REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple-Un But-Une Foi
REGION DE DAKAR VILLE DE DAKAR ARRONDISSEMENT DES
ALMADIES COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE OUAKAM
DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT
DE OUAKAM
Préparé par : Monsieur Auguste
Dimitri MOUSSAVOU
Diplômé en Management et Administration des
Collectivités Décentralisées (Ecole Doctorale et
Régionale Africaine /FSJP-Université Cheikh Anta Diop de
Dakar)
Et Monsieur Mamadou Tidiane NIANG, Agent chargé de la
coopération internationale à la Mairie de Ouakam et
Représentant de la FNAFA au Sénégal
SOMMAIRE
SIGLES ET ABREVIATIONS 4
I/ CONTEXTE ET JUSTIFICATION 6
1.1. CONTEXTE GENERAL
1.2. CONTEXTE SPECIFIQUE 6
II/ LES PRINCIPAUX ACTEURS DU DEVELOPPEMENT 7
2.1. Le Cadre de Concertation (Comité de
Développement Local)
2.2. Les services techniques
2.3. Les autres partenaires au développement local 8
2.4. Analyse du partenariat local
III/ DONNEES PHYSIQUES
3.1. Limites Géographiques
3.2. Climat / Pluviométrie et Végétation
9
3.3. Relief 10 IV/ DONNEES DEMOGRAPHIQUES
4 .1. Population : évolution démographique et
composition
4.2. Mouvements migratoires
V/ ADMINISTRATION LOCALE 12
5.1. Gouvernance locale
5.2. Fonctionnement 13
5.3. Réalisations
VI/ LE FONCIER 14
5.1. Le cadre réglementaire 14
5.2. Les projets prévus
5.3. Procédure de vente d'une parcelle de terrain
5.4 ECONOMIE LOCALE 16
5.1.1 Commerce
5.1.2. Les autres types de commerce rencontrés 18
5.1.3. La fiscalité locale 18
5.1.4. La Pêche
5.1.5. Tourisme et Artisanat 20
VI/ ANALYSE SOCIALE 22
Historique de la République Lébou : 23
VII/ DONNEES SOCIO-CULTURELLES 23
7.1. Les rites traditionnels
VII/ ASPECTS EDUCATIFS
VIII/ JEUNESSE ET SPORTS 25
8.1. Situation du secteur
IX/ VIE ASSOCIATIVE 25
9.1. Mouvement associatif et Organisation Communautaire de Base
(OCB)
X/ ASPECTS SANITAIRES 27
XI/ INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMEMENTS COLLECTIFS 28
XII/ ASSAINISSEMENT 29
12.1. Description et analyse du secteur
12.2. Le projet de l'entente CADAK-CAR 30
12.3. Un système spontané de pré collecte
d'appui
12.4. Les Projets d'appui en assainissement
XIII/ QUELQUES SERVICES PUBLICS 31
13.1 Le transport
13.2. L'énergie 32
13.3. La communication 32
13.4. Les structures financières
XIV/ COOPERATION DECENTRALISEE
14.1. Définition
14.2. Quelques axes de la coopération
décentralisée 33
XVI/ QUELQUES AXES D'ORIENTATION 36
XVI/ANNEXES : 38
Photos 1
Photos 2 39
Photos 3 40
SIGLES ET ABREVIATIONS
ADM : Agence de Développement
Municipal
ADE-PME : Agence de Développement et
d'Encadrement des Petites et Moyennes
Entreprises
AFTU : Association de Financement du Transport
Urbain
AGETIP : Agence d'Exécution des Travaux
d'intérêt Public
ANOCI : Agence Nationale pour l'Organisation de
la Conférence Islamique APE : Association de Parents
d'Elèves
APO : Association de Pêcheurs de Ouakam
APRODAK : Agence pour la Propreté de
Dakar
ARD : Agence Régionale de
Développement
ASC : Association Socio Culturelle
CAO : Commune d'Arrondissement de Ouakam
CA : Commune de Ouakam
CCF : Christian Children Fund
CCOD : Commission de Contrôle des
Opérations Domaniales
CADAK : Communauté des
Agglomérations de Dakar
CAR : Communauté des
Agglomérations de Rufisque
CDQ : Conseil de Quartier
DDD : Dakar Dem Dikk
DDS : Direction du Développement
Social
DASS : Division de l'Action Sociale du
Sénégal
ENDA-GRAF : ONG Groupe de Recherches- Actions-
Formations FNAFA : Fédération Nationale des
Associations Franco-Africaines GIE : Groupement
d'Intérêt Economique
GPF : Groupement de Promotion Féminine
HMO : Hôpital Militaire de Ouakam
LSS : Léopold Sédar Senghor
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OCB : Organisation Communautaire de Base
ONASE : Office National de l'Assainissement du
Sénégal
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PAQPUD : Projet d'assainissement des Quartiers
Péri Urbain de Dakar PLCP : Programme de Lutte Contre
la Pauvreté
PACL : Programme d'Appui aux
Collectivités Locales
PRN : Programme de Renforcement Nutritionnel
PDEF : Projet pour le Développement de
l'Enfant et de la Famille PELT : Projet Eau à Long
Terme
SONATEL : Société Nationale des
Télécommunications
TF : Titre Foncier
USAID : Agence des Etats Unis pour le
développement international USO : Association Sportive
de Ouakam
VDN : Voie de Dégagement Nord
DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE OUAKAM
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I/ CONTEXTE ET JUSTIFICATION 1.1. CONTEXTE
GENERAL
Le Sénégal s'est attelé après
l'accession { son indépendance { la mise en place d'une administration
susceptible de répondre aux exigences d'une bonne gestion de la chose
publique et l'organisation d'un cadre d'évolution { une nouvelle forme
de citoyenneté.
Le premier type d'organisation administrative a davantage mis
l'accent sur le découpage des
entités géo-écologiques et administratives
de l'époque coloniale en espaces territoriaux remodelés.
Cette forme d'organisation centralisatrice a occasionné
un malaise qui s'est traduit, après plusieurs réformes
institutionnelles par la création en 1996 des communes d'arrondissement,
définit par la loi 96-06 du 22 Mars 1996 portant Code des
Collectivités Locales (CCL). Ces collectivités locales consacrent
la participation des échelons de base à la gestion des affaires
publiques.
Seulement, l'insuffisance de la formation des élus
conjuguée { l'absence des ressources financières, la
quasi-inexistence de compétences locales capables de promouvoir les
initiatives, n'ont pas permis aux communes d'arrondissements de remplir
pleinement leur mission dans la conception, la mise en oeuvre et la gestion
d'un développement local participatif.
La loi 96-07 du 22 mars 1996, portant transfert des
compétences aux collectivités locales
(régions, communes et communautés rurales) a
provoqué une sorte de déclic en donnant à la
planification tout son sens dans la conduite du
développement local par des acteurs locaux.
Malheureusement, ces plans ont été faiblement
pris en compte dans la programmation- réalisation communautaire en
raison de leur non-appropriation par les populations et les conseils
municipaux. En dépit de cette non appropriation, nous observons d'une
part la mise en place ou la création d'infrastructures et
d'équipements collectifs nouveaux hormis ceux existants
déjà et qui sont les fruits des aménagements menés
soit par la Mairie de Ouakam seule ou par la Mairie et ses partenaires ou
encore par l'Agence Nationale pour l'Organisation de la Conférence
Islamique (ANOCI) qui a abrité ladite conférence en 2009.
1.2. CONTEXTE SPECIFIQUE
La construction, réhabilitation ou la mise en place
d'infrastructures et d'équipements collectifs nouveaux dans la CAO
s'inscrit dans un contexte de politique de décentralisation en cours
depuis 1972 où les collectivités locales s'administrent librement
avec les conseillers élu s au suffrage universel.
Le transfert des compétences constitue
l'élément le plus important de cette politique. De ce
fait, de nouveaux pouvoirs sont dévolus aux
collectivités locales dans neuf (09) domaines de
DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE OUAKAM
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compétence précisés par les articles 16
à 53 de la loi 96-07 du 22 mars 1996 (CCL) qui sont les suivants :
· La gestion et l'utilisation du domaine privé et
public de l'Etat et du domaine national ;
· L'environnement et la gestion des ressources naturelles
;
· La santé, la population et l'action sociale ;
· La jeunesse, les sports et les loisirs ;
· La culture ;
· La planification ;
· L'éducation, l'alphabétisation, la
promotion des langues nationales et la formation professionnelle ;
· L'aménagement du territoire ;
· L'urbanisme et l'habitat.
Par ailleurs, l'autonomie financière accordée aux
collectivités locales donne toute son importance à la
décentralisation. Cette autonomie financière est couverte et est
garantie de
manière dynamique par l'Etat { travers le fonds de
dotation annuel et les ressources fiscales
dont dispose la CAO.
Les domaines de compétences transférés et
l'autonomie financière constituent avec la capacité
de prise de décisions par délibération, la
base concrète de l'émergence d'une gouvernance
locale et la capacité de définir et de planifier
des politiques locales de développement.
La planification du développement local devient de ce
fait une phase essentielle des domaines
transférés.
C'est dans ce cadre que la Mairie de Ouakam seule ou
appuyée par ses différents partenaires au développement a
mis en place un certain nombre d'infrastructures et d'équipements
collectifs dont la finalité est d'assurer de façon harmonieuse et
équilibrée la promotion du développement de sa commune
d'arrondissement. Il est également à noter les initiatives de
l'Etat allant dans le sens des plans nationaux d'aménagement
territorial, qui se matérialisent au niveau local par :
· des travaux d'élargissement des voies principales
et trottoirs (avenue Cheikh Anta Diop-routes de Ouakam-Ngor-Yoff),
· la réfection du réseau d'assainissement qui
se trouve sur l'axe du marché,
· par la création d'un passage-piéton
sous-terrain entre le lycée français Jean Mermoz et
l'école élémentaire Stella Maris sis tous deux dans la
zone communale.
II/ LES PRINCIPAUX ACTEURS DU DEVELOPPEMENT
L'étude diagnostic de la CAO se veut être un
document d'orientation globale qui doit être le reflet de l'ensemble des
axes de développement, les potentialités de la commune, en somme
les forces et faiblesses que présente chaque secteur. De ce fait, un tel
document doit pouvoir attirer l'attention des différents acteurs locaux
et investisseurs évoluant soit dans la zone ou en dehors.
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OUAKAM
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Ainsi les principaux acteurs du développement sont :
· Le Conseil Municipal
· Les services techniques déconcentrés
(Services de santé, Société Des Eaux, Office National de
l'Assainissement du Sénégal, etc.)
· La société civile locale (GPF, ASC, GIE,
Associations de HANDICAPES, APE, etc.)
· Les partenaires au développement intervenant dans
la commune d'arrondissement (PROJETS, ONG, autres programmes...)
· Les investisseurs (ou hommes d'affaires).
2.1. Le Cadre de Concertation (Comité de
Développement Local)
Créé en 1997, le comité de
développement local, en partenariat avec ENDA-GRAF, intervenait dans le
cadre du Programme d'Appui aux Collectivités Locales (PACL). Mais avec
la mauvaise gestion et le manque d'activités le CDL a cessé
d'exister.
2.2. Les services techniques
Parmi les services qui interviennent dans la localité, on
peut citer :
· L'ARD (Agence Régionale de Développement)
issu du Conseil Régional de Dakar dans le cadre de son rôle
d'appui technique aux collectivités locales.
· L'ADM (Agence de développement municipal) {
travers la restructuration des quartiers traditionnels, la construction
d'infrastructures (Centre Socioculturel de Ouakam), etc.
· La Direction du Développement Social (DDS) dans
l'encadrement des GPF (Groupements Féminins)
2.3. Les autres partenaires au développement
local
Les ONG qui interviennent dans la zone sont peu nombreuses {
cause d'un manque d'intérêt favorisé par un mythe qui est
loin de la réalité considérant la communauté
Ouakamoise comme assez aisée pour prendre en charge ses propres
préoccupations et à cause d'une institution coutumière
très pesante.
Néanmoins certaines ONG à travers des programmes
ou des projets interviennent dans la localité et participent {
l'amélioration des conditions de vie des populations suivant des
programmes comme :
1' le PAQPUD (Programme d'Assainissement des Quartiers
Péri Urbains de Dakar), 1' ENDA GRAF, le PLCP (Projet de Lutte Contre la
Pauvreté),
1' le PDEF (Projet pour le Développement de l'Enfant et de
la Famille), 1' le PRN (Programme de Renforcement Nutritionnel).
Par ailleurs, des médecins français venant de Brest
et des médecins européens ont offert gracieusement des
médicaments et du matériel sanitaire au centre de Santé de
Ouakam.
Dans cette même lancée, une Association
dénommée KAMBEL LIFE PROJECT appuie à la promotion des
jeunes artistes peintres dans la localité.
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D'autres projets résident dans la commune comme PLAN
INTERNATIONAL, POPULATION CONCIL, ADE-PME mais peu connus des populations pour
pouvoir bénéficier de leurs actions.
2.4. Analyse du partenariat local
La localité est soutenue par ENDA GRAF (3D)/ USAID dans
le cadre de leur programme complémentaire d'accompagnement technique des
collectivités locales. Ce programme, sanctionné par la signature
d'un protocole d'accore tripartite (ENDA GRAF (3D)-USAID/ Commune/ CDL) vise
à renforcer les capacités des collectivités locales et les
acteurs de développement { la base, la promotion économique et
politique des femmes, l'appui institutionnel aux collectivités locales
(OCB et CDL).
En outre le Programme de Lutte Contre la Pauvreté
(PLCP) intervient dans la localité de même que le Programme de
Renforcement Nutritionnel (PRN), le CCF (Christian Children Fund) et le
PDEF.
Il y a aussi des relations de partenariat entre les
différentes OCB et entre les OCB et la Commune d'Arrondissement de
Ouakam : organisation de la journée du 3ème âge,
journée don de sang, set-setal (investissement humain collectif contre
l'insalubrité), tournois de football, organisation des journées
culturelles, etc.
III/ DONNEES PHYSIQUES 3.1. Limites
Géographiques
La Région de Dakar est composée de 19
départements dont celui de Dakar. Ce département est
divisé en dix neuf (19) communes d'arrondissement.
La commune d'arrondissement de Ouakam est située {
l'extrême Ouest de la presqu'île du Cap Vert aux pieds des collines
des Mamelles. Elle est limitée :
Au Nord par les communes d'arrondissement de Ngor et Yoff
Au Sud par la commune d'arrondissement de Mermoz Sacré
Coeur
A l'Est par l'aéroport international Léopold
Sédar SENGHOR
A l'Ouest par l'Océan Atlantique.
Par ailleurs, Ouakam s'ouvre une large plaine occupée
par des quartiers planifiés, des infrastructures militaires et par
l'aéroport international de Dakar qui occupe toute la façade
Nord. Elle a une superficie de 272 hectares.
3.2. Climat / Pluviométrie et
Végétation
· Climat / Pluviométrie
La Commune d'Arrondissement de Ouakam a les mêmes
caractéristiques climato graphiques que la Ville de Dakar. Il s'agit
d'un climat de type côtier, influencé par les alizés
maritimes qui soufflent de Décembre à Juin. Durant cette
période, les alizés cèdent la place à la mousson
qui entraine des précipitations faibles et tardives. Ces
dernières années, la saison chaude et humide s'étend de
Juin { la mi-Novembre avec des
températures avoisinant les 28° C et un pic de
précipitations en Août d'environ 240 mm. Des inondations
exceptionnelles se sont produites en Août 2005.
La saison sèche, plus fraiche commence à partir de
la deuxième tranche de Novembre et dure jusqu'en Mai, il ne pleut
pratiquement pas (environ 1 mm/mois).
TEMPERATURES MOYENNES ET PLUVIOMETRIE DE
DAKAR
MOIS
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J
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F
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M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
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S
|
O
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N
|
D
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TEMPERATURE (°C)
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24
|
24
|
24
|
25
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26
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28
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29
|
29
|
29
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29
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28
|
26
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PRECIPITATIONS (mm)
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
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12
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86
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240
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170
|
40
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5
|
5
|
Légende:
|
SEC
|
|
PLUIES
|
|
SEC
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Source :
www.Kassoumay.com
De juillet à septembre la saison humide est aussi une
période propice au voyage car les pluies qui durent en
général quelques heures adoucissent les températures. En
cette saison la végétation et le paysage sont verdoyants.
Sur la côte les fortes chaleurs sont rendues
agréables par les alizés provenant de l'océan.
· Végétation
Une étude biogéographique du milieu montre une
végétation de type sahélo-soudanien fortement
influencée par le milieu océanique. Nous pouvons retrouver des
espèces comme l'euphorbiale, l'acacia, l'eucalyptus, l'azadirachta
indica, le leptadenia hastata.
3.3. Relief
Située { l'Ouest de la presqu'île du Cap Vert, la
Commune d'Arrondissement de Ouakam est distante de 10 km environ du Centre
Ville de Dakar. Son relief accidenté est formé de cuvettes et de
collines appelées Mamelles. Ces dernières sont
une formation volcanique datant du quaternaire et culmine { 120 mètres
d'altitude. Cette entité se prolonge dans son versant oriental non lotis
à Touba Ouakam et Cité Avion. Le noyau originel du village
traditionnel Lébou s'étale au fond d'une dépression de
direction Ouest-Est, sa partie orientale est occupée par un vaste
plateau.
IV/ DONNEES DEMOGRAPHIQUES
4 .1. Population : évolution démographique et
composition
La CAO s'est considérablement agrandi et la
démographie est montée en flèche du fait d'un important
afflux de populations venant de l'intérieur du pays et de
l'extérieur du Sénégal. La population de Ouakam
était de 43188 habitants en 2002, répartie ainsi : 22226 femmes
pour 20962 hommes. En 2004, ces chiffres réactualisés donnent une
population de 67481 habitants. Ce qui nous donne une augmentation d'environ 1/3
par rapport à 2002. Si nous appliquons le sexe-ration, nous obtenons
35006 femmes et
32477 hommes. De nos jours nous pouvons estimer la population
ouakamoise à 75000 habitants. Celle-ci est composée
majoritairement de l'ethnie Wolof, Lébou, Peulh, et Sérère
réparties sur une vingtaine de quartiers.
Cette population compte 96,8% de musulmans, 3% de
chrétiens et 0,2% d'animistes.
La population de Ouakam est devenue cosmopolite, hormis
quelques ethnies du Sénégal représentées on y
rencontre des étrangers venus d'Afrique Centrale : Gabon, les deux
Congo, Tchad, Centrafrique etc), de la sous région : Guinée
Conakry, Guinée Bissau, Côte d'Ivoire, Niger, Mauritanie, Mali,
Nigeria etc) du Nord : Maroc et Tunisie. Il est à noter aussi la
présence de la communauté française au niveau de la base
militaire aérienne française (BA 160) et dans certains quartiers
administratifs tels que les cités Air France, Africa, Mamelles,
Magistrat ou encore cité Assemblée.
L'avancée du front urbain dopée par la
poussée démographique que connait la région de Dakar rend
difficile la préservation de l'identité spatiale, la conservation
du statut de village traditionnel et leurs particularités sociales
centrées sur la culture Lébou.
Ouakam constitue un véritable carrefour où les
groupes religieux, culturels, linguistiques civiques et militaires ont toujours
vécu en bonne intelligence.
4.2. Mouvements migratoires
Les mouvements migratoires de la population de la commune
d'arrondissement étaient, au départ, largement fonction du
calendrier de la pêche qui y constituait l'activité
économique dominante. La pratique de la pêche amenait, en effet,
l'essentiel des populations de la commune d'arrondissement à migrer vers
d'autres contrées suivant les saisons et selon les mouvements de bancs
de poissons.
Jadis, avec l'important phénomène de
reconversion professionnelle qui a été constaté dans le
secteur de la pêche du fait de la raréfaction des ressources,
certaines populations ont investi le secteur du tourisme en développant
des activités autour de certains sites de la commune d'arrondissement.
Cela va largement contribuer à la sédentarisation des
populations. Aujourd'hui les seuls phénomènes migratoires qu'il
est possible de noter sont de deux ordres:
1. les migrations saisonnières des quelques 500
pêcheurs que compte la commune d'arrondissement :
généralement celles ci ne sont pas de longue durée et ne
se font que dans le cadre des activités professionnelles;
2. l'immigration internationale (France, Espagne, Italie,
Etats-Unis....) : elle touche deux couches de populations de la commune
d'arrondissement. D'un côté les résidents des zones
résidentielles qui pour diverses raisons peuvent être
emmenées à se rendre hors des frontières nationales
(études, travail, commerce, loisirs....) et de l'autre, de plus en plus
de jeunes Lébou confrontés aux problèmes de chômage.
S'agissant de cette dernière catégorie, l'actualité nous
impose de noter en passant qu'il y a récemment eu un nombre assez
important de jeunes Lébou du village traditionnel qui ont
préféré tenter l'expérience de l'immigration
clandestine en direction de l'Espagne au moyen de pirogues.
Disons aussi que la commune d'arrondissement n'est pas
épargnée par les phénomènes d'exode rural. Il faut
comprendre que la communauté Lébou ayant un sens profond de
l'hospitalité et que la pleine période d'activité de la
pêche coïncidant avec la saison morte des zones rurales ; le village
a toujours accueilli, adopté et intégré des populations
venant de l'intérieur du Sénégal.
D'un point de vue socio anthropologique, le cas de la commune
d'arrondissement de Ouakam est particulièrement intéressant
à étudier dans le sens où ce sont deux systèmes de
valeurs (références) socio culturelles qui cohabitent sur
l'espace communal. D'un côté une communauté Lébou
très traditionnelle, conservatrice et communautariste et de l'autre un
« melting pot » culturel aux valeurs
hétéroclites et parfois même très
libérales.
V/ ADMINISTRATION LOCALE 5.1. Gouvernance
locale
La Commune d'Arrondissement de Ouakam est administrée
par un conseil municipal de soixante (60) membres et de dix huit commissions
(18). Le Maire et ses quatre adjoints (4) composent le Bureau Municipal. Le
Conseil municipal dirigé par le bureau municipal se compose de quinze
(15) femmes et huit (8) jeunes, la tranche d'âge des conseillers varie de
30 à 72 ans. Les ethnies représentées sont : lébou,
sérère, pulaar, wolof
A/ Les commissions :
1. Finances
|
2. Relations avec les institutions
|
3. Santé et prévention,
|
4. Environnement et cadre de vie
|
5. Education
|
6. Culture
|
7. Equipement et assainissement
|
8. Jeunesse-sport et loisirs
|
9. Transport et mobilité
|
10. Micro finance et emploi
|
11. Halles et marchés
|
12. Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication (NTIC)
|
13. Développement touristique
|
14. Relations avec les communautés
|
15. Affaires religieuses et lieux de culte
|
16. Développement de la pêche et de la
pisciculture
|
17. Affaires sociales
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18. Groupements féminins
|
B/ Composition du Bureau Municipal :
· Maire: Djibril NDOYE
· 1ere Adjointe: Bineta GUEYE
· 2ième Adjoint: Pape Guissaly NIANG
· 3ième Adjoint: Moussa DIEDHIOU
· 4ième Adjoint: Moussa DIOUF
· Secrétaire Municipal: Youssou Aka NDIAYE
|
·
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DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE OUAKAM
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12
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C/ Historique
Le premier Maire de la CAO s'appelait Monsieur Birame NDIAYE,
il dirigea la commune de 1997 jusqu'en Septembre 2000. Le deuxième
Maire, Monsieur Samba Bathilly DIALLO occupa ce poste de Avril 2001 à
Mars 2009 après la délégation spéciale conduite par
Monsieur Médoune DIAGNE inspecteur du trésor de l'Etat du
Sénégal.
Après les élections locales de Mars 2009, la
nouvelle équipe municipale installe comme Maire Monsieur Djibril NDOYE
<< TCHE >>. C'est en 2001 que l'hôtel de ville de Ouakam a
été construit en R+1 et son extension en R+2 en 2005.
5.2. Fonctionnement
La CAO a des compétences pour promouvoir le cadre de
vie des populations d'une part, gérer et entretenir les
équipements concernant directement la vie quotidienne des habitants de
la commune d'autre part conformément aux lois 96.06 et 96.07 du 22 Mars
1996 (CCL).
5.3. Réalisations
Les réalisations enregistrées par la CAO concernent
quelques domaines
DOMAINES
|
REALISATIONS
|
1. Education et formation
|
- Réfection de toutes les écoles primaires
publiques et leurs terrains de sport
- Dons de tables et de matériel didactique à
l'endroit des 6 écoles élémentaires
publiques
|
2. Sport et loisirs
|
- Renforcement des capacités en management
sportif
- Soutien financier et en matériel sportif aux ASC et
aux mouvements de jeunesse d'une valeur environ de 3 millions de fcfa
- Parrainage et financement de la finale des
activités des vacances 2010 à hauteur de 5
millions de fcfa
- Développement au sein de la CAO du << KIDS
ATHLETIC >> initié par le Président du Comité
International Olympique
- Réalisation de la 1ère édition
des olympiades de Dakar
- Construction d'un terrain de football moderne de 90x45m
avec gazon synthétique et équipements sportifs
|
3. Commerce et affaires
|
- Construction d'un centre commercial et des
étalages marchands à la Cité ASECNA
(terrain Diamalaye)
|
4. Assainissement
|
- Entretien du réseau semi collectif de la CAO ave
l'ONASE
|
|
- Curage des caniveaux encombrés par l'insalubrité
- Entretien de la voirie et des édifices publics
- Travaux d'aménagement et de canalisation au quartier
Roukhou Niambi d'un montant de 4 million 7 cent mille fcfa environ
VI/ LE FONCIER
En ce qui concerne le capital foncier, il reste cependant un
atout de taille car Ouakam est dans le département de Dakar la seule
zone possédant des aspects inexploités qui peuvent servir de
pôles industriels ou d'habitations.
Le village traditionnel est composé de Mboul, Sinthie,
Léona, Gouye Sor, Tag Lou, Mérina, Ripp, Boulga et se prolonge
jusqu'{ Bira Ouakam. Aujourd'hui les extensions ceinturent cet ensemble et
donnent naissance à des cités administratives planifiées
telles que : COMICO, ASECNA 1, 2 et troisième tranche, Assemblée,
Mamelles, Ballon, Magistrat, Africa, Air France, Air Sénégal
etc.
Un projet de restauration et de régularisation
foncière de plusieurs milliards de nos francs reste en cours. Il
concerne certains quartiers traditionnels : Gouye Sor, Léona et
Boulga.il est piloté par la Ville de Dakar sous l'exécution d'un
Cabinet d'experts (INGE SAHEL).
Il ya lieu de noter que les communes d'arrondissement n'ont
pas la possibilité de juridique d'engager seules des travaux {
coûts élevés du fait de la restriction de leurs budgets. Le
législateur a voulu par cette disposition, éviter que les
ressources des CA ne soient englouties par des projets faramineux au
détriment de l'essentiel. Ce type d'investissement est dévolu {
la Ville de Dakar. Le Conseil Régional ou l'Etat peut également
faire ces investissements dans le cadre de ses attributions.
5.1. Le cadre réglementaire
Selon la tradition et la coutume Lébou régis par
des textes réglementaires, les natifs du « village » de Ouakam
ont droit à une parcelle de terre chacun suivant un mécanisme de
distribution bien défini. Plus de 50% du capital foncier de la CA est
sous le contrôle du pouvoir coutumier (autorité traditionnelle)
cette attribution est renforcer par les titres fonciers (titres privés)
TF 5007 qui donne le plein droit à la collectivité lébou
de Ouakam de jouir de ses terres se trouvant dans l'espace communal. Le titre
foncier TF
4407 concerne l'aéroport international jusqu'{ la
cité mamelles aviation en passant par les quartiers d'extension. Il est
question dans ce TF que les collectivités lébou de Ouakam, Ngor
et Yoff se partagent la zone aéroportuaire. Ainsi Ouakam, hormis le
capital foncier reconnu par la TF 5007 possède aussi la partie Sud de la
zone aéroportuaire.
5.2. Les projets prévus
Une grande partie du capital foncier dont le pouvoir
traditionnel a le contrôle est consacré { des projets d'habitat et
les projets immobiliers sont généralement les bienvenus { Ouakam
parce qu'ils répondent { un besoin social croissant, celui du logement.
Mais cela n'empêche en aucun cas la création d'autres formes
d'affaires.
La Mairie de Ouakam consacre l'essentiel de son foncier
à la construction d'édifices publics et d'infrastructures :
écoles, bâtiments administratifs, équipements etc. Ainsi
les projets à court et moyen terme en collaboration avec des partenaires
au développement sont la construction de:
· un lycée d'excellence,
· un collège public,
· infrastructures sportives etc.
5.3. Procédure de vente d'une parcelle de terrain
A/ La Commission de Contrôle des
Opérations Domaniales (CCOD)
Crée par l'autorité traditionnelle, la CCOD
travaille directement avec les (sous) CCOD représentées dans
chacun des 7 quartiers traditionnels (Mboul, Sinthie, Léona, Gouye Sor,
Tag Lou, Mérina, Boulga). Les (sous) CCOD identifient les familles ou
les personnes natives de Ouakam, demandeurs de parcelles de terre, elles
constituent des listes qu'elles transmettent par la suite { la grande CCOD qui
délibère après analyse. C'est { l'autorité
traditionnelle { qui revient la décision d'attribution.
La vente de parcelles aux familles lébou de Ouakam
revêt un caractère social car celles-ci sont vendues à un
prix réduit (soit 1.200.000 fcfa/ 150m2 environ 1846 €)
contrairement aux prix généralement pratiqués qui varient
de 20 .000.000 et plus (environ 30.769 €).
B/ L'immobilier
Il existe une disponibilité du foncier à
Ouakam, pouvant être attribué à un promoteur
désireux d'investir dans l'habitat { l'occurrence dans l'immobilier {
l'image des nouvelles cités comme la CITE DES DUNES sise après le
terrain Diamalaye proche de la cité ASECNA et du nouveau centre
commercial en construction, la CITE ESPACE OUAKAM qui s'étend aux
alentours des cités Mamelles, Assemblée et cité Magistrat.
Elle est encore en construction (le promoteur immobilier est de
nationalité belge) pour n'évoquer que celles-ci.
5.4 ECONOMIE LOCALE 5.1.1 Commerce
La zone de l'APRAO (Association des Professionnels) regroupe des
ateliers de : o Mécanique automobile
o tôlerie
o soudure
o plomberie
o maçonnerie
o menuiserie
o carrelage etc....
mais également des bijouteries, quincailleries et
petites unités de traitement de fruits et légumes. Cette zone se
limite au Nord-ouest par les quartiers environnants le mur de l'aéroport
international de Dakar (LSS) au Sud par le quartier Mermoz, { l'Ouest par
Ouakam et { l'Est par la voie de dégagement Nord (VDN).
La commune de Ouakam dispose d'un grand marché R+1 de
282 cantines et 255 étals, sis au quartier
Touba Ouakam. Dans son prolongement en hauteur se trouve un mini centre
commercial de 10 magasins.
L'artère principale (Talib Américain) longeant le
marché accueil divers magasins, boutiques, grossistes et
quincailleries.
Dans sa quête d'innovation, de création de plus
value, et afin de répondre à une demande locale de plus en plus
croissante, la Mairie de Ouakam est en pleine réalisation d'un projet de
construction d'un centre commercial moderne R+4 et d'infrastructures sportives
(terrain de football).
· Présentation du projet de
construction d'un centre commercial moderne et d'infrastructures
sportives
Le projet comprend deux volets : le centre commercial et le
stade municipal. Ce qui nous intéresse dans ce point c'est de mettre en
exergue le premier volet du projet car le second faisant partie du point
traitant des données socioculturelles.
A/ Le centre commercial
Trois blocs sur deux niveaux plus une terrasse accessible
sont dédiés exclusivement aux activités commerciales et
aux activités d'affaires. Il y'aura comme équipements (voire
tableau ci-dessous)
Tableau récapitulatif du type et du nombre
d'équipements présents
BLOCS
|
CANTINES
|
TABLIERS
|
GROUPES SANITAIRES (H&F)
|
CAGES D'ESCALIERS
|
AUTRES EQUIPEMEMENTS
|
Rez de chaussée
|
Bloc A
|
46
|
544
|
03
|
03
|
-
|
Bloc B
|
36
|
00
|
01
|
01
|
-
|
Bloc C
|
86
|
00
|
02
|
02
|
-
|
TOTAL
|
169
|
544
|
06
|
06
|
-
|
A l'étage
|
Bloc A
|
106
|
-
|
03
|
03
|
1balcon périphérique
|
Bloc B
|
36
|
-
|
01
|
01
|
1 balcon périphérique
|
Bloc C
|
87
|
-
|
02
|
02
|
-
|
TOTAL
|
229
|
-
|
06
|
06
|
02
|
Terrasse accessible
|
Bloc A
|
-
|
-
|
03
|
03
|
1 centre artisanal
|
Bloc B
|
-
|
-
|
01
|
01
|
1centre artisanal
|
Bloc C
|
-
|
-
|
02
|
02
|
1 espace de réceptions
|
TOTAL
|
-
|
-
|
06
|
06
|
03
|
|
1' La location
Pour bénéficier des locaux afin de mener une
activité commerciale, il faut : o Adresser une demande de
réservation
o Fournir une pièce d'identité
Pour toute réservation contacter le : + 221 33
867 63 36 ou + 221 77 997 99 77
Site web:
www.ouakam-projet.com
B/ Le stade municipal
Le stade municipal se compose comme suite :
· Un terrain de football de 90 x 45 m, avec ses
équipements spécifiques (gazon synthétique,
éclairage, panneaux d'affichages, etc.)
· Des tribunes avec vestiaires avec sanitaires, pour les
équipes
· Des gradins
· Des sanitaires pour le public (H & F)
· Une réserve
· Un bloc porte d'entrée sur 4 niveaux, avec:
· Au RDC: des bureaux de gestion avec guichets pour vente
des tickets, un bureau sécurité, un salon VIP
· Au 1er et 2ème Etages, les bureaux du gestionnaire
du stade
· Au 3ème étage: un centre d'affaire avec
salles de réunion, salle multimédia, etc..
· Au 4ème étage, des salles de sports
· Circulations verticales (cages d'escalier et cages
d'ascenseur).
5.1.2. Les autres types de commerce rencontrés
Les types de commerce que l'on retrouve à Ouakam sont
:
· 5 Fast-food,
· 2 Boulangerie-pâtisserie
· 4 Boulangerie simple
· 2 Restaurants modernes
· 1 Pub
· Cyber café
· Magasins de vêtements
· Epiceries
· Charcuteries
|
|
|
5.1.3. La fiscalité locale
La Commune d'Arrondissement de Ouakam tire essentiellement
ses ressources, en dehors des fonds de dotation, de la couverture fiscale par
le recouvrement des différentes taxes sur les produits d'impôts
directs (patente, impôts du Minimum Fiscal, licence des exploitations de
débits de boissons alcoolisées, des produits des taxes communales
indirectes comme la taxe sur l'eau, l'électricité, les
spectacles, etc.), les distributions de carburant et des recettes sur
l'occupation du domaine public (occupation du domaine par les ouvriers,
menuisiers, mécaniciens, constructions en saillie, les décharges,
souks, cantines, kiosques, gargotes, containers, étalages devant les
magasins, ateliers et garages).
Dés lors des efforts colossaux doivent être
déployés pour un recouvrement effectif de ces différentes
taxes, en réalité la majeure partie de celles-ci n'est pas
perçue par la commune.
Cependant le lotissement effectué par le conseil
municipal en 2005 sur le Titre Foncier 30172/DG appartenant à la Commune
d'Arrondissement a rempli les caisses de la collectivité à
hauteur de quatre cent millions (400 000 000) de nos Francs.
5.1.4. La Pêche
Elle constitue la principale activité de la
communauté lébou, elle s'exerçait de manière
traditionnelle avec l'utilisation des barques mais elle se modernise de plus en
plus avec de nouveaux moyens et techniques de travail tels que les pirogues
à moteur, les filets à tourner etc. Au début, la
pêche se pratiquait au niveau familial mais l'élargissement de ce
tissu a fait que cette pratique ancestrale soit transférée aux
niveaux des ménages issus de familles nombreuses.
Les pécheurs se sont regroupés en association ;
Association des Pêcheurs de Ouakam (APO) avec 500 pêcheurs, 50
mareyeurs, 60 bana-bana, donc le secteur de la pêche contribue beaucoup
à la création d'emploi avec en moyenne près de 500 emplois
permanents.
En dehors des pêcheurs, on distingue d'autres acteurs
dans la filière : les mareyeurs, les transformatrices de poisson, les
manoeuvres, les tireurs et les plongeurs. Le chiffre d'affaire moyen par
pirogue est de 60 000 Frs par jour pour la période allant de Novembre
à Juillet. Au niveau des techniques de pêche, on distingue la
pêche à la ligne, la pêche au filet et la pêche en
haute mer avec le filet à tourner. On dénombre plus de : 164
pirogues à moteurs, 17 pirogues à rames et des pirogues à
voile.
Avec les projets de l'Agence Nationale pour l'Organisation de
la Conférence Islamique (ANOCI), l'ancienne route qui mène { la
plage et sur le quai de pêche a été entièrement
bitumée, ainsi que les marches d'escalier qui conduisent { la
mosquée de la Divinité et sur la baie ont été
également réhabilitées.
1' Organisation du travail
La grande majorité des pêcheurs partent en mer
toute l'année, pour eux, l'année est divisée en trois
grande périodes : avant l'hivernage, pendant l'hivernage et post
hivernale.
Au cours de l'hivernage, les pêcheurs ne partent
presque pas en mer. Elle correspond à une période
défavorable où la pluie et les vents perturbent
considérablement les eaux ; cette période est également
très dangereuse pour les pêcheurs. Elle va de juin à
septembre.
La période avant hivernage, qui s'étale de mars
à mai est une période intermédiaire qui annonce les
pluies, elle est moins favorable que la suivante. La période post
hivernale est la meilleure et est comprise entre le mois d'octobre et le mois
de février. Elle est très convenable pour la pêche car
c'est le moment où les eaux sont froides. Cette
périodicité de l'activité s'explique mieux par le nombre
de sorties par mois. En effet, on note 10 à 15 sorties par mois en
hivernage, 20 jours par mois environ avant hivernage et 25 à 30 jours
après. Elle est aussi valable par rapport au nombre de jour dits «
bonnes prises par mois ». En hivernage, il n'y a que 5 à 10 bonnes
journées par mois.
La grande majorité des pêcheurs pratique des
sorties d'une journée. Parmi les personnes touchées une seule
fait des sorties de plusieurs jours en mer (6 sorties,5 jours pendant la
période froide).Tout cela montre que la pêche demeure une
activité aléatoire basée sur des éléments
que le pécheur ne maîtrise pas toujours, bien qu'ils soient des
pécheurs de tradition .Au cours de l'hivernage la pêche à
la ligne est beaucoup plus pratiquée ; elle a pour cible les bancs de
petits de poissons .Le pécheur n'a pas besoin d'aller en haute mer ,il
reste au bord des cotes. La pêche au filet se pratique surtout en saison
sèche et vise les gros poissons. Ici, elle doit nécessairement
s'éloigner des cotes et aller en haute mer. Dans ce cas, il faut plus de
moyens, obligatoirement une pirogue assez grande en très bon
état, et un personnel suffisant (7 personnes).Certains pirogues peuvent
aller pécher dans les lieux de 400m de fond. Les types de pêche
pratiqués dépendent donc des types de poissons ciblés,
mais également des saisons, la grande majorité des pêcheurs
allient les deux. Néanmoins, la pêche au filet reste la plus
fréquente à Ouakam.
1' Orientations et objectifs :
Equiper le quai en hangar frigorifique et réhabiliter la
petite station d'essence pour le ravitaillement des pirogues à
moteur.
5.1.5. Tourisme et Artisanat
On ne note aucune structure hôtelière ou
d'accueil de haut standing et fonctionnelle dans toute l'étendue du
territoire communal. Cependant, deux réceptifs hôteliers de trois
à quatre nivaux chacun sont en cours de construction depuis près
de 3 ans déjà. L'un est localisé à Gouye-Sor et
l'autre du côté de la corniche ouest, derrière les
Mamelles. Comme il n'existe aucun centre ou village artisanal regroupant tous
les corps de métiers de la création, c'est ce qui fait sans doute
l'une des faiblesses de Ouakam en matière de tourisme et d'artisanat.
Cependant quelques sites touristiques et monuments sont à
relever tels que:
DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE
OUAKAM
|
20
|
|
· Le phare des Mamelles qui date de l'époque
coloniale a été construit sur l'une des mamelles (volcan
éteint) en 1864, représente la zone la plus haute de la ville de
Dakar et offre une vue panoramique de celle-ci
· La Mosquée de la Divinité est une
bâtisse { l'architecture unique au monde qui souvre sur l'océan
atlantique, située au bord de la mer, en contre bas de la corniche
Ouest, elle fut créée en 1992 par Gorgui Seyni Guèye qui
fait partie de la grande lignée des « GUEYE », les fondateurs
de Ouakam.
· Le Monument de la Renaissance Africaine culminant
à 150 mètres de hauteur (dont le socle dressé sur la
deuxième colline des mamelles haute de 100 mètres tandis que le
monument en lui-même fait 50 mètre de haut), les travaux ont
débuté en 2002, seront achevés et livrés en 2009.
Il est l'un des plus hauts monuments d'Afrique, on y trouve : des salles
d'exposition d'art, restaurants, boutiques, salles de conférence etc.
Le Centre socio-culturel (à côté du foyer
des jeunes) et le futur Centre d'accueil serviront de cadre d'expression en
matière de peinture ou d'art plastique et à travers des
expositions qui verront certainement éclore de nombreux talents
confirmés ou naissants que regorge Ouakam.
VI/ ANALYSE SOCIALE
Le village de Ouakam avait été crée le
vieux Alé Ndoye. C'est un village essentiellement composé de
Lébou venus du Djoloff. Selon les historiens ces populations
persécutées par le Buurba jolof de l'époque,
décident de quitter la contrée. Elles voyagèrent jusque
dans la presqu'île du Cap Vert et s'installèrent dans un premier
temps près d'un marigot appelé << Kam > qu'on pourrait
situer aujourd'hui aux alentours de la Patte d'Oie (dans les environs de
l'actuel stade de football Léopold Sédar Senghor). Dans leur
prospection du milieu, elles découvrirent la côte pas trop loin et
décidèrent de se rapprocher de la mer pour profiter de ses
ressources. Elles se déplacèrent vers la côte et
s'installèrent dans la cuvette aux pieds des mamelles. Le village ainsi
crée fut appelé << Ouakam » c'està-dire
<< ceux qui viennent de Kam ».
Les principaux noms de famille sont : Ndoye, Diagne, Diop, et
Guèye. Ils se sont très bien organisés avec un pouvoir
gérontocratique car le pouvoir de décision appartient aux
personnes du troisième âge. Le droit d'aînesse prime chez le
lébou. Mérina fut le premier quartier et chaque quartier à
son << Penc » qui est un espace de socialisation et de
médiation où se réglaient tous les problèmes.
Autrefois, pour trancher un litige, on faisait appelle
à une tierce personne appelée << ñjambur », qui
était une personne neutre. C'est ainsi que dans chaque quartier
traditionnel il y'avait trois Diambour choisis dans des familles selon des
critères bien définis. Il y'a 21 ñjambur qui constituent
le Conseil des Notables avec le Jaraaf qui est issu de la
famille des GUEYE. Ce Conseil est très bien organisé avec :
· Un Ndèye Ji Rew , Ministre de
l'intérieur
· Un Ndèye ñjambur, Ministre des affaires
étrangères
· Un Saltigué, chargé des affaires
mystiques
· Un Bathie Guéwel, chargé de
l'information
C'est le Ndèye Ji Rew qui convoquait les
réunions du Conseil qui étaient tenues à la grande
mosquée du village. Le Jaaraf n'assistait pas aux réunions il
était seulement informé des décisions
arrêtées. Ce pouvoir coutumier local s'est perpétué
de génération en génération et existe jusqu'{ nos
jours.
Outre les Lébou, les premières populations {
s'installer l{ Ouakam furent les familles des militaires, plus tard avec la
construction de l'aéroport international de Dakar (LSS), ses
employés commencèrent { s'installer avec leurs familles. C'est {
partir de ce moment que Ouakam s'est agrandi de catégories socio
professionnelles diverses, ce qui fait que le niveau de vie était assez
élevé et la pauvreté assez peu présente. C'est dans
cette dynamique que plusieurs cités ont été construites {
l'Ouest de Ouakam. Mais { partir des années 70, s'est installé
progressivement { l'Est un habitat spontané regroupant diverses
catégories de populations aussi biens nanties que pauvres.
Historique de la République Lébou :
Selon l'historien Monsieur Omar Ngalla GUEYE
Aux origines de la République Lébou le terme
« JARAAF » est un mot Peul qui signifie «
JAGARAF > c'est-à-dire le propriétaire d'un pays.
Le premier titre dans la presqu'île du Cap-Vert, vers
les années 1430, c'est la « LAMAN », qui signifie
propriétaire terrien. Ce système a prévalu pendant 116 ans
avant d'être abrogé par les titres de « jaraaf », «
Ndèye Ji rèew » ou « saltigué » en quitant
le Cap-Vert, les lébous ont atterri au Jolof où ils se sont
réorganisés à travers les 4D : Djalaw, Djinder,
Djéguèdj et Djéleugbi (de Mbao { Ngor). Ainsi,
Mbokhèkh (emplacement de l'actuel stade LSS) a abrité le premier
village de Yoff de 1430 au 17 Juillet 1548. Il ya eu par la suite une
dislocation ; un groupe a fondé Dakar et autre Yoff. Pendant cette
période, seuls les « Xonk bopp», les « Wanéex
» et les « Jasiratu » pouvaient prétendre au titre de
« laman ».
La gouvernance sera transférée en suite
à la famille BEYE car leur aïeul est arrivé au moment
où ceux qui étaient censés diriger n'avaient pas
l'âge requis. Comme des étrangers vivaient parmi les lébou,
ces derniers ont proposé de leur étendre la possibilité
d'être jaraaf. Donc la démocratie a toujours existée dans
la collectivité lébou. C'est ainsi que des postes
ministériels se sont crées et dirigés par des :
« Saltigué » représentant les
ministères de la Défense, de l'Agriculture et de la
Pêche
« Ndèye ji rèew » équivalent
du ministère de l'Intérieur étaient aux nouvelles familles
(ndengañ, tétofébèñ et xakañ). Le
Jaraaf est ainsi considéré comme le représentant de toute
ma communauté.
Il est choisi par les «ÑJAMBUR »
(dignitaires) et représentants des 12 « Penc » dont la
moralité ne souffre d'aucune tache. Le jaraaf est assimilé a un
serviteur, il symbolise le président de la République. Ce titre
est dévolu à une personne honnête, saine et amoureuse de
son village. Le jaraaf est destitué s'il fait cavalier seul, mais aussi
en cas d'émeutes, de révoltes, de sang versé, de maladie
incurable ou de non participation à la défense des causes
communes.
VII/ DONNEES SOCIO-CULTURELLES 7.1. Les rites
traditionnels
La culture locale est essentiellement
caractérisée par un riche folklore lébou sous tous ses
aspects à travers différentes manifestations telles que les
régates, les séances de « Ndeups » sans compter
l'organisation annuelle des journées culturelles de Ouakam.
Il faut préciser que les populations autochtones
restent encore attachées à la culture de leur localité
bien qu'orientées vers la modernité. Elles sont jusqu'ici
conservatrices de leurs valeurs traditionnelles. Le respect des totems et des
esprits surnaturels sont jusqu'ici de rigueur dans le village traditionnel.
Mais il est aussi { noter l'emprunte de l'éducation islamique { travers
les daaras (écoles coraniques) et la présence des
confréries religieuses (Layène, Mouride, Tidiane, etc.).
Chaque maison du village garde son côté
traditionnel. Dans un coin isolé, mieux encore sacré, l'on trouve
le « HAMB » où l'on vient se
recueillir et faire des offrandes aux génies, pour chasser les mauvais
esprits.
Quand un membre de la famille tombe en transe, son esprit est
souvent possédé par des génies et on a recours au
« NDEUP »
A/ NDEUP : est une
cérémonie avec des rituels qui peuvent durer plusieurs. Des
animaux (boeufs ou chèvres) sont donnés en sacrifice suivant les
cas de maladie. Le patient est souvent couvert du sang des animaux et doit
danser aux sons et rythmes des chants des tam-tams. Il s'ébat de toute
l'énergie de son corps afin que son esprit soit
dépossédé des forces du mal (on retrouve ces mêmes
rituels au Brasil)
B/ NDAWRABINE : danse
traditionnelle avec des costumes multicolores. Les femmes font des tatouages,
portent des perruques traditionnelles, forment colonnes, chantent et dansent au
son des tams-tams.
C/ BEURKEUTEU-BEURKEUTEU : c'est une
rituel qui se fait quand dans une famille des nouveaux nés meurent
souvent. Le nouvel enfant qui vient de naitre est placé dans un panier
et posé à une intersection ou quelques fois dans une poubelle,
à un endroit sale ou encore dans un marché ; tout ce ci pour
conjurer le mauvais sort et chasser le mauvais esprit.
VII/ ASPECTS EDUCATIFS
Le secteur de l'éducation et de la formation est plus
ou moins satisfaisant. La CAO dispose d'infrastructures scolaires non enviables
{ d'autres communes d'arrondissement bien qu'il y ait quelques efforts et
améliorations à consentir dans ce secteur. Ouakam recouvre
quelques 33 établissements scolaires publics et privés confondus,
pleinement fonctionnels malgré les effectifs parfois pléthoriques
qui sont dus { l'accroissement de la population, 3 centres d'éducation
spécialisée et 3 centres de formation professionnelle.
A/ Au niveau de l'élémentaire :
· 6 écoles élémentaires publiques
· 12 écoles élémentaires
privées
· 13 préscolaires privées
· 1 case des tout petits
· 1 garderie du foyer des jeunes et de la culture
|
·
|
|
|
DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE
OUAKAM
|
24
|
|
B/ Au niveau de l'enseignement secondaire :
· 1 lycée public
· 4 lycées privés
· 1 lycée français
· 1 collège d'enseignement moyen public
· 2 collèges d'enseignement moyen privés
C / Au niveau des centres
d'éducation
· 3 centres d'éducation spécialisée
(déficients mentaux, sourds-muets, handicapés physiques)
· 3 centres de ressources, d'éducation et de
formation professionnelle.
Hormis les problèmes du cadre d'expression et de surplus
d'effectifs les principaux problèmes sont d'ordre pédagogique et
matériel.
VIII/ JEUNESSE ET SPORTS 8.1. Situation du
secteur
La jeunesse et le sport constituent le point de convergence de
la plupart des besoins de la population.
Le pays en général Ouakam en particulier est
composé d'une population jeune. L'essentiel des maux dont cette
population souffre sont focalisés au niveau de cette catégorie de
la population. Cela est marqué par :
Le chômage dû principalement au manque de
débouches et aussi par la non qualification d'une bonne partie des
jeunes, la non organisation pour une meilleure maîtrise des outils tels
que la constitution de GIE, l'étude de projets fiables en vue d'obtenir
des financements.
Le sport, est le tremplin de la jeunesse saine, ambitieuse,
conquérante. Des actions concrètes doivent être
menées pour sortir le secteur de sa léthargie actuelle visible
dans toutes les disciplines sportives.
IX/ VIE ASSOCIATIVE
9.1. Mouvement associatif et Organisation Communautaire de Base
(OCB)
Les populations se sont regroupées selon leurs
préoccupations. Les regroupements sont composés aussi bien des
jeunes que des vieux, des femmes que des hommes, des intellectuels que des
analphabètes. On peut les classer selon leurs objectifs : les GIE, les
Groupements de Promotion Féminine (GPF), les ASC et les Associations de
développement.
Les GIE (Groupement d'Intérêt Economique):
leur principale préoccupation est la recherche de ressources
pour leurs membres. Elles interviennent dans tous les domaines de la vie
économique, leurs problèmes spécifiques sont la mise en
place de projets viables et surtout la pérennisation de ceux ci.
Les GPF (Groupement de Promotion
Féminine) : Très dynamiques, les femmes se sont
très tôt organisées en mettant en place des mutuelles
d'épargne et de crédit, des mutuelles de santé, en
s'investissant dans la sensibilisation contre les fléaux sociaux (IST
SIDA, paludisme etc..) dans le domaine de l'éducation (scolarisation des
filles et à la vie familiale) sans compter les efforts remarquables
effectués dans le cadre de la gestion des ordures
ménagères (compost, art, NTIC etc..), dans la recherche de
partenaires au développement comme ENDA GRAF. Elles mènent
diverses activités telles que le petit commerce, la teinture, la vente
de tissus, la couture, la transformation de fruits et légumes etc....
Leur principale ressource provient des cotisations des membres ainsi que des
crédits accordés par les mutuelles d'épargne. En outre
elles bénéficient de renforcement de capacité et
d'encadrement des différents ONG intervenant dans la localité.
Leur principal problème est l'absence de local pouvant leur permettre
d'exploiter pleinement leurs activités. En outre la faiblesse de leurs
moyens freine l'extension de leurs activités.
Les ASC (Association Socio Culturelle) : ce
sont des associations de quartier focalisées essentiellement sur les
« Navétanes » qui sont des tournois sportifs et culturels
organisés pendant les vacances d'été et ceci sur tout
l'étendue du territoire national. Se focalisant surtout sur le football,
elles font une impasse sur la culture ce qui fait qu'elles sont
léthargiques en dehors des compétitions sportives. A
côté des ASC, il existe des écoles de football à
l'initiative de bonnes volontés. Elles ont pour objectif la formation en
football des jeunes de 6 à 18 ans, en vue de leur
professionnalisation.
Au delà de l'enseignement du football c'est une
véritable éducation civique et professionnelle qui est
donnée dans certaines écoles de football ce qui permet la
récupération de certains exclus du système éducatif
formel. Les problèmes sont liés à l'absence de locaux,
à la faiblesse des moyens, mais surtout à l'insuffisance des
infrastructures sportives quand on sait qu'il n'existe qu'un seul terrain de
football réglementaire à Ouakam, celui de cité ASECNA. A
ce jour, les aires de jeux sont amoindries par l'utilisation des espaces
prévues pour l'extension des quartiers traditionnels et dans une moindre
mesure par l'utilisation des terrains situés dans l'enceinte des camps
militaires.
Outre les associations sportives il existe d'autres types
d'organisations communautaires de base qui oeuvrent pour la sauvegarde des
intérêts particuliers de ses membres. Il s'agit des associations
de développement qui ont des objectifs spécifiques tels que la
sécurité d'un quartier ou son entretien, les
intérêts d'un groupe comme les associations pour les
handicapés, la formation de ses membres comme les associations
artistiques Ces associations sont le plus souvent confrontées aux
manques de moyens financiers, un manque de formation de ces membres et d'un
local pour développer leurs activités.
Les solutions préconisées sont
:
· La mutation des ASC en association de
développement,
· La prévention d'aire de jeux dans
l'aménagement des zones d'extension des quartiers traditionnels,
· La Construction d'un stade omnisports,
· La création d'activités
génératrices de revenu,
· Le renforcement de capacité des membres
· La construction d'une maison communautaire pour les
femmes
X/ ASPECTS SANITAIRES
Ouakam peut se glorifier d'être parmi les communes les
plus nantis dans le domaine de la santé. Le bilan diagnostic a
révélé que la Commune dispose des infrastructures
suivantes :
· 1 centre de santé
· 1 poste de santé
· 1 infirmerie militaire
· 1 hôpital militaire
· 1 infirmerie des Soeurs Spiritaines
· 1 clinique privée
· 8 pharmacies
Le centre de santé de Ouakam est renforcé par
l'unique structure spécialisée en gériatrie de l'Afrique
de l'ouest
Les partenaires qui ont intervenu et qui interviennent dans le
domaine de la santé et de la prévention et de l'hygiène
publique dans la localité :
- APRODAK (Agence pour la Propreté de Dakar),
disparait quelques temps après sa création ;
-SERVICE D'HYGIENE ;
-AMA Sénégal (liquidée en 2009)
;
-DASS (Division de l'ction Sociale du
Sénégal)
Sur le plan Sanitaire, les investigations ont
révélé la présence de plusieurs types de maladies,
mais les plus fréquentes sont :
· Le paludisme
· Les infections respiratoires aiguës
· Les maladies de la peau et celles chroniques non
contagieuses
· Les anémies
Cette prolifération de maladies est due entre autre
à :
· La stagnation des eaux de pluie,
· Une absence de politique de Santé
préventive,
· Une alimentation non équilibrée
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DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE
OUAKAM
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L'Hôpital Militaire de Ouakam fait aujourd'hui de la
chirurgie, de la chirurgie générale, de la chirurgie
sérologique, de la chirurgie gynécologique,
oto-rhino-laryngologie et de la chirurgie dentaire. Aujourd'hui quinze malades
sont opérés par semaine dans les services de chirurgie.
Le HMO compte :
· 1 gastro-entérologue, en l'occurrence le directeur
des services de santé des Forces Armées, un dermatologue,
· 1 pédiatre,
· 1 cardiologue.
Aussi la présence de l'infirmerie des Soeurs Spiritaines
participe { l'allégement des coûts relatifs aux soins
médicaux.
XI/ INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMEMENTS
COLLECTIFS
La Commune d'Arrondissement de Ouakam compte des infrastructures
et équipements collectifs répertoriés comme suit :
A/ Infrastructures
Infrastructures scolaires :
· 33 établissements scolaires
· 3 centres d'éducation spécialisée
· 3 centres de formation professionnelle
Infrastructures sanitaires :
· 1 centre de santé
· 2 postes de santé (dont 1 militaire)
· 1 hôpital militaire
· 1 clinique privée
· 8 pharmacies
Infrastructures religieuses :
· 17 mosquées (chiffre non exact)
· 1 église catholique
· 1 église évangélique
Infrastructures militaires et autres de la
sécurité :
· 4 bases militaires
· 1 école de gendarmerie
· 1 poste de gendarmerie
Infrastructures commerciales :
· 2 marchés
· 1 centre commercial (en construction)
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DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE
OUAKAM
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Infrastructures socio culturelles :
· 1 centre socio culturel
· 1 foyer des jeunes
· 2 foyers des femmes (à la Cité COMICO et au
niveau du terrain Montanary)
Infrastructures sportives :
· 2 terrains de football avec gazon (dont 1 en
construction)
· 1 terrain de basket ball
Les services déconcentrés :
· 1 agence d'électricité
· 1 agence d'eau
· 1 agence postale
B/ Equipements collectifs
· Environ 15 robinets publics
· 2 stations d'essence
· 1 quai de pêche
XII/ ASSAINISSEMENT
La prise en charge satisfaisante du secteur environnemental
demeure l'une des principales missions de la commune d'arrondissement. La
gestion des ordures ménagères, des eaux usées et la
maîtrise d'ouvrage d'assainissement, posent de gros problèmes du
fait de leur aspect quotidien.
12.1. Description et analyse du secteur
Pour gérer correctement le volet assainissement, il
faut un système efficace avec des fréquences
régulières de collecte des ordures ménagères et
d'évacuation des eaux usées ; ceci reste quand même une
tâche ardue du fait de la constitution spatiodémographique du
« village de Ouakam » de part son non lotissement.
Les efforts consentis par l'Etat du Sénégal en
engageant l'entreprise AMA-Sénégal en 2002 pour une durée
de 10 ans pour la collecte et le transport des déchets ménagers
et assimilés et le nettoiement des rues dans la région de Dakar
sont non négligeables. Mais à cause des contraintes sus
citées, que la CAO connait, il faut un système de pré
collecte d'appui en plus du rôle de complément dans la collecte
régulière en dehors des fréquences des camions poubelles
et des agents de AMA-Sénégal. Cependant, en 2009 l'Etat met fin
prématurément au contrat qui le lie avec
AMA-Sénégal à cause du non respect des termes
préalablement établis. Ainsi nait, dans le domaine de
l'assainissement un nouveau partenariat entre l'Etat et l'entente CADAK-CAR
12.2. Le projet de l'entente CADAK-CAR
Pour une plus grande efficacité dans le ramassage des
ordures ménagères et le nettoiement des rues au sein des communes
d'arrondissement de la région de Dakar, l'entente CADAK- CAR
(Communauté des Agglomérations de Dakar - Communauté des
Agglomérations de Rufisque) a obtenu dans le cadre de son budget, des
fonds de l'Etat du Sénégal à cet effet. Cadak-Car a
l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au
titre des marchés pour la collecte, le transport des déchets
ménagers et le nettoiement des rues. La passation des marchés
sera conduite par appel d'offres avec pré-qualification tel que
défini dans le code des Marchés publics, et ouvert à tous
les candidats éligibles et pré-qualifiés. Ainsi 8 lots ont
été définis dans le plan d'action et la localité de
Ouakam fait partie du deuxième lot qui comporte celles de Ngor, Yoff et
Mermoz-Sacré Coeur.
Il parait toutefois urgent que l'éradication
complète et durable des dépotoirs sauvages et l'évacuation
des eaux usées passe par l'acquisition de matériels tels que les
bacs { ordures, les petites poubelles et les infrastructures d'assainissement
en quantité suffisante couvrant tous les quartiers lotis ou non et aux
alentours des dépotoirs sauvages habituels fréquentés par
les populations.
12.3. Un système spontané de pré collecte
d'appui
Généralement les charretiers en manques
d'activités viennent en appui aux camions poubelles surtout lorsque
ceux-ci font des jours sans sillonner les rues et ruelles de la commune soit
parce que les agents observent un mouvement de grève ou parce qu'ils
tardent à reprendre du service au retour des grandes fêtes
nationales. Ces charretiers facturent le ramassage des ordures entre 500 FCFA
à 1000 FCFA selon la quantité (environ 0.76 centime d'€ {
1.53 €).
12.4. Les Projets d'appui en assainissement
A/ Projet Eau à Long Terme (P.E.L.T)
Concernant les eaux usées et les ouvrages
d'assainissement, le projet d'appui eau { long terme (P.L.T.) regroupant le
gouvernement du Sénégal, l'Office National de l'Assainissement du
Sénégal (O.NA.S.), la commune d'arrondissement de Ouakam,
l'AGETIP et ENDA TM, RUP a construit des ouvrages individuels et semi -
collectifs pour l'assainissement en général (latrines, VIP, TCM
etc.). Ces ouvrages ont été bien accueillies par les populations
d'où leur participation effective { leur réalisation.
Conjointement, l'Etat mène des travaux de réhabilitation du canal
d'évacuation des eaux de pluie sur la route « Talibe
Américain » (route du marché de Touba Ouakam). Ce canal
à ciel ouvert, long d'environ 1,5 kilomètre et large de 2
mètres a été fermé pour éviter l'ensablement
mais aussi pour empêcher que les populations y jettent à nouveau
des ordures ménagères qui pourraient l'obstruer.
B/ Projet PAQPUD (Projet d'ssainissement des Quartiers
Péri Urbains de Dakar)
Seule une partie des quartiers modernes disposent d'un
réseau d'égout vétuste et tout le reste
bénéficie des fosses sceptiques. Au niveau des huit (8) quartiers
traditionnels et de
la zone d'extension, la mise en place du projet PAQPUD a permis
la construction d'ouvrages d'assainissement comme les puisards, les toilettes
et les fosses sceptiques . Pour certains quartiers comme les Cités
Assemblée, COMICO et autres, les vidanges sont fréquentes (en
moyenne 2 fois/mois). Cependant pour les quartiers traditionnels le risque de
contamination de la nappe phréatique est à craindre et, pour
corriger il faudrait construire un réseau d'égout couvrant
progressivement toute la commune { long terme.
XIII/ QUELQUES SERVICES PUBLICS 13.1 Le
transport
Nous dénombrons 6 types de moyens de transport qui
opèrent dans la ville de Dakar en général et qu'on
retrouve dans la zone communale de Ouakam en particulier :
· Les cars « rapides » aux bandes bleues et
jaunes. Trajet : Ouakam-Dakar ville. Coût du transport : 50 fcfa à
150 fcfa
· Les « Ndiaga ndiaye » longs cars de couleur
blanche, qui sont avec les cars rapides, les moyens de transport qui datent
sensiblement des années 70 et sont plus économiques. Trajet :
Yoff-Ngor-Ouakam-Dakar ville. Coût : 50 fcfa à 175 fcfa)
· Les taxis (jaune-noir, jaune et bleu) qui sont assez
couteux et occasionnent beaucoup de dépenses (la plus petite distance
est à 500 fcfa)
· Les mini-bus (ligne 3) de marque « TATA »
qui font le trajet Yoff-Ngor-Ouakam et la gar routière PETERSEN en
ville, appartiennent { un groupement de GIE's : Association de Financement du
Transport Urbain (AFTU). Les coûts varient entre 100 fcfa à 175
fcfa. Les nouveaux bus AFTU de marque « KingLong » (lignes 67,42 et
44) : rallient Ouakam avec la banlieue Dakaroise (Parcelles assainies-Patte
d'Oie/Auto route-Bargny). Coûts 150 fcfa à 450. Terminus Ligne 67
à Bargny à 45km de Dakar.
· Les bus Dakar Dem Dikk (DDD ligne 7) Trajet :
allé- retour de Ouakam pour le centre ville. Coût du transport :
150 fcfa
· Les taxis « clandos » comme clandestins
à cause du caractère informel de l'activité
(véhicules d'occasion qui circulent uniquement dans la zone communale,
loin des contrôles de police. ils sillonnent généralement
un axe ou deux dans un périmètre déterminé. Ils
sont conduits par des particuliers) Coût du transport : 50 fcfa à
100 fcfa
Le transport { Ouakam est un secteur confronté {
d'énormes difficultés. Les problèmes s'accentuent surtout
dans les zones des Cités { cause de leur position géographique
désavantageuse.
Les cars Rapides et les taxis clandos ne circulent pas dans ces
zones d'extension de la commune. Malgré le renfort de la
société de transport Dakar Dem Dikk (DDD) et les mini-bus
TATA/AFTU qui desservent dans les grands axes, les besoins sont loin
d'être Satisfaits.
Le problème s'intensifie surtout pendant
l'année scolaire d'où la nécessité d'augmenter les
bus pour assurer une meilleure mobilité des populations. Les taxis
clandos sont localisés à l'entrée de Ouakam où se
trouve leur parking. Ils circulent sur l'axe de la route du mur du camp de
l'école de gendarmerie en faisant la boucle COMICO-marché de
Ouakam jusqu'au point de départ.
Certaines cités sont enclavées par rapport au
reste de la commune. L'achèvement du tronçon longeant le Centre
de tri postal devrait résoudre ce problème. Aussi le
réaménagement des quartiers traditionnels aidera à
éradiquer le problème de mobilité et de
sécurité dans ces quartiers.
13.2. L'énergie
Dans le domaine énergétique la route principale
de Ouakam, en quittant le quartier Mermoz, abrite une grande station d'essence
(ELTON) pour les automobilistes. L'unité de ravitaillement en fuel de du
quai de pêche n'étant plus fonctionnelle depuis des années,
les pêcheurs ouakamois se voyaient contraints de s'approvisionner { la
station Shell de Ngor ou soit à la station Elton de Mermoz. Mais avec
l'implantation de deux nouvelles stations d'essence dans la commune de Ouakam
le problème de distance est réduit { moitié car
l'idéal pour les pêcheurs serait que l'ancienne station du quai de
pêche soit réhabilitée.
La CAO est entièrement couverte par le réseau
électrique de la société nationale
d'électricité (SENELEC). Mais comme d'autres communes, {
l'échelle nationale elle connait depuis plusieurs années des
délestages intempestifs qui paralysent certaines activités
professionnelles de PME qui n'ont pas les moyens de s'octroyer un groupe
électrogène et dont les seuls revenus sont liés { la
fourniture constante d'électricité.
13.3. La communication
La CAO est couverte par le réseau des
télécommunications. On dénombre un important lot
d'abonnés aux différents opérateurs existants sur le
territoire national : OrangeSONATEL, Tigo Sénégal et Expresso.
Ouakam abrite également un bureau du service postal.
Nous notons cependant un déficit de communication dans
la localité dû { l'absence d'une radio et un journal (quotidien)
communautaire comme cela se fait dans d'autres communes d'arrondissement de la
banlieue de Dakar.
Cependant, pour réduire le déficit de
communication entre l'institution municipale et les populations, le Maire a
instauré le système de conseil de quartier (CDQ). Cette instance
regroupe l'ensemble des volontaires pour le développement du quartier
sous la direction du bureau du CDQ dirigée par le chef du quartier
(Président du CDQ), assisté de conseillers municipaux
résidents retenus pour jouer le rôle de coordonnateurs afin de
permettre au Maire d'avoir une visibilité dans sa politique de
proximité.
13.4. Les structures financières
Les banques présentes dans la CAO :
· Ecobank
· Société Générale des Banques
du Sénégal (SGBS)
· Banque Islamique du Sénégal (BIS)
Les Mutuelles d'Epargne et de Crédit (MEC)
Nous citerons les plus connues :
· PAMECAS-MECMO (Mutuelle d'Epargne et de Crédit
Mamelles-Ouakam)
· Crédit Mutuel du Sénégal (CMS)
· IMCEC
Services de transfert d'argent :
· Western Union
· Money Gram
· Money Express
· Poste Finance
XIV/ COOPERATION DECENTRALISEE 14.1.
Définition
La coopération décentralisée est
l'expression d'une solidarité entre collectivités territoriales
et locales. Elle constitue de plus en plus une nouvelle forme de
coopération internationale. L'enrichissement mutuel et les
intérêts partagés prennent une place importante dans les
attentes des partenaires, au détriment d'une aide pure { sens unique.
14.2. Quelques axes de la coopération
décentralisée
Conformément aux textes régissant le Code des
Collectivités Locales (CCL), la CAO a signé des partenariats avec
les localités et ONG suivants:
· Thionk essyl, dans la région de la Casamance au
Sud du Sénégal
· Dô, au Burkina-Faso dans la ville de
Bobo-Dioulasso,
· Clichy- la- Garenne, en France
· ONG Fédération Nationale des
Associations Franco-Africaines (FNAFA)
A/ Jumelage avec THIONK ESSYL :
Les accords signés entre les deux communes Ouakam et
Thionk essyl concernent les échanges sur le plan culturel et artistique.
Il est prévu des séances de formation et d'ateliers sur l'art.
B/ Coopération avec DÖ (Burkina-Faso) :
Les domaines concernés sont l'éducation, la culture
et les arts
C/ Coopération décentralisée
avec CLICHY- la-GARENNE (France) Concerne :
v' L'éducation : relancer le projet de
construction d'un lycée de 12 classes dont la participation de la ville
de Clichy avait été validée par une
délibération du conseil municipal de Clichy. La
réalisation de ce projet était liée à la mise en
place d'un comité de pilotage à Clichy visant à associer
les différentes écoles locales ainsi que des membres de la
société civile dans un but de soutien pédagogique. Il est
aussi prévu un comité de pilotage à Ouakam qui sera
l'interlocuteur du comité de Clichy
1' Le sport : organisation de tournois (basket
féminin, box anglaise, football, régates et surtout
pétanque), vulgariser le fair play dans le championnat « NAVETANE
» par la mise en place d'un trophée du Maire de Clichy, des lots de
maillots, des ballons de football, des lots de raquettes, balles et filets de
tennis de table ont été remis par la ville de Clichy aux
équipes de football et de tennis de table de l'Union Sportive de Ouakam
(USO)
v' La santé : partenariat entre le poste de
santé de Ouakam et les structures de santé de Clichy, relever le
plateau technique existant et construction d'autres postes de santé
à Ouakam
1' La formation et la qualification professionnelle :
mise en place de formations relatives aux métiers de l'assainissement,
du tourisme, de la restauration et de l'environnement, mise en place
d'incubateur d'entreprises dans les domaines du tourisme, de l'assainissement,
de la culture et de l'artisanat
v' La culture : changes d'artistes musiciens, danseurs,
sculpteurs pendant les évènements phares des deux communes,
privilégier l'accès des jeunes clichois au Monument de la
Renaissance Africaine
v' La jeunesse : organisation des chantiers
solidarités avec les jeunes clichois
v' Les handicapés : projet de construction d'un
atelier pour les handicapés de Ouakam, don d'un four { céramique
offert { l'association des handicapés « les Colombins » de la
Cité ASECNA
v' L'assainissement : acquisition de petits
matériels d'assainissement (tricycles) et des camions bennes à
ordure, livraison sous peu de camions à ordures.
C/ La FNAFA
Fondée en 1994, la Fédération Nationale
des Associations Franco-Africaines est une association de loi 1901 agissant
dans le cadre de la formation, la culture, de la prévention de la
délinquance, et de la solidarité nationale et internationale pour
le développement de la communauté franco-africaine. La
Fédération est membre de la Coordination des Association de
Solidarité Africaine (C.A.S.A).
C'est dans le cadre de la solidarité internationale que
la FNAFA, à travers son représentant au Sénégal
Monsieur Mamadou Tidiane NIANG a initié avec la CAO des chantiers de
solidarité visant à construire une bibliothèque scolaire
(dont les travaux arrivent à leur fin) et un terrain de sport
multifonctionnel au sein d'une école élémentaire.
Quelques opérations menées au
Sénégal
Action
|
Localité
|
Bénéficiaire
|
Période d'exécution
|
Clôture de mur
d'école
|
Région de Tamba Commune de Tamba
|
IM D BEX Ecole régionale
|
Décembre 1997 Aout-Septembre 1998
|
Reboisement
|
Région de St Louis Département de Matam
|
Village de
Dembacané
|
23 Juillet-13 Aout
|
Construction d'une
grande bibliothèque en 3 phases
|
Région de Dakar Commune de Ouakam
|
Ecole El Hadji
Mbaye Diop
|
03 Janv-30 Jan 2000 22 Dec-05 Juin 2001
13 Dec 2001-06
Janv 2001
|
Réhabilitation de
centres de santé
|
Région de Dakar,
Commune d'Arrondissement de Pikine Est
|
Centre de santé de Pikine EST
|
Du 1er au 27 Mars 2004
|
Construction d'une
bibliothèque
scolaire
|
Commune d'Arrondissement de Pikine Ouest
|
CEM Tidjani
|
Juin 2007
|
XVI/ QUELQUES AXES D'ORIENTATION
Domaines concernés
|
Actions à mener
|
Planification, Urbanisme, Aménagement,
Environnement, Domaine
|
- désencombrer les voies de circulation par
l'élargissement des routes avec la
collaboration des partenaires au développement
- lotir les villages traditionnels
- définir des stratégies appropriées
pour recouvrir les taxes et impôts avec la
collaboration du percepteur de la collectivité
identifier les causes de nuisance de
l'environnement et les mesures { envisager pour y
remédier
-fournir des bacs à ordures en quantité
suffisante
|
Jeunesse, Sport et loisirs
|
- réaménager les aires de jeu
- créer un espace jeune à vocation sociale,
culturelle et éducative
- améliorer le brassage et les échanges
culturels en développant l'industrie culturelle (avec l'accord des
facilitateurs et bénéficiaires nationaux et étrangers)
|
Santé, Hygiène et Action sociale
|
-Elargir la politique d'installation de bacs à ordures
dans les différents quartiers et veiller à leur entretien et
vidage régulier
- Mener des campagnes d'information et de formation pour
l'utilisation de moustiquaires imprégnées
- curer les canaux d'eaux usées { la veille de
l'hivernage
- faciliter l'accès aux médicaments
génériques en subventionnant une partie
- améliorer l'accès { l'eau potable, { la
sécurité alimentaire et aux soins de santé
|
|
- poursuivre la réhabilitation des salles de classe et
leur équipement pour répondre à une croissance rapide du
nombre d'élèves - installer des robinets dans les écoles
qui n'en disposent plus
- mettre en place un comité de gestion -
électrifier les écoles
|
Education et Formation
|
- définir un programme de formation professionnelle,
d'alphabétisation et de
promotion des langues nationales au
bénéfice des différentes
catégories sociales
|
|
- venir en appui aux centres d'éducation
spécialisée à travers des dons en équipement
|
|
- équiper le quai de pêche d'une unité
frigorifique pour la conservation des produits halieutiques
|
|
- réhabilité la station d'essence du quai de
|
Economie locale
|
pêche
|
|
-Augmenter le nombre d'agents
municipaux pour le couvrement total de l'assiette fiscale et
les doter de moyens de déplacement rapide
|
|
- créer une PME de taxis municipaux qui circuleraient
dans tout l'espace
|
Services publics
|
communautaire afin de désenclaver
certaines Cités
|
XVI/ANNEXES :
Photos 1
v' Le foncier
v' Ouakam vue aérienne
DIAGNOSTIC SECTORIEL DE LA COMMUNE D'ARRONDISSEMENT DE OUAKAM
|
38
|
Photos 2
Fast food-Restaurant « LE REGAL » Ecobank
Immeuble ERICSSON
Hôtel de yille de la CA de
Ouakam
1' Constructions : stade municipal et centre
commercial au quartier ASECNA (terrain DIAMALAYE)
1' Quelques voies de circulation
|