INTRODUCTION
1.
Problématique
La réalisation du profit reste l'objectif que
poursuit toute entreprise. Cependant, il se remarque que l'entreprise se
heurte souvent et de façon inattendue à une rude concurrence
d'autres acteurs qui veulent aussi avoir une emprise sur le marché.
C'est ainsi que les stratégies efficaces pour faire
face à ces exigences du marché se doivent d'être mises en
place par l'entreprise concernée pour parvenir à garder une forte
clientèle faute de quoi, celle -ci se tournera vers ceux qui lui
offrent les conditions qu'elle juge attractives.
Ces stratégies de marketing jouent un grand rôle
pour l'accomplissement des ventes et surtout la maximisation des recettes
dans un environnement marqué par la concurrence où seuls les
résistants tiennent le coup au risque de disparaître de la
scène et ainsi voir, leurs recettes diminuées au lieu
d'augmenter.
Le secteur bancaire ne reste pas indifférent face
à cette réalité avec tout ce que l'on constate
actuellement du fait de la prolifération des banques en
République Démocratique du Congo.
L'approche d'un marché fait apparaître que
l'analyse précède l'action et nécessite une certaine
adaptation sans toutefois perdre de vue le profit devant résulter de
cette action. C'est dans cette optique que s'inscrit le marketing bancaire qui
est l'application de la démarche et des techniques marketing à
l'activité.
Ainsi nous entendons autant que faire se peut, articuler
notre étude autour des questions pertinentes suivantes :
Quel est l'apport du marketing bancaire dans la maximisation des
recettes de la BIAC ?
De quelle manière la BIAC mène -t-elle sa politique
marketing bancaire pour attirer et conserver (fidéliser) la
clientèle dans cet environnement sensiblement ouvert à la
concurrence ?
Telles sont les questions autour desquelles, nous tenterons de
répondre tout au long de notre recherche scientifique.
2.
Hypothèse de l'étude
De ce qui précède nous partons
de l'hypothèse selon laquelle la BIAC mènerait une politique
marketing basée sur le dispositif de marketing mix. Cette
dernière aurait un effet très positif sur le marché de
consommation.
3.
Choix et intérêt du sujet
Nous avons porté le choix sur ce sujet dans le but de
savoir comment la Banque International pour l'Afrique au Congo mène sa
politique marketing pour gérer sa clientèle ainsi que l'apport
de celle-ci sur le marché.
L'intérêt de cette étude est
évident tant sur le plan théorique que pratique.
Du point de vue théorique, nous estimons qu'une bonne
politique marketing est susceptible d'attirer vers l'institution beaucoup
d'avantages liés notamment à l'accroissement de sa
clientèle.
Du point de vue pratique, l'augmentation de la
clientèle n'est pas sans conséquence sur l'accroissement de
profit que la BIAC peut aussi glaner du fait d'une clientèle forte.
4.
Délimitation spatio-temporelle
La présente étude se délimite dans le
cadre spatio-temporel précis .Elle porte sur l'analyse de l'apport du
marketing bancaire dans la maximisation des recettes en ce qui concerne la
Banque Internationale pour l'Afrique au Congo BIAC en sigle, et ce, en
s'inscrivant sur la période allant de 2009 à 2011. Telle est la
charpente autour de laquelle, nous entendons poser nos développements.
Mais comme tout travail scientifique, l'utilisation d'une méthode de
recherche s'impose.
5.
Méthodes et techniques utilisées
Pour mener à bien nos recherches, nous avons recouru
aux méthodes et techniques appropriées ci-après :
Méthode descriptive : nous a permis de
décrire toutes les situations vécues et utiles à notre
étude ;
Méthode analytique : a consisté
à la décomposition des données récoltées en
vue d'émettre un jugement lié à l'objectif de notre
travail.
Technique d'interview : nous a permis
d'être en contact permanent avec les agents de la Banque Internationale
pour l'Afrique au Congo en vue de récolter les données
nécessaires de notre étude.
Technique documentaire : nous a amené
à la conclusion des documents écrits davantage notre portefeuille
de données.
6.
Canevas du travail
Outre l'introduction générale et la conclusion
générale, le cheminement de notre étude sera reparti en
deux grandes parties :
La première sera consacrée à l'approche
théorique et comprend deux chapitres, dont les
généralités sur le marketing management au premier
chapitre puis les outils du marketing bancaire au second chapitre.
La deuxième partie quant à elle est
consacrée à l'approche pratique et comprend également les
deux chapitres, se rapportant sur la présentation de la Banque
Internationale pour l'Afrique au Congo au troisième chapitre et le
dernier fait une analyse de marketing bancaire de la Banque Internationale pour
l'Afrique au Congo.
1ère PARTIE :
APPROCHE THEORIQUE DE L'ETUDE
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LE MARKETING MANAGEMENT
Les notions essentielles sur le marketing
management sont abordées à la première section, le
marketing de services à la seconde section, suivi de marketing bancaire
à la troisième section, enfin les notions sur le marché
de produits bancaires à la quatrième section.
Section 1. Notions sur le marketing
1.0 Introduction
Le marketing (ou mercatique) s'est
imposé comme une nouvelle manière d'appréhender
l'entreprise, son environnement et son marché. Le marketing propose une
démarche logique de développement de l'entreprise fondé
sur la satisfaction de sa clientèle.
1.1 Historique du marketing
Le mot marketing est relativement récent Il est
apparu aux Etat unis vers 1910. Les premiers théoriciens du marketing
ont été des économistes américains refusant les
principes de base de leur domaine d'étude, qui avaient été
systématisés dans cette phrase de Jean Baptiste SAY:
«l'offre crée sa propre demande ».
Jusqu'à la première guerre mondiale dans les
pays développés l'activité économique était
dominée par la production. L'offre était souvent
supérieure à la demande solvable. La vente était une
activité secondaire qui permettait l'écoulement des produits vers
les consommateurs. ((*)1)
La crise de 1929 va modifier radicalement le paysage
économique. La surproduction due à la baisse, de la demande
solvable pousse les entreprises à développer la vente des
produits pour écouler leur production. Il faut essayer d'acheminer les
produits au plus près des consommateurs. C'est l'époque de la
création des premiers magasins populaires en France. Aux Etats --Unis,
le développement de la pratique du marketing s'accompagne d'une
réflexion sur la discipline ; la première revue « journal of
marketing » nait en I936.
La reprise après la seconde guerre mondiale va encore
accentuer ce phénomène: la demande augmente fortement, les
capitaux affluent, les capacités de production connaissent une
croissance très forte; la concurrence est de plus en plus vive. La vente
des produits va peu à peu supplanter la production et prendre une place
prépondérante dans l'activité économique.
Le développement de politiques de marques pousse les
entreprises à faire davantage connaître leurs produits par la
publicité et à s'organiser pour les vendre de façon plus
efficace. C'est dans les années cinquante que le marketing se propage
dans les économies capitalistes évoluées en France
notamment, via les filiales des sociétés Américaines.
Les années soixante consacrent l'avènement de
l'économie de marché apparue, dans le nord-est des Etats - unis
dès les années 1 920 et de la pensée marketing, ce que
Peter Drucker traduira quelques années plus tard, dans son ouvrage
«la nouvelle pratique de la direction des entreprises »
(éditions d'organisation 1975) par une phrase devenue
célèbre : Fabriquez ce que vous pouvez vendre, plutôt que
d'essayer de vendre ce que vous pouvez fabriquer. C'est le marché, les
besoins et motivations des consommateurs (puis ensuite leurs critiques, avec la
naissance du consumérisme), qui vont déterminer la production.
Cette période voit la création et le développement des
premiers hypermarchés et de la grande distribution en
général.
La crise du pétrole, en 1973, et ses incidences en
matière d'inflation, de chômage, de diminution de la croissance,
va entrainer une concurrence sévère sur le prix (apparition des
produits génériques dans les grandes surfaces) et l'idée,
en Allemagne, de la création d'une nouvelle forme de distribution, le
hasard discount. Dans les économies développées; le
marketing de masse arrive à son apogée dans les années
soixante - dix. Les entreprises communiquent de plus en plus sur leurs marques
pour imposer leurs produits dans la grande distribution.
Vers la fin des années soixante-dix la concurrence
grandissante favorise un virage vers un marketing plus segmenté, de
nombreuses entreprises cherchent à démarquer leurs produits de la
concurrence en les positionnant sur des créneaux moins porteurs mais
aussi moins concurrencés.
Entre les années quatre -- vingt et quatre -- quinze,
le rééquilibrage progressif de l'économie mondiale, la
baisse généralisée de l'inflation et la lente inflexion de
la courbe du chômage vont permettre un retour vers la qualité, le
service et marquer les prémices d'un marketing plus adapté au
client (marketing one -- to -- few, puis one -- to -- one). La saturation
progressive de la distribution en France entraîne une ouverture
accélérée des distributeurs vers les marchés
étrangers.
Les dernières années du XXème
siècle voient à la fois une quasi mondialisation du marketing
après l'écroulement de presque tous les régimes
communistes et l'avènement, toujours aux Etats-unis, de la
«Nouvelle économie » (Internet, téléphone,
médias). On assiste à une explosion de sites commerciaux issus de
start-up. La majorité des grands groupes de distribution propose peu
à peu des sites de vente de produits sur Internet. Une organisation de
ce nouveau mode de distribution se dessine peu à peu.
Au tout début des années 2000 on assiste
à l'explosion de la «nouvelle économie ». Le
dégonflement de la bulle Internet entraîne la fermeture de
nombreux sites de ventes de produits, économiquement non rentables. Dans
les entreprises, (la G.R.C), Gestion de relation client prend une ampleur
considérable. Le «marketing client» prend nettement le pas sur
le «marketing produit ».
1.2 Concept et
définition du marketing
Bâti à partir du mot anglais market
(marché), le terme marketing explicite bien le concept de base qu'il
désigne : consulter le consommateur (et de manière plus
générale le marché) avant de prendre toute décision
et d'entreprendre toute action commerciale. C'est la victoire de
l'économie du marché sur l'économie de production. La
production est ramenée au simple rang d'outil permettant
d'élaborer les produits ou les services correspondant aux besoins de
consommateurs.
De nombreuses définitions concernant le marketing ont
été proposées. Les lignes qui suivent en présentent
quelques unes :
Selon Guy AUDIGIER le marketing, c'est l'ensemble des
moyens dont disposent les entreprises en vue de créer, de conserver et
de développer leurs marchés ou si l'on préfère,
leurs clients.((*)2)
Quant à Philip. KOTLER : le marketing est le
processus économique par lequel les individus et les groupes satisfont
leurs besoins et désirs au moyen de la création, de l'offre et de
l'échange avec autrui de produits et services de valeur. ((*)3)
Pour Pierre GHEWY , le marketing peut se
définir comme une démarche de recherche des besoins des
consommateurs et acheteurs permettant de définir l'offre de l'entreprise
en termes de produit, de distributeurs et de prix, puis de faire
connaître et apprécier cette offre à travers des actions
pluri-promotionnelles. Cela veut dire avant de concevoir tout produit, il faut
définir les attentes auxquelles celui-ci répond. La cible
visée ne se limite pas aux consommateurs. le marketing cible
également les acheteurs, voire les influenceurs. La conception de la
stratégie marketing et la définition de l'offre qui en
découle répondent à des objectifs
pré-établis. Toutes les variables marketing sont liées
pour définir l'offre permettant d'atteindre ces objectifs. Certaines en
sont constitutives (produit, prix et distribution). D'autres la
présentent au marché (publicité et promotion). ((*)4)
Par ailleurs pour Philip KOTLER cité par Bruno Joly
: le marketing est une activité humaine orientée vers la
satisfaction des besoins et de désirs au moyen de
l'échange.((*)5)
Cette définition, estime -t-il, offre l'avantage
d' « insérer le marketing dans la logique de la nature et du
comportement humain ». Pour lui, en effet, le point de départ
de l'étude du marketing est constitué par les besoins et les
désirs de l'être humain. Viennent ensuite, et
corrélativement, le produit (« un produit est une
entité susceptible de satisfaire un désir »), qui sont
directement liés à l'existence de ces besoins et désirs.
Par l'intermédiaire des services que rendent les produits, le
consommateur choisira en fonction de la plus grande valeur qu'il attribuera
à l'un d'eux. Mais cette satisfaction du désir ne peut se faire
que par l'échange, et le marketing n'existe que lorsque l'homme
satisfait son désir par ce moyen. Enfin, l'échange ne peut se
faire que sur un marché, c'est-à-dire « un domaine
d'échange potentiels ».
Pour KOTLER, la notion de marché
concerne tout aussi bien les échanges de ressources qui n'impliquent pas
la présence d'argent. Ainsi en est -il du marché dans lequel un
candidat politique, en échange des suffrages exprimés par le
marché, offre la promesse d'une bonne gestion publique. Il en va de
même pour les marchés de mass média auxquels s'adressent
des organismes publics ou privés pour obtenir une série
d'articles favorables en échange de quelques choses.
1.3 Types de marketing
Il existe deux branches du marketing à savoir:
§ Le méta marketing;
§ Et le marketing management.
1. Le méta marketing ou marketing non
commercial
Est constitué des approches marketing
utilisées dans les activités, des secteurs ou domaines autres que
commerciaux ; à savoir: les confessions religieuses, les organisations
sociales et philanthropiques, les domaines politiques et culturels etc.
((*)6)
2. Le marketing management ou marketing
commercial
Il consiste à planifier et la mise en oeuvre,
l'élaboration, la tarification, la promotion et la distribution d'une
idée, d'un produit ou d'un service en vue d'un échange
mutuellement satisfaisant pour les organisations comme les individus.
Il repose sur une étude approfondie des besoins,
désirs, perception et préférence de la cible et des
marchés intermédiaires en vue de rendre aussi efficace que
possible la conception du produit, le choix de son prix, sa communication et sa
distribution.
On parle aujourd'hui de différentes dimensions du
marketing. Nous distinguons trois (stratégique, opérationnel et
informationnel), que nous citons : ((*)7)
1. Le marketing stratégique
Le marketing stratégique est la démarche
d'analyse et de réflexion pour réaliser l'adéquation offre
demande. Il s'agit d'un travail de long terme. Les actions du marketing
stratégique peuvent se diviser en trois catégories,
présentées conceptuellement comme des phases successives, mais
pas forcement consécutif dans la pratique (il y a souvent des
chevauchements ou des retours en arrière);
Tout d'abord, il y a les actions de segmentation, il s'agit
d'identifier sur le marché des groupes des consommateurs ayant les
mêmes attentes vis-à-vis du produit et devant donc réagir
de la même manière à une stimulation marketing.
En suite, il y a des actions de ciblage. Il s'agit parmi les
segments définis à l'étape précédente d'en
choisir un ou plusieurs segments que l'entreprise va tenter de satisfaire. Le
choix se fait en tenant compte » après une analyse interne
(capacité de l'entreprise, moyens humains et financiers, image de
marque) et une analyse externe (ressources requises pour chaque segment,
rentabilité de chaque segment, force de la concurrence,
législation).
Enfin vient le positionnement. Là où les
produits de l'entreprise doivent être conçus en fonction des
segments dont il vise à satisfaire les attentes. La notion du
positionnement doit s'analyser du côté de l'entreprise et du
côté des consommateurs.
- Pour l'entreprise: c'est la situation qu'elle souhaite
donner à son produit par rapport aux produits concurrents en fonction de
sa personnalité et des attentes des consommateurs.
- Pour le consommateur: c'est la position occupée par
le produit dans son esprit par rapport aux produits concurrents.
2. Le marketing opérationnel
Le marketing opérationnel, qui définit le
monde opératoire, répond à la question
« comment bien faire ce qu'il est demandé de
faire ». Il correspond aux variables mercatique qui visent à
développer les parts de marché (plan de marchéage) ou
marketing mix ; produit , le prix , place dans la distribution ,
communication , réseau de vente et services d'aides à la
clientèle . Il intègre le marchandisage, qui est directement
lié à la vente en libre service. Le marketing opérationnel
est donc l'application du marketing stratégique
3. Marketing informationnel
L'entreprise doit déterminer le
type d'informations à recueillir pour mettre en place les
méthodes de collecte appropriées
· Information primaires :
informations qui n'existent pas et qui feront l'objet d'un sondage ;
· Information secondaires :
informations qui existent et qui proviennent de sources identifiées
(entreprises, organismes).
Ces informations pouvant être quantitatives (pour
mesurer la demande potentielle, le taux de notoriété...) ou
qualitatives pour déterminer les motivations, les freins le
comportement des consommateurs. L'entreprise devra ensuite décider
de l'étude en prenant en considération son coût (
détermination du budget) et sa réalisation (en interne) ou par
le biais d'un cabinet d'études.
1.4 L'apport du marketing
L'arrivée du marketing dans une entreprise remet en
cause les systèmes d'organisations et d'informations, ainsi que les
savoir-faire de l'entreprise. Ce qui incite généralement une
entreprise (ou une organisation) à s'orienter vers le marketing, en
mettant en place une structure nouvelle et des hommes, c'est la
nouveauté de l'agressivité concurrentielle sur son marché.
Celle -ci peut prendre différentes formes :((*)8)
Ø L'arrivée de nouveaux
concurrents, plus compétitifs ou plus
inventifs, par exemple sur un marché en croissance. Le marketing permet
alors à l'entreprise de répondre à ses
interrogations : « comment conserver mes parts de marché,
une bonne progression des ventes et ma rentabilité ? »
Ø La suppression d'un monopole, qui
plonge l'entreprise dans un contexte plus instable. Le marketing apportera des
solutions à sa problématique :
« comment perdre le moins possible de parts de marché,
être compétitifs face à des concurrents aguerris et
conserver nos clients stratégiques ? »
Ø L'agressivité des concurrents,
sur un marché en stagnation ou en récession. Le
marketing permettra à l'entreprise une analyse des forces en puissance
et aidera à se fixer des stratégies en réponse à
ses questions : « Devons-nous nous retirer et nous
diversifier ? Ou alors nous maintenir et si oui, avec quels atouts et
comment ? »
1.5 La logique du marketing
Cette logique veut que le marketing soit compris comme
l'état d'esprit d'une organisation ou entreprise permettant la mise en
oeuvre d'un nouveau type d'organisation d'un ensemble des techniques pour:
· Conquérir le marché : le client ou
consommateur;
· Conserver le marché : fidéliser le
consommateur;
· Développer le marché : accroître la
part du marché.
Compte tenu de ce concept le marketing veut un nouvel
état d'esprit de réceptivité vis-à-vis du
marché pour:
v Privilégier les besoins et réactions des
consommateurs;
v Développer sa créativité;
v Saisir les opportunités qu'il faut traduire en axe de
développement par la firme ou l'organisation.
1.6 Les approches de
l'entreprise
Les entreprises peuvent adopter différentes optiques
dans la conduite de leurs activités d'échanges, à savoir :
((*)9)
- L'approche production;
- L'approche produit;
- L'approche vente;
- L'approche marketing
- Et enfin l'approche marketing holiste;
1. L'approche production
Elle suppose que le consommateur choisit les produits en
fonction de leur prix et de leur disponibilité. Le rôle
prioritaire du gestionnaire est alors d'accroître l'efficacité de
la production, de réduire les coûts et de distribuer massivement
ses produits.
2. L'approche produit
Cette optique repose sur l'idée que le consommateur
préfère le produit qui offre la meilleure qualité ou les
meilleures performances. L'entreprise doit, dans ce cas, améliorer en
permanence la qualité de ses produits.
3. L'approche vente
L'optique vente suppose que les clients n'achèteront
pas d'eux mêmes suffisamment à l'entreprise à moins que
celle ci ne consacre beaucoup d'efforts à stimuler leur
intérêt. Il s'agit de vendre le plus possible au grand nombre des
clients possibles, sans forcément se préoccuper de
l'intérêt réel du produit pour les `acheteurs et donc des
chances de le fidéliser.
Elle est fréquemment employée pour les
produits non souhaités par les consommateurs La plupart des entreprises
qui l'adoptent sont en situation de surcapacité. Leur but est de vendre
ce qu'elles produisent plutôt que de produire ce qu'elles pourraient
vendre. Cependant, cette optique comporte des risques importants, car elle
suppose que les clients qui sont amenés à acheter le produit
l'apprécieront et que dans le cas contraire, ils ne rapporteront pas et
n'en diront pas de mal à leurs proches.
4. L'approche marketing
L'optique marketing se préoccupe avant tout des
clients en cherchant à analyser leurs souhaits et à y
répondre. Face à l'optique vente qui « chasse » le
client, il s'agit ici de «cultiver» la relation avec lui, on ne
cherche pas à identifier les bons clients pour son produit, mais les
bons produits pour les clients que l'on souhaite avoir. L'optique marketing
considère que, pour réussir, une entreprise doit créer,
fournir et communiquer de la valeur aux clients qu'elle a choisi de servir, et
ce de façon plus efficace que ses concurrents.
Théodore Levit a bon exprimé le contraste
entre vente et marketing: la vente se concentre sur les besoins du vendeur; le
marketing sur ceux de l'acheteur. La vente se préoccupe de converti le
produit du vendeur en argent liquide ; le marketing de satisfaire les
désirs du client à l'aide du produit et de tout ce qui est
associé à sa création, sa distribution, et finalement sa
consommation.
Des chercheurs ont montré que les entreprises qui
adoptent l'optique
marketing sont les performantes.
5. L'approche marketing holiste
Plusieurs évolutions survenues au cours de la
dernière décennie ont modifié radicalement la
manière d'appréhender le marketing.
Le marketing holiste consiste à élaborer et
mettre en oeuvre des programmes, des processus et des actions marketing
à large spectre et reliés entre eux. Cette optique
reconnaît que « tout compte » en matière de
marketing et qu'une vision large et intégrée est
nécessaire.
Le marketing holiste est:
Relationnel;
Intégré;
Omniprésent en interne;
Et responsable socialement.
a) Un marketing relationnel
De plus en plus le marketing cherche à
développer des relations étroites et durables avec tous les
individus et organisations susceptibles d'affecter le succès de
l'entreprise.
Le marketing relationnel a pour but de construire des
relations durables et satisfaisantes avec les autres acteurs du marché
afin de gagner leur préférence et leur confiance à long
terme.
Il s'appuie sur les biens économiques,
technologiques et sociaux entre les parties, il ne s'agit pas seulement de
faire de la gestion de la relation client, mais également de la gestion
des relations avec les partenaires auprès de quatre types d'acteurs
essentiels pour l'entreprise :
Ses clients, ses employés, des partenaires
(fournisseurs, distributeurs, revendeurs, agences prestataires des services).
Investisseurs, analystes.
Pour établir et maintenir de bonnes relations avec les
clients, il faut :
- Les connaitre;
- Leur parler;
- Les écouter;
- Les récompenser pour leurs
fidélités;
- Et si possible les associer à la vie de
l'entreprise ou de la marque.
1. Connaître les clients : les bases de
données.
Pour pouvoir faire efficacement du marketing relationnel
c'est-à-dire nouer des relations individuelles et interactives avec ses
clients. Il est clair qu'une entreprise doit d'abord les connaître, non
pas seulement par leur nom et adresse, mais pour leur «profil » sous
divers aspects, lorsqu'une entreprise vend directement ses produits ou service
à ses clients finals (entreprise de B to B, Banques, entreprises de
vente par correspondance ou sur catalogues, etc.), elle peut constituer et
enrichir assez facilement son fichier- client. La tâche est plus
difficile pour les entreprises vendant leurs produits à des
intermédiaires de la distribution, c'est le cas de la plupart des
entreprises de biens de grande consommation. ((*)10)
Elles peuvent toutefois constituer progressivement des
fichiers -- clients - (ou base de données clients) à partir de
diverses sources, par exemple les listes de personnes ayant répondu
à des offres promotionnelles, ou ayant participé à des
concours.
2. Parler aux clients
Pour s'adresser à ses clients dans un esprit
«relationnel) plutôt que transactionnel» une entreprise dispose
de plusieurs moyens. Elle peut leur envoyer des courriers des bulletins
d'information, ou même un véritable magazine (ou revue). Ou encore
utiliser les sites web et le courrier électronique.
3. Ecouter les clients
Les relations de l'entreprise avec les clients doivent
être si possible interactives plutôt qu'au sens unique. On doit
chercher à établir avec les clients un véritable dialogue.
Pour cela l'entreprise dispose de deux outils principaux.
Le premier est constitué par les enquêtes
auprès de ses clients, notamment celles ayant pour objet de mesurer,
leur satisfaction à l'égard de ses produits ou services.
Le deuxième est le service consommateur qui cherche
à recevoir et traiter les demandes d'informations ou les plaintes et
réclamations des clients. Ce service prend parfois la forme d'un centre
d'appels téléphoniques (ou « call center »), dans
lequel des opérateurs bien formés répondent aux clients.
((*)10)
4. Récompenser les clients pour leur
fidélité
Pour récompenser ou encourager la
fidélité des clients, les principaux moyens du marketing
relationnel sont les points et les cartes de fidélité.
5. Associer les clients à la vie de
l'entreprise ou de la marque
Le marketing relationnel peut enfin se fixer comme objectif
de transformer les clients en amis ou même en partenaires de
l'entreprise ou de la marque, en les associant activement à sa vie. L'un
des moyens utilisés à cet égard est le club de clients ;
club des amis. Les membres de ces clubs autres qu'ils reçoivent à
ce titre des informations et des offres promotionnelles, peuvent se
réunir pour parler entre eux du produit plus ou moins mythique-pour
lesquels ils partagent une même passion.
Un deuxième instrument utilisé pour convertir
des clients en alliés actifs de l'entreprise est le parrainage. Il
consiste à offrir des cadeaux aux clients qui incitent l'un de leurs
parents ou amis à devenir client à son tour, ce système
présente pour elle un double avantage; d'une part il facilite la
recherche et l'acquisition de nouveaux clients; d'autres part, il renforce
l'attachement et la fidélité des clients qui, en «
vendant» le produit ou le service à leur entourage, se persuadent
eux mêmes un peu plus de son excellence.
Ces principes sont schématisés de la
manière suivante:
Schéma n°3 : Objectif et les outils du
marketing relationnel.
Objectif
|
Moyens d'action
|
Connaître les clients
Leur parler
Leur écouter
Les récompenser
Les associer
|
Base de données
Revues consommateurs courrier personnalisé, site web,
e-mail, etc
Enquêtes, services consommateurs, centre d'appel, sites
Internet, etc
Cartes et points de fidélité
Club de clients, personnages, forums
|
b) Un marketing intégré
Les différentes actions marketing doivent être
conçues conjointement et constituer des programmes marketing, totalement
intégrés en vue de créer, de communiquer et de fournir de
la valeur aux consommateurs.
Un programme marketing est un ensemble de décisions
sur les actions marketing à employer.
Le marketing intégré repose sur la
nécessité de recouvrir à des opérations diverses et
nombreuses pour communiquer et fournir de la valeur aux clients, tout en
assurant une coordination étroite permettant de maximiser les synergies.
Autrement dit chaque opération doit être imaginée et
conçue en ayant les autres opérations en tête.
Par exemple, dans une stratégie de communication
intégrée, on privilégiera des actions
complémentaires qui se renforcent mutuellement ; on optera ainsi pour la
publicité télévisée, radio et presse, les relations
publiques, les événements ou la communication sur Internet de
manière à ce que chaque opération soit efficace en soi
mais aussi améliorer l'impact des autres.
c) Un marketing omniprésent en
interne
Selon l'optique marketing holiste, tout employé de
l'entreprise doit adopter les principes du marketing. Former et motiver les
employés pour qu'ils souhaitent servir au mieux les clients, se
révèle même plus important que le marketing externe, car il
est inutile de promettre aux potentiels un excellent niveau de service si le
personnel n'est pas en mesure de l'associer.
d) Un marketing socialement responsable
Le marketing holiste intègre la responsabilité
sociétale de l'entreprise en analysant le contexte ethnique,
environnemental et social dans lequel les actions et les programmes marketing
s'inscrivent. Le marketing a des conséquences qui vont au -delà
de l'entreprise et du consommateur pour affecter la société dans
son ensemble, les professionnels du domaine doivent donc étudier
l'influence qu'ils ont ou pourraient avoir sur le bien -être social.
La question est de savoir si une entreprise qui identifie,
sert et satisfait parfaitement les désirs de ses clients, agit
nécessairement dans l'intérêt des consommateurs et de la
société en général.
L'optique de marketing sociétal reconnaît que
la tâche prioritaire de l'entreprise est d'étudier les besoins et
les désirs des marchés visés et de faire en sorte de les
satisfaire de manière plus efficace que la concurrence, mais aussi d'une
façon qui préserve ou améliore le bien être des
consommateurs et de la collectivité.
1.7 Les concepts clés du
marketing
Un marketer doit comprendre les besoins et les désirs
du marché visé. Les besoins correspondent à des
éléments nécessaires à la survie: nourriture, air,
eau, vêtements, abri. L'individu a également fortement besoin de
se divertir, de s'éduquer et de s'amuser. Ces besoins deviennent des
désirs lorsqu'ils portent sur des objets spécifiques. Un
consommateur a besoin de nourriture mais désire un hamburger. ((*)12)
Une demande apparaît lorsqu'il y a vouloir et pouvoir
d'achat. Des nombreuses personnes souhaitent s'acheter une
Mercédès, seulement quelques unes en ont les moyens. Une
entreprise ne se doit pas seulement étudier les désirs, mais les
apprécier à travers les filtres des ressources
économiques.
La distinction entre besoin et désirs permet de
répondre à l'accusation si souvent proférée selon
laquelle « le marketing crée des besoins» ou bien «le
marketing force les gens à acheter des produits dont ils n'ont pas
besoins ». Le marketing ne crée pas de besoins ; ceux-ci
préexistent. Par contre, de concert avec d'autres forces sociales, il
influence les désirs. Il suggère au consommateur qu'une
Mercédès peut servir à satisfaire un besoin d'estime. Il
ne crée pas ce besoin mais propose un moyen de le satisfaire.
On peut distinguer cinq types de besoins:
Les besoins exprimés (ce que le client dit)
Les besoins réels (ce qu'il veut dire)
Les besoins latents (ce à quoi il ne pense pas)
Les besoins rêvés (ce dont il rêverait)
Les besoins profonds (ce qui le motive secrètement).
b. La segmentation, la cible et le
positionnement
Un responsable marketing ne peut satisfaire l'ensemble du
marché. Tous les gens n'aiment pas les mêmes boissons, les
mêmes hôtels, les mêmes restaurants, les mêmes voitures
et les mêmes films. Il faut donc procéder à une
segmentation du marché. Segmenter qui consiste à identifier des
groupes distincts de clients qui réagissent de la même
façon à l'offre de l'entreprise.
Les segments peuvent être définis à
partir des caractéristiques sociodémographiques psychologiques ou
comportementales de leurs membres. L'entreprise doit ensuite choisir les
segments qui représentent le meilleur potentiel pour elle, c'est
-à- dire ceux qu'elle peut satisfaire de façon
particulièrement efficace. Ces segments là constituent la
cible.
Pour chaque cible visée, l'entreprise élabore
une offre. Cette offre est positionnée dans l'esprit des acheteurs
à partir d'un ou de plusieurs avantages essentiels.
c. Les offres et les marques
Les entreprises répondent aux besoins en
élaborant une position de valeur, c'est-à-dire un ensemble de
bénéfices offerts aux clients pour satisfaire leurs besoins.
Cette proposition intangible se concrétise sous la forme d'une offre
composée de produits, de services, d'information et
d'expériences.
Une marque est une offre dont la source est
identifiée. Un nom de marque comme Nokia évoque certaines
idées dans l'esprit de gens. Toute société cherche
à construire une image forte, c'est-à-dire présente
à l'esprit, positive et distinctive.
d. La valeur et la satisfaction
Un produit ne connaît le succès que s'il
procure valeur et satisfaction à son acquéreur. Un acheteur
choisit entre différentes offres en fonction de la valeur qu'il
perçoit en elle. La valeur reflète le rapport entre les
bénéfices attendus et les coûts tangibles et intangibles
perçus par les clients. Elle résulte de la triade qualité/
service/ prix: elle s'accroît avec les deux premiers et diminue avec le
prix.
La satisfaction correspond au jugement d'un individu qui
compare lors de sa consommation, la performance perçue d'un produit ou
d'un service avec ses attentes. Si la performance se situe en
deçà des attentes, le client est déçu et
insatisfait. Si les deux correspondent, il est satisfait. Si la performance va
au-- delà, il est très satisfait ou enchanté
(enthousiasmé).
e. Les circuits marketing
Pour atteindre la cible, le responsable marketing dispose de
trois sortes de circuits. D'abord, les circuits de communication diffusent et
reçoivent les messages destinés ou en provenance des acheteurs.
Ils comprennent les journaux, la radio, la télévision, etc.
Ensuite, les circuits de distribution servent à
montrer, vendre et transporter le produit ou le service jusqu'à son
utilisateur. Ils intègrent les distributeurs, les grossistes, les
détaillants et les agents commerciaux.
Enfin, les circuits de services aident à
réaliser les transactions avec les acheteurs potentiels. Ils incluent
les entrepôts, les sociétés de transport, ainsi que les
banques et les entreprises d'assurances.
f. La chaîne d'approvisionnement
Alors que les circuits marketing relient
l'entreprise à ses marchés, la chaîne d'approvisionnement
englobe tout ce qui est nécessaire à l'élaboration du
produit fini vendu à l'acheteur final, depuis les matières
premières et les composants jusqu'à la vente.
g. La concurrence
La concurrence concerne la rivalité entre les
entreprises qui opèrent sur un marché et satisfont les
mêmes besoins des consommateurs enfin de se maintenir ou de croître
sur son secteur, l'entreprise doit comprendre la manière dont la
concurrence s'exerce.
h. L'environnement marketing
La concurrence ne représente que l'une des forces
intervenant dans l'environnement de l'entreprise. Il faut en
réalité distinguer l'environnement immédiat et le macro
environnement.
- L'environnement immédiat :
comprend tous les acteurs impliqués dans la production, la distribution
et la communication de l'offre : l'entreprise, les fournisseurs, les
distributeurs et les clients;
- Le macro environnement :
comporte six dimensions ; la démographie, l'économie, les
ressources naturelles, la technologie, le contexte socioculturels et les
aspects politico- réglementaires. Tous ces facteurs peuvent avoir un
impact majeur sur le secteur d'activité, aussi doit-on déceler
toute tendance significative et ajuster la stratégie marketing en
conséquence.
i.la planification marketing
Le plan marketing traduit la stratégie marketing
choisie par la firme pour atteindre les objectifs fixés pour un couple
produit -- marché. Il doit être en correspondance avec le
diagnostic interne et externe et assurer une cohérence des actions
marketing.
1.8 Démarche
marketing
Le marketing étant centré sur le client, la
démarche se développe en trois phases :
Comprendre le client et le marché pour segmenter et
définir le champ concurrentiel ;
S'adapter par un positionnement
compétitif ;
Agir sur le marché pour vendre.
1. Comprendre le client
Etudier le marché, sa structuration (la
« segmentation », pour les spécialistes), identifier
les attitudes et comportements des consommateurs telle est la première
démarche du marketing. Parmi l'éventail des comportements et des
caractéristiques des acheteurs potentiels. Il est nécessaire de
mettre en évidence les groupes homogènes, ou segments de
clientèle, d'évaluer leur importance et leur évolution
possible.
Il faut aussi définir un
marché « pertinent » : local,
régional, national, international... Une petite entreprise n'a pas
forcément intérêt à grandir, car elle perdra la
connaissance de sa clientèle et courra risque de ne plus être en
adéquation avec la demande. En revanche, une taille importante permet
d'opérer sur plusieurs segments ( subdivisions) de marchés, de
mieux contrôler le terrain, d'avoir des possibilités de mieux
négocier avec ses fournisseurs, de faire des économies
d'échelle, et donc de mieux répondre aux clients sensibles aux
prix bas.
2. S'adapter
L'homme de marketing définit les
« créneaux » ou « les cibles »
qu'il choisit de servir. Il adapte en permanence le produit ou le service
à vendre, fixe les prix en adéquation avec ce que le
marché est prêt à payer. Cela passe aussi par
l'adéquation de son mode de distribution et de sa force de vente
(réseau commercial) de façon à être plus performant
que les concurrents. Face aux attentes et désirs des consommateurs, il
se donne un avantage concurrentiel par le type de produit, le prix ou le
service qui fera que c'est son offre qui sera choisie.
3. Agir
C'est avoir une politique de produit, de vente et de
communication qui permette à l'entreprise d'atteindre ses
objectifs : forte part de marché avec une politique de marge
réduite ou part de marché plus petite mais avec des meilleures
marges.
On peut agir sur l'offre par la politique de produit et de
prix, par la politique de vente et de présence sur les canaux de
distribution.
On peut aussi agir sur la demande par la publicité, la
promotion, pour anticiper l'évolution du marché, gagner et
conserver la confiance des consommateurs.
1.9Les domaines d'application
du marketing
Aujourd'hui le client se fait rare et sans lui, l'entreprise
cesse d'exister, les efforts de tous doivent donc se conjuguer pour le faire
venir et entretenir sa fiabilité étant donné que les
facteurs à l'origine de sa satisfaction ou de son mécontentement
sont nombreux et souvent bons du champ d'action habituelle du
département marketing.
Les domaines actuels du marketing dépassent ceux des
biens de consommation pour s'étendre au secteur des services, des
entreprises industrielles, et même aux secteurs non commerciaux. Les
associations (UNICEF, Ligue de lutte contre le cancer, ARC, etc.) utilisent,
elles aussi la démarche marketing pour sensibiliser l'opinion. Les
hommes et les politiques ont également recours aux démarches
« marketing », à l'étude des styles de vie
des courants sociaux et culturels, pour adapter leurs messages et
entraîner l'adhésion. Le marketing est devenu une fonction
essentielle à la sociale toute entière.
Section 2 : Le
marketing de services
2.0 Notions
Les métiers de services sont au coeur d'un
environnement de plus en plus contingent où, par exemple, les nouvelles
technologies ouvrent des voies encore insoupçonnées de niches, de
business. Il devient urgent, dans ce contexte, d'intégrer cet univers et
de s'imprégner de cette culture des activités de services pour
mieux anticiper les carrières futures qui déjà se
dessinent. Il importe de renforcer les logiques entrepreneuriales des PME, qui
composent
l'essentiel du poumon économique, en créant de
la valeur par des services innovants pour établir de nouvelles relations
clients. Le marketing des services s'appuie sur la prise en compte des
évolutions comportementales des consommateurs (B to C) et des
nouveaux échanges interentreprises à mettre en place (B to B
et C to C).
Le marketing des services permet de comprendre
qu'au-delà du métier de base qui représente le coeur des
compétences de l'entreprise, il est nécessaire, dans un champ de
plus en plus concurrentiel, de se différencier par une
«servicification» des produits et donc une extension des
compétences. La firme doit apprendre à dépasser le seul
cadre de son savoir-faire pour augmenter ainsi la probabilité de
fidéliser le client. Créer de la valeur grâce
aux services supplémentaires devient alors l'enjeu
stratégique essentiel qu'il importe d'intégrer dans toute
stratégie marketing.
Il est nécessaire d'évaluer les
conséquences de la stratégie marketing des services sur
l'organisation (la structure) de l'entreprise ainsi que sur les fonctions
impliquées dans sa mise en place (ressources humaines, production,
finance, gestion).
Le marketing des services est en (r)évolution. Il est
composite, fragmenté et ouvre des perspectives créatrices de
valeur ajoutée pour la firme comme pour le client.
2.1 Définition
Le marketing de services se définit
en principe par la nature immatérielle de la prestation fournie à
la clientèle.((*)14)
Le marketing des services regroupe l'ensemble des techniques
marketing dévolues à la création et la commercialisation
des services.
Le marketing des services tire l'essentiel de sa
spécificité du caractère intangible des services et de
l'importance primordiale de la qualité des différents
éléments influençant la délivrance du service
(accueil, ambiance, relation humaine,..).((*)15)
En réalité, l'offre se compose souvent de deux
parties : une partie matérielle et physique (ex : pour un
hôtel : volume, couleurs, confort de la chambre...) et d'une partie
immatérielle et humaine se rapportant à la qualité du
service fourni (accueil, rapidité du service...).
Ce marketing des services est caractérisé par
l'indissolubilité des services, de la viabilité et de la
périssabilité des services (ils ne sont pas stockables).
2.2 Les critères de
classification des services
L'offre d'une entreprise comporte souvent un
élément de service qui peut être plus ou moins
déterminant. Sur ce critère, on distingue cinq situations,
à savoir :((*)15)
Le pur produit tangible ;
Le produit tangible accompagné de plusieurs
services ;
L'hybride ;
Le service principal accompagné de produits ou services
annexes ; et
Le pur service.
1. Le pur produit tangible. L'offre se limite
à un bien tangible tel que le savon, de pâte dentifrice ou du sel,
sans qu'aucun réel service n'y soit attaché.
2. Le produit tangible accompagné de plusieurs
services. L'entreprise propose alors un produit central entouré
de services périphériques. En général, plus un
produit est avancé technologiquement (une voiture, un ordinateur, un
téléviseur), plus sa vente dépend de la qualité et
de la disponibilité des services qui l'accompagnent
(présentation, livraison, réparation, entretien, assistance
technique, garantie...).
3. L'hybride. Il comprend, à parts
égales, une composante produit et une composante service. Par exemple,
dans un restaurant, il y a à la fois consommation de nourriture et
prestation de service.
4. Le service principal accompagné de produits
ou services annexes. Ainsi, le transport
aérien se compose d'un service de base (transport), comprenant
5. Le pur service.
L'entreprise propose cette fois uniquement un service par exemple l'assistance
d'un avocat ou l'aide d'un psychologue. Aucun produit ne l'accompagne.
2.3 Les spécificités des services
Analysés par rapport aux produits,
les services se caractérisent essentiellement leur intangibilité,
l'indivisibilité, la variabilité et la
périssabilité.
1. L'immatérialité et
l'intangibilité
Le service est intangible. On ne peut les
voir, les toucher, les sentir, les goûter ou les entendre avant de les
acheter. La clientèle se faisant faire un soin du visage dans un
institut de beauté ne peut se faire à l'avance une idée
précise du service.
La notion d'intangibilité recouvre en
réalité deux dimensions:
Une dimension physique; et
Une dimension mentale.
a. dimension physique (l'impossibilité
de voir et de toucher le service).
b. dimension mentale (la difficulté de
se faire une idée sur le service et de l'imaginer). Ces deux facteurs
peuvent renforcer le risque perçu par l'acheteur avant et l'achat et la
consommation.
Pour réduire son incertitude, l'acheteur cherche
activement des signes démontrant la qualité du service. Il
attache une signification à tout ce qu'il voit: les locaux, le
personnel; l'équipement, l'information, les logos et les prix.
La mission du prestataire de service est donc de favoriser la
confiance du client en «la tangibilité du service». Les
entreprises de services disposent de nombreux moyens pour tangibiliser leurs
prestations.
A. Les locaux communiquent une certaine image
de la prestation et favorisent son bon déroulement. Dans une banque, par
exemple, des entrées multiples et des postes d'accueil multifonctions
facilitent le service et évitent la queue, tandis que le décor et
l'ambiance sonore influencent la perception du client. L'importance des locaux
explique que les entreprises de services investissent des sommes
considérables pour les remettre régulièrement au
goût du jour.
B. Le personnel doit sembler tout entier
occupé à répondre aux clients. Les tenues jouent un
rôle important pour permettre à ces derniers d'identifier les
employés et les rattacher à certains attributs
souhaités.
C. L'équipement. Pour une banque: il
doit être moderne et montrer qu'il s'agit d'une entreprise à la
pointe du progrès; les guichets automatiques, les distributeurs et les
bornes interactives contribuent à donner cette image de
modernité, tout en libérant du temps de contact pour que le
personnel se consacre au conseil et semble plus disponible.
D. Les outils de communication. Les brochures
doivent être claires et engageantes, les photos appropriées. Toute
la documentation doit exprimer le souci d'image de l'entreprise.
E. Les logos et les symboles sont un moyen de
communiquer sur la nature du service.
F. Les tarifs doivent être clairement
expliqués à chaque occasion.
2. L'indivisibilité
Un service est fabriqué en même temps qu'il est
consommé. On ne peut, comme dans le cas des produits tangibles,
concevoir, fabriquer, stocker, puis commercialiser en autant d'actions
séparées. Si le service comporte une prestation humaine, la
personne fait intégrante du service. Pour un concert par exemple, la
capacité de production est limitée à la
disponibilité de l'artiste.
En conséquence, on ne peut pas toujours ajuster la
production à la demande et, du fait de l'impossibilité de
constituer des stocks, on peut être amené à refuser des
clients. Plusieurs stratégies permettent de contourner cet
écueil. On peut élargir l'audience comme dans le cas de
très grandes salles de concert, réduire la durée du
service, ou développer un réseau en formant des prestataires de
services.
Parce que le client est présent pendant la fabrication
du service, l'interaction entre prestataire et client constitue un
élément clé du marketing des services. C'est pourquoi le
marketing des services intègre une dimension de marketing interne, qui
consiste d'abord de rappeler à l'intérieur de l'organisation
l'importance de ceux qui sont en première ligne, en contact avec les
clients. Il faut donc avoir vérifié que leur profil convient
à ce type de poste, qu'ils apprécient leur emploi de service et
de contact direct. A partir de là, l'organisation doit faire en sortes
que ceux qui s'occupent directement des clients puissent travailler sereinement
et dans de bonnes conditions.
3. La variabilité
L'idée de la variabilité du service provient du
fait que, contrairement au produit, il est difficilement standardisé. A
la limite, la qualité change à chaque fois que le service est
fourni. Dans la réalisation du service, entre en compte le facteur
humain: plus celui-ci est important, moins la prestation sera uniforme, car
elle est liée à l'individu qui l'assure. Par exemple dans un
restaurant, un repas sera plus ou moins apprécié en fonction du
talent du cuisinier et de l'amabilité du serveur. Pour essayer de
garantir une qualité standard, il s'agit de développer le
contrôle de la qualité et d'investir en procédures pour
calibrer les différentes phases des prestations.
La seconde source de variabilité provient du client
lui-même, qui participe à la production du service. Ceci est
à nuancer en fonction de l'activité des services. Dans une
activité comme la restauration collective, le fournisseur apporte un
service clés en mains et l'entreprise clientèle peut être
relativement passive. Dans une prestation d'animateur obtient avec la
même intervention des résultats différents en fonction de
leur implication.
Les entreprises de services peuvent améliorer le
contrôle de qualité de plusieurs manières.
Investir dans un personnel qualifié
et lui faire suivre des formations afin d'harmoniser le niveau du service
rendu. Un personnel bien formé rassemble six caractéristiques:
La compétence;
La courtoisie;
La crédibilité;
La fiabilité (c'est-à-dire la
capacité à fournir la prestation de manière judicieuse et
homogène dans le temps);
La réactivité (aux souhaits et aux
problèmes des clients), et la capacité de
communication.
Codifier le processus de prestation et les
étapes qui le comportent. Un schéma de service décompose
le processus de service, les points de contact avec le client et la
manière dont celui-ci perçoit le service. L'expérience
vécue par le client se résume à une série
d'étapes à accomplir avant de pouvoir aller se coucher.
Mesurer la satisfaction des clients. Les
enquêtes de satisfaction généralisées, la collecte
des lettres de réclamations, les boîtes à idées, la
visite chez les concurrents sont autant de méthodes efficaces. Les
entreprises peuvent également développer des bases de
données et des systèmes d'information sur les clients qui
permettront un service plus personnalisé, notamment sur internet.
3. La périssabilité et la non
-stockabilité
La périssabilité traduit
l'idée que, généralement les services ne sont pas
stockables. On peut citer l'exemple, valable aussi bien dans les deux logiques
grand public que business to business, du nombre de siège disponible
dans un avion: les sièges vides au décollage représentent
une perte de revenu qui n'est pas rattrapable sur les vols suivants. C'est la
raison du développement actuel du yield management qui consiste à
proposer à des prix minorés les places restées disponibles
quelques heures avant le décollage de l'avion ou le début d'un
spectacle. Contrairement à la gestion d'un produit, on ne peut jouer sur
les stocks: la limite est imposée par la capacité de production.
La périssabilité d'un service n'est pas
problématique si la demande est stable. Quand elle fluctue, elle pose en
revanche des questions sur l'ampleur des prestations à fournir, comme
pour les transports en commun, insuffisants aux heures de pointe,
suréquipés le reste du temps.
Plusieurs stratégies permettent de synchroniser
l'offre et la demande dans le domaine des services.
Du côté de la demande:
ü Proposer des tarifs différents
afin de faire basculer une partie de la demande aux heures creuses;
ü Offrir des prestations complémentaires
aux heures creuses;
ü Proposer des services supplémentaires
afin d'occuper la clientèle en attente. Ainsi certains
aéroports permettent de regarder la télévision en salle
d'embarquement;
ü Prendre des réservations pour
favoriser la planification de la demande, comme le fonts les hôtels, les
restaurants et les compagnies d'aviation, ect.
ü Commercialiser au dernier moment les places non
vendues à un prix très avantageux.
Du côté de l'offre:
ü Employer du personnel
supplémentaire pour les périodes de pointe;
ü Réduire le service à l'essentiel
en période de pointe. Certains coiffeurs abrègent la
prestation aux heures les plus chargées;
ü Accroître la participation du
client;
ü Partager les services;
ü Prévoir les extensions
futures.
Le service est donc caractérisé par une
combinaison d'éléments tangibles et intangibles. Il est
périssable, indivisible et variable. De plus, les clients
acquérant un service payent en fait pour l'utilisation et accès
au service: le client ne perçoit pas la propriété des
services. Toutes ces caractéristiques ajoutées doivent amener
l'entreprise de services à réfléchir sur l'attente de son
client.
2.4 Les stratégies
marketing appliqués dans les services
Le marketing des services a longtemps été moins
développé que le marketing des produit de grande consommation.
Pour plusieurs raisons: il s'agit souvent de petites entreprises (coiffeurs;
cordonniers), et certaines activités n'ont pas le droit de faire du
marketing (notaires, médecins, avocats. Cependant, c'est de moins en
moins vrai et nombreuses activités de services mettent en oeuvre un
marketing de plus en plus performant. Même les services publics,
considèrent désormais qu'ils ont de clients et non plus, des
usagers, cherchent à améliorer leur interface client en
modernisant les lieux d'accueil, en croissant la fiabilité du service,
en sensibilisant le personnel en contact avec la clientèle, voire en
pratiquant la discrimination tarifaire.
2.4.1 Les insatisfactions
liées à la relation client
La relation avec le client est
particulièrement importante dans les services, d'autant que les clients
ont des attentes de plus en plus précises. Dans les services
accompagnant les produits, par exemple, ils demandent que ces services soient
vendus séparément, avec un prix distinct pour chaque prestation.
Ils apprécient d'avoir un seul interlocuteur et non pas un prestataire
pour la livraison, un autre pour le service après-vente, etc.
Cependant, toutes les entreprises de services n'ont pas
investi dans la qualité et dans la relation. Les clients se plaignent
souvent d'être mal informés par les prestataires; d'attente
longtemps avant d'être servis; d'un personnel peu à
l'écoute, peu aimable, peu formé. Ils dénoncent un mauvais
accueil téléphonique lorsqu'ils contactent leur fournisseur;
l'absence de réponse lorsqu'ils choisissent l'e-mail, et des services
d'accueil téléphonique automatisés qui les font longuement
attente, et ce à un coût prohibitif.
2.4.1 Les facteurs à
prendre en compte dans le marketing des services
Une activité de service est assez difficile à
gérer car elle dépend de nombreux facteurs. Ainsi, lorsqu'un
client se rend dans une agence bancaire pour obtenir un prêt, il
rencontre sur place d'autres clients venus pour le même service; il voit
en environnement composé d'un bâtiment, d'un décor, d'un
mobilier, etc.; il entre en contact avec le personnel de la Banque. Dans les
coulisses, tout un système d'organisation et de production soutient la
partie visible du service rendu.
Le marketing de service exige en réalité trois
types de marketing: externe, interne te interactif.
1. le marketing externe: décrit le
travail classique de préparation du service, de fixation des prix, de
distribution et de communication destinées aux clients. A ce sujet, il
faut noter que les principales entreprises d'hôtellerie, pour une
clientèle d'affaires ou de loisirs, doivent chercher en premier à
fidéliser les clients déjà venus avant de chercher
à convaincre de nouveaux clients.
2. le marketing interne: signifie que
l'entreprise doit former et motiver l'ensemble de son personnel dans l'optique
de la satisfaction du client. Il ne suffit donc pas de créer un
département marketing spécifique; il faut motiver l'ensemble de
l'entreprise à la pratique du marketing.
3. le marketing interactif: souligne que la
satisfaction du client ne dépend pas seulement de la qualité de
la prestation mais aussi de la manière avec laquelle elle est
réalisée. La qualité perçue du service
dépend souvent de la qualité des relations vendeur acheteur.
2.5 La qualité des
services
L'une des stratégies marketing dans le domaine des
services, est de garantir un niveau de qualité suffisant. Les clients
développent certaines attentes vis-à-vis du service offert en
fonction de leurs expériences d'achat antérieures, du bouche
à oreille et de communication. Ils comparent le service perçu
avec le service attendu et sont satisfaits si leur perception est comparable ou
supérieure à leurs attentes.
Une entreprise se doit donc d'abord de connaître les
attentes et les souhaits des clients (que veulent-ils? quand? où? et
sous quelle forme?). Une fois les souhaits analysés, il n'est pas
nécessaire de les prendre tous en charge. Le coût
occasionné serait peut -être supérieur au
bénéfice attendu. Il convient plutôt de choisir les niveaux
de satisfaction que l'on s'efforcera d'atteindre, de les communiquer aux
clients et parvenir à les atteindre.
2.5.1 Le modèle sur les
déterminants de la qualité perçue dans les services
Parsuaman Zeithaml et Berry ont
montré le modèle SERVQUAL qui recense les principaux
écueils en matière de gestion de la qualité de service.
Cinq zones des difficultés apparaissent:
1. L'écart entre les perceptions de
l'entreprise et celles des clients. L'entreprise ne perçoit pas
toujours ce que les consommateurs attendent ni la manière dont ils
jugent la qualité des services
2. L'écart entre les perceptions de
l'entreprise et les normes de qualité. L'entreprise peut fixer
des normes floues ou inadéquates. Par exemple, il ne sert à rien
de dire que l'on va répondre à tous les coups de
téléphone avant la cinquième sonnerie si l'on ne dispose
pas du standard téléphonique nécessaire.
3. L'écart entre les normes de qualité
et les prestations effectives. Les prestataires de service peuvent
être handicapés par de nombreux facteurs: un personnel mal
préparé ou surchargé, des pannes d'équipement
parfois des directives contradictoires. Dans certaines banques par exemple, les
normes de productivité qui poussent à l'efficacité maximum
du personnel entrent en conflit avec les souhaits du marketing pour un contact
courtois et amical avec chaque client.
4. L'écart entre la prestation et les
communications externes. Les attentes des clients sont
influencées par les promesses faites dans la publicité. Si une
brochure vante le calme d'un hôtel situé au bord d'autoroute, il
ne peut y avoir que déception.
5. L'écart entre le service perçu et le
service attendu. Cet écart résulte de tous les
écarts précédents et détermine la qualité
perçue du service.
2.5.2 Les 10 dimensions de la
qualité perçue (Parasuraman, Zeithhaml et Berry)
1. La tangibilité :
apparence du support matériel, du personnel et des supports de
communication.(19)
2. La fiabilité :
capacité à réaliser le service promis en toute
confiance et de
manière précise.
3. La serviabilité :
bonne volonté pour répondre au client et offrir un
service prompt.
4. La compétence : le
personnel possède l'information et les capacités
nécessaires à la réalisation du service.
5. La courtoisie : la
politesse, l'amabilité et le respect du personnel à
l'égard du client.
6. La crédibilité
: la crédibilité et l'honnêteté de
l'entreprise ; avoir les meilleurs
Intérêts du client à coeur.
7. La sécurité :
l'absence de danger, de risque et de doute au moment de
l'utilisation du service.
8. L'accessibilité :
la facilité avec laquelle le consommateur peut utiliser le
service au moment où il le désire
9. La communication : le
client est informé dans un langage qu'il comprend. Le
niveau d'écoute de l'entreprise.
10. La connaissance du client :
prise en considération, attention individualisée, effort
déployé par l'entreprise pour comprendre ses clients
Section 3: le marché
et l'environnement concurrentiel
3.1 Le marché
Marché et marketing sont deux notions
indissociables puisque le marketing s'intéresse fondamentalement aux
marchés en vue de satisfaire leurs besoins. Le terme anglo-saxon market
(marché) constitue d'ailleurs la racine de mot marketing.
3.2 Définition du
marché
On peut définir le
marché de différentes manières, selon l'éclairage
qu'on lui donne. Chacune de ces définitions apporte sa pierre à
la compréhension globale la notion du marché. La première
explication du terme «é doit donc être
complétée par deux autres éclairages, l'un
économique et l'autre marketing.(3)
ü Selon l'éclairage
économique: le marché est le lieu de rencontre
entre les offres et les demandes d'un bien, d'un service ou de capitaux dans un
secteur déterminé et un environnement donné.
ü Selon l'éclairage
marketing: Le marché est constitué par
l'ensemble des clients capables et désireux de procéder à
un échange leur permettant de satisfaire un besoin, mais
également susceptible d'acheter un produit ou un
service.(20)
Il existe trois manières principales
pour définir un marché :
ü Le besoin : correspondant à un
ensemble de besoins insatisfaits ou
mal satisfaits;
ü Démographique : reconnaissance
d'un groupe démographique;
ü Géographique : regroupant
l'ensemble de la clientèle d'un même
secteur.
La notion de marché dans sa signification marketing
fait allusion à l'ensemble des individus et des organisations qui sont
des clients potentiels ou réels de l'entreprise, et ce d'après
une classification établie par F. BOUQUEREL. Cependant il est
composé comme suit :
Les non consommateurs absolus :
pour la période considérée, ne pouvant
s'intéresser au produit ou service pour des raisons profondes, qu'elles
soient d'ordre moral, psychologique ou autre.
Les non consommateurs relatifs : ne
consommant pas dans l'immédiat. Les raisons sont
généralement moins graves que dans le premier cas dû
peut-être à une ignorance de l'existence du produit ou du
service.
Le marché potentiel :
pouvant être estimé en considérant les
consommateurs actuels et non consommateurs relatifs qu'il est possible de
rallier moyennant de bonnes actions marketing.
La banque doit surveiller deux marchés, le
marché des ressources de capitaux et le marché des emplois qui
sont destinés aux particuliers et aux entreprises, c'est à dire
ceux qui désirent l'argent (amont) et ceux qui désirent emprunter
(aval).
3.2 Les
spécificités du marché des produits bancaires
La spécificité du marché des produits
bancaires peut s'appréhender en
Considérant l'offre puis la demande de produits qui se
manifeste sur le marché.
3.2.1 Les
caractéristiques de produits bancaires :
Ils sont proposés directement à la
clientèle ; la relation producteur consommateur est directe (aucun
intermédiaire). ses circuits (le réseau d'agences) sont
gérés par la banque. De ce fait, il y'a une concordance totale
pour le client entre l'image de la banque et l'image de l'agence.
Les produits bancaires sont des produits immatériels
qui s'apparentent à la prestation de service : ils ne sont pas sujets
à l'usure matérielle et assez peu à l'obsolescence, leur
vieillissement est très lent et certains produits sont aussi anciens que
les banques elles-mêmes.
Ils peuvent faire l'objet d'une différentiation ;
différencier un produit pour une entreprise c'est le rendre
différent des produits similaires pour son design, emballage etc. En
matière bancaire, les produits eux-mêmes peuvent être
différenciés soit par des appellations différentes d'une
banque à l'autre soit, par la mise en évidence d'une
qualité intrinsèque (rentabilité, souplesse, souplesse
d'utilisation).
Les produits sont conditionnés par un cadre juridique
et réglementaire ;
la réglementation bancaire ou fiscale confère
souvent aux produits des caractéristiques dont ils ne sont pas
maîtres.
a) l'offre de produits bancaires :
Les banques sont des entreprises multi-productrices, elles
proposent à leurs clients une gamme très étendue de
produits. Les produits bancaires, dans une optique de marketing, sont
définis au sens large et concernent toute l'offre de la banque à
sa clientèle. Il importe, toutefois, d'identifier chaque produit, de
préciser ses principales caractéristiques et de le rattacher
à une catégorie déterminée de besoins.
b) la demande de produits bancaires :
Plusieurs données méritent d'être
soulignées dans la demande de produits bancaires et qui sont comme suit
:
·
L'hétérogénéité de la demande : les
demandeurs de produits bancaires sont très différents d'un client
à l'autre. Pour cela la segmentation de clientèle est
indispensable afin de proposer aux demandeurs les produits adaptés
à leurs besoins.
· L'atomicité de la demande : la
clientèle des banques, (particuliers et
les petites entreprise) est nombreuse et dispersée
à la fois. De ce fait il faut entretenir des relations avec tous les
clients.
· La stabilité de la demande :
elle est due à la stabilité de la relation
produit-clientèle et de la relation
client- banque.
· Par rapport à la relation
produit-client : dans la banque il existe de nombreux
produits liés et la demande sur un produit entraîne celle d'un
autre produit, exemple : « un compte d'épargne logement associe une
demande d'épargne et une demande de crédit ».
· Par rapport à la relation
client-banque : un emprunteur est liée vis
-à-vis de la banque pendant toute la période de remboursement
d'un crédit par exemple.
En outre une relation client-banque s'ajoute à la
relation client. Un client choisit sa banque pour des raisons précises ;
la proximité du domicile ou lieu de travail et aussi pour le prestige de
la banque et l'impression d'appartenir à une certaine catégorie
sociale.
· L'irritation de la demande : presque
tous les produits bancaires se rapportent à « l'argent » les
désirs d'emprunt répondent à des préoccupations
assez complexes pas toujours explicitées de façon claire dans
l'esprit du client.
3.3 L'environnement bancaire
L'entreprise ne vit pas en léthargie mais c'est
plutôt une entité vivante, évolutive et dynamique. Elle
s'intègre dans un environnement donné, l'influence et se fait
influencer.
Cette réciprocité marquée par un
dynamisme social, définit l'environnement comme l'ensemble des facteurs
incontournables pour l'entreprise, « Il rassemble tous les acteurs et
forces externes à l'entreprise et susceptibles d'affecter la
façon dont elle développe et maintient des échanges
satisfaisants avec le marché -cible ».
On distingue deux types d'environnements, le Macro
-Environnement et le Microenvironnement.
3.3.1Le Macro-
Environnement:
L'entreprise obéit à des variables qui sont
comme suit :
Variables de l'environnement technologique ;
Variable de l'environnement économique.
Variable de l'environnement politique et légal.
Variable socioculturel.
1. Variable de l'environnement technologique
:
De nos jours, certains progrès techniques sont de
véritables révolutions
pour notre vie quotidienne. La télécompensation,
par exemple représente un gain de temps et de productivité
certain de même pour le Swift dans le domaine des
opérations du commerce extérieur (rapatriements et des
transferts) avec l'étranger.
Grâce à la technologie, les entreprises ont
l'occasion d'améliorer le degré de satisfaction des
consommateurs, et donc leur position face à leurs concurrents. Si les
progrès de la technologie permettent d'améliorer le degré
de satisfaction des consommateurs et saisir de ce fait de nouveaux
marchés, il en supprime par contre d'autres d'où « la
technologie est une destruction créatrice ».
En définitif, l'entreprise doit, non seulement, tenir
compte de l'évolution et de l'essor vertigineux que connaît la
technologie mais aussi participer en innovant et intégrer cette variable
dans sa stratégie de développement si elle ne veut pas se couper
d'un marché intéressant.
2. Variable de l'environnement
économique :
Un marché ne se définit pas seulement par sa
population, mais également par son pouvoir d'achat. L'économie
est fluctuante à des périodes d'opulence succédant des
périodes de crises et de récession de même pour les
politiques de crédit, monétaires et fiscales. Ces aléas
économiques ont un impact important sur l'environnement commercial, ils
engendrent soit une augmentation, soit une diminution de la consommation et
modifient très souvent le comportement des consommateurs.
Selon, Micheal treacy et fred wiersema, (l'environnement
économique d'aujourd'hui) se contenter de répondre à la
demande des clients est insuffisant pour réussir dans un mode
concurrentiel (compétitif) il faut être proactif avec son client,
anticiper ses besoins dépasser ses demandes transformer sa simple
satisfaction en profonde fidélité. Faut- il alors
raisonner par segment de clientèle ?
La réponse est non, il est important d'engager une
politique globale de
fidélisation et de n'ignorer aucun type de
clientèle. En revanche, il faut adapter les moyens engagés en
fonction du potentiel de chaque segment. Il faut doser l'investissement en
fonction des besoins identifiés. La banque ne doit pas s'investir
au-delà des attentes du client.2 Ainsi, les attentes d'un client
patrimonial et celle d'un étudiant ne sont pas les mêmes, en
termes déjà de conseil notamment.
3. Variable de l'environnement politique et
légal :
Le climat politique et la réglementation ont
d'énormes répercutions sur le monde des affaires nationale et
internationale. L'état du monde influencent, les accords commerciaux et
les lois influencent le fonctionnement du marché c'est pourquoi
l'état s'efforce de répondre, théoriquement du moins, aux
désirs et aux besoins des citoyens et promulgue des lois qui les
protègent.
De ce fait, la réglementation a, en
général, deux buts : protéger les entreprises les unes des
autres, protéger les citoyens et la société contre les
pratiques malhonnêtes.
Cependant, de nouvelles lois sont périodiquement
éditées pour réglementer certains commerces,
définir la nature des circuits de distributions de certains produits,
fixer des normes de qualité auxquelles doivent obéir les
produits. Certaines lois promulguées par exemple sous pression des
associations des consommateurs ou pour protéger l'environnement peuvent
amener les entreprises à modifier leurs produits et encore tous les
facteurs du marketing-mix.
Par conséquent, les changements environnementaux ont
d'énormes implications quant à la prise de décision. Aussi
la veille environnementale doit absolument faire partie du processus de
planification stratégique.
4. Variable socioculturelle :
Il est plus que nécessaire pour le marketing de se
concentrer sur le marché à servir. Une entreprise qui ne
connaît pas parfaitement les besoins et les attentes du marché n'a
guère de raisons d'être. Il est donc naturel que nous commencions
notre analyse de l'environnement social et culturel de l'entreprise.
Cette variable doit inclure les croyances, les
valeurs, les moeurs des individus qui font partie de
l'environnement de l'entreprise1. Nous appelons valeurs, les goûts et
aversions du public, les penchants et les préjugés qui colorent
sa vision et marquent ses comportements. En filigrane, les valeurs sont la
source des besoins et des désirs que l'entreprise doit satisfaire. Il
est donc indispensable de bien connaître leur nature et leur
évolution.
3.3.2 Le Micro- Environnement
:
1. Les Fournisseurs :
Afin d'offrir sur le marché ses produits,
l'entreprise doit acquérir les ressources nécessaires pour
pouvoir produire. Comme dans le marketing des achats, les banques font la
collecte des ressource auprès des fournisseurs des capitaux et
ce, en amont et le faire distribuer en aval à la
clientèle demanderesse des capitaux.
2. La clientèle :
Elle est l'un des éléments-clés de
l'environnement immédiat de l'entreprise .Bien qu'on parle souvent de la
clientèle comme s'il s'agissait d'une entité homogène,
l'entreprise s'adresse, en général, à plusieurs cibles.
Toutefois, le marché se subdivise, lui-même, en sous
marchés appelés communément segments.
3. La concurrence :
La concurrence, dans le domaine bancaire, est
particulièrement délicate à appréhender. Le couple
produits / marchés est à prendre en compte.
Une bonne connaissance de la concurrence permet de
raisonner, non seulement à partir du marché, mais
également du pouvoir compétitif, les informations obtenues
permettent à l'institution de comparer ses forces et faiblesses par
rapport à celles de ses principaux concurrents et rester en veille de
tout éventuel dynamisme sur le marché. Ainsi, l'étude de
stratégie de ses concurrents est importante.
4. Les publics :
Une organisation n'est pas seulement confrontée
à une concurrence dans la conquête d'un marché mais doit
tenir compte d'un certain. Nombre de publics.
On définit un public comme étant : «un
groupe ayant un impact réel ou
potentiel sur la capacité d'une organisation à
atteindre ses objectifs ». Quelle que soit sa nature, un public est en
mesure d'affecter positivement ou négativement le destin d'une
entreprise. Les pouvoirs publics et les groupes d'intérêt
(association de consommateurs et des groupes de défense de
l'environnement) ainsi que le monde financier constituent la partie la plus
importante du puzzle puis les médias, les publics locaux, le grand
public et les publics interne à l'entreprise.
Comme l'organisation affecte les intérêts de
ces publics, ceux-ci deviennent une composante significative de son
environnement.
Les changements environnementaux ont d'énormes
implications pour les prises de décision. La veille environnementale
doit donc absolument faire partie du processus de planification d'autant plus
que les grand facteurs environnementaux évolue d'une manière
vertigineuse.
A cet effet, il est impératif de rechercher dans
chacune des dimensions des faits et des tendances, détecter le moindre
frémissement de l'environnement économique et déceler les
menaces et les opportunités sur le marché.
Les principes du succès :
La recherche d'une bonne synergie entre, d'une part,
l'adaptation, la réaction ou riposte aux modifications des relations
avec les autres opérateurs et, d'autre part, la mobilisation des
efforts, source est d'avantages concurrentiels.
Les principes stratégiques qui doivent
être mis en oeuvre concernent à la fois des actions sur
l'organisation et sur les relations avec l'environnement1 de la banque.
Six facteurs clés ont été recensés
:
L'empathie : recouvre les notions de
convivialité, de confiance, de respect mutuel et d'ouverture .Ce
critère permet de mesurer la qualité d'écoute du banquier
aussi bien face à ses clients que face à ses collaborateurs,
comme il correspond aussi d'anticiper les besoins.
Le sur-mesure : traduit la priorité
donnée à la notion de clients plutôt qu'à celle de
marchés. La pérennité de relation banque-client passe par
la création d'un climat de confiance né d'une connaissance
approfondie de chaque client, au-delà du concept plus anonyme et plus
global de cible, de segment ou de marchés.
L'attrait du produit : est aussi un principe important
; les banques performantes sont celles qui ont su offrir des produits et
services dont la vocation est d'anticiper les besoins.
La politique de produit pratiquée par les banques a
trop souvent privilégié le développement de produits ou
services sans véritable prise en compte des attentes réelles du
marché.
La relation qualité-productivité : la
qualité contribue à terme à réduire les coûts
et à créer un supplément de valeur, mais ce critère
doit être évalué à partir de la perception de la
clientèle. Cette perception est indispensable à l'instauration
d'une relation banque client durable et profitable.
Le contrôle de gestion : au-delà d'un
simple constat comptable, il doit prendre en compte le contrôle dynamique
des objectifs.
La relation performance récompense : se
manifeste sous forme de permis d'encouragement et de promotions. Ce
système permet aussi de gratifier ceux qui ont contribué au
respect des objectifs et des principes stratégiques.
Tels sont les critères que la banque doit commencer
à appliquer et à mettre en oeuvre, de même qu'une
stratégie d'ensemble.
3.4 La concurrence
3.4.1 Définition
Etymologie: du latin"concurrere", courir
avec.
La notion de concurrence possède un sens courant et
une signification économique. Au sens courant, la concurrence correspond
à une compétition, une confrontation entre plusieurs vendeurs (ou
acheteurs) d'un même produit. (16)
Dans le sens économique, la concurrence désigne
une structure de marché où les vendeurs et les acheteurs sont
suffisamment nombreux pour qu'aucun ne puisse exercer une influence sur le prix
seuls les mécanismes du marché déterminent le prix
d'équilibre s'impose donc à tous.
En outre l concurrence est une compétition, une
rivalité entre des personnes, des entreprises, etc. qui ont le
même objectifs, qui recherchent le même avantage.((*)1)
3.4.2 Les différents
degrés de concurrence
Il existe toute fois des degrés différents de
concurrence. La théorie néo-classique définit:
ü Une concurrence pure et parfaite;
ü Une concurrence imparfaite.
Une concurrence pure et parfaite;
La concurrence est pure si les 3 conditions suivantes
sont réunies: (18)
1) L'atomicité du marché. Les
agents (entreprises et ménages) ont une taille très
réduite de telle sorte qu'ils ne peuvent agir sur les conditionnements
de fonctionnement du marché. C'est ainsi que les entreprises sont
petites et de taille équivalente : ni entreprise dominante, ni entente
entre les entreprises pour fixer les prix et les quantités. De
même, du côté des acheteurs, chacun est isolé, il n'y
a donc pas de coalitions, du type association de consommateurs qui pourrait
obtenir par exemple un abaissement des prix.
2) L'homogénéité du
produit. Tous les produits de la même catégorie sont
indifférenciés comme les grains d'un sac de blé. Ils sont,
en d'autres termes, rigoureusement identiques. Dans un tel marché, il ne
peut y avoir de marques distinctives, de publicité, etc...
3) La libre entrée (sortie) sur le
marché Il y a libre entrée lorsque le marché est
ouvert à la concurrence de toute entreprise qui souhaiterait s'y
implanter et de tout acheteur nouveau qui souhaite participer à
l'échange. Cette libre entrée suppose notamment qu'il n'y a pas
de réglementation contraignante pour l'implantation d'une nouvelle
entreprise sur le marché. Cela suppose aussi des conditions
financières qui ne soient pas prohibitives : le « ticket
d'entrée » (investissement minimal) sur le marché ne doit
pas être trop élevé, ce qui est cohérent avec la
condition d'atomicité.
Les trois critères de la
concurrence pure ont en commun de représenter une situation où
les agents économiques sont soumis sans pouvoir réagir
volontairement et efficacement, au fonctionnement automatique du
marché.
La concurrence est parfaite si les 2
conditions suivantes sont réunies :
1) La transparence du
marché. Un marché est « transparent »
lorsque toutes ses caractéristiques sont connues des agents
économiques : qualité des produits, quantités offertes et
demandées aux différents prix. Cela suppose donc que toutes ces
informations soient disponibles, circulent rapidement et sans
coût.
2) La mobilité des facteurs de
production (travail et capital)
Les facteurs de production (le
travail et le capital) doivent pouvoir se déplacer librement sans
obstacle d'une activité à une autre. Si, par exemple, il
apparaît qu'une industrie devient moins rentable, les facteurs qui y sont
utilisés doivent pouvoir être transférés vers une
autre activité, plus florissante et rémunératrice.
Si les cinq critères sont réunis simultanément, on se
trouve en présence d'un marché de concurrence pure et parfaite.
Une concurrence imparfaite.
1. 3. La concurrence imparfaite: La
concurrence imparfaite désigne toutes les situations où les
conditions de la concurrence parfaite ne sont pas respectées. C'est
celle de tous les jours, celle où les agents peuvent développer
des stratégies de façon à maximiser leurs
gains.(13)
Présentation des cas les plus usuels de
concurrence imparfaite
3. La concurrence imparfaite: La concurrence
imparfaite désigne toutes les situations où les conditions de la
concurrence parfaite ne sont pas respectées. C'est celle de tous les
jours, celle où les agents peuvent développer des
stratégies de façon à maximiser leurs
gains.(13)
Présentation des cas les plus usuels de
concurrence imparfaite
a. Le monopole
Qu'est ce qu'un monopole?
Le monopole est une situation de marché dans laquelle
un seul producteur fait face à une multitude d'acheteurs. Le bien
produit ne doit pas comporter de substituts proches ; par exemple, les
entreprises de prêt-à-porter qui vendent sous des marques
différentes ne sont pas dans une situation de monopole. Au contraire, si
la production et la distribution d'eau potable dans une ville sont
assurées par une seule entreprise, celle-ci est dans une situation de
monopole. Néanmoins, il est rare qu'un produit ne puisse pas être
remplacé par un autre produit. En France, la SNCF dispose d'un monopole
dans le transport ferroviaire mais celui-ci est concurrencé par la route
et par l'avion.
Le monopole s'explique par l'existence de
barrières à l'entrée, par
l'impossibilité pour d'autres entreprises de pénétrer le
marché. On distingue quatre types de barrières à
l'entrée:
La détention par une seule entreprise d'une
ressource rare. Ce cas de figure est peu fréquent. On peut donner
l'exemple de l'entreprise sud-africaine De Beers qui contrôle environ 80
% de la production de diamants.
La présence dans certains secteurs d'activité
de rendements croissants qui empêchent les petites entreprises
d'être rentables. Il s'agit de monopoles naturels. Plus
la production augmente, plus le coût moyen diminue. Le monopole produit
toujours à un coût inférieur à l'entreprise
concurrentielle. Il peut donc fixer un prix plus faible qui empêche
d'autres entreprises d'entrer sur le marché. La production et la
distribution de gaz, d'électricité, d'eau potable ou le secteur
des communications téléphoniques entrent dans cette
catégorie.
Les pouvoirs publics peuvent aussi être à
l'origine de monopoles. Par exemple, pour protéger la recherche, la
législation sur les brevets permet à une entreprise qui invente
un nouveau procédé de fabrication ou un nouveau médicament
d'être la seule à pouvoir exploiter cette découverte
pendant un certain nombre d'années. Par ailleurs, dans certains secteurs
d'activité, les pouvoirs publics, pour limiter les excès
possibles d'un monopole privé, notamment des prix trop
élevés, peuvent transférer l'activité du monopole
au secteur public. La distribution du courrier en France par La Poste
obéit à ce motif. Une entreprise privée ne serait pas
incitée à distribuer le courrier dans des zones
géographiques peu peuplées. De même, une éventuelle
privatisation du transport ferroviaire pourrait entraîner l'abandon de
lignes peu rentables.
Un monopole peut mettre en oeuvre des stratégies de
marché pour empêcher l'arrivée de nouvelles entreprises. Si
le monopole se sent menacé par l'arrivée de nouveaux concurrents,
il peut vendre à un prix inférieur au coût moyen, quitte
à faire momentanément des pertes, ou fixer un prix
inférieur à celui qui maximiserait son profit, ou encore disposer
de capacités de production excédentaires lui permettant
d'accroître rapidement son volume de production et de réduire le
prix de vente.
b. Duopole qui étymologie vient du
latin du grec, vendre. En économie, le terme "duopole"
désigne la forme la plus simple d'un
oligopole, caractérisé par deux
entreprises offrant un même produit ou service et cherchent
à maximiser leurs profits. Cette structure de
marché est
une situation est une situation de concurrence imparfaite la
présence de deux vendeurs face à de nombreux acheteurs.
Par rapport à la situation de concurrence pure et
parfaite, les producteurs peuvent influencer par les quantités offertes
le prix du marché. Mais ils ne se sont pas pour autant dans une
situation de monopole puisqu'ils se concurrencent mutuellement et qu'il leur
est difficile de ne pas tenir compte du comportement de l'autre .Ainsi, les
« idées » que se fait chacun des agents sur le comportement
des autres (leurs conjectures) jouent un rôle très important. Par
exemple, les deux producteurs peuvent se faire une concurrence par les
quantités, en considérant l'offre de l'autre comme une
donnée (c'est-à-dire indépendante de ses propres
décisions).
(Exemples : Airbus et Boeing, Microsoft et
Appel).(14)
c. L'oligopole
L'oligopole désigne une situation de marché dans
laquelle quelques entreprises font face à une multitude d'acheteurs.
Comme dans le cas du duopole, toute décision d'une entreprise a des
conséquences sur les autres. Il est donc possible d'étendre
à l'oligopole les analyses faites à propos du duopole. Elles
peuvent se livrer à une guerre des prix pour conquérir le
marché ou s'entendre entre elles et former un cartel (pour éviter
une concurrence qui peut se révéler néfaste pour tous, les
producteurs en situation d'oligopole ont souvent intérêt à
s'entendre). Lorsque les entreprises ne coopèrent pas entre elles, les
décisions permettent rarement de parvenir à une situation
optimale.
Ex: les institutions bancaires en République
Démocratique du Congo.
d. ) La concurrence monopolistique
La concurrence monopolistique est une situation de
marché dans laquelle un grand nombre d'entreprises offrent des produits
différenciés, dont les caractéristiques sont
légèrement différentes. Ces produits ne sont donc pas
parfaitement substituables les uns aux autres. On suppose aussi qu'il n'y a pas
de barrières à l'entrée. La seule différence avec
la concurrence pure et parfaite est donc l'absence
d'homogénéité des produits.
Dans la réalité contemporaine, on trouve
très fréquemment des situations où quelques entreprises en
situation d'oligopole offrent des produits différenciés. Par
exemple, les automobiles, les parfums, les crèmes de beauté, les
lessives, les boissons non alcoolisées, les ordinateurs, les
séjours de vacance sont produits par un petit nombre de grandes
entreprises qui cherchent à fidéliser leurs clients en proposant
des biens ou des services un peu différents et vendus sous leur propre
marque.
La différenciation peut aussi être
verticale. Cette situation a été
étudiée en 1933 par E. Chamberlin. Dans ce cas,
les firmes proposent des produits répondant au même besoin mais
qui sont de qualité différente. En différenciant leurs
produits, les entreprises se livrent à une concurrence pour partie hors
prix. Elles cherchent à fidéliser leurs clients et à en
attirer de nouveaux par différents moyens : rapidité des services
de livraison, qualité du service après-vente et du produit,
innovation, dynamisme du service commercial. La publicité par son
rôle d'information et de persuasion joue alors un rôle fondamental.
La réussite de ces stratégies dépend de la plus ou moins
grande substituabilité des produits offerts par les firmes concurrentes
et par leur capacité à persuader les acheteurs des
différences intrinsèques existant entre produits.
La différenciation peut être
horizontale : les firmes proposent des produits de
qualité identique mais aux caractéristiques différentes.
La différenciation horizontale a été étudiée
pour la première fois par H. Hotelling en 1929. Il prend l'exemple de
vendeurs de glace sur une plage et se demande à quel endroit ces
vendeurs doivent s'installer pour maximiser leur profit. Ils peuvent choisir
une localisation géographique située aux deux
extrémités de la plage, ce qui leur permet d'augmenter leurs
prix, ou s'installer tous les deux au centre de la plage, ce qui les oblige
à tenir compte de la concurrence de l'autre vendeur. Cet exemple montre
que le prix d'un produit n'est pas indépendant de sa localisation
géographique. Un consommateur est prêt à payer plus cher
les services d'un coiffeur situé près de chez lui plutôt
que de faire un long trajet pour trouver un coiffeur moins cher. De même,
un petit commerce peut-il vendre du chocolat en poudre plus cher qu'un grand
supermarché s'il est situé dans une rue commerçante alors
que le supermarché est installé dans une zone
périphérique.
En situation de différenciation horizontale, les prix
des produits, à qualité identique, peuvent être
différents en raison de la distance qui les sépare du
consommateur.
CHAPITRE II : LES OUTILS DE MARKETING BANCAIRE
Ce second chapitre porte sur le marketing bancaire qui est
le thème central de notre étude.
2.1
La politique de produit / service
L'activité bancaire est à l'origine d'une
conception spécifique de la politique produit demeurée
très traditionnelle et régie par la forte réglementation
étatique et interprofessionnelle dont l'argent fait l'objet ainsi que le
risque imminent et auquel s'ajoute
- La suprématie de l'optique technicienne sur le
commercial dans la conception des produits et services nouveaux.
- L'importance des pouvoirs publics dans la création et
la disparition des produits et ce, de par leur influence, définissent,
contrôlent et modifient.
- La participation des clients à la réalisation
de services à la servuction Cependant l'homme de marketing bancaire doit
cesser de penser au client à
partir des produits « conception purement commerciale
» que la banque propose (plusieurs échecs constatés en
Europe) ou d'une optique essentiellement technique mais comme de
véritables facteurs du « marketing-mix » destinés
à satisfaire les besoins décelés auprès de la
clientèle cible choisie
2. Aujourd'hui un bon placement pour être
apprécié de la clientèle doit être paré de
trois vertus : la liquidité, la
sécurité et le rendement.((*)1)
Le rôle de la politique de produits consiste en fait
à réaliser une adéquation maximale de la production
bancaire aux besoins exprimés par les consommateurs cibles. De ce fait,
la politique du produit est un élément très important de
la politique de marketing : elle concerne la création de nouveaux
produits, l'entretien des produits existants.
2.1
La création de nouveaux produits :
La création de nouveaux produits bancaire sont
nécessaires pour les
Satisfaire ; des produits nouveaux sont susceptibles d'attirer
vers la banque une clientèle nouvelle. La mise au point de nouveaux
produits bancaires utilise deux voies qui ne sont pas exclusives l'une de
l'autre. Elle est bien conditionnée par l'état de la
technologie.
2.1.1 La notion de besoin
L'analyse des besoins de la clientèle dans le
domaine monétaire et financier conduit à distinguer des besoins
de nature différente et il s'agit alors de concevoir les produits qui
satisferont le mieux ces besoins. Parmi les besoins on notera :
1° Le besoin de transaction d'ou des
produits comme le chèque les avis de prélèvement...
2° Besoins de précaution c'est-
à- dire, le besoin de constituer une épargne
Comme les comptes sur livrets, bon de caisse,...
3° Besoin de trésorerie d'ou des
produits comme les prêts personnels
crédit- bail et autre.
4°Besoin de financement à court,
moyen et long terme d'ou les différents
types de crédit.
5° besoin de gestion de valeurs
mobilières
5°Besoin en conseil et assistance.
Cette approche tient également compte des motivations
psychologiques des clients : recherche de la sécurité, de
l'anonymat, de la rentabilité.
Le besoin d'épargne en liquide pour un particulier
peut s'analyser soit comme le désir de profiter d'opportunités
d'achats soit comme une crainte de l'avenir.
2.1.2 La notion de clientèle
La segmentation de clientèle met en évidence,
pour chaque segment, des comportements bancaires relativement homogènes.
en fonction de la clientèle cible, la banque offre les produits
adaptés à ses besoins spécifiques : d'où le couple
produits client ou produit marché qui est au coeur de toute politique de
produit bancaire.
Dans l'approche produit client ou produit marché, on
tient également compte de l'aboutissement des différents besoins
d'un même segment de clientèle, des assemblages (packages) sont
alors créés concentrant sur un seul produit plusieurs
caractéristiques permettant la satisfaction de plusieurs besoins. Nous
revenons sur ce plan dans la partie « marché ».
2.1.3 La technologie
Il est clair que l'état de la technologie
conditionne au même titre que le besoin ou le client le produit bancaire.
L'innovation technologique en effet donne naissance à de nouveaux
produits, notamment lorsqu'elle se développe dans le domaine des
télécommunications citons quelques exemples de produits bancaires
dont la création est liée à l'état de la
technologie : les carte bancaires, la télé- compensation, les
distributeurs automatique de billet et autres.
((*)2)
L'impact de la technologique se fait de plusieurs
façons :
Distribution de produits directement par des moyens virtuels ;
Automatisation des taches administratives donc passer plus de temps
avec la clientèle ;
Meilleurs connaissance du client grâce à l'enregistrement
et l'analyse de
données le concernant, ces informations permettant
ensuite de personnaliser l'offre.
Pour conclure on peut dire qu'un nouveau produit
correspond :
ü A un besoin ;
ü A une clientèle -cible,
ü A l'état de la technologie.
2.1.4 L'entretien des produits existants :
Les problèmes d'entretien et de survie des produits
bancaire constituent un aspect très important de la politique de produit
d'une banque. Les produits ont en général un vieillissement
très lent d'ou la nécessité de procéder à
des habillages ou des réhabillages, cette phase d'entretien la
qualité des produits doit être maintenue.
Les produits bancaires ne sont pas sujets à l'usure
matérielle et fort peu à l'obsolescence. Ce
phénomène a déjà été souligné,
en termes de cycle de vie utilisée pour le marketing des entreprises
industrielles et commerciales doivent être adaptées à cette
caractéristique. Au lieu de distinguer les quatre phases habituelles de
la vie d'un produit - lancement, croissance, maturité, déclin- on
distinguera trois phases dans la vie d'un produit bancaire (voir le graphe
suivant).
a)Phase de lancement
Cette phase sera relativement brève dans le temps.
Le nouveau produit est introduit sur le marché. Si le produit a
été créé à l'initiative des pouvoirs
publics, il est introduit par l'ensemble de la profession et
bénéficiera de ce fait d'une large diffusion.
Si le produit a été créé
à l'initiative d'une banque, il sera rapidement imité par les
principaux concurrents.
b) Phase de maturité
Cette phase et assez longue dans le temps. Le produit a
acquis une notoriété suffisante. Son taux d'utilisation se
stabilise ou croit légèrement par paliers en fonction des actions
publicitaires de relance entreprises. Chaque banque maintien sa part de
marché car la demande est bien moins intense.
c)Phase de déclin
Cette phase est la plus long de toutes et
s'étend sur des dizaines d'années. l'obsolescence gagne
progressivement le produit en raison de l'émergence d'un nouveau produit
mais elle n'entraîne pas pour autant son élimination. Car la
clientèle habituée au produit résiste au changement.
En conclusion, l'espérance de vie d'un produit
bancaire est très longue et les causes de sa disparition sont
liées à l'initiative d'être créés par les
pouvoirs publics ou une modification de la législation ou de la
réglementation peut décider la suppression du produit ou en
altérer les caractéristiques.((*)3)
c) Place occupée par un produit :
ü Produit d'appel : produit au service
utilisé pour attirer une clientèle à travers
Une offre accessible dite promotionnelle.
ü Produit complémentaire :
produit au service de soutien tactique qui vient
s'associer à une gamme donnée telle la carte
bancaire envers le dépôt à vue.
ü Le produit locomotif qui assure
l'entraînement d'une ligne de produits et dont il présente une
part importante dans le chiffre d'affaire.
ü Produit vache a lait : tout produit en
phase de maturité de son cycle vital et permettant encore une
rentabilité importante.
ü Le produit vedette ou star qui
constitue une innovation donc isolé des autres produits et dont la
croissance est appréciable.
Dans les banques et les sociétés d'assurance,
on remarquera une forte
Orientation de la politique produit vers la conception de
produits et services adaptés aux besoins et attentes des segments du
marché, traduit à partir du couple
marché/produit».
2.2
La politique de prix
Traditionnellement, le marketing-mix de toute entreprise est
présenté dans ses quatre grandes composantes : produit, prix,
distribution et communication. Dans le cas de la banque, ces quatre variables
ont longtemps joué des rôles d'inégale importance.
Un consommateur ne choisit pas uniquement un produit
à cause de son
design, de ses qualités, de sa marque commerciale ;
mais il a également une attitude vis-à-vis du prix du produit et
la politique des prix, dans le cadre d'une stratégie de
développement commercial est un aspect de l'action de marketing d'une
firme. La politique des prix joue un rôle limité en matière
de marketing bancaire :
Certain nombre de prix sont fixés par les autorités
monétaires: Taux de
rémunération des comptes (sur livrets,
épargne etc..) ;
D'autres prix sont fixés à l'échelon de la
profession bancaire, après entente entre les principaux
établissements de crédit, ainsi les taux d'intérêt
débiteurs ;
La connaissance des coûts des principaux produits bancaires est
relativement récente.
Pour expliquer ce rôle mineur, il faut tout d'abord
souligner les liens étroits qui existent entre la politique
monétaire et les tarifs pratiqués pour les produits bancaires.
1 La tarification des services bancaire :
celle-ci obéit à des modalités
délicates qui s'inscrivent principalement dans les
commissions à savoir :
L'assiette de la tarification : Déterminer
l'assiette de la tarification revient à choisir qui acquittera la
commission, l'initiateur de l'opération ou les deux parties
concernées (initiateur et destinataire).Ceci équivaut à la
question : doit-on facturer uniquement les débits des comptes ou
simultanément les débits et crédit.
Le mode de facturation : la tarification doit-elle être
calculée forfaitairement ou être fonction du nombre de services
rendus. Toutefois est vue l'hétérogénéité de
la clientèle chaque client sera lourd à porter pour la banque.
2 Les objectifs de la tarification
bancaire
La tarification bancaire : la tarification
des services bancaires accroît la part des commissions, le but
recherché est d'améliorer la marge bénéficiaire de
la banque.
La banque qui introduit ou modifie sa tarification bancaire
cherche à
modifier le comportement de sa clientèle.
Dissuade la clientèle des emplois abusifs des
instruments de paiement et
des opérations de banque ; exemple : émettre des
chèques en grande quantité et de petit montant.
Le coût des crédits : les
banques peuvent librement fixer les taux d'intérêt
débiteurs facturés à la clientèle sous
réserve de ne pas dépasser le plafond d'utilisation fixé
par la loi. L'envole des taux d'intérêts à donner naissance
à la bonification afin de développer la stratégie
commerciale à cet effet, les banques adoptent leurs conditions aux
demandes de la clientèle (taux fixes, taux variable etc.) des conditions
de banque doivent être de vigueurs.
Les jours de valeur : autre aspect des
conditions de banque les jours de valeur sont liés au fonctionnement de
comptes et non aux opérations de crédit .comme les taux
d'intérêts les jours de valeur se négocient entre banques
et clients.
Des développements précédents, il
ressort que dans la relation banque /client, l'aspect prix prend davantage
d'importance : simplification des barèmes, transparence, taux et
commissions compétitifs sont des moyens adéquats pour
fidéliser la clientèle de demain. Toutefois, la
réglementation sévère étatique ou
interprofessionnelle en vigueur condamne les institutions financières
à vendre à prix fixe de la matière première
transformée qu'elles se sont procurées à des prix
variables2 .Une telle contrainte exclut le prix comme élément
important sur lequel peut reposer le « marketing-mix ».
2.3
La politique de distribution
La distribution est marquée par l'exclusivité
traditionnelle du circuit que
Constitue le réseau d'agence de chaque
établissement. La politique de distribution est élaborée
selon trois éléments :
les objectifs de l'entreprise : l'implantation d'une
entité doit répondre à la stratégie globale de la
banque définie par les objectifs cohérents avec la politique
marketing.
l'environnement : l'évolution de
l'environnement démographique sociologique, culturel et
économique implique nécessairement une adaptation de la politique
de distribution. Les données recueillies du marché constituant
une base sur laquelle reposera le choix des circuits (lieu d'implantation,
l'aménagement, les caractéristiques de la concurrence, forces et
faiblesses et la connaissance de ses pratiques).
le diagnostic de sa propre entreprise : la taille, la
puissance financière, son image de marque, sa gamme et ses
caractéristiques (produits a promouvoir) forme et qualité du
réseau ainsi à cerner les nouveau choix.
La politique de distribution s'articule sur
:
l'optimisation du rapport point de vente / population : cette
stratégie de distribution est qualifiée d'extensive car elle
permet d'augmenter le nombre de guichets ;
L'optimisation du rapport client / point de vente :
l'optimisation de ce rapports correspond à une stratégie
intensive en matière de distribution, il s'agit en effet d'arrêter
l'arrosage en un points de vente pour faire venir un nombre accru de clients
aux agences.
L'optimisation du rapport ressources / clients afin
d'optimiser ses rapport, une politique marketing intensive dans les agences
doit compléter la stratégie de distribution également
intensive, il ne s'agit plus de développer le nombre de clients mais
davantage les ressources que ces clients apportent.
Cependant les méthodes de distribution tendent à
ce modifier, les techniques actuelles sont devenues plus proches du conseil de
gestion informatisée, de ce fait, elle est affectée par la
diversification des nouvelles technologies :
Développement du libre service DAB, GAB (serveurs automatiques
de
billets) ;
Création d'agences de conseil spécialisées ;
La réduction du linéaire guichet privilégie la
relation assise ;
Multiplication des moyens de vente directe ;
Création de réseau de prescription ;
Le développement du personnel plus proche de la
clientèle constitue non seulement un élément important de
la politique de distribution mais aussi un support de la politique de
communication.
En complément de la généralisation des
moyens de communication modernes, viennent s'implanter de nouveaux canaux de
distributions dits externalisés : Internet, minitel, plates-formes
téléphoniques, commerce électronique, e-banking et autres.
Ces nouveaux moyens multiplient les opportunités de contact avec la
clientèle qui, quant à elle, recherche de plus en plus la
proximité et la facilité d'utilisation. Toutefois, la
difficulté des banques réside non pas dans le
développement de ces technologies mais plutôt dans
l'intégration de ces canaux notamment vis-à-vis des canaux
traditionnels.
2.4
La politique de communication
La politique de la communication se définit
par :
Toutes les actions d'une firme : pour se faire
connaître et s'apprécier elle-même en tant qu'entreprise et
faire connaître et apprécier ses produits». Le contenu d'une
politique de communication est donc de faire connaître. L'entreprise, son
savoir faire d'une manière globale afin de lui conférer une image
qui soit le reflet de son identité. Pour ce faire, l'entreprise agit
simultanément sur deux dimensions :
A savoir, une dimension regroupant la communication externe
aux divers publics de l'entreprise et la communication interne tournée
vers le personnel. Cependant la communication externe peut être
déclinée selon plusieurs thèmes et objectifs :
informative, elle a des objectifs d'image de marque ou de
notoriété. Toutes ces variables sont appelées a soutenir
l'essor commercial des banques qui souffrent à l'évidence de la
persistance encore sensible du tabou argent.((*)4)
La communication interne : la
communication interne vise en premier lieu à assurer une bonne
circulation de l'information au sein de la banque.
Elle doit faire savoir à tous les
membres de la banque les objectifs retenus par la direction
générale, les moyens mis en oeuvre pour atteindre ces objectifs,
les points forts et les points faibles de l'entreprise.
Tout le personnel de la banque, quel que soit son niveau
hiérarchique doit être informé de façon claire et
concise sur la stratégie de développement
Toutefois, il ne suffit pas d'informer, plutôt il faut
faire adhérer le personnel aux objectifs fixés et
développer le sentiment d'appartenance au groupe et de partager les
mêmes valeurs avec les autres membres de ce groupe. Cette culture
d'entreprise peut renforcer l'efficacité économique et la
cohésion sociale de la banque.
La communication externe : elle traite des
relations de la banque avec son environnement qui est composé de tout un
ensemble de groupes ayant chacun des comportements, des besoins, des attentes
très différents :
Clients,
Fournisseurs,
Actionnaires,
Autre, apporteurs de capitaux,
Pouvoirs Publics,
Associations.
De ce fait, il faut éviter l'éclatement de
l'image institutionnelle de la banque et d'avoir une image unique et
cohérente pour tout l'environnement.
Selon Brochant Lendrevie, on distingue deux
niveaux de communication en l'occurrence : la communication
corporate c'est- à- dire que l'entreprise communique sur
elle-même ses valeurs, ses hommes, son know how. Le second niveau est
la communication commerciale, que l'entreprise Communique sur
ses activités (produits et services).
La notion d'image :
L'image est une composante de la stratégie de
développement de l'entreprise. Grâce à sa politique de
communication, la banque essaye de se forger une image qui soit le reflet de sa
propre identité par rapport à ce qu'elle produit. Cette action
appelée communication ou marketing institutionnel.
La principale difficulté dans le véhicule d'une
image globale réside dans sa
Complexité. Elle est la combinaison de :((*)5)
D'image interne (valeurs et culture d'entreprise) ;
D'image de la marque qui englobe, la notoriété,
la perception positive/ négative par l'environnement, la position par
rapport à la concurrence.
D'image sociale, c'est-à-dire le rôle de la
banque dans la société.
Si la banque parvient à se créer une image
forte, celle-ci imprégnera tous ses
produits; s'imposera à l'opinion publique, servira de
bouclier en cas de crise.
4.2.2 Les moyens d'une politique de communication
Le mécénat et sponsoring :
ces techniques concourent à façonner l'image globale de
l'entreprise, accroître sa notoriété et améliorer
son image de marque. Ces deux actions sont aujourd'hui un aspect important de
la politique de communication d'une banque.
La publicité : l'action
publicité a été longtemps réservée aux biens
de grande consommation, les milieux bancaires étaient réticent
vis -a-vis de cette technique.
Actuellement, le recours à l'action publicitaire est
indispensable. De ce fait six différents types d'action publicitaire
sont envisageables dans une banque :
a) Les différentes actions publicitaires
La publicité de
notoriété , d'image de marque ou de produits.
La publicité de
notoriété : elle vise à faire connaître le
nom de la banque dans le public se traduit par un sigle (logotype) marquant le
fait d'appartenance au secteur bancaire.
La publicité de l'image de marque :
elle vient compléter la publicité de notoriété. Non
seulement le public connaît la banque mais aussi il perçoit d'une
certaine façons la relation qu'il a ou qu'ils pourrait avoir avec la
banque et ce, à, travers ses produits, son circuit de distribution, sa
clientèle, etc. Tout un de facteurs sont donc ressentis par la
clientèle actuelle ou potentielle.
La clientèle se détermine souvent en fonction de
l'image de marque, la
banque va s'efforcer d'avoir une « bonne image ».
la publicité des produits : vise
à faire connaître les produits de la banque en mettant l'accent
sur les qualités de ces produits. Cette action est entreprise lors du
lancement d'un produit nouveau ou l'entretien des produits existants et ce, en
fonction des objectifs du plan marketing.
La publicité collective ou
individuelle
La publicité est collective
lorsqu'elle s'adresse à l'ensemble de la clientèle actuelle ou
potentielle de la banque. elle utilise alors les grands médias : radio,
télévision, presse, affichages etc. l'objectif recherché
est d'atteindre tous les segment du marché.
La publicité est individuelle
lorsqu'elle s'adresse à un client particulier. Elle est établie
soit par un démarcheur, soit par un publipostage. Cette méthode
est particulièrement appropriée dans la banque, notamment lorsque
le support publicitaire (lettre personnalisé, dépliant...) est
ajouter au relevé de compte.
La publicité individuelle est
retenue pour la promotion des produits nouveaux ou existants, notamment si les
produits sont destinés à un segment de clientèle
défini. le coût de cette opération est très
faible.
b) La campagne de publicité
Comme dans les entreprises industrielles et commerciales la
campagne publicitaire s'articule sur quatre éléments :
ü La détermination du budget de
publicité ;
ü L'élaboration du message
ü La formulation de l'annonce
publicitaire,
ü Le choix des médias et le calendrier de
l'action publicitaire.
c) La publicité sur le lieu des ventes
(PLV)
Elle est particulièrement approprier à la
structure interne de la banque du faite qu'elle dispose d'un réseau de
guichets, en forme de dépliants ou brochure installés sur des
présentoirs, d'affiches placées dans les agences et doivent
être harmonisés avec la campagne collectives menées sur les
produits. La (PLV) atteint le client lors de sa visite, où celui-ci est
disponible pour demander des renseignements complémentaires sur le
produit ou pour en devenir utilisateur.
d) Le marketing direct
De plus en plus, l'entreprise désire entrer en
relations directement avec son client par le biais de mailing
personnalisés ou d'appels téléphoniques. Le client est
ainsi directement contacté et interrogé sur sa situation
financière, ses besoins, ses projets etc.
Le marketing direct utilise soit le propre
ficher clientèle de la banque (...) soit des fichiers de prospects que
des sociétés spécialisées (banques de
données) peuvent fournir à la demande.
Les critères de réussite d'un
marketing direct : Pour la réussite d'un marketing direct
l'entreprise doit obéir à trois critères appeler
communément « triangulation ». Celle-ci se présente
comme Suit :
la culture dominante directe : penser client
donc se positionné comme étant commerçant.
L'ouverture au changement : l'entreprise doit constamment
à l'écoute du client et de son environnement, de ce fait, elle
doit pratiquer l'innovation systématiquement.
Le concept fédérateur : les efforts de
l'entreprise doivent gravités autour d'un seul concept
fédérateur. En dépit de l'éloignement
géographique entre les unités, l'entreprise ne doit pas
réaliser une campagne de marketing direct en dehors de ce concept.
e) Les Relations Publiques
C'est l'ensemble des relations et communications d'une
entreprise en direction de ses différents publics qui sont les clients,
les fournisseurs, les employés et la société dont laquelle
s'insère l'entreprise. Comme l'ensemble de la communication
institutionnelle, les relations publiques en pour l'objectif de créer un
climat favorable, un courant de sympathie tant à
l'intérieur de l'entreprise (public interne : les
travailleurs..), Qu'avec les différents publics
(clientèles, pouvoirs publics..). Aux fins de mener à bien sa
mission et diffuser les informations sur l'entreprise, ses activités,
ses produits, dans le but de provoquer dans l'opinion publique des
relations favorables à l'activité de
l'entreprise, les relations publiques font appel à divers
moyens tel que ; Les relations avec la presse
et ce, par le biais de communiqué de presse, de
conférence de presse, d'entretien téléphonique. Aussi les
visites d'entreprise et la participation au manifestation commerciales tels que
les salons et les foires..., ajoutons à cela la publicité
rédactionnelle ( article payant sur l'entreprise/ produits nouveaux elle
est à caractère informatif), et les cadeaux de fin
d'année.
Et pour conclure ce chapitre, Quel que soit sa nature, toute
communication externe ne peut être efficace que si elle est
accompagnée à la fois d'une bonne communication interne et d'une
parfaite cohérences avec les autres actions marketing pour obtenir une
efficacité.
2ème PARTIE : APPROCHE PRATIQUE DE L'ETUDE
CHAPITRE III :
PRESENTATION DE LA BANQUE INTERNTIONALE POUR L'AFRIQUE AU CONGO
Après avoir développé les thèmes
nécessaires pour la compréhension de notre travail dans les
précédents chapitres, il sera question au cours de ce
troisième chapitre, de présenter l'entreprise qui nous servira de
champ d'investigation à savoir la Banque Internationale pour l'Afrique
au Congo (BIAC) en sigle.
Section1 : Historique
1.1Historique
L'histoire de la Banque Internationale pour l'Afrique au
Congo (BIAC), établissement créé par décret
présidentiel le 30 novembre 1970, se confond avec celle de la
République Démocratique du Congo où elle s'est
développée au rythme des mutations et des évolutions de ce
sous continent paradoxal.
Depuis, la BIAC, ancienne filiale de la BIAO France dont
l'essentiel des activités était tourné vers le financement
des campagnes de produits agricoles d'exportation et celui de grands projets
industriels et d'équipements sur le continent africain, est devenue l'un
des établissements bancaires de référence en
République Démocratique du Congo.
Depuis 2003, de nouveaux objectifs très ambitieux lui
ont été assignés par son conseil d'Administration, lui
permettant en cinq ans de conforter sa position de banque universelle en
devenant un acteur majeur du redressement de l'économie congolaise. La
mise en oeuvre de cette politique aura impliqué:
· Un développement rapide du réseau de
succursales tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays
· La constitution d'un solide réseau de
partenaires à l'étranger
· Une différentiation de l'offre de services par
rapport aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Hissée au rang des entreprises les plus dynamiques du
Congo au regard de ses performances, la BIAC offre désormais à sa
clientèle une gamme variée de produits capables de s'adapter en
permanence aux exigences des consommateurs.
Premier partenaire de Western union en RDC, la BIAC s'est
imposée auprès du grand public comme la banque de
référence en raison de ses standards élevés en
matière de qualité de service à la clientèle.
1.2
Siège Social
La banque Internationale pour l'Afrique au
BIAC en sigle, a son siège établi à Kinshasa, sur 87,
Boulevard du 30 juin C/GOMBE B.P : 8725 Tél : 0815554000,
Kinshasa I / République Démocratique du Congo.
Le capital de la BIAC est détenu aujourd'hui à
36% par une des sociétés financières internationales
oeuvrant en RDC et à 64% par une société filiale du groupe
crédit agricole Indosuez.
Section2 : Les activités de la BIAC
Les activités de la BIAC visent à contribuer
à la notion d'épargne des particuliers, d'encourager les
entrepreneurs à innover ; les industriels à produire de
façon significative , tant sur le plan quantitatif que qualitatif car la
BIAC cherche non seulement à être le canal par sa clientèle
crée de la valeur à long terme mais surtout à relever les
secteurs d'activités porteurs de croissance.
2.1
La BIAC a un sens clair de ses priorités
Cette approche lui permet d'offrir des services à
forte valeur ajoutée combinant le savoir -faire de ces
différentes équipes et entités sur toute l'étendus
de la RDC et dans le reste du mande grâce à ses agences locales et
banques correspondantes.
2.2 Croissance continue
Poursuivant sur le marché national en focalisant son
action sur quatre secteurs principaux ; tel
télécommunication, grande distribution, hydrocarbures, commerce
international, nouvelles technologies.
2.3
Apporter des solutions intégrées
Ouvrir des comptes à l'étranger pour vos
filiales locales ;
Recevoir une information détaillée sur vos comptes
locaux ;
Régler ou encaisser en utilisant le circuit le mieux
adapté ;
Bénéficier d'un appui dans la mise en oeuvre de votre
projet.
2 .4 Missions
En tant que partenaire privilégié de la vie
économique et sociale congolaise, la BIAC s'efforce de consolider son
action dans le respect des missions qu'elle s'est assignée, à
savoir : Contribuer à la notion d'épargne chez les particuliers ;
Encourager les entrepreneurs à innover ; Permettre aux industriels de
produire de façon significative, tant sur le plan quantitatif que sur le
plan qualitatif; Consolider, gérer et protéger les avoirs des
clients ;
Servir la clientèle au mieux et de manière efficace
; Être une entreprise citoyenne ; Inscrire son action dans la
durée.
2.5. Valeurs
L'ambition première de la BIAC est de continuer à
se développer dans le respect de l'esprit « libre service »
qui la caractérise et en mettant en avant les atouts qui ont fait son
succès : Être une entreprise de terrain, à l'écoute
de sa clientèle, riche de la qualité de ses équipes et du
sérieux de sa gestion.
2.6. Objectifs
Les objectifs de la BIAC s'appuient sur trois leviers
générateurs de croissance durable :
1. La performance
L'objectif de la BIAC est de valoriser ses acquis, son
expertise et sa connaissance du terrain pour sans cesse renforcer son
leadership et toujours proposer des produits et des services appropriés,
simples et accessibles pour tous. La longévité de la BIAC, dans
un environnement parfois difficile, a avant tout permis de valider son
modèle basé sur l'engagement, la constance et la
sécurité. Depuis l'année 2003, avec le retour progressif
de la paix et de la stabilité, la BIAC a entamé un ambitieux plan
d'expansion qui lui permet,
aujourd'hui, d'occuper une position forte dans tous les
créneaux de la clientèle, du particulier à la grande
entreprise, en passant par la PME.
2. L'investissement
L'expansion de ses réseaux, en RDC comme à
l'étranger, s'accompagne d'un investissement sélectif dans des
compétences clés. L'objectif de la BIAC est de répondre
aux attentes d'une clientèle toujours plus importante et plus exigeante,
et, mieux encore, d'accroître substantiellement et durablement
l'accès aux services financiers alors que, à la fin 2010, moins
de 1% de la population congolaise dispose d'un compte bancaire et que plusieurs
zones du pays sont encore dépourvues de guichets de banque.
3. L'innovation
Reconnue pour son dynamisme, la BIAC a été
précurseur dans de nombreux domaines. En accordant une place très
importante à l'innovation, l'objectif de la BIAC est de toujours
conserver une longueur d'avance.
Section 3 : Structure
organiques et fonctionnelles de la BIAC
Par structure, on entend l'organisation des organes ainsi que
leur fonctionnement.
3.1
Structure organique
La BIAC est pendant longtemps caractérisée par
une centralisation extrême de ses centres de décision, qui ne lui
a pas permis de ses doter de forces vives capables de conduire son
expansion.
La prise de conscience intervenue en 2003, lors du changement
de direction, a été le fait générateur d'une
mutation compète qui a permis à la banque de se remettre
totalement en question en définissant une stratégie de
reconquête du marché congolais en appuyant sur des moyens plus
performants associés à une aide accrue de ses actionnaires.
Délaissant le terrain aux banques plus actives, la
BIAC ne disposait jusqu'alors d'aucune équipe chargée du suivi
commercial. Son activité se limitait plus ou moins à des
opérations classiques avec une clientèle traditionnelle.
3.2
Les moyens humains
La première décision consacrant le renouveau de
la BIAC aura été le recrutement d'une équipe de jeunes
Universitaires Congolais dynamique rigoureusement sélectionnés,
qui, au terme d'un tour de banque ont constitué le noyau dur du nouveau
service commercial de la BIAC placé sous la responsabilité
directe du président Administrateur Délégué.
Ce rajeunissement de l'équipe, réalisé
en parfaite harmonie avec les compétences existantes, s'est
appuyé sur un effort de formation accru axé sur :
Les méthodes (assistance marketing extérieure) ;
Les techniques bancaires (de pointe participation à plusieurs
séminaires organisés à l'Etranger) ;
Les outils (mises en place, grâce à l'information, des
outils de gestion nécessaires) ;
L'implication directe de la direction à travers le suivi
quotidien et l'organisation de nombreux comités commerciaux.
3 .3 Les moyens organisationnels
Afin d'avancer ce redéploiement rapide de
l'activité, la BIAC a pris conscience de la nécessité de
responsabilité davantage son personnel en favorisant tout
particulièrement l'esprit d'initiative et la prise de décision
réels au niveau de l'encadrement supérieur.
Elle s'est ainsi doté, grâce à une
assistance extérieure, des procédures indispensables, qui
permettent d'exercer les contrôles nécessaires (département
des risques / contrôle des services.
Ce dispositif a été complété par
la création de plusieurs comités, qui consacrent la
réalité de la prise de décision collective, à
savoir :
· Le comité de direction (fréquence
hebdomadaire ;
· Le comité de crédit (la règle de
l'humanité) ;
· Le comité commercial (fonction
pédagogique).
3.4
Les moyens financiers
En contact permanent avec les actionnaires, la Direction a
toujours obtenu son accord pour la mobilisation des ressources
nécessaires à la mise e place de cette nouvelle stratégie
d'un ancrage renforcé de la présence de la BIAC en
République Démocratique du Congo.
L'aide de SOFIA a réitéré son intention
de mettre à la disposition de sa filiale tous les moyens
nécessaires à la concrétisation de sa politique
d'expansion.
3.4.1 Le conseil d'Administration
Instance la plus élevée de la
Banque, le Conseil d'Administration approuve le plan stratégique dans
lequel la Banque définit sa mission, sa vision ainsi que ses objectifs.
Il décide également de la mise à disposition des moyens
nécessaires à leur réalisation.
3.4.1 Le Comité de Gestion
Le Comité de Gestion est l'instance de
décision et de coordination des actions de la Banque. Ce comité
réunit les responsables des principaux centres de décision de la
Banque. Il est chargé de la mise en place de la politique définie
par le Conseil d'Administration et, à cet effet, analyse
périodiquement l'évolution du plan stratégique de tous les
départements de la Banque
Le comité de gestion est
composé Administrateur Délégué Président du
Comité de Gestion Administrateur, Secrétaire
Général et Administrateur Directeur Général.
Section 4 : Perspectives d'avenir
La BIAC se classe parmi les établissements les plus
dynamiques du pays. La BIAC est membre de l'association congolaise des banques,
dont le président élu octobre 2005 pour un mandat de trois ans et
son Président Administratif Délégué.
Elle est également adhérente de la
fédération des entreprises du Congo (FEC), à laquelle elle
participe activement en assurant la vice -présidence.
Elle opère en RDC en qualité des banques
commerciales et se trouve à ce titre impliqué dans
l'activité économique du pays, dont elle couvre tous les secteurs
grâce à un portefeuille de clientèle très
diversifiée composé d'un grand nombre d'entreprises nationales et
d'institutions internationales.
Pour son avenir , la BIAC attend outre ses implantations sur
les villes comme : Lubumbashi, Boma, Matadi, Goma, Bukavu, Muanda, Butembo
et Tshela, élargir systématiquement ses agences d'abord dans
chaque chef lieu de province et puis dans chaque ville stratégique sur
le plan économique afin d'accroître le volume d'opérations
de sa clientèle.
Conseil d'Administration
Section 5 : Organigramme de la BIAC
Administrateur Délégué
Président du Comité de Gestion
Etudes
Risques
Audit général
Secrétariat général
Sécurité
Secrétariat des engagements
Direction marketing et Développement
Cellule stratégique
Organisation
Juridique
Patrimoine
Ressources Humaines
Direction & relait et qualité
Centre de traitement informatique
Private Banking
Corporate
Private Banking
Corporate Private Banking
Services généraux
Direction générale
Direction financière
Comptable
Conformité comptable
RAPPORT ANNUEL 2010
CHAPITRE IV : ANALYSE DU MARKETIN BANCAIRE DE LA BIAC
Dans ce chapitre, il sera question
d'étudier la pratique du marketing bancaire au sein de la BIAC. Ainsi,
quatre points développés au cours de ce chapitre notamment les
points relatifs aux quatre P du marketing bancaire, à savoir :
P comme produit ( services offerts par la BIAC), P comme prix, (
crédit et taux d'intérêts de la BIAC), P comme place (
opérations de la BIAC), P comme promotion( communication.
Section 1 : organisation et place de la fonction
marketing à la BIAC
La BIAC offre a ses clients potentiels, plusieurs
services tels que :
1. Compte Entreprise
La BIAC est sensibilisé et est organisé pour
répondre avec la meilleure efficacité possible aux attentes de
ses gros clients c'est-à-dire, les PME et grandes entreprises. Elle a un
réseau d'agences s'étend de l'Ouest à l'est du pays pour
accompagner ses gros clients dans les zones de développement
économique.
Elle a développé un réseau de
« guichets avancés » qui sont au nombre de 10
à 8 à travers le pays, couplés au service de Western Union
opérationnel depuis 2001. Elle est également une des rares
banques à avoir mis en place un service de ramassage de fonds chez ses
gros clients, gros apporteurs de liquidités. Car c'est grâce aux
comptes « entreprises » que la BIAC dispose aujourd'hui
d'importances liquidités tant en Franc congolais qu'en dollars, et peut
donc rapidement subvenir aux besoins de liquidité de nombreux clients,
entre autres les ONG de l'Est du pays, mais également des clients
commerçants et industriels.
1.2 Compte particulier
En ce qui concerne ce type de compte, il y a
deux catégories de comptes, à savoir : le compte Elikya et
le compte Ekonzo.
1.2.1 Le compte Elikya
Ce compte a été instauré pour des
employés ou des particuliers à revenu régulier nageant
entre 100$ et 1000$ le mois.
a)Fonctionnement du compte
L'ouverture épargne Elikya se fait moyennant un
dépôt minimum de 100$ ;
Après l'ouverture, le client devra définir la base
mensuelle de versement comprise entre 100$ et 1000$ ;
Et puis, effectuer ses versements de façon
régulière sur une période d'une année dans l'agence
de son choix.
b) Caractéristiques du compte
Pas de frais d'ouverture ;
Pad de frais de tenue de compte ;
Un taux d'intérêt créditeur de 3% l'an sur le
montant épargné ;
Possibilité d'un crédit à la fin de
l'épargne à un taux débiteur de 2%/mois sous
réserve d'acception du dossier ;
Remboursement du crédit étalé sur 24 mois.
c) avantage de l'épargne
Le compte a l'avantage pour le client de la
possibilité de bénéficier d'un prêt à court
terme du double du montant épargné. Mais dans ce cas là,
le client devra impérativement respecter la base mensuelle de versement
définie et la régularité de ses versements durant la
période d'épargne.
Donc, en souscrivant au compte Elikya, le client
bénéficie d'une souplesse dans les procédures d'octroi de
crédit.
1.2.2 Compte Epargne Ekonzo
a)souscription
Le compte d'épargne Ekonzo est une formule
d'épargne souple qui représente une sécurité
idéale pour l'avenir. Il permet de se constituer une réserve
d'épargne indispensable avec un degré de liquidité
important et un rendement intéressant. Les versements se font en
fonction des possibilités d'un individu à un autre, sur une base
régulière ou non, tout en permettant de subvenir à des
besoins divers tels que :
- Des événements prévisibles tels que les
voyages, les acquisitions des biens, les aménagements, les mariages, les
naissances, la scolarité es enfants ;
- Des événements imprévus tels que la
réparation des véhicules ou les oins de santé ;
- Constituer une garantie (retraite, avenir des enfants,
matérialisation des projets).
b) caractéristiques du compte d'épargne
« Ekonzo »
Les caractéristiques du compte d'épargne
« Ekonzo » sont les suivantes :
- Compte en USD uniquement ;
- Rendement garanti ( taux d'intérêt
créditeur );
- Pas de frais de tenue en compte ;
- Pas de frais de retrait ;
- Extrait de compte annuel gratuit.
c) fonctionnement du compte d'épargne
Ekonzo
- Les versements en espèces par multiples de 10$ par
périodicité versement libre ;
- Retrait en espèce par mois de 20$ ;
- Solde minimum 100$ ;
- Plafond 30 000$.
Il y a aussi possibilité d'ouvrir un compte pour
chaque membre de la famille.
d) Epargne simple et libre
La périodicité de versement est libre, les
montants versés sont des multiples de 10$.
e)avantage du produit
Le compte d'épargne Ekonzo présente plusieurs
avantages, entre autres :
- Un taux d'intérêt net
d'impôt ;
- Un taux d'intérêt garanti sur 6
mois ;
- Pas de frais de tenu de compte ;
- Pas de frais de retrait.
Hormis les avantages que procure le compte Ekonzo, il est
d'une importance capitale de mentionner tout de même le caractère
négatif de ce dernier ( compte Ekonzo). En effet, le retrait de frais
pour le compte Ekonzo s'effectue à l'agence autonome de la ville ou le
compte a été ouvert c'est-à-dire, l'opération de
retrait des frais d'un client dont le compte a été ouvert par
exemple à Boma , s'effectuera seulement à Boma.
Ce sont là les deux sortes des comptes que la banque
classe comme compte « particulier » et représente
62% des comptes de la BIAC.
1.3
Bureau de change
Ce service a pour rôle les traitements des
opérations ayant trait au marché de change monétaire
principalement pour servir les étrangers et les clients de la banque en
devises ou en monnaie locale.
1.4
Transfert d'argent
En collaboration avec Western Union, la BIAC assure le
traitement d'argent partout à l'étranger et actuellement avec
Yes ! dans le territoire national. Ce service permet à la BIAC une
gestion opérationnelle du réseau d'une part et l'encadrement de
la stratégie de développement d'autre part. Dans ce même
rubrique, il convient d'ajouter l'émission des chèques
certifiés ( DGDA, DGI) pour les comptes des gros clients , le
transfert des fonds extérieur et intérieur du pays pour le compte
des gros clients et la préparation et le règlement des
chèques à la compensation.
1.5
Cartes bancaires
Les cartes bancaires de la BIAC appelées Raka-Raka
pour les particuliers et les cartes de crédits Visa et Mastercard pour
les clients de la BIAC, ont été instaurées pour permettre
aux clients de la BIAC de se procurer rapidement de l'argent dans les guichets
télématiques c'est-à-dire de distributeurs automatiques de
billets ( DAB). Ce système est limité presque partout où
se trouvent les agences de la BIAC. Pour s'en procurer , il faut disposer d'un
compte au sein de la BIAC et payer 20$ pour la carte Raka-Raka. Des frais
suivants les montants des crédits pour les cartes des crédits.
Section 2 : la politique de prix ( crédit et
intérêts de la BIAC
La BIAC mène une politique de crédits prudente
et adaptée à la configuration de l'environnement
économique actuel. L'augmentation régulière du
portefeuille des crédits résulte de la démarche
commerciale de la banque vers des cibles de clients connus et bien
sélectionnés, dans le cadre de l'accompagnement du réveil
économique du pays.
Pour gérer avec efficacité le portefeuille des
crédits et répondre avec rapidité et professionnalisme aux
nouvelles demandes, le département des crédits est
organisé en trois sections, chacune étant dédiée
à une des étapes qui jalonnent la vie des dossiers.
L section « analyse du risque du département des
risques » réceptionne les demandes introduites via les
commerciaux ou directement par les clients et , sur base d'une analyse de la
qualité du client ainsi que des documents légaux , fiscaux et
comptables émet les avis qui permettront au comité des
crédits de prendre des décisions motivées ;
La section « Gestion du crédit » notifie la
décision au client, met le crédit en force et fait enregistrer
les garanties. Les gestionnaires surveillent l portefeuille et
l'évolution des crédits des clients en cours ;
La section « Recouvrement » intervient en cas de
retard de remboursement, si nécessaire en collaboration avec la
direction commerciale qui entretient le contact avec le client.
La majorité du portefeuille des crédits est
constitué de crédits de décaissement :
facilités de caisse, découverts, crédits de caisse avec
échéancier de remboursement, ainsi que crédits d'escomptes
cédant et fournisseur. De par la spécificité de la banque
et les caractéristiques actuelles du marché, les crédits
portent sur une durée à court terme de généralement
24 mois, maximum 36 mois. Les crédits de signature - cautions bancaires
, avals, garanties de soumission,...- représentent moins de 32% du
portefeuille crédits.
Pionnière à la matière en
République Démocratique du Congo, la BIAC est également
active sur le marché du crédit aux partenaires. La banque
s'adresse aux employés des grandes entreprises et institutions clientes
qui , en contrepartie , aux, domicilient les salaires de leur personnel
à la BIAC et garantissent par contrat le remboursement du crédit.
Ces prêts d'une de 12 à 18 mois sont généralement
destinés à l'achat de mobiliser ou à des travaux
d'aménagement.
Globalement en 2009, la part des crédits en monnaies
étrangères ( la plupart montant en US $ se monte à 96,8%
contre 94,78% un an plus tôt. Le portefeuille crédits de la banque
s'élève à 42 millions équivalents US $ au 31
décembre 2009 contre 31 millions un an plus tôt. La tendance
à la hausse se poursuit : fin juin 2010, le porfeuille
dépasse 48 millions d'équivalents US $ avec des belles
perspectives de croissance.
Le porfeuille crédit actuel est sain, le coût du
risque s'élève à 2%. De manière
générale, tous les ratios prudentiels sont respectés.
En ce qui concerne les taux d'intérêts
créditeurs, ils s'élèvent pour les comptes des
particuliers à 2% mois et pour les entreprises à l'intervalle
nageant entre 10% et 30% selon la durée du crédit.
En ce qui concerne les taux d'intérêts
créditeurs, ils s'élèvent pour les comptes des
particuliers à 3% l'an pour le compte Elikya et 2% l'an pour le compte
Epargne Ekonzo, et pour les comptes « entreprise » à
l'intervalle allant de 5% à 10%l'an selon le montant de
dépôt et le terme de dépôt.
Section 3 : La politique de distribution (
opérations de la BIAC)
Véritable « dispatching » au coeur
de l'organisation, le département des opérations travaille en
étroite synérgie avec les conseillers commerciaux pour offrir un
service de qualité et de proximité aux clients de la BIAC.
« Excellence » est un mot que tout le
monde peut comprendre. Encore faut-il être capable d'en mesurer le
profondeur pour en appliquer tous les principes et d'en communiquer
continuellement le teneur afin d'en assurer l'application dans les tâches
quotidiennes. La direction du département des opérations y
veuille en permanence, contribuant ainsi au succès de la marque.
Organisé en deux divisions principales, le
département des opérations gère d'une part toutes les
activités en monnaies étrangères liées aux
activités d'Import- Export et, d'autre part, les opérations en
Franc Congolais liées à la circulation des mouvements financiers
à l'intérieur du pays.
La division monnaies étrangères connaît
une forte augmentation de ses activités. Entre 2009 et 2010 les
transferts extérieurs (flux entrants et sortants) ont augmenté de
plus de 62% en volume et 46% en nombre d'opérations.
Un nombre croissant d'opérations est
également traité vers ou en provenance des pays asiatiques tels
que la Chine, l'Inde, l'Indonésie et le Pakistan. La BIAC travaille
à cet effet avec des banquiers correspondants de haut niveau tels
que :
ING BELGIUM SA/ N.V ;
NATEXIOS BANQUES POPULAIRES;
HSBC France pour les opérations surtout en Euro;
ABSA Bank pour les opérations en rand sudafricain ;
WESTERN UNION pour les opérations en dollar ;
ACE EUROPE, N.V Monde Expert Congo.
Dans c contexte , la « tolérance
zéro » est de mise en matière de risques et d'erreurs.
La direction des opérations y veuille tout particulièrement par
des contrôles permanents de premier niveau , en étroite
collaboration avec la direction du contrôle interne et ce,
conformément aux principes de bonne gouvernance et aux normes qui
prévalent au coeur de la BIAC.
Enfin pour sa distribution, la BIAC a 33 agences
ci-après à Kinshasa :
Agence centrale ;
Agence Forescom ;
Agence Gare Centrale ;
Agence Tshuapa ;
Agence N'djili sainte Thérèse ;
Agence l'Unikin ;
Agence UPN ;
Agence Kitambo ;
Agence Victoire ;
Agence Lemba ;
Agence de la Gombe ;
Agence Limete 7ème Rue, Place commerciale ;
Agence Matete ;
Agence Huilerie ;
Agence Bon Marché ;
Agence Ngiri Ngiri ;
Agence Righini ;
Agence Place Commerciale ;
Agence Mokali ;
Agence Cobul By-Pass ;
Agence Cité verte ;
Agence Ozone ;
Agence ISC ;
Agence Cobil ;
Agence Debon Homme ;
Agence Ngaba ;
Agence Cobil Kabinda ;
Agence Engen Masina ;
Agence Palais du peuple ;
Agence Engen Bongolo.
Et 2 agences à Lumbumahi, 1 agence à Goma, 1
agence à Matadi, 1 Agence à Butembo, 1 à Bukavu , 1 Agence
à Kimpese , 1 Agence à Mbandaka.
Section 4 : La politique de communication
Plusieurs faits marquants sont à mettre à
l'actif des exercices 2009 -2010 de la ma BIAC en matière de
développement des nouvelles technologies de l'information et de la
communication.
La mise en place d'un produit Internet Banking. Ce projet
permet au client, équipé d'un PC et d'un accès à
Internet de consulter les soldes de ses comptes ouverts à la BIAC avec
notamment BIACONLINE ? il peut effectuer des opérations de
transferts entre comptes ouverts à la BIAC. Il peut effectuer tous types
de virements nationaux. La directeion de l'informatique attache une importance
toute particulière à la fiabilité et à la
sécurité du système.
Outre les technologies d'information et de communication, le
département Marketing de la BIAC , pour sa politique de communication ,
met en place les stratégies aux moyens notamment de la publicité
en usant des dépliants, prospectus, panneaux publicitaires ,
médias télévisés et radio , campagne promotionnelle
d'ouverture des comptes gratitude , distribution des pagnes et képi BIAC
, etc afin d'attirer la clientèle à la BIAC.
ü Les messages publicitaires
diffusés ;
ü Les chaînes des radios et TV
utilisés.
Voilà, en quelques lignes, analysée la
pratique du marketing bancaire au sein de la BIAC. Nous venons de voir combien
cette banque s'organise et comment elle met en pratique les 4 P de la politique
commerciale au niveau de ses activités bancaires. Cela prouve à
suffisance pourquoi elle est une des plus grande banques au sein de la
République Démocratique du Congo.
Section 5 : Analyse des indicateurs de performance de la
BIAC
5.1
Evolution des dépenses marketing
Tableau n° 1 : Evolution des dépenses
marketing
Périodes
|
Budget marketing
|
%
|
D
|
2009
|
3 584 730,80
|
3,23
|
-
|
2010
|
42 210 810,20
|
46,23
|
43
|
2011
|
45 511 500,50
|
49,84
|
3,61
|
Total
|
91307041,5
|
100
|
46,61
|
Source : Direction Marketing / BAC
Commentaire
Dans le tableau ci-haut, nous avons constaté que
l'évolution du budget marketing était croissante pendant la
période sous étude.
5.2
Evolution du chiffre d'affaires
Périodes
|
Chiffre d'affaires
|
%
|
D
|
2009
|
69 926 978,46
|
27,60
|
-
|
2010
|
70 448 829,91
|
27,80
|
0 ,2
|
2011
|
113 020 661,58
|
44,60
|
16,80
|
Total
|
253396469,95
|
100
|
17
|
Source : Elaboré par nous
-même.
Commentaire
Le chiffre d'affaire a connu une croissance de 2009 à
2011, avec respectivement 27,60 en 2009, 27,89 en 2010 et 44,60 en 2011, d'une
manière générale le chiffre d'affaires a connu une
augmentation de 17%.
Tableau n° 3 : Evolution comparative entre
les dépenses marketing et le chiffre d'affaires des produits de ma BIAC
de 2009 à 2010.
Années
Rubriques
|
2009
|
2010
|
2011
|
Dépenses marketing 1
|
3584730,80
|
421081,20
|
4511500,50
|
Chiffre d'affaires 2
|
69926978,46
|
70448829,91
|
113020661,58
|
Ratio = ½ X 100
|
5,13%
|
5,98%
|
3,99%
|
Source : Elaboré sur base des
données des données n° 1 & 2
Commentaire
Il ressort de l'analyse du tableau n° 3
que les dépenses ont évolué d'une manière
croissante respectivement de 3584730,8$ en 2009, 4210810,2 $ en 2010 et
4511600,5$ en 2011. Le chiffre d'affaires de la BIAC a également
évolué d'une manière croissante de 2009 à 2011 avec
grande augmentation en 2011.
En outre les dépenses marketing par rapport au chiffre
d'affaires représentent, 5,13% en 2009, 5,98% en 2010 et 3,99% en
2011.
Nous allons utiliser la méthode de corrélation
pour voir s'il y a une dépendance totale entre le chiffre d'affaires et
les dépenses marketing de la BIAC
5.3
Calcul du coefficient de corrélation et de détermination
5.3.1 Notions
Dans cette étude, nous
considérons des séries statistiques sur deux variables et nous
cherchons à savoir s'il existe une relation entre les valeurs de ces
variables.
Ainsi , nous aurons à comparer le chiffre d'affaires
et les dépenses allouées aux actions marketing de la Banque
Internationale pour l'Afrique au Congo pour enfin démontrer l'influence
des actions marketing sur le chiffre d'affaires de cette institution
financière bancaire.
La corrélation sert à mesurer
l'intensité entre deux variables qui se traduit par le coefficient de
corrélation (r). Ce dernier consiste à comparer et à
déterminer le degré de liaison entre deux ou plusieurs
phénomènes. Donc, il sert à établir une relation de
cause à effet.
Si r= #177; 1, il y a une liaison favorable entre les
valeurs de X et Y ;
Si r= 0, la liaison est défavorable entre les valeurs de X et de
Y ;
Si r= -1, il n'existe pas une liaison entre les variables de X ete de
Y.
Il est cependant indiqué de calcul R2
(coefficient de détermination), afin d'analyser l'expression de la
contribution des actions marketing dans la réalisation du chiffre
d'affaires global de la période étudiée.
D'où, la comparaison des variables ci-dessus , nous
permettra de voir si réellement les dépenses marketing ont
causées l'augmentation du chiffre d'affaires de la BIAC.
N.B : pour faciliter les opérations ou calculs,
les valeurs de (X) et les valeurs de (Y) sont des différentes valeurs
des dépenses marketing et les valeurs du chiffre d'affaires mais que
nous avons prise en valeur rapprochée.
Supposons que :
X = dépenses marketing ;
Y = chiffre d'affaires ;
r= coefficient de corrélation
= moyenne de dépenses marketing ;
= moyenne du chiffre d'affaires (vente) ;
R2 = coefficient de
détermination.
Tableau n° 4 : valeurs rapprochées de X
et Y
Années
|
Dépenses marketing (en $)
|
Valeurs rapprochée de X
|
Chiffre d'affaires (en$)
|
Valeur rapprochées de Y
|
2009
|
3585730,80
|
3,59
|
69926978,46
|
69,93
|
20010
|
4210810,20
|
4,21
|
70448 829,91
|
70,45
|
20011
|
4511500,50
|
4,51
|
113020661,58
|
113,02
|
Source : Elaboré par
nous-mêmes
N.B : Toutes les valeurs de X et de Y sont
divisés par 100000 pris à deux chiffres après la virgule
pour faciliter les opérations ou les calculs.
5.3.2 Corrélation sous forme d'un tableau
ANNEES
|
|
|
|
|
|
|
|
2007
|
3,59
|
69,93
|
-0,51
|
-14,54
|
12,8881
|
4890,2049
|
251,0487
|
2008
|
4,21
|
70,45
|
0,11
|
0,11
|
17,7241
|
4963,2025
|
296,5945
|
2009
|
4,51
|
113,02
|
0,41
|
0,41
|
20,3401
|
12773,52
|
509,7202
|
|
12,51
|
253,40
|
0
|
0
|
50,9523
|
22626,928
|
1057,363
|
|
4,47
|
84,47
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Source : Elaboré par
nous-mêmes sur base de données des tableaux n°8 et 9
=
r= 0,98
4.5.7 Calcul du coefficient de détermination (R2)
R2= 0,98= 0,96
Commentaire
Pour qu'il ait corrélation entre deux variables ( X
et Y), le coefficient de corrélation doit se situer dans l'intervalle
compris entre -1 et + 1.
Ainsi, dans le cadre de notre étude, nous avons
trouvé un coefficient de corrélation de 0,98. Ce dernier respecte
l'intervalle et montre que les coûts marketing consacrés à
la BIAC influence le chiffre d'affaires de cette banque à 96%.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre mémoire
portant sur l'apport du marketing bancaire dans la maximisation des
recettes d'une institution bancaire, « cas de la Banque pour
l'Afrique au Congo » de 2009 à 2011.
Dans cette étude, notre objectif majeur était
d'étudier la pratique du marketing bancaire de la BIAC, et savoir
ensuite si les actions markéting réalisées ont d'apport
sur la maximisation des recettes.
De méthodes et techniques de recherches nous ont
aidé à élaborer ce travail. En ce qui nous concerne, nous
avons utilisé les méthodes descriptive et analytique. Pour ce qui
des techniques, nous avons recouru à la documentation et l'interview.
Ce qui a permis de diviser ce travail en deux parties
(théorique et pratique) comprenant en tout quatre chapitres. Le
premier a traité des généralités sur le marketing
management, le deuxième a développé les outils marketing
de la banque, alors que le troisième présente l'entreprise BIAC
et le quatrième se focalise sur l'analyse du marketing bancaire de la
BIAC.
Après analyse de données reçues de
cette banque qui est la BIAC, l'investigation menée sur la pratique du
marketing mix au sein de la BIAC, nous avons relevé ce suit :
Que les variables du marketing sont très bien
manipulées grâces à la mise en place d'une politique de
gestion de chaque P ;
Que chaque P est en réalité un ensemble
d'instruments utilisés pour avoir une bonne connaissance
préalable des publics ou consommateurs des services offerts par la
banque ;
Du point de vue produit : la BIAC a plusieurs services qu'elle a
mis à la disposition de ses clients, notamment le compte particulier
(Ekonzo, Epargne simple et libre) à part ces compte, la banque offre
également le service de bureau de change, de transfert d'argent, et les
cartes bancaires ;
Du point de vue prix, la BIAC mène une politique de
crédits prudente c'est-à-dire adaptée à la
configuration de l'environnement économique actuel ;
Du point de vue direction distribution, la BIAC travaille en
synergie avec les conseillers commerciaux pour offrir un service de
qualité et de proximité à ses clients ;
Du point de vue en communication, la BIAC recourt à la
publicité en usant des dépliants, prospectus, panneaux,
d'ouverture des comptes gratuits, distribution des pagnes et képi BIAC,
etc. en vue d'attirer la clientèle vers son institution ;
Les indicateurs de performance commerciale ont bien
évolué durant la période sous étude pour preuve les
dépenses marketing ainsi que le chiffre d'affaires ont
évolué d'une manière croissante ;
Que le déterminant du coefficient déterminant
prouve que l'apport du marketing bancaire dans la maximisation des recettes de
la BIAC est de 96% ;
Voici, en quelques lignes comment cette banque s'organise
et comment elle met en pratique les 4 P de la politique commerciale au niveau
de ses activités bancaires. Cela prouve à suffisance pourquoi
elle est une des plus grandes banques en République Démocratique
du Congo.
De tout ce qui précède, nous confirmons
l'hypothèse de départ selon laquelle la BIAC utilise le
marketing pour lutter contre sa concurrence et attirer beaucoup des clients
à l'usage de ses services.
De ce fait, nous suggérons aux autorités de la
BIAC de multiplier des efforts en matière de recherche marketing en vue
d'apporter des nouvelles innovations à ces variables afin de stimuler
encore l'usage de ses services pour maximiser son chiffre d'affaires et occuper
une position préférentielle face à ses concurrents.
Enfin, nous ne prétendons pas avoir abordé et
analyser toutes les notions de marketing bancaire mais néanmoins, nous
pensons avoir ouvert une brèche pour les chercheurs à venir et
sollicitons notre indulgence pour toute les incohérences contenues dans
ce travail.
BIBLIOGRAPHE
I. OUVRAGES
1. AUDIGIER. G. Marketing et action commerciale,
4ème Ed. Paris, 2005.
2.DEMEURE. C. Aide-mémoire marketing,
4ème Ed. Dalloz Paris, 2003.
3. GARSUAULT P, PRIAMI S, la Banque Fonctionnement et
Stratégies, ECON0MICA Gestion, 2éme Edition, paris, 1997
4.GHEWY. P. Le marketing, 50 fiches pour réviser. Ed.
Sup-Fouchier, Paris, 2009.
5.JOLY. B. Le marketing, Ed. Groupe de Boeck , Bruxelles,
2009.
6. KOTLER D & DUBOIS B, Marketing management,
4ème Ed. Publi-union, Paris, 1985.
7. KOTLER D & DUBOIS B, Marketing management,
9ème Ed. Publi-union, Paris, 1997.
8.KOTLER. D, DUBOIS. D, KELLER. K. & MANCEAU.D,
Marketing management, 12ème Ed. Pearson, Paris,
2006.
9.KOTLER. D, DUBOIS. D, KELLER. K. & MANCEAU.D,
Marketing management, 13ème Ed. Nouveaux Horizons,
Paris, 2009.
10. LENDERVIE. B. Publicator Edition Dalloz,
4éme édition, 1992
11.LENDREVIE. J. & LINDON . D. Mercator.
Théorie et pratique du marketing, 6ème Ed. Dalloz,
Paris, 2000.
12. LUWEL A, Notions d'économie
financière, la bourse, Ed. Brepol, Trun, Haut, Paris, 1953.
13. MICHEL (Badoc) , Marketing management, pour la
banque et l'assurance européennes, les Editions d'organisations
Paris, 1986.
14. SYLVIE de COUSSERGUES, Gestion de la Banque, Dunod
, paris, 1992
15VRACEM. P & STAS. N. Mcomme marketing, dictionnaire
illustré du marketing, Ed. de Beock Université, Bruxelles,
1993.
16.VAN LAETHEM N, Toute la fonction marketing, Ed.
Dunod, Paris, 2005.
17.VEDRINE. S.M , Initiation au marketing, Ed.
D'organisations, Paris, 2003.
18.YVE CAPSUL J & GARNIER. O, Dictionnaire
d'économie et de sciences sociales, Ed. Hatier, Paris, 2008.
II. AUTRES PUBLICATIONS
1.BORDEAUX IV Montesquieu, Licence Pro Formposte Marketing
Bancaire J.C Lointier.
2. LE GOLVAN Y, Dictionnaire Marketing Bancaire assurance
3. MICHEL ( Badoc), Marketing Bancaire application pour
siège et agence des banques.
4.Revue, Banque Stratégie, n°150 JUIN 1998
III. WEBOGRAPHIE
www. Definitions-marketing.com/ definition-des -services,
717
www.pdfmail.com
www.toupie.org/ concurrence.htm
www. wikipedia.org/ marketing
TABLE DES MATIERES
Epigraphe.................................................................................................................................I
Dedicace..................................................................................................................................II
Avant
propos........................................................................................................................III
INTRODUCTION
1
1. Problématique
1
2. Hypothèse de l'étude
2
3. Choix et intérêt du sujet
2
4. Délimitation spatio-temporelle
2
5. Méthodes et techniques
utilisées
2
6. Canevas du travail
3
1ère PARTIE :
APPROCHE THEORIQUE DE L'ETUDE
4
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE
MARKETING MANAGEMENT
5
Section 1. Notions sur le marketing
5
1.0 Introduction
5
1.1 Historique du marketing
5
1.2 Concept et définition du marketing
7
1.3 Types de marketing
8
1.4 L'apport du marketing
10
1.5 La logique du marketing
11
1.6 Les approches de l'entreprise
12
1.7 Les concepts clés du marketing
17
1.8 Démarche marketing
20
1.9Les domaines d'application du marketing
21
Section 2 : Le marketing de services
22
2.0 Notions
22
2.1 Définition
22
2.2 Les critères de classification des
services
23
2.4 Les stratégies marketing
appliqués dans les services
28
2.4.1 Les insatisfactions liées à la
relation client
29
2.4.1 Les facteurs à prendre en compte dans
le marketing des services
29
2.5 La qualité des services
30
2.5.1 Le modèle sur les déterminants
de la qualité perçue dans les services
30
2.5.2 Les 10 dimensions de la qualité
perçue (Parasuraman, Zeithhaml et Berry)
31
Section 3: le marché et l'environnement
concurrentiel
32
3.1 Le marché
32
3.2 Définition du marché
32
3.2 Les spécificités du marché
des produits bancaires
33
3.2.1 Les caractéristiques de produits
bancaires
33
3.3 L'environnement bancaire
35
3.3.1Le Macro- Environnement:
35
3.3.2 Le Micro- Environnement :
37
3.4 La concurrence
40
3.4.1 Définition
40
3.4.2 Les différents degrés de
concurrence
40
CHAPITRE II : LES OUTILS DE MARKETING
BANCAIRE
46
2.1 La politique de produit / service
46
2.1 La création de nouveaux produits :
46
2.1.1 La notion de besoin
47
2.1.2 La notion de clientèle
47
2.1.3 La technologie
48
2.1.4 L'entretien des produits existants :
48
2.2 La politique de prix
50
2.3 La politique de distribution
52
2.4 La politique de communication
53
4.2.2 Les moyens d'une politique de
communication
55
2ème PARTIE :
APPROCHE PRATIQUE DE L'ETUDE
59
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA
BANQUE INTERNTIONALE POUR L'AFRIQUE AU CONGO
60
Section1 : Historique
60
1.1Historique
60
1.2 Siège Social
61
Section2 : Les activités de la BIAC
61
2.1 La BIAC a un sens clair de ses
priorités
61
2.2 Croissance continue
61
2.3 Apporter des solutions
intégrées
61
2 .4 Missions
61
2.5. Valeurs
62
2.6. Objectifs
62
Section 3 : Structure organiques et
fonctionnelles de la BIAC
63
3.1 Structure organique
63
3.2 Les moyens humains
63
3 .3 Les moyens organisationnels
64
3.4 Les moyens financiers
64
3.4.1 Le conseil d'Administration
64
3.4.1 Le Comité de Gestion
64
Section 4 : Perspectives d'avenir
65
Section 5 : Organigramme de la BIAC
1
CHAPITRE IV : ANALYSE DU MARKETIN
BANCAIRE DE LA BIAC
67
Section 1 : organisation et place de la
fonction marketing à la BIAC
67
1. Compte Entreprise
67
1.2 Compte particulier
67
1.2.1 Le compte Elikya
67
1.2.2 Compte Epargne Ekonzo
68
1.3 Bureau de change
70
1.4 Transfert d'argent
70
1.5 Cartes bancaires
70
Section 2 : la politique de prix (
crédit et intérêts de la BIAC
70
Section 3 : La politique de distribution (
opérations de la BIAC)
72
Section 4 : La politique de communication
73
Section 5 : Analyse des indicateurs de
performance de la BIAC
74
5.1 Evolution des dépenses marketing
74
5.2 Evolution du chiffre d'affaires
75
5.3 Calcul du coefficient de corrélation et
de détermination
76
5.3.1 Notions
76
5.3.2 Corrélation sous forme d'un
tableau
77
4.5.7 Calcul du coefficient de détermination
(R2)
1
CONCLUSION GENERALE
79
BIBLIOGRAPHE
81
TABLE DES
MATIERES......................................................................................................83
* (1) DEMEURE C. , Aide
mémoire marketing, 4ème Ed. Dalloz, Paris 2003.P
3
* (2) AUDIGIER G,
Marketing et action commerciale, 4ème Ed. Paris 2005,
P 13
* (3) .KOTLER . DUBOIS B,
KELLER K & MANCEAU D ; marketing management,
12ème Ed. Pearson, Paris, 2006 P 6
* (4) GHEWY .P, Le
marketing, 50 fiches pour réviser Ed. Sup- Foucher Paris,
2009 P 8
* (5) JOLY. B, Le
marketing, Ed ; Groupe De Boeck s.s Bruxelles, 2009 , P 8
* (6) VAN VRACEM P. & N
STAS, Mcomme marketing, dictionnaire illustré du marketing Ed. de
Boeck Université, Bruxelles, 1993, P 277
* (7) www. Wikipedia.org
/marketing
* (8) LAETHEM V. N,
Toute la fonction marketing, Ed. Dunod, Paris, 2005, P 3
* (9) P.KOTLER, B.BUDOIS,
K.KELLER & D.MANCEAU ; Marketing management, 12è Ed.
Peason , Paris 2006. P17
* (10) LENDREVIE. J . &
D. LINDON. D. Mercator, Théodore et pratique du marketing,
6è Ed, Dallez, Paris 2000 P.601
* (11) P. KOTLER, B.
DUBOIS , K KELLER & D. MANCEAU ; op.cit P.24
* (12) P.KOTLER,
B.DUBOIS , K.KELLER & D. MANCEAU, op-cit PP30-33
* (14) VRACEM P. V , M
comme marketing, Ed. de Boeck - Wesmael, s.a Bruxelles, 1993, PP 261-264
* (15)
http://www.definitions-marketing.com/Definition-Marketing-des-services,717
* (15) KOTLER P, KELLER K,
DUBOIS B, & MANCEAU D, Marketing management,
13ème Ed . Nouveaux horizons, Paris 2009, PP 453-454
* (1
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Concurrence.htm)
* (1) Bordeaux IV
Montesquieu Licence Pro Formaposte Marketing Bancaire J-C Lointier P.10
* (2) Revue, Banque
Stratégie, n°150 JUIN 1998 P 24.
* (3) SYLVIE de
COUSSERGUES, Gestion de la Banque, Dunod , Paris, 1992, P258
* (4) GARSUAULT. P. &
PRIAMI. S.la Banque Fonctionnement et Stratégies, ECONOMICA
Gestion
2éme Edition, paris, 1997, P433
* (5) LENDERVIE. B.
Publicator Edition Dalloz, 4éme édition, 1992,p58.