Analyse globale d'une classe de
modèles
épidémiologiques avec différentes
infectivités
MÉMOIRE
Présenté et soutenu le 24 Décembre 2008 en
vue de
l'obtention du
diplôme d'étude approfondie
(DEA) Option: Analyse Numérique
Par:
Dany Pascal MOUALEU-NGANGUE
Maître ès sciences
Devant un Jury constitué de
Pr Norbert Noutchéguémé
(Président)
Dr Boulchard Mewoli (Examinateur)
Dr. Yves Emvudu (Rapporteur)
A l' Université de Yaoundé I
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
~ Dieu tout puissant pour son amour, sa bonté et
sa grâce plus que jamais présent dans ma vie.
~ Mes parents Mr NGANGUE DEUTOU Frédéric et
Mme NGANGUE née TCHAMENI Jeanne.
~ A monsieur et madame TOKO.
~ A la famille TAPTUE.
Résumé
Les travaux présenté dans ce
mémoire portent sur la modélisation et l'analyse globale d'une
classe de modèles épidémiologiques avec differents
infectivités pouvant décrire la propagation des maladies
infectieuses telles que la tuberculose, le VIH-SIDA, le paludisme, etc. Une
particularité de cette classe de modèles
épidémiologiques est qu'elle prend en compte la distribution de
latence, les stades de progression, les perdus de vues et une dimension
arbitraire. On montre que l'existence et l'unicité d'es points
d'équilibre dépendent d'un paramètre de seuil
R0. La stabilité asymptotique globale des points
d'équilibre est étudiée en utilisant la théorie de
Lyapunov. Enfin, une étude numérique de quelques modèles
décrivant la dynamique de la tuberculose est donnée pour valider
les résultats analytiques.
Keywords : Fonctions de Lyapunov, Action de masse,
Stabilité asymptotique globale, Tuberculose, VIH-SIDA, Paludisme, Perdus
de vues, Stade de progression.
Abstract
The works presented in this dissertation on global
analysis of a class of epidemiological model with different infectivity that
can describe the propagation of infectious diseases such as tuberculosis,
malaria, dengue, HIV-AIDS, etc. A particularity of this class of
epidemiological is that it care into account the distribution of latency time,
staged progression, lost, and dimension arbitrary. We show that the existence
and uniqueness depend on a treshold parameter R0. We also
presented some numerical results to validate the analytical
results.
Keywords: Lyapunov functions, Mass action, Global
asymptotic stability, Tuberculosis, HIV-AIDS, malaria, Loses, Staged of
progression
Table des matières
Dédicaces i
Résumé ii
Abstract iii
Remerciements vii
Introduction générale 1
1 Préliminaires mathématiques 4
1.1 Notations 4
1.2 Quelques définitions et
propriétés liées aux matrices 4
1.3 Stabilité asymptotique locale et globale des
systèmes dynamiques 6
1.3.1 Quelques définitions 6
1.3.2 Les systèmes autonomes 7
1.3.3 Éléments sur la stabilité au
sens de Lyapunov 8
1.3.4 Principe d'invariance de LaSalle 9
conclusion 10
2 Présentation de la Classe de modèles
épidémiologiques 11
2.1 Classe de modèles
épidémiologiques 11
2.2 Interprétations épidémiologiques
des équations 12
2.3 Quelques exemples de modèles
épidémiologiques 13
2.3.1 Modèles de la tuberculose 14
2.3.2 Modèle intra-hôte du paludisme
22
2.3.3 Modèles du VIH 24
2.4 Conclusion 27
3 Analyse globale de la classe de modèles
épidémiologiques 28
Introduction 28
3.1 Invariance positive de l'orthant positif
28
3.2 Existence et unicité des points
d'équilibre 28
3.3 Taux de reproduction de base 30
3.4 Stabilité des points d'équilibre
31
3.4.1 Recherche des coefficients des fonctions de
Lyapunov 32
3.4.2 Stabilité du Disease free equilibrium
35
3.4.3 Stabilité globale du point
d'équilibre endémique 36
3.5 Etude numérique 41
3.6 Conclusion 43
Conclusion générale 44
4 Annexe A : Inégalités utiles
46
Annexe B : Démonstration des
inégalité du chapitre 3 48
Bibliographie 52
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Table des figures
2.1 Diagramme de transmission de la tuberculose avec
double infectivité 17
2.2 Diagramme de transmission pour un modèle
à n classes d'infectés 18
2.3 Diagramme de transmission pour un modèle
à m classes d'infectés et k classe de malades 20 2.4 Diagramme de
transmission pour un modèle du VIH-SIDA 27
3.1 Résultats des simulations numériques.
42
Remerciements
La réalisation d'un travail de recherche ne
peut connaître son aboutissement que grâce aux efforts
conjugués des uns et des autres. Ceci m'amène à penser
à ceux qui m'ont soutenu dans mes travaux de recherches, quelque soit la
manière ou le type d'aide apporté. Ainsi, je tiens à
remercier sincèrement :
- Dieu le Père Tout Puissant pour ses
merveilles et sa Miséricorde dans ma vie et pour toute les Grâces
dont il me comble jour après jour.
- Dr. Yves EMVUDU WONO et Dr. Samuel BOWONG,
respectivement enseignant à l'Université de Yaoundé I et
à l'Université de Douala, qui ont bien voulu accepter de diriger
ce mémoire et qui, malgré leurs occupations, ont soutenu mes
efforts jusqu'au bout. Ils se sont révélés
réellement présent et précieux aussi bien lorsque
étant ici ou en mission à l'extérieur et n'ont
ménagé aucun effort pour que ce travail puisse être
effectué dans les temps.
- Le staff administratif et le corps enseignant de la
Faculté des Sciences de l'Université de Yaoundé I. En
particulier, je veux remercier tous les enseignants du Département de
Mathématiques qui ont donné le meilleur d'eux mêmes, pour
que nous ayons la formation qu'il faut.
- Le personnel enseignant du Département de
Mathématiques et Informatiques de la faculté des sciences de
l'Université de Douala. Ils m'ont véritablement soutenu pendant
tout mon passage dans cet Université et même lors de mes passages
pour les travaux avec l'encadreur.
- Les familles TOKO et TAPTUE, pour la grande
attention qu'elles m'accordent. Le Seigneur seul connaît la
récompense qu'il convient aux hommes et femmes de grands
coeurs.
- Mes parents, Mr NGANGUE DEUTOU
Frédéric et Mme NGANGUE Née TCHAMENI Jeanne qui
malgré les difficultés, continues à me soutenir dans tous
les plans et subviennent aux moindres de mes besoins.
- Tous mes frères, soeurs, oncles, cousins et
tantes qui m'ont sans cesse soutenu tant moralement que financièrement
et qui ont su être là quand j'avais besoin d'eux. Il s'agit de
Serge DEUTOU, DEUTOU née MONKAM Chantal, Eric, Marie, Dido, Hilaire,
Michou, Clarisse, Olivier, Anne Michelle, Joël, Derrick, Michel,
Stève, Raoul, Fidel, Eden, Maman Claire, Maman Yvonne et Papa
Camille.
- Mes ami(e)s Diane, Corine, Vidal et Lyz, Armel,
Michel, Nicolas, Serge, Eugène, Inès, Miriole et tout les Jeunes
du Service "Parole de Dieu" de la paroisse St Marc de Biyem-assi et du Centre
Catholique Universitaire (CCU). Ils ont toujours
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
été une famille pour moi depuis mon
arrivée à Yaoundé.
- Toutes les Mamans du service "Parole de Dieu" de la
paroisse St Marc en particulier et de la zone de Yaoundé en
général. En particulier, Maman Gisèle, maman Marie Louise,
Maman Marie Christine, Maman Mélanie, Maman Félicité
etc.
- Tous mes camarades de classe, pour leur soutient et
l'esprit de solidarité qu'ils ont eu à mon égard,
même dans les moments les plus difficiles. En particulier,je veux
remercier Hervé, Marcelin, Eric et Cyril.
- Enfin, tous mes neveux et nièces :
Stéphane, Sabine, Raphaèl, Ornéla, Austin, Frédy,
Moukam, Jessie, Joys et Yvan pour m'avoir permis de travailler.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Introduction générale
La principale préoccupation dans la dynamique
des populations en général et dans les modèles
épidémiologiques en particulier est d'estimer la dynamique
à long terme présentée par un système
épidémiologique donné. Ceci implique qu'il faut
déterminer les solutions stables dans l'attracteur. L'attracteur le plus
simple pour un système donnée est un point d'équilibre
globalement asymptotiquement stable (GAS). Plusieurs méthodes ont
été développées pour l'étude de la
stabilité asymptotique globale des points d'équilibre d'un
système donnée. En dimension 3 par exemple, on peut citer les
méthodes présentées dans [33, 34, 41] et en dimension 4
[41, 4]. Lorsque la dimension est élevée, la méthode la
plus prometteuse est celle de Lyapunov tel que l'on peut trouver dans [26, 1,
31, 37]. Néanmoins, en épidémiologie mathématique,
les applications de la méthode de Lyapunov tendent à l'être
pour des systèmes à dimensions moins élevées.
L'application de la méthode de Lyapunov exige que l'on trouve une
fonction V (t) telle que les valeurs croisent
toujours les courbes de niveau des valeurs élevées de V
(t) aux valeurs moins élevées
[39, 48]. Si une telle fonction existe, alors, n'importe quel minimum
isolé de la fonction est un point d'équilibre stable pour le
système. Les fonctions de Lyapunov ont déjà une longue
histoire pour les équations du type LotkaVolterra [12]. L'origine des
fonctions de Lyapunov remonte à Volterra lui même, qui
évidemment n'utilisait pas le nom de Lyapunov. Ce type de fonctions est
déjà apparu en 1986 avec Berretta et Capasso [6], puis avec Lin
et So en 1993 [35] pour les résultats partiels de stabilité
globale.
Le but de ce travail est d'étudier la
stabilité globale asymptotique des points d'équilibre d'une
classe de modèles épidémiologiques en utilisant les
fonctions de Lyapunov. Les coefficients de ces fonctions seront définis
et calculés. L'analyse de la stabilité asymptotique globale du
modèle est faite selon que le taux de reproduction de base R0
est plus grand ou plus petit que 1. Dans chacun de ces cas respectifs,
nous utiliserons les fonctions de Lyapunov
U(t) =
n-1X bixi
i=1
et
V (t) =
Xn ai(xi - x* i
lnxi). i=1
L'une des particularités de ce travail est de
donner de manière exacte et explicite les coefficients des fonctions de
Lyapunov U(t) et V
(t).
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
La fonction de Lyapunov V
(t) a déjà été
employée pour les modèles écologiques dans les
années 80 [39], et plus récemment pour les modèles
épidémiologiques de dimensions inférieures ou
égales à 5. Dans le cas des dimensions arbitraire, cette fonction
a été utilisée dans [17] pour analyser la progression d'un
modèle, par Berretta et Capasso dans [6, 8] et par J.J. Tewa dans
[48].
Dans [39], McCluskey a déterminé de
manière unique les mêmes coefficients pour ces deux fonctions de
Lyapunov, mais la classe de modèles épidémiologiques
étudiée dans cet article ne contient qu'une classe d'infectieux.
Nous appliquons cette même méthode à un modèle
à k classes de malades, avec k = 1. Ce travail est une
généralisation des résultats de McCluskey dans la mesure
oil elle peut inclure non seulement plusieurs classes d'infectés
latents, mais aussi plusieurs classes d'infectieux sous l'incidence de la loi
d'action de Masse. Les modèles présentés dans ce
mémoire peuvent décrire la dynamique des maladies telles que la
tuberculose, le VIH, la dynamique intra-hôte du paludisme, de
l'hépatite B, la Dengue, etc. De nombreux modèles dans la
littérature ont cette structure. Il faut tout de même que la
matrice qui régit les échanges entre les différents
classes d'infectés soit de Metzler et que les classes de malades soient
sous forme de chaîne de Markov. Le fait d'envisager plusieurs classes
d'infectées fait à ce que le modèle tienne compte de
l'approximation d'une large classe de distribution de latence, du
développement des résistances et des statuts des malades ( selon
qu'on est perdu de vue ou régulier dans le traitement).
Notre travail est organisé comme suit
:
Dans le premier chapitre, nous rappelons les notions
mathématiques essentielles, utilisées dans la suite. Les notions
de matrices de Metzler, de systèmes dynamiques autonomes, de
stabilité, de stabilité au sens de Lyapunov, le principe
d'invariance de LaSalle sont rappelés.
Le deuxième chapitre présente la classe
de modèles épidémiologiques, avec toutes les
hypothèses. Ensuite, nous présentons quelques exemples de
modèles épidémiologiques, appartenant à cette
classe de modèles épidémiologiques. Il s'agit de cinq
modèles de la tuberculose, de quelques modèles intra hôte
du paludisme, les modèles SP et des modèles du VIH.
Dans le troisième chapitre, nous effectuons une
étude globale de la classe de modèles
épidémiologiques décrit dans le chapitre
précédent. Nous commençons par déterminer les
points d'équilibre du système. Ensuite, nous calculons un
paramètre de seuil R0. Si R0 >
1, alors la maladie persiste et si R0 =
1, alors la maladie disparaît. La stabilité des
points d'équilibre du système pour R0 =
1 et pour R0 > 1 est
également exposée. Pour cela, nous avons démontré
l'existence des coefficients des fonctions de Lyapunov
et
V (t) =
Xn ai(xi - x* i
lnxi).
i=1
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Nous avons montré que sous ces conditions, les
point d'équilibres endémiques et non endémiques sont
globalement asymptotiquement stables dans l'orthant positif. Nous
présentons également une étude numérique pour les
modèles pouvant décrire la dynamique de la transmission de la
tuberculose et du VIH pour valider les résultats analytiques obtenus.
Ces simulations ont été faites dans le logiciel de simulation
MATLAB, en utilisant la méthode de Runge-Kutta à l'ordre 4. Les
résultats des simulations numériques montrent que lorsque le
paramètre de seuil est plus petit que 1, la maladie disparaît
alors que lorsque le paramètre de seuil est plus grand que 1, la maladie
persiste au sein de la population humaine considérée.
Une conclusion générale de notre travail
est présenté, dans lequel nous discutons de quelques perspectives
mathématiques et épidémiologiques qui pourront faire
l'objet de de nos futurs investigations. Le mémoire se termine par un
annexe dans lequel sont démontrés les inégalités
utilisées au chapitre 3 et une liste des références
bibliographiques.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
CHAPITRE UN
PRELiMiNAiREs MATHEMATiQuEs
La modélisation mathématique conduit
à l'analyse des systèmes dynamiques. Dans nos
travaux, nous faisons appel aux systèmes différentiels
non linéaires. Afin de mieux analyser ces derniers, il
est important de rappeler quelques notions mathématiques relatives
à l'analyse des systèmes différentiels
non linéaires. Dans ce chapitre, nous rappelons les notions
nécessaires et préalables à une bonne compréhension
de l'étude des modèles épidémiologiques
présenté dans le chapitre trois de ce
mémoire.
1.1 Notations
Les notations suivantes serons adoptées tout au
long de ce mémoire.
- Le rayon spectral d'une matrice N est noté
ñ(N) la plus grande valeur propre de N
;
- IR+ ou >0
est l'ensemble des réels positifs ;
- Mmn l'ensemble des matrices réelles à
m lignes et n colonnes, m, n des entiers naturels non nuls.
Lorsque m = n, il s'agit de l'ensemble des matrices
carrées d'ordre n et sera noté Mn.
Soit x = (xi) ?
nun vecteur :
- x = 0 si et seulement si xi
= 0 pour tout i ;
- x >> 0 si et seulement si xi
= 0 pour tout i.
1.2 Quelques définitions et propriétés
liées aux matrices
Dans les systèmes dynamiques, les matrices
peuvent être obtenues directement lorsque le
système est linéaire, ou en calculant la matrice jacobienne en un
point point quelconque lorsque le système est non
linéaire. L'analyse de la stabilité d'un système en
général nous ramène assez souvent à la manipulation
d'une matrice. Pour cela, nous allons rappeler quelques
définitions et propriétés des matrices
susceptibles de nous aider lors de l'analyse de la stabilité
de notre système.
Definition 1.1. (Matrice à diagonale
dominante)
- On dit qu'une matrice N =
[Nij] ? Mn est à diagonale dominante
colonne si pour tout i tel que 1 = i
= n, on a
| Nii | = Xn | Nji |
j=1,j6=i
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
- On dit qu'une matrice N =
[Nij] ? Mn est à diagonale dominante
ligne si pour tout i tel que 1 = i = m, on a
| Nii | =
|
Xn j=1,j6=i
|
| Nij |
|
- On parlera de matrice à diagonale dominante
stricte colonne (respectivement ligne) lorsque les inégalités
dans les relations ci dessus sont respectivement stricte.
Définition 1.2. (Matrice compartimentale)
[48J
Une matrice N = [Nij] ?
Mn est dite compartimentale si ses coefficients vérifient -
Nij = 0 pour tout les indices i et j tel que i
=6 j,
- Nii = 0 pour tout i tel que 1
= i = m,
- N est à diagonale dominante colonne.
Définition 1.3. (Matrice de Metzler) [30,
36J
Une matrice N = [Nij] ?
Mn est dite de Metzler si Nij = 0 pour tout i
=6 j, c'est à dire que tous les termes extra-diagonaux
sont positifs.
Nous allons à présent énoncé
le théorème suivant dont la démonstration est faite par J.
J. Tewa dans [48] et également dans [28].
Théorème 1.1. (Matrice Metzler
stable)
Si N = [Nij] ?
Mn est une matrice de Metzler, les propriétés
suivantes sont équivalentes :
1*) La matrice N est stable;
2*) La matrice
-N-1 est strictement
positive;
3*) Si Q est un vecteur strictement
positif, alors l'équation Nx + Q = 0
admet une solution x ? Rn +
strictement positive;
4*) Il existe un vecteur C ?
Rn + strictement positif tel que le vecteur
NC soit strictement négatif ;
5*) Il existe une matrice diagonale B
? Mn(R+) telle que la matrice NB soit à
diagonale dominante stricte ligne (respectivement telle BN soit à
diagonale dominante stricte colonne)
6*) Il existe une matrice diagonale B ?
Mn(R+) les éléments diagonaux
strictement positives telle que la matrice -(NTB
+ BN) soit symétrique et Metzler
stable.
Nous allons énoncer quelques
propriétés sur la caractérisation des matrices de Metzler
stables.
Propriété 1.1. (Caractérisation des
matrices Metzler stables) [48J Soit M une matrice bloc de Metzler se mettant
sous la forme
!
A B .
C D
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
M est stable si et seulement si A et D -
CA-1B sont Metzler stable.
Remarque 1.1. (Caractérisation des matrices
Metzler stables en dimension 2 )
Une matrice de Metzler en dimension deux se mettant sous
la forme
!
a -b ,
-c d
avec (a, b, c, d) =
0 est dite Metzler stable si et seulement si son
déterminant est strictement positif (c'est à dire ad - bc =
0)
1.3 Stabilité asymptotique locale et globale des
systèmes dynamiques
1.3.1 Quelques définitions
Définition 1.4. :(Système dynamique
à temps continu)
On appelle système dynamique à temps
continu sur un ensemble D, une famille d'applications {qt, t ?
R+} ou {qt, t ? R}, paramétrée
soit par l'ensemble R+ des réels positifs ou ou nuls,
soit par l'ensemble R de tous les réels, et
vérifiant les propriétés suivantes :
~ Chaque application qt est définie sur une
partie Ut de D et à valeurs dans D ; ~ L'application q0
définie sur D tout entier est une application identité
sur D ; ~ Si 0 = t1 = t2,
alors Ut2 ? Ut1 ;
> Soient t et s deux éléments de
R+ ou R qui paramètre la famille
d'applications considérées. Soit x ? Us, alors,
qs est un élément de Ut si et seulement si x est un
élément de Ut+s et, lorsque c'est le cas, on
a
qt(qs(x))
= qs+t(x)
L'ensemble D est appelé espace des phases du
système dynamique.
Définition 1.5. :(Système dynamique
monotone)
Soit un système dynamique dont le flot est qt
: x ? qt(x). Ce
système est dit monotone s'il est défini sur un espace
métrique ordonné et s'il possède la
propriété
t = 0, x = y
qt(x) = qt(y)
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
1.3.2 Les systèmes autonomes
Soit K un ouvert de
Rn, considérons
l'équation différentielle autonome définie sur K
par
xÿ =
X(x). (1.1)
On suppose que X : K ?
Rn ?
Rn assez régulière
pour ne pas poser de problème quant à l'existence et
l'unicité de la solution du problème de Cauchy associé
à l'équation (1.1). Les états stationnaires du
système ou points d'équilibres du système (1.1) sont des
points x0 ? K tels que X(x0) =
0.
Pour chaque x ? K, notons par
Xt(x) la solution du système (1.1)
satisfaisant X0(x) = x. On suppose que
Xt(x) satisfait les conditions des conditions
telles que Xt(x) est continue en
(t,x).
Définition 1.6. :(Trajectoire, orbite)
~ On appelle trajectoire d'un point x de K l'application
Xx : t 7? Xt(x).
~ On appelle orbite d'un point x la partie ãx =
{Xt(x), t ?
R}.
~ L'orbite d'un point x de K est dite
périodique si x n'est pas un point d'équilibre et s'il existe T ?
R+ tel que Xt+T(x)
= Xt(x) pour tout t >
0. On dit alors que T est la période de l'orbite
périodique considérée.
Définition 1.7. :(Bassin d'attraction d'un point
d'équilibre)
Soit x0 ? K un point
d'équilibre du système (1.1),On appelle bassin d'attraction du
point d'équilibre x0 ? K l'ensemble des
éléments x ? K tels que pour tout t ? R+,
Xt(x) soit défini et que
On appelle bassin de répulsion du point
x0 ? K l'ensemble des éléments x ? F
tels que pour tout t ? R-,
Xt(x) soit défini et que
Définition 1.8. :(Ensemble absorbant)
Supposons que le système (1.1) est tel que X
est de classe C1 et que K est un ouvert de
Rn. Supposons de plus que cette
équation admet des solutions quelque soit t = 0. Un
sous ensemble D de K est dit absorbant suivant (1.1) si tout sous ensemble
borné D1 de K satisfait x(t,
D1) ? D pour tout temps t suffisamment grand.
De même, D est dit absorbant lorsque pour toute
condition initiale x0, il existe T > 0 tel
que Xt(x0) ? D pour tout t > T
Définition 1.9. :(Ensemble invariant)
Un sous ensemble D de K est dit positivement
(respectivement négativement) invariant
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
relativement à l'équation (1.1) si
x(t, D) c D pour tout t > 0
(respectivement t = 0). D est dit invariant si
x(t, D) = D pour tout t.
Définition 1.10. :(Stabilité d'un point
d'équilibre)
Soit x0 E K un point
d'équilibre du système (1.1). On dit que x0 est
un point d'équilibre stable pour le système (1.1) ou que le
système (1.1) est stable en x0 si pour tout >
0, il existe un nombre réel 8 > 0
tel que pour tout x(0) E K avec x(0)
-- x0 < 8, la solution
Xt(x(0)) = x(t)
est définie pour tout t = 0 et satisfait
x(t) -- x0 < pour tout t
> 0.
Si de plus il existe 80 tel que
0 < 80 < 8 et
x(0) -- x0 <
80 uim
t--+oo
|
x(t) =
x0,
|
x0 est dit asymptotiquement
stable.
Le système est instable lorsque x0
n'est pas stable.
Définition 1.11. :(Point d'équilibre
attractif)
- Le point d'équilibre x0 est
attractif (on dira aussi que le système (1.1) est attractif en
x0) s'il existe un voisinage D c K et x0 tel
que pour toute condition initiale x commençant dans D, la solution
correspondante Xt(x) de (1.1) est
défini pour tout t = 0 et tend ver x0
lorsque t tend vers l'infini. En d'autres termes,
pour toute condition initiale x E D.
- Le point x0 est globalement attractif
si
uim
t--+oo
Xt(x) = x0
pour toute condition initiale x E K.
Nous allons présenter quelques résultat de
la théorie de Lyapunov, très importantes dans l'étude de
la stabilité d'un système dynamique
1.3.3 Eléments sur la stabilité au sens de
Lyapunov
La théorie de Lyapunov joue un rôle
central dans l'étude théorique de la stabilisation des
systèmes non linéaires. On introduit les définitions
suivantes. Soit U : K c
Rn ? R une
fonction continue.
Définition 1.12. - La fonction de U est dite
définie positive si U(x0) = 0 et
U(x) > 0
dans un voisinage K0 de x0
pour tout x =6 x0 dans ce
voisinage.
- La fonction de U est dite définie
négative si --U est définie positive.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
- La fonction de U est dite semi-définie positive
si U(x0) = 0 et
U(x) = 0 dans un voisinage
K0 de x0.
Définition 1.13. :(Fonctions de
Lyapunov)
Une fonction V de classe
C1 définie positive dont la
dérivée par rapport au temps
Vÿ est semi définie
négative est appelée fonction de Lyapunov large pour le
système (1.1). Si de plus vÿ est définie
négative, alors, V est une fonction de Lyapunov stricte pour le
système (1.1)
Théorème 1.2. (Stabilité au sens de
Lyapunov)
- Si le système (1.1) admet une fonction de
Lyapunov large sur K, alors, le point d'équilibre x0
est stable.
- Si le système (1.1) admet une fonction de
Lyapunov stricte sur K, alors, le point d'équilibre x0
est asymptotiquement stable.
Ce théorème nous dit que pour montrer
qu'un point d'équilibre est stable, il suffit de trouver une fonction de
Lyapunov en ce point. Pour utiliser ce théorème original de
lyapunov dans le but de prouver qu'un point d'équilibre est
asymptotiquement stable, nous devons trouver une fonction de Lyapunov stricte.
Cette opération n'est en général pas chose
facile. la
condition sur la dérivée peut être allégée en
employant le principe d'invariance de LaSalle que nous présentons dans
le sous paragraphe ci dessous et dont la démonstration peut être
trouvée dans [30].
1.3.4 Principe d'invariance de LaSalle
Ce principe est défini dans le
théorème suivant.
Théorème 1.3. :(Principe d'invariance de
LaSalle)
Soit K un ensemble compact positivement invariant pour
le flot décrit par le système différentiel (1.1). Si V
: K c Rn ?
R est une fonction de classe C1
pour (1.1) en x0 telle que
ÿV(x) =
0 pour tout x E K et si L est le plus grand ensemble
positivement invariant contenu dans M = {x E K,
ÿV(x) = 0},
Alors, toute solution bornée de (1.1) commençant dans K tend vers
L lorsque le temps tend vers l'infini.
Ce théorème a la particularité de
ne pas exiger que Vÿ soit
définie négative. Cependant, il fournit juste l'information sur
l'attractivité du système considéré au point
d'équilibre
x0.
il ne peut être employer pour montrer que les
solutions tendent vers un point d'équilibre que si L est réduit
à ce point d'équilibre. Il n'indique pas si le point
d'équilibre est stable ou pas. Pour établir la stabilité
asymptotique d'un point d'équilibre x0, de K on peut
employer la conséquence suivante du principe d'invariance de
LaSalle.
Théorème 1.4. [5] Soit K un ensemble
compact positivement invariant pour le flot décrit par le
système d'équations différentielles (1.1). Soit V une
fonction de classe C1 définie
sur
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
K. Supposons Vÿ = 0
pour tout x E K ; soit L le plus grand ensemble invariant contenu dans
M. On suppose que
1. L attire toutes les solutions issues de K, c'est
à dire que limt_8
d(Xt(x), L) = 0
où d(Xt(x),
L) est la distance entre Xt(x)
et L liée à la topologie de K.
2. S est le plus petit ensemble relativement
asymptotiquement stable par rapport à K contenant L.
Alors, L est relativement asymptotiquement stable par
rapport à K
Ce théorème est démontré dans
[5] par Bathia et Szegö. une conséquence de ce
théorème est le résultat suivant :
Corollaire 1.1. Sous les hypothèses du
théorème précédent, si L est réduit au point
x0 E K, alors x0 est un point
d'équilibre globalement asymptotiquement stable pour le système
(1.1) défini sur K.
conclusion
Dans ce chapitre, nous avons parcouru quelques
éléments mathématiques utiles pour l'analyse des
modèles épidémiologiques. Il s'agit notamment des
matrices, de la théorie de Lyapunov, et du principe d'invariance de
LaSalle. Dans le chapitre suivant, nous allons présenter la classe de
modèles épidémiologiques que nous allons étudier et
donner une interpretation. Il sera également présenté
quelques modèles appartenant la classe de modèles
épidémiologiques.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
CHAPITRE DEUX
PREsENTATioN DE LA CLAssE DE
MoDELEs EPiDEMioLoGiQuEs
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter une
classe de modèles épidémiologiques, ainsi
qu'une interpretation comme modèle de la propagation d'une
maladie infectieuse. Cette classe de modèles
épidémiologiques est une généralisation de
modèles étudiée dans [27]. Ensuite, nous
donnons quelques modèles des maladies telles que la tuberculose, le VIH
et le paludisme appartenant à cette classe de
modèles épidémiologiques.
2.1 Classe de modèles épidémiologiques
On considère la classe de modèles
épidémiologiques
Xÿ = K + NX
+ Q Xk âpxn_pxn, (2.1)
p=1
oil K et Q sont des vecteurs constants de
Rn, N une matrice de dimension n × n,
âp > 0, p ? {1, ..., k}
des scalaires, X =
(x1,....,xn)T
? Rn=0, (k,
n) ? N2 avec k < n.
Dans toute la suite de notre travail, nous adopterons les
notations ci-dessous.
Nj est la j`eme colonne de N et
Nij l'entrée ij de la matrice N. Ainsi, N =
[N1|· · ·|Nn] =
[Nij] .
D'autre part, on pose
X = (x1, ...,
xn_1)T, Q = (Q1, ...,
Qn_1)T ,
hj =
(N1j,...Nn_1j)T
pour j = 1,...n - 1 et N
= ··STn] et Nnn =
-u
avec u > 0.
Nous étudions le système (2.1) sous les
hypothèses suivantes :
H1 : K =
(0,0,...,0,
Ë)T oil Ë
> 0.
H2 : Nii < 0 pour
i = 1, ...,n.
H3 : Nij = 0 pour i
=6 j ; i,j = 1,...,n.
H4 : Nin =
Nnj = 0 pour i =6 j i, j
= 1, ..., n - 1.
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
H5 : La somme des colonnes de N est
négative.
H6 : Nn-p,j = 0 pour
j = 1, ...,n -- p -- 1, p =
2, ..., k.
H7 : Q =
(Q1, ....,
Qn)T où
Q1, ..., Qn-1 0, Q1 + ...
+ Qn-1 > 0,Qn-p
= 0, p = 2, ..., k et
Qn =
--1.
Prenant en compte les notations
précédentes, l'hypothèse H4 permet de
mettre N sous la forme d'une matrice bloc
.
N= " N 0
0Nnn De même, par les hypothèses
H1, H4, H7 et les notations
précédentes, l'équation (2.1) se met sous
la forme de deux équations
{ Xÿ =
N X + Q
Ekp=1 âpxn-pxn,
(2.2)
ÿxn = A --
uxn -- Ekp=1 âpxn-pxn.
De l'hypothèse H5, On
déduit que la matrice N à toutes ses valeurs propres à
parties réelles négatives, ce qui
entraîne que -- N et --N sont des M-matrices
(matrices de Minkowski) [19].
Il vient que --
N-1 a toutes
ses entrées de signes positives. Ainsi, --
N-1 Q a toutes ses
entrées
de signes positives. Cette remarque permet dans la
suite de notre travail de montrer que les points
d'équilibres lorsqu'elles existent sont dans l'orthant positif où
toutes les populations ont une taille positive. Il est donc
évident que tous les systèmes qui vérifient les
hypothèses vont vérifier ce qui
précède. Lorsque â2 =
äâ1, avec ä E [0,
1] et k = 2 on obtient la classe de
modèles épidémiologiques présentée dans
[45].
2.2 Interprétations épidémiologiques des
équations
Les variables x1, ..., xn
représentent les tailles de n classes de population où les
classes sont basées sur les statuts
épidémiologiques au regard d'une maladie infectieuse.
xn est le nombre d'individus susceptibles à
la maladie, c'est à dire, qui n'ont jamais été
infectés. En effet, nous supposons qu'une fois que l'on
est infecté, on ne peut plus redevenir susceptible. Les
autres classes représentent les individus qui ont été
infectés, quelque soit la suite de l'évolution
de la maladie et du traitement. Ceci peut contenir plusieurs classes
d'infectés et k classes de malades. En particulier, les
classes de xn-p, p = 1,...,k représentent
les classes de populations infectés par la maladie, qui
transmettent l'infection. On peut noter par xn-k la
classe des populations perdues de vues dans le cas de certaines maladies
particulières, faisant appel à ce type de
personnes comme la tuberculose.
Le vecteur constant K = (0,
0, ..., 0,
A)T représente le taux de
recrutement des nouveaux individus dans la population. On
suppose que seuls les susceptibles recrutent, c'est à dire
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
que tous ceux qui entrent dans la population sont des
susceptibles.
Le taux avec lequel les susceptibles deviennent
infectés est noté k p=1 âpxn-pxn (par la
loi d'action de masse). Par ce taux, les individus quittent la classe des
susceptibles vers les classes d'infectées, avec la probabilité Qi
d'aller dans la classe xi, i = 1, ..., m - 1.
De là, l'hypothèse H7 implique que Q1
+...+Qn-1 1 où la
différence entre cette somme et l'unité est la probabilité
pour qu'un nouveau infecté soit directement sorti de la population ou
soit mis en quarantaine. Qn-p = 0, p = 2,
..., k signifie que aucun contact sans latence ne conduit directement à
la classe des malades xn-p, p = 2, ..., k. En
d'autre termes, lorsque l'on fait un contact qui soit suffisant pour faire
directement la maladie sans période de latence, on migre directement
vers la classe xn-1.
C'est à partir de cette classe que l'on peut migrer progressivement vers
d'autres classes de malades. On voit par la une certaine progression dans la
maladie.
Tous les autres mouvements entre les classes sont
contenus dans la matrice N. La diagonale de N est négative car elle
contient le taux de transfert avec lequel un individu quitte sa classe pour
migrer vers une autre classe, et le taux de mortalité naturelle et de
décès dû à la maladie pour le cas des classes de
malades. En effet, chaque classe est affecté d'un même taux de
mortalité naturelle non nul.
L'hypothèse H6 signifie que la
classe xn-p ne reçois que des flux venant des classes xn-q, q
< p. Ceci est vrai pour les modèles avec stades de progression
(SP).ce sont les maladie qui se manifestent le plus souvent par le
développement des résistances.
On suppose également que seule l'infection fait
passer un individu de la classe de susceptible vers une autre classe. C'est
pourquoi on a l'hypothèse H4. Ceci est vrai pour toute
maladie où le sujet ne reçoit pas une immunité permanente
au terme du traitement.
Nous verrons dans la suite que de nombreux
modèles pouvant décrire la dynamique de transmission de la
tuberculose, la dengue, les modèles intra-hôtes du paludisme, les
modèles SP du VIH-SIDA, etc..., peuvent se traduire par les
équations sous la forme du système (2.1). Pour terminer, nous
allons supposer que les classes de xn-p, p = 1,
..., k sont affectées du même taux de mortalité dû
à la maladie, ou du moins que celui de
xn-p-1 est plus élevée que
celui de xn-p.
2.3 Quelques exemples de modèles
épidémiologiques
Nous proposons dans cette partie de notre travail,
quelques exemples de modèles épidémiologiques, pouvant se
mettre sous la forme (2.1). Ces exemples ne sont pas exhaustif car il existe de
nombreux modèles dans la littérature pouvant se mettre sous cette
forme.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
2.3.1 Modèles de la tuberculose
Biologie de la tuberculose
La tuberculose est une maladie infectieuse
causée dans l'immense majorité des cas par le Mycobacterium
tuberculosis ou bacille de Koch (B.K.), et dont seul une petite proportion de
personnes infectées par le bacille développe la maladie
après une infection primaire (ou primo-infection). Il s'agit d'une
maladie opportuniste se révélant dans la majorité des cas
après une déficience du système immunitaire
provoqué notamment par le VIH. Le Mycobacterium tuberculosis n'est pas
le seul responsable de la tuberculose. En effet, en Afrique de l'Ouest, on a pu
identifier un autre bacille dont la pathogénicité est semblable
à celle du Mycobacterium tuberculosis : il s'agit du Mycobacterium
Africanum. Il existe une forme de tuberculose qui se transmet des bovins
à l'homme. Elle est causée par le Mycobacterium Bovis, qui est
très présent dans les zones d'élevages des bovins. Le
Mycobacterium Bovis est transmis dans de la viande mal cuite et du lait frais
non bouilli. Dans la plupart des pays industrialisés, la tuberculose du
bétail a été éradiquée depuis plusieurs
décennies ce qui n'est pas le cas dans les pays en voie de
développement. Les cas de tuberculose provoqués par le
Mycobacterium africanum et le Mycobacterium bovis sont heureusement très
rares car ils sont presque toujours résistants à la
majorité de drogues antituberculeuses. La transmission de la tuberculose
se fait presque exclusivement par voie respiratoire, après inhalation
des bacilles tuberculeux émis dans l'air par des malades dont
l'expectoration (crachat) contient des bacilles mis en évidence par
l'examen microscopique direct. Le Mycobacterium tuberculosis est un bacille qui
a 2 a 4 um de long et 0.3 umde large et se multiplie lentement (toutes les 10
à 20 hrs). C'est un germe aérobie stricte, qui se
développe plus volontiers quand la pression partielle d'oxygène
dans le milieux dépasse 10mmHg et quand la pression partielle en gaz
carbonique est de 40mmHg, ce qui fait du poumon (la pression partielle en
oxygène y atteint sou- vent 120 à 130mmHg ) puis les reins et
ensuite les épiphyses osseuses, leurs endroits
préférés [49, 46, 40, 45]. Ainsi, on distingue 3 types de
tuberculose : La tuberculose pulmonaire qui représente 80% des cas de
tuberculoses,La tuberculose extra pulmonaire qui représente selon les
pays 20 à 35% de l'ensemble des cas de tuberculose
répertoriées. Sans atteintes pulmonaires associées, elle
ne joue pas un rôle important dans la transmission de la maladie. La
tuberculose de l'enfant.
Les malades à traiter pour la tuberculose sont
définis en fonction de leur statut bactériologique (TPM+,TPM-),
de la localisation de la maladie (pulmonaire ou extra pulmonaire ) et des
antécédents thérapeutiques du malade (jamais traité
ou déjà traité pour la tuberculose). Ces malades sont
également classés en nouveaux cas ou à retraiter. 19 Les
nouveaux cas sont des malades n'ayant jamais été traités
auparavant par des médicaments antituberculeux. On distingue quatre
types de cas à retraiter : les rechutes, les échecs, les
défaillants au traitement
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
et les excréteurs chroniques de bacilles
tuberculeux.
- Les rechutes : Ce sont des malades qui ont
déjà été traités par le passé pour
une tuberculose active (bactériologiquement confirmé ou non) et
qui avaient été déclarés "guéris"
après une chimiothérapie antituberculeuse complète mais
qui présentent à nouveau une tuberculose pulmonaire à
microscopie positive.
- Les échecs : Ce sont des nouveaux malades en
cours de traitement qui présentent encore des examens bacilloscopiques
positifs lors du contrôle bactériologique du cinquième
mois.
- Les défaillants au traitement ou perdus de
vue : Ce sont des malades qui ont pris un traitement antituberculeux pendant un
certain temps et qui ont interrompus ce traitement depuis au moins deux mois,
se présentent avec des symptômes de la tuberculose pulmonaire et
des examens de crachats positifs.
- Les excréteurs chroniques de bacilles
tuberculeux : Ce sont des sujets qui continuent à excréter des
bacilles tuberculeux après avoir suivi un régime complet de
retraitement. Ils portent le plus souvent des bacilles résistants
à plusieurs drogues antituberculeuses et ne répondent en
générale à aucun traitement.
Lors d'un traitement de la tuberculose, les
antituberculeux sont toujours prescrits en association, les régimes
thérapeutiques sont standardisés et comportent toujours une phase
initiale intensive de 2 à 3 mois et une phase de continuation de 4
à 5 mois. Le traitement doit être pris de façon
régulière jusqu'a son terme et le malade doit être
surveillé sur le plan bactériologique au cours de son traitement.
De plus, les patients qui ne peuvent pas recevoir sur la base ambulatoire des
médicaments peuvent être hospitaliser pour la période du
traitement intensif dans le cas des formes graves de tuberculoses ou de
complications. Selon le régime thérapeutique, on appelle
:
- Guéris : Tout patient ayant deux examens de
crachats successifs négatifs à la fin du cinquième mois et
ayant complété son traitement.
- Traitement terminé : Patient qui a
reçu tout son traitement mais pour lequel on n'a pas de résultat
de son examen de crachats à la fin de ce traitement.
- Décès : Patient qui meurt à
n'importe quel moment entre le dépistage et la fin prévue du
traitement, même s'il n'a pas commencé le traitement, et quelque
soit la cause de ce décès.
Transfert : Patient envoyé poursuivre son
traitement dans un autre district ou il sera enregistré sous un nouveau
numéro. Il leur est délivré une fiche de transfert. Un
patient ne peut être comptabilisé que dans une seule de ces
catégories [51, 46].
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Tuberculose et VIH
L'infection au Virus d'Immuno-déficience
Humaine (VIH) est de loin le plus gros facteur de risque de contracter la forme
active de tuberculose. Dans certains pays de l'Afrique subsaharienne,
région qui abrite environ les deux tiers de tous les individus qui
vivent avec le VIH/SIDA, les cas de tuberculose ont augmenté dans
l'ensemble de 300% au moins pendant la dernière décennie et la
prevalence de l'infection au VIH chez les nouveaux cas de tuberculose
dépasse 50%. La tuberculose est la principale cause de
décès chez les Africains vivant avec le VIH/SIDA. La tuberculose
est une maladie grave qu'il importe de cibler dans les régions
sérieusement affectées par le VIH étant donné
qu'elle est guérissable. Bien qu'elle soit encouragée par
l'épidémie de VIH, la tuberculose est une maladie infectieuse qui
ne se limite aux personnes seropositive. Et puisqu'elle est l'une des
premières infections opportunistes à se déclarer chez les
personnes infectées par le VIH, la tuberculose peut être le
premier signe de l'infection au VIH. C'est pourquoi le traitement de la
tuberculose est l'occasion d'une intervention initiale pour prévenir et
soigner le VIH [51, 40, 46]. Depuis 1986, le "duo diabolique"
créé par la co-infection tuberculose-SIDA a modifié les
aspects de la tuberculose dans les Pays En voie de Développement (PED).
Dans l'histoire naturelle de l'infection par le VIH, la tuberculose survient
à un stade relativement précoce, avant les autres infections
opportunistes (pneumocystoses, cryptococcoses, toxoplasmoses). La forme la plus
fréquente de tuberculose chez les malades infectés par le VIH est
la tuberculose pulmonaire, exclusive dans 55 à 60% des cas, mais on
observe plus fréquemment chez les VIH positifs des tuberculoses
extra-pulmonaires isolées ou associées à la tuberculose
pulmonaire et des tuberculoses multifocales ou disséminées. La
tuberculose est une cause majeure de mortalité chez les sujets VIH
positifs. Elle est responsable de 12% environ des décès par SIDA
dans le monde. La malnutrition joue un rôle important dans la
mortalité [45, 46, 40].
Modèles générale de la tuberculose
avec deux classes d'infectieux
Considérons le modèle de la tuberculose
dont le graphe de transmission est donnée par (Fig 2.1) Dans ce
modèle, S représente la classe des susceptibles, E celle des
infectés, I celle des malades, la classe L représente la classe
des "perdus de vue". Ce sont des personnes souffrantes de tuberculose, ayant
suivi une chimiothérapie de traitement, mais ayant abandonné le
traitement, sans être arrivé au bout. Dans ce cas, la
guérison n'est pas confirmée par des examens
bactériologiques complètes. Nous supposons qu'une proportion
ä d'entre eux transmet encore l'infection et qu'ils sont affectés
d'un taux de mortalité d3 dû à la maladie.
â représente le coefficient d'infectiosité de la
maladie. si p
modélise la proportion des sidéens et
d'immuno-déprimées dans la population de susceptibles, alors pS
est le nombre d'individus susceptibles, sidéens et
immuno-déprimés et (1 - p)S est
le nombre des susceptibles non immuno-déprimé et non
sidéens. k modélise la proportion d'infectés qui
deviennent malades.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
FIG. 2.1 - Diagramme de transmission de la tuberculose
avec double infectivité
Parmi les âpIS, ö(1-
r2) représente la proportion de perdus de vues dans les
classes de ma-lades et ã la proportion de reprises de traitement par les
"perdus de vus". å(1 - ã)
modélise le taux de guérison des "perdus de
vue", ri, i = 1, 2 les taux de
guérisons thérapeutiques ou naturelles
respectifs des infectés et des tuberculeux pulmonaires et u le taux de
mortalité naturelle dans la société. En
appliquant la loi d'action de masse, on a le système dynamique
suivant :
?
0
? ?0
? ?0
= ? ?0
0
Ë
+
? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Eÿ Tÿ
Rÿ Lÿ Iÿ
Sÿ
? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
E
T
R L I
S
? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ?
N11 0 0 0 0 0
? ? ?
?á(1
- k)(1 - r1) N22
ã2 0
0
0 0
r3 N33
å(1 - ã) r2 0
0
0 0 N44 ö(1 -
r2) 0 ? ?
? ? ?
?k(1 -
r1)
0 ã1 ã
N55 0 ? ?
0 0 0 0 0 -u
+â
|
? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
|
1 - p p(1
- f) 0 0
pf
-1
|
? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
|
S(I +
äL).(2.3)
|
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Dans ce système, les paramètres
Nii sont définis par
N11 = -(k(1
- r1) + á(1 - k)(1
- r1) + ii),
N22 = -(ii
+ d2 + r3), N33 =
-(ii + 'y2 +
'y1), N44 = -(ii
+ d3 + r4 + 'y +
å(1 - 'y)),
N55 = -(ii +
d1 + r2 + ö(1 -
r2)).
Modèle à in classes
d'infectés
FIG. 2.2 - Diagramme de transmission pour un
modèle à n classes d'infectés
Le modèle proposé dans cette partie est
une généralisation du modèle précédent dans
le cas oil l'on a n classes de malades. Dans ce modèle la population est
divisée en m + 5 classes
épidémiologiques. On peut expliquer le fait d'avoir plusieurs
classes d'infectés dans la réalité par le fait que le
niveau d'infection de la maladie évolue, ce qui entraîne que
lorsqu'un individu atteint un niveau d'infection, il migre vers une autre
classe avec le flux ki(1 - ri)Ei, sans toute
fois développer la maladie, ou il est atteint de l'une des deux types de
tuberculoses et rejoint la classe I ou T avec un flux aiEi
ou biEi. Le reste de paramètre est inchangé, par
rapport au cas précédent. Le diagramme de transmission dans ce
cas, est donnée par la figure (Fig 2.5).
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Par l'application de la loi d'action de masse, on obtient
le système dynamique suivant :
?
???????????????? ?
?????????????????
|
Sÿ= A - uS -
âS(I +
äL),
ÿE1 =
â(1 - p)S(I +
äL) - (k1(1 -
r1) + a1 + b1 +
u)E1,
ÿE2 =
k1(1 - r1)E1 -
(k2(1 - r1) + a2 +
b2 + u)E2,
· · ·
ÿEm =
km_1(1 - r1)Em_1
- (am + bm +
u)Em,
(2.4)
Iÿ =
âpfS(I + äL)
+ å1R +
Emi=1(aiEi) + ãL
- (u + ö(1 -
r2) + d1 + r2)I,
Tÿ = âp(1 -
f)S(I + äL)
+ å2R +
Eni=1(aiEi) -
(u + d2 +
r3)T,
Lÿ = ö(1 -
r2)I - (ã + u
+ r4 + d3 +
å(1 - ã))L,
Rÿ = r2I
+ r3T + å(1 -
ã)L + r4L -
(å1 + å2 +
u)R
|
Ce système peut se mettre sous la forme (2.1) oil
on a : X = (E1, E2, ...,
En, R, T, L, I,S)T
,
xn = S,
xn_1 = I,
xn_2 = L,
K = [0,
N=
|
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
|
0, ..., 0, 0,
0, 0, 0,
A]T , N =
[Nij],
|
|
|
|
|
|
|
N11
|
0
|
...
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
?
?
|
k1(1 - r1)
|
N22
|
0
|
...
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
?
|
...
|
...
|
...
|
...
|
...
|
...
|
...
|
...
|
...
|
? ?
|
0
|
0
|
...
|
Nmm
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
? ? ?
|
0
|
0
|
...
|
km(1 - r1)
|
Nm+1,m+1
|
r3
|
r4
|
r2
|
0
|
? ?
|
b1
|
b2
|
...
|
bm
|
å2
|
Nm+2,m+2
|
å(1 - ã)
|
0
|
0
|
? ? ?
|
0
|
0
|
...
|
0
|
0
|
0
|
Nm+3,m+3
|
ö(1 - r2)
|
0
|
? ?
|
a1
|
a2
|
...
|
am
|
å1
|
0
|
ã
|
Nm+4,m+4
|
0
|
? ?
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-u
|
?
|
oil les paramètres Nii sont définis comme
suit :
.
N11 N22
...
Nmm
Nm+1,m+1
Nm+2,m+2
Nm+3,m+3
Nm+4,m+4
Q
|
= =
= = = = = =
|
-(k1(1 - r1)
+ a1 + b1 +
u), -(k2(1
- r2) + b2 + a2 +
u),
-(am +
bm + u),
-(å1 + å2
+ u), -(u +
d2 + r3),
-(ã + u
+ r4 + d3 +
å(1 - ã)),
-(u + ö(1 -
r2) + d1 + r2)
et [1 - p, 0, ...,
0, 0, p(1 -
f),0, pf,
|
-1]T
|
En posant ä = 0, on obtient tous
les modèles proposés dans [39, 42].
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
FIG. 2.3 - Diagramme de transmission pour un
modèle à m classes d'infectés et k classe de
malades
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Modèle à m classes d'infectés et k
classes de malades
Le modèle proposé dans cette partie est
une généralisation du modèle précédent dans
le cas oil l'on a k classes de malades. Dans ce modèle
la population est divisée en n classes
épidémiologiques. On peut expliquer le fait d'avoir
plusieurs classes de malades dans la réalité par
le fait que les résistances peuvent se former à un certain moment
donné pendant le traitement en plus de
l'évolution de l'infection déjà présenté au
paragraphe précédent. Le diagramme de
transmission dans ce cas, est donnée par la figure (Fig 2.6). Par
application de la loi d'action de masse, on obtient le
système dynamique suivant :
(2.5)
?
???????????????????? ?
?????????????????????
|
Sÿ= Ë - uS - S
Eki=1 âiIi,
ÿE1 = (1 -
p)S(Eik-1 1 âiIi
+ âkL) -
(k1(1 - r1) + a1 +
u)E1,
ÿE2 =
k1(1 - r1)E1 -
(k2(1 - r1) + a2 +
u)E2,
· · ·
ÿEm =
km-1(1 - r1)Em-1
- (km(1 - r1) +
u)Em,
ÿI1 =
pS(Pk-1
i=1âiIi +
âkL) + ô1R
+ km(1 -
r1)Em + ãL -
(u + å1 + d1 +
r2 + Pk-1
i=1
bi)I1,
ÿI2 =
c1I1 - (å2
+ c2 + d2 +
u),
· · ·
ÿIk-1
=bk-3I1 +
ck-1Ik-2 -
(åk-1 + r2 + dk-1
+ u)Ik-1,
Lÿ = Pk-1
i=1 åiIi -
(ã + u +
dk)L,
Rÿ = Pk-1
i=1 ri+1Ii-
(ô1 + u)R
|
|
Ce modèle se met sous la forme de
l'équation (2.1) oil les paramètres sont définis de
la manière suivante : X =
(E1, E2, ..., En, R,
I1, I2, ...,
Ik,S)T, xn
= S, xn-1 = I, xn-k = L,
K = [0,0,
..., N11 0
?
N21 N22
.
· · ·..
0 0
0 0
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
0 0
0 0
... ...
a1 a2
0 0
|
0,
· · ·
· ·
|
0,
· ·
... . .. ...
...
· ·
· ·
...
· ·
· ·
|
0, · · · , 0,
Ë]T , N =
[Nij],
0 0 0
0 0 0
· · · · · · · ·
·
Nm-1,m-1 0 0
Nm,m-1 Nmm 0
0 0 Nm+1,m+1
0 0 0
... ... ...
0 Nn-1,m ô1
0 0 0
|
0 0
· · ·
0
0 0
Nm+2,m+2
0
0 0
|
· · ·
· · ·
· · ·
0 0
rk-1 åk
. . .
ã
· · ·
|
0 0
· · ·
· · ·
· · ·
· · ·
. . .
. ..
... 0
|
0 0
· · ·
0 0
r2 å1
. . .
Nn-1,n-1
0
|
0 0 .. 0 0 0 0
. . .
0
-u
|
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
|
|
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
|
2.3 Quelques exemples de modèles
épidémiologiques 22
|
oil les paramètres Nii sont
définis comme suit :
N11 = -(k1(1
- r1) + a1 +
u),
N21 =
-(k2(1-r1)+a2+u),
...
|
Nmm
|
=
|
-(km(1 -
r1) + u),
|
Nm+1,m+1
|
=
|
-(ô1 +
u),
|
Nm+2,m+2
|
=
|
-(ã + u
+ dk),
|
Nm+3,m+3
|
=
|
-(åk_1 +
r2 + dk_1 +
u),
|
...
|
|
|
|
|
_ 1
|
Nn_1,n_1
|
=
|
Xk
-(u +
å1 + d1 + r2 +
bi) et
|
|
|
i=1
|
Q
|
=
|
[1 - p, 0,··· ,
0, 0,··· ,
0,p, -1]T
.
|
|
et Ni+1,i =
ki(1 - r1).
2.3.2 Modèle intra-hôte du
paludisme
Généralité sur les modèles
intra-hôtes du paludisme
Les modèles intra-hôtes du paludisme
décrivent la dynamique des stades sanguins des parasites, ainsi que
leurs interactions avec les cellules hôtes, en particulier les globules
rouges et les effecteurs d'immunité. Durant les dernières
décennies, il y a eu des travaux considérables en ce qui concerne
la modélisation mathématique du Plasmodium falciparum [2, 9, 13,
14, 3, 47, 27, 38, 43, 51]. Les modèles de l'infection au plasmodium
falciparum sont utilisées pour plusieurs buts : expliquer les
observations, prédire l'impact des intervention (par exemple
l'utilisation des médicaments antipaludéens), estimer les
paramètres mal connus. Le paludisme commence par une infection par les
parasites (sporozoite) de plasmodium inoculés à l'homme par les
anophèles femelles. Les sporozoite envahissent le foie en quelques
minutes. Après une période de reproduction asexuée dans le
foie, les parasites (merozoite) sont déversés dans la circulation
sanguine périphérique et le cycle erythrocytoses asexué
peut commencer. Les merozoite pénètrent dans les globules rouges,
grandissent et se reproduisent pendant une période approximative de 48
heures après quoi la rupture des erythrocytes et recommencé le
cycle. Ce cycle sanguin peut être répété plusieurs
fois, avec à la fin le développement de certains merozoite en de
formes sexuées de parasites : les gametocytes, qui sont sans danger pour
leurs hôtes humains et constituent un réservoir pour les
anophèles.
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
Exemple de modèle à plusieurs stades
sanguins
On considère les variables x, yi, i =
1, ...k et m. La variable x désigne la concentration
des globules rouges non parasités, yi la concentration des
globules rouges parasités de classe
i et m la concentration des merozoite libres dans le
sang. On a le système suivant :
?
???????? ?
?????????
|
xÿ = Ë - uxx -
âxm,
ÿy1 = âxm -
á1y1,
ÿy2 =
ã1y1 -
á2y2,
(2.6)
· · ·
ÿyk =
ãk_1yk_1
-ákyk,
mÿ = rãkyk - umm
- uâxm,
|
|
oil ái = ãi
+ ui, i = 1, · · · , k. Le taux de
transmission du compartiment i vers i + 1 est
donnée par ãi et ui le taux de mortalité. Au stade
k, l'éclatement de l'erythrocyte libère les
merozoite qui envahissent instantanément. En posant u =
0, on obtient le modèle proposé par
Anderson dans [48], et qui peut se mettre sous la forme du système
(2.1), oil les paramètres sont définis de la manière
suivante :
X = [y1,
y2, · · · , yk,m, x],
K = [0,
-á1 0
?
ã2 -á1
· . . . N=
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
0 0
0 0
0 0
|
0, · · ·
· · ·
.. .
. .
. ... ...
· · ·
|
, 0, 0,
Ë]T ,xn =
x, xn_1 = m, ä = 0,
0 0 0
?
0 0 0
. . .
. · · ·..
-ák 0 0
ãk -um 0 ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ?
0 0 -ux
|
|
et Q =
[1,0,···, 0, -u,
-1]T, u =
0. Exemple de modèle SP
Les modèles SP ont été
introduits pour modéliser les épidémies de SIDA et de
paludisme [48]. Le modèle SP est une chaîne de
Markov dans laquelle les individus infectieux passent
séquentiellement par une série de stades à
infectivités variées. L'une des raisons pour lesquelles ces
modèles sont considérés est expliqué dans [38, 43].
La principale motivation est la pandémie du VIH/SIDA
qui sévit en ce moment dans le monde entier et en particulier
en Afrique, et aussi par le paludisme qui constitue toujours
la première cause de mortalité pour le continent
Africain. On veut, dans le cadre de ces maladies, considérer les
distribution de
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
|
la période infectieuse, autre que celle
distribuée exponentiellement [48]. Considérons
le modèle S, E1, · · · , Em,
I1, · · · , Ik oil le système est
donné par
?
???????????????? ?
?????????????????
|
Sÿ = Ë - uS - S
Eki=1 â1Ii,
ÿE1 = (1 -
p)S Eki=1
â1Ii -
á1E1,
ÿE2 =
ã1E1 -
á2E2,
· · ·
ÿEm =
ãm-1Em-1 - ámEm,
(2.7)
ÿI1 = pS Pk
i=1 â1Ii + ãmEm
- á1I1,
ÿI2 =
ä1I1 -
ó2I2,
· · ·
ÿIk =
äk-1Im-1 -
ókIk,
|
|
oil ái = ãi
+ ui, i = 1, · · · ,m et
ói = äi + uj, j =
1, · · · , k. Le taux de transmission du compartiment i
vers i + 1 est donnée par ãi et äi. ui
représente le taux de mortalité. Le modèle
précédant est une version amélioré du
modèle proposé dans [48], et qui peut se mettre sous
la forme du système (2.1), oil les paramètres sont
définis de la manière suivante :
X = [E1,
E2, · ·
-á1
?
ã1
·
0
N= 0
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
0
0 ...
0 0
et Q = [1 - p, 0,
· · · ,
|
· , Em, I1, I2,
· · · , Ik], K =
[0,0, · ·
0 · · · 0 0 0
-á2 .. . 0 0 0
. . . . . . · · · · · ·
· · ·
0 . . . -ám-1 0 0
0 ... ãm-1
-ám 0
0 · · · 0 0
-ók
0 · · · 0 0 0
... ... ... ... ...
0 · · · 0
ãm 0
0 · · · 0 0 0
0, 0, · · · , p,
-1]T .
|
· ,0,
0, Ë]T
,xn = S, xn-1 =
I1,
0 · · · 0 0
?
0 · · · 0 0
.
· · · · · · · ·
·..
0 · · · 0 0
0 · · · 0 0
äk-1 ... 0 0
.
-ók-1 . . .. 0
.. . .. . ..
ä1 .
· · · 0
-ó1 0 ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
0 · · · 0
-ux
|
2.3.3 Modèles du VIH
Ces dernières années, des modèles
mathématiques déterministes du même type que ceux
déjà utilisés dans d'autres pathologies ont
été appliqués à la pathogenèse de
l'infection à VIH, visant à une meilleure
compréhension des mécanismes mis en jeu dans
l'interaction
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
entre le VIH et le système immunitaire. Parmi
les travaux basés sur des modèles, des études
quantitatives, réalisées par deux équipes successivement
en 1995, 1996 et 1997, ont fourni des résultats importants sur la
dynamique de l'infection à VIH et permis de remettre en évidence
le concept de lentivirus pour le VIH. Le principe de ces études
était d'estimer des paramètres caractérisant la
cinétique de production persistante du virus et celle des cellules du
système immunitaire, en ajustant la (les) solution(s) d'un modèle
mathématique à des données de marqueurs virologiques et
immunologiques obtenues lors de l'initiation d'un traitement
anti-rétroviral puissant, avec l'hypothèse d'un état
d'équilibre du système avant le traitement.
Généralités sur la transmission du
VIH
L'infection par le VIH (virus responsable du SIDA) est
une maladie transmissible dans certaines circonstances très
précises, le plus souvent au cours des rapports sexuels, contrairement
aux maladies contagieuses qui peuvent s'attraper sans contact direct, comme la
grippe ou la tuberculose [50].
Le virus vit à l'intérieur de certaines
cellules du corps, qui sont présentes dans les sang et les
sécrétions sexuelles. C'est un virus humain, qui ne peut se
transmettre que d'un humain à un autre. Pour qu'une transmission puisse
avoir lieu, il faut que plusieurs conditions soient réunies
:
- Le virus doit pouvoir "sortir" de la personne
infectée : cela ne peut se faire que par une muqueuse (le
revêtement intérieur du corps, qui est différent de la
peau) ou par une blessure permettant au sang de " sortir du corps
".
- Un véhicule doit permettre au virus d'aller
d'une personne à une autre : ces véhicules sont le sang, le
sperme, les sécrétions vaginales de la femme, le liquide
pré-séminal de l'homme (la "goutte" qui peut apparaître
dès l'érection, bien avant l'éjaculation), et le lait
maternel (les autres liquides comme la salive, la sueur, les larmes, ne peuvent
pas contenir assez de virus actif pour permettre une
contamination).
- Le virus doit pouvoir rentrer à
l'intérieur d'une autre personne : par une muqueuse ou une blessure
permettant le contact avec le sang.
Ces conditions de transmission demandent un contact
direct. Si elles sont réunies, une contamination est possible, sans
qu'elle ait forcément lieu. Par exemple, en cas de rapports sexuels non
protégés avec une personne séropositive, il peut suffire
d'une fois pour être contaminé, mais on peut ne pas avoir
été contaminé au bout de dix rapports, et l'être au
onzième.
Modes de transmission du VIH Les rapports sexuels non
protégés.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
- Les échanges sanguins, notamment par
l'intermédiaire d'une seringue (partage de matériel d'injection
en cas d'usage de drogues injectables, piqûre accidentelle chez
un professionnel de santé, transfusion de sang avant
1985).
- Transmission de la mère à l'enfant
pendant la grossesse ou l'allaitement. Les autres
transmissions sont exceptionnelles. Toutes les autres situations sont sans
risque. La peau est une barrière infranchissable pour
le virus. En cas de contamination, pendant la période
qui suit la contamination (la primo-infection) les risques de transmission du
virus à d'autres personnes sont particulièrement
importants.
Avec les traitements, le virus devient
indétectable, mais avoir une charge virale indétectable ne
signifie pas qu'il n'y a plus de VIH dans l'organisme mais qu'il en reste trop
peu pour que l'on puisse le quantifier. Le virus reste
présent dans l'organisme et peut donc être
transmis à une autre personne [50].
Formulation du modèle
Basé sur les travaux de Hyman et al, et ceux de
Gumel, McCluskey et van den Driessche dans [16], le
modèle que nous présentons dans ce paragraphe un modèle du
VIH dans une population humaine.
Soit S(t) la
population de susceptible, ce sont des personnes aptes à contracter
l'infection. Cette population recrute les personnes d'origines
diverses mais qui ne sont pas infecté. Nous
notons Ë le taux de recrutement dans cette
population. Soit I1(t) la classe des
personnes ayant une infection primaire. Pour rentrer dans
cette classe, il faut être soit issue d'un contact
direct avec les susceptibles avec un taux
â(N)(I1 +
ç1I2 +
ç2I3) oil ç1
et ç2 sont des réels positifs
compris entre 0 et 1, soit être quelqu'un qui a abandonné son
traitement à un certain moment et qui, c'est à
dire, venir de la classe I3 avec un taux ?. On progresse de
cette classe vers une autre classe d'infecté
I2(t) avec un taux ó1
ou on se dirige ver la classe des personnes traitées
I3(t) avec un taux
ó3. La Classe I2(t)
contient les personnes qui sont à un deuxième
niveau d'infection généré par une progression de
l'infection I1 caractérisé par des
symptômes, mais qui n'ont aucun traitement. Les flux de
population quittent la classe soit par décès, soit
par un début de traitement avec un taux
ó2. La classe I3(t)
contient les personnes qui ont commencé un traitement
aux anti-rétoviraux. Toutes les classes sont affectées d'un
même taux de mortalité naturelle noté u ;
ø1 et ø2 sont les taux de
mortalité du à l'action de la maladie. Le
diagramme de transmission des donné par la figure (2.3.3).
L'application de la loi d'action de masse donne les
équations
{
|
Sÿ = Ë -- uS --
â(N)(I1 +
ç1I2 +
ç2I3)S,
ÿI1 =
â(N)(I1 +
ç1I2 +
ç2I3)S +
?I3 -- (ó1 +
ó3 +
u+)I1,
ÿI2 =
ó1I1 -- (ó2 +
u +
ø1)I2,
ÿI3 =
ó2I2 +
ó3I1 -- (u +
ø2 +
?)I3.
|
(2.8)
|
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
2.4 Conclusion 27
FIG. 2.4 - Diagramme de transmission pour un
modèle du VIH-SIDA
Ce système peut se mettre sous la forme (2.1) ou
les paramètres sont identifiables dans l'équation
ÿI3 0 N11
? ? 0 0
= ? +
???? ÿI1
???? ????
0 ?
Sÿ A 0
|
ó2 N22
0 0
|
ó3 ó1 N33
0
|
0 I3
? ? ? ?
0 ? ? I2
? ? +
â(N)
0 ? ? I1 ???? ????
-u ? ? S
|
0
?
0
1 ???? (I1 +
ç1I2 +
ç2I3)S.
-1
|
|
|
|
|
(2.9)
|
oil les Nii sont définis
par
|
|
|
|
|
|
N11
|
=
|
-(ó3 + u
+ ø2 +
?),
|
|
|
N22
|
=
|
-(ó2 + u
+ ø1),
|
|
|
N33
|
=
|
-(ó1 +
ó3 + u).
|
|
2.4 Conclusion
? ÿI2 ?
? ?
Dans ce chapitre, nous avons présenté
une classe de modèles épidémiologiques, et les
hypothèses sous lesquelles nous allons analyser le système (2.1.
Ensuite, nous avons présenté quelques exemples de modèles
épidémiologiques du paludisme et de la tuberculose, pouvant se
mettre sous la forme (2.1). Pour ce modèle puisse être appliquer
à une maladie en particulier, il est nécessaire que, une fois
infecté, on ne revienne plus dans la classe des susceptibles. Pour les
maladies sexuellement transmissibles avec les contacts principalement
hétérosexuels, il peut être nécessaire de
considérer un telle types de modèle. En effet, avec la
lèpre, le syphilis, le virus d'herpes, l'infection peut se camoufler des
mois ou même des années [10], encourageant ainsi la
considération de multiples étapes de latence.
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
Analyse globale d'une classe de modèles
épidémiologiques avec différentes
infectivités
CHAPITRE TROIS
ANALysE GLoBALE DE LA cLAssE DE
MoDELEs EpiDEMioLoGiQuEs
Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons les
résultats de l'analyse globale de la classe de modèles
épidémiologiques exposé au chapitre
précédent. Nous démontrons que les solutions du
système épidémiologique décrit dans le
chapitre précédent sont contenus dans un compact
positivement invariant. L'existence et l'unicité du point
d'équilibre endémique est également
démontrées. La globale asymptotique stabilité du points
d'équilibre endémique et non endémique
est étudiée en utilisant les fonctions de Lyapunov dont les
coefficient sont préalabrement déterminés. Nous
présentons les résultats des simulations numériques pour
valider les résultats analytiques obtenus.
3.1 Invariance positive de l'orthant positif
On a le résultat suivant :
Proposition 3.1. : Sous le flot décrit par le
système (2.1), l'orthant positif est positivement
invariant. En plus, toutes les solutions avec conditions initiales
dans l'orthant positif satisfait lim
supt,+. xn
(t) <
Ëu. Le domaine
Ù = { X E
118n=0,
xn < Ëu} est positivement
invariant.
Preuve. : En considérant le
système (2.1), on constate que lorsque xi = 0 alors on
a ÿxi > 0. Ceci permet de conclure
que l'orthant positif est positivement invariant. De manière
similaire, si X(t0) E
Ù et xn(t0) =
Ëu, alors,
ÿxn < 0; ceci établie
l'invariance positive de Ù. Pour une solution avec
X(t0) E
118n=0, nous
avons ÿxn < A --
uxn pour t > t0. Donc
asymptotiquement, xn < Ëu d'ou la
fin de la preuve.
3.2 Existence et unicité des points d'équilibre
Nous allons trouver dans cette partie, des formules
unique pour les points d'équilibre du système
(2.1).
Il existe un équilibre évident pour ce
système de la forme (0, · ·
· , 0,
A/u)T que nous
notons P0 et que nous appelons l'équilibre sans
maladie ou non endémique ou encore disease
free equilibrium (DFE). On l'obtient lorsque l'on pose dans
le système (2.1), ÿxi = 0,
i = 1, · · · , n
Mémoire de DEA: Dany Pascal
MOUALEU c~, UYI 2008
et xn-p = 0, p = 1,
· · · , k. Dans le cas oil xn-p =6
0 pour p = 1, · · · ,k ;
alors, posons P* =
(x* 1, · ·
·,x*n) le point d'équilibre
endémique ou endemic equilibrium(EE), alors le système
(2.1) donne
{ N X = -
Q Pk p=1 âpxn-pxn,
(3.1)
Ë - uxn -
Ep=k 1 âpxn-pxn =
0.
On voit tout de suite que l'on a toujours
xn =6 0. D'après la
deuxième équation de (3.1), on a
Xk p=1
|
*
âpxn-pxn = Ë -
ux*n. (3.2)
|
En introduisant l'équation (3.2) dans
l'équation (3.1), on obtient :
N
P * = -
Q(Ë -
ux*n). (3.3)
Dans ce cas, il vient que
P * = -
N-1
Q(Ë -
ux*n). (3.4)
Puisque N est une matrice de
Metzler, alors, -
N-1 a toutes
ses composantes positives. Comme Q
? Rn-1
+ ; il vient que -
N-1 Q =
0. Le signe de P dépend uniquement
de celui de Ë - Soit
1/4 =
[N1 |· · ·
| Nn-p-1 |
-Q |
Nn-p+1 |· · ·
| Nn-1 , p =
1,·· · ,k. En
appliquant la Règle de Cramer à
l'équation (3.3), on a
x*n-p = (Ë -
ux*n)
det
p = 1, · · · ,k.
(3.5)
,
N
det Mp
En remplaçant ces résultats obtenus dans
(3.2), il vient que
(Ë - ux*n)
|
Xk p=1
|
det
âp
det
|
! Mp
n
x* = Ë -
ux*n. (3.6)
N
|
Xk p=1
|
det
âp
det
|
M p)
x*n =1.
N
|
det N
En simplifiant cet expression, on la met sous la
forme
De là, on a
x*
n
(3.7)
Ep=k
1âpdet
Mp
Ainsi, en introduisant (3.7) dans l'équation
(3.4), il suit que
det
13* =
- Ë - u k N-1
e-2. (3.8)
Ep=1 âdet
Mp
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Le point P* = ( P *, x*
n) ?
Rn+ où
x*n et P * sont respectivement données par les
équations (3.7) et (3.8).
Si A -
ux*n = 0, alors, P* coincide
avec le point d'équilibre non endémique. Pour obtenir un
point d'équilibre endémique dans l'orthant positif, qui
est distinct de P0, il est nécessaire et
suffisant que A - ux*n soit
positif. Ceci a lieu si et seulement si
A u
|
Ekp=1 âp
det Mp
|
> 1. (3.9)
|
det N
|
Nous avons évidement la proposition suivante
:
k /1
Proposition 3.2. : La quantité définie par
q = E p=i 13det vN
det 4- p est positive.
En effet,cette proposition vient du fait que
chaque ddet Np , p =
1, · · · , k est une compo-
sante de la matrice -
N-1 Q, qui a toutes ses
entrées de signes positives et puisque âp =
0, on
et
a ddet N
= 0 d'où le résultat. Nous utiliserons cette
proposition pour montrer que les points
d'équilibres P0 et P* sont GAS dans
l'orthant positif.
3.3 Taux de reproduction de base
Le taux de reproduction de base R0
est le nombre de cas secondaires qu'un malade actif engendre
pendant sa période de maladie lorsqu'il est introduit dans une
population de susceptibles [28, 49, 10, 11]. Il peut
être trouvé en utilisant la méthode des
opérations présentés dans les
références [19, 48, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 32, 27, 26, 1]. Nous
allons utiliser la méthode de [10, 11] qui est
facilement applicable aux systèmes d'équation
différentielles ordinaires. Nous utiliserons la
même approche et les mêmes notations pour notre
résoudre notre travail. Le système (2.1) peut se
réécrire sous la forme
X0=
F(X) - V(X)
(3.10)
où
F(X) = Q
p=1 xn-pxn et V(X) =
- N X. (3.11)
Soient
?F ?V
F = (P0) et V =
(P0)
?X ?X
les matrices jacobiennes de
F(X) et de
V(X) aux points d'équilibre du
système. Le taux de reproduction de base est
donné par le rayon spectral de FV
-1 noté
R0 = ñ(FV
-1). (3.12)
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
En utilisant l'équation (3.12), on
obtient
F = A [0
|···| 0 | âk
(2|·· ·| â1
(2] et V = -
N. u
En notant par rp , p = 1,
· · · ,k de la respectivement la n - p ème ligne de
-
|
N-1,
on a
|
A
FV -1 =
u
|
? ? ?
|
Q1(â1r1
+ · · · +
âkrk) ...
Qn(â1r1
+ · · · + âkrk)
|
Comme le rang de FV
-1 est 1, FV
-1 a une unique valeur propre non nulle
qui est égale à sa trace. La trace de FV
-1 est égale
à
Ëu(â1r1
+ · · · +
âkrk)Q. Puisque -
N est une Mmatrice, toutes les entrées de -
N-1 sont
positives et (â1r1 +
· · · + âkrk)
Q est positive. Le rayon
spectral de FV -1 est égale
à la valeur propre non nulle. Dans ce cas, l'équation
(3.12) devient :
A
R0 =
u
|
Xk p=1
|
âprp) Q.
|
(3.13)
|
Prenant en compte les k dernières lignes du
système (3.8) et en rearrangeant, on obtient
r
p p
Xk p=1
Q = 1
.
x* n
En introduisant l'expression ci dessus dans l'equation
(3.13), et en rearrangeant, on obtient
Finalement, l'équation (3.7) donne
|
R0 =
|
A u
|
1
.
x* n
|
A
R0 =
u
|
Ek det
Mp
p=1
|
|
(3.14)
|
det N
|
.
|
Puisque la même expression est retrouvée
dans (3.8), on déduit que P* existe si et seulement
si R0 > 1 et aussi que
R0 > 0 d'après la proposition
(3.2).
3.4 Stabilité des points d'équilibre
Dans cette partie, nous démontrer que le DFE et
l'EE sont globalement asymptotiquement stable respectivement pour
R0 = 1 et pour R0
> 1. Nous allons d'abord déterminer
les coefficients des fonctions de Lyapunov
et
|
U(t) =
|
Xn- 1
i=1
|
biXi
|
V (t) =
|
Xn i=1
|
ai(xi -
x*i ln xi).
|
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
3.4.1 Recherche des coefficients des fonctions de
Lyapunov
Soit a = [a1, ·
· · , an] avec an =
1. On définit a par
a [N1 | · ·
· | Nn-k-1 |Nn-k +
Qâkx* | · · · | Nn-2 +
Qâ2x* |
Q]n×n-1
=0. (3.15)
Soit a =
[a1, · · · , an-1] ;
par l'hypothèses H4, le système (3.15) se met
sous la forme
[N1 | ·
· · | Nn-k-1 |
Nn-k +
Qâkx* | · · · |
Nn-2 +
Qâ2x*i
a= 0 et a Q =
1. (3.16) ou encore sous la forme
a M =
[0,···, 0, 1]
(3.17)
oil encore les formes équivalentes suivantes
:
a M0 =
[0, · · · , 0, -âkx*,
· · · , -â2x*,
1] (3.18)
a M =
[0,···, 0, -1]
(3.19)
oil M =
[N1 | · ·
·| Nn-k-1 | Nn-k C2âkx*
| · · · | Nn-2
C2â2x* | (2] ,
M0= [
N1 | · · · |
Nn-2 |
|
Q] et M =
[N1 | · · · |
Nn-2 | -
|
Q] On obtient dans ce cas
donc deux expressions
|
équivalentes.
il faut noter que x* est un réel
positif définit par :
(
Ë/u si R0 = 1
x* =
x*n si R0
> 1
Nous allons démontrer la proposition
suivante
Proposition 3.3. a existe,
est unique et non nul. De plus, a ?
118n=0.
Preuve. L'équation (3.18) implique que
a existe et non nul,car det
|
M=6 0 parce
que M
|
est une matrice de Metzler. Il est clair par ailleurs
que a1, · · · , an-k-1,
an-1 sont non tous négatifs. En effet,
supposons le contraire, c'est à dire que ai= 0, i ?
{1, · · · , n - k - 1,
n- 1} alors,on aurait Q
aiQi Enk-1 +
an-1Qn-1
= 1 (par l'hypothèse H7) et Qi
= 0,
M la matrice carrée
(n-2)×(n-2)
obtenue de M en supprimant
ce qui est impossible. Supposons
an-1 = 0, alors,
les (n - 1)ème
ligne et colonne, alors, M est une matrice de
Metzler donc non singulière. a
vérifie [a1,
· · · , an-2]
|
M = [0, · · · ,
0] a = 0 ce qui est impossible. On a donc
an-1 =6 0.
|
D'autre part, an-p =6
0, p = 2, · · · , k. En effet,
supposons qu'il existe p ? {2, · · · , k}
telle que an-p = 0. Soit
centsMp la matrice (n -
2) × (n - 2) obtenue de
M en supprimant la ligne et la
colonne n - p. centsMp est une
matrice de Metzler donc son inverse centsM-1
p a toutes ses entrées de
signes négatives. On aurait donc ai =
0 pour i = 1, · · · , n - k -
1, n - 1 ce qui est absurde.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Si aj = 0, j=6 n - p p
? {2, · · · , k}, alors, an-p =
0 car on a a Nn-p
+ âpx* = 0 c'est à
dire
an-p = -
Nn-p,n-p 1
(vn-1 âpx*) =
0, car Nn-pn-p = 0.
Soient I, J ? {1,···
,n - 2} telle que aI = ai = aJ. Pour i ? {1,
· · · , n - 2}. Nous affirmons
que aI et aJ sont tous de signes positif. supposons que aI et aJ ne
sont pas de signes opposés. En effet, supposons que aI
< 0 et aJ > 0, alors :
? Si I =6 n - p, p ?
{2, · · · , k} alors 0 =
aNI =
an-1Nn-1,I +
|
Xn- 2
i=1
|
aiNiI = an-1Nn-1,I
+ aI
|
Xn- 2
i=1
|
NiI.
|
|
Comme ai = 0 et NiI =
0, pour i =6 I, on a
an-1Nn-1,I =
-aI
|
Xn - 2
i=1
|
NiI (3.20)
|
|
D'après l'hypothèse H5,
la somme Pn-2 i=1NiI est négative.
Avec l'hypothèse aI négatif et le fait que
Nn-1,I = 0, il vient que
an-1 est négatif.
? si il existe p ? {2, · ·
· , k} telle que I = n - p, alors, on a
an-1Nn-1,I =
-aI
|
Xn- 2
i=1
|
NiI - âpx*
|
|
d'ou le même résultat.
De manière similaire,
? Si J =6 n - p, p ?
{2,··· ,k} alors on a
an-1Nn-1,J =
-aJ
|
Xn - 2
i=1
|
NiJ = 0. (3.21)
|
|
? si il existe p ? {2, · ·
· , k} telle que J = n - p, alors, il existe J'
? 1, · · · , n - k - 1, n
- 1 telle que aJ, = 0
d'après ce qui précède (sinon on aurait ai =
0, i ? {1, · · · , n - k -
1, n - 1} ce qui est absurde). En utilisant
l'hypothèse H6 on obtient
an-1Nn-1,J0
= -aJ0
|
Xn- 2
i=1
|
NiJ0 = 0. (3.22)
|
Ceci nous permet de conclure que an-1
= 0, Ce qui contredit le fait que an-1 =6
0 d'où ai, i ? {1,
· · · , n - 2} sont tous positifs, donc
a ?
11801, et par suite, a ?
118n=0 ce qui
conclut la preuve.
Pour le résultat qui suit, nous allons poser
x* = Ë/au. il est très utile pour la
démonstration de la stabilité du point
d'équilibre non endémique.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Proposition 3.4. Le produit a
Nn-1 est non nul, et égal
à
det N
det M1
+E
p=2
* det âpx
Mp M1
det
.
Preuve. Pour i = 1, ·
· · , n -- 1, soit Bi la matrice obtenue en
remplaçant la
i`eme ligne
de M par le vecteur ligne
[0, · · ·
,1]T E
118n-1. Alors, d'après la
règle de Cramer appliquée à
l'équation (3.19), on a
ai =
det Bi
det M .
Par soustraction à une ligne de Bi d'un multiple
de la ime ligne, le déterminant de Bi reste
in- changé. Par cette opération, en ramenant
à 0 toutes les autres entrées de la
dernière colonne de Bi, sauf la ime. En
ajoutant un multiple de la nouvelle dernière colonne de Bi aux autres
co-
lonnes, on peut obtenir les n--2
premières colonne de Bi égales à
N1,
N2, · ·
· , Nn-k-1,
Nn-k+
Qâkx*, ·
· · , Nn-2 +
Qâ2x*, sans affecté la
valeur du déterminant de Bi. Ainsi, soit det
Bi = det Ci oil Ci est la matrice construite
de M" en remplaçant la colonne finale par
le i`eme
vecteur
standard de la base et M» =
[N1 · · · Nn-k-1
Nn-k + Q âkx* · ·
· Nn-2 + Qâ2x*
Nn-1].
D'autre part, nous avons
det Ci = det
C1i --
Xk
âpx* det
Cpi
p=2
oil
C1i est la matrice
obtenue de N en remplaçant la colonne finale
par le ime vecteur de base et det Cpi ,
p = 2, · · · , k la matrice obtenue
de Mp en remplaçant la
dernière colonne par le ime vecteur standard de base.
En effet ; ce résultat vient du fait que la déterminant d'une
matrice vu au sens des vecteurs colonnes est une forme multi-linéaire
et que les
Qâpx* sont dépendantes. On
obtient par calcul du déterminant par les cofacteurs,
det
N = Pn-1
i=1 Ni,n-1det
C1i et
det Mp = Pn-1
i=1 Ni,n-1 det
Cpi . Il vient que
det
aiNi,n-1 =
âpx* det Mp
det M .
N
Xk p=2
det M
n-1X
i=1
a Nn-1 =
Or, -- det M1 =
det M d'oil
det
a Nn-1 =
+E
p=2
det M
âpx* p
det
N
det M1
|
|
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
3.4.2 Stabilité du Disease free
equilibrium
Nous allons à présent étudier la
globale asymptotique stabilité du système (2.1) dans le
cas où R0 = 1. Dans ce cas, le
seul point d'équilibre est le point d'équilibre non
endémique P0. Considérons la
fonction de Lyapunov définie par :
U(t) = a
X =
|
n-1X
i=1
|
aixi. (3.23)
|
où a =
[a1, · · · , an-1] et
a = [a1, · · · ,
an] sont les paramètres calculés au
paragraphe précédent. Sa dérivée
le long des trajectoires du système (2.1) satisfait
ÿU(t) =
a ÿX,
=
|
Xn- 1
i=1
|
ai ÿxi,
|
= a N
X +
|
Q
|
Xk p=1
|
)âpxn-pxn ,
|
= a
N1x1 +
|
N2x2 +
· · · +
|
Nn-2xn-2 +
|
Nn-1xn-1
|
Q
|
Xk p=1
|
âpxn-pxn) . (3.24)
|
Notons que d'après (3.16), on a
a Nj = 0
pour j = 1, · · · ,n - k -
1, a(
|
Nn-p +
|
Qâpx*) =
0, p = 2, · · · , k et
a Q = 1.
|
En replaçant dans (3.24), avec
x* = A/u il vient que
ÿU(t) =
Xk âp(xn - A/
u)xn-p +
(â1xn +
aNn-1)xn-1
(3.25)
p=1
D'autre part, nous avons lira supt,00 =
Ë car l'ensemble Ù défini
à la proposition 3.1 est un compact positivement
invariant pour le système (2.1). Il vient alors que :
(A
ÿU(t) =
.6,Nn-1 +
â1 xn-1.
u
D'après la proposition (3.4), on a
6,Nn-1 = = 1 âp
Ëu det t
Md'où
det M1 p
N
A
âp u
M1
+t
p=1
!
det Mp A
+ â1 xn-1
det M1 u
ÿU(t)
=- det
det
= (-1 + R0)
det
xn-1. (3.26)
det N
M1
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
D'après la proposition (3.2), det
N
det M1est positif. d'où pour
R0 = 1, on a
|
ÿU(t)
= 0. La
|
condition nécessaire de l'égalité
est xn-1 = 0 ou xn = Ëu et
R0 = 1.
Par conséquent, l'extension de la méthode
de LaSalle [29] à celle de Lyapunov limite les
solutions P0 si R0 =
1. Nous venons de démontrer la théorème suivant
:
Théorème 3.1. Si R0
= 1, alors, P0 est globalement
asymptotiquement stable dans l'orthant
positif
118n=0, sous la
dynamique du système (2.1).
3.4.3 Stabilité globale du point
d'équilibre endémique
Lorsque R0 = 1, le
point d'équilibre P* se trouve dans l'orthant positif. On a
le théorème suivant :
Théorème 3.2. : Le point d'équilibre
P* est globalement asymptotiquement stable dans
l'orthant positif, lorsque R0 >
1 sous la dynamique du système (2.1).
Preuve. considérons la fonction de
Lyapunov
V (t) =
|
Xn i=1
|
ai(xi -
x*i ln xi).
(3.27)
|
V (t) est
définie positive dans 118n = et atteint son minimum
dans le domaine Ù contenant
P*. En effet, ?V =
ai(1 - ) ÿxi s'annule en xi *
donc Vÿ(t) s'annule
globalement en P*. En
?x,
différenciant V
(t) par rapport au temps, on a
Vÿ (t) =
|
Xn i=1
|
ai (1 -
x*i) ÿxi,
xi
|
ÿxi,
~ ~ ~ ~
n-1X
1 - x* 1 - x*
n i
= ÿxn + ai
xn
xi
i=1
=
(1 -
x*n)A - uxn -
Eâpxn-pxn) xn
p=1
n-1
+ E
i=1
|
* .
( k
i xi
ai 1 -- xi En NijXj + Qi E
âpxn-pxn . (3.28)
3=1 p=1
|
D'après l'équation (3.2), nous
avons A - ux*n =
Ekp=1 âpx*n-px*n. En
remplaçant cette expression dans (3.28)et en rearrangeant, on
obtient
Vÿ (t) =
-u(xn - x*
n)
xn
|
~ ~ kX
2 1 - x* n
+ xn
p=1
|
!n-1
âp(xn* -p -
xn-p)xn
E + aiNijxj
i,j=1
|
n- 1
+ E
i=1
|
Xk p=1
|
aiQiâpxn-pxn -
|
Xn- 1
i,j=1
|
x* aiNijxj i
xi
|
Xn - 1
i=1
|
Xk p=1
|
x* i
aiQiâpxn-pxn . (3.29)
xi
|
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Soit encore
2+
Xkp=11
)
+
+
n-1
1
Vÿ (t) =
-u(xn - x*
n)
xn
n- 11++Ei=1i
|
Xk
p=1
|
aiQiâpxn-pxnn ---
1âpxn*
-pxn * * 1 1x* *xn-p pxnxn-pp* -p
p n**aiNijxjixn nxnn-ppn ni,j=11
|
Xn- 11i,j=1
|
x*!n- 11k k
Nizjj*** *
xnn_xnnaa. ziz3j 3 E E
aQQâppn-pxnn ****..
zxiixj i
=1.xixn-pxnn
p=(3.30))
|
Or, d'aprèss (3.16), on a
aNj == 0
pour j = 1,···-- ,n --- k -
1,, a((
|
Nn-p p++
|
Câpx*) )=
0, ,p p=
=2,,· ·· ·· ·,,k ket
aQ= =1..
|
En replaçantt dans (3.30), avec
x** = x*n*ilt
vient que
x* *** _1* *xn-1
1nnâ1xXxX
* EaiNijxjixn nxn-1 1i,j=1i
(xn n-
--x))V(t) )=
-unn
xn
|
2+
|
Xk p=11
|
~****âpxn-pxnn11
|
n-11
n- 11++Ei=1i
**xn-1
n-1
*** *xx'xxn_xxnaiQiâpxn-pxnn ..
xxxx****n-ppxnn
Xn- 11i,j=1
|
aiNijxjj
|
3x*l!
·
|
xx4; xii
|
n- 11i=1i
|
p=11
|
x*n-1
1
(3.31)
Pour j = 1, · ·
· · · · ,n, posons uji x*
xii. .Il lvient tquee
(xn n-
--x))V(t) )=
-unn
xn
pP (xn-ppxn n(1 -
un) )++â1xn*-1xn
**++
,
2+ Xk
p=11
!1aiNi,n-1x*
n-1
un-11
n- 11i=1i
n - 11++ Ei,j=1
|
aiNijxji ---
|
n-1X1i,j=1
|
aiNijx* ui
j uj
3
|
n- 11i=1i
|
p=1i
|
* *uiiaiQiâpxn*-pxnnun-punn
|
****= =â1xn-1xn n --- aa
(3.32)
nn-1Soit t933=
=â1xn*-1xn * +
iiaiNi,n-1x*n-1i le
coefficient de 1, ,alors son nobtient tde
el'équationnun-11 àa
l'équilibree (3.2).
93
=â1x*n-1x*n* +
n- 11i=1i
aiNi,n-1xn**-1,,
n - 22
j3j3
âpxn-pxn n---
= -
|
Xkp=2
|
âpxn-pxn n---
|
n- 22
|
j3j3
|
= -
|
Xk p=2
|
âpxn **+ +
ENji)xn*-p p---
|
n-k-11
|
ENjx*t= =0..j 3
|
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~,, UYI 2008
|
En remplaçant ce résultat dans (3.32), on
obtient
(xn - x* )
V(t) = -un
xn
|
2
|
+
|
Xk p=1
|
âpx*n-px*n
(1 - un) +
|
Xn-
1 i,j=1
|
aiNijxj
|
Xn-
1 i,j=1
-
uj
Xn-
1 i=1
Xk p=1
* ui
aiNijxj
ui
aiQiâpxn*-pxn*
un-pun
(3.33)
D'après la seconde partie de (3.18), on
a
Xk p=1
|
âpx*n-px*n =
|
Xn-
1 i=1
|
Xk p=1
|
* *
aiQiâpxn-pxn
|
(3.34)
|
et le système (3.1)A l'équilibre, il suit
que
-
|
n-1X i=1
|
aiNiix*i =
|
Xn-
1 i,j=1,i6=j
|
aiNijx* j +
|
Xn-
1 i=1
|
aiQi
|
Xk p=1
|
âpx*n-px*n..(3.35)
|
En introduisant (3.35) dans l'équation (3.33), on
obtient
(xn - x* )
V(t) = -un
xn
aiQiâpxn*-pxn * 2 - un
- ui )
(
un-pun
2
+
Xn-
1 i=1
Xk p=1
n-1
+ E
i,j=1,i6=j
|
~ ~
aiNijx* 1 - ui .
(3.36)
j uj 3
|
D'une part, de la relation (3.18), on a pour j =
1, · · · , n - k - 1
0 = aNx*
j j,
=
|
Xn-
1 i=1
|
aiNijx* j,
|
=
|
Xn-
1 i=1,i6=j
|
aiNijx*j -
|
n-1X h=1,h6=j
|
ajNjhx*h - ajQj
|
Xk p=1
|
âpx* n-px* n.
|
(3.37)
En utilisant l'expressionn (3.35), multiplions (3.37) par
Fj(u),, une fonction que nous
détermineronss plus tard et u = (u1,,
· · · · · · ,
un), on obtient.
0 = Xn- 1
aiNijx*
jFj(u)-
Xn- 1
ajNjhx*kFj(u) - ajQj
Xk
âpx*n-px*nFj(u)..
(3.38)
i=1,i6=j
h=1,h6=j
p=1
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~,, UYI 2008
|
et en sommant cette égalité pour j
= 1, · · · ,n - k - 1, on
a
0 =
|
n-k-1 X
j=1
|
n-1X i=1,i6=j
|
a.N..x*F.(u)
-
z z3 j 3
|
n-k-1 X
j=1
|
Xn-
1 h=1,h6=j
|
ajNjhx*hFj(u)
-
|
n-k-1 X
j=1
|
Xk p=1
|
ajQjâpx*n-px*nFj(u).
(3.39)
|
D'autre part, toujours de l'égalité (3.33),
pour tout p ? {2, .., k}, nous avons 0 =
a( Nn-px*n-p +
Qâpx*nx*n-p),
=
Xn- 1
i=1
Xn- 1
i=1
aiNi,n-px*n-p +
aiQiâpx*nx*n-p,
=
|
Xn -
1 i=1,i6=n-p
|
aiNi,n-px*n-pFn-p(u)
-
|
n-1X h=1,h6=n-p
|
an-pNn-p,hx*hFn-p(u)
|
-an-pQn-p
|
n-1X
i=1
|
âpx*n-px*nFn-p(u)
+
|
Xn- 1
i=1
|
aiQiâpx*n-px*nFn-p(u).
(3.40)
|
Notons par l'hypothèse H7 que
Qn-p = 0. En sommant à présent sur p =
1, · · · ,k on
obtient
0 = n-1X
n-1X
aiNi,n-px*n-pFn-p(u)
- Xn- 1
Xn - 1
an-pNn-p,hx*hFn-p(u)
j=n-k-1
i=1,i6=j
i=n-k-1
h=1,h6=n-p
+ E
p=1
|
n-1X
i=1
|
aiQiâpx*n-px*nFn-p(u).
(3.41)
|
En additionnant (3.40) à (3.36), il vient
que
(xn - xn )
1ÿ 7 (t)
= -u
xn
|
~ 2
1
an-1Qn-1â1xn-1xn
2 - un
un)
|
( un-1
âpxn*-pxn* 1 --
un
+ Fn-p(u))
+ Xk
p=2
un-pun
n-k-1 X
i=1
ui
(
âpxn*-pxn* 1 --
un
Fi(u) +
Fn-p(u))
+
aiQi
Xk
p=1
un-pun
+
|
n-1X i,j=1,i6=j
|
aiNijx; (1 - +
Fj(u) -
Fi(u) ) (3.42)
uj
|
+
Xn - 2
i=1
n-2
1 un-1 i
aiNi,n-14i-1
(1 - ui Fi(u)
) + >2 an-1Nn-1,j
x:; +
Fj(u))
,
un-1 uj
j=1
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
Posons
Bn-p = 2 -- un un-1
+ Fn-p(u),
un-pun
Aij (u) = 1 --
ui
uj
|
+ Fj(u) --
Fi(u),
|
ui
Bn-p,i(u) = 1 --
un
Fi(u) +
Fn-p(u),
un-pun
Ci(u) = 1
ui
un-1
Fi(u),
Dj (u) = 1
un-1
+ Fj(u).
uj
L'étape suivante consiste à
déterminer les fonctions F1, · ·
· , Fn-2 qui rendent
Vÿ (t)
négatif. Notons que
--u(xn-x*n)
2 est négatif. Quand à 2--un--
1 il est négatif en annexe, en
utilisant le
xn un
corollaire 4.1. Sans nuire à la
généralité, nous allons supposer que 1
< u1 < u2 < · ·
· < un-2. Soit h E
{1, · · · ,n -- h --
1} tels que uh < un-1 < uh+1
< n -- h -- 1.
Pour i = 1, · ·
· , h -- 1, on choisit
ui+1
Fi(u) =
ui
|
+
|
ui
|
+ · · · +
|
uh
|
un-1
+
|
(h + 1 --
i),
|
|
|
|
ui-1
|
|
uh-1
|
uh
|
Fh(u) =
un-1 1.
uh
Pour i = h + 1,
· · · ,n -- h -- 1, on
choisit
+ uh+1 uh+2
un-1
Fi(u) =
uh+1
(i -- h).
+ · · ·
+ui-1
ui
Pour p = 2, · ·
· , k, on choisit
|
Fn-p =
|
un-p un-1
|
+ 1.
|
Notons que le choix de F1, ·
· · , Fn-2 marche
aussi dans le cas oil un-1 < u1 (pour
h = 0) et si un-2 <
un-1 (pour h = n--2). Il est
montré dans l'annexe B que
An-p(u),
Aij(u),
Bn-p,i(u),
Ci(u) et
Dj(u) sont toujours négatifs en tenant
compte de l'hypothèse H6 ,donc
Vÿ < 0 dans l'orthant
positif. D'après le principe d'extension de LaSalle [48], la limite de
toute solutions de (2.1) qui intersectent
118n>0 est
contenu dans *, le plus grand
domaine invariant contenant
= { x E
118n>0/
Vÿ(x) = 01. Nous
allons déterminer *. Par
définition de V (t),
Vÿ (t) est nulle
si xn = x*n. Le
domaine * est invariant et
satisfait xn = x*n ; nous
avons ÿxn = 0 sur
* d'oil
Xk p=1
|
âp(xn-p --
x*n-p) =
|
Xk p=1
|
âpxn* -p (1
-- un-p)
.
un-p
|
Comme les termes
(1-un_p)
un_p
|
sont négatifs, alors, on a un-p =
1 i.e. xn-p = x*n-p. Ainsi, le
|
domaine * se
réduit au point P*. D'oil toute solution de (2.1) tend vers
P*. Ceci achève la
preuve
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
3.5 Etude numérique
Dans cette section, nous allons présenter les
résultats des simulations numériques pour valider les
résultats analytiques obtenus dans les section
précédentes. Les simulations numériques ont
été effectués pour le modèle
épidémiologique de la tuberculose à une classe
d'infectés, que nous avons présenté au chapitre 2. Les
conditions initiales sont données dans le tableau
ci-dessous.
Données
|
Sources
|
E(0)
|
=
|
200
|
Nombre initial d'infectés
|
T(0)
|
=
|
100
|
Nombre initial de tuberculeux
extra-pulmonaires
|
R(0)
|
=
|
150
|
Nombre initial de guéris
|
L(0)
|
=
|
10
|
Nombre initial de "perdus de vus"
|
I(0)
|
=
|
150
|
Nombre initial de tuberculeux pulmonaires
|
S(0)
|
=
|
200
|
Nombre initial de susceptibles
|
Les valeurs des paramètres sont regroupées
dans le tableau ci dessous.
Données
|
sources
|
p = 0.15
|
Programme national de lutte contre la tuberculose
(PNLT)
|
r1 = 0
|
Programme national de lutte contre la tuberculose
(PNLT)
|
u = 0.101
|
Ministère de l'Administration Territoriale et de
la Décentralisation
|
d = 0.0022727
|
Hôpital saint Albert LeGrand de Bonabéri
(Douala)
|
å = 0.04492
|
Hôpital saint Albert LeGrand de
Bonabéri(Douala)
|
r2 = r3 =
0.8118
|
Hôpital saint Albert LeGrand de
Bonabéri(Douala)
|
ä1 = 0.16288
|
Hôpital saint Albert LeGrand de
Bonabéri(Douala)
|
d1 = d2 =
0.0022727
|
Hôpital saint Albert LeGrand de
Bonabéri(Douala)
|
Pour les autres paramètres, on a utilisés
les valeurs suivantes :
a = 0.01(1 -
k)(1 - r1), r4 =
0.2, A = 100, 'Y1 =
0.068 = 'Y2, d3 =
2d1 ; f = 0.8,
ä = 0.60 , k =
0.005 q = 0.5
En faisant varier le paramètre â, on
obtient les différentes valeurs de R0 qui sont
données sur le schéma. Les simulations numériques ont
été faites en utilisant la méthode de Runge-Kutta à
l'ordre 4, dans le logiciel de simulation MATLAB.
Modèle général de la tuberculose
avec deux classes d'infectés
on obtient les trois schémas en fonction des
différentes valeurs de R0. Dans le cas du modèle
dont le diagramme de transmission est donné par la figure (FIG 2.1), on
obtient les trois schémas en fonction des différentes valeurs de
â.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
FIG. 3.1 Résultats des simulations
numériques.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
~ Pour 3 = 0.105, on
se trouve dans le cas R0 > 1. La figure
(Fig 3.1) nous présente les résultats des simulations
numériques. On observe la globale asymptotique stabilité du point
d'équilibre endémique du modèle lorsque R0
> 1. On observe également que le nombre de
susceptibles est inférieure au nombre de tuberculeux extra-pulmonaires
et au nombre d'infectés latents. Cela signifie que la maladie est
persistante au sein de la population considérée.
o Pour 3 = 0.0105,
il vient que R0 > 1 et le résultat
des simulations numériques présenté sur la figure (Fig
3.5), montre la globale asymptotique stabilité du point
d'équilibre endémique du modèle. En plus, comme dans le
cas précédent, on constate que, que la maladie persiste au sein
de la population et que le nombre d'infectés latents reste très
élevé bien qu'il soit inférieur au nombre de
Susceptibles.
o Pour 3 = 0.00105,
Il vient R0 = 1 et le résultat des
simulations numériques présentés sur la figure (FIG 3.6)
montre l'asymptotique stabilité globale du point d'équilibre non
endémique du système. On constate que dans ce cas, la maladie
disparaît alors que les susceptibles sont de plus en plus nombreux et se
stabilisent à un certain moment.
3.6 Conclusion
Dans ce chapitre de notre travail, l'analyse globale
de la classe de modèles épidémiologiques du chapitre
précédent a été traité. Nous avons
montré que l'existence et l'unicité des points d'équilibre
non endémique et endémique dépendent d'un paramètre
de seuil que nous avons calculé. La stabilité de ces points
d'équilibre a été démontré en utilisant les
fonctions de Lyapunov. Nous avons démontré que le lorsque
R0 1, la maladie disparaît alors que lorsque R0
> 1, la maladie persiste au sein de la population
humaine. Les simulations numériques ont été
présentés pour valider les résultats analytiques
obtenus.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
CONCLUSION GENERALE
Dans ce travail, nous avons
généralisé les travaux de [32, 18] dans le cas ou le
modèle comporte k classe de malades. Ces modèles peuvent
décrire la dynamique des maladies infectieuses telles que la
tuberculose, le VIH-SIDA, le paludisme, etc.
Nous avons commencé ce travail par un rappel
sur les éléments mathématiques que nous avons
utilisés tout au long de notre travail. Il s'agit principalement des
notions de quelques notions sur les matrices, de système dynamique et de
stabilité des points d'équilibre d'un système. C'est
également dans le cadre de la stabilité que nous avons
rappelé la stabilité au sens de Lyapunov et le principe
d'invariance de LaSalle.
Dans le deuxième chapitre de notre travail,
nous avons décrit le système dynamique que nous avons
étudié. Il s'agit d'une classe de modèles
épidémiologiques dont nous présentons quelques
éléments dans la suite du chapitre. Ces éléments
peuvent se mettre sous la forme de (2.1) et vérifient toutes les
hypothèses qui ont été données. Ce sont les
modèles des maladies infectieuses telles que le VIH-SIDA,
l'hépatite, la tuberculose et le paludisme. Nous somme sans ignorer que
la pandémie du SIDA sévit dans le monde entier en ce moment,
même si nous semblons, d'après le programme nationale de lutte
contre le SIDA, être dans une phase de stabilisation de la maladie dans
notre pays. Quant au paludisme, elle est la première cause de
mortalité sur le continent Africain.
Notre objectif dans ce travail est d'exprimer la
stabilité asymptotique globale du point d'équilibre
endémique dans chaque cas, ce que nous faisons en utilisant les
fonctions de Lyapunov larges dans chaque cas. Pour ce faire, le chapitre 3 de
notre travail est consacré à cet étude. Il commence par
l'étude de l'invariance positive de l'orthant positif, qui est une
condition d'application du principe d'invariance de LaSalle. Ensuite, nous
déterminons le le taux de reproduction debase R0 et
nous déterminons une formule de calcul unique pour les points
d'équilibre du système. Nous avons ainsi démontré
suivant que R0 = 1 ou R0
> 1 qu'il existe respectivement un équilibre
non endémique et un équilibre endémique. La
stabilité du point d'équilibre non endémique est en
général assez aisée. Pour le point d'équilibre
endémique, il se pose en général le problème de la
détermination des coefficient de la fonction de Lyapunov
V (t) =
Xn ai(xi - x* i
lnxi).
i=1
Nous déterminons ces coefficients qui peuvent
être calculé explicitement ce qui fait la
par- ticularité de ce travail, puisque la recherche
de la fonction de Lyapunov reste un problème très actuel en
épidémiologie. La différence entre les coefficients de la
fonction V (t) et celles
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
de U(t)
réside dans le paramètre x* qui vaut
Ë/u pour le DFE et x* n pour le point d'équilibre
endémique. Le chapitre se termine par une étude numérique
dont le but est de valider numériquement par quelques exemples de
modèles les résultats théoriques obtenues, avec les
données que nous avons obtenue dans [46].
Dans le cas des maladies comme la Tuberculose, nous
avons considéré des "perdus de vus". Ce sont des personnes qui
ont commencées le traitement qui ont abandonner à un certain
moment sans que des examens bactériologiques confirmant la
guérison complète. D'près les estimations du programme
national de lutte contre la tuberculose, ils représentent au moins
30% des malades et ce sont eux qui développent le plus
les résistances aux médicaments.
Une bonne analyse d'une classe de modèles
épidémiologiques n'est possible que si les conditions qui
prévalent dans la réalité ne sont pas toutes prisent en
compte, car on ne peut pas décrire exactement ce qui prévaut dans
une population. Mais, du fait que les modèles tiennent compte d'un
ensemble de mesures, il mettra en évidence leur effet cumulatif
possible, ce que les essais thérapeutiques ne permettent pas d'estimer
à long terme. On sait que les actions de santé publique ont une
efficacité différente en fonction des paramètres
démographiques, épidémiologiques, techniques, sociaux,
économiques, ce qui explique selon les pays ou régions, que l'on
puisse préférer une mesure de lutte et rejetés d'autres
avec parfois des raisons qui semblent contradictoires. Si au lieu d'être
intuitives, ces préférences pouvaient s'appuyer sur des
données quantitatives issues de l'emploi des modèles, la
santé publique en tirerait un bénéfice important. C'est
pourquoi chaque paramètre du modèle doit être modifier en
fonction des conditions qui prévalent localement.
Dans ce travail, les calculs ont été
faits pour une forme de de non linéarité Q Pk p=1
âpxn_pxn. Des formes plus générales Pk p=1
Qpâpxn_pxn ou Qf(x) pourrons
faire l'objet de nos futures investigations. Toutes les tentatives qui ont
été faites en dimension élevé pour ces types de
modèles n'as pas encore aboutit, pourtant cela décrirait encore
la dynamique de beaucoup plus de maladie infectieuses.
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
CHAPITRE ANNEXE
ANNeXe A : INégaLiTés uTiLes
(4.1)
,
.
Dans cette annexe, nous donnons les
inégalités utiles qui permettent de montrer que la
dérivée de la fonction de Lyapunov donnée par
l'équation (3.27) est négative.
Théorème 4.1. : Soient y1,
y2, · · · , yn des réels
positifs. Alors,
vy1y2· ·
· yn = y1 +
y2 + · · · +
yn n n avec égalité dans
lorsque y1 = y2 = · ·
· = yn.
Preuve. : On démontre ce Lemme en utilisant
la concavité de la fonction ln x. Puisque
ln x est concave, on a
ln (y1 + y2 +
· · · +
yn)
ln y1 + ln
y2 + · · · + ln
yn n n
=
ln(y1y2 · ·
· yn)
n
On obtient le résultat en appliquant
l'exponentielle de part et d'autre de cette inégalité.
On a immédiatement le corollaire suivant :
|
|
Corollaire 4.1. : Soient y1,
y2, · · · , yn des réels
positifs tels que y1y2 · · ·
yn = 1. Alors on a
n - (y1 + y2
+ · · · + yn)
= 0, (4.2)
avec égalité lorsque y1 =
y2 = · · · = yn.
On a aussi le Lemme suivant :
Lemme 4.1. : Soient y1 =
y2 = · · · = yn des nombres
réels positifs. On a
0 = y2
y1
|
+ ··· + yn
yn-1
|
(n - 1) = yn
y1
|
1. (4.3)
|
Preuve. Chacun des termes
yi+1 = 1. Donc
yi
(n - 1) =
0.
y2 + ··· +
yn
y1 yn-1
Soit w = yn
y1
cas, on a
|
1 et soit vi = yi
- 1 pour i = 2, · ·
· , n, alors, w et vi sont positifs. Dans ce
yi-1
|
1 + w = yn =
y2 × · · · × yn
,
y1 y1 yn-1
= (1 + v2) · · ·
(1 + vn)
= 1 + (v2 + · ·
· + vn) + un grand
terme, = 1 + v2 + ·
· · + vn.
Il vient alors que w = v2 + ·
· · + vn ce qui donne la seconde
inégalité.
Mémoire de DEA: Dany Pascal
MOUALEU c~, UYI 2008
Lemme 4.2. : Soient y1 =
y2 = · · · = yn+1 des nombres
réels positifs, alors,
y1
y2
|
+ ··· + yn
yn+1
|
n = y1
yn+1
|
1. (4.4)
|
Preuve. : Comme yi - yi+1 =
0, on a
y1
y2
|
+ ··· +
yn
yn+1
|
n =
(y1- 1) +
···+ ( yn
y2
yn+1
|
1)
|
|
y1 - y2
|
yn - yn+1
+ · · · +
yn+1
|
|
|
y2
|
y1 -
y2 yn+1
|
yn - yn+1
+ · · · +
yn+1
|
=
|
y1
|
1
|
|
|
yn+1
|
d'où le résultat.
On a le Lemme suivant :
Lemme 4.3. : Soient y1 = y2
= · · · = yn = Y des nombres réels
positifs, alors,
(4.5)
yn + (n 1)
( y1 +
y2 + yn =
0.
Y y1 yn-1
Preuve. : On a
yn
,
Y + (n - 1) -
(y1 +
y2 + · · · +
Y
yn = yn - Y
(y1 - Y y2 -
y1 + yn -
yn-1)
y1 yn-1
yn-1
Lemme 4.4. : Soient Y = y1 =
y2 = · · · = yn des
nombres réels positifs, alors
yn
-Y Y
= 0.
|
(y1 - Y
~
Y
+y2 -
y1 Yyn - yn-1
+ · · · +
,
Y
|
+ (n -1)-(yn
+ y1 + · · · +
yn-1)
= 0. (4.6)
X y2 yn
Preuve. En effet, on a
(n 1) (y,,+
Y2 n y1 + · · ·
+
yn-1
y1
,
Yn y1 - Y yn - Y
y2 - y1yn-yn-1
Y r
Y2 Yn
= y1 - Y
yn - Y y2 - y1
yn - yn-1
Y + Y +
Y+ · · · +
Y ,
= 0.
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
Annexe B : Démonstration des
inégalités
du chapitre 3
L'objectif de cette partie est de démontrer que
les termes
An-p(u),
Aij(u),
Bn-p,i(u),
Ci(u) et
Dj(u) sont toujours négatifs. Pour
cela, nous allons tenir compte des hypothèses et des
différents cas qui peuvent se présenter.
Démontrons que
An--p(u) <
0, p = 2, · · · ,
k
un-1
Bn-p = 2 -- un
+ Fn-p(u)
un-pun
|
un-1
= 3 -- un --
|
un-p
|
< 0
|
|
|
d'après le corollaire (4.1).
|
un-pun
|
un-1
|
|
Cas 1 :
Bn--p,i(u),
Ci(u) et
Di(u) pour i < h
pour i < h ; on a
un-1
Bn-p,i(u) = 2 --
un
Fi(u),
un-1un
Fi(u), +
Fj(u),
Ci(u) = 1 --
ui
un-1
uj
Dj (u) = 1
un-1
où
|
ui+1
Fi(u) =
ui
|
+
|
ui
|
+ · · · +
|
uh
|
un-1
+
|
(h + 1 -- i)
|
|
|
|
|
|
ui-1
|
|
uh-1
|
uh
|
avec si h < n -- k. On obtient
Bn-p,i(u) = -- (
un 74+1+ ui +
· · · + +
un-1) (h + 3
-- i)
un-pun ui ui-1 uh-1
uh
et
|
Ci(u) =
|
( uiuh un-1)
+ · · · +
(h + 2 -- i)
un-1 ui
ui-1 uh-1 uh
|
Mémoire de DEA: Dany Pascal
MOUALEU c~, UYI 2008
qui sont négatif par le corollaire(4.1). Par
ailleurs,
+
un-1
uh
ui
ui
Di(u) =
un-1
+
+ · · · +
(h - i)
ui+1
+
uh-1
ui-1
uh
ui
est négatif par le lemme (4.2).
Cas 2 :
Bn-p,i(u),
Ci(u) et
Di(u) pour i =
h Lorsque i = h, on a
uh
Bn-p,h(u) = 3 -
un
un-1
,
un-1uh
un-1un
un-1
,
uk
Ch (u) = 2
uh
un-1
qui sont négatifs d'après le corollaire
(4.1). On a d'autre part
Dh(u) =
0.
Cas 3 :
Bn-p,i(u),
Ci(u) et
Di(u) pour h = i = n - k - 1
Dans ce cas, nous avons
Bn-p,i(u) = (i
+ 2 - k) - ( un +
un-1un uh+1
uh+2
ui + + + · · ·
+ ui-1)
un-1 uh+1
ui ,
Ci (u) = (i +
1 - h) -+ + + +
( ui
un-1 uh+1
uh+2
· · ·
ui-1)
ui
.
v uh+1
Bn-p,i(u) et
Ci(u) sont négatifs d'après le
corollaire (4.1).
un-1
Di(u) =
-ui
d'après le Lemme (4.2).
|
un-1
+
uh+1
|
uh+1
+
uh+2
|
+ · · ·
+ui-1
ui
|
(i - h - 1) = 0
|
Cas 4 :
Bn-p,i(u),
Ci(u) et
Dj(u) pour i = n - p, p ?
{2, · · · , k} On
a
un-1
Bn-p,i(u) = 3 -
un
un-p
,
un-1
un-pun
Dn-p = 2
|
un-p
|
un-1
|
un-1
|
un-p
|
qui est négatif d'après (4.1) d'autre part,
on obtient
Cn-p = 0.
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
Démontrons que Aij = 0
Cas 5 : i < j = h
Pour i = j = h, on a :
ui
ui+2
ui+1
uj
· · ·
ui+3
ui
uj-1
+ (j - i + 1) = 0
Aij =
uj
d'après corollaire (4.1).
Cas 6 : j < i = h
Pour j = i < h, on a, en utilisant le Lemme
(4.2)
ui
Aij = -uj
uj+1
+
uj
uj+3
+
uj+2
+ · · · +
(j - i + 1) =
ui
uj
1 = 0
ui
ui-1
+ ui
uj
Cas 7 : h < i < j < n - k
Pour h < i < j, on a d'après le Lemme
(4.2),
Aij =
|
ui
|
+
|
ui
|
ui+1
+
|
+ · · · +
|
uj-1
|
(j - i) =
0.
|
|
|
|
uj
|
|
ui+1
|
ui+2
|
|
uj
|
Cas 8 : h < j < i < n - k
Pour h < j = i, on obtient par le Lemme
(4.1),
ui
Aij = -
uj
|
uj
|
uj+1
- · · ·
uj+2
|
ui-1
|
+ (i - j + 1) =
0.
|
uj+1
|
ui
|
Cas 9 : i = h < j < n - k
Si i = h < j par Lemme (4), on a
Aij =
|
un-1 uj
|
+ (h + 1 - i) -
[ui + ui+1 + ·
· · + uh = 0.
uj uiuh-11
|
Cas 10 : i = h < j < n - k
Pour j < h < i, on a en utilisant le Lemme
(4.4),
Aij =
|
un-1 uj
|
+ (i - h + 1) - [ui + +
· · · + hu +1 +
un-11 =
0.
uj ui uh+2 uh+1
|
Cas 11 : i = n - p et j > n - p, p
= 2, · · · , k Dans
ce cas, on a
= 0.
An-p,j = 1 un-1
uj
car uj > un-1
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
Mémoire de DEA:
Cas 12 : i = h et j = n - p, p
= 2, · · · , k Dans ce cas, on
obtient
[ ui Ai,n-p = (h
+ 3 - i) - un-p +
un-p
un-1 + ui+1
ui + ui+2
= 0.
ui+1 + · · · +
uh
uh-1 + un-1
uh
D'après le corollaire (4.1).
Cas 13 : i > h et j = n - p,
p = 2, · · · , k
Dans ce cas, on obtient
[ ui Ai,n-p = (i
+ 2 - h) - un-p +
un-p
un-1 + un-1
uh+1 + uh+1
uh+2 + · · · +
ui-1 ui
|
~= 0.
|
D'après le corollaire (4.1).
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
Bibliographie
[1] P. Adda, J. L. Dimi, A. Iggidr, J. C. Kamgang, G.
Sallet and J. J. Tewa, General models of host parasite systems. Gobal analysis,
discrete and continuous dynamical systems-series B, vol 8,
N°1, july 2007, pp. 260-278.
[2] R. M. Anderson, Complex dynamic in the interaction
between parasite population and the host's immune system, Int J parasito, 28
(1998), pp. 551-566.
[3] R. M. Anderson, R.M. May and S. Gupta, Non-linear
phenomena in host-parasite interaction, Parazitology, 99 suppl.(1989), pp.
59-79.
[4] M. M. Ballyk, C. C. McCluskey, G. S. K.
Wolkovicz, Global analysis of competition for perfectly substitutable resources
with linear response, J. Math. Biol, 51(2005), pp. 458-490.
[5] N. P. Bathia and G. P. Szegö, Stability theory
of dynamical systems, Springer-Verlag, (1970).
[6] E. Berretta and V. Capasso, on the general structure
of epidemic systems. Global asymptotic stability, J. Dyn. Diff. Equations,
16(2004), pp. 139-166.
[7] S. Bowong, Contribution à la stabilisation
et stabilité des systèmes non linéaires : Applications
à des systèmes mécaniques et
épidémiologiques, Thèse de doctorat, Université de
Metz, France, (2003).
[8] V. Capasso, Mathematical structure of epidemic
systems, Lect. Notes in Biomath., vol 97, Springer Verlag,(1993).
[9] H. H. Diebner, M. Eichner, L. Molineaux, W.E.
Collins, G.M. Jeffrery, and K. Dietz, Modelling the transition of asexual blood
stages of plasmodium falciparum gametocytes, J. Theoret. Biol., 202(2002), pp.
113-127.
[10] O. Diekmann, J. A. Heesterbeek, J. A. J. Metz,
On the definition and the computation of the basic reproduction R0
in models for infectious diseases in heterogeneous populations, J.
Math. Biol. 28 (1990), pp. 365-382.
[11] O. Diekmann, J. A. Heesterbeek, J. A. J. Metz,
Mathematical epidemiology of infections diseases, Model Building and analysis
and interpretation, Wiley & Sons Ltd., Chichester, (2000).
[12] B. Goh, non vulnerability of ecosystems in
unpredictable environments, theor. population biology, 10(1976), pp.
83-95.
Mémoire de DEA: Dany Pascal MOUALEU c~, UYI
2008
[13] M. B. Gravenor and A. L. Lloyd, Reply to :
Models for the in-host dynamics of malaria revisited : Errors in some basic
models lead to large over-estimate of growth rates, parasitology, 117(1998),
pp. 409-410.
[14] M. B. Gravenor, A. L. Lloyd, P. G. Kemsner, M.
A. Missinou, M. English, K. Marsh and D. Kwiatkowski, A model for estimating
total parasite load in falciparum malaria patients, J. Theoret. Biol.,
217(2002), pp. 137-148.
[15] A. B. Gumel, C. C. McCluskey, J. Watmough,
modelling the potential impact of SARS vaccine, Math. Biosci. Eng., 3(3)(2006)
pp. 485-512.
[16] A. B. Gumel, C. C. McCluskey, P. van den
Driessche, Mathematical study of a staged-progression HIV model with imperfect
vaccine, Bull. of Mathematical Biol., DOI 10.1007/s11538-006-9095-7,
(2006).
[17] H. Guo and M. Y. Li, Global dynamics of staged
progression model for infectious disease, Math. Biosci. Eng., 3(3)(2006), pp.
513-525.
[18] J. Hale, Ordinary differential equation, John
Wiley, New york, (1969).
[19] J. Hoftbauer, K. Sigmund, Evolutionary games and
population dynamics, Cambridge University Press, Cambridge, (1998).
[20] J. M. Hyman and J. Li, Differential susceptibility
and infectivity epidemic models, Math. Biosci. Eng., 3 (2006).
[21] J. M. Hyman and J. Li, Treshold conditions for the
spread of HIV infection in age structured populations of homosexual men, J.
Theoret. Biol., 166(1994), pp. 9-31
[22] J. M. Hyman and J. Li, Differential susceptibility
and infectivity epidemic models, J. Math. Biol., 50(2005), pp.
626-644.
[23] J. M. Hyman, J. Li and E.A. Stanley, The
initialization and sensivity of multi group models for transmission of HIV, J.
theoret. Biol., 208(2001), pp. 227-249.
[24] J. M. Hyman, and J. Li, An intuitive formulation
for reproduction number for the spread of diseases on heterogeneous
populations, Math. Biosci., 167(2000).
[25] J. M. Hyman, and J. Li, The reproductive number for
an HIV models with differential infectivity and staged progression,J. Lin. alg.
appl., 398(2005), pp. 101-116.
[26] A. Iggidr, J. C. Kamgang, G. Sallet and J. J.
Tewa, Global analysis of new malaria intra host models
zithacompetitiveexclusionprinciple, SIAM. J. Appl. Math., vol 67,
N°1, Dec. 2006, pp. 260-278.
[27] J. M. Hyman, J. Li and E.A. Stanley, The
differencial infectivity and stage progression models for the transmission,
Math. Biosci., 155(2)(1999), pp. 77-109.
[28] J. C. Kamgang, Contribution à la
stabilisation des modèles mécaniques, contribution à
l'étude de la stabilité des modèles
épidémiologiques, Thèse de Doctorat à
l'Université de Metz,(2003).
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
[29] J. P. LaSalle, The stability of dynamical systems,
SIAM, Philadelphia, 1976.
[30] J. P. LaSalle, Stability theory for ordinary
differential equations, J. Differ. equations, 41 (1968), pp. 57-65.
[31] J. P. LaSalle, Stability of dynamical systems,
SIAM, Princetown univ. Press, Prince-town, NJ, (1949).
[32] J. Li, Y. Zhou, Z. Ma, and J. M. Hyman,
epidemiological models for mutating pathogens, SIAM J. Appl. Math., 65(2004),
pp. 1-23.
[33] M. Y. Li, J.S. Mudolwey and P. van den Driessche, A
geometric approach to global stability problems, SIAM. J. Appl. Appl.,
27(1996), pp. 1070-1083.
[34] M. Y. Li, J. S. Mudolwey and P. van den Driessche,
Global stability of SEIRS model in epidemiology, Can. Appl. Math. Q.,
7(4)(1999), pp. 409-425.
[35] X. Lin and J. W. H. So, Global stability of the
endemic equilibrium and uniform persistence in epidemic models with
subpopulations, J. Aust. Math. Soc., ser. B, 34 (1993), pp.
282-295.
[36] D. G. Luenberger, Introduction to dynamics theory
models and application, John Wiley and New York, (1979).
[37] A. Lyapunov, problème général
de stabilité du mouvement,Ann. of Math. stud.,vol 17 Philadelphia,
(1976).
[38] D. P. Mason, F. E. McKenzie, and W. H. Bossert,
the blood-staged dynamics of mixed plasmodium malariae-plasmodium falciparum
infections, J. Theoret. Biol., 198(1999), pp. 549-566.
[39] C. C. McCluskey, Global stability for a class of
mass action systems allowing for in tuberculosis, J. Math., Anal. Appl.
(2007).
[40] C. C. McCluskey and P. Van den Driessche, Global
analysis of two tuberculosis models, Journal of Dynamics and
Différential Equations, Vol N°1 ,
January 2004.
[41] C. C. McCluskey, P. van den Driessche, Global
analysis of two tuberculosis models, J. Diff. Equations, 16(1)(2004), pp.
139-166.
[42] C. C. McCluskey and P. Van den Driessche, Global
analysis of two tuberculosis models, Journal of Dynamics and
Différential Equations, Vol N°1 January
2004.
[43] F. E. McKenzie and W. H. Bossert, The dynamics of
plasmodium falciparum blood-stage infection, J. Theoret. Biol., 188(1997), pp.
127-140.
[44] F. E. McKenzie and W.H. Bossert, The optimal
production of gametocytes by plasmodium falciparum, J. Theoret. Biol.,
193(1998), pp. 419-428.
[45] D. P. Moualeu, Analyse globale d'une classe de
modèles épidémiologiques, Mémoire de DIPES II,
ENS-UYI, (2008).
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
[46] D. P. Moualeu, Estimation des états et
paramè tres dans un modèle épidémiologique,
Mémoire de maîtrise, Université de Douala, Cameroun,
(2007).
[47] C. P. Simon and J.A. Jacquez, Reproduction
numbers and the stability of equilibria of S. I. models for heterogeneous
populations, SIAM J. Appl. Math., 52(2)(1992), pp. 541-576.
[48] J. J. Tewa, Analyse globale des modèles
épidémiologiques multicompartimentaux : Application à des
modèles intra-hôtes de paludisme et de VIH, Thèse de
doctorat, Université de Metz, (2007)
[49] P. van den Driessche, J. Watmough, Reproduction
numbers and sub-treshold endemic equilibria for compartmental models of disease
transmission, Math. Biosci. 180 (2002), pp. 29-48.
[50] http ://
www.sida-info-service.org/informer/proteger/transmission.php4.
[51] Ministère de la Santé Publique,
Programme National de Lutte contre la Tuberculose, Guide technique pour le
personnel de santé, (2001).
Mémoire de DEA:
|
Dany Pascal MOUALEU c~, UYI 2008
|
|
|