WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Construction d'indicateurs de base pour la définition d'une politique de reconstruction post-crise a San Pedro

( Télécharger le fichier original )
par Evrard ENGOZOGHE
ENSEA d'Abidjan - Ingénieur statisticien économiste 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Chapitre 1: Concepts généraux :

cohésion sociale, pauvreté et

différents types de pauvreté

Dans ce chapitre, il est question de définir les concepts de pauvreté et de cohésion sociale. 1.1. Champ des différentes approches de la pauvreté

Les définitions de la pauvreté s'élaborent en fonction de son comparateur le plus universellement reconnu, à savoir le bien-être. Le bien-être traduit le niveau d'utilité qu'un individu ou un ménage ressent, mais demeure inobservable.

Si l'on parle d'indicateur monétaire du bien-être, c'est qu'il est aussi possible d'estimer un indicateur ou des indicateurs non monétaires du bien-être. Sur cet aspect, il est bien difficile de s'accorder sur une norme socialement admise et la multiplication des concepts liés à la pauvreté en donne une illustration.

1.1.1. La pauvreté (selon AFRISTAT)

· La pauvreté est une situation illustrant une insuffisance des ressources matérielles et des conditions de vie (logement, équipements, participation à la vie sociale et économique, etc.), ne permettant pas à des individus de vivre quotidiennement de façon digne selon les droits légitimes et vitaux de la personne humaine. Le concept a donc une dimension économique et une dimension non économique.

· La pauvreté au sens économique est une notion à la fois facile à comprendre et difficile à définir même si elle fait l'objet actuellement d'un consensus. Elle désigne le manque ou la mauvaise qualité de ressources (naturelles, financières, immatérielles, etc.) vécu par des personnes, groupes de personnes, régions du monde, etc. La pauvreté économique est le plus souvent analysée sous les trois principales formes suivantes :

La pauvreté monétaire : C'est le manque d'argent, entraînant les difficultés pour se nourrir, s'habiller, se loger. Elle traduit un manque de ressource pour satisfaire des besoins essentiels. Ainsi, un individu sera dit pauvre dès lors que le montant de revenu dont il dispose pour satisfaire ses besoins vitaux de base (se nourrir, s'habiller, se loger, aller à l'école, etc.) est inférieur à un certain seuil dit « seuil de pauvreté » qui constitue de fait un minimum vital. Du fait de sa simplicité, cette méthode de mesure est couramment utilisée pour définir les individus pauvres et mesurer le taux de pauvreté d'une population.

La pauvreté des conditions de vie ou d'existence : Elle résulte de l'impossibilité de satisfaire les besoins qui permettent de mener une vie décente dans une société donnée et fait référence à une alimentation insuffisante ou à la malnutrition, à l'absence d'éducation, d'un logement insalubre... Elle est plus difficile à cerner que la pauvreté monétaire du fait que son champ est plus vaste et surtout très subjectif.

La pauvreté des potentialités : Elle exprime le manque de moyens permettant de sortir d'une situation de pauvreté.

Mémoire de stage : construction d'indicateurs de base pour la définition d'une politique de
reconstruction post-crise à San Pedro

Encadré 1 : Les différentes Approche de la pauvreté

Pauvreté monétaire

Approche économique de la
pauvreté

Revenus
et
dépenses
faibles

Insuffisance
de capital
(terre,
équipement
, etc.)

Pauvreté
des
condition
s de vie

Pauvreté des
potentialités

Insuffisance
de capital
(terre,
équipement,
etc.)

Pauvreté

Approche non économique de
la pauvreté

Insuffisance
de décisions
politique,
culturelle,
éthique,
etc.

Exclusion
partielle ou
totale

Source : Auteur

Outre la dimension économique, la pauvreté s'exprime sous des dimensions non économiques. Il s'agit des dimensions sociale, culturelle, psychologique, politique et ethnique de la pauvreté, en somme des dimensions quasiment non monétaires.


· pauvreté absolue et pauvreté relative

La pauvreté est une situation dans laquelle se trouve une personne n'ayant pas les ressources suffisantes pour conserver un mode de vie normal ou y accéder.

Les tentatives d'analyse de la pauvreté s'appuient largement sur une distinction entre pauvreté relative et pauvreté absolue qui rendrait compte des deux principales manières d'être pauvre : celle des pays développés et celle des pays en développement.

La pauvreté est absolue quand le revenu perçu est inférieur à un minimum objectivement déterminé ; elle n'est que relative si les ressources sont inférieures à un certain pourcentage du revenu moyen.

Cet essai de classification, pour utile qu'il soit, est extrêmement délicat à employer car la pauvreté absolue reste, dans la façon dont elle est supportée, fonction du développement de la société, alors que la pauvreté relative dépend de l'attention, variable, portée aux besoins non alimentaires.

Mémoire de stage : construction d'indicateurs de base pour la définition d'une politique de
reconstruction post-crise à San Pedro

? Pauvreté objective et pauvreté subjective

La pauvreté objective se réfère à la capacité à satisfaire les besoins de base et prend donc en compte plusieurs dimensions. Ces dimensions concernent d'une part la pauvreté en terme d'exclusion, d'existence (ou de conditions de vie), de vulnérabilité et d'autre part la pauvreté monétaire.

L'idée principale de l'approche subjective est que la pauvreté ne se base plus sur le minimum vital (approche absolue) ou l'état des conditions de vie (approche relative), mais sur la perception qu'ont les ménages de l'aisance dans laquelle ils vivent. Les individus sont supposés connaître de façon assez précise leur situation matérielle et, de plus, être capables de l'évaluer de manière relative.

1.1.2. Méthodes de mesure de la pauvreté monétaire

Un bilan des méthodes de mesure de la pauvreté dans les Etats membres d'AFRISTAT réalisé dans le cadre d'une étude a permis d'établir le tableau ci-dessous. Ce tableau montre que la grande majorité des Etats membres fonde son analyse sur des méthodes absolues (du coût des besoins essentiels principalement, et seulement deux sur le seuil de 1 $ par jour et par tête).

Tableau 1 : Répartition des pays selon la méthodologie de détermination du seuil retenu

type
d'analyse

Méthodes adoptées

Pays

effectifs

seuil absolu

Coût des besoins essentiels

Bénin, Burkina Faso, Burundi,
Cameroun, Comores, Congo,
Gabon, Guinée, Mali, Niger,
Sénégal, Tchad, Togo

13

 

Centrafrique

1

 

Mauritanie, Guinée Bissau

2

seuil relatif

Fraction de la dépense
moyenne par tête

Côte d'ivoire, Cap vert

2

Aucune expérience

Guinée équatoriale

1

Total

19

 

Source: AFRISTAT, 2002

Deux autres Etats membres ont adopté la méthode du seuil relatif de la pauvreté dans le cadre de leurs travaux sur l'analyse de la pauvreté. Un seul avait opté pour une analyse basée sur la méthode de l'apport énergétique alimentaire.

Mémoire de stage : construction d'indicateurs de base pour la définition d'une politique de
reconstruction post-crise à San Pedro

Encadré 2 : Méthodes de mesure de la pauvreté monétaire utilisée par la Cote d'Ivoire

Dans les Etats membres d'AFRISTAT, la Côte d'Ivoire est le seul pays qui fonde principalement son analyse de la pauvreté sur la fraction de la dépense moyenne par tête. Le Cap-Vert exploite à la fois le coût des besoins essentiels et l'approche relative (le seuil estimé en 2002 correspond à 60% de la dépense médiane par tête des ménages). Quant à la Côte d'Ivoire, pour l'estimation du seuil de pauvreté, elle a considéré en 1985, la part de la dépense totale par tête des 30% les plus pauvres, correspondant à 75 000 CFA. Le seuil d'extrême pauvreté correspondait à la part des dépenses totales des 10% les plus pauvres. Depuis cette date, ces seuils ont été actualisés par le taux d'inflation observé entre les périodes séparant deux évaluations consécutives.

L'inconvénient majeur de cette approche relative de la pauvreté, surtout pour nos pays en développement où il est indispensable de capter la précarité des conditions de vie des ménages, c'est qu'elle ne fait aucunement référence à une norme socialement admise. Elle consiste à examiner la distribution des dépenses de consommation des ménages, n'apporte aucune information sur la satisfaction d'un quelconque besoin vital et comporte de ce fait deux insuffisances majeures :

d'une part, en l'absence d'information additionnelle, il est difficile, voire impossible de situer le niveau de privation que fournie une telle ligne de pauvreté ;

D'autre part, cette approche suggère que la pauvreté ne sera jamais éradiquée puisqu'il sera toujours possible de trouver une fraction donnée de la population (30%, 10%) qui consomme moins que le niveau du seuil retenu.

Source: AFRISTAT, 2002

Les résultats des méthodes généralement appliquées dans les Etats vont donc orientées les axes d'analyses autour des méthodes du coût des besoins essentiels, méthodes des seuils de 1$ ou 2$ de la Banque Mondiale et les méthodes relatives.

1.1.3. Les approches non monétaires de la mesure de la pauvreté

La disponibilité d'une importante masse d'informations et le souci de les valoriser ont été conjugués à la volonté de mieux saisir le caractère multidimensionnel de la pauvreté. De chacun des principaux déterminants de la pauvreté peut dériver un indicateur unidimensionnel. L'on a ainsi constaté une multiplication des indicateurs unidimensionnels de la pauvreté : pauvreté éducationnel, pauvreté des conditions de vie, pauvreté nutritionnelle, pauvreté en infrastructures sociales de base, les déficiences en terme de sécurité sociale, l'insécurité et la vulnérabilité, le manque de confiance en soi, etc.

1.1.3.1. La pauvreté des conditions de vie

L'analyse de la pauvreté du point de vue des conditions de vie est aussi une pratique de plus en plus courante. Elle envisage l'élaboration d'un score composite des conditions de vie qui prend en compte 3 dimensions : i) les caractéristiques du logement occupé (murs, sol, toit, principale source d'eau potable, source d'électricité, type de toilette utilisée, mode d'évacuation des ordures, système d'évacuation des eaux usées, etc.) ; ii) les biens durables d'équipement qui contribuent au confort du cadre de vie du ménage (réfrigérateur, télévision, téléphone, principal moyen de déplacement, et accès à divers autres équipements) ; iii) les

Mémoire de stage : construction d'indicateurs de base pour la définition d'une politique de
reconstruction post-crise à San Pedro

autres éléments d'une << bonne » condition de vie (manger trois par jour, pouvoir acheter des médicaments quand on tombe malade, pouvoir remplacer des meubles vétustes, etc.).

Elle s'appuie sur l'idée qu'un manque considéré isolément n'apporte que très peu d'intérêt à la connaissance de la pauvreté, ce qui n'est pas le cas pour le cumul des manques résumé par le score composite des conditions de vie.

Il adopte un point de vue (déprivation ou << bonne » condition de vie) et analyse la situation des différents ménages.

Mais la mise en oeuvre de cette approche est confrontée à des choix méthodologiques parfois arbitraires, ce qui tend à fragiliser parfois les résultats et les conclusions des études. Afin d'améliorer les résultats, il est donc nécessaire de définir clairement les orientations méthodologiques à respecter. L'annexe 6 résume la démarche méthodologique pour l'estimation d'un indice composite des conditions de vie.

La méthode est aisément envisageable puisqu'elle s'appuie sur des données qui sont facilement accessibles dans toutes les enquêtes sur les conditions de vie des ménages. Par ailleurs, sous réserve d'harmoniser la liste des items à prendre en compte dans la construction du score des conditions de vie, il est possible d'envisager une analyse comparative entre différents pays.

1.1.3.2. La pauvreté subjective

Les approches subjectives de la pauvreté se basent sur les réponses à des questions relatives à la perception qu'ont les ménages sur les principales causes de la pauvreté, sur la nature des difficultés liées à leur condition de vie, sur les stratégies adoptées pour joindre les deux bouts, sur leurs besoins et priorités par rapport à la formulation de la politique gouvernementale, et éventuellement par rapport à d'autres thématiques jugées prioritaires. La notion de la pauvreté subjective reconnaît que les seuils de pauvreté sont le fruit de jugements fondamentalement subjectifs de ce que constitue un niveau de vie minimum acceptable par la population d'une société donnée.

En général deux approches s'illustrent par rapport à l'évaluation de la pauvreté subjective : L'évaluation directe : elle consiste à demander directement à l'enquêté(e) son opinion personnelle sur la catégorie sociale dont il/elle serait proche. L'information est captée à travers une question du type << Si l'on vous demande de classer votre ménage dans l'une des catégories suivantes, dans laquelle vous placerez vous ? "Très pauvres", "Pauvres",

"Ni pauvres, ni riches", "Non pauvres" ». Il n'est pas rare de voir que la plupart des pays exploitent directement cette information dans leur analyse.

L'évaluation indirecte : Cette évaluation diffère de la première. D'abord, elle est basée sur une question posée au chef de ménage du type << Selon vous, quel est le montant du revenu mensuel qui est nécessaire à votre ménage pour bien vivre sans difficultés dans votre localité ? ». Cette information permet donc d'obtenir le niveau du revenu subjectif minimum que le ménage estime nécessaire pour couvrir ses besoins de base. Ce revenu est confronté au revenu effectif mensuel pour déterminer un seuil de pauvreté subjectif estimé comme la valeur du revenu pour lequel les deux distributions du revenu coïncident. Enfin, seront considérés comme pauvres de façon subjective, tous les ménages dont le revenu total mensuel (par équivalent adulte ou par tête) est inférieur au seuil subjectif estimé.

1.1.4 Les autres approches non monétaires

Rentrent dans cette catégorie, toutes les autres approches que nous ne présenterons pas ici. Il s'agit entre autres des approches suivantes :

Mémoire de stage : construction d'indicateurs de base pour la définition d'une politique de
reconstruction post-crise à San Pedro

pauvreté éducationnelle : dans le domaine de l'éducation, il est possible d'utiliser le niveau d'alphabétisation ou la durée moyenne d'année d'étude pour définir un indicateur de pauvreté éducationnelle. Il suffit pour cela de retenir un seuil donné en dessous duquel l'on discriminerait les pauvres et les non pauvres. Cette définition pourrait s'appliquer à toute autre variable de l'éducation qui serait quantifiable.

pauvreté nutritionnelle : l'état de santé des membres d'un ménage peut être considéré comme un indicateur important du bien-être. Les analystes peuvent s'intéresser à l'état nutritionnel des enfants ou à la prévalence de certaines maladies endémiques (diarrhée, paludisme, maladies respiratoires, etc.), ou encore la régularité des visites pré et/ou post natales. pauvreté en infrastructures sociales de base : Certains analystes peuvent retenir comme indicateur de pauvreté en infrastructure un certain point de vue donné, par rapport à une norme qui est recommandée. Par exemple le nombre d'infrastructures normalement disponibles pour un effectif de population donné. Dans le cadre d'une enquête communautaire ou de l'exploitation des données du recensement général de la population, il est possible d'estimer la proportion des communes dans lesquelles ce seuil n'est pas atteint. les déficiences en terme de sécurité sociale, l'insécurité et la vulnérabilité, le manque de confiance en soi, etc.

1.2. La cohésion sociale

Depuis de milliers d'années les hommes ont toujours recherché la cohésion sociale, car elle est indispensable dans la bonne marche de la société. Que veut dire au juste ce concept ?

1.2.1. Définition

La cohésion sociale est «un processus permanent qui consiste à établir des valeurs communes et des objectifs communs et à offrir l'égalité des chances en se fondant sur un idéal de confiance, d'espoir et de réciprocité parmi tous les individus». Pour réduire les dépenses en améliorant les infrastructures et en développant les services, notamment aux pauvres, les gouvernements doivent faire en sorte que les dépenses publiques soient plus efficaces et plus équitables.2

Prononcée pour la première fois par le sociologue Emile Durkheim dans son ouvrage Division du travail social en 1893, la cohésion sociale est alors l'état de bon fonctionnement de la société où s'exprime la solidarité entre individus et la conscience collective. La cohésion sociale est donc en opposition au concept marxiste de lutte des classes. L'action politique s'orienterait vers l'agrégation des individus de toutes conditions confondues vers des intérêts communs pour ainsi faire coexister les inégalités présentes dans la société et détourner les classes les plus défavorisées de la révolte.

1.2.2. Les indicateurs de cohésion sociale

Lien social (ou cohésion sociale), en sociologie, lien qui relie les individus au sein d'une société à travers diverses institutions et instances de socialisation. De ce fait, il existe naturellement plusieurs indicateurs de cohésion sociale.

L'encadré qui suit donne les indicateurs de cohésion sociale les plus utilisés.

2 Finances & Développement Juin 2007 p50

Mémoire de stage : construction d'indicateurs de base pour la définition d'une politique de
reconstruction post-crise à San Pedro

Tableau 2 : Principaux indicateurs de cohésion sociale

Principaux indicateurs de cohésion sociale

Dimension
professionnelle

Dimension
alimentaire

Dimension
logement

Dimension
éducationnelle

Dimension
sanitaire

Taux de chômage

prévalence de
l'insécurité
alimentaire

proportion des
ménages en
besoin
impérieux de
logement

part de la
population sans
diplômes
secondaires

Espérance de
vie à la
naissance

Taux de
travailleurs
découragés

prévalence de la
malnutrition

taux de
ménages à
faible revenu ne
disposant pas
de certaines
composantes de
l'équipement
ménager

proportion des
jeunes quittant
prématurément
l'école et ne
poursuivant ni
étude, ni
formation

autoévaluation
de l'état de
santé par niveau
de revenu

Taux de
travailleurs à
faible revenu ou
gain

 
 
 
 
 

Source : Auteur

1.2. Relations existant entre pauvreté et cohésion sociale

L'approche des capabilités de SEN est très souvent considérée comme la référence pour l'analyse des relations entre la pauvreté et la cohésion sociale. Elle met l'accent sur la manière la plus efficiente de réduire la pauvreté en améliorant les capabilités des individus sur le long terme. Au travers du concept de développement humain, l'amélioration des capabilités permet un meilleur accès aux services de santé, à l'éducation, à une bonne alimentation induisant donc une augmentation du capital humain. Elle permet aussi de lutter contre l'exclusion sociale par l'augmentation du capital social et par ricocher le renforcement de la cohésion sociale.

Un ménage, un individu ou une communauté, est vulnérable s'il n'a pas la capacité de réaliser les ajustements nécessaires pour protéger son bien-être lorsqu'il est exposé à des événements externes défavorables tels que les guerres, les crises politico-militaires etc.

L'importance de l'approche des capabilités de SEN apparaît donc dans l'analyse de la vulnérabilité, puis dans les liens entre vulnérabilité, risque et capabilités. Ce qui aboutit au fait que réduire la vulnérabilité par des politiques préventives de lutte contre la pauvreté permet d'accroître la sécurité des individus, cadrant dans un objectif de développement socialement durable. La réduction de la pauvreté peut donc permettre d'améliorer la sécurité individuelle, puis dans une certaine mesure la sécurité sociale. Plus particulièrement SEN3

distingue deux

sortes de capacités : les caractéristiques personnelles et les opportunités sociales.

3 SEN (1999).

Mémoire de stage : construction d'indicateurs de base pour la définition d'une politique de
reconstruction post-crise à San Pedro

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King