Facteurs déterminants de la présence des infrastructures urbaines à Ngaoundere (Cameroun): cas du quartier Burina( Télécharger le fichier original )par Hyacinthe ATANGANA BAMELA Université de Ngaoundere - Licence en Géographie Humaine 2010 |
II-LE MILIEU HUMAIN1-La population : présentation générale. D'après le Djaouro Sali Bindo4, le peuplement du quartier Burkina a débuté avec l'arrivée des peuls et des Bororo dont l'activité était l'élevage extensif* (élevage qui se pratique sur des vastes étendus mais avec un faible rendement). Peu de temps après, sont venus les cultivateurs (les Mboum) qui y pratiquaient l'agriculture et de ce fait, repoussèrent les éleveurs au-delà des montagnes. Il est important de noter que jusque là, aucune maison d'habitation n'était construite dans cet espace. L'influence de la présence des fonctionnaires dans la zone amena les cultivateurs à se rapprocher de leurs zones de culture. Ainsi, les effets de la croissance démographique et des phénomènes migratoires sont venus accentuer la croissance urbaine dans la zone confinant de ce fait les activités agricoles dans de petits espaces, voire en dehors du quartier. En 1925, la Mission Protestante Norvégienne, encore présente de nos jours, s'installe au sud de la ville et l'hôpital qu'elle y crée entraîne l'installation de nouveaux quartiers. C'est ainsi que naissent de nouveaux quartiers périphériques parmi lesquels : Gadamabanga, Mideng, Burkina, Bamenyanga et Venez-Voir au sein duquel s'installent les Foulbé, les Haoussa, les Mbororo, les Bédéké, les Perré, les Dii, les Vouté, les Bamiléké, les Bamoun, les Moundang ainsi que les ressortissants de la République Centrafricaine et du Tchad. (M.TCHOTSOUA, J.P NDAME WAKPONOU A. & J. BONVALLOT. 1999). Par ailleurs, le quartier Studio4(*) est l'un des secteurs de la ville de Ngaoundéré regroupant un grand nombre d'ethnies (environ onze) lui attribuant ainsi un caractère social homogène. Par conséquent, cette diversité ethnique est l'un des facteurs ayant conduit à la mise en place de sept bureaux de vote dans le quartier. L'activité dominante dans le quartier demeure celle du petit commerce (étalage devant les maisons, sur les bordures des rues, petites boutiques...), faisant ainsi office de la prédominance d'activités du secteur informel* (cf. photo 1). Photo 1 : le petit commerce prolifère à Burkina. (Cliché BELINGA M. 22/05/2010). Par ailleurs, certaines activités telles que l'agriculture, le petit élevage (poules, moutons, chèvres...) se font ressentir. Concernant l'aspect socioprofessionnel*, il s'agit d'un groupe composite et constitué entre autre de fonctionnaires, de commerçants, d'agriculteurs et de quelques chômeurs. Une analyse sur un échantillon de 40 personnes laisse transparaître le tableau1 ci-dessous. TABLEAU 1 : les catégories socioprofessionnelles
Sources : enquêtes de terrain, 21/05/2010. Le tableau ci-dessus fait ressortir un pourcentage assez élevé en ce qui concerne le nombre de commerçants (57.5%), contrairement au chiffre relatif des agriculteurs et des fonctionnaires (successivement 12.5% et 17.5%). En outre, la présence des fonctionnaires de l'Etat peut s'expliquer à travers l'accès relativement moins cher aux terrains de construction à cause de la position géographique du quartier5(*). 2-Présentation de l'habitat. L'observation de l'ensemble du quartier fait distinguer une occupation anarchique de l'espace, vu la disposition des maisons d'habitation (cf. photo 2). Aussi, cet habitat est-il dense le long de la voie principale et des petites ramifications (groupé le long des rues et dispersé un peu plus en arrière). De plus, le type d'habitat se caractérise d'une part par des maisons construites avec des matériaux modernes définitifs, et d'autre part des maisons de fortune (avec des matériaux de construction semi définitifs ou de récupération) généralement situées dans des zones à risque ou à l'intérieur du quartier (cf. photo 3). Photo 2 : les maisons sont disposées de manière anarchique. (Cliché pris par Atangana B.H; 01/05/2010) Photo 3 : Des maisons de fortune situées sur une zone non oedificandi. (Cliché Atangana B. 01/05/2010). CHAPITRE II : ANALYSE ET ETAT DES LIEUX DES INFRASTRUCTURES URBAINES DANS LE QUARTIER BURKINA. I-PRESENTATION GENERALE DES INFRASTRUCTURES URBAINES DU QUARTIER. Pour une meilleure appréhension de ce thème, il nous reviendra tout d'abord d'insister respectivement sur l'historique, la recension ainsi que des modalités de mise en place des infrastructures urbaines de notre lieu d'étude. 1-Identification et historique. 1.1-Identification. Burkina-Faso, comme tout autre quartier périphérique, doit disposer en son sein d'un minimum d'infrastructures et d'équipements de base. C'est ainsi que nous pouvons identifier, après observation, des infrastructures urbaines relatives respectivement au réseau électrique (poteaux de câbles électriques, transformateur, compteurs...) présents dans la presque totalité du quartier ; celles relatives à la distribution d'eau potable (tuyaux, compteurs) ; celles relatives à la desserte* (rues, ruelles, canalisations d'eaux usées ou de ruissellement6(*), ponts) et enfin celles relatives aux télécommunications (poteaux et câbles). 1.2-Historique. L'avènement des infrastructures urbaines dans le quartier studio n'est pas ancien. En effet, la mise en place de l'électricité s'est faite dans les années 1997 du fait de la campagne présidentielle. Celles-ci ont été renforcées lors de la campagne de 2004. (Djaouro Bindo S). C'est donc dire que la présence de l'électricité est essentiellement due à des enjeux politiques. En ce qui concerne les ponts, ceux-ci ont été mis en place sous l'initiative de la population locale car le besoin d'être relié à d'autres quartiers de la ville se faisait ressentir. C'est beaucoup plus tard que ces ponts ont été améliorés par cette même population avec le concours du maire de l'ancienne commune urbaine de Ngaoundéré. En outre, la desserte quant à elle, a succédée à l'installation des populations du fait d'un manque de plan de lotissement7(*) préalablement établis. Par ailleurs, il s'agit d'une infrastructure récemment pensée par les populations et les services publics (commune de Ngaoundéré Ier) dans le but de résoudre les problèmes liés au déplacement quotidien des Hommes et des biens. Elles apparaissent donc, pour la plupart (rues) comme des tracés sinueux, enclavés à cause de la présence des blocs rocheux (cf. photos 4 et 5) et ne respectant pas les règles prévues par la loi régissant l'urbanisme* et l'aménagement* du territoire au Cameroun8(*). Photos 4-5 : les deux images présentent la résurgence des blocs de rochers sur les voies de circulation. (Cliché Atangana B. 21/05/2010). 2-Procédures de mise en place. Afin de mieux présenter les différentes procédures de mise en place des infrastructures urbaines au sein d'un quartier, il est convenable de définir les acteurs impliqués d'une part et les méthodes de mise en place. 2.1-Les acteurs* impliqués. Pour une meilleure coordination des différentes actions visant l'amélioration des conditions de vie, il serait essentiel de considérer l'intervention d'entités publiques spécialisées dans la distribution des services à la population. Nous nous intéresserons plus précisément aux différentes actions menées par les sociétés telles que AES-SONEL ; la Camerounaise des Eaux ; CAMTEL ; la Communauté Urbaine sans oublier l'apport incontournable de la population locale dans l'implantation des infrastructures urbaines au sein du quartier Burkina. De prime à bord, le premier acteur en charge de l'installation infrastructurelle dans le quartier Burkina est AES-SONEL. En effet, il s'agit ici d'une société tout récemment privatisée9(*) par l'Etat camerounais. Son objectif de base ici demeure la distribution et l'entretien du patrimoine électrique de l'ensemble de l'Etat et de ce fait, se fixe pour objectif majeur l'électrification intégrale du pays. Ainsi, pour ce qui est du quartier Burkina, les travaux d'infrastructures électriques débutèrent dans les années 1997 sous l'impulsion du parti au pouvoir (RDPC). Mais, de nos jours, l'électrification du quartier n'est pas effective. La Camerounaise des Eaux (CAMWATER), autre fois appelée SNEC, est aussi une société privatisée* par l'Etat camerounais. Elle se fixe pour objectif la desserte en eaux courantes et potables à tous les citoyens résidents sur le territoire camerounais. C'est un objectif relativement difficile à atteindre par celle-ci au vue de plusieurs problèmes rencontrés (milieu physique inadéquat ; conditions d'abonnement onéreuses ; revenus de la population faible etc.) comme nous le démontre l'état des travaux dans le quartier. Les exigences de la mondialisation ont conduit à une nécessité de communiquer et de s'informer. C'est pour cette raison que l'Etat camerounais s'est doté en son sein d'une institution de télécommunication nommée CAMTEL. La dite société, créee par un décret présidentiel le 08 Septembre 1998, s'affiche ici comme une société visant la facilitation de la communication à personnes à moindre coût et favorise l'accès des citoyens aux différents moyens de communication. De plus, cette société touche une bonne partie des camerounais et les résidents du quartier Burkina ne sont pas en reste, malgré toutes les difficultés qu'elle peut rencontrer dans ladite zone. (NGONO Jean François)10(*) En ce qui concerne la communication audio-visuelle par câbles, les habitants du quartier studio ne sont pas lésés. En effet, c'est dans les années 2001 que le premier distributeur c'est installé et a ravitaillé presque tous ceux qui disposaient d'un poste téléviseur récepteur dans le quartier. La croissance démographique entraîna la mise en place, en 2009, d'un deuxième opérateur. L'acteur à ne pas omettre de citer parmi ceux précédemment évoqués, et qui constitue le moteur de la mise en place des infrastructures dans la zone est la communauté locale (environ 10.000 Hts11(*)). En effet, sa contribution dans la réalisation des projets infrastructurels n'est pas la moindre. De ce fait, il serait notable de préciser leur quasi participation dans la réalisation des projets de mise en place d'infrastructures. 2.2-Mise en place des infrastructures. Comme nous l'avons signalé plus haut, la mise en place des infrastructures électriques s'est faite en 1997. En effet les difficultés d'accès du fait d'un relief accidenté et d'un manque de voies « normales » de circulation n'ont pas facilité l'installation de ces infrastructures. De plus, l'électrification du quartier s'est renforcée en 2004 c'est-à-dire sept ans plus tard lors des campagnes présidentielles. (cf. photo 6) En ce qui concerne les infrastructures liées à l'eau potable distribuée par la CAMWATER, c'est le Comité de développement du quartier avec le concours de la présente société qui a conduit à l'avènement desdites infrastructures. Par ailleurs aucun programme de renforcement de ces infrastructures n'est prévu dans le quartier tant que la route reliant Burkina-Faso et le château d'eau le plus élevé sera inexistante. (cf. photo 7) Le mois de Mai 2006 a été la date à laquelle le réseau de communication CAMTEL a couvert la région entière. Pour cela, l'installation des infrastructures des équipements de télécommunication n'est pas aisée, mais les efforts fournis par la société sont considérables du fait de la récente création de cinq points de vente et de la rénovation* très proche des équipements existants (poteaux, câbles...). Les opérateurs évoluant dans la diffusion audiovisuelle par câble quant à eux n'ont fournis aucun effort en ce qui concerne l'installation des infrastructures car ils utilisent celles implantées par la société AES-SONEL. Enfin, dans la mise en place des différentes infrastructures, la population locale y est pour beaucoup. En fait, c'est elle qui a initié, dans le but de permettre une circulation plus aisée, la construction des différents ponts qui y existent et a participé à leur rénovation. C'est encore elle qui, avec la participation du Maire de la Commune Urbaine de Ngaoundéré, a effectué le traçage de la rue principale et quelques rues secondaires dans le quartier. De plus, elle s'occupe aussi de la mise en place des différentes passerelles qui sont faites essentiellement de troncs d'arbres, de sacs de sable superposés, morceaux de fer de récupération etc. et les canalisations* bien que précaires pour l'évacuation des eaux usées et de ruissellement. II-INFRASTRUCTURES URBAINES ET ADAPTATION AUX MODES DE VIE DE LA POPULATION. Afin de mieux appréhender leur cadre de vie, les hommes ont appris à s'adapter aux multiples aléas* qui leur sont imposés. En effet, pour une meilleure compréhension du mode d'adaptation du mode de vie de la population de Burkina et la réciprocité qui en découle, il nous sera nécessaire d'explorer les différentes possibilités d'accès aux infrastructures par ceux-ci d'une part, outre l'importance des infrastructures pour la population et leur place dans les activités et le mode de vie de la population de Burkina. 1-Possibilités d'accès. Habituellement, en ce qui concerne le ravitaillement de la population du quartier Burkina en eau potable, celle-ci le fait soit au puits, soit a la source, soit au près de la CAMWATER. Dans le dernier cas, il s'agit soit d'un branchement direct12(*), soit d'un achat au près de ces derniers (cf. photo 8). Certains disposent à la fois d'un puits et d'un branchement à domicile. (YAYA13(*)) Les données d'une enquête en matière de ravitaillement en eau potable pour un échantillon de 40 foyers, nous ont conduit aux résultats contenus dans le tableau 1 ci-dessous. Tableau 1 : Principales sources de ravitaillement en eau potable.
Source : enquêtes de terrain. L'échantillon que nous avons choisi nous permet de constater que la majorité de notre population (47,5 %) se ravitaille dans les puits. Par ailleurs, 40% de celle-ci se ravitaille directement et uniquement à la Camerounaise des Eaux, tandis qu'une minorité (12,5%) se ravitaille à la fois dans des puits et à la CAMWATER. Ceci explique le fait que bon nombre de la population du quartier n'a pas accès aux infrastructures de ravitaillement en eau par les services publics. Photo 8 : point de vente d'eau potable au près d'un abonné à la CAMWATER. (Cliché Atangana B. 01/05/2010). Par ailleurs, le ravitaillement en électricité dans le quartier n'est pas toujours effectif car, une bonne partie de la population n'y a pas accès et de façon légale14(*). C'est ainsi que le tableau 3 suivant illustre avec clarté la situation du quartier par rapport à l'accès aux infrastructures électriques. Tableau 3 : Principales sources de ravitaillement en électricité.
Source : enquêtes de terrain, 21/05/2010. Ce tableau nous permet d'observer les disparités entre les différents foyers abonnés légalement ou non au près des services publics. En effet, 5% de la population ne bénéficie pas des services d'approvisionnement en électricité. Ce pendant, bien que n'étant pas abonnés, 62.5% de l'échantillon a accès à l'électricité mais en tant que sous-traitants. Néanmoins une faible majorité de notre échantillon (32.5%), est abonnée à l'AES-SONEL. La question d'accessibilité aux infrastructures routières dans le quartier Studio, comporte beaucoup plus de facteurs limitant que de possibilités d'accès à celles-ci. C'est pourquoi nous pouvons noter que les vois de circulations sont presque impraticables en saison de pluies, tout comme en saison sèche, du fait de leur mauvais état. 2-Importance. L'importance des infrastructures urbaines au sein d'une ville ou même d'un quartier n'est plus à démontrer malgré le fait qu'elles soient insuffisantes. C'est pourquoi la mise en place des équipements urbains dans le quartier Burkina est une nécessité incontournable car, elles améliorent considérablement les conditions de vie des populations qui y vivent et assurent par là même le développement du quartier, et partant de la ville. L'avènement du courant électrique a conduit au développement des activités économiques nécessitant son utilisation (salons de coiffure, moulins à farine, call-box etc.), l'accès facile à l'information (radio, télévision etc.). En outre, la présence de l'eau potable a contribuée à la réduction des maladies hydriques* comme la dysenterie amibienne, le choléra, la fièvre typhoïde.... (BOBBO Salihou)15(*) De plus, les services de télécommunication comme CAMTEL et d'autres opérateurs ont facilité la communication entre les populations et la transmission rapide de l'information. En outre, les voies de desserte sont très importantes dans le quartier car elles permettent la circulation aisée des biens et des personnes, l'évacuation d'ordures et déchets de toute nature (par la société HYSACAM) dans le cadre de l'assainissement du quartier, et faciliterait même des interventions policières, pompières ou même une évacuation d'urgence. Sur la base de ces quelques exemples, il est clair que les infrastructures urbaines sont très importantes pour le développement durable* du quartier. 3-La place des infrastructures face aux besoins de la population. Parler, un temps soi peu, d'infrastructures urbaines, revient à les rapprocher inéluctablement de la population. En effet, la concentration de la population en un milieu précis semble s'accompagner des besoins primordiaux tels que : se déplacer, accéder à l'eau potable et à l'électricité, communiquer et s'informer. Pour le cas échéant qui est celui du quartier Burkina, l'accent sera ainsi mis sur l'apport initial des infrastructures urbaines pour la communauté locale. Ce qu'il faut observer ici est que la situation des quartiers périphériques par rapport aux infrastructures est du moins précaire. La corrélation* se fait aussi ressentir entre la population du quartier qui est de plus en plus croissante, et les infrastructures de base dont l'état et la disponibilité sont problématiques. Analysant donc l'importance de celles-ci sous cet aspect, nous pouvons dire que les besoins communs de la population, en termes d'équipement, se font de plus en plus ressentir dans le quartier Burkina. Les avantages tirés des équipements du quartier sont du moins insuffisants en raison des multiples facteurs parmi lesquels : la rareté des points d'eau potable, le niveau de vie de la population relativement faible etc. CHAPITRE III : LES FACTEURS LIMITANTS ET CONSEQUENCES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DU QUARTIER. Afin de mieux aborder cette partie du travail, il nous sera nécessaire de présenter les différents acteurs ayant un effet direct sur la mise en place des infrastructures urbaines dans le quartier Burkina. A cet effet, il serait important de présenter tout d'abord les différents facteurs limitants, puis leurs conséquences sur le développement durable du quartier. * 4 _ Véritable nom du quartier Burkina-Faso, et appellation reconnue par la communauté urbaine de la ville de Ngaoundéré * 5 _Le quartier Burkina est situé au pied des monts Ngaoundaï, milieu caractérisé par un relief potentiellement dangereux. C'est pour favoriser la croissance de ce quartier que les ?propriétaires terriens? proposent des terrains à des prix relativement bas aux acheteurs. * 6 _ La canalisation sous le pont reliant le quartier Burkina et le quartier norvégien est en pleine construction par un particulier et résident du quartier. * 7 _ Le quartier Burkina n'est pas doté jusque là d'un plan de lotissement préalable et aucune action future n'est envisagée sur ce point. * 8 _ Article 9 al.1 et l'article 10 de la loi N°2004-003 du 21 Avril 2004 régissant l'urbanisme au Cameroun. * 9 _ Le contexte de privatisation des entreprises Camerounaises a été initié en 1995 sous la pression des bailleurs de fonds internationaux à la suite de la grande récession économique qui a frappé le monde * 10 _ NGONO Jean François est contrôleur des télécommunications et chef d'agence de la CAMTEL à Ngaoundéré. * 11 _ Chiffre esquissé par Djaouro Sali Bindo (chef principal du quartier Burkina), et par le maire de la commune urbaine de Ngaoundéré Ier. Car n'ayant pas de données exactes sur la population du quartier Burkina de nos jours. * 12 _ Le consommateur son robinet à domicile * 13 _ Chef de la section technique de la Direction régionale de l'Adamaoua CAMWATER * 14 _ Entendons ici le suivi et le respect des procédures d'abonnement à l'AES-SONEL * 15 _ BOBBO Salihou est l'actuel maire de la commune urbaine de Ngaoundéré Ier et fervent membre de l'UNDP. |
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