1.4.3 Capture des poissons et
récoltes des contenus stomacaux
Les C. gariepinus ont été
capturés à l'aide de nasse très tôt le matin. Une
fois capturés, ils sont tués par étouffement pour
arrêter les processus de digestion. Au laboratoire, les poissons sont
pesés et leur longueur totale est mesurée. Les estomacs sont
recueillis avec le contenu et le poids du bol alimentaire des estomacs non
vides est déterminé.
1.4.4 Mesure de
caractéristiques physico-chimiques au niveau des stations
Ces mesures concernent la température, la profondeur,
la conductivité, la transparence, le pH et la vitesse
d'écoulement de l'eau. Elles se sont réalisées sur chaque
station pendant les différentes sorties.
Les mesures de la température et de la profondeur ont
concerné deux endroits différents à chaque station et une
moyenne a été retenue.
Les mesures de la conductivité et du pH ont
été réalisées sur des échantillons d'eau au
laboratoire d'analyse de qualité de l'eau de l'ONEA.
En l'absence de matériel adéquat, la vitesse
d'écoulement de l'eau a été estimée par la vitesse
de déplacement d'un objet sur l'eau (Moisan et Pelletier, 2008). Quatre
mesures ont été réalisées et une moyenne a
été retenue par station. Les valeurs trouvées ont permis
de comparer la vitesse d'écoulement des deux cours d'eau.
1.4.5 Identification des
macroinvertébrés et analyses des données
1.4.5.1 Identification des
macroinvertébrés
L'identification s'est limitée à la famille pour
tous les individus.
L'identification des Insectes et leur classification
taxonomique ont été faites au laboratoire sous un microscope
binoculaire avec l'aide de clé d'identification de Merrit et Cummins
(1984) et de Levêque (1981), de Roger et Jacques (1978) et du guide
d'identification de Moisan (2006). Le guide de Moisan (2006) a aussi permis
d'identifier les Mollusques et les Annélides. Le recours à des
sites web a été profitable, car ces sites avaient assez
d'illustrations sur les macroinvertébrés (confère
webographie).
1.4.5.2 Analyse des
données
* analyse des macroinvertébrés
capturés par station
Pour comparer ces deux cours d'eaux, pendant les 3
périodes sus citées, nous avons considéré les
moyennes à chaque période sur chaque cours d'eau. Pendant le
traitement des données, les adultes ont été
séparés des immatures (Nymphes et larves)
Deux études AFC ont été
réalisées avec le logiciel R 2.10.0:
- une première qui a permis de comparer les deux cours
d'eau pendant les trois périodes.
- une deuxième pour montrer l'affinité des
macroinvertébrés aux différents substrats.
La densité numérique (nombre d'individus au
m2) du benthos a été calculée au niveau de
chaque rivière durant les trois périodes :
Ó
des organismes benthiques échantillonnés
Densité (au mètre carré) =
---------------------------------------------------------- x 10000
cm2
600 cm2
Il est à noter que le total des organismes benthiques
utilisé pour ce calcul est la moyenne considérée plus
haut.
* analyse du régime alimentaire des
poissons
Les estomacs des poissons ont été
prélevés chez les individus en bon état. L'identification
des proies s'est réalisée avec les documents cités plus
haut.
Nous avons ainsi calculé :
- l'indice d'occurrence de Hyslop (1980) :
Io = (Nx/Nt)*100
Io : indice d'occurrence
Nx : nombre d'estomacs contenant une catégorie
d'aliments
Nt : nombre total d'estomacs non vides
Cet indice permet de montrer la préférence
alimentaire des poissons dans un lot de proies.
Ainsi : % Io<10 proies accidentelles
10 ? % Io ? 50 : proies secondaires
50 ? % Io : proies préférées
(Hureau, 1970)
- le facteur de Fulton (1911) :
f= P/ L3
f: facteur de Fulton; P: poids
(g) ; L: longueur (cm)
Cette relation implique que plus le facteur
est élevé, plus le poisson est gros et il se trouve ainsi dans de
meilleures conditions environnementales.
* calcul des constances a et b dans la relation
poids-taille
Il existe une relation entre la longueur L et le poids P des
poissons de la forme P=aLb a et b étant
des constances, b est généralement compris entre 2,5 et 3,5
(Moreau, 1979, cité par Baijot et al. 1994).
La recherche de ces paramètres a
nécessité une transformation logarithmique. Les limites de
confiances de b ont été calculées comme proposé par
Sparre et Vanema (1996).
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