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L'eglise catholique et le developpement de la ville de kolwezi(cas du diocese de kolwezi)

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par Nickson KALUME TAMBWE
Université de Lubumbashi - Graduat 2008
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION GENERALE

La personne humaine sur la terre ne cherche pas à souffrir ou à être pauvre et malheureux, voilà pourquoi bien des gens recherchent depuis des siècles, le chemin qui leur apporte plus de bonheur. Cette situation ou présentation des choses ne s'articule pas uniquement dans un seul secteur précis, mais plutôt tous les secteurs de la vie tant nationale qu'internationale. Toujours dans cette même perspective, un auteur a exprimé son émotion scientifique en disant : « depuis des années, de même que dans le monde des matières mécanisées, tous les corps obéissent aux lois d'une gravitation universelle, de même dans le monde de la matière vitalisée, tous les êtres organisés, même les plus inférieurs, s'orientent et se déplacent dans la direction qui leur apporte le plus de bien-être »1(*).

Il n'est pas rare de trouver des gens qui disent qu'ils sont croyants. Et dans leurs églises on prêche qu'une chose, l'amour entre les hommes pour aboutir à la paix et la tranquillité au plus profond de soi. Il y en a eu des prophètes qui au péril de leur vie ont prophétisé la volonté du Dieu puissant afin d'aboutir à la vie éternelle. De là, l'Eglise catholique depuis le sommet jusqu'à la base de sa hiérarchie qui se soucie tant pour la vie des hommes sur la terre a voulu prêté main forte à tous ceux-là qui sont abandonnés, délaissés, sans formation et éducation afin d'améliorer leur vie sur terre.

Dans ce travail intitulé « l'analyse des activités socioculturelles de l'Eglise catholique face au développement de la RDC », nous parlons brièvement des oeuvres que fait l'Eglise catholique pour l'épanouissement de la population de la ville de Kolwezi.

1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

K. Marx et Engels parlent de la quintessence de l'angoisse existentielle dans son oeuvre « choisie » tome III, lorsqu'ils disent : « la réflexion de l'homme sur n'importe quel sujet est le reflet de ses désirs »2(*).

Le sujet tant conçu comme tel dans l'importance de sa composition phraséologique, représente devant nous une importance non négligeable puisqu'il nous oriente dans un cadre de recherche approfondie en vue de contribuer à notre formation.

INTERET DU SUJET

Au niveau personnel, la question de l'analyse des activités de développement socioculturel de l'Eglise catholique nous permet de savoir tant des choses que nous ignorions au paravent par exemple le rôle si grand de l'Eglise d'aider l'Etat à diminuer le taux de souffrance largement évolué dans notre ville, l'immoralité et surtout la sanctification de ses fidèles ainsi que la population laïc.

Sur le plan scientifique, cette réflexion constitue notre minimum contribution de progrès de la science car nos petites conclusions pourront aider les chercheurs futurs.

Sur le plan social, nous voulons à travers nos recherches, faire comprendre à la couche sociale qu'en dépit de sa mission prophétique, l'Eglise catholique romaine à une part importante dans la sphère politique et que le chrétien n'est pas du tout apolitique. D'ailleurs, il appartient au chrétien de faire régner un état de droit à travers la qu'il a reçu lui-même de Dieu.

2. ÉTAT DE LA QUESTION

Ce sujet, tel qu'il se présente à travers ses hypothèses profondes et son observation scientifique démontre que nous ne sommes pas le premier à pouvoir l'étudier pour la toute première fois, nous sommes rassuré que ce sujet à déjà été sous d'autre cieux et dans d'autres aspects traités dans le cadre d'idée du développement de l'Eglise, du social ou encore de la culture.

3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

A. PROBLÉMATIQUE

Une problématique est définie comme étant l'ensemble des questions que l'on se pose à propos d'un fait ou d'un phénomène avant de mener une investigation3(*)

Le présent travail porte sur l'analyse des activités socioculturelles de l'Eglise catholique face au développement de la RDC. Il arrive que l'Etat rende tant de fois de frein à l'Eglise catholique pour le bon fonctionnement de ses progrès. Au regard de ce rapport dialectique, nous posons les principales questions suivantes :

§ Quelle est l'influence de l'Eglise catholique sur le développement socioculturel de la ville de Kolwezi ?

§ Pourquoi et comment l'Eglise s'implique-t-elle dans les activités développementales ?

B. HYPOTHÈSE

Il est impérieux pour un chercheur d'emmètre une hypothèse sur son objet d'étude celle-ci est définie comme une proposition d'explication des phénomènes naturels ou sociaux, admise provisoirement avant d'être soumise au contrôle de l'expérience. L'hypothèse est aussi ou dire de DECOSTER « une proposition restreinte du terme, notamment lorsqu'elle en est logiquement déduite pour être confrontée avec la réalité des faites à seule fin de vérification4(*).

Le dictionnaire universel définit l'hypothèse comme étant une exploitation plausible d'un phénomène naturel, provisoirement admise et destinée à être soumise au contrôle méthodique de l'expérience5(*).

Par ailleurs, elle se définie selon PIEL. J. En ces termes « une idée directrice, une tentative d'explication des faits, formulée au début de la recherche, destinée à aider l'investigation et abandonnée ou maintenir d'après les résultats d'observation6(*) .

De ce fait, notre hypothèse aux questions posées se formule de la manière suivante :

En regardant de loin, il nous semble probable que l'Eglise catholique, elle-même des actes de développement sur la ville de Kolwezi. Comme sur l'étendue de la RDC par l'institution et création des écoles, les centres de santé, des secteurs des services caritatifs et des centres pour la promotion culturelle des jeunes sans oublié quelques apports sur l'agriculture et élevage. Quant au domaine de développement se la réalisation des actes de développement par les éléments qu'on vient de cité ci - haut.

4. MÉTHODE ET TECHNIQUE

Dans le monde scientifique, tout chercheur sait qu'un travail pour être bien saisie, bien compris et arriver au résultat escomptes, exige une méthode. Celle-ci est définit des plusieurs manières selon les différents auteurs :

PINTO et GRAWITZ M. la définissent comme l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifiés7(*).

Quant à nous, il convient de définir la méthode dans la même perspective avec monsieur MBAYA K. comme étant un processus rationnel permettant le traitement de la réalité sociale qui est total, global et changeante en vue d'atteindre les objectifs scientifiques et sociales que l'on s'est fixe8(*).

La méthode fonctionnelle qui nous permet dans ce présent travail, de voir le rôle que joue l'Eglise au sein de l'Etat. Par ailleurs, cette méthode sur la fonction ou le rôle que joue un élément, une réalité dans le groupe, la société ou l'organisation que l'on considère.

Quant aux techniques, nous savons de prime à bord que celle-ci sont définies comme étant « les moyens pour atteindre un but, mais elle se situe au niveau des faits du d'étapes pratiques. Les techniques ne sont donc que des outils mis à la disposition de la recherche et organisées par la méthode dans le but. En effet, plusieurs techniques nous ont permis à réaliser notre monographie, mais nous nous sommes plus attelés sur l'observation documentaire, qui nous a aidés de recueillir des informations en analysant divers documents. Mais aussi l'intervient qui nous a permis de nous entretenir avec divers responsable de l'Eglise et plus particulièrement ceux du diocèse de Kolwezi.

5. DÉLIMITATION DU SUJET

Par esprit d'honnêteté scientifique, un travail doit avoir de limite et étant donné qu'on ne peut pas étudier le tout à la fois, depuis le début de temps jusqu'à nos jours ou d'ici jusqu'aux confins de l'univers, nous limitons ce travail de la manière suivante :

Dans le temps, ce travail couvre la période de l'an 2008 beaucoup plus les oeuvres qui sont entre d'être effectue. Dans l'espace, nous analysons plus l'impact de l'Eglise catholique, dans le Diocèse de Kolwezi.

Par rapport à cette recherche particulièrement de l'Eglise catholique tout en soulignant son impact sur les autres domaines de la vie nationale tel le domaine politique et économique.

6. DIFFICULTES RENCONTREES

Nous n'avons pas été épargnée des obstacles dans nos investigations ; c'est pourquoi nous consacrons ce point à relever les difficultés auxquelles nous sommes butées, ainsi nous signalons les documents qui montre concrètement les oeuvres de l'Eglise dans la ville sont souvent caché et ne sont pas accessibles pour une seule raison que presque tout les responsables évoques « les éléments sont tenus secret ».

7. DIVISION DU TRAVAIL

Dans cette perspective, le présent travail se subdivise en trois chapitres à savoir : outre l'introduction, le premier chapitre retracera un aperçu général sur l'approche définitionnelle des concepts clés de notre monographie, tandis que le deuxième, la vie de la cité de nos investigations, qui est la ville de Kolwezi, et le troisième est une appréciation sur l'impact du changement de la ville de Kolwezi. Enfin une conclusion générale mettra fin à notre rédaction.

Chap. I CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

INTRODUCTION

Dans ce chapitre, il est question d'une part de donner quelques définitions des concepts clés auxquels nous faisons sans cesse recours dans ce travail en vue de nous retrouver sur la même onde avec nos lecteurs.

Certains termes utilisés dans cette étude peuvent prêter à confusion, compte tenu des différentes acceptions que leur accordent les auteurs. C'est le cas notamment des concepts socioculturels, Eglise et développement. Et d'autre part, il est question de donner les notions théorique su le thème.

1. CADRE CONCEPTUEL

1.1. Socioculturel

a. Social

Le social des centres sociaux, c'est celui du « faire société » du « vivre ensemble », de la solidarité collective en action9(*).

b. Culture

« La configuration des comportements appris et de leurs résultats, dont les éléments composants sont partagés et transmis par les membres d'une société donnée »10(*). « Un ensemble des croyances et habitude d'esprit qui informent et commandent la pensée d'une collectivité »11(*).

« L'ensemble complexe qui comprend les connaissances, les croyances, l'art, le droit, la morale, les coutumes et toutes les autres aptitudes et habitudes qu'acquiert l'homme entant que membre d'une société »12(*).

1.1. Eglise

« Une concorde, une commission de personnes unies par une même foi chrétienne, et comme groupe dont les nombres défendent la même doctrine »13(*).

« L'Eglise : communion concorde, coresponsabilité, participation... »14(*)

1.2. Développement

« L'ensemble des changement dans les mentalités, les habitudes sociales et les institutions d'une population, qui mettent celle-ci en état d'opérer sa croissance... C'est laisser les relations d'ordre primaire (effectives, tribales etc.) et tertiaire (respect, voir culte de l'autorité...) se substituer deux relations secondaires (fondées sur la compétence), l'efficacité dans l'organisation administrative »15(*).  « Développer c'est provoquer une migration permanente vers le plus mieux que le meilleur, mais à partir de soi-même »16(*). « Le développement se définit comme une lutte d'un peuple, de notre peuple pour s'arracher de la main mise des puissances étrangères et pour arriver à déterminer soi-même sont sort »17(*).

« La totalité des actions entreprise pour orienter une société vers la réalité d'un ensemble ordonné des conditions de vie collectives et individuelle jugées désirables par apporter à certaines valeurs »18(*).

« Le développement est une action de développer, c'est une croissance, le progrès en extension ou en qualité, c'est encore l'exposition détaillée d'un sujet ».19(*)

1.3. Diocèse

« Circonscription ecclésiastique placée sous la juridiction d'un évêque »20(*)

2. CADRE THÉORIQUE

1.1. Socioculturel

Les centres sociaux et socioculturels se veulent :

· Des lieux de proximité ouverte à tous, sans discrimination, proposant un accueil convivial.

· Des projets participatifs pour que les habitants prennent des initiatives mènent des actions à partir de vrais débats.

à Action solidaire concernant toutes les générations de la petite enfance aux personnes âgées en passant par la famille.

à Action de développement culturel, sportif, éducatif...

à Action de soutien auprès des personnes en difficulté et de lutte contre toutes les exclusions

à Action d'animation et de lien social (fêtes de quartier...)

· des plateformes d'accompagnement de la vie associative et de tous projets personnels ou collectifs.

· des équipes, composées de bénévoles et de professionnels, qui proposent des activités, animations et services.

· Des projets agréés spécifiquement par les caissiers d'allocations familiales.

1.2. Eglise

L'Eglise comme communion dans cette perspective, signifie : concorde, coresponsabilité, participation de tous. Telles est aussi la porte de l'image de Dieu. C'est selon l'auteur, le rapport de la solidarité de tous les membres unis organiquement dans une structure où tous ont leur place et un rôle actif à jouer ou service de l'ensemble.

Cette définition est l'unique qui cadre bien sinon mieux avec le sens de notre étude. MAMERE est souvent invoque dans tout les débats de l'Eglise par cette définition.

1.3. Développement

Bien des auteurs ont tenté de définir cette conception, mais le compromis n'a jamais été trouvé. Le débat scientifique a toujours été houleux à ce sujet, compte tenu de la complexité de conceptions de différents spécialistes en la matière. Les uns considèrent le développement en termes de modernisation, les autres l'abordent dans la perspective radicalisant de rupture des liens d'exploitation des pays pauvres par des pays riches.

Par ailleurs, au demeurant, il va de soit qu'on ne développe jamais un individu ou une communauté, mais qu'on aide l'individu ou la communauté à se développer. Tout développement suppose un travail dur, un effort soutenu et intelligent de la part de tous les habitants du pays de la société à développer.

Pour sa part Jean GOFFAUX met l'accent sur le changement des mentalités et sur la compétence.

Pour Monseigneur KILESHI, il ressort de sa définition qu'il serait inconcevable d'adopter un projet de développement sans envisager la participation active de la population concernée qu'il faudrait conscientiser d'abord, animer ensuite et encourager, en vue de son propre épanouissement.

Selon Monseigneur BAKOLE WA ILUNGA, on comprend que l'esprit de cette définition est tel que, le développement nécessite une révolution consciente, matériellement et idéologiquement de telle sorte qu'on ne puisse dépendre des autres et selon GUY ROCHER en se traçant une voie propre à suivre en vue de satisfaire ses propres besoins. Cet auteur s'est penche sur l'action globale du développement, qui touche enfin tous les secteurs. Pour certains auteurs également prônent la restriction de structure socio-économique ou mentale existence dans une société donnée.

Quant à nous, il convient de concevoir le développement en tenant des critères ci-après, qui cadre mieux avec notre préoccupation dans ce présent travail.

à La prise de conscience de la situation actuelle comme préalable au développement ;

à La volonté de développer son écosystème, son mental, en visant la satisfaction des besoins ;

à Le développement comme processus de changement, d'amélioration de sa situation initiale en mettant en connexion toutes les dimensions environnementales, humaines et sociales en vue d'atteindre le progrès.

SECTION I : QUELQUES BRECHES SUR L'EGLISE CATHOLIQUE

La révélation progressive de Dieu s'est achevée avec le mystère de la rédemption du Christ. Mais à la résurrection et au retour du Christ, il a confié aux hommes de perpétrer sa mission salvatrice au monde entier. Ceux à qui il a donné ce pouvoir se sont constitués en communauté de vie qui est devenue de nos jours, l'Eglise universelle. Notons que cette Eglise garde des relations inséparables avec le Judaïsme qui en est la souche primitive. « Les actes des apôtres nous rencontre le débat très humble de cette modeste secte. Elle se recruta parmi les juifs jusqu'à ce que saint Paul, savant docteur Hébreux, né à Tasse, est de ce fait citoyen romain, l'eût diffusée parmi « Gentis » au cours de ses voyages »21(*).

A la mort des successeurs directs du Christ, l'Eglise a continuée avec les pères de l'Eglise, passant par le moyen âge, le temps moderne et l'époque contemporaine dans laquelle nous nous situons aujourd'hui. Dans les torrents comme dans les vagues, l'Eglise catholique continuée son parcours parce qu'elle est fondée sur une pierre qu'aucun esprit ne pourra détruire. Dans les lignes qui suivent, nous tenterons de présenter d'une manière très lapidaire une brève aperçue historique de l'Eglise, sa constitution hiérarchique et sa mission sur la terre.

II.1. BRÈVE APERÇUE HISTORIQUE

II.1.1. DÉBUT DE L'ÉGLISE (L'ANTIQUITÉ)

L'Eglise catholique telle qu'elle se présente aujourd'hui, a comme origine le Christ lui-même dans l'institution de douze apôtres et particulièrement de Pierre comme chef de l'Elise. Dans ses débuts l'Eglise catholique n'avait pas de distinction avec le judaïsme sauf une attention spéciale accorde au ressuscité. Mais avec le temps, elle s'est séparée progressivement du judaïsme pour se constituer en entité indépendante avec des valeurs plus au moins différentes de celles de l'Eglise des Rabbin. « Les premiers pats de la religion nouvelle ne furent pas facilités par les circonstances politiques succédant à la crucifixion de Jésus des persécutions eurent lieu à Jérusalem dans le début de l'Eglise récente (...) Mais beaucoup plus grave furent les persécutions émanant de l'autorité romaine. Au début, selon Tacite, les chrétiens était considérés comme convaincus de la haine du genre humain »22(*).

Le détachement de l'Eglise catholique lui vaudra le titre de secte, d'où les persécutions pour purifier jusqu'à l'élimination totale de cette Eglise traitée d'impure par le juifs. « Désormais et jusqu'' à l'aube du IVe S, la perspective du martyre va marquer chaque existence, tout chrétien en accueillant la foi soit qu'il accepte l'éventualité d'une mort évidente pour elle23(*).

Pour se protéger contre la persécution juive et romaine, les premiers chrétiens se réunissaient dans les catacombes pour célébrer le mystère du Christ. Ainsi ils étaient toujours cachés et se faisaient reconnaître entre eux par le signe du poisson en grec « ICTUS » dont les initiales donnaient en forme française Jésus Christ fils de Dieu sauveteur. La situation de terreur de persécution, de se cacher pour le culte durera jusqu'en 313, quand l'Empereur CONSTANTIN accordera la liberté au chrétien dans ce qu'appel l'édit de milan. « Le Christianisme l'emporte donc, l'Eglise de CONSTANTIN sur les autres influences religieuses des 313. Mais l'Empereur ne se contenter pas d'accorder la pleine liberté à l'Eglise, il lui accorde très vite une situation de privilège (...) CONSTANTIN accorde à l'Eglise un patrimoine par prélèvement effectué sur les revenus des propriétés impériales, ce budget est destiné à l'entretien des clergés et des pauvres inscris au matricule de l'Eglise »24(*).

En l'an 313, l'Empereur romain CONSTANTIN autorisera le culte public chrétien, ce pourquoi l'Eglise atteindra une grande expansion.

Pour faire bref, les persécutions des chrétiens et le libéralisme du culte de Jésus par l'Empereur CONSTANTIN sont les deux principaux faits du début de l'Eglise.

II.1.2. LE MOYEN AGE

Le Moyen-âge de l'Eglise est différent du Moyen-âge historique, il s'étend du VIe au XVe S. Après la liberté reçue de l'Empereur Constantin, l'Eglise s'est rependue à travers l'Europe et beaucoup d'espace et s'est acquis beaucoup de biens matériels. Elle s'est constituée en subdivision hiérarchique que nous avons aujourd'hui. C'est encore à cette époque qu'ont été mis en place les sacrements et la vie missionnaire. « La période qui s'étend du VIIIe ou IXe S voit se constituer un empire chrétien d'accident dont le fondateur Charlemagne met activement la réforme intellectuel et morale de l'Eglise »25(*).

Plusieurs réflexions ont été faites à cette époque. Mais l'Eglise de ce temps est aussi caractérisée par la réforme carolingienne. Elle a héritée de l'empire romain le droit et les habitudes, voir l'habillement liturgique. Nous n'oublions pas de cité à cette époque les grandes controverses entre la fois et la raison, tous les apports incontournables de saint Augustin et de saint Thomas d'Aquin. Nous ne serons passé cette période sans cité la naissance de l'Islam avec se conquête et les croisades pour récupérer la terre sainte par celui-ci. « A le fin du VIe S, le monde chrétien évoque l'image d'une constellation hétérogène, faite des multiples communautés, l'Eglise Grecque, il y apparaît au premier plan par cette dimension, sa fermeté et sa vitalité culturelle et spirituelle »26(*).

II.1.3. LE TEMPS MODERNE

L'histoire de l'Eglise au temps moderne est caractérisée par les réformes et la contre réforme catholique. En effet, au Moyen-âge l'Eglise avait eu une grande expansion sur la terre et il eut plusieurs déviations. Sur ces déviations sortira une voix pour les dénoncer c'est la voix de Martin Luther. Il reprochait à l'Eglise de corruption, de la vie mondaine des prêtres et d'être matérialiste. Il soutenait aussi que l'homme n'est sauvé que par la grâce de Dieu et non par ses propres forces. Il sera excommunié de l'Eglise et entraînera derrière lui une masse importante qui constitue ce que l'on appel la réforme protestante, la réforme Luthérienne s'ajouteront d'autres réformes telles que la réforme calviniste et la réforme Anglicane. Ces schismes à l'intérieur de l'Eglise bouleverseront l'organisation de l'Eglise. D'où la nécessité d'un contre réforme de l'Eglise catholique. « Depuis la réforme protestante cette même Eglise romaine se trouve au pied du mur ; où elle se réforme elle-même, ou elle risque d'être emportée par le flot protestant. La convergence entre les forces de rénovation fidèles à la fois catholique et l'authentique volonté réformatrice d'une série des papes allaient permettre de relever les défis et pour l'essentiel, de retourner la situation en moins d'un demi-siècle. C'est qu'on appellera la contre réforme, ou plus justement la réforme catholique. Le concile de Trent (1545-1543) événement majeur de l'histoire de l'Eglise romaine, en tracera les lignes de force et en définira les moyens, mais ne pourra pas empêcher les chrétiens de poser la question : Pourquoi si tard ? »27(*). Autrement dit l'histoire du temps moderne de l'Eglise catholique est marquée principalement par le grand chiisme des protestants, des calvinistes, des anglicans qui suscitera une réflexion sur l'Eglise qu'on intitulée la contre réforme ou la réforme catholique pendant le concile de trente.

II.1.4. L'ÉGLISE CONTEMPORAINE

L'Eglise contemporaine sera caractérisée par le grand concile rénovateur de Vatican II. En effet, l'époque contemporaine est imprégné par le développement de la technologie, de la science, de la philosophie, l'anthropologie et plus spécialement d'une société laïcisée. Sous l'influence du rationalisme et de l'anthropologie, le centre d'intérêt fut tourné vers l'homme pour une perte de l'aspect religieux. « Avec cette espèce d'empirisme général qui est le propre des grands chefs et des prophètes, le Pape Jean XXIII visa tout de suite très haut. Dès le 25 janvier 1959 il annonce aux cardinaux ébahis son intention de convoquer dans un concile, dans une double vu : assurer le renouveau de l'Eglise face au monde nouvel, préparer l'unité chrétienne »28(*). Le concile Vatican II annoncer par le Pape Jean XXIII et achevé par le Pape Jean-Paul II a eu comme finalité de rénover tous les secteurs de l'Eglise face à la crise de cette époque, une crise caractérisée par une diminution du ministère religieux. « Dans ces conditions, il était inévitable que l'Eglise catholique, corps vivant formé d'hommes enracinés dans le monde, fût touché par la crise de la civilisation... »29(*). Le concile Vatican II mettra au point plusieurs réflexions sur tous les en application de nos jours.

En somme, des apôtres au début de l'Eglise jusqu'au concile Vatican II, nous avons tenté de relever les points saillants de l'histoire de l'Eglise de Rome entre autre les persécutions, le libéralisme accordé par CONSTANTIN, l'influence de la féodalité, la réforme catholique ou concile de Trente et le concile rénovateur de Vatican II. Malgré toutes les controverses, l'Eglise a continué à se constituer en hiérarchie et en mission.

II.2. LA CONSTITUTION HIÉRARCHIQUE DE L'ÉGLISE

Dans ce petit point nous nous baserons essentiellement sur les codes de droit canonique de 1983 promulgué par le Pape Jean-Paul II. Signalons de prime abord que nous ne présenterons pas de manière détaillée toute la constitution hiérarchique de l'Eglise catholique, mais l'organisation la plus importante. Précision que, conformément au canon 208, tout les baptises dans l'Eglise catholique que constitue le peuple de Dieu, mais leur subdivision est dû seulement aux fonctions qu'ils occupent dans l'Eglise. Ce qui rend difficile l'élaboration d'un organigramme.

II.2.1. LE PAPE (souverain pontife)

Le Pape (Le Pontife Romain) est selon le droit canonique, l'autorité suprême du collège des Evêques. C'est entendu qu'il est le successeur de Pierre comme chef et paire parmi les autres paires. Il possède dans l'Eglise le pouvoir dans l'Eglise ordinaire c'est-à-dire en vertu de sa charge, il ne le reçoit de personne contrairement au pouvoir délégué. « L'Evêque de l'Eglise de Rome, en qui demeure la charge que le Seigneur a donné d'une manière singulière à Pierre, premier des apôtres et qui doit être transmis à ses successeurs, et le chef du collège des Evêques, vicaire du Christ et pasteur de l'Eglise, il a le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel qu'il peut toujours exercer librement »30(*).

Le Pape obtient le pouvoir plénier et suprême par l'acceptation de son élection. Il peut démissionner ce qui est requis, c'est que le Pape, il n'est pas obligé de renoncer même les cardinaux ne doivent pas le lui obliger.

II.2.2. LE COLLÈGE DES EVEQUES

Le collège dans son ensemble avec le Pape à sa tête est sujet de pouvoir plénier sur l'Eglise. Le Pape agissant seul ou en collégialité. « Le collège des Evêques dont le chef est le pontife suprême et dont les Evêques sont les membres en vertu de la consécration sacramentelle et par la communion hiérarchique entre le chef et les membres du collège, et dans lequel se perpétue le corps apostolique, est lui aussi en union avec son chef jamais sans lui, sujet du pouvoir suprême sur l'Eglise toute entière »31(*). Deux choses à retenir pour faire partir du collège des Evêques :

1° Avoir était validement ordonné Evêque. 2° L'Evêque doit être dans la communion hiérarchique avec le Pape et d'autres membres du collège puis y demeurer.

Le collège épiscopal exerce le pouvoir sur l'Eglise toute entière de manière solennelle. Ce qui fait que le collège des Evêques subsiste pour toujours malgré sa dispersion dans le monde, le collège des Evêques subsiste pour toujours.

· Au niveau universel : concile oecuménique

· Au niveau national : à la conférence épiscopale

· Au niveau local : concile diocésain

II.2.3. LES EVEQUES

Ils ne sont pas des représentants du Pape dans leurs diocèses. Par leur consécration ils ont la charge de sanctifier, enseigner et gouverner. « Les Evêques qui, d'institution divine succèdent aux apôtres par l'Esprit saint qui leur est donné, sont constitués dans l'Eglise pour être, eux-mêmes, maître des doctrines, prêtres du culte sacré et ministre du gouvernement »32(*).

Les Evêques diocésains ont la charge d'un diocèse. Le pontife Romain nomme librement les Evêques. Tous les trois ans une liste est établit pour leur nomination.

II.2.4. LES CLERCS

Ceux qui sont dans l'état ecclésiastique, leur rôle est d'aider l'Evêque diocésain sans sa mission dans les différentes paroisses. « Par la réception du diaconat quelqu'un devient clerc et est incardiné dans l'Eglise particulière ou à la prélature personnelle pour le service de laquelle il est ordonné »33(*).

Les clercs sont donc, les diacres, les prêtres et les Evêques, chacun à son degré dû à un nombre des charges à remplir.

II.2.5. LES FIDELES

Ce sont des personnes qui pratiquent la religion catholique et qui lui sont attachées par le baptême et la profession de foi sur la mort résurrection de Jésus Christ. « Les fidèles du Christ sont ceux qui en tant que incorporés au Christ par le baptême, sont constitués en peuple de Dieu et qui, pour cette raison font participants à leur manière à la fonction sacerdotale, prophétique et royal du Christ, sont appelés a exercé chacun selon sa condition propre, la mission que Dieu a constitué à l'Eglise pour qu'elle accomplisse dans le monde »34(*).

En somme, en dépit de ses grandes lignes, il existe d'outres détailles hiérarchiques dans l'Eglise catholique tel que le synode des Evêques, la curie romaine, les légats du pontife romain, le synode diocésains, la curie diocésaine, le curé et vicaire de paroisse, les consacrés et la liste n'est pas exhaustive.

II.3. LA MISSION DE L'EGLISE

L'Eglise a reçu comme mission le développement intégral de l'homme c'est-à-dire elle vise aussi bien l'intellectuel, le matériel et le spirituel. Dans ce petit point nous présenterons deux formes de la mission de l'Eglise au niveau salvifique et au niveau du développement social.

II.3.1. LE SALUT DE L'HUMAIN

Le salut de l'homme n'est pas à séparer avec sa vie terrestre. Atteindre la félicité est le résultat d'un bien vécu sur la terre. En se sens, il s'agit d'entrer dans la sanctification que le Christ offre par les mains de ses serviteurs qui sont chargés de perpétrer son enseignement.

II.3.1.1. LA SANCTIFICATION

L'Eglise a reçu comme première mission la sanctification de peuple. De ce jour, la sanctification passe par entremise des sept sacrements de l'Eglise. « Les sacrements du nouveau testament institués par le Christ Seigneur, sont des signes et moyens par lesquels la foi s'exprime et se fortifie, la culture est rendue à Dieu et se réalise la sanctification des hommes »35(*). C'est ainsi que les ministres ordonnés en particulier les Evêques, en administrant les sacrements accomplissent la mission de sanctification.

II.3.1.2. LE GOUVERNEMENT

Le peuple ainsi constitue par les sacrements forme une communauté appelée l'Eglise corps du Christ. Etant une société humaine elle nécessite une organisation pour orienter et canaliser la foi au Christ. « Au pouvoir des gouvernements qui, dans l'Eglise est vraiment d'institution divine et est encore appelé pouvoir de juridiction, soit aptes, selon les dispositions du droit, ceux qui ont reçu l'ordre sacré. A l'exercice de ses pouvoirs, les fidèles laïcs peuvent coopérer selon le droit »36(*). D'après le canon, les ordonnés et quelques fidèles qui ont reçu mandant ont le pouvoir de gouverner l'Eglise corps du Christ en protégeant avec délicatesse le dépôt de la foi.

II.3.1.3. L'ENSEIGNEMENT

L'enseignement est l'une de tâche primordiale de l'Eglise conformément à la recommandation du Christ de faire du monde entier ses disciples, en Matthieu 28 : 16-20. L'Eglise par l'entremise des Evêques et derrière eux tous ceux qui ont reçu mandat ont l'obligation d'enseigner la bonne nouvelle du salut. « L'Eglise a qui le Christ seigneur a confié le dépôt de la foi afin que, avec l'assistance du saint esprit, elle fonde saintement la vérité révélée, la scrute plus profondément, l'annonce et l'expose fidèlement, a le devoir et le droit inné, indépendant du tout pouvoir humain, de prêcher l'évangile à toutes les nations en utilisant aussi le moyen de communication sociale qui lui soit propre »37(*), c'est pourquoi l'Eglise de tout le temps possède substantiellement le devoir d'enseigner.

II.3.2. LE DEVELOPPEMENT DE L'HUMAIN

Si les trois premières fonctions constituées la formation spirituelle en vue du salut de l'homme, le présent point veut montrer la part de l'Eglise sur le développement de la société humaine. Ceci est traité spécialement dans la doctrine sociale de l'Eglise.

II.3.2.1. LA SOCIÉTÉ

Depuis Le Pape Léon XIII dans son encyclique « Renun Novarun »du 15 mais 1991, l'Eglise a une attention particulière à la société humaine. Donc dès le Pape Léon XIII jusqu'au Pape Benoît XVI les documents ses succèdent sur la question de la société. Ainsi l'Eglise est attentive aux problèmes actuels de la société humaine tel que la situation des travailleurs, la pauvreté, la biotique, la politique, la sexualité, la famille, la morale ainsi de suite. D'après Dadium et Spes n° 25 « la doctrine sociale comporte également un devoir de dénonciation, en présence du péché, d'injustice et de violence qui, de diverse façon, à travers la société et prend corps en elle »38(*). Disons autrement que l'Eglise catholique n'est pas en dehors des problèmes sociaux du monde. Elle est attentive aux déviations et milite pour le droit et la valeur de la personne vivant dans la société.

II.3.2.2. LA POLITIQUE

Sans nous, l'erreur sur le devoir de l'Eglise, l'Eglise catholique a aussi un regard sur le gouvernement de la chose publique. Dans certains passages bibliques depuis l'ancien testament, il est clairement indiqué que certaines personnes qui ont gouverné politiquement leurs sociétés : le Roi David, Salomon et bien d'autre. En ayant un regard sur la politique, l'Eglise continue sa mission de promouvoir la dignité humaine surtout lorsqu'elle est bafouée par les intérêts particuliers des hommes politiques. Le Pape Jean XXIII dans Pacem in terris, soutient que « l'expérience nous montre que, sociale ou culturelle des inégalités s'accentue entre les citoyens, surtout à notre époque, de point que les droits fondamentaux de la personne restent sans portée efficace et que l'accomplissement des devoirs correspondent à un compromis »39(*). De ce fait, l'Eglise dénonce toutes les formes de déshumanisations infligées à l'homme au canon de la politique.

I.3.2.3. L'EDUCATION

Comme susmentionné, l'Eglise a la fonction d'enseignement, elle n'enseigne pas seulement l'évangile mais enseigne aussi pour la formation intellectuelle de l'homme. L'éducation intellectuelle est l'un des droits primordiaux de la personne humaine et le lieu par excellence de la formation intégrale de l'homme pour la transformation de la société. « ... Les tâches éducatives concernent enfin, à un titre tout particulier, l'Eglise non seulement parce que déjà, en tant que société également humaine, il faut lui reconnaître une compétence dans le domaine de l'éducation, mais surtout parce qu'elle a pour fonction d'annoncer aux hommes la voie du salut, de communiquer aux croyants la vie du Christ et de les aider par une attention constante à atteindre le plein épanouissement de cette vie du Christ... »40(*). Voilà ce qui justifie la création des écoles et ces universités portant dans le monde, par l'Eglise. Ces écoles et ces universités en conformité avec l'esprit du Christ doivent former les jeunes à respecter la vie humaine. Dans les écoles catholiques, une place est réservée pour la formation religieuse et pour la formation au droit de l'homme, à la promotion de la charité et de la paix.

Nous ne saurons clore ce point de la formation intellectuelle sans citer la formation culturelle de l'homme. Dans notre ère où la technologie s'est développée, il est impérieux pour l'Eglise d'apporter une formation sociale (Radio, Télévision, Internet, téléphone...) comme nouvelle manière d'évangéliser.

CONCLUSION

Au terme de cette section, nous voudrions faire une rétrospection des affirmations précédentes. Notre travail n'est aucunement une réflexion sur l'histoire et l'apport de l'Eglise catholique. Nous avons juste voulu pour rentrer plus lucide la pointe de notre travail, présenter quelques brèches sur l'Eglise catholique. Ces balises nous permettront de voir plus clairement dans l'ensemble de la charge de l'Eglise, l'apport particulier du diocèse de Kolwezi sur le développement socioculturel de la ville de Kolwezi.

Pour y arriver, nous nous sommes trouvés dans l'obligation de présenter d'une manière lapidaire les lignes de l'Eglise qui nous ont conduit à évoquer la constitution hiérarchique de l'Eglise pour déboucher à la double mission de celle-ci. De ce fait, l'Eglise particulière de Kolwezi étant une portion dans l'Eglise universelle, possède aussi la même mission de l'Eglise universelle, c'est ce que nous tenterons de présenter au troisième chapitre de ce travail. Mais avant tout, évertuions-nous à la présentation administrative de la ville de Kolwezi.

ORGANIGRAMME ET FONCTIONNEMENT DU DIOCESE DE KOLWEZI

a) ORGANIGRAMME DU DIOCESE

EVEQUE

SERVICE TECHNIQUE SECRETARIAT EXECUTIF DIRECTION CARITAS

SECRETARIAT

CELLULE D'ANIMATION

CELLULE DE VULGARISATION

PERSONNEL D'APPUI

COMITE CONSULTATIF

COMMISSION DIOCESAINE DU DEVELOPPEMENT

COORDINATION DE L'EDUCATION

SERVICE TECHNIQUE SECRETARIAT EXECUTIF

SERVICE TECHNIQUE SECRETARIAT EXECUTIF DIRECTION BDOM

Source : Bureau Caritas - développement (secrétariat).

SECTION III  ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU DIOCÈSE DE KOLWEZI

Conformément à la volonté de la conférence épiscopale nationale du Congo à travers sa commission Caritas-développement ; « Etant donné que la mission de l'Eglise est d'annoncer et de communiquer au genre humain l'amour de Dieu, de célébrer les merveilles de Dieu dans la liturgie et la prière, de collaborer et d'attester cet amour par des gestes concrets de solidarité, de partage et de justice à l'égard de tous »41(*).

Préoccupé par le souci d'adaptation des structures diocésaines de pastorale sociale aux besoins de partage, de solidarité d'auto promotion de l'homme au sein du diocèse.

Convaincu de l'optique de la pastorale sociale qui est un ensemble des signes et des moyens mis en oeuvres par l'Eglise pour permettre à l'homme de passer des conditions de vie moins humaines aux conditions de vie plus humaines.

Vu la nécessité de structure, de promouvoir et de coordonner la pastorale sociale de l'Eglise sur l'ensemble de notre diocèse.

1. LA CREATION DE LA MISSION ET LES OBJECTIFS

1.1. LA CRÉATION

Conformément aux résolutions du comité permanent des Evêques de la RDC, il est crée au sein du diocèse de Kolwezi, la commission diocésaine dénommée Caritas-développement, jouissant de la personnalité juridique du diocèse de Kolwezi.

1.1. LA MISSION ET LES OBJECTIFS

La Caritas-développement a pour mission d'augmenter par la réflexion et l'action (animation, formation, accompagnement et assistance ponctuelle) l'efficacité de la contribution de l'Eglise aux efforts de promotion intégrale de la personne et de la communauté humaine, conformément à la doctrine sociale de l'Eglise notamment de mener cette communauté et chacun de ses membres à l'accroissement de la charité et de la solidarité ainsi que de la promotion de l'homme par lui-même.

La Caritas-développement a pour objectif : sur le plan de la promotion, de la solidarité et du partage :

§ D'éveiller et d'éduquer la conscience de la population à son devoir de partage et de solidarité ;

§ De l'amener progressivement à faire ce qui est en son pouvoir pour subvenir aux besoins des nécessiteux, non seulement des proches mais de tout indigène quelle que soit son appartenance et /ou son origine et cela de manière désintéressée.

Sur le plan de la promotion de la santé

§ De mener des actions préventives, curatives et promotionnelle en matière de santé de manière rationnelle et efficace ;

§ D'assurer la gestion des formations médicales et médico-sociales confiée au diocèse conformément aux normes en vigueur en RDC.

§ D'assurer le fonctionnement de la pharmacie diocésaine et du laboratoire des solutés en vue d'améliorer l'approvisionnement des formations médicales en médicaments et en solutés.

Sur le plan du développement

§ D'amener la population du diocèse de Kolwezi, sans exclusion à se prendre en charge pour améliorer ses conditions d'existence ;

§ D'assurer la population du diocèse de Kolwezi et de l'amener ainsi à jouer pleinement son rôle dans la société ;

§ D'aider la population à réfléchir, à trouver des solutions et à agir ensemble pour combattre et vaincre la misère.

SIEGE SOCIAL ET ADMINISTRATIF DU RAYON D'ACTION

Le siège social et administratif de la commission diocésaine de Caritas-développement se trouve à l'Evêché, siège épiscopal du diocèse. Il peut être transféré partout ailleurs dans le diocèse sur décision de l'Evêque.

Le rayon d'action de la commission diocésaine de Caritas-développement correspond au rayon d'action du diocèse de Kolwezi, qui s'étend sur les territoires administratifs de Kolwezi.

Un diocèse est une portion du peuple confiée à un Evêque pour qu'avec l'aide de son presbyterium, il en soit pasteur. Le diocèse est délimité par trois conditions :

§ Que la nature de l'Eglise apparaisse avec évidence dans la portion du peuple de Dieu qui compose ce diocèse,

§ Que les Evêques puissent s'y acquitter de leurs charges pastorales,

§ Que le salut du peuple de droit y soit assuré de la manière la plus parfaite.

1. L'ORGANISATION

La commission diocésaine est structurée de la manière suivante :

1. L'Evêque

2. Le conseil d'administration de la commission diocésaine de Caritas-développement.

3. La direction de la commission diocésaine de Caritas-développement

3.1. L'EVEQUE

L'Evêque est l'organe suprême du diocèse et président de la commission diocésaine de Caritas-développement. Il adopte et modifie les statuts et les règlements d'ordre intérieur, il prend toute décision concernant l'orientation des activités et la gestion de la commission.

3.2. CONSEIL D'ADMINISTRATION

C'est un organe diocésain constitué des personnes physiques désignées et nommées par décret de l'Evêque. Il a le rôle de trouver la politique générale de la commission diocésaine de Caritas-développement, d'examiner et d'approuver après correction éventuelle, le rapport d'activité qui lui sont soumis par le directeur ; son mandat est de 5 ans renouvelable une seule fois.

3.3. LA DIRECTION DE LA COMMISSION DIOCESAINE DE CARITAS-DEVELOPPEMENT (CDCD)

La direction est l'organe d'animation de coordination, de gestion quotidienne et de supervision des activités de la CDCD. Elle est dirigée par un directeur nommé par décret de l'Evêque pour un mandat de 5 ans renouvelable. Les services de la direction de Caritas-développement sont :

§ Le bureau diocésain de la Caritas (BDC) c'est un organe permanent d'animation, de gestion courante, de réalisation et de coordination des actions.

§ Le bureau diocésain de développement (BDD) les activités de cet organe consistent surtout à relancer des coopérations agricoles, encadrer les associations ou ONG féminines et étudier les projets de différentes structures du diocèse. Il a pour objectif d'aider les communautés de base à se prendre en charge sur tous les plans en vue d'améliorer leurs conditions de vie.

§ Le bureau diocésain des oeuvres médicales (BDOM) Assurer l'application des consentions établies par le gouvernement avec les instructions médicales catholiques et d'étudier avec les autorités publiques, les possibilités d'action de l'Eglise dans le domaine médical. A la tête de chaque bureau se trouve un(e) responsable appelé(e) Administrateur (trice). Les trois services techniques, bien qu'indépendants sont intimement liés par les mêmes objectifs humains et matériels. Dans chaque service nous retrouvons :

§ Un comité consultatif : c'est un organe permanent d'animation, de gestion courante, de réalisation et de coordination des actions

§ Un comité consultatif : il est aussi un organe du diocèse, constitué de six personnes nommées par l'Evêque sur proposition de la commission diocésaine, leurs prestations sont bénévoles, il a le mandat d'exécuter les différents projets émanant de la base et de donner son avis pour la recommandation de dits projets.

§ Un secrétariat : il joue le rôle classique lié à la correspondance et à la tenue de divers documents administratifs et relatifs à la gestion financière, à la gestion du personnel.

§ Cellule d'animation : c'est un service technique qui s'occupe d'animation ainsi que l'étude des projets émanent de la base dans les commissions évangéliques vivantes (CEV)

§ Cellule de vulgarisation : sa tâche est d'expérimenter certaines méthodes avantageuses et certaines techniques pour les vulgariser auprès de communautés de base.

§ Personnel d'appui : il veille sur l'infrastructure et propreté du bureau sous la responsabilité du secrétaire.

NB : Il existe une commission de justice et paix, c'est un organe de l'organisation diocésaine, mais travaille en collaboration avec le Bureau Diocésain de Développement, elle a pour rôle de briser le silence en dénonçant des cas précis d'hommes et des femmes torturés et détenus dans les conditions inhumaines et exécutés ou disparus. Elle fait pression sur le gouvernement.

La Commission Justice et Paix sensibilise l'opinion politique en particulier afin de faire évoluer les mentalités et promouvoir les droits de l'homme, elle oeuvre pour le retour de la paix et de la dignité des victimes. C'est un mouvement de pression donc ne cherche pas à conquérir ni à exercer le pouvoir politique.

4. BÉNÉFICIAIRE DE L'ACTION DE LA COMMISSION CARITAS-

DEVELOPPEMENT

Les bénéficiaires des actions de la Commission Diocésaine de Caritas-développement sont :

§ La population du diocèse de Kolwezi sans exclusion et toute personne se trouvant dans le besoin d'être assistée ou ayant exprimé le désir de l'être, cela en passant par les comités paroissiaux de Caritas-développement (CPCD)

§ Tout groupe de personnes ou toute association oeuvrant dans les limites géographiques du diocèse.

La CPCD est une structure représentant la population d'une paroisse.

5. LA CESSATION DES ACTIVITES

L'arrêt des activités de la Commission Diocésaine de Caritas-développement ne peut être décidé que par l'Evêque du diocèse. Toute autre disposition ne figurant pas dans les présents statuts est laissée au bon jugement de l'Evêque.

CHAP II : PRÉSENTATION DE LA VILLE DE KOLWEZI

II.1. HISTOIRE DE LA VILLE DE KOLWEZI

On a souvent réduit l'histoire à un rappel des faits passés comme si l'histoire était une science du cimetière, occupée à déterrer les morts. L'histoire est une science vivante qui s'occupe de l'homme qui fait l'histoire. Et d'ailleurs, un fait n'est historique que si l'homme y a joué un rôle. De façon générale, on peut dire que l'histoire est une connaissance du passé humain, son objet est donc la vie.

Quant à l'histoire de la ville de Kolwezi, située dans l'un de plus riches bassins miniers du haut Katanga, la ville de Kolwezi doit son existence à l'exploitation du cuivre et du cobalt par la Générale des Carrières et des Mines (GCM en sigle). Tout avait commencé en 1900 quand le Comité Spécial du Katanga (CSK en sigle) avait confié la concession du directeur de la Tanganyika Concession Limited (TCL en cycle). Monsieur robert William qui avait à cette époque là des prospections dans l'actuelle Zambie près de la frontière Congolaise.

Dès 1901, Monsieur Robert William envoya au Katanga une mission de prospecteurs conduite par Monsieur Greey et Holland. En Août 1903, cette équipe de prospecteurs découvrit une gîte aurifère à Ruwe, aujourd'hui Mutoshi, cet or fut exploité ainsi que l'étain de Busanga en 1906, expira le délai de prospection accordé par la CSK à la Tanganyika Concession Limited. Ainsi le Roi Léopold II signa un décret en octobre 1906 créant alors l'UMHK actuellement GCM pour mettre en exploitation les gisements miniers découverts par la Tanganyika Concession Limited. A partir de 1919, la prospection prit à Kolwezi un véritable envol, Mutoshi et Musonoie commencent en 1929, un développement spectaculaire. Lorsqu'on fait foi au contenu du dictionnaire de Monsieur Bervez, on découvrira à la 113ème page que la naissance de cette ville minière de Kolwezi remonte vers les années 1938.

En 1938, le territoire de Kolwezi fut crée ; ce territoire dépendait du district de Jadot-ville (l'actuelle LIKASI) et était dirigé par un administrateur du territoire dont le premier administrateur de territoire fut VIKINOCK (BWANA MAFUTA).

Le bureau du territoire de Kolwezi était implanté dans le bâtiment de l'actuel Police spéciale de circulation routière (ex : Police de Circulation Routière). Ce territoire s'étendait jusqu'à DILOLO.

Le Procès Verbal de la réunion du 31 décembre 1938, nous donne plus des précisions sur l'emplacement et la naissance de cette agglomération, le comité spécial du Katanga (CSK), l'union minière du haut Katanga et la compagnie foncière du Katanga intéressés à la création d'un site Européen à Kolwezi fixèrent leur choix sur le plateau de Kolwezi qu'ils estimèrent le plus proche du camp indigène de l'union minière (aujourd'hui cité Kolwezi) ainsi que de la mise de MUSONOIE et du concentrateur de Kolwezi.

2. ORGANISATION ET FONCTION DE LA VILLE DE KOLWEZI

2.1. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA MAIRIE

MAIRE

MAIRE Adjoint

CHEF DE SERVICES URBAINS

CHEF DU 1ER BUREAU

SECRETARIAT

CHEF DU 2EME BUREAU

CELLULE COMPTABILITE

CELLULE POPULATION

CELLULE INTENDANCE

CELLULE EXPLOITATION RAPPORTS EAD

CELLULE PROTECTION CIVILE

CELLULE PERSONNEL

CELLULE PROTOCOLeE

ORGANIGRAMME

Légende :

Collaboration

Commandement

Source : bureau du secrétariat de la mairie.

II. 2.1.2. LA MAIRIE DE LA VILLE DE KOLWEZI

Le Maire est nommé par le président de la République sur proposition du ministre des affaires intérieures. La mairie est placée sous l'autorité hiérarchique du gouverneur à ce titre :

§ Il assure la responsabilité du bon fonctionnement des services publics de l'Etat dans la ville et de la bonne marche de l'appareil administratif de sa juridiction.

§ La mairie veille à l'exécution des lois, des règlements et des décisions qui viennent de ses supérieurs.

§ Il veille au maintien de l'ordre public dans la ville, à cet effet, il dispose des unités de la place Congolaise avec laquelle, il exerce le pouvoir disciplinaire, il peut dans le cas échéant réquisitionner ou requérir la force armée de la RDC (FRDC)

§ Il assure l'accomplissement des tâches d'intérêt général.

Les fonctions de la mairie spécialement pour la ville de Kolwezi sont itinérantes ; le mairie contrôle et surveille sur l'ensemble du territoire faisant partie de sa juridiction. La mairie statut par voix d'arrêté.

2.1.1. LE MAIRE ADJOINT

Le maire adjoint est nommé dans les mêmes conditions que le maire, il est gestionnaire des crédits, ils s'occupent de la gestion financière de la ville et des progrès de développement et des problèmes économiques ainsi que du suivie d'exécution des projets de développement et des problèmes économiques ainsi que du suivie d'exécution des projets de développement sous la direction du maire. le maire adjoint remplace le maire en cas d'absence ou d'empêchement de ce dernier.

2.1.2 LE CHEF DE DIVISION URBAINE

Il coordonne toutes les activités administratives de la ville en cas d'absence da le maire adjoint, le chef de division remplace le maire, c'est lui le patron de l'administration de la ville, même tout les chefs des services doivent passer par lui en cas des problèmes.

2.1.2. LE CHEF DE 1er BUREAU

Il supervise et coordonne les activités de cellules suivantes : la comptabilité, le personnel, le protocole et l'intendance. Il élabore et exécute le budget de la mairie, il est à cet effet, le responsable générateur des recettes et des dépenses.

2.1.3. LE CHEF DE 2ème BUREAU

Coordonne également et supervise les ouvriers ayant trait au recensement de la population.

1.2.6. SECRÉTARIAT

Le secrétariat constitue la partie d'entrée et de sortie du courrier, il comprend trois grandes activités : le courrier entrant, le courrier sortant et le classement.

1.2.7. PROTOCOLE

Le protocole d'Etat est universel, il a comme rôle, la gestion du calendrier des activités, les audiences du chef ou d'autorité politico-administrative avec les différentes autorités en séjour à Kolwezi.

Le service de protocole gère aussi les cérémonies officielles, les visites à Kolwezi des autorités, l'accueil des autorités qui viennent séjourner à Kolwezi, ainsi que l'édition des grands évènements qui se passe dans la ville tel que l'indépendance, la journée de l'arbre...

2.1.8. L'INTENDANCE

Elle s'occupe de la restauration et de la résidence officielle du ravitaillement des militaires de garde, de la restauration du bureau de la mairie ainsi de l'achat des fournitures des matériels de bureaux.

2.1.9. LA COMPTABILITÉ

Elle dépend également du chef du premier bureau qui est le receveur, la comptabilité s'occupe de la mise à jour de la caisse pour la ville et des documents comptables. Elle est dirigée par un(e) perceptif (ve) principal(e), suivie d'un comptable subordonné. La comptabilité est subdivisée en deux sous sections :

§ L'entrée : la branche de la cellule financière qui s'occupe du recouvrement

§ La sortie : au bureau du comptable subordonné, là on s'occupe des dépenses et c'est là ou se trouve la caisse.

2.10. LA PHONIE

La phonie est une cellule très spéciale du fait qu'elle a pour rôle de transmettre les actualités de la ville à l'institution provinciale c'est-à-dire la mairie du chef lien, le gouvernorat et le ministre de l'intérieur.

3. ORGANISATION STRUCTURELLE

Une structure est le caractère propre des relations réciproques des éléments dans un ensemble, la structure est aussi l'ensemble des moyens pour utiliser le travail en tâche distinctes et la coordination entre les tâches. Pour Mintzberg, la structure : « c'est un ensemble des cases et des liens ».

La ville de Kolwezi (mairie) dispose des organes suivants :

Le poste de commandement

Il comprend :

§ Le maire et le maire adjoint qui sont connus sous le nom d'autorité politico-administrative.

§ Le chef de division urbaine : qui est le chef de l'administration qui compose le premier et le deuxième bureau.

§ Le poste d'exécution comprend les attachés de premier bureau et de deuxième bureau et les huissiers.

4. ORGANISATION POLITICO-ADMINISTRATIVE

La loi du 20 janvier 1978, complétant celle du 19 novembre 1977 crée la décentralisation de sous - région urbaine de Kolwezi. Elle sera renforcée plus tard par le décret loi n° 98/081 du juillet 1998 portant l'organisation territoriale et administrative de la RDC de la ville de Kolwezi. Conformément à l'esprit de cette loi, la ville de Kolwezi est dotée de la personnalité juridique et jouit de l'autonomie financière.

5. ORGANISATION FONCTIONNELLE

Selon l'esprit du présent décret loi sur la décentralisation de la ville de Kolwezi, chaque organe exerce des attributions qui lui sont reconnues par la loi. Ainsi le maire assume la responsabilité au bon fonctionnement des services de l'Etat dans la ville et la bonne marche de l'administration de sa juridiction. Quant au conseil consultatif urbain, il émet des avis sur toutes les matières d'intérêts généraux.

Il est placé auprès du maire ; pour que ce dernier censure les suggestions du conseil. Actuellement le conseil consultatif est en vacance ; le maire adjoint est chargé de supervision, des recettes urbaines et de gérer de crédits. L'administration, coordonnateur de :

§ Le chef de division urbaine qui est le chef de l'administration, coordonnateur de toutes les activités administratives de la ville. Il a sous sa supervision le premier et le deuxième bureau.

§ Le premier bureau s'occupe d l'intendance, la comptabilité, le chef du personnel, protocole d'Etat et du service de la radiophonie

§ Le deuxième bureau qui s'occupe de l'élaboration des rapports annuels de la ville et approuve le budget de l'entité décentralisée.

Signalons également que Kolwezi n'a obtenu son statut de ville qu'en date du 23 juillet 1971 par ordonnance n° 71-177. Au départ, la ville de Kolwezi a été constituée de deux communes : Manika et Dilala. En 1976, les deux territoires Lubudi et Mutshatsha, jadis appartenant au district du LUALABA ont été rattachés par ordonnance N° 76-299 du 06 octobre 1976. Cette ville est la fille cadette des villes du Katanga. Elle est constituée à 320Km de Lubumbashi et à 200Km de Likasi.

Malgré ce rattachement de territoire, la ville de Kolwezi garde son statut de ville, Kolwezi tire son nom d'une rivière qui se situerai au niveau de l'Aéroport de Kolwezi ; la ville de Kolwezi est une entité décentralisée, elle a une personnalité juridique différent de l'Etat Congolais, l'autonomie financière et l'autonomie organique.

6. LES OBJECTIFS DE LA VILLE

La ville de Kolwezi poursuit deux objectifs majeurs :

1. Assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, maintenir l'ordre public. Cet objectif est assuré par le maire de la ville à travers la Police Nationale Congolaise mise à sa disposition, mais l'armée elle est là pour assurer la sécurité de l'intégrité territoriale sauf dans le cas de la réquisition. C'est-à-dire dans le cas où la police se retrouve déborder par la situation.

2. Assurer le bien être de la population à travers le budget d'investissement qu'on appelle aussi le budget en capital.

7. SUBDIVISION ADMINISTRATIVE

La ville de Kolwezi est subdivisée de la minière suivante : deux communes et deux territoires (Lubudi et Mutshatsha).

a) La commune de Manika : supervisée par un Bourgmestre et son adjoint et est composée de huit (8) quartiers :

1. Quartier Mununka

2. Quartier Industriel

3. Quartier Kaki Fuluwe

4. Quartier Kasombo (UZK)

5. Quartier Kasulo

6. Quartier Kayeke

7. Quartier Moïse Tshombe

8. Quartier Mutoshi

b) La commune de DILALA : composée par six quartiers et supervisée par un bourgmestre.

1. Quartier Musonoie

2. Quartier Luilu

3. Quartier Kapata

4. Quartier Kanina

5. Quartier GCM/Kolwezi

6. Quartier Biashara

c) Le territoire de MUTSHATSHA : supervisé par un administrateur et secondé par deux adjoints, dont l'un s'occupe de l'affaire politico-administrative et l'autre des affaires économico-financières et du développement de l'entité. Voici les quelques secteurs et groupement parce que ce territoire est composé de trois quartiers, une cité, trois secteurs, neuf groupements et trois cent seize villages.

- Secteurs : Lufupa, Mukeleshi et Kasania

- Cité : Mutshatsha

- Groupements : Kasanga, Musokatanda, Kazembe, Mpwene, Kawewe, Mafunga, Mwanfwe, Mwilu, Mushima.

d) Le territoire de Lubudi : supervisé par un administrateur du territoire et deux adjoints dont il comprend en son sein onze quartiers, deux cités, quatre chefferies, treize groupements et cent dix sept villages :

- Cités : Fungurume, Lububi

- Chefferies : Mwana Mwadi, Bayeke, Mulumbu, Mazangule

- Groupements: Bunkeya, Kalongo, Mbembe, Mukabe-Kasari, Mutobo, Mwenda-Mukosa, Nguba, Kayombo, Kibwe, Katampa, Mukwemba, Munanga, Wakipindji.

8. LES DONNEES GEOGRAPHIQUES

8.1. TYPES DE CLIMAT

Le climat est généralement du type tropical.

§ L'alternance des saisons : deux saisons, la saison des pluies, de novembre au mois de mars et la saison sèche qui va du mois d'avril au mois d'octobre.

§ La variation de température : est entre 18 et 20°C, le sol est de nature argilo-sablonneux.

§ Relief des sols : perché sur le plateau de la Manika, ce plateau très sablonneux est soutenu par la pure cuprifère qu'exporte la générale de carrière et des mines, le sol et le sous sol est très riche en gisement miniers, la végétation dominante et la savane boisée traversée par des rivières et des ruisseaux.

2. KILOMÉTRAGE DES ROUTES VITALES

Kolwezi LIKASI 180Km

KOLWEZI MUTSATSHA 169Km

NGUBA LUBUDI 170Km

KOLWEZI LUENA 223Km

BUNKEYA MUKULAKULU 66Km

3. HYDROGRAPHIE ET POPULATION

La ville de Kolwezi est baignée par le fleuve Lualaba et les Lacs de retenues de Kando, de Nzilo et de Dikolongo. Les principales rivières sont :

a) Territoire de Lubudi : Pande, Dilulwe, Dipeta, Kalule Nord, Kalule Sud

b) Territoire de Mutshatsha : Mukudeshi, Lifupa, Luilu et Musonoie

c) La population : Les tributs et ethnies dominantes :

- La ville proprement dite est cosmopolite

- Le territoire de Mutshatsha, il y a les Sanga, les Ndembo, LES Kaonde, les Luba

- Le territoire de Lubudi : les Sanga, les Yeke, les Lube, les Kaonde et LES Ndembo.

3.1. Les statistiques

a. Nationaux

ENTITES

HOMMES

FEMMES

GARÇONS

FILLES

TOTAL

MANIKA

DILALA

MUTSHATSHA

LUBUDI

33.145

20.430

35.777

36.282

36.357

21.509

40.201

37.963

38.542

25.502

41.576

49.655

45.637

25.276

43.970

49.655

154.081

94.717

161.524

181.625

TOTAL

125.634

136.430

155.275

155.275

591.947

b. ETRANGERS

ENTITES

HOMMES

FEMMES

GARÇONS

FILLES

TOTAL

MANIKA

DILALA

MUTSHATSHA

LUBUDI

270

333

196

64

148

366

235

79

11

547

247

73

10

501

272

72

439

1.747

850

288

TOTAL

863

828

878

875

3424

3.2. DE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE

a. Limites territoriales : notre entité est bornée de la manière suivante :

§ Au Nord par le district du Haut-Lomami avec le territoire de Kamina et Bukama

§ Au sud par la République Zambienne et le district du Haut Katanga

§ A l'Est par les districts de Likasi et Kipushi avec le territoire de Kambove.

§ A l'Ouest par le district de Lualaba avec son territoire de Dilolo et la République populaire Angolaise.

b. Coordonnées géographiques : Latitude : 10° 11 : longitude : 26°,27

c. L'altitude : la ville de Kolwezi est créchée sur le plateau de Manika à plus ou moins 1460 mètre d'altitudes.

d. Superficie : 36.933Km2 repartie comme suit :

- Commune de DILALA 154Km2

- Commune de MANIKA 59Km2

- Territoire de LUBUDI 17.861Km2

- Territoire de MUTSHATSHA 18.859Km2

En guise de conclusion de ce chapitre où nous avons évoqué l'histoire de la ville, suivie des organisations, structures politico-administrative et fonctionnelle, sa subdivision et la population pour mieux comprendre l'étendue et le déroulement de la ville pour comprendre de quelle manière l'Eglise intervient pour son rôle développemental socioculturel. Car l'étendue de la ville est l'étendu du diocèse.

Maintenant nous allons passer au troisième et dernier chapitre qui va montrer concrètement la manière que l'Eglise catholique procède pour le bien être de la population locale par l'impact social qui celui de l'enseignement, la santé et les mouvements d'encadrements des jeunes et l'impact culturel qui consiste à l'éducation culturelle et les masses médias. Espérons que la partie suivante nous donnera plus de lumière42(*).

CHAP III. L'ÉGLISE CATHOLIQUE FACE AU DÉVELOPPEMENT

SOCIOCULTUREL DE LA VILLE DE KOLWEZI.

Nous avons soulevé dans le premier chapitre à la deuxième section la généralité de l'église catholique jusqu' à l'organisation et fonctionnement du diocèse de Kolwezi. dans le second section, notre travail ayant comme limite le diocèse de Kolwezi sur le plan spatial. Nous avons également soulevé l'organisation et le fonctionnement de la ville de Kolwezi ; cadre Administratif, politique et juridique où est implantée la grande partie du diocèse de Kolwezi.

Etant donné que la mission de l'église est d'annoncer et de communiquer au genre humain l'amour de Dieu. Il doit attester cet amour par des actes concrets de solidarité, de partage et de justice à l'égard de tous les hommes et de toutes les femmes créent à l'image de Dieu en leur accordant les biens et services dont ils ont besoin au quotidien.

A présent nous allons tenter d'expliquer le déroulement des activités socioculturelles que le diocèse de Kolwezi effectue pour améliorer la vie de la population de Kolwezi. Tel est en effet l'objet principal de cette analyse.

Section 1. ACTIONS DE L'ÉGLISE FACE AU PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT DE LA VILLE DE KOLWEZI

Les actions dont il est question dans cette partie, sont à comprendre dans le cadre des réalisations, construction ou appui de l'église catholique au processus de développement de la ville de Kolwezi, et ses environs c'est- à - dire le cadre spatial que couvre le diocèse de Kolwezi.

Les actions sont multiformes et nous analysons ici plus particulièrement celles d'ordre socioculturel mais aussi économique.

III.1.1. L'IMPACT SOCIAL

Sur le plan social, les actions de l'église catholique touchent plus les secteurs de l'enseignement et de la santé mais subsidiairement les autres services. Dans l'intension d'équilibrer l'impact de ses actions, l'église catholique les réalise à la fois dans les milieux ruraux et dans les villes particulièrement dans la ville de Kolwezi.

III.1.1.1. LE SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT

A. Ecoles maternelles catholique de la ville de Kolwezi

a. Commune de Dilala Effectif scolaire 2007-2008

b. Commune de Manika

 

Nom de l'école

Garçons

Filles

total

1

Ecole Maternelle SALVATOR

109

101

210

Les écoles maternelles ont été créées pour encadrer les petits enfants de 3 à 5 ans à la vie collective. On les apprend des chansons et des récitations pour leur faciliter à mieux s'exprimer en français et aussi divers jeux, car l'occupation primordiale de l'enfant c'est jouer.

B. Ecoles primaires catholiques

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Maternelle NYUMBA YA HERI

203

221

424

2

Ecole Maternelle BON BERGER

60

70

130

1. Ecoles Mécanisées

a. Commune de Dilala

Effectif scolaire 2007-2008

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire D'application LUALABA

970

-

970

2

Ecole Primaire MWANGA vi

-

1029

1029

3

ECOLE PRIMAIRE KRISTU MOKOZI

941

329

669

b. Commune de manika

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire MAELEZO II

287

263

550

2

Ecole PRIMAIRE MAELEZO I.

450

455

905

3

Ecole Primaire TUPENDANE IV

805

-

805

4

Ecole Primaire TUSAIDIANE II.

807

585

1392

5

Ecole Primaire KIZITO

420

316

736

6

Ecole Primaire. MAENDELEO III

-

811

811

7

Ecole Primaire. UAMINIFUI

-

1000

1000

8

Ecole Primaire MWANGA WA TAIFA

985

-

985

9

Ecole Primaire. UAMINIFU II

-

877

877

10

Ecole Primaire HEKIMA

772

-

772

11

Ecole Primaire MWANGEJI

206

186

392

12

Ecole Primaire. TUSAIDIANE III

751

505

1256

13

ecole primaire. MAENDELEO V

-

549

549

14

Ecole Primaire A . Abbé FERNAND

318

281

599

15

Ecole Primaire A. Abbé PAUL MBANGU

505

-

505

c. Territoire de Mutshatsha

 

Noms des ecoles

Garçons

Filles

Total

1

Ecole Primaire KUKUYUNGU

194

100

294

2

Ecole Primaire III AMANI

240

158

400

3

Ecole Primaire Mitumba

623

-

623

4

Ecole Primaire MPALA

194

163

357

5

Ecole Primaire LUALABA GARE

509

356

865

6

Ecole Primaire KAYEMBE

188

147

335

7

Ecole Primaire KAZOVU

227

89

316

8

Ecole Primaire MIKUBA

-

418

418

9

Ecole Primaire MUSOKANTANDA

241

196

436

d. Territoire de Lubudi

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire MWANA MWADI

119

83

202

2

Ecole Primaire MUNANGA

99

73

172

e. Territoire de Dilolo

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

Total

1

Ecole Primaire TSHIMPEYEKE

192

143

335

2

Ecole Primaire MUMANGA

159

96

255

3

Ecole Primaire SALUSEKE

140

115

254

4

Ecole Primaireiv LUANGA

404

-

404

5

Ecole Primaire TUJENGE

-

487

487

6

Ecole Primaire MWENE MWENE

431

34

465

7

Ecole Primaire TULITENU

-

280

280

8

Ecole Primaire LUEU

184

166

350

9

Ecole Primaire KALAMU

183

138

321

10

Ecole Primaire VII MWANGA MAL

226

174

400

11

ECOLE PRIMAIRE MWANGA KAB

179

119

298

12

Ecole Primaire MUTANDA

180

159

339

13

Ecole Primaire CHOVU CHETU

211

123

334

14

Ecole Primairei KAWAIDA

674

86

760

15

Ecole Primaire KAMBELE

349

275

624

16

Ecole Primaire KATENDE

117

97

214

17

Ecole Primaire KAVUMBU

188

186

374

18

Ecole Primaire UMWENE MWENE

137

74

211

19

Ecole Primaire KAWAIDA

-

550

550

f. Territoire de Sandoa

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire SAKUNDUNDUE

141

106

247

2

Ecole Primaire ITENGO

243

172

415

3

Ecole Primaire UHAKI

148

85

233

4

Ecole Primaire CHEMCHEMU

484

-

484

5

Ecole Primaire MWANGAZA

140

90

230

6

Ecole Primaire MAENDELEO

236

192

428

7

Ecole Primaire KISIMA

267

149

416

8

Ecole Primaire SAWAMBA

155

115

270

9

Ecole Primaire MUTEJ

311

178

489

10

Ecole Primaire KITUMAINI

-

475

475

11

Ecole Primaire LULUA

379

99

478

12

Ecole Primaire TUSIKILIZANE

364

306

670

13

Ecole Primaire SWANAMUME

296

253

549

14

Ecole Primaire TSHIKWEJI

189

54

243

15

Ecole Primaireii SWANAMUN

247

153

400

g. Territoire de Kapanga

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire KAPANGA

284

205

489

2

Ecole Primaireii MAYEMB A KAS

224

184

408

3

Ecole Primaire MURUDU

131

144

275

4

Ecole Primaire Swan Ntambu

494

388

882

5

Ecole Primaire MUWANGE

318

286

604

6

Ecole Primaire KASEMBE

290

146

436

7

Ecole Primaire KARUDU

158

76

234

8

Ecole Primaire DIBAYA MUK

209

66

275

9

Ecole Primaire YOMBO

229

293

522

10

Ecole Primairei MAYEMB A K.

299

299

598

11

Ecole Primaire NKALANY

173

166

339

12

Ecole Primaire MUKAMUTSH

228

202

430

13

Ecole Primaire NTITA

128

288

416

14

Ecole Primaire NKUAMBI

267

83

350

15

Ecole Primaire MUTOMB A T.

113

131

244

16

Ecole Primaire Kanendji

179

130

309

17

Ecole Primaire MURUNG

425

375

800

18

Ecole Primaire KAMISAMBA

129

141

270

2. ECOLES NON MECANISEES

a. Commune de Dilala

Effectif scolaire 2007-2008

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire UMOJA

367

253

626

2

Ecole Primaire SAINTE

325

327

652

3

Ecole Primaire ANTHOINE CHIKO

238

224

462

b. Commune de Manika

Effectif scolaire 2007-2008

 

Nom de l'école

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire SALVATOR

447

410

857

c. Territoire de Mutshatsha

Effectif scolaire 2007-2008

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire KAMDA

79

56

135

2

Ecole Primaire SAMJINGA

122

63

175

d. territoire de Sandoa

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire SWANAMUNE

247

153

400

2

Ecole Primaire MASAIDINIANO

114

110

224

3

Ecole Primaire PURETE DE MARIE

-

239

239

4

Ecole Primaire RANDU

83

63

146

5

Ecole PrimairE LULUA

40

363

403

6

Ecole Primaire MWIN DJUNG

145

83

228

7

Ecole Primaire TSHIVANDU

140

78

218

8

Ecole Primaire MPAMBEJ

169

72

241

9

Ecole Primaire KABWEBWE

170

96

266

10

Ecole Primaire KISIMA

25

149

416

e. territoire de Kapanga

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Ecole Primaire KOL

709

79

188

2

Ecole Primaire KATUKUR

38

50

148

3

Ecole Primaire RUCHINGEJI

83

90

173

4

Ecole Primaire MUDIZU

120

67

187

5

Ecole Primaire MUSHINO

123

33

156

6

Ecole Primaire RUMBA

117

55

172

7

Ecole Primaire SACHIHANY

136

96

232

8

Ecole Primaire NTANG

152

83

235

9

Ecole Primaire MWANGALA

184

87

271

La tache principale des écoles primaires est de former les jeunes de 6 à 12 ans à l'alphabétisation. Car savoir lire, bien s'exprimer en français et bien constituer la base de toute connaissance et pour la société actuelle, c'est la clés d'embrasser n'importe quel chemin.

Ainsi donc le diocèse lutte contre l'ignorance et protège également les jeunes des différentes formes d'exploitation par les adultes, car l'enfant qui ne se rend pas à l'école, on le retrouve souvent entrain de faire des travaux, parfois même durs et les mariages précoces.

C. LES ECOLES SECONDAIRES CATHOLIQUES

1. ECOLES MECANISEES

a. commune de Dilala

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Institut du LUALABA

1329

-

1329

2

Lycée UMOJA

-

879

879

3

Lycée MWANGA

-

667

667

4

Institut TUSAIDIANE

293

144

437

b. commune de Manika

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Institut KUNGWILA

238

-

238

2

Lycee JUHUDI

-

676

676

3

Institut professionnel KIZITO

122

422

544

4

Institut TUPENDANE

718

428

1146

c. Territoire de Mutshatsha

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Institut UZIMA

235

125

360

2

Institut technique agricole KAZENZE

111

15

126

d. Territoire de Lubudi

 

Nom de l'école

Garçons

Filles

total

1

Institut MANGI

59

60

119

e. Territoire de Dilolo

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Institut LUKUEKA

169

82

251

2

Institut BUNINGE

231

75

306

3

Institut ALFAJIRI

158

94

252

f. Territoire de Sandoa

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Institut MUUNGAJI

182

63

245

2

Institut MWANGA

127

89

215

3

Institut KULIVURA

250

122

372

4

Institut Prof FAIDA

78

-

78

5

Institut technique agricole TSHIMBALANGA

147

23

170

g. Territoire de Kapanga

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Institut NTITA

251

58

309

2

Institut KATET

100

-

108

3

Institut KAT A KAMIN

509

147

656

4

Institut KAVIJAN

266

144

410

5

Institut MUNANGE

148

35

183

2. ECOLES NON MECANISEES

a. commune de Dilala

Effectif scolaire 2007-2008

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Institut TUJENGE

251

377

642

2

Institut LUILU

249

191

440

b. Commune de Manika

Effectif scolaire 2007-2008

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Institut TUSIKILIZANE

353

667

420

2

Institut SAINT CHARLES LWANGA

432

310

742

3

Complexe scolaire SALVATOR

36

52

88

c. Territoire de Mutshatsha

1

Petit séminaire

85

-

85

d. Territoire de Lubudi

 

Nom de l'ecole

Garçons

Filles

total

1

Institut NSEKE

40

28

68

c. Territoire de Sandoa

 

Nom de l'école

Garçons

Filles

total

1

Institut KAJILEJI

70

16

86

g. Territoire de KAPANGA

 

Noms des écoles

Garçons

Filles

total

1

Lycée MUPANDISH

-

36

36

2

Institut MPAND KAL

143

28

171

3

Institut MUSEVU

-

-

-

4

Institut MUSHIND

118

42

160

5

Institut MUKAMWISH

131

08

139

6

Institut CHINKAND

-

30

30

7

Institut KAPANGA

86

15

101

Les écoles techniques sont trop peu, nous citons :

- lycée JUHUDI où l'on forme les couturières

- L'institut KUNGUILA qui ne forme que des menuisiers. Qualifié A3 cet institut a été crée depuis 1903.

- L'institut professionnel Kizito qui forme des constructeurs. Son niveau d'étude se limite à la 6eme année secondaire, il a été crée depuis 1945. il y a également l'option pédagogique.

- Nous avons également les instituts agricoles comme Kanzenze, Tshimbalanga, Saluseke qui forment des agriculteurs A2.

Dans les autres nous retrouvons plusieurs options telles que la pédagogie générale qui forme des enseignants des écoles primaires et maternelles. Le social, les mathématiques physiques beaucoup plus abstraites pour préparer ceux là qui vont embrasser les options techniques à l'université ; le commercial où l'on forme les commerciales à l'utilisation de la machine à dactylographie, l'ordinateur et la comptabilité. C'est une option qui forme au commerce ; etc.

Dans les colonnes d'effectif scolaire (garçons et filles) où il y a des traits c'est-à -dire qu'il n y a pas la présence de l'un de sexes.

L'église catholique a aussi des universités, mais dans la ville de Kolwezi, nous n'avons des universités ouvert au public. Nous trouvons seulement le scolasticat Jean XXIII qui est réservé aux frères et soeurs consacrés ainsi que des prêtres, nous dit l'Abbé GEORGE un professeur du scolasticat il ajoute que le coût à payer est fixé à environ 500 $ USD par étudiant pour toute l'année académique payé par la congrégation de l'étudiant.

III 1.1.2. LE SECTEUR DE LA SANTÉ43(*)

Dans le caritas - développement du diocèse de Kolwezi il y a un service technique dans le domaine socio - sanitaire : le bureau diocésain des oeuvres médicales, situé sur l'avenue de l'église no 336, commune de Dilala.

Il fut crée en 1991 mais ne devient opérationnel qu'à partir de l'année 1995 avec l'affectation du personnel. Entant que service technique, sa mission est de promouvoir la santé primaire ; cette politique basée sur les soins essentiels à des larges couches sociales. Ainsi, il comporte la notion de communauté des soins qui implique des coûts abordables et l'assistance aux plus démunis.

Les fonctions du Bureau Diocésain des OEuvres Médicales sont les suivantes :

- coordonner les formations sanitaires du diocèse.

- Renforcer les capacités institutionnelles et des prestations des services de santé du diocèse.

- Superviser les formations sanitaires du diocèse.

- Planifier l'action médicale du diocèse.

- Animer les communautés pour l'auto prise en charge sanitaire.

- Faire plaidoyer au près d'organismes d'aide pour appuyer les formations sanitaires locales du diocèse de Kolwezi.

- Promouvoir le partenariat dans le domaine de la santé.

Partenaires

Le Bureau Diocésain des OEuvres Médicales travail en collaboration avec la structure sanitaire de l'Etat Congolais (zones de santé, inspection de district sanitaire...) il est membre du réseau Caritas-développement Congo, il est aussi membre du conseil régional des ONG du Katanga.

MEMISA Belgique appui ponctuellement certaines activités du Bureau Diocésain des OEuvres Médicales.

Localisation des formations sanitaires du diocèse

Formation sanitaire

Population desservie

gestionnaire

Paroisse

Lieu

HGR KALAMBA

7617 Hab

Srs SALVATORIENNES

St MICHEL

Territoire de Kapanga

HGR KIMPUKI

97419 Hab

Srs DE PURETE DE MARIE

St PIERRE ET PAUL

Commune de Manika

HGR KAZEMBE

7575 Hab

Srs DE PURETE DE MARIE

SACREE- COEUR

Territoire de Mutshatsha

CH LIZANGENU

5111 Hab

Srs SALVATORIENNES

Ste THERESE ET L'ENFANT JESUS

Territoire de Mutshatsha

CH LUEU

10750 Hab

SOEURS AUXILIATRICES DE MARIE IMMACULE

ST JEAN BOSCO

Territoire de Dilolo

KIZITO

9534 Hab

St KIZITO

St KIZITO

Commune de Manika

MARIAPOLIS

13990 Hab

PAROISSE NOTRE DAME DE LA PAIX

NOTRE DAME DE LA PAIX

Commune de Manika

CH NTITA

17263 Hab

Srs SALVATORIENNES

CHRIST ROI

Territoire de Kapanga

MERE DU DIVIN SAUVEUR

10825 Hab

Srs SALVATORIENNES

NOTRE DAME DE FATIMA

Commune de Manika

AFIA

11424

Srs SALVATORIENNES

St CHARLES LWANGA ET COMPAGNONS

Commune de Manika

MAMAN GODELIVE

11424 Hab

SOEURS AUXILIATRICES DE MARIE IMMACUL

St CHARLES LWANGA ET COMPAGNONS

Commue de Manika

UZIMA

18484 Hab

SOEURS SALVATORIENNES

NOTRE DAME DE FATIMA

Commune de Manika

UMOJA

10780 Hab

PAROISSE St JEAN

St JEAN

Commune de Dilala

MPALA

4635 Hab

PAROISSE COEUR IMMACULE DE MARIE

PAROISSE COEUR IMMACULE DE MARIE

Territoire de Mutshatsha

Les soeurs de la congrégation mère du divin sauveur sont entrain de faire bâtir un centre de santé nommé UZIMA à la cité Manika.

Ces formations sanitaires sont gardées pour la plupart des congrégations religieuses et les paroisses.

1.2.2. REALISATIONS MAJEURES DU BUREAU DIOCÉSAIN DES OEUVRES MEDICALES

Nous présentons ici la synthèse d'activités qui ont été menées au cours de la période allant de 1998 - 2007 :

1. formation continue des prestataires des services de santé suivant les différents thèmes.

· les soins de santé primaires

· la gestion des ressources.

· le partenariat

· Le système d'information sanitaire.

· le paquet minimum d'activités dans un centre de santé.

2. lutte contre le VIH/SIDA :

· Campagne de sensibilisation

· Formation des animateurs sanitaires dans les paroisses.

· Formation des clubs scolaires de lutte contre le VIH/SIDA dans les écoles conventionnées catholiques.

· Recyclage de personnel de santé sur la sécurité transfusionnelle.

· Participation aux manifestations de la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA.

3. accompagnement et supervision des formations et zones de santé.

· Visites de supervision dans les formations sanitaires du diocèse.

· Supervision conjointe Bureau Diocésain des OEuvres Médicales - Zones de santé de formation sanitaires du diocèse et de l'état.

4. Prévention

· Participation aux campagnes de vaccination contre la poliomyélite, rougeole.

· Participation aux campagnes de supplémentassions de vitamine A aux enfants de 6 à 11 mois.

5. Missions et voyages

· Rencontre nationale des Bureaux Diocésains des OEuvres Médicales de la RDC.

· Participation au forum national de Caritas-développement Congo.

· Participation aux formations provinciales.

6. Participations communautaires

· Formations des comités de santé dans les formations sanitaires du diocèse.

· Réunion mensuelle de comité.

· Formation des animateurs sanitaires dans les paroisses.

Tout ne se passe pas comme on le souhaite suite à des contraintes financières. Il y a également l'absence d'un moyen de transport pour couvrir tous les diocèses ainsi que l'état de nos routes qui sont déplorables. Dans un monde comme celui-ci, travailler sans outils informatiques c'est tout un problème suite aux gérances des archives.

Signalons que le rayon d'action du Bureau Diocésain des OEuvres Médicales/Kolwezi correspond à l'étendue du diocèse de kolwezi.

1.2.3. ORIENTATION 2008-2009

L'objectif général c'est la construction à l'amélioration des conditions socio - sanitaires de la population du diocèse de Kolwezi.

Le résultat attendu est que les soins de santé soient accessibles à tous.

Objectif

Activités prévues

indicateur

Bénéficiaires

moyens

Partenaires à identifier

1. Augmenter la couverture sanitaire du diocèse

1. Réhabiliter les infrastructures sanitaires exigeantes dégradées

5. Infrastructures sanitaires de base

Population locale

Devis estimatifs disponibles ou BDOM/Kolwezi

Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs.

2. Construire les centres de santé dans les villages sans structures

5. Centre de santé

Population locale

Devis estimatifs disponibles ou BDOM/Kolwezi

2. Améliorer la qualité et l'accessibilité aux soins dans les formations du diocèse.

1. Créer la mutuelle de santé.

1. Mutuelle de santé opérationnelle.

Population locale

1500 $ USD

Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs

2. Assurer la prise en charge médico - sanitaire des indigents

Fonds d'indigence

Indigents

3500 $ USD

3. Renforcer les capacités des formations sanitaires

1. Former les prestataires de soins dans différents thèmes

4. formations

Formations sanitaires et la population locale.

2400$ USD

Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs

2. Formation en cours d'emploi

3. formations

DBOM

- formation sanitaires

1500$ USD

4. Consolider l'implication des commissions du diocèse dans la lutte contre le VIH/SIDA

1. Former les membres du comité diocésain

Comité diocésain opérationnel

Population locale

800 $ USD

Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs

2. Accompagner les orphelines victimes du SIDA

20 orphelins prise en charge scolaire

20 orphelins

2000 $ USD

3. Appuyer les formations sanitaires en intrant de la sécurité transfusionnelle.

Les testes rapides disponibles dans les 4 formations sanitaires.

4 formations sanitaires

2000 $ USD

Population locale

5. Accompagner les formations sanitaires

Superviser les formations sanitaires du diocèse

- 2 visites par an.

- 20 visites par an en milieu urbain.

-6 formations sanitaires.

- 8 formations sanitaires

1 moto 3600 $ USD.

Carburant 1200 $ USD

Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs

6.Gerer l'information sanitaire

1. former les prestataires

2. Formations

14 formations sanitaires

1200 $ USD

Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs

Disponibiliser les outils de collecte des données

Outils disponibles

14 formations sanitaires

500 $ USD

7. Renforcer les capacités institutionnelles du BDOM

1. Acquérir un outil informatique

1 lap top

BDOM

1800 $ USD

Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs

2. Appuyer les rencontres de congrégations, d'échanges (nationale, provinciale, locale)

1 mission nationale.

3 provinciales

15 locales

BDOM formations sanitaires

2500 $ USD

3. Appuyer les communications Internet

 

BDOM formations sanitaires

1200 $ USD

4. Appuyer la prime du personnel

 

BDOM

9000 $ USD

La détérioration des infrastructures hospitalières, la démotivation du personnel médical, faite fréquentation des structures sanitaires inaccessibilité aux soins médicaux par des couches démunies contribue à la pratique de l'automédication, la recrudescence des maladies endémiques (paludisme, fièvre typhoïde, amibiase, infections respiratoires aigues, etc.) dont les couches les plus vulnérables étant constituées des femmes enceintes et des enfants de 0 à 59 mois.

Par ailleurs dans les formations sanitaires privées et publiques, le coût des soins est inaccessible à toute la population. Bien que les actions soient butées à plusieurs difficultés par faute de moyens, le Bureau Diocésain des OEuvres Médicales et les congrégations religieuses s'efforcent d'apporter les soins à toute la population aux coûts abordables.

1.3. LE SECTEUR DE LA SOLIDARITÉ ET DU PARTAGE

Suite aux guerres, pillages, conflits inter - ethniques, instabilité politique qui ont occasionné une crise socio-économique dont le diocèse de Kolwezi n'a pas été épargné, il s'est retrouvé avec une chrétienté pauvre et démunie. Dans le souci d'éveiller et d'éduquer la conscience de la population à son devoir de partage et de la solidarité et de l'amener aux besoins des nécessiteux, non seulement des proches mais de tout indigent ; l'église catholique a ouvert le bureau diocésain pour le développement qui a été crée en 1972.

Le bureau diocésain pour le développement a comme domaine d'intervention :

· le secteur agro - pastoral

· l'éducation civique.

· L'assainissement du milieu.

· La promotion de la femme.

ACTIVITES PREVUES ET RESULTATS ESCOMPTES 2007

Nous avons tiré ces données que nous allons présenter dans le plan d'action 2007 et le rapport d'activités d'exercice 2007 du bureau diocésain pour le développement /Kolwezi.

1.3.1. Poursuite de l'appui à l'augmentation de la production agricole

L'objectif global était tout d'abord la sécurité alimentaire car un adage français dit : « Ventre affamé n'a point d'oreilles » qui a été assurée pour la distribution de vivre.

Pour la production agricole, il y avait des activités et l'organisation des sessions de formation sur les techniques culturales pour former aux techniques de lutte contre les insectes, l'organisation des ateliers sur le travail en groupe de la vente des intrants agricoles et la suivie des activités.

Les résultats de ses activités sont que les techniques apprises par les habitants de Mpala où se fait l'expérimentation ont été maîtrisées. Les habitants peuvent très bien reconnaître les maladies qui attaquent leurs plantations et lutter contre celles - ci.

L'indicateur est objectivement véritable du fait que 80 % des habitants qui ont participé à la formation maîtrisent les techniques de travail en groupe, 70 % luttent efficacement contre les ennemis des plantes et la production agricole quant à lui, a augmenté. Les habitants de Mpala qui sont membres du bureau diocésain pour le développement ont amélioré leur condition de vie et celle de leur famille, 20 % de l'effectif total.

1.3.2. Promotion du statut économique des femmes

Ce qui prime pour la promotion du statut économique des femmes c'est l'autopromotion comme objectif global et celui de l'objectif spécifique, c'est celui du rôle des femmes dans l'économie familiale et communautaire et ses besoins prioritaires.

Les activités de l'année 2007 étaient de mener une enquête socio économique auprès des femmes ; Identifier et mener les activités génératrices des revenus, renforcer l'encadrement technique et enfin organiser des sessions sur le leadership.

Les résultats obtenus sont que les conditions des femmes se sont améliorées. On les apprend l'alphabétisation, le tricotage, (Pull, gant...) et l'agriculture. Grâce à ceci 70 % des femmes arrivent à satisfaire leurs besoins ; 80 % des ces associations féminines sont opérationnelles. Objectivement, on compte que 80% des femmes issues des associations féminines améliorent leurs conditions de vie et celles de leurs familles.

1.3.3 Appui à la réorganisation et restructuration des comités paroissiaux Caritas développement.

Le relais des activités de bureau diocésain pour le développement dans les communautés de base par les réunions d'échange, d'expérience et la formation des animateurs locaux par les sessions sur les techniques d`animation et de vulgarisation. On organise les colloques et les séminaires à l'intension des curés en les initiant à l'élaboration d'un rapport de leurs activités.

Les animateurs appliquent correctement les techniques d'animations et de vulgarisations. Dans la ville de Kolwezi 90 % des curés s'impliquent dans les activités de développement et leurs paroisses ont des animateurs. Et cela rend la sensibilisation des fidèles des paroisses facile et ceux - ci à 70 % contribuent aux activités financières de l'église ce qui a permis la création des activités génératrices des revenus et la prise en charge de l'église par les laïcs.

1.3.4. Projet d'intégration d'handicapes physiques dans la société

A Kolwezi, le projet d'intégration d'handicapes physiques est coordonné par le diocèse mais il dépend de la coordination provinciale.

Le projet d'intégration d`handicapes physiques est soutenu par la Coopération Autrichienne pour le Développement et est financée par l'Union Européenne.

Il existe trois diocèses au Congo où nous retrouvons les projets d'intégration des handicapes physiques qui sont dirigés par des soeurs:

· le diocèse de Kongolo par les Soeurs Franciscaines du règne de Jésus.

· le diocèse de Kalemie par les Soeurs de St Josh.

· le diocèse de Kolwezi par les Soeurs Notre Dame.

Dans chaque diocèse

· il y a une coordinatrice (Soeur)

· deux techniciens orthopédiques (soins des handicapes)

Le travail s'effectue en particulier avec le Caritas Autriche qui est l'Etat demandeur. Le diocèse de Kolwezi fait son état de besoin à la province du Katanga, celle-ci va remettre à la coopération Autrichienne et l'union Européenne qui est le bailleur de fond va débloquer le montant. Le projet s'exécute au Congo spécialement dans la province du Katanga sur les diocèses ci haut cités.

1.4.1. L'action de ce projet est de :

· contribuer au développement social, à savoir à une solidarité et tolérance renforcées vis - à - vis des membres les plus faibles de la société [c'est un projet de 36 mois (#177; 3 ans) et non indéterminé].

· contribuer à une meilleure intégration de la personne handicapée physique dans la société pour son auto prise en charge.

· La réduction de la pauvreté.

Dans le diocèse de Kolwezi, il prend en charge 1050 handicapés (adultes et enfants).

1.4.2. Ateliers de formation pour des personnes handicapées

Le projet prévoit d'organiser un atelier de formation qui devra renforcer les capacités sociales des participants nécessaires pour mener une vie d'auto prise en charge. Pour ces ateliers un délégué, une délégué de préférence avec un handicape physique sera convié€ comme formateur pour donner un exemple réel et optimiste. Il aura 125 membres à raison de 25 membres par association.

1.4.3. L'intégration des enfants dans les écoles

Sensibilisation dans les écoles : « des concours seront organisés » pour cela une personne handicapée (un animateur, une animatrice employée dans le projet) visitera les écoles pour discuter avec les enfants sur le sujet. L'objectif est d'aider les enfants sans handicape à perdre leur timidité devant une personne handicapée et de contribuer à une cohabitation sans préjugés.

Sensibilisation des parents des enfants handicapés

Les animateurs du programme contacterons aussi les parents des enfants handicapés, les consulteront et les inciteront à envoyer leurs enfants handicapés à l'école

Sensibilisation des responsables des écoles : la coordination des activités en collaboration avec les écoles et les assistants sociaux s'attelleront à trouver des solutions aux éventuels problèmes qui pourront surgir. C'est le cas des écoles suivantes :

- l'orthodoxe pour le cours d'informatique

- l'école méthodiste pour la coupe et couture.

1.4.4. Service orthopédique

Tour de diagnostic dans les paroisses 

Une analyse profonde (médicale et environnementale) de chaque personne handicapée pour une bonne orientation. Sur le traitement, la rééducation, l'appareillage et les activités à entreprendre seront menées par des équipes professionnelles dont deux assistants et un médecin spécialiste. Les professionnels seront les médecins belges sans vacances, qui feront les tournées au Congo trois fois par an.

Etablissement d'un service orthopédique par les diocèses

Pour renforcer les aptitudes des handicapés, un service d'orthopédie sera installé au niveau de chaque diocèse pour la rééducation et la fabrication des appareillages. Le service orthopédique portera principalement sur les soins au centre et sur le service mobile (Tricycle, béquille)

1.5. Mouvement d'encadrement des jeunes

Le rôle joué par les différents mouvements de la jeunesse catholique ; dans un passé plus ou moins récent jusqu' à nos jours , requiert aujourd'hui une redéfinition par rapport au défi de la nouvelle évangélisation en Afrique et des exigences de l'église perçue comme agent de développement ; aussi une formation adaptée à ces mouvements de jeunesse catholique est-elle une nécessité, sinon une exigence interne si l'on veut qu'ils puissent jouer leur rôle au sein de leur pays et son développement.

Voici maintenant les mouvements que nous trouvons dans le diocèse de Kolwezi :

- KIRO : on y trouve seulement les jeunes catholiques, c'est un mouvement qui forme beaucoup plus sur la doctrine de l'église catholique. Pour faire partie, il faut être catholique, baptisé et ayant eu sa première communion.

- BILENGE YA MWINDA (jeune de lumière) qui veut aider les autres par leur exemple. On apprend aux jeunes de vivre en suivant l'exemple de Jésus Christ.

- SCOUTISME : Mouvement d'autoformation qui forme les jeunes sur le plan physique, mental et moral, ouvert à tous.

- KA : Kizito Anuarite, il a pour mission d'aider celui qui vit dans la débauche (les toxicomanes, les prostitués, les voleurs,...) à changer en vivant au près de lui.

- LES LEGIONAIRES : de la légion de Marie, on y apprend le dévouement à Marie la mère de Jésus pour qu'elle intercède auprès de Jésus afin qu'il puisse exaucer les prières des hommes.

L'encadrement se fait par l'animation. Pour marquer la présence de l'église, il y a un aumônier prêtre à la tête de chaque mouvement :

- KIRO : Abbé Georges KALENGA

- BILINGE YA MWINDA : Père célestin

- Scoutisme : Abbé Gabriel MUZUKA

- K.A : Abbé jean KONGOLO

Les différents mouvements de jeunesse catholique aujourd'hui comme hier, initient les jeunes à être responsables dans la vie par une formation humaine complète, chacun selon ses talents ; plutôt que de laisser ces mouvements vivre en vase clos, coupés de l'ensemble que l'église catholique les initient à l'esprit de développement et réveiller en eux le souci de servir la communauté humaine.

Pour la coordination, il y a toute une commission diocésaine de la pastorale de jeunes et le responsable c'est l'Abbé Alain Ket.

2. IMPACT CULTUREL

2.1. L'EDUCATION CULTURELLE

Elle se fait par les recollections inter paroissiales spécialement pour le diocèse de Kolwezi dès 1978 l'année de sa création. Il y a diverses formations de foi et de culture, divisées en deux recollections ; l'une pour les adultes et l'autre pour les jeunes qui s'alternent tous les deux mois. Quand il y a celle des adultes, il y n'a pas celle des jeunes et vis versa.

Les journées récréatives des jeunes sont souvent organisées à la fin de l'année par les mêmes organisateurs que les recollections sans oublier les colonies de vacance où il y a des concours des jeux et des spectacles (danse, poème, chant...) entre les paroisses, les conférences sont organisées à l'initiative des paroisses. Tout ceci, chapeauté par la commission d'apostolat des laïcs.

Au scolasticat Bx Jean XXIII, il y a une bibliothèque. La population de Kolwezi peut y accéder facilement pour la lecture. Juste à coté il y a un cyber café pour plus d'information.

Section 2. MOYENS D'ACTIONS DE L'EGLISE CATHOLIQUE

Moyens humains

L'église ou mieux le diocèse de Kolwezi, étant une personne morale, elle ne peut réaliser ses projets, ses activités qu'à travers les hommes. Quoi qu'il n'ait pas été question à travers ce travail de mener une étude sur les personnels de l'église catholique, il y a lieu tout de même de signaler que l'église catholique emploie une ressource humaine non négligeable en qualité et en quantité par rapport à ses objectifs. C'est ainsi qu'on retrouve dans son personnel d'une part des religieux et religieuses et d'autres part des salariés sous la coupe du diocèse, de l'évêché...

Moyens matériels

En RDC comme dans d'autres pays d'Afrique et du monde, l'église catholique a été montrée dans les oeuvres matérielles en terme des bâtiments pouvant non seulement servir de cadre de messe mais aussi d'abriter diverses activités telles les écoles, centre de santé, des hospices, les salles de spectacle...

Outre les bâtiments, l'église a aussi les biens matériels comme les véhicules et d'autres moyens servant de transport du personnel et ses biens.

Moyens financiers

Les moyens financiers sont principalement l'oeuvre de ceux qui, l'église appelle communément les bienfaiteurs. Les subventions de l'église catholique sont basées à Rome et à chacun des états, l'autofinancement du diocèse et les contributions indirectes des chrétiens catholique.

Section3 DIFFICULTES DE L'ÉGLISE DANS LA RÉALISATION DE SES ACTIONS

Toute activité de développement se trouve butée à des difficultés et l'église catholique se trouve face aux difficultés suivantes :

· insuffisance d'appui financier ;

· absence des moyens de transport pour couvrir tout le diocèse ;

o Insuffisance d'outils d'informations.

Comme critique, nous reconnaissons le caractère apostolique de l'église catholique mais aujourd'hui elle semble jouer les mêmes fonctions que celles d'un parti politiques suite à des interventions qui s'intensifient au lieu de rester un mouvement de pression, rôle qu'il joue très bien d'ailleurs.

Nous suggérons que l'église catholique, devrait insérer dans son programme la lutte contre la corruption, l'appartenance tribale et faire savoir à la population qu'elle est là pour leur montrer le chemin du développement.

CONCLUSION GENERALE

Notre préoccupation majeure, tout au long de ce travail, a été d'analyser les activités socioculturelles de l'église catholique face au processus de développement de la RDC en général, et du diocèse de Kolwezi en particulier.

Pour répondre aux contraintes de ce travail, nous l'avons subdivisé en trois principaux chapitres outre l'introduction et la conclusion générale.

Le premier a été consacré à la conceptualisation et à la théorisation de notre thème. Certains concepts ont été analysés, c'est le cas des concepts développement, église, diocèse.

Le deuxième chapitre dresse les grandes lignes démographiques de la ville de Kolwezi qui couvre la grande partie du diocèse qui est notre champ d'action.

Le troisième enfin, traite sur l'apport du diocèse de Kolwezi dans le processus de développement socioculturel de la ville de kolwezi.

A travers la méthode fonctionnelle, nous sommes arrivés à confirmer notre hypothèse de départ, dans la mesure où nous nous sommes rendus compte que l'église plus particulièrement l'église catholique de Kolwezi joue un rôle positif dans le processus de développement de la RDC en général et de la ville de Kolwezi en particulier.

En effet, quoi que la mission principale de l'église catholique soit purement théocratiques et d'évangélisation chrétienne, l'église catholique dispose des preuves palpables de son implication dans le social, le culturel, l'économique... de la population pour son bien être. Comme qui dirait que le paradis commence ici sur terre.

Nous ne prétendons nullement pas avoir tout dit ; raison pour laquelle cette conclusion ne doit en aucun cas être considérée comme une fin en soi, main un jalon pour des chercheurs à venir.

Retenons du moins que l'église catholique constitue à nos jours l'une des grandes institutions tant mondiale que nationale d'intervention pour la promotion du salut tant spirituel, moral, social, culturel qu'économique... à la fois de la RDC et de la ville de Kolwezi et ses environs.

TABLE DU TRAVAIL

EPIGRAPHE.............................................................................................................................................................I

IN MEMORIUM....................................................................................................................................................II

DEDICACE.........................................................................................................III

AVANT PROPOS..................................................................................................IV

INTRODUCTION 1

1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

2. ETAT DE LA QUESTION....................................................................................................................................2

3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE................................................................................................................2

4. MÉTHODE ET TECHNIQUE 4

5. DELIMITATION DU SUJET............................................................................................................................... 4

6. DIFFICULTES RENCONTREES 5

7. DIVISION DU TRAVAIL 5

CHAP .I CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 6

INTRODUCTION 6

1. CADRE CONCEPTUEL 6

2. CADRE THÉORIQUE 7

SECTION I : QUELQUES BRECHES SUR L'EGLISE CATHOLIQUE 10

II.1. BRÈVE APERÇUE HISTORIQUE 10

II.1.2. LE MOYEN AGE 11

II.1.3. LE TEMPS MODERNE 12

II.1.4. L'ÉGLISE CONTEMPORAINE 13

II.2. LA CONSTITUTION HIÉRARCHIQUE DE L'ÉGLISE.................................................................................13

II.2.1. LE PAPE ..................................................................................................................................................14

II.2.2. LE COLLÈGE DES EVEQUES ...................................................................................................................14

II.2.3. LES EVEQUES 15

II.2.4. LES CLERCS 15

II.2.5. LES FIDELES 15

II.3. LA MISSION DE L'EGLISE...........................................................................................................................16

II.3.1. LE SALUT DE L'HUMAIN 16

II.3.2. LE DEVELOPPEMENT DE L'HUMAIN 17

CONCLUSION 19

SECTION III : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU DIOCÈSE DE KOLWEZI 21

1. LA CREATION DE LA MISSION ET LES OBJECTIFS 21

1.1. LA CRÉATION 21

1.2. LA MISSION ET LES OBJECTIFS 21

2. SIEGE SOCIAL ET ADMINISTRATIF DU RAYON D'ACTION 22

3. L'ORGANISATION 23

4. BENEFICIARE DE L'ACTION DE LA COMMISSION CARITAS-DEVELOPPEMENT.................................25

5. LA CESSATION DES ACTIVITES ...................................................................................................................25

CHAP II : PRÉSENTATION DE LA VILLE DE KOLWEZI 26

1. HISTOIRE DE LA VILLE DE KOLWEZI 26

2. LA MAIRIE DE LA VILLE DE KOLWEZI 28

3. ORGANISATION STRUCTURALLE................................................................................................................30

4. ORGANOSATION POLITICO-ADMINISTRATIVE........................................................................................30

5. ORGANISATION FOCTIONNELLE................................................................................................................30

6. LES OBJECTIFS DE LA VILLE..........................................................................................................................31

7. SUBDIVISION ADMINISTRATIVE.................................................................................................................31

8. LES DONNESS GEOGRAPHIQUES...............................................................................................................33

CHAP III. L'EGLISE CATHOLIQUE FACE AU DEVELOPPEMENT SOCIOCULTUREL DE LA DE KOLWEZI........................................................................................................................................36

SECTION 1 : ACTIONS DE L'EGLISE FACE AU PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT DE LA VILLE DE KOLWEZI........................................................................................................................................36

1.1.L'IMPACT SOCIAL.........................................................................................................................................36

1.1.1. LE SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT .....................................................................................................37

A. ECOLES MATERNELLES CATHOLIQUES DE LA VILLE DE KOLWEZI...................................................... 37

B. ECOLES PRIMAIRES CATHOLIQUES ...........................................................................................................37

1. ECOLES MECANISEES....................................................................................................................................37

2. ECOLES NON MECANISEES .........................................................................................................................43

C. LES ECOLES SECONDAIRES CATHOLIQUES................................................................................................45

1. ECOLES MECANISEES ...................................................................................................................................45

2. ECOLES NON MECANISEES...........................................................................................................................48

1.1.2. LE SECTEUR DE LA SANTÉ ....................................................................................................... 50

1.1.3. LE SECTEUR DE LA SOLIDARITE ET PARTAGE...........................................................................58

1.1.4. MOUVEMENT D'ENCADREMENT DES JEUNES........................................................................ 62

1.2. IMPACT CULTUREL.....................................................................................................................................64

SECTION 2 : MOYENS D'ACTION DE L'EGLISE CATHOLIQUE.....................................................................65

SECTION 3: DIFFICULTES DE L'EGLISE CATHOLIQUE DANS LA REALISATION DES

SES ACTIONS.......................................................................................................................66

CONCLUSION GENERALE 67

BIBLIOGRAPHIE

1. Ouvrages

- Teillarp de Chardin, Réflexion sur la bonne, éd. de la Seill, paris,1960.

- Mulumbati N, Sociologie Générale, éd. Africa, L'shi, 1998.

- Pinto. R et Grawitz M, Méthodes des Recherches en Sciences Sociales, 2eme éd. Dolloz, Paris, 1974.

- Rochet G., Introduction à la Sociologie Générale, Tomes 1, éd. HMH, Paris, 1968.

- Mamere P., Naître en Eglise, éd. Plomb, Paris, 2001.

- Bakole G., Introduction à la Sociologie Générale, Tomes 2, éd. MMK, Paris, 1968.

- J.B. Duroselle, Histoire du catholicisme, éd. De la Seill, Paris 1972.

- Dom Guy-Marie Oury, Histoire de l'Eglise, éd. Solesmes, Paris 1978

- Pierre Pierrard, Histoire de l'Eglise Catholique, éd.Désclée, Paris 1978.

- Codes des Droits Canoniques, éd.Centurion - CERE - PARDY, Paris, 1983.

- Pape Jean XXIII, Paceminterris, éd. Centurion, Rome, 1965.

2. Dictionnaires

- Dictionnaire Universel, 2me Educef, Paris 1988.

- Micro - Robert, Dictionnaire d'apprentissage du Français, éd. Paris nouvelle, Paris, 1988.

- Dictionnaire Hachette, Encyclopédie illustré, éd. Hachette livre, Paris, 1999.

- Théo, nouvelle encyclopédie Catholique, éd. Drogeu ardent/ Fayard, Paris 1400.

3. Cours

- Ass. Lenge Assosa, Cours de recherche guide 1, G1 SPA, UNILU/Extension de Kolwezi inédit 2005-2006.

- P.O. Mbaya Kabamba, Cours des Méthodes de Recherche en Sciences Sociales, G2 SPA, UNILU/Extension de Kolwezi, Inédit 2006-2007.

4. Autres documents

- Article du site Wikipedia, Encyclopédie Libre.

- Kabang PEKET, La contribution de l'Eglise dans la restauration de la paix en RDC, TFC UNILU/Kolwezi 2004-2005

- Kileshi M, Eglise et développement, Rapport du 1er Séminaire Diocésain, Luisha, 1982.

- Rapport annuel 2006 d l'administration du territoire de la ville de Kolwezi.

- Rapport du Bureau Diocésain de Développement, 2007.

* 1 TEILLARDP DE CHARDIN,  Réflexion sur la bonne, Ed, de la seille, Paris, 1960, P. 53

* 2 Marx, K et Engels, cité par LENGE ASSOSA,   recherche guide I, G1 SPA, UNILU extension de Kolwezi, inédit 2005-2006

* 3 MBAYA KABAMBA, Cours des méthodes de recherche science sociale, G2 SPA, UNILU, Extension de Kolwezi, inédit 2006-2007

* 4 RONGERE. P. Cité par MULUMBATI N., Sociologie Générale, Africa, Lubumbashi, 1998, P. 21

* 5 Dictionnaire Universel, 2ème édition, éd ucef, Paris, 1988. P 588

* 6 PIEL. J. Cité par KAZADI NGOME D1 son TFC, Pour une sociologie politique, édition, seuil, Paris, 1974

* 7 PINTO. R et GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, 2ème édition Dalloz, Paris, 1974, P.332

* 8 MBAYA K., de recherche en Cours des méthodes sciences sociales, G2 SPA, UNILU-Extension de Kolwezi, inédit 2006-2007

* 9 Source : Coesio : création site internet musique d'atteinte téléphonique, Jean-Marc Boél, copyright 1922-2004

* 10 LINTONR. Cité par MULUMBATI N., Manuel de sociologie générale, Lubumbashi, Africa, 1977, P. 194.

* 11 Dictionnaire d'apprentissage du français, Paris, Nouvelle édition, 1988

* 12 TAYLOR E., Cité par Rochet G., introduction à la sociologie générale, Tome I, Paris, édition HMH, 1968, P. 107.

* 13 Dictionnaire universel, op.cit., P.392

* 14 MMERE  P, Naitre en Eglise, plomb, Paris, 2001, P 79

* 15 GOFFAUX J., Cité par S. KABANG PEKET, la contribution de l'Eglise dans la restauration de la paix et la démocratie en RDC, TFC UNILU/Extension de Kolwezi 2004-2005, P. 7.

* 16 KILESHI M., Eglise et développement, Rapport du 1er séminaire Diocèse Luisha, 1982, nombre de page 369, P. 274.

* 17 BAKOLE G., Introduction à la sociologie générale Tome 2, Paris, éd. MMK.

* 18 MICRO-Robert, Dictionnaire d'apprentissage du Français, Paris nouvelle édition, 1988, P. 566.

* 19 LINTON R., Op. Cite, P. 194.

* 20 Dictionnaire Hachette, encyclopédique illustré, paris, Hachette livre 1999, p 555.

* 21 J. B. Duroselle, Histoire du catholicisme, collection que sais-je, édition Paris, Presse universitaire de France 1972. Nombre des pages 128. P 10

* 22 Idem P 11.

* 23 Dom Guy-Marie Oury, Histoire de l'Eglise, édition Paris, Solesmes, 1978, nombre des pages 308. P 50

* 24 Dom Guy-Marie Oury, Op.cit. , p50.

* 25 J. B. Duroselle, Op cite, P. 36

* 26 Dom Guy-Marie Oury, Op cite, P 50

* 27 Théo, nouvelle encyclopédie catholique, Paris drogeu ardant/Fayard, 1989. Nombres des pages 1400,P 402

* 28 Pierre Pierrard, Histoire de l'Eglise catholique, Paris désclée, 1978, nombre des pages 324, P. 291.

* 29 Idem, P. 294

* 30 Codes des droits canoniques, édition centurion-CERE-PARDY, Paris 1983 (version originale latin), 1984 (version française), nombre de pages 334, canon 331

* 31 Idem canon 334

* 32 Code des droits canonique, Op. Cite, canon 375

* 33 Ibidem, canon 226, S-1

* 34 Idem, canon 204. S.1

* 35 Code des droits canonique, Op Cit, canon 840

* 36 Idem, canon 129

* 37 Idem, canon 747

* 38 J. B. Durosselle, op cite, P. 101

* 39 Jean XXIII, Pecem in terris, Rome Gide, édition du centurion, 1965, nombre des pages 612. P 233

* 40 J. D. Duroselle, op cite, P. 805

* 41 Procédures administratives des structures Caritas-développement de l'AECOLE PRIMAIREEL, Edition du centre interdiocésain, LUBUMBASHI, 2004, n° des pages 44, P.5.

* 42 Source Rapport annuel 2006 de l'admission du territoire par la ville de Kolwezi, P 3-5. (Mairie)

* 43 Source : Rapport 2007 du Bureau Diocesan des Oeuvres Médicales






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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci