Analyse critique des outils de l'audit interne dans la performance d'une entreprise publique, cas de l'OCC Mwene-Ditu( Télécharger le fichier original )par Léonard KAYUMBI KAYUMBI Université de Mwene-Ditu - Licence 2013 |
0.5. MÉTHODES ET TECHNIQUESA. MÉTHODESEtymologiquement, ce mot dérive du grec « methodos », il y a là « metho-odos » qui signifie chemin. Methodos signifie, la voie à suivre, suivie pour atteindre un but. Ainsi, S. SHOMBA dit de la méthode (en sciences humaines) que : « c'est une voie particulière en vue d'éclairer l'itinéraire de la réflexion permettant de saisir et de démontrer le soubassement du phénomène sous examen. » Citant le dictionnaire Robert Méthodique qui désigne la méthode comme : « L'ensemble des démarches que suit l'esprit pour découvrir et démontrer la vérité dans les sciences. »11(*) Pour M. GRAWITZ, le concept de méthode renvoie à « un ensemble d'opérations intellectuelles par lequel une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie »12(*) Dans notre recherche, nous allons faire recours aux méthodes ci-après : La méthode historique Elle nous permettra de considérer l'historique de notre champ d'étude, son passé et d'en constater quelques interactions sur les perspective passées, présentes et futures de l'OCC. La méthode quantitative ou statistique Elle nous aidera à saisir la performance et d'autres grandeurs visées qui soutiennent la croissance, la bonne marche et la longévité d'une entreprise, cela, à travers des chiffres prévisionnels et budgétaires ainsi que ceux réalisés. La méthode d'échantillonnage subjectif13(*) Elle nous aidera à nous adresser à la personne la mieux indiquée pour qu'elle nous fournisse les données recherchées. B. TECHNIQUESLes techniques se situent au niveau des faits, des étapes de notre travail, donc, du concret de celui-ci. En fait, elles agissent comme des outils organisant et exploitant les méthodes choisies en vue d'aboutir à notre recherche. Ainsi, S. SHOMBA définit la technique comme : « L'ensemble des procédés exploités par le chercheur dans la phase de collecte des données qui intéressent son étude »14(*) Pour ce qui est de GOODE J. WILLIAM, il dit que les techniques sont des « outils utilisés dans la collecte des informations (chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises à l'interprétation et à l'explication grâce aux méthodes15(*) » Et, en ce qui nous concerne, les techniques suivantes ont été appropriées : Technique documentaire Elle nous a soutenus dans la récolte ou collecte des données en passant par la lecture des documents (archives de l'entreprise) ayant concouru à l'atterrissage de notre recherche. L'interview libre La liberté était nôtre et dans le cadre de ce travail, par un tête-à-tête avec des personnes nécessaires (enquêtées) et par des questions utiles à notre but, de recevoir d'elles les réponses indispensables à notre cause. R. PINTO et M. GRAWITZ disent de l'interview qu'elle est « un procédé d'investigation scientifique, utilisant un processus de communication verbale, pour recueillir des informations, en relation avec le but fixé16(*) » Les deux auteurs parlent encore de l'interview comme « d'une forme de communication établie entre deux personnes qui ne se connaissent pas, ayant pour but de recueillir certaines informations concernant un objet précis » Un questionnaire d'enquête L'ayant utilisé, il nous a épaulé à la perception du rapport existant entre l'audit interne, son apport dans la performance de l'entreprise cible de notre travail, de l'existence même de ce service en son sein. * 11 SHOMBA KINYAMBA, Op Cit, p. 34 * 12 M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1970, p. 20 * 13 D.R. ANDERSON et Alu, Statistique pour l'économie et la gestion, 5è Edition DEBOECK, Bruxelles 2010, p. 365 * 14 SHOMBA KINYAMBA S. , Op. Cit, P. 60 * 15 GOODE J. W., Methods in social research, New York, MC GRAW HILL Book Company, 1952, P. 5 * 16 R. PINTO et M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1964, p. 639 |
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