![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con1.png)
République du Congo
ECOLE SUPERIEURE DE GESTION
ET D'ADMINISTRATION DES ENTREPRISES
- ESGAE -
Arrêté d'agrément n° 948 du 28
septembre 1999
B.P : 2339 - Brazzaville
Site web :
http://www.esgae.org
NOTE DE RECHERCHE
Présentée et soutenue publiquement en vue de
l'obtention du
Certificat d'Etudes Supérieures en
Administration des Entreprises
C.E.S.A.E
THEME
INTEGRATION DES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION
ET DE
LA COMMUNICATION DANS LE SYSTEME EDUCATIF
CONGOLAIS
CAS DU MINISTERE DE
L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE,
PROFESSIONNEL, DE LA FORMATION QUALIFIANTE
ET
DE L'EMPLOI
----
Par BOUCKITA Arsène Harold
|
Sous la direction du :
Pr Guy-Noël SAM'OVHEY PANQUIMA
Expert en Communication du développement,
Stasticien-Economiste
|
Année académique 2010-2011
|
DEDICACE
A toi ce travail, ma fille Hadassa Naomie Germa BOUCKITA !
REMERCIEMENTS
Mes remerciements les plus sincères vont à
l'endroit de :
- Professeur Armand Roger MAKANY, Directeur
Général de l'Ecole Supérieure de Gestion et
d'Administration des Entreprises (ESGAE), pour la qualité de la
formation ;
- Professeur Guy-Noël SAM'OVHEY-PANQUIMA, directeur de
recherche, pour sa disponibilité et pour la pertinence de ses
orientations et conseils ;
- Mes enseignants et à l'ensemble du personnel de l'ESGAE
; Mes remerciements vont également à l'endroit de :
- Monsieur le Ministre de l'enseignement technique,
professionnel, de la formation
qualifiante et de l'emploi, pour m'avoir permis de
réaliser la recherche ayant conduit à l'élaboration de la
présente note ;
- Monsieur le directeur de cabinet ;
- monsieur Jacques MABIALA, Conseiller à l'enseignement
technique ;
- monsieur Firmin NDINGA, Conseiller aux technologies de
l'information et de la
communication (TIC) ;
Mes remerciements s'adressent enfin à :
- mes parents, madame et monsieur BOUCKITA Raymond ;
- mon épouse, madame BOUCKITA NGOMET Mimi Patricia ; - mes
frères et soeurs ;
- monsieur Pierre MAHOUKOU ;
- monsieur Edmond MBON ;
- mes amis ;
- mes condisciples.
ABREVIATIONS ET SIGLES
ADEA l'Association pour le Développement de l'Education en
Afrique
AUF Agence Universitaire de la Francophonie
CETA Collège d'Enseignement Technique Agricole
CETF Collège d'Enseignement Technique Féminin
CETI Collège d'Enseignement Technique Industriel
CETM Collège d'Enseignement Technique Mixte
CIRAS Centre d'Information et des Recherches de l'Armée et
de la Sécurité
CMA Centre de Métiers Agricoles
CMAM Collège d'Enseignement des Arts Ménagers
CMIM Centre des Métiers Industriels Mixtes
DAAF Direction des Affaires Administratives et
Financières
DAS Direction de l'Administration Scolaire
DDI Direction de la Documentation et de l'Informatique
DEC Direction des Examens et Concours
DEP Direction des Etudes et Planification
DGAS Direction Générale de l'Administration
Scolaire
DGEP Direction Générale de l'Enseignement
Professionnel
DGET Direction Générale de l'Enseignement
Technique
DOBAS Direction de l'Orientation, des Bourses et Aides
Scolaires
DOSTRAPOGE Document Stratégique de Politique
Général (de développement de l'enseignement technique)
DSRP Document Stratégique de Réduction de la
Pauvreté
EAD Ecole Africaine de Développement
ENAM Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature
ENBA Ecole Nationale des Beaux Arts
ENEF Ecole Nationale des Eaux et Forêts
ENI Ecole Normale des Instituteurs
ENMA Ecole Nationale Moyenne d'Administration
ENS Ecole Normale Supérieure
ENSP Ecole Nationale Supérieure Polytechnique
EPM Ecole Para Médicale
EPPMS Ecole Para Médicale Moyenne de Santé
ESC Ecole Supérieure de Commerce
ESGAE Ecole Supérieure de Gestion et d'Administration des
Entreprises
FD Faculté de Droit
FLSH Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
FSE Faculté des Sciences Economiques
FSS Faculté des Sciences de la Santé
IDR Institut de Développement rural
IGET Inspection Générale de l'Enseignement
Technique
IHEM Institut de Hautes Etudes et de Management
IJSB Institut des Jeunes Sourds de Brazzaville
ISG Institut Supérieur de Gestion
LAN Local Area Network
LT Lycée Technique
LTA Lycée Technique Agricole
MES Ministère de l'Enseignement Supérieur
METPFQE Ministère de l'Enseignement Technique,
Professionnel, de la Formation
Qualifiante et de l'Emploi
ONEMO Office National de l'Emploi et de la Main d'oeuvre
PIB Produit Intérieur Brut
STA Sciences et Techniques Administratives
STE Sciences et Techniques Economiques
TIC Technologie de l'Information et de la Communication
UCP Unité de Coordination des Projets
VPN Vitual Private Network
SOMMAIRE
Introduction
Chapitre I Présentation du ministère de
l'enseignement technique,
professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi
METPFQE
Section I Historique et organisation du METPFQE 5
Section II Etat des lieux des TIC dans le sous-secteur de
l'enseignement technique 9
Chapitre II Perspectives d'intégration des technologies
de
l'information et de la communication dans le sous-secteur de
l'enseignement technique
Section I Identification des besoins d'intégration des TIC
20
Section II Démarche d'intégration des TIC dans le
sous-secteur
du METPFQE 24
Conclusion
Bibliographie 36 Annexes
Table des matières
INTRODUCTION
L'importance des technologies de l'information et de la
communication (TIC) dans le contexte actuel de la mondialisation de
l'enseignement en général et de la pédagogie en
particulier entraîne de la part des décideurs plusieurs
réflexions visant à mettre en place des politiques
d'intégration. Ces technologies présentent un potentiel
extraordinaire, une influence importante sur l'évolution de la
société, révolutionnant les méthodes de travail, de
gestion, d'administration, d'enseignement et d'apprentissage.
Les réunions sur l'éducation et les initiatives
prises par les Nations Unies en matière d'introduction des TIC dans les
systèmes éducatifs des pays d'Afrique subsaharienne (1) se
justifient par un contexte ou les défis à relever restent
préoccupants : insuffisance des ressources, formation des enseignants,
bonne gouvernance...
A l'occasion de sa réunion d'avril 2002, le Bureau des
ministres des pays africains membres de l'Association pour le
Développement de l'Education en Afrique (ADEA) avait placé en
tête des priorités l'exploitation des TIC à des fins
d'éducation et de formation (2). Il avait été
recommandé la tenue de réunions ministérielles
sousrégionales afin d'étudier la question et de bâtir une
stratégie pour le développement de la formation à
distance.
Du 26 au 30 juillet 2004, s'était tenue à Abuja
au Nigeria, la conférence ministérielle sous- régionale
sur l'intégration des TIC dans l'éducation en Afrique de l'ouest
et du centre (3). Cette conférence avait connu la participation des
ministres en charge de l'éducation du Congo. Lors de cette
conférence, quelques recommandations avaient été
adoptées.
Il s'agissait de :
- les politiques nationales concernant les TIC ;
- le renforcement et le développement des infrastructures
;
- le développement des ressources humaines ;
(1) Quel Avenir pour les TIC dans l'Enseignement Secondaire au
Cameroun, WINA Blaise FIRISSOU,
Cellule de la statistique et du Système d'Information
Universitaire MINESUP
(2) idem
(3) idem
- la recherche et l'échange d'expériences pour
éclairer les décisions, ainsi que
l'évaluation et le pilotage des actions menées ;
- le développement des contenus éducatifs
intégrant les TIC dans les programmes
scolaires.
En république du Congo, le Document Stratégique
de Réduction de la Pauvreté (DSRP) édition 2007,
présente la volonté de modernisation des différents
secteurs d'activité du Congo, plus particulièrement le secteur
éducatif.
En 2009, le gouvernement a exprimé cette volonté
en ces termes : « Elaborer et adopter un plan d'introduction des
technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement
supérieur et dans les cycles primaires et secondaires » suivant la
circulaire n° 436/PR du 18/09/2009 valant feuille d e route du
gouvernement.
Cette volonté exprimée en matière des TIC
constitue le point de départ d'une politique nationale
d'intégration des TIC au sein du système éducatif
congolais.
Le concept d'intégration est polysémique et son
usage nécessite des classifications et des précisions. Selon le
Petit Larousse illustré (2010), le terme intégration signifie :
« opération qui consiste à assembler les différentes
parties d'un système et à assurer leur compatibilité ainsi
que le bon fonctionnement du système complet » et le verbe
intégrer veut dire : « faire entrer dans un ensemble plus vaste,
incorporer, inclure ».
Dans le cadre de cette note de recherche, on entendra par
intégration, « usage », « utilisation », «
pratique », c'est-à-dire la façon dont on fait entrer les
TIC dans le système éducatif.
Intégrer les TIC dans un système éducatif
consisterait à mettre en place un environnement d'enseignement et
d'apprentissage avec les nouvelles technologies tel que l'informatique et
d'autres technologies apparentées. Dans cet environnement, les
élèves ou apprenants, les enseignants et le personnel
administratif feront usage de ces technologies dans le but de développer
des compétences, de favoriser les apprentissages et les enseignements,
de faciliter l'accès à l'information et à des formations
distantes, de renforcer les capacités de gestion des ressources
pédagogiques, financières, matérielles et humaines (1).
L'intégration des TIC commencerait donc
inévitablement par l'utilisation efficiente des outils informatiques et
des infrastructures de télécommunications.
(1) Technologie de l'Information et de le Communication en
Education : Un Programme d'enseignement et in Cadre pour la Formation Continue
des Enseignants. Division de l'enseignement supérieur, UNESCO, 2004.
ED/HED/TED
Vu sous cet angle, l'intégration des TIC devient un
dispositif incontournable, particulièrement dans le sous-secteur de
l'enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de
l'emploi, où leur utilisation faciliterait l'accès à
l'information. Elle favoriserait en outre la construction des connaissances,
l'acquisition des savoirs,
l'accroissement de la réussite éducative,
l'apprentissage des métiers des TIC et l'employabilité des
jeunes.
Jusqu'en 2010, Pusieurs initiatives louables visant
d'intégrer l'usage de l'informatique dans les activités du
sous-secteur de l'enseignement technique ont été prises.
Cependant, de tous les problèmes qui minent encore le
fonctionnement de l'école dans ce sous-secteur se trouve en bonne place
les difficultés d'accès aux informations scolaires d'une part, de
sa gestion c'est-à-dire la collecte, le traitement, le stockage, la
transmission d'autre part.
Ainsi, la problématique qui accrédite cette
recherche s'énonce par la question de savoir pourquoi l'administration
du sous-secteur ne parvient t-elle toujours pas à réussir une
intégration de l'informatique, par déla des TIC ? dispose t-elle
des ressources nécessaires ? et quel bilan fait-on des initiatives
prises ?
Dans la mesure où les TIC exercent une attraction sur
les jeunes individus en particulier, elles sont susceptibles de conduire
à une obsession difficilement contrôlable ou à une
utilisation pouvant nuire à la santé mentale et même
physique.
Pour cette raison, il est indispensable de connaître et
d'analyser les multiples facettes de ces innovations technologiques sans
précédent. Une telle démarche nous aidera à
identifier et à dégager les avantages pédagogiques
profitables à l'éducation au Congo en général, et
du sous-secteur de l'enseignement technique et professionnel en particulier.
Deux hypothèses sont alors formulées à
savoir :
- quelles sont les attentes du sous -secteur à propos des
TIC ? - quelle démarche empruntée pour réussir leur
intégration ?
Plusieurs auteurs se sont exprimés sur l'importance des
technologies de l'information et de la communication. Cette importance se
justifie à travers le rôle des TIC dans la croissance et le
developpement des activités relevant des différents domaines de
la vie professionnelle. La meilleure solution dans la gestion de l'information
(la collecte, le traitement et le stockage) et sa transmission ainsi que la
communication sociale est toujours de reconnue comme domaine d'excellence des
TIC.
Dans le domaine de l'éducation en général
et de l'enseignement technique et professionnel en particulier, la
littérature se limite encore à des essais, à des
mémoires, à des conclusions ou compte rendu de conférence
des organisations internationales, des ministres ou des chefs d'Etat.
Ils présentent tous les TIC comme un moyen efficace et
incontournable en cette période de mondialisation de l'éducation,
en vue de favoriser le developpement des apprenrissages et l'accès
à l'information distante.
La précarité de la littérature sur
l'intégration des TIC dans le système éducatif en
général ou de l'enseignement technique et professionnel en
particulier a de ce fait limité notre documentation à la
consultation de quelques documents internes du ministère et des quelques
travaux retrouvés sur l'Internet. Cette revue nous ont inspiré
sur les démarches d'intégration entreprises par les pays comme le
Cameroun, le Maroc, le Bénin, le Ghana, le Mali...
Ainsi, le but visé dans cette note de recherche est de
proposer une démarche d'intégration des TIC qui conviendrait dans
le sous-secteur de l'enseignement technique dans le contexte actuel,
constitué par une vision de cyberespace et des autoroutes de
l'information défini à travers la politique nationale de
developpement des TIC.
Il s'agit d'une démarche globale du gouvernement
congolais présentée par le ministère des postes, des
télécommunications et des technologies de l'information sur la
base des recommandations du Document Stratégique de Réduction de
la Pauvreté (DSRP) (1) au Congo.
Pour atteindre le but, deux objectifs sont définis. En
premier lieu, il s'agira de faire le bilan des initiatives prises par
l'administration du sous-secteur, ensuite l'identification des besoins des
usagers en la matière.
Deux parties essentielles constitueront ce travail.
La première présentera le ministère de
l'enseignement technique et professionnel, son organisation sera mise en
exergue ainsi que le bilan d'intégration des TIC.
La seconde sera consacrée à l'identification des
besoins et à la proposition d'une démarche d'intégration
des TIC dans le sous-secteur.
(1) Document de Stratégie et de la Réduction de la
Pauvreté), Ministère de l'économie et du plan,
édition 2007.
CHAPITRE I :
PRESENTATION DU MINISTERE DE
L'ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE, PROFESSIONNEL, DE LA FORMATION
QUALIFIANTE ET
DE L'EMPLOI
Le présent chapitre sera consacré à la
présentaion du ministère de l'enseignement tchnique,
professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi. L'historique et
l'organisation du ministère consitueront la première section.
L'état des lieux des TIC dans le système de l'enseignement
technique sera présenté dans la seconde.
SECTION I : HISTORIQUE ET ORGANISATION DU MINISTERE
DE
L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, PROFESSIONNEL, DE LA
FORMATION QUALIFIANTE ET DE L'EMPLOI (METPFQE)
Paragraphe 1. Historique et activités
Longtemps rattaché à d'autres
départements ministériels, le sous-secteur de l'enseignement
technique et professionnel a été érigé en
ministère à part entière en août 2002. Il est l'une
des trois composantes du système éducatif congolais.
En 2009, lui sont rattachées les fonctions de l'emploi
et de la formation qualifiante. Le ministère est désormais
appelé ministère de l'enseignement technique, professionnel, de
la formation qualifiante et de l'emploi.
Selon le DOSTRAPOGE (1), l'enseignement technique et
professionnel occupe une place encore très limité malgré
les différentes tentatives d'innovation. Il représente, selon une
étude menée par le docteur Achille OLLOY, expert de l'UNESCO pour
le compte du ministère, 13% des effectifs du système
éducatif congolais.
(1) DOSTRAPOGE (document stratégique de politique
générale en matière de redressement et de
développement de l'enseignement technique et professionnel au Congo)
page 21, version finale, édition du 10/10/2006.
Les domaines de formation dominants dans lesquels intervient
le sous-secteur de l'enseignement technique et professionnel concernent les
secteurs primaire, secondaire et tertiaire :
- la formation relative au secteur primaire est dispensée
par les centres des
métiers agricoles (CMA), les collèges
d'enseignement technique agricole (CETA), les lycées techniques
agricoles (LTA) et l'école nationale des eaux et forêts (ENEF).
Les disciplines enseignées sont liées à l'agriculture et
à l'élevage (CMA, CETA, LTA) ainsi qu'à la gestion
forestière (ENEF) ;
- les enseignements du secteur secondaire sont dispensés
essentiellement dans
les centres des métiers industriels mixtes (CMIM), les
centres des métiers industriels (CMI), les collèges
d'enseignement technique industriel (CETI), les collèges d'enseignement
technique (CET), les collèges d'enseignement technique mixte (CETM) et
les lycées techniques (LT). Les disciplines enseignées sont
celles des domaines de l'industrie, de la mécanique, du bâtiment
et de la menuiserie ;
- le tertiaire est représenté dans les
établissements d'enseignement technique et
professionnel de type centres de métiers et des arts
ménagers (CMAM), collèges d'enseignement technique féminin
(CETF), lycée technique (LT) ; écoles paramédicales (EPM),
écoles normales des instituteurs (ENI), école nationale moyenne
d'administration (ENMA) et école nationale des beaux arts (ENBA).
Les disciplines enseignées s'articulent autour de :
puériculture, hôtellerie, pâtisserie, cuisine (CMAM-CETF) -
secrétariat, gestion (CET, LT), administration (ENMA), sciences de la
santé (EPMMS, EPM), sciences de l'éducation (ENI), musique, arts
(ENBA).
L'Institut des Jeunes Sourds de Brazzaville (IJSB) est
l'unique école spécialisée conventionnée
gérée par le ministère de l'enseignement technique,
professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi. L'institut
reçoit les jeunes mal entendants au niveau de l'enseignement primaire et
les forme à certains métiers : arts ménagers, menuiserie,
maçonnerie aux niveaux des centres des métiers et collège
d'enseignement technique.
Le prolongement de l'enseignement technique se fait à
travers certains établissements d'enseignement supérieur
situés pour la majeure partie à Brazzaville.
En effet, le système éducatif congolais est
régi par la loi 25-95 du 17 novembre 1995 modifiant la loi scolaire
n°008-90 du 06 septembre 1990 et portant réorganisation du
système éducatif en république du Congo.
Trois sous-secteurs composent le système, à savoir
:
- le sous-secteur Enseignement primaire et secondaire ;
- le sous-secteur Enseignement technique et professionnel ; - le
sous-secteur Enseignement supérieur.
Paragraphe 2. Organisation du METPFQE
Le ministère de l'enseignement technique, professionnel de
la formation qualifiante et
de l'emploi comprend :
- le cabinet et les directions rattachées ;
- l'inspection générale ;
- les directions générales ;
- les établissements sous tutelle ;
~ l'Office National de l'Emploi et de la Main d'Oeuvre
(ONEMO).
2.1. Le cabinet
Placé sous l'autorité d'un directeur, le cabinet
est l'organe de conception, de coordination, d'animation et de contrôle
qui assiste le ministre dans son action.
Il est chargé de régler, au nom du ministre et par
délégation, les questions politiques, administratives et
techniques relevant du ministère.
Plusieurs directions centrales sont rattachées au cabinet.
Il s'agit de :
· la direction des études et de la
planification (DEP)
Ces missions se résument à réaliser les
études et les prévisions et à planifier les
activités du ministère.
· la direction des examens et concours
(DEC)
Elle est chargée d'organiser les examens et concours, de
délivrer les diplômes sanctionnant les enseignements et les
formations.
· la direction de la documentation et de
l'informatique (DDI)
Elle s'occupe de :
- de la promotion et de coordination des activités des
centres de documentation et
d'information des établissements ;
- de la mise à la disposition du ministère des
informations nécessaires à la
promotion du système éducatif ;
- de l'informatisation des administrations centrales et de
services extérieurs ;
- l'organisation et de la gestion du fichier informatisé
des données scolaires et des
documents en provenance des différents centres de
documentation et d'information des établissements scolaires ;
- de l'organisation et de la gestion du patrimoine informatique
;
- de l'archivage et de la publication des documents du
ministère.
· la direction de la coopération
(DIRCOP)
Ses missions sont les suivantes :
- la promotion du partenariat avec les organismes
spécialisés des Nations Unies,
les organismes privés et publics, les organisations non
gouvernementales et les organismes sous-régionaux et régionaux
dans les domaines des l'enseignement technique, professionnel, de la formation
qualifiante et de l'emploi ;
- la coordination des actions de coopération au sein du
ministère ;
- la participation à l'élaboration, à la
promotion et à l'exécution des conventions
internationales et accords de coopération ;
~ la promotion de la coopération bilatérale et
multilatérale ;
- la participation à la définition des
méthodologies, des mécanismes de suivi et de
contrôle des programmes de coopération ;
- la préparation des dossiers des commissions.
· la direction du contrôle et de
l'orientation (DCO)
Le contrôle et l'orientation des activités du
Ministère constitue l'essentiel des missions de la DCO. Elle est
régie par des textes spécifiques.
· la direction de l'orientation, des bourses et
aides scolaires (DOBAS)
La DCO a pour rôle de centraliser les offres de bourses
et assurer l'orientation des élèves, de centraliser les dossiers
de demande de bourses et des aides scolaires, de préparer les
arrêtés d'attribution, de renouvellement, de suspension et de
suppression des bourses et aides scolaires et d'accueillir, documenter,
informer et conseiller le public scolaire.
Elle est structurée de la manière suivante :
- le service des bourses et des aides scolaires ;
- le service d'accueil et d'orientation.
· l'unité de coordination des projets
(UCP) L'UCP a pour mission la coordination de tous les projets du
sous-secteur.
2.2. L'inspection générale de
l'enseignement technique (IGET)
Elle est chargée du contrôle des activités
pédagogiques et de la gestion de ressources humaines, financières
et matérielles au sein du sous-secteur.
2.3. Les directions générales
Les principales directions que l'on retrouve au sous-secteur
sont :
~ la direction générale de l'enseignement
technique (DGET), chargée d'organiser
les enseignements techniques au sein du ministère ;
~ la direction générale de l'enseignement
professionnel (DGEP), chargée
d'organiser les enseignements professionnels au sein du
ministère ;
- la direction générale de l'administration
scolaire (DGAS), chargée de la gestion
du patrimoine et du personnel scolaire ; elle est relayée
par les directions départementales à l'intérieur du
pays.
~ la direction générale de la formation
qualifiante et de l'emploi (DGFQE).
2.4. L'ONEMO
L'Office national de l'emploi et de la main-d'oeuvre,
régi par des textes spécifiques est un organisme public sous
tutelle du ministère.
2.5. Etablissements sous tutelle
Le ministère compte 99 établissements scolaires
répartis comme suit sur l'étendue du territoire :
- établissements secondaires techniques du premier cycle
: 75
- établissements secondaires techniques du second cycle :
13
- établissement de formation professionnelle : 11
2.6. Organigramme du ministère de l'enseignement
technique, professionnel, de la formation qualifiante et de
l'emploi
Cet organigramme présente le ministère à
tarevsr le cabinet, les directions générales, les directions
centrales. La présentation s'étend jusqu'aux directions
départementales.
Voir le schema en annexe 1.
SECTION II : ETAT DES LIEUX DES TIC DANS LE
SOUS-SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
L'état des lieux des TIC dans le sous-secteur de
l'enseignement technique n'est pas isolé de celui de l'ensemble du
système éducatif congolais.
Cependant, l'on peut noter la réalisation de plusieurs
initiatives dispersées visant à intégrer l'usage de
l'informatique dans le sous-secteur. Dans cette section, les initiatives
réalisées seront présentées avant d'en faire le
bilan.
Paragraphe 1 : Les initiatives
réalisées
Plusieurs initiatives ont été
réalisées. Nous les classerons de la manière suivante :
- Le plan des infrastructures informatiques ;
- Le plan des ressouces humaines ;
~ le plan pédagogique ;
- le plan du traitement des données ;
- le plan institutionnel.
· sur le plan des infrastructures informatiques
et de télécommunications
- l'installation d'une station VSAT au siège du
ministère en 2005. Cette station
était installée pour connecter le siège du
ministère à l'Internet ;
- l'installation d'un Intranet au siège du
ministère avec à l'appui la création d'un
site Web :
www.metp-congo.org en 2005 ;
- la dotation des salles informatiques dans certains
lycées notamment le lycée
technique commercial 1er mai de Brazzaville, le
lycée technique POATY Bernard de Pointe noire, le lycée technique
de Dolisie et de celui d'Oyo pour l'enseignement des cours de bureautique ;
- la dotation des salles multimédia (ordinateurs et
équipements audio visuel) dans
les écoles normales des instituteurs (ENI) de
Brazzaville, Dolisie et Owando pour l'enseignement des cours d'informatique et
d'anglais ;
- la dotation de quelques ordinateurs installés en
réseau local dans
l'administration, précisément à la
direction des examens et concours (DEC), à la direction de
l'administration scolaire (DAS), à la direction des études et de
la planification (DEP) et à la direction de la documentation et de
l'informatique (DDI).
~ l'installation d'une station VSAT, à l'unité de
cordination des projets. Cette station
serait installée pour servir
de base à l'interconnexion des sites distants de Brazzaville.
Sous réserve d'omission involontaire, le tableau
présenté à la page suivante résume l'état
des lieux des infrastructures informatiques et de
télécommunications au sein du ministère de l'enseignement
technique. Il a été constitué sur la base des informations
reçues au téléphone pour les établissements de
l'intérieur du pays.
Pour les établissements et administrations
installés à Brazzaville, des entretiens ont eu lieu avec les
différents responsables informatiques.
Dans l'évaluation du parc, un accent a d'abord
été mis sur les établissements scolaires car ils
constituent des centres de formation et de traitement des données
à la base ; puis sur les directions centrales constituant les centres de
traitement au niveau national et enfin, sur les équipements de
télécommunications ainsi que la présence de la connexion
Internet pour mesurer la capacité actuelle d'accès et de
transmission de l'information en temps réel. Les établissements
socolaires non listés dans le tableau sont supposés n'avoir pas
été dotés d'infrastructures. Les directions
générales n'ont simplement pas été prises en
compte.
De la lecture de ce tableau, il ressort que le nombre
d'ordinateurs avoisinerait 1000 et une orbservation minutieuse permettrait de
détecter plus d'entre ces ordinateurs qui sont en panne et hors
service.
Tableau 1 : Répatition des ordinateurs et
équipements télécoms dans les établissements
scolaires et directions centrales.
Source : Enquête téléphonique faite par nos
soins auprès des chefs de départemet informatique des
établissements.
Nom de l'établissement
|
Ville ou lieu
|
Nombre d'ordinateurs
|
Etablissements scolaires
|
Lycée technique commercial 1er mai
|
Brazzaville
|
100 ordinateurs répartis entre 4 salles de classe
|
Lycée technique industriel 1er mai
|
Brazzaville
|
20 dans un cybercafé
|
Lycée technique 5 février
|
Brazzaville
|
12 ordinateurs neufs 40 ordinateurs vetustes
|
Ecole Normale des Instituteurs ENI
|
Brazzaville
|
100 répartis entre 4 salles
multimédias
|
Lycée technique de Dolisie
|
Dolisie
|
30
|
Ecole Normale des Instituteurs ENI
|
Dolisie
|
70, répartis entre 3 salles
|
Lycée technique POATY Bernard
|
Pointe-noire
|
30
|
Lycée technique commercial OCH
|
Pointe-noire
|
80, répartis entre 3 salles
|
Ecole Normale des Instituteurs ENI
|
Owando
|
70, répartis entre 3 salles
|
Ecole Normale des Instituteurs ENI
|
Dolisie
|
70, répartis entre 3 salles
|
Institut technique Thomas SANKARA
|
Pointe-noire
|
20 ordiateurs dans une salle
|
|
Suite du tableau 1 : Répatition des ordinateurs et
équipements télécoms dans les établissements
scolaires et directions centrales.
Source : Enquête téléphonique faite par nos
soins auprès des chefs de départemet informatique des
établissements.
Directions centrales et Office
|
Cabinet et siège du ministère
|
Brazzaville
|
Station VSAT isolée, pas Internet, pas informaticien,
plus de 20 ordinateurs, réseau local
|
Direction de l'administration scolaire (DAS)
|
Brazzaville
|
9 ordinateurs, 2 informaticiens, Logiciel de gestion des
ressources humaines non livrées,
Cablage réseaux, Internet.
|
Direction des affaires administratives et financières
(DAAF)
|
Brazzaville
|
Moins de 10 ordinateurs reliés en réseau local,
pas d'Internet
|
Direction de l'orientation, des bourses et aides scolaires
(DOBAS)
|
Brazzaville
|
4 dont 2 en panne,
Pas de réseau, pas Internet, pas d'informaticiens, aucun
logiciel spécifique.
|
Direction des examens et concours (DEC)
|
Brazzaville
|
9 ordinateurs, 1 informaticien,
Logiciel de gestion des diplômes en panne, Cablage
réseaux, Internet.
|
Diretion de la documentation et de l'informatique (DDI)
|
Brazzaville
|
4 informaticiens,20 ordinateurs, logiciel de calcul des notes
d'examens, réseau, Internet
|
Diretion des Etudes et de la Planification (DEP)
|
Brazzaville
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9 ordinateurs,
Cablage réseaux, Internet.
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ONEMO
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Brazzaville
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Un centre de formation, installation
d'Internet non fonctionnel, plusieurs informaticiens. Plus de
100 postes.
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Unité de coordination des projets
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Station VSAT isolée, par informaticiens, réseau
local,
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infrastructures des
télécommunication
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Station VSAT à l'UCP et au Cabinet
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Brazzaville
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· sur le plan des ressources
humaines
Il y'a eu l'intégration à la fonction publique
en 2008 d'une cinquantaine d'informaticiens ayant participé à la
phase expérimentale du projet d'intégration de la filière
informatique dans les lycées techniques, dit « projet séries
H » entre 2005 et 2008.
Ce projet consistait à la formation de bacheliers en
secrétariat bureautique, en programmation de gestion, en programmation
orientée objet, en maintenance informatique et en télécoms
et réseaux au lycée technique du 1er mai de
Brazzaville et à l'Institut Technique Thomas SANKARA de Pointe-noire.
Les bacheliers formés sont pour la plupart en
formation supérieure dans des pays africains, notament en
République Démocratique du Congo, en Namibie, en Tunisie et au
Cameroun.
L'expérience étant suspendue, les informaticiens
ont été affectés dans les établissements scolaires
pour dispenser des cours de bureautique (1) depuis 2009.
Le nombre d'informaticiens dans l'ensemble du sous-secteur
peut avoisiner une centaine. Mais plus de 80% sont affectés à
l'enseignement dans des établissements scolaires. Les différents
centres de traitement n'utilisent alors que des très faibles taux.
· sur le plan pédagogique
Le plan pédagogique est à analyser en deux parties
:
La première concerne les enseignements,
c'est-à-dire les programmes de formation. Trois initiatives majeures
sont à signaler :
+ dans le cadre du projet d'intégration de la
filière informatique dans les lycées, la
phase expériemntale a consisté en la formation
entre 2005 et 2008, d'un échantillon de plus de cent
élèves répartis entre le lycée technique industriel
du 1er mai de Brazzaville et l'Institut Technique Thomas SANKARA de
Pointe-noire ;
+ le lancement timide des cours de la Bureautique dans les
lycées techniques
commerciaux notament, le lycée technique commercial
1er mai de Brazzaville et celui de Pointe noire.
+ le lancement de la formation qualifiante des jeunes
désoeuvrés en 2010 à l'ENI
et au lycée technique commercial 1er mai de
Brazzaville.
La seconde concerne les structures offreuses de la formation des
formateurs.
De manière générale, depuis la fermeture
de l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique (ENSET), plus
un seul établissement tant public que privé au Congo ne consacre
ces programmes à la formation des formateurs du sous-secteur.
Les quelques autres établissements que l'on rencontre sur
le terrain forment les techniciens et ingénieurs destinés
à l'exploitation ou à la production. Il s'agit de :
+ pour le secteur public national et international :
- l'Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP).
Placée sous la tutelle de
l'université Marien NGOUABI, elle est l'unique
organisme public national de formation supérieure en industrie. Parmi
les filières disponibles, se trouvent celle de réseaux
informatiques et télécommunications.
(1). Ensemble des techniques informatiques
appliquéées aux activités de bureau. Site web :
http://www.commentcamarche.net/s/
notion de bureautique, juin 2011.
Cette école présente malheureusement une offre
réduite dès l'entrée en première année du
fait de ses critères de sélection et de ses capacités
d'accueil ;
- le campus numérique de l'Agence Universitaire de la
Francophonie (AUF) installé
dans l'enceinte de l'université Marien NGOUABI. Elle
constitue une plate forme permettant aux étudiants d'accéder
à des formations à distance.
On peut citer de manière non exhaustive :
+ pour le secteur privé :
à Brazzaville :
~ Ecole Supérieure de Gestion et d'Administration des
Entreprises (ESGAE),
~ Ecole Africaine de Développement (EAD),
~ Institut des Hautes Etudes de Management (IHEM),
~ Centre d'Information et des Recherches de l'Armée et de
la Sécurité (CIRAS) ...
à Pointe - noire :
- Ecole Africaine de Développement (EAD),
- Ecole Supérieure de Commerce (ESC) ;
- Le CEREC ISCOM ...
· sur le plan du traitement des
données
Deux initiatives sont à relever :
- l'acquisition d'un système d'information servant au
traitement des résultats des
examens et concours du sous-secteur. Ce système est
installé à la DDI.
- l'acquisition d'un logiciel de gestion administrative des
carrières du personnel du
sous-secteur à la DAS. Ce logiciel est installé
mais non exploité car, le transfert de compétence n'avait pas eu
lieu.
· sur le plan institutionnel
En dehors de la DDI, on retrouve une cellule informatique
à la DEC et une autre à la DAS. Ces cellules offrent à la
mesure de leurs capacités quelques services liés à la
saisie de données et au traitement des documents administratifs.
En somme, comme nous venons de le constater, toutes les
initiatives prises sont limitées à la pratique de l'informatique
de base. Aussi, elles sont sectorielles c'est-àdire, qu'elles ne
couvrent pas tout le pays.
Le bilan d'intégration de l'informatique qui sera
présenté ci-dessous précisera ce que ces initiatives sont
devenues.
Paragraphe 2 : Bilan d'intégration des TIC au
METPFQE
Dans le domaine éducatif, l'ntégration des TIC
selon l'UNESCO (1) vise l'utilisation de l'ensemble des moyens technologiques
comme l'ordinateur, les cédéroms, les bandes vidéos
éducatives, les ressources d'apprentissage en ligne (technologies de
l'information), le courrier électronique, les plates-formes, les forum
de discussions, les sites Web, les vidéoconférences (technologies
de la communication).
Pour mieux faire le bilan de cette intégration, une
comparaison sera faite entre les initiatives réalisées et la
vision de l'UNESCO ci-dessus présentée.
· sur le plan des équipements informatiques
et des télécommunications
Plusieurs autres établissements scolaires du
sous-secteur n'ont pas reçu de dotation d'ordinateurs, il s'agit de
l'ensemble des collèges techniques, du lycée technique d'Oyo, du
lycée agricole Amilcar CABRAL de Brazzaville et de celui de Sibiti.
Pour les établissements qui ont reçu des
dotations, on retrouve des salles informatiques installées il y'a trois
ans déjà dans quelques établissements scolaires. En
quantités insuffisantes déjà, les équipements
installés s'abîment très vite du fait de manque de
maintenance. Aussi, ces salles sont isolées et leur utilité
limitée à l'apprentissage du traitement de texte aux apprenants.
Chaque établissement dispose en moyenne de trois salles
informatiques.
La circulation de l'information quant à elle
nécessite des réseaux adaptés. L'absence des installations
de réseaux informatiques réduit la capacité de partage de
ressources et d'informations au niveau local.
Au niveau sectoriel, l'absence des équipements de
télécommunications ne favorise pas la transmission des
données et l'accès aux mêmes données par des usagers
éloignés.
· sur le plan des ressources humaines
Depuis l'intégration à la fonction publique en
2008 de la première frange de cinquante informaticiens au
ministère de l'enseignement technique, et même si le nombre a
augmenté, une répartition équitable des ressources
humaines dans tous les établissements et administrations dotés de
salles informatiques n'a toujours pas obtenue.
(1). Technologie de l'information et de la communication et de
la communication en éducation : Un programme d'enseignement et un cadre
pour la formation continue des enseignants. UNESCO, 2004. ED/HED/TED/1.
Encore, faut-il préciser que ces informaticiens ont
été recrutés pour enseigner les métiers de
l'informatique dans le cadre d'une expérience lancée entre 2005
et 2008, relative à la formation des bacheliers en informatique. Cette
expérience n'ayant pas été poursuivie, ces informaticiens
ont été affectés dans les différents
établissements pour enseigner la bureautique. Leur mission se limitant
à l'enseignement cours de Microsoft Word et Microsoft Excel, ces
derniers ne s'occupent guère des problèmes de maintenance des
installations.
· sur le plan pédagogique
Le bilan concerne deux volets à savoir le contenu et les
contenants de la formation Le premier, c'est l'ensemble des programmes de
formation.
La DGET, chargée de l'enseignement technique et la
DGEP, chargée à son tour de la formation professionnelle, n'ont
pas toujours intégré dans les programmes de formation les
métiers de l'informatique. Les quelques programmes de formation existant
ne sont déployés que dans quelques établissements d'une
partie du pays, notamment à Brazzaville et à Pointe-noire.
Dans les établissements où les cours sont
dispensés, un dilemme est permanent :
D'une part les emplois du temps élaborés par
les chefs d'établissement accordent deux heures de cour par semaine dans
une salle informatique dont la capacité d'accueil est de 20 places
environ et ce, pour une classe pédagogique de 70 élèves en
moyenne. Ce qui revient à dire que l'enseignant doit scinder la classe
pédagogique en quatre groupes pour prétendre faire passer les
élèves pendant trente minutes environ sur les machines. La
durée du cours revient ainsi à trente minutes par
élève. En terminale, les épreuves de bureautique ne
passent pas au Baccalauréat.
D'autre part, les informaticiens dispensant les cours de
bureautique n'ont pour la plupart pas de formation de base dans les sciences et
techniques administratives (STA) ou des sciences et techniques
économiques (STE). Ils sont formés en informatique de gestion, en
maintenance ou en réseaux informatiques et télécom. Leurs
connaissances en bureautique sont limitées à l'utilisation de
Microsoft Word en tant qu'amateurs.
Ces informaticiens ne constitutent donc pas des ressources
préparées pour enseigner, plutôt des agents d'exploitation
appelés à servir en entreprise ou en administration.
Le volet contenant est constitué de l'ensemble des
structures offreuses de la formation.
En effet, le sous-secteur de l'éducation primaire et
secondaire dispose de deux niveaux de formation des formateurs. Le niveau
instituteur c'est-à-dire celui chargé de la formation des
enseignants des écoles primaires et maternellles, est ténu par
les écoles normales des instituteurs (ENI) de Brazzaville, Dolisie et
Owando. Le niveau supérieur, chargé quant à lui à
la formation des enseignants du secondaire est tenu par l'école normale
supérieure (ENS).
Comparativement à cette donne, le sous-secteur de
l'enseignement technique ne dispose d'aucune école.
L'absence d'une école de formation des enseignants du
sous-secteur, en mesure d'offrir des programmes de pédagogie constitue
l'une des causes de la baisse de niveau des enseignements dans le
sous-secteur.
Si les conséquences sont estimées de moindre
envergure pour les autres filières, c'est tout simplement par ce que les
techniciens recrutés et employés proviennent de la plupart des
établissements publics et privés dispensant des programmes
harmonisés sur le plan national et international.
Dans le cadre de l'enseignement des TIC, la situation est plus
complexe. Cette filière s'accommode avec les usages sociaux de travail
en administration et en communication. D'où, manipuler l'ordinateur
n'est plus l'apanage des seuls informaticiens ou des spécialistes.
Cependant, former, implanter les compétences, ou
simplement former des spécialistes en des métiers des TIC exige
des formateurs eux-mêmes un certain niveau d'études, de formation
et une méthodologie dite « pédagogie ».
Les formations à distance quant à elles, ne
sont offertes que par l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) à
travers le campus numérique installé dans l'enceinte de
l'université Marien NGOUABI. L'AUF permet aux étudiants
ressortissants des pays francophones de s'inscrire dans les universités
des autres pays membres de la francophonie, répartis dans le monde
entier et de suivre leurs formations à distance à travers les
campus numérique sans se déplacer.
La présence du campus numérique serait une
formidable politique de formation dans le domaine des TIC pour les
gouvernements des pays en voie de développement à l'instar du
Congo. Là encore, même si les coûts sont estimés
inférieurs à ceux payés par les étudiants qui se
déplacent vers les pays européens, il faut reconnaître
qu'ils sont élevés
par rapport au pouvoir d'achat moyen du travailleur
congolais. Les bourses octroyées par l'AUF ne suffisent pas à
régler le problème car, ne elles ne sont pas limitées aux
seuls ressortissants congolais. Elles sont destinées aux ressortissants
de tous les pays membres.
Le projet e-emploi lancé par l'ONEMO il y'a de cela
deux ans en partenariat avec le programme des nations unies pour le
developpement et consistant à former les jeunes diplômés
à la recherche de l'emploi à travers les TIC, est suspendu du
fait de l'absence d'u plan de pérénisation. Ce projet est la
seule initiative marquant l'intégration des TIC dans les
activités du sous-secteur.
· sur le plan du traitement des
données
Pour être exploitées et mises à profit,
les données scolaires doivent être traitées avec des
mécanismes rationnels et automatiques. Ces traitements consistent
à collecter des données, à les stocker, à
réaliser des travaux de synthèse et à produire des
rapports destinés à être mis en circulation.
Au sein du ministère de l'enseignement technique, les
structures en charge du traitement manuel des données sont les suivantes
:
- les écoles ou établissements scolaires : pour le
traitement des données relatives
à la vie scolaire, à la gestion des ressources
pédagogiques, matérielles, financières et humaines ;
- Les directions départementales, en fonction de leur
rôle dans l'organigramme du
ministère servent de relais des structures centrales
avec les établissements et vice versa. Leur traitement consiste à
synthétiser les informations et à les transmettre aux directions
centrales et générales.
En dehors de la DEC, toutes les autres directions centrales ne
sont pas prètes à traiter de manière automatique les
données même si elles utilisent les ordinateurss.
· sur le plan institutionnel
Au sein du ministère de l'enseignement technique,
professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi se trouve une
direction de la documentation et de l'informatique (DDI). Cette direction est
chargée d'organiser et de gérer le fichier informatisé des
données scolaires et des documents en provenance des différents
centres de documentation et d'information des établissements. Elle est
également chargée de faire la promotion de l'utilisation des
technologies de l'information dans les activités du ministère.
Actuellement, les services rendus par la DDI au
ministère se limitent au traitement des résultats des examens et
concours du sous-secteur alors que cette tâche est normalement du ressort
de la DEC. Elle n'est pas représentée dans les
établissements scolaires et dans les directions
départemantales.
Les quelques initiatives d'intégration de
l'informatique entreprises dans les années antérieures
constituaient un point de départ non négligeable. Seulement,
même si elles pouvaient s'étaler sur l'ensemble du territoire
national sans êre améliorées, ces initiatives resteraient
limitées à l'informatique de base.
La seule initiative relative à l'intégration des
TIC est celle faite par la direction générale de l'ONEMO dans le
cadre du projet e-emploi en partenariat avec le PNUD.
Une autre problèmatique surgit. Elle est relative au
budget, c'est-à-dire, le sous-secteur disposerait-il des ressources
financières nécessaires pour déployer tout le
système tel qu'il est décrit ?
Mais avant de parler du budget, il serait souhaitable d'abord
d'identifier les besoins relatifs aux attentes de l'administration et des
usagers du sous-secteur ainsi que de définir un plan, disons simplement,
une démarche d'intégration des TIC à long terme.
C'est la réponse à ces deux aspirations qui
consituera l'ossature du chapitre de cette note de recherche.
CHAPITRE II :
PERSPECTIVES D'INTEGRATION DES TIC
DANS LE
SOUS-SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE, PROFSSIONNEL, DE LA
FORMATION
QUALIFIANTE ET DE L'EMPLOI
Le premier chapitre a été consacré
à la présentation du ministère de l'enseignement
technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l'mploi.
L'historique, les activités, l'organisation du sous-secteur de
l'enseignement technique ainsi que de l'état des lieux des TIC ont
été mis en exegue.
Le second chapitre que nous abordons ici sera consacré
à l'identification des attentes des utilisateurs des TIC dans le
sous-secteur et des besoins des usagers ainsi que de la démarche
relative aux besoins identifiés.
SECTION I : IDENTIFICATION DES BESOINS D'INTEGRATION DES
TIC DANS LE SOUS SECTEUR
Pour l'UNESCO, rappelons-le, les TIC sont définies
comme la combinaison des technologies issues de l'informatique avec d'autres
technologies apparentées, en particularier les technologies de la
communication. Le terme TIC désigne ainsi, non seulement la mise en
place de réseaux et d'équipements dans les diverses strates
éducatives, mais aussi l'utilisation des moyens technologiques comme
l'ordinateur, les cédéroms, les ressources d'apprentissage en
ligne (technologies de l'informatique), les forum de discussions, les sites
Web, les vidéo-conférences (technologies de la communication)
pour des fins de développement éducatif, économique,
sociétal et culturel.
Cette perception se traduirait par les activités
suivantes :
- l'installation des supports de base, c'est à dire des
infrastructures informatiques
dans les établissements et les administrations : salles
informatiques, réseaux locaux, connexion Internet. ;
- la mise en place des systèmes d'information de gestion
dans les établissements
et les administrations ;
- la mise en place des programmes de formation adaptés
aux besoins des
apprenants et aux objectifs pédagogiques ;
- l'utilisation des supports pour faire fonctionner les
e-formations, les forums de
discussion, les plates-forme éducatives, les vidéo
conférences ;
- à terme, promouvoir une culture des TIC dans le
sous-secteur.
Ces activités sont regroupées en deux parties
à savoir : les aspects organisationnels et humains ainsi que les aspects
techniques.
Paragraphe 1 : Les aspects organisationnels et
humains
Il s'agit des besoins liés au développement des
ressources humaines et de ceux liés et à l'organisation du
travail.
1.1. Développement des compétences des
personnels, des apprenants et des enseignants
Le besoin en formation des ressources humaines est
éminent. Les métiers des TIC doivent être définis de
manière claire en tenant compte du contexte de mondialisation.
La plupart des techniciens en TIC sont de niveau de formation
supérieur. Mais leurs compétences ont besoin d'être
renforcées par la requalification. Les agents d'exécution et
d'exploitation éprouvent eux aussi le besoin d'être
formés.
En termes clairs, les compétences attendues par
l'administration du sous-secteur de l'enseignement technique peuvent être
répaties entre deux niveaux : le niveau de la conception et celui de
l'exploitation.
+ le niveau conception :
- les techniciens et ingénieurs en maintenance
informatique;
- les techniciens et ingénieurs en administration des
réseaux locaux d'entreprise;
- les techniciens et ingénieurs en réseaux
télécoms ;
- les analystes programeurs,
- les analystes concepteurs des systèmes d'informations
;
- les techniciens et ingénieurs en genie informatique
;
- les Webmasters et infographistes ;
- les détenteurs des MIAG (méthode informatique
appiquée à la gestion) ;
- les spécialistes de l'information
stratégique...
+ le niveau exploittaion :
En dehors des techniciens supérieurs que l'on
retrouvera ici, les agents d'exploiation comme les secrétaires de
direction, les assistantes, les enseignants ainsi que l'ensemble des agents
d'administration ont besoin d'être formés.
Concernant les programmes de formation, trois approches sont
nécessaires : La première consiste à rédiger les
programmes de formation des formateurs. Il s'agira :
- d'une part des enseignants des STE et STA aux quels on donnera
des compé-
tences en informatique pour dispenser les cours spcifius tels
que les logiciels de bureautiques ou les logiciels de gestion ainsi que des
enseignants du secteur industriel (STI) pour dispenser des cours de logiciels
de dessin ou de construction mécanique ;
- d'autre part des informatciens aux quels un renfrcement de
capacité en
pédagogie est nécessaire au cas où ils sont
toujours retenus comme enseignanants.
La seconde est relative aux programmes de formation des
apprenants. Il est nécessaire de continuer la rédaction des
programmes d'enseignement en s'intéressant également aux
filières industrielles, agricoles, médicales et
administratives.
La dernière est celle du plan de renforcement des
capacités des techniciens et enseignants qui devra être
permanent.
1.2. Institutionnalisation de l'usage des
TIC
D'une part, il est nécessaire d'intégrer les
services informatiques dans les sous-ensembles organisationnels du
ministère. Des services informatiques devront être
constitués dans les établissements scolaires ainsi que les
directions départementales et centrales comme la DEC, la DAS, la DEP et
la DAAF.
D'autre part, le centre informatique de l'ONEMO offre des
formations qualifiantes en bureautique et en logiciel de gestion. Il
détient aussi la seule initiative d'intégration des TIC dans le
système. Placée en post-formation, cette expérience a
besoin d'être enrichie afin de servir d'exemple à tout le
sous-secteur. D'où la nécessité de le développer en
lui donnant plus de moyens financiers et structurels.
Pargarphe 2. Les aspects techniques
2.1. Renforcement des infrastructures informatiques dans
les établissements, les écoles et des administrations
Ces infrastructures sont de deux types à savoir :
- les infrastructures de formation et celles de traitement de
données ;
- les infrastructures de communication.
Concernant les infrastructures de formation, elles sont
constituées par l'ensemble des salles informatiques nécessaires
à la formation dans les établissements scolaires et les
écoles professionnelles du secteur public. Ici, il y'a
nécessité de renforcer les quelques salles informatiques
existantes et de construire d'autres dans les établissements où
elles n'existent pas encore. Il est également nécessaire de doter
les établissements scolaires et les administrations des centres de
traitements informatiques.
Quant aux infrastructures de communication, il s'agit des
réseaux informatiques permettant de partager des ressources techniques
sur le plan local et des matériels de télécommunications
reliant les réseaux locaux des établissements et administrations
aux sites distants. Les infrastructures de télécommunication
serviront de support pour la circulation de l'information.
2.2. Mise en place d'un système d'information de
gestion des données du sous-secteur
En fonction du graphe de circulation de l'information du
sous-secteur ci-dessous présenté, les informations sortiront ou
entreront au ministère de l'enseignement technique par des points
précis.
Ce qui sous-entend que les données seront
traitées à la base, dans les établissements scolaires et
les administrations. Elles seront stockées au premier niveau dans les
centres de traitement, puis transférées aux serveurs de
données. Elles seront enfin mises en ligne en étant
véhiculées par le support de communication avant de d'être
accessibles aux usagers à travers un portail web.
Le système sera utilisé pour servir de support
aux logiciels de gestion scolaire, de gestion administrative, de gestion
financière et des ressources didactiques ainsi que le fonctionnement des
forums de discussion, des sites web, des vidéo-conférences, des
formations à distance...
Figure 1. Circulation des informations du METPFQE
Parents d'élèves
ou d'apprenants
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con2.png)
Légende :
Organismes du ministère Organismes externes Limites du
ministère
Flux d'informations sortants
Flux d'informations
entrants
Etablissements
scolaires
Directions
départementale
Elèves ou
apprenants
Directions
générales
Environnement
Socio éducatif
Gouvernement
Cabinet du
ministre
Partenaires
techniques
Directions
centrales
Les apprenants pourront accéder à des
formations distantes à travers cette plate-forme. Les autorités
administratives et gouvernementales auront accès à l'information
nécessaire à la prise de décision par un simple clic.
Chaque fin d'année ou à des périodes
données, les utilisateurs du système pourront extraire des
informations nécessaires à leur travail.
SECTION II : DEMARCHE D'INTEGRATION DES TIC DANS
LE
SOUS-SECTEUR DU METPFQE
L'intégration des TIC dans le sous-secteur du METPFQE
n'est pas à isoler de La politique nationale de développement des
TIC d'ici 2015 (1), qui prescrit de réduire la fracture numérique
par l'installation des autoroutes de l'infrmation à travers la fibre
optique.
(1). Document Stratégique de Réduction de la
Pauvrété, Minstère du Plan, Brazzaville 2007.
La fibre optique est un principe qui a été
développé dans les années 1970 dans les laboratoires de
l'entreprise américaine Corning Glass Works (actuelle Corning
Incorporated). Elle est constituée par un fil en verre ou en plastique
très fin qui a la propriété de conduire la lumière
et sert dans les transmissions terrestres et océaniques de
données. Elle offre enfn un débit d'informations nettement
supérieur à celui des câbles coaxiaux et supporte un
réseau « large bande » par lequel peuvent transiter aussi bien
la télévision, la téléphonie, la
visioconférence ou les données informatiques (1).
Une autre problématique verra le jour. Elle sera relative
à la sécurité des informations circulant à travers
l'Internet.
Le sous-secteur de l'enseignement technique représente
une entité à part entière de l'ensemble des structures
administratives. L'interconnexion de ses différents sites par le biais
de l'Internet tiendrait compte des dispositifs de protection des données
circulant en son sein. C'est ainsi qu'avant tout, il serait souhaitable de
maîtriser le graphe de circulation des informations.
Sur la base des objectifs fixés dans la vision
d'intégration des TIC définie par l'UNESCO, la première
étape de l'intégration, dans le contexte de notre étude
consistera à la mise en place de l'organisation et à la
préparation des ressources humaines.
Sur le plan technique, le plan des installations informatiques
et des équipements de télécommunications établi sur
la base du graphe présenté ci-dessus tiendra compte des questions
de canalisation et de sécurisation de l'information. Un réseau
privé virtuel serait déployé.
La démarche serait axée sur deux aspects
fondamentaux à savoir l'aspect organisationnel et humain ainsi que
l'aspect technique et matériel.
(1).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fibre_optique
juin 2011.
Paragraphe 1 : Aspect organisationnel et humain
1.1. Institutionnalisation de l'usage des
TIC
On entend par institutionnalisation de l'usage des TIC, le
fait de mettre en place des structures chargées des TIC dans les
différents établissements et administrations du METPFQE. C'est
une réponse au problème de l'absence desdites structures.
1.1.1. Institutionnalisation de la DDI
La première institution chargée des TIC au METPFQE
serait la direction de la documentation et de l'informatique (DDI).
Au lieu de se limiter au traitement des résultats
d'examens, la DDI devrait avoir des missions étendues aux questions
d'intégration des TIC dans le sous-secteur. Elle serait chargée
de développer la politique d'intégration des TIC en mettant en
place des plans suivants :
- plan d'installation des infrastructures informatiques de base
et des réseaux
locaux dans les établissements et les directions
centrales pour le traitement de l'information ;
- plan de mise en place des systèmes d'information de
gestion dans les
établissements et directions centrales ;
- plan d'installation des équipements de
télécommunications pour permettre
l'interconnexion des sites distants du ministère ;
- plan d'utilisation du nouvel environnement pour des besoins de
traitement des
données, de stockage et de circulation des informations
;
- plan de mise à la disposition des usagers d'un portail
permettant l'accès à
l'information distante ;
- plan de mise en place des plates-formes de discussion en
ligne, des possibilités
de vidéo conférences, ainsi que des formations
à distance ;
- plan de mse en place des plans de maintenance d'installations
informatiques et
des équipements de télécommunications dans
les établissements et les administrations relevant du METPFQE ;
- plan de recrutement et de la formation des personnels
informaticiens du
METPFQE...
Le nouvel organigramme adapté à ses nouvelles
missions serait le suivant :
Figure 2 : Nouvel organigramme de la direction de la
documentation et l'informatique :
Cabinet
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con3.png)
Direction de la documentation
et de l'informatique
Service de la
documentation
et archivage
Service des
études et
planification
Service
administratif
et financier
Service
conception et
développement
Service de
l'exploitation et
maintenance
Service de
la formation
et stage
Comme les autres directions centrales du ministère, la
DDI devrait être représentée à l'intérieur du
pays au niveau des directions départementales et des
établissements scolaires.
· au nivaeu des directions
départementales
Dans chaque département (circonscription
administrative), on retrouve une direction de l'enseignement technique,
professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi. Elle
représente le cabinet du ministre dans la circonscription.
Au sein de cette direction, toutes les autres directions
centrales sont représentées sauf la DDI. Ce défaut
entraîne que les activités de la DDI ne soient pas exercées
dans le département ainsi que dans les établissements
sous-tutelle. Il y'aurait alors lieu d'installer un service de la DDI à
l'image de ceux des autres directions centrales.
Dirigé par un chef de service départemental, ce
service serait chargé d'accomplir les missions de la DDI au sein de la
direction départementale et dans les établissements scolaires et
de veiller à l'application des politiques d'intégration des
TIC.
· au niveau des établissements
scolaires
Dans ces établissements, on devrait retrouver sur le
plan technique les installations informatiques (salles informatiques,
systèmes d'information de gestion, installations réseaux
informatiques et télécoms...). Pour exploiter et maintenir ces
installations, les établissements devraient être pourvus d'un
service informatique.
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con4.png)
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con5.png)
Ce service, dirigé par un chef de service, serait
structuré et identifié à l'instar des services relevant
des autres directions centrales.
1.1.2. Création des services informatiques dans
les autres directions centrales
Les directions générales et centrales sont des
directions dont l'objet principal est le traitement des données
pédagogiques, administratives, financières et techniques. Elles
seraient utilisatrices ou exploitantes des solutions des TIC que la DDI devrait
proposer. Pour prétendre à une exploitation optimale des
ressources et assurer la maintenance des installations et équipements,
ces cellules devraient être élevées au rang de services
informatiques légers dont la structure pourrait être
modifiée en fonction des besoins spécifiques de la direction
concernée ou des ressources humaines disponibles. Ce qui favoriserait
l'accès aux services de maintenance, d'exploitation, de collecte et de
traitement de données, de la documentation, d'archivage ainsi que des
études.
Figure 3 : Nouvel organigramme du service informatique des
directions centrales
Direction centrale
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Chef de service
nformatique
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con7.png)
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Bureau de la collecte et de saisie
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Bureau de l'exploitation et de la maintenance
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Bureau des études et de la planification
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Bureau de la documentation et des archives
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1.2. Développement des compétences des
personnels administratifs, des enseignants et des apprenants
Le système de l'enseignement technique compte
actuellement plus de cinquante informaticiens et plusieurs utilisateurs
d'ordinateurs. Les structures présentent près de 30 salles
informatiques réparties dans plus de 10 établissements.
Les TIC constituent un environnement de travail. Dans le cadre
de l'enseignement technique, il s'agit des aptitudes dont les enseignants et
les enseignés devraient disposer. A ce titre, elles ressemblent à
une culture qu'il faut intégrer. Cette intégration passe
fondamentalement par la formation commune de base en informatique, à
l'utilisation optimale des ressources informatiques.
La formation concerne les deux acteurs du système: les
administrateurs et le personnel enseignant d'une part et les apprenants ou
élèves de l'autre.
· de la formation du personnel administratif
et des enseignants
L'Office National de l'Emploi et de la Main-d'oeuvre (ONEMO)
dispose de deux centres de formation continue à Pointe-noire et à
Brazzaville. En fonction des besoins en compétences définis par
les directions centrales, ces centres pourraient concevoir des modules de
formations adaptés et procéder au renforcement de
capacités du personnel du sous-secteur.
Les enseignants des sciences et techniques économiques
(STE) et ceux des sciences et techniques administratives (STA) pourraient ainsi
être formés à l'usage des TIC dans leurs domaines
respectifs.
A terme, ils seraient capables de :
- manipuler l'ordinateur et enseigner les logiciels de
bureautique pour les STA ;
- manipuler l'ordinateur et enseigner les logiciels de gestion
pour les STE ;
- préparer les apprenants à l'usage des TIC et de
l'Internet ;
La formation s'étendrait au reste des membres de
l'administration. A leur tour, ils seront initiés à l'utilisation
de l'ordinateur, de l'Internet et de plusieurs autres possibilités
offertes par les TIC. Ces personnels (administratif et enseignant) seraient
ainsi préparés à exploiter les installations
informatiques, réseaux et télécoms existant à
différents niveaux d'utilisation. Ils intégreront à cet
effet en eux, une culture des TIC.
· de la formation des apprenants
Deux directions générales sont
concernées par des questions pédagogiques dans le sous-secteur de
l'enseignement technique. Il s'agit de la direction générale de
l'enseignement professionnel (DGEP) et la direction générale de
l'enseignement technique (DGET).
La DGEP est chargée de gérer les questions
relatives à la formation professionnelle donnée dans les
écoles de formation. De son côté, la DGET est
chargée de gérer les mêmes questions, mais cette fois-ci,
relatives à l'enseignement dans les lycées et collèges
techniques industriels, agricoles ou commerciaux.
Pour préparer les apprenants à intégrer
l'univers des TIC, des programmes de formation en TIC devraient être
élaborés et intégrés de manière à ce
qu'ils occupent la même place que les autres cours dans la
répartition des disciplines. Ces programmes tiendront compte des besoins
de connaissance en informatique de base, des logiciels spécifiques
à chacun de métiers enseignés, enfin des aspects
liés à communication.
Dans les lycées et dans les collèges
d'enseignement technique industriel par exemple, on aura des programmes
intégrant des cours d'initiation à l'informatique, des cours
d'utilisation des logiciels spécifiques de dessin ou d'architecture, des
notions d'Internet appuyées par un cours sur les TIC.
Paragraphe 2 : Aspect technique et matériel
L'aspect technique viserait la dotation des
établissements, des écoles et des administrations en
infrastructures informatiques, réseaux et télécoms
favorables à l'installation d'un environnement des TIC. Cet
environnement est celui qui permettrait aux différents usagers de
bénéficier des services rendus par l'utilisation des TIC.
Dans une optique où il sera question de mettre en
place un environnement intégré des TIC, techniquement parlant, la
solution consisterait à l'installation d'un réseau privé
virtuel (VPN). Ce réseau fonctionnera à travers l'Internet qui
sera livré par la fibre optique.
2.1. Définition de la technologie VPN
Le VPN est une interconnexion des réseaux locaux d'une
organisation installée sur des sites distants dans une ville ou dans un
pays. Il utilise l'Internet sur le plan logique en se basant sur des
technologies de radio communication.
La différence avec l'Internet, c'est que le VPN est
privé, il est conçu pour des besoins spécifiques de
l'organisation. Cette technologie permet d'interconnecter les réseaux
locaux (LAN) au moyen d'un support très haut débit, transparent
à tous les protocoles Voix et Data, de répartir et de partager
les ressources réseau (LAN, Serveurs, applications...) de manière
transparente entre plusieurs sites, de sécuriser les sites
hébergeant les serveurs.
Prise comme solution, elle repose sur l'utilisation d'un
protocole appelé "protocole de tunneling" qui est l'ensemble des
processus d'encapsulation, de transmission et de désencapsulation.
Ainsi, le protocole de tunneling encapsule les données en ajoutant une
en-tête, les transmet et la retire avant de les livrer au client.
Ce protocole permet de faire circuler les informations de
l'organisation de façon cryptée d'un bout à l'autre du
tunnel. Il s'agit d'un chemin virtuel construit après avoir
identifié l'émetteur et le destinataire.
2.2. Les avantages de la technologie VPN
Le VPN est la solution adaptée à une
intégration des TIC dans un système car, il offre plusieurs
avantages à savoir :
· la plateforme applicative
Elle permet de faire travailler tous les sites distants sur
la même base de données à temps réel. Toutes les
applications conçues ou installées pour les besoins
éducatifs, des besoins de formation ou de gestion scolaire peuvent
être partagées. Les discussions en ligne, la vidéo-
conférence, les formations à distance sont rendues possibles.
· la messagerie
La messagerie (Exchange) peut être
déployée aux autres sites distants en s'appuyant sur un seul
serveur de messagerie situé au siège. Les usagers peuvent alors
accéder à la messagerie quelque soit le lieu où il se
trouvent.
· la communication entre les sites
Dans le but de réduire le coût de la communication
téléphonique interne, le VPN permet de relier tous les sites par
la VOiP afin de profiter de la gratuité de ce service.
· la sécurité des
informations
La sécurité des informations circulant sur
Internet vers votre système d'information, ainsi que les informations
propres au système sont sécurisées du fait qu'elles sont
cryptées et transmises dans un canal privé. La
sécurité s'étend jusqu'aux communications
téléphoniques. Elle permet de crypter les appels
téléphoniques entre plusieurs sites distants sans apporter des
changements à l'infrastructure.
2.3. Etapes nécessaires pour installer un
VPN
L'objectif est de mettre à la disposition du
sous-secteur de l'enseignement technique des outils technologiques favorisant
son intégration dans un monde de plus en plus globalisant, contribuant
ainsi à la réduction de la fracture numérique qui existe
entre les pays en voie de développement comme le Congo et ceux dits du
nord.
Ce travail se matérialiserait par les 2 étapes
suivantes à savoir : le niveau local, le niveau national.
· au niveau local
La démarche serait la suivante :
- l'installation des salles
informatiques dans les établissements et services
administratifs distants : ces salles serviront aux formations
de base en informatique et aux formations spécifiques. Les
équipements seront mis en réseau et prêts à
être connectés.
- l'installation des centres de traitement informatique des
données des
établissements : ce centre sera utilisé pour la
gestion de l'école. Cette gestion va des questions académiques,
aux questions des ressources tant matérielles que financières de
l'établissement ou de l'école. Les équipements seront mis
en réseaux et prêts à être connectés.
- l'installation des équipements de
télécommunications afin de préparer les
installations de l'établissement à être
connectées.
· au niveau départemental et
national
Dans leurs activités, les directions
départemetales réprésentent une passerelle. Il serait
souhaitable de leurs doter des Hub. Ces équipements permettraient de
jouer le véritable rôle de passerelle dans le VPN. Au niveau
national, Il s'agit ici du siège du ministère et des services
centraux et généraux installés à Brazzaville.
On procéderait de la manière suivante :
- l'installation des centres de traitement informatique des
données dans les
directions centrales suivantes : DAS, DEC, DOBAS, DAAF ;
- le renforcement du réseau informatique du siège
du Ministère ;
- la construction d'un data house au siège : c'est un
centre qui abrite les serveurs
de données et d'applications ;
- l'interconnexion des directions départementales et des
directions distantes de
Brazzaville ;
- la mise en place des plates-formes applicatives ;
- la création d'une banque d'outils pédagogiques
pour les professeurs et une
autre pour les apprenants ;
- l'installation de la station de base ;
- la configuration du VPN.
Au terme de toutes ces étapes, le réseau
privé vrtuel serait connecté à l'Internet et le
minstère de l'enseignement technique, professionnel, de la formation
qualifiante et de l'emploi mis en orbite.
CONCLUSION
Dans le souci de favoriser la bonne gouvernance, la
transparence et l'accès à l'information à tous, le
programme des nations-unies pour le développement prescrit aux
gouvernements des pays en voie de développement d'intégrer les
TIC dans les usages administratifs à travers le projet
e-gouvernement.
Plusieurs initiatives visant à intégrer les TIC
dans les systèmes éducatifs sont lancées dans les pays
africains. Il s'agit de doter les systèmes éducatifs des moyens
technologiques tels que les ordinateurs, les cédéroms, les bandes
vidéos éducatives, les ressources d'apprentissage en ligne, le
courrier électronique, les plates-forme, les forums de discussion, les
sites web les vidéo-conférence. Mais aussi, diverses techniques
d'adaptation qui sont disponibles pour répondre aux besoins
d'accès à l'information par les apprenants.
Au Congo, la volonté du gouvernement d'intégrer
les TIC dans le système éducatif s'est manifestée en 2009
suivant la circulaire n° 436/PR du 18/09/2009 du président de la
république, valant feuille de route du gouvernement. Cette circulaire
est venue appuyer la liste des initiatives prises bien avant dans le
sous-secteur de de l'enseignement technique.
Du fait de son rapporchement avec la technologie par rapport
aux trois autres soussecteurs qui composent le système éducatif
congolais, le METPFQE a attiré notre attention.
Notre réflexion se justifie du fait que le
problème de la gestion de l'information scolaire, de sa circulation, de
sa disponibilité persiste. On arrive à se poser la question de
savoir pourquoi le METPFQE n'arrive t-il toujours pas à intégrer
l'informatique dans ses acticités.
Notre travail au sein de ce sous-secteur a consisté
à vérifier les hypothèses suivantes : quelles sont les
attentes de l'administration, des usagers ainsi que des partenaires de
l'école ? quelle démarche entreprendre pour réussir
l'intégration des TIC dans le sous secteur ?
Deux objectifs étaient fixés. Il s'agit de faire le
bilan des initiatives prises, et l'identification des besoins.
En faisant l'état des lieux des TIC dans le
sous-secteur, nous nous sommes rendu compte que plusieurs initiatives
isolées, visant d'intégrer l'usage de l'informatique dans
l'administration et les établissements scolaires ainsi que l'insertion
des cours d'informatique dans les programmes de formation et d'enseignement
technique avaient marqué la période.
Cependant, le bilan de cette intégration est quelque
peu mitigé. Plusieurs insuffisances sont relevées sur le plan des
équipements où les ordinateurs installés dans des salles
informatiques de certains établissements se détériorent du
fait de l'absence d'un plan de maintenance ; où des installations des
télécommunications telles que les stations VSAT sont
isolées.
Les ressources humaines sont rares. Les services
compétents en matière des TIC comme la DDI sont concentrés
dans les travaux d'exploitation tels que le traitement des résultats des
examens et concours qui serait du ressort de la DEC ; des cours de bureautique
dispensés partiellement, bref.
Avant de proposer une nouvelle démarche, nous avons
rédéfini la perception des TIC en s'inspirant de celle de
l'UNESCO. Elle consiste selon à mettre en place un environnement
d'enseignement et d'apprentissage avec les nouvelles technologies telles que
l'informatique et d'autres technologies apparentées. Un environnement
où les élèves ou apprenants, les enseignants et le
personnel administratif feront usage de ces technologies dans le but de
développer des compétences, de favoriser les apprentissages et
les enseignements, de faciliter l'accès à l'information et
à des formations distantes, de renforcer les capacités de gestion
des ressources pédagogiques, financières, matérielles et
humaines.
Ainsi, la nouvelle approche faite dans cette note de recherche
tient compte de la politique nationale de développement des TIC du
ministère des postes et télécommunications qui
prévoit la création d'un cyberespace et la distribution de
l'Internet à haut débit d'ici 2015, à toutes les
structures administratives et aux particuliers, en renforcement de l'offre
actuelle.
Le sous-secteur de l'enseignement technique,
représentant une entité à part entière de
l'ensemble des structures administratives, devrait se préparér
à se connecter à ce cyberespace à travers un réseau
privé virtuel. Avant cela, il serait souhaitable que les installations
nécessaires au traitement de base dans les établissements et les
administrations soient aménagées, que la formation du personnel
commence, qu'une nouvelle structuration soit prise en compte.
En définitive, les hypothèses ont
été vérifiées et les objectifs visés
atteints. D'où il ressort que l'intégration des TIC telle que
nous venons de le définir consituerait un envronnement dans lequel le
personnel du système éducatif pourrait acquérir des
savoirs-faire et mettre à profit l'usage des TIC pour améliorer
les résultats scolaires d'une part, et assurer une bonne gestion des
ressources au sein des établissements d'autre part. Chose indispensable
dans un contexte de mondialisation.
Le potentiel inouï de l'informatique favorisera à
coup sûr la révolution de l'enseignement à condition que
les techno-pédagogues soient utilisés à bon escient dans
les différents établissements du Congo.
Au vu des multiples problèmes dont souffre le
système éducatif Congolais, l'utilisation efficiente des TIC lui
permettrait de solutionner ou bien d'ébaucher des pistes de solution
à ces problèmes. La liste des problèmes
d'intégration des TIC ainsi que les modestes contributions faites ici ne
sont pas exhaustives. D'autres personnes, certainement plus habiles, pourraient
faire des meilleures propositions.
Cependant, les dirigeants donneront-ils véritablement
à ces technologies la possibilité d'apporter des solutions
concrètes ? Faciliteront-ils la tâche à ces ressources
humaines qui ont une autre vision de l'enseignement ?
BIBLIOGRAPHIE
I. TRAVAUX DE RECHERCHE ET PUBLICATIONS
DIVERSES
POLICY NETWORK AND THE TRANSFORMATION OF SECONDARY
EDUCATION THROUGH ICT'S IN AFRICA: THE PROSPECTS AND CHALLENGE OF NEPAD
E-SCHOOLS INITIATIVE. Chijioke J. E., IJEDICT 2007 Vol «(1)
64-84pp.
ELABORATION D'UN MODELE DE SCHEMA DIRECTEUR STRATEGIQUE
D'INTEGRATION DE TIC EN MILIEU SECONDAIRE AU CAMEROUN. Firissou Wina B.,
Mémoire, Ecole Normale Supérieure de Yaoundé, 2009
1-70p.
STRATEGIE ORGANISATIONNELLES D'INTEGRATION DES TIC DANS
L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE AU CAMEROUN: ETUDE D'ECOLES PIONNIERES. NGAMO
TCHAMENI S., Thèse de Doctorat (Ph. D) Université de
Montréal 2007 1-308p.
TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION ET DE
LA COMMUNICATION EN EDUCATION : UN PROGRAMME D'ENSEIGNEMENT ET UN CADRE POUR
LA FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS. Division de l'enseignement
supérieur, UNESCO, 2004. ED/HED/TED/1.
DOSTRAPOGE, (documentation stratégique de politique
générale en matière de redressement et de
développement de l'enseignement technique du Congo).
Ministère de l'enseignement technique et professionnel, Edition du
10/10/2006
DSRP (document de stratégie et de la réduction
de la pauvreté), Ministère de l'économie et du plan,
édition 2007.
2. WEBOGRAPHIE
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fibre_optique
http://www.commentcamarche.net/s/notion
de bureautique
ANNEXES
ANNEXE 1 : ORGANIGRAMME DU METPFQE
Ministre
Cabinet
DEP
DECTP
DDI
DOBAS
UCP
DCG
DC
OE
DGET
DETPC
DETDC
DAAF
DGEP
DEPRO
DFFFP
DAAF
DGAS
DAS
DAAF
DDETP
DEPETP
DGFQE
DFQ
DE
DS
DAAF
DDFQE
IGETPFQE
IAFM
IFQE
DFPCCFP
DGONEMO
DPAAF
DDAIEP
DPP
DPATAI
DOSSI
DCRAJC
Source : Direction des études et
planification
DD
ANNEXE 2 : IMAGE DE LA FIBRE OPTIQUE
![](Integration-des-technologies-de-linformation-et-de-la-communication-dans-le-systeme-educatif-con9.png)
Fibres optiques :
Une fibre optique est un fil en verre ou en
plastique très fin qui a la propriété de conduire la
lumière et sert dans les transmissions terrestres et
océaniques de données. Elle offre un débit
d'informations nettement supérieur à celui des
câbles coaxiaux et supporte un réseau « large bande
» par lequel peuvent transiter aussi bien la
télévision, le téléphone, la
visioconférence ou les données informatiques.
Le principe de la fibre optique a été
développé dans les années 1970 dans les
laboratoires de l'entreprise américaine Corning Glass Works
(actuelle Corning Incorporated).
Entourée d'une gaine protectrice, la fibre optique peut
être utilisée pour conduire de la lumière entre
deux lieux distants de plusieurs centaines, voire milliers, de
kilomètres. Le signal lumineux codé par une variation
d'intensité est capable de transmettre une grande quantité
d'informations. En permettant les communications à très longue
distance et à des débits jusqu'alors impossibles, les fibres
optiques ont constitué l'un des éléments clef de la
révolution des télécommunications optiques. Ses
propriétés sont également exploitées dans le
domaine des capteurs (température, pression, etc.), dans
l'imagerie et dans l'éclairage.
Un nouveau type de fibres optiques, fibres à
cristaux photoniques, a également été mis au point ces
dernières années, permettant des gains significatifs de
performances dans le domaine du traitement optique de l'information par des
techniques non linéaires, dans l'amplification optique ou bien
encore dans la génération de supercontinuums utilisables
par exemple dans le diagnostic médical.
Dans les réseaux informatiques du type
Ethernet, pour la relier à d'autres équipements, on peut
utiliser un émetteur-récepteur.
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fibre_optique
TABLE DES MATIERES
Dédicace
Remerciements
Abréviations et sigles
Sommaire
Introduction
Chapitre I Présentation du ministère de
l'enseignement technique,
professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi
METPFQE
Section I Historique et organisation du METPFQE 5
Paragraphe 1 Historique et activités 5
Paragraphe 2 Organisation du METPFQE 6
Section II Etat des lieux des TIC dans le sous-secteur de
l'enseignement technique 9
Paragraphe 1 Initiatives réalisées 10
Paragraphe 2 Bilan d'intégration des TIC au METPFQE 15
Chapitre II Perspectives d'intégration des technologies
de
l'information et de la communication dans le sous-secteur de
l'enseignement technique
Section I Identification des besoins d'intégration des TIC
20
Paragraphe 1 Les aspects organisationnels et humains 21
Paragraphe 2 Les aspects techniques 22
Section II Démarche d'intégration des TIC dans le
sous-secteur
du METPFQE 24
Paragraphe 1 Aspect organisationnel et humains 25
Paragraphe 2 Aspect technique et matériel 29
Conclusion
Bibliographie 36 Annexes
Table des matières