Conclusion
Au terme de ce travail, il convient de rappeler les
synthèses relevées. En effet, après avoir
présenté, la première partie, intitulée « la
Présentation de la ville de Safi et de sa casbah », nous avons
montré, d'une part, que la ville de Safi possède une situation
géographique stratégique, ce qui a suscité l'envie de
plusieurs envahisseurs qui ont doté son histoire d'une portée
mythique, qui s'est traduite par cette diversité et unicité
patrimoniale dont dispose la ville et qui, malgré cela, reste
inexploitée d'après la sécheresse culturelle qui frappe la
ville.
D'autre part, nous avons pu lier entre cette
spécificité historique et cette richesse patrimoniale dont
jouissait la ville de Safi, une richesse incarnée par la présence
de plusieurs monuments historiques, dont nous avons choisi la Casbah de Dar
Essoultan, tout en essayant de dévoiler l'état de marginalisation
de cette forteresse, en dépit de sa spécificité
architecturale, de son histoire fascinante et de sa nouvelle fonction, à
savoir abriter le musée national de la céramique.
Ensuite, dans la deuxième partie nommée : « Le
musée national de la céramique et la médiation
patrimoniale » et à l'aide de l'analyse AFOM, nous avons pu
déduire que la Casbah et son musée disposent des atouts et des
opportunités qui pourraient rendre le Musée national de la
céramique, une destination touristique par excellence, tant au niveau
local, national ou international, mais ceci ne pourrait se réaliser sans
la coopération de tous les acteurs y compris la collectivité
locale ; l'analyse AFOM a montré, aussi, que le musée
nécessite d'être médiatiser, c'est dans ce sens que nous
avons proposés des activités de médiation patrimoniale,
comme une possibilité de valorisation de la casbah et son musée
qui aboutirait à estomper la rupture entre le musée et les
habitants.
Une fois ces activités de médiation patrimoniale
seront adopté par le ministère de la tutelle, l'état du
musée changerait sans aucun doute et attirerait les acteurs afin qu'ils
s'intéressent à la Casbah et au musée. Toutefois, la
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en place des ateliers de la céramique, la
célébration du festival El Aïta au sein du musée et
la publication d'un dépliant et d'une carte postale ne pourraient pas
à eux seuls changer la mentalité des gens, les sensibiliser, les
doter d'une culture patrimoniale qui tâchera de sauver à la fois,
le patrimoine matériel et immatériel de la ville et par extension
de toute l'humanité, mais il faut donner une grande importance à
l'école, car à travers elle nous pourrons, ainsi donner à
nos enfants, dès le jeune âge, un vaccin patrimonial qui fera
promouvoir les activités culturelles dans la ville.
Nous espérons que notre modeste travail, qui ne
prétend pas à l'exhaustivité, sera une base utile pour les
étudiants futurs et un moyen qui incitera d'autres études plus
approfondies, visant à revaloriser non seulement la ville et le
Musée national de la céramique, mais aussi tout le patrimoine
matériel et immatériel dont dispose la ville.
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