II.2.2. Irrégularité temporelle
Le vent varie considérablement dans le temps. À
partir de relevés anémométriques, on trace la courbe
vitesse-durée intéressant une période donnée (en
général un an) : pour chaque valeur de la vitesse du vent, on
détermine le nombre d'heures pendant lesquelles cette vitesse du vent
est supérieure ou égale à la vitesse
considérée, (Voir Figure (I.2)).
Figure I. 2
: Courbe vitesse-durée ; I- vitesse moyenne
annuelle 3m/s ; II-vitesse moyenne annuelle 5m/s [1].
Les irrégularités sont maximales à
l'échelle du mois. En moyenne, le vent est le plus fort en Janvier, le
plus faible en Juillet. La répartition saisonnière est
approximativement sinusoïdale. Les variations de courte durée ont
des causes locales.
a. Puissance du vent
Quand le vent rencontre un objet, il tente de l'écarter
de son chemin en exerçant une force. Il perd ou transmet une partie de
son énergie cinétique et fait ainsi bouger l'objet. Dans ce cas,
on dit que le vent a accompli un travail. Ce phénomène est
visible lorsque les pales d'une éolienne tournent.
La quantité d'énergie contenue dans le vent est
fonction de sa vitesse et de la masse. Plus la vitesse est
élevée, plus le vent contient d'énergie.
Energie cinétique
(I.2)
La masse de l'air peut être obtenue à partir du
produit de sa densité ( ) et de son volume. Etant donné que l'air est en mouvement
perpétuel, le volume doit être calculé en multipliant la
vitesse du vent ( ) par la surface ( ) traversée par le vent pendant une période de temps
donnée ( ).
(I.3)
Si l'on substitue cette valeur à la masse dans
l'équation de l'énergie cinétique (équation I.2),
on obtient l'énergie cinétique du vent :
(I.4)
La puissance est la vitesse à laquelle l'énergie
est disponible, ou la vitesse à laquelle l'énergie traverse une
surface par unité de temps :
(I.5)
La puissance ( ) dépend de la densité de l'air, de la surface qui capte
le vent et de la vitesse du vent [2].
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