Gestion des lamantins des lacs de Lere : entre conservation des ressources naturelles et survie de la population.( Télécharger le fichier original )par Honoré BEAKGOUBE CREFELD, Université de Sarh-Tchad - Master 2 en Environnement et Developpement Communautaire 2011 |
II.3.5. ÉCHANTILLONNAGE'`L'échantillonnage est né d'une impossibilité pratique d'interroger individuellement toute une population à la quelle on s'intéresse et d'une impossibilité statistique... `' 13(*). En ce qui concerne le présent travail, nous avons privilégié les techniques d'échantillonnage accidentel ou sur place. Cette technique a été retenue suite à des facteurs majeurs : le temps et l'espace. En effet, notre échantillon s'est fait sur place dans les endroits où nous avons eu la chance de rencontrer nos enquêtés. Signalons que la taille de notre échantillon est de 118 individus regroupant les catégories socioprofessionnelles suivantes : pêcheurs, agriculteurs, éleveurs, commerçants, mareyeuses ainsi que les fabricants de briques sur les berges des Lacs. Sur les 118 enquêtés, 32 ont été saisis au niveau de Lacs de Tréné soit 27,11% et 86 enquêtés au niveau du Lac Léré soit 72,88%. L'élément spatial et l'élément temporel ont été déterminants pour la réussite de cette enquête. Ils ont permis de contourner certaines difficultés de terrain. II.4. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES.Il est le plus souvent difficile de réaliser un travail de recherche sans se heurter à une moindre difficulté. En effet, nous avons eu d'énormes difficultés à réaliser ce travail dont : · L'insuffisance de moyens matériels, financiers ; · Nous avons eu à déplorer quelques cas de réticence de certaines personnes surtout des pêcheurs professionnels sur la livraison des informations ; · Nous ne saurions oublier la peine que nous avons eue pour accéder aux quelques rares documents existants relatifs au sujet ; CHAPITRE II : ORGANISATION DES DIFFERENTS ACTEURS DANS LA GESTION CONCERTEE DES RESSOURCES NATURELLES DES LACS DE LERE ET TRENELa question de gestion des ressources naturelles s'est développée dans un contexte de crise que l'on peut résumer, ainsi : sous l'impact des activités humaines amplifiées par l'accroissement de la population, l'environnement connait une dégradation de plus en plus rapide et généralisée. Cette situation qui a prévalu pendant des décennies dans l'indifférence quasi générale, a suscité depuis quelques années de nombreuses réactions. C'est ainsi qu'avec l'introduction de l'Association pour promotion de la pisciculture intégrée au Tchad (APRODEPIT) en 1994, puis le projet de conservation et de gestion des ressources naturelles (PCGRN) en 1997, les concertations entre les différents usagers et acteurs ont permis de nourrir l'idée d'une exploitation durable. Des actions ont été mûries et ont abouti à des mises en défens et de protection intégrale d'une partie des Lacs dont la gestion se fait en synergie entre les O.N.G, les initiatives locales et les services de l'Etat. Dans le souci, de préserver ce qui peut encore l'être, il devient impérieux pour les différents acteurs de mener une action rapide et énergique en vue de bien gérer les écosystèmes et de préserver leurs fonctions essentielles. La biodiversité ne pourra se maintenir que dans les écosystèmes en bon état de fonctionnement. Cependant, le développement soutenable, garant d'une bonne gestion de la biodiversité est nécessairement un compromis entre ce qui est socialement souhaité et écologiquement acceptable. * 13 Grawitz (M), Méthode en Science Sociales, Dalloz, 9ème édition, Paris, P718 |
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