Section 2 : Objectifs et Hypothèses
2.1. Objectifs
L'objectif général poursuivi dans cette
étude est d'analyser et d'expliquer les conditions qui
déterminent le faible niveaud'intégration des étudiants
guinéens dans les universités de Montpellier.
Pour atteindre cet objectif, nous nous fixons les objectifs
spécifiques suivants :
- Déterminer leur niveau de satisfaction par rapport
à leurs études ;
- Identifier leur niveau d'accès à l'information
et les canaux utilisés pour obtenir les informations concernant les
activités universitaires,
- décrire leur relation avec le CROUS et les
différents services attachés,
- décrire leur rapport avec les professeurs,
- Décrire leur relation avec leurs condisciples
français,
- Identifier les lieux où se tissent leurs
réseaux d'amitié ;
- Identifier leur niveau de participation ou engagement aux
activités culturelles, scientifiques et politiques au sein de
l'université ;
- Décrire leur relation avec leurs compatriotes
(guinéens) à Montpellier
2.2 : Hypothèses
L'hypothèse est considérée comme le fil
conducteur d'une recherche. Elle est la réponse provisoire à la
question de recherche posée. Pour élaborer nos hypothèses,
nous rappelons nos questions de recherche.
Qu'est ce qui explique le faible niveaud'intégrationdes
étudiants guinéens dans leurs universités à
Montpellier ?Comment ils remédient à cette faible
intégration au sein de l'université ?A ces questions, nous
avons formulé les hypothèses suivantes :
Le faible niveau d'intégration des étudiants
guinéens dans les différentes universités de Montpellier
s'explique par un sentiment de marginalité dû à la nature
des relations qu'ils entretiennent avec leurs condisciples français et
leurs professeurs.
Le faible niveau d'intégration à
l'universitéconduit les étudiants guinéens à un
véritable repli de type communautaire.
Les types de relations qu'ils entretiennent avec leurs
condisciples français facilitent leur implication ou non aux
activités culturelles de l'université et déterminent en
grande partie leur niveaud'intégration au sein de
l'université.
La possibilité de rencontrer ou non leurs professeurs
et le type de traitement dont ils font l'objet par rapport à leurs
condisciples français développe en eux un sentiment de
marginalité au sein de l'université.
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