INTRODUCTION GENERALE
La personne humaine sur la terre ne cherche pas à
souffrir ou à être pauvre et malheureux, voilà pourquoi
bien des gens recherchent depuis des siècles, le chemin qui leur apporte
plus de bonheur. Cette situation ou présentation des choses ne
s'articule pas uniquement dans un seul secteur précis, mais plutôt
tous les secteurs de la vie tant nationale qu'internationale. Toujours dans
cette même perspective, un auteur a exprimé son émotion
scientifique en disant : « depuis des années, de
même que dans le monde des matières mécanisées, tous
les corps obéissent aux lois d'une gravitation universelle, de
même dans le monde de la matière vitalisée, tous les
êtres organisés, même les plus inférieurs,
s'orientent et se déplacent dans la direction qui leur apporte le plus
de bien-être »1(*).
Il n'est pas rare de trouver des gens qui disent qu'ils
sont croyants. Et dans leurs églises on prêche qu'une chose,
l'amour entre les hommes pour aboutir à la paix et la
tranquillité au plus profond de soi. Il y en a eu des prophètes
qui au péril de leur vie ont prophétisé la volonté
du Dieu puissant afin d'aboutir à la vie éternelle. De là,
l'Eglise catholique depuis le sommet jusqu'à la base de sa
hiérarchie qui se soucie tant pour la vie des hommes sur la terre a
voulu prêté main forte à tous ceux-là qui sont
abandonnés, délaissés, sans formation et éducation
afin d'améliorer leur vie sur terre.
Dans ce travail intitulé
« l'analyse des activités socioculturelles de
l'Eglise catholique face au développement de la
RDC », nous parlons brièvement des oeuvres que
fait l'Eglise catholique pour l'épanouissement de la population de la
ville de Kolwezi.
1. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
K. Marx et Engels parlent de la quintessence de l'angoisse
existentielle dans son oeuvre « choisie » tome III,
lorsqu'ils disent : « la réflexion de l'homme sur
n'importe quel sujet est le reflet de ses désirs »2(*).
Le sujet tant conçu comme tel dans l'importance de
sa composition phraséologique, représente devant nous une
importance non négligeable puisqu'il nous oriente dans un cadre de
recherche approfondie en vue de contribuer à notre formation.
INTERET DU
SUJET
Au niveau personnel, la question de l'analyse des
activités de développement socioculturel de l'Eglise catholique
nous permet de savoir tant des choses que nous ignorions au paravent par
exemple le rôle si grand de l'Eglise d'aider l'Etat à diminuer le
taux de souffrance largement évolué dans notre ville,
l'immoralité et surtout la sanctification de ses fidèles ainsi
que la population laïc.
Sur le plan scientifique, cette réflexion constitue
notre minimum contribution de progrès de la science car nos petites
conclusions pourront aider les chercheurs futurs.
Sur le plan social, nous voulons à travers nos
recherches, faire comprendre à la couche sociale qu'en dépit de
sa mission prophétique, l'Eglise catholique romaine à une part
importante dans la sphère politique et que le chrétien n'est pas
du tout apolitique. D'ailleurs, il appartient au chrétien de faire
régner un état de droit à travers la qu'il a reçu
lui-même de Dieu.
2. ÉTAT DE LA QUESTION
Ce sujet, tel qu'il se présente à travers ses
hypothèses profondes et son observation scientifique démontre que
nous ne sommes pas le premier à pouvoir l'étudier pour la toute
première fois, nous sommes rassuré que ce sujet à
déjà été sous d'autre cieux et dans d'autres
aspects traités dans le cadre d'idée du développement de
l'Eglise, du social ou encore de la culture.
3. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESE
A. PROBLÉMATIQUE
Une problématique est définie comme étant
l'ensemble des questions que l'on se pose à propos d'un fait ou d'un
phénomène avant de mener une investigation3(*)
Le présent travail porte sur l'analyse des
activités socioculturelles de l'Eglise catholique face au
développement de la RDC. Il arrive que l'Etat rende tant de fois de
frein à l'Eglise catholique pour le bon fonctionnement de ses
progrès. Au regard de ce rapport dialectique, nous posons les
principales questions suivantes :
§ Quelle est l'influence de l'Eglise catholique sur le
développement socioculturel de la ville de Kolwezi ?
§ Pourquoi et comment l'Eglise s'implique-t-elle dans les
activités développementales ?
B. HYPOTHÈSE
Il est impérieux pour un chercheur d'emmètre
une hypothèse sur son objet d'étude celle-ci est définie
comme une proposition d'explication des phénomènes naturels ou
sociaux, admise provisoirement avant d'être soumise au contrôle de
l'expérience. L'hypothèse est aussi ou dire de DECOSTER
« une proposition restreinte du terme, notamment lorsqu'elle en est
logiquement déduite pour être confrontée avec la
réalité des faites à seule fin de
vérification4(*).
Le dictionnaire universel définit
l'hypothèse comme étant une exploitation plausible d'un
phénomène naturel, provisoirement admise et destinée
à être soumise au contrôle méthodique de
l'expérience5(*).
Par ailleurs, elle se définie selon PIEL. J. En ces
termes « une idée directrice, une tentative d'explication des
faits, formulée au début de la recherche, destinée
à aider l'investigation et abandonnée ou maintenir d'après
les résultats d'observation6(*) .
De ce fait, notre hypothèse aux questions posées
se formule de la manière suivante :
En regardant de loin, il nous semble probable que l'Eglise
catholique, elle-même des actes de développement sur la ville de
Kolwezi. Comme sur l'étendue de la RDC par l'institution et
création des écoles, les centres de santé, des secteurs
des services caritatifs et des centres pour la promotion culturelle des jeunes
sans oublié quelques apports sur l'agriculture et élevage. Quant
au domaine de développement se la réalisation des actes de
développement par les éléments qu'on vient de cité
ci - haut.
4. MÉTHODE ET
TECHNIQUE
Dans le monde scientifique, tout chercheur sait qu'un travail
pour être bien saisie, bien compris et arriver au résultat
escomptes, exige une méthode. Celle-ci est définit des plusieurs
manières selon les différents auteurs :
PINTO et GRAWITZ M. la définissent comme l'ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifiés7(*).
Quant à nous, il convient de définir la
méthode dans la même perspective avec monsieur MBAYA K. comme
étant un processus rationnel permettant le traitement de la
réalité sociale qui est total, global et changeante en vue
d'atteindre les objectifs scientifiques et sociales que l'on s'est fixe8(*).
La méthode fonctionnelle qui nous permet dans ce
présent travail, de voir le rôle que joue l'Eglise au sein de
l'Etat. Par ailleurs, cette méthode sur la fonction ou le rôle que
joue un élément, une réalité dans le groupe, la
société ou l'organisation que l'on considère.
Quant aux techniques, nous savons de prime à bord que
celle-ci sont définies comme étant « les moyens pour
atteindre un but, mais elle se situe au niveau des faits du d'étapes
pratiques. Les techniques ne sont donc que des outils mis à la
disposition de la recherche et organisées par la méthode dans le
but. En effet, plusieurs techniques nous ont permis à réaliser
notre monographie, mais nous nous sommes plus attelés sur l'observation
documentaire, qui nous a aidés de recueillir des informations en
analysant divers documents. Mais aussi l'intervient qui nous a permis de nous
entretenir avec divers responsable de l'Eglise et plus particulièrement
ceux du diocèse de Kolwezi.
5. DÉLIMITATION DU SUJET
Par esprit d'honnêteté scientifique, un travail
doit avoir de limite et étant donné qu'on ne peut pas
étudier le tout à la fois, depuis le début de temps
jusqu'à nos jours ou d'ici jusqu'aux confins de l'univers, nous limitons
ce travail de la manière suivante :
Dans le temps, ce travail couvre la période de l'an
2008 beaucoup plus les oeuvres qui sont entre d'être effectue. Dans
l'espace, nous analysons plus l'impact de l'Eglise catholique, dans le
Diocèse de Kolwezi.
Par rapport à cette recherche
particulièrement de l'Eglise catholique tout en soulignant son impact
sur les autres domaines de la vie nationale tel le domaine politique et
économique.
6. DIFFICULTES
RENCONTREES
Nous n'avons pas été épargnée des
obstacles dans nos investigations ; c'est pourquoi nous consacrons ce
point à relever les difficultés auxquelles nous sommes
butées, ainsi nous signalons les documents qui montre
concrètement les oeuvres de l'Eglise dans la ville sont souvent
caché et ne sont pas accessibles pour une seule raison que presque tout
les responsables évoques « les éléments sont
tenus secret ».
7. DIVISION DU TRAVAIL
Dans cette perspective, le présent travail se subdivise
en trois chapitres à savoir : outre l'introduction, le premier
chapitre retracera un aperçu général sur l'approche
définitionnelle des concepts clés de notre monographie, tandis
que le deuxième, la vie de la cité de nos investigations, qui est
la ville de Kolwezi, et le troisième est une appréciation sur
l'impact du changement de la ville de Kolwezi. Enfin une conclusion
générale mettra fin à notre rédaction.
Chap. I CADRE CONCEPTUEL
ET THEORIQUE
INTRODUCTION
Dans ce chapitre, il est question d'une part de donner
quelques définitions des concepts clés auxquels nous faisons sans
cesse recours dans ce travail en vue de nous retrouver sur la même
onde avec nos lecteurs.
Certains termes utilisés dans cette étude
peuvent prêter à confusion, compte tenu des différentes
acceptions que leur accordent les auteurs. C'est le cas notamment des concepts
socioculturels, Eglise et développement. Et d'autre part, il est
question de donner les notions théorique su le thème.
1. CADRE CONCEPTUEL
1.1. Socioculturel
a. Social
Le social des centres sociaux, c'est celui du
« faire société » du « vivre
ensemble », de la solidarité collective en action9(*).
b. Culture
« La configuration des comportements appris et de
leurs résultats, dont les éléments composants sont
partagés et transmis par les membres d'une société
donnée »10(*). « Un ensemble des croyances et
habitude d'esprit qui informent et commandent la pensée d'une
collectivité »11(*).
« L'ensemble complexe qui comprend les
connaissances, les croyances, l'art, le droit, la morale, les coutumes et
toutes les autres aptitudes et habitudes qu'acquiert l'homme entant que membre
d'une société »12(*).
1.1. Eglise
« Une concorde, une commission de personnes unies
par une même foi chrétienne, et comme groupe dont les nombres
défendent la même doctrine »13(*).
« L'Eglise : communion concorde,
coresponsabilité, participation... »14(*)
1.2. Développement
« L'ensemble des changement dans les
mentalités, les habitudes sociales et les institutions d'une population,
qui mettent celle-ci en état d'opérer sa croissance... C'est
laisser les relations d'ordre primaire (effectives, tribales etc.) et tertiaire
(respect, voir culte de l'autorité...) se substituer deux relations
secondaires (fondées sur la compétence), l'efficacité dans
l'organisation administrative »15(*). « Développer c'est provoquer
une migration permanente vers le plus mieux que le meilleur, mais à
partir de soi-même »16(*). « Le développement se
définit comme une lutte d'un peuple, de notre peuple pour s'arracher de
la main mise des puissances étrangères et pour arriver à
déterminer soi-même sont sort »17(*).
« La totalité des actions entreprise pour
orienter une société vers la réalité d'un ensemble
ordonné des conditions de vie collectives et individuelle jugées
désirables par apporter à certaines valeurs »18(*).
« Le développement est une action de
développer, c'est une croissance, le progrès en extension ou en
qualité, c'est encore l'exposition détaillée d'un
sujet ».19(*)
1.3.
Diocèse
« Circonscription ecclésiastique
placée sous la juridiction d'un évêque »20(*)
2. CADRE
THÉORIQUE
1.1. Socioculturel
Les centres sociaux et socioculturels se veulent :
· Des lieux de proximité ouverte à
tous, sans discrimination, proposant un accueil convivial.
· Des projets participatifs pour que les habitants
prennent des initiatives mènent des actions à partir de vrais
débats.
à Action solidaire concernant toutes les
générations de la petite enfance aux personnes âgées
en passant par la famille.
à Action de développement culturel, sportif,
éducatif...
à Action de soutien auprès des personnes en
difficulté et de lutte contre toutes les exclusions
à Action d'animation et de lien social (fêtes de
quartier...)
· des plateformes d'accompagnement de la vie
associative et de tous projets personnels ou collectifs.
· des équipes, composées de
bénévoles et de professionnels, qui proposent des
activités, animations et services.
· Des projets agréés
spécifiquement par les caissiers d'allocations familiales.
1.2. Eglise
L'Eglise comme communion dans cette perspective,
signifie : concorde, coresponsabilité, participation de tous.
Telles est aussi la porte de l'image de Dieu. C'est selon l'auteur, le rapport
de la solidarité de tous les membres unis organiquement dans une
structure où tous ont leur place et un rôle actif à jouer
ou service de l'ensemble.
Cette définition est l'unique qui cadre bien sinon
mieux avec le sens de notre étude. MAMERE est souvent invoque dans tout
les débats de l'Eglise par cette définition.
1.3. Développement
Bien des auteurs ont tenté de définir cette
conception, mais le compromis n'a jamais été trouvé. Le
débat scientifique a toujours été houleux à ce
sujet, compte tenu de la complexité de conceptions de différents
spécialistes en la matière. Les uns considèrent le
développement en termes de modernisation, les autres l'abordent dans la
perspective radicalisant de rupture des liens d'exploitation des pays pauvres
par des pays riches.
Par ailleurs, au demeurant, il va de soit qu'on ne
développe jamais un individu ou une communauté, mais qu'on aide
l'individu ou la communauté à se développer. Tout
développement suppose un travail dur, un effort soutenu et intelligent
de la part de tous les habitants du pays de la société à
développer.
Pour sa part Jean GOFFAUX met l'accent sur le changement des
mentalités et sur la compétence.
Pour Monseigneur KILESHI, il ressort de sa définition
qu'il serait inconcevable d'adopter un projet de développement sans
envisager la participation active de la population concernée qu'il
faudrait conscientiser d'abord, animer ensuite et encourager, en vue de son
propre épanouissement.
Selon Monseigneur BAKOLE WA ILUNGA, on comprend que l'esprit
de cette définition est tel que, le développement
nécessite une révolution consciente, matériellement et
idéologiquement de telle sorte qu'on ne puisse dépendre des
autres et selon GUY ROCHER en se traçant une voie propre à suivre
en vue de satisfaire ses propres besoins. Cet auteur s'est penche sur l'action
globale du développement, qui touche enfin tous les secteurs. Pour
certains auteurs également prônent la restriction de structure
socio-économique ou mentale existence dans une société
donnée.
Quant à nous, il convient de concevoir le
développement en tenant des critères ci-après, qui cadre
mieux avec notre préoccupation dans ce présent travail.
à La prise de conscience de la situation actuelle comme
préalable au développement ;
à La volonté de développer son
écosystème, son mental, en visant la satisfaction des
besoins ;
à Le développement comme processus de
changement, d'amélioration de sa situation initiale en mettant en
connexion toutes les dimensions environnementales, humaines et sociales en vue
d'atteindre le progrès.
SECTION I : QUELQUES
BRECHES SUR L'EGLISE CATHOLIQUE
La révélation progressive de Dieu s'est
achevée avec le mystère de la rédemption du Christ. Mais
à la résurrection et au retour du Christ, il a confié aux
hommes de perpétrer sa mission salvatrice au monde entier. Ceux à
qui il a donné ce pouvoir se sont constitués en communauté
de vie qui est devenue de nos jours, l'Eglise universelle. Notons que cette
Eglise garde des relations inséparables avec le Judaïsme qui en est
la souche primitive. « Les actes des apôtres nous rencontre le
débat très humble de cette modeste secte. Elle se recruta parmi
les juifs jusqu'à ce que saint Paul, savant docteur Hébreux,
né à Tasse, est de ce fait citoyen romain, l'eût
diffusée parmi « Gentis » au cours de ses
voyages »21(*).
A la mort des successeurs directs du Christ, l'Eglise a
continuée avec les pères de l'Eglise, passant par le moyen
âge, le temps moderne et l'époque contemporaine dans laquelle nous
nous situons aujourd'hui. Dans les torrents comme dans les vagues, l'Eglise
catholique continuée son parcours parce qu'elle est fondée sur
une pierre qu'aucun esprit ne pourra détruire. Dans les lignes qui
suivent, nous tenterons de présenter d'une manière très
lapidaire une brève aperçue historique de l'Eglise, sa
constitution hiérarchique et sa mission sur la terre.
II.1. BRÈVE
APERÇUE HISTORIQUE
II.1.1. DÉBUT DE
L'ÉGLISE (L'ANTIQUITÉ)
L'Eglise catholique telle qu'elle se présente
aujourd'hui, a comme origine le Christ lui-même dans l'institution de
douze apôtres et particulièrement de Pierre comme chef de l'Elise.
Dans ses débuts l'Eglise catholique n'avait pas de distinction avec le
judaïsme sauf une attention spéciale accorde au ressuscité.
Mais avec le temps, elle s'est séparée progressivement du
judaïsme pour se constituer en entité indépendante avec des
valeurs plus au moins différentes de celles de l'Eglise des Rabbin.
« Les premiers pats de la religion nouvelle ne furent pas
facilités par les circonstances politiques succédant à la
crucifixion de Jésus des persécutions eurent lieu à
Jérusalem dans le début de l'Eglise récente (...) Mais
beaucoup plus grave furent les persécutions émanant de
l'autorité romaine. Au début, selon Tacite, les chrétiens
était considérés comme convaincus de la haine du genre
humain »22(*).
Le détachement de l'Eglise catholique lui vaudra le
titre de secte, d'où les persécutions pour purifier
jusqu'à l'élimination totale de cette Eglise traitée
d'impure par le juifs. « Désormais et jusqu'' à l'aube
du IVe S, la perspective du martyre va marquer chaque existence,
tout chrétien en accueillant la foi soit qu'il accepte
l'éventualité d'une mort évidente pour elle23(*).
Pour se protéger contre la persécution juive et
romaine, les premiers chrétiens se réunissaient dans les
catacombes pour célébrer le mystère du Christ. Ainsi ils
étaient toujours cachés et se faisaient reconnaître entre
eux par le signe du poisson en grec « ICTUS » dont les
initiales donnaient en forme française Jésus Christ fils de Dieu
sauveteur. La situation de terreur de persécution, de se cacher pour le
culte durera jusqu'en 313, quand l'Empereur CONSTANTIN accordera la
liberté au chrétien dans ce qu'appel l'édit de milan.
« Le Christianisme l'emporte donc, l'Eglise de CONSTANTIN sur les
autres influences religieuses des 313. Mais l'Empereur ne se contenter pas
d'accorder la pleine liberté à l'Eglise, il lui accorde
très vite une situation de privilège (...) CONSTANTIN accorde
à l'Eglise un patrimoine par prélèvement effectué
sur les revenus des propriétés impériales, ce budget est
destiné à l'entretien des clergés et des pauvres inscris
au matricule de l'Eglise »24(*).
En l'an 313, l'Empereur romain CONSTANTIN autorisera le culte
public chrétien, ce pourquoi l'Eglise atteindra une grande expansion.
Pour faire bref, les persécutions des chrétiens
et le libéralisme du culte de Jésus par l'Empereur CONSTANTIN
sont les deux principaux faits du début de l'Eglise.
II.1.2. LE MOYEN AGE
Le Moyen-âge de l'Eglise est différent du
Moyen-âge historique, il s'étend du VIe au XVe
S. Après la liberté reçue de l'Empereur Constantin,
l'Eglise s'est rependue à travers l'Europe et beaucoup d'espace et s'est
acquis beaucoup de biens matériels. Elle s'est constituée en
subdivision hiérarchique que nous avons aujourd'hui. C'est encore
à cette époque qu'ont été mis en place les
sacrements et la vie missionnaire. « La période qui
s'étend du VIIIe ou IXe S voit se constituer un
empire chrétien d'accident dont le fondateur Charlemagne met activement
la réforme intellectuel et morale de l'Eglise »25(*).
Plusieurs réflexions ont été faites
à cette époque. Mais l'Eglise de ce temps est aussi
caractérisée par la réforme carolingienne. Elle a
héritée de l'empire romain le droit et les habitudes, voir
l'habillement liturgique. Nous n'oublions pas de cité à cette
époque les grandes controverses entre la fois et la raison, tous les
apports incontournables de saint Augustin et de saint Thomas d'Aquin. Nous ne
serons passé cette période sans cité la naissance de
l'Islam avec se conquête et les croisades pour récupérer la
terre sainte par celui-ci. « A le fin du VIe S, le
monde chrétien évoque l'image d'une constellation
hétérogène, faite des multiples communautés,
l'Eglise Grecque, il y apparaît au premier plan par cette dimension, sa
fermeté et sa vitalité culturelle et spirituelle »26(*).
II.1.3. LE TEMPS
MODERNE
L'histoire de l'Eglise au temps moderne est
caractérisée par les réformes et la contre réforme
catholique. En effet, au Moyen-âge l'Eglise avait eu une grande expansion
sur la terre et il eut plusieurs déviations. Sur ces déviations
sortira une voix pour les dénoncer c'est la voix de Martin Luther. Il
reprochait à l'Eglise de corruption, de la vie mondaine des
prêtres et d'être matérialiste. Il soutenait aussi que
l'homme n'est sauvé que par la grâce de Dieu et non par ses
propres forces. Il sera excommunié de l'Eglise et entraînera
derrière lui une masse importante qui constitue ce que l'on appel la
réforme protestante, la réforme Luthérienne s'ajouteront
d'autres réformes telles que la réforme calviniste et la
réforme Anglicane. Ces schismes à l'intérieur de l'Eglise
bouleverseront l'organisation de l'Eglise. D'où la
nécessité d'un contre réforme de l'Eglise catholique.
« Depuis la réforme protestante cette même Eglise
romaine se trouve au pied du mur ; où elle se réforme
elle-même, ou elle risque d'être emportée par le flot
protestant. La convergence entre les forces de rénovation fidèles
à la fois catholique et l'authentique volonté réformatrice
d'une série des papes allaient permettre de relever les défis et
pour l'essentiel, de retourner la situation en moins d'un demi-siècle.
C'est qu'on appellera la contre réforme, ou plus justement la
réforme catholique. Le concile de Trent (1545-1543)
événement majeur de l'histoire de l'Eglise romaine, en tracera
les lignes de force et en définira les moyens, mais ne pourra pas
empêcher les chrétiens de poser la question : Pourquoi si
tard ? »27(*). Autrement dit l'histoire du temps moderne de
l'Eglise catholique est marquée principalement par le grand chiisme des
protestants, des calvinistes, des anglicans qui suscitera une réflexion
sur l'Eglise qu'on intitulée la contre réforme ou la
réforme catholique pendant le concile de trente.
II.1.4. L'ÉGLISE
CONTEMPORAINE
L'Eglise contemporaine sera caractérisée par le
grand concile rénovateur de Vatican II. En effet, l'époque
contemporaine est imprégné par le développement de la
technologie, de la science, de la philosophie, l'anthropologie et plus
spécialement d'une société laïcisée. Sous
l'influence du rationalisme et de l'anthropologie, le centre
d'intérêt fut tourné vers l'homme pour une perte de
l'aspect religieux. « Avec cette espèce d'empirisme
général qui est le propre des grands chefs et des
prophètes, le Pape Jean XXIII visa tout de suite très haut.
Dès le 25 janvier 1959 il annonce aux cardinaux ébahis son
intention de convoquer dans un concile, dans une double vu : assurer le
renouveau de l'Eglise face au monde nouvel, préparer l'unité
chrétienne »28(*). Le concile Vatican II annoncer par le Pape Jean
XXIII et achevé par le Pape Jean-Paul II a eu comme finalité de
rénover tous les secteurs de l'Eglise face à la crise de cette
époque, une crise caractérisée par une diminution du
ministère religieux. « Dans ces conditions, il était
inévitable que l'Eglise catholique, corps vivant formé d'hommes
enracinés dans le monde, fût touché par la crise de la
civilisation... »29(*). Le concile Vatican II mettra au point plusieurs
réflexions sur tous les en application de nos jours.
En somme, des apôtres au début de l'Eglise
jusqu'au concile Vatican II, nous avons tenté de relever les points
saillants de l'histoire de l'Eglise de Rome entre autre les
persécutions, le libéralisme accordé par CONSTANTIN,
l'influence de la féodalité, la réforme catholique ou
concile de Trente et le concile rénovateur de Vatican II. Malgré
toutes les controverses, l'Eglise a continué à se constituer en
hiérarchie et en mission.
II.2. LA CONSTITUTION
HIÉRARCHIQUE DE L'ÉGLISE
Dans ce petit point nous nous baserons essentiellement sur les
codes de droit canonique de 1983 promulgué par le Pape Jean-Paul II.
Signalons de prime abord que nous ne présenterons pas de manière
détaillée toute la constitution hiérarchique de l'Eglise
catholique, mais l'organisation la plus importante. Précision que,
conformément au canon 208, tout les baptises dans l'Eglise catholique
que constitue le peuple de Dieu, mais leur subdivision est dû seulement
aux fonctions qu'ils occupent dans l'Eglise. Ce qui rend difficile
l'élaboration d'un organigramme.
II.2.1. LE PAPE (souverain
pontife)
Le Pape (Le Pontife Romain) est selon le droit canonique,
l'autorité suprême du collège des Evêques. C'est
entendu qu'il est le successeur de Pierre comme chef et paire parmi les autres
paires. Il possède dans l'Eglise le pouvoir dans l'Eglise ordinaire
c'est-à-dire en vertu de sa charge, il ne le reçoit de personne
contrairement au pouvoir délégué.
« L'Evêque de l'Eglise de Rome, en qui demeure la charge que le
Seigneur a donné d'une manière singulière à Pierre,
premier des apôtres et qui doit être transmis à ses
successeurs, et le chef du collège des Evêques, vicaire du Christ
et pasteur de l'Eglise, il a le pouvoir ordinaire, suprême,
plénier, immédiat et universel qu'il peut toujours exercer
librement »30(*).
Le Pape obtient le pouvoir plénier et suprême par
l'acceptation de son élection. Il peut démissionner ce qui est
requis, c'est que le Pape, il n'est pas obligé de renoncer même
les cardinaux ne doivent pas le lui obliger.
II.2.2. LE COLLÈGE DES
EVEQUES
Le collège dans son ensemble avec le Pape à sa
tête est sujet de pouvoir plénier sur l'Eglise. Le Pape agissant
seul ou en collégialité. « Le collège des
Evêques dont le chef est le pontife suprême et dont les
Evêques sont les membres en vertu de la consécration sacramentelle
et par la communion hiérarchique entre le chef et les membres du
collège, et dans lequel se perpétue le corps apostolique, est lui
aussi en union avec son chef jamais sans lui, sujet du pouvoir suprême
sur l'Eglise toute entière »31(*). Deux choses à retenir pour faire partir du
collège des Evêques :
1° Avoir était validement ordonné
Evêque. 2° L'Evêque doit être dans
la communion hiérarchique avec le Pape et d'autres membres du
collège puis y demeurer.
Le collège épiscopal exerce le pouvoir sur
l'Eglise toute entière de manière solennelle. Ce qui fait que le
collège des Evêques subsiste pour toujours malgré sa
dispersion dans le monde, le collège des Evêques subsiste pour
toujours.
· Au niveau universel : concile
oecuménique
· Au niveau national : à la conférence
épiscopale
· Au niveau local : concile diocésain
II.2.3. LES EVEQUES
Ils ne sont pas des représentants du Pape dans leurs
diocèses. Par leur consécration ils ont la charge de sanctifier,
enseigner et gouverner. « Les Evêques qui, d'institution divine
succèdent aux apôtres par l'Esprit saint qui leur est
donné, sont constitués dans l'Eglise pour être,
eux-mêmes, maître des doctrines, prêtres du culte
sacré et ministre du gouvernement »32(*).
Les Evêques diocésains ont la charge d'un
diocèse. Le pontife Romain nomme librement les Evêques. Tous les
trois ans une liste est établit pour leur nomination.
II.2.4. LES CLERCS
Ceux qui sont dans l'état ecclésiastique, leur
rôle est d'aider l'Evêque diocésain sans sa mission dans les
différentes paroisses. « Par la réception du diaconat
quelqu'un devient clerc et est incardiné dans l'Eglise
particulière ou à la prélature personnelle pour le service
de laquelle il est ordonné »33(*).
Les clercs sont donc, les diacres, les prêtres et les
Evêques, chacun à son degré dû à un nombre des
charges à remplir.
II.2.5. LES FIDELES
Ce sont des personnes qui pratiquent la religion catholique et
qui lui sont attachées par le baptême et la profession de foi sur
la mort résurrection de Jésus Christ. « Les
fidèles du Christ sont ceux qui en tant que incorporés au Christ
par le baptême, sont constitués en peuple de Dieu et qui, pour
cette raison font participants à leur manière à la
fonction sacerdotale, prophétique et royal du Christ, sont
appelés a exercé chacun selon sa condition propre, la mission que
Dieu a constitué à l'Eglise pour qu'elle accomplisse dans le
monde »34(*).
En somme, en dépit de ses grandes lignes, il existe
d'outres détailles hiérarchiques dans l'Eglise catholique tel que
le synode des Evêques, la curie romaine, les légats du pontife
romain, le synode diocésains, la curie diocésaine, le curé
et vicaire de paroisse, les consacrés et la liste n'est pas
exhaustive.
II.3. LA MISSION DE
L'EGLISE
L'Eglise a reçu comme mission le développement
intégral de l'homme c'est-à-dire elle vise aussi bien
l'intellectuel, le matériel et le spirituel. Dans ce petit point nous
présenterons deux formes de la mission de l'Eglise au niveau salvifique
et au niveau du développement social.
II.3.1. LE SALUT DE
L'HUMAIN
Le salut de l'homme n'est pas à séparer avec sa
vie terrestre. Atteindre la félicité est le résultat d'un
bien vécu sur la terre. En se sens, il s'agit d'entrer dans la
sanctification que le Christ offre par les mains de ses serviteurs qui sont
chargés de perpétrer son enseignement.
II.3.1.1. LA
SANCTIFICATION
L'Eglise a reçu comme première mission la
sanctification de peuple. De ce jour, la sanctification passe par entremise des
sept sacrements de l'Eglise. « Les sacrements du nouveau testament
institués par le Christ Seigneur, sont des signes et moyens par lesquels
la foi s'exprime et se fortifie, la culture est rendue à Dieu et se
réalise la sanctification des hommes »35(*). C'est ainsi que les ministres
ordonnés en particulier les Evêques, en administrant les
sacrements accomplissent la mission de sanctification.
II.3.1.2. LE
GOUVERNEMENT
Le peuple ainsi constitue par les sacrements forme une
communauté appelée l'Eglise corps du Christ. Etant une
société humaine elle nécessite une organisation pour
orienter et canaliser la foi au Christ. « Au pouvoir des
gouvernements qui, dans l'Eglise est vraiment d'institution divine et est
encore appelé pouvoir de juridiction, soit aptes, selon les dispositions
du droit, ceux qui ont reçu l'ordre sacré. A l'exercice de ses
pouvoirs, les fidèles laïcs peuvent coopérer selon le
droit »36(*).
D'après le canon, les ordonnés et quelques fidèles qui ont
reçu mandant ont le pouvoir de gouverner l'Eglise corps du Christ en
protégeant avec délicatesse le dépôt de la foi.
II.3.1.3.
L'ENSEIGNEMENT
L'enseignement est l'une de tâche primordiale de
l'Eglise conformément à la recommandation du Christ de faire du
monde entier ses disciples, en Matthieu 28 : 16-20. L'Eglise par
l'entremise des Evêques et derrière eux tous ceux qui ont
reçu mandat ont l'obligation d'enseigner la bonne nouvelle du salut.
« L'Eglise a qui le Christ seigneur a confié le
dépôt de la foi afin que, avec l'assistance du saint esprit, elle
fonde saintement la vérité révélée, la
scrute plus profondément, l'annonce et l'expose fidèlement, a le
devoir et le droit inné, indépendant du tout pouvoir humain, de
prêcher l'évangile à toutes les nations en utilisant aussi
le moyen de communication sociale qui lui soit propre »37(*), c'est pourquoi l'Eglise de
tout le temps possède substantiellement le devoir d'enseigner.
II.3.2. LE DEVELOPPEMENT DE
L'HUMAIN
Si les trois premières fonctions constituées la
formation spirituelle en vue du salut de l'homme, le présent point veut
montrer la part de l'Eglise sur le développement de la
société humaine. Ceci est traité spécialement dans
la doctrine sociale de l'Eglise.
II.3.2.1. LA
SOCIÉTÉ
Depuis Le Pape Léon XIII dans son encyclique
« Renun Novarun »du 15 mais 1991, l'Eglise a une attention
particulière à la société humaine. Donc dès
le Pape Léon XIII jusqu'au Pape Benoît XVI les documents ses
succèdent sur la question de la société. Ainsi l'Eglise
est attentive aux problèmes actuels de la société humaine
tel que la situation des travailleurs, la pauvreté, la biotique, la
politique, la sexualité, la famille, la morale ainsi de suite.
D'après Dadium et Spes n° 25 « la doctrine sociale
comporte également un devoir de dénonciation, en présence
du péché, d'injustice et de violence qui, de diverse
façon, à travers la société et prend corps en
elle »38(*).
Disons autrement que l'Eglise catholique n'est pas en dehors des
problèmes sociaux du monde. Elle est attentive aux déviations et
milite pour le droit et la valeur de la personne vivant dans la
société.
II.3.2.2. LA POLITIQUE
Sans nous, l'erreur sur le devoir de l'Eglise, l'Eglise
catholique a aussi un regard sur le gouvernement de la chose publique. Dans
certains passages bibliques depuis l'ancien testament, il est clairement
indiqué que certaines personnes qui ont gouverné politiquement
leurs sociétés : le Roi David, Salomon et bien d'autre. En
ayant un regard sur la politique, l'Eglise continue sa mission de promouvoir la
dignité humaine surtout lorsqu'elle est bafouée par les
intérêts particuliers des hommes politiques. Le Pape Jean XXIII
dans Pacem in terris, soutient que « l'expérience nous montre
que, sociale ou culturelle des inégalités s'accentue entre les
citoyens, surtout à notre époque, de point que les droits
fondamentaux de la personne restent sans portée efficace et que
l'accomplissement des devoirs correspondent à un
compromis »39(*). De ce fait, l'Eglise dénonce toutes les
formes de déshumanisations infligées à l'homme au canon de
la politique.
I.3.2.3. L'EDUCATION
Comme susmentionné, l'Eglise a la fonction
d'enseignement, elle n'enseigne pas seulement l'évangile mais enseigne
aussi pour la formation intellectuelle de l'homme. L'éducation
intellectuelle est l'un des droits primordiaux de la personne humaine et le
lieu par excellence de la formation intégrale de l'homme pour la
transformation de la société. « ... Les tâches
éducatives concernent enfin, à un titre tout particulier,
l'Eglise non seulement parce que déjà, en tant que
société également humaine, il faut lui reconnaître
une compétence dans le domaine de l'éducation, mais surtout parce
qu'elle a pour fonction d'annoncer aux hommes la voie du salut, de communiquer
aux croyants la vie du Christ et de les aider par une attention constante
à atteindre le plein épanouissement de cette vie du
Christ... »40(*). Voilà ce qui justifie la création des
écoles et ces universités portant dans le monde, par l'Eglise.
Ces écoles et ces universités en conformité avec l'esprit
du Christ doivent former les jeunes à respecter la vie humaine. Dans les
écoles catholiques, une place est réservée pour la
formation religieuse et pour la formation au droit de l'homme, à la
promotion de la charité et de la paix.
Nous ne saurons clore ce point de la formation intellectuelle
sans citer la formation culturelle de l'homme. Dans notre ère où
la technologie s'est développée, il est impérieux pour
l'Eglise d'apporter une formation sociale (Radio, Télévision,
Internet, téléphone...) comme nouvelle manière
d'évangéliser.
CONCLUSION
Au terme de cette section, nous voudrions faire une
rétrospection des affirmations précédentes. Notre travail
n'est aucunement une réflexion sur l'histoire et l'apport de l'Eglise
catholique. Nous avons juste voulu pour rentrer plus lucide la pointe de notre
travail, présenter quelques brèches sur l'Eglise catholique. Ces
balises nous permettront de voir plus clairement dans l'ensemble de la charge
de l'Eglise, l'apport particulier du diocèse de Kolwezi sur le
développement socioculturel de la ville de Kolwezi.
Pour y arriver, nous nous sommes trouvés dans
l'obligation de présenter d'une manière lapidaire les lignes de
l'Eglise qui nous ont conduit à évoquer la constitution
hiérarchique de l'Eglise pour déboucher à la double
mission de celle-ci. De ce fait, l'Eglise particulière de Kolwezi
étant une portion dans l'Eglise universelle, possède aussi la
même mission de l'Eglise universelle, c'est ce que nous tenterons de
présenter au troisième chapitre de ce travail. Mais avant tout,
évertuions-nous à la présentation administrative de la
ville de Kolwezi.
ORGANIGRAMME ET FONCTIONNEMENT DU DIOCESE DE
KOLWEZI
a) ORGANIGRAMME DU DIOCESE
EVEQUE
SERVICE TECHNIQUE SECRETARIAT EXECUTIF DIRECTION CARITAS
SECRETARIAT
CELLULE D'ANIMATION
CELLULE DE VULGARISATION
PERSONNEL D'APPUI
COMITE CONSULTATIF
COMMISSION DIOCESAINE DU DEVELOPPEMENT
COORDINATION DE L'EDUCATION
SERVICE TECHNIQUE SECRETARIAT EXECUTIF
SERVICE TECHNIQUE SECRETARIAT EXECUTIF DIRECTION BDOM
Source : Bureau Caritas - développement
(secrétariat).
SECTION III
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU DIOCÈSE DE KOLWEZI
Conformément à la volonté de la
conférence épiscopale nationale du Congo à travers sa
commission Caritas-développement ; « Etant donné
que la mission de l'Eglise est d'annoncer et de communiquer au genre humain
l'amour de Dieu, de célébrer les merveilles de Dieu dans la
liturgie et la prière, de collaborer et d'attester cet amour par des
gestes concrets de solidarité, de partage et de justice à
l'égard de tous »41(*).
Préoccupé par le souci d'adaptation des
structures diocésaines de pastorale sociale aux besoins de partage, de
solidarité d'auto promotion de l'homme au sein du diocèse.
Convaincu de l'optique de la pastorale sociale qui est un
ensemble des signes et des moyens mis en oeuvres par l'Eglise pour permettre
à l'homme de passer des conditions de vie moins humaines aux conditions
de vie plus humaines.
Vu la nécessité de structure, de promouvoir et
de coordonner la pastorale sociale de l'Eglise sur l'ensemble de notre
diocèse.
1. LA CREATION DE LA
MISSION ET LES OBJECTIFS
1.1. LA CRÉATION
Conformément aux résolutions du comité
permanent des Evêques de la RDC, il est crée au sein du
diocèse de Kolwezi, la commission diocésaine
dénommée Caritas-développement, jouissant de la
personnalité juridique du diocèse de Kolwezi.
1.1. LA MISSION ET LES
OBJECTIFS
La Caritas-développement a pour mission d'augmenter par
la réflexion et l'action (animation, formation, accompagnement et
assistance ponctuelle) l'efficacité de la contribution de l'Eglise aux
efforts de promotion intégrale de la personne et de la communauté
humaine, conformément à la doctrine sociale de l'Eglise notamment
de mener cette communauté et chacun de ses membres à
l'accroissement de la charité et de la solidarité ainsi que de la
promotion de l'homme par lui-même.
La Caritas-développement a pour objectif : sur le
plan de la promotion, de la solidarité et du partage :
§ D'éveiller et d'éduquer la conscience de
la population à son devoir de partage et de solidarité ;
§ De l'amener progressivement à faire ce qui est
en son pouvoir pour subvenir aux besoins des nécessiteux, non seulement
des proches mais de tout indigène quelle que soit son appartenance et
/ou son origine et cela de manière
désintéressée.
Sur le plan de la promotion de la santé
§ De mener des actions préventives, curatives et
promotionnelle en matière de santé de manière rationnelle
et efficace ;
§ D'assurer la gestion des formations médicales et
médico-sociales confiée au diocèse conformément aux
normes en vigueur en RDC.
§ D'assurer le fonctionnement de la pharmacie
diocésaine et du laboratoire des solutés en vue
d'améliorer l'approvisionnement des formations médicales en
médicaments et en solutés.
Sur le plan du développement
§ D'amener la population du diocèse de Kolwezi,
sans exclusion à se prendre en charge pour améliorer ses
conditions d'existence ;
§ D'assurer la population du diocèse de Kolwezi et
de l'amener ainsi à jouer pleinement son rôle dans la
société ;
§ D'aider la population à réfléchir,
à trouver des solutions et à agir ensemble pour combattre et
vaincre la misère.
SIEGE SOCIAL ET ADMINISTRATIF
DU RAYON D'ACTION
Le siège social et administratif de la commission
diocésaine de Caritas-développement se
trouve à l'Evêché, siège épiscopal du
diocèse. Il peut être transféré partout ailleurs
dans le diocèse sur décision de l'Evêque.
Le rayon d'action de la commission diocésaine de
Caritas-développement correspond au rayon d'action du diocèse de
Kolwezi, qui s'étend sur les territoires administratifs de Kolwezi.
Un diocèse est une portion du peuple confiée
à un Evêque pour qu'avec l'aide de son presbyterium, il en soit
pasteur. Le diocèse est délimité par trois
conditions :
§ Que la nature de l'Eglise apparaisse avec
évidence dans la portion du peuple de Dieu qui compose ce
diocèse,
§ Que les Evêques puissent s'y acquitter de leurs
charges pastorales,
§ Que le salut du peuple de droit y soit assuré de
la manière la plus parfaite.
1. L'ORGANISATION
La commission diocésaine est structurée de la
manière suivante :
1. L'Evêque
2. Le conseil d'administration de la commission
diocésaine de Caritas-développement.
3. La direction de la commission diocésaine de
Caritas-développement
3.1. L'EVEQUE
L'Evêque est l'organe suprême du diocèse et
président de la commission diocésaine de
Caritas-développement. Il adopte et modifie les statuts et les
règlements d'ordre intérieur, il prend toute décision
concernant l'orientation des activités et la gestion de la
commission.
3.2. CONSEIL D'ADMINISTRATION
C'est un organe diocésain constitué des
personnes physiques désignées et nommées par décret
de l'Evêque. Il a le rôle de trouver la politique
générale de la commission diocésaine de
Caritas-développement, d'examiner et d'approuver après correction
éventuelle, le rapport d'activité qui lui sont soumis par le
directeur ; son mandat est de 5 ans renouvelable une seule fois.
3.3. LA DIRECTION DE LA COMMISSION DIOCESAINE DE
CARITAS-DEVELOPPEMENT (CDCD)
La direction est l'organe d'animation de coordination, de
gestion quotidienne et de supervision des activités de la CDCD. Elle est
dirigée par un directeur nommé par décret de
l'Evêque pour un mandat de 5 ans renouvelable. Les services de la
direction de Caritas-développement sont :
§ Le bureau diocésain de la
Caritas (BDC) c'est un organe permanent d'animation, de gestion
courante, de réalisation et de coordination des actions.
§ Le bureau diocésain de
développement (BDD) les activités de cet organe
consistent surtout à relancer des coopérations agricoles,
encadrer les associations ou ONG féminines et étudier les projets
de différentes structures du diocèse. Il a pour objectif d'aider
les communautés de base à se prendre en charge sur tous les plans
en vue d'améliorer leurs conditions de vie.
§ Le bureau diocésain des oeuvres
médicales (BDOM) Assurer l'application des consentions
établies par le gouvernement avec les instructions médicales
catholiques et d'étudier avec les autorités publiques, les
possibilités d'action de l'Eglise dans le domaine médical. A la
tête de chaque bureau se trouve un(e) responsable appelé(e)
Administrateur (trice). Les trois services techniques, bien
qu'indépendants sont intimement liés par les mêmes
objectifs humains et matériels. Dans chaque service nous
retrouvons :
§ Un comité consultatif : c'est un organe
permanent d'animation, de gestion courante, de réalisation et de
coordination des actions
§ Un comité consultatif : il est aussi un
organe du diocèse, constitué de six personnes nommées par
l'Evêque sur proposition de la commission diocésaine, leurs
prestations sont bénévoles, il a le mandat d'exécuter les
différents projets émanant de la base et de donner son avis pour
la recommandation de dits projets.
§ Un secrétariat : il joue le rôle
classique lié à la correspondance et à la tenue de divers
documents administratifs et relatifs à la gestion financière,
à la gestion du personnel.
§ Cellule d'animation : c'est un service technique
qui s'occupe d'animation ainsi que l'étude des projets émanent de
la base dans les commissions évangéliques vivantes (CEV)
§ Cellule de vulgarisation : sa tâche est
d'expérimenter certaines méthodes avantageuses et certaines
techniques pour les vulgariser auprès de communautés de base.
§ Personnel d'appui : il veille sur l'infrastructure
et propreté du bureau sous la responsabilité du
secrétaire.
NB : Il existe une commission de justice et paix, c'est
un organe de l'organisation diocésaine, mais travaille en collaboration
avec le Bureau Diocésain de Développement, elle a pour rôle
de briser le silence en dénonçant des cas précis d'hommes
et des femmes torturés et détenus dans les conditions inhumaines
et exécutés ou disparus. Elle fait pression sur le
gouvernement.
La Commission Justice et Paix sensibilise l'opinion politique
en particulier afin de faire évoluer les mentalités et promouvoir
les droits de l'homme, elle oeuvre pour le retour de la paix et de la
dignité des victimes. C'est un mouvement de pression donc ne cherche pas
à conquérir ni à exercer le pouvoir politique.
4. BÉNÉFICIAIRE DE L'ACTION DE LA
COMMISSION CARITAS-
DEVELOPPEMENT
Les bénéficiaires des actions de la Commission
Diocésaine de Caritas-développement sont :
§ La population du diocèse de Kolwezi sans
exclusion et toute personne se trouvant dans le besoin d'être
assistée ou ayant exprimé le désir de l'être, cela
en passant par les comités paroissiaux de Caritas-développement
(CPCD)
§ Tout groupe de personnes ou toute association oeuvrant
dans les limites géographiques du diocèse.
La CPCD est une structure représentant la population
d'une paroisse.
5. LA CESSATION DES ACTIVITES
L'arrêt des activités de la Commission
Diocésaine de Caritas-développement ne peut être
décidé que par l'Evêque du diocèse. Toute autre
disposition ne figurant pas dans les présents statuts est laissée
au bon jugement de l'Evêque.
CHAP II :
PRÉSENTATION DE LA VILLE DE KOLWEZI
II.1. HISTOIRE DE LA VILLE DE
KOLWEZI
On a souvent réduit l'histoire à un rappel des
faits passés comme si l'histoire était une science du
cimetière, occupée à déterrer les morts. L'histoire
est une science vivante qui s'occupe de l'homme qui fait l'histoire. Et
d'ailleurs, un fait n'est historique que si l'homme y a joué un
rôle. De façon générale, on peut dire que l'histoire
est une connaissance du passé humain, son objet est donc la vie.
Quant à l'histoire de la ville de Kolwezi,
située dans l'un de plus riches bassins miniers du haut Katanga, la
ville de Kolwezi doit son existence à l'exploitation du cuivre et du
cobalt par la Générale des Carrières et des Mines (GCM en
sigle). Tout avait commencé en 1900 quand le Comité
Spécial du Katanga (CSK en sigle) avait confié la concession du
directeur de la Tanganyika Concession Limited (TCL en cycle). Monsieur robert
William qui avait à cette époque là des prospections dans
l'actuelle Zambie près de la frontière Congolaise.
Dès 1901, Monsieur Robert William envoya au Katanga une
mission de prospecteurs conduite par Monsieur Greey et Holland. En Août
1903, cette équipe de prospecteurs découvrit une gîte
aurifère à Ruwe, aujourd'hui Mutoshi, cet or fut exploité
ainsi que l'étain de Busanga en 1906, expira le délai de
prospection accordé par la CSK à la Tanganyika Concession
Limited. Ainsi le Roi Léopold II signa un décret en octobre 1906
créant alors l'UMHK actuellement GCM pour mettre en exploitation les
gisements miniers découverts par la Tanganyika Concession Limited. A
partir de 1919, la prospection prit à Kolwezi un véritable envol,
Mutoshi et Musonoie commencent en 1929, un développement spectaculaire.
Lorsqu'on fait foi au contenu du dictionnaire de Monsieur Bervez, on
découvrira à la 113ème page que la naissance de
cette ville minière de Kolwezi remonte vers les années 1938.
En 1938, le territoire de Kolwezi fut crée ; ce
territoire dépendait du district de Jadot-ville (l'actuelle LIKASI) et
était dirigé par un administrateur du territoire dont le premier
administrateur de territoire fut VIKINOCK (BWANA MAFUTA).
Le bureau du territoire de Kolwezi était
implanté dans le bâtiment de l'actuel Police spéciale de
circulation routière (ex : Police de Circulation Routière).
Ce territoire s'étendait jusqu'à DILOLO.
Le Procès Verbal de la réunion du 31
décembre 1938, nous donne plus des précisions sur l'emplacement
et la naissance de cette agglomération, le comité spécial
du Katanga (CSK), l'union minière du haut Katanga et la compagnie
foncière du Katanga intéressés à la création
d'un site Européen à Kolwezi fixèrent leur choix sur le
plateau de Kolwezi qu'ils estimèrent le plus proche du camp
indigène de l'union minière (aujourd'hui cité Kolwezi)
ainsi que de la mise de MUSONOIE et du concentrateur de Kolwezi.
2. ORGANISATION ET FONCTION DE LA VILLE DE
KOLWEZI
2.1. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA
MAIRIE
MAIRE
MAIRE Adjoint
CHEF DE SERVICES URBAINS
CHEF DU 1ER BUREAU
SECRETARIAT
CHEF DU 2EME BUREAU
CELLULE COMPTABILITE
CELLULE POPULATION
CELLULE INTENDANCE
CELLULE EXPLOITATION RAPPORTS EAD
CELLULE PROTECTION CIVILE
CELLULE PERSONNEL
CELLULE PROTOCOLeE
ORGANIGRAMME
Légende :
Collaboration
Commandement
Source : bureau du secrétariat de la mairie.
II. 2.1.2. LA MAIRIE DE LA
VILLE DE KOLWEZI
Le Maire est nommé par le président de la
République sur proposition du ministre des affaires intérieures.
La mairie est placée sous l'autorité hiérarchique du
gouverneur à ce titre :
§ Il assure la responsabilité du bon
fonctionnement des services publics de l'Etat dans la ville et de la bonne
marche de l'appareil administratif de sa juridiction.
§ La mairie veille à l'exécution des lois,
des règlements et des décisions qui viennent de ses
supérieurs.
§ Il veille au maintien de l'ordre public dans la ville,
à cet effet, il dispose des unités de la place Congolaise avec
laquelle, il exerce le pouvoir disciplinaire, il peut dans le cas
échéant réquisitionner ou requérir la force
armée de la RDC (FRDC)
§ Il assure l'accomplissement des tâches
d'intérêt général.
Les fonctions de la mairie spécialement pour la ville
de Kolwezi sont itinérantes ; le mairie contrôle et surveille
sur l'ensemble du territoire faisant partie de sa juridiction. La mairie statut
par voix d'arrêté.
2.1.1. LE MAIRE ADJOINT
Le maire adjoint est nommé dans les mêmes
conditions que le maire, il est gestionnaire des crédits, ils s'occupent
de la gestion financière de la ville et des progrès de
développement et des problèmes économiques ainsi que du
suivie d'exécution des projets de développement et des
problèmes économiques ainsi que du suivie d'exécution des
projets de développement sous la direction du maire. le maire adjoint
remplace le maire en cas d'absence ou d'empêchement de ce dernier.
2.1.2 LE CHEF DE DIVISION
URBAINE
Il coordonne toutes les activités administratives de la
ville en cas d'absence da le maire adjoint, le chef de division remplace le
maire, c'est lui le patron de l'administration de la ville, même tout les
chefs des services doivent passer par lui en cas des problèmes.
2.1.2. LE CHEF DE 1er
BUREAU
Il supervise et coordonne les activités de cellules
suivantes : la comptabilité, le personnel, le protocole et
l'intendance. Il élabore et exécute le budget de la mairie, il
est à cet effet, le responsable générateur des recettes et
des dépenses.
2.1.3. LE CHEF DE 2ème
BUREAU
Coordonne également et supervise les ouvriers ayant
trait au recensement de la population.
1.2.6.
SECRÉTARIAT
Le secrétariat constitue la partie d'entrée et
de sortie du courrier, il comprend trois grandes activités : le
courrier entrant, le courrier sortant et le classement.
1.2.7. PROTOCOLE
Le protocole d'Etat est universel, il a comme rôle, la
gestion du calendrier des activités, les audiences du chef ou
d'autorité politico-administrative avec les différentes
autorités en séjour à Kolwezi.
Le service de protocole gère aussi les
cérémonies officielles, les visites à Kolwezi des
autorités, l'accueil des autorités qui viennent séjourner
à Kolwezi, ainsi que l'édition des grands
évènements qui se passe dans la ville tel que
l'indépendance, la journée de l'arbre...
2.1.8. L'INTENDANCE
Elle s'occupe de la restauration et de la résidence
officielle du ravitaillement des militaires de garde, de la restauration du
bureau de la mairie ainsi de l'achat des fournitures des matériels de
bureaux.
2.1.9. LA
COMPTABILITÉ
Elle dépend également du chef du premier bureau
qui est le receveur, la comptabilité s'occupe de la mise à jour
de la caisse pour la ville et des documents comptables. Elle est dirigée
par un(e) perceptif (ve) principal(e), suivie d'un comptable subordonné.
La comptabilité est subdivisée en deux sous sections :
§ L'entrée : la branche de la cellule
financière qui s'occupe du recouvrement
§ La sortie : au bureau du comptable
subordonné, là on s'occupe des dépenses et c'est là
ou se trouve la caisse.
2.10. LA PHONIE
La phonie est une cellule très spéciale du fait
qu'elle a pour rôle de transmettre les actualités de la ville
à l'institution provinciale c'est-à-dire la mairie du chef lien,
le gouvernorat et le ministre de l'intérieur.
3. ORGANISATION STRUCTURELLE
Une structure est le caractère propre des relations
réciproques des éléments dans un ensemble, la structure
est aussi l'ensemble des moyens pour utiliser le travail en tâche
distinctes et la coordination entre les tâches. Pour Mintzberg, la
structure : « c'est un ensemble des cases et des
liens ».
La ville de Kolwezi (mairie) dispose des organes
suivants :
Le poste de commandement
Il comprend :
§ Le maire et le maire adjoint qui sont connus
sous le nom d'autorité politico-administrative.
§ Le chef de division urbaine : qui est le
chef de l'administration qui compose le premier et le deuxième
bureau.
§ Le poste d'exécution comprend les
attachés de premier bureau et de deuxième bureau et les
huissiers.
4. ORGANISATION
POLITICO-ADMINISTRATIVE
La loi du 20 janvier 1978, complétant celle du 19
novembre 1977 crée la décentralisation de sous - région
urbaine de Kolwezi. Elle sera renforcée plus tard par le décret
loi n° 98/081 du juillet 1998 portant l'organisation territoriale et
administrative de la RDC de la ville de Kolwezi. Conformément à
l'esprit de cette loi, la ville de Kolwezi est dotée de la
personnalité juridique et jouit de l'autonomie financière.
5. ORGANISATION FONCTIONNELLE
Selon l'esprit du présent décret loi sur la
décentralisation de la ville de Kolwezi, chaque organe exerce des
attributions qui lui sont reconnues par la loi. Ainsi le maire assume la
responsabilité au bon fonctionnement des services de l'Etat dans la
ville et la bonne marche de l'administration de sa juridiction. Quant au
conseil consultatif urbain, il émet des avis sur toutes les
matières d'intérêts généraux.
Il est placé auprès du maire ; pour que ce
dernier censure les suggestions du conseil. Actuellement le conseil consultatif
est en vacance ; le maire adjoint est chargé de supervision, des
recettes urbaines et de gérer de crédits. L'administration,
coordonnateur de :
§ Le chef de division urbaine qui est le chef de
l'administration, coordonnateur de toutes les activités administratives
de la ville. Il a sous sa supervision le premier et le deuxième bureau.
§ Le premier bureau s'occupe d l'intendance, la
comptabilité, le chef du personnel, protocole d'Etat et du service de la
radiophonie
§ Le deuxième bureau qui s'occupe de
l'élaboration des rapports annuels de la ville et approuve le budget de
l'entité décentralisée.
Signalons également que Kolwezi n'a obtenu son statut
de ville qu'en date du 23 juillet 1971 par ordonnance n° 71-177. Au
départ, la ville de Kolwezi a été constituée de
deux communes : Manika et Dilala. En 1976, les deux territoires Lubudi et
Mutshatsha, jadis appartenant au district du LUALABA ont été
rattachés par ordonnance N° 76-299 du 06 octobre 1976. Cette ville
est la fille cadette des villes du Katanga. Elle est constituée à
320Km de Lubumbashi et à 200Km de Likasi.
Malgré ce rattachement de territoire, la ville de
Kolwezi garde son statut de ville, Kolwezi tire son nom d'une rivière
qui se situerai au niveau de l'Aéroport de Kolwezi ; la ville de
Kolwezi est une entité décentralisée, elle a une
personnalité juridique différent de l'Etat Congolais, l'autonomie
financière et l'autonomie organique.
6. LES OBJECTIFS DE LA VILLE
La ville de Kolwezi poursuit deux objectifs majeurs :
1. Assurer la sécurité des personnes et de leurs
biens, maintenir l'ordre public. Cet objectif est assuré par le maire de
la ville à travers la Police Nationale Congolaise mise à sa
disposition, mais l'armée elle est là pour assurer la
sécurité de l'intégrité territoriale sauf dans le
cas de la réquisition. C'est-à-dire dans le cas où la
police se retrouve déborder par la situation.
2. Assurer le bien être de la population à
travers le budget d'investissement qu'on appelle aussi le budget en capital.
7. SUBDIVISION ADMINISTRATIVE
La ville de Kolwezi est subdivisée de la minière
suivante : deux communes et deux territoires (Lubudi et Mutshatsha).
a) La commune de Manika :
supervisée par un Bourgmestre et son adjoint et est composée de
huit (8) quartiers :
1. Quartier Mununka
2. Quartier Industriel
3. Quartier Kaki Fuluwe
4. Quartier Kasombo (UZK)
5. Quartier Kasulo
6. Quartier Kayeke
7. Quartier Moïse Tshombe
8. Quartier Mutoshi
b) La commune de DILALA :
composée par six quartiers et supervisée par un bourgmestre.
1. Quartier Musonoie
2. Quartier Luilu
3. Quartier Kapata
4. Quartier Kanina
5. Quartier GCM/Kolwezi
6. Quartier Biashara
c) Le territoire de MUTSHATSHA :
supervisé par un administrateur et secondé par deux adjoints,
dont l'un s'occupe de l'affaire politico-administrative et l'autre des affaires
économico-financières et du développement de
l'entité. Voici les quelques secteurs et groupement parce que ce
territoire est composé de trois quartiers, une cité, trois
secteurs, neuf groupements et trois cent seize villages.
- Secteurs : Lufupa, Mukeleshi et Kasania
- Cité : Mutshatsha
- Groupements : Kasanga, Musokatanda, Kazembe, Mpwene,
Kawewe, Mafunga, Mwanfwe, Mwilu, Mushima.
d) Le territoire de Lubudi : supervisé par un
administrateur du territoire et deux adjoints dont il comprend en son sein onze
quartiers, deux cités, quatre chefferies, treize groupements et cent dix
sept villages :
- Cités : Fungurume, Lububi
- Chefferies : Mwana Mwadi, Bayeke, Mulumbu, Mazangule
- Groupements: Bunkeya, Kalongo, Mbembe, Mukabe-Kasari,
Mutobo, Mwenda-Mukosa, Nguba, Kayombo, Kibwe, Katampa, Mukwemba, Munanga,
Wakipindji.
8. LES DONNEES GEOGRAPHIQUES
8.1. TYPES DE CLIMAT
Le climat est généralement du type tropical.
§ L'alternance des saisons : deux saisons, la
saison des pluies, de novembre au mois de mars et la saison sèche qui va
du mois d'avril au mois d'octobre.
§ La variation de température : est
entre 18 et 20°C, le sol est de nature argilo-sablonneux.
§ Relief des sols : perché sur le
plateau de la Manika, ce plateau très sablonneux est soutenu par la pure
cuprifère qu'exporte la générale de carrière et des
mines, le sol et le sous sol est très riche en gisement miniers, la
végétation dominante et la savane boisée traversée
par des rivières et des ruisseaux.
2. KILOMÉTRAGE DES ROUTES
VITALES
Kolwezi LIKASI 180Km
KOLWEZI MUTSATSHA 169Km
NGUBA LUBUDI 170Km
KOLWEZI LUENA 223Km
BUNKEYA MUKULAKULU 66Km
3. HYDROGRAPHIE ET POPULATION
La ville de Kolwezi est baignée par le fleuve Lualaba
et les Lacs de retenues de Kando, de Nzilo et de Dikolongo. Les principales
rivières sont :
a) Territoire de Lubudi : Pande, Dilulwe, Dipeta, Kalule
Nord, Kalule Sud
b) Territoire de Mutshatsha : Mukudeshi, Lifupa, Luilu et
Musonoie
c) La population : Les tributs et ethnies
dominantes :
- La ville proprement dite est cosmopolite
- Le territoire de Mutshatsha, il y a les Sanga, les Ndembo,
LES Kaonde, les Luba
- Le territoire de Lubudi : les Sanga, les Yeke, les
Lube, les Kaonde et LES Ndembo.
3.1. Les statistiques
a. Nationaux
ENTITES
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARÇONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
MANIKA
DILALA
MUTSHATSHA
LUBUDI
|
33.145
20.430
35.777
36.282
|
36.357
21.509
40.201
37.963
|
38.542
25.502
41.576
49.655
|
45.637
25.276
43.970
49.655
|
154.081
94.717
161.524
181.625
|
TOTAL
|
125.634
|
136.430
|
155.275
|
155.275
|
591.947
|
b. ETRANGERS
ENTITES
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARÇONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
MANIKA
DILALA
MUTSHATSHA
LUBUDI
|
270
333
196
64
|
148
366
235
79
|
11
547
247
73
|
10
501
272
72
|
439
1.747
850
288
|
TOTAL
|
863
|
828
|
878
|
875
|
3424
|
3.2. DE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE
a. Limites territoriales : notre entité est
bornée de la manière suivante :
§ Au Nord par le district du Haut-Lomami avec le
territoire de Kamina et Bukama
§ Au sud par la République Zambienne et le
district du Haut Katanga
§ A l'Est par les districts de Likasi et Kipushi avec le
territoire de Kambove.
§ A l'Ouest par le district de Lualaba avec son
territoire de Dilolo et la République populaire Angolaise.
b. Coordonnées géographiques :
Latitude : 10° 11 : longitude :
26°,27
c. L'altitude : la ville de Kolwezi est
créchée sur le plateau de Manika à plus ou moins 1460
mètre d'altitudes.
d. Superficie : 36.933Km2 repartie
comme suit :
- Commune de DILALA 154Km2
- Commune de MANIKA 59Km2
- Territoire de LUBUDI 17.861Km2
- Territoire de MUTSHATSHA 18.859Km2
En guise de conclusion de ce chapitre où nous avons
évoqué l'histoire de la ville, suivie des organisations,
structures politico-administrative et fonctionnelle, sa subdivision et la
population pour mieux comprendre l'étendue et le déroulement de
la ville pour comprendre de quelle manière l'Eglise intervient pour son
rôle développemental socioculturel. Car l'étendue de la
ville est l'étendu du diocèse.
Maintenant nous allons passer au troisième et dernier
chapitre qui va montrer concrètement la manière que l'Eglise
catholique procède pour le bien être de la population locale par
l'impact social qui celui de l'enseignement, la santé et les mouvements
d'encadrements des jeunes et l'impact culturel qui consiste à
l'éducation culturelle et les masses médias. Espérons que
la partie suivante nous donnera plus de lumière42(*).
CHAP III. L'ÉGLISE
CATHOLIQUE FACE AU DÉVELOPPEMENT
SOCIOCULTUREL DE LA VILLE DE KOLWEZI.
Nous avons soulevé dans le premier chapitre à la
deuxième section la généralité de l'église
catholique jusqu' à l'organisation et fonctionnement du diocèse
de Kolwezi. dans le second section, notre travail ayant comme limite le
diocèse de Kolwezi sur le plan spatial. Nous avons également
soulevé l'organisation et le fonctionnement de la ville de
Kolwezi ; cadre Administratif, politique et juridique où est
implantée la grande partie du diocèse de Kolwezi.
Etant donné que la mission de l'église est
d'annoncer et de communiquer au genre humain l'amour de Dieu. Il doit attester
cet amour par des actes concrets de solidarité, de partage et de justice
à l'égard de tous les hommes et de toutes les femmes
créent à l'image de Dieu en leur accordant les biens et services
dont ils ont besoin au quotidien.
A présent nous allons tenter d'expliquer le
déroulement des activités socioculturelles que le diocèse
de Kolwezi effectue pour améliorer la vie de la population de Kolwezi.
Tel est en effet l'objet principal de cette analyse.
Section 1. ACTIONS DE
L'ÉGLISE FACE AU PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT DE LA VILLE DE
KOLWEZI
Les actions dont il est question dans cette partie, sont
à comprendre dans le cadre des réalisations, construction ou
appui de l'église catholique au processus de développement de la
ville de Kolwezi, et ses environs c'est- à - dire le cadre spatial que
couvre le diocèse de Kolwezi.
Les actions sont multiformes et nous analysons ici plus
particulièrement celles d'ordre socioculturel mais aussi
économique.
III.1.1. L'IMPACT
SOCIAL
Sur le plan social, les actions de l'église catholique
touchent plus les secteurs de l'enseignement et de la santé mais
subsidiairement les autres services. Dans l'intension d'équilibrer
l'impact de ses actions, l'église catholique les réalise à
la fois dans les milieux ruraux et dans les villes particulièrement dans
la ville de Kolwezi.
III.1.1.1. LE SECTEUR DE
L'ENSEIGNEMENT
A. Ecoles maternelles catholique de la ville de
Kolwezi
a. Commune de Dilala
Effectif scolaire 2007-2008
b. Commune de Manika
|
Nom de l'école
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Maternelle SALVATOR
|
109
|
101
|
210
|
Les écoles maternelles ont été
créées pour encadrer les petits enfants de 3 à 5 ans
à la vie collective. On les apprend des chansons et des
récitations pour leur faciliter à mieux s'exprimer en
français et aussi divers jeux, car l'occupation primordiale de l'enfant
c'est jouer.
B. Ecoles primaires catholiques
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Maternelle NYUMBA YA HERI
|
203
|
221
|
424
|
2
|
Ecole Maternelle BON BERGER
|
60
|
70
|
130
|
1. Ecoles Mécanisées
a. Commune de Dilala
Effectif scolaire 2007-2008
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire D'application LUALABA
|
970
|
-
|
970
|
2
|
Ecole Primaire MWANGA vi
|
-
|
1029
|
1029
|
3
|
ECOLE PRIMAIRE KRISTU MOKOZI
|
941
|
329
|
669
|
b. Commune de manika
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire MAELEZO II
|
287
|
263
|
550
|
2
|
Ecole PRIMAIRE MAELEZO I.
|
450
|
455
|
905
|
3
|
Ecole Primaire TUPENDANE IV
|
805
|
-
|
805
|
4
|
Ecole Primaire TUSAIDIANE II.
|
807
|
585
|
1392
|
5
|
Ecole Primaire KIZITO
|
420
|
316
|
736
|
6
|
Ecole Primaire. MAENDELEO III
|
-
|
811
|
811
|
7
|
Ecole Primaire. UAMINIFUI
|
-
|
1000
|
1000
|
8
|
Ecole Primaire MWANGA WA TAIFA
|
985
|
-
|
985
|
9
|
Ecole Primaire. UAMINIFU II
|
-
|
877
|
877
|
10
|
Ecole Primaire HEKIMA
|
772
|
-
|
772
|
11
|
Ecole Primaire MWANGEJI
|
206
|
186
|
392
|
12
|
Ecole Primaire. TUSAIDIANE III
|
751
|
505
|
1256
|
13
|
ecole primaire. MAENDELEO V
|
-
|
549
|
549
|
14
|
Ecole Primaire A . Abbé FERNAND
|
318
|
281
|
599
|
15
|
Ecole Primaire A. Abbé PAUL MBANGU
|
505
|
-
|
505
|
c. Territoire de Mutshatsha
|
Noms des ecoles
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
1
|
Ecole Primaire KUKUYUNGU
|
194
|
100
|
294
|
2
|
Ecole Primaire III AMANI
|
240
|
158
|
400
|
3
|
Ecole Primaire Mitumba
|
623
|
-
|
623
|
4
|
Ecole Primaire MPALA
|
194
|
163
|
357
|
5
|
Ecole Primaire LUALABA GARE
|
509
|
356
|
865
|
6
|
Ecole Primaire KAYEMBE
|
188
|
147
|
335
|
7
|
Ecole Primaire KAZOVU
|
227
|
89
|
316
|
8
|
Ecole Primaire MIKUBA
|
-
|
418
|
418
|
9
|
Ecole Primaire MUSOKANTANDA
|
241
|
196
|
436
|
d. Territoire de Lubudi
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire MWANA MWADI
|
119
|
83
|
202
|
2
|
Ecole Primaire MUNANGA
|
99
|
73
|
172
|
e. Territoire de Dilolo
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
1
|
Ecole Primaire TSHIMPEYEKE
|
192
|
143
|
335
|
2
|
Ecole Primaire MUMANGA
|
159
|
96
|
255
|
3
|
Ecole Primaire SALUSEKE
|
140
|
115
|
254
|
4
|
Ecole Primaireiv LUANGA
|
404
|
-
|
404
|
5
|
Ecole Primaire TUJENGE
|
-
|
487
|
487
|
6
|
Ecole Primaire MWENE MWENE
|
431
|
34
|
465
|
7
|
Ecole Primaire TULITENU
|
-
|
280
|
280
|
8
|
Ecole Primaire LUEU
|
184
|
166
|
350
|
9
|
Ecole Primaire KALAMU
|
183
|
138
|
321
|
10
|
Ecole Primaire VII MWANGA MAL
|
226
|
174
|
400
|
11
|
ECOLE PRIMAIRE MWANGA KAB
|
179
|
119
|
298
|
12
|
Ecole Primaire MUTANDA
|
180
|
159
|
339
|
13
|
Ecole Primaire CHOVU CHETU
|
211
|
123
|
334
|
14
|
Ecole Primairei KAWAIDA
|
674
|
86
|
760
|
15
|
Ecole Primaire KAMBELE
|
349
|
275
|
624
|
16
|
Ecole Primaire KATENDE
|
117
|
97
|
214
|
17
|
Ecole Primaire KAVUMBU
|
188
|
186
|
374
|
18
|
Ecole Primaire UMWENE MWENE
|
137
|
74
|
211
|
19
|
Ecole Primaire KAWAIDA
|
-
|
550
|
550
|
f. Territoire de Sandoa
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire SAKUNDUNDUE
|
141
|
106
|
247
|
2
|
Ecole Primaire ITENGO
|
243
|
172
|
415
|
3
|
Ecole Primaire UHAKI
|
148
|
85
|
233
|
4
|
Ecole Primaire CHEMCHEMU
|
484
|
-
|
484
|
5
|
Ecole Primaire MWANGAZA
|
140
|
90
|
230
|
6
|
Ecole Primaire MAENDELEO
|
236
|
192
|
428
|
7
|
Ecole Primaire KISIMA
|
267
|
149
|
416
|
8
|
Ecole Primaire SAWAMBA
|
155
|
115
|
270
|
9
|
Ecole Primaire MUTEJ
|
311
|
178
|
489
|
10
|
Ecole Primaire KITUMAINI
|
-
|
475
|
475
|
11
|
Ecole Primaire LULUA
|
379
|
99
|
478
|
12
|
Ecole Primaire TUSIKILIZANE
|
364
|
306
|
670
|
13
|
Ecole Primaire SWANAMUME
|
296
|
253
|
549
|
14
|
Ecole Primaire TSHIKWEJI
|
189
|
54
|
243
|
15
|
Ecole Primaireii SWANAMUN
|
247
|
153
|
400
|
g. Territoire de Kapanga
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire KAPANGA
|
284
|
205
|
489
|
2
|
Ecole Primaireii MAYEMB A KAS
|
224
|
184
|
408
|
3
|
Ecole Primaire MURUDU
|
131
|
144
|
275
|
4
|
Ecole Primaire Swan Ntambu
|
494
|
388
|
882
|
5
|
Ecole Primaire MUWANGE
|
318
|
286
|
604
|
6
|
Ecole Primaire KASEMBE
|
290
|
146
|
436
|
7
|
Ecole Primaire KARUDU
|
158
|
76
|
234
|
8
|
Ecole Primaire DIBAYA MUK
|
209
|
66
|
275
|
9
|
Ecole Primaire YOMBO
|
229
|
293
|
522
|
10
|
Ecole Primairei MAYEMB A K.
|
299
|
299
|
598
|
11
|
Ecole Primaire NKALANY
|
173
|
166
|
339
|
12
|
Ecole Primaire MUKAMUTSH
|
228
|
202
|
430
|
13
|
Ecole Primaire NTITA
|
128
|
288
|
416
|
14
|
Ecole Primaire NKUAMBI
|
267
|
83
|
350
|
15
|
Ecole Primaire MUTOMB A T.
|
113
|
131
|
244
|
16
|
Ecole Primaire Kanendji
|
179
|
130
|
309
|
17
|
Ecole Primaire MURUNG
|
425
|
375
|
800
|
18
|
Ecole Primaire KAMISAMBA
|
129
|
141
|
270
|
2. ECOLES NON MECANISEES
a. Commune de Dilala
Effectif scolaire 2007-2008
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire UMOJA
|
367
|
253
|
626
|
2
|
Ecole Primaire SAINTE
|
325
|
327
|
652
|
3
|
Ecole Primaire ANTHOINE CHIKO
|
238
|
224
|
462
|
b. Commune de Manika
Effectif scolaire 2007-2008
|
Nom de l'école
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire SALVATOR
|
447
|
410
|
857
|
c. Territoire de Mutshatsha
Effectif scolaire 2007-2008
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire KAMDA
|
79
|
56
|
135
|
2
|
Ecole Primaire SAMJINGA
|
122
|
63
|
175
|
d. territoire de Sandoa
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire SWANAMUNE
|
247
|
153
|
400
|
2
|
Ecole Primaire MASAIDINIANO
|
114
|
110
|
224
|
3
|
Ecole Primaire PURETE DE MARIE
|
-
|
239
|
239
|
4
|
Ecole Primaire RANDU
|
83
|
63
|
146
|
5
|
Ecole PrimairE LULUA
|
40
|
363
|
403
|
6
|
Ecole Primaire MWIN DJUNG
|
145
|
83
|
228
|
7
|
Ecole Primaire TSHIVANDU
|
140
|
78
|
218
|
8
|
Ecole Primaire MPAMBEJ
|
169
|
72
|
241
|
9
|
Ecole Primaire KABWEBWE
|
170
|
96
|
266
|
10
|
Ecole Primaire KISIMA
|
25
|
149
|
416
|
e. territoire de Kapanga
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Ecole Primaire KOL
|
709
|
79
|
188
|
2
|
Ecole Primaire KATUKUR
|
38
|
50
|
148
|
3
|
Ecole Primaire RUCHINGEJI
|
83
|
90
|
173
|
4
|
Ecole Primaire MUDIZU
|
120
|
67
|
187
|
5
|
Ecole Primaire MUSHINO
|
123
|
33
|
156
|
6
|
Ecole Primaire RUMBA
|
117
|
55
|
172
|
7
|
Ecole Primaire SACHIHANY
|
136
|
96
|
232
|
8
|
Ecole Primaire NTANG
|
152
|
83
|
235
|
9
|
Ecole Primaire MWANGALA
|
184
|
87
|
271
|
La tache principale des écoles primaires est de former
les jeunes de 6 à 12 ans à l'alphabétisation. Car savoir
lire, bien s'exprimer en français et bien constituer la base de toute
connaissance et pour la société actuelle, c'est la clés
d'embrasser n'importe quel chemin.
Ainsi donc le diocèse lutte contre l'ignorance et
protège également les jeunes des différentes formes
d'exploitation par les adultes, car l'enfant qui ne se rend pas à
l'école, on le retrouve souvent entrain de faire des travaux, parfois
même durs et les mariages précoces.
C. LES ECOLES SECONDAIRES
CATHOLIQUES
1. ECOLES MECANISEES
a. commune de Dilala
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut du LUALABA
|
1329
|
-
|
1329
|
2
|
Lycée UMOJA
|
-
|
879
|
879
|
3
|
Lycée MWANGA
|
-
|
667
|
667
|
4
|
Institut TUSAIDIANE
|
293
|
144
|
437
|
b. commune de Manika
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut KUNGWILA
|
238
|
-
|
238
|
2
|
Lycee JUHUDI
|
-
|
676
|
676
|
3
|
Institut professionnel KIZITO
|
122
|
422
|
544
|
4
|
Institut TUPENDANE
|
718
|
428
|
1146
|
c. Territoire de Mutshatsha
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut UZIMA
|
235
|
125
|
360
|
2
|
Institut technique agricole KAZENZE
|
111
|
15
|
126
|
d. Territoire de Lubudi
|
Nom de l'école
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut MANGI
|
59
|
60
|
119
|
e. Territoire de Dilolo
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut LUKUEKA
|
169
|
82
|
251
|
2
|
Institut BUNINGE
|
231
|
75
|
306
|
3
|
Institut ALFAJIRI
|
158
|
94
|
252
|
f. Territoire de Sandoa
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut MUUNGAJI
|
182
|
63
|
245
|
2
|
Institut MWANGA
|
127
|
89
|
215
|
3
|
Institut KULIVURA
|
250
|
122
|
372
|
4
|
Institut Prof FAIDA
|
78
|
-
|
78
|
5
|
Institut technique agricole TSHIMBALANGA
|
147
|
23
|
170
|
g. Territoire de Kapanga
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut NTITA
|
251
|
58
|
309
|
2
|
Institut KATET
|
100
|
-
|
108
|
3
|
Institut KAT A KAMIN
|
509
|
147
|
656
|
4
|
Institut KAVIJAN
|
266
|
144
|
410
|
5
|
Institut MUNANGE
|
148
|
35
|
183
|
2. ECOLES NON MECANISEES
a. commune de Dilala
Effectif scolaire 2007-2008
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut TUJENGE
|
251
|
377
|
642
|
2
|
Institut LUILU
|
249
|
191
|
440
|
b. Commune de Manika
Effectif scolaire 2007-2008
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut TUSIKILIZANE
|
353
|
667
|
420
|
2
|
Institut SAINT CHARLES LWANGA
|
432
|
310
|
742
|
3
|
Complexe scolaire SALVATOR
|
36
|
52
|
88
|
c. Territoire de Mutshatsha
1
|
Petit séminaire
|
85
|
-
|
85
|
d. Territoire de Lubudi
|
Nom de l'ecole
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut NSEKE
|
40
|
28
|
68
|
c. Territoire de Sandoa
|
Nom de l'école
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Institut KAJILEJI
|
70
|
16
|
86
|
g. Territoire de KAPANGA
|
Noms des écoles
|
Garçons
|
Filles
|
total
|
1
|
Lycée MUPANDISH
|
-
|
36
|
36
|
2
|
Institut MPAND KAL
|
143
|
28
|
171
|
3
|
Institut MUSEVU
|
-
|
-
|
-
|
4
|
Institut MUSHIND
|
118
|
42
|
160
|
5
|
Institut MUKAMWISH
|
131
|
08
|
139
|
6
|
Institut CHINKAND
|
-
|
30
|
30
|
7
|
Institut KAPANGA
|
86
|
15
|
101
|
Les écoles techniques sont trop peu, nous
citons :
- lycée JUHUDI où l'on forme les
couturières
- L'institut KUNGUILA qui ne forme que des menuisiers.
Qualifié A3 cet institut a été crée
depuis 1903.
- L'institut professionnel Kizito qui forme des constructeurs.
Son niveau d'étude se limite à la 6eme année
secondaire, il a été crée depuis 1945. il y a
également l'option pédagogique.
- Nous avons également les instituts agricoles comme
Kanzenze, Tshimbalanga, Saluseke qui forment des agriculteurs A2.
Dans les autres nous retrouvons plusieurs options telles que
la pédagogie générale qui forme des enseignants des
écoles primaires et maternelles. Le social, les mathématiques
physiques beaucoup plus abstraites pour préparer ceux là qui vont
embrasser les options techniques à l'université ; le
commercial où l'on forme les commerciales à l'utilisation de la
machine à dactylographie, l'ordinateur et la comptabilité. C'est
une option qui forme au commerce ; etc.
Dans les colonnes d'effectif scolaire (garçons et
filles) où il y a des traits c'est-à -dire qu'il n y a pas la
présence de l'un de sexes.
L'église catholique a aussi des universités,
mais dans la ville de Kolwezi, nous n'avons des universités ouvert au
public. Nous trouvons seulement le scolasticat Jean XXIII qui est
réservé aux frères et soeurs consacrés ainsi que
des prêtres, nous dit l'Abbé GEORGE un professeur du scolasticat
il ajoute que le coût à payer est fixé à environ 500
$ USD par étudiant pour toute l'année académique
payé par la congrégation de l'étudiant.
III 1.1.2. LE SECTEUR DE LA SANTÉ43(*)
Dans le caritas - développement du diocèse de
Kolwezi il y a un service technique dans le domaine socio - sanitaire : le
bureau diocésain des oeuvres médicales, situé sur l'avenue
de l'église no 336, commune de Dilala.
Il fut crée en 1991 mais ne devient opérationnel
qu'à partir de l'année 1995 avec l'affectation du personnel.
Entant que service technique, sa mission est de promouvoir la santé
primaire ; cette politique basée sur les soins essentiels à
des larges couches sociales. Ainsi, il comporte la notion de communauté
des soins qui implique des coûts abordables et l'assistance aux plus
démunis.
Les fonctions du Bureau Diocésain des OEuvres
Médicales sont les suivantes :
- coordonner les formations sanitaires du diocèse.
- Renforcer les capacités institutionnelles et des
prestations des services de santé du diocèse.
- Superviser les formations sanitaires du diocèse.
- Planifier l'action médicale du diocèse.
- Animer les communautés pour l'auto prise en charge
sanitaire.
- Faire plaidoyer au près d'organismes d'aide pour
appuyer les formations sanitaires locales du diocèse de Kolwezi.
- Promouvoir le partenariat dans le domaine de la
santé.
Partenaires
Le Bureau Diocésain des OEuvres Médicales
travail en collaboration avec la structure sanitaire de l'Etat Congolais (zones
de santé, inspection de district sanitaire...) il est membre du
réseau Caritas-développement Congo, il est aussi membre du
conseil régional des ONG du Katanga.
MEMISA Belgique appui ponctuellement certaines
activités du Bureau Diocésain des OEuvres Médicales.
Localisation des formations sanitaires du
diocèse
Formation sanitaire
|
Population desservie
|
gestionnaire
|
Paroisse
|
Lieu
|
HGR KALAMBA
|
7617 Hab
|
Srs SALVATORIENNES
|
St MICHEL
|
Territoire de Kapanga
|
HGR KIMPUKI
|
97419 Hab
|
Srs DE PURETE DE MARIE
|
St PIERRE ET PAUL
|
Commune de Manika
|
HGR KAZEMBE
|
7575 Hab
|
Srs DE PURETE DE MARIE
|
SACREE- COEUR
|
Territoire de Mutshatsha
|
CH LIZANGENU
|
5111 Hab
|
Srs SALVATORIENNES
|
Ste THERESE ET L'ENFANT JESUS
|
Territoire de Mutshatsha
|
CH LUEU
|
10750 Hab
|
SOEURS AUXILIATRICES DE MARIE IMMACULE
|
ST JEAN BOSCO
|
Territoire de Dilolo
|
KIZITO
|
9534 Hab
|
St KIZITO
|
St KIZITO
|
Commune de Manika
|
MARIAPOLIS
|
13990 Hab
|
PAROISSE NOTRE DAME DE LA PAIX
|
NOTRE DAME DE LA PAIX
|
Commune de Manika
|
CH NTITA
|
17263 Hab
|
Srs SALVATORIENNES
|
CHRIST ROI
|
Territoire de Kapanga
|
MERE DU DIVIN SAUVEUR
|
10825 Hab
|
Srs SALVATORIENNES
|
NOTRE DAME DE FATIMA
|
Commune de Manika
|
AFIA
|
11424
|
Srs SALVATORIENNES
|
St CHARLES LWANGA ET COMPAGNONS
|
Commune de Manika
|
MAMAN GODELIVE
|
11424 Hab
|
SOEURS AUXILIATRICES DE MARIE IMMACUL
|
St CHARLES LWANGA ET COMPAGNONS
|
Commue de Manika
|
UZIMA
|
18484 Hab
|
SOEURS SALVATORIENNES
|
NOTRE DAME DE FATIMA
|
Commune de Manika
|
UMOJA
|
10780 Hab
|
PAROISSE St JEAN
|
St JEAN
|
Commune de Dilala
|
MPALA
|
4635 Hab
|
PAROISSE COEUR IMMACULE DE MARIE
|
PAROISSE COEUR IMMACULE DE MARIE
|
Territoire de Mutshatsha
|
Les soeurs de la congrégation mère du divin
sauveur sont entrain de faire bâtir un centre de santé
nommé UZIMA à la cité Manika.
Ces formations sanitaires sont gardées pour la plupart
des congrégations religieuses et les paroisses.
1.2.2. REALISATIONS MAJEURES DU BUREAU
DIOCÉSAIN DES OEUVRES MEDICALES
Nous présentons ici la synthèse
d'activités qui ont été menées au cours de la
période allant de 1998 - 2007 :
1. formation continue des prestataires des services
de santé suivant les différents thèmes.
· les soins de santé primaires
· la gestion des ressources.
· le partenariat
· Le système d'information sanitaire.
· le paquet minimum d'activités dans un centre de
santé.
2. lutte contre le VIH/SIDA :
· Campagne de sensibilisation
· Formation des animateurs sanitaires dans les
paroisses.
· Formation des clubs scolaires de lutte contre le
VIH/SIDA dans les écoles conventionnées catholiques.
· Recyclage de personnel de santé sur la
sécurité transfusionnelle.
· Participation aux manifestations de la journée
mondiale de lutte contre le VIH/SIDA.
3. accompagnement et supervision des formations et
zones de santé.
· Visites de supervision dans les formations sanitaires
du diocèse.
· Supervision conjointe Bureau Diocésain des
OEuvres Médicales - Zones de santé de formation sanitaires du
diocèse et de l'état.
4. Prévention
· Participation aux campagnes de vaccination contre la
poliomyélite, rougeole.
· Participation aux campagnes de
supplémentassions de vitamine A aux enfants de 6 à 11
mois.
5. Missions et voyages
· Rencontre nationale des Bureaux Diocésains des
OEuvres Médicales de la RDC.
· Participation au forum national de
Caritas-développement Congo.
· Participation aux formations provinciales.
6. Participations communautaires
· Formations des comités de santé dans les
formations sanitaires du diocèse.
· Réunion mensuelle de comité.
· Formation des animateurs sanitaires dans les
paroisses.
Tout ne se passe pas comme on le souhaite suite à des
contraintes financières. Il y a également l'absence d'un moyen de
transport pour couvrir tous les diocèses ainsi que l'état de nos
routes qui sont déplorables. Dans un monde comme celui-ci, travailler
sans outils informatiques c'est tout un problème suite aux
gérances des archives.
Signalons que le rayon d'action du Bureau Diocésain des
OEuvres Médicales/Kolwezi correspond à l'étendue du
diocèse de kolwezi.
1.2.3. ORIENTATION 2008-2009
L'objectif général c'est la construction
à l'amélioration des conditions socio - sanitaires de la
population du diocèse de Kolwezi.
Le résultat attendu est que les soins de santé
soient accessibles à tous.
Objectif
|
Activités prévues
|
indicateur
|
Bénéficiaires
|
moyens
|
Partenaires à identifier
|
1. Augmenter la couverture sanitaire du diocèse
|
1. Réhabiliter les infrastructures sanitaires
exigeantes dégradées
|
5. Infrastructures sanitaires de base
|
Population locale
|
Devis estimatifs disponibles ou BDOM/Kolwezi
|
Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs.
|
2. Construire les centres de santé dans les villages
sans structures
|
5. Centre de santé
|
Population locale
|
Devis estimatifs disponibles ou BDOM/Kolwezi
|
2. Améliorer la qualité et
l'accessibilité aux soins dans les formations du diocèse.
|
1. Créer la mutuelle de santé.
|
1. Mutuelle de santé opérationnelle.
|
Population locale
|
1500 $ USD
|
Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs
|
2. Assurer la prise en charge médico - sanitaire des
indigents
|
Fonds d'indigence
|
Indigents
|
3500 $ USD
|
3. Renforcer les capacités des formations sanitaires
|
1. Former les prestataires de soins dans différents
thèmes
|
4. formations
|
Formations sanitaires et la population locale.
|
2400$ USD
|
Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs
|
2. Formation en cours d'emploi
|
3. formations
|
DBOM
- formation sanitaires
|
1500$ USD
|
4. Consolider l'implication des commissions du diocèse
dans la lutte contre le VIH/SIDA
|
1. Former les membres du comité diocésain
|
Comité diocésain opérationnel
|
Population locale
|
800 $ USD
|
Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs
|
2. Accompagner les orphelines victimes du SIDA
|
20 orphelins prise en charge scolaire
|
20 orphelins
|
2000 $ USD
|
3. Appuyer les formations sanitaires en intrant de la
sécurité transfusionnelle.
|
Les testes rapides disponibles dans les 4 formations
sanitaires.
|
4 formations sanitaires
|
2000 $ USD
|
Population locale
|
5. Accompagner les formations sanitaires
|
Superviser les formations sanitaires du diocèse
|
- 2 visites par an.
- 20 visites par an en milieu urbain.
|
-6 formations sanitaires.
- 8 formations sanitaires
|
1 moto 3600 $ USD.
Carburant 1200 $ USD
|
Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs
|
6.Gerer l'information sanitaire
|
1. former les prestataires
|
2. Formations
|
14 formations sanitaires
|
1200 $ USD
|
Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs
|
Disponibiliser les outils de collecte des données
|
Outils disponibles
|
14 formations sanitaires
|
500 $ USD
|
7. Renforcer les capacités institutionnelles du BDOM
|
1. Acquérir un outil informatique
|
1 lap top
|
BDOM
|
1800 $ USD
|
Plaidoyer auprès d'organismes d'aide et bienfaiteurs
|
2. Appuyer les rencontres de congrégations,
d'échanges (nationale, provinciale, locale)
|
1 mission nationale.
3 provinciales
15 locales
|
BDOM formations sanitaires
|
2500 $ USD
|
3. Appuyer les communications Internet
|
|
BDOM formations sanitaires
|
1200 $ USD
|
4. Appuyer la prime du personnel
|
|
BDOM
|
9000 $ USD
|
La détérioration des infrastructures
hospitalières, la démotivation du personnel médical, faite
fréquentation des structures sanitaires inaccessibilité aux soins
médicaux par des couches démunies contribue à la pratique
de l'automédication, la recrudescence des maladies endémiques
(paludisme, fièvre typhoïde, amibiase, infections respiratoires
aigues, etc.) dont les couches les plus vulnérables étant
constituées des femmes enceintes et des enfants de 0 à 59
mois.
Par ailleurs dans les formations sanitaires privées et
publiques, le coût des soins est inaccessible à toute la
population. Bien que les actions soient butées à plusieurs
difficultés par faute de moyens, le Bureau Diocésain des OEuvres
Médicales et les congrégations religieuses s'efforcent d'apporter
les soins à toute la population aux coûts abordables.
1.3. LE SECTEUR DE LA
SOLIDARITÉ ET DU PARTAGE
Suite aux guerres, pillages, conflits inter - ethniques,
instabilité politique qui ont occasionné une crise
socio-économique dont le diocèse de Kolwezi n'a pas
été épargné, il s'est retrouvé avec une
chrétienté pauvre et démunie. Dans le souci
d'éveiller et d'éduquer la conscience de la population à
son devoir de partage et de la solidarité et de l'amener aux besoins des
nécessiteux, non seulement des proches mais de tout indigent ;
l'église catholique a ouvert le bureau diocésain pour le
développement qui a été crée en 1972.
Le bureau diocésain pour le développement a
comme domaine d'intervention :
· le secteur agro - pastoral
· l'éducation civique.
· L'assainissement du milieu.
· La promotion de la femme.
ACTIVITES PREVUES ET
RESULTATS ESCOMPTES 2007
Nous avons tiré ces données que nous allons
présenter dans le plan d'action 2007 et le rapport d'activités
d'exercice 2007 du bureau diocésain pour le développement
/Kolwezi.
1.3.1. Poursuite de l'appui
à l'augmentation de la production agricole
L'objectif global était tout d'abord la
sécurité alimentaire car un adage français dit :
« Ventre affamé n'a point d'oreilles » qui a
été assurée pour la distribution de vivre.
Pour la production agricole, il y avait des activités
et l'organisation des sessions de formation sur les techniques culturales pour
former aux techniques de lutte contre les insectes, l'organisation des ateliers
sur le travail en groupe de la vente des intrants agricoles et la suivie des
activités.
Les résultats de ses activités sont que les
techniques apprises par les habitants de Mpala où se fait
l'expérimentation ont été maîtrisées. Les
habitants peuvent très bien reconnaître les maladies qui attaquent
leurs plantations et lutter contre celles - ci.
L'indicateur est objectivement véritable du fait que 80
% des habitants qui ont participé à la formation maîtrisent
les techniques de travail en groupe, 70 % luttent efficacement contre les
ennemis des plantes et la production agricole quant à lui, a
augmenté. Les habitants de Mpala qui sont membres du bureau
diocésain pour le développement ont amélioré leur
condition de vie et celle de leur famille, 20 % de l'effectif total.
1.3.2. Promotion du statut
économique des femmes
Ce qui prime pour la promotion du statut économique des
femmes c'est l'autopromotion comme objectif global et celui de l'objectif
spécifique, c'est celui du rôle des femmes dans l'économie
familiale et communautaire et ses besoins prioritaires.
Les activités de l'année 2007 étaient de
mener une enquête socio économique auprès des femmes ;
Identifier et mener les activités génératrices des
revenus, renforcer l'encadrement technique et enfin organiser des sessions sur
le leadership.
Les résultats obtenus sont que les conditions des
femmes se sont améliorées. On les apprend
l'alphabétisation, le tricotage, (Pull, gant...) et l'agriculture.
Grâce à ceci 70 % des femmes arrivent à satisfaire leurs
besoins ; 80 % des ces associations féminines sont
opérationnelles. Objectivement, on compte que 80% des femmes issues des
associations féminines améliorent leurs conditions de vie et
celles de leurs familles.
1.3.3 Appui à la
réorganisation et restructuration des comités paroissiaux Caritas
développement.
Le relais des activités de bureau diocésain pour
le développement dans les communautés de base par les
réunions d'échange, d'expérience et la formation des
animateurs locaux par les sessions sur les techniques d`animation et de
vulgarisation. On organise les colloques et les séminaires à
l'intension des curés en les initiant à l'élaboration d'un
rapport de leurs activités.
Les animateurs appliquent correctement les techniques
d'animations et de vulgarisations. Dans la ville de Kolwezi 90 % des
curés s'impliquent dans les activités de développement et
leurs paroisses ont des animateurs. Et cela rend la sensibilisation des
fidèles des paroisses facile et ceux - ci à 70 % contribuent aux
activités financières de l'église ce qui a permis la
création des activités génératrices des revenus et
la prise en charge de l'église par les laïcs.
1.3.4. Projet
d'intégration d'handicapes physiques dans la société
A Kolwezi, le projet d'intégration d'handicapes
physiques est coordonné par le diocèse mais il dépend de
la coordination provinciale.
Le projet d'intégration d`handicapes physiques est
soutenu par la Coopération Autrichienne pour le Développement et
est financée par l'Union Européenne.
Il existe trois diocèses au Congo où nous
retrouvons les projets d'intégration des handicapes physiques qui sont
dirigés par des soeurs:
· le diocèse de Kongolo par les Soeurs
Franciscaines du règne de Jésus.
· le diocèse de Kalemie par les Soeurs de St
Josh.
· le diocèse de Kolwezi par les Soeurs Notre
Dame.
Dans chaque diocèse
· il y a une coordinatrice (Soeur)
· deux techniciens orthopédiques (soins des
handicapes)
Le travail s'effectue en particulier avec le Caritas Autriche
qui est l'Etat demandeur. Le diocèse de Kolwezi fait son état de
besoin à la province du Katanga, celle-ci va remettre à la
coopération Autrichienne et l'union Européenne qui est le
bailleur de fond va débloquer le montant. Le projet s'exécute au
Congo spécialement dans la province du Katanga sur les diocèses
ci haut cités.
1.4.1. L'action de ce projet est
de :
· contribuer au développement social, à
savoir à une solidarité et tolérance renforcées vis
- à - vis des membres les plus faibles de la société
[c'est un projet de 36 mois (#177; 3 ans) et non indéterminé].
· contribuer à une meilleure intégration de
la personne handicapée physique dans la société pour son
auto prise en charge.
· La réduction de la pauvreté.
Dans le diocèse de Kolwezi, il prend en charge 1050
handicapés (adultes et enfants).
1.4.2. Ateliers de formation pour
des personnes handicapées
Le projet prévoit d'organiser un atelier de formation
qui devra renforcer les capacités sociales des participants
nécessaires pour mener une vie d'auto prise en charge. Pour ces ateliers
un délégué, une délégué de
préférence avec un handicape physique sera convié€
comme formateur pour donner un exemple réel et optimiste. Il aura 125
membres à raison de 25 membres par association.
1.4.3. L'intégration des
enfants dans les écoles
Sensibilisation dans les
écoles : « des concours seront
organisés » pour cela une personne handicapée (un
animateur, une animatrice employée dans le projet) visitera les
écoles pour discuter avec les enfants sur le sujet. L'objectif est
d'aider les enfants sans handicape à perdre leur timidité devant
une personne handicapée et de contribuer à une cohabitation sans
préjugés.
Sensibilisation des parents des enfants
handicapés
Les animateurs du programme contacterons aussi les parents des
enfants handicapés, les consulteront et les inciteront à envoyer
leurs enfants handicapés à l'école
Sensibilisation des responsables des
écoles : la coordination des activités en
collaboration avec les écoles et les assistants sociaux s'attelleront
à trouver des solutions aux éventuels problèmes qui
pourront surgir. C'est le cas des écoles suivantes :
- l'orthodoxe pour le cours d'informatique
- l'école méthodiste pour la coupe et
couture.
1.4.4. Service orthopédique
Tour de diagnostic dans les paroisses
Une analyse profonde (médicale et environnementale) de
chaque personne handicapée pour une bonne orientation. Sur le
traitement, la rééducation, l'appareillage et les
activités à entreprendre seront menées par des
équipes professionnelles dont deux assistants et un médecin
spécialiste. Les professionnels seront les médecins belges sans
vacances, qui feront les tournées au Congo trois fois par an.
Etablissement d'un service orthopédique par les
diocèses
Pour renforcer les aptitudes des handicapés, un service
d'orthopédie sera installé au niveau de chaque diocèse
pour la rééducation et la fabrication des appareillages. Le
service orthopédique portera principalement sur les soins au centre et
sur le service mobile (Tricycle, béquille)
1.5. Mouvement d'encadrement des
jeunes
Le rôle joué par les différents mouvements
de la jeunesse catholique ; dans un passé plus ou moins
récent jusqu' à nos jours , requiert aujourd'hui une
redéfinition par rapport au défi de la nouvelle
évangélisation en Afrique et des exigences de l'église
perçue comme agent de développement ; aussi une formation
adaptée à ces mouvements de jeunesse catholique est-elle une
nécessité, sinon une exigence interne si l'on veut qu'ils
puissent jouer leur rôle au sein de leur pays et son
développement.
Voici maintenant les mouvements que nous trouvons dans le
diocèse de Kolwezi :
- KIRO : on y trouve seulement les jeunes catholiques,
c'est un mouvement qui forme beaucoup plus sur la doctrine de l'église
catholique. Pour faire partie, il faut être catholique, baptisé et
ayant eu sa première communion.
- BILENGE YA MWINDA (jeune de lumière) qui veut aider
les autres par leur exemple. On apprend aux jeunes de vivre en suivant
l'exemple de Jésus Christ.
- SCOUTISME : Mouvement d'autoformation qui forme les
jeunes sur le plan physique, mental et moral, ouvert à tous.
- KA : Kizito Anuarite, il a pour mission d'aider celui
qui vit dans la débauche (les toxicomanes, les prostitués, les
voleurs,...) à changer en vivant au près de lui.
- LES LEGIONAIRES : de la légion de Marie, on y
apprend le dévouement à Marie la mère de Jésus pour
qu'elle intercède auprès de Jésus afin qu'il puisse
exaucer les prières des hommes.
L'encadrement se fait par l'animation. Pour marquer la
présence de l'église, il y a un aumônier prêtre
à la tête de chaque mouvement :
- KIRO : Abbé Georges KALENGA
- BILINGE YA MWINDA : Père célestin
- Scoutisme : Abbé Gabriel MUZUKA
- K.A : Abbé jean KONGOLO
Les différents mouvements de jeunesse catholique
aujourd'hui comme hier, initient les jeunes à être responsables
dans la vie par une formation humaine complète, chacun selon ses
talents ; plutôt que de laisser ces mouvements vivre en vase clos,
coupés de l'ensemble que l'église catholique les initient
à l'esprit de développement et réveiller en eux le
souci de servir la communauté humaine.
Pour la coordination, il y a toute une commission
diocésaine de la pastorale de jeunes et le responsable c'est
l'Abbé Alain Ket.
2. IMPACT CULTUREL
2.1. L'EDUCATION CULTURELLE
Elle se fait par les recollections inter paroissiales
spécialement pour le diocèse de Kolwezi dès 1978
l'année de sa création. Il y a diverses formations de foi et de
culture, divisées en deux recollections ; l'une pour les adultes et
l'autre pour les jeunes qui s'alternent tous les deux mois. Quand il y a
celle des adultes, il y n'a pas celle des jeunes et vis versa.
Les journées récréatives des jeunes sont
souvent organisées à la fin de l'année par les mêmes
organisateurs que les recollections sans oublier les colonies de vacance
où il y a des concours des jeux et des spectacles (danse, poème,
chant...) entre les paroisses, les conférences sont organisées
à l'initiative des paroisses. Tout ceci, chapeauté par la
commission d'apostolat des laïcs.
Au scolasticat Bx Jean XXIII, il y a une bibliothèque.
La population de Kolwezi peut y accéder facilement pour la lecture.
Juste à coté il y a un cyber café pour plus
d'information.
Section 2. MOYENS D'ACTIONS DE L'EGLISE CATHOLIQUE
Moyens humains
L'église ou mieux le diocèse de Kolwezi,
étant une personne morale, elle ne peut réaliser ses projets, ses
activités qu'à travers les hommes. Quoi qu'il n'ait pas
été question à travers ce travail de mener une
étude sur les personnels de l'église catholique, il y a lieu tout
de même de signaler que l'église catholique emploie une ressource
humaine non négligeable en qualité et en quantité par
rapport à ses objectifs. C'est ainsi qu'on retrouve dans son personnel
d'une part des religieux et religieuses et d'autres part des salariés
sous la coupe du diocèse, de l'évêché...
Moyens matériels
En RDC comme dans d'autres pays d'Afrique et du monde,
l'église catholique a été montrée dans les oeuvres
matérielles en terme des bâtiments pouvant non seulement servir de
cadre de messe mais aussi d'abriter diverses activités telles les
écoles, centre de santé, des hospices, les salles de
spectacle...
Outre les bâtiments, l'église a aussi les biens
matériels comme les véhicules et d'autres moyens servant de
transport du personnel et ses biens.
Moyens financiers
Les moyens financiers sont principalement l'oeuvre de ceux
qui, l'église appelle communément les bienfaiteurs. Les
subventions de l'église catholique sont basées à Rome et
à chacun des états, l'autofinancement du diocèse et les
contributions indirectes des chrétiens catholique.
Section3 DIFFICULTES DE L'ÉGLISE
DANS LA RÉALISATION DE SES ACTIONS
Toute activité de développement se trouve
butée à des difficultés et l'église catholique se
trouve face aux difficultés suivantes :
· insuffisance d'appui financier ;
· absence des moyens de transport pour couvrir tout le
diocèse ;
o Insuffisance d'outils d'informations.
Comme critique, nous reconnaissons le caractère
apostolique de l'église catholique mais aujourd'hui elle semble jouer
les mêmes fonctions que celles d'un parti politiques suite à des
interventions qui s'intensifient au lieu de rester un mouvement de pression,
rôle qu'il joue très bien d'ailleurs.
Nous suggérons que l'église catholique, devrait
insérer dans son programme la lutte contre la corruption,
l'appartenance tribale et faire savoir à la population qu'elle est
là pour leur montrer le chemin du développement.
CONCLUSION GENERALE
Notre préoccupation majeure, tout au long de ce
travail, a été d'analyser les activités socioculturelles
de l'église catholique face au processus de développement de la
RDC en général, et du diocèse de Kolwezi en particulier.
Pour répondre aux contraintes de ce travail, nous
l'avons subdivisé en trois principaux chapitres outre l'introduction et
la conclusion générale.
Le premier a été consacré à la
conceptualisation et à la théorisation de notre thème.
Certains concepts ont été analysés, c'est le cas des
concepts développement, église, diocèse.
Le deuxième chapitre dresse les grandes lignes
démographiques de la ville de Kolwezi qui couvre la grande partie du
diocèse qui est notre champ d'action.
Le troisième enfin, traite sur l'apport du
diocèse de Kolwezi dans le processus de développement
socioculturel de la ville de kolwezi.
A travers la méthode fonctionnelle, nous sommes
arrivés à confirmer notre hypothèse de départ, dans
la mesure où nous nous sommes rendus compte que l'église plus
particulièrement l'église catholique de Kolwezi joue un
rôle positif dans le processus de développement de la RDC en
général et de la ville de Kolwezi en particulier.
En effet, quoi que la mission principale de l'église
catholique soit purement théocratiques et d'évangélisation
chrétienne, l'église catholique dispose des preuves palpables de
son implication dans le social, le culturel, l'économique... de la
population pour son bien être. Comme qui dirait que le paradis commence
ici sur terre.
Nous ne prétendons nullement pas avoir tout dit ;
raison pour laquelle cette conclusion ne doit en aucun cas être
considérée comme une fin en soi, main un jalon pour des
chercheurs à venir.
Retenons du moins que l'église catholique constitue
à nos jours l'une des grandes institutions tant mondiale que nationale
d'intervention pour la promotion du salut tant spirituel, moral, social,
culturel qu'économique... à la fois de la RDC et de la ville de
Kolwezi et ses environs.
TABLE DU TRAVAIL
EPIGRAPHE.............................................................................................................................................................I
IN
MEMORIUM....................................................................................................................................................II
DEDICACE.........................................................................................................III
AVANT
PROPOS..................................................................................................IV
INTRODUCTION
1
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
2. ETAT DE LA
QUESTION....................................................................................................................................2
3. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESE................................................................................................................2
4. MÉTHODE ET TECHNIQUE
4
5. DELIMITATION DU
SUJET...............................................................................................................................
4
6. DIFFICULTES RENCONTREES
5
7. DIVISION DU TRAVAIL
5
CHAP .I CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
6
INTRODUCTION
6
1. CADRE CONCEPTUEL
6
2.
CADRE THÉORIQUE
7
SECTION I : QUELQUES BRECHES SUR L'EGLISE
CATHOLIQUE
10
II.1. BRÈVE APERÇUE HISTORIQUE
10
II.1.2. LE MOYEN AGE
11
II.1.3. LE TEMPS MODERNE
12
II.1.4. L'ÉGLISE CONTEMPORAINE
13
II.2. LA CONSTITUTION HIÉRARCHIQUE DE
L'ÉGLISE.................................................................................13
II.2.1. LE PAPE
..................................................................................................................................................14
II.2.2. LE COLLÈGE DES EVEQUES
...................................................................................................................14
II.2.3. LES EVEQUES
15
II.2.4. LES CLERCS
15
II.2.5. LES FIDELES
15
II.3. LA MISSION DE
L'EGLISE...........................................................................................................................16
II.3.1. LE SALUT DE L'HUMAIN
16
II.3.2. LE DEVELOPPEMENT DE L'HUMAIN
17
CONCLUSION
19
SECTION III : ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DU DIOCÈSE DE KOLWEZI
21
1. LA CREATION DE LA MISSION ET LES OBJECTIFS
21
1.1. LA CRÉATION
21
1.2. LA MISSION ET LES OBJECTIFS
21
2.
SIEGE SOCIAL ET ADMINISTRATIF DU RAYON D'ACTION
22
3. L'ORGANISATION
23
4. BENEFICIARE DE L'ACTION DE LA COMMISSION
CARITAS-DEVELOPPEMENT.................................25
5. LA CESSATION DES ACTIVITES
...................................................................................................................25
CHAP II : PRÉSENTATION DE LA
VILLE DE KOLWEZI
26
1.
HISTOIRE DE LA VILLE DE KOLWEZI
26
2. LA MAIRIE DE LA VILLE DE KOLWEZI
28
3. ORGANISATION
STRUCTURALLE................................................................................................................30
4. ORGANOSATION
POLITICO-ADMINISTRATIVE........................................................................................30
5. ORGANISATION
FOCTIONNELLE................................................................................................................30
6. LES OBJECTIFS DE LA
VILLE..........................................................................................................................31
7. SUBDIVISION
ADMINISTRATIVE.................................................................................................................31
8. LES DONNESS
GEOGRAPHIQUES...............................................................................................................33
CHAP III. L'EGLISE CATHOLIQUE FACE AU DEVELOPPEMENT
SOCIOCULTUREL DE LA DE
KOLWEZI........................................................................................................................................36
SECTION 1 : ACTIONS DE L'EGLISE FACE AU PROCESSUS DE
DEVELOPPEMENT DE LA VILLE DE
KOLWEZI........................................................................................................................................36
1.1.L'IMPACT
SOCIAL.........................................................................................................................................36
1.1.1. LE SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT
.....................................................................................................37
A. ECOLES MATERNELLES CATHOLIQUES DE LA VILLE DE
KOLWEZI...................................................... 37
B. ECOLES PRIMAIRES CATHOLIQUES
...........................................................................................................37
1. ECOLES
MECANISEES....................................................................................................................................37
2. ECOLES NON MECANISEES
.........................................................................................................................43
C. LES ECOLES SECONDAIRES
CATHOLIQUES................................................................................................45
1. ECOLES MECANISEES
...................................................................................................................................45
2. ECOLES NON
MECANISEES...........................................................................................................................48
1.1.2. LE SECTEUR DE LA SANTÉ
.......................................................................................................
50
1.1.3. LE SECTEUR DE LA SOLIDARITE ET
PARTAGE...........................................................................58
1.1.4. MOUVEMENT D'ENCADREMENT DES
JEUNES........................................................................
62
1.2. IMPACT
CULTUREL.....................................................................................................................................64
SECTION 2 : MOYENS D'ACTION DE L'EGLISE
CATHOLIQUE.....................................................................65
SECTION 3: DIFFICULTES DE L'EGLISE CATHOLIQUE DANS LA
REALISATION DES
SES
ACTIONS.......................................................................................................................66
CONCLUSION GENERALE
67
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
- Teillarp de Chardin, Réflexion
sur la bonne, éd. de la Seill, paris,1960.
- Mulumbati N, Sociologie Générale,
éd. Africa, L'shi, 1998.
- Pinto. R et Grawitz M, Méthodes des Recherches en
Sciences Sociales, 2eme éd. Dolloz, Paris, 1974.
- Rochet G., Introduction à la Sociologie
Générale, Tomes 1, éd. HMH, Paris, 1968.
- Mamere P., Naître en Eglise, éd. Plomb,
Paris, 2001.
- Bakole G., Introduction à la Sociologie
Générale, Tomes 2, éd. MMK, Paris, 1968.
- J.B. Duroselle, Histoire du catholicisme, éd.
De la Seill, Paris 1972.
- Dom Guy-Marie Oury, Histoire de l'Eglise, éd.
Solesmes, Paris 1978
- Pierre Pierrard, Histoire de l'Eglise Catholique,
éd.Désclée, Paris 1978.
- Codes des Droits Canoniques, éd.Centurion -
CERE - PARDY, Paris, 1983.
- Pape Jean XXIII, Paceminterris, éd. Centurion,
Rome, 1965.
2. Dictionnaires
- Dictionnaire Universel, 2me Educef, Paris
1988.
- Micro - Robert, Dictionnaire d'apprentissage du
Français, éd. Paris nouvelle, Paris, 1988.
- Dictionnaire Hachette, Encyclopédie illustré,
éd. Hachette livre, Paris, 1999.
- Théo, nouvelle encyclopédie Catholique,
éd. Drogeu ardent/ Fayard, Paris 1400.
3. Cours
- Ass. Lenge Assosa, Cours de recherche guide 1, G1 SPA,
UNILU/Extension de Kolwezi inédit 2005-2006.
- P.O. Mbaya Kabamba, Cours des Méthodes de Recherche
en Sciences Sociales, G2 SPA, UNILU/Extension de Kolwezi, Inédit
2006-2007.
4. Autres documents
- Article du site Wikipedia, Encyclopédie Libre.
- Kabang PEKET, La contribution de l'Eglise dans la
restauration de la paix en RDC, TFC UNILU/Kolwezi 2004-2005
- Kileshi M, Eglise et développement, Rapport
du 1er Séminaire Diocésain, Luisha, 1982.
- Rapport annuel 2006 d l'administration du territoire de la
ville de Kolwezi.
- Rapport du Bureau Diocésain de
Développement, 2007.
* 1 TEILLARDP DE CHARDIN,
Réflexion sur la bonne, Ed, de la seille, Paris, 1960, P. 53
* 2 Marx, K et Engels,
cité par LENGE ASSOSA, recherche guide I,
G1 SPA, UNILU extension de Kolwezi, inédit
2005-2006
* 3 MBAYA KABAMBA, Cours des
méthodes de recherche science sociale, G2 SPA, UNILU,
Extension de Kolwezi, inédit 2006-2007
* 4 RONGERE. P. Cité par
MULUMBATI N., Sociologie Générale, Africa, Lubumbashi,
1998, P. 21
* 5 Dictionnaire Universel,
2ème édition, éd ucef, Paris, 1988. P 588
* 6 PIEL. J. Cité par
KAZADI NGOME D1 son TFC, Pour une sociologie politique,
édition, seuil, Paris, 1974
* 7 PINTO. R et GRAWITZ
M., Méthodes des sciences sociales, 2ème
édition Dalloz, Paris, 1974, P.332
* 8 MBAYA K., de recherche en
Cours des méthodes sciences sociales, G2 SPA,
UNILU-Extension de Kolwezi, inédit 2006-2007
* 9 Source : Coesio :
création site internet musique d'atteinte
téléphonique, Jean-Marc Boél, copyright 1922-2004
* 10 LINTONR. Cité par
MULUMBATI N., Manuel de sociologie générale, Lubumbashi,
Africa, 1977, P. 194.
* 11 Dictionnaire
d'apprentissage du français, Paris, Nouvelle édition, 1988
* 12 TAYLOR E., Cité par
Rochet G., introduction à la sociologie générale,
Tome I, Paris, édition HMH, 1968, P.
107.
* 13 Dictionnaire universel,
op.cit., P.392
* 14 MMERE P, Naitre
en Eglise, plomb, Paris, 2001, P 79
* 15 GOFFAUX J., Cité
par S. KABANG PEKET, la contribution de l'Eglise dans la restauration de la
paix et la démocratie en RDC, TFC UNILU/Extension de
Kolwezi 2004-2005, P. 7.
* 16 KILESHI M., Eglise et
développement, Rapport du 1er séminaire
Diocèse Luisha, 1982, nombre de page 369, P. 274.
* 17 BAKOLE G., Introduction
à la sociologie générale Tome 2, Paris, éd.
MMK.
* 18 MICRO-Robert, Dictionnaire
d'apprentissage du Français, Paris nouvelle édition, 1988, P.
566.
* 19 LINTON R., Op. Cite, P.
194.
* 20 Dictionnaire Hachette,
encyclopédique illustré, paris, Hachette livre 1999, p 555.
* 21 J. B. Duroselle,
Histoire du catholicisme, collection que sais-je, édition Paris,
Presse universitaire de France 1972. Nombre des pages 128. P 10
* 22 Idem P 11.
* 23 Dom Guy-Marie Oury,
Histoire de l'Eglise, édition Paris, Solesmes, 1978, nombre des
pages 308. P 50
* 24 Dom Guy-Marie Oury,
Op.cit. , p50.
* 25 J. B. Duroselle, Op cite,
P. 36
* 26 Dom Guy-Marie Oury, Op
cite, P 50
* 27 Théo, nouvelle
encyclopédie catholique, Paris drogeu ardant/Fayard, 1989. Nombres
des pages 1400,P 402
* 28 Pierre Pierrard,
Histoire de l'Eglise catholique, Paris désclée, 1978,
nombre des pages 324, P. 291.
* 29 Idem, P. 294
* 30 Codes des droits
canoniques, édition centurion-CERE-PARDY, Paris 1983 (version
originale latin), 1984 (version française), nombre de pages 334,
canon 331
* 31 Idem canon 334
* 32 Code des droits
canonique, Op. Cite, canon 375
* 33 Ibidem, canon 226, S-1
* 34 Idem, canon 204. S.1
* 35 Code des droits
canonique, Op Cit, canon 840
* 36 Idem, canon 129
* 37 Idem, canon 747
* 38 J. B. Durosselle, op cite,
P. 101
* 39 Jean XXIII, Pecem in
terris, Rome Gide, édition du centurion, 1965, nombre des pages
612. P 233
* 40 J. D. Duroselle, op cite,
P. 805
* 41 Procédures
administratives des structures Caritas-développement de l'AECOLE
PRIMAIREEL, Edition du centre interdiocésain, LUBUMBASHI, 2004,
n° des pages 44, P.5.
* 42 Source Rapport annuel 2006
de l'admission du territoire par la ville de Kolwezi, P 3-5. (Mairie)
* 43 Source : Rapport 2007 du
Bureau Diocesan des Oeuvres Médicales
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