4.2.2. La transparence
La corruption est un problème majeur en RDC et avec la
crise financière elle s'est encore aggraver, pour s'y attaquer, il
conviendrait de fixer des priorités ; notamment mettre l'accent
sur : (i) les décisions publiques ayant un impact financier
important, (ii) les secteurs clés tels que l'industrie extractive,
l'exploitation forestière, la gestion des finances publiques, la gestion
des entreprises publiques et la passation des marchés, (iii) le
renforcement des institutions telles que la cour des comptes et l'inspection
générales des finances (IGF).
Les actions à mener doivent se focalisent sur :
- La poursuite de publication de toutes les informations
relatives aux recettes et aux dépenses publiques sur base semestrielle
et améliorer progressivement la qualité de ces
informations ;
- La publication de tous les futurs contrats conclus dans le
secteur de l'extraction minière et l'exploitation forestière
auxquels participent l'Etat ou des entreprises publiques ;
- La publication régulière de la liste de tous
les contrats (principales données concernant la passation des
marchés) financé au titre du budget national ainsi qu'au titre
des projets financés par les bailleurs des fonds (pour chaque
bailleur) ;
- L'élaboration et l'adoption d'un plan d'action visant
à renforcer la capacité des principales institutions de
contrôle (la cour des comptes et l'IGF) ;
- La poursuite efficace des personnes ou des entités
impliqués dans des cas de graves de corruption.
4.2.3. La gestion des ressources
naturelles
Les ressources naturelles constituent à la fois un
atout économique pour le redressement de la RDC et une source
potentielle de corruption et de conflit. Dans ce contexte, la RDC a
formellement adhéré à l'ITIE (initiative pour la
transparence du secteur des industries extractives) qui fixe un cadre visant
à améliorer la gestion et la traçabilité des
ressources naturelles dans le pays.
A. L'agriculture
L'impact de la crise se traduit par une diminution des
donateurs internationaux et vue que ce secteur est incapable de s'autofinancer
car il attire moins d'investissement et ne dégage pas d'excédent
net conséquent. Certaines mesures peuvent permettre de faire bouger les
choses comme par exemple :
- Essayer de sécuriser le milieu agricole et mettre en
place une politique agricole adéquate ;
- Appliquer une politique salarial et fiscale incitative,
notamment au niveau de l'impôt sur le chiffre d'affaire (ICA) tant
à ;(intérieur qu'à l'importation) ainsi que
l'impôt sur bénéfice et autres;
- Mobiliser les crédits au profit des entreprises du
secteur, à faible taux d'intérêt et promouvoir les
exportations des produits agricoles locaux ;
- L'amélioration des routes permettant
l'évacuation des produits agricoles.
Comme nous l'avons dit précédemment, si la crise
en occident se traduit par la récession, en Afrique elle se traduit par
l'augmentation du taux de chômage, la difficulté d'obtention du
crédit, la famine, les épidémies et l'augmentation de
taux de mortalité. Ainsi avec la mise en place des mesures
préconisés on peut arriver à redynamiser ce secteur par
l'attirance des investisseurs et à permettre déjà la
diminution de la famine vue que nous parviendront tant soit peu à
couvrir les besoins alimentaires de la population et de permettre
l'approvisionnement des industries en matière première et
soutenir l'avantage comparatif de chaque province.
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