ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
CENTUE UNIVEUSITAIVE DE
AtIVENE- DITU
EXTENSION DE L'UNILU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
LTCONOMIE NATIONALE ET
LES STRUCTURES DES PRIX
DANS LE PETIT COMMERCE
« Cas du Marché Central de
Mwene-Ditu»
Léonard KAYUMBI KAYUMBI
TRA VAIL DE FIN DE CYCLE PRESENTE ET DEFENDU EN
VUE DE 'LOBTENTION DU TITRE DE GRADUE EN SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
D IRIGE PAR
ASS. FREDDY MUTOMBO
Année Académique 2010-2011
Page | I
EIDIGUAIDHE
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Eccasiaste 11 6:
utuicAct
A toi, oh Jehovah, je reconnais ma vie et fa reussite de toutes
mes entreprises. Que tu sois infiniment foue !
A vous mesfeux parents ! Toi,
914ushi6arKAYUMBI wa KABEYA et ta chere
Epouse et ma mere Efis~e KAYEMBE wa KAZADI,
que par ce travaif vos noms puissent rester a jamais !
A vous mes freres et sceurs, tous de fa famiffe
KAYUMBI, que cette ceuvre puisse rehausser notre famiffe !
A toi Wose KAYUMBI MBUYI, toi qui est f'os de
mes os et fa mere de mes enfants, merci pour ta patience et tes encouragements
!
A vous ma proginiture, vous etes pfein fe carquois : Erick
KABEYA, Cedric KAYUMBI, cDanief
KATOMPA, Werveiffe MULOWA, buth
KAYEMBE, .1-fannah BEYA, Emmanuef
MUKADI, Eunice KUBIBUA, 0bed MBUYAMBA
et Justine Benedict NTUMBA TSHOWA, qu'if soit pour
vous tous, ce travaif une experience a suivre et imiter en d~pit de divers
engagements !
A toi Emmanuef MUKADI, tu es mon empfoyeur,
merci de tes conseifs dans fe sens de f'exceffence, de tes sacri~ices et
patience !
A vous tous, je d~die ce travaif !
AVANT-MCIDCS
Le present travail s'inscrit dans une tradition
academique qui veut qu'a la fin de chaque cycle un travail le sanctionnant soit
fait. Un travail de fin de cycle pour le premier cycle de graduat, le memoire
pour le deuxieme cycle : la licence et la these pour le troisieme ou le
doctorat.
En ce qui nous concerne, nous sommes a la fin du premier
cycle, alors, nous ne derogerons pas a la r~gle !
Oui, ce travail anticipe dejà ce que nous serons
en mesure d'apporter a la societe par les acquis de la science.
Pour la reussite de celui-ci, nous voulons
dejà, d'avance, reconnaitre l'apport non negligeable de monsieur
l'Assistant Freddy MUTOMBO, qui a bien voulu accepter la direction de cette
dissertation et d'en assurer le suivi.
Nous serons ingrats si nous ne jetons pas de fleurs a
toutes les autorites academiques, les professeurs et assistants du Centre
Universitaire de Mwene-Ditu «CUMD » Extension de Lubumbashi, pour
avoir voulu parfaire notre formation.
Singulierement, nous remercions le Prof. Benoit MUSASA
KABOBO et le Secretaire Academique le CT KAB EYA MUSAAS Robert, pour leur
souscription aux instructions du Ministre de l'enseignement superieur et
universitaire pendant que l'enseignement universitaire congolais connaissait
une tourmente, ils ont accepte notre inscription ou integration speciale au
CUMD.
Cela nous amene a louer aussi l'apport de la premiere
heure fourni au sein du CID EP « Universite Ouverte » - Departement
de Mwene-Ditu, pour saluer sans honte le departemental Honore NGOYI KALAMBAYI,
toute l'equipe dirigeante, tous les professeurs et assistants ou charges des
cours, pour leur formation alors que nous faisions nos premiers pas a
l'Universite (2008-2010).
Nos remerciements s'adresseront encore : aux autorites
du Service Urbain de l' Economie et a celles de Marche Central de Mwene-Ditu --
cadre de notre travail, pour leurs encadrements afin que notre theme connaisse
son bon denouement.
Dans ce parcours estudiantin, allant/commengant de la
premiere annee primaire a la sixieme des humanites, saluons une fois de plus,
tout celui qui avait apporte sa pierre de touche dans cet edifice en
construction qu'est notre formation.
Nous songeons a l'instant a tous nos compagnons de
lutte comme : sceur et camarade Lucie MBUYI KAPONGO, Francois KALOMBO KABAMBA,
Oncle Delphin KANKOLONGO TSHIT EYA (ex camarade du CID EP/UO) et toute la suite
rencontree au CUMD entre autre : BADIA KAB ENG EL E le CP, Paul B EDIKA
etc.
Que tous ceux qui nous sont chers et dont les noms ne
figurent pas dans la presente dissertation trouvent ici l'expression de notre
reconnaissance.
Leonard KAYUMBI KAYUMBI
SIGLES ET AlMtVIATICN
EUS : Dollar américain
AMORT. : Amortissement
APJ : Agent de Police Judiciaire
Art. : Article
B : Base
CAT : Cout d'Achat Total
CID EP : Centre Inter Disciplinaire pour le
Développement et l' Education Permanente
CIF : Cost Insurance Freight, Cout Assurance
Fret
Cr : Cout de Revient
Ct : Carton
CUMD : Centre Universitaire de Mwene-Ditu
Dz : Douzaine
FC : Franc Congolais
K : Coefficient de répartition
Kin : Kinshasa
LTA : Lettre de Transport Aérien
MB : Marge brute
MBM : Mbuji Mayi
MDT : Mwene Ditu
MI : Montant a imputer
MR : Montant a répartir
NRC : Nouveau Registre de Commerce
OCC : Office Congolais de Contrôle
ONATRA : Office National de Transport
OZAC : Office ZaIrois de Contrôle
PA : Prix d'Achat
PAT : Prix d'Achat Total
PAU : Prix d'Achat Unitaire
PPT E : Pays Pauvres Très
Endettés
Pqt : Paquet
PVT : Prix de vente total
PVU : Prix de Vente Unitaire
Qté : Quantité
RDC : République Démocratique du
Congo
UO : Université Ouverte
INTUCDUCTICN
La notion du marche ne remonte a aujourd'hui. Ici,
nous voulons parler des comportements dans les affaires commerciales a l'ere
classique ou du courant liberal, aussi a l'epoque de l'intervention de l'Etat,
periode a laquelle nous appartenons encore.
A l'epoque du courant liberal, nous rappelons que les
auteurs de l'ecole classique ont ete consideres comme les fondateurs de la
science economique. En quoi consistait globalement la pensee liberale
?
Dans la pensee liberale, l'explication des phenomenes
economiques se trouve dans l'action des seuls « individus », les
seuls acteurs sur les marches. L'individu etait considere comme un etre
rationnel qui procede a des calculs afin d'atteindre le mieux possible ses
objectifs compte tenu des contraintes environnementales qui s'imposent a
lui.
Ainsi, dans le jargon des economistes classique et
neo-classiques, on parle de
l' « homo economicus ». L'homo economicus
est un etre abstrait qui cherche toujours a maximiser ses choix au regard des
contraintes de revenus qui s'imposent a lui.1
De même prevalait a cette epoque, la maxime
selon laquelle « laisser faire », qui est une politique qui preconise
l'absence de toute intervention des pouvoirs publics dans le domaine
economique. Cette doctrine repose sur la foi dans l'interMt personnel, et
postule que les conditions sont reunies pour assurer la concurrence et le libre
choix du consommateur. ADAM SMITH apparait comme le theoricien du laisser
faire, pour qui le bien etre des individus ne peut interferer avec le pouvoir
de
l' Etat.2
Comme chaque medaille presente toujours deux faces,
ainsi le courant liberal a eu son revers de medaille, donc, le laisser faire a
presente des desavantages a l'ere du developpement individuel, notamment dans
le domaine des conditions de travail. De plus, un nombre croissant
d'entreprises s'unirent pour controler a leur profit la production et les prix,
pervertissant par la le principe de la libre concurrence sur lequel reposait le
systeme.
Cette tendance a la formation de monopole fit apparaitre
la necessite d'un controle de l' Etat sur l'activite economique (vers le
20~me siècle.)
A l' Etat modeste, qui ne jouait aucun role presque,
succeda un Etat interventionniste : le role de la provision et l'approche de
l'economie en termes de flux prirent une importance centrale. Perceptible des
avant la premiere Guerre mondiale, cette evolution s'affirme avec le crise
economique des annees 1929 (avec
1 Http//
:www.btsig72.free.fr/cours/economie.../1er .../courant
libéral.doc, consulté le 25/01/2011
2
« Economie libérale » de Microsoft Encarta
2009
l'effondrement de la Bourse de New York, suivie de la
recession economique des annees 1930), qui imposa l'intervention de l' Etat
pour attenuer les effets du cycle economique, puis apres la seconde Guerre
mondiale, sous l'effet de l'audience considerable que recueillirent les
theories developpees par John MAYNARD KEYNES.
Nous voila a notre epoque, et voulons savoir ce que l'
Etat fait reellement dans les affaires commerciales.
. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1.1. Choix du sujet
Tout est parti d'une observation qu'on qualifierait
d'observation participante, oui, pour avoir ete l'un des tenanciers d'une
boutique en son temps et dans ce marche, nous n'arrivions pas a bien diriger le
fait que nos elements des prix presentes aupres des controleurs du service de
l' Economie etaient carrement remis en cause.
Le probleme, c'est que nous-memes etions diplomes des
humanites de son Etat et que le meme Etat assurait le programme d'enseignement
national. Dans ce programme, dejà au niveau de l'ecole primaire la
notion du calcul du prix de revient avant le prix de vente est
enseignee.
Que dire encore du fait que ce diplome ainsi obtenu
l'etait de la section commerciale et administrative, dans laquelle cette notion
du prix de revient devient amplifiee : du prix de revient, au coat d'achat et
au coat de production comme dans la comptabilite analytique d'exploitation dont
l'une des preoccupations est le degagement de ce prix de revient afin de
determiner les prix de vente ou des services.
Cela nous preoccupait autant de savoir qui fait quoi
et le pourquoi de notre formation revue !
Voila qui nous a amenes a porter notre choix sur le
sujet alors que bien d'autres pourraient retenir notre attention et ce,
profitant de notre passage a l'universite.
1.2. Intérêt du sujet
La science evoluant et la mondialite grandissant, nous
semblons ne pas avoir raison d'apprehender un sujet qui traduit dans un cadre
ferme : le mode de vie, la culture et les us propres a la nation congolaise,
notre pays et plus particulierement a notre « ALMA MATER » entendez
la notre ville de Mwene-Ditu et son marche central, lesquels limitent notre
vision modeste soit-elle des chercheurs.
Mais, en voulant traiter d'une preoccupation locale et
limitee, c'est parce que nous avons trouve que notre sujet presentait de
l'interMt sur :
a) La plan social: il fait
evoluer la cause des exploitants du marche central (les commergants) ;
c'est-h-dire qu'ils participent reellement au calcul des prix de vente de leurs
marchandises ;
b) Le plan scientitioue : il s'agit
de defendre la theorie scientifique sur le calcul, la fixation ou la
determination des prix d'un cote et d'un autre, faire jouir pleinement au
service de l' Economie de ses prerogatives envers les exploitants du Marche et
par la, permettre a l' Etat d'avoir la main mise sur ce secteur ;
c) Le plan personnel: il doit
etre notre contribution dans la pratique de la science dans le respect des uns
et des autres, sans conquis et conquerant car, chacun jouant effectivement son
role, le commergant tout comme
l' Etat par le service de l' Economie.
2. ETAT DE IA QUESTION
Aucunement, nous n'avons la pretention d'apporter ici ce
qui n'a jamais ete dit ni jamais ete entendu.
Nous voulons reconnaitre que certains aines
scientifiques ont aborde la question des prix dans un sens ou dans un autre. Il
s'agit de :
ü « La problematique de la hausse des prix
des biens et services et son impact sur le revenu reel des travailleurs
*1. Ici, l'auteur a evoque les causes a cette hausse (la faible
production, l'instabilite monetaire, multiplicite des taxes...) et de reveler
l'impact de cette fluctuation sur les salaries. Encore, a-t-il propose comme
solution, l'intervention de
l' Etat dans la fixation des prix.
ü Le deuxieme ecrivain avait parle : « Des
frequences et causes de la hausse des prix des produits de premiere necessite
sur le marche de Mwene-Ditu *2. Dans ce travail, la lumiere est
portee sur la hausse des prix sur le dit marche (l'effet negatif des
speculations) et la suggestion faite pour l'orientation, l'encadrement, le
stimulus de la production de ces produits pour leur
disponibilisation.
ü Le dernier chercheur, lui evoquera : «
L'analyse des determinants de prix de transport routier *3. Il
s'interrogeait sur ce qui determine le prix de transport sur l'axe de
Mwene-Ditu a Mbuji-Mayi, si l' Etat y intervenait et de conclure que la
formation du dit prix n'est pas le fait de l' Etat et que beaucoup d'elements
influaient sur l'oscillation du prix.
1 E. TSHIBAMBI TSHOVO, La problématique de la
hausse des prix des biens et services et son impact sur le revenu réel
des travailleurs, G3 Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU, 2009-2010
2
JDR TSHIBANDA KALENDA, Des fréquences et causes de la
hausse des prix des produits de première nécessité sur le
marché de Mwene-Ditu, G3 Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU, 2007-2008
3
CH. MUNIN'A El SAVINGA, L'analyse des déterminants de
prix de transport routier, G3 Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU, 2007-2008
Apres lecture de tous ces travaux de fin de cycle
parlant des prix, la seule difference avec notre dissertation actuelle est le
fait que nous avons recherche nous, l'implication de l'Etat dans la pratique de
ces prix et leur determination par les exploitations ou les
commergants.
3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DU TRAVAIL
3.1. Problématique
Pour avoir ete exploitant du marche, pour n'avoir pas
compris les raisons du refus par les controleurs du Service de l' Economie de
nos elements des prix, quelque chose continuait a hanter notre
esprit.
Disons d'abord un mot pour expliciter ce qu'est la
problematique. Selon le Larousse de Poche, la problematique est un adjectif qui
signifie : « Douteux, incertain »1.
La problematique decoule du terme « probleme »
qui veut dire : question a resoudre par des procedes scientifiques.
Ainsi, pour la science, une problematique est
l'ensemble des r~gles pour bien conduire sa pensee, un procede destine a
atteindre un but, aussi une demarche de l'esprit, l'ensemble des problemes
auxquels une solution doit etre apportee, l'ensemble des hypotheses, des
orientations, des problemes envisages dans une theorie ou dans une
recherche.
De tout ce qui precede et dans le cadre de notre
travail, il nous revient de nous interroger :
ü Qui fixe les prix appliques au marche
?
ü De quoi se composent-ils, quelles en sont les
normes ?
ü Qui est l'initiateur de l'activite du petit
commerce dans le marche ?
ü Quel est le role du service de l' Economie
?
3.2. Hypothèses de travail
Elle est « une tentative de reponse a la
question posee ». Ainsi, la suite de notre travail consiste a la
verification des propositions de reponses si elles confirment ou non la
verite.2
A nos questions soulevees, les propositions de reponse
sont :
ü Les prix du marche seraient fixes par les
exploitants dans le respect des lois du pays (qui admettent l'ajout au prix de
revient avant la marge
1 Larousse de Poche, Livre de poche,
Imprimé en France par B & T, Paris, p. 332
2 Prof MUSASA KABOBO, Cours d'initiation à la
recherche scientifique, G1 Eco, UNILU/CUMD, Cours inédit, 2008-2009
beneficiaire d'autres elements : frais de transport,
amortissement, etc. voir art 1er, 2, 4, 6, 7,
10eme)1 ;
ü Differents elements devraient composer ou entrer
dans la determination et la fixation de ces prix (au prix d'achat on ajoutera :
les frais de transport (+ manutention...), (frais coulage,
d'assurance,
d'amortissement) et cela selon les normes de la science (qui
etablissent les principes du calcul des prix de revient, du coat d'achat, du
coat de production...)2 ;
ü L'exploitant ou le commergant serait a la base
de toute l'activite du marche, en tant qu'initiateur de celle-ci, participe a
la commande de ses marchandises, en connait les frais divers du lieu
d'approvisionnement a destination ;
ü Parce que le sol et le sous sol dit-on,
appartiennent a l' Etat, nous nous imaginons qu'il n'en serait pas autrement
des activites se deroulant sur son sol ; et estimons que cet Etat par son
service de l' Economie aurait pour role de reguler les prix et toutes les
activites economiques. Ce service recevrait des exploitants leurs structures
des prix appuyes des justificatifs y relatifs pour un eventuel controle. (Art
5, 8, 12, et 15)3.
4. METHODES ET TECHNIQUES 4.1.
Méthodes
Pour mener a bien cette dissertation, une voie a
suivre etait envisagee. Il s'agissait des methodes utilisees pour l'atteinte
des objectifs assignes a notre sujet.
Une methode est selon GRAWITZ et PINTO, « un
ensemble d'operations intellectuelles, par lesquelles une discipline cherche a
atteindre les verites qu'elle poursuit, les demontre et les verifie
*4
Et, dans le cadre de ce travail, nous avons fait appel
aux methodes ci-apres :
ü La methode inductive : qui va du
particulier au general, de l'individu a l'universel, elle nous a permis de
comprendre ce qui est fait par un exploitant de telle maniere a generaliser
cela pour l'ensemble des exploitants du marche ;
ü La methode structuro-fonctionnaliste :
qui est un type de fonctionnalisme qui ne s'attache plus a l'analyse
fonctionnelle mais de la societe consideree comme systeme. Cette methode nous
aura permis
1 Arrêté Ministériel
017/CAB/MENI-PME/96 - Mesures d'exécution du décret-loi du
20/03/1961 relatif aux prix
2 Idem
3 Ibidem
4
M. GRAWITZ et R. PINTO, cités par le prof MUSASA, Notes de
cours d'IRS, G1 ECO, CUMD, Cours inédit ,2007-2008
de comprendre comment tout le groupe devait /doit etre
implique dans le processus des prix. Cela reunit bien les quatre imperatifs
lesquels pour TALCOTT PARSONS incarnent cette methode :
o La fonction de la poursuite de but : elle concerne
la definition des objectifs par le systeme ou pour toutes ses unites ; dans le
cas de notre etude c'est la realisation des benefices qui en est l'objectif
prioritaire ;
o La fonction de stabilite normative : cette fonction
consiste a la confirmation que les valeurs de la societe doivent etre connues
de ses membres et ceux-ci, doivent se plier a ces valeurs ; ici, les marchandes
ou marchands savent-ils qu'est-ce qu'il faudrait ajouter au prix d'achat et le
reste avant la realisation des benefices ;
o La fonction d'adaptation ou d'integration des
membres dans le systeme : elle assure la coordination necessaire entre les
unites ou partie du systeme, particulierement leur contribution a la survie du
systemel ;
o Le quatrieme imperatif de cette methode c'est la
fonction d'adaptation aux milieux environnants physique et social : celle-ci
porte tout particulierement sur l'ensemble de moyens auxquels le systeme et ses
membres doivent recourir pour la poursuite des buts. Nous sous-entendons que
les exploitants du marche connaissent leurs points
d'approvisionnement
(leurs fournisseurs) et ce que l' Etat par le service de l' Economie Nationale
attend d'eux.
Pour ce qui est de la methode historique :
elle nous a facilite de fouiller le passe de notre champ d'investigation (son
historique) et encore de connaitre l'etat des lieux de tous les controles
economiques menes par le service de l' Economie Nationale dans ce
marche.
4.2. Techniques
La methode etant l'ensemble des operations abstraites
et l'intellectuelles, songer a la technique c'est trouver les outils qui
puissent organiser et exploiter la methode en fonction du but poursuivi par le
chercheur.
Ainsi, la technique est entendue comme l'ensemble des
procedes exploites par le chercheur dans la phase de collecte des donnees qui
interessent son etude, des
1 Z. MABOMBO NYAMI, Méthodes des recherches en
sciences sociales, G2 ECO, CIDEP/UO, Cours inédit, 2009-2010
outils utilises dans cette collecte des informations
chiffrees ou non qui devront etre soumises a l'interpretation et a
l'exploitation grace aux methodes.1
Dans le present travail, nous avons exploite les
techniques suivantes :
ü Technique documentaire ou d'observation
indirecte : une technique non vivante : ici, la collecte des donnees passe
par la lecture des documents ecrits, celle-ci nous a aides d'accedes aux
documents ayant servi a notre cause ;
ü L'interview libre : cette technique
inspire un tete a tete entre l'enqueteur et l'enquete, c'est-a-dire le
chercheur et toute personne qui, dans le cadre de cette recherche a ete d'une
grande aide, a contribue ~ l'avancement du travail. Pour Adrien MULUMBATI
NGASHA, l'interview directe est celle dont les questions visent a savoir
directement ce que les sujets enquetes pensent, ressentent, desirent, savent,
font ou sont.2
ü Du reste, la technique d'echantillonnaae
Dar hasard ou de Drobabilite : nous a soutenus pour savoir ce qui est fait
dans un ou plusieurs des rayons / secteurs cibles du marche. L'echantillon
etant une partie d'une population, celle du marche est concernee.
5. DELIMITATION DU SUJET
La science, c'est de l'universel, nous serons humbles
pour pouvoir donner une limite a notre dissertation afin de disponibiliser les
moyens materiels et temporels utiles a ce travail.
Celui-ci a ete delimite de la maniere suivante
:
ü Dans le temps, nous avons considere la periode
allant de 2008 a 2010 afin de connaitre les realisations economiques du Service
Urbain de
l' Economie au marche central de Mwene-Ditu
ü Dans l'espace, le Marche Central de Mwene-Ditu
etait le cadre de tout notre travail, qu'est-ce qui y etait fait en matiere des
prix, du controle economique, etc.
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Comme vous l'aurez constate, notre travail abordait
en premier l'introduction et s'est cloture par une conclusion. Mais entre
l'introduction et la conclusion, ont intervenu trois chapitres suivants
:
1 Z. MABOMBO NYAMI, Op Cit
2 A. MULUMBATI NGASHI, Initiation à la
science politique, Edition Africa, Lubumbashi, 2006, p. 24
ü Le premier qui parle des considerations
generales du sujet, dans celuici, la definition des concepts est donnee et
celle du cadre de notre etude, encore une esquisse historique de ce cadre est
faite ;
ü Le deuxieme, il s'est employe sur l'aspect
theorique ou scientifique des prix et a cherche le cadre legal de l'encadrement
de ces prix ;
ü Enfin, le troisieme chapitre, traite de la
pratique des prix dans le marche et du controle de ceux-ci par le Service de l'
Economie.
7. DIFFICULTES RENCONTREES
Elles sont restees temporelles, pourquoi, parce qu'en
plus de ces etudes universitaires, nous occupons un poste de travail qui nous
a, certes, permis de bien nous acquitter de divers frais propres a celles-ci.
Mais, tout adonne aux etudes et a ce travail scientifique a ete
presqu'infranchissable. Ainsi, nous avons milite durement afin de repondre a ce
devoir scientifique.
Ne nous en tenez pas rigueur si certaines failles ne
vont pas manquer dans cette dissertation, priere savoir neanmoins, qu'un bebe
de la science a pose son premier pas d'apprentissage.
cuArirut mr_Atitu : cossiutrA~ioss cfstrAuts
Pour bien permettre la lisibilite et la comprehension
de notre travail, il est sage que nous explicitions les termes de notre theme,
tels les panneaux indicateurs sur une route, mieux qu'ils soient bien affiches
pour le bien des utilisateurs ou passagers.
SECTION 1 : DEFINITIONS CONCEPTUELLES
1.1.1. Economie
Ce terme vient du grec « oikonomia » qui
signifie administration de la maison. Nous avons encore en savoir plus. Il
signifie : « un ensemble des activites visant a la formation, a la
distribution et a la consommation des richesses dans une collectivite humaine
»1.
Pour eclairer nos lecteurs, le terme « economie
» peut etre compris une fois de plus comme : « reduction de la
depense dans la gestion des biens en evitant les frais inutiles, somme d'argent
qui est ainsi epargnee ou moindre depense de temps, d'energie
»2.
Quand il devient « economie nationale », le
terme se definit comme une « Activite, vie economique de la nation :
ensemble des faits relatifs a la production, a la distribution et a la
consommation des richesses d'une nation »3.
1.1.2. Nation
Deux sens de ce terme l'emportent :
Le ler, il signifie : « Une grande
communaute humaine, le plus souvent installe sur un meme territoire et qui
possede une unite historique, linguistique, culturelle, economique plus ou
moins forte »4.
Au deuxieme sens : « une communaute politique
distincte des individus qui la composent et titulaire de la souverainete
»5.
C'est au deuxieme sens que notre travail semble
s'allier, ainsi, l'economie nationale est cette communaute politique titulaire
de la souverainete dans la vie economique de la nation.
1.1.3. Marché6
Le marche emporte plusieurs idees :
1
http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr/CILF/fr/accueil/...,
consulté le 21/04/2011
2 Idem
3 Ibidem
4
Le Petit Larousse illustré, Dictionnaire,
100ème Edition, Imprimé en France, 2005, p. 724
5
http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr/CILF/fr/accueil/,
op.cit
6
Idem
~Il est le lieu, l'emplacement, le local ou des
produits sont offerts a la vente. Un lieu public ou se reunissent
periodiquement des marchants de denrees alimentaires et de marchandises d'usage
courant.
~
Il est dit du marche que c'est un ensemble des offres
et des demandes relatives a un bien, a un service, a un moment, dans un secteur
et dans une aire geographique donnes.
~Entendu encore comme un contrat par lequel un
vendeur, un fabricant ou un entrepreneur, s'engage moyennant remuneration a
livrer une fourniture, executer un travail, ou rendre un service a un acheteur,
client ou maitre d'ouvrage. Neanmoins, tous les contrats ne sont pas des
marches, mais tous les marches sont des contrats.
Dans le cadre de cette dissertation, nous avons retenu
cette derniere idee sur le marche : qu'il est : « un ensemble des
transactions effectuees dans une aire geographique determinee
».
1.1.4. Prix1
Il s'agit dans ce travail de parler des structures des
prix appliques sur l'aire geographique qu'est le Marche Central de Mwene-Ditu.
Mais, il est judicieux de comprendre separement les deux termes.
a) Prix
Il est evoque souvent comme une somme d'argent
reclamee, proposee ou obtenue en echange de la fourniture d'un bien ou d'une
prestation de service. Ne le confondons pas alors a ce niveau avec le coat.
Assimilable aussi a une recompense offerte au gagnant d'un
concours.
Si le prix fait reference au coat. Il sera compris
comme : « une mesure monetaire qui facilite la comparaison des valeurs des
biens et des services. Le mot s'applique aux transactions d'une entreprise avec
l'exterieur : prix d'achat, prix de vente. Un prix implique une notion de
resultat ».
Cette derniere signification est interessante a
l'evolution de notre dissertation.
b) Structure
Elle est un agencement entre eux des differents
elements, solidaires, d'un ensemble concret ou abstrait et tel que chacun d'eux
depend des autres et ne peut etre ce qu'il est que dans et par ses relations
avec les autres.
Ainsi, la structure des prix evoquee dans notre sujet
repond bien a cette definition.
Dans le cadre d'une entreprise, elle forme les organes
de l'entreprise. On en note plusieurs types (structure pyramidale ou
centralisee, hierarchique, des specialiste fonctionnels « Staff and line
».
Disons un mot sur les prix compris comme etant des
coats. Ici, le coat est une somme des charges supportees ou a supporter pour
produire des biens ou des services, dont le calcul est l'objet de la
comptabilite analytique. D'ailleurs, defini en fonction de trois elements
:
Le champ d'application du calcul, (coat d'achat,
...)
Les charges retenues dans le calcul, (coat complet,
...)
Et le moment du calcul (coats constates, reels, ...).
1.1.5. Commerce1
Il est l'activite de toute personne physique ou
morale consistant a acheter et/ou a vendre des produits ou des services, en
application des lois commerciales, suivants le code de commerce.
Dans notre dissertation scientifique, il est question
du « petit commerce » faisant allusion au commerce de detail qui est
celui pratique presque sur le marche cadre de ce travail.
Entendu comme tel, il signifie : « Activite
economique ou ensemble des entreprises dont la fonction consiste a acheter des
marchandises pour les revendre au consommateur final, en general par petites
quantites et dans l'etat oi., elles sont consommees (ou apres transformations
mineures). Le commerce de detail comprend :
Le commerce de detail alimentaire : alimentation
generale, viandes, fruits et legumes, produits laitiers, poissons et
coquillages, vins et boissons, confiserie et produits alimentaires divers
;
Le commerce de detail non alimentaire : habillement,
chaussures, maroquinerie, articles de voyage, textiles pour la maison, meubles,
quincaillerie, appareils menagers, droguerie, produits d'entretiens : materiels
electriques, electromenager, radio-TV, autres commerces d'equipement du foyer ;
pharmacie, articles medicaux et soins de beaute, motocycles, vehicules divers,
charbon et combustibles, livres, papeterie, fournitures de bureau ; optique,
photographies, horlogerie, bijouterie ; fleurs, graines ; petits animaux
d'agrement ; sport et campement, tabac.
Ainsi, en RDC notre pays, l'exercice du commerce en
general et du petit commerce en particulier est soutenu par les lois n°
73/009 du 05 janvier 1973
(modifiee par celle n° 74-014 du 10 juillet 1974) et
n° 79-021 du 02 aoat 1979 plus l'arrete interministeriel n° 0029 du
07 avril 19801.
SECTION 2 : DESCRIPTION DU MARCHE CENTRAL DE
MWENE- DITU
1.2.1. Historique
La notion d'un marche a Mwene-Ditu remonte vers les
annees 1960. C'etaient des commergants voyageurs du train courrier d'Ilebo vers
Lubumbashi qui avaient erige un petit marche au quartier TSHITONKONYI, c'est la
que fut le premier marche.2
Compte tenu du temps que mettait le train en gare. Ces
commergants ambulants avaient juge bon de deplacer ce marche de circonstance de
TSHITONKONYI vers l'actuelle place du SNACK Bar SNCC. De la, ils continuerent ~
ecouler leurs produits et les gens venaient se ravitailler la bas. Mais parce
que ce terrain etait/faisait partie de la concession SNCC, l' Etat avait juge
de deplacer une fois de plus ce marche vers la place LU ENI derriere les
bureaux de la commune de Mwene-Ditu, nous etions vers les annees 1971,
1972.
Le marche avait fait longtemps sur cet emplacement,
mais pour faire face a l'augmentation de la population marchande, les
commergants solliciterent aupres des autorites son relogement a l'actuel
emplacement qui etait d'ailleurs un ex aerodrome ou se posaient les petits
porteurs ou helicopteres (piste d'atterrissage). Ce dernier deplacement
intervenu en 1983 precisement a l'epoque du commissaire de zone (ex appellation
des administrateurs de territoire) Madame MBOMBO, le 24 juin 1983 par le
Gouverneur de la province du Kasai-Oriental, Mr DUGA KUGB ET
ERO3.
A. Position aeoaraohioue
Le Marche Central de Mwene-Ditu se trouve dans la commune
de Mwene-Ditu, au quartier Bondoyi.
A l' Est, il est borne par l'avenue du marche
Au Nord, c'est l'avenue MIABI qui fait ses
limites
A l'Ouest, ses limites sont sur l'avenue
KABINDA
Au Sud, c'est l'avenue Aerodrome du quartier MADAMA qui
le borne.
Sur ses quatre bornes, ce marche couvre une dimension
de 9ha mais il connait un prolongement qui l'agrandit sur l'avenue Aerodrome
jusqu'a la banque locale et sur l'avenue du marche de passage par l'ancien
chateau d'eau (ex quartier rouge)
1 Lois n° 73/009 du 05/01/1973, articles 1, 5 et
n° 79-021 du 02/08/1979, articles 1, 2, 5 (
www.droit-afrique.com)
2 Propos recueillis lors de l'entretien avec
l'administrateur du marché, le 17/04/2011, sur av Lukalaba, n° 6
Quartier BUKASA, Commune de MUSADI
3 Idem
vers l'avenue KASAVUBU passant par le parking Lueni (aux
environs de la place Kabeya Nkashama).
1.2.2. Organisation
Cette organisation est hierarchique et encore a deux
niveaux (niveau administratif et niveau policier). Administrativement, ce
marche est gere par un administrateur du marche (ou prepose), viennent
successivement son adjoint, le secretaire, le caissier plus deux inspecteurs. A
ceux-la, il y aussi des percepteurs sur la taxe d'etalage.
Ensuite, il y a le commissariat de la police marche
qui a a sa tete un commandant (Capitaine) seconde par deux adjoints dont un
lieutenant et un agent de police judiciaire (APJ)
Sous les lignes suivantes, nous essayons de representer
sous forme d'un organigramme cette organisation :
l
2
ADMINISTRATEUR DU MARCHE
ADMINISTRATEUR ADJOINT
COMMANDANT (Capitaine)
COMMISSARIAT
INSPECTEURS
PERCEPTEURS
SECRETAIRE
CAISSIER
ler CDT AD3
API
(Lieutenant)
2emeCDT AD3
API
Source : a partir des donnees brutes nous avons pu
adapter ces organigrammes
1.2.3. Fonctionnement
Comme l'avons souligne ci-haut, l'administration du
marche est sous la houlette de l'administrateur ou prepose. Son adjoint est
charge des affaires administratives et peut jouer au coordonateur en l'absence
du titulaire.
Les percepteurs, eux, sont les agents d'execution qui
ecoulent la taxe d'etalage aupres des marchandes et marchands (des
commercants). Leur seule recette est sur la taxe d'etalage. Les agents
percepteurs ne vivent que de 10% de leurs perceptions et les 90% sont reserves
a la comptabilite de la Mairie pour le compte non pas du Tresor public mais de
l'entite administrative decentralisee.
Le bureau du marche survit par des fonds intermittents
lui verses par la Mairie pour son fonctionnement. Il est a noter que la loi
n° 14 des redevances de l' Etat n'octroie aucun fonds aux administrateurs
des marches.1
1 Propos recueillis lors de l'entretien avec
l'administrateur de Marché, le 17/04/2011, sur av. Lukalaba n° 6,
quartier BUKASA, Commune Musadi
Du commissariat de la Police Marche, c'est pour la
securite des commergants (marchandes et marchands) afin de decourager les
malfaiteurs.
1.2.4. Catégorie des commerçants du
marché
Selon l'administrateur du Marche, il y a trois categories
des marchandes et marchands dans sa juridiction :
? Des enregistres au Nouveau Registre de Commerce (NRC)
: dans ce groupe, il y classe : les grossistes ;
? Des patentes : ceux qui ont pour le document
d'autorisation de l'exercice du commerce la patente (document delivre pour
l'exercice du petit commerce) ;
? Et des etaleurs : ceux qui payent la taxe
d'etalage.
Dans cette derniere categorie, il y assimile aussi les
deux premieres, car toute la population marchande du marche est appelee a payer
la taxe d'etalage.1
A notre avis, meme si le petit commerce (les
patentes) semble l'emporter dans ce marche, il existe neanmoins les enregistres
au NRC (les grossistes), ce qui revient a recategoriser en deux groupes la
population du marche :
? Des grossistes (enregistres au NRC) ;
? Des detaillants (patentes)
Il est bien de signaler que toutes les activites
commerciales dans ce marche sont regroupees en differents secteurs dotes chacun
d'un president et de son comite. Monsieur l'administrateur nous en a fourni au
moins vingt-deux :
? Secteur ou rayon de luxe
? Secteur ou rayon de friperie
? Secteur ou rayon de sucrerie (sel)
? Secteur ou rayon des vivres (arachides,
haricots)
? Secteur ou rayon de mais et manioc
? Secteur ou rayon des tailleurs
? Secteur ou rayon de viande (bceuf et
chevre)
? Secteur ou rayon des epices (toutes)
? Secteur ou rayon des fretins et poissons
sales
? Secteur ou rayon des poissons frais
? Secteur ou rayon des legumes
? Secteur ou rayon de farine (mais, soja,
manioc)
? Secteur ou rayon de cheptel vif (chevre)
? Secteur ou rayon de volaille (poules, canards, lapins,
dindons, ceufs)
? Secteur ou rayon divers (chenilles, champignons,
ananas, pistaches...)
? Secteur ou rayon d'huile de palme
? Secteur ou rayon de sticks (roseaux, lianes,
fourches..., materiels de
construction traditionnels)
? Secteur ou rayon des braises
? Secteur ou rayon alimentaires (des
alimentations)
? Secteur ou rayon salons de coiffures
(coiffeurs...)
? Secteur ou rayon des restaurateurs
? Secteur ou rayon des moulins
Avant de cloturer cette section dediee au cadre de notre
etude, nous signalons
que huit administrateurs ont eu l'occasion de diriger a
sa destinee. Il s'agit de1 :
N°
|
Noms
|
Période
|
1
|
TSHIMANGA
|
1983-1986
|
2
|
MBIKAYI
|
1986-1988
|
3
|
ANACL ET TSHISUAKA
|
1989-1990
|
4
|
MUK ENGA DJUM E
|
1990-1998
|
5
|
RUTSHU
|
1999-2003
|
6
|
*ALBERT NGOYI
|
2004-2008
|
7
|
EN ERST MUK ENDI
|
2009-2010
|
8
|
ALBERT NGOYI
|
2011 a nos jours
|
*Il est revenu pour la 2eme fois a la tete du
marché
1 Propos recueillis lors de l'entretien avec l'administrateur de
Marché, le 17/04/2011, sur av. Lukalaba n° 6, q. BUKASA, C.
Musadi
CHAIDITUE DEUXIENE : LA TI-IfCCIE cfstrAut
DES
mix
La lumiere etant dejà jetee sur les termes de
notre sujet et son cadre bien porte a votre auguste, le cours des evenements a
voulu que l'on parle de ce qui est fait au Marche Central de Mwene-Ditu en ce
qui concerne les prix. La notion des prix implique celle de
resultat.1 Donc, les activites commerciales sont au centre d'un
marche et la recherche du lucre, benefice en est le socle !
Comment les choses se font-elles ?
SECTION 1: DETERMINATION DES PRIX
2.1.1. Méthodes de détermination des prix
Nous evoquons ici trois des methodes de determination des
prix, mais nous avons plus centre notre travail sur l'une d'entre elles
:
a) Les methodes a partir des
coats
C'est a cette methode comportant d'ailleurs trois facons
de calculer et surtout a sa premiere facon que nous nous sommes plus interesses
:
1. Le prix de revient complet plus la marge ou taux
de marque
Une chose etant sore, avant de definir le prix d'un
produit, il faut en connaitre le coat. Ainsi, il vaut mieux determiner un prix
qui couvre tous les coats et qui permette de degager un benefice.
Ici, il sied de dire que le prix de vente est egal au
coat de revient plus la marge. PV = CR + Marge2
Exemple : Prix d'achat = 10, Prix de Vente =
30, Marge brute = 20, Marge brute s/PV = 67%, Taux de marque = Prix d'achat x
3
Le taux de marque indique la marge beneficiaire
obtenue sur le coat d'achat des marchandises vendues, autrement dit, il indique
ce que rend en termes de benefices 1Fc de depenses
engagees.3
2. Le calcul du point mort (point
d'~quilibre)
Sous ce point, l'objectif est de rechercher
l'equilibre entre les recettes et les coats. Il faut donc atteindre une
certaine quantite de produits vendus. Ce volume necessaire pour atteindre le
point mort ira neanmoins en diminuant, il s'agit de la courbe
d'experience.
1
http://www.academie-des-scinces-commerciales.fr,
Op Cit
2 I. PITON, Cours d'initiation au Marketing, chapitre
III, Point D
3
Freddy MUTOMBO, Cours d'analyse financière, G3 ECO, CUMD,
Cours inédit, 2010-2011
Page | 17
La theorie de la courbe d'experience represente
l'evolution des coats unitaires par rapport a la production cumulee qui en est
l'experience.
Exemple : de la courbe d'experience1
:
Cord unitaire
|
150Fc
135Fc 120Fc 100Fc
|
|
|
|
100.000 200.000 400.000
Production cumulée
3. La fixation par l'aval ou coat
cible
Ici, on fixe un prix acceptable pour le marche puis on
determine le coat de fabrication afin de ne pas depasser le prix-cible majore
de la marge.
b) Le prix de vente déterminé par
rapport a l'offre
Dans cette methode, l'objectif est de prendre en compte
le prix pratique par la concurrence, c'est le prix du marche. Ainsi, la
fixation du prix depende de :
=> La structure du marche (monopolistique,
concurrentiel, ...), .4> La place de l'entreprise sur son marche (leader,
suiveur, ...),
.4> La nature du marche (sensibilite plus ou moins
forte au prix)2
c) La fixation des prix par rapport a la
demande
Theoriquement dans cette methode, il faut retenir que
la demande augmente quand le prix baisse. C'est la theorie de l'elasticite de
la demande par rapport aux prix. D'oa, la formule ci-dessus3
:
La demande peut etre tres elastique (e > 1) ou
inelastique (e < 1) D'autres phenomenes ne sont pas a negliger comme
:
1 ISABELLE PITON, Op Cit
2 Idem
3 Ibidem
=> Le snobisme (effet V EBL EN), l'effet GIFF EN,
ou le fait que la variation de la demande d'un produit A puisse dependre de la
variation d'un prix produit B.
=> Aussi que le client peut se mefier des produits
trop bon marche et ne pas acheter s'il craint pour la qualite. Il est donc
interessant de savoir quel prix maximum et quel prix minimum le client est prMt
a payer.
A cause de l'universalite de la science, nous avions a
titre indicatif et theorique cite les methodes (a2, a3, b et c), celle qui
interesse notre dissertation est la methode du calcul a partir des coats (al),
donc, le prix de revient complet majore de la marge beneficiaire.
Le prix de revient est entendu comme « tout ce
qu'a coate un objet, une prestation de service, un groupe d'objet ou de
prestations de services, dans l'etat ou il se trouve au stade final »
(Plan comptable general, France, 1957).
Pour A RAPIN et V. V ERB EK E : « le prix de
revient d'un objet, une prestation de service, d'un groupe d'objets est
constitue par le total des coats relatifs a cet objet, cette prestation de
service, ce groupe d'objets ou de prestation de service parvenus au stade final
de la livraison aux clients.1
Le prix de revient permet de fixer le prix de vente
des objets ou des services. Il permet de decider de la poursuite ou de l'arret
de la vente ou de la fabrication, en fonction du prix de vente lorsque celui-ci
est impose.
En RDC, l'Arrete Ministeriel 017/CAB/M ENI-PM E/96
portant mesures d'execution du decret-loi du 20 mars 1961 relatif au prix, du
Ministere de l'Economie et Industrie, en son article troisieme, dit : « Le
prix de revient d'un produit importe s'obtient en ajoutant a son prix d'achat,
le coat des elements ci-apres :
a) Dans la mesure ou ils ne sont pas supportes par le
fournisseur :
1. Les frais d'emballages ;
2. Les frais de transport, de manutention,
d'assurance, de depot, de courtage et similaires, depuis le lieu d'enlevement
du produit jusqu'au lieu de destination au Zaire (ancienne appellation
du
pays) ;
3. Les droits et taxes a l'exportation du pays de
depart, les droits et taxes de transit, les droits et taxes a l'importation au
Zaire, ainsi que les charges d'effet equivalent ;
4. Les frais afferents au dedouanement, a l'exportation
au transit et a l'importation, y compris les frais d'entreposage sous douane
;
5. Les redevances effectivement versees a l'office
zairois de controle
(OZAC, aujourd'hui OCC) ou a ses correspondances a
l'etranger ;
b) Dans la mesure ou elles ne sont ou ne seront pas
indemnisees, et pour autant qu'elles aient ete dament constatees, quantifiees,
les pertes subies par suite d'avarie, d'accident, de coulage, de vol ou de
circonstance de force majeure ;
c) Les frais d'assurance locale, reellement payes
;
d) Les frais de transport du lieu de dedouanement au
lieu de destination au Zaire, ainsi que les debours pour les prestations de
l'ONATRA et des transitaires ;
e) Les frais bancaires, interets exclus, plafonds
4,25% de la valeur CIF pour les importations SAD et a 10% de la valeur CIF pour
les importations par credit documentaire ou par credit ;
f) Les frais d'amortissement fixes forfaitairement a
2% de la valeur CIF ;
g) Les autres supportes par l'importateurs et fixes
forfaitairement a 0,20% de la valeur CIF
Ce calcul est fait pour le produit importe, qui selon
l'article premier du meme arrete est entendu de tous les produits apres leur
entree sur le territoire national, font l'objet des transactions commerciales
sans subir au prealable une quelconque transformation.
Pour les marchandes et marchands du Marche de
Mwene-Ditu, le prix de revient du detaillant vendant un produit importe
s'obtient par l'addition des elements suivants :
=:). Prix d'achat au grossiste ;
=> Frais de transport et de manutention a partir du
lieu d'achat jusqu'au lieu de destination ;
=:). Frais de coulage ; .4> Frais d'assurance
;
=> Frais d'amortissement fixes forfaitairement a 2% du
prix d'achat (article quatrieme du meme arrete)
Au cinquieme article, il est dit : « L'incorporation
des frais cites aux articles troisiemes et quatrieme doit etre justifie par des
pieces comptables »1
1 Arrêté Ministériel
017/CAB/MENI-PME/ Mesures d'exécution, articles 1er, 3, 4,
5
MODIFICATION DE LA
DEMANDE
ANALYSE DES COUTS
ANALYSE DE LA
CONCURRENCE
2.1.2. La fixation des prix
Le probleme de la fixation des prix se pose dans des
circonstances multiples, on peut en d~gager sept :
1. Lancement d'un produit nouveau ;
2. Lancement sur un nouveau canal de distribution
;
3. Lancement sur un nouveau marche ;
4. Quand le produit existant franchit une etape dans son
cycle de vie ;
5. Quand la concurrence modifie ses prix ou lorsqu'on
veut attaquer la concurrence ;
6. Quand les conditions economiques generales changent
;
7. et quand les conditions de fixation du prix du
produit se modifient.1
Les circonstances (4, 5, 6 et 7) semblent etre liees aux
conditions qui determinent la fixation des prix sur le Marche Central de
Mwene-Ditu.
Ainsi, schematiquement la fixation du prix peut etre
presentee2 :
MODIFICATION DES TARIFS
MODIFICATION DE MODIFICATION DES ACTION DE LA
LA DEMANDE COUTS CONCURRENCE
CONTRAINTES LEGALES
REGLEMENTAIRES
ET
SOCIALES
DETERMINATION D'UN TARIF
DE VENTE
Decision de l'entreprise modifiant une composante de la
politique commerciale
DEFINITION D'UN TARIF DE PRIX DE VENTE MODIFICATION
STRATEGIQUE DU TARIF
2.1.3. Objectifs de la fixation des prix
Plusieurs objectifs militent dans la fixation des prix
:
a) Objectifs de profit/rentabilité,
b) Objectifs de volume de vente/ de
penetration
c) Objectifs d'image
d) Objectifs d'ecremage (tri selectif) -- dignes
d'interet
e) Objectifs de survie ;
f) Objectifs d'alignement sur la concurrence
g) Objectifs de part de marche
h) Objectifs de gamme1.
Pour notre milieu et le cadre choisi qu'est le Marche
Central de Mwene-Ditu, les objectifs (a, b, c, e, f, g) coincident a ceux des
marchandes et marchands.
2.1.4. Facteurs et contraintes dans la fixation des prix
Dans l'exercice des activites commerciales, on ne peut
pas etre libre du tout au tout, il y a certainement des contraintes surtout
pour ce qui est de fixer les prix. Il s'agit :
a) Des regimes de reglementation des
ori~
Ainsi, differents regimes existent :
.4> Le blocage des prix pur et dur ;
=> Le regime de taxation des prix : l'objectif est
de limiter l'augmentation ;
.4> Des regimes de liberte conventionnelle : les prix
sont libres mais surveilles.2
En RDC, le decret ministeriel 017/CAB/MENI-PME/96 semble
repondre a la surveillance des prix appliques.
b) Les mesures contre les oratigues
anticoncurrentielles Elles peuvent consiste en :
.4> La lutte contre les ententes et les abus de
position dominante ; .4> La lutte contre les prix minima a
des revendeurs ;
.4> L'interdiction des pratiques discriminatoires de
vente ;
~ L'interdiction de prix abusivement bas et de la vente
a perte (sauf liquidation)
c) Autres facteurs
.4> Les groupes sociaux de pression : pression exercee
par les unions de consommateurs reconnues ;
=> Les prix pratiques sur le marche : concurrence,
produits de substitution ;
1 ISABELLE PITON, Op Cit, point B
2 I. PITON, Op Cit, Point C.
.4> Les contraintes de production (coat de revient) et
de
commercialisation ;
r Le type de produit : nature, positionnement, cycle de
vie ; => Les prix selon les canaux de distribution ;
.4> Le consommateur : elasticite de la demande par
rapport au prix, pouvoir d'achat, ...
.4> Et la conjoncture
economique.'
SECTION 2 : L'ECONOMIE NATIONALE ET
L'ENCADREMENT DES PRIX
L'economie nationale etant comprise comme la vie
economique d'une nation : l'ensemble des faits relatifs a la production, a la
distribution et a la consommation des richesses d'une nation. Ainsi, quelle est
cette nation a l'ere moderne qui est sans connaitre, sans maitriser son
economie !
En RDC, le pouvoir public est organise comme
d'ailleurs le font l'ensemble des nations, l'economie est incarnee par un
Ministere de l' Economie. Que fait ce Ministere ?
2.2.1. Economie nationale
Concernant les prix, l'arrete ministeriel susmentionne
largement dans ce travail mentionne en son article douzieme : « Des
l'entree en vigueur du present arrete, tout operateur economique est tenu de
transmettre sa structure de prix, avec tous les details y afferents, au
Ministere de l' Economie Nationale, Industrie et PM E pour un controle a
posteriori. Pour toute modification ulterieure de la structure de prix
transmise, seuls les elements affectes doivent etre communiques au ministere
avec tous les justificatifs y relatifs, le jour de l'application de la nouvelle
structure de prix >>2.
Voila qui resume en gros ce que fait le pouvoir public en
matiere des prix appliques et des sanctions sont
prevues3.
Ces textes legaux font partie de la politique
economique d'un pays et justifient l'intervention de l' Etat dans l'economie.
Cette politique economique est l'ensemble des decisions prises par l' Etat pour
atteindre des objectifs afin d'assurer l'equilibre economique.
Il y a quatre objectifs de la politique economique et qui
sont les indicateurs cles d'une economie saine :
1 I. PITON, Op Cit,
2 Articles 12, 13 de l'arrêté, op cit
3 Décret-loi de 20 mars 1961 relatif au prix
1. La Croissance : mesuree par la variation du
produit interieur brut (PIB) en pourcentage d'une annee sur l'autre, elle
renseigne sur l'evolution de la richesse degagee par les entreprises. En cas
d'augmentation, elle traduit une economie forte.
2. L'emploi : s'apprecie par le calcul du taux de
chomage, plus il est faible, plus la situation tend vers le
plein-emploi.
3. L'inflation : la stabilite des prix s'exprime par
le calcul de l'evolution du taux d'inflation d'une annee sur l'autre. En
periode d'equilibre economique, les prix doivent etre stables.
4. L'equilibre des echanges exterieurs : quand le
solde de la balance commerciale (exportation moins importations des
marchandises) est positif, il traduit un dynamisme de
l'economie.1
Ainsi, la situation economique ideale d'un pays doit
refleter le plein emploi, la stabilite des prix, l'equilibre ou l'excedent des
echanges exterieurs et une croissance forte.
A l'heure de cette redaction, nous sommes loin d'une
situation economique ideale dans notre pays, seulement quelques progres ont ete
faits comme l'atteinte du point d'achevement au programme des PPT E (Pays
Pauvres Tres Endettes) ayant consacre un allegement de la dette exterieure du
pays. Il est deplore le pouvoir d'achat de la population qui a difficile a
nouer les deux bouts du mois et que dire du climat de commerce en general et
des conditions d'approvisionnement des commergants en particulier !
2.2.2. Le service urbain de l'économie
Le Ministere de l'economie nationale a un service lui
correspondant au niveau local, donc, dans la ville de Mwene-Ditu. Que fait-il
et cela au Marche Central de Mwene-Ditu ?
Il a pour mission :
- Du controle economique : savoir si tous les
marchandes et marchands agissent dans la legalite, c'est-h-dire disposent-ils
des documents de commerce ;
- Du controle des prix pratiques : la conformite de
ceux-ci doit etre prouvee et defendue par les exploitants.
- De l'evaluation sur le plan local de toutes les
realisations economiques
(dans le commerce, elevage, agriculture, artisanat et
monetaire)
1
http://le.minhtuan.free.fr/cours/tlebep-economie-chap6.doc,
consulté le 25/02/2011
Ce service, au niveau de la ville est chapote par un
bureau urbain dont la structure est la suivante1 :
CHEF DE BUREAU URBAIN
SECRETAIRE
CONTROLEURS
INSPECTEURS ENOUETEURS
Apres ce bureau urbain, viennent les services communaux
de l' Economie Nationale de MUSADI, Mwene-Ditu et de BONDOYI.
2.2.3. La politique de l'Etat sur les prix
Cette politique se base sur le decret-loi du 20 mars
1961 relatif aux prix. Selon la lecture qui en est faite par les experts de ce
service, cette loi consacre la liberalisation des prix, cela pour favoriser les
choix des consommateurs et la libre concurrence.2
Ainsi, nous avions cherche a relever quelques details sur
ce decret-loi relatif aux prix. Il s'agit de3 :
ARTICLES
|
MOTIF CONDENSE
|
SANCTION/ARTICLES
|
2
|
Prix de vente fixes par ceux qui en font l'offre...
l'Economie Nationale fera un contrôle a posteriori
|
-
|
4 sur 2°
|
Demande des justifications des prix
pratiques ainsi que la decomposition de ces prix en leurs
différents elements
|
Six mois, 100.000fc, art 14
|
8 sur 2°
|
Tout commercant doit être a même
d'établir le prix de revient des produits offerts en vente... ainsi que
le prix de vente
|
Art 14
|
10, 11
|
La detention de stock interdite aux
personnes ne pouvant justifier la qualité de
commercant et aux commercants pour la non-justification de stocks
détenu
|
3 mois, 50.000Fc ; art 20
|
-
|
-
|
Confiscation des produits faisant l'objet de
l'infraction, art 21
|
1 Source : Bureau urbain de l'Economie Nationale, par
Donatien MUNYOKA KABAYAMBI, le 02/06/2011
2 Propos recueillis lors de l'entretien avec Monsieur
Donatien MUNYOKA du service urbain de l'économie, le 02/06/2011
3 Décret-loi du 20 mars 1961, articles 2, 4, 8, 10, 11,
14, 20, 21
CI-IAIDITUE TUCISIEME : LA IDUATICIE DES IDUIX
SIU
LE MAUCI-IF
Nous sommes au cceur du Marche Central de Mwene-Ditu.
Notre objectif a ce stade de notre dissertation est la demonstration de la
realite du terrain par rapport aux prix pratiques.
SECTION 1: LES PRIX DU MARCHE
Comment se determinent-ils ? 3.1.1.
Données servant aux prix
Le Marche permet d'eteindre les besoins des
consommateurs, par la, il favorise la consommation. Ainsi, touts les produits
offerts dans ce marche se trouvent presqu'a leur stade final, doivent par
transaction (prix de vente) etre livres aux acheteurs (consommateurs pour la
satisfaction de leurs besoins).
Et parce qu'ils sont a leurs stade final, ces
differents produits ou marchandises n'ont pas ete acquis sans coat ou frais
depense de leur point d'approvisionnement, d'achat jusqu'a la destination
qu'est ce marche.
De cette faBon, les donnees servant au calcul des prix
sont :
Le prix d'achat de chaque article, marchandise proposee,
(facture d'achat) ;
Les divers frais supportes du lieu d'achat a destination,
(autres documents LTA) ;
Parce que cette activite vise le lucre, la marge
beneficiaire sera ajoutee au coat de revient pour trouver le prix de vente de
chaque produit (selon la reglementation des prix).
Cela est d'ailleurs confirme a l'esprit des textes
legaux relatifs entre autres : aux mesures d'execution du decret-loi du 20 mars
1961 relatif aux prix (arrete ministeriel 017/CAB/MINIPM E/96 largement
dejà evoque dans ce travail) ; cet arrete determinait encore les
elements a ajouter aux prix d'achat, ensuite d'autres textes donnent de la
precision sur les marges beneficiaires autorisees apres l'obtention du coat
d'achat ou prix de revient ou coat de revient (Arrete BC E/ ENI/0018/76 du 30
mars 1976 et Arrete Ministeriel n° EN/022 du 20 decembre 1969 portant mode
de calcul des prix des produits importes -- dans sa section III, il y est
question des marges beneficiaires).
Dans un ouvrage, il a ete precise ce qui suit : «
Les grossistes et les detaillants ne sont pas autorises a vendre les produits
importes a un prix superieur au prix obtenu en ajoutant au prix de revient
defini ci-avant les marges beneficiaires fixees
par le Ministere de l' Economique Nationale. Cette marge
se situe dans la plupart des cas entre 10 et 20% du prix d'achat, tant pour le
grossiste que pour le detaillant »1.
Ainsi, parce que nous avons evoque que plusieurs
rayons d'activite existent au Marche la, a travers les lignes qui suivent, nous
avons demontre le calcul des prix dans deux d'entre eux.
Et officiellement, les marges beneficiaires autorisees
pour ces secteurs sont2 : Le rayon de luxe : 20%
Le rayon des alimentations : 10 a 12%
3.1.2. Calcul des prix par les commerçants
Comme nous l'avons dejà indique, ce marche
comporte plusieurs rayons d'activite, ainsi, dans ce travail, nous nous sommes
plus interesses sur deux d'entre eux :
Rayon de luxe
Le rayon des alimentations A. Le rayon de
luxe
Dans ce rayon, les prix de vente de certains articles
avaient ete mis a notre disposition, a ces prix de vente, les details relevant
du prix d'achat aux frais d'achat etaient fournis. Il s'agit de :
1. Sur une commande de 100$ (par ex)/93.500 FC
Frais supportes : a Kin 2,5% du montant commande, Kg
fret : 9Kgs a 1,50 /Kg
PVU$
US
MARGE
PVU FC
5,08
4.750
Pantalons jeans
Pantalons jeans
Blouse dame
6.550
7.450
3.280
2,5$
ou
2.350
9Kg/fret x 1,50$/kg 13,50$us soit
12.650fc
9.500
10.850
2.950FC
3.400Fc
1.470Fc
10
3
1
10,15
11,60
7
8
3,5
QTE
ARTICLE
KINSHASA
2,5%
FRAIS
FRAIS
TRANSP.
KIN-MDT
MWENE-DITU
PAU/ $US
PAU FC
97,50
|
91.130
|
2.350
|
12.650
|
|
132.300
|
41.170
|
106.130Fc
Source : Donnees brutes recueillies au Marche Central et
adaptees par nous.
Nous degageons ceci du tableau ci-dessus :
Sur fonds envoyes pour achat : 91.130 FC (Facture
d'achat)
Frais supporte a Kin : + 2.350 FC ( Envoye
commercial)
Frais payes pour transport Kin-MDT : + 12.650Fc (Fret avion)
Coat d'achat marchandises jusqu'a MDT : 106.130Fc
1 Département de l'Economie Nationale, le Guide
de l'investisseur, Bureau National de Promotion des Investissements,
Zaïre, 1973, p. 231
2 A-M. n ° EN/022 du 20 décembre 1969,
Section III
A la question de savoir comment arrivent-ils a
calculer le prix de vente ? L'un d'eux dira que nous ajoutons tout simplement
45% au coat d'achat et cela par article ou marchandise
acheté.1
L'autre, c'est 30% ajoutés au coat d'achat de
leurs articles et de justifier que la c'est une marge qui couvre a la fois
l'impHt, la consommation et l'épargne du
commergant.2
2. Sur une commande de 1.000$US soit 940.000FC
QTE
|
ARTICLE
|
KINSHASA
|
FRAIS TRANSP. KIN-MDT
|
MWENE-DITU
|
PAU/ $US
|
PAU FC
|
2,5% FRAIS
|
PVU$US
|
PVU FC
|
MARGE
|
7
|
Wax femme
|
10
|
9.400
|
25$US
|
95Kg/fret 142,50$US 133.950Fc
|
13,83
|
13.000
|
3.600
|
5
|
Chemise classique
|
7
|
6.580
|
11,70
|
11.000
|
4.420
|
4
|
Veste free man
|
18
|
16.920
|
25,53
|
24.000
|
7.080
|
4
|
Veste Pierre Carlos
|
20
|
18.800
|
27,66
|
26.000
|
7.200
|
4
|
Veste Pierre Cardin
|
20
|
18.800
|
29,79
|
28.000
|
9.200
|
4
|
Pant. Jeans
|
8,50
|
7.990
|
12,34
|
11.600
|
3.610
|
4
|
Pant. Jeans
|
10
|
9.400
|
14,46
|
13.600
|
4.200
|
4
|
Jupes jeans dtes
|
7
|
6.580
|
10,11
|
9.500
|
2.920
|
6
|
Jupes jeans dtes
|
8,50
|
7.990
|
12,34
|
11.600
|
3.610
|
4
|
Blouse dà
|
2,50
|
2.350
|
3,62
|
3.400
|
1.050
|
4
|
Blouse dà
|
4,50
|
4.230
|
6,49
|
6.100
|
1.870
|
4
|
Blouse dà
|
5
|
4.700
|
7,23
|
6.800
|
2.100
|
4
|
Blouse dà
|
8
|
7.520
|
11,59
|
10.900
|
3.380
|
4
|
Blouse dà
|
10
|
9.400
|
14,47
|
13.600
|
4.200
|
4
|
Chemise ho
|
2
|
1.880
|
2,87
|
2.700
|
820
|
4
|
Tricot ho
|
2
|
1.880
|
2,87
|
2.700
|
820
|
4
|
Tricot ho
|
3
|
2.820
|
4,36
|
4.100
|
1.280
|
4
|
Tricot ho
|
4
|
3.760
|
5,80
|
5.450
|
1.690
|
4
|
Tricot ho
|
8
|
7.520
|
11,59
|
10.900
|
3.380
|
4
|
Couvre bébé
|
4,50
|
4.230
|
6,49
|
6.100
|
1.870
|
5
|
Couvre bébé
|
13
|
12.220
|
18,83
|
17.700
|
5.480
|
5
|
Drap de lit
|
5
|
4.700
|
7,23
|
6.800
|
2.100
|
5
|
Robes fillette
|
15
|
14.100
|
21,70
|
20.400
|
6.300
|
4
|
Complet jeans G
|
5
|
4.700
|
7,23
|
6.800
|
2.100
|
4
|
Complet jeans G
|
20
|
18.800
|
29,04
|
27.300
|
8.500
|
1
|
ssuie main
|
5
|
4.700
|
7,23
|
6.800
|
2.100
|
1
|
ssuie main
|
1,50
|
1.410
|
2,18
|
2.050
|
640
|
|
975,50
|
916.970
|
23.500
|
133.950
|
1.411,72
|
1.327.150
|
410.180
|
|
1.074.420Fc
|
|
Source : Données brutes recueillies au
Marché Central et adaptées par nous
1 Propos recueillis lors de l'entretien avec le
commerçant ILUNGA BMG dans sa boutique, le 21/05/2011
2 Propos recueillis lors de l'entretien avec le Fils
Gestionnaire des Ets NKOTSHI-Pitchou, le 24/05/2011
De ce deuxieme cas de figure, le tableau du rayon de luxe
renseigne les elements ci-apres :
|
Montant net pour achat
|
:
|
9 16.970FC
|
(Facture d'achat)
|
|
Frais supporte a Kin
|
:
|
23.500FC
|
(Envoye commercial)
|
|
Fret Kin-MBM-MDT
|
:
|
1 33.950FC
|
(fret avion)
|
Coat d'achat marchandises a MDT
|
:
|
1.074.420Fc
|
|
Analyse de benefice et prix de vente
A. RAYON DE LUXE
|
PVT
|
PAT
|
MARGE BRUTE
|
FRAIS D'ACHAT TOUS
|
BENEFICE BRUT
|
Tableau 1
|
132.300
|
91.130
|
41.170
|
15.000
|
26.170
|
Tableau 2
|
1.327.150
|
916.970
|
410.180
|
157.450
|
252.730
|
|
1.459.450
|
1.008.100
|
451.350
|
172.450
|
278.900
|
B. Le rayon des alimentations
Dans ce rayon, deux detaillants ont ete touches et tous,
ils achetent localement leurs marchandises :
QTE
|
ARTICLE
|
Ets MUBE/Mson TABAC
|
MWENE-DITU
|
MARGE
|
PAU/$US
|
PAU FC
|
Dz/Ct
|
PA $U PVU$US
|
PVU FC
|
PV Ct z/
|
72
|
LAIT CARA PM
Ct/6dz
|
0,833
|
783
|
60
|
0,904
|
850
|
10.200
|
4.824
|
288
|
Piles lion fort/
400gr ct/24dz
|
0,2604
|
245
|
75
|
0,266
|
250
|
3.000
|
1.440
|
12
|
Lait cowbell 400gr ct/1dz
|
4,25
|
3.995
|
51
|
4,36
|
4.100
|
-
|
1.260
|
10.3 40Ci g
|
Stella filtré/ ct
51fardes 10 pqt x 20 sticks
|
0,029
|
27
|
300
|
0,030
|
28
|
560
|
10.340
|
|
486
|
454.056
|
486
|
504,22
|
471.920
|
-
|
17.864
|
Source : Données recueillies au Marché
Central et adaptées par nous1
A retenir du tableau ci-haut :
n Montant décaissé pour achat :
454.056Fc
n Frais supporté (achats locaux) : -
Dans ce cas, le prix d'achat se confond au coat
d'achat.
1 Eléments eus lors du contact avec messieurs
Boniface MIKI et MUKENDI KALULA, le 24/05/2011
Comparaison des marges beneficiaires et celles aui
sont officielles
SERIE
|
DESIGNATION
|
CAT
|
PVT
|
MARGE BRUTE
|
M. BEN OFFIC
|
MARGE MARCHE
|
A
|
- Tableau 1
Rayon de luxe :
- Tableau 2
|
106.130
|
132.300
|
26.170
|
20%
|
24,66%
|
1.074.420
|
1.327.150
|
252.730
|
20%
|
23,52%
|
B
|
Rayon des Alim. -- Tableau 3
|
454.056
|
471.920
|
17.864
|
12%
|
3,93%
|
Commentaire :
Il ressort de cette comparaison que :
Pour le rayon de Luxe : les marges beneficiaires
s'eloignent un peu de celle qui est officielle soit 20%, cela s'explique dans
la mesure ou ils ne mettent pas dans ce calcul certains des elements autorises
comme les 2% d'amortissement... (si consideres, les marges du marche vont etre
ramenees a #177; 22,53% pour le tableau 1 et a 22,29% pour le
deuxieme)
Pour le rayon des Alimentations : les marges
beneficiaires sont pour ces detaillants en dega (en dessous) de celles
officielles (variant entre 10 et 12%). Comment tiennent-ils, resistent-ils dans
cette activite ? Comment font-ils face aux autres frais d'exploitations (loyer
de leurs offices... container, etc.). La concurrence deloyale ou pratique des
prix illicites expliquerait ce phenomene.
Ainsi, nous disons que tout cela ne tient pas, la
faBon de calculer les coats de revient par les exploitants du Marche ! Alors,
avons propose dans les lignes suivantes une des methodes de calculer qui soit
conforme a la fois aux textes legaux et a la science. Il s'agit de la methode
des coats complets dejà evoquee au chapitre deuxieme de ce travail ;
mais, posons d'abord quelques prealables :
La connaissance du prix d'achat, c'est-h-dire, la facture
d'achat;
La connaissance de tous les frais a l'achat et jusqu'a
destination (les documents de manutention, les lettres de transport,
etc.)
De cette fagon, nous aurons :
|
PV = CR + Marges
|
et d'autres sont ~
|
determiner :
|
|
|
MR comme montant a repartir
MI devient montant a
imputer
B c'est la base de repartition
K est le coefficient de repartition
|
t I correspond a l'Indice de
répartition1
|
Alors : Ainsi :
|
|
MR represente la sommation de tous les frais support~s
a l'achat aussi reconnus par les textes sur la fixation des coats de revient et
prix de vente.
B equivaut au montant global des factures
d'achat,
MI est la part de chaque article dans les frais
d'achat par rapport au
prix unitaire d'achat. Il s'obtient par la multiplication
de : PAU devient l'Indice de repartition.
Cela étant, appliquons ces principes :
1° Pour le Rayon de Luxe
1er Tableau :
MR= 15.000 FC (somme de tous les frais a
l'achat)
B = 91.130 FC (Montant global de la facture
d'achat)
|
K x PAU/Article
|
|
|
|
MI = K x PAU/Article
La derniere ligne du tableau ci-contre nous montre les
totaux de chaque element des prix pris en compte.
QTE ACHETEE
|
ARTICLE
|
FC PAU
|
(K) FRAIS 0,1646
|
COUT de REVIENT
|
2% AMORT.
|
20% MAR B
|
PV x Qté
|
10
|
Pant Jeans
|
6.550
|
1.078,13
|
7.628,13
|
152,56
|
1.525,63
|
9.306
|
3
|
Pant. Jeans
|
7.450
|
1.226,27
|
8.676,27
|
173,53
|
1.735,25
|
10.585
|
1
|
Blouse
|
3.280
|
539,89
|
3.819,89
|
76,40
|
763,98
|
4.660
|
Somme Qté x chaque
element
|
91.130
|
15.000
|
106.130,00
|
2.122,59
|
21.226,03
|
129.475
|
1 CE Anastas KAZADI MATANDA, La Comptabilité
analytique d'exploitation et budgétaires, G3 ECO, CUMD, Cours
Inédit, 2010-2011
2eme Tableau :
MR= 157.450 FC (somme de tous les frais a l'achat) B =
916.970 FC (facture d'achat)
MI = K x PAU/Article
QTE
|
ARTICLE
|
FC PAU
|
(K) FRAIS 0,17171
|
CR
|
2% AMORT.
|
20% MAR B
|
PV x Qté
|
7
|
Wax femme
|
9.400
|
1.614,07
|
11.014,07
|
220,28
|
2.202,81
|
13.437,17
|
5
|
Chemise classique
|
6.580
|
1.129,85
|
7.709,85
|
154,20
|
1.541,97
|
9.406,02
|
4
|
Veste free man
|
16.920
|
2.905,33
|
19.825,33
|
396,51
|
3.965,06
|
24.186,90
|
4
|
Veste Pierre Carlos
|
18.800
|
3.228,15
|
22.028,15
|
440,56
|
4.405,63
|
26.874,34
|
4
|
Veste Pierre Cardin
|
18.800
|
3.228,15
|
22.028,15
|
440,56
|
4.405,63
|
26.874,34
|
4
|
Pant. Jeans
|
7.990
|
1.371,96
|
9.361,96
|
187,24
|
1.872,39
|
11.421,59
|
4
|
Pant. Jeans
|
9.400
|
1.614,07
|
11.014,07
|
220,28
|
2.202,81
|
13.437,17
|
4
|
Jupes jeans dtes
|
6.580
|
1.129,85
|
7.709,85
|
154,20
|
1.541,97
|
9.406,02
|
6
|
Jupes jeans dtes
|
7.990
|
1.371,96
|
9.361,96
|
187,24
|
1.872,39
|
11.421,59
|
4
|
Blouse dà
|
2.350
|
403,52
|
2.753,52
|
55,07
|
550,70
|
3.359,29
|
4
|
Blouse dà
|
4.230
|
726,33
|
4.956,33
|
99,17
|
991,27
|
6.046,77
|
4
|
Blouse dà
|
4.700
|
807,04
|
5.507,04
|
110,14
|
1.101,41
|
6.718,58
|
4
|
Blouse dà
|
7.520
|
1.291,26
|
8.811,26
|
172,22
|
1.762,25
|
10.749,74
|
4
|
Blouse dà
|
9.400
|
1.614,07
|
11.014,07
|
220,28
|
2.202,81
|
13.437,17
|
4
|
Chemise ho
|
1.880
|
322,81
|
2.202,81
|
44,06
|
440,56
|
2.687,43
|
4
|
Tricot ho
|
1.880
|
322,81
|
2.202,81
|
44,06
|
440,56
|
2.687,43
|
4
|
Tricot ho
|
2.820
|
484,22
|
3.304,22
|
66,08
|
660,84
|
4.031,14
|
4
|
Tricot ho
|
3.760
|
645,63
|
4.405,63
|
88,11
|
881,13
|
5.374,87
|
4
|
Tricot ho
|
7.520
|
1.291,26
|
8.811,26
|
172,22
|
1.762,25
|
10.749,74
|
4
|
Couvre bébé
|
4.230
|
726,33
|
4.956,33
|
99,17
|
991,27
|
6.046,72
|
5
|
Couvre bébé
|
12.220
|
2.098,30
|
14.318,30
|
286,36
|
2.863,66
|
17.468,32
|
5
|
Drap de lit
|
4.700
|
807,04
|
5.507,04
|
110,14
|
1.101,41
|
6.718,58
|
5
|
Robes fillette
|
14.100
|
2.421,11
|
16.521,11
|
330,42
|
3.304,22
|
20.155,75
|
4
|
Complet jeans G
|
4.700
|
807,04
|
5.507,04
|
110,14
|
1.101,41
|
6.718,58
|
4
|
Complet jeans G
|
18.800
|
3.228,15
|
22.028,15
|
440,56
|
4.405,63
|
26.874,34
|
1
|
Essuie main
|
4.700
|
807,04
|
5.507,04
|
110,14
|
1.101,41
|
6.718,58
|
1
|
Essuie main
|
1.410
|
242,11
|
1.652,11
|
33,04
|
312,42
|
1.997,57
|
Somme Qté x chaque
element
|
916.970
|
157.452,82
|
1.074.422,82
|
21.488,70
|
214.866,46
|
1.310.777,87
|
Ici, comme dans le 1er tableau, on part du
prix d'achat, frais d'achat répartis pour trouver le coat de revient
unitaire auquel, on a ajouté les 2% d'amortissement et les 20% de la
marge bénéficiaire légale pour donner le prix de vente.
(PA + F. d'achat = CR + Marges = PV)
2° Du rayon des Alimentations
Un seul cas de figure etait considere, il avait ete
question des achats effectues localement sans frais d'achat. On applique les
principes de notre methode arretee, celle des coats complets :
MR = -eant
B = 454.056Fc (facture d'achat)
K = inexistant
MI = Inexistant
Le coat de revient se confond au prix d'achat (facteur
globale)
QTE
|
ARTICLE
|
FC PAU
|
(K) FRAIS 0,17171
|
CR
|
2% AMORT.
|
20% MAR B
|
PV
|
72
|
LAIT CARA PM
|
|
|
|
|
|
|
|
Ct/6dz
|
783
|
-
|
783
|
15,66
|
93,96
|
792,62
|
288
|
Piles lion fort/
|
|
|
|
|
|
|
|
|
245
|
-
|
245
|
4,90
|
29,40
|
279,30
|
|
400gr ct/24dz
|
|
|
|
|
|
|
12
|
Lait cowbell
|
|
|
|
|
|
|
|
400gr ct/1dz
|
3.995
|
-
|
3.995
|
79,90
|
479,40
|
4.554,30
|
10.3
|
Stella filtre/ ct
|
|
|
|
|
|
|
40Ci
|
51fardes 10 pqt x
|
27
|
-
|
27
|
0,54
|
3,24
|
30,78
|
g
|
20 sticks
|
|
|
|
|
|
|
Somme Qté x chaque
|
454.05
|
-
|
454.056
|
9.081,12
|
54.486,72
|
517.623,84
|
element
|
6
|
|
|
|
|
|
Dans ce tableau, tout est simple, au prix d'achat
unitaire on a ajoute seulement les marges (amortissement et marge beneficiaire)
pour fixer ou determiner le prix de vente.
Avant de clore ce point reserve au calcul des prix par
les commergants, nous avons voulu rappeler que tous ces prix de vente trouves
restent theoriques dans la mesure ou certaines reductions (rabais, remise,
ristourne) pourront etre accordees aux acheteurs mais dans ce cas, cela devra
etre demontre. Car la pratique illicite des prix implique aussi les prix hors
normes soit, ils sont tres bas sans raison ou haut sans justification
fondee.
3.1.3. Point de vue des commerçants sur le service de
l'économie Nationale
De l'avis general, les personnes rencontrees lors de
notre recherche n'avaient rien a emettre sur ce service, seulement, elles se
reconnaissaient ne pas remplir ou repondre a toutes les conditions d'un bon
exercice de l'activite commerciale.
Conditions allant de la detention des documents de
commerce, des structures
des prix deposees aupres de ce service, de leur affichage
pour le profit des
acheteurs, des facturiers pour toute vente et a la
tenue du registre des produits factures et autres livres, telles que demontrees
par l'arrete fixant le bareme des sanctions
economiques.1
Ainsi, s'attendent-elles a la comprehension des
inspecteurs economiques, ces personnes (les marchandes et marchands) ne
connaissent d'ailleurs pas la part qui leur revient pour etre en ordre et calme
dans l'exercice de leur activite.
SECTION 2 : CONTROLE ECOMIQUE
Ce controle est legal car les articles 4 et 25 de
decret-loi du 20 mars 1961 l'insinuent.
Quand alors s'opere-t-il ? Nous avons examine les
periodes. 3.2.1. Avis économique sur les structures
appliquées
« D'une maniere generale, les operateurs ne
savent pas dresser la structure des prix et n'appliquent pas les dispositions
legales propres aux structures des prix. Ce sont eux qui doivent a tout prix
les dresser », avait dit l'un des responsables de ce
service.2
Par la, le manque des structures fiables constitue une
infraction, c'est la pratique illicite des prix.
3.2.2. Périodes de contrôle économique
infractions et amendes
a) Periodes de controle economioue Il y
en a quatre :
1er trimestre : de janvier a mars 2eme
trimestre : d'avril a juin
3eme trimestre : de juillet a
septembre
4eme trimestre : d'octobre a decembre
C'est au cours de ces periodes que les controle est fait
afin de detecter differentes infractions.
b) Infractions Nous en avons recense
treize3 :
Tout empechement ou entrave volontaire a l'exercice des
fonctions des agents commissionnes ;
Commerce triangulaire ;
1 Arrêté Minist. 002/CAB/MIN/ECO/2004 du
18/02/04 - Fixation du barème des sanctions économiques
2 Propos recueillis lors de l'entretien avec Donatien
MUNYOKA KABAYAMBI du service Urbain de l'Economie, ce 06/06/2011
3
Arrêté-Min 002/CAM/MIN/ECO/2004, idem
Pratiques des prix illicites ;
Publicite des prix : non affichage des prix, non
etablissement de factures, non-conformite de la facture, etc.
Tenue du registre des produits factures et autres livres
;
Refus de satisfaire aux droits des acheteurs, vente
concomitante ; Detention et retention des stocks ;
Fraude et restriction a la production et a la libre
circulation des produits ;
Defaut de qualite pour exercer la profession de
commergant ; Concurrence deloyale ;
Absence du Numero d'Identification Nationale et la
non-confirmation ; Non publicite du n° d'Identification National
;
Non transmission des etats financiers.
En ce qui concerne notre dissertation ou notre sujet,
nous insistons sur les sanctions ci-dessous :
1. Tout empechement ou entrave volontaire a l'exercice
des fonctions des agents commissionnes ;
2. Pratiques des prix illicites ;
3. Publicite des prix.
c) Amendes
L'arrete-ministeriel la du 18/02/2004 relatif a la
fixation du bareme des sanctions economiques determine en meme temps les
amendes payables a chaque type d'infraction et leur sous bassement
legal.
Pour l'infraction des pratiques des prix illicites, on
precise ce qui suit Infraction : suivant les articles 5 et 6 du decret-loi du
20 mars 1961 Sanction : articles 15 et 22 du meme decret-loi
Sanction penale : 15 jours a 3 ans et amendes
transactionnelles : 500FF a 15000FF ou l'une de ces peines.
A cet effet, nous avions cherche a relever les
recettes occasionnees a la suite de l'application de cette loi relative a la
fixation du bareme des sanctions economiques.
Ainsi, les recettes suivantes ont ete effectuees pendant
la periode de 2008 a 2010. Il s'agit de :
ANN EE
|
NOMBRE D'INFRACTIONS
|
MONTANT PERcU/FC
|
2008
|
8
|
195.000
|
2009
|
42
|
1.516.042
|
2010
|
28
|
920.000
|
TOTAL
|
2.631.042
|
Source : Tableau adapts par nous d'après les
donnees eues du Service Urbain de l'Economie
Graphiquement encore, nous avions voulu rendre imagee ces
recettes
Source : Rapport triennal du Service Urbain de
l'Economie construit par nous a partir des données brutes
3.2.3. Encadrement des commerçants
Dans le cadre du partenariat, le Service Urbain de l'
Economie joue le role de conseil. C'est-h-dire lorsque quelqu'un se tient a son
office pour etre oriente ou informs sur une activite qu'il veut entreprendre,
ce dernier, lui donne des indications a suivre dans le domaine.
Ainsi, il devient judicieux pour quiconque, de passer
par ce service de l' Etat avant tout exercice de l'activite commerciale afin de
se laisser informer.
Au bureau, nous l'avions dit, s'il est consulté
ce service est un conseil mais une fois ses agents sur terrain, ils passent
pour des officiers de police judiciaire en matière économique,
sortis pour la recherche des infractions.1
1 Décret-loi du 20 mars 1961, relatif aux prix
art. 4 et 25 (01, 83-26 du 12 septembre 1883)
SECTION 3 : CRITIQUES ET SUGGESTIONS
3.3.1. Au service Urbain de l'Economie
Le controle des prix etant une des politiques
economiques du pays, ce service devrait avoir des bureaux dignes du rang de ce
service, malheureusement, c'est dans un local a piece unique qu'est confine le
Service Urbain de l' Economie Nationale.
Pendant notre passage dans ce service, nous n'avons
pas note une structure chargee de vulgariser les actes economiques,
sensibilisation des operateurs economiques en matiere de l'exercice du
commerce, de la pratique des prix, etc. meme si on semble s'allier au principe
qui dit : « Nul n'est cense ignorer la loi ».
C'est vrai, les attributions de votre travail reposent
sur autant des textes juridiques, nous vous suggerons, d'ajouter une dose
d'humanite dans l'interpretation et l'application de ces derniers sur les
marchands et marchandes.
La RDC, notre pays, reste a tout point de vue dans un
apprentissage global, celui de la democratie et d'autres principes regissant la
vie socio-economique du pays. A eux, de compter avec l'environnement, le niveau
des exploitants, la microeconomie du pays et / ou l'economie informelle au
point qu'en voulant a tout prix appliquer la loi qu'ils en arrivent a
decourager (tracasseries) les petits entrepreneurs et a les contraindre a
abdiquer et par la a les pousser a la pauvrete. Comment alors ce pays va-t-il
avancer si on ne sait pas encourager les initiatives, pour ce qui concerne
notre sujet, le petit commerce.
3.3.2. Aux commerçants
Vous etes a feliciter ! Car vous savez transferer la
satisfaction de certains de vos besoins sur une periode, en investissant dans
le commerce avec esprit de gagner. Mais, retenez qu'une chose est sore, vous
n'agirez pas toujours a votre guise.
Cela dit, il faudrait compter avec l'Etat, et bien, a
l'heure actuelle de l' EtatProvidence, l' Etat qui se doit de reguler non
seulement l'ordre et la securite mais aussi qui a son mot d'ordre dans la vie
economique du pays. Vous vous retrouvez alors dans un domaine oO l'Etat est le
garant de l'ordre, des principes et de l'organisation du secteur.
D'oO, apprenez a contacter le Service Urbain de l'
Economie pour vous laisser guider. Developper en vous les aptitudes necessaires
a votre profession, chercher a savoir par exemple : comment calcule-t-on les
prix, quels documents sont necessaires dans l'exercice du commerce, quelles
sont les marges beneficiaires autorisees..., ou cherchez les services des
experts pour vous laisser assister.
Vous n'avez aucune raison d'ignorer ce que vous
devriez connaitre, nous avions cru vous donner raison, mais les textes legaux
couvrent toute l'activite des cadres et agents du Service Urbain de l' Economie
! Si chacun s'y mettait, vous et
l' Etat, vous agirez au progres de l'Economie
Nationale en veritables citoyens, fils de ce pays et pouvoir regulateur de l'
Economie Nationale.
Dans vos mouvements de « tindagel
», exigez a vos envoy~s commerciaux une copie des factures d'achat et non
de simples listes nominatives des achats. La facture d'achat reste l'element
cle et valide dans le calcul des prix, aussi les preuves de frais de transport
(fret, train, vehicule), frais d'hôtel, etc.
1 Mot tiré du verbe lingala « Kotinda
» qui veut dire : « Envoyer pour achat ou commissionner »
CCINCLUSICIN
Nous nous etions donne comme taches, une recherche
autour d'une preoccupation intitulee : « L' Economie Nationale et les
Structures des prix dans le petit commerce ».
Nous avions aussi pour interrogations :
? Qui fixait les prix appliques au Marche ?
? De quoi se composaient-ils et quelles en etaient les
normes ?
? Qui etait l'initiateur de l'activite du petit commerce
dans le marche ?
? Et quel etait le role du Service de l'Economie
?
Eu egard a tout ce qui precede, nous sommes arrives a
conclure ce qui suit par des methodes telles que :
=> La methode inductive, par elle, certains
exploitants ont ete contactes afin de comprendre leurs agissements dans les
affaires et de pouvoir generaliser cela dans le secteur du petit commerce
;
=> Aussi celle structuro-fonctionnaliste, avec
elle, le marche repondant a la loi de l'offre et de la demande, la variable des
prix devait etre comprise, maitrisee par tout le systeme qu'est le marche et
les textes reglementant le secteur.
=> Encore, la methode historique relative au passe
du marche, notre champ d'investigation et l'etat des lieux des controles
economiques passes.
Ainsi, nos hypotheses ont ete confirmees : les
marchands et marchandes fixent par eux-memes les prix de leurs articles. La loi
les autorise mais fixe la ligne de conduite, les marges beneficiaires
autorisees, les elements de fixation ou calcul des prix, eux-memes connaissent
oi., ils s'approvisionnent et combien ca coate.
Nous sommes humbles de reconnaitre que nous n'avons
considere qu'une des attributions du Service de l' Economie, le controle de
prix, et cela dans un espace aussi etroit qu'est le marche de Mwene-Ditu, alors
d'autres chercheurs pourront amplifier le champ d'investigation.
Qu'ils ne nous tiennent pas a l'Cil s'ils auront
constates des omissions flagrantes de notre part, que leurs recherches
completent s'ils le permettront la connaissance de nos lecteurs et repandent la
science.
13113L1CGUAIDI-11E
I. OUVRAGES
1. « Economie libérale » de Microsoft Encarta
2009
2. Departement de l' Economie Nationale, Le Guide de
l'investisseur, Bureau National de Promotion des Investissements, Zaire,
1973
3. ISABELLE PITON, Cours d'initiation au
Marketing,
4. Larousse de Poche, Livre de poche, Imprimé en
France par B&T, Paris
5. Le Petit Larousse illustré, Dictionnaire,
100ème Edition, Imprimé en France, 2005,
6. MULUMBATI NGASHI, Initiation à la science
politique, Edition Africa, Lubumbashi, 2006
7. VERHULST, Comptabilité analytique
d'exploitation, Ed. Centre des Recherches Pédagogique, Kin 1984
II. NOTES DE COUNS
1. CE Anastas KAZADI MATANDA, La Comptabilité analytique
d'exploitation et budgétaires, G3 ECO, CUMD, Cours Inédit,
2010-2011
2. Freddy MUTOMBO, Cours d'analyse financière, G3 ECO,
CUMD, Cours inédit, 2010-2011
3. Prof MUSASA KABOBO, Cours d'initiation à la recherche
scientifique, G1 Eco, UNILU/CUMD, Cours inédit, 2008-2009
4. Z. MABOMBO NYAMI, Méthodes des recherches en sciences
sociales, G2 ECO, CIDEP/UO, Cours inédit, 2009-2010
III. TEXTES LEGAUX
1. Arrete Ministeriel 017/CAB/M ENI-PM E/96 -- Mesures
d'execution du decretloi du 20/03/1961 relatif aux prix
2. Decret-loi du 20 mars 1961 relatif aux prix (01,
83-26 du 12 septembre 1883)
3. Arrêté Ministériel, n ° EN/022 du 20
décembre 1969, Section III
4. Loi n° 73/009 du 05/01/1973 portant sur l'exercice du
commerce
5. Loi n° 79-021 du 02/08/1979 portant sur l'exercice du
petit commerce
6. Arrete Ministeriel. 002/CAB/MIN/ ECO/2004 du 18/02/04
-- Fixation du bareme des sanctions economigues
IV. TFC
2. E. TSHIBAMBI TSHOVO, La problématique de la hausse
des prix des biens et services et son impact sur le revenu réel des
travailleurs, G3 Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU, 2009-2010
3. JDR TSHIBANDA KALENDA, Des fréquences et causes de
la hausse des prix des produits de première nécessité sur
le marché de Mwene-Ditu, G3 Eco, TFC, CUMD/ Extension UNILU,
2007-2008
V. Netoaraphie (Weboaraphie)
1. Http// :www.btsig72.free.fr/cours/economie.../1er
.../courant libéral.doc,
2.
http://le.minhtuan.free.fr/cours/tlebep-economie-chap6.doc,
3.
http://www.academie-des-sciences-commerciales.fr/CILF/fr/accueil/...,
4.
www.droit-afrique.com
VI. AUTRES
1. Eléments eus lors du contact avec messieurs Boniface
MIKI et MUKENDI KALULA, le 24/05/2011
2. Propos recueillis lors de l'entretien avec l'administrateur
de Marché, le 17/04/2011, sur av. Lukalaba n° 6, quartier BUKASA,
Commune Musadi
3. Propos recueillis lors de l'entretien avec le
commerçant ILUNGA BMG dans sa boutique, le 21/05/2011
4. Propos recueillis lors de l'entretien avec le Fils
Gestionnaire des Ets NKOTSHIPitchou, le 24/05/2011
5. Source : Bureau urbain de l'Economie Nationale, par Donatien
MUNYOKA KABAYAMBI, le 02/06/2011
1AliE LES MA1IEI?ES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
AVANT-PROPOS III
SIGLES ET ABREVIATION IV
INTRODUCTION 1
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2
1.1. Choix du sujet 2
1.2. Intérêt du sujet 2
2. ETAT DE LA QUESTION 3
3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DU TRAVAIL 4
3.1. Problématique 4
3.2. Hypothèses de travail 4
4. METHODES ET TECHNIQUES 5
4.1. Méthodes 5
4.2. Techniques 6
5. DELIMITATION DU SUJET 7
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 7
7. DIFFICULTES RENCONTREES 8
CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS GENERALES 9
SECTION 1 : DEFINITIONS CONCEPTUELLES 9
1.1.1. Economie 9
1.1.2. Nation 9
1.1.3. Marché 9
1.1.4. Prix 10
1.1.5. Commerce 11
SECTION 2 : DESCRIPTION DU MARCHE CENTRAL DE MWENE-DITU 12
1.2.1. Historique 12
1.2.2. Organisation 13
1.2.3. Fonctionnement 13
1.2.4. Catégorie des commerçants du marché
14
CHAPITRE DEUXIEME : LA THEORIE GENERALE DES PRIX 16
SECTION 1 : DETERMINATION DES PRIX 16
2.1.1. Méthodes de détermination des prix 16
2.1.2. La fixation des prix 20
2.1.3. Objectifs de la fixation des prix 20
2.1.4. Facteurs et contraintes dans la fixation des prix 21
SECTION 2 : L'ECONOMIE NATIONALE ET L'ENCADREMENT DES PRIX 22
2.2.1. Economie nationale 22
2.2.2. Le service urbain de l'économie 23
2.2.3. La politique de l'Etat sur les prix 24
CHAPITRE TROISIEME : LA PRATIQUE DES PRIX SUR LE MARCHE 25
3.1.2. Calcul des prix par les commerçants 26
3.1.3. Point de vue des commerçants sur le service de
l'économie Nationale 32
SECTION 2 : CONTROLE ECONOMIQUE 33
3.2.1. Avis économique sur les structures
appliquées 33
3.2.2. Périodes de contrôle économique
infractions et amendes 33
3.2.3. Encadrement des commerçants 35
SECTION 3 : CRITIQUES ET SUGGESTIONS 36
3.3.1. Au service Urbain de l'Economie 36
3.3.2. Aux commerçants 36
CONCLUSION 38
BIBLIOGRAPHIE 39
TABLE DES MATIERES 41