Seule une partie des quartiers modernes disposent d'un
réseau d'égout vétuste et tout le
reste
bénéficie des fosses sceptiques. Au niveau des huit (8) quartiers
traditionnels et de
la zone d'extension, la mise en place du projet PAQPUD a permis
la construction d'ouvrages d'assainissement comme les puisards, les toilettes
et les fosses sceptiques . Pour certains quartiers comme les Cités
Assemblée, COMICO et autres, les vidanges sont fréquentes (en
moyenne 2 fois/mois). Cependant pour les quartiers traditionnels le risque de
contamination de la nappe phréatique est à craindre et, pour
corriger il faudrait construire un réseau d'égout couvrant
progressivement toute la commune { long terme.
XIII/ QUELQUES SERVICES PUBLICS 13.1 Le
transport
Nous dénombrons 6 types de moyens de transport qui
opèrent dans la ville de Dakar en général et qu'on
retrouve dans la zone communale de Ouakam en particulier :
· Les cars « rapides » aux bandes bleues et
jaunes. Trajet : Ouakam-Dakar ville. Coût du transport : 50 fcfa à
150 fcfa
· Les « Ndiaga ndiaye » longs cars de couleur
blanche, qui sont avec les cars rapides, les moyens de transport qui datent
sensiblement des années 70 et sont plus économiques. Trajet :
Yoff-Ngor-Ouakam-Dakar ville. Coût : 50 fcfa à 175 fcfa)
· Les taxis (jaune-noir, jaune et bleu) qui sont assez
couteux et occasionnent beaucoup de dépenses (la plus petite distance
est à 500 fcfa)
· Les mini-bus (ligne 3) de marque « TATA »
qui font le trajet Yoff-Ngor-Ouakam et la gar routière PETERSEN en
ville, appartiennent { un groupement de GIE's : Association de Financement du
Transport Urbain (AFTU). Les coûts varient entre 100 fcfa à 175
fcfa. Les nouveaux bus AFTU de marque « KingLong » (lignes 67,42 et
44) : rallient Ouakam avec la banlieue Dakaroise (Parcelles assainies-Patte
d'Oie/Auto route-Bargny). Coûts 150 fcfa à 450. Terminus Ligne 67
à Bargny à 45km de Dakar.
· Les bus Dakar Dem Dikk (DDD ligne 7) Trajet :
allé- retour de Ouakam pour le centre ville. Coût du transport :
150 fcfa
· Les taxis « clandos » comme clandestins
à cause du caractère informel de l'activité
(véhicules d'occasion qui circulent uniquement dans la zone communale,
loin des contrôles de police. ils sillonnent généralement
un axe ou deux dans un périmètre déterminé. Ils
sont conduits par des particuliers) Coût du transport : 50 fcfa à
100 fcfa
Le transport { Ouakam est un secteur confronté {
d'énormes difficultés. Les problèmes s'accentuent surtout
dans les zones des Cités { cause de leur position géographique
désavantageuse.
Les cars Rapides et les taxis clandos ne circulent pas dans ces
zones d'extension de la commune. Malgré le renfort de la
société de transport Dakar Dem Dikk (DDD) et les mini-bus
TATA/AFTU qui desservent dans les grands axes, les besoins sont loin
d'être Satisfaits.
Le problème s'intensifie surtout pendant
l'année scolaire d'où la nécessité d'augmenter les
bus pour assurer une meilleure mobilité des populations. Les taxis
clandos sont localisés à l'entrée de Ouakam où se
trouve leur parking. Ils circulent sur l'axe de la route du mur du camp de
l'école de gendarmerie en faisant la boucle COMICO-marché de
Ouakam jusqu'au point de départ.
Certaines cités sont enclavées par rapport au
reste de la commune. L'achèvement du tronçon longeant le Centre
de tri postal devrait résoudre ce problème. Aussi le
réaménagement des quartiers traditionnels aidera à
éradiquer le problème de mobilité et de
sécurité dans ces quartiers.
13.2. L'énergie
Dans le domaine énergétique la route principale
de Ouakam, en quittant le quartier Mermoz, abrite une grande station d'essence
(ELTON) pour les automobilistes. L'unité de ravitaillement en fuel de du
quai de pêche n'étant plus fonctionnelle depuis des années,
les pêcheurs ouakamois se voyaient contraints de s'approvisionner { la
station Shell de Ngor ou soit à la station Elton de Mermoz. Mais avec
l'implantation de deux nouvelles stations d'essence dans la commune de Ouakam
le problème de distance est réduit { moitié car
l'idéal pour les pêcheurs serait que l'ancienne station du quai de
pêche soit réhabilitée.
La CAO est entièrement couverte par le réseau
électrique de la société nationale
d'électricité (SENELEC). Mais comme d'autres communes, {
l'échelle nationale elle connait depuis plusieurs années des
délestages intempestifs qui paralysent certaines activités
professionnelles de PME qui n'ont pas les moyens de s'octroyer un groupe
électrogène et dont les seuls revenus sont liés { la
fourniture constante d'électricité.
13.3. La communication
La CAO est couverte par le réseau des
télécommunications. On dénombre un important lot
d'abonnés aux différents opérateurs existants sur le
territoire national : OrangeSONATEL, Tigo Sénégal et Expresso.
Ouakam abrite également un bureau du service postal.
Nous notons cependant un déficit de communication dans
la localité dû { l'absence d'une radio et un journal (quotidien)
communautaire comme cela se fait dans d'autres communes d'arrondissement de la
banlieue de Dakar.
Cependant, pour réduire le déficit de
communication entre l'institution municipale et les populations, le Maire a
instauré le système de conseil de quartier (CDQ). Cette instance
regroupe l'ensemble des volontaires pour le développement du quartier
sous la direction du bureau du CDQ dirigée par le chef du quartier
(Président du CDQ), assisté de conseillers municipaux
résidents retenus pour jouer le rôle de coordonnateurs afin de
permettre au Maire d'avoir une visibilité dans sa politique de
proximité.
13.4. Les structures financières
Les banques présentes dans la CAO :
· Ecobank
· Société Générale des Banques
du Sénégal (SGBS)
· Banque Islamique du Sénégal (BIS)
Les Mutuelles d'Epargne et de Crédit (MEC)
Nous citerons les plus connues :
· PAMECAS-MECMO (Mutuelle d'Epargne et de Crédit
Mamelles-Ouakam)
· Crédit Mutuel du Sénégal (CMS)
· IMCEC
Services de transfert d'argent :
· Western Union
· Money Gram
· Money Express
· Poste Finance
XIV/ COOPERATION DECENTRALISEE 14.1.
Définition
La coopération décentralisée est
l'expression d'une solidarité entre collectivités territoriales
et locales. Elle constitue de plus en plus une nouvelle forme de
coopération internationale. L'enrichissement mutuel et les
intérêts partagés prennent une place importante dans les
attentes des partenaires, au détriment d'une aide pure { sens unique.
14.2. Quelques axes de la coopération
décentralisée
Conformément aux textes régissant le Code des
Collectivités Locales (CCL), la CAO a signé des partenariats avec
les localités et ONG suivants:
· Thionk essyl, dans la région de la Casamance au
Sud du Sénégal
· Dô, au Burkina-Faso dans la ville de
Bobo-Dioulasso,