République
Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Université Abou Bekr BELKAID de Tlemcen
Faculté des Sciences
Département de Physique
Unité de Recherche « Matériaux et
Energies Renouvelables »
Mémoire de Fin d'Etude
Pour l'obtention du Diplôme de Master 2
En Physique Energétique et Matériaux
Thème
Dimensionnement d'un Système de Pompage d'Eau
Potable pour les Sites de Tlemcen et Adrar
Présenté par : Melle Meriem CHADEL
Soutenue publiquement le 24 Juin 2012 devant le Jury
composé de :
Pr. B. BENYOUCEF Président (Univ. Tlemcen)
Dr. L. MERAD Encadreur (Univ. Tlemcen)
Pr. N. GHELLAI Examinatrice (Univ. Tlemcen)
Dr. T. BAGHDADLI Examinateur (Univ. Tlemcen)
Dr. S. BENSMAINE Examinatrice (Univ. Tlemcen)
Année Universitaire 2011-2012
Remerciements
Ce Mémoire de Fin d'Etude à été
réalisé à l'Université de Tlemcen, Faculté
des Sciences, Département de Physique, à l'Unité de
Recherche « Matériaux et Energies
Renouvelables », URMER au titre de l'année universitaire
2011-2012.
Merci à mon Encadreur Monsieur L. MERAD, Maitre de
Conférence (B) à l'Université de Tlemcen qui ma fait
confiance pour mener à bien ce travail. Il est clair que la bonne
ambiance repose en grande partie sur ses qualités humaines, ses conseils
avisés et son soutien.
Ont tiens à exprimer nos plus sincères
remerciements à Mr. B. BENYOUCEF, Professeur à
l'Université de Tlemcen d'avoir bien voulu présider le jury.
J'adresse aussi mes sincères remerciements à Mme
N. GHELLAI, Professeur à l'Université de Tlemcen, qui ma fait
l'honneur de faire partie de ce jury.
Exprimant toute notre gratitude à Mr. T. BAGHDADLI,
Maitre de Conférence (B) à l'Université de Tlemcen, pour
avoir accepté d'examiner ce travail.
Je remercie une autre fois Mme S. BENSMAINE, Maitre de
Conférence (B) à l'Université de Tlemcen, pour avoir
accepté d'examiner ce travail.
Au cours de ces années d'études, nombreuses ont
été les personnes qui ont contribué à ce travail et
je voudrai leurs exprimer ici toute ma sympathie.
Merci à tous...
Melle Meriem CHADEL
NOMENCLATURE
SYMBOLES LATIN
a.d.s : au dessus de sol ;
C : Facteur d'échelle (m/s) ;
Cx : Coefficient de traînée (-);
Cz : Coefficient de portance (-);
D : Diamètre spécifique de la
pompe (m);
Dr : Diamètre du rotor de l'éolienne
(m) ;
Fp : Facteur de puissance (-);
Fx : Force de traînée (N) ;
Fz : Force de portance (N) ;
f(V) : Fonction de la distribution de la vitesse du
vent ;
G : Rapport de vitesse de rotation (-);
g : Intensité moyenne de pesanteur (9.81
m/s²) ;
h : Hauteur (m) ;
Hm : Hauteur manométrique totale
(m) ;
h0 : Hauteur initial pour V0 (m) ;
k : Facteur de forme (-) ;
m : Masse (kg) ;
Npv : Vitesse de rotation de la pompe
(m/s) ;
Npm : Vitesse maximale de rotation de la pompe
(m/s) ;
P : puissance (Watt) ;
: Puissance moyenne récupérable (Watt) ;
Pe : Pression (Bar) ;
Pd : Puissance moyenne disponible
(Watt) ;
Pn : Puissance nominale (Watt) ;
Pp : Puissance consomme la pompe (Watt) ;
P(V) : Fonction de la puissance de
l'éolienne ;
Q : Débit moyen (m3/s) ;
Qm: Débit maximal (m3/s);
q(V) : Débit en fonction de la vitesse du vent;
S : Surface (m²) ;
t : Période donnée (s) ;
T : Température (°C) ;
V : Vitesse du vent (m/s) ;
: Vitesse du vent moyenne (m/s) ;
Vd : Vitesse de démarrage (m/s) ;
Vn : Vitesse nominale (m/s) ;
Vm : Vitesse maximale (m/s) ;
Vo : Vitesse du vent optimal
(m/s) ;
<V3> : Vitesse cubique moyenne du vent
(m/s) ;
SYMBOLES GRECS
: Coefficient de friction ;
: Fonction GAMMA ;
: Paramètre de vitesse ;
: Densité de l'air [1.225 kg/m3] ;
: Masse volumique de l'eau [1000 kg/m3] ;
: Rendement de l'éolienne ;
: Rendement global du système (éolien et pompe) ;
LISTE DES FIGURES
Figure I. 1: Répartition de vitesse du
vent en fonction du relief rencontré et de l'altitude
3
Figure I. 2 : Courbe
vitesse-durée ; I- vitesse moyenne annuelle 3m/s ; II-vitesse
moyenne annuelle 5m/s .
6
Figure I. 3 : Fonction de densité
de probabilité de Weibull pour différentes valeurs du facteur de
forme K, C = 7,2 m/s.
7
Figure I. 4: Fonction de densité de
probabilité de Rayleigh pour différentes valeurs du
paramètre d'échelle C, pour k=2
8
Figure I. 5 :
Aérogénérateur.
9
Figure I. 6: Moulin
traditionnel.
10
Figure I. 7 : Portance et
Traînée sur un profil d'aile en mouvement.
11
Figure I. 8: Capteur a axe horizontale :
définition des vitesses.
12
Figure I. 9: Coefficients de puissance Cp, de
couple Cm et de poussée axiale Cf en fonction du paramètre de
vitesse pour des éoliennes à axe horizontal.
14
Figure I. 10 : Caractéristique d'une
pale d'éolienne.
14
Figure I. 11: Évolution des profils le
long d'une pale quelconque.
16
Figure I. 12: Eolienne lente.
17
Figure I. 13: Éoliennes rapide.
18
Figure I. 14 : Rotor SAVONIUS.
19
Figure I. 15: Coefficients de puissance Cp et
de couple Cm en fonction du paramètre de vitesse dans le cas du rotor de Savonius.
19
Figure I. 16: Rotor de Darrieus :
différentes formes adoptées pour les surfaces décrites par
les pales.
20
Figure I. 17 : Coefficient de puissance en
fonction de la vitesse normalisée pour différents types de
turbines
21
Figure I. 18: Atlas de la vitesse moyenne du
vent de l'Algérie estimée à 10 m du sol.
23
Figure II. 1 : Cartes saisonnières
de la vitesse su vent de l'Algérie .
3
Figure II. 2 : Vitesse moyenne mensuelles
du vent du site Tlemcen pour l'année 2011.
31
Figure II. 3: Vitesse moyenne mensuelles du
vent du site d'Adrar .
32
Figure II. 4: Distribution de Weibull de la
vitesse du vent du site d'Adrar et Tlemcen à 10 m a.d.s.
33
Figure II. 5 : Variation du
paramètre de forme k en fonction de la hauteur pour le site de
Tlemcen.
34
Figure II. 6: Variation du paramètre
d'échelle C en fonction de la hauteur pour le site de Tlemcen.
34
Figure II. 7 : Variation du
paramètre de forme k en fonction de la hauteur pour le site
d'Adrar.
35
Figure II. 8: Variation du paramètre
d'échelle C en fonction de la hauteur pour le site d'Adrar.
35
Figure II. 9: Vitesses moyennes annuelles du
vent à différentes altitudes pour le site de Tlemcen.
36
Figure II. 10: Vitesses moyennes annuelles du
vent à différentes altitudes pour le site d'Adrar.
37
Figure II. 11 : Vitesses moyennes cubiques
annuelles du vent à différentes altitudes pour le site de
Tlemcen.
37
Figure II. 12 : Vitesses moyennes cubiques
annuelles du vent à différentes altitudes pour le site
d'Adrar.
38
Figure III. 1 : Représentation
schématique des systèmes éoliens mécanique et
électrique pour le pompage de l'eau
3
Figure III. 2 : Présentation de
différentes parties de système éolien.
42
Figure III. 3 : Tour en tube.
42
Figure III. 4 : Tour de
pylône.
43
Figure III. 5: Rotor à 72
pales.
44
Figure III. 6: Composition d'une pompe
centrifuge.
45
Figure III. 7 :
Caractéristique puissance/vitesse de vent d'une éolienne
classique.
48
Figure IV. 1 : Variation
de la puissance fournie par chaque aérogénérateur de la
vitesse de vent.
3
Figure IV. 2 : Variation de la puissance
éolienne produite en fonction de la hauteur.
55
Figure IV. 3 : Variation du facteur de
puissance en fonction de la hauteur.
56
Figure IV. 4 : Variation du débit
en fonction de la vitesse du vent.
57
Figure IV. 5: Variation de la puissance
hydraulique en fonction de la vitesse du vent.
58
Figure IV. 6: Variation du débit moyen
fourni avec la hauteur manométrique totale.
59
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : ENERGIE EOLIENNE
INTRODUCTION
3
I. LE VENT
4
II. MODELES STATISTIQUES DE L'ANALYSE DU
VENT
7
II.1. Distribution de Weibull
7
II.2. Distribution de Rayleigh
8
III. ÉNERGIE DES EOLIENNES
9
IV. EOLIENNES
9
IV.1. Historiques
9
IV.2. Classification des turbines
éoliennes
10
a) Capteurs à axe horizontal
12
b) Capteurs à axe vertical
18
c) Comparaison des différents
capteurs présentés
21
V. GISEMENT EOLIEN EN ALGERIE
22
VI. AVANTAGES ET INCONVENIENTS D'ENERGIE
EOLIENNE
23
CONCLUSION
24
CHAPITRE II: GISEMENT EOLIEN DU SITE DE TLEMCEN ET
D'ADRAR
INTRODUCTION
26
I. LES RESSOURCES EN ENERGIE EOLIENNES
26
II. L'INTERET DE L'ENERGIE EOLIENNE
26
III. CONDITIONS MINIMALES DE VENT
27
IV. VENTS EN ALGERIE
27
V. PROPRIETES DE L'AIR
28
VI. CHOIX DU SITE
29
VII. LOI DE DISTRIBUTION DE WEIBULL
29
VIII. INFLUENCE DE LA HAUTEUR SUR L'ENERGIE
EOLIENNE
30
IX. EVALUATION DE LA DENSITE DE PUISSANCE DU
VENT
30
X. RESULTATS ET DISCUSSION
31
CONCLUSION
38
CHAPITRE III: MODELISATION DU SYSTEME DE POMPAGE EOLIEN
INTRODUCTION
40
I. EOLIENNES DE POMPAGES
40
1) Éoliennes de pompage
mécaniques
40
2) Éoliennes de pompage
électriques
40
II. AEROMOTEURS CONSACRES AU POMPAGE
42
1) Tour
42
2) Rotor
43
3) Pales
43
4) Matériaux
44
5) Transmission
44
III. SYSTEME DE POMPAGE
44
III.1. Pompes centrifuges
45
III.2. Pompes volumétriques
46
IV. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME DE
POMPAGE
46
IV.1. Couplage mécanique
46
IV.2. Couplage électrique
47
V. MODELISATION D'UN SYSTEME DE POMPAGE
47
V.1 Modélisation de l'éolienne
multipale
47
V.1.1. Puissance moyenne annuelle fournie par un
éolienne
48
V.1.2. Facteur de puissance
49
V.2. Modélisation de système de
pompage
49
V.2.1. Puissance hydraulique de la pompe
49
V.2.2. Estimation du débit moyen fourni
50
CONCLUSION
52
CHAPITRE IV : EVALUATION DES PERFORMANCES D'UN SYSTEME
EOLIEN
INTRODUCTION
54
I. SYSTEME SIMULE
54
II. SIMULATION
54
CONCLUSION
59
CONCLUSION GENERALE
61
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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ANNEXE
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
D
epuis le début du siècle, les besoins
énergétiques dans le monde ont été
augmenté ; les ressources fossiles utilisées actuellement
pour la grande majorité de la production électrique, sont
épuisables ce qui incite à trouver des ressources compensatrices.
En effet, plus de 80% de l'énergie mondiale provient de gisements de
combustibles fossiles, dont les réserves s'épuisent
continuellement. Il s'agit du pétrole, du charbon et du gaz. Cette
dépendance énergétique entraîne de plus une
dépendance économique et même politique ; d'où
l'urgence de profiter autant que possible des énergies renouvelables.
Ces énergies sont utilisées à
l'échelle d'un pays ou plus simplement pour surmonter les besoins
énergétiques et en eau potable et d'irrigation (pompage) d'un
site isolé.
Aujourd'hui, les énergies solaires, et
éoliennes, ont un fort potentiel, cette dernière devenant de plus
en plus compétitive.
La ressource éolienne provient du déplacement
des masses d'air qui est dû indirectement à l'ensoleillement de la
terre. Par le réchauffement de certaines zones de la planète et
le refroidissement d'autres une différence de pression est
créée et les masses d'air sont en perpétuel
déplacement. Après avoir pendant longtemps oublié cette
énergie pourtant exploitée depuis l'antiquité, que ce soit
pour la navigation à voile ou les moulins à vent, elle
connaît depuis environ 30 ans un essor sans précédent
notamment dû aux premiers chocs pétroliers. Ainsi dans un premier
temps l'énergie cinétique du vent était uniquement
transformée en énergie mécanique ; c'est en 1891 que
la Danios Poul La Cour construisit pour la première fois une turbine
à vent générant de l'électricité. Plus
récemment, les éoliennes ont été utilisées
pour assurer le pompage de l'eau des nappes souterraines [27].
L'estimation des ressources en énergie éolienne
présente une difficulté majeure. La quantité
d'énergie disponible varie avec la saison et l'heure du jour. La
quantité totale d'énergie éolienne convertible sur un
territoire, c'est à la quantité d'énergie qui peut
être réellement produite par la mise en oeuvre à
l'échelle d'une région, des systèmes de conversion de
l'énergie éolienne, dépend de façon significative
des caractéristiques, du rendement espéré et du
dimensionnement des éoliennes. C'est pourquoi il n'y a pas qu'une
méthode unique pour estimer et représenter l'énergie
éolienne disponible.
Bien que les éoliennes lentes soient utilisées
pour le pompage de l'eau pendant des siècles, nous avons choisie
d'étudier dans le présent travail, un système de pompage
par une éolienne lente, pour des simples raisons :
ü L'éolienne lente ou multipale peut fonctionner
à faible vitesses du vent.
ü Le système de pompage mécanique est plus
performant et moins couteux pour les faibles profondeurs.
Le présent travail consiste à étudier les
performances d'un système de pompage éolien mécanique
c'est-à-dire une éolienne multipale entraîner pompe
à piston.
Un rotor éolien de plusieurs pales entraîne, par
un système de bielle-manivelle, une pompe à piston plongée
au fond du puits.
Ce mémoire comprend les parties suivantes :
Une introduction où nous avons présenté
l'intérêt des énergies renouvelable et en particulier
l'énergie éolienne et son utilisation pour le pompage de
l'eau.
Dans le premier chapitre, nous portons notre
intérêt sur la théorie des éoliennes (qu'elles
soient horizontales ou verticales), sur leur classification, les avantages et
inconvénients de leur utilisation ...etc.
Le deuxième chapitre est consacré à
l'étude du gisement éolien Algérien en particulier les
caractéristiques du gisement éolien des sites de Tlemcen et
d'Adrar. En utilisant les données de mesures des stations de l'O.N.M,
une étude statistique basée sur la distribution de Weibull a
permis, la quantification de la puissance énergétique
éolienne existante sur les sites.
Le troisième chapitre est consacré à
l'étude de différents composantes de système de pompage
mécanique (éolienne multipale) ainsi présentés les
différents modèles utilisées pour l'estimation de la
puissance produite par une éolienne multipale et l'estimation de la
quantité d'eau pompée.
Dans le quatrième chapitre on essaye de simule et de
visualiser à l'aide du logiciel MATLAB les performances du
système de pompage mécanique telle que la puissance
éolienne, la puissance hydraulique, le débit, ...etc. et cela en
prenant en considération les caractéristiques de
l'éolienne, de la pompe et du régime du vent.
CHAPITRE
ENERGIE EOLIENNE
I
INTRODUCTION
Depuis l'utilisation du moulin à vent, la technologie
des capteurs éoliens n'a cessé d'évoluer. C'est au
début des années quarante que de vrais prototypes
d'éoliennes à pales profilées ont été
utilisés avec succès pour générer de
l'électricité. Plusieurs technologies sont utilisées pour
capter l'énergie du vent.
L'énergie éolienne est une ressource d'origine
solaire, provient du déplacement des masse d'air qui est du
indirectement à l'ensoleillement de la terre. Par le
réchauffement de certaines zones de la planète et le
refroidissement d'autre une différence de pression est crée et la
masse d'air est en perpétuel déplacement. Environ 0,25% du
rayonnement solaire total est converti en énergie éolienne.
[12]
Ce chapitre défini l'énergie éolienne et
présente les différents types d'éoliennes et les relations
théorique qui les gouvernent.
I.
LE VENT
I.1 Causes
Le vent est un sous-produit de l'énergie primaire
provenant du soleil. La terre et son atmosphère constituent une vaste
machine thermique dont la source chaude, constamment variable, est
l'hémisphère irradié par le soleil, et la source froide,
également variable, l'hémisphère obscur. Le fluide de
travail, l'air, passe chaque jour de l'un à l'autre. Ce cycle produit
une énergie mécanique qui est l'énergie cinétique
de l'air ou vent. Par suite du faible écart de température, de
l'ordre d'une dizaine de degrés, le rendement est peu
élevé. Néanmoins, étant donné la
quantité de chaleur, l'énergie éolienne, pour l'ensemble
du globe, est considérable. Elle se situe entre 2,5×1015
et 5×1015 kWh/an. Toutefois, une petite partie seulement est
vraiment récupérable.
I.2. Caractéristiques
La puissance du vent est sensiblement constante à
chaque instant pour l'ensemble du globe, en un lieu donné et sur une
période solaire, mais elle varie considérablement en tout lieu et
suivant les jours. La vitesse du vent est très variable.
I.2.1. Irrégularité spatiale
Le vent est, en moyenne, faible dans la zone polaire nord et
dans la zone intertropicale ; il est maximal vers #177; 55° de latitude.
Il est fort en mer. En Eurasie, il décroît d'ouest en est.
À ces évolutions à grande échelle, se superposent
de nombreuses irrégularités à échelle beaucoup plus
petite, parfois de quelques dizaines de kilomètres carrés.
La vitesse du vent est une fonction croissante avec la hauteur
au-dessus du sol et avec l'altitude (par rapport au niveau de la mer).
La loi de répartition de la vitesse suivant une
verticale dépend, d'une part, du relief local et, d'autre part, de la
rugosité de la région. Au sommet d'une colline arrondie, on a un
accroissement local de vitesse dont l'effet peut inverser le gradient de
vitesse habituel et faire que la vitesse au sol soit plus grande qu'à
une certaine hauteur.
La figure (I.1) traduit la répartition de la vitesse du
vent en fonction du relief rencontré et de l'altitude.
Figure I. 1:
Répartition de vitesse du vent en fonction du relief
rencontré et de l'altitude [1].
En terrain plat, on peut représenter la variation de
vitesse en fonction de la hauteur h au-dessus du sol par la loi :
(I.1)
Avec vitesse à la hauteur de référence au-dessus du sol, (coefficient de friction) est un facteur de puissance qui
dépend, de la rugosité de la surface.
= 0.16 pour terrains plats ou plan d'eau,
= 0.28 pour forêts et banlieues des villes,
= 0.40 pour villes.
II.2.2. Irrégularité temporelle
Le vent varie considérablement dans le temps. À
partir de relevés anémométriques, on trace la courbe
vitesse-durée intéressant une période donnée (en
général un an) : pour chaque valeur de la vitesse du vent, on
détermine le nombre d'heures pendant lesquelles cette vitesse du vent
est supérieure ou égale à la vitesse
considérée, (Voir Figure (I.2)).
Figure I. 2
: Courbe vitesse-durée ; I- vitesse moyenne
annuelle 3m/s ; II-vitesse moyenne annuelle 5m/s [1].
Les irrégularités sont maximales à
l'échelle du mois. En moyenne, le vent est le plus fort en Janvier, le
plus faible en Juillet. La répartition saisonnière est
approximativement sinusoïdale. Les variations de courte durée ont
des causes locales.
a. Puissance du vent
Quand le vent rencontre un objet, il tente de l'écarter
de son chemin en exerçant une force. Il perd ou transmet une partie de
son énergie cinétique et fait ainsi bouger l'objet. Dans ce cas,
on dit que le vent a accompli un travail. Ce phénomène est
visible lorsque les pales d'une éolienne tournent.
La quantité d'énergie contenue dans le vent est
fonction de sa vitesse et de la masse. Plus la vitesse est
élevée, plus le vent contient d'énergie.
Energie cinétique
(I.2)
La masse de l'air peut être obtenue à partir du
produit de sa densité ( ) et de son volume. Etant donné que l'air est en mouvement
perpétuel, le volume doit être calculé en multipliant la
vitesse du vent ( ) par la surface ( ) traversée par le vent pendant une période de temps
donnée ( ).
(I.3)
Si l'on substitue cette valeur à la masse dans
l'équation de l'énergie cinétique (équation I.2),
on obtient l'énergie cinétique du vent :
(I.4)
La puissance est la vitesse à laquelle l'énergie
est disponible, ou la vitesse à laquelle l'énergie traverse une
surface par unité de temps :
(I.5)
La puissance ( ) dépend de la densité de l'air, de la surface qui capte
le vent et de la vitesse du vent [2].
II. MODÈLES STATISTIQUES DE L'ANALYSE DU VENT
Plusieurs fonctions de probabilité ont
été utilisées pour identifier la distribution statistique
convenable pour représenter les régimes du vent. On a
trouvé que les distributions de Weibull et de Rayleigh peuvent
être utilisées pour décrire les variations du vent dans un
régime avec un niveau de précision acceptable.
II.1. Distribution de Weibull
Le choix géographique d'un site éolien est
primordial dans un projet de production d'énergie.
Les caractéristiques du vent vont déterminer la
quantité de l'énergie qui pourra être effectivement
extraire du gisement éolien. Pour connaitre les propriétés
d'un site, des mesures de la vitesse du vent ainsi que de sa direction, sur une
grande période du temps, sont nécessaires (de un à dix
ans) [2].
La caractéristique la plus important est la
distribution statistique de Weibull.
Elle s'est révélée la plus
adéquate pour l'emploi dans l'éolien. Elle modélise avec
succès la Probabilité de l'occurrence des vitesses de vent du
gisement éolien. La figure (I.3) est obtenue grâce à la
relation (I.6).
(I.6)
Avec : : Facteur de forme (-),
: Facteur d'échelle en (m/s).
Habituellement, le facteur de forme qui caractérise la
symétrie de la distribution est dans l'éolien égal
à k=2. Le facteur d'échelle est très proche de la vitesse
moyenne du vent V.
Figure I. 3 :
Fonction de densité de probabilité de Weibull
pour différentes valeurs
du facteur de forme K, C = 7,2 m/s [1].
La fréquence cumulée ou probabilité pour
que la vitesse du vent soit inférieure à un certain seuil
donné Vx est donnée par :
(I.7)
De la même façon, la probabilité pour que
la vitesse du vent soit supérieure à cette valeur
Vx est donnée par :
(I.8)
La probabilité pour que la vitesse soit comprise entre deux valeurs et est donnée par :
(I.9)
La vitesse moyenne du vent est donnée par la
distribution de Weibull :
(I.10)
Où est la fonction Gamma. La fonction Gamma est
définie par la relation suivante :
(I.11)
II.2. Distribution de Rayleigh
La distribution de Rayleigh est un cas particulier de la
distribution de Weibull pour le cas ou le facteur de forme est égal à 2. (Voir Figure I.4).
Sa densité de probabilité est donnée
par :
(I.12)
Figure I.4:
Fonction de densité de probabilité de Rayleigh
pour différentes valeurs
du paramètre d'échelle C, pour k=2
[1].
III. ÉNERGIE DES EOLIENNES
Cette énergie est produite par la force exercée
par le vent sur les pales d'une hélice. Cette hélice est
montée sur un arbre qui être relié à des
systèmes mécaniques qui servent à moudre le grain ou
à pomper de l'eau, soit à un générateur qui
transforme l'énergie mécanique en énergie
électrique [13].
IV. EOLIENNES
Une éolienne qui est un dispositif pour extraire de
l'énergie cinétique du vent en la transformant en énergie
mécanique ou en énergie électrique. En enlevant une
certaine partie de son énergie cinétique le vent doit ralentir
mais seulement cette masse d'air qui traverse le disque du rotor sera
affectée [14]. (Voir figure (I.5)).
Figure I.5 :
Aérogénérateur.
IV.1. Historiques
Il y a des références à des moulins
à vent en Perse en 915. En Alexandrie on peut quand même voir des
moulins à vent qui ont environ 3000 ans. Ces anciens convertisseurs
d'énergie éolienne étaient essentiels pour moudre les
grains et pomper de l'eau [16].
En Europe les roues du vent ont été introduites
autour de 1200 AC probablement comme une séquelle de croisade à
l'orient.
Entre 1700 et 1800 l'art de construction des moulins à
vent a atteint son pic. La science de construction était relativement
élevée et s'améliore à travers l'essai et
l'erreur.
Plusieurs éolienne ont été construites et
opérées en Danemark, l'Angleterre, l'Allemagne et les Pays Bas
pendant le 18éme siècle. En 1750, les Pays Bas
à tout seul entre 6000 et 8000 éoliennes en marche. Le nombre des
éoliennes en Allemagne a été estime à environ de
18000 en 1895, 11400 en 1914 et entre 4000 et 5000 en 1933. (Voir figure
(I.6)).
Figure I.6:
Moulin traditionnel.
Au début de 20éme siècle, les
éoliennes ont été améliorées et le
modèle de ferme des éolienne multipales a été
crée aux Etats- Unis. Au milieu du siècle, plus de 6 millions
éoliennes ont été en marche aux Etats-Unis.
Après la crise du pétrole dans les années
70 et par conséquent, il y a eu une vague pour renforcer le
développement et le marketing des éoliennes, notamment aux
Etats-Unis, Danemark et l'Allemagne. Ceci a été basé sur
la compréhension que finalement, les sources d'énergie
additionnelles émettant moins de pollution seront une
nécessité.
Dans les années 80, environ de 12000 éoliennes
de 20 kW jusqu'à 200kW ont été installées à
Californie. En Europe beaucoup d'argent ont été consacrés
au développement des grandes éoliennes et à leur
marketing. En 2005, l'Allemagne a prit la relève : les
éoliennes de 2,5MW sont en marché, les éoliennes de 3-5MW
sont sous le test et la contribution de l'électricité par les
éoliennes se chiffre plus de 5% en Allemagne.
IV.2. Classification des turbines éoliennes
Depuis le début de la technologie de l'énergie
éolienne, des machines de plusieurs types et formes ont
été créées et développées autour du
monde, certaines de ces machines sont des modèles innovateurs qui ne
sont pas commercialement acceptés. Quoique, il y ait plusieurs
méthodes pour caractériser les turbines éoliennes, elles
sont généralement classées en machines à axe
vertical, en se basant sur leurs axes de rotation [14].
Les moteurs éoliens utilisés pour capter
l'énergie du vent peuvent être classés en deux
catégories distinctes [4] :
a. Les machines à axe horizontal.
b. Les machines à axe vertical.
Dans Les machines à axe horizontal, on peut
distinguer :
§ Les machines à vent classiques.
§ Les éoliennes lentes.
§ Les éoliennes rapides.
Dans les machines à axe vertical, on peut
distinguer :
§ Les machines à traînées
différentielles.
§ Les machines à écran.
§ Les machines à clapets battants.
§ Les machines à pales tournantes.
§ Les machines à variations cycliques d'incidences,
à aubes fixes et aubes mobile.
Le coefficient d'utilisation d'aubage Sc/Sv
est le rapport de l'aire développée par l'ensemble de l'aubage
à l'aire de la veine d'air interceptée, donc motrice. Plus ce
coefficient est petit, plus le capteur est intéressant sur le plan
économique. Le paramètre de vitesse ë=u/v
est le rapport de la vitesse maximale de déplacement de l'aubage
u à la vitesse du vent v, avec
u=ù.R.
De fortes valeurs du paramètre ë (jusqu'à
20) permettent un meilleur rendement et de meilleures possibilités
d'utilisation.
Les capteurs qui n'ont pas besoin d'être
orientés, et sont à axe vertical, sont aussi appelés
panémones (à tout vent).
Les capteurs dynamiques ou rotors sont de
très loin les plus développés ; les capteurs
statiques ne sont que des élaborations
théoriques. Les capteurs dynamiques modifient
l'écoulement de l'air qui les traverse et se trouvent
soumis à sa réaction. Cette réaction peut
être réduite à une force résultante et
à un couple. Cette force peut être
décomposée en :
v Une poussée perpendiculaire au vent relatif ou
portance,
v Une réaction parallèle au vent relatif ou
traînée.
Figure I.
7 : Portance et Traînée sur un profil
d'aile en mouvement.
On définit aussi la circulation d'un profil C
par :
(I.13)
Cette circulation peut soit varier périodiquement,
l'écoulement est alors instationnaire soit être
constante, l'écoulement est alors stationnaire.
La force de portance FZ d'une surface
S est donnée par la relation :
(I.14)
De même, la force de traînée Fx
est égale à :
(I.15)
Avec : FZ: Portance [N],
Fx: Traînée [N],
: Masse volumique [kg/m3],
V : Vitesse du vent [m/s],
S : Surface apparente de la pale
[m2],
: Coefficient de traînée [-],
: Coefficient de portance [-].
La portance ne dégrade pas l'énergie, tandis que
la traînée résulte en partie de cette
dégradation.
a)
Capteurs à axe horizontal
Théorie sommaire.
Performances
L'énergie cinétique du vent ne peut être
entièrement récupérée car il faut, en particulier,
évacuer l'air qui a travaillé dans le capteur. En outre, par
suite de l'action de retenue de la veine d'air par la roue, la vitesse axiale
amont diminue en aval jusqu'à la vitesse (Voir figure I.8).
Figure I.
8: Capteur a axe horizontale : définition des
vitesses [10].
D'après la théorie de Betz [5], la puissance
récupérable sur l'éolienne est due à la variation
de l'énergie cinétique du vent :
(I.16)
Avec le débit-masse du vent à travers
l'éolienne .
L'effort qui s'exerce sur l'éolienne est donné
par le théorème de la variation de la quantité de
mouvement :
(I.17)
Cet effort crée une puissance :
(I.18)
Qui est évidemment la même que celle
donnée par (I.16). Ainsi, la combinaison de (I.16) et (I.18) donne :
(I.19)
Si on pose on peut s'écrire :
(I.20)
Cette puissance admet une valeur maximale pour la valeur de K
qui annule sa dérivée :
(I.21)
Soit K=1/3
(I.22)
Alors :
(I.23)
On a démontré que l'énergie
récupérable dépend du rapport / et passe par un maximum lorsqu'il est égal à 1/3. Dans
ces conditions, l'énergie récupérable est égale aux
16/27 de l'énergie cinétique totale. Il n'est donc possible de
récupérer, au mieux, que moins de 60 % de cette énergie,
ce qui définit le rendement de Betz par rapport auquel on établit
le rendement d'un capteur.
Les caractéristiques d'un capteur sont :
· Sa puissance :
(I.24)
· Sa poussée axiale :
(I.25)
· Son couple sur l'axe :
(I.26)
Avec S surface efficace de la roue =
Les coefficients de puissance , de poussée et de couple varient avec la forme du capteur et le paramètre de vitesse .
Figure I. 9:
Coefficients de puissance Cp, de couple Cm et de
poussée axiale Cf
en fonction du paramètre de vitesse pour des
éoliennes à axe horizontal [1].
Profil. Efforts
développés
Les pales sont constituées par de simples lames
galbées dans le cas des capteurs à marche lente et par des
hélices à profil d'ailes dans le cas de capteurs à marche
rapide.
La finesse du profil Cz/Cx joue un
rôle important. Elle doit être assez grande pour que la
traînée n'absorbe pas une partie trop élevée du
couple moteur. La théorie des hélices propulsives, ou celle des
pales d'hélicoptères, est valable en tenant compte du changement
de certains signes ; en effet, dans les éoliennes (Voir Figure (I.10)),
on a la relation suivante :
(I.27)
Figure I. 10
: Caractéristique d'une pale d'éolienne
[9].
La détermination des pales ne dépend pas
uniquement de données aérodynamiques du profil mais aussi de
celles de la résistance des matériaux.
Le profil étant choisi, donc la polaire connue, pour
une section de pale située à la distance r de l'axe, on
a :
(I.28)
Avec : portance dont les différentes valeurs, en fonction du rapport ,
sont données dans la figure I.11a.
Les courbes de la figure I.11b
permettent de déterminer l'évolution des profils le
long d'une pale quelconque. Tous les points d'une même pale sont
situés sur un même segment de droite passant par l'origine et par
le point défini par le rayon de la pale et le rapport ë
considéré. Si l'on prend le même profil, dans les
mêmes conditions d'incidence i et de finesse, on obtient la
longueur de la corde (Voir Figure I.10) de la section considérée.
La portance Ë d'un élément de pale de longueur L
est alors :
(I.29)
On peut aussi déterminer, le long de la pale, la
répartition de la portance, donc la répartition du moment
fléchissant. Connaissant les différentes sections, on en
déduit les moments d'inertie et les fatigues.
Figure I.
11: Évolution des profils le long d'une pale
quelconque [1].
Sur un élément dS de la pale,
situé à la distance r de l'axe de rotation, s'exerce un
effort de portance d'après la relation (I.14) :
(I.30)
Et un effort de trainée d'après la relation
(I.15) :
(I.31)
Avec : , coefficient de trainée et de portance de l'élément
de pale ;
D'où le couple élémentaire par projection
sur le plan de rotation :
(I.32)
On remplace les équations de l'effort de trainée et
de portance on trouve la relation (I.32) :
(I.33)
Et le couple total est obtenu par intégration.
De même, la poussée élémentaire dP
par projection sur l'axe de rotation (Voir Figure I.10) est égal
à :
(I.34)
Ce qui permet de calculer l'effort s'exerçant en
tête de la structure de supportage.
Construction
La construction des capteurs à axe horizontal
diffère suivant qu'ils sont à marche lente ou rapide
ROUE A MARCHE LENTE
Elles sont généralement constituées par
un ou plusieurs anneaux concentriques (roue multipales à jante) sur
lesquels sont disposées des ailettes (Voir Figure (I.12)), le plus
souvent de simples plaques de métal galbées. Le nombre de ces
ailettes varie en général entre 20 et 40.
Figure I.
12: Eolienne lente.
Elles sont en acier galvanisé, ou plastifié,
parfois en alliages d'aluminium. L'intérieur de la roue jusqu'au tiers
du rayon reste vide. Par suite de leur inertie importante, leur comportement
lors de rafales de vent fait que leur diamètre reste limité, au
maximum à 8 m. Leurs coefficients de performance sont donnés
à la figure I.9a. On note un couple élevé au
démarrage qui décroît par la suite. Les vitesses de
rotation sont faibles (de l'ordre de 100 tr/min pour un diamètre de roue
de 3 m). Dans des installations très rustiques, de moins en moins
utilisées, les aubes sont constituées par des voiles
(réglage facile et bon comportement aux grands vents mais vitesse
faible).
ROUES À MARCHE RAPIDE
Ce sont actuellement, à part les petites
éoliennes très utilisées pour le pompage de l'eau, les
plus répandues. Elles sont quasi exclusivement présentes pour la
production électrique dès que les puissances dépassent
quelques kilowatts.
Elles sont constituées par un moyeu recevant 1 à
4 pales (Voir Figure (I.13)), éventuellement liées entre elles.
Les pales sont fixes ou orientables (réglage de la puissance). La roue
bipale est la plus économique mais elle est génératrice de
vibrations qui peuvent être importantes. La roue tripale présente
moins de risques de vibrations (car son ellipsoïde d'inertie est plat),
d'où fatigue et bruit faibles.
Figure I.
13: Éoliennes rapide.
Leurs coefficients de performance sont donnés sur la
figure I.9b. Ces machines ont un faible couple au démarrage mais qui
augmente par la suite. Leur vitesse en bout de pale est très
supérieure à celle du vent (jusqu'à 10 fois plus) et un
bruit peut apparaître surtout si cette vitesse dépasse 1/3 de la
vitesse du son. Elles ne démarrent que pour des vitesses du vent le plus
souvent supérieures à 3 m/s. La longueur des pales peut
être très grande, supérieure à 30 m.
Les principaux modes de vibration de pales sont
calculés par optimisation en modifiant la répartition des masses
dans chaque pale. Il est possible d'adapter une pale à un
aérogénérateur en situation de construction, les
fréquences propres dans un domaine où il n'y a pas de
résonance avec la structure de la machine ou avec des excitations
aérodynamiques. La technologie des pales creuses, qui accepte ces
ajustements, permet de réduire considérablement les contraintes
et les fatigues et, de ce fait, de garantir une meilleure
longévité de la machine, tout en espaçant les
délais de visite de maintenance.
b)
Capteurs à axe vertical
Si les capteurs à axe vertical ont été
probablement les premiers utilisés, par la suite ils ont
été abandonnés au profit des précédents.
C'est assez récemment qu'ils ont été redécouverts
et ont fait l'objet de nouveaux développements qui en font des
concurrents directs des capteurs à axe horizontal en présentant
sur eux un certain nombre d'avantages. Les calculs de leurs
caractéristiques se font à partir des mêmes relations
(I.24), (I.25) et (I.26) que celles des capteurs à axe horizontal.
Rotor de SAVONIUS
Ce rotor a été inventé par le Finlandais
Sigurd Savonius en 1925 et a fait l'objet d'un brevet français [6]. Il
comporte essentiellement deux demi-cylindres dont les axes sont
décalés l'un par rapport à l'autre (Voir Figure
(I.14)).
Figure I. 14 :
Rotor SAVONIUS.
Outre le fait que les forces exercées par le vent sur
les aubages diffèrent suivant qu'il s'agit de la partie convexe ou de la
partie concave, le rotor dans la position de la figure est soumis à un
couple aérodynamique supplémentaire dû aux deux
déviations successives à 180° des filets par les aubages.
Le meilleur rendement est obtenu pour un rapport
e/d= 1/6.
Le coefficient de puissance CP maximal
atteint 0,3 et les conditions optimales de fonctionnement sont
réalisées lorsque le paramètre de vitesse :
(I.35)
Avec surface utile du capteur.
Le couple moyen est donné par :
(I.36)
Le coefficient Cm est donné par la
courbe de la figure I.15.
Figure I.
15: Coefficients de puissance Cp et de couple Cm en fonction
du paramètre de vitesse
dans le cas du rotor de Savonius.
Le rotor de Savonius, étant très simple,
présente un intérêt pour les pays très peu
industrialisés car il est facile à fabriquer. Il a
été développé aussi pour de petites
éoliennes conçues pour la navigation de plaisance (recharge de
batteries). Par suite de son couple au démarrage élevé, il
est aussi intéressant de l'associer au rotor de Darrieus.
Le rotor de SAVONIUS a l'avantage du démarrage à
basses vitesses du vent, de l'ordre de 2 m/s. pour cela ils sont
utilisés pour des fins de ventilation des immeubles. A coté du
faible rendement, les rotors Savonius ont un inconvénient : la
demande en matériel est élevée.
Les dimensions des machines à rotor de Savonius restent
toutefois modestes, 3 à 4 m de hauteur maximale pour des
diamètres de 2 m environ.
Rotor Darrieus
Il s'agit d'un capteur à circulation instationnaire.
Conçu par l'ingénieur français Georges Darrieus, il a fait
l'objet d'un brevet français en 1925 [7]. Non exploité, il a
été redécouvert il y a environ 20 ans par les Canadiens et
a fait l'objet d'un certain nombre d'études dans plusieurs pays.
Le rotor est constitué de plusieurs pales, en
général 2 ou 3, de profil symétrique biconvexe lié
rigidement entre elles et tournant autour d'un axe vertical. Les formes
adoptées pour les surfaces décrites par les pales (figure I.16)
sont cylindriques ou coniques ou bien encore, cas le plus courant,
engendrées par une courbe chaînette afin de ne soumettre les pales
qu'à une contrainte de traction, cette dernière surface
étant assimilable à une surface parabolique.
Figure I.
16: Rotor de Darrieus : différentes formes
adoptées pour les surfaces décrites par les pales.
L'avantage des rotors DARRIEUS est qu'ils ne dépendent
pas de la direction du vent. Pour démarrer, ils ont besoin d'un
générateur fonctionnant comme un moteur ou l'aide d'un rotor
SAVONIUS installé au sommet de l'axe vertical.
Ils sont plus bruyants que les éoliennes à axe
horizontal. Un autre inconvénient c'est que la vitesse du vent augmente
significativement avec la hauteur, faisant les éoliennes à axe
horizontal plus économique en ce qui concerne le tour.
c)
Comparaison des différents capteurs présentés
Du point de vue des performances, les rotors à marche
lente et les rotors de Savonius sont sensiblement équivalents. Les
rotors à marche rapide ont un coefficient de puissance CP
un peu supérieur à ceux des Darrieus, avec des
paramètres de vitesse nettement plus élevés en
général (Voir figure (I.17)). Les coefficients de
couple Cm sont assez voisins, un peu plus grands au
démarrage pour les rotors à marche rapide, surtout ils sont
constants, quelle que soit l'orientation des pales. Toutefois, si l'on a besoin
d'un couple au démarrage élevé, il est nécessaire
d'utiliser soit un rotor lent, soit un rotor de Savonius. De plus, ces rotors
démarrent pour des vitesses de vent faible, surtout les rotors de
Savonius.
Du point de vue construction, les rotors à axe vertical
sont un peu plus simples : nul besoin d'orientation, supportage plus
léger, organe de conversion au sol, dans le cas de
générateur électrique aucun contact tournant.
Figure I.
17 : Coefficient de puissance en fonction de la vitesse
normalisée
pour différents types de turbines [11].
La figure I.17 montre que les rotors de type
américain à multipales, utilisés dans le pompage d'eau,
ont un Cp max=0.15 et une vitesse spécifique
0(Cp max)=0.5.
D'autres sources donnent des chiffres peu supérieurs
pour les courbes des rotors américains. En effet, [4]. Propose suivantes
avec un Cp max=0.3, un Cm (Cp max)=0.3, et une
vitesse spécifique 0 (Cp max)=1.
Toutefois, notamment par suite de leur meilleur rendement, les
rotors à axe horizontal sont de loin les plus utilisés et ont
fait l'objet de la plus grande avancée technologique. Si ceux à
pales multiples de faible puissance sont destinés essentiellement au
pompage de l'eau, les rotors à marche rapide sont sans concurrent
dès que la puissance dépasse quelques kilowatts et des essais
pour des valeurs supérieures à 1 500 kW, voire 3 000 kW, sont en
cours. Toutefois par suite, en particulier, de problèmes de vibrations,
les puissances ne devraient pas pouvoir dépasser 4 000 à 5 000
kW.
Actuellement les aérogénérateurs de 300
à 500 kW sont parfaitement au point et présentent une bonne
fiabilité.
V.
GISEMENT EOLIEN EN ALGERIE
En ce qui concerne l'Algérie, la ressource
éolienne varie beaucoup d'un endroit à un autre. Ceci est
principalement du à une topographie et climat très
diversifié .En effet, notre vaste pays se subdivise en deux grands zones
géographiques distinctes .le nord méditerranéen est
caractérisé par un littoral de 1200Km et un relief montagneux,
représenté par deux chaînes de l'atlas télien et
l'atlas saharien. Entre elles, s'intercalent des plaines et les hauts plateaux
de climat continental. Le sud, quant à lui, se caractérise par un
climat saharien.
Le sud algérien est caractérisé par des
vitesse plus élevées que le nord, plus particulièrement le
sud ouest avec des vitesse supérieures à 4m/s et qui
dépassent la valeur de 6m/s dans la région d'Adrar .Concernant le
nord ,on remarque globalement que la vitesse moyenne est peut
élevée .On note cependant ,l'existence de microclimats sur les
sites côtiers de Oran ,Bejaia et Annaba ,sur les hauts plateaux de Tiaret
et El Kheiter ainsi que dans la région délimitée par
Bejaia au nord et Biskra au sud [8].
Figure I.
18: Atlas de la vitesse moyenne du vent de l'Algérie
estimée à 10 m du sol.
VI. AVANTAGES ET INCONVENIENTS D'ENERGIE EOLIENNE [9]
VI.1. Avantages
L'énergie primaire d'origine éolienne
est :
· Gratuite- le vent,
· Renouvelable,
· Sans production de déchets,
· En principe sans danger notable pour l'homme,
· La fabrication des 3 éléments d'un
aérogénérateur ne pose pas de problème
technologique particulier : le moteur, une hélice type aviation
fait la transformation de l'énergie cinétique du vent en
énergie mécanique de rotation, énergie transformée
en électricité dans un générateur asynchrone
classique à vitesse assez lente, étant installé sur un
haut pylône métallique, fixé sur un lourd socle en
béton.
Le coût de fabrication est comparable à celui de
générateurs hydrauliques de puissance équivalente. Ces
avantages certains sont ceux de l'énergie hydraulique.
VI.2. Inconvénients
Par ordre d'importance décroissante.
VI.2.1. Disponibilité
§ Faible : le vent n'est exploitable que 20%du temps
en moyenne. Les sources nombreuses. L'éolienne est conçue pour
produire sa puissance maximale pour une vitesse de vent 50km/h environ. Par
vent faible, moins de 15 km/h est de plus de 90 km/h elle est
stoppée.
§ Très intermittent : le vent souffle pendant
des durées très variables.
§ Pratiquement imprévisible : le vent souffle
n'importe quand : heure, jour, saison ; les prévisions
météos de vent sont approximatives même à court
terme.
VI.2.2. Stockage
Pout tout type d'énergie, surtout pour celles
converties en électricité, le stockage est indispensable (sous
forme primaire) pour répondre rapidement à la demande,
naturellement très fluctuante. La disponibilité faible,
intermittente et peu prévisible de l'énergie éolienne,
pourrait être compensée par un stockage, même partiel.
§ Stockage direct d'énergie primaire : le
stockage du vent est impossible, contrairement à la plus part des autres
formes d'énergies, même l'hydraulique se stocke partiellement.
§ Stockage indirect de l'énergie
mécanique : l'énergie mécanique de l'éolienne
peut actionner un compresseur. L'air comprimé produit se stocke
facilement, se transporte à courte distance pour ensuite, soit faire
tourner diverses machines, soit pour remplacer le compresseur d'air d'une
turbine à gaz, accouplée à un générateur
électrique. Ce stockage d'air comprimé est réalisé
en Allemagne, dans une mine de sel. Un stockage d'énergie analogue
consiste à utiliser l'éolienne pour pomper de l'eau dans un
réservoir supérieur, pour ensuite la récupérer avec
une turbine hydraulique.
§ Stockage indirecte de l'énergie
électrique : l'énergie électrique n'étant pas
stockable, on peut cependant la transformer en énergie
électrochimique dans des accumulateurs, pour la retransformer ensuite en
électricité. Ce stockage coûteux, n'est envisageable que
pour des puissances faibles. On propose aussi de la stocker sous forme
d'hydrogène, obtenu par électrolyse, utilisée ensuite,
avec un faible rendement, dans des piles à combustibles ou des moteurs
thermiques.
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présente les
caractéristiques principales des éoliennes, ainsi que ses
différents types, et nous avons aussi présenté les
inconvénients et les avantages de l'énergie éolienne.
GISEMENT EOLIEN DU SITE DE TLEMCEN ET
D'ADRAR
II
CHAPITRE
INTRODUCTION
L'énergie cinétique du vent constitue une
ressource énergétique inépuisable mais fluctuante.
Pour toute installation d'une éolienne dans un endroit,
il faut d'abord une étude des caractéristiques du site
considéré.
Dans ce chapitre nous s'intéressons à
l'étude du site de Tlemcen et d'Adrar. En utilisant les données
de mesures des stations de l'O.N.M (Office National de la
Météorologie), on évalue les paramètres de k
et C utilisés dans la distribution de Weibull, leur
évolution en fonction de la hauteur afin d'estimer la puissance moyenne
annuelle disponible sur les sites.
I. LES RESSOURCES EN ENERGIE EOLIENNES
L'estimation des ressources en énergie éolienne
présente une difficulté majeure. La quantité
d'énergie disponible varie avec la saison et l'heure du jour.
La quantité totale d'énergie éolienne
convertible sur un territoire, c'est-à-dire la quantité
d'énergie qui peut être réellement produite par la mise en
oeuvre à l'échelle d'une région, des systèmes de
conversion de l'énergie éolienne, dépend de façon
significative des caractéristiques, du rendement espéré et
du dimensionnement des éoliennes. C'est pourquoi il n'y a qu'une
méthode unique pour estimer et représenter l'énergie
éolienne disponible.
Pour caractériser les ressources en énergie, il
y a lieu de distinguer l'énergie éolienne disponible, qui est
l'énergie que pourrait transformer une éolienne idéale, et
l'énergie éolienne récupérable, qui dépend
des caractéristiques du système de conversion utilisé.
Chacun de ces concepts présente des avantages et des
inconvénients suivant son application.
II. L'INTERET DE L'ENERGIE EOLIENNE
L'intérêt actuel pour l'énergie
éolienne provient du besoin d'élaborer des systèmes
d'énergie propre durables auxquels on peut se fier à long terme.
L'aérodynamique et l'ingénierie ont permis d'améliorer les
éoliennes. Maintenant, elles offrent une énergie fiable,
rentable, non polluante pour les applications des particuliers, des
communautés et pour les applications nationale [16].
Les bénéfices de l'énergie
éolienne ne sont pas qu'environnementaux. Ils sont aussi
économiques et sociaux. La mise en service d'éoliennes
crée plus d'emplois par unité d'énergie produite par
rapport aux modes traditionnels de production d'énergie (pétrole,
charbon, et le nucléaire) [19].
L'énergie éolienne entraîne un coût
très bas en termes réels à accès égal au
financement, en plus des coûts environnementaux.
III. CONDITIONS MINIMALES DE VENT
Le tableau suivant nous présente la réaction des
éoliennes en fonction de conditions de vents [16].
4,5 m/s
|
16,2 km/h
|
Bien que cela varie en fonction du type d'éoliennes, il
faut un minimum de vent pour qu'elle se mette à tourner. C'est la
vitesse d'amorçage.
|
6m/s
|
21,6km/h
|
Voilà une vitesse moyenne des vents qui vous permettent
d'exploiter sérieusement une éolienne pour produire de
l'énergie. Si, au site où vous projetez installer une
éolienne, votre moyenne annuelle est plus basse, il n'est pas sûr
du tout que ce soit une opération très rentable
|
8m/s
|
30km/h
|
Les choses sérieuses commencent ! C'est un seuil
idéal pour installer une éolienne.
|
15m/s
|
55km/h
|
Un bon vent pour votre éolienne. Elle est en pleine
production. Le propriétaire d'un parc éolien voudrait des vents
comme ceux-là tous les jours !
|
25m/s
|
90km/h
|
Votre petite éolienne doit être
arrêtée, cela va trop vite pour sa frêle constitution !
Sa grande soeur fonctionne bien, mais déjà les contrôles
automatiques réduisent sa capacité.
|
30m/s
|
115km/h
|
Toutes les éoliennes sont arrêtées. Les
autres risquent des dommages considérables : perte des pales,
rupture de la tour.
|
Tableau II.
1 : Conditions minimales d'exploitation des sites.
IV. VENTS EN ALGERIE
Les vents « GISEMENT EOLIEN » de l'Algérie
commencent à être timidement étudiés.
L'évaluation globale du gisement éolien dans notre pays se fait
en première phase à partir des données des stations
météorologiques classiques, les vents sont mesurés
à un ou deux mètres du sol. Lorsque les vents dans une zone ou
une région sont définis comme source d'énergie, des
études approfondies doivent être faite selon les
aérogénérateurs que l'on désire installer [17].
Toutefois, la vitesse du vent subit des variations en fonction
des saisons qu'on ne doit pas négliger, en particulier, lorsqu'il s'agit
d'installer des systèmes de conversion de l'énergie
éolienne.
Les cartes saisonnières représentées en
figure (II.1) montrent clairement que l'automne et l'hiver sont moins
ventés que le reste des saisons et sue le printemps en est la plus
venté. Néanmoins, on remarque que la région de Tiaret fait
l'exception avec une vitesse plus faible en été qu'en hiver. D'un
autre côté, des régions telles que Biskra, Adrar et Annaba
sont caractérisés par une vitesse relativement constante tout au
long de l'année [11].
Figure II.
1 : Cartes saisonnières de la vitesse su vent de
l'Algérie [11].
V.
PROPRIETES DE L'AIR
L'énergie du vent dépend de la densité de
l'air pour une vitesse donnée.
La densité de l'air peut s'obtenir de l'équation des gaz parfait :
(II.1)
Avec : e : Pression (Bar) ;
: Volume (m3) ;
: Masse (kg) ;
: Constante des gaz parfait (-)
: Température (°K)
La densité de l'air est une fonction de la
température et de l'altitude, elle diminue avec l'augmentation de
l'altitude et la température.
Pour un air sec et une pression atmosphérique de 1 bar,
et une température de 15°C, la densité de l'air est de
1.225kg/m3.
Pratiquement la densité de l'air varie d'une
manière monotone avec la puissance du vent.
VI. CHOIX DU SITE
Par suite de l'irrégularité des vents, la
rentabilité d'une machine éolienne dépend beaucoup de
facteur :
· Paramètre dominant est la vitesse du vent (elle
doit être élevée).
· Configuration du terrain : les terrains plats ou
il y'a peu de turbulence dans l'écoulement de l'air.
· La hauteur des obstacles :
1. Collines aux pentes douces et arrondies : site très
favorable.
2. Colline à pente raide ou sommets de falaise site
propre à provoquer la destruction de la machine dans de brefs
délais ; à éviter.
3. Piton rocheux, arbre, immeuble, maison :
éviter les installations à proximité immédiate car
il y'a présence de perturbation au vent et sous le vent.
· Type d'application : pour le pompage d'eau par
exemple, il faut aussi tenir compte de la disponibilité des nappes d'eau
sur le site.
VII. LOI DE DISTRIBUTION DE WEIBULL
La connaissance de la loi de distribution de la vitesse du
vent est importante pour de nombreuses applications de l'énergie
éolienne : l'énergie moyenne disponible, le facteur
d'irrégularité, la puissance récupérable ou le
facteur de conversion pour un type d'aérogénérateur
donné, et pour estimer la probabilité pour que la vitesse du vent
soit comprise dans un intervalle bien déterminé qui
présente un intérêt (par exemple au dessous du seuil de
démarrage, au dessus de la vitesse nominale, au dessus de destruction ou
d'arrêt nécessaire).
La forme mathématique de la distribution de Weibull
(Equation I.6)
(II.2)
Dans le premier chapitre, on a définie la
fréquence cumulée pour une vitesse inferieur ou supérieure
a certain seuil donné Vx (Equations I.7, I.8 et I.9) et bien
sur la relation de la vitesse moyenne du vent (Equation I.10).
Et pour la vitesse cubique moyenne du vent est donnée
par la relation suivante :
(II.3)
D'où les rapports , (l'étalement), le coefficient d'irrégularité et le rapport qui dépendent seulement de , et qui définit le centrage de la distribution.
(II.4)
(II.5)
(II.6)
(II.7)
Tel que : la vitesse médiane.
VIII. INFLUENCE DE LA HAUTEUR SUR L'ENERGIE EOLIENNE
On détermine la vitesse moyenne du vent à une
hauteur quelconque du rotor, par la relation :
(II.8)
Une approche intéressante de l'estimation de la
fonction de distribution des vitesses de Weibull selon la hauteur au dessus du
sol est donnée par C. G. JUSTUS et A. S. MIKHAIL (1976) qui donne la loi
de puissance modifiée par le facteur d'échelle et de forme à une hauteur (10 mètres au dessus sol pour le cas présent)
et à une hauteur plus grande [18].
(II.9)
(II.10)
IX. EVALUATION DE LA DENSITE DE
PUISSANCE DU VENT
La puissance moyenne disponible à travers une surface S
dépend essentiellement de la valeur cubique moyenne de la vitesse du
vent, elle est donnée par :
(II.11)
IX.1. Puissance éolien
récupérable
L'énergie cinétique est convertie en
énergie mécanique grâce à l'hélice des
éoliennes. La vitesse du vent en aval de la roue n'étant jamais
nulle, ceci implique que la puissance éolienne disponible n'est pas
entièrement récupérée au niveau de l'hélice
[20].
Le théorème de Betz montre que le maximum
d'énergie pratiquement récupérable est égal
à 16/27 de l'énergie totale.
Tenant compte de la limite de Betz, et prenant pour une
valeur moyenne de 1.25 kg/m3, la densité de puissance moyenne
annuelle récupérable exprimée en kWh/m2.an se calcule à partir de la
formule suivante [16] :
(II.12)
Avec :
(II.13)
(II.14)
Où T : l'échelle de temps à une
année ; T = 365.24 = 8760 heures/an.
Enfin la densité de puissance moyenne annuelle
théoriquement récupérable est :
(II.15)
X. RESULTATS ET DISCUSSION
En plus d'être les régions les plus
ventées sur le territoire Algérien, les zones steppiques sont
caractérisées aussi par une richesse hydrique (nappes
souterraines) relativement importante, qui doit être exploitée
pour répondre aux besoins d'eau potable et d'irrigation.
Une étude du potentiel éolien disponible dans
ces régions est donc nécessaires, est basée sur l'Atlas
établi par l'ONM (Office National de la Météorologique).
Figure II. 2 :
Vitesse moyenne mensuelles du vent du site Tlemcen pour
l'année 2011.
Figure II. 3:
Vitesse moyenne mensuelles du vent du site d'Adrar
[16].
Les figures (II.2 et II.3) représentent la distribution
moyenne mensuelle de la vitesse de vent sur les sites de Tlemcen (la station
météorologique de Zénata " Aéroport" Année
2011) et le site d'Adrar à une hauteur de 10 m du sol [16]. On remarque,
sur ces figures, que le site de Tlemcen présente une évolution du
vent pratiquement uniforme durant l'année (pas de fluctuation et facile
a dimensionné). Par contre la région d'Adrar est
caractérisée par des variations mensuelles énormes.
Le site de Tlemcen offre un potentiel
énergétique éolien assez faible et ne peut être
rentable que pour des systèmes de petites puissances. Par contre, le
site d'Adrar est caractérisé par un potentiel
énergétique très important, et peut être rentable
même pour les grandes installations.
La distribution de Weibull est caractérisée par
deux paramètres:
· Le paramètre de forme k (sans
dimensions) qui caractérise la dissymétrie et l'allure de la
distribution.
· Le paramètre d'échelle (m/s).
La distribution de Weibull a été
appliquée aux sites de Tlemcen et Adrar (Figure II.4).
Figure II.
4: Distribution de Weibull de la vitesse du vent du site
d'Adrar et Tlemcen à 10 m a.d.s.
On note : a.d.s : au dessus de
sol ;
On remarque que la courbe est asymétrique et atteint un
maximum pour une certaine valeur de vitesse, qu'elle décroît au
fur et à mesure que la vitesse augmente jusqu'à s'annuler
complètement. C'est la représentation de la distribution des
fréquences des vitesses moyennes et tri horaires pour une classe
donnée de k et C des paramètres de Weibull.
Par ailleurs, les courbes de densité de
probabilité des différents sites sont données en Figure
II.4. En effet, les modes passent de 2 m/s pour Tlemcen vers 4,3 m/s pour
Adrar. La courbe représentative de ce dernier site approche la forme
gaussienne.
De la même manière nous pouvons voir que le
régime du vent d'Adrar se prolonge jusque à 25 m/s tandis que
pour Tlemcen le régime n'excède pas 15m/s.
Toutefois les éoliennes de petite puissance
destinée au pompage de l'eau, sont généralement
installées à des hauteurs supérieures à 10m
(typiquement de 12 à 30 m). Pour cela il est indispensable de connaitre
la vitesse moyenne du vent à des altitudes plus élevées et
extrapoler les paramètres k et C en utilisant les équations (II.9
et II.10) avec un paramètre x qui vaut 0.31 pour une rugosité de
0.01m caractéristique de la région d'Adrar et Tlemcen.
Figure II.
5 : Variation du paramètre de forme k en fonction
de la hauteur pour le site de Tlemcen.
Figure II. 6:
Variation du paramètre d'échelle C en fonction
de la hauteur pour le site de Tlemcen.
Figure II. 7 :
Variation du paramètre de forme k en fonction de la
hauteur pour le site d'Adrar.
Figure II.
8: Variation du paramètre d'échelle C en
fonction de la hauteur pour le site d'Adrar.
Sur les figures (II.5, II.6, II.7 et II.8) on remarque bien
que l'extrapolation verticale du paramètre de forme k et
d'échelle C montre que ces derniers augmentent avec l'altitude.
L'augmentation de l'altitude entraîne une augmentation
des paramètres k et C ce qui centre la distribution et
diminue, d'où l'intérêt d'avoir une distribution à
une hauteur plus élevée en déterminant la fréquence
maximale du vent.
Le tracé de la vitesse moyenne (Voir Figures II.9 pour
Tlemcen et II.10 pour Adrar, et Tableau II.2) et cubique moyenne en
fonction de la hauteur (Voir figure II.11 pour Tlemcen et II.12 pour Adrar, et
tableau II.2) montre que la vitesse moyenne cubique ne cesse d'augmenter avec
la hauteur parce que les deux sites de Tlemcen (Aéroport) et d'Adrar
sont des terrains plat et espacé, d'où une augmentation de la
puissance récupérée et donc du gisement éolien. La
vitesse moyenne du vent augmente sans cesse même au delà de 100
mètres, à l'inverse d'un site montagneux où la vitesse
moyenne du vent atteint un seuil de stabilité rapidement à cause
des obstacles.
Site
|
k [-]
|
[m/s]
|
|
<V3>
|
Tlemcen
|
2.2
|
4.67
|
2.3
|
103.7
|
Adrar
|
2.28
|
6.67
|
5.9
|
462.23
|
Tableau II.
2 : Paramètres k et C de la distribution
de Weibull pour les sites de Tlemcen et d'Adrar.
Figure II. 9:
Vitesses moyennes annuelles du vent à
différentes altitudes pour le site de Tlemcen.
Figure II.
10: Vitesses moyennes annuelles du vent à
différentes altitudes pour le site d'Adrar.
Figure II. 11 :
Vitesses moyennes cubiques annuelles du vent à
différentes altitudes pour le site de Tlemcen.
Figure II.
12 : Vitesses moyennes cubiques annuelles du vent
à différentes altitudes pour le site d'Adrar.
Le potentiel énergétique récupérable
au site d'Adrar est très important (vitesse moyenne annuelle
supérieur à 5 m/s) par rapport au site de Tlemcen (Vitesse
moyenne annuelle 2.3m/s).
La densité de puissance moyenne annuelle
récupérable sur le site de Tlemcen à 10m est
estimée à 303,5 kWh/m².an et au site d'Adrar pour la
même hauteur égal à 1136 kWh/m².an.
CONCLUSION
La région d'Adrar présente un gisement
éolien excellent mieux que le site de Tlemcen. La densité de
puissance moyenne annuelle récupérable sur le site de Tlemcen
à 10m est estimée à 303,5 kWh/m².an et au site
d'Adrar pour la même hauteur égal à 1136 kWh/m².an.
Donc Le potentiel énergétique récupérable au site
d'Adrar est très important (vitesse moyenne annuelle supérieur
à 5m/s) par rapport au site de Tlemcen (vitesse moyenne annuelle 2.3
m/s).
Les coefficients C et k augmentent avec
l'altitude, d'où une augmentation de la vitesse moyenne, du gisement et
de la quantité du vent.
Les vitesses moyennes du vent enregistrées dans ces
régions permettent une rentabilité intéressante des
systèmes éoliens. Les résultats montrent, que l'existence
de la nappe albienne dans la région d'Adrar est un avantage
supplémentaire grâce à la faible profondeur du toit du
réservoir. Avantage qui milite en faveur du montage mécanique,
plus performant pour les faibles profondeurs.
MODELISATION DU SYSTEME DE POMPAGE EOLIEN
III
CHAPITRE
INTRODUCTION
L'utilisation de système de pompage éolien est
une solution pour satisfaire les besoins en eau dans un site isolé est
assez bien venté. De tel système présente plusieurs
avantages du fait de sa flexibilité et sa fiabilité.
Deux types de systèmes de pompage existent : le
système mécanique et le système électrique.
Dans ce chapitre, nous présentons les différents
composants du système de pompage et ses caractéristiques ainsi
que son principe de fonctionnement et puis l'estimation de la puissance
produite par une éolienne multipale et l'estimation de la
quantité d'eau pompée.
I. EOLIENNES DE POMPAGES
1) Éoliennes de pompage mécaniques
L'éolienne de pompage mécanique traditionnelle
utilise un système bielle manivelle monté sur l'arbre du rotor.
Elle possède normalement plusieurs pales montées sur un rotor qui
tourne relativement lentement.
Le système bielle manivelle transforme le mouvement
rotatif de la bielle en un mouvement rectiligne alternatif qui commande la
pompe à piston installée dans un puits ou un étang,
à la base de l'éolienne.
Le mouvement alternatif du piston de la pompe assure le
pompage de l'eau. Les éoliennes de pompage mécaniques ont leurs
avantages et leurs inconvénients. Elles sont généralement
fiables, d'un entretien facile et d'un coût abordable. La contrainte
principale réside dans le fait qu'elles doivent être
installées directement au-dessus du puits ou de l'étang, ceci
même si l'eau doit être utilisée à une certaine
distance de ce puits.
2) Éoliennes de pompage électriques
Contrairement au système mécanique, le
système éolien électrique n'est pas obligé de se
trouver près de la source d'approvisionnement en eau.
Le système éolien électrique commande une
pompe électrique, (après conversion de l'énergie
mécanique en énergie électrique) qui aspire l'eau de la
source (un puits ou un étang) et la refoule à l'endroit de son
utilisation (un abreuvoir à bétail, un étang ou un
système d'irrigation).
La quantité d'énergie consommée par la
pompe électrique peut être adaptée à la puissance de
sortie de l'éolienne, de manière à ce que l'énergie
éolienne soit utilisée efficacement.
Les éoliennes de pompage électriques ne
comprennent pas de batteries. L'eau est stockée dans un réservoir
qui sert de réserve d'énergie.
La figure (III.1) est montre le schéma des
systèmes de pompage mécanique et électrique pour le
pompage de l'eau.
Figure III.
1 : Représentation schématique des
systèmes éoliens mécanique
et électrique pour le pompage de l'eau [21].
Il est préférable d'utiliser une éolienne
de pompage mécanique. On évite ainsi de passer par
l'électricité et le système est plus simple. Pour pomper
20 m3 par jour à 20 m de profondeur une éolienne de 3
mètres de diamètre est suffisante. La vitesse de démarrage
est comprise entre 2 à 3 m/s.
II. AEROMOTEURS CONSACRES AU POMPAGE
Figure III.
2 : Présentation de différentes parties de
système éolien.
1) Tour
Il existe 2 types de tour permettant d'élever une
éolienne de pompage. Les tours de type pylône montés
à partir de barres en profil fixées des boulons+écrous. Ce
sont les plus utilisées : les plus pratiques, du point de vue
transport et installation : les moins chères quand il s'agit
d'atteindre des hauteurs élevées pour des éoliennes de
pompage (de l'ordre de 6-7 mètres) (Voir Figure (III.3)). Il existe
également des tours formées d'un seul tube d'acier (Voir Figure
(III.4)).
Figure III. 3 :
Tour en tube.
Figure III.
4 : Tour de pylône.
2) Rotor
Le rotor est le moteur du système. Il existe deux types
de rotors. Le rotor américain est composé de 2 arceaux
supportés par 5 ou 6 ravons. C'est le type de structure la plus
utilisée pour les aéromoteurs. Il existe cependant des rotors
à pales longues, sans arceaux, qui nécessitent un ravon par
pale.
Le diamètre du rotor varie entre 2 et 8 mètre.
Il ne peut d'assent pas les 8 mètre de diamètre du fait du poids
du moulin. En effet pour les moulins lents à fort couple de
démarrage, la structure est telle que la masse du moulin ne permet pas
de dépasser des diamètres de l'ordre de la dizaine de
mètre. Le diamètre d'une éolienne de pompage est choisit
en fonction du débit d'eau requis par l'utilisateur, de la hauteur de
pompage et de la vitesse du vent. Déterminer le diamètre du
rotor, pour réaliser un devis d'installation fait en fonction des
courbes caractéristiques du moulin.
3) Pales
Plus le nombre de pales est grand, plus le couple de
démarrage sera grand et plus la vitesse de rotation sera petite.
Les nombres de pales d'un moulin est une variable qui agit sur
les variable couple et vitesse se rotation qui sont caractéristiques
pour une éolienne donnée. En effet plus une éolienne
possède de pales plus sont couple est important et plus sa vitesse de
rotation est faible. C'est donc sa solidité qui permet d'avoir un couple
important. Pour satisfaire la fonction de pompage d'eau, il est
nécessaire que les éoliennes possèdent un couple
important. Les éoliennes de pompage peuvent posséder de 6 pour
les moins munies à 72 pales (Voir Figure (III.5)) pour les plus munies.
Il faut tout de même noter que la majorité des éoliennes
possèdent entre 12 et 24 pales.
Figure III. 5:
Rotor à 72 pales.
4) Matériaux
Les éoliennes de ce type sont conçues en acier
ordinaire recouvert d'une peinture anticorrosive, ou bien en acier
galvanisé. Ainsi protéger un moulin à une durée de
vie de plusieurs dizaine d'années.
5) Transmission
Il existe 2 types de transmission du mouvement vers la pompe.
Le premier est une transmission directe de la puissance de l'axe grâce
à une excentrique solidaire de l'axe. La seconde utilise un
système d'engrenage démultiplicateur. Ceci à pour effet de
diminuer le couple de démarrage du moulin mais en contre partie, la
course du piston est ralentie.
III. SYSTEME DE
POMPAGE
Les pompes sont des appareils qui génèrent une
différence de pression entre les tubulures d'entrée et de
sortie.
Suivant les conditions d'utilisation, ces machines
communiquent au fluide, de l'énergie potentielle (par accroissement de
la pression en aval) soit de l'énergie cinétique par la mise en
mouvement du fluide.
La pompe peut être :- volumétriques ou
centrifuge, - immergée en surface.
III.1. Pompes centrifuges
Figure III.
6: Composition d'une pompe centrifuge.
Les pompes centrifuges sont de construction très simple
: en version de base, elles sont essentiellement constituées d'une
pièce en rotation, le rotor appelé aussi roue ou hélice
qui tourne dans un carter appelé corps de pompe (Voir figure
(III.6)).
Dans ces pompes, l'énergie mécanique est tout
d'abord transformée en énergie cinétique, le liquide est
mis en vitesse dans un impulseur. Ce sont donc des machines hydrodynamiques.
L'énergie cinétique est ensuite transformée en
énergie potentielle (de pression) par ralentissement de la vitesse du
liquide dans une volute.
Aspiration: la pompe étant
amorcée (c'est à dire pleine de liquide), la vitesse du fluide
qui entre dans la roue augmente, et par conséquent la pression dans
l'ouïe diminue, engendrant ainsi une aspiration et le maintien de
l'amorçage
Accélération: la rotation
augmente la vitesse du fluide tandis que la force centrifuge qui le comprime
sur la périphérie augmente sa pression. Les aubes sont le plus
souvent incurvées et inclinées vers l'arrière par rapport
au sens de rotation, mais ce n'est pas une obligation. Dans un même corps
de pompe on peut monter des roues différentes en fonction des
caractéristiques du fluide.
Refoulement: dans l'élargissement en
sortie, qui se comporte comme un divergent, le liquide perd de la vitesse au
profit de l'accroissement de pression : l'énergie cinétique est
convertie en énergie de pression.
III.1.1. Vitesse et diamètre spécifique
d'une pompe
La vitesse spécifique est le nombre de tour réel
d'une pompe géométriquement semblable à la pompe
considérée, qui élèverait à une chambre de
1m un débit de 1m3/s. Elle définit entièrement
le type et la forme géométrique de la pompe. Le diamètre
de cette pompe est le diamètre spécifique.
Les pompes centrifuges ont des vitesses spécifiques
faibles.
III.2. Pompes volumétriques
Ces pompes utilisent les variations de volume du fluide
pompé pour obtenir un accroissement de pression. Le fluide est d'abord
expiré par l'accroissement d'un volume puis refoulé par
diminution de ce même volume.
Une pompe volumétrique se compose d'un corps de pompe
parfaitement clos à l'intérieur duquel se déplace un
élément mobile rigoureusement ajusté. Leur fonctionnement
repose sur le principe suivant :
· Exécution d'un mouvement cyclique.
· Pendant un cycle, un volume déterminé de
liquide pénètre dans un compartiment avant d'être
refoulé à la fin.
Ce mouvement permet le déplacement du liquide entre
l'orifice d'aspiration et l'orifice de refoulement.
Parmi les pompes volumétriques on distingue :
Les pompes volumétriques rotatives:
Ces pompes sont constituées par une pièce mobile
animée d'un mouvement de rotation autour d'un axe, qui tourne dans le
corps de pompe et crée le mouvement du liquide pompé par
déplacement d'un volume depuis l'aspiration jusqu'au refoulement.
Les pompes volumétriques alternatives:
Dans ce type de pompes on rencontre une capacité à
volume alternativement croissant puis décroissant ; tandis que dans
les pompes à double effet on disposera d'une capacité à
volume global constant séparé en deux par une cloison
intérieure mobile. Ces pompes posséderont dons à
l'aspiration comme au refoulement un ou plusieurs clapets.
L'intérêt des pompes volumétriques est
pouvoir véhiculer un fluide sans de très fortes pressions mais
elles ne conviennent que pour les débits faibles, ce qui rend leur
emploi très limité pour l'alimentation agricole.
IV. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU
SYSTEME DE POMPAGE
IV.1. Couplage mécanique
Le moteur éolien entraîne un multiplicateur qui
adapte la vitesse de rotation nominale de la pompe centrifuge.
Un renvoi associé au multiplicateur de vitesse attaque
l'arbre de la pompe qui est prolongé jusqu'au sommet du pylône.
L'association d'une pompe centrifuge et du moteur
éolien par un arbre nécessite que ces deux systèmes soient
montés à la verticale de la tête de puits, mais cet
inconvénient par rapport au couplage électrique, est
compensé par un rendement supérieur. La transmission
mécanique absorbe en effet beaucoup moins d'énergie
électrique par l'aérogénérateur puis la conversion
inverse pour actionner la pompe.
IV.2. Couplage électrique
Le moteur éolien entraîne une
génératrice qui transforme l'énergie mécanique
produite en énergie électrique.
L'énergie électrique produite va être
directement utilisée pour actionner le moteur d'une pompe centrifuge.
V. MODELISATION D'UN SYSTEME DE POMPAGE
Notre système se compose essentiellement d'une
éolienne multipale et d'une pompe. Une modélisation de ces deux
parties est nécessaire pour établir une relation directe entre
le débit et la puissance récupérer d'une part et le
débit et la vitesse du vent d'une autre part.
V.1. Modélisation de l'éolienne
multipale
L'expression de la puissance produite par un aéromoteur
donné s'écrit comme suit :
(III.1)
Avec :
P : Puissance électrique directement utilisable
[w] ;
: Densité de l'air (1.225 kg/m3) ;
: Coefficient de puissance du rotor ;
: Rendement de l'aéromoteur ;
S : Surface balayé par le rotor [m²] ;
V : Vitesse du vent à la hauteur du rotor [m/s].
D'après l'équation (III.1) on peut voir que la
puissance produite est indéfiniment croissante en fonction de la vitesse
du vent, ce qui n'est pas le cas dans la réalité.
Les dispositifs de sécurité de la machine
éolienne font en sorte à avoir l'expression de la puissance
répartie sur différentes gammes de vitesses du vent (Figure
III.7).
Chaque machine éolienne est caractérisée
par la vitesse de démarrage Vd, une vitesse nominale
Vn et une vitesse d'arrêt Vm
spécifiques.
La vitesse de démarrage
Vd : à partir à laquelle commence
à fournir de l'énergie.
La vitesse nominale Vn :
chaque turbine éolienne est dimensionnée pour
développer une puissance nominale à partir d'une vitesse de vent
nominale Vn.
La vitesse maximale du vent
Vm : pour laquelle la turbine ne convertit plus
d'énergie éolienne, pour des raisons de sûreté de
fonctionnement.
Ces différentes vitesses spécifiques
définissent quatre zones sur le diagramme de la puissance utile en
fonction de la vitesse du vent :
La zone I : où P=0, le vent n'est pas suffisant
pour faire fonctionner la turbine.
La zone II : la puissance fournie par l'arbre va
dépendre de la vitesse du vent.
La zone III : la vitesse de rotation est maintenue
constante par régulation de la vitesse et la puissance P
fournie reste égale à la puissance nominale.
La zone IV : la vitesse de vent est trop importante, le
système de sûreté de fonctionnement arrête le
transfert de l'énergie.
Figure III.
7 : Caractéristique puissance/vitesse de vent
d'une éolienne classique.
La densité de puissance utile est donnée par
:
(III.2)
L'expression de P(V) peut prendre différentes formes,
tout dépend de la nature de la machine. Dans le cas
général le front de la caractéristique s'écrit
comme une fonction de la vitesse su vent [22]:
(III.3)
Avec , et déterminés par les conditions
suivantes [22] :
(III.4)
V.1.1. Puissance moyenne annuelle fournie par un
éolienne
La puissance éolienne moyenne fournie peut être
évaluée en combinant sa courbe de puissance avec la distribution
de la vitesse du vent sélectionnée [23]. Elle est
estimée par :
(III.5)
P(V) : Fonction de puissance de l'éolienne.
f(V) : Fonction d distribution de la vitesse du vent.
(III.6)
Où :
K est le facteur de forme et C est le facteur
d'échelle.
Cette puissance dépend fondamentalement de deux
paramètres :
- Le fonctionnement de la machine éolienne qui est
défini par sa courbe de puissance.
- Vitesse du vent sur le site.
Remplaçant P(V) (équation III.3) et f(V)
(équation III.6) par ces expressions en équation (III.5)
Et l'intégrale (III.5) va s'écrire sous la forme
suivante :
I s'écrit sous la forme :
(III.7)
Donc l'expression finale donnant la puissance produite par un
éolienne entre les vitesses Vd et Vm va s'écrire sous la forme
suivante :
(III.8)
V.1.2. Facteur de puissance
Le facteur de puissance d'un système de conversion de
l'énergie éolienne est défini par le rapport de la
puissance électrique délivrée en sortie et sa puissance
nominale dans un régime de vent donné.
(III.9)
V.2. Modélisation de système de pompage
V.2.1. Puissance hydraulique de la pompe
La puissance hydraulique nécessaire pour puiser l'eau
à une hauteur Hm est donnée par la relation
suivante :
(III.10)
Avec :
: Masse volumique de l'eau [1000kg/m3].
: Intensité moyenne de la pesanteur [9.81m/s²].
: Hauteur manométrique total [m] : est la différence
de pression du
liquide la franchissant.
: Débit moyen [m3/s].
Cette puissance peut être exprimé en fonction de
la puissance électrique absorbée par le moteur de la pompe, elle
est donnée par :
(III.11)
Où :
: Rendement global du système (éolienne+pompe).
: Puissance moyenne fournie par l'éolienne.
V.2.2. Estimation du débit moyen fourni
Le débit moyen fourni par le système est donc
donné par la relation suivante [24] :
(III.12)
Une autre approche d'évaluation du débit sans
passer par le calcul de la puissance fournie par l'éolienne repose sur
la relation suivante [25] :
(III.13)
: Courbes exprimant la variation du débit de la pompe
à utiliser en fonction de la vitesse du vent.
Pour rétablir l'expression de nous avons supposé que le système fonctionne a son point
de conception (où le rendement est optimal).
La puissance développée par l'éolienne en
ce point donné par :
(III.14)
(III.15)
Dr: Diamètre du rotor de
l'éolienne.
Et la puissance consommée par la pompe en ce point est
donnée par :
(III.16)
Notons qu'en ce point, l'éolienne et la pompe sont
à leur point optimal de fonctionnement, alors :
P=Pp (III.17)
Le débit maximal du système (éolienne +
pompe) est donné donc par :
(III.18)
Cependant, le débit fourni par la pompe éolienne
varie instantanément avec la vitesse du vent.
Pour une pompe centrifuge idéale [25] ;
(III.19)
Donc, le débit de la pompe à n'importe qu'elle
vitesse du vent en terme du débit maximal peut être
représenté par :
(III.20)
Avec : : Débit fourni à la vitesse V du vent.
: Débit maximal.
: Vitesse de rotation de la pompe à la vitesse V
du vent.
: Vitesse maximale de rotation de la pompe.
Avec donné par [25] :
(III.21)
: Rapport de vitesse de rotation (pompe/ éolienne).
: Vitesse spécifique de l'éolienne.
De (III.18, III.20 et III.21) le débit
instantané de la pompe éolienne à une vitesse V du vent
peut être estimé par :
(III.22)
Où :
: Vitesse optimale du vent, elle indique la vitesse à
laquelle la plus part d'énergie est disponible dans un régime
donné du vent [26].
(III.23)
Remplaçons dans (III.13), le débit fourni par un
système de pompage éolien avec une pompe, sur un site, peut
être estimé en résolvant l'équation suivante
numériquement :
(III.24)
Le rapport de la vitesse et la taille de la
pompe :
Le rapport de vitesse G et la taille de la pompe, qui est
définie par le rapport de diamètre, constituent les facteurs les
plus importants qui assurent un bon accouplement de l'éolienne à
la pompe.
Une approche reliant la vitesse spécifique et le
diamètre spécifique de la pompe à ces rapports est
adoptée pour la présente analyse.
(III.25)
Et le rapport de diamètre est donné par :
(III.26)
Où :
: Vitesse spécifique de la pompe.
: Diamètre spécifique de la pompe.
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté les
modèles mathématiques utilisés pour les calcules de la
puissance produite par une éolienne donné, ainsi que les
quantités d'eau que pourrait fournir par une éolienne
couplé a une pompe.
EVALUATION DES PERFORMANCES D'UN SYSTEME
D'EOLIEN
IV
CHAPITRE
INTRODUCTION
La connaissance des performances réelle d'un
système de pompage au fil du vent en termes de la quantité d'eau
pompée, s'avère difficile.
Le présent du chapitre est porte sur la
détermination de la puissance éolienne utilisable en fonction des
limites de fonctionnement des aérogénérateurs et
consacré à l'application de pompage mécanique et
l'étude des performances de système (éolienne multipale +
la pompe à piston), la puissance éolienne et le débit
fournis par le système, en utilisant le logiciel MATLAB.
I. SYSTEME SIMULE
Le système simulé est le suivant : une
éolienne lente entraînant une pompe à piston.
Pour illustrer cette modélisation il a
été donc procédé des différents
éoliennes lentes où les caractéristiques sont
portées dans le tableau IV.1 ont été testés (par
simulation) sur 02 sites algériens, à savoir le site Tlemcen et
d'Adrar.
Site
|
Eolienne
|
Pompe à piston
|
Vitesses (m/s)
|
Tlemcen
|
Diamètre : 5m.
Puissance nominale : 2000 Watt.
Vitesse de démarrage : 1m/s.
|
Hauteur manométrique totale (HMT) : 5m.
Rendement totale de la pompe : 0,95.
|
Vd=1 m/s
Vn=8 m/s
Vm=20 m/s
|
Adrar
|
Diamètre : 5m.
Puissance nominale : 2700 Watt.
Vitesse de démarrage : 3m/s.
|
Hauteur manométrique totale (HMT) :5m.
Rendement totale de la pompe : 0,95.
|
Vd=3 m/s
Vn=10 m/s
Vm=20 m/s
|
Tableau IV.
1 : Caractéristiques des éoliennes
choisis.
II. SIMULATION
On s'intéresse à la détermination de la
quantité d'eau pompé quotidiennement ; une estimation des
puissances fournies par les aérogénérateurs sur les deux
sites (Tlemcen et Adrar) est représentée dans la figure (IV.1),
(l'organigramme est donné dans l'Annexe A).
Une éolienne est caractérisée par sa
courbe de puissance qui donne la variation de puissance disponible en fonction
de la vitesse du vent.
On remarque que les aérogénérateurs de
2000 et 2700 W présentent des résultats pratiquement identiques
ce qui mérite réflexion compte tenu des différences de
coût.
Figure IV.
1 : Variation de la puissance fournie par chaque
aérogénérateur de la vitesse de vent.
On remarque, d'après la figure (IV.1), que les
caractéristiques de l'éolien (Pn, Vn,
Vd et Vm) ont une influence très importante sur la
puissance utile délivrée par l'éolien et donc sur la
quantité journalière d'eau pompée par le
système.
Figure IV. 2 :
Variation de la puissance éolienne produite en
fonction de la hauteur.
Le site de Tlemcen offre un potentiel
énergétique éolien assez faible et ne peut être
rentable que pour des systèmes de petites puissances.
La Figure (IV.2), montrent que la puissance moyenne produite
par l'éolienne sera plus important lorsque ce dernier est
installé à une hauteur plus grande. A 15 mètres d'altitude
par exemple, la puissance moyenne annuelle produite à Adrar étant
de 2016 W, et elle atteint 2272 W à 30m de hauteur ce qui fait augmenter
le facteur de puissance de 0,74 à 0,84 (Voir Figure IV.3) ; De
même, sur le site de Tlemcen dont la vitesse moyenne annuelle est
inférieure de celle d'Adrar, la puissance fournie par l'éolienne
est égal à 576,6 à 30m d'altitude et un facteur de
puissance de 0,28.
Figure IV.
3 : Variation du facteur de puissance en fonction de la
hauteur.
Estimation du débit
moyen
Pour la simulation des débits fournis par notre
système, une estimation du rendement global est indispensable.
Dans le système de pompage par éolienne de
pompage, ce dernier est directement connecté à la pompe ; la
pompe utilisée est une pompe à piston.
Figure IV. 4 :
Variation du débit en fonction de la vitesse du
vent.
D'après la courbe on remarque que le débit varie
linéairement avec la vitesse du vent suivant
l'équation (III.22).
La figure (IV.4) montre que pour la région Adrar, le
débit moyen fourni est de 0.045 m3/s pour une hauteur
manométrique de 5 mètre.
Et pour la région de Tlemcen où les vitesses du
vent sont faibles, le débit moyen fourni est de 0.031 m3/s
pour une hauteur manométrique de 5 mètre.
Figure IV.
5: Variation de la puissance hydraulique en fonction de la
vitesse du vent.
La figure (IV.5) est une courbe caractéristique de la
pompe éolienne, cette courbe montre les variations de la puissance
hydraulique fournie en fonction de la vitesse du vent.
On peut remarquer que la puissance hydraulique a diminue par
rapport à la puissance éolienne et ça peut être
expliqué par la loi de Betz qui dit qu'une éolienne ne peut
convertir que 59% de l'énergie cinétique du vent.
Figure IV. 6:
Variation du débit moyen fourni avec la hauteur
manométrique totale.
L'analyse des courbes de la Figure (IV.6) nous permet de
reconnaître un rapport entre le débit d'eau pompé et la
hauteur manométrique. A titre exemple, installé cet
éolienne installée sur une hauteur de 20 et 70 mètres en
site de Tlemcen, le débit moyen fourni par cet éolienne est 3,687
10-4 m3/s et 1,05 10-4
m3/s respectivement donc pour une hauteur manométrique totale
20m est plus importante. Et pour la même installation sur le site
d'Adrar, le débit fourni est 28,91 10-4 m3/s pour
une hauteur manométrique de 20 m et 8,26 10-4 m3/s
pour une hauteur manométrique de 70m. Ce qui nous permet de
déduire ce qui suit :
- Lorsqu'on pompe à des faibles profondeurs, les
débits moyens sont plus importants que ceux obtenues à des
grandes profondeurs.
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons estimé la puissance que
peut fournir notre système, ce dernier est fonction de la hauteur
manométrique totale.
Après, nous sommes intéressés à
déterminer les quantités d'eau prévues, les facteurs
limitatifs du débit et leur variation avec la hauteur
manométrique totale.
Les résultats obtenus montrent que les performances du
système dépendent essentiellement de :
- La hauteur manométrique totale de pompage.
- Le gisement éolien propre au site.
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION
GÉNÉRALE
L
'utilisation de l'énergie éolienne pour des
applications de pompage de l'eau devient plus attractive pour
l'approvisionnement en eau potable et d'irrigation des sites isolées et
assez bien venté.
Notre contribution consiste à modéliser et
à simuler un système de pompage éolien mécanique,
composé d'une éolienne lente ou multipale entraînant une
pompe à piston, afin de pouvoir visualiser les différentes
grandeurs caractérisant ce système.
Dans une première étape nous avons fait une
étude introductive sur l'énergie éolienne, où cette
partie est consacrée aux éoliennes et aux notions
théorique qui les gouvernent.
On a parlé des avantages et des inconvénients
que présente l'énergie éolienne qui constitue aussi un
moyen de fournir l'énergie aux communautés rurales.
Ensuite, nous avons quantifié l'énergie
éolienne disponible sur les sites de Tlemcen et Adrar, où la
région d'Adrar présente un gisement éolien excellent mieux
que le site de Tlemcen. Les vitesses moyennes du vent enregistrées dans
ces régions permettent une rentabilité intéressante des
systèmes éoliens.
A partir des paramètres de Weibull, on peut tracer les
courbes caractéristiques de n'importe quel site ; mais comme les
éoliennes sont généralement installés sur des
hauteurs plus élevées que la hauteur de mesure du vent, il est
impératif de passer par l'extrapolation verticale des paramètres
de Weibull à ces hauteurs, le gisement éolien étant
très important et pour éviter les obstacles qui créent des
perturbations provoquant des chutes de la vitesse et un régime
aléatoire de la vitesse du vent.
Après, on a choisi une des applications de
l'énergie éolienne : le pompage éolien
mécanique. Dans cette étape on a défini le pompage
éolien, ses différents types et on a donné les
différentes relations mathématiques caractérisant ce
système.
Finalement, nous avons simulé et visualisé les
différentes grandeurs du système de pompage (puissance
éolienne, puissance hydraulique, le débit..) et de
déterminer les différents facteurs influençant sur le
débit d'eau pompés, et nous avons trouvés que les
performances du système dépendent essentiellement de :
ü Le site d'implantation : potentiel éolien
propre au site ;
ü Le type d'éolienne : la puissance
nominale ;
ü La hauteur manométrique totale : une
tendance a été dégagé est que plus la hauteur
manométrique diminue plus il y'aura une quantité d'eau
pompé important;
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WEBOGRAPHIE
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www.energies-renouvelables.org
[13]
www.airenergy.be
[14]
www.eole.org
[15]
www.dossiersdunet.com
[19]
www.espace-eolien.fr
[21]
www.canren.gc.ca/app/filerepository/
ANNEXE
Début
Lectures des données Vd, Vn, Vm, Pn, K, C
Calcule de , et
Fin
Figure 1 : Organigramme du
programme de calcul de
la puissance produite par l'éolien.
RÉSUMÉ
L'eau est une source vitale pour l'humanité. De
multiples usages font appel à ce milieu complexe. La croissance
démographique et l'évaporation des eaux de surface conduisent
aujourd'hui à une situation alarmante ce qui incite à profiter
autant que possible des eaux souterraines.
L'intérêt d'une éolienne se
présente dans la possibilité de récupérer
l'énergie cinétique existante dans le vent. Cette énergie
est transformée en énergie mécanique de rotation.
Notre étude présente un système de
pompage éolien mécanique. Le débit qui pourrait être
obtenu par ce système est calculé pour les régions de
Tlemcen et Adrar et ceci pour différentes hauteurs manométriques.
On a essayé de simuler et de visualiser les différentes
performances du système de pompage éolien mécanique.
ABSTRACT
The water is a vital source for the humanity. Multiple uses
appeal to this complex environment. The population growth and the evaporation
of waters of surface lead to an alarming situation today what incites to take
advantage as much as possible of subterranean waters.
The interest of a wind turbine appears in the possibility of
getting back the existing kinetic energy in the wind. This energy is
transformed into mechanical energy of rotation.
Our study presents a system of mechanical wind pumping. The flow
which could be obtained by this system is calculated for the regions of Tlemcen
and Adrar and this for the various manometric heights. We tried to simulate and
to visualize the different performances of the mechanical wind water pumping
system.
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