IV.10.8 Architecture logicielle
L'architecture logicielle d'un système expert peut
être vu comme sur la figure III.2 :
Figure III.2 : Architecture logicielle d'un système
expert
Nous retrouvons dans ce schéma
l'ensemble des composants détaillés dans la partie
précédente : Le moteur d'inférence, la base de
connaissances et l'interface graphique.
· Chaînages
avant/arrière
Le moteur
d'inférence peut fonctionner selon 2 modèles : le chaînage
avant et le chaînage arrière...
Ø Chaînage avant
Le principe du chaînage avant
représenté dans la figure III.3 ci-dessous est simple, il
requiert l'accès aux prémisses (standards d'engagement) afin de
déclencher les règles d'inférence adéquates
définies par les metarules. L'application des règles
(évaluations) donnent des résultats, ceux-ci sont
évalués (par les metarules) afin de savoir si l'on a
accédé à une solution finale potentielle. Si c'est le cas,
on arrête et cette solution est proposée
· Si c'est le cas, la solution est proposée
à l'utilisateur. S'il la valide, la solution est enregistrée dans
la base de faits comme solution, sinon comme simple résultat et
on continue dans le cas suivant.
· Si cela n'est pas le cas ou si la solution est
refusée, la solution est enregistrée dans la base de faits comme
simple résultat et le moteur d'inférence tente d'y appliquer
d'autres règles jusqu'à trouver une solution potentielle
validée, ou jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de règle.
Figure III.3 : Moteur d'inférence a chainage avant
Ø Chaînage
arrière
Le principe du chaînage
arrière représenté dans la figure III.4 ci-dessous est
plus compliqué, il s'agit dans ce cas de partir d'un effet ou d'une
solution et de tenter de remonter la chaîne afin de déterminer les
causes d'un effet (fait). La procédure est à partir d'un fait, de
déterminer, grâce aux metarules, les règles
d'inférence qui auraient pu être à l'origine de ce fait et
de déterminer les paramètres les plus probables. A partir de
là, on analyse les paramètres :
· Si le paramètre est un fait enregistré
dans la base de faits, c'est qu'il est le résultat d'une règle
(évaluation). La procédure précédemment
décrite est donc relancée.
· Si le paramètre n'est pas un fait de la base de
faits, on en reste là.
On relève alors tous les faits
et données retrouvés. Ils représentent les causes
probables de la conséquence étudiée.
Figure III.4 : Moteur d'inférence a chainage
arrière
Il existe un dernier mode de fonctionnement dit
chaînage mixte qui combine les 2 chaînages
précédents. De prime abord, il fonctionne comme le chaînage
avant avec pour but de déduire un fait donnée. Mais applique un
chaînage arrière sur chaque fait trouvé afin de
déterminer les paramètres les plus probables et les plus
optimisés. Ce mécanisme permet l'ouverture sur de nouvelles
combinaisons encore non envisagées par les règles
d'inférence et de déterminer les facteurs discriminants lors de
la recherche d'une solution.
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