1.1. Institutionnalisation de l'usage des
TIC
On entend par institutionnalisation de l'usage des TIC, le
fait de mettre en place des structures chargées des TIC dans les
différents établissements et administrations du METPFQE. C'est
une réponse au problème de l'absence desdites structures.
1.1.1. Institutionnalisation de la DDI
La première institution chargée des TIC au METPFQE
serait la direction de la documentation et de l'informatique (DDI).
Au lieu de se limiter au traitement des résultats
d'examens, la DDI devrait avoir des missions étendues aux questions
d'intégration des TIC dans le sous-secteur. Elle serait chargée
de développer la politique d'intégration des TIC en mettant en
place des plans suivants :
- plan d'installation des infrastructures informatiques de base
et des réseaux
locaux dans les établissements et les directions
centrales pour le traitement de l'information ;
- plan de mise en place des systèmes d'information de
gestion dans les
établissements et directions centrales ;
- plan d'installation des équipements de
télécommunications pour permettre
l'interconnexion des sites distants du ministère ;
- plan d'utilisation du nouvel environnement pour des besoins de
traitement des
données, de stockage et de circulation des informations
;
- plan de mise à la disposition des usagers d'un portail
permettant l'accès à
l'information distante ;
- plan de mise en place des plates-formes de discussion en
ligne, des possibilités
de vidéo conférences, ainsi que des formations
à distance ;
- plan de mse en place des plans de maintenance d'installations
informatiques et
des équipements de télécommunications dans
les établissements et les administrations relevant du METPFQE ;
- plan de recrutement et de la formation des personnels
informaticiens du
METPFQE...
Le nouvel organigramme adapté à ses nouvelles
missions serait le suivant :
Figure 2 : Nouvel organigramme de la direction de la
documentation et l'informatique :
Cabinet
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con3.png)
Direction de la documentation
et de l'informatique
Service de la
documentation
et archivage
Service des
études et
planification
Service
administratif
et financier
Service
conception et
développement
Service de
l'exploitation et
maintenance
Service de
la formation
et stage
Comme les autres directions centrales du ministère, la
DDI devrait être représentée à l'intérieur du
pays au niveau des directions départementales et des
établissements scolaires.
· au nivaeu des directions
départementales
Dans chaque département (circonscription
administrative), on retrouve une direction de l'enseignement technique,
professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi. Elle
représente le cabinet du ministre dans la circonscription.
Au sein de cette direction, toutes les autres directions
centrales sont représentées sauf la DDI. Ce défaut
entraîne que les activités de la DDI ne soient pas exercées
dans le département ainsi que dans les établissements
sous-tutelle. Il y'aurait alors lieu d'installer un service de la DDI à
l'image de ceux des autres directions centrales.
Dirigé par un chef de service départemental, ce
service serait chargé d'accomplir les missions de la DDI au sein de la
direction départementale et dans les établissements scolaires et
de veiller à l'application des politiques d'intégration des
TIC.
· au niveau des établissements
scolaires
Dans ces établissements, on devrait retrouver sur le
plan technique les installations informatiques (salles informatiques,
systèmes d'information de gestion, installations réseaux
informatiques et télécoms...). Pour exploiter et maintenir ces
installations, les établissements devraient être pourvus d'un
service informatique.
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con4.png)
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con5.png)
Ce service, dirigé par un chef de service, serait
structuré et identifié à l'instar des services relevant
des autres directions centrales.
1.1.2. Création des services informatiques dans
les autres directions centrales
Les directions générales et centrales sont des
directions dont l'objet principal est le traitement des données
pédagogiques, administratives, financières et techniques. Elles
seraient utilisatrices ou exploitantes des solutions des TIC que la DDI devrait
proposer. Pour prétendre à une exploitation optimale des
ressources et assurer la maintenance des installations et équipements,
ces cellules devraient être élevées au rang de services
informatiques légers dont la structure pourrait être
modifiée en fonction des besoins spécifiques de la direction
concernée ou des ressources humaines disponibles. Ce qui favoriserait
l'accès aux services de maintenance, d'exploitation, de collecte et de
traitement de données, de la documentation, d'archivage ainsi que des
études.
Figure 3 : Nouvel organigramme du service informatique des
directions centrales
Direction centrale
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con6.png)
Chef de service
nformatique
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con7.png)
1.2. Développement des compétences des
personnels administratifs, des enseignants et des apprenants
Le système de l'enseignement technique compte
actuellement plus de cinquante informaticiens et plusieurs utilisateurs
d'ordinateurs. Les structures présentent près de 30 salles
informatiques réparties dans plus de 10 établissements.
Les TIC constituent un environnement de travail. Dans le cadre
de l'enseignement technique, il s'agit des aptitudes dont les enseignants et
les enseignés devraient disposer. A ce titre, elles ressemblent à
une culture qu'il faut intégrer. Cette intégration passe
fondamentalement par la formation commune de base en informatique, à
l'utilisation optimale des ressources informatiques.
La formation concerne les deux acteurs du système: les
administrateurs et le personnel enseignant d'une part et les apprenants ou
élèves de l'autre.
· de la formation du personnel administratif
et des enseignants
L'Office National de l'Emploi et de la Main-d'oeuvre (ONEMO)
dispose de deux centres de formation continue à Pointe-noire et à
Brazzaville. En fonction des besoins en compétences définis par
les directions centrales, ces centres pourraient concevoir des modules de
formations adaptés et procéder au renforcement de
capacités du personnel du sous-secteur.
Les enseignants des sciences et techniques économiques
(STE) et ceux des sciences et techniques administratives (STA) pourraient ainsi
être formés à l'usage des TIC dans leurs domaines
respectifs.
A terme, ils seraient capables de :
- manipuler l'ordinateur et enseigner les logiciels de
bureautique pour les STA ;
- manipuler l'ordinateur et enseigner les logiciels de gestion
pour les STE ;
- préparer les apprenants à l'usage des TIC et de
l'Internet ;
La formation s'étendrait au reste des membres de
l'administration. A leur tour, ils seront initiés à l'utilisation
de l'ordinateur, de l'Internet et de plusieurs autres possibilités
offertes par les TIC. Ces personnels (administratif et enseignant) seraient
ainsi préparés à exploiter les installations
informatiques, réseaux et télécoms existant à
différents niveaux d'utilisation. Ils intégreront à cet
effet en eux, une culture des TIC.
· de la formation des apprenants
Deux directions générales sont
concernées par des questions pédagogiques dans le sous-secteur de
l'enseignement technique. Il s'agit de la direction générale de
l'enseignement professionnel (DGEP) et la direction générale de
l'enseignement technique (DGET).
La DGEP est chargée de gérer les questions
relatives à la formation professionnelle donnée dans les
écoles de formation. De son côté, la DGET est
chargée de gérer les mêmes questions, mais cette fois-ci,
relatives à l'enseignement dans les lycées et collèges
techniques industriels, agricoles ou commerciaux.
Pour préparer les apprenants à intégrer
l'univers des TIC, des programmes de formation en TIC devraient être
élaborés et intégrés de manière à ce
qu'ils occupent la même place que les autres cours dans la
répartition des disciplines. Ces programmes tiendront compte des besoins
de connaissance en informatique de base, des logiciels spécifiques
à chacun de métiers enseignés, enfin des aspects
liés à communication.
Dans les lycées et dans les collèges
d'enseignement technique industriel par exemple, on aura des programmes
intégrant des cours d'initiation à l'informatique, des cours
d'utilisation des logiciels spécifiques de dessin ou d'architecture, des
notions d'Internet appuyées par un cours sur les TIC.