REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITÉ DE MWENE-DITU
UMD
FACULTÉ DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DÉPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION
« ANALYSE CRITIQUE DES OUTILS DE L'AUDIT INTERNE DANS
LA PERFORMANCE D'UNE ENTREPRISE PUBLIQUE »
« Cas de l'OCC/Mwene-Ditu »
?
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Léonard KAYUMBI
KAYUMBI
MÉMOIRE DE FIN DE CYCLE PRÉSENTÉ ET
DÉFENDU EN VUE DE L'OBTENTION DU TITRE DE LICENCIÉ EN SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
OPTION : GESTION FINANCIÈRE
Juillet 2013
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU
CONGO
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITÉ DE MWENE-DITU
UMD
FACULTÉ DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DÉPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION
« ANALYSE CRITIQUE DES OUTILS DE L'AUDIT INTERNE DANS
LA PERFORMANCE D'UNE ENTREPRISE PUBLIQUE »
« Cas de l'OCC/Mwene-Ditu »
?
?
?
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Léonard KAYUMBI
KAYUMBI
MÉMOIRE DE FIN DE CYCLE PRÉSENTÉ ET
DÉFENDU EN VUE DE L'OBTENTION DU TITRE DE LICENCIÉ EN SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
OPTION : GESTION FINANCIÈRE
DIRIGÉ PAR :
PROF FLORIBERT-ALBERT KALENDA TSHILUMBA
Année Académique 2012-2013
EPIGRAPHE
«The audit function has always been perceived by
public managers as skin to visit to the dentist. Everyone knows it is
necessary, but no one like it»1(*)
By BJ REED & J.W SWAIN, Public Finance Administration,
1997
Ou
« La fonction d'audit a toujours
été perçue par les gestionnaires publics comme
s'apparentant à une visite chez le dentiste. Tout le monde sait que
c'est nécessaire, mais personne ne l'aime »
Traduction via Google Traduction
DÉDICACE
A toi, oh Jéhovah, nous reconnaissons notre vie
et la réussite de toutes nos entreprises. Que tu sois infiniment
loué, exalté, glorifié à tout
jamais !
A vous nos feux parents ! Toi, Mushibar KAYUMBI
wa KABEYA et ta chère Epouse et ma mère Elisée KAYEMBE wa
KAZADI, que par cette rédaction scientifique vos noms rejaillissent
indéfiniment !
A vous nos frères et soeurs, tous de la famille
KAYUMBI, que cette oeuvre puisse porter haut le clan, le
village !
A toi Rose KAYUMBI MBUYI, tu es l'os de mes os et la
mère de mes enfants, pour ta patience et ta
sollicitude !
A vous notre progéniture, vous êtes plein
le carquois et notre casse-tête quotidien : Erick KABEYA,
Cédric KAYUMBI, Daniel KATOMPA, Merveille MULOWA, Ruth KAYEMBE, Hannah
BEYA, Emmanuel MUKADI, Eunice KUBIBUA, Obed MBUYAMBA, Justine
Bénédict NTUMBA TSHOWA et l'Etranger(e) attendu(e), qu'il soit
pour vous, ce travail une expérience incitative et imitable
au-delà de multiple obstacles !
A vous Emmanuel MUKADI MUADIAMVITA, vous oublier
serait de l'ingratitude car si vous étiez si regardant sur ma
présence au boulot, nos études et ce travail ne se seraient
réalisés !
A vous tous, nous dédions ce
mémoire !
AVANT-PROPOS
Le présent mémoire répond à la
tradition académique selon laquelle chaque cycle devra être
sanctionné par un travail de recherche.
En ce qui nous concerne, nous finissons notre
2ème cycle : la licence, option : gestion
financière, département de Gestion, Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion, ainsi, voici notre réponse à cette
tradition.
Pour la réussite de ce mémoire, nous saluons
amplement le Professeur Floribert Albert KALENDA TSHILUMBA qui s'y est
très bien impliqué malgré ses multiples occupations et qui
n'a pas manqué de montrer sa vivacité scientifique. Sans oublier
le Co-directeur qui nous a facilité la tâche dans l'application
des recommandations émanant du Professeur, Monsieur l'assistant Anastas
KAZADI MATANDA en qui nous reconnaissons un encadrement non de moindre au
delà de sa disponibilité.
Globalement, notre reconnaissance va à toutes les
autorités de l'Université de Mwene-Ditu, chacune d'entre elles a
su apporter sa pierre de touche pour la bonne marche de cette institution. Que
le comité de gestion dont le numéro UN de ce quartette en la
personne du Professeur Ordinaire, le Recteur Benoît MUSASA KABOBO,
retrouve en ces lignes l'expression de notre gratitude sincère!
Nous n'oublions pas, tous ceux de l'OCC, Agence de Mwene-Ditu,
cadre de notre thématique, nous ayant secouru en son temps pour la
finition de cette rédaction!
Que tous les compagnons de lutte reconnaissent ce chant
scientifique, qu'il nous rappelle de joyeux et pires moments vécus
ensemble ! Nous avons cité : Bernard NDALA WALONGWA, Jean
Claude MULUNDU TSHIBANDA, Jean Marc Éphraïm MUDIANTU MAKUMI a
NZAMBI, Joseph TSHIBANGU TSHIAMA, Léopold KALOMBO KAHONA et Magnat
KABONZO TSHIDIAN.
Qu'il plaise à toutes et tous dont les noms sont tus
de se reconnaitre aussi dans ce travail !
SIGLE ET DES
ABRÉVIATIONS
AFDL : Alliances des Forces pour la
Démocratie et la Liberté
|
ARSO : Organisation Régionale
Africaine de Normalisation
|
AUSC & GIE: Actes Uniformes sur les
Sociétés Commerciales et Groupements
|
d'Intérêt Economique
|
AUSC : Actes Uniformes sur le Commerce
Général
|
AV : Attestation de Vérification
|
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
|
BIVAC : Bureau of Inspection
Valuation affects man and Control
|
CA : Chef d'Agence
|
CA : Chiffre d'affaire
|
CAMV : Cout d'Achat des Marchandises
Vendues
|
CEI : Programme des
pays affiliés à la
Commission Electronique
|
Internationale
|
CIF : Cost Insurance Freight / Coût
Assurance Fret
|
CP : Capitaux Permanents
|
EPIC : Entreprises Publiques à
Caractère Industriel et Commercial
|
FOB : Free On Board
|
FRN : Fonds de roulement Net
|
IFACI : Institut Français de l'Audit
et Contrôle Interne
|
IIA : Institut International des
Auditeurs
|
IRES : Institut de
recherches économiques et sociales
|
ISO : Organisation Internationale de
normalisation
|
LG : Liquidité
Générale
|
LI : Liquidité Immédiate
|
LR : Liquidité Réduite
|
LT : Long Terme
|
NTIC : Nouvelles
Technologies de l'Information et de la communication
|
OCC : Office Congolais de Contrôle
|
OHADA : Organisation et Harmonisation de
Droit en Afrique
|
OMC : Organisation Mondiale du Commerce
|
ONU : Organisation des Nations Unies
|
OZAC : Office Zaïrois de
Contrôle
|
PCGC : Plan Comptable Général
Congolais
|
RBE : Résultat Brut d'Exploitation
|
RDC : République Démocratique
du Congo
|
RDC : République Démocratique
du Congo
|
RNE : Résultat Net d'Exploitation
|
ROI : Return on Investment
|
RSE : Responsabilité Sociétale
des Entreprises
|
SA : Société Anonyme
|
SADC : Communauté de
développement de l'Afrique Australe
|
SADCS : Agence de la SADC pour
l'accréditation
|
SAF : Chef du Service Administratif et
Financier
|
SAFA : Chef du Service Administratif et
Financier Adjoint
|
SARL : Société par Action
à Responsabilité Limitée
|
SCS : Société Congolaise de
Surveillance
|
SEDOCS : Service Emission des Documents
|
SEX : Chef de Service Exploitation
|
SEXA : Chef du Service d'Exploitation
Adjoint
|
SF : Stock Final
|
SGS : Société
Générale de Surveillance, Genève ex. Mandataire.
|
SHYDRO : Service des hydrocarbures
|
SI : Stock initial
|
SINFOTEL : Service Informatique et
Télématique
|
SNCC : Société Nationale des
Chemin de fer du Congo
|
SZS : Société Zaïroise de
Surveillance
|
TC : Taxes Comprises
|
TFR : Tableau de Formation de
Résultat
|
TTC : Toute Taxe Comprise
|
TVA : Taxe sur Valeur Ajoutée
|
TVAC : Taxe de la Valeur ajoutée
Comprises
|
VIN : Valeurs des Immobilisations Nettes
|
0. INTRODUCTION
0.1. PRÉSENTATION DU SUJET
L'idéal pour tout humain, c'est de voir de longs jours
ici bas. Une mort prématurée serait un imprévu, du contre
coup. Ainsi, l'homme fait tout, consacre divers moyens pour parvenir à
la survie aussi longtemps que possible. Tous les moyens légaux voire
naturels peuvent être disponibilisés à cette fin selon que
l'on soit maximaliste ou minimaliste.
Comment peut-il en être autrement pour toute
unité de production, qu'elle soit des biens ou des services et qui vise
le lucre. En un jour, cette unité de production est mise à
l'existence, alors, le bon sens recommande que cette oeuvre survive et
prospère malgré les obstacles auxquels elle se butera.
De son génie créateur, l'entrepreneur est
obligé de trouver les voies et moyens pouvant permettre à
l'entreprise de grandir, de l'orienter et engager l'avenir de cette
dernière sur le moyen et le long terme.
Comme des humains, Charles DARWIN dit, dans son ouvrage
« Les origines des espèces » que :
« Tout le monde a droit à la vie mais que pour vivre, l'on
doit se battre, l'on doit lutter. C'est la loi de la sélection naturelle
où le plus fort l'emporte et survit et le plus faible perd et
périt »2(*)
Même Thomas MALTHUS avait dit : « Il faut laisser la
meilleure race survivre, elle deviendra la meilleure en se
perpétuant »3(*)
Cela étant, comment rendre les principes ci-hauts
valables pour une entreprise, une unité de production dans la recherche
de sa pérennisation, sa survie ? Par quelles actions, elle devra se
battre pour sa vie courante, future, dans l'attente de ses objectifs, de sa
politique et de son objet social afin de rester compétitive, performante
pour de jours meilleurs.
Certes, reconnaissons-le, qu'il y a divers moyens de suivi, de
contrôle dans la gestion d'une entreprise et un bon gestionnaire est
celui qui doit vérifier si les résultats atteints ont
été l'aboutissement harmonieux de la procédure mise en
place dans la réalisation des activités de l'entreprise afin de
rectifier le tir, de le peaufiner ou même de l'amplifier pour l'avenir.
Cette vérification passe par l'utilisation des outils d'audit susdit
interne.
C'est dans cette optique, que nous avons voulu sanctionner la
fin de nos études universitaires du deuxième cycle par
l'élaboration d'un travail de mémoire ayant pour fond :
« Analyse critique des outils de l'audit interne dans la
performance d'une entreprise publique, cas de l'OCC Mwene-Ditu
»
0.2. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
Dans le souci de constater l'interconnexion de certains faits
dans la gestion rationnelle d'une entreprise, nous avons pensé
vérifier l'apport d'un des dispositifs relatifs à cette gestion
sur la performance de l'entreprise ciblée du secteur public.
Il s'agit de l'audit interne, des instruments utilisés
pour le mener dans cette entreprise et son apport dans la pérennisation
de cette dernière, aussi sur son attraction auprès du public.
La survie des entités productrices intéresse
plus d'un. Personne ne peut accepter, après sa naissance, mourir
aussitôt. Par conséquent, ce thème foisonne un triple
intérêt :
a) Sur le plan social
Il intéresserait l'entreprise cadre de notre travail
à s'amender si jamais les outils qu'elle utilise pour l'audit interne en
son sein n'ont pas eu de portée sur la performance et la population
bénéficiaire de sa prestation appréciera d'autant mieux
ses services. Seront également intéressées, les
entreprises présentant les caractéristiques semblables à
celles de l'OCC.
b) Sur le plan
scientifique
Ce travail sera d'un grand apport à tout chercheur qui
voudra traiter sur la même préoccupation scientifique. Il lui
servira d'un instrument de seconde main pour une meilleure issue de sa
recherche.
c) Sur le plan personnel
Ce travail nous permettra à maitriser les connaissances
acquises tout au long de notre formation, lesquelles sont inhérentes
à ce domaine et à concilier la théorie à la
pratique.
0.3. ETAT DE LA QUESTION
Loin d'être prétentieux, nous nous
référerons à ceux qui ont abordé presque dans le
même sens notre thématique. Ayant jeté nos regards sur
certaines oeuvres scientifiques, nous y avons découvert ce qui
suit :
1. Diane FANNY KAGHO NANDA s'était
préoccupée de savoir comment la fonction d'audit interne
s'inscrit-elle dans une dynamique d'amélioration de la performance,
cela dans le souci de la perpétuation de l'entreprise4(*) ;
2. Dans on travail intitulé : « Le
contrôle de gestion au service de la performance de
l'entreprise », El Bachir ROUINI IBN ZOHR voulait saisir l'apport du
contrôle de gestion sur la performance d'une entreprise5(*) ;
3. Pour Wivine KALUBI KALALA, elle a fait mention de la
performance suscitée par les stratégies ou techniques marketing,
celles mises en place par une entreprise commerciale et les présentant
comme des outils performants et rationnels dans la gestion de cette
dernière.6(*)
Eu égard à tout ce qui précède,
les travaux de nos aînés scientifiques s'orientaient plus sur la
perception de l'importance qu'a un service de contrôle ou d'audit dans
une organisation.
Afin de nous démarquer de leurs, notre recherche se
focalisera d'abord sur l'analyse des outils pouvant être utilisés
lors d'un audit interne avant d'en saisir l'impact dans la gestion efficace et
efficiente de l'Office Congolais de Contrôle.
0.4. PROBLÉMATIQUES ET HYPOTHÈSES
A. PROBLÉMATIQUES
Elle nous aide à formuler le problème sous la
plume, le réduisant à une série de questions.
Ainsi, la définit-on comme :
« l'ensemble des règles pour bien conduire sa pensée,
un procédé destiné à attendre un but. Une
démarche de l'esprit, l'ensemble des problèmes auxquels une
solution doit être apportée 7(*)»
Comme il n'est pas bien que l'on crée une unité
de production des biens ou des services aujourd'hui et que l'on verra
disparaître demain, nous voulons nous assurer de tous les moyens à
mettre en oeuvre pour la vie et la pérennisation de celle-ci et cela en
amont ou en aval, encore à priori, à mi-parcours à et
à posteriori.
De ce fait, nous nous attelons à démontrer
l'importance de l'audit interne à travers l'analyse des outils mis en
oeuvre pour bien le conduire et en nous interrogeant :
ü Y a-t-il un service d'audit interne au sein de
l'entreprise cible de notre recherche ?
ü Quels sont les outils utilisés à
l'occasion d'un audit interne ?
ü Comment est effectué cet audit, sa
fréquence ?
ü Quel est son impact sur la performance dans la gestion
de cette entité ?
B. HYPOTHÈSES
Pour R. REZSOHAZY, « l'hypothèse cherche
à établir une vision provisoire du problème en
évoquant la relation supposée entre les faits sociaux dont le
rapport constitue le problème et en indiquent la nature de ce
rapport »8(*)
Pour S. SHOMBA, « L'hypothèse est une
série de réponses qui permettent de prédire la
vérité scientifique, vraisemblable au regard des questions
soulevées par la problématique et dont la recherche
vérifie le bien fondé ou mal-fondé. »9(*)
De cette façon, la suite de notre travail va consister
à la vérification des propositions de réponses si elles se
confirmeront ou non.
A nos questions indexées, les propositions de
réponse sont :
ü Il nous semble qu'un service de l'audit interne
existerait au sein de l'entreprise faisant l'objet de notre
investigation ;
ü Les outils utilisés à cette fin seraient
de nature à respecter les normes scientifiques en matière de la
gestion de la comptabilité (générale ou analytique), de
l'organisation et des procédures relatives à l'objet social de
cette entreprise, notamment : les instructions de service, le carnet de
toute la tarification des services OCC et l'expérience acquise, des
compétences spécifiques détenues par les
auditeurs.10(*)
ü Cet audit interne serait exécuté d'abord
ponctuellement quotidiennement pour certaines tâches et ensuite d'une
manière permanente selon les appréciations et recommandations de
la haute Direction.
ü Et, parce que le but de différents moyens de
contrôle possibles serait non seulement de veiller à la bonne
marche de l'entreprise, à l'atteinte de ses objectifs, à la
prévention des risques multiples, l'audit interne pourrait influer sur
la performance de celle-ci.
0.5. MÉTHODES ET TECHNIQUES
A. MÉTHODES
Etymologiquement, ce mot dérive du grec
« methodos », il y a là
« metho-odos » qui signifie chemin. Methodos signifie, la
voie à suivre, suivie pour atteindre un but.
Ainsi, S. SHOMBA dit de la méthode (en sciences
humaines) que : « c'est une voie particulière en vue
d'éclairer l'itinéraire de la réflexion permettant de
saisir et de démontrer le soubassement du phénomène sous
examen. » Citant le dictionnaire Robert Méthodique qui
désigne la méthode comme : « L'ensemble des
démarches que suit l'esprit pour découvrir et démontrer la
vérité dans les sciences. »11(*)
Pour M. GRAWITZ, le concept de méthode renvoie à
« un ensemble d'opérations intellectuelles par lequel une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre et les vérifie »12(*)
Dans notre recherche, nous allons faire recours aux
méthodes ci-après :
La méthode
historique
Elle nous permettra de considérer l'historique de notre
champ d'étude, son passé et d'en constater quelques interactions
sur les perspective passées, présentes et futures de l'OCC.
La méthode quantitative ou
statistique
Elle nous aidera à saisir la performance et d'autres
grandeurs visées qui soutiennent la croissance, la bonne marche et la
longévité d'une entreprise, cela, à travers des chiffres
prévisionnels et budgétaires ainsi que ceux
réalisés.
La méthode d'échantillonnage
subjectif13(*)
Elle nous aidera à nous adresser à la personne
la mieux indiquée pour qu'elle nous fournisse les données
recherchées.
B. TECHNIQUES
Les techniques se situent au niveau des faits, des
étapes de notre travail, donc, du concret de celui-ci. En fait, elles
agissent comme des outils organisant et exploitant les méthodes choisies
en vue d'aboutir à notre recherche.
Ainsi, S. SHOMBA définit la technique comme :
« L'ensemble des procédés exploités par le
chercheur dans la phase de collecte des données qui intéressent
son étude »14(*)
Pour ce qui est de GOODE J. WILLIAM, il dit que les techniques
sont des « outils utilisés dans la collecte des informations
(chiffrées ou non) qui devront plus tard être soumises à
l'interprétation et à l'explication grâce aux
méthodes15(*) »
Et, en ce qui nous concerne, les techniques suivantes ont
été appropriées :
Technique documentaire
Elle nous a soutenus dans la récolte ou collecte des
données en passant par la lecture des documents (archives de
l'entreprise) ayant concouru à l'atterrissage de notre recherche.
L'interview libre
La liberté était nôtre et dans le cadre de
ce travail, par un tête-à-tête avec des personnes
nécessaires (enquêtées) et par des questions utiles
à notre but, de recevoir d'elles les réponses indispensables
à notre cause.
R. PINTO et M. GRAWITZ disent de l'interview qu'elle est
« un procédé d'investigation scientifique, utilisant un
processus de communication verbale, pour recueillir des informations, en
relation avec le but fixé16(*) »
Les deux auteurs parlent encore de l'interview comme
« d'une forme de communication établie entre deux personnes
qui ne se connaissent pas, ayant pour but de recueillir certaines informations
concernant un objet précis »
Un questionnaire
d'enquête
L'ayant utilisé, il nous a épaulé
à la perception du rapport existant entre l'audit interne, son apport
dans la performance de l'entreprise cible de notre travail, de l'existence
même de ce service en son sein.
0.6. DÉLIMITATION DU SUJET
Répondant à l'exigence scientifique, nous avons
limité notre dissertation afin de la traiter avec beaucoup d'ardeur et
de disponibiliser à cet effet, tous les moyens matériels et
temporels utiles à sa bonne fin.
Ainsi, la délimitation se présente comme
suit :
Dans le temps
Ce travail couvre une période de 5 ans allant de 2008
à 2012 pour des raisons de disponibilité des données et
surtout qu'elle marque le début de notre curiosité
scientifique.
Dans l'espace
Nous nous sommes intéressés à une
entreprise publique de prestations des services, qui est un
établissement technique d'une portée cruciale. C'est une
entreprise qui a une large audience car implantée sur l'ensemble du
territoire national, mais, dans l'appréhension de notre recherche,
l'Agence de Mwene-Ditu, a été celle ayant le caractère
d'intérêt devant nous amener à toute l'entreprise, nous
avons cité, l'Office Congolais de Contrôle, l'OCC en sigle.
Et cela, dans l'analyse des outils dédiés
à l'audit interne et son apport dans la performance de l'OCC.
Sur le plan scientifique, ce travail s'inscrit dans le domaine
de gestion d'une entreprise plus particulièrement dans sa dimension
d'audit.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre, l'introduction et la conclusion, notre travail, dans sa
partie essentielle est constitué en quatre chapitres répartis en
deux parties.
La première partie développera l'approche
théorique, elle est subdivisée en deux chapitres :
ü Le chapitre premier : il portera sur les
considérations générales relatives à notre sujet,
la compréhension sur l'entreprise et sa performance voire sur l'audit en
général et l'audit interne en particulier.
ü Le chapitre deuxième : il sera axé
sur l'audit interne
La deuxième partie sera consacrée à
l'approche pratique et regorgeant également en son sein deux
chapitres :
ü Le chapitre troisième : il s'attardera sur
l'analyse des outils utilisés lors de l'audit interne à l'OCC
sans oublier de présenter le cadre de notre recherche (son historique
ainsi que son organisation).
ü Enfin, le quatrième chapitre qui traitera de
l'impact de l'audit interne dans la performance de l'OCC.
PRÉMIÈRE
PARTIE : APPROCHE THÉORIQUE
CHAPITRE PREMIER :
CONSIDÉRATIONS GÉNERALES
Dans les lignes ci-dessous, nous clarifierons les
différents termes et variables de notre sujet afin de permettre à
nos lecteurs d'être dans la pensée de notre thématique.
SECTION 1 : NOTIONS
SUR L'ENTREPRISE
1.1.
Définition
Plusieurs définitions d'une entreprise existent. Nous
avons choisi celles qui nous semblaient plausibles :
1) Pour CAMPION, une entreprise : « est avant
tout un organe de coordination des activités humaines, coordination
qu'elle réalise par une mise en oeuvre combinée des facteurs de
la production »17(*)
2) Pour DE WOOT, « l'entreprise apparait comme un
ensemble de ressources productives, acquises, combinées et
orientées en vue de projeter des occasions du marché ou de
créer celles-ci. »18(*)
3) Pour CAPET, CAUSSE et MEUNIER, une entreprise
« est un groupe autonome des hommes avec pour finalité la
production (biens et/ou services) disposant d'un patrimoine, exerçant
sur son environnement un effet d'attraction et dont le devenir dépend de
la vente du produit de son activité »19(*)
De ces définitions, nous y relevons, en plus de la
fonction économique d'une entreprise, celle de la production qui vise la
maximisation des profits basée sur la rationalité
économique (juxtaposant à la fois l'efficacité et
l'efficience), aussi l'intervention humaine ; par là, l'entreprise
devient non seulement une cellule économique mais encore une cellule
sociale qui tient compte des aspects humains, sociaux et psychologiques.
En fait, actuellement, on reconnait trois fonctions
économiques à une entreprise.20(*)
· La Production et la
Création de la Valeur
Ajoutée
· La répartition des revenus
· L'investissement et le
Financement
Pour Octave GELLINIER, aujourd'hui, il existe trois phases
dans l'évolution d'une entreprise21(*) :
· L'entreprise marchande : ici, n'est
considérée comme telle qu'une entreprise commerciale qui
achète et revend ;
· L'entreprise classique : à l'ère
industrielle, ce sont des entreprises créant des recettes abondantes par
la production des biens et/ou services et dont la gestion devient de plus en
plus difficile avec la prise en compte de l'incertitude ;
· L'entreprise émergente : à
l'ère moderne, elles combinent plusieurs activités dont la
gestion est très complexe. Elle est commerciale et industrielle dans la
mesure où elle commercialise ce qu'elle fabrique. Son émergence
est du fait de sa compétitivité sur le plan de la concurrence,
par la qualité et le prix de son produit.
En dehors de ces trois phases dans l'évolution d'une
entreprise, Y. BONGOY expose la triple réalité de
l'entreprise : réalité économique,
réalité humaine et réalité publique.22(*)
1. Réalité
économique
Rappelant la définition de l'entreprise par De WOOT,
« Un ensemble de ressources productives... »23(*) - 2ème
définition retenus dans ce travail - ces ressources sont fort
différenciées d'ordre matériel (capital monétaire
et/ou réel, matières premières, infrastructures) ou
immatériel (rôle de l'entreprise, travail de la main d'oeuvre,
...)
Ainsi, les dirigeants de l'entreprise devraient être
suffisamment libres pour agir, pour combiner - faire combiner - les facteurs de
production. Le rôle de l'entrepreneur suppose que celui-ci ait une
certaine liberté d'action et de conception.
G.L. CAMPION affirme, de son côté, que l'une des
conditions générales de l'existence des entreprises est que
celles-ci aient un minimum de liberté et d'autonomie.24(*)
Voici quelques ressources principales citées par De
WOOT26(*)
a) Ressources de direction, de deux ordres :
a. Ressources « entrepreneuriales », qui
confèrent à l'entreprise sa vision et son dynamisme ;
b. Ressources administratives qui lui assurent l'organisation,
la coordination et le contrôle de ses activités. Nous soulignons,
dans ce travail, que notre recherche, ressources administratives
analysées, l'audit interne se portera sur ses outils ;
b) Ressources de connaissances, qui permettent à
l'entreprise d'utiliser les données de la science, de la technologie,
...
c) Ressources de travail d'exécution ;
d) Ressources de capital ;
e) Ressources de matières premières et de
possibilités diverses d'approvisionnement régulier et
assuré ;
f) Ressources d'infrastructure, telles que la localisation et
les possibilités de transport ;
g) Ressources de dimension et de pouvoir économique
qui, au-delà d'un certain seuil, provoquent un processus d'accumulation
et de développement d'autres comme les connaissances, la direction, les
relations, les capitaux. A ce point, notre dissertation se focalise sur la
performance d'une entreprise, atteinte grâce aux outils de l'audit
interne ;
h) Ressources de relations commerciales, humaines,
industrielles, juridiques, publiques qui assurent à l'entreprise une
intégration dans le système économique et social tout
entier.
Une fois encore, comme nous l'indiquerons plus loin, la
performance n'est pas seulement quantitative, elle est aussi qualitative visant
le personnel, les agents.
2. Réalité
humaine
Toute entreprise, qu'elle soit petite ou grande, si
mécanisée ou non, est contrôlée par des hommes.
Ceux-ci la considèrent à juste titre comme « leur
entreprise, leur usine ».
En tant qu'un lieu de rencontre, l'entreprise, ne supprime pas
l'hétérogénéité des origines et classes
sociales, des coutumes et attitudes des hommes, êtres complexes.
Mais, comme les objectifs poursuivis par l'entreprise ne
coïncident jamais avec ceux de la société des hommes. Leurs
motivations dépassent les buts de l'entreprise. Ainsi, l'entreprise
devrait tenir compte de tous ces éléments.
De WOOT, du point de vue de l'homme définit
l'entreprise comme étant « une organisation d'hommes, qui
s'intègrent dans une société plus large, et dont
l'entreprise doit obtenir la coopération »27(*)
3. Réalité
publique
En tant qu'entité économique, l'entreprise
possède un pouvoir d'action qui influence d'autres pouvoirs et est
influencé par ceux-ci. A ce niveau, elle apparait comme étant une
réalité publique.
Du point de vue public, « l'entreprise apparait
comme la détentrice d'un pouvoir d'action qui se situe dans un
réseau de forces et de pressions où l'entreprise tend à
s'intégrer comme élément actif du jeu social tout
entier »28(*)
La lutte menée, dès lors, par l'entreprise pour
faire prévaloir son point de vue n'est pas, en soi, le but
poursuivi ; la fonction économique est d'un autre genre : la
production, la création de la valeur ajoutée, la
répartition des revenus, l'investissement et le financement (le profit
en un mot).
1.2. Objectifs et
finalité de l'entreprise
a) Finalité
Pour toute entreprise, la finalité est entendue comme
« ce pourquoi l'organisation existe, elle reflète les
aspirations de la communauté humaine qui constitue l'entreprise et se
décline également en termes de biens et services offerts à
la clientèle »29(*)
Elle est influencée par les valeurs personnelles et les
aspirations des dirigeants et des associés, les statuts et l'histoire de
l'entreprise, les attentes du personnel, les contraintes imposées par
l'environnement.
Tenant compte de la définition ci-dessus de la
finalité, nous avons déduit que celle d'une entreprise ne peut se
réduire à la maximisation du profit ou à la
rentabilisation des capitaux investis.
Elle se définit également en termes de services
rendus à la clientèle, à l'ensemble des valeurs justifiant
son existence. C'est donc l'ensemble des raisons d'être de l'entreprise,
implicites ou explicites, vis-à-vis des partenaires internes
(salariés, investisseurs propriétaires) ou externes
(ménages et Etat) comme vis-à-vis de la société
(environnement et développement durable).
L'objet de notre étude fait partie des organisations
publiques ayant pour finalité la satisfaction de l'intérêt
général (éducation, santé, sécurité
et justice), c'est-à-dire de l'ensemble des besoins sociaux que
l'initiative privée ne peut satisfaire.
L'OCC vise l'intérêt général sur
les plans de la santé et de la sécurité de celle-ci.
Néanmoins, l'atteinte d'une finalité passe par
certains préalables qui sont des objectifs.
b) Objectifs
Ils sont de deux ordres : quantitatifs et qualitatifs
· Quantitatifs : taux de croissance du chiffre
d'affaire, part du marché, volume de la production ;
· Taux de satisfaction du client, tests de
qualité, obtention de label, alignement sur des normes non obligatoires
telles que les normes ISO 9000 ou 14000 par exemple.
Ainsi, voilà comment on définit les
objectifs : « des résultats que l'entreprise se propose
d'atteindre à une date donnée, des états
désirés de l'organisation pour un moment déterminé
du futur »30(*)
Ils sont des états futurs à atteindre et doivent être
mesurés.
En plus d'être quantitatifs et qualitatifs, les
objectifs peuvent aussi être groupés en :
· Objectifs fondamentaux : de nouveaux produits, des
marchés nouveaux ou sur marchés habituels (actuels) ;
· Objectifs opérationnels : de marketing,
d'innovation, de ressources (ressources humaines, ressources en capital et
ressources physiques), de profit et sociaux.
Les buts étant « les intentions qui
sous-tendent l'action, les aspirations fondamentales sur un horizon temporel
généralement non borné précisément. Comme
tels, ils ne sont jamais véritablement atteints mais toujours à
poursuivre »31(*)
La formulation de ces buts est une traduction des
finalités de l'entreprise. Et, c'est l'affirmation des finalités
de l'entreprise qui propose des buts, formulés sous formes d'objectifs
susmentionnés qui sont de nature diverse.
A présent, nous avons cherché à
classifier le but, la finalité explicite ou générale, la
mission et l'objectif de notre cadre de dissertation, qu'est l'OCC.
Tableau n° 1 : Présentation des
orientations de l'OCC
BUT
|
: LUCRATIF
|
FINALITE
|
: Réalisation du profit pour assurer sa
pérennité
|
MISSION
|
: Sécurité alimentaire et autres de la
population en RDC, servir de cadre de bonnes statistiques sur les exportations
et importations en RDC, favoriser le développement du pays, partenaire
impartial des fournisseurs extérieurs
|
OBJECTIFS
|
: Accroitre durablement la valeur de l'entreprise par une
rentabilité, la performance des activités et des investissements
par exemple...
|
Source : Tableau fait par nous-mêmes sur base de
notre rapport de stage passé à l'OCC.
1.3. Les
stratégies et la politique de l'entreprise
a) Stratégie
La stratégie s'entend comme « une suite de
décisions et d'actions au service d'une politique »32(*) Elle se définit au
niveau global (corporate strategy - stratégie d'entreprise) mais aussi
au niveau fonctionnel (business strategy ou stratégie de domaine :
stratégie commerciale, financière...). Celle-ci vise à
rechercher et à obtenir une compétence distinctive (on parle
parfois de savoir-faire différentiel), source d'avantage
compétitif et à garantir aussi la compétitivité et
la rentabilité de l'entreprise sur le long terme.
Ce terme vient du grec « stratos » qui
signifie « armée » et « agein »
qui signifie « diriger » ou
« agir »33(*)
Il s'agit souvent d'un terme utilisé dans le domaine
militaire, cette notion est apparue aussi dans l'entreprise dans les
années 50 avec l'idée de compétition/ et ou conflit entre
entreprises dans un environnement de plus en plus incertain et
évolutif.
Elle consiste donc à déterminer les objectifs
à moyen terme (3 à 5 ans), puis à choisir les modes
d'actions et allocation des ressources qui lui permettront d'atteindre ces
objectifs.
Le choix d'une stratégie résulte d'une
analyse34(*) :
· De la maturité du métier de l'entreprise
(nouveau ou vieil entrant) ;
· De la place relative de l'entreprise dans sa profession
(leader ou suiveur) ;
· De la compétence de son organisation
(management) ;
· De la synergie ($us 1 + 1 > 2$us) qu'elle peut
développer (l'union de deux entreprise est plus forte que deux
entreprises séparées).
b) Politique de
l'entreprise
La politique est « l'ensemble des principes
directeurs et de grandes règles et normes qui orientent en permanence
l'action »35(*)
Elle s'impose à la stratégie en lui fixant des buts à
atteindre, des contraintes et des critères à atteindre. C'est la
manière d'agir et de conduire une affaire.
Elle précise les objectifs devant contribuer à
la pérennité de l'entreprise et de ses finalités et
procède à la coordination de différentes fonctions.
Elle est le fruit des motivations de la formation et de la
culture des dirigeants. Cette politique peut être générale
(concernant l'entreprise dans sa totalité) ou sectorielle (visant un
seul secteur de celle-ci).
1.4. Le rôle
économique de l'entreprise
Economiquement, l'entreprise a pour tâche de satisfaire
les besoins ressentis par la population. Elle doit pour ce faire, adapter ses
produits ou ses services aux exigences des consommateurs.
Toutefois, le profit ou le bénéfice reste
l'idéal qui assurera sa croissance, sa pérennisation. En outre,
l'entreprise distribue des revenus aux acteurs économiques qui
participent à la production (actionnaires, employés, Etat et
à elle-même).
1.5. Classification
des entreprises
Il existe une infinité des entreprises, que l'on peut
regrouper selon leur critère :
· La taille ;
· Le secteur d'activité ;
· La forme juridique.
a) Critère selon la taille36(*)(ou
Dimensions)
La taille de l'entreprise est définie selon le poids de
son économie, des auteurs ou suivant les pays, etc.
Par exemple, aux USA, la taille est l'objet du chiffre
d'affaire, la somme des ventes de l'entreprise ; en France37(*), c'est par le nombre des
travailleurs et en RDC, c'est par le capital de l'entreprise.
De cette façon, on en distingue quatre types38(*) :
· Les micros entreprises ou très petites
entreprises ;
· Les moyennes entreprises ;
· Les grandes entreprises
b) Critère selon le secteur
d'activité ou secteur économique/branches
Colin CLARK définit un secteur d'activité comme
un « ensemble d'entreprises ayant une même activité
principale »39(*) Il existe quatre sortes de secteur d'activité
ou secteur économique :
1) Le Secteur Primaire : il regroupe
toutes les entreprises dont l'activité principale se situe dans
l'agriculture, la pêche, l'exploitation minière et des
hydrocarbures ;
2) Le secteur Secondaire : qui regroupe
les entreprises industrielles (transformant les matières en
différents biens) ;
3) Le secteur tertiaire : qui regroupe
les entreprises de commerce et de services comme le cas de l'entreprise cadre
de notre recherche mais relevant de l'administration publique ;
4) Le Secteur Quaternaire40(*) : regroupant les
entreprises qui travaillent dans les nouvelles technologies de l'Information et
de la Communication (NTIC), car, nous sommes à leur essor
remarquable.
c) Critique juridique
C'est le critère qui tient compte de la forme juridique
de l'entreprise. On distingue : Le secteur privé, Le secteur public
et le secteur coopératif.
a) Le secteur privé : les entreprises
appartiennent à des personnes privées. Celles-ci peuvent
être :
ü Individuelles : appartenant à une seule
personne ;
ü Sociétaires : appartenant à
plusieurs personnes.
Mais, il est à noter qu'une personne comme
associé-unique peut opter pour l'une des formes des
sociétés reconnues par les Actes Uniformes sur le commerce
général et sur les sociétés commerciales &
groupes d'intérêt économique de l'OHADA41(*). Une seule personne peut ou
est en droit de disposer sa société unipersonnelle voire sous la
forme d'une SARL ou SA à associé unique.
b) Le secteur public : aujourd'hui, encore
confronté par la transformation des entreprises publiques, entendus
celles, qui en partie ou en totalité, appartiennent à l'Etat. En
partie, c'est lorsqu'il est actionnaire avec les privés (entreprises
à économie mixte)
Dans ce secteur, il a par exemple :
ü Les entreprises publiques à caractère
industriel et commercial (les EPIC)
ü Les sociétés d'Etat, des ex entreprises
privées expropriées à la nationalisation
(zaïrianisation) ;
ü Les sociétés d'économie mixte
(privés et Etat)
c) Le secteur coopératif : pour SIBILLE,
une entreprise coopérative est « une organisation
économique dont les adhérents détiennent collectivement la
propriété, participent démocratiquement à sa
gestion et repartissent les excédents au prorata non pas de leurs
apports ou mises en capital mais de l'utilisation de ses services ou de leur
participation à ses activités.»42(*)
Ce sont des entreprises dont la finalité n'est pas la
recherche du bénéfice mais plutôt de rendre service aux
membres adhérents. On en distingue : de coopératives
d'épargne et de crédit, agricoles et des banques populaires,
etc.
Des critères structurels entrent aussi en ligne de
compte dans la classification des entreprises. Ainsi, la structure d'une
entreprise se base en règle générale sur trois
éléments dans la répartition des tâches ou du
travail :
· La spécialisation du travail ;
· La coordination de celui-ci ;
· La mobilisation du même travail.
En voici, les trois structures :
1) Structure par fonction : l'entreprise est
structurée sur base des tâches ou opérations à
réaliser. (fonctions : commerciale, financière, production,
ressources, recherche, etc.)
2) Structure divisionnelle : la structuration se
fait par regroupement des tâches, c'est-à-dire, celles qui sont
hétérogènes sont exécutées par une seule
personne ; pour une gamme de produit, de sa conception à sa
commercialisation ;
3) Structure matricielle : elle fait appel aux
deux premières structures (par fonction et division)
Des éléments qualitatifs tenant compte des
composantes humaines et structurelles peuvent également influer dans la
classification des entreprises, des attitudes et comportements face au
changement de l'environnement ne peuvent être oubliés. En France,
on fait cette distinction autre des entreprises43(*) :
· L'entreprise additive : dont l'objectif est
de pérenniser l'organisation qu'elle a créée, à
l'intérieur tout se poursuit avec formalisme en cohérence avec le
règlement. Les bruits venant de l'extérieur ne l'atteignent pas
puisque la structure est composée d'une juxtaposition des services qui
ne pensent qu'à survivre, la routine y règne, les besoins des
consommateurs sont plus qu'un gène qu'un stimulant ;
· L'entreprise accumulatrice : elle recherche
toutes les occasions de profit dans un marché qu'elle connait bien. On
fabrique, on vend, on se confond avec l'opportunisme parce qu'il faut survivre
dans un monde difficile voire hostile ;
· L'entreprise réplicative : dans ce
type d'entreprise, le passé plaide en sa faveur car ses produits sont
bons, sérieux. La croissance est organisée mais, il ne faut pas
qu'elle provoque les bouleversements ni même les modifications des
structures. La hiérarchie est fortement centralisée et
autoritaire ;
· L'entreprise réitérative :
c'est une entreprise moderniste recherchant le maximum de profit, en maximisant
le rendement. Pour cela, elle souhaite appliquer à tout, toujours et
partout les principes ayant déjà donné de bons
résultats. Des normalisations, des adaptations sont certes,
nécessaires mais on évitera l'aventure, on recherchera la
sécurité. L'essentiel est que cela marche ;
· L'entreprise mosaïque : c'est celle
qui est décentralisée au maximum pour tous les centres de profits
et qui cherche à couvrir le maximum des marchés en fonction d'une
vision stratégique à long terme. L'adaptation est souple et
rapide à toute modification du marché, des produits, des
méthodes. Les employés et cadres ont une certaine liberté
d'action et l'état major évite d'imposer un contrôle
constant et contraignant ;
· L'entreprise dialectique : ici, la
croissance est fondée sur la détection permanente de la demande
du marché en essayant même de la précéder. C'est une
entreprise qui sait que le monde évolue perpétuellement, qui
accepte les changements d'origine interne ou externe ;
· L'entreprise innovatrice : l'objectif
affiché à tous les échelons de la hiérarchie est de
précéder la demande et de créer une rente d'innovation.
Alors, se combinent l'improvisation, l'exploration, le goût de l'aventure
mais calculés avec souplesse et communication. La devise est de trouver
le premier les nouveaux produits que les consommateurs attendent mais ne
connaissent pas ;
· Enfin, l'entreprise créative : on
part de l'idée que lorsque l'entreprise aboutit à un produit
vraiment nouveau, les produits concurrents deviennent obsolètes, la
matière grise constitue le véritable capital de production,
l'expression personnelle doit être complètement respectée,
préservée de toute contrainte. Souvent, cette entreprise est
composée des intellectuels, créateurs.
1.6. L'entreprise
et son environnement
Dans son environnement économique et social, une
entreprise est en contact avec un grand nombre d'interlocuteurs.
Pour Paul DEWOT, les activités de l'entreprise ne se
déroulement pas dans un circuit fermé. Elle se situe dans un
environnement qui le conditionne et qui, dans une certaine mesure
l'influence.
Pour cet auteur, l'environnement est un « ensemble
d'élément externes qui ont de l'influence sur l'évolution
de l'entreprise »44(*)
En d'autres termes, il s'agit du milieu ambulant dans lequel
cette dernière évolue, ce milieu peut être physique et
immatériel.
Pascal PIERRE représente de la manière suivante
cet environnement45(*) :
ETAT ET ORGANISMES SOCIAUX
BANQUES ET ETABLISSEMENTS DE CRÉDIT
ASSOCIÉS
SALARIES
FOURNISSEURS
CLIENTS
ENTREPRISE
Figure n° 1 : Visualisation de
l'environnement d'une entreprise
Source : Pascal PIERRE - Bac PRO VENTE :
L'entreprise, sa diversité et ses principaux interlocuteurs
Mais, KOTLER et DUBOIS situent cet environnement à
quatre niveaux :
· Niveau du secteur d'activité ;
· Niveau de l'environnement concurrentiel ;
· Niveau de l'environnement public ;
· Niveau du macro-environnement.
1) Au niveau du secteur
d'activité
A ce stade, cet environnement désigne l'ensemble des
personnes physiques et morales qui concourent directement à
l'activité productive de l'entreprise.
2) Au niveau de l'environnement
concurrentiel
Nous parlons des entreprisses dont les produits se disputent
le marché avec l'entreprise elle-même ou avec ses produits. Il
s'agit là de la concurrence :
· La concurrence directe : exercée par
les produits similaires à ceux de l'entreprise ;
· La concurrence indirecte : celle
exercée par les produits de substitution ;
· La concurrence actuelle : est celle
présente sur le marché à un moment
considéré ;
· La concurrence potentielle :
supposée par les produits ou services potentiels.
3) Au niveau de l'environnement
public
Le mot « public » signifie pour
l'entreprise tout le monde avec qui, elle peut entrer en relation d'affaire. On
peut parler de trois sortes du public pour l'entreprise :
· Le public indésirable : des
personnes ou des institutions avec lesquelles l'entreprise est contrainte de
traiter avec elles. Même à contrecoeur (Etat, Syndicat,
etc.) ;
· Le public recherché : celui
composé des personnes et institutions que l'entreprise elle-même
recherche parce qu'elles peuvent contribuer à sa croissance (Mass
média : publicité...) ;
· Le public mutuel : composé des
personnes et institutions ayant besoin de l'entreprise et vice versa
(actionnaires, banques, et établissements de crédit...)
4) Au niveau
macro-environnement
Il est question du milieu dans lequel l'entreprise
évolue. On en distingue :
ü L'environnement socio-économique :
il est composé de tous les éléments affectant les
activités de l'entreprise (le pouvoir d'achat, l'habitude de
consommation, la religion) ;
ü L'environnement juridico-politique &
institutionnel : représenté par le pouvoir public car,
pour s'installer ou croître, une entreprise doit tenir compte de la
réglementation en vigueur du lieu ou pays dans lequel elle
évolue ;
ü L'environnement démographique :
cette structure démographique joue le facteur déterminant pour la
croissance de l'entreprise (le nombre de consommateurs potentiels par
exemple).
Cet environnement macro-économique devient moderne, en
plus, il est caractéristique de ceci :
· De la complexité : il est
presqu'incertain ;
· De
l'hétérogénéité : composé de
plusieurs variables qui agissent et parmi lesquelles : il y a celles qu'on
contrôle (quand l'entreprise peut y influer) et celles non
contrôlables (l'entreprise, incapable de les influencer et obligée
de s'adapter) ;
· De la turbulence : dans la mesure où
l'environnement change incessamment, brutalement et très vite.
A côté de tout ça, l'entreprise devra
aujourd'hui faire face aux trois grands défis :
ü Défi technologique : doit s'adapter
à cette technologie ;
ü Défi concurrentiel, celui de la concurrence
internationale, le fruit logique de la mondialisation ;
ü Défi social et environnement : tenant
compte des hommes (travailleurs, de leur social et de l'environnement
(développement durable, le nouveau concept).
1.7. L'organisation
de l'entreprise
Organiser une entreprise pour beaucoup d'auteurs, c'est lui
donner tous les moyens nécessaires à son bon fonctionnement. Ces
moyens peuvent être : financiers, humais, matériels, etc.
Mais de manière immédiate et appliquée
à la gestion, R. R. MBIDA fait ressortir trois sens pouvant être
attribués au mot organisation46(*) :
a) L'activité d'organisation, qui consiste notamment
à élaborer une structure, des procédures, un ordre propre
au système ;
b) L'organisation est le cadre que représente pour ses
membres l'état d'un système après l'acte d'organisation,
en termes des structures et de culture ;
c) L'organisation est une institution sociale en
système organisé.
Pour H. MINTZBERG47(*), il met en évidence les cinq parties de base
d'une organisation, cela devient comme une organisation minimum commune
à toutes les entreprises :
ü Le sommet stratégique ;
ü La ligne hiérarchique ;
ü Le centre opérationnel ;
ü Les fonctions de support logistique (recherches &
développement, conseil, ...) ;
ü La technostructure (service comptable, contrôle
de gestion)
Ainsi, la concrétisation de l'organisation d'une
entreprise se fait par son organigramme qui est un tableau reprenant les
subdivisions de l'entreprise et qui situe les responsabilités
hiérarchiques en son sein.
L'analyse de l'organigramme d'une entreprise dégage le
type de rapports existants entre tout le personnel de celle-ci. Sur le plan
hiérarchique, il existe trois sortes de rapports dans une
entreprise :
· Le rapport de commandement : du supérieur
au subalterne ;
· Rapport de subordination : du subalterne à
son supérieur ;
· Le rapport de collaboration (fonctionnel) : entre
les différents services.
L'organisation d'une entreprise restera dynamique et souple en
fonction des besoins de celle-ci, on ne la veut plus statique.
Pour rappel, voilà comment H. MINTZBERG
schématise l'organisation minimum et commune à toutes les
entreprises :
TECHNOSTRUCTURE
TECHNOSTRUCTURE
SOMMET STRATEGIEQUE
(TOT MANAGEMENT)
CENTRE OPERATIONNEL
LIGNE HIERARCHIQUE
CENTRE LOGISTIQUE
Figure n° 2 : Organisation minimum
d'une entreprise
Source : Schéma de l'organisation de l'entreprise
par H. MINTZBERG, cours d'entrepreneuriat
Que faudra-t-il retenir de ces cinq parties de base de cette
organisation :
a) Sommet stratégique : c'est le niveau le
plus élevé de l'entreprise. Les stratégies et politique de
celle-ci s'élaborent à ce niveau, tout comme, de la prise des
décisions concernant le devenir de l'entreprise et le sommet attend le
concours des autres agents pour la croissance ;
b) Ligne hiérarchique (ou Line) : elle est
constituée de cadres et agents de maitrise, c'est elle qui reçoit
les orientations qui viennent du sommet stratégique et fait
exécuter le travail demandé ;
c) Centre opérationnel : il est l'ensemble
d'employés et ouvriers qui traduisent en actes, le travail exigé
par la haute Direction (le sommet stratégique) par le canal du line (la
ligne hiérarchique) ;
d) Technostructure (ou Staff) : H. MINTZBERG
associe les services comptables et contrôle de gestion ;
e) Centre logistique (ou intendance) : il s'agit
des employés dont le travail ne consiste qu'à mettre à la
disposition des autres services de l'entreprise tous les moyens pour leur
fonctionnement. Il est assimilé au service des approvisionnements.
Cette organisation de l'entreprise s'apparente bien au corps
humain :
· La tête : le top management ou le sommet
stratégique ;
· Le cou et l'oesophage : le line ou la ligne
hiérarchique ;
· L'estomac : le centre
opérationnel ;
· Le pancréas : le centre
logistique ;
· Et les poumons : la technostructure.
Tout compte fait, si chacun joue son rôle, ce sera pour
le bonheur de tous non seulement du corps qu'est l'entreprise. De cette
façon, nous refermons les explications sur l'entreprise et cherchons
à aborder un autre enjeu poursuivi par l'entreprise, sa performance.
SECTION 2 : A PROPOS
DE LA PERFORMANCE
C'est entreprenant que de créer une entreprise, mais,
il serait innovant que de l'engager sur le long terme par une performance. La
performance, qu'est-ce ?
2.1. DÉFINITION
La performance d'une entreprise est une notion centrale dans
la littérature de gestion (sciences de gestion). Loin d'être
perceptible seulement dans son approche financière, on est passé
de sa représentation financière à des approches globales
qui incluent des dimensions sociale et environnementale. C'est ainsi que l'on
évoque de la performance globale.
Commençons par définir la performance dans son
approche financière. L'origine du mot performance remonte au milieu du
19ème dans la langue française. A l'époque, il
désignait à la fois les résultats obtenus par un cheval de
course et le succès remporté dans une course. Peu après,
il désigna les résultats et l'exploit sportif d'un
athlète. Son sens a évolué au cours du
20ème siècle, pour indiquer de manière
chiffrée les possibilités d'une machine et désigner par
extension un rendement exceptionnel. Ainsi, la performance, dans sa
définition française, est le résultat d'une action, voir
le succès ou l'exploit. Contrairement à son sens
français, la performance en anglais « contient à la
fois l'action, son résultat et éventuellement son exceptionnel
succès »48(*)
Parce qu'elle n'est utilisée en contrôle de
gestion que par transposition de sens en anglais, elle désigne de ce
fait l'action, son résultat et son succès.
Alors, pour expliciter la performance, il y a lieu de retenir
cette autre définition de BOURGUIGNON car elle regroupe les trois sens
recensés ci-dessus et lui reconnait explicitement son caractère
polysémique. D'où, la performance peut être définie
comme « la réalisation des objectifs organisationnels, quelles
que soient la nature et la variété de ces objectifs. Cette
réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat,
aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat
(action) »49(*).
LEBAS ajoute : « la performance n'existe que si
on peut la mesurer et cette mesure ne peut en aucun cas se limiter à la
connaissance d'un résultat.»50(*)
BOUQUIN de renchérir : « on
évalue les résultats atteints en les comparant aux
résultats souhaités ou à des résultats
étalons.»51(*)
Pour revenir à l'approche globale de la performance,
celle-ci fait appel au concept du développement durable pour lequel les
entreprises devraient changer de comportement et de politique afin de s'y
adapter. Ce concept est apparu officiellement dans les années 80,
à la suite de la création d'une commission sur l'environnement et
de développement dirigée par Mme GRO HARLEM Brundtland (ex
premier ministre de Norvège) et pour le compte de l'ONU. En 1987, cette
commission (dite commission BRUNDTLAND, du nom de sa présidente) avait
défini le développement durable comme « un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à
répondre aux leurs.»
Cette définition présente à la fois un
caractère trop général et fait référence
à une dimension macroéconomique, ce qui laissait place à
plusieurs interprétations et posait du débat politique
difficilement applicable aux entreprises. De ce fait, comment ces
dernières pouvaient-elles contribuer au développement
durable ?
A ce stade, la commission européenne
tranchât : « la déclinaison des principes du
développement durable à l'échelle des entreprises doit se
faire par le biais de la responsabilité sociétale. Qu'elle a
défini comme l'intégration volontaire, par les entreprises, de
préoccupations sociales et environnementales à leurs
acticités commerciales et à leurs relations avec leurs parties
prenantes »52(*)
Pour PESQUEUX53(*), on distingue classiquement deux groupes de parties
prenantes : les parties prenantes contractuelles, qui concernent les
acteurs en relation directe et déterminée contractuellement avec
l'entreprise (par exemple, les clients, les fournisseurs, les salariés,
les actionnaires) et les parties prenantes « diffuses »,
qui sont les acteurs situés autour de l'entreprise envers lesquels
l'action de cette entreprise se trouve impacter mais sans pour autant se
trouver en lieu contractuel (par exemple : les collectivités
locales, les organismes publics, les ONG, etc.).
Alors, cette responsabilité sociétale des
entreprises (RSE) signifie essentiellement que les entreprises de leur propre
initiative, contribuent à améliorer la société et
à protéger l'environnement, en liaison avec ces parties
prenantes. Voilà qui fait appel à la performance globale des
entreprises.
Mais, dans notre travail, nous nous occuperons plus de la
performance dans son approche financière.
2.2. PERFORMANCE ET EFFICACITÉ
Une fois l'étape de la définition de la
performance terminée, nous entamons l'étape de la mesure de
celle-ci.
Les critères de performance permettent de
déterminer les indicateurs auxquels on se réfère pour
évaluer une entreprise. Le choix de ces critères fait
référence aux objectifs poursuivis par l'entreprise, aux
ressources utilisées et aux résultats obtenus. Il existe
plusieurs critères de performance. Cependant, quelque soit le concept de
la performance que l'on adopte et qui est nécessairement
multicritère, l'analyse consistera à s'assurer de ce que les
ressources sont obtenues et utilisées avec efficience, efficacité
et pertinence, pour réaliser les objectifs de l'organisation.
Ainsi, voici représenté ci-dessous le concept de
la performance en gestion54(*) :
OBJECTIFS
Perception du concept performance
PERTINENCE
EFFICACITE
MOYENS
RESULTATS
EFFICIENCE
Figure n° 3 : Perception du
concept performance
Source : A CORHAY & M. MBANGALA, fondements de
gestion financière
RESSOURCES
ÉCONOMIE
EFFICACITE
RÉSULTATS
EFFICIENCE
PROCESSUS
BOUQUIN a aussi représenté la
problématique générale de la performance55(*)
Figure n° 4 : La
performance
Source : BOUQUIN (La performance) le contrôle de
gestion, p. 63
De ces figures (3,4) sur le concept de la performance,
déduisons que Mrs A. CORHAY & M. MBANGALA et BOUQUIN avancent sur ce
dossier presque dans le même sens :
ü Les premiers (fig. 3) évoquent : les
objectifs liés aux moyens pour aboutir aux résultats, tout cela,
entre-liés aux critères de pertinence, d'efficacité et
d'efficience ;
ü Le dernier (fig. 4) liant les ressources (moyens) au
processus (entendu, objectifs - par exemple - atteinte d'un niveau
élevé de production) et aux résultats. Pour BOUQUIN,
l'économie consiste à se procurer les ressources là, au
moindre coût.
A ce niveau, saisissons l'efficacité par rapport
à la performance. Ce critère est relatif à la à la
production et représente un enjeu considérable pour toute
entreprise qui se veut performante. Mais, si l'objectif de production est
prioritaire, néanmoins, il ne peut être défini
indépendamment des moyens requis pour le réaliser : le
critère d'efficacité - réaliser les objectifs et
finalités poursuivis par l'entreprise, en atteindre un par exemple, un
niveau haut de production. Ce critère se doublera d'un autre que nous
expliciterons au point suivant.
Soit dit en passant, mesurer la performance revient à
mesurer les trois dimensions qui la composent : l'économie
sus-évoquée par BOUQUIN, l'efficience (par la rentabilité,
la profitabilité et la productivité) et l'efficacité. Tout
de même, la mesure de l'efficacité fait face à deux
obstacles : l'identification des buts ou des objectifs et l'obtention d'un
consensus relatif à la multiplicité de ces buts. Identifier les
buts d'une organisation n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Dans
certains cas, on peut constater une pluralité d'objectifs, parfois
contradictoires, ambigus et non explicites. Heureusement, pour ce qui concerne
l'objet de notre dissertation, ses buts et ses objectifs sont clairement
identifiés.
2.3. PERFORMANCE ET EFFICIENCE
Dans tous les cas, l'efficacité et l'efficience sont
essentielles pour la réalisation de l'objectif de la production. Et,
l'efficience y intervient dans le fait de maximiser la quantité obtenue
de produits ou de services à partir d'une quantité donnée
de ressources, elle concerne l'emploi des ressources dédiées
à cette production.
Autrement, maximisant la production en minimisant la
consommation de moyens de production, l'obtenir au moindre coût sans
gaspillage des ressources. De cette façon, l'efficience
révélatrice de la performance se mesure par le ratio
résultats-moyens : productivité (rapport d'un volume obtenu
à un volume consommé, pourcentage de chiffre d'affaire
affecté à la recherche), rentabilité (rapport d'un
bénéfice à des capitaux investis), etc.
Il peut arriver que la relation résultats-moyens soit
mal connue ou mal maîtrisée, il devient difficile dans ce cas, de
mesurer l'efficience. Cela arrive dans les activités de service
où les activités discrétionnaires (activités dans
lesquelles le lien entre moyen et résultats est peu ou mal connu) sont
fréquentes.
La logique financière, dans laquelle l'efficience est
vue comme la capacité de réaliser un profit avec le moins de
ressources possible, est critiquée depuis plus d'une dizaine
d'années. La perspective privilégiée dans cette logique,
qui est une perspective gestionnaire et financière à court terme,
elle est remise en cause par KAPLAN et JOHNSON56(*) : « Les mesures à court terme
devront être remplacées par de multiples indicateurs non
financiers qui constituent de meilleures cibles et ont une meilleure valeur
prédictive quant aux objectifs de rentabilité à long terme
de l'entreprise. »
Quatre dimensions définies à l'aide de treize
critères ont été déterminés par MORIN et
alliés57(*),
lesquelles représentent bien la performance d'une entreprise ou d'une
organisation auxquels quarante indicateurs de performance ont été
adjoints par E. M. MORIN et Alliés58(*) :
Tableau n° 2: Dimension(4), critères (13)
et exemples d'indicateurs de performance(40)
PERENNITE DE L'ENTREPRISE (dimension)
Qualité du produit-service - critère
(degré auquel le produit ou le service correspond aux normes des tests
de qualité et aux exigences de la clientèle ; nombre de
retours et nombre de plaintes faites par la clientèle - indicateurs)
Rentabilité financière - critère
(degré auquel certains indicateurs se comparent favorablement ou
défavorablement avec ceux du secteur et des performances passées,
rendement du capital investi et marge de bénéfice net)
Compétitivité - critère
(degré auquel l'entreprise conserve et conquiert des
marchés ; niveau des revenus par secteur et niveau d'exportation) -
indicateurs
VALEURS DES RESSOURCES HUMAINES (dimension)
Mobilisation des employés - critère
(degré d'intérêt manifesté par les employés
pour leur travail et pour l'organisation ainsi que l'effort fourni pour
atteindre les objectifs ; le taux de rotation des employés et le
taux d'absentéisme - indicateurs)
Climat de travail - critère (degré auquel
l'expérience du travail est évaluée positivement par les
employés ; taux de participation aux activités sociales,
taux de maladie, taux d'accidents, ratio d'actes déviants, nombre de
jours perdus à cause d'un arrêt de travail et qualité des
relations de travail - indicateurs)
Rendement des employés - critère
(qualité ou quantité de production par employé ou par
groupe ; revenus par employé, bénéfice net avant
impôt par employé, bénéfice net avant impôt
par tranche de 100$ de masse salariale - indicateurs)
Développement des employés -
critère (degré auquel les compétences s'accroissent
chez les membres de l'entreprise ; excédent du taux de la masse
salariale consacrée à la formation, effet de formation, transfert
des apprentissages et mobilité des employés - indicateurs)
|
EFFICIENCE ECONOMIQUE (dimension)
Economie des ressources - critère (degré
auquel l'entreprise réduit la quantité des ressources
utilisées tout en assurant le bon fonctionnement du
système : rotation des stocks, rotation des comptes, clients, taux
de rebuts et pourcentage de réduction du gaspillage - indicateurs)
Productivité - critère (quantité
ou qualité des biens et services produits par l'entreprise par rapport
à la quantité de ressources utilisées pour leur production
durant une période donnée ; rotation de l'actif total,
rotation de l'actif immobilisé, niveau d'activités sur
coûts de production et niveau d'activités sur temps de production
- indicateurs.
LEGITIMITE DE L'ENTREPRISE AUPRES DES GROUPES
EXTERNES (dimension)
Satisfaction des bailleurs de fonds -
critère (degré auquel les bailleurs de
fonds-institutions financières, actionnaires - estiment que leurs fonds
sont utilisés de façon rentable, bénéfice par
action, ratio de fons de roulement et ratio d'endettement - indicateurs)
Satisfaction de la clientèle -
critère (jugement que porte le client sur la façon
dont l'entreprise a su répondre à ses besoins ;
fréquence du non respect du délai de livraison convenu avec la
clientèle, niveau des ventes, degré de fidélité de
la clientèle - indicateurs)
Satisfaction des organismes régulateurs -
critère (degré auquel l'entreprise respecte les lois et les
règlements qui régissent ses activités ;
pénalités versés pour infraction - indicateurs)
Satisfaction de la communauté -
critère : (appréciation que fait la communauté
élargie des activités et des effets de l'entreprise, nombre
d'emplois créés, contribution financière à la
réalisation d'activités communautaires, degré de
développement des avantages sociaux concernant la famille et disposition
des déchets - indicateurs)
|
Source : adapté par nous du modèle de MORIN
et Al. 1996, p. 62
Les dimensions décrivent la performance, elles
mêmes définies à l'aide des critères
représentant les produits ou services, les effets ou des
résultats de l'entreprise. Les critères nous informent sur ce
qu'il faut savoir à propos de la performance organisationnelle auxquels
il faut déterminer les indicateurs qui les incarnent, car, par
eux-mêmes, il reste toujours compliqué la perception de la
performance à cause de leur niveau d'abstraction.
Ainsi, un indicateur de performance est défini par un
ensemble d'opérations partout sur des données concrètes,
tangibles ou intangibles, qui produit une information pertinente sur un
critère. Par exemple, l'engagement est un indicateur de la mobilisation
des employés (critère), pour le mesurer, collecter des
données concrètes concernant les attitudes des employés
à l'égard de l'entreprise au moyen des questionnaires, leurs
opinions sont ces données concrètes bien qu'intangibles. Un autre
exemple, le taux de rotation des stocks est un indicateur de l'économie
des ressources composé de deux données tangibles et
concrètes : le coût des marchandises vendues et le stock
moyen, données disponibles dans les états financiers.
Comme on peut aisément le constater, la
définition des indicateurs de performance s'accompagne
presqu'inévitablement de la détermination de l'instrument ou de
la procédure de collecte de l'information. C'est en fait l'existence
d'un moyen de collecter l'information sur un indicateur de performance qui
détermine le caractère opératoire et mesurable de
l'indicateur.
Pour une approche financière restrictive, la recherche
de la performance conduit à l'établissement des documents
comptables sans lesquels, elle ne peut être mesurée.
Des quatre dimensions précitées :
ü La pérennité de l'entreprise : pour
l'assurer les gestionnaires doivent avoir un souci constant d'assurer
l'amélioration de la qualité des produits et services d'une part
et la rentabilité financière et la compétitivité de
l'entreprise d'autre part ;
ü L'efficience économique de l'entreprise :
elle devrait être au centre des préoccupations des gestionnaires,
puisque, c'est grâce à la valeur ajoutée qu'elle rend
possible, qu'ils peuvent obtenir et soutenir les contributions
nécessaires à l'atteinte des objectifs d'équilibre
financier et de croissance. Pour augmenter l'efficience des activités,
ils devront économiser les ressources et améliorer la
productivité ;
ü La valeur des ressources humaines : une
entreprise, c'est avant tout l'organisation des activités et des
relations entre des personnes qui apportent, chacune selon ses moyens, des
contributions à la performance de l'organisation. En raison de sa
dimension humaine, la performance de l'entreprise est entre autre
évaluée par la valeur des ressources humaines qu'elle engage.
Cette dimension de la performance est définie selon quatre
critère : la mobilisation des employés (toute personne qui
oeuvre pour l'entreprise et qui en reçoit une
rémunération ; ce terme inclut les dirigeants, les cadres et
les non-cadres), le climat de travail, le rendement de ceux-ci et leurs
développement ;
ü Enfin, la légitimité de l'organisation
auprès des groupes externes : une entreprise reste un
système ouvert, en constante interaction avec l'environnement et de
nombreux groupes d'intérêt, petits et grands, simples et
complexes, qui forment son environnement, comme les bailleurs de fonds, les
consommateurs, les gouvernements, la communauté, etc. Il faut donc que
l'évaluation de la performance tienne compte de la satisfaction des
groupes externes, car ce sont eux qui confèrent à l'entreprise sa
légitimité, c'est-à-dire, la reconnaissance du bien
fondé de son existence et donc, le droit de continuer d'exploiter des
ressources. Cette dimension comprend quatre critères : la
satisfaction des bailleurs de fonds, celle de la clientèle, des
organisateurs régulateurs et de la communauté.
La mesure de la performance nécessite des
données sur de nombreux aspects de l'entreprise. Ces aspects peuvent
être financiers, économiques, technologiques, sociaux, politiques,
culturels et écologiques. En tant que variable dépendante des
activités de l'entreprise et des décisions des gestionnaires, la
mesure de la performance exige la concertation et la coopération de
personnes ayant des compétences et des expertises variées. La
pluridisciplinarité qui caractérise ce domaine de
l'évaluation représente un grand défi à relever.
2.4. PERFORMANCE ET PERTINENCE
Le critère de pertinence exige que l'on analyse
à priori les moyens dont on dispose et la façon dont ceux-ci
seront utilisés pour atteindre les objectifs retenus, ce qui implique la
prise en compte de l'adéquation entre objectifs et moyens. Il peut
s'agir des normes, des choix de projets par rapport aux moyens disponibles et
l'économie appliquée à l'acquisition de ces moyens au
moindre coût, des quantité et qualité conformes aux normes
établies, moment et lieu opportuns.
Autrement dit, être pertinent c'est atteindre
efficacement et d'une manière efficiente l'objectif fixé.
2.5. TYPES DE PERFORMANCE
De quatre dimension relevées ci-haut qui indiquent bien
la performance d'une entreprise, se dégage une série de
performances détectables au sein d'une entreprise, car, basées
sur des indicateurs à la fois financiers et non financiers.
Voici quatre performances détectées :
ü Performance financière et commerciale,
qui concerne la pérennité de l'entreprise avec des indicateurs
mesurables tels la rentabilité, la compétitivité (part du
marché, les ratios de rentabilité commerciale-brute, nette ;
la rentabilité financière des capitaux propres, etc.). Cette
performance et celle qui suit ressortent à partir des documents
comptables (TFR, Bilan, etc.)
ü Performance économique, visant
l'efficience de l'entreprise par des indicateurs suivants : la
productivité et l'économie des ressources visibles par des ratios
de gestion du cycle d'exploitation tels : le besoin en fonds de roulement,
la durée de rotation des stocks, le crédit moyen accordé
aux clients ; durée de rotation crédit-clients, le
crédit moyen accordé aux fournisseurs, le coefficient de
proportionnalité, le point de commande, de la rentabilité
économique ou des capitaux investis (rentabilité de l'actif net -
return on investment - ROI), la rentabilité du cash flow etc.
ü Performance humaine ou sociale, qui
relève de la valeur des ressources humaines comme dimension, avec des
indicateurs à la fois mesurables et non fondée sur le bilan
social (par exemple, la rentabilité sociale - charges sociales sur
valeur ajoutée, les emplois - départ, engagement etc., la
formation, les conditions de vie, de travail, d'hygiène et de
sécurité, les rémunérations versées,
etc.)
ü Performance environnementale et sociale, qui
vise la légitimité de l'entreprise auprès des tiers
(bailleurs de fonds, la clientèle, les organismes régulateurs et
la communauté) se fondant et sur le bilan social et sur le bilan carbone
(effet de serre) comme ses indicateurs.
Il n'est pas exclu d'évoquer encore la performance
stratégique et concurrentielle (compétitivité, etc.), et
de celle technique.
Dans le contexte du développement durable, on part de
la performance sociale à la performance globale de l'entreprise. La
performance sociale de l'entreprise reposait sur la responsabilité
sociétale de celle-ci. On la préfère à la
performance globale de l'entreprise qui est perçue comme « une
visée (ou un but) multidimensionnelle économique, sociale et
sociétale, financière et environnementale qui concerne aussi les
entreprises que les sociétés humaines autant que les
salariés »59(*)
La conception de la performance selon une approche globale
(environnementale, sociale et financière) consiste à rendre
opérationnel le concept du développement durable, grâce
à l'utilisation des indicateurs de mesure financière (tableau de
bord, rations, etc.) et socio-environnementales (normes, codes, le balanced
scorecard, le triple bottom line reporting et le reporting de la Global
Reporting Initiative).
Cette approche permet à l'entreprise d'améliorer
sa performance à un niveau plus important que celle obtenue par des
mesures purement financières ou étroitement sociétales.
Certaines mesures sont appelées des « mesures
témoins »60(*), car, elles font état de résultats
passés et des inducteurs correspondant à des facteurs qui sont
à l'origine de la performance, donc, qui induisent cette performance.
Nous n'achèverons pas ces lignes consacrées
à la performance sans montrer la nécessité du
contrôle de celle-ci. Les gestionnaires doivent se doter de
systèmes de commande adéquats pour s'ajuster aux hasards internes
et externes à leur entreprise qui sont susceptibles de contrecarrer
leurs plans. Ce contrôle devant être incarné par les
dirigeants d'entreprise, responsables financiers et de la production
(exploitation), responsables de la qualité et tous les membres de la
direction qui sont soucieux de surveiller des éléments
clés de l'entreprise afin de gérer la croissance avec
efficacité et sécurité. En voici, les différents
points de contrôle :
· Le contrôle des systèmes
d'information : l'entreprise se trouve devant une masse d'information
à traiter et à organiser pour la prise de bonnes
décisions ;
· Le contrôle financier par trois piliers :
a) Les états financiers, le résumé des
aspects majeurs de la situation et du patrimoine financier de l'entreprise
très souvent représentés par : le bilan et
l'état des résultats (TFR, etc.)
b) L'analyse des ratios : essentiels indicateurs (ratios)
à l'analyse de la performance de l'entreprise. Ils constituent un outil
de suivi des entreprises dans le temps, et de comparaison entre elles dans
l'espace (benchmarking) : ratios de liquidité (liquidité
générale, réduite et immédiate), ratios de la
structure financière (autonomie financière, endettement à
terme et capacité de remboursement), ratios de gestion (rotation des
stocks, des créances commerciales et du crédit - fournisseurs),
ratios de rentabilité (rentabilité d'exploitation
économique et financière) et les ratios de productivité
(valeur ajoutée sur la production et la productivité du
travail).
c) Le contrôle budgétaire, une technique
quantitative de contrôle qui est la plus utilisée reste le budget.
En fait, le budget reste l'expression comptable et financière des plans
d'action retenus pour que les objectifs visés et les moyens disponibles
sur le court terme convergent vers les buts à long terme de
l'entreprise.
A l'OCC, le budget de l'organisation est mis en place incluant
ceux des autres postes d'exploitation y compris l'Agence de Mwene-Ditu. Ce
budget est du « type d'opération »61(*), un état des revenus et
des dépenses planifiées pour assurer la bonne marche du cycle
d'exploitation, assimilé au budget de trésorerie, il y a aussi
des budgets du capital (des plans d'investissement).
Les avantages de ce genre de budget : former des
standards (normes) permettant de mesurer les performances actuelles de
l'entreprise, fournir aux décideurs et/ou managers une vision claire sur
les objectifs organisationnels et influer positivement sur la motivation des
employés, etc.
· Le contrôle des stocks : constitués
de matériels et fournitures utilisés pour faciliter la production
ou pour satisfaire la demande des consommateurs, dans le cas de l'OCC, ceci ne
s'explique pas, car, c'est une entreprise de prestation des services et un
organisme plus que technique.
· Le contrôle marketing en matière des
ventes et de la satisfaction de la clientèle.
A ces points de contrôle, nous annexons les tableaux de
bord et indicateurs de performance, en déterminant les zones critiques
pour chacun des éléments à contrôler et le temps de
réaction adapté aux points de contrôle identifiés et
enfin les commandes de gestion plus les mesures correctives
c'est-à-dire, qu'il faudrait définir, déterminer,
organiser et mettre en place : les ressources alternatives, les ressources
palliatives et celles préventives, constituer des réserves, les
champs de responsabilité, le pouvoir, l'autorité, les politiques
et procédures.
Du tableau de bord
financier
Il permet d'analyser l'évolution de l'entreprise
à travers les objectifs et les indicateurs les plus pertinents et les
mieux adaptés à la nature de son activité, en calculer les
variations d'un exercice à l'autre et rechercher les causes possibles
des évolutions ou changements significatifs et si possible, de comparer
ses résultats avec ceux d'autres entreprises de même taille et de
même secteur d'activités.
Les principaux indicateurs d'un tableau de bord financier
sont :
· L'équilibre financier global (fonds de roulement
net et besoin en fonds de roulement - FRN, BFR) ;
· La position de trésorerie ; la
liquidité (LG, LR, LI) ;
· La rentabilité financière ;
· La solvabilité ;
Quelques formules des
ratios
1) Ratios de liquidité62(*) :
a.
b.
c.
2) Ratios de la structure financière63(*) :
a.
b.
c.
d.
3) Divers ratios :
a.
·
·
b.
c.
d.
e.
f.
g.
h.
i.
j.
k.
Nous avons passé en revue dans les lignes ci-dessus,
toutes les théories relatives à toute entreprise tant qu'une
unité de production visant le profit, ses objectifs et finalité,
de ses stratégies et politique, son rôle économique, ses
classifications, son environnement et enfin, de l'organisation proprement dite
de celle-ci sans oublier de parler ou d'illustrer comment elle peut devenir
performante.
Pour ce qui est de la performance, nous la
sus-évoquions non pas seulement dans le contexte purement
économique mais aussi social, plus encore global dans le sens que l'on
tienne compte par les gestionnaires des entreprises, bien sûr, de
l'aspect financier, économique sans en oublier le sociétal et
l'environnement faisant recours au concept du développement durable.
Dans les pages suivantes, nous y exploiterons la
théorie sur l'audit et les outils utilisés pour ce faire.
CHAPITRE
DEUXIÈME : ANALYSE THÉORIQUE DE L'AUDIT
L'entrepreneur ayant mis en place une entreprise, il faut
qu'il travaille à la pérennisation de celle-ci, veillant à
ce que les objectifs visés pour son fonctionnement, sa croissance et sa
longévité soient atteints. Cela passe par la mise en place
à l'interne des procédures, d'une inspection de celles-ci et d'un
contrôle de gestion, le tout, faisant le contrôle interne d'une
entreprise.
Et au-delà de ce contrôle interne - visant la
maitrise du fonctionnement de l'organisation - dénué de toute
dimension critique, intervient l'audit qui apparaît comme le
contrôle des systèmes de contrôle ou comme un contrôle
au second degré.
Abordons, à présent, de l'audit, sa
définition et les sortes d'audit.
SECTION 1 :
ELÉMENTS DE DÉFINITION ET NORMES
1.1.
Définition de l'audit
Quelques définitions sont à retenir. La
première nous vient de J. RENARD, pour lui : « l'audit
est un travail d'investigation permettant d'évaluer les
procédures comptables, administratives, ou autres, en vigueur dans une
entreprise afin de garantir à un ou plusieurs groupes
intéressés, dirigeants, actionnaires, représentants du
personnel, tiers (banque, organiseurs public...), la régularité
et la sincérité des informations mises à leur disposition
et relatives à la marche de l'entreprise. »64(*)
Et, on entendait par audition de compte, l'action d'examiner
un compte, et l'auditeur (auditor), étymologiquement, est celui qui est
« aux écoutes », c'est-à-dire, celui qui
observe, examine très attentivement.65(*)
Mais, la définition acceptée suivant les normes
internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de
l'Institut International des Auditeurs (IIA) est pour ce qui est de l'audit
interne : « une activité indépendante et objective
qui donne à une organisation une assurance sur le degré de
maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer et contribue à créer de la valeur
ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en
évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses
processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement
d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur
efficacité »66(*)
Disons que l'audit reste uniquement un
révélateur des défauts de l'organisation, tout de
même, il se limite à émettre des recommandations sans les
mettre en oeuvre et il ne garantit pas la bonne gestion de l'entreprise.
1.2. Normes
Des normes ou standards sont arrêtés pour la
bonne pratique de l'audit en général et pour l'audit interne en
particulier. Un référentiel nécessaire qui concerne
à la fois les normes de qualification et celles de fonctionnement.
Nous en dégageons par exemple, les qualités
requises des auditeurs, ils devraient être objectifs, intègres,
compétents et capables de garder la confidentialité de leur
mission.
1.3. Formes
d'audit
Nous distinguons deux formes d'audits institués par la
pratique et la législation :
ü L'audit interne, mis en place dans
l'entreprise ;
ü L'audit externe, du fait des agents extérieurs
à l'entreprise.
a) Audit interne
Il relève de l'organisation interne à
l'entreprise. C'est une « fonction indépendante
d'évaluation mise en place au sein d'une entreprise en vue d'examiner et
d'évaluer ses activités en tant que services à
l'entreprise. L'audit interne a pour objectif d'aider les membres de
l'entreprise à exercer efficacement leurs
responsabilités67(*) »
Cette activité doit donc être indépendante
des autres services de l'entreprise et être rattachée directement
à la Direction générale. C'est le cas dans l'entreprise
cadre de notre recherche. L'objectif principal de l'audit interne est dans le
cadre de vérifications périodiques, de donner un avis sur
l'efficacité des divers moyens de contrôle à la
disposition des hauts dirigeants. Depuis lors, le champ d'action de l'audit
interne a été progressivement élargi, comme l'a
témoignée, sa définition sus lignée acceptée
dans le code de déontologie de l'IFACI et l'IIA.
Nous reviendrons plus en détail encore sur l'audit
interne, car, il constitue l'une des variables de notre thématique.
b) Audit externe
Il est pratiqué par un prestataire de service
juridiquement indépendant. Cet audit fait rapport aux personnes ayant
besoin de la certification des comptes. Voilà qui le différencie
de l'audit interne pratiqué souvent par un membre du personnel de
l'entreprise et dont le rapport est fait aux responsables de l'entreprise.
Alors que l'audit interne s'active dans l'appréciation
de la bonne maîtrise des activités de l'entreprise, l'audit
externe s'attèle à certifier la régularité, la
sincérité et l'image fidèle des comptes, résultats
et états financiers au profit des actionnaires, des pourvoyeurs
financiers, etc., même si, cet objectif n'en est pas exclusif à
l'audit externe puisque toutes les fonctions de l'entreprise entrent dans le
champ d'application de l'audit interne.
L'audit externe est diligenté par intermittence dans
une entreprise, il vient apporter, sur une base régulière, une
vision extérieure sur le fonctionnement de l'entreprise, si bien que,
l'audit interne est là en permanence et sur des missions
planifiées : ponctuelle, périodiques, urgentes, etc.
Les similitudes entre les deux formes d'audit sont importantes
aussi longtemps qu'elles utilisent toutes deux les mêmes méthodes
d'investigation, s'interdisent toutes deux de l'immixtion quelconque dans la
gestion de l'entreprise auditée.
SECTION 2 : DE
L'AUDIT INTERNE
Il sied de spécifier un classement dans la mise en
place de l'audit interne. Tout comme la technique comptable distingue les
dépenses par nature et les dépenses par destination,
critère de la distinction entre comptabilité
générale et comptabilité analytique.
De même l'audit interne distingue un classement par
objectifs (ou par nature) et un classement par destination. Ceci enlève
la confusion du vocabulaire de tout ce qui est trop souvent
présenté à tort et à travers comme de l'audit
interne.
Ainsi, sont classifiés par nature et/ou objectif quatre
types d'audits qui relèvent de l'audit interne :
2.1. L'AUDIT DE
CONFORMITÉ/RÉGULARITÉ68(*)
A ce moment, la démarche de l'auditeur reste simple et
traditionnelle, elle va consister à vérifier la bonne application
des règles, procédures, descriptions de poste, organigrammes,
systèmes d'information, ... en bref, il va comparer la règle et
la réalité, ce qui devrait être et ce qui est.
Cet audit est entrepris par rapport à un
référentiel et c'est en cela que le travail de l'auditeur est
relativement simple. L'auditeur s'étant informé sur tout ce qui
devrait être (ce qu'il faudrait faire), signale au responsable les
distorsions, les non applications évitables ou inévitables, les
mauvaises interprétations des dispositions établies (dans ce qui
est fait) ; il en analyse les causes et les conséquences et
recommande ce qu'il convient de faire (ce qu'il faut faire) pour qu'à
l'avenir les règles soient appliquées.
Ce rapport de l'audit doit être rapporté à
l'audité qui en fait son profit. Avec les manquements graves et
répétés aux différentes législations et
réglementations, constatés récemment, l'audit de
conformité semble bien prendre une importance accrue et est toujours
d'actualité.
Cet audit de conformité peut aussi s'appeler
« audit de régularité 69(*)» : les puristes
distinguent que dans le premier cas, on observe la conformité avec les
dispositions légales et réglementaires et dans le second cas, la
régularité par rapport aux règles internes de
l'entreprise. Mais, dans les deux cas, la démarche est la
même : comparer la réalité au
référentiel proposé. Cette démarche, toujours
essentielle pour un auditeur interne, s'est doublée d'une approche
nouvelle, l'audit d'efficacité, qui est le deuxième dans le
classement par nature ou par objectif.
2.2. L'AUDIT D'EFFICACITÉ
Il n'y a plus de référentiel clair et
précis à ce niveau, ou il est devenu une abstraction qui
résulte de l'appréciation de l'auditeur interne sur ce qu'il
considère comme devant être la meilleure des solutions possibles,
la plus efficace, la plus productive, la plus sûre.
Dans cette démarche, l'auditeur interne est d'autant
plus efficace que son professionnalisme, sa connaissance de l'entreprise, son
savoir-faire dans la fonction auditée sont plus importants. On voit tout
naturellement s'esquisser le partage des tâches : à
l'auditeur junior les audits de conformité et de
régularité, mais à l'auditeur senior, les audits
d'efficacité parce qu'il est devenu expérimenté,
spécialiste du diagnostic, de l'appréciation des méthodes,
procédures, analyses de postes, organisation du travail et a pris
l'habitude d'émettre une opinion, non plus seulement sur la bonne
application des règles, mais aussi sur leur qualité.
Et, lorsqu'on évoque l'audit d'efficacité, on va
au plus simple englobant à la fois les notions d'efficacité et
d'efficience, ce qui n'exclut pas que l'on parle même de l'audit de
performance. Toutefois, le vocable « audit
d'efficacité » est maintenant entré dans la pratique et
le langage.70(*)
Cela nous pousse sans doute à revenir sur le sens des
deux termes en fond de l'audit d'efficacité : efficacité et
efficience
· L'efficacité a le critère d'atteinte des
objectifs fixés, et plus généralement la réponse
adéquate à l'attente. C'est le « doing the right
things71(*) »
des Anglo-Saxons, selon R. N. GREENWALD;
· L'efficience, qu'est le «doing the thing
right», et dont le critère est de faire le mieux possible, ce qui
exige la meilleure des qualités quant aux connaissances (le savoir), aux
techniques (le savoir-faire), aux comportements (le savoir-être) et
à la communication (le faire savoir). L'efficience, stricto sensu, est
donc très largement dans l'entreprise, imprégnée dans sa
culture.
Ainsi, l'audit d'efficacité entendu au sens large, est
très coloré par la culture d'entreprise. Par exemple, là
où règne une expansion importante, lorsque l'entreprise est en
pleine croissance et qu'il s'agit d'éliminer au maximum freins et
facteurs de ralentissement, l'appréciation d'efficacité se fait
le plus souvent en termes d'allégements et de simplifications, en
conservant les risques considérés comme acceptables. Mais,
lorsque l'entreprise est en position de moindre croissance, lorsque la culture
est plus une culture de conservation des acquis (cas des entreprises dites
additives et réplicatives déjà sus-évoquées
dans ce travail) qu'une culture de développement, et lorsqu'à
fortiori la situation est celle de tous les dangers, l'appréciation
d'efficacité se fait en termes d'affinement des règles et
procédures, de meilleure définition des responsabilités,
voire de substitution de règles plus strictes aux dispositions
antérieures (relevant du top management).
Cela aboutit à une autre démarche faisant appel
à l'audit de management et à l'audit de stratégie.
2.3. L'AUDIT DE MANAGEMENT
Il ne s'agit pas là, d'auditer la Direction
Générale en portant un quelconque jugement sur ses options
stratégiques et politiques. Il faut donc dire et répéter
que l'existence d'un service d'Audit Interne n'altère en rien la
liberté de choix et de décision des Directions
Générales. En revanche, observer les choix et les
décisions, les comparer, les mesurer dans leurs conséquences et
attirer l'attention sur les risques ou les incohérences relève
bien de l'Audit Interne. D'où, pratiquer l'audit de management c'est
donc toujours, et quelle que soit la définition retenue, observer la
forme et non le fond.
Cet audit encore appelé audit de direction peut
s'apprécier aujourd'hui de trois façons différentes,
c'est-à-dire que l'on peut en donner trois définitions. Cette
situation s'explique et se comprend parce que ce champ d'application, encore en
plein développement, est pour les acteurs objet de recherches, de
tentatives, d'innovations dans un secteur où la terminologie n'est pas
encore fixée. Mais parmi ces trois conceptions de l'audit de management,
l'une d'entre elles en train d'acquérir droit de cité car elle
correspond à la pratique dominante et on peut raisonnablement penser
qu'elle s'imposera peu à peu.
a) 1ère
conception
L'auditeur interne se fait présenter par le responsable
du secteur audité la politique qu'il doit conduire. En d'autres termes,
et l'on verra que c'est le préalable nécessaire à la
démarche d'appréciation du contrôle interne, il sollicite
du responsable sur le comment il conçoit la mission qui lui est
assignée.
L'exposé étant fait et la connaissance de cette
politique étant acquise, l'auditeur va regarder dans quelle mesure cette
politique est en ligne avec la stratégie de l'entreprise ou avec les
politiques qui en découlent. Ainsi se définit l'audit de
management : à l'occasion de chaque audit, une réflexion du
type audit de conformité, mais portant sur ce domaine spécifique
et d'application délicate qu'est le domaine stratégique. Cette
conception de l'audit de management apparaît donc d'une utilisation
périlleuse : elle nécessite à l'évidence un
grand professionnalisme, une bonne connaissance de l'entreprise et une
autorité suffisante pour être écoutée des
responsables quant aux recommandations susceptibles d'être
formulées dans ce domaine.
Cet audit est en fait exercé par des responsables
d'Audit Interne, des chefs de mission ou à tout le moins par des
auditeurs très confirmés. Il s'inscrit par là dans la
droite ligne de l'appréciation du gouvernement d'entreprise
préconisée par la définition de l'Audit Interne.
b) Deuxième
conception
Ici, l'auditeur interne porte son regard non plus vers le
haut, mais vers le bas, non plus vers les aspects politiques ou
stratégiques de l'entreprise compris dans leur globalité, mais
vers la mise en oeuvre sur le terrain.
Dans cette démarche, en effet, l'auditeur
s'étant fait expliquer, comme dans le premier cas, quelle est la
politique du responsable de l'unité auditée, quelle est sa
mission, il va ensuite se rendre sur le terrain pour examiner dans quelle
mesure cette politique est connue, comprise et appliquée et si ceux qui
sont chargés de la mettre en oeuvre ont bien les moyens pour le
faire.
En vérifiant la façon dont les politiques sont
conçues, transmises et exécutées, tout au long de la ligne
hiérarchique, l'auditeur réalise pleinement son rôle
décrit d'appréciateur du contrôle interne. Sans conteste,
nous avons affaire à une sorte d'audit de conformité, mais
conformité non plus entre une politique et la stratégie globale,
conformité cette fois entre une politique et sa en oeuvre.
c) Troisième
conception
Celle-ci est évoquée pour mémoire
(conception) car elle n'est que peu pratiquée. Mais, elle existe et
mérite à ce titre d'être citée. Cette conception de
l'audit de management existe essentiellement dans certains groupes
internationaux dans lesquels on doit respecter un processus formalisé
d'élaboration de la stratégie de l'entreprise. Autrement, la
Direction Générale locale doit suivre un certains processus de
concertation, de propositions et d'approbation avec la Direction
Générale du groupe : c'est au terme de ce processus que la
stratégie est définie et approuvée.
L'audit de management - disent alors les tenants de cette
troisième conception - va consister à réaliser l'audit de
ce processus d'élaboration de la stratégie ; donc là
également audit de conformité mais portant sur une matière
noble, dans laquelle la Direction Générale est impliquée
au premier chef à savoir le respect des règles définies
pour l'élaboration de la stratégie.
2.4. L'AUDIT DE STRATÉGIE
Allant au-delà, et partant de ces différentes
conceptions, on commence à parler d'Audit de stratégie,
conçu comme une confrontation de l'ensemble des politiques et
stratégies de l'entreprise avec le milieu dans lequel elles se situent
pour en vérifier la cohérence globale. Cette conception confirme
la pétition de principe en vertu de laquelle l'auditeur interne ne
saurait en aucun cas prétendre apprécier les politiques et
stratégies, son rôle se limite à souligner
éventuellement les incohérences.
De ce travail, il peut en découler de simples
révélations qui pourront conduire la Direction
Générale à modifier au fond tel ou tel point pour
retrouver une cohérence globale, ce qui limite du coup le champ
d'application de l'audit interne. Mais, quelle que soit l'option
appliquée, il s'agit là d'audits de haut niveau, exigeant des
compétences sérieuses et qui - en dépit des
déclarations - ne sont encore pratiqués que par quelques-uns. Il
est certain que cette ultime étape en cours de développement
laisse présager des conceptions plus élaborées de l'audit
interne. Les avancées pressenties sur l'audit du gouvernement
d'entreprise prennent place dans ce contexte.
Partant de ces réflexions, s'est posée la
question du rôle de l'auditeur interne dans l'appréciation de la
performance. Le respect de bons principes exige que l'auditeur ne porte pas de
jugement sur la performance atteinte ou à atteindre, mais qu'il s'assure
que la norme de performance assignée est connue et réalisable.
Pour tout dire, il doit veiller à l'existence :
Ø D'objectifs de performance ;
Ø De moyens suffisants pour les atteindre ;
Ø D'un système d'information pour les
mesurer.
L'audit du fait de l'analyse de cette évolution
historique connait quatre natures, admises et reconnues par tous :
Ø Modalités et son champ d'application ;
Ø Présentation de l'indépendance et de
l'objectivité ;
Ø Prise en compte des risques, procédure et
communication des résultats afin d'éviter l'improvisation et
l'approximation ;
Ø Analyse critique nécessaire en plus de la
compétence à mener l'audit interne, l'auditeur devrait disposer
d'une grande perspicacité.
Après le classement par nature et/ou par objectif
d'audit susmentionné, vient celui par destination qui correspond aux
différentes fonctions de l'entreprise et qui, pour cette raison, les
audits par destination sont dits opérationnels. Ils concernent toutes
les activités de l'entreprise, y inclus bien évidemment la
fonction comptable et financière, mais avec pour objectif d'examiner la
façon dont elles sont opérées. Il y aura donc autant de
catégories d'audits opérationnels que de fonctions.
Cela nous oblige d'indiquer la géographie de l'audit
interne. Au sein de l'organisation, cette géographie apparait dans le
tableau ci-contre, dans lequel, on peut voir quelles sont les fonctions non
couvertes par l'audit et dans chacune d'elles si on en est au simple stade de
l'audit de régularité ou si l'on est allé plus loin. Parmi
toutes les fonctions d'une entreprise figurent, bien évidemment, la
fonction comptable et financière. Comme les autres, elles rentrent dans
le champ d'application de l'audit interne, comme les autres, elles sont
susceptibles du point de vue
régularité/efficacité/management.
Un tel examen par les auditeurs internes ne se confond pas
avec « l'audit financier et comptable72(*) », lequel ne poursuit pas les mêmes
objectifs et n'utilise pas la même méthode. On devrait
réserver ce dernier terme à l'audit externe, lequel poursuit des
objectifs qui lui sont propres et qui ne coïncident pas avec les objectifs
de l'audit interne, même si les convergences sont nombreuses. Quelques
remarques entre l'audit financier et comptable et celui de la fonction
comptable :
Ø Audit financier et comptable : il vise la
certification de la régularité, de la sincérité et
de l'image fidèle des comptes, des résultats et des états
financiers - mené dans le cadre de l'audit externe ;
Ø Audit de la fonction comptable : il (se)
porte (sur) un jugement sur la maîtrise de la fonction par les
responsables et vise à recommander les dispositions à prendre
pour son amélioration - mené par les auditeurs internes.
Et si d'aventure des services d'audit interne se
préoccupent de certification des comptes - il y en a - cela signifie
simplement que leur champ d'activité déborde sur le terrain de
l'audit externe.
Tableau n° 3 : Le
champ d'application des audits
ENTREPRISE x
|
AUDIT INTERNE
|
AUDIT EXTERNE
|
AUDITS OPERATIONNELS
|
FONCTIONS
|
REGULARITE
CONFORMITE
|
EFFICACITE
|
MANAGEMENT
|
STRATEGIE
|
AUDITS FINANCIERS & COMPTABLES
|
Achats
|
|
|
|
|
|
Fabrication
|
|
|
|
|
|
Comptabilité *
|
|
|
|
|
|
Trésorerie
|
|
|
|
|
|
Entretien
|
|
|
|
|
|
Ventes
|
|
|
|
|
|
Sécurité
|
|
|
|
|
|
Informatique
|
|
|
|
|
|
Juridique
|
|
|
|
|
|
Ressources humaines
|
|
|
|
|
|
Etc.
|
|
|
|
|
|
Autant de catégories que de fonctions dans l'entreprise
(y inclus la fonction comptable :*)
Source : J. RENARD, Théorie et pratique de l'audit
interne, p. 39 (tableau de J. RENARD)
2.5. LES OUTILS DE L'AUDIT INTERNE
Certes, ces outils ne sont pas spécifiques à
l'audit interne et peuvent être utilisés à de nombreuses
fins par d'autres professionnels : auditeurs externes, organisateurs,
consultants, informaticiens, etc.
Dans sa boite à outils, l'auditeur
prélève l'instrument qui va lui permettre d'atteindre son but. Il
s'agit de se retrouver dans le foisonnement des documents, il pourra
réaliser un diagramme de circulation ou d'avoir une appréciation
sur l'ordre de grandeur d'un phénomène rencontré, il fera
un sondage statistique ainsi de suite.
Ainsi, les outils n'étant pas employés de
façon systématique, l'auditeur choisit avec discernement l'outil
le mieux approprié à l'objectif et on perçoit donc bien la
difficulté qui est le choix de l'outil adéquat. D'ailleurs, au
cours d'une même recherche deux outils peuvent être utilisés
pour le même objectif aux fins de validation, les résultats de
l'un validant les résultats de l'autre.
Nous pouvons utiliser plusieurs critères de classement
des outils d'audit, en retenant bien sûr, un qui traduit deux
démarches possibles de l'auditeur :
Ø Les outils d'interrogation qui vont aider l'auditeur
à formuler des questions ou à répondre à des
questions qu'il se pose ;
Ø Les outils de description, on pourrait presque dire
de révélation, qui ne présupposent pas de questions
particulières, mais vont aider à mettre en relief les
spécificités des situations rencontrées.
Les outils d'interrogation73(*) sont : les sondages statistiques ou
économiques (enquêtes), les interviews et questions
écrites, les outils informatiques, les vérifications et
rapprochement divers.
Et, ceux de description sont : l'observation physique, la
narration, l'organigramme fonctionnel, la grille d'analyse des tâches, le
diagramme de circulation et la piste d'audit.
Parmi les autres classements, citons celui qui distingue les
outils (diagrammes, grilles, etc.) et les techniques (observations, entretiens,
échantillonnages, etc.). Reconnaissons-le, les ouvrages de
référence sont nombreux à propos de ces outils ou ces
techniques, par exemple, tous les cours vus à caractère
statistique, mathématique et comptable lesquels ont été
une bonne référence pour l'ensemble de la partie théorique
sans en minimiser l'apport de bien d'ouvrages.
Nous venons là de dérouler la théorie sur
l'audit en général et sur l'audit interne en particulier, parce
que ce dernier fait le fond de notre recherche ou débat scientifique.
Certes, il (en) existe deux formes d'audit, interne et
externe ; mais, nous découvrions en plus quelle sorte d'audit
était opinée ou poursuivie dans l'audit interne. Ainsi, nous en
avons évoqué quatre : audit de régularité ou
de conformité, audit d'efficacité, audit de management et l'audit
de stratégie sans en oublier les outils relatifs à l'audit
interne même s'ils pourront être utilisés (ces outils) dans
d'autres domaines que l'audit interne (audit externe, consultants, etc.).
La liste des audits pratiqués reste non exhaustive,
l'audit financier et comptable en fait la préoccupation de plus d'un,
car, l'image des comptes, des états financiers est plus
recherchée par autant de personnes que des organisations, du dedans tout
comme du dehors d'une entreprise.
Le temps est venu de confronter toute cette théorie sur
l'entreprise, sa performance et bien de l'audit interne, ses outils à ce
qui est réellement entrepris dans l'entreprise, cadre de notre
narration.
DEUXIÈME
PARTIE : APPROCHE PRATIQUE
CHAPITRE
TROISIÈME : DIAGNOSTIC DES OUTILS DE L'AUDIT INTERNE À
L'OCC
A ce stade de notre travail scientifique, nous analyserons les
outils de l'audit interne au sein de cette entreprise en passant par sa
brève présentation en tant que cadre de notre étude.
SECTION 1 :
PRÉSENTATION DE L'OCC
1.1. Aperçu
général
L'OCC est né des cendres de :
Ø La Société Congolaise de Surveillance
(SCS), depuis l'Etat Indépendant du Congo ;
Ø La Société Générale de
Surveillance (SGS) filiale de la SGS Suisse, Genève ; depuis la
Colonie Belge.
Lors de la zaïrianisation, la SGS avait été
dissoute et la société deviendra OZAC, c'était en fait sa
filiale, par après devenue la Société Zaïroise de
Surveillance (SZS) qui travaillât jusqu'au 30 septembre 1973 puis, du
fait de la zaïrianisation évoquée, celle-ci changera de nom
et héritera de tout le patrimoine de son ancêtre (SCS, SZS).
Un nouveau changement de nom est survenu à
l'avènement de la guerre d'AFDL et de sa victoire, l'OZAC sera l'actuel
OCC à partir de mai 1997.
Que dire alors de sa nature juridique, sa vision, sa mission
légale, ses objectifs prioritaires, son implantation, ses
activités et de son fonctionnel organisationnel !
a) De sa nature juridique74(*)
Les textes légaux du pays font de l'OCC, un
établissement public à caractère technique, scientifique
et commercial doté de la personnalité juridique propre et
dépendant du Ministère du Commerce Extérieur, lesquels
textes fixent encore les statuts relatifs aux établissements publics.
b) De sa vision
L'OCC ambitionne de devenir un organisme leader reconnu
mondialement, aussi un partenaire tierce partie, impartial dans son rôle
d'arbitre entre les fournisseurs et les importateurs.
C'est dans ce cadre, qu'il milite même que sa
compétence technique soit reconnue dans le monde afin d'éviter
les nouveaux obstacles techniques au commerce.75(*)
Comme un organisme d'évaluation de la
conformité : il est membre correspondant de l'ISO de CEI, de l'ARSO
et de l'OMC en rapport avec les différents standards et normes admis
à l'échelle internationale.
c) De sa mission légale76(*)
L'office a pour mission légale d'effectuer
différents contrôles à l'exportation et à
l'importation voire à la production locale, une sorte d'assistance
à l'industrie locale.
Ces contrôles sont :
Ø De qualité, de quantité et de
conformité sur toutes les marchandises ;
Ø Des prix sur produits ou marchandises entrant ou
sortant ;
Ø Techniques sur biens d'appareils et travaux.
L'OCC en a eu le monopole, ces contrôles restent
obligatoires.
Outre les contrôles, l'OCC analyse les
échantillons prélevés, prévient des sinistres et
procède au constat des dommages ou avaries.
d) De ses objectifs
prioritaires
Ces objectifs restent utiles pour quatre
bénéficiaires :
· L'Etat : mis en place par ce dernier, l'OCC
aide celui-ci à juguler la fraude fiscale et à maîtriser la
balance des paiements extérieurs par le contrôle des prix ;
encore disposition des statistiques fiables dans le commerce extérieur
et maîtrise de la valeur en douane de la marchandise ;
· L'opérateur économique :
rassurer à ce dernier, de la qualité, de la quantité, de
la conformité et du prix réel des marchandises ou produits ;
fournir les preuves contradictoires de recours auprès des fournisseurs
et au point de rupture de charges sans oublier l'assistance pour ce qui est du
respect des normes par l'opérateur économique ;
· La population (consommateur et usager) : la
sécuriser, la rassurer de la qualité du produit et/ou marchandise
identifié et retenu comme propre à la consommation ou des
ouvrages en chantier comme prêts à l'utilisation ; protection
de l'usager sur son lieu de travail, prévenir les atteintes à
l'environnement humain ;
· L'assureur : lui fournir en cas de
sinistre, les éléments d'appréciation pour tout
remboursement ou dédommagement aux assurés, l'OCC (est) entant
que Commissaire d'avaries.
e) De son implantation
L'OCC a l'audience sur tout le territoire national et sur le
plan international, BIVAC France, représente pour des importations
à travers le monde mais destinées au pays, agissant comme
mandataire. Bien avant BIVAC, c'était la SGS Genève (Suisse)
f) De ses activités
Il s'occupe :
Ø Du contrôle des importations :
qualité, quantité, prix juste...
Ø Du contrôle des exportations :
qualité, quantité, prix pratiqué, ...
Ø De la métrologie : exactitude des mesures
sur les instruments de mesure utilisés, ...
Ø Du contrôle technique :
sécurité sur les lieux de travail, protection de l'environnement,
évaluation des unités lacustres et fluviales, ouvrages, en
construction, des automobiles, etc.
Ø Du constat des avaries ;
Ø De la certification des produits congolais ;
Ø Des analyses dans différents laboratoires.
g) De son fonctionnement
Le siège social est à Kinshasa, sur l'avenue du
Port, au n° 98, commune de la Gombe. A sa tête, trône
l'Administrateur Délégué Général77(*). Il est assisté
par :
Ø Le Conseil d'Administration ;
Ø Le Comité de Gestion ;
Ø Les Départements
Spécialisés ;
Ø Les Directions Provinciales ;
Ø Les Agences.
Vu où nous nous situons pendant que nous menons cette
étude, seule l'Agence de Mwene-Ditu nous servira, nous aura servi des
données utiles à notre analyse. Elle est au n°8174, avenue
Ndjandja, au quartier Mandam, Commune de Bondoyi.
1.2. Agence OCC/
MWENE-DITU
Auparavant, c'était un simple poste de contrôle,
puis une section et à partir de 07 avril 1996, la section est
passée pour une agence.
Ainsi, l'organigramme ci-dessous dénote de
l'organisation hiérarchique de cette Agence.
CA
CAA
SECRETAIRE
SAF
SAFA
B. ADMINISTRAT
B. MEDICO SOCIAL
B. FINANCES
B. SUIVI BUDGET
ECONOMAT
SERVICES GENERAUX
SECURITE & ENTRETIEN
CPTE TIERS
CPTE CAISS/BQUE
CAISSE
FACTURATION
SEX
SEXA
BUCO IMPORT
B.C. T.L & SUIVI HG
BUREAU COMMISSARIA D'AVARIE
B. ECHANTILL
B. HYDRO
SECTION CONTRÔLE PHYSIQUE
SEDOCS
SHYDRO
SINFOTEL
B. EMIDOCS
B. STATISTI
B. CLAS & ARCHIVES
BUREAU LABO
B. INFO & TELEM
ENCODEU
POOL DACTYLO
POSTE GARE
POSTE PLANSEM
POSTE COTONN
POSTE MIBA
POSTE SEP
POSTE SOCIPEC
POOL DACTYLO
POOL DACTYLO
BUREAU HYDRO
Fig.5 : Organigramme OCC Agence de Mwene-Ditu
SECTION 2 : ANALYSE
CRITIQUE DES OUTILS DE L'AUDIT INTERNE À L'OCC
Il serait judicieux d'identifier premièrement ces
outils avant d'en émettre une quelconque opinion en deuxième
lieu.
a) Identification des
outils
Comme nous l'indiquions dans nos hypothèses, les outils
que nous avons confirmés sont les suivants :
Ø Les instructions de services ;
Ø La convention collective ;
Ø La tarification.
a) Les instructions de service
Elles sont relatives à tout ce qui se rapporte à
la mission légale de l'entreprise, des procédures concernant
toute la prise en charge de différents contrôles reconnus et
relevant de cette mission mais encore qui s'inspirent des normes scientifiques
et autres.
De la façon de prester en faveur des opérateurs
économiques, de l'Etat, de la population et du prix à payer pour
l'entreprise prestataire de ces services, ici, non seulement la marche à
suivre mais aussi la façon de facturer ressortent de ces
instructions.
b) La convention collective
Celle-ci est la résultante d'une entente entre
l'employeur et les représentants des employés (les syndicats)
dans le respect des lois du pays en matière de travail (Code de travail)
qui fixe le climat dans lequel le travail devrait être fait et les
attentes sociales auxquelles aspirent les employés pour une bonne prise
de conscience dans l'accomplissement de leur travail et pour de meilleur
rendement.
Cette convention va plus loin que le fait de fixer le climat
de travail en recadrant les employés par les sanctions
conséquentes à la piètre prestation de leur part qui ne
tienne compte ni des instructions de service ni de la convention collective,
une façon de plus de responsabiliser chaque employé.
b) Analyse critique des
outils
S'il est bien de créer une entreprise, il serait
judicieux ou mieux d'en assurer l'existence voire la longévité.
Cela passe comme le management le veut par une planification une fois l'objet
social ou la mission de l'entreprise et ses objectifs déjà
arrêtés.
L'étape suivante de cette planification est
l'élaboration d'une stratégie globale pour l'atteinte des
objectifs (objet social) et d'une hiérarchie complète, des plans
pour intégrer et coordonner les activités à venir et
à les maintenir dans le temps. Il s'agit là, de la pure
formalisation à travers laquelle les objectifs rédigés
sont diffusés aux membres et la route clairement définie est
celle à prendre ou suivre afin d'atteindre les objectifs.
Cette formalisation figure être ce qu'il faudrait faire,
ce qu'il faut faire et par adéquation, ce qui est fait pour en
dégager les écarts, lesquels seront constatés à
l'issue de l'audit interne (ce qu'il faut faire à la différence
de ce qui est fait).
Ces écarts deviennent flagrants lorsqu'ils sont
comparés au formel, au référentiel - les instructions, les
procédures - dans l'atteinte des objectifs, comparés encore par
rapport à l'état d'esprit ayant prévalu tel qu'il est
préconisé dans la convention collective - comment et dans quel
état d'esprit l'employé s'y est engagé !
De ce fait, attardons-nous un peu sur la convention collective
de l'OCC pour en dégager ce qui, à notre avis, semble être
de la motivation, de la responsabilisation des employés vers une
performance humaine d'abord mais avec portée sur celle de l'entreprise
elle-même ensuite.
Aux pages78(*) 20-22, 40, 41-42, 46 et 63 ; nous y avons
découvert ceci :
ü Des obligations de l'employeur, art. 40 : (en
faveur donc de l'employé)
o Pas de discrimination syndicale, raciale... de la part de
l'employeur ;
o Pas d'ordre incompatible avec les lois du pays ou du
règlement en vigueur au sein de l'entreprise ;
o Protection des employés ;
o Fournir au travailleur l'emploi convenu, et ce, au temps et
lieu convenus ;
o Mettre à la disposition de l'employé les
moyens matériels et équipements nécessaires du
travail ;
o Veiller à ce que les travailleurs
bénéficient des conditions de sécurité et
d'hygiène adéquates.
ü De l'évaluation, de la promotion et de la
formation, art. 79-84, 118 :
o La promotion verticale au point c, pour y accéder, un
meilleur rendement et bonne cotation plus ancienneté ;
o La promotion horizontale au point b, pour la
bénéficier, meilleur rendement, bonne cotation plus
ancienneté a et b de la prime de fidélité sans oublier
ceci :
La formation que les agents peuvent recevoir à
l'initiative de l'employeur et des conditions de l'augmentation de leur
ancienneté.
De tout ce qui précède, quel agent ou
employé ne peut pas être motivé et rendre le meilleur de
lui-même et cela au profit de la performance de son employeur et/ou son
entreprise ! Or, notre liste n'est pas limitative de tous les avantages en
faveur des employés.
Une fois le travail bien fait, encore faudra-t-il en assurer
le suivi, comment sont affectées les recettes issues du bon travail,
est-ce selon les instructions de service, en rapport avec les budgets
arrêtés et les normes comptables ! Certes, en RDC, les normes
comptables se portent sur le système OHADA car le pays a
déjà ratifié le traité OHADA79(*) mais reste au bon nombre
d'entreprises d'envisager la mutation vers ce nouveau plan comptable si elles
sont encore sur le PCGC.
Un mot critique sur les instructions de service n'aura pas sa
raison d'être, si ce n'est le constat de leur bien fondé, car
elles concourent en fixant la marche à suivre dans l'atteinte des
objectifs de l'entreprise et à la réalisation de l'objet
social.
En dehors des obligations de l'employeur, existent aussi
celles de l'employé (art. 36 point a à j)80(*) et les deux parties
conviennent de la nécessité d'assurer les contrôles de
gestion sans en écouter l'audit interne (art. 91) et du débat
contradictoire sur les faiblesses (écarts) des services audités
avant toute mesure disciplinaire.
Ce n'est pas un hasard, qu'un département d'Audit
Interne existe au sein de l'OCC. Les missions révolues à ce
Département sont de deux ordres : les missions permanentes et les
missions ponctuelles.
1) Missions permanentes81(*)
Avant d'en parler, relevons tout de même que ce
Département dépend de la Délégation
Générale qui lui assure l'efficacité et son
indépendance, vis-à-vis des autres départements,
Directions, Agences et autres entités opérationnelles.
Des missions permanentes, il s'agit de :
· Vérifier à des intervalles
réguliers si les procédures, les normes les instructions et les
politiques établies par la Direction sont appliquées ;
· Vérifier le caractère opérationnel
des procédures en place ;
· Si nécessité, formuler des
recommandations appropriées à la Direction
Générale ;
· Conseiller la Direction Générale et les
Directions opérationnelles ;
· Apprécier si les ressources sont
utilisées de façon économique et efficace ;
· Assurer la fiabilité et le bon enregistrement
liés à la gestion et devant aboutir à une
présentation sincère et régulière des états
financiers.
2) Missions ponctuelles
Elles consistent à exécuter certaines sur
demande de la Direction Générale et/ou du Comité de
Gestion, des autres services opérationnels ou du responsable de l'audit
interne.
Outre ces différentes missions épinglées,
le Département exécute quotidiennement différentes
tâches reprises ci-dessous :
· Analyse des rapports d'activités et autres
documents émanant de différentes entités de l'entreprise,
en émettant des avis et considérations pour la
Délégation Générale ;
· Contrôle de conformité de la
procédure de passation de marchés et la réception des
produits commandés par les services généraux avant leur
entrée à l'Economat.
En activités, ce Département procède aux
contrôles de tous les secteurs d'activité de l'Office, notamment
l'administration, les finances et l'exploitation.
c) La tarification
Tous les services offerts par l'OCC ont un prix, les prix sont
la tarification arrêtée suivant l'instruction
n°DGA/AKM/DCOM/DCI/137/2012, pour ce qui est des frais de
contrôle.
Ainsi, pour des importations régulières avec
attestation de vérification (AV), l'OCC facture 2% de la valeur CIF dont
le FOB est supérieur à 10.000$US et 4% sur des importations
régulières mais sans AV.
Pour des frais de labo, selon le Tarif d'analyses de
laboratoire, sont répertoriés tous les produits analysables et le
prix labo y relatif. Par exemple82(*), pour le sucre, de la famille de betterave y figure
au n°17.01.12.00 avec comme montant de frais labo : 210$US.
Mais pour des importations régulières dont le
FOB est inférieur à 10.000$US, la facturation OCC se retient
d'après le barème ci-dessous, elle est doublée si les
importations restent irrégulières :
Tableau n° 4: Barème
frais OCC
FOB
|
FRAIS OCC*
|
0 à 500$US
|
25$US
|
501 à 1.000$US
|
50$US
|
1.001 à 2.449$US
|
100$US
|
2.500 à 10.000$US
|
200$US
|
* Frais doublés sur des importations
irrégulières
Source : Bureau Contrôle OCC
Avec l'entrée en vigueur de la taxe sur la valeur
ajoutée, à ces différents frais, on y ajoute la TVA soit
les 16%.
L'audit interne utilise alors la tarification pour confronter
le soubassement des recettes avant leur affectation qui se fera aussi suivant
les instructions y relatives.
Nous confirmions là l'existence d'un Département
d'Audit Interne au sein de l'OCC, de ses activités et missions, des
outils impliqués pour mener à bien l'audit interne. Nous
n'exclurons jamais l'adéquation - expérience - dans le chef de
certains auditeurs, pour avoir été longtemps titulaire à
un tel poste, auditer le même service ne sera pas compliqué si
soi-même avions été apprécié lors de notre
exercice à ce même poste.
Certes, l'élément cotation des agents a
figuré parmi les avantages qui favorisent un bon climat de travail entre
employés et employeur d'après la convention collective
sus-évoquée, voilà qui puisse davantage pousser à
l'excellence de ces employés.
A présent, nous devrions saisir l'impact du
Département d'Audit Interne si ce n'est de l'audit interne en
lui-même sur la performance de l'entreprise, l'objet de notre
recherche.
CHAPITRE
QUATRIÈME : L'IMPACT DES OUTILS DE L'AUDIT INTERNE DANS LA
PERFORMANCE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTRÔLE
Il sied de rafraichir la mémoire de nos lecteurs, l'OCC
pour s'acquitter de son objet social ou de sa mission légale (effectuer
les différents contrôles : de qualité, de
quantité, de conformité, techniques, des prix, des analyses
appropriées, etc.) s'est déjà doté d'un ensemble de
ressources (compétence, appareils et d'autre moyens) même s'il y a
encore beaucoup à parfaire comme la reconnaissance de sa
notoriété sur le plan international.
Ces différentes ressources de l'OCC à elles
seules ne suffisent pas. Certes, c'est un potentiel, mais mieux vaut le mettre
au service de l'Etat, de l'Opérateur économique, de l'assureur
sans en écarter la population qui est le dernier consommateur,
qu'à la condition où il y a des transactions : des
importations, des exportations, de la production locale ou des activités
locales, lesquelles ne dépendent ou ne sont à l'initiative de
l'OCC mais du fait des opérateurs économiques et autres
partenaires.
Pour qu'il exerce convenablement ses activités et
à un niveau satisfaisant, tout dépend du climat
général des affaires dans le pays, aussi des voies d'acheminement
des marchandises sans minimiser l'aspect fiscal et réglementaire,
régulant le commerce. A Mwene-Ditu, par exemple, l'unique voie ou la
principale porte d'entrée de multiples transactions reste la voie
ferrée, or, à ce jour même si les choses pourront bien
redémarrer avec la nouvelle acquisition de quelques locomotives, la
période couverte par notre examen scientifique semble constater la
turbulence du trafic ferroviaire duquel sous-tendent l'emploi de ressources et
la productivité de l'entreprise. Ainsi, il faut compter avec les
opérateurs économiques, l'Etat qui légifère et
l'Etat qui assure le transport par la SNCC - dans cette partie du territoire
national - pour que l'OCC s'applique son objet social dans la
réalisation de ses objectifs prioritaires.
SECTION 1 : ANALYSE
DES DONNÉES DE L'ENQUÊTE
L'enquête menée visait notre cause scientifique,
par convenance et avec accord de la hiérarchie de l'Agence OCC
Mwene-Ditu, sur base de notre attestation de recherche
n°017/UMD/DEC/FSEG/2013 introduite auprès de l'autorité,
deux services devraient faire l'essentiel de notre recherche (SAF - Service
Administratif et Financier, SEX - Service d'Exploitation, voir le visa du Chef
d'Agence du 05 avril 2013).
En dehors des données chiffrées sur les
activités de l'OCC/Mwene-Ditu, un questionnaire a été
adressé au Chef d'Agence portant sur l'audit grâce à la
méthode d'échantillonnage subjectif qui nous permet de nous
adresser à la personne la mieux documentée sur le sujet de
l'étude, sélectionnée des éléments de la
population qu'elle pense bien représenter.83(*) Nous avons opté pour
cette méthode pour la simple que le Chef d'Agence actuel a
déjà oeuvré comme auditeur interne dans la même
institution.
Les résultats de ce questionnaire, nous avons
accepté de les partager avec vous :
Tableau n°5 : condensé du
questionnaire plus les réponses
QUESTIONS
|
REPONSE
|
COMMENTAIRES
|
RUBRIQUE : OPINIONS SUR L'AUDIT
|
QUESTION 1 :
|
a) Votre entreprise dispose-t-elle d'un service
exerçant la fonction d'audit interne ?
|
OUI
|
|
Pour quelles raisons croyez-vous qu'un service d'audit vous
serait utile ?
ü Meilleure maîtrise des opérations (soutien
au top management) ;
ü Meilleure gestion des opérations (fonction de
conseil auprès des audits) ;
ü Amélioration continue du fonctionnement de
l'organisation en identifiant les causes des dysfonctionnements au-delà
des dysfonctionnements eux-mêmes ;
ü Gestion des risques
|
OUI
OUI
OUI
PAS DE REPONSE
|
|
b) Si votre entreprise dispose d'un tel service d'audit
interne, quelle est sa dénomination exacte ?
Si votre entreprise dispose d'un tel service d'audit interne,
quelle est sa date de création (mois/année) ?
|
DEPARTEMENT D'AUDIT
1985
|
|
c) Quels sont les outils utilisés pour auditer votre
service ?
|
· Instructions de service
· Tarif
· Convention collective ou Code de travail
|
|
QUESTION 2 :
|
CE QU'IL FAUDRAIT FAIRE
CE QU'IL FAUDRAIT FAIRE
5
1
2
7
4
3
6
CE QUI EST FAIT
7
|
La position 4 indique un service réalisant du
contrôle interne. Celle 6 se rapproche davantage de la consultance et 7
fait de l'audit au sens strict.
|
|
b) L'affirmation suivante est-elle applicable à votre
service d'audit ? « La portée de l'audit interne englobe
l'examen et l'évaluation du caractère adéquat et de
l'efficacité du contrôle interne ainsi que de la manière
dont les responsabilités assignés sont
assumées. »
|
OUI
|
|
QUESTION 3 :
|
L'audit interne est-elle une fonction permanente dans votre
organisation ?
|
OUI
|
|
QUESTION 4 :
|
a) L'audit interne exerce-t-il ses missions de sa propre
initiative ?
|
OUI
|
|
b) Considérez-vous votre service d'audit libre de ses
appréciations ?
|
OUI
|
|
c) Votre service d'audit interne fonctionne-t-il sous le
couvert d'une charte d'audit ?
|
OUI
|
|
d) Si oui, cette charte comporte-t-elle les
éléments suivants :
· Les objectifs et la portée de la fonction
d'audit dans votre organisation ?
· Le positionnement dans l'organisation les
compétences et les responsabilités du service d'audit ?
|
OUI
OUI
|
|
QUESTION 5 :
|
a) Les membres de votre service d'audit disposent-ils d'une
formation spécialisée en audit ?
|
OUI
|
|
b) Sont-ils obligés de suivre une formation
continue ?
|
OUI & NON
|
|
QUESTION 6 :
|
a) Certaines activités ou entités de
l'organisation sont-elles soustraites au champ d'investigation de
l'audit ?
|
NON
|
|
b) Tous les documents au sein de l'organisation sont-ils
accessibles aux auditeurs ?
|
OUI
|
|
QUESTION 7 :
|
a) Chaque mission d'audit est-elle effectuée selon un
plan mentionnant les objectifs, la portée et les moyens de la
mission ?
|
OUI
|
Même la convention collective prévoit s'il y a
anomalies constatées lors de l'audit, en parler en particulier avec
l'audité, le mettre devant ses responsabilités
|
b) Les travaux divers réalisés au cours de la
mission sont-ils consignés dans des documents de travail permettant
d'étayer et de justifier les conclusions de l'audit ?
|
OUI
|
c) Chaque mission fait-elle l'objet d'un rapport écrit
destiné à l'audité et au comité de
direction ?
|
OUI
|
d) Existe-t-il une procédure permettant de donner suite
aux recommandations du service d'audit interne ?
L'audit interne vérifie-t-il que ses recommandations
sont suivies et fait-il rapport au comité de direction en cas de
recommandations ignorées ?
|
OUI
OUI
|
e) Combien de membres compte votre service d'audit ?
La fonction d'audit est-elle leur activité à
plein temps ?
|
Pas de réponse
OUI
|
OPINIONS SUR LES OBJECTIFS
|
QUESTION 8 :
|
a) Etes-vous informés des objectifs qui sont
assignés à votre service ?
|
OUI
|
La convention collective entrevoit que tous les moyens doivent
être mis à la disposition des agents pour leur permettre de bien
prester
|
b) Votre service détient-il les moyens
nécessaires vous permettant d'atteindre ces objectifs ?
|
OUI
|
c) Votre service a-t-il déjà fait l'objet des
recommandations de la part du service de l'audit interne ?
|
OUI
|
d) Comment votre service est-il apprécié par vos
autorités hiérarchiques par rapport aux objectifs qui vous ont
été assignés ?
|
Pas de réponse
|
QUESTION 9 :
|
a) Vu tout ce qui précède, comment jugez-vous le
niveau d'activité de votre entreprise durant ces cinq dernière
années (de 2008-2012) ?
|
Insatisfaisant
|
La facturation du Tally arrêté, diminution des
recettes, les sociétés pétrolières
structurées ne paient pas les prestations OCC, il les constate tout de
même mais rentre les factures dans le contentieux
|
b) Si insatisfaisant ? Qu'est-ce qui le démontre
encore ?
|
Tally suspendu et produits pétroliers des
sociétés structurées, contentieux
|
Source : Adapté par nous du modèle
de Christian VISSCHER & Cie
Et, à propos du niveau d'activités de l'Office,
nous avons récolté quelques chiffres et nous les analyserons sous
la section suivante.
SECTION 2 : DE LA
PERFORMANCE DE L'OCC
Toute la production de l'office repose sur la prestation des
services notamment :
· Les frais de contrôle à
l'importation ;
· Les frais analyses produits divers dits
sensibles ;
· Les frais sur établissement de certificats
d'avarie ;
· Les frais analyses ou labo sur produits
pétroliers des tiers et quelques fois des sociétés
structurées (pour ces dernières la facturation fait l'objet d'un
contentieux)
De cette façon, à travers les lignes
ci-dessous ; nous étalons le volume des importations en valeur FOB
ou CIF, les recettes réalisées et les prévisions
arrêtées de l'an 2008 à 2012, la période couverte
par notre analyse.
a) Le volume des
importations
Tableau n° 6 : Importations
en valeur CIF/FOB et recettes globales
EXERCICE
|
IMPORTATIONS EN FOB/CIF $US
|
RECETTES ($US) Y RELATIVES
|
2008
|
9.121.319
|
132.765,00
|
2009
|
5.356.940
|
78.854,00
|
2010
|
5.369.510
|
76.378,00
|
2011
|
43.454.293
|
44.536,62
|
2012
|
43.136.330
|
42.863,00
|
TOTAL
|
106.438.392
|
375.396,62
|
Source : adapté par nous-mêmes suivant les
tableaux X, XI et XIII des statistiques OCC 2008 à 2012 (Extrapolation
sur 2008 et 2012 recette FOB)
b) Visualisation des
importations
c) Visualisation des
recettes
A. Recettes
éclatées
Tableau n°7 : Recettes
éclatées par natures frais
EXERCICE
|
RECETTES GLOBALES
|
LABO DIVERS
|
CONTROLE PROD. PETR. TIERS/$US
|
LABO PROD. TETR. TIERS/$US
|
LABO PROD SENSIBLE/$US
|
CERTIFICAT D'AVARIE/$US
|
LABO PROD. PETR.
OUEST PR/$US
|
2008
|
132.765
|
24.346
|
63.049
|
5.050
|
29.869,00
|
3.285
|
7.166
|
2009
|
78.854
|
14.460
|
37.447
|
3.000
|
17.740,00
|
1.951
|
4.856
|
2010
|
76.378
|
18.420
|
37.365
|
3.060
|
15.630,00
|
1.903
|
0
|
2011
|
44.537
|
16.311,32
|
3.300
|
0
|
24.925,30
|
0
|
0
|
2012
|
42.863
|
15.698,36
|
3.176
|
0
|
23.988,64
|
0
|
0
|
Total
|
375.396,62
|
89.235,68
|
144.337
|
11.110
|
112.152,94
|
7.139
|
11.422
|
Source : adapté par nous-mêmes d'après les
statistiques OCC 2009-2011, 2008-2012 (extrapolation)
Il ressort ceci des importations et recettes :
· Sur 2011 et 2012, le volume des FOB est
extrêmement élevé mais, les recettes n'ont pas suivi, cela
est une situation qui stupéfie ! La rotation des transactions par
la SNCC fait varier ce volume soit vers le haut soit vers le bas ;
· A propos des recettes, c'est la rubrique contrôle
des importations qui a le gros des recettes suivies des frais de laboratoire
produits sensibles, labo divers, labo produits pétroliers de la voie
ouest et sud pour les tiers et enfin des certificats d'avarie
délivrés.
B. Visualisation des recettes par
nature
Visualisation des recettes par bloc
périodique
Tableau n° 8 :
Condensé des recettes
EXERCICES
|
LABO DIVERS
|
CONTROLE PROD. PETR. TIERS
|
LABO PROD. PETR. TIERS
|
LABO PROD. SENSIBLES
|
CERTIF D'AVARIE
|
LABO PROD PETR OUEST
|
2008-2012
|
89.235,68
|
144.337
|
11.110
|
112.152,94
|
7.139
|
11.422
|
Source : Adapté par nous selon les statistiques
OCC
Graphiquement
a) Les prévisions comparées aux
recettes
Tableau n°9 :
Déterminations des écarts
EXERCICE
|
RECETTES
|
PREVISIONS
|
ECART %
|
2008
|
132.765
|
880.658
|
- 84,92
|
2009
|
78.854
|
709.302
|
- 88,88
|
2010
|
76.378
|
831.540
|
- 90,81
|
2011
|
44.536,62
|
873.592
|
- 94,90
|
2012
|
42.863
|
789.487
|
- 94,57
|
Source : adapté par nous d'après les
statistiques OCC 2009-2011, 2008 et 2012 (extrapolées)
Au tableau n° 9, la formule ci-dessous a
été appliquée pour trouver l'écart entre les
recettes et les prévisions :
Donc, globalement les prévisions de cinq années
sous études ont été réalisées à moins
de 90,81% soit 9,19% des réalisations effectives sur les
prévisions. Comment alors interpréter ces écarts ?
Interprétation des
écarts84(*)
Deux questions fondamentales se posent lorsqu'il faut
procéder cette interprétation des écarts :
· Faut-il toujours procéder à l'analyse
d'un écart étant donné le coût qu'elle
entraîne ?
· Comment interpréter les écarts lorsqu'on
se trouve dans un environnement incertain ?
A la première question, pour y répondre, il faut
comparer le rapport entre coûts-bénéfices pour
interpréter ces écarts. Or, pour l'OCC, nous ne voyons pas les
coûts engagés dans la prestation des services qu'il offre si ce ne
sont les ressources multiples qu'il dispose pour mener à bien son objet
social ou réaliser les objectifs (lui) assignés.
A la deuxième question, on est dans un environnement
incertain si nous considérons la période de notre dissertation
encore les transactions et leur degré ou intensité ne
dépendent pas de l'OCC mais des opérateurs économiques et
du transporteur qu'est la SNCC.
Certes, quand on raisonne dans un avenir certain, l'analyse
des écarts et la détermination des responsabilités qui
s'en suivent ne posent aucun problème car l'objectif a été
correctement fixé et tout écart est imputable au responsable de
cet objectif.
Toutefois, la réalité est
généralement différente, les prévisions sont
souvent entachées d'incertitudes dans un environnement incertain, ce qui
rend tout écart économiquement moins significatif et partant rend
difficile toute interprétation.
C'est pourquoi, il est dangereux de porter un jugement sur
l'importance d'un écart sans faire la part entre ce qui provient de
l'incertitude des prévisions (mauvaise formulation du modèle de
prévision, valeur des paramètres mal connue ou mal
estimée, etc.) et ce qui est effectivement dû au mauvais
fonctionnement du centre de responsabilité. Ou encore de la conjoncture
des données, c'est-à-dire de l'évolution de la situation
économique, des événements pouvant surgir et perturber les
prévisions (déraillement, grève, moins d'importations,
etc.)
Ainsi, le plus important c'est de prendre des mesures
correctives pour l'avenir afin d'éviter des écarts trop grands.
L'analyse des écarts fait d'ailleurs partie du contrôle, le
contrôle budgétaire (à priori, concomitant et à
postériori). Le responsable de l'entreprise peut, s'il le désire
pour faire face à cette situation, procéder à des
simulations, à l'élaboration d'un tableau de bord tourné
vers l'extérieur, aux actualisations périodiques des
prévisions initiales, au test de sensibilité, etc.
Tout de même, un certain nombre de concepts issus de la
théorie de la décision permettent aussi de résoudre ce
dilemme. Il s'agit de :
· La notion d'intervalle de confiance et des
méthodes de contrôle statistique ;
· La théorie baysienne de décision et
l'analyse multidimensionnelle et des méthodes de répression.
b) Visualisation prévisions, recettes et
écarts
A présent, nous analysons s'il y a correction entre,
d'une part les prévisions et la variable de synthèse, qui est le
temps - une variable spéciale85(*), d'autre part entre les recettes et le temps, une
variable de synthèse, spéciale dans un modèle
économique.
Ici, nous recherchons à trouver la tendance ou le
trend. C'est la relation entre ces deux variables, si elle est forte, elle nous
aidera à fixer le trend. Le seuil est que la relation soit voisine de 1
[- 1, 1], relation parfaite si proche de 1 et imparfaite si
éloignée de 1.
En voici les formules utiles à cette
démarche86(*) :
a) Recherche de corrélation entre les
prévisions et le temps (Données brutes)
Tableau n° 10 : Calcul
préliminaire
N°
|
PREVISIONS Y
|
TEMPS X
|
Y2
|
X2
|
XY
|
1
|
880.658
|
1
|
775.558.512.964
|
1
|
880.658
|
2
|
709.302
|
2
|
503.109.327.204
|
4
|
1.418.604
|
3
|
831.540
|
3
|
691.458.771.600
|
9
|
2.494.620
|
4
|
873.592
|
4
|
763.162.982.464
|
16
|
3.494.368
|
5
|
789.487
|
5
|
623.289.723.169
|
25
|
3.947.435
|
|
4.084.579
|
15
|
3.356.579.317.401
|
55
|
12.235.685
|
Moyenne
|
816.915,80
|
3
|
-
|
-
|
-
|
Source : Nous-mêmes sur base du tableau n°
9
Graphique de
TREND/TENDANCE
Y
822.331,40
X (temps)
0
455,53479
Droite du TREND (vers le bas)
Recherche de corrélation entre les recettes
et le temps (données brutes)
Tableau n° 11 : Calcul
préliminaire
N°
|
PREVISIONS Y
|
TEMPS X
|
Y2
|
X2
|
XY
|
1
|
132.765
|
1
|
17.626.545.225
|
1
|
132.765
|
2
|
78.854
|
2
|
6.217.953.316
|
4
|
157.708
|
3
|
76.378
|
3
|
5.833.598.884
|
9
|
229.134
|
4
|
44.537
|
4
|
1.983.544.369
|
16
|
178.148
|
5
|
42.863
|
5
|
1.837.236.769
|
25
|
214.315
|
|
375.397
|
15
|
33.498.878.563
|
55
|
912.070
|
Moyenne
|
75.079,40
|
3
|
-
|
-
|
-
|
Source : Nous-mêmes sur base du tableau n°
9
Graphique de
TREND/TENDANCE
Y
139.315,70
6,506401
0
X (temps)
Droite du TREND (vers le bas)
b) Les prévisions et recettes
régressées suivant leurs valeurs de TREND
Respectives
Tableau n° 12 : Recettes et
prévisions estimées
TEMPS
|
RECETTES
|
PREVISIONS
|
2008
|
117.903,60
|
820.526,20
|
2009
|
96.491,50
|
818.721,00
|
2010
|
75.079,40
|
816.915,80
|
2011
|
53.667,30
|
815.110,60
|
2012
|
32.255,20
|
813.305,40
|
|
375.397
|
4.084.579
|
Source : Adapté par nous-mêmes selon les
coefficients angulaires
Visualisation
Au lieu d'osciller, après régression la courbe
des prévisions et celle des recettes sont des droites montrant la
tendance vers le bas. Logiquement, les prévisions doivent être
revues et actualisées, elles sont inadaptées à la
conjoncture.
Les recettes qui décroissent expliquent la situation
chaotique du non paiement des agents pour quelques mois de retard des
salaires.
SECTION 3 :
RÉSUMÉ ET SUGGESTIONS
La perception entre les outils dédiés à
l'audit interne et la performance peut être évidente. Dans le cas
de l'OCC par exemple, la convention collective, un des outils utilisés
en faveur des employés - de l'évaluation, de la promotion et de
la formation - ainsi que celles des employés par rapport à leur
employeur - une sorte de responsabilisation des agents, car, ils doivent
prendre connaissance du niveau d'activités de l'entreprise.
Cette convention convient de la nécessité des
contrôles de gestion, audit pour la bonne marche des activités. La
performance financière viendrait-elle de la gestion des rentrées
financières issues des prestations de service de l'OCC. Gère-t-on
de manière à assurer la pérennité de l'entreprise,
dans le respect des instructions, de budgets arrêtés, c'est aussi
dans ce sens que la performance financière deviendra perceptible.
Au bout de notre recherche et par rapport aux
hypothèses émises, nous avons constaté ceci :
§ Qu'il existe tout un Département d'Audit
interne,
§ Parmi les outils utilisés lors de cet audit, il
y a les instructions de service, la tarification, la Convention Collective et
des normes de la science en matière de gestion etc.,
§ Cet audit interne est permanent, aussi diligenté
selon les besoins et les circonstances,
§ Qu'il existe un lien entre la performance et l'audit
interne car les agents se sachant être ou leurs activités
être audit ables se proposeront de fournir le meilleur d'eux-mêmes,
ce qui augmentera la production et plus loin faire que l'entreprise soit
performante par une gestion efficace et efficiente. D'autant plus que la
Convention Collective plaide en leur faveur aussi. Néanmoins, la
conjoncture du moment n'a pas milité pour une production accrue comme
les chiffres l'ont attesté vu les prévisions comparées aux
réalisations. Presque 9,19% de réalisation sur les budgets
arrêtés de 2008 à 2012 (-84,92% ; -88,88% ;
-90,81% ; -94,90% et -94,57%) ou soit - 90,81% de non
réalisation budgétaire. La tendance globale des recettes et
prévisions budgétaires est baissière, en pente si nous
considérons les coefficients angulaires négatifs trouvés
après analyse économique (régressive). (-21.412,10 pour
les recettes et -1.805,20 pour les prévisions).
Nous suggérons que dans la votation des budgets, que le
Top Management ou le Sommet stratégique, la haute Direction allie les
hommes qui sachent employer et la prévenance et les techniques
appropriées aux prévisions budgétaires (statistiques,
économétrie, etc.) afin d'éviter les écarts
fantaisistes relevant peut-être de l'inexpérience de ceux des
centres de responsabilité.
Tous les moyens sont à votre disposition, ils vous
viennent du pouvoir public, ainsi bosser plus fort pour aller plus loin d'une
façon qui perdure.
Notre dissertation arrive à son dénouement sans
présumer avoir exploré tout de notre sujet, beaucoup de zones
d'ombre peuvent subsister car ceci est une oeuvre humaine, ce qui laisse
à d'autres chercheurs l'occasion d'amplifier la discussion pour la bonne
cause, celle de la science voire du cadre même de notre
thématique.
CONCLUSION
GÉNÉRALE
Dans le monde, chaque chose a son début et sa fin.
Ainsi, notre travail est venu à sa fin aussi, son intitulé
disait : « L'analyse critique des outils de l'audit
interne dans la performance d'une entreprise publique, cas de l'OCC
Mwene-Ditu ».
Dans cette dissertation, notre problématique tenait
à la détection de l'existence d'un service d'audit interne, des
outils utilisés pour cela, de la mise en place de l'audit ou de son
exercice également de son apport dans la performance de cette
entreprise.
Des hypothèses émises se sont
confirmées : il y a au sein de l'OCC, un service de l'audit interne
appelé « Département d'Audit Interne », parmi
les outils de l'audit, il y a : les instructions de service, la
tarification, la convention collective et des normes de la science en
matière de gestion, de la comptabilité, etc., la fréquence
de sa mise en place : il y a des missions ponctuelles permanentes et selon
les besoins, plus il y a des garde-fous dont cet audit, nul doute que la
performance peut s'en suivre car elle est multicolore (humaine,
financière, etc.).
Pour le mener à bon port, le travail avait
été délimité et dans le temps (de 2008 à
2002) et dans l'espace (OCC Mwene-Ditu, cadre d'étude et de recherche).
Evidemment, des méthodes et techniques était au rendez-vous pour
nous éclairer le chemin. Il s'agissait des : méthodes
historique et statistique et celle d'échantillonnage subjectif ;
pour des techniques, c'étaient celle documentaire et d'interview libre
ainsi que le questionnaire d'enquête, tout cela, dans la récolte
et analyse des données utiles à notre but.
A propos de la charpente de notre dissertation, mises à
part l'introduction et cette conclusion, deux parties ont fait l'essentiel du
travail ; l'une théorique était composée de deux
chapitres dont le premier haranguait sur l'entreprise et sa performance et le
deuxième sur l'audit interne ; l'autre pratique, elle aussi
subdivisée en deux autres chapitres dont le troisième analysait
les outils de l'audit interne à l'OCC voire la présentation
même de ce cadre de recherche et enfin le quatrième visait le lien
entre cet audit et la performance de l'entreprise sans en omettre la
vérification et confirmation de nos hypothèses qui avaient
été soulevées au début de cette dissertation.
Tout ce travail ne s'est pas effectué sans heurts.
Certaines données ont été d'accès difficile,
heureusement, nous venons de vous livrer un travail fin prêt
malgré les lacunes et les faiblesses inhérentes à
l'homme.
Nous restons ouverts à vos remarque et sollicitations
dans le souci de nous aider à bien nous parfaire dans nos recherches
ultérieures.
ANNEXES
LE QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
AUPRES DE L'ENTREPRISE OCC M.DITU
Cher(es) Cadres, Responsables de différents Services,
Nous vous sommes très reconnaissants de nous aider
à répondre à ce questionnaire qui fera aboutir notre
mémoire de fin du deuxième cycle dans l'Option de la Gestion
financière dont le thème
est : « L'analyse critique des outils de
l'audit interne dans la performance d'une entreprise publique, cas de l'OCC
RDC ».
Recevez nos vifs compliments anticipés.
I. IDENTITE :
...............................................................................
1. AGE :......................... 2.SEXE :
M F
3. GRADE : Agent d'exécution
Agent de maitrise
Cadre
4. ANCIENNETE :...... ans
II. OPINIONS SUR L'AUDIT
QUESTION 1 :
a) Votre entreprise dispose-t-elle d'un service
exerçant la fonction d'audit interne ?
OUI
NON
b) En cas de réponse négative,
souhaiteriez-vous disposer d'un tel service ?
OUI
NON
Pour quelle(s) raisons croyez-vous qu'un service d'audit
vous serait utile ?
? meilleure maîtrise des opérations (soutien
au top management)
OUI NON
? Meilleure gestion des opérations (fonction de
conseil auprès des audités)
OUI NON
? amélioration continue du fonctionnement de
l'organisation en identifiant les causes des dysfonctionnements au-delà
des dysfonctionnements eux mêmes
OUI NON
? Gestion des risques
OUI NON
c) Si votre entreprise dispose d'un tel service d'audit
interne, quelle est sa dénomination exacte ?...
Si votre entreprise dispose d'un tel service d'audit
interne, quelle est sa date de création
(mois/année) ?
......./19..
d) Quels sont les outils utilisés pour auditer votre
service ?
QUESTION 2 :
a) Sur le schéma suivant où situeriez-vous votre
service d'audit ?
Votre réponse :
(Un chiffre de 1 à 7)
Cette question a pour objectif d'identifier la nature
réelle du service. Est-ce véritablement de l'audit qui y est
pratiqué ou est-ce du contrôle interne qui est abusivement
qualifié d'audit ?
Seul le service situé en position 7 fait de l'audit au
sens strict. La position 4 indiquerait un service réalisant du
contrôle interne. La position 6 se rapprocherait davantage de la
consultance.
b) L'affirmation suivante est-elle applicable à votre
service d'audit ?
« La portée de l'audit interne englobe
l'examen et l'évaluation du caractère adéquat et de
l'efficacité du contrôle interne ainsi que de la manière
dont les responsabilités assignées sont
assumées. »
OUI NON
QUESTION 3 :
L'audit interne est-elle une fonction permanente dans votre
organisation ?
OUI NON
QUESTION 4 :
a) L'audit interne exerce-t-il ses missions de sa propre
initiative ?
OUI NON
b) Considérez-vous votre service d'audit libre de ses
appréciations ?
OUI NON
c) Votre service d'audit interne fonctionne-t-il sous le
couvert d'une charte d'audit ?
OUI NON
d) Si oui, cette charte comporte-t-elle les
éléments suivants :
? Les objectifs et la portée de la fonction d'audit
dans votre organisation ?
OUI NON
? Le positionnement dans l'organisation, les
compétences et les responsabilités du service d'audit ?
OUI NON
QUESTION 5 :
a) Les membres de votre service d'audit disposent-ils d'une
formation spécialisée en audit ? OUI NON
b) Sont-ils obligés de suivre une formation
continue ?
OUI NON
QUESTION 6 :
a) Certaines activités ou entités de
l'organisation sont-elles soustraites au champ d'investigation de
l'audit ?
OUI NON
b) Tous les documents au sein de l'organisation sont-ils
accessibles aux auditeurs ?
OUI NON
QUESTION 7 :
a) Chaque mission d'audit est-elle effectuée selon un
plan mentionnant les objectifs, la portée et les moyens de la
mission ?
OUI NON
b) Les travaux divers réalisés au cours de la
mission sont-ils consignés dans des documents de travail permettant
d'étayer et de justifier les conclusions de l'audit ?
OUI NON
c) Chaque mission fait-elle l'objet d'un rapport écrit
destiné à l'audité et au comité de direction ?
OUI NON
d) Existe-t-il une procédure permettant de donner suite
aux recommandations du service d'audit interne ?
OUI NON
L'audit interne vérifie-t-il que ses recommandations
sont suivies et fait-il rapport au comité de direction en cas de
recommandations ignorées ?
OUI NON
e) Combien de membres compte votre service d'audit ?
...
La fonction d'audit est-elle leur activité à
plein temps ? OUI NON
III. OPINIONS SUR LES OBJECTIFS
QUESTION 8 :
a) Etes-vous informés des objectifs qui sont
assignés à votre service ?
OUI NON
b) Votre service détient-il les moyens
nécessaires vous permettant d'atteindre ces objectifs ?
OUI NON
c) Votre service a-t-il déjà fait l'objet des
recommandations de la part du service de l'audit interne ?
OUI NON
d) Comment votre service est-il apprécié par vos
autorités hiérarchiques par rapport aux objectifs qui vous ont
été assignés ?
QUESTION 9 :
a) Vu tout ce qui précède, comment jugez-vous le
niveau d'activité de votre entreprise durant ces cinq dernières
années (de 2008-2012) ?
SATISFAISANT/INSATISFAISANT
b) Si satisfaisant ?
? Qu'est-ce qui le prouve ?
c) Si insatisfaisant ?
? Qu'est-ce qui le démontre encore ?
BIBLIOGRAPHIE
a) OUVRAGES
1. A. BOURGUIGNON, Performance et contrôle de
gestion, encyclopédie de comptabilité, contrôle de gestion
et audit, Ed Economica, 2000
2. A. CORHAY et M. MBANGALA, Fondements de gestion
financière, Manuel & Applications, 3 Edition revue et
corrigée, ULG, 2008
3. Chaire internationale CMA d'études de processus
d'affaires, la comptabilité de management, 3ème
Edition
4. Christian DE VISSCHER et LAURENT Petit, L'audit dans
l'administration publique : un état des lieux dans les
ministères fédéraux;
5. D.R. ANDERSON et Alu, Statistique pour l'économie
et la gestion, 5è Edition DEBOECK, Bruxelles 2010
6. Encyclopedia Universalis, V « audit »,
1995
7. G. L. CAMPION, Traité des entreprises
privées, Paris, PUF, 1961, Tome I
8. GOODE J. W., Methods in social research, New York,
MC GRAW HILL Book Company, 1952
9. H. BOUQUIN, Le contrôle de gestion, PUF,
Collection gestion, 6ème Ed., Paris, 2004
10. J. RENARD, Théorie et pratique de l'audit
interne, 6ème Ed., Ed. d'organisation, Paris, 2006
11. JP RENARD, Théorie et pratique de l'audit
interne, Paris, Ed. d'Organisation, 1997
12. LÖNING et alliés, Le contrôle de
gestion : organisation et mise oeuvre, DUNOD, 2ème Ed. Paris,
2003
13. M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales,
Paris, Dalloz, 1970
14. MORIN, EM et Al., L'efficacité de
l'organisation, théories, représentations et mesure, GAETAN
MORIN, 1994
15. MORIN, EM et Al., Techniques pratiques : mesurer
la performance, Gestion, Vol. 21, n° 3, Septembre 1996
16. Pascal PIERRE, BAC Pro vente/Economie/Synthèse,
Chap. 7, L'entreprise, sa diversité et ses principaux interlocuteurs
17. Philippe de WOOT, La fonction d'entreprise,
LOUVAIN, Ed. Beatrice NAUWELAERTS, 1962
18. R. PINTO et M. GRAWITZ, Méthodes des sciences
sociales, Paris, Dalloz, 1964
19. R. R. MBIDA, Gestion des organisations, Institut
d'administration des entreprises de Poitiers et Université Senghor,
Alexandrie (Egypte), Edit, 2009-2010
20. R. REZSOHAZY, Théorie et critique des faits
sociaux, Bruxelles, La Renaissance du l'URE, 1971
21. S. SHOMBA KINYAMBA, Méthodologie de la recherche
scientifique, Ed. MES, KIN, 2007
22. Y. BONGOY, Le rôle des entreprises dans le
commerce extérieur du Congo, in Cahier n°4, Vol. V, IRES,
1967
23. Y. PESQUEUX, Organisations : modèles et
représentations, PUF, Collection gestion, Paris, 2002
b) NOTES DE COURS
1. A. KAZADI MATANDA, Cours Comptabilité Analytique
d'Exploitation & Budgétaire, G3 ECO, CUM/ UNILU, inédit,
2010-2011
2. B. MUSASA KABOBO, Cours d'initiation à la recherche
scientifique, Inédit, G1 ECO, CUMD/UNILU, 2008-2009
3. BUJITU BUJITU, Cours d'Ethique et déontologie
professionnelle, inédit, L2, Gestion Financière, UMD, 2012-2013
4. J. KAZADI N'DUBA, Cours de contrôle de gestion, UM,
L2 ECONOMIE, Inédit, 2010-2011
5. M.NGUBA MUNDALA, Cours d'Econométrie, L1 Gestion
financière, UMD, Inédit, 2011-2012
6. SOCRATE KAPUKU, Cours d'entrepreneuriat, Inédit, G3
ECONOMIE, CUMD/UNILU, 2010-2011
c) REVUES
1. A. BOURGUIGNON, « Peut-on définir la
performance », in REVUE FRANCAISE de COMPTABILITE, juillet-aout 1995
2. Commissions européenne, Livre vert, juillet 2001
3. M. LEBAS, « Oui, il faut définir la
performance » In revue française de comptabilité,
juillet-août 1995
4. Revue OCC n°008, Août-septembre 2012 :
« Economie et commerce, SADCAS-OCC, mobilisation
générale pour l'accréditation »
5. Tarif d'analyses de laboratoire OCC
d) TEXTES LEGAUX
1. Actes Uniformes de l'OHADA (sur les sociétés
commerciales et groupements d'intérêt économique - AUSC
& GIE et sur le commerce général - AUSC)
2. Code de déontologie de l'IFACI et l'IIA, Publication
du 1er janvier 2009
3. Convention collective OCC - Mai 2006
4. L'ordonnance-loi n° 074/13 du 10 janvier 1974 et le
Décret n° 09/42 du 03 décembre 2009
5. Les lois n° 73/009 du 05/1/74, n°74/014 et les
arrêtés n° 33/74 du 19/02/94 puis d'autres.
6. Ord.-loi n°003/2012 du 21 septembre 2012, relative au
régime fiscal applicable aux entreprises de petite taille en
matière d'impôt sur les bénéfices et profit, art. 2,
colonne 14
e) TFC
1. W. KALUBI KALALA, TFC, Problématique de
rationalité marketing sur la performance d'une entreprise commerciale,
cas de la REGIDESO, G3 Eco, UMD, 2011-2012
f) SITES WEB VISITES
1.
http://www.memoireonline.com
2. http://www.deltabut.com
3.
http://www.person.univ-lyon2.fr
4. http://www.daskoo.org
5. http://www.finyear.com
6.
http://www.academiedegestion.com
7.
http://www.pyramides.revues.org
8.
http://librairieimmatériel.fr
9. http://www.occ.cd/jaa
10. http://www.ohada.org
11. http://www.occ-rdc.cd
TABLE DES
MATIÈRES
EPIGRAPHE
I
DÉDICACE
II
AVANT-PROPOS
III
SIGLE ET DES ABRÉVIATIONS
IV
0. INTRODUCTION
1
0.1. PRÉSENTATION DU SUJET
1
0.2. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
2
0.3. ETAT DE LA QUESTION
2
0.4. PROBLÉMATIQUES ET
HYPOTHÈSES
3
A. Problématiques
3
B. Hypothèses
3
0.5. MÉTHODES ET TECHNIQUES
4
A. Méthodes
4
B. Techniques
5
0.6. DÉLIMITATION DU SUJET
6
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
6
PRÉMIÈRE PARTIE :
APPROCHE THÉORIQUE
8
CHAPITRE PREMIER : CONSIDÉRATIONS
GÉNERALES
9
Section 1 : Notions sur l'entreprise
9
Section 2 : A propos de la performance
23
CHAPITRE DEUXIÈME : ANALYSE
THÉORIQUE DE L'AUDIT
35
Section 1 : Eléments de
définition et normes
35
Section 2 : De l'audit interne
37
DEUXIÈME PARTIE : APPROCHE
PRATIQUE
45
CHAPITRE TROISIÈME : DIAGNOSTIC DES
OUTILS DE L'AUDIT INTERNE À L'OCC
46
Section 1 : Présentation de
l'OCC
46
Section 2 : Analyse critique des outils de
l'audit interne à l'OCC
50
CHAPITRE QUATRIÈME : L'IMPACT DES
OUTILS DE L'AUDIT INTERNE DANS LA PERFORMANCE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTRÔLE
55
Section 1 : Analyse des données de
l'enquête
55
Section 2 : De la performance de l'OCC
59
Section 3 : Résumé et
suggestions
71
CONCLUSION GÉNÉRALE
73
ANNEXES
ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.
BIBLIOGRAPHIE
80
TABLE DES MATIÈRES
81
* 1 Cités par
Christian DE VISSCHER et LAURENT Petit, L'audit dans l'administration
publique : un état des lieux dans les ministères
fédéraux, pp. 73-100 ; (
http://www.pyramides.revues.org/473
(consulté le 16 janvier 2013)
* 2 Cité par BUJITU
BUJITU, Cours d'Ethique et déontologie professionnelle, inédit,
L2, Gestion Financière, UMD, 2012-2013
* 3 Idem
* 4
http://www.memoireonline.com/10/09/2847/m,
consulté le 04/03/2013
* 5
Idem,
consulté le 19/09/2012
* 6 W. KALUBI KALALA, TFC,
Problématique de rationalité marketing sur la performance d'une
entreprise commerciale, cas de la REGIDESO, G3 Eco, UMD, 2011-2012
* 7 M. GRAWTZ et R. PINTO,
Cité par B. MUSASA KABOBO, Cours d'initiation à la recherche
scientifique, Inédit, G1 ECO, CUMD/UNILU, 2008-2009
* 8 R. REZSOHAZY,
Théorie et critique des faits sociaux, Bruxelles, La Renaissance
du l'URE, 1971, p. 69
* 9 S. SHOMBA KINYAMBA,
Méthodologie de la recherche scientifique, Ed. MES, KIN, 2007, p.
53
* 10 Entretien avec le CA,
Bruno MUKENDI sur les outils de l'Audit Interne, le 05 avril 2013
* 11 SHOMBA KINYAMBA, Op
Cit, p. 34
* 12 M. GRAWITZ,
Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1970, p. 20
* 13 D.R. ANDERSON et Alu,
Statistique pour l'économie et la gestion, 5è Edition
DEBOECK, Bruxelles 2010, p. 365
* 14 SHOMBA KINYAMBA S. ,
Op. Cit, P. 60
* 15 GOODE J. W., Methods
in social research, New York, MC GRAW HILL Book Company, 1952, P. 5
* 16 R. PINTO et M. GRAWITZ,
Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1964, p. 639
* 17 G. L. CAMPION,
traité des entreprises privées, Paris, PUF, 1961, Tome I,
p. 16
* 18 Philippe de WOOT, La
fonction d'entreprise, LOUVAIN, Ed. Beatrice NAUWELAERTS, 1962, p. 24
* 19 Cité par SOCRATE
KAPUKU, Cours d'entrepreneuriat, Inédit, G3 ECONOMIE, CUMD/UNILU,
2010-2011
* 20 Sorate KAPUKU, Op
Cit
* 21 Idem
* 22 Y. BONGOY, Le
rôle des entreprises dans le commerce extérieur du Congo, in
Cahier n°4, Vol. V, IRES, 1967, pp. 482, 483
* 23 Philippe De WOOT, Op
Cit, p.24
* 2425 G.L. CAMPION, Op
Cit
* 26 Philippe de WOOT,
Idem, pp. 25, 26
* 27 Philippe De WOOT, Op
cit, P.33
* 28 Philippe de WOOT, Op
Cit, p. 41
* 29
http://www.deltabut.com/documents/distinction-entre-les-finalités.pdf
(consulté le 24 avril 2013)
* 30
http://www.deltabut.com, Op Cit
(consulté ce 24 avril 2013)
* 31 Idem
* 32
http://www.person.univ-lyon2.fr/frecon/GEA/PGS_2.doc,
(consulté ce 24 avril 2013
* 33
http://www.daskoo.org/210,
(consulté le 25 avril 2013)
* 34 Idem
* 35
http://www.person.univ-lyon2.fr,
Idem,
* 36 Sorate KAPUKU, Op
Cit
* 37 Pascal PIERRE, BAC Pro
vente/Economie/Synthèse, Chap. 7, L'entreprise, sa diversité et
ses principaux interlocuteurs
* 38 Les Micro-entreprises
(ou très petites entreprises), celles dont le CA est inférieur
à 10.000.000 et les petites avec le CA supérieur à
10.000.000Fc et inférieur à 80.000.000Fc suivant l'Ord.-loi
n°003/2012 du 21 septembre 2012, relative au régime fiscal
applicable aux entreprises de petite taille en matière d'impôt sur
les bénéfices et profit, art. 2, colonne 14
* 39 Cité par Sorate
KAPUKU, Op Cit
* 40
http://www.daskoo.org, Op Cit,
(Consulté le 25 avril 2013)
* 41 Voir différents
actes uniformes de l'OHADA (sur les sociétés commerciales et
groupements d'intérêt économique - AUSC & GIE et sur le
commerce général - AUSC), la RDC est membre de l'OHADA depuis le
12 septembre 2012 - lesquels traités sont adoptés le 17 avril
1997.
* 42 Sorate KAPUKU, Op
Cit
* 43 Sorate KAPUKU, Op
Cit
* 44 Cité par Sorate
KAPUKU, Op Cit
* 45 Pascal PIERRE, op.
cit,
* 46R. R. MBIDA, Gestion
des organisations, Institut d'administration des entreprises de Poitiers et
Université Senghor, Alexandrie (Egypte), Edit, 2009-2010, pp. 11, 29
* 47 Idem
* 48A. BOURGUIGNON,
« Peut-on définir la performance », in REVUE
FRANCAISE de COMPTABILITE, juillet-aout 1995, p. 62
* 49A. BOURGUIGNON,
Performance et contrôle de gestion, encyclopédie de
comptabilité, contrôle de gestion et audit, Ed Economica,
2000, p. 934
* 50 M. LEBAS,
« Oui, il faut définir la performance » In revue
française de comptabilité, juillet-août 1995, pp. 66-71
* 51 H. BOUQUIN, Le
contrôle de gestion, PUF, Collection gestion, 6ème
Ed., Paris, 2004, p. 508
* 52 Commissions
européenne, Livre vert, juillet 2001, p. 8
* 53 Y. PESQUEUX,
Organisations : modèles et représentations, PUF,
Collection gestion, Paris, 2002, p. 397
* 54 A. CORHAY et M.
MBANGALA, Fondements de gestion financière, Manuel &
Applications, 3 Edition revue et corrigée, ULG, 2008, p.12
* 55 BOUQUIN, Op Cit, p.
63
* 56 Cités par
LÖNING et alliés, Le contrôle de gestion : organisation
et mise oeuvre, DUNOD, 2ème Ed. Paris, 2003, p. 158
* 57 MORIN, EM et Al.,
L'efficacité de l'organisation, théories,
représentations et mesure, GAETAN MORIN, 1994, p.82
* 58 MORIN, EM et Al.,
Techniques pratiques : mesurer la performance, Gestion, Vol. 21,
n° 3, Septembre 1996, pp. 61, 62
* 59
http://www.finyear.com/de-la-performance-sociale-PSE-a-la-performance-globale-de-l-entreprise-PGEa20921.html
(consulté le 11/04/2013)
* 60 Chaire internationale
CMA d'études de processus d'affaires, la comptabilité de
management, 3ème Edition, p. 5
* 61
http://www.academiedegestion.com/nos-cours/liste-des-cours/?
Layout=item&id=149, (consulté le 14/05/2013)
* 62 A. CORHAY et M.
MBANGALA, Op Cit, p. 69
* 63 Idem, pp. 70-71
* 64 JP RENARD,
Théorie et pratique de l'audit interne, Paris, Ed.
d'Organisation, 1997, p. 21
* 65 Encyclopedia
universalis, V « audit », 1995
* 66 Code de
déontologie de l'IFACI et l'IIA, Publication du 1er janvier
2009, p. 1
* 67
http://www.pyramides.revues.org/473,
consulté le 16/01/2013
* 68 J. RENARD,
Théorie et pratique de l'audit interne, 6ème
Ed., Ed. d'organisation, Paris, 2006, p. 26
* 69 J. RENARD, Op Cit, p.
27
* 70 Idem
* 71 Cité par J.
RENARD, Op Cit, p. 28|Faire correctement les choses et bien faire les choses
* 72 J.P. RENARD, Op Cit, p.
38
* 73 J.P. RENARD, op cit.,
Quatrième partie ou (
http://librairieimmatériel.fr/fr/readbook/9782212544978)
(consulté le 15 février 2013
* 74 L'ordonnance-loi
n° 074/13 du 10 janvier 1974 et le Décret n° 09/42 du 03
décembre 2009
* 75 Revue OCC n°008,
Août-septembre 2012 : « Economie et commerce, SADCAS-OCC,
mobilisation générale pour l'accréditation »
* 76 Les lois n° 73/009
du 05/1/74, n°74/014 et les arrêtés n° 33/74 du 19/02/94
puis d'autres.
* 77
http://www.occ.cd/jaa/organisation
(consulté 13/06/2013)
* 78 Convention collective
OCC - Mai 2006
* 79
http://www.ohada.org/presentation-rdcongo
(Consulté le 13/06/2013 RDC, membre effectif à l'OHADA depuis le
12/09/2012
* 80 Convention, Op Cit., pp
20, 46
* 81
http://www.occ-rdc.cd/article74.html.
(Consulté le 06/02/2013)
* 82 Tarif d'analyses de
laboratoire OCC, p. 37
* 83 D.R. Anderson et Alu,
op. cit., p. 365
* 84 J. KAZADI N'DUBA, Cours
de contrôle de gestion, UM, L2 ECONOMIE, 2010-2011 pp.86, 87
* 85 M.NGUBA MUNDALA, Cours
d'Econométrie, L1 Gestion financière, UMD, 2011-2012, p. 4
* 86 A. KAZADI MATANDA,
Cours Comptabilité Analytique d'Exploitation & Budgétaire, G3
ECO, CUM/ UNILU, inédit, 2010-2011