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Contribution à  l'organisation du système comptable et financier: cas de croco conseil

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par Mélaine Imavrai DAMOSSA-MBAMBA
Centre de Formation en Informatique-Gestion (CEFIG) - Diplôme de Technicien Superieur 2010
  

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    INTRODUCTION

    A l'heure de la mondialisation, où l'environnement économique fortement concurrentiel des entreprises est marqué par l'organisation, la plupart des entreprises des pays en voie de développement tant du secteur public que privé font malheureusement face à des difficultés énormes.

    Entre autres difficultés, on peut évoquer l'organisation comptable qui constitue de plus en plus une préoccupation des dirigeants des entreprises. Pourtant, pour mieux réaliser sa mission, chaque organisation a besoin de son environnement afin de se procurer des ressources qu'elle devra utiliser de manière efficiente pour atteindre cette mission.

    C'est dans cette optique que ALI GARMILLIS et CHANTAL POTY ont affirmé que l'organisation qui reçoit des ressources a vis-à-vis des personnes qui la financent, un devoir d'information sur la manière dont les ressources sont utilisées1.

    Ce devoir est beaucoup plus large et peut être exercé au profit de l'ensemble des partenaires de l'entreprise.

    Afin de répondre à ces besoins d'information, l'entreprise doit se doter d'une comptabilité qui aura le but de produire l'information synthétique et d'aider la direction générale à prendre des décisions et à contrôler a postériori la santé financière de l'entreprise.

    Pour faire face à la mondialisation, les chefs d'entreprises doivent considérer l'organisation comptable comme l'un des éléments clé dans la combinaison harmonieuse de l'ensemble des moyens nécessaires au fonctionnement d'une entreprise. Pour atteindre leurs objectifs, toutes les entreprises comme CROCO International doivent mettre en place une

    1 GARMILLIS. A, POTY.C ; Comptabilité financière, 2ème Ed. DUNOD, Paris 2002, P.1

    1

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    organisation comptable et financière au sein de leur structure. Ainsi il y a lieu de s'interroger pour savoir :

    Comment la comptabilité de CROCO est elle organisée ? Cette organisation permet elle fournir des informations fiables aux décideurs de CROCO ?

    C'est ainsi que nous avons jugé nécessaire de mener notre étude sur « la contribution à l'organisation du système comptable et financier d'une entreprise : cas de CROCO Conseil ».

    L'objectif principal de notre étude est de donner la méthodologie d'approche dans le cadre de l'organisation du système comptable et financier dans une entreprise, en qu'un véritable moyen de suivi de la gestion de celle-ci.

    Notre objectif spécifique poursuivi à travers cette étude est de faire l'analyse théorique des différentes étapes entrant dans le cadre de l'organisation du système comptable et financier d'une entreprise.

    L'étude revêt trois centres d'intérêts d'une grande importance :

    Au plan personnel, cette étude trouve son intérêt dans le fait qu'elle nous aidera à mieux maitriser, sur le plan pratique, l'organisation ou la structuration d'une entreprise, d'une comptabilité régulière ;

    Pour le Centre d'Etudes et de Formation en Informatique-Gestion, ce rapport pourra guider les générations futures et apporter un plus à la bibliothèque de l'établissement dans le domaine de la gestion des entreprises ;

    Pour l'entreprise, ce rapport sera une contribution à l'amélioration de son organisation comptable et financière.

    Pour mieux cerner ce thème, il serait judicieux de l'aborder en deux (02) grandes parties, à savoir le système comptable OHADA et la contribution à l'organisation du système comptable et financière, précédé d'un chapitre préliminaire présentant la structure d'accueil.

    CHAPITRE PRELIMINAIRE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE

    I. GENERALITES

    I-1. Historique

    Créée en juin 2009, sous l'initiative de pool d'experts et consultants aux compétences pluridisciplinaires, CROCO conseil est une entreprise individuelle de droit burkinabè au capital de 2.000.000 F CFA, enregistré au registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM) sous le numéro N° R.C.C.M : BF OUA 2009 A 1917, et l'IFU N° 00021574.

    De par ses textes constitutifs, il s'est assigné comme activités principales :

    - l'ingénierie-conseil (Etudes...) ;

    - la formation ;

    - l'audit.

    CROCO conseil est un consultant membre N°/Réf : 195936 de la AMERICA INDUSTRIAL HEALTH ASSOCIATION (AIHA)-USA et du CHARTERED QUALITY INSTITUTE (CQI) N°/Réf : 137167 OXFORDAngleterre.

    Les principaux domaines d'intervention sont :

    - Le management de la qualité basé sur les normes de l'ISO

    9001 : 2008 & 22000 ;

    - Le management des risques industriels et environnementaux,

    basé sur OHSAS : 18001 & ISO : 14001.

    I-2. Le siège social

    CROCO conseil est localisé au Burkina-Faso, précisément dans la ville de Ouagadougou au secteur 14, villa n° 1010 à la cité 1200 logements, face à l'EFEC, portail bleu à 150 m de l'ISIG, 06 BP : 9883 Ouagadougou 06, tél (+226) 50 36 00 96 // 50 47 60 93, Email : croissance.consultant@gmail.com, site web : www.crococonseil.com

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    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    CROCO conseil a une représentation en cote d'ivoire, à Abidjan, BP : 575 Soubre, tél : (+225) 07 76 20 00.

    I-3. Les missions de CROCO Conseil

    Les missions principales du cabinet sont :

    - réaliser des études et fournir de l'assistance-conseil ;

    - concevoir des outils et/ ou des méthodes organisationnelles

    de management ;

    - assurer l'accompagnement au déploiement des systèmes de

    management jusqu'à l'obtention de la certification aux référentiels du QSE (Qualité, Sécurité et Environnement);

    - dispenser des formations (interentreprises, intra ou sur
    mesure) ;

    - réaliser des audits (organisationnel, qualité, commercial) ;

    - fournir la documentation spécialisée dans ses domaines

    d'intervention.

    I-4. Le Partenariat

    Pour mener à bien ses missions, le cabinet a noué des partenariats avec les institutions et entreprises sur le plan national et international, notamment :

    - FASONORM, Burkina Faso ;

    - American Industrial Health Association (AIHA), Etats Unis ;

    - Ministère du travail et de la sécurité Sociale/ Direction

    Générale de la santé et Sécurité au Travail, Burkina Faso ;

    - Bureau ISOSUD (Filiale de Marcoults Consultants-France),
    Benin ;

    - Free Engineering Consultancy (FEC), Cameroun ;

    - Office National du Commerce Extérieur (ONAC), Burkina

    Faso;

    - Association Burkinabè du Management de la qualité

    (ABMAQ), Burkina Faso ;

    - Applied Science & Quality Systems (ASQS), Ghana.

    II. L'ORGANISATION DE CROCO CONSEIL

    La structure organisationnelle de CROCO Conseil représentée par l'organigramme située à l'annexe 1 se présente comme suit :

    II-1. La Direction Générale

    Il a pour fonction :

    - d'assurer la coordination des activités administratives,

    financières, techniques et organisationnelles ;

    - définir les grandes orientations stratégiques et

    opérationnelles.

    II-2. Le Conseiller Technique

    Il est chargé d'aider la direction générale sur la prise des décisions opérationnelles et stratégiques.

    II-3. Assistante de direction

    Elle a pour mission entre autres :

    - d'assister la Direction Générale dans l'accomplissement de

    ses missions ;

    - de gérer la relation-client. Elle a sous sa responsabilité

    l'agent de liaison.

    II-4. Le Service Administratif-Financier

    Le service a pour mission :

    - la mise en oeuvre de la politique financière et comptable ;

    - assurer la gestion, du recrutement et le paiement du

    personnel.

    5

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    II-5.

    Le Service Formation

    Le service à la charge l'organisation et du pilotage des sessions de formations et séminaires de formations organisées par le cabinet.

    II-6. Le Service de Programme Qualité

    Le service a pour mission entre autres :

    - d'assister de façon ponctuelle ou permanente les différents

    clients en matière de qualité.

    - s'assurer l'accompagnement au déploiement des systèmes de

    management jusqu'à l'obtention de la certification aux référentiels de QSE (Qualité, Sécurité et Environnement) ;

    - de réaliser des audits.

    II-7. L'agent d'appui

    Il est chargé de :

    - mener des courses dans le cadre des activités de l'entreprise ;

    - déposer les offres, les lettres et factures auprès des

    entreprises clientes ;

    - assurer l'intendance lorsqu'il est nécessaire.

    1ère PARTIE : LE SYSTEME COMPTABLE OHADA

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    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    CHAPITRE I : LES PERSONNES SOUMISES A LA

    COMPTABILITE

    Les personnes juridiques sont des sujets de droits, c'est-à-dire les êtres humains et groupements aptes à acquérir des droits et à être soumis à des obligations. Un certain nombre de facteurs (taille, chiffre d'affaire, etc.) permet de connaitre le système comptable qui doit être appliqué pour l'élaboration des états financiers. C'est ainsi qu'on parle de système normal (S.N), système allégé (S.A) et le système de minimale de trésorerie (S.M.T). Toutefois, certaines personnes ne sont pas soumises à la tenue de la comptabilité. Les personnes concernées par la comptabilité sont :

    - Les personnes morales ;

    - Les commerçants, personnes physiques.

    I. LES PERSONNES MORALES

    Une personne morale est une personne juridique, qui sans avoir une existence physique, acquiert des droits et assume des obligations conformément aux lois en vigueur.

    A l'instar des personnes physiques, les personnes morales s'identifient à travers :

    - un nom : c'est la dénomination sociale de la société qui doit

    être fixée dans les statuts ; elle doit être indiquée sur les documents émis par la société en destination des tiers ;

    - un domicile : c'est le siège social de la société ; le siège social est librement fixé soit au lieu du principal établissement de la société, soit à son centre de direction administrative et financière ;

    - une nationalité : la société a en principe, la nationalité du

    pays de son siège social ou, dans certains cas, la nationalité de ceux qui contrôlent la société ;

    - un patrimoine : la société a un patrimoine distinct de celui

    des associés ; la conséquence, c'est que les créanciers d'un associé ne peuvent saisir les biens de la société et inversement ; en outre, le dirigeant qui dispose à son profit personnel des biens de la société est sanctionné par l'infraction d'abus de biens ou de crédit de la société ;

    - une vie juridique propre : ainsi, elle dispose d'une capacité et peut donc passer des contrats, ester en justice par l'intermédiaire de ses représentants ; elle peut être tenue responsable civilement et pénalement.

    Les personnes morales agissent par l'intermédiaire de leurs représentants. Elles ont un patrimoine indépendant du patrimoine propre de chacun des associés. Les personnes morales sont soumises à des systèmes comptables différents pour l'établissement de leurs états financiers, compte tenues de leurs tailles et de leurs chiffres d'affaires. On distingue de ce fait le système normal, le système allégé et le système minimal de trésorerie.

    II. LES COMMERCANTS

    Aux termes de l'article 2 de l'acte uniforme de l'OHADA relatif au droit commercial général, «sont commerçant ceux qui accomplissent des actes de commerce, et en font leur profession habituelle ». C'est dans l'exercice professionnel de l'activité commerciale qui entraine la qualification de commerçant, cependant l'activité est soumise à des conditions d'exercice de commerce sur certain principe qui connait de restrictions :

    - la capacité juridique : les mineurs et incapables majeurs ne

    peuvent pas être commerçants ;

    - les incompatibilités : l'exercice de certaines profession

    interdit l'exercice du commerce (Exemple : les fonctionnaires, les militaires, les notaires,...) ;

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    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    - les déchéances : les individus frappés de certaines

    condamnations pénales graves peuvent être interdits d'exercer le commerce (Exemple : l'escroquerie) ;

    - les interdictions : certaines activités sont interdites parce

    qu'elles sont contraires à l'ordre public et aux bonnes moeurs (Exemple : commerce de drogue) ou parce qu'elles font l'objet d'un monopole d'Etat ;

    - les réglementations : certains commerces nécessitent la

    possession d'un diplôme (exemple : pharmacien) ou d'une autorisation administrative (exemple : débit de boisson)

    L'obligation comptable du commerçant est qu'il doit tenir un journal,

    enregistrant au jour le jour, ses opérations commerciales, un grand livre, avec

    une balance générale récapitulative, ainsi un livre d'inventaire.

    Ces livres doivent être tenus conformément aux dispositifs de l'acte uniforme relatif à l'organisation et à l'harmonisation des comptabilités des entreprises, et doivent respecter les dispositions prévues.

    Par ailleurs, le journal et le livre d'inventaire doivent mentionner le numéro d'immatriculation au registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM). Ils sont cotés et paraphés par le Président de la juridiction compétence, ou par le juge délégué, et doivent être tenus sans blanc, ni altération d'aucune sorte.

    CHAPITRE II : LES MECANISMES COMPTABLE DE

    L'OHADA

    I. LES PRINCIPES COMPTABLES

    Toute comptabilité utilise implicitement ou explicitement un certain nombre de principes postulants et conventions regroupés sous l'appellation de « principe comptable ». La plupart des principes sont universellement admis et utilisés. La connaissance de ces principes permet de comprendre l'objectif général assigné aux états financiers dans toutes les normes comptables2.

    Le droit comptable OHADA a retenu neuf (9) principes comptables. Les huit (8) premiers font l'unanimité dans les normes internationales.

    Par contre, l'application intégrale du neuvième principe est délicate et peut être source de distorsions d'une entité à une autre.

    I-1. Le principe de prudence

    Ce principe est énoncé d'entrée dans l'article 3 du droit comptable OHADA. La comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la règle de prudence, aux obligations de régularité, de sincérité et de transparence inhérente à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la communication des informations traitées. La prudence, appréciation raisonnable des évènements et des opérations (article 6 du règlement relatif au droit comptable de SYSCOA), s'illustre plus facilement qu'elle se définit ; sa finalité est d'éviter de transférer sur des exercices ultérieurs des risques nés dans l'exercice et susceptibles d'entraîner des pertes futures.

    La règle de prudence est destinée à protéger les utilisateurs externes et les dirigeants contre les illusions que pourrait résulter d'une image non prudente ou trop flatteuse de l'entreprise.

    2 Le SYSCOA définit les normes comptables comme étant des données de référence résultant d'un choix collectif raisonné en vue de servir de solution à des problèmes spécifiques. Elles sont en aval des principes comptables

    11

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    I-1. Le principe de la permanence des méthodes

    Le principe de la permanence est indispensable aux comparaisons des états financiers dans le temps (article 40 et 41 du droit comptable OHADA). Il consiste à ne pas changer de méthodes d'un exercice à un autre. Toutefois des circonstances de changement de méthodes peuvent intervenir (modification de la législation ou de la réglementation comptable, fiscale, modification d'un plan d'amortissement, passage de la méthode (PEPS) au (CMUP), etc.)

    Dans tous les cas, les changements de méthodes ayant une incidence sur le résultat doivent être indiqués dans l'état annexé.

    I-3. Le principe de correspondance bilan d'ouverture bilan de clôture

    Ce principe est rappelé à l'article 34 du règlement relatif au droit comptable SYSCOA. Le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l'exercice précédent. Ce principe, classique mais d'application délicate, a pour principale conséquence le fait que l'on ne puisse imputer directement :

    - ni les incidences (gains ou pertes) des changements des

    méthodes comptables ;

    - ni les produits et les charges relatifs à des exercices

    précédents qui auraient été omis. Ces corrections doivent transiter par le compte de résultat du nouvel exercice.

    I-4. Le principe d'indépendance des exercices

    Ce principe, prévu à l'article 50 du règlement, est d'application universelle. Selon ce principe, il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les charges qui les concernent et ceux-là seulement. Ce qui signifie qu'en fin d'année, une régularisation doit être faite car le résultat ne doit inclure que les charges et les produits de l'année

    I-5. Le principe de la continuité de l'exploitation

    Ce principe est énoncé dans l'article 34 du règlement. Tout utilisateur des états financiers doit intégrer ce principe dans son raisonnement. Cela veut dire que l'entreprise doit continuer à fonctionner dans un avenir raisonnablement prévisible car étant en activité.

    L'une des principales applications de ce principe réside dans la définition du plan d'amortissement des immobilisations.

    I-6. Le principe du coût historique

    Les états financiers sont établis selon le principe du coût historique. Les biens acquis sont enregistrés à leur coût d'acquisition à la date d'entrée dans le patrimoine.

    Les exceptions au principe du coût historique ont pour origine :

    - soit la recherche d'une meilleure information financière ;

    - soit la loi ou les décisions d'une autorité compétente en

    matière de normes comptables.

    I-7. Le principe de la transparence

    Ce principe est capital pour l'obtention d'une information loyale. L'information fournie par les états financiers doit être compréhensible, conforme aux règles et conventions du SYSCOA, suffisante et claire. On peut rattacher à ce principe les deux « règles »suivantes :

    - La règle de non- compensation

    Une compensation entre certaines pertes et certains produits fausserait la comptabilité. Dans le bilan, une compensation entre des actifs et des passifs, et notamment des créances et des dettes, fausserait l'analyse de la situation financière.

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    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    - La règle d'exhaustivitéElle prohibe toute omission d'information d'importance significative de

    telles omissions pouvant porter atteinte à la pertinence et à la fiabilité des informations.

    I-8. Le principe de l'importance significative

    Il est énoncé dans l'article 33 du règlement à propos de l'état annexé ; il concerne également tous les autres états financiers. Sont significatifs, tous les éléments susceptibles d'influencer le jugement que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entreprise.

    I-9. Le principe de la prééminence de la réalité sur l'apparence Ce principe n'a pas été retenu par le SYSCOA. Toutefois, certaines de ses applications ont été adoptées. Il s'agit de l'inscription :

    - à l'actif du bilan du preneur, des biens faisant l'objet d'un

    contrat de crédit-bail ;

    - à l'actif du bilan de l'acheteur des biens faisant l'objet d'une

    clause de réserve de propriété ;

    - à l'actif du bilan du concessionnaire, des biens donnés en

    concession ;

    - à l'actif du bilan des effets remis à l'escompte et non encore

    échus ou honorés ;

    - dans les charges de personnel des redevances versées au titre

    du personnel extérieur.

    A l'exception du dernier et pour partir du coût historique, tous ces principes sont retenus dans toutes les comptabilités de l'espace UEMOA et CEMAC. Leur application correcte doit conduire à obtenir dans les états financiers une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise.

    II. L'ORGANISATION COMPTABLE

    II-1. La Définition de l'organisation comptable

    L'organisation comptable est un ensemble de procédure administrative comptable mise en place dans l'entreprise pour satisfaire aux exigences de régularité, de sincérité, assurer l'authenticité des écritures de sorte que la comptabilité puisse servir à la fois d'instrument de mesure des droits et obligations des partenaires de l'entreprise, d'instrument de preuve et d'information des tiers.

    Pour ce faire, l'organisation comptable doit assurer :

    - un enregistrement exhaustif au jour le jour et sans retard des

    informations de bases,

    - le traitement dans le temps opportun des données

    enregistrées ;

    - la mise à la disposition des utilisateurs des documents requis

    dans le délai légaux fixés pour leur délivrance.

    II-2. La Création des journaux

    Le journal est un livre coté et paraphé par les autorités compétentes dans chaque Etat dont la loi impose la tenue à tout commerçant. Il est destiné à enregistrer sans blanc, ni altération, dans un ordre chronologique, tous les mouvements affectant le patrimoine de l'entreprise.

    Selon son organisation comptable propre, l'entreprise peut utiliser des journaux auxiliaires ; elle peut aussi créer plusieurs journaux. On distingue :

    - le journal Banque qui enregistre au jour le jour les opérations

    bancaires de l'entreprise ;

    - le journal de Caisse qui enregistre au jour le jour les

    encaissements et décaissements de l'entreprise ;

    - le journal des Achats, quant à lui, constate les mouvements

    d'entrée des biens ;

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    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    - le journal des Opérations Diverses qui constate les opérations

    non prises en compte d'ailleurs.

    II-3. L'élaboration du plan comptable

    Toutes les entreprises font recours au plan des comptes normalisés dont la liste figure dans le SYSCOA ou le SYSCOHADA. Les comptes sont identifiés par des numéros et un intitulé. Le plan comptable de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour permettre l'enregistrement des opérations. Le SYSCOA distingue trois (3) types de comptes à savoir les comptes de bilan, les comptes de gestion et les comptes d'engagement hors bilan.

    Lorsque les comptes prévus par le SYSCOA ne suffisent pas à l'entreprise pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut avoir toutes subdivisions nécessaires.

    Inversement, si les comptes prévus par le SYSCOA s'avéraient trop détaillés par rapport aux besoins de l'entreprise, elle peut les regrouper dans un compte global de façon à permettre l'établissement des états financiers annuels.

    II-4. Les étapes de traitement comptable

    II-4.1 Le Contrôle des pièces justificatives

    Toutes les pièces justificatives en provenance de l'extérieur ou des services internes de l'entreprise doivent faire l'objet d'une vérification préalable par le comptable. Ce dernier vérifie notamment :

    - l'existence des cachets et signatures ;

    - la justesse des calculs ;

    - la concordance entre facture, bon de commande et bordereau

    de livraison s'il ya lieu.

    Lorsqu'il décèle des anomalies sur les pièces qu'il vérifie, le comptable procède à leurs corrections par des émetteurs de ces pièces avant leur enregistrement dans la comptabilité.

    II-4.2 L'Imputation des pièces comptables

    Après avoir été vérifiée par le comptable, les pièces justificatives sont imputées à l'aide d'une pièce d'imputation comptable (PIC), cette phase est appelé la pré-comptabilisation. Les informations ci-après doivent figurer sur la PIC :

    - numéro et intitulé du journal ;

    - date comptable ;

    - numéro de pièce comptable ;

    - numéro de compte ;

    - libellé de l'opération ;

    - montant débit et crédit.

    II-4.3 La Saisie des pièces comptables

    La saisie se fait à partir des pièces d'imputations comptables et par le journal. Afin d'éviter toute confusion entre les pièces d'imputations comptables saisies et non saisies, il sera apposé un cachet portant la mention << saisie>> sur toutes les pièces d'imputations comptables traitées, ainsi que la date de saisie. Les pièces comptables doivent être saisies sans retard dans la chronologie des opérations.

    II-4.4 Le Contrôle des saisies

    A partir des brouillards des journaux, le comptable procède au contrôle des saisies en faisant le rapprochement avec les pièces d''imputations comptables. Les éventuelles erreurs de saisie constatées seront corrigées avant l'édition des journaux définitifs.

    II-4.5 Le classement des pièces justificatives

    Les pièces justificatives auxquelles sont agrafées les pièces d'imputations comptables ayant fait l'objet de saisie doivent être classées dans des chronos, par ordre chronologique et en raison d'un chrono par journal. A l'intérieur de chaque de chrono, le classement se fait à partir du numéro de la pièce

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    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    2ème PARTIE : L'ETUDE DE L'EXISTANT ET LA MISE EN PLACE DU SYSTEME COMPTABLE ET FINANCIER DE CROCO Conseil

    comptable, lequel tient compte du mois et de l'ordre d'arrivée de la pièce justificative.

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    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    CHAPITRE I : L'ORGANISATION DU SYSTEME

    COMPTABLE ET FINANCIER DE CROCO CONSEIL

    Au cours de notre stage au sein du Service Administratif-Financier (SAF), nous avons participé et contribué à l'organisation du système comptable et financier de l'entreprise `'CROCO CONSEIL», ce qui nous a permis de connaitre les réalités pratiques de l'organisation comptable de celle-ci.

    I. L'UTILISATION DU PLAN COMPTABLE

    En raison de son système, le plan comptable est suffisamment simplifié. Il est une adaptation du plan comptable général qui découle du système minimal de trésorerie du SYSCOA. Par contre, il sera fait abstraction des numéros de comptes, pour alléger le système et faciliter l'assimilation et l'appropriation du dispositif comptable par les acteurs de CROCO Conseil. Les comptes couramment utilisés sont :

    I-1. Les comptes de charges

    Ce sont les comptes de la classe `'6» prévu par le SYSCOA :

    - 60 Achats et variations de stocks ;

    - 61 Transports ;

    - 62 - 63 Services extérieurs A & B ;

    - 64 Impôts et taxes ;

    - 65 Autres charges ;

    - 67 Frais financiers ;

    - 68 Charges des amortissements ;

    I-2. Les comptes de produits Ces comptes représentent les comptes de la classe `'7» du SYSCOA :

    - 70 Ventes ;

    - 71 Subvention d'exploitation ;

    - 72 Production immobilisée ;

    - 73 Variation de stocks de biens et services produits

    - 75 Autres produits ;

    - 77 Revenus financiers et produits assimilés ;

    - 78 Transferts de charges ;

    I-3. Les comptes de tiers

    Ce sont les comptes de la classe `'4» prévu par le SYSCOA. On distingue les comptes clients et les comptes fournisseurs :

    - 40 Fournisseurs et autres dettes ;

    - 41 Clients et autres dettes ;

    - 42 Personnel ;

    I-4. Les comptes de trésorerie

    Ils sont représentés par la classe `'5» prévu par le SYSCOA. Cette classe comprend les rubriques suivantes :

    - 50 Titres de placements ;

    - 51 Valeurs à encaisser ;

    - 52 Banques ;

    - 53 Etablissements financiers et assimilés ;

    - 54 Instruments de trésorerie ;

    - 56 Banque, crédits de trésorerie et d'escomptes ;

    - 57 Caisse ;

    - 58 Régies d'avances, accréditifs et virements internes ;

    II. LES PIECES COMPTABLES ET LES JOURNAUX

    AUXILIAIRES

    II-1. Les pièces comptables

    Les pièces justificatives que dispose l'entreprise `' CROCO Conseil ''

    sont :

    Les factures fournisseurs comprenant :

    - les factures de consommation d'eau, d'électricité et de

    téléphone ;

    - les factures d'achats de fourniture de bureau ;

    21

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    - les factures d'achats de petits matériels et outillage ;

    - les factures de transports sur plis ;

    - les factures des frais de missions ;

    - les décharges ;

    - le bon de caisse ;

    - le bordereau de paiement ;

    - bon de commande ;

    - les bordereaux de livraison ;

    - les reçues de consommations du carburant utilisé par le

    personnel dans l'exécution de leurs tâches.

    Les factures clients comprenant les factures fournies aux clients à la fin de la prestation de services.

    II-2. Les journaux auxiiaires

    L'entreprise ?CROCO Conseil» utilise le M.S Excel. Le système d'organisation comptable adopté par cette entreprise est le ?système centralisateur» caractérisé par :

    - L'utilisation des journaux spécialisés (journaux auxiliaires)

    comme support d'enregistrement ;

    - L'utilisation des comptes de virements internes (585) pour

    éviter les doubles emplois. Par exemple : retrait à la banque de 50.000 f pour Alimenter la caisse.

    Comptabilisation

    Dates

    Réf

    N°P.C

    N° de cpte

    Libellés

    Montant

    D

    C

    D

    C

    01/01/N

    J.A.B

    CH n°xx

    58

    52

    Virements internes

    Banque

    50.000 f

    50.000 f

    01/01/N

    J.A.C

    CH n°xx

    57

    58

    Caisse

    Virements internes

    50.000 f

    50.000 f

    Source : le manuel des procédures administratives et comptables CROCO Conseil

    En effet, encore appelé journaux divisionnaires, Ces journaux auxiliaires reçoivent dans l'ordre chronologique, les écritures d'une période comptable. A chaque journal, correspond un compte mouvementé commun à toutes les écritures. Les opérations groupées dans le compte commun donnent son nom au journal (par exemple le compte caisse pour le J.A caisse, le compte banque pour le J.A banque). Les différents journaux retenus par l'entreprise ?CROCO» (annexe 3) sont :

    Journaux

    Opérations concernées

    Journaux Auxiliaire d'achat

    Il enregistre tous les achats effectués :

    v' achat de matière et fournitures

    consommables ;

    v' achats de services et Autres achats ; v' acquisitions d'éléments immobilisés.

    Journal Auxiliaire de Vente

    Il enregistre toutes les prestations réalisées :

    v' séminaire de formation et la formation en

    intra ;

    V1 audit, Appui et conseil.

    Journal Auxiliaire

    Caisse

    de

    Ce journal enregistre toutes les opérations

    intéressant le compte « 57 Caisse » : encaissement et décaissement.

    Journal Auxiliaire

    Banque

    de

    ils enregistrent toutes les opérations intéressant le
    compte « 52 Banque », les opérations de

    trésorerie par chèque, virement bancaire,
    transfert... (recettes et dépenses).

    Journal Auxiliaire

    Opérations Diverses

    des

    Il s'agit de toutes les opérations non prises en
    compte ailleurs : mouvements de stocks, cessions
    d'actifs, amortissements et provisions,

    compensation et régulation diverses, paie,
    facturations etc.

    Journal Auxiliaire

    fonds propres

    l'exploitant

    des de

    Il enregistre les opérations effectuées par

    l'exploitant qui sont :

    v' les prélèvements ;

    V1 l'apport temporaire.

    Source : le manuel des procédures administratives et comptables de CROCO conseil

    23

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    II-3. Les tâches du service administratif et financier

    Les tâches du service administratif-financier suit la logique du manuel des procédures administratives comptables de CROCO CONSEIL mis en place par cette structure, qui sont comme entre autres :

    - les tâches quotidiennes;

    - les tâches mensuelles ;

    - les tâches semestrielles

    - Les tâches annuelles.

    II-3.1 Les tâches quotidiennes

    II-3.1.1 La vérification des pièces justificatives

    Lorsque les pièces justificatives arrivent au service administratif et financier, elles font l'objet d'une vérification portant sur :

    - les montants ;

    - les cachets ;

    - les noms de l'expéditeur et du destinataire.

    II-3.1.2 Le recensement et collage des pièces comptables

    Après la vérification, les pièces comptables sont classées par date et sont ensuite collées sur des papiers. Exemple : deux reçus d'achat de carburant ayant été consommé le même jour sont collés sur le même papier.

    II-3.1.3 Le classement des pièces comptables

    Les pièces comptables collées codifiés sont ensuite classées dans des chronos par ordre chronologique et par mois.

    II-3.1.4 L'imputation des pièces comptables

    L'imputation consiste à rechercher les comptes qui doivent être utilisés au regard des informations fournies par les pièces comptables. En effet, les pièces comptables classées sont imputées sur les fiches appelées ?Fiches d'imputation comptable (F.I.C)». (Annexe 2).

    II.3.1.5 La saisie des pièces comptables

    Après l'imputation, les pièces comptables sont saisies sur l'ordinateur au niveau d'office Excel. La saisie se fait par pièces et par journaux dans l'ordre chronologique.

    II-3.2 Les tâches mensuelles

    A la fin de chaque mois, l'entreprise ?CROCO Conseil» effectue des tâches suit :

    - le journal auxiliaire de caisse est tiré en vue d'un

    rapprochement avec le brouillard de caisse (manuel et mensuel) et les pièces comptables. Une analyse de ce compte vérifiera surtout la nature des flux de la caisse afin de vérifier d'éventuels abus ;

    - un état de rapprochement bancaire avec l'extrait journalier

    envoyé par la banque et le journal auxiliaire de banque de l'entreprise ;

    - le rapport mensuel de la trésorerie

    I-3.3 Les tâches semestrielles

    A la fin de chaque semestre le service Administratif-financier établit la balance, et en fait une analyse comparative des charges supporté pendant le semestre à celle écoulée ou précédente.

    II-3.4. Les tâches annuelles

    II-3.4.1 L'élaboration des états financiers

    L'entreprise `'CROCO CONSEIL» est soumise au `' système minimale de trésorerie». En effet, l'article 7 du règlement de SYSCOA impose l'établissement annuel pour chaque exercice (12 mois) des documents dénommés « états financiers annuels ». Ces états concernent chaque exercice, lequel est défini de façon uniforme dans la région UEMOA, comme coïncidant à l'année civile (1er janvier au 31 décembre sauf exception dument motivée. Exemple : coopérative agricole).

    25

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    II-3.4.2 Les différents types des Etats financiers et leurs exigences

    Les états financiers annuels comprennent le bilan, le compte de résultat, le tableau financier des ressources et des emplois ainsi que l'état annexé.

    Les états financiers doivent être déposés aux impôts au plus tard le 30 avril 200N+1 pour les entreprises soumises au système normal et au système allégé.

    Pour les entreprises ou les individus soumis aux bénéfices non commerciaux (B.N.C) les états financiers annuels rendus obligatoires en tout ou en partie, en fonction de la taille des entreprises appréciées selon des critères relatifs au chiffre d'affaire et à l'effectif moyen des travailleurs de l'exercice (ces critères seront défini par des textes spécifiques).

    a. Le système allégé

    Peuvent présenter leurs états financiers annuels selon le « système allégé », les entreprises qui satisfont aux deux conditions ci-après :

    - le chiffre d'affaire inferieur à cent (100) millions de francs

    CFA.

    - l'effectif moyen des travailleurs de l'exercice inférieur ou

    égal à vingt (20).

    Elles doivent produire notamment les états suivants :

    - le bilan ;

    - le compte de résultat ;

    - l'état annexé.

    Toutefois les entreprises visées ci-dessus ont la faculté d'utiliser « le système normal » pour la présentation de leurs états financiers annuels.

    Source : Journal officiel OHADA n° :10, du 20 novembre 2000 ; Titres 1 ; Chapitre 1 ; Article 11

    b. Le système minimal de trésorerie

    Sont assujetties à un « système minimal de trésorerie » les très petites entreprises dont chiffre affaire (C.A), selon les cas, est inferieur à :

    - trente (30) millions de francs CFA par les activités

    commerciales et de négoces ;

    - vingt (20) millions de francs CFA par les activités

    artisanales ;

    - dix (10) millions de francs CFA par les services.

    Sans préjudice des dispositions prévues ci-dessus, ces entreprises ont la faculté d'utiliser le « le système normal » ou le « système allégé » de présentation de leurs états financiers annuels.

    Enfin, pour les très petites entreprises (secteur informel), « un système minimal de trésorerie » modulable et dérogatoire est prévu en fonction des besoins de l'entreprise. Il repose sur l'établissement d'un état des recettes et des dépenses dégageant le résultat de l'exercice.

    Source : Journal officiel OHADA n° : 10, du 20 novembre 2000 ; Titres 1 ; Chapitre 1 ; Article 13

    c. Le système normal

    Les entreprises assujetties au « système normal » (droit commun) sont tenue de présenter les états suivants :

    - le bilan ;

    - le compte de résultat ;

    - le tableau financier des ressources et des emplois ;

    - l'état supplémentaire (obligatoire, mais ne fait pas partie de

    états financiers : tableau 12 donnant respectivement la production de l'exercice et les achats destiné à la production en quantité et en valeur) ;

    - l'état annexe.

    27

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    CHAPITRE II : LA CONTRIBUTION APPORTEE A L'ORGANISATION COMPTABLE DE CROCO CONSEIL

    DURANT LE STAGE

    Notre contribution apportée à l'organisation du système comptable et financière durant notre stage se résume essentiellement sur ce que nous avons apporté du point de vue positif à l'organisation comptable de CROCO Conseil et aussi des points critiques et suggestions.

    I. CONTRIBUTION

    I-1. La codification des biens immobilisés

    Au cours de notre stage nous avions codifie des matériels immobilisées à l'actif du bilan en vue de faciliter et identifié lors de chaque inventaire extra comptable en fin d'exercice.

    Exemple : 001A090702CRC/MB

    - 001 : Code du bien ;

    - A : Catégorie ;

    - 090702 : L'année, le mois et le jour de la mise en service ;

    - CRC : CROCO ;

    - MB : Matériel de Bureau.

    I-2. Les procédures financières

    I-2.1 La procédure des achats

    C'est la description de tout le processus ou mécanisme permettant à CROCO d'obtenir des fournitures, des équipements, des services, dont elle a besoin pour assurer son fonctionnement. La procédure d'achat comprend les tâches suivantes :

    - réception et validation des besoins d'achat ou des besoins de

    service ;

    - le choix des fournisseurs ;

    - passation d'un bon de commande ;

    - réception d'un bon de livraison ;

    - réception et traitement des factures fournisseurs ;

    I-2.2 La procédure des ventes

    C'est la description de tout le mécanisme par lequel un client obtient de la structure un produit ou service dont il a besoin. La procédure de vente comprend les tâches suivantes :

    - réception de la commande des clients ;

    - facturation ;

    - règlement de la facture ;

    I-2.3 La procédure de trésorerie

    La procédure de trésorerie porte sur les opérations d'entrée et de sortie de fonds de l'entreprise quel que soit le mode de réalisation.

    I.2.3.1 Utilisation d'un compte bancaire

    L'entreprise a un compte dans une institution financière (Exemple : compte CORIS BANK) qui est employé, les encaissements des ventes, les retraits pour alimenter la caisse et le règlement des dettes envers les fournisseurs, fonds propres de l'exploitant etc.

    · Dépôt dans le compte

    Les espèces encaissées lors des ventes doivent être déposées dans le compte en banque. Le comptable doit vérifier chaque fois, la conformité des recettes provenant des ventes.

    Les bordereaux ou quittances de versement dans le compte sont visés par le responsable de l'organisation pour contrôle d'usage, avant d'être enregistrés dans le livre journal `'compte banque».

    · Le retrait d'espèces du compte

    Les retraits de fonds destinés à alimenter la caisse doivent être faits sur l'initiative du comptable faisant office du caissier, qui soumet la demande à l'approbation du responsable de la structure. La demande de retrait de fonds

    29

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    doit être appuyée d'un bordereau de décaissement, et soumise au responsable avec le document de retrait pour signature.

    I-2.3.2 La tenue de la caisse

    · Encaissements d'espèces

    Il s'agit de l'encaissement des règlements des ventes. Le caissier acquitte les copies de facture de vente.

    Il peut s'agir enfin des espèces retirées d'un compte bancaire local et versées en caisse pour les dépenses courantes. Le caissier établit le document de retrait d'espèces que doivent signer les responsables qualifiés de l'organisation.

    · Décaissement d'espèces

    La caisse est utilisée pour effectuer des règlements en espèces des dépenses courantes. Ces dépenses doivent être autorisées par le responsable qualifié de l'organisation. L'autorisation est matérialisée par un bordereau de paiement ou bon de caisse, et par l'apposition sur celle-ci suivie de la signature au visa.

    Le contrôle de caisse est réalisé par un responsable qualifié qui doit assurer, au moins une fois par mois, de façon inopinée, que le solde du journal caisse est conforme à l'encaisse réelle. Ce contrôle est matérialisé par un procèsverbal signé du caissier et du contrôleur.

    I-3. La mise en place des différentes pièces comptables

    Ces différentes pièces comptables qui ont été mise en place (annexe 4), lors de notre passage au sein du service administratif financier de CROCO Conseil sont :

    - le bordereau de paiement ;

    - le bulletin de paie ;

    - les pièces justificatives de banque ;

    - le bon de commande.

    I-4. La Participation à l'élaboration des états financiers

    Notre participation à l'élaboration des états financiers de CROCO Conseil consistaient à :

    - a recenser et vérifier les pièces justificatives avec les

    enregistrements au niveau des journaux et de la fiche d'imputation comptable ;

    - établir le plan d'amortissement des biens immobilisées ;

    - détecter les erreurs d'écriture comptable commis lors de leurs

    enregistrements dans le but de les corrigés ;

    - établir le compte de résultat et du bilan de clôture de

    l'exercice écoulée ;

    - rédiger un rapport financier de l'exercice.

    II. LES REMARQUES ET LES SUGGESTIONS

    Toute notre gratitude va à l'endroit du cabinet CROCO Conseil pour l'effort consenti à offrir des stages aux étudiants (es) en fin de cycle désirant connaitre la réalité du milieu professionnelle, nous avons constatées et relever certains points qui pourraient améliorer le niveau de son organisation et de son information comptable aux décideurs et responsables de ladite structure.

    II-1. Les remarques

    Nos remarques se résument aux points ci-après :

    - nous avons remarqué que l'organisation de la comptabilité à

    CROCO Conseil est conçue suivant les prescriptions de la loi régissant le droit comptable de l'OHADA et du SYSCOA ;

    - en rapport avec les autres services, la structure du service administratif-financier est conçue de manière à faciliter le circuit des documents comptables si bien que ceux-ci parviennent à la comptabilité dans les 72 heures qui suivent les faits comptables ;

    31

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    - nous avons remarqué par ailleurs que le service administratif-

    financier ne dispose pas d'un logiciel de comptabilité pour le traitement de ses différentes opérations comptables journalières, mensuelles et annuelles ;

    - le service administratif-financier n'a pas une politique de la

    gestion prévisionnelle de la trésorerie ;

    - la non formalisation de certaine procédure comptable et

    financier mise place par le service en charge et la direction ;

    - nous avons constaté que les comptes ne sont pas analysés et justifiés de manière régulière ; ce qui entraîne un encombrement en fin d'année rendant difficile la détection des erreurs et les omissions ou fraudes commises. Par ailleurs ;

    - le service administratif et financier s'occupe des opérations

    des caisses. Nous pensons à ce sujet que, si la Direction de CROCO Conseil confiait ce type d'opération à une secrétaire comptable dans la division de travail, le système de contrôle interne pourrait être plus rassurant.

    II-1. Les suggestions

    Cependant comme toute organisation humaine à des faiblesses qui entravent sa bonne marche, nos suggestions portent sur les points suivants :

    - l'élaboration d'un budget prévisionnel annuel en vue

    d'assurer une bonne politique financière ;

    - l'acquisition d'un logiciel de gestion. Par exemple : Ciel

    compta ou SAGE permettra au service administratif et financier de bien passer les écritures comptables en vue d'éviter des erreurs et aussi d'être opérationnel dans le traitement des données financières ;

    - les travaux d'analyse et de justification ne peuvent être

    correctement effectués que dans la mesure où les applications développées au niveau du traitement informatique sont performantes et permettent au service administratif et financier de disposer dans les délais raisonnables des états comptables nécessaires aux analyses ;

    - la nécessité d'une analyse et d'une justification régulière des

    comptes en cours d'année. Ces travaux d'analyse et de justification des comptes en cours d'année sont essentiels car ils permettent d'assurer la maîtrise des comptes de l'entreprise et contribuent à la production d'états fiables, de détecter rapidement des erreurs, omissions ou fraudes commises et d'établir dans les délais raisonnables, des états de fin d'année. Il est important de rappeler que le solde après justification d'un compte doit être contrôlé au niveau du contrôle interne de l'entreprise (par exemple le solde d'un compte client avec la situation de ce client par le service administratif-financier) et au niveau externe par la confirmation du solde par le tiers concerné. Les différentes étapes de la justification des comptes par le service administratif-financier peuvent être résumées comme suit :

    o analyse et justification des soldes des comptes à une date donnée,

    o demande de confirmation de solde auprès des tiers (clients, fournisseurs, État).

    33

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    CONCLUSION

    En choisissant d'examiner la question de « la contribution à l'organisation du système comptable et financière : cas de CROCO Conseil», notre préoccupation était de savoir comment la comptabilité de CROCO Conseil était organisée, la contribution que nous pouvons amener à cette organisation du système comptable. Et si celle-ci permettrait à CROCO Conseil de livrer aux décideurs une information pertinente.

    En réponse hypothétique à cette préoccupation, nous avons soutenu que, comme partout au Burkina Faso, la comptabilité de CROCO Conseil était organisée suivant les principes généralement admis et conformément à la législation du droit comptable SYSCOA et OHADA.

    Notre passage dans le service administratif et financier, nous a permis de nous imprégner des réalités de la vie en entreprise et de comprendre l'importance du milieu professionnel. Plus particulièrement le service administratif et financier a été pour nous un véritable laboratoire pour cet apprentissage.

    Par ailleurs, notre stage n'a pas été seulement bénéfique sur le plan humain, mais aussi sur le plan intellectuel. En ce sens qu'il nous a permis d'acquérir des connaissances pratiques sur la codification des biens immobilisés, l'imputation des pièces comptables, les procédures comptables, l'utilisation des journaux auxiliaires et l'élaboration des états financiers ;

    Cette expérience unique nous a permis aujourd'hui d'avoir une vision plus large sur l'organisation du système comptable et financier dans une entreprise.

    Cependant, il lui reste de nombreuses étapes à franchir qui sont entre autres l'informatisation de ses opérations comptables sous un logiciel de gestion, l'élaboration d'un budget prévisionnel annuel et la formalisation de certaine procédure comptable surtout sur le plan financier.

    En toute conscience, nous ne prétendons pas avoir épuisé toute la problématique liée à l'organisation d'un système comptable et financier, moins

    encore celle de l'organisation de CROCO Conseil. Nous pensons en avoir donnéun petit coup de pouce.

    35

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    LISTES DES ANNEXES

    Annexe 1: organigramme de CROCO Conseil.

    Annexe 2 : fiche d'imputation comptable.

    Annexe 3 : journaux auxiliaires de CROCO Conseil.

    Annexe 4 : bordereau de paiement, bulletin de paie, pièce justificative de banque et bon de commande.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    MATHIAS BAZIE ; Comptabilité générale ; 1ère Edition Image ; tome 2. GARMILLIS ALI et POTY CHANTAL ; Comptabilité financière ; 2ème Edition. Dunod ; Paris 2002.

    ANDRE ERSA ; le Précis de comptabilité plan SYSCOA ; Edition 2003 ; Tome 2.

    DANIEL GOUADIN et EL BACHIR WADE ; Comptabilité générale : système comptable OHADA ; Edition Estem 2002.

    SYSCOA ; Plan comptable général des entreprises ; UEMOA Edition Foucher 1996

    II. WEBOGRAPHIE

    Acte Uniforme Portant Organisation et Harmonisation des comptabilités des entreprises ; www.Droit-Afrique.com. Le 05/10/2010.

    Acte Uniforme sur le Droit Commercial ; www.Droit-Afrique.com. Le 05/10/2010.

    KANKU, N. ; Etude de l'organisation comptable dans une PME : www.memoireoline.com/finance. Le 13/08/2010.

    Normes comptable ; www.procomptable.com/normes/gcl. Le 05/10/2010.

    III. AUTRES OUVRAGES

    CROCO CONSEIL ; Manuel des procédures administratives et comptable ; Version 01- 2010.

    JOURNAL OFFICIEL DE L'OHADA ; N° 10- 4ème Année ; du 20 novembre

    2000.

    37

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    TABLE DES MATIERES

    SOMMAIRE I

    DEDICACES II

    REMERCIEMENT III

    AVANT PROPOS IV

    SIGLES ET ABREVIATIONS . V

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE PRELIMINAIRE 3

    I. LA GENERALITE . 3

    I-1. L'historique . 3

    I-2. Le siège social 3

    I-3. La mission de CROCO Conseil .. 4

    I-4. Le partenariat .. .. 4

    II. L'ORGANISATION DE CROCO 5

    II-1. La Direction Générale . 5

    II-2. Le Conseiller Technique .. 5

    II-3. L'Assistante de Direction . 5

    II-4. Le Service Administratif et financier .. 5

    II-5. Le Service Formation 6

    II-6. Le Service Programme Qualité 6

    1ère PARTIE : LE SYSTEME COMPTABLE OHADA .. .. 7

    CHAPITRE I : LES PERSONNES SOUMISES A LA
    COMPTABILITE ....... 8

    I. LES PERSONNES MORALES . ... 8

    II. LES COMMERCANTS 8

    CHAPITRE II : LES MECANISMES COMPTABLE OHADA.. .. 10

    I. LES PRINCIPES COMPTABLES . 10

    I-1. Le principe de prudence .. 10

    I-2. Le principe de la permanence des méthodes..... 12

    I-3. Le principe de correspondance bilan d'ouverture bilan de clôture .....12

    I-4. Le principe d'indépendance des exercices ...... 12

    I-5. Le principe de la continuité de l'exploitation .. ... 13

    I-6. Le principe du coût historique . 13

    I-7. Le principe de la transparence . 14

    I-8. Le principe de l'importance significative . .. 14

    I-9. Le principe de la prééminence de la réalité sur l'apparence......... 14

    II. L'ORGANISATION COMPTABLE .. 15

    II-1. La définition de l'organisation comptable ........ 15

    II-2. La création des journaux 15

    II-3. L'élaboration du plan comptable ...... 16

    II-4. Les étapes de traitement comptable . .. 16

    II-4.1 Le contrôle des pièces justificatives 16

    II-4.2 L'imputation des pièces comptables .. 17

    II-4.3 La saisie des pièces comptables.... .. . 17

    II-4.4 Le contrôle des saisies 17

    II-4.5 Le classement des pièces justificatives ...... 17

    39

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    2ème PARTIE : L'ETUDE DE L'EXISTANT ET LA MISE EN PLACE DU SYSTEME COMPTABLE ET FINANCIER DE CROCO Conseil ....... 19

    CHAPITRE I : L'ORGANISATION DU SYSTEME COMPTABLE ET FINANCIER DE CROCO Conseil .. 20

    I. L'UTILISATION DU PLAN COMPTABLE .. 20

    I-1. Les comptes de charges .. 20

    I-2. Les comptes de produits ... 20

    I-3. Les comptes des tiers 21

    I-4. Les comptes de trésorerie . 21

    II. LES PIECES COMPTABLES ET LA CREATION DES JOURNAUX ... 21

    II-1. Les pièces comptables 21

    II-2. La création des journaux . .. 22

    II-3. Les tâches du Service Administratif-financier ... 24

    II-3.1 Les tâches quotidiennes . 24

    II-3.1.1 La vérification des pièces justificatives..... .. 24

    II-3.1.2 Le recensement et collage des pièces comptables . ... 24

    II-3.1.3 Le classement des pièces comptables ... 24

    II-3.1.4 L'imputation des pièces comptables ......... 24

    II-3.1.5 La saisie des pièces comptables .. .. 25

    II-3.2 Les tâches mensuelles 25

    II-3.3 Les tâches semestrielles . 25

    II-3.4 Les tâches annuelles ... 25

    II-3.4.1 L'élaboration des Etats Financiers ...... 25

    II-3.4.2 Les différents types des Etats Financiers et leurs exigences . .. 26

    a) Le système allégé ...... 26

    b) Le système minimale de trésorerie ... 26

    c) Le système normal . 27

    CHAPITRE II : LA CONTRIBUTION APPORTEE A L'ORGANISATION COMPTABLE DE CROCO CONSEIL DURANT LE STAGE . 28

    I. LA CONTRIBUTION . .... 28

    I-1. La codification des biens immobilisés... . 28

    I-2. Les procédures financières . . 28

    I-2.1 La procédure des achats . 28

    I-2.2 La procédure des ventes .. 29

    I-2.3 La procédure de trésorerie . . 29

    I-2.3.1 L'utilisation d'un compte bancaire 29

    I-2.3.2 La tenue de la caisse .. . 30

    I-3 La mise en place des différentes pièces comptables .... 30

    I-4 La participation à l'élaboration des Etats Financiers . 31

    II. LES REMARQUES ET SUGGESTIONS ...... 31

    II-1. Les remarques . 31

    II-2. Les suggestions . .. 32

    CONCLUSION . . 33

    ANNEXES 36

    BIBLIOGRAPHIE .. 37

    I. OUVRAGES . . 37

    41

    Rapport de stage présenté par Mélaine Imavrai DAMOSSA--MBAMBA

    II.

    WEBOGRAPHIE 37

    III. AUTRES OUVRAGES 37

    TABLE DES MATIERES 38






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