V. CONCEPTION DE LA BASE DE DONNEES
V-1) DEFINITION
Une base de données est un corps dans lequel, il est
possible de stocker des données de façon structurée et
avec le moins de redondance possible. La base de données
représente le coeur de tout système informatique, aussi pour son
élaboration l'on doit se conformer à plusieurs règles. Nos
données se sont constituées en plusieurs modèles que
sont:
- Le model conceptuel ;
- Le model logique ;
- Le model physique.
V-2) MODEL CONCEPTUEL DE DONNEES (MCD)
Le Modèle Conceptuel de Données (MCD) est une
représentation statique du système d'information de l'entreprise.
Il a pour objectif de constituer une représentation claire et
cohérente des données manipulées dans l'entreprise en
décrivant leur sémantique (le sens attaché à ces
données) et les rapports qui existent entre elles.
La commune de Bingerville est composée de plusieurs
quartiers qui ont en leur sein plusieurs sections. Souvent une même
section est partagée entre deux quartiers différents. Chaque
section comprend des ilots englobant des lots.
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données du cadastre de Bingerville : cas de la section EP
V-2-2) Modélisation conceptuelle des
données
POSSEDE
1:N 0,1
PROPRIETAIRE
N° PROPRIETAIRE
NOM
N° PARCELLE
N° LOT
N° DM
N° TF
DATE
CEDANT
LOTS
N° LOT N° ILOT N° PACELLE SECTION
CONTENANCE QUARTIER PHOTO POINT
Ceci est une application de la forme normale 1 du model
conceptuel de données :
Il peut y avoir plusieurs lots pour un propriétaire
donné mais un lot ne peut appartenir à plusieurs
propriétaires. Le MCD ne peut pas être implanté dans une
base de données sans modification. Il est obligatoire de transformer ce
modèle. On dit qu'on effectue un passage du modèle conceptuel de
données vers le modèle logique de données.
V-3) MODEL LOGIQUE DE DONNEES (MLD)
Le Modèle Logique des Données (MLD) est une
étape intermédiaire pour passer du MCD, qui est un modèle
sémantique, vers une représentation physique des données.
Il s'agit ici d'établir les différentes tables dit relations des
objets. Cette transformation est régie par certaines règles qu'il
ne faudrait pas omettre énoncer.
V-3-1. Règles du MLD ?
Règle numéro 1
- Une entité du MCD devient une relation, c'est
à dire une table. Dans un SGBD de type relationnel, une table est
structure tabulaire dont chaque ligne correspond aux données d'un objet
enregistré (d'où le terme enregistrement) et où chaque
colonne correspond à une propriété de cet
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objet. Une table contiendra donc un ensemble
d'enregistrements. Une ligne correspond à un enregistrement. Une colonne
correspond à un champ. La valeur prise par un champ pour un
enregistrement donné est située à l'intersection
ligne-colonne correspondant à enregistrement-champ. Il n'y a pas de
limite théorique au nombre d'enregistrements que peut contenir une
table. Par contre, la limite est liée à l'espace de stockage.
- Son identifiant devient la clé primaire de la
relation. La clé primaire permet d'identifier de façon unique un
enregistrement dans la table. Les valeurs de la clé primaire sont donc
uniques. Les valeurs de la clé primaire sont obligatoirement non
nulles.
- Les autres propriétés deviennent les attributs de
la relation Exemple : pour la table ilots, on aura :
ILOTS
|
ILOTS (N° ILOT, SECTION,
QUARTIER)
|
N° ILOT SECTION QUARTIER
|
|
LOTS (N°LOT, N° PARCELLE, SECTION,
QUARTIER, N° DM, N° TF, PROPRIETAIRE, N° ILOT, CONTENANCE,
PHOTOS, X, Y)
PROPRIETAIRE (N° PROPRIETAIRE, NOM, N°
PARCELLE, N° LOT)
? Règle numéro 2
ILOTS
N° ILOT SECTION QUARTIER
LOTS
N° LOT
# N° ILOT
N° PACELLE SECTION CONTENANCE QUARTIER PHOTO POINT
Une association binaire de type 1 : n disparaît, au
profit d'une clé étrangère dans la table coté 0,1
ou 1,1 qui référence la clé primaire de l'autre table.
Cette clé étrangère ne peut pas recevoir la valeur vide Si
la cardinalité est 1,1et est précédée d'un #
Contient
0, N
1,1
? Règle numéro 3 :
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données du cadastre de Bingerville : cas de la section EP
Une association de type N : N (c'est à dire qui a les
cardinalités maximales positionnées à « N » des
2 côtés de l'association) se traduit par la création d'une
relation dont la clé primaire est composée des clés
étrangères référençant les relations
correspondant aux entités liées par l'association. Les
éventuelles propriétés de l'association deviennent des
attributs de la relation.
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