Economie nationale et les structures des prix dans le petit commerce, cas du marche central de Mwene-Ditu( Télécharger le fichier original )par Léonard KAYUMBI KAYUMBI Université de Lubumbashi - Graduat 2010 |
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE UNIVERSITE DE LUBUMBASHI EXTENSION DE L'UNILU FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION LTCONOMIE NATIONALE ET LES STRUCTURES DES PRIX DANS LE PETIT COMMERCE « Cas du Marché Central de Mwene-Ditu» Léonard KAYUMBI KAYUMBI TRA VAIL DE FIN DE CYCLE PRESENTE ET DEFENDU EN VUE DE 'LOBTENTION DU TITRE DE GRADUE EN SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION D IRIGE PAR ASS. FREDDY MUTOMBO Année Académique 2010-2011 Page | I EIDIGUAIDHE « "fee mat& dime to deo:ogee et Aar° aa doet fie taidde Add lelodet ta max ; (Au ta fie Mid Add ea cecc odea44:4, id ea ei, ea di toad detemet ipaemeat fora ~ led deux Eccasiaste 11 6: utuicAct A toi, oh Jehovah, je reconnais ma vie et fa reussite de toutes mes entreprises. Que tu sois infiniment foue ! A vous mesfeux parents ! Toi, 914ushi6arKAYUMBI wa KABEYA et ta chere Epouse et ma mere Efis~e KAYEMBE wa KAZADI, que par ce travaif vos noms puissent rester a jamais ! A vous mes freres et sceurs, tous de fa famiffe KAYUMBI, que cette ceuvre puisse rehausser notre famiffe ! A toi Wose KAYUMBI MBUYI, toi qui est f'os de mes os et fa mere de mes enfants, merci pour ta patience et tes encouragements ! A vous ma proginiture, vous etes pfein fe carquois : Erick KABEYA, Cedric KAYUMBI, cDanief KATOMPA, Werveiffe MULOWA, buth KAYEMBE, .1-fannah BEYA, Emmanuef MUKADI, Eunice KUBIBUA, 0bed MBUYAMBA et Justine Benedict NTUMBA TSHOWA, qu'if soit pour vous tous, ce travaif une experience a suivre et imiter en d~pit de divers engagements ! A toi Emmanuef MUKADI, tu es mon empfoyeur, merci de tes conseifs dans fe sens de f'exceffence, de tes sacri~ices et patience ! A vous tous, je d~die ce travaif ! AVANT-MCIDCS Le present travail s'inscrit dans une tradition academique qui veut qu'a la fin de chaque cycle un travail le sanctionnant soit fait. Un travail de fin de cycle pour le premier cycle de graduat, le memoire pour le deuxieme cycle : la licence et la these pour le troisieme ou le doctorat. En ce qui nous concerne, nous sommes a la fin du premier cycle, alors, nous ne derogerons pas a la r~gle ! Oui, ce travail anticipe dejà ce que nous serons en mesure d'apporter a la societe par les acquis de la science. Pour la reussite de celui-ci, nous voulons dejà, d'avance, reconnaitre l'apport non negligeable de monsieur l'Assistant Freddy MUTOMBO, qui a bien voulu accepter la direction de cette dissertation et d'en assurer le suivi. Nous serons ingrats si nous ne jetons pas de fleurs a toutes les autorites academiques, les professeurs et assistants du Centre Universitaire de Mwene-Ditu «CUMD » Extension de Lubumbashi, pour avoir voulu parfaire notre formation. Singulierement, nous remercions le Prof. Benoit MUSASA KABOBO et le Secretaire Academique le CT KAB EYA MUSAAS Robert, pour leur souscription aux instructions du Ministre de l'enseignement superieur et universitaire pendant que l'enseignement universitaire congolais connaissait une tourmente, ils ont accepte notre inscription ou integration speciale au CUMD. Cela nous amene a louer aussi l'apport de la premiere heure fourni au sein du CID EP « Universite Ouverte » - Departement de Mwene-Ditu, pour saluer sans honte le departemental Honore NGOYI KALAMBAYI, toute l'equipe dirigeante, tous les professeurs et assistants ou charges des cours, pour leur formation alors que nous faisions nos premiers pas a l'Universite (2008-2010). Nos remerciements s'adresseront encore : aux autorites du Service Urbain de l' Economie et a celles de Marche Central de Mwene-Ditu -- cadre de notre travail, pour leurs encadrements afin que notre theme connaisse son bon denouement. Dans ce parcours estudiantin, allant/commengant de la premiere annee primaire a la sixieme des humanites, saluons une fois de plus, tout celui qui avait apporte sa pierre de touche dans cet edifice en construction qu'est notre formation. Nous songeons a l'instant a tous nos compagnons de lutte comme : sceur et camarade Lucie MBUYI KAPONGO, Francois KALOMBO KABAMBA, Oncle Delphin KANKOLONGO TSHIT EYA (ex camarade du CID EP/UO) et toute la suite rencontree au CUMD entre autre : BADIA KAB ENG EL E le CP, Paul B EDIKA etc. Que tous ceux qui nous sont chers et dont les noms ne figurent pas dans la presente dissertation trouvent ici l'expression de notre reconnaissance. Leonard KAYUMBI KAYUMBI SIGLES ET AlMtVIATICN EUS : Dollar américain AMORT. : Amortissement APJ : Agent de Police Judiciaire Art. : Article B : Base CAT : Cout d'Achat Total CID EP : Centre Inter Disciplinaire pour le Développement et l' Education Permanente CIF : Cost Insurance Freight, Cout Assurance Fret Cr : Cout de Revient Ct : Carton CUMD : Centre Universitaire de Mwene-Ditu Dz : Douzaine FC : Franc Congolais K : Coefficient de répartition Kin : Kinshasa LTA : Lettre de Transport Aérien MB : Marge brute MBM : Mbuji Mayi MDT : Mwene Ditu MI : Montant a imputer MR : Montant a répartir NRC : Nouveau Registre de Commerce OCC : Office Congolais de Contrôle ONATRA : Office National de Transport OZAC : Office ZaIrois de Contrôle PA : Prix d'Achat PAT : Prix d'Achat Total PAU : Prix d'Achat Unitaire PPT E : Pays Pauvres Très Endettés Pqt : Paquet PVT : Prix de vente total PVU : Prix de Vente Unitaire Qté : Quantité RDC : République Démocratique du Congo UO : Université Ouverte INTUCDUCTICN La notion du marche ne remonte a aujourd'hui. Ici, nous voulons parler des comportements dans les affaires commerciales a l'ere classique ou du courant liberal, aussi a l'epoque de l'intervention de l'Etat, periode a laquelle nous appartenons encore. A l'epoque du courant liberal, nous rappelons que les auteurs de l'ecole classique ont ete consideres comme les fondateurs de la science economique. En quoi consistait globalement la pensee liberale ? Dans la pensee liberale, l'explication des phenomenes economiques se trouve dans l'action des seuls « individus », les seuls acteurs sur les marches. L'individu etait considere comme un etre rationnel qui procede a des calculs afin d'atteindre le mieux possible ses objectifs compte tenu des contraintes environnementales qui s'imposent a lui. Ainsi, dans le jargon des economistes classique et neo-classiques, on parle de l' « homo economicus ». L'homo economicus est un etre abstrait qui cherche toujours a maximiser ses choix au regard des contraintes de revenus qui s'imposent a lui.1 De même prevalait a cette epoque, la maxime selon laquelle « laisser faire », qui est une politique qui preconise l'absence de toute intervention des pouvoirs publics dans le domaine economique. Cette doctrine repose sur la foi dans l'interMt personnel, et postule que les conditions sont reunies pour assurer la concurrence et le libre choix du consommateur. ADAM SMITH apparait comme le theoricien du laisser faire, pour qui le bien etre des individus ne peut interferer avec le pouvoir de l' Etat.2 Comme chaque medaille presente toujours deux faces, ainsi le courant liberal a eu son revers de medaille, donc, le laisser faire a presente des desavantages a l'ere du developpement individuel, notamment dans le domaine des conditions de travail. De plus, un nombre croissant d'entreprises s'unirent pour controler a leur profit la production et les prix, pervertissant par la le principe de la libre concurrence sur lequel reposait le systeme. Cette tendance a la formation de monopole fit apparaitre la necessite d'un controle de l' Etat sur l'activite economique (vers le 20~me siècle.) A l' Etat modeste, qui ne jouait aucun role presque, succeda un Etat interventionniste : le role de la provision et l'approche de l'economie en termes de flux prirent une importance centrale. Perceptible des avant la premiere Guerre mondiale, cette evolution s'affirme avec le crise economique des annees 1929 (avec 1 Http// :www.btsig72.free.fr/cours/economie.../1er .../courant libéral.doc, consulté le 25/01/2011 2 « Economie libérale » de Microsoft Encarta 2009 l'effondrement de la Bourse de New York, suivie de la recession economique des annees 1930), qui imposa l'intervention de l' Etat pour attenuer les effets du cycle economique, puis apres la seconde Guerre mondiale, sous l'effet de l'audience considerable que recueillirent les theories developpees par John MAYNARD KEYNES. Nous voila a notre epoque, et voulons savoir ce que l' Etat fait reellement dans les affaires commerciales. . CHOIX ET INTERET DU SUJET 1.1. Choix du sujet Tout est parti d'une observation qu'on qualifierait d'observation participante, oui, pour avoir ete l'un des tenanciers d'une boutique en son temps et dans ce marche, nous n'arrivions pas a bien diriger le fait que nos elements des prix presentes aupres des controleurs du service de l' Economie etaient carrement remis en cause. Le probleme, c'est que nous-memes etions diplomes des humanites de son Etat et que le meme Etat assurait le programme d'enseignement national. Dans ce programme, dejà au niveau de l'ecole primaire la notion du calcul du prix de revient avant le prix de vente est enseignee. Que dire encore du fait que ce diplome ainsi obtenu l'etait de la section commerciale et administrative, dans laquelle cette notion du prix de revient devient amplifiee : du prix de revient, au coat d'achat et au coat de production comme dans la comptabilite analytique d'exploitation dont l'une des preoccupations est le degagement de ce prix de revient afin de determiner les prix de vente ou des services. Cela nous preoccupait autant de savoir qui fait quoi et le pourquoi de notre formation revue ! Voila qui nous a amenes a porter notre choix sur le sujet alors que bien d'autres pourraient retenir notre attention et ce, profitant de notre passage a l'universite. 1.2. Intérêt du sujet La science evoluant et la mondialite grandissant, nous semblons ne pas avoir raison d'apprehender un sujet qui traduit dans un cadre ferme : le mode de vie, la culture et les us propres a la nation congolaise, notre pays et plus particulierement a notre « ALMA MATER » entendez la notre ville de Mwene-Ditu et son marche central, lesquels limitent notre vision modeste soit-elle des chercheurs. Mais, en voulant traiter d'une preoccupation locale et limitee, c'est parce que nous avons trouve que notre sujet presentait de l'interMt sur :
l' Etat par le service de l' Economie. 2. ETAT DE IA QUESTION Aucunement, nous n'avons la pretention d'apporter ici ce qui n'a jamais ete dit ni jamais ete entendu. Nous voulons reconnaitre que certains aines scientifiques ont aborde la question des prix dans un sens ou dans un autre. Il s'agit de :
1 Arrêté Ministériel 017/CAB/MENI-PME/96 - Mesures d'exécution du décret-loi du 20/03/1961 relatif aux prix 2 Idem 3 Ibidem 4 M. GRAWITZ et R. PINTO, cités par le prof MUSASA, Notes de cours d'IRS, G1 ECO, CUMD, Cours inédit ,2007-2008 de comprendre comment tout le groupe devait /doit etre implique dans le processus des prix. Cela reunit bien les quatre imperatifs lesquels pour TALCOTT PARSONS incarnent cette methode :
Pour ce qui est de la methode historique : elle nous a facilite de fouiller le passe de notre champ d'investigation (son historique) et encore de connaitre l'etat des lieux de tous les controles economiques menes par le service de l' Economie Nationale dans ce marche. 4.2. Techniques La methode etant l'ensemble des operations abstraites et l'intellectuelles, songer a la technique c'est trouver les outils qui puissent organiser et exploiter la methode en fonction du but poursuivi par le chercheur. Ainsi, la technique est entendue comme l'ensemble des procedes exploites par le chercheur dans la phase de collecte des donnees qui interessent son etude, des 1 Z. MABOMBO NYAMI, Méthodes des recherches en sciences sociales, G2 ECO, CIDEP/UO, Cours inédit, 2009-2010 outils utilises dans cette collecte des informations chiffrees ou non qui devront etre soumises a l'interpretation et a l'exploitation grace aux methodes.1 Dans le present travail, nous avons exploite les techniques suivantes :
7. DIFFICULTES RENCONTREES Elles sont restees temporelles, pourquoi, parce qu'en plus de ces etudes universitaires, nous occupons un poste de travail qui nous a, certes, permis de bien nous acquitter de divers frais propres a celles-ci. Mais, tout adonne aux etudes et a ce travail scientifique a ete presqu'infranchissable. Ainsi, nous avons milite durement afin de repondre a ce devoir scientifique. Ne nous en tenez pas rigueur si certaines failles ne vont pas manquer dans cette dissertation, priere savoir neanmoins, qu'un bebe de la science a pose son premier pas d'apprentissage. cuArirut mr_Atitu : cossiutrA~ioss cfstrAuts Pour bien permettre la lisibilite et la comprehension de notre travail, il est sage que nous explicitions les termes de notre theme, tels les panneaux indicateurs sur une route, mieux qu'ils soient bien affiches pour le bien des utilisateurs ou passagers. SECTION 1 : DEFINITIONS CONCEPTUELLES1.1.1. Economie Ce terme vient du grec « oikonomia » qui signifie administration de la maison. Nous avons encore en savoir plus. Il signifie : « un ensemble des activites visant a la formation, a la distribution et a la consommation des richesses dans une collectivite humaine »1. Pour eclairer nos lecteurs, le terme « economie » peut etre compris une fois de plus comme : « reduction de la depense dans la gestion des biens en evitant les frais inutiles, somme d'argent qui est ainsi epargnee ou moindre depense de temps, d'energie »2. Quand il devient « economie nationale », le terme se definit comme une « Activite, vie economique de la nation : ensemble des faits relatifs a la production, a la distribution et a la consommation des richesses d'une nation »3. 1.1.2. Nation Deux sens de ce terme l'emportent : Le ler, il signifie : « Une grande communaute humaine, le plus souvent installe sur un meme territoire et qui possede une unite historique, linguistique, culturelle, economique plus ou moins forte »4. Au deuxieme sens : « une communaute politique distincte des individus qui la composent et titulaire de la souverainete »5. C'est au deuxieme sens que notre travail semble s'allier, ainsi, l'economie nationale est cette communaute politique titulaire de la souverainete dans la vie economique de la nation. 1.1.3. Marché6 Le marche emporte plusieurs idees : 1 http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr/CILF/fr/accueil/..., consulté le 21/04/2011 2 Idem 3 Ibidem 4 Le Petit Larousse illustré, Dictionnaire, 100ème Edition, Imprimé en France, 2005, p. 724 5 http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr/CILF/fr/accueil/, op.cit 6 Idem ~Il est le lieu, l'emplacement, le local ou des produits sont offerts a la vente. Un lieu public ou se reunissent periodiquement des marchants de denrees alimentaires et de marchandises d'usage courant. ~ Il est dit du marche que c'est un ensemble des offres et des demandes relatives a un bien, a un service, a un moment, dans un secteur et dans une aire geographique donnes. ~Entendu encore comme un contrat par lequel un vendeur, un fabricant ou un entrepreneur, s'engage moyennant remuneration a livrer une fourniture, executer un travail, ou rendre un service a un acheteur, client ou maitre d'ouvrage. Neanmoins, tous les contrats ne sont pas des marches, mais tous les marches sont des contrats. Dans le cadre de cette dissertation, nous avons retenu cette derniere idee sur le marche : qu'il est : « un ensemble des transactions effectuees dans une aire geographique determinee ». 1.1.4. Prix1 Il s'agit dans ce travail de parler des structures des prix appliques sur l'aire geographique qu'est le Marche Central de Mwene-Ditu. Mais, il est judicieux de comprendre separement les deux termes.
Elle est un agencement entre eux des differents elements, solidaires, d'un ensemble concret ou abstrait et tel que chacun d'eux depend des autres et ne peut etre ce qu'il est que dans et par ses relations avec les autres. Ainsi, la structure des prix evoquee dans notre sujet repond bien a cette definition. Dans le cadre d'une entreprise, elle forme les organes de l'entreprise. On en note plusieurs types (structure pyramidale ou centralisee, hierarchique, des specialiste fonctionnels « Staff and line ». Disons un mot sur les prix compris comme etant des coats. Ici, le coat est une somme des charges supportees ou a supporter pour produire des biens ou des services, dont le calcul est l'objet de la comptabilite analytique. D'ailleurs, defini en fonction de trois elements :
Ainsi, en RDC notre pays, l'exercice du commerce en general et du petit commerce en particulier est soutenu par les lois n° 73/009 du 05 janvier 1973 (modifiee par celle n° 74-014 du 10 juillet 1974) et n° 79-021 du 02 aoat 1979 plus l'arrete interministeriel n° 0029 du 07 avril 19801. |
|