Conclusion partielle
De ce qui précède, nous avons pu
démontrer les incidences de cette crise sur le secteur minier, sur le
secteur social, secteur extérieur et sur la gestion des finances
publiques. Dans ce chapitre nous avons pu remarquer comment
les perspectives économiques de la RD Congo se sont réellement
assombries à cause des effets néfastes ou des conséquences
indirectes de la crise financière et économique internationale.
Ainsi en 2009 la croissance a perdu 3,5% passant de 6,2 en
2007 à 2,8 en 2009. Il convient de signaler que le gouvernement s'est
engagé à surveiller attentivement le développement
économique et à prendre des mesures qui conviennent pour diminuer
les effets néfastes de la crise financière et économique
internationale. Pour se faire le gouvernement à établit un
comité d'urgence de gestion de crise (cellule de crise) sous la
supervision du 1er ministre afin de surveiller le changement brusque
qui peuvent intervenir au sein de différents indicateurs
macroéconomiques annonçant un problème.
Comme nous venons de le voir, cette crise appelle des actions
de la part de tout gouvernement car même si elle est internationale, et
de ce fait requiert donc une solution au niveau international, cela n'exclut
pas la responsabilité de chaque gouvernement dans la lutte pour diminuer
l'impact de celle-ci n'est fut ce qu'en améliorant sa façon de
gouverner, compte tenu de manque des moyens financiers qu'accuse la majeure
partie des pays subsahariens et la république démocratique du
Congo en particulier.
CHAPITRE 4 : NECESSITE D'UNE
BONNE GOUVERNANCE POUR
FAIRE FACE A LA
CRISE FINANCIERE
Ce quatrième chapitre est basé sur les
moyens à mettre en oeuvre outre le moyen financier pour faire face aux
effets néfastes de la crise financière et économique
internationale sur l'économie congolaise
4.0. Introduction
La crise financière actuelle et ses impacts
économiques sont devenus une préoccupation majeure et un grand
défi pour chaque gouvernement. Différents types de
décisions et d'actions ont été et sont entrain
d'être prises pour soutenir les banques et les industries, et aussi pour
éviter la chute des systèmes économiques. Même si le
niveau de la menace ainsi que les mesures prises varient d'un pays à
l'autre, en réalité, chaque pays du monde est concerné par
la crise et doit réagir. La crise financière et économique
internationale qui secoue le monde a vue les grands pays industrialisés
jeter de milliards de dollars pour relancer leurs économies et adopter
des positions fermes pour que la situation ne dégénère
pas.
Cependant, la situation s'avère un peu plus
délicat dans les pays en voie de développement car si dans les
pays industrialisés on a débloqué autant de milliards,
c'est par ce qu'ils en possédaient contrairement aux pays sous
développés pour qui, la crise financière et internationale
se traduit par un manque de financement. De ce fait, nous remarquons que ces
pays doivent recourir à d'autres moyens pour, si pas enrayer totalement
les effets néfastes de la crise mais quand même en diminuer
quoique partiellement ses effets sur leurs économies.
Cette crise internationale appelle donc des solutions
internationales, de la part de la communauté internationale et des
différents partenaires. Mais ceci n'exclut pas le fait que chaque pays
au niveau national peut essayer de prendre certaines résolutions pour
diminuer l'impact de cette crise sur sa population, n'est fut-ce que par la
mise en oeuvre de certaines politiques ou par une amélioration de la
gouvernance dans le cas de notre pays par exemple.
D'où la nécessité de mettre en place des
institutions opérationnelles pouvant assurer la sécurité
des personnes, assurer la transparence, l'efficacité,
l'inclusivité et l'équité. En un mot, la RD Congo a grand
besoin d'améliorer sa façon de gouverner. Pour améliorer
la gouvernance, il conviendrait parmi un ensemble des points fondamentaux,
d'intégrer les droits de l'homme dans le programme de gouvernance,
d'appliquer pleinement les décisions de justice et de s'engager en
faveur de la démocratie. En fait, la reprise sera fonction des
politiques économiques mises en oeuvre, par la qualité des
institutions qui en ont la charge d'exécution et de suivi ainsi que par
le niveau des infrastructures disponibles et la qualité du capital
humain dont dispose le pays.
Bien qu'il puisse y avoir un désaccord sur le choix des
politiques les plus favorables pour faire face à cette crise ou sur la
séquence dans laquelle les changements de politiques devraient
être entrepris, il ne fait aucun doute que les gouvernements peuvent
influencer cette reprise en créant un climat propice à
l'investissement, en renforçant le capital humain et en adoptant des
politiques incitatives qui favorisent l'allocation efficiente des ressources. A
cet égard, nous tenterons d'identifier les facteurs les plus
déterminants dont l'évolution conditionnera la diminution de
l'impact de la crise financière et économique internationale.
A ce niveau de notre travail, l'attention est portée
sur les reformes à mettre en oeuvre à court et moyen terme.
L'accent sera donc mis sur ce qui est possible d'être réaliser
durant ce laps de temps, après quoi l'attention sera sur les projets
à plus long terme.
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