Incidences de la crise financière internationale dans le secteur minier congolais( Télécharger le fichier original )par Anthony Lavu Gere-Tula Université pédagogique Nationale (UPN) - License 2013 |
1.1.4.2. InvestisseurIl apporte des fonds à l'entreprise, soit en entrant dans son capital, soir en lui apportant les liquidités dont elle a besoin. Il attend de ses investissements qu'ils lui rapportent, le taux de rentabilité des différents investissements possibles orientant sa décision finale d'investissement. En échange, il donne à l'entreprise les moyens de ses ambitions. 1.1.4.3. BanqueElle sert d'intermédiaire entre les épargnants et les entreprises dans les cas où ceux-ci ne peuvent se rencontrer directement. Elle permet ainsi de rapprocher ceux qui détiennent une capacité de financement et ceux qui en ont besoin. Elle sert à financer l'activité de production. 1.1.4.4. SalariéIl échange son travail contre un salaire. Il attend de ce salaire qu'il lui permette de vivre dignement et qu'il bénéficie des fruits de la prospérité de l'entreprise. 1.1.4.5. EtatIl fixe les règles de fonctionnement des marchés, encadre les activités de production, réglemente le travail en fixant par exemple un niveau de salaire minima ou une durée maximale de travail, oriente les décisions des acteurs (notamment par le biais de la politique fiscale) ou palie certaines carences des marchés (celui du logement par exemple). Aucune économie, aussi « libérale » soit elle, n'ignore l'intervention de l'Etat. Ce schéma est évidemment simplificateur. Il n'en permet pas moins de mieux identifier les principaux dysfonctionnements et excès du capitalisme du coté des différents acteurs, qu'il s'agisse de l'entrepreneur et de l'entreprise (les délocalisations, les patrons voyous, les parachutes dorés, etc.), de l'investisseur (la complexification de la finance, l'émergence de nouveaux acteurs de la finance plus opaques et potentiellement dangereux, le dumping fiscal et l'évasion fiscale, etc.) ou des banques (la prise de risque inconséquente, l'absence de transparence, la restriction du crédit). Pour conclure cette première section nous signalerons la nécessité pour le mode de production capitaliste à produire à une échelle sans cesse plus grande l'incite ainsi à une extension perpétuelle du marché mondial. Autrement dit, « la base de production capitaliste est constitué par le marché mondial lui-même » (20(*)), de telle sorte que la mondialisation est constitutive au capitalisme 1.2. MondialisationCette deuxième section est consacrée à la mondialisation de ce fait nous parlerons de son évolution car ceci pose d'énormes soucis vu que ce phénomène est mieux connu vers les années 80-90 alors qu'en réalité il est très ancien, aussi nous l'avons défini en nous référant d'abord aux auteurs qui nous ont précédés, puis d'une manière générale pour mieux cerner la nature du phénomène, nous avons parlé de certains acteurs vecteurs de la mondialisation c'est-à-dire ceux là même qui ont participé à sa diffusion de part le monde, ensuite de ses différentes configurations ou phases car ce phénomène n'est pas statique mais dynamique ; puis, nous avons atterrit par ses différents avantages et inconvénients. * (20) Marx K, Le Capital, Editions Sociales. Paris. 1972, Livre III, tome VI, p.341. |
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