INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
Comme l'Etat projette les charges publiques, il cherche des
moyens d'obtenir des fonds (ressources) pour les couvrir. La DGDA étant
une des régies financières s'engage dans cette logique en
mobilisant les recettes douanières et accisiennes au regard de la
perception des droits et taxes sur les marchandises qui franchissent les
frontières nationales (à l'import comme à l'export).
Ainsi, la DGDA, dans le cas d'espèce, constitue l'un
des piliers pourvoyeurs des recettes publiques et occupe donc une place
prépondérante dans l'exécution du budget de l'Etat. Elle
concourt au budget de l'Etat en terme d'un certain seuil minimum fixé au
préalable par le législateur (assignation budgétaire)
comme toute institution publique doit avoir une base juridique. La DGDA, pour
le contrôle de sa gestion respecte le règlement
général appelé Code des Douanes et en particulier le tarif
des Droits et Taxes à l'importation et à l'exportation.
Cependant, les Etats modernes ont besoin des ressources
fiscales et, tout naturellement les marchandises circulant en trafic
international, sources de richesses, ont de tout temps été
soumises à l'impôt indirect à l'instar de la TVA,
péage, droit de port, contrôle, etc. Dans certains pays comme en
RDC les marchandises peuvent être taxées dans les deux sens
càd à l'importation et à l'exportation. A noter que depuis
la réforme tarifaire de janvier 1987, et dans la perspective de
favoriser les industries locales, les produits fabriqués localement dans
la plupart ne sont plus taxés à l'exportation au Congo. Demeurent
seuls soumis aux droits de sortie, les produits miniers, les bois en grume et
le café 1(*).
On parle de l'impôt indirect lorqu'il y a
répercution. Ainsi la plupart des impôts de consommation et
des dépenses (par exemple la TVA) sont des impôts qui frappent les
acheteurs mais sont payés par les vendeurs qui les incorporent dans le
prix des produits2(*).
En outre, le principe universellement admis veut qu'il n'y ait
pas d'impôt sans qu'une loi ne le prévoie. Au cas particulier de
l'impôt douanier, c'est la loi tarifaire qui fixe les impositions qui
seront prélevées sur les marchandises par les services des
Douanes. Au Congo, la loi tarifaire est composée de plusieurs
rubriques : la nomenclature tarifaire, le niveau des droits, le tarif des
droits d'entrée et les tarifs des droits de sortie3(*).
Prenant en compte les différentes missions que doit
remplir la DGDA dont celle de percevoir les droits des douanes sur les
marchandises qui franchissent les frontières nationales, celle de
protéger l'espace économique nationale et celle de collecter les
données statistiques dans le cadre du commerce extérieur, la
première nous intéresse dans la présente étude qui
porte sur la mission fiscale de la douane.
Ainsi les questions fondamentales suivantes méritent
d'être posées :
1. Quel est le rôle de la douane dans la perception de
la TVA à l'importation ?
2. Quelle est l'importance de l'intégration de la TVA
dans le tarif Douanier ?
3. Quels sont les moyens que la DGDA utilise pour recouvrer la
TVA à l'importation ?
Ces quelques préoccupations constituent la
thématique de notre travail et nous aideront à éclairer au
fil des pages le rôle de la Douane dans la perception de la TVA à
l'importation.
2. HYPOTHESES
Aucune investigation ne peut se réaliser sans
hypothèses posées au préalable.
L'hypothèse est une série de réponses
supposées ou provisoires, mais vraisemblables au regard des questions
soulevées par la problématique4(*).
Ici, notre étude comprendra une triple hypothèse
pour tirer notre fil d'Ariane
1° Le rôle de la Douane dans la perception de la
TVA à l'importation serait de fixer la base d'imposition, de liquider,
de percevoir et de canaliser celle-ci au Trésor public.
2° L'importance de l'intégration de la TVA dans le
tarif douanier serait de déterminer les produits frappés par
cette imposition et ceux exemptés mais aussi faire ressortir
expressément le taux unique de 16 % à l'importation et de 0%
à l'exportation.
3° Pour recouvrer la TVA à l'importation, la DGDA
utiliserait des moyens juridiques et techniques : le tarif Douanier, le
Code des douanes, les pièces jointes qui accompagnent la
marchandise,...
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
a. Choix du sujet
Cette recherche est réalisée dans le souci d'une
part de s'imprégner de la façon dont s'organise la perception de
la TVA à l'importation à la DGDA / Sous - Direction de Beni.
D'autre part, ce thème cadre avec notre formation et nous croyons que
nous possédons des connaissances théoriques nécessaires
pour l'aborder.
b. Intérêt du sujet
L'intérêt de ce thème trouve son sens pour
cette recherche à travers notre compréhension facile de
l'organisation de la procédure fiscale appliquée à la DGDA
lors du prélèvement de la taxe sur la valeur ajoutée
à l'importation.
Du point de vue scientifique, cette étude se veut
être une base d'informations aux éventuels chercheurs qui se
pencheront sur le mode de perception d'un impôt indirect après
avoir déterminer la base imposable ou assiette fiscale, le taux
d'imposition, le modèle de liquidation et éventuellement aborder
les quelques cas litigieux pouvant survenir.
4. OBJECTIF DU TRAVAIL
De manière générale, ce travail constitue
le point de référence, de repère et de réflexion
pour les gestionnaires de la douane en RDC, qui doivent percevoir la TVA sur
les marchandises importées tout en respectant les clauses et
dispositions de l'ordonnance-loi n°10/001 du 20 Août 2010 qui
régie la taxe sur la valeur ajoutée.
De manière spécifique, cette recherche poursuit
l'objectif de rendre compte de la faisabilité et pratique de
prélèvement de la TVA par nos régies financières et
en l'occurrence la DGDA. A la fin de ce travail, cette étude se propose
de fixer l'opinion publique surtout celle des opérateurs
économiques et des douaniers sur les techniques et
procédés utilisés lors du calcul et de la perception de la
TVA avec ses implications dans la fixation des prix des produits à la
vente.
5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Pour mieux présenter un travail scientifique, il est
préconisé de faire recours à des méthodes et
techniques appropriées.
Le terme méthodologie sert à désigner
l'ensemble des méthodes et techniques à utiliser soit pour
rassembler les données, soit pour traiter les résultats des
investigations5(*).
5.1. Méthodes
La méthode est la démarche rationnelle de
l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la
démonstration d'une vérité ou l'ensemble ordonné de
manière logique de principes, de règles, d'étapes
permettant de parvenir à un résultat 6(*).
Dans notre travail, nous avons utilisé les
méthodes ci-après :
a) L'approche juridique sur base de laquelle nous avons
interprété la loi portant sur la TVA en RDC ;
b) La méthode descriptive qui nous a permis à
faire connaître et décrire de façon objective, exacte et
détaillée le prélèvement de la taxe sur la valeur
ajoutée à l'importation ;
c) La méthode comparative qui nous a permis de
déterminer la différence et les ressemblances qui existent entre
le prélèvement de l'ICA et le prélèvement de la TVA
à l'importation mais aussi de dégager l'imposition qui contribue
plus aux finances publiques.
5.2. Techniques
Une technique c'est un moyen concret au service de la
méthode ou un ensemble d'outils ou d'armes ou encore les
procédés de collecte des données employés pour
mieux appréhender la réalité tout en palpant le
résultat escompté7(*).
Ainsi nous avons utilisé des techniques
suivantes :
a) La technique documentaire, nous a permis à collecter
des données dans différents documents douaniers, instructions et
textes légaux mais aussi à élaborer l'aspect
théorique de notre recherche.
b) La technique d'interview libre nous a favorisé
d'acquérir des informations orales auprès des responsables de
l'administration douanière.
6. DELIMITATION DU SUJET
La circonscription dans le temps et dans l'espace de tout
travail scientifique s'avère indispensable.
Notre étude porte sur « le rôle de la
Douane dans la perception de la taxe sur la valeur ajoutée à
l'importation : cas de la DGDA / BENI ». Nous
appréhendons ainsi la Douane dans sa présentation, son
historique, son organisation, son fonctionnement, ses missions, sa politique
générale ainsi que ses stratégies pour bien maximiser les
recettes publiques.
Le présent travail couvre la période allant de
2011 et 2012 à mai 2013.
7. DIFFICULTES RENCONTREES
Sous ce point, nous ne devons pas passer sous silence sans
énumérer quelques difficultés auxquelles nous nous sommes
heurtés. Parmi celle-ci, nous pouvons citer :
ü L'absence des documents nécessaires ayant des
données fiables sur la TVA à l'importation,
ü La négligence des certains agents de la douane
à nous fournir certaines données,
ü L'accès aux données qui nous a
causé un grand retard suite à des rendez - vous manqué.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre monographie comprend, outre l'introduction et la
conclusion, trois chapitres. Le premier chapitre est consacré aux
considérations théoriques ; le deuxième aborde la
présentation du cadre d'étude en l'occurrence la Direction
Générale des Douanes et Accises, sous direction de Beni. Le
troisième chapitre porte sur la présentation, traitement et
interprétation des résultats.
CHAPITRE PREMIER :
CONSIDERATIONS THEORIQUES
A chaque domaine de recherche correspond un vocabulaire
technique. Dans le souci de mieux appréhender le contenu de ce travail
nous assignons à ce chapitre l'objectif de donner certaines notions sur
la TVA ainsi que sur la Douane.
I.1. NOTIONS SUR LA TVA
I.1.1. Définition
La TVA est un impôt général sur le
dépense collectée par un ou plusieurs assujettis pour le compte
de l'Etat et qui est supportée par le consommateur final8(*).
I.1.2. Champ d'application
Le champ d'application comprend les opérations
imposables, les assujettis, les opérations exonérées ainsi
que la territorialité de la TVA.
A. Les opérations imposables
1. Les opérations imposables par nature selon
l'ordonnance-loi n°10/001 du 20 Août 2010 sont des opérations
soumises à la taxe parce qu'elles remplissent les critères
imposés par la loi qui sont :
ü des livraisons des biens meubles corporels ou des
prestations de services faites à des tiers ;
ü entre deux personnes juridiques distinctes ;
ü à titres onéreux ;
ü par les assujettis en tant que tel ;
ü dans le cadre d'une activité
économique.
2. Selon l'Article 9 de l'ordonnance - loi n°10 / 001 du
20 Août 2010, les opérations imposables par une disposition
expresse sont des opérations qui ne remplissent pas tous les
critères sus décrits, en vue de leur assujettissement à la
taxe comme les opérations imposables par natures.
L'inclusion de ces opérations dans le champ
d'application de la taxe, résulte simplement de la volonté
expresse du législateur.
a) Les livraisons des biens à soi - même
Ce sont des prélèvements ou affectations faites
par les assujettis soit pour les besoins de l'entreprise, en matière de
production des immobilisations ou des biens exclus du droit à la
déduction soit pour les besoins autres que ceux de l'exploitation
càd les besoins des tiers à l'entreprise qui sont ceux des
dirigeants, du personnel ou tout autre tiers.
b) Les prestations de services à soi -
même
Ce sont des services que les assujettis réalisent soit
pour les besoins de l'entreprise soit pour d'autres besoins dans le cadre
normal de leur activité.
Il n'y a prestation de services à soi - même que
quand l'on a vocation à rendre les mêmes services aux tiers.
c) L'importation
C'est l'introduction en RDC d'une marchandise provenant d'un
pays étranger, en vue de la consommation. Qu'en est - il des assujettis
de la TVA ?
I.1.3. Les Assujettis
Sont assujettis à la TVA, les personnes physiques ou
morales, y compris l'Etat, les provinces, les ETD et les organismes de droit
public qui effectuent de manière indépendante, à titre
habituel et occasionnel des opérations économiques.
Il sied de préciser pour les personnes physiques ou
morales que pour être assujettis, elles sont en compte le chiffre
d'affaire (C.A.) annuel.
En effet, les personnes physiques ou morales sont assujettis
à la TVA lorsqu'elles réalisent un chiffre d'affaires annuel
égal ou supérieur à 80.000.000 de Francs Congolais. Ceci
ne s'applique pas aux membres de la profession libérale.
Lorsque le chiffre d'affaires annuel devient inférieur
au seuil, l'assujetti conserve cette qualité les deux années
suivants celle de la constatation de la diminution du chiffre d'affaires.
Toute personne morale et physique dont son chiffre d'affaires
cumulé atteint en cours d'année le seuil d'assujettissement
devient de ce fait redevable de la TVA. Elle doit se faire connaître dans
l'Administration avant le quinze du mois qui suit au cours du quel ce seuil a
été déposé.
Notons qu'il existe aussi des cas particuliers des personnes
morales de droit public qui sont assujetties à la TVA. Précisons
vite qu'elles ne sont pas assujetties à la TVA pour l'activité de
leurs services administratifs, sociaux, éducatifs, culturels et
sportifs, seulement lorsque leur non assujettissement n'entraîne pas de
distorsions dans les conditions de la concurrence9(*).
I.1.4. Les exonérations
A. Notions
Ce sont des opérations normalement imposables à
la taxe que la loi a expressément soustrait à son
assujettissement.
Il est à noter que la taxe en tant qu'impôt
général sur la dépense, ne s'accommode pas normalement
avec les exonérations. Aussi sont - elles limitées pour
éviter de réduire son champ d'application.
En effet, l'article 20 de la loi sur la taxe n'admet pas la
possibilité d'une exonération ou d'une exemption, en
matière de la valeur ajoutée, qui soit accordée par des
textes particuliers.
Les exonérations existantes sont surtout dictées
par des considérations sociales et culturelles de certains biens et
services d'une part et d'autre part, par des considérations fiscales,
préventives de la double imposition, en ce qui concerne des
opérations soumises à certaines taxations spécifiques.
Par conséquent, les exonérations existantes sont
réelles et non personnelles.
En effet, ce sont des opérations des biens et services
qui sont exonérées sans considérations de la
qualité personnelle des consommateurs à savoir : l'Etat, les
autres personnes morales publiques, les personnes morales privées, les
personnes physiques avec ou sans ressources, âgées ou jeunes,
célibataires ou mariées, etc.
En principe, la TVA en tant qu'impôt réel met
tous les consommateurs sur le même pied d'égalité10(*).
Néanmoins, il existe certaines exonérations qui
sont accordées aux missions diplomatiques, aux organisations
internationales.
B. Exonération d'une manière
générale
D'une manière globale les exonérations
prévues visent à encourager certains secteurs d'activité
(pêche, agriculture, mine, hydrocarbure), à promouvoir notamment
des activités à caractère médical, social,
culturel, éducatif et religieux, à rendre compétitives les
prestations locales en faveur des opérateurs du commerce international
et à éliminer toute imposition d'une activité ou
prestation soumise à une taxe spécifique (droit
d'enregistrement).
C. Exonération à caractère
diplomatique
Pour ce qui est des exonérations à
caractère diplomatique, elles doivent répondre à la
condition de réciprocité et résulter des prévisions
préalablement communiquées au gouvernement en vue de leur
confirmation par un arrêté interministériel.
Sous réserve de réceprocité et selon des
quotas fixés par arrêté conjoint des ministres ayant les
finances et les Affaires étrangères dans leurs attributions, sont
exonérés de la TVA ; les biens et services destinés
à usage officiel, des missions diplomatiques étrangères
ainsi que des organisations internationales dont la liste est transmise au
Gouvernement par le chef de mission11(*).
Toutefois, en application de différentes conventions
internationales en vigueur, les fonctionnaires internationaux, les agents
diplomatiques et assimilés en poste en RDC sont soumis à la TVA
incorporée dans le prix des marchandise ou des services12(*).
I.1.5. Le fait
générateur et l'exigibilité
A. Notion
Le fait générateur de la TVA est
l'événement matériel ou juridique qui donne naissance
à la dette fiscale de l'assujetti envers le trésor public.
L'exigibilité est l'événement
matériel ou juridique qui donne naissance d'une part, pour le
Trésor, au droit à la déduction.
Le fait générateur et l'exigibilité
peuvent se confondre dans certains cas comme celui des livraisons de biens
meubles corporels tandis que pour les prestations de services, les deux
événements différents.
Le fait générateur détermine la
législation applicable à une opération en cas de
changement de cette dernière.
L'exigibilité présente un intérêt
essentiel dans l'application de la taxe car elle détermine d'une part,
la période (mois) de la déclaration des opérations
imposables au Trésor et d'autre part la date à laquelle font
naissance les droits à la déduction de la taxe chez
l'assujetti.
B. Fait générateur de la TVA 13(*)
Les éléments qui donnent concrètement
lieu à la créance fiscale au titre de la TVA ou faits
générateur sont notamment :
- la livraison des biens ;
- l'exécution de services et des travaux ;
- le franchissement de la frontière ;
- la mise en consommation.
C. L'exigibilité
L'exigibilité de la TVA est le droit dont disposent les
services de l'Administration des impôts de réclamer du redevable
le paiement de la taxe à partir d'une date donnée.
Toutefois, en ce qui concerne les locations, les ventes
effectuées dans le cadre de l'habitat social, les locations de terrains
non aménagés et des locaux non effectués par les
promoteurs immobiliers, l'exigibilité intervient à la date de
chaque échéance 14(*).
Dans plusieurs cas, l'exigibilité de la créance
fiscale équivaut au moment de son fait générateur.
Cependant, en ce qui concerne des prestations de services,
l'exigibilité est postérieure au fait
générateur.
Par ailleurs, il est prévu à la demande de
l'assujetti, le paiement de la taxe d'après le débit, lequel est
limité au seul cas de prestation de service. Selon ce système,
l'assujetti autorisé doit, sans attendre l'établissement d'une
facture, comprendre dans ses déclarations mensuelles, le montant des
acomptes perçus, même s'ils ne correspondent pas à une
exécution partielle de service rendu 15(*).
I.1.6. La base d'imposition
Il existe deux bases imposables à savoir : la base
imposable dans le régime général et la base imposable dans
le régime particuliers.
A. Du régime général
La base d'imposition est constituée par toutes les
sommes, valeurs, biens ou services perçus en contre partie de
l'opération,y compris les subventions ainsi que tous frais,
impôts, droits en prélèvement de toute nature y
afférente à l'exclusion de la TVA elle-même,
B. Des régimes particuliers
La base imposable est égale à la
différence soit de deux prix soit de deux valeurs càd
généralement entre la contrepartie de la transaction à la
vente et celle relative à l'achat soit sur la marge, c'est le cas de la
vente de biens d'occasion acquis auprès de non assujettis ou
importés, des opérations d'entremise : les agences de
voyages et les organisateurs de circuits touristiques, les commissionnaires de
transport et les commissionnaires en douane.
C. Le taux
Le taux est de 0% pour les exportations et opérations
assimilées tandis qu'il est de 16% pour les autres opérations.
I.1.7. Régime de
déduction
A. Généralités
La TVA déductible est la taxe afférente aux
achats des biens et services effectués par l'assujetti.
Sur le plan juridique, la TVA déductible est une
créance de l'assujetti sur le Trésor. C'est une dette du
Trésor envers l'assujetti.
Le droit à la déduction c'est le pouvoir dont
dispose l'assujetti de récupérer tout ou partie de sa
créance sur le Trésor càd la taxe déductible.
Le droit à la déduction a pour fondement, la
nature même de la taxe qui est calculée sur la valeur
ajoutée càd la taxe afférente aux produits diminué
de la taxe qui grève les charges, les stocks et les
immobilisations16(*).
B. Mécanismes 17(*)
Les mécanismes de fonctionnement de la TVA
obéissent à certaines dispositions qui précisent les
règles de son exécution, en particulier, les règles
liées au droit à déduction, aux régularisations et
au remboursement.
En effet, la TVA payée, supportée, en amont lors
des importations ou des opérations effectuées à
l'intérieur, est déduite automatiquement de celle
collectée, et c'est le solde qui est reversé en
fiscalité.
Le montant hors taxe est ainsi amorti suivant les
règles comptables en vigueur pour des biens amortissables ayant ouvert
droit à déduction.
Il doit être noté que lorsque le montant de la
taxe collectée est inférieur à celui de la taxe
payée en amont, il résulte un crédit d'impôt pour le
redevable.
Le dit crédit est importable indéfiniment, mais
ne peut être cédé, il ne peut être remboursé
que pour les exportations, ou en cas de perte de la qualité
d'assujetti.
Le droit d'opérer la déduction prend naissance
lorsque la TVA devient exigible chez l'assujetti fournisseur de biens et
services. Le droit à déduction est exercé jusqu'à
la fin du premier exercice fiscal qui suit celui au cours duquel la taxe est
devenue exigible.
A l'expiration de ce délai, la TVA déduite est
acquise définitivement au Trésor public. Cependant, la TVA
collectée lors de certaines opérations, ne donne pas droit
à déduction. Les exclusions du droit à déduction
sont pour l'essentiel, liées à des opérations qui n'ont
pas de lien direct avec l'activité professionnelle de l'assujetti.
I.1.8. De la liquidation et du
recouvrement
A. De la liquidation 18(*)
Tout redevable de la TVA est tenu de souscrire chaque mois, au
plus tard le quinze du mois qui suit celui de la réalisation des
opérations, une déclaration conforme au modèle prescrit
par l'Administration.
La déclaration doit être souscrite en double
exemplaire et accompagnée du paiement de la TVA.
La déclaration doit être souscrite même si
aucune opération imposable n'a été réalisée
au cours du mois concerné. Elle doit, dans ce cas être
revêtue de la mention « Néant ».
B. Du recouvrement
L'article 62 de l'O-L portant l'institution de la TVA
précise que « le recouvrement de la TVA est assuré par
l'Administration des impôts.
Toutefois, à l'importation, la TVA est perçue
par l'Administration des douanes ».
I.2. NOTIONS SUR LA DOUANE
I.2.1. Définition 19(*)
La Douane est une administration ou organisme public
chargé (e) de l'application de la législation douanière et
de la perception des droits et taxes à l'importation et à
l'exportation. Elle est également chargé (e) de l'application
d'autres lois et règlements relatifs à l'importation et à
l'exportation.
A. Le Bureau de douane
Le bureau de douane est une unité administrative
compétente pour l'accomplissement des formalités
douanières ainsi que les locaux et autres emplacements approuvés
à cet effet par la Douane.
B. Lieu d'importation dans le territoire douanier
On entend par lieu d'importation dans le territoire
douanier :
- Le port de débarquement pour les marchandises
transportées par voie maritime, fluviale ou lacustre ;
- Le premier bureau de douane pour les marchandises
acheminées par voie ferrée ou par voie routière.
- L'aéroport de débarquement pour les
marchandises transportées par voie aérienne.
I.2.2. Sortes des droits
La douane est une administration chargée de perception
des droits et taxes sur toutes les marchandises entrant au pays, produites au
pays ou sortant du pays.
Il est à souligner que les droits sont classés
selon trois points de vue : du point de vue de leur origine, du point de
vue de leur nature et du point de vue de leur base de calcul.
1°/ Du point de vue de leur origine :
Les droits d'entrée et droits de sortie. Certains pays,
dont la RDC taxent l'entrée et la sortie de certains produits. Dans
d'autres pays comme la Belgique, il n'existe que des droits d'entrés.
2°/ Du point de vue de leur nature
Les droits de douane et droits d'Accises.
- Les droits de douane : sont les Droits que doivent
payer les marchandises qui franchissent les frontières et sont
déclarées en consommation.
- Les droits d'Accises : sont des impôts indirects
qui frappent à l'excès pour diminuer l'accessibilité
à certains produits dont la consommation excessive peut avoir des
conséquences négatives sur la santé humaine ou sur
l'environnement 20(*).
3°/ Du point de vue de leur base de
calcul
Les droits ad valorem et les droits spécifiques.
A. Droits ad valorem 21(*)
La taxation ad valorem a été utilisée en
RDC depuis l'indépendance dans des très larges proportions. Les
droits ad valorem sont des conceptions plus récentes et protègent
la fixalité douanière contre l'érosion monétaire
puisque l'ajustement est automatiquement réalisé par le
système. La taxation ad valorem nécessité une
définition claire de la valeur en Douane et exige une nomenclature de
classement tarifaire particulièrement sophistiquée
(perfectionnée).
Il convient, à cet égard d'invoquer dans ce mode
de taxation basé sur la valeur un inconvénient majeur. Cet
inconvénient résulte de la baisse des produits sur le
marché au lieu de provenance bien que le taux doit rester invariable, sa
valeur FOB à la baisse aura d'importantes influences sur les recettes
douanières.
B. Droits spécifiques
Ce fut le système employé pendant très
longtemps par les douanes pratiquement jusqu'après la première
guerre mondiale.
La taxation spécifique est loin la plus simple à
mettre en oeuvre. Les droits à percevoir sont basés sur de
quantités mesurables telle que le nombre, le poids ou les dimensions.
A cette époque, le défaut majeur de ce
système est apparu. La taxation spécifique n'a pas
résisté à l'instabilité monétaire qui a
caractérisé les années 30 en Europe, aux Etats -
Unis22(*).
Ce droit présente l'avantage sur une base tangible qui
écarte toute interprétation et par suite, tous discussion entre
les services et les déclarants. L'inconvénient est la
difficulté d'évaluer les quantités présentement
dans les bureaux ou des erreurs peuvent être déterminées.
Cependant, notons qu'il existe aussi les droits forfaitaires.
En ce qui concerne ces droits forfaitaires, ils peuvent
être perçus dans des conditions bien spécifiées de
franchise ou d'exonération.
Dans le cas, des marchandises faisant l'objet de petits envois
dressés à des particuliers ou contenu dans les bagages personnels
des voyageurs, répondant aux conditions prescrites par
l'arrêté du 14 Avril 1962, fixant les conditions d'application du
droit des douanes forfaitaire qui figure en tête du tarif des droits de
douane d'importation 23(*)
Ces marchandises doivent être importées à
des fins commerciales conformément au régime douanier. Dans le
cas particulier du tarif frontalier, certaines importations ou exportations
à caractère commercial pourront être effectuées sous
le couvert d'une déclaration simplifiée. La valeur ne doit pas
dépasser le seuil fixé par l'administration des douanes (Seuil de
2.500 DTS, équivalent à 2.500 $)
L'intéressé peut toujours demander l'application
de la taxation prévue par le tarif des droits d'entrée. Dans ce
cas, une déclaration pour la mise à la consommation ID (IM4) doit
être souscrite et déposé chez le receveur suivant la
procédure habituelle24(*).
Après avoir été imposé
forfaitairement, si l'intéressé souhaite obtenir l'application du
tarif normal, une demande écrite appuyée des documents
commerciaux doit être adressée à la direction provinciale
au plus tard après la date de l'importation. En cas de trop
perçu, il y a application de la procédure en matière de
restitution.
I.2.3. La loi tarifaire
La tarif douanier est un outil protectionniste et
nécessaire dans le dédouanement des marchandises, il comporte
toutes les marchandises qui franchissent la frontière,
c'est-à-dire qui font l'objet du commerce international ; Il est
aussi un tableau qui spécifie les taux des droits d'entrée, de
sortie et de consommation sans oublié le taux unique de la TVA.
Le principe universellement admis veut qu'il n'y ait pas
d'impôt sans qu'une loi le prévoie. Au cas particulier de
l'impôt douanier, c'est la loi tarifaire qui fixe les impositions qui
seront prélevé sur les marchandises par les services des
Douanes25(*).
En RDC, la loi tarifaire est composée de plusieurs
textes :
- La nomenclature tarifaire, c'est-à-dire le
système de classification des marchandises utilisé par la Douane.
Au cas particulier, on l'a vu, la RDC a signé en 1987 la convention
internationale sur le système harmonisé (SH) de classification
des marchandises. C'est donc le texte de cette convention qui forme l'ossature
du tarif des droits Congolais. La nomenclature proprement dite est celle qui
figure dans le tarif, les notes explicatives, c'est-à-dire la partie
littéraire de la convention sur le SH étant partiellement
reprises dans les dispositions préliminaires du tarif ;
- Le niveau des droits, déterminé par le vote de
la loi budgétaire et qui figure en regard de chaque position de la
nomenclature afférente aux différents produits ;
- Le tarif des droits d'entrées qui détermine le
niveau des droits à percevoir à l'importation ;
- Le tarif des droits de sortie qui détermine le niveau
des droits à percevoir à l'exportation26(*).
I.2.4. Le Système
Harmonisé (S.H)
La convention sur le SH comprend plusieurs parties :
- Des règles générales pour
l'interprétation du système ;
A noter que ces règles sont reprises en
résumé dans les premiers articles des dispositions
préliminaires du tarif des droits Congolais. Ces dispositions
préliminaires fixent les règles générales
permettant d'assurer une application uniforme de la nomenclature.
- Des notes de sections, de chapitres ou des sous -
positions ;
Ces notes font, elles aussi, partie intégrante de la
convention et ont même valeur juridique. Elles figurent en tête de
chaque section ou de chaque chapitre considéré. Elles sont
reprises intégralement dans les notes du tarif des droits congolais, en
tête de chaque section ou de chaque chapitre.
- Une liste de positions classées
systématiquement et subdivisées, le cas échéant, en
sous - positions.
Le SH est à la fois une nomenclature polyvalente
à 6 chiffres et une nomenclature structurée reposant sur une
série de positions à 4 chiffres subdivisées. En tant que
nomenclature polyvalente, le SH est conçu pour classer les marchandises
selon un Code Universel à 6 chiffres. A ce titre, la nomenclature
contient 5.019 groupes de marchandises identifiées par ce code à
6 chiffres, assortie de règles de classement et de définitions.
Ces catégories de biens peuvent être
utilisées à des fins variées d'où le terme de
« nomenclature polyvalente ». En tant que nomenclature
structurée, le SH constitue une structure logique renfermant un total de
1.241 positions regroupées en 96 Chapitre articulés en 21
sections.
I.2.5. Missions de la Douane
27(*)
Les missions confiées à l'administration des
douanes peuvent être complexes, même si en première vue la
première idée qui vient en esprit donne à la douane un
rôle fiscal de percepteur des taxes. En RDC, le rôle fiscal de la
douane est indéniable. La douane perçoit au terme du tarif en
vigueur, des droits qui sont décomposés en droits
d'entrée, de sortie et de consommation.
Albert et Charles identifient le rôle de
l'administration des douanes sous un triple aspect : le rôle fiscal,
le rôle économique et le rôle statistique28(*).
A. Rôle fiscal
Ce fut historiquement le premier rôle de la Douane. Le
droit de douane procure au trésor public d'importantes ressources
fiscales.
En effet, Alexis S.THAMBWE MWAMBA reconnaît comme
rôle fiscal de la douane :
1. La perception des taxes et droits de douane :
Tout naturellement, les marchandises qui circulent en trafic
international, source des richesses, ont de tout temps été
soumise à l'impôt, péage, droit de poste, contrôle.
En effet, l'importance du rôle fiscal du droit de douane
dans l'économie des pays en voie de développement n'est plus
à démontrer car, au raison du caractère très
souvent totalement extravertie de l'économie. Ces pays en voie de
développement sont ceux qui ont une économie tournée vers
l'extérieur. Ils importent beaucoup que d'exporter leur production
locale industrielle ou alimentaire.
2. La perception des recettes non douanières :
Dans d'autres systèmes, la douane peut aussi percevoir
des taxes diverses telle que les taxes sanitaires, vétérinaires
ou phytosanitaires sur les animaux, les viandes ou les
végétaux.
3. Application de la législation
douanière :
La fiscalité douanière s'accompagne en
règle générale d'une série des dispositions
légales plus ou moins contraignantes et qui doivent, régir la
circulation, la détention et la présentation à la douane
des marchandises d'origine étrangère.
La douane maximise aussi des recettes par application des
mesures restrictives de la loi en vigueur, des amendes, en cas des contentieux
douaniers et contentieux fiscaux.
4. Les législations connexes :
La douane peut appliquer au moment du franchissement de la
frontière :
- La législation sur le change des monnaies qui
relèvent de la compétence de la banque centrale,
- Les législations sanitaires et phytosanitaires.
B. Rôle économique
Ce rôle vise la protection de la production locale
contre la concurrence étrangère.
La surveillance des échanges extérieurs
La douane veille au respect des pratiques commerciales loyales
par la défense des entreprises.
A cet effet, la protection ou la défense consiste
à freiner l'importation par des droits de douane relativement
élevés appelés « droits protecteurs »
soit elle peut empêcher l'importation par des droits de douane
très élevés appelés « Droits
prohibitifs ».
Par ailleurs, la douane doit veiller à l'observation
des prescriptions commerciales. Cette dernière doit demander la licence
d'importation ou d'exportation des biens (LIB & LEB) sur certains produits
importés29(*).
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES
II.1. NOTION SUR LA DOUANE
La loi Congolaise attribue à la DGDA, un statut
juridique d'une entreprise publique régie par la loi n°008/009 du
07 / Juillet / 2008 portant sur la transformation des entreprises publiques.
II.1.1.
Généralités sur la DGDA
La Direction Générale des Douanes et Accises
DGDA, en sigle, est un service administratif et financier de l'Etat
placé à la frontière et au bureau de l'intérieur
qui s'occupe des mouvements des marchandises faisant l'objet du commerce
international et de la gestion de quelques produits d'accises et de fabrication
locale.
Le mot « Accise » est tiré de deux
mots latins : « Accessus = qui veut dire
« accès » et « excessus » qui
veut dire « excès », alors une accise est une taxe
qui frappe certains produits énumérés expressément
par la loi et qui peuvent détenir des externalités (effets)
négatives sur la santé humaine ou sur l'environnement
après leurs consommations30(*).
II.1.2. Historique de la Douane
31(*)
L'origine de la douane semble être plus ancienne car
elle date même avant la période médiévale, plus
précisément dans l'antiquité. Les origines lointaines de
la douane proviennent de la perception des impôts et taxes perçus
sur les marchandises à l'entrée et à la sortie des pays au
profit des grands seigneurs féodaux.
Le terme « douane » dérive des
différents jargons : les perses (aujourd'hui appelés les
iraniens), ils appelaient « DIVANE » pour signifier le lieu
où se tenait la réunion des administrateurs des finances. Les
arabes quant à eux, parlaient de « DIOUAN » et les
italiens parlaient de « DOGANA ou DOANA ».
L'histoire nous renseigne que l'Inde, l'Egypte, la Chine, la
Grèce pratiquaient déjà des impôts sur les
marchandises étrangères et à Rome on parlait de
« PORTARIA », pour signifier les droits perçus par
les receveurs tout dans les ports à l'entrée qu'à la
sortie des marchandises.
II.2. NOTION DE LA DIRECTION
GENERALE DES DOUANES
ET ACCISES EN RDC
II.2.1. Historique de la Douane
en RDC
En RDC, la connaissance des services douaniers est liée
à la celle de la colonisation lors de l'Etat Indépendant du
Congo (E.I.C.) constitué le 26 Février 1985.
Afin de permettre la liberté du commerce dans le bassin
du fleuve Congo, il fut adopté une politique douanière selon
laquelle la marchandise entrant dans la colonie n'était soumise à
aucune taxe autre que la taxe rémunératoire en compensation du
service rendu.
Les droits de douane étaient considérés
comme patrimoine du Roi Léopold II.
Le décret du 29 Janvier 1949 coordonne et révise
le régime douanier de la colonie belge et l'ordonnance n°33/9 du 06
Janvier 1950 portant règlement d'exécution du décret
ci-dessus sont à la base de grande reforme de la politique
douanière en vigueur dans la colonie, qui a été
inspirée de la métropole jusqu'au 15 mai 1979, date à
la quelle fut crée l'office des douanes et accises 32(*).
Ainsi ces différentes dates ont marqué
l'histoire juridique de la douane Congolaise après l'accession du Congo
à l'indépendance :
Le 1er Janvier 1962 : Une nouvelle organisation
douanière ;
Le 23 Janvier 1964 : Création d'un service des informations
douanières et financières, la police douanière ou la
brigade douanière.
Le 7 Janvier 1968 : Création d'un tarif douanier à
l'importation et à l'exportation.
En 1972 : Adhésion de notre pays au conseil de
coopération douanière et adoption de la nomenclature des
Bruxelles.
Le 15 Mai 1979 : Création de l'office des douanes et
accises (OFIDA)
En 1985 : Adhésion de notre pays aux dispositions du
système harmonisé (SH).
Le 4 Octobre 1987 : Ratification de l'accord pour adhésion
au S.H.
Le 10 Mars 1988 : La mise en application du S.H.
Le 13 Mars 2003 : Promulgation de la loi n°002/03 du 13 Mars
2003 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l'importation et
à l'exportation.
Le 16 Mai 2008 : Arrêté ministériel
n°01/CAB/MIN/FINANCE/2008 du 16/05/2008 relatives aux Droits de
consommation ou droits d'Accises.
Le 3 Décembre 2009 : Création de la Direction
Générale des Douanes et Accises (DGDA).
Le 20 Août 2010 : Promulgation de l'ordonnance loi
n°10/002 du 20 Août 2010 portant Code des Douanes.
Le 25 Janvier 2011 : Décret n°011 / 06 du 25 Janvier
2011 portant institution du cadre organique de la Direction
Générale des Douanes et Accises (DGDA).
II.2.2. La structure
organisationnelle et fonctionnelle de la DGDA
A. Structure organisationnelle
DIRECTION GENERALE
· Directeur Général
· Directeur Général Adjoint
BUREAU DE COORDINATION
Direction DES STATISTIQUES, DOCUM.ET ETUDES ECONOMIQUES
Direction DE LA VALEUR
Direction DE L'AUDIT INTERNE
Direction DES SYSTEMES ET TECHNOLOGIE D'INFORMATION
Direction DES AFFAIRES JURIDIQUES ET CONTENTIEUX
Direction DES EQUIPEMENTS ET LOGISTIQUE
Direction DES FINANCES INTERNES
Direction DES RESSOURCES HUMAINES
Direction DES RECETTES DU TRESOR
Direction DES HUILES MINERALES
Direction. DES AUTRES PRODUITS D'ACCISES
Direction DU TARIF ET REGLES D'ORIGINE
Direction DE LA BRIGADE ET LUTTE CONTRE LA FRAUDE
Direction DE LA RÉGLEMENTATION ET FACILITATION
Direction de REFORME et MODERNISATION
Source : Journal Officiel, N°
Spécial du 18 Mars 2011, p.8
B. Fonctionnement
La Direction Générale des Douanes et Accises est
dirigée par le comité de Gestion qui comprend le Directeur
Général, le Directeur Général Adjoint chargé
de l'Administration et Finance et le Directeur Général Adjoint
chargé des questions et techniques.
Après le comité de gestion, il y a
l'Administration Centrale qui est composé des services
ci-après :
Bureau de coordination ;
Direction des ressources humaines ;
Direction de réglementation et facilitation ;
Direction de la brigade et lutte contre la fraude ;
Direction du tarif et règles d'origine ;
Direction de la valeur ;
Direction des huiles minérales ;
Direction des autres produits d'accises ;
Direction des recettes du trésor ;
Direction finances internes ;
Direction des équipements et logistique ;
Direction des statistiques, documentation et études
économiques ;
Direction des affaires juridiques et contentieuses ;
Direction des systèmes et technologies d'information ;
Direction de l'audit interne ;
Direction des reformes et modernisations.
Les Directions provinciales sont établies dans les
provinces douanières. Ces provinces douanières sont :
· Kinshasa Est : qui contrôle la Ville de
Kinshasa ;
· Kinshasa Aéro : pour l'Aéroport
international de N'djili ;
· Bas - Congo ;
· Katanga ;
· Nord-Kivu ;
· Sud-Kivu ;
· Province Orientale ;
· Equateur ;
· Kasaï Oriental ;
· Kasaï Occidental ;
· Bandundu ;
· Maniema.
II.2.3. Tableau de
correspondance entre les grades et les fonctions au sein de la DGDA
CATEGORIES
|
GRADES ET FONCTIONS/OFIDA
|
GRADES DE LA DGDA
|
FONCTIONS DE LA DGDA
|
COMMANDEMENT
|
- DIRECTEUR
|
- DIRECTEUR
|
- DIRECTEUR DES DOUANES ET ACCISES
|
- SOUS DIRECTEUR
|
- CHEF DE DIVISION
|
- SOUS DIRECTEUR DES DOUANES ET ACCISES
|
- INSPECTEUR
|
- CHEF DE DIVISION
|
- INSPECTEUR DES DOUANES ET ACCISES
|
- CONTROLEUR
|
- CHEF DE BUREAU
|
- CONTROLEUR DES DOUANNES ET ACCISES / RECEVEUR PRINCIPAL DES
DOUANES ET ACCISE
|
COLLABORATION
|
- VERIFICATEUR
|
- ATTACHE DE BUREAU DE Ière CLASSE
|
- VERIFICATEUR DES DOUANES ET ACCISES/RECEVEUR DES DOUANES ET
ACCISES/COMMANDANT DE BRIGADE
|
- VERIFICATEUR
|
- ATTACHE DE BUREAU DE IIème CLASSE
|
- VERIFICATEUR ASSISTANT DES DOUANES ET ACCISES / RECEVEUR
ADJOINT DES DOUANES ET ACCISES
|
- ASSISTANT
REDACTEUR PRINCIPAL
|
- AGENT DE BUREAU DE Ière CLASSE
|
- REDACTEUR PRINCIPAL / BRIGADE CHEF
|
EXECUTION
|
- REDACTEUR
|
- AGENT DE BUREAU DE IIère CLASSE
|
- REDACTEUR / BRIGADIER
|
- COMMIS PRINCIPAL
|
- AGENT AUXILIAIRE DE Ière CLASSE
|
COMMIS PRINCIPAL / SOUS BRIGADIER
|
- COMMIS
|
- AGENT AUXILIAIRE DE IIème CLASSE
|
- COMMIS
|
- HUISSIER
|
- HUISSIER
|
- HUISSIER
- MESSAGER
|
Source : JOURNAL OFFICIEL NUMERO SPECIAL
18 Mars 2011, P.83.
II.3. PRESENTATION DE LA DGDA /
Sous - Direction de Beni
II.3.1. Situation
Géographique
La Direction Générale des Douanes et Accises /
Sous - Direction de Beni se situe à l'Est de la RDC, en province du
Nord-Kivu, au Territoire de Beni, en Ville de Beni, en Commune de Beu, Quartier
Malepe, sur la route qui mène vers Kasindi, à environ 1300m du
Rond - Point du trente Juin, au TCB Mupanda.
II.3.2. Historique de la DGDA /
Beni
Avant 1982, l'époque à la quelle le
Président MOBUTU dirigeait notre pays, le bureau principal des recettes
fonctionnait à KASINDI depuis 1925 parallèlement au bureau
secondaire installé à Beni.
Pour prévenir des risques que couraient les douaniers
qui acheminaient des fonds pour leur dépôt en Banque à
Beni, en 1982 le bureau principal fut déplacé de Kasindi à
Beni.
Suite à l'importance des recettes
générées par le bureau de Beni, ce dernier fut
élevé en une inspection locale en 1987 avec l'inspecteur
SHAMSA.
En 2001, avec la rébellion du front de
libération du Congo, Beni acquiert le statut de la sous - direction, une
décision qui sera effective en 2003.
II.3.3. Les ressources de la
DGDA / Beni
La Direction Générale des Douanes et Accises de
la Sous - Direction de Beni dispose deux catégories des ressources.
A. Les ressources humaines
L'effectif du personnel de la DGDA / Beni
s'élève à 222 unités réparties en trois
catégories qui sont :
1) 14 cadres de commandement
2) 145 Agents de collaboration
3) 63 Agents d'exécution.
B. Les ressources financières
La DGDA / Beni vit de l'autofinancement ainsi que des
rétrocessions telle que prévue par la loi.
II.3.4. Organisation de la DGDA
/ Beni
A. Organigramme de la DGDA / Beni
Sous - Direction
Secrétariat
Comptabilité
Contrôleur personnel
Inspecteur de la prise en charge
Contrôle de Butembo
Contrôle de Kasindi
Inspecteur de brigade et de contentieux
Inspecteur des douanes et accises
Contrôleur de brigade
Receveur principal
Contrôleurs des douanes et accises
Contrôleurs
Commandants des douanes et accises
Receveurs
Vérificateurs
Commandants des recherches
Commandants PDP/ERTE
Vérificateurs
Vérificateurs
Vérificateurs assistants
Receveurs adjoints
Commandant adjoint
Commandant adjoint
Commandant adjoint
Vérificateurs assistants
Agents des recettes
Brigadiers
Brigadiers
Brigadiers
Sentinelles
Source : Archives de la DGDA / Sous
Direction de Beni.
B. Description des certains cadres et Agents de la
DGDA / Beni
1. Le Sous - Directeur : Il est le chef du ressort, il
veille à la bonne marche et au fonctionnement des activités
à tous les niveaux. Il supervise l'administration de sous-direction. De
même, il supervise le bureau de Beni, Butembo et Kasindi.
2. Les inspecteurs : la sous - direction de Beni
fonctionne avec trois inspecteurs notamment :
§ L'inspecteur des douanes et accises qui coordonne les
activités des contrôleurs des accises, des containers et
marchandises conventionnelles et ces derniers ont chacun un groupe des
vérificateurs regroupés en « Pool » ;
§ L'inspecteur de la brigade et contentieux qui coordonne
le travail du contrôleur de surveillance des frontières, celui de
recherche et préventions et celui de la protection du patrimoine et
enquêtes des renseignements (P.D.P./ERE) ;
§ L'inspecteur de la prise en charge qui coordonne la
gestion des stocks des marchandises sous douane, de même il est celui qui
gère l'entrepôt et donne sortie des marchandises.
3. Le receveur principal : il supervise les encaissements
et tient la comptabilité. Il est le comptable public de la douane. Il
valide et liquide toutes les déclarations.
4. Le contrôleur de vérification : il est le
chef du service de la vérification et se charge de coter les
vérificateurs. Ces derniers établissent le certificat de
vérification (C.V.) après la vérification de la
marchandise.
5. Le contrôleur de brigade : il est le chef de la
brigade et chargé de coter les brigadiers pour le dépotage des
marchandises. Il supervise le commandant de douanes et accises, commandant de
recherche et commandant de PDP/ERE.
6. Le vérificateur : il est chargé de
vérifier la concordance entre la déclaration et les marchandises
physiques inscrit sur la déclaration ensuite établir le
contentieux qu'il propose au contrôleur de vérification.
7. Le receveur : il seconde le receveur principal dans
les calculs. Il collabore avec les receveurs adjoints et les acceptateurs.
8. Le vérificateur assistant : il est
chargé de contrôler la véracité de la marchandise
lors du déchargement et faire le pointage et / ou jaugeage.
9. Les brigadiers : ils assurent la fonction de la police
pour détecter la fraude et la contre-bande, aussi l'escorte des
marchandises de transfert.
10. Le secrétaire : s'occupe des relations
épistolaires avec les différents services, la hiérarchie,
l'extérieur et se charge de l'arrangement des dossiers.
11. L'intendance : s'occupe de la gestion des mobiliers,
des fournitures de bureau et des imprimés de valeur et autres.
12. La sentinelle et le huissier : s'occupent de la
garde-nuit et jour aussi de la distribution des messages.
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION, TRAITEMENT ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
A travers ce chapitre, nous allons montrer le rôle que
joue la Douane dans la perception de la taxe sur la valeur ajoutée
à l'importation. Par ailleurs, nous chercherons la part de la TVA dans
les recettes globales de 2012 et allons aussi parler de la comparaison des
recettes de la TVA 2012 et celles de l'ICA 2011 afin de dégager lequel a
beaucoup contribué aux recettes du Trésor Public.
III.1. PRESENTATION ET
TRAITEMENT DES DONNEES CHIFREES
Dans ce point, nous allons présenter les recettes
globales de la DGDA-BENI ICA 2011 et TVA 2012 à Mars 2013.
Ainsi, nous présentons le tableau des recettes globales
de la DGDA-BENI après la conversion des Francs Congolais en Dollars
Américains avec un taux de 920 FC = 1 $.
Tableau n°2 : Recettes globales de la
DGDA-BENI, ICA 2011 et TVA 2012
à Mars 2013
Mois
|
2011
|
2012
|
2013
|
Recettes Globales
|
ICA
|
Recettes Globales
|
TVA
|
Recettes Globales
|
TVA
|
JANV
|
555.962,50
|
293.088,10
|
879.400,10
|
600.112,70
|
1.189.623,61
|
468.652,51
|
FEV
|
567.569,60
|
320.053,10
|
1.256.469,10
|
1080.818,00
|
1.469.570,38
|
686.880,17
|
MARS
|
730.422,40
|
342.958,10
|
2.346.519,30
|
946.110,10
|
1.452.969,00
|
585.763,55
|
AVRIL
|
480.076,60
|
202.295,20
|
2.047.205,20
|
644.740,60
|
-
|
-
|
MAI
|
512.195,30
|
239.354,00
|
2.564.877,10
|
701.570,60
|
-
|
-
|
JUIN
|
954.872,10
|
537.006,10
|
2.773.605,30
|
732.703,60
|
-
|
-
|
JUILL
|
796.070,10
|
421.845,70
|
1.982.464,30
|
782.112,40
|
-
|
-
|
AOUT
|
624.327,20
|
295.679,70
|
1.339.373,50
|
776.958,00
|
-
|
-
|
SEPT
|
884.185,00
|
511.035,30
|
1.660.405,10
|
1.079.692,33
|
-
|
-
|
OCT
|
1.036.562,00
|
539.642,40
|
1.132.882,10
|
842.100,16
|
-
|
-
|
NOV
|
957.216,40
|
532.993,70
|
1.248.243,20
|
783.379,15
|
-
|
-
|
DEC
|
997.382,20
|
815.950,10
|
1.969.035,60
|
667.797,10
|
-
|
-
|
TOTAL
|
9.098.841,40
|
5.051.901,50
|
21.200.480,00
|
9.638.094,74
|
4.112.163,00
|
1.741.296,23
|
Source : Service de la Recette de la
DGDA-BENI.
Tableau n°3 : Evolution de l'ICA en 2011
MOIS
|
MONTANT DE L'ICA
|
JANVIER
|
293.088,10
|
FEVRIER
|
320.053,10
|
MARS
|
342.958,10
|
AVRIL
|
202.295,20
|
MAI
|
239.354,00
|
JUIN
|
537.006,10
|
JUILLET
|
421.845,70
|
AOUT
|
295.679,70
|
SEPTEMBRE
|
511.035,30
|
OCTOBRE
|
539.642,40
|
NOVEMBRE
|
532.993,70
|
DECEMBRE
|
815.950,10
|
TOTAL
|
5.051.901,50
|
Nous constatons à partir de ce tableau qu'au mois de
Décembre la DGDA-BENI a maximisé plus des recettes de l'ICA par
rapport à d'autres mois. Par ailleurs le mois d'Avril semble être
le moins rentable pour l'ICA. Cependant nous constatons que les recettes de
l'ICA ont été progressives en 2011.
Graphique n°1 : Evolution de l'ICA en 2011
Montant de l'I.C.A.
Au vu du graphique ci-dessus, nous constatons que les recettes
de l'ICA ont évolué à dent de scie au cours de
l'année 2011. Cependant c'est au cours du dernier trimestre que l'on
constate une performance jusqu'à atteindre même 815.950,10 $ au
mois de Décembre.
Tableau n°4 : Evolution de la TVA 2012
à Mars 2013
Mois 2012 à Mars 2013
|
Montant de la TVA
|
JANVIER
|
600112,7
|
FEVRIER
|
1080818
|
MARS
|
946110,1
|
AVRIL
|
644740,6
|
MAI
|
701570,6
|
JUIN
|
732703,6
|
JUILLET
|
782112,4
|
AOUT
|
776958
|
SEPTEMBRE
|
1079692,33
|
OCTOBRE
|
842100,16
|
NOVEMBRE
|
783379,15
|
DECEMBRE
|
667797,1
|
JANVIER (2013)
|
468652,51
|
FEVRIER (2013)
|
686880,17
|
MARS (2013)
|
585763,55
|
Source : Service de la Recette de la
DGDA-BENI
Nous constatons que le montant de la TVA au cours de
l'année 2012 à Mars 2013 varie avec faible tendance. Il y a des
mois où il y a augmentation progressive tel le mois de Février
2012, et d'autres mois on observe une très grande diminution tel le mois
de Janvier 2013. Nous allons bien visualiser cette variation sur le graphique
ci-dessous :
Graphique n° 2 : Evolution de la TVA de
2012 à Mars 2013
De Janvier 2012 à Mars 2013
Au vu de ce graphique n°2, nous constatons que le montant
de la TVA évolue à dent de scie. D'où au mois de
Février 2012 il y a eu une grande croissance et d'autres mois comme
celui d'Avril au mois d'Août voir le mois de Janvier, Février et
Mars 2013.
On a observé une faible évolution de la TVA et
cela a été du surtout aux multiples cas d'exonérations
partielles ou définitives qui se font au bureau de Beni pour le compte
de SINOHYDRO, BRASIMBA et autres investisseurs locaux, lors de l'importation
des matières premières.
Tableau n°5 : La part de l'ICA dans les
recettes globales de 2011
MOIS
|
ICA
|
RECETTES TOTALES
|
LA PART EN %
|
JANVIER
|
293 088, 10
|
557 962, 50
|
52, 5 %
|
FEVRIER
|
320 053, 10
|
567 569, 60
|
56, 4 %
|
MARS
|
342 958, 10
|
730 422, 40
|
47 %
|
AVRIL
|
202 295, 20
|
480 076, 60
|
42, 1 %
|
MAI
|
239 354, 00
|
512 195, 30
|
46, 7 %
|
JUIN
|
537 006, 10
|
954 872, 10
|
56, 2 %
|
JUILLET
|
421 845, 70
|
796 070, 10
|
53 %
|
AOUT
|
295 679, 70
|
624 327, 20
|
47, 3 %
|
SEPTEMBRE
|
511 035, 30
|
884 185, 00
|
58 %
|
OCTOBRE
|
539 642, 40
|
1 036 562, 00
|
52 %
|
NOVEMBRE
|
532 993, 70
|
957 216, 40
|
55,7 %
|
DECEMBRE
|
815 950, 10
|
997 382, 20
|
82 %
|
TOTAL
|
5 051 901, 50
|
9 098 841, 40
|
55,5 %
|
MOYENNE
|
420 992, 00
|
758 237, 00
|
55,5 %
|
Source : Nos calculs à partir du
tableau n°2
Nous constatons que la part de l'ICA dans les recettes
globales de 2011 est de 5.051.901, 50 $ sur 9.098. 841 $ soit 55, 5 %. La
performance annuelle a été réalisée au mois de
Décembre avec un montant de 815.950, 10 $ sur 997.382,20 soit 82% et le
mois qui a produit moins est celui d'Avril avec 202.295, 20 $ soit 42, 1 %.
De ce tableau, il ressort aussi que sur les 557.962, 50$ des
recettes globales réalisées par la DGDA-BENI en Janvier 2011,
l'ICA a généré elle-même 293.088, 10$ soit 52,5%, en
Février l'apport de l'ICA a été de 320.053, 10$ sur
567.569, 60 $ soit 56, 4%, en Mars 342.958, 10 $ sur 730.422, 40 soit 47%, en
Avril 202.295, 20$ sur 480076, 60$ soit 42,1 %, en Mai 239.354, 00 $ sur
512.195, 30$ soit 46,7 %, en Juin 537006, 10 $ sur 954.872, 10$ soit 56,2 %, en
Juillet 421.845, 70$ sur 796.070, 10$ soit 53%, en Août 295.679, 70$ sur
624.327, 20$ soit 47, 3 %, en Septembre 511.035, 30 $ sur 884.185, 00 $ soit
58%, en Octobre 539.642, 40 $ sur 1.036.562, 00 $ soit 52 %, en Novembre
532.993,70 $ sur 957.216, 40$ soit 55,7%, en Décembre 815.950, 10$ sur
997.382, 20 $ soit 82 %.
Graphique n°3 : La part de l'ICA dans les
recettes globales de 2011
La part de l'ICA dans les recettes
globales de 2011.
Autres recettes de la DGDA-BENI
2011
Au vu de ce graphique circulaire qui représente les
recettes globales de la DGDA-BENI 2011, nous constatons que la part de l'ICA
est de 55,5 % dans les recettes globales. Elle est la plus importante car les
autres droits est taxes perçus par la DGDA - BENI en 2011 ont pris
seulement 44,5 % des recettes globales.
Tableau n°6 : La part de la TVA dans les
recettes globales de 2012 à mars 2013
MOIS (2012 à Mars 2013)
|
Recettes totales
|
TVA
|
La part en %
|
JANVIER
|
879.400, 10
|
600.112, 70
|
68, 2 %
|
FEVRIER
|
1.256.469, 10
|
1.080.818, 00
|
86 %
|
MARS
|
2.346.519, 30
|
946.110, 10
|
40, 3 %
|
AVRIL
|
2.047.205, 20
|
644.740, 60
|
31, 5 %
|
MAI
|
2.564.877, 10
|
701.570, 60
|
27, 3 %
|
JUIN
|
2.773.605, 30
|
732.703, 60
|
26, 4 %
|
JUILLET
|
1.982.464, 30
|
782.112, 40
|
39, 4 %
|
AOUT
|
1.339.373, 50
|
776.958, 00
|
58 %
|
SEPTEMBRE
|
1.660.405, 10
|
1.079.692, 33
|
65 %
|
OCTOBRE
|
1.132.882, 10
|
842.100,16
|
74,3 %
|
NOVEMBRE
|
1. 248.243, 20
|
783.379, 15
|
62, 7 %
|
DECEMBRE
|
1.969.035, 60
|
667.797, 10
|
34 %
|
JANVIER (2013)
|
1.189.623, 61
|
468.652, 51
|
39, 4 %
|
FEVRIER (2013)
|
1.469.570, 38
|
686.880, 17
|
46, 7 %
|
MARS (2013)
|
1.452.969, 00
|
585.763, 55
|
40, 3 %
|
TOTAL
|
25.312.643
|
11.379.391, 00
|
45 %
|
MOYENNE
|
1.687.509, 53
|
758.626, 06
|
45 %
|
Le tableau ci-haut nous présente la part de la TVA dans
les recettes totales de 2012 à Mars 2013. Après analyse nous
constatons ce qui suit :
- Les recettes de la TVA ont représenté en
moyenne 45 % de recettes totales de la DGDA / Beni de 2012 à mars 2013
- Les recettes du mois de Février 2012 ont
été plus élevés avec un taux de 86 % sur les
recettes de ce même mois.
- Les recettes totales du mois de Juin ont joué une
grande part dans les recettes de l'année 2012 à mars 2013 avec un
montant de 2.773.605, 30 $ sur 25.312.643 $, mais c'est encore un mois qui a
apporté une petite part de la TVA avec une moyenne de 26, 4 % dont
732.703, 60 $ sur 2.773.605, 30 $.
Graphique n°4 : La part de la TVA dans les
recettes globales de 2012 à mars 2013
La part de la TVA de 2012 à Mars 2013
Autres recettes de la DGDA - Beni de
2012 à mars 2013
Au vu de ce graphique qui représente les recettes
globales de la DGDA - BENI de janvier 2012 à mars 2013, nous constatons
que la TVA n'a pas contribué en grande partie dans les recettes
globales. Elle représente seulement 45 % des recettes globales et les
autres droits et taxes représentent 55%. Cela est expliqué du
fait que le taux de la TVA est unique de 16% alors que pour les autres droits
et taxes perçus à la DGDA il y a même des taux qui vont
jusqu'à 20%. Cependant, bien que la TVA semble intervenir moins dans les
recettes totales que l'ICA, il est à signaler que les recettes globales
ont presque doublées à l'époque de la TVA.
Tableau n°7 : Comparaison des recettes
globales pendant la période de l'ICA et les recettes globales pendant la
période de la TVA
MOIS
|
Recettes Globales 2012
|
Recettes Globales 2011
|
Ecart
|
Performance
|
JANVIER
|
879400, 10
|
557.962,50
|
321.437,60
|
57,60
|
FEVRIER
|
1.256.469,10
|
567.569,60
|
688.899,50
|
121,37
|
MARS
|
2.346.519,30
|
730.422,40
|
1.616.097,00
|
221,25
|
AVRIL
|
2.047.205,20
|
480.076,60
|
1.567.128,60
|
326,43
|
MAI
|
2.564.877,10
|
512.195,30
|
2.052.682,00
|
400,76
|
JUIN
|
2.773.605,30
|
954.872,10
|
1.818.733,20
|
190,46
|
JUILLET
|
1.982.464,30
|
796.070,10
|
1.186.394,20
|
149,03
|
AOUT
|
1.339.373,50
|
624.327,20
|
715.046,30
|
114,53
|
SEPTEMBRE
|
1.660.405,10
|
884.185,00
|
776.220,10
|
87,78
|
OCTOBRE
|
1.132.882,10
|
1.036.562,00
|
96320,10
|
9,30
|
NOVEMBRE
|
1.248.243,20
|
957.216,40
|
291.027,00
|
30,40
|
DECEMBRE
|
1.969.035,60
|
997.382,20
|
971.653,40
|
97,42
|
TOTAL
|
21.200.480,00
|
9.098.841,40
|
12.101.638,60
|
133,00
|
Source : Nos calculs à partir du
tableau n°2
Au vu de ce tableau, nous constatons que les écarts
sont favorables, càd que les recettes réalisées à
la DGDA-BENI pendant la perception de la TVA ont été plus
favorables à celle de la période de l'ICA.
Ainsi partant de ce qui précède, nous confirmons
notre première hypothèse selon laquelle la TVA a permis à
maximiser et à canaliser plus des recettes dans le trésor
public.
En outre, pour visualiser cette performance, voici ci-dessous
le graphique retraçant les recettes globales de 2012 et les recettes
globales de 2011 et leur performance :
Graphique n°5 : Comparaison des recettes
globales pendant la période de l'ICA et les recettes globales pendant la
période de la TVA
Graphique n°6 : Représentation
visuelle de la performance de la TVA
A la lecture de ces graphiques, nous constatons que les
recettes réalisées pendants l'application de la TVA évolue
à dents de scie d'une manière croissante par rapport aux recettes
réalisées pendant la période de l'ICA.
Par ailleurs, les écarts croissent au rythme
d'évolution des recettes pendant l'application de la TVA.
Tableau n°8 : Tableau comparatif des recettes
et la TVA 2012 et celles de l'ICA 2011
MOIS
|
Recettes TVA 2012
|
Recettes ICA 2011
|
Ecarts
|
Ecarts en %
|
Performance
|
JANVIER
|
600.112, 70
|
293.088,10
|
307.024,60
|
6,70%
|
104,75
|
FEVRIER
|
1080.818,00
|
320.053,10
|
760.765,00
|
16,58%
|
237,70
|
MARS
|
946.110,10
|
342.958,10
|
603.152,00
|
13,15%
|
176,06
|
AVRIL
|
644.740,60
|
202.295,20
|
442.445,40
|
9,64%
|
218,71
|
MAI
|
701.570,60
|
239.354,00
|
462.216,60
|
10,07%
|
193,11
|
JUIN
|
732.703,60
|
537.006,10
|
195.697,50
|
4,26%
|
36,44
|
JUILLET
|
782.112,40
|
421.845,70
|
360.266,70
|
7,85%
|
85,40
|
AOUT
|
776.958,00
|
295.679,70
|
481.278,30
|
10,50%
|
162,77
|
SEPTEMBRE
|
1.079.692,33
|
511.035,30
|
568.657,03
|
12,40%
|
111,27
|
OCTOBRE
|
842.100,16
|
539.642,40
|
302.457,76
|
6,60%
|
56,04
|
NOVEMBRE
|
783.379,15
|
532.993,70
|
250.385,45
|
5,45%
|
47,07
|
DECEMBRE
|
667.797,10
|
815.950,10
|
-148.153,00
|
-3,23%
|
-18,15
|
TOTAL
|
9.638.094,74
|
5.051.901,50
|
4.586.193,24
|
100%
|
90,70
|
Source : Nos calculs
A la lecture de ce tableau, nous constatons que l'écart
du mois de décembre est négatif. Cela est lié au cas
d'exonérations des produits de l'entreprise BRASIMBA qui ont
été élevé au mois de Décembre 2012 à
la DGDA-BENI.
Cependant la majorité des écarts sont positifs
càd que la TVA est plus productif que l'ICA.
Ceci explique en outre l'efficacité de l'application de
la perception de la TVA à l'importation sur les recettes
douanières.
En outre, pour expliquer cette efficacité, voici
ci-dessous les graphiques qui représente les courbes de la TVA et
ICA ; Ecart et la performance en ordonnées et le temps en
abscisse.
Graphique n°7 : Représentation de la
comparaison des recettes de la TVA 2012 et celles de l'ICA 2011
Au vu de ce graphique, nous constatons que les recettes de la
TVA sont plus élevées que celles perçues lors de l'ICA.
Ceci implique que la TVA a été plus rentable que
l'ICA pendant notre période d'étude. On observe l'inverse
seulement en Décembre 2011 où les recettes de l'ICA
dépensent de loin les recettes de la TVA du mois de Décembre
2012. C'est ce qui explique le signe négatif devant les
écarts.
III.2. CANALISATION DES
RECETTES DE LA TVA AU TRESOR PUBLIC
Notons que toute la procédure d'envois des recettes
douanières se fait maintenant dans le système informatisé
SYNONIA + +.
Nonobstant, il y a de fois que le réseau soit
perturbé et on est obligé dans ce cas d'utiliser ou de recourir
à l'ancien système manuel pour l'envois des recettes de la TVA
dans le trésor.
Ainsi, les recettes douanières doivent être tel
versé au trésor public au jour le jour. Pour certains bureaux
douaniers tel celui de Beni, les envois peuvent se faire périodiquement
pour les recettes peu importantes couvrant l'intégralité de
recettes enregistrées pendant le mois.
Tout mouvement de fonds donne lieu à
l'établissement d'un bordereau d'envoi des fonds,
« B.E.F. »33(*)
Le B.E.F. destiné au compte du trésor 11050/1550
série A est celui qu'on utilise pour la canalisation de recettes de la
TVA dans le trésor public. Le BEF série A comporte 7
exemplaires :
- Original pour le destinataire ;
- Copie pour le destinataire ;
- Accuser de réception ;
- Copie pour l'antenne DGDA-Banque Centrale du Congo ;
- Copie pour la trésorerie / finances ;
- Copie pour la Division Financière ;
- La minute pour le receveur.
Il est à noter que cette canalisation de la TVA dans le
système SYDONIA ++ s'effectue de la manière suivante à la
banque :
Il y a liquidation qui est une opération qui consiste
à calculer et à percevoir les droits et taxes dus pour le compte
du trésor public.
Après cette étape, le service d'impression de la
déclaration fait sortir d'abord le bulletin de liquidation provisoire et
en second lieu, le bulletin de liquidation définitif établit par
le receveur principal.
Le bulletin de liquidation permet au déclarant d'aller
verser l'argent à payer à la Banque.
Une fois l'argent versé à la banque, les agents
de la banque établissent une Quittance englobant le montant à
payer et le bordereau de versement pour affecter le montant de chaque service
entre autres DGDA, DGI, FPI, FONER, DGRAD, OCC, SONAS, OGEFREM,... dans le
trésor public.
Après paiement, le déclarant amène les
preuves de paiement (quittances et bordereau de versement) chez le receveur
principal, et ce dernier vérifie dans sa machine si celles-ci ont
été établies suivant les références du
bulletin de liquidation.
Après s'être assuré des preuves de
paiement, le receveur principal établit un document appelé
« Bon à enlever » qui atteste que le
déclarant vient de s'acquitter.
III.3. MARCHANDISES EXONERES ET
EXEMPTEES DE LA TVA A L'IMPORTATION
Sont admis en exonération de la TVA à
l'importation, dans les limites des dispositions légales en vigueur et
aux conditions déterminées par le Ministre ayant les Finances
dans ses attributions les produits déterminés et
énumérés par ce dernier.
A cet effet, les marchandises concernées doivent
satisfaire aux conditions ci-après :
1. Etre couvertes par un arrêté
interministériel pris par les Ministres ayant le plan et les Finances
dans leurs attributions, après l'avis préalable du
Ministère concerné ;
2. Etre utilisées exclusivement pour les besoins de
l'association sans but lucratif visée et en conformité avec objet
tel que défini par ses statuts ;
3. Etre importées dans le respect de la
procédure douanière en vigueur.
Ainsi, ces marchandises sont :
- Les échantillons sans valeur commerciale qui sont
considérés par la Douane comme étant de valeur
négligeable et qui ne sont utilisés que pour rechercher des
commandes de marchandises du genre de celles qu'ils représentent ;
- Les biens mobiliers, à l'exclusion des
matériels à caractère industriel ou commercial,
destinés à l'usage personnel d'une personne ou des membres de sa
famille qui sont amenés en RDC en même temps que cette personne ou
à un autre moment aux fins du transfert de sa résidence ;
- Les biens recueillis par voie de succession par une personne
ayant, à la date du décès du decujus, sa résidence
principale en RDC, à condition que ces biens aient été
affectés à l'usage personnel du défunt ;
- Les récompenses décernées à des
personnes ayant leur résidence en RDC, sous réserve du
dépôt des documents justificatifs jugés nécessaires
par la douane ;
- Les cercueils contenant les dépouilles mortelles et
les urnes funéraires contenant des cendres des dépouilles
incinérées, ainsi que les objets d'ornement qui les
accompagnent ;
- Les produits en vue de subir des essais, à condition
que les quantités ne dépassent pas celles strictement
nécessaires aux essais et que les produits soient entièrement
consommés au cours des essais ou que les produits non consommés
soient réexportés ou traités, sous le contrôle de la
douane, de manière à leur ôter toute valeur
commerciale ;
- Les dons, legs ou matériels fournis gratuitement
à l'Etat, aux Provinces, aux entités territoriales
décentralisées et aux organismes de droit public ;
- Les bagages des voyageurs non passibles des droits et taxes
prévus par la législation douanière.
- les marchandises importées par les associations sans
but lucratif établies en RDC, pour la réalisation des
opérations présentant un caractère social, sportif,
culturel, réligieux et philanthropique conformes à leur objet.
- Les organes et le sang humains rélèvant des
positions tarifaires 30.01 et 30.02 ainsi que les articles et appareils
d'orthopédie, pour fractures ou de prothèses médicales de
la position tarifaire 90.21 sont exonérés de la TVA lorsqu'ils
sont importés par les institutions médicales ou organismes
agréés par le Ministère ayant la santé dans ses
attributions.
- Les produits et intrants pharmaceutiques ainsi que les
matériels médicaux ;
- Les timbres officiels et papiers timbrés ;
- Les équipements agricoles repris sur
arrêté interministériel ;
- Les bateaux et filets de pêche ;
- Les équipements et matériels réactifs
et autres produits chimiques destinés exclusivement à la
prospection ou à l'exploration et à la recherche minière
et pétrolière ;
- Les marchandises importées pour l'usage officiel des
missions diplomatiques, des consulats et organisations internationales ;
- Certains produits des premières
nécessités (blé, pain, farine de froment de fabrication
locale, lait, produit alimentaires pour enfants, ciments gris) ;
- Etc.
Notons que ces marchandises sont reprises dans le tarif des
droits et taxes à l'importation et à l'exportation en franchise
des droits afin de promouvoir les activités économiques au pays
mais aussi de faire respecter quelques réglementations internationales
en matière des franchises diplomatiques.
III.4. DOCUMENTS UTILISES A LA
DGDA-BENI POUR PERCEVOIR LA TVA A L'IMPORTATION
Les documents dont il est question sont utilisés
séparément, les uns par la Douane et les autres par les
opérateurs économiques.
A. Le tarif des droits et taxes à l'importation
et à la l'exportation 34(*)
Le tarif de douane est un document de référence
indispensable à la taxation douanière.
Il contient et renferme toutes les marchandises qui
franchissent la frontière, c'est-à-dire ce qui font l'objet du
commerce international. Dans le tarif les marchandises portent leur
dénomination tarifaire appelée « espèce
tarifaire » et non leur dénomination commerciale.
Les droits et taxes de douane applicables aux marchandises
importées en RDC sont les droits de douane (DD) mentionnés dans
la colonne 4 ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les droits
de consommation (DC) repris dans la colonne 5 du tableau des droits.
Le tarif douanier est modifié périodiquement
soit pour favoriser les industries locales soit pour stabiliser la
conjoncture.
B. L'Ordonnance-loi n°10/002 du 20 Août
2010 portant Code des Douanes
Le code des douanes c'est l'ensemble des dispositions
légales et règlementaires édictées pour
l'application de la législation douanière.
Ainsi la législation douanière s'applique sur
l'ensemble du territoire douanier de la République Démocratique
du Congo et sans égard à la qualité des personnes qui
détiennent les marchandises.
L'article 137 du Code des Douanes stipule que : sans
préjudice des dispositions des articles 317 point 2 et l'article 322
point 1 du présent Code, les droits et taxes liquidés par le
receveur sont payables au comptant avant l'enlèvement des marchandises
suivant les modalités déterminées par arrêté
du ministre ayant les finances dans ses attributions 35(*).
Cet article stipule autrement que la TVA doit aussi être
payé au comptant (cash) et non en crédit (dette).
C. L'Ordonnance-loi n°10/001 du 20 Août 2010
portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée 36(*)
Promulguée le 20 Août 2010 par le
Président de la République, l'O.L. n°10/001 du 20 Août
2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée est un
document juridique très nécessaire lors de la perception de la
TVA par la DGDA - BENI.
Ainsi à son article 1er il est dit
que : « Il est institué, conformément aux articles
122 point 10 et 174 de la constitution, un impôt général
sur le consommation dénommé « Taxe sur la valeur
ajoutée », TVA en sigle.
A son article 9, point 3 il est institué que les
importations sont également imposables à la taxe sur la valeur
ajoutée.
Pour toutes les importations, l'article 35 du présent
O.L. stipule que : « Le taux de la taxe sur la valeur
ajoutée est fixé à 16% ; ce qui est un taux
unique.
Le recouvrement de la TVA est assuré par
l'Administration des Impôts (DGI). Toutefois à l'importation, la
TVA est perçue par l'Administration des Douanes (DGDA)
« Article 62 ».
D. Les autres pièces jointes qui accompagne la
marchandise
- La facture 37(*)
C'est le document essentiel constatant la vente d'une
marchandise ou la prestation d'un service, les conditions de cette vente ou de
cette prestation.
L'entête de la facture comporte des renseignements
utiles quant au vendeur, sa raison sociale, son enregistrement au registre du
commerce, ses références bancaires,...
Le corps de la facture comprend l'état
détaillé des marchandises, leur nature, la marque et le
numéro des colis, le prix unitaire, le prix total, la monnaie de
facturation, les prix lors - taxes, les conditions.
- La lettre de transport ou note de fret
Dans le mode transport, la marchandise est couverte par un
document appelé lettre de transport ; LTA pour le transport
Aérien, LDV en cas de transport par voie routière ou
ferroviaire ; connaissement ou BL dans le transport par voie maritime.
La lettre de transport, quelqu'en soit sa forme devra
comporter :
· Le nom et l'adresse du transporteur ;
· Le nom et l'adresse du destinataire ;
· Le lieu de départ et celui d'arrivée
(port d'embarquement, port de débarquement, aéroport de
départ, aéroport d'arrivée, gare de départ, gare
d'arrivée, etc.) ;
· La valeur de la marchandise ;
· Le nombre de colis ;
· L'espèce, la marque, les numéros des
colis ;
· Le coût du transporteur ;
· La date et le lieu d'établissement du
document.
- La police d'assurance
Le contrat d'assurance est un contrat par lequel une personne
« l'assureur » s'oblige moyennant une prime à
indemniser une autre personne « l'assuré » des
dommages que cette dernière pourrait subir.
Les frais d'assurance sont un des éléments de la
valeur en douane ; parfois on applique à l'importation un taux
forfaitaire de 2% sur la valeur.
Tous les documents ci-dessus ont un rôle à jouer
lors de la perception de la TVA. Ceux - ci sont des pièces à
conviction qui sont indispensable à la liquidation de cette imposition.
Après nos enquêtes effectuées au Bureau de la DGDA / Beni,
nous avons constaté qu'effectivement tous les documents ci-haut sont
exigés aux différents opérateurs économiques lors
de l'importation et la DGDA se réfère toujours aux textes
législatifs et règlementaires qui régissent la perception
de la TVA. Au vu de ce qui précède, toutes nos hypothèses
de base se sont vérifiées.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle portant
sur le rôle de la Douane dans la perception de la TVA à
l'importation.
Dans cette recherche il été question de
déterminer le rôle que joue la DGDA dans la perception de la TVA
à l'importation.
Cette problématique nous a poussé à
répondre aux questions majeurs et fondamentales ci-dessous :
1. Quel est le rôle de la Douane dans la perception de
la TVA à l'importation ?
2. Quelle est l'importance de l'intégration de la TVA
dans le tarif Douanier ?
3. Quels sont les moyens que la DGDA utilise pour recouvrer la
TVA à l'importation ?
Comme hypothèses à ces questions, nous avons
pensé que :
- Le rôle de la Douane dans la perception de la TVA
à l'importation serait de percevoir et de canaliser celle-ci au
trésor public.
- L'importance de l'intégration de la TVA dans le tarif
Douanier serait de déterminer les produits frappés par cette
imposition et ceux exemptés mais aussi faire ressortir
expressément le taux unique de 16% à l'importation et de 0%
à l'exportation.
- Pour recouvrer la TVA à l'importation, la DGDA
utiliserait des moyens juridiques et techniques : le tarif Douanier, le
Code des douanes, les pièces jointes qui accompagnent la marchandise.
Comme champ d'investigation, nos enquêtes se
déroulent essentiellement en Ville de Beni et plus
précisément à la sous Direction de la DGDA / BENI
Par ailleurs, cette recherche mises à part
l'introduction et la conclusion comprend trois chapitres ; le premier
traite des considérations théoriques ; le deuxième
porte sur la présentation de la DGDA/BENI et le troisième enfin
se focalise à la présentation, au traitement des données
et à l'interprétation des résultats.
Pour atteindre à nos objectifs nous avons fait recourt
à trois approches méthodologiques :
- La méthode juridique sur base de laquelle nous avons
interprété la loi portant sur la TVA en RDC ;
- La méthode descriptive qui nous a permit à
faire connaître et décrire de façon objective, exacte et
détaillée le prélèvement de la taxe sur la valeur
ajoutée à l'importation ;
- La méthode comparative qui nous a permit de
déterminer la différence et les ressemblances qui existent entre
le prélèvement de l'ICA et le prélèvement de la TVA
à l'importation mais aussi de dégager l'imposition qui contribue
plus aux finances publiques.
Celles - ci ont été appuyées par deux
techniques :
a) La technique documentaire qui nous a permis à
collecter des données dans différents documents douaniers,
instructions et textes légaux mais aussi à élaborer
l'aspect théorique de notre recherche.
b) La technique d'interview libre qui nous a favorisé
d'acquérir des informations orales auprès des responsables de
l'administration douanière.
A l'issue de nos enquêtes, nous avons abouti aux
résultats ci-dessous :
Durant nos deux années d'étude càd de
2011 à 2012 et mars 2013, la TVA a été plus productive que
l'ICA. En effet, en 2012 à mars 2013, les recettes issues de la TVA
représentent environ 45% de recettes globales de 25.312.643$. Par contre
en 2011 les recettes issues de l'ICA ont représentées en tout
55,5% du total général de 9.098.841,40$.
En comparant le deux types d'impôt, il s'est
dégagé que la TVA a été plus performante que l'ICA.
En outre, nos enquêtes nous ont révélé que toutes
les perceptions collectées à la DGDA pour compte du trésor
public atteignent bel et bien ce dernier.
Ceci a été visualisé grâce à
la procédure d'envois de fonds à la banque pour compte du
trésor public avec toutes les pièces jointes recquises.
En outre, nous avons pu déterminer toutes les
marchandises exemptées du paiement de la TVA en dépit de quelques
exonérations momentanées accordées à quelques
entreprises locales telles la BRASIMBA, le SINOHYDRO,...
Signalons aussi que la TVA a permit à la DGDA/Beni de
dédoubler ses recettes comparativement à l'époque de
l'ICA. Ceci avons-nous dit serait du au taux unique de 16%.
Au vu de ces résultats, toutes nos hypothèses se
sont vérifiés et nous ont permis d'atteindre les objectifs nous
assignés au début de la recherche.
Nous ne pouvons clore cette monographie sans pour autant
émettre une suggestion à la DGDA :
Vu l'élargissement du champ d'application de la TVA par
rapport à l'ICA, la DGDA devrait tripler soit quadripler ses recettes.
Ceci n'implique pas que nous négligeons pour autant les efforts fournis
par cette dernière.
Pour finir, nous ne pensons pas avoir épuiser la
totalité de la matière afférente à cette
recherche ; d'où nous invitons nos prédécesseurs
intéressés par ce thème de nous compléter.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
- Alexis TAMBWE MWAMBA, Droit Douanier Zaïrois, P.U.F.,
Kin 1996
- COPIN P. et GERVAISE G., Fiscalité Pratique des
Affaires, 11e éd., Paris 1987.
- Dictionnaire Français le petit LAROUSSE,
éd.2008.
- FRAGNIERE. J.P., Comment rédiger un mémoire et
présenter un travail scientifique, Paris 1980.
- NGOMA MAVUNGA ISSA, Principes et mécanismes de la TVA
au regard de la loi congolais, Kin 2010.
- Alphonse VERHUEST, Technique du commerce extérieur et
compte courant, éd.CRP, Kin 2002.
- J.P. Duminieux et alii, Les Douanes, 1e
éd., Paris 1959.
II. NOTES DES COURS
- Bernard KAMBERE MUHIWA K., Initiation à la recherche
scientifique, inédit G2 TC, ISC / Beni, 2010.
- KAMBALE KYAKAKALA Semy, Procédure de
dédouanement, cours inédit G2 D & A, ISC/Beni
2011-2012.
- KATEMBO KIMBESA L. Cours de Comptabilité
Douanière, inédit G3 D & A, ISC/Beni 2012 - 2013
- Jules KASEREKA NDENGANIA ; Technologie tarifaire des
marchandises, inédit G2 D & A, ISC / Beni 2011 - 2012.
III. INSTRUCTIONS
- Ordonnance - loi n°10/002 du 20 Août 2010 portant
Code des Douanes.
- Ordonnance-loi n°10/001 du 20 Août 2010 portant
Institution de la TVA.
- Journal officiel numéro spécial du 18 mars
2011.
IV. MONAGRAPHIE
- KASEREKA KAINGYA, Le rôle des Institutions
financières dans la maximisation des recettes de la DGDA-BENI, TFC
inédit, G3 D & A, ISC-BENI, 2009 - 2010.
V. AUTRES DOCUMENTS
- http // www yav & Associates du 09/01/2012, Perspectives
de la TVA en RDC consulté le 20 mars 2013 à 20h30'
- Archives de la Recette DGDA - BENI
LISTE DES TABLEAUX,
GRAPHIQUES ET SCHEMAS
1. LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Tableau de Correspondance entre les
Grades et les fonctions au sein de la DGDA.
Tableau n°2 : Recettes globales de la DGDA-BENI, ICA
2011 et TVA 2012 à Mars 2013.
Tableau n°3 : Evolution de l'ICA 2011
Tableau n°4 : Evolution de la TVA 2012 à Mars
2013
Tableau n°5 : La part de l'ICA dans les recettes
globales de 2011
Tableau n°6 : La part de la TVA dans les recettes
globales de 2012 à Mars 2013.
Tableau n°7 : Comparaison des recettes globales pendant
la période de l'ICA et les recettes globales pendant la période
de la TVA.
Tableau n°8 : Tableau comparatif des recettes de la TVA
2012 et celles de l'ICA 2011.
2. LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique n°1 : Evolution de l'ICA 2011.
Graphique n°2 : Evolution de la TVA de 2012 à
Mars 2012
Graphique n°3 : La part de l'ICA dans les recettes
globales de 2011.
Graphique n°4 : La part de la TVA dans les recettes
globales de 2012 à Mars 2013.
Graphique n°5 : Comparaison des recettes globales
pendant la période de l'ICA et les recettes globales pendant la
période de la TVA.
Graphique n°6 : Représentation visuelle de la
performance de la TVA
Graphique n°7 : Représentation de la comparaison
des recettes de la TVA 2012 et celles de l'ICA 2011.
3. LISTE DES SCHEMAS
Schéma n°1 : Structure organisationnelle de la
DGDA.
Schéma n°2 : Organigramme de la DGDA / BENI
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
......................................................................................................................................I
REMERCIEMENTS............................................................................................................ii
SIGLES ET
ABREVIATIONS..............................................................................................iii
INTRODUCTION
1
1. PROBLEMATIQUE
1
2. HYPOTHESES
2
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
4. OBJECTIF DU TRAVAIL
3
5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
4
6. DELIMITATION DU SUJET
5
7. DIFFICULTES RENCONTREES
5
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATION
THEORIQUES
6
I.1. NOTIONS SUR LA TVA
6
I.1.1.
Définition
6
I.1.2. Champ
d'application
6
I.1.3. Les
Assujettis
7
I.1.4. Les
exonérations
8
I.1.5. Le fait générateur
et l'exigibilité
9
I.1.6. La base
d'imposition
11
I.1.7. Régime de
déduction
11
I.1.8. De la liquidation et du
recouvrement
12
I.2. NOTIONS SUR LA DOUANE
13
I.2.1. Définition
13
I.2.2. Sortes des
droits
14
I.2.3. La loi
tarifaire
16
I.2.4. Le Système
Harmonisé (H.S.)
17
I.2.5. Missions de la Douane
18
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA
DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET ACCISES
20
II.1. NOTION SUR LA DOUANE
20
II.1.1.
Généralités sur la DGDA
20
II.1.2. Historique de la Douane
20
II.2. NOTION DE LA DIRECTION GENERALE DES
DOUANES
21
ET ACCISES EN RDC
21
II.2.1. Historique de la Douane en
RDC
21
II.2.2. La structure organisationnelle
et fonctionnelle de la DGDA
22
II.2.3. Tableau de correspondance entre
les grades et les fonctions au sein de la DGDA
24
II.3. PRESENTATION DE LA DGDA / SOUS -
DIRECTION DE BENI
25
II.3.1. Situation
Géographique
25
II.3.2. Historique de la DGDA /
Beni
25
II.3.3. Les ressources de la DGDA /
Beni
25
II.3.4. Organisation de la DGDA /
Beni
26
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION,
TRAITEMENT ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
29
III.1. PRESENTATION ET TRAITEMENT DES
DONNEES CHIFREES
29
III.2. CANALISATION DES RECETTES DE LA TVA
AU TRESOR PUBLIC
36
III.3. MARCHANDISES EXONERES ET EXEMPTEES
DE LA TVA A L'IMPORTATION
36
III.4. DOCUMENTS UTILISES A LA DGDA-BENI
POUR PERCEVOIR LA TVA A L'IMPORTATION
36
CONCLUSION
36
BIBLIOGRAPHIE
36
LISTE DES TABLEAUX, GRAPHIQUES ET
SCHEMAS
36
TABLE DES
MATIERES...................................................................................................50
ANNEXE
INSTITUT SEPURIEUR DE COMMERCE
I.S.C. / BENI
SCIENCE COMMERCIALE ET FINANCIERE
OPTION : DOUANE ET ACCISES
GUIDE D'ENTRETIENT AVEC LES AGENTS DE LA DGDA /
BENI
Dans le cadre de l'élaboration de notre travail de fin
d'étude, option Douane et Accises portant sur le rôle de la Douane
dans la perception de la taxe sur la valeur ajoutée à
l'importation cas de la DGDA / BENI.
Nous sollicitons votre collaboration en vous demandant de bien
vouloir répondre à nos questions. Nous vous remercions d'avance,
de votre compréhension.
1. Quelle est la procédure pour percevoir la TVA
à l'importation ?
2. Comment détermine t - on l'assiette fiscale lors de
la perception de la TVA ?
3. Comment liquide t - on la TVA à
l'importation ?
4. Quelles sont les exemptions et les exonérations
à matière de la TVA ?
5. Selon vous pourquoi les législateurs accordent - ils
alors ces exemptions ou exonérations.
6. Quels sont les documents ou pièces jointes
indispensables pour la détermination de la TVA ?
7. Pourquoi selon vous les législateurs ont - ils
institués un taux inique de 16% à l'importation et de 0% à
l'exportation ?
8. La TVA à l'importation a t - elle permis à la
DGDA / BENI de maximiser ces recettes douanières ?
9. A quoi la TVA est elle avantageuse ?
L'Etudiant,
Moise KASHINDI KASIGWA
* 1 ALEXIS S. TAMBWE Mwamba,
Droit Douanier Zaïrois, éd. PUZ, Kin.1996 ; PP. 19 - 20
* 2 COLINP. Et GERVAISE G.,
Fiscalité Pratique des affaires, 11e Edition, Paris 1987,
P.17.
* 3 ALEXIS S. TAMBWE Mwamba,
op.cit, p.p. 38 - 39.
* 4 BERNARD KAMBERE MUHIWA K.,
Initiation à la recherche scientifique, inédit, G2 TC / ISC-BENI,
2010
* 5 BERNARD KAMBERE MUHIWA, K.,
op.cit.
* 6 Le PETIT LAROUSSE, 2008
* 7 FRAGNIER J.P., Comment
rédiger un mémoire et présenter un travail scientifique,
Paris, 1980, P.80.
* 8 NGOMA MAVUNGA ISSA,
Principes et mécanismes de la TVA au regard de la loi Congolais,
Kinshasa, Dec 2010, p.3
* 9
WWW.YAV & Association du 09 / 01 /
2012, Perspectives de la TVA en RDC, consulté le 20 Mars 2013 à
20h30'.
* 10 NGOMA ISSA, op.cit, pp44,
45.
* 11 WWW. YAV & Associates,
op.cit.
* 12 Ordonnance - loi N°
10/001 du 20 Août 2010 portant Institution de la TVA pp14, 15.
* 13
WWW.YAV & ASSOCIATES, op.cit.
* 14 Ordonnance loi, N°10
/ 001 op.cit, p.17.
* 15
WWW.YAV & Associates, op.cit.
* 16 NGOMA MAVUNGA ISSA, opcit,
p.79
* 17
WWW.YAV & ASSOCIATES, op cit
* 18 Ordonnance-loi N°
10 / 001 op.cit.
* 19 Ordonnance - loi N°10
/ 002 du 20 Août 2010 portant Code des Douanes, PP 6 - 8.
* 20 SEMY KAMBALE KYAKAKALA,
Cours de la législation des Accises et les législations connexes,
inédit, G3 D & A / ISC - BENI, 2013.
* 21 Alexis S. THAMBWE MWAMBA,
op.cit, p.48.
* 22 Alexis S.THAMBWE MWAMBA,
op.cit, p.47
* 23 J.P. DEMUNIEUX et alii,
les douanes, 1ère éd, 1959, p.89.
* 24 J.P. DEMUNIEUX et alii,
op.cit., p.89
* 25 Alexis THAMBWE MWAMBA,
op.cit, P.38
* 26 Alexis S. THAMBWE MWAMBA,
op.cit, P.39.
* 27 Alexis S. THAMBWE MWAMBA,
op.cit, P.19
* 28 WWW. YAV & Associates,
op.cit.
* 29 Alphonse VERHULST,
Technique du commerce extérieur et compte courant, éd. CRP
Kinshasa 2002, P.56
* 30 SEMY KAMBALE KYAKALALA,
op.cit.
* 31 J.P. DEMUNIEUX et alii,
op.cit, P.4
* 32 KIZITO SIKULI, Cité
par KASEREKA KAINGYA, les rôles des institutions financières dans
la maximisation des recettes de la DGDA-BENI, TFC inédit G3 D & A,
ISC - BENI, 2009-2010, pp.7 - 9.
* 33 KATEMBO KIMBESA L., Cours
de Comptabilité Douanière, inédit G3 D & A, ISC -
BENI, 2012-2013
* 34 Jules KASEREKA
NDENGANIA ; Cours de la technologie tarifaire des marchandises,
inédit G2D & A, ISC-BENI, 2011-2012
* 35 Ordonnance-loi
n°10/002, op.cit P.59
* 36 Oordonnance-loi
N°10/001, op.cit.
* 37 SEMY KAMBALE KYAKAKALA,
op.cit.
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