Internet
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Master ACG10 : Septembre 2009
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Refonte du système
d'information de l'OCP :
Problématiques & Solutions
Remerciements
Je tiens à exprimer mes profonds remerciements et
ma haute gratitude à ma famille qui a sacrifié, autant que moi
d'ailleurs, les loisirs et divertissements durant toute la période
consacrée à cette formation.
Je tiens aussi à remercier profondément
tous les collaborateurs OCP, pour le soutien qu'ils m'ont apporté, en
leur exprimant ma profonde reconnaissance pour tous les efforts qu'ils ont
consenti tout au long de la période de ma quête.
Je présente également mes sincères
considérations à Monsieur « Yassine Margad » encadrant
de thèse pour son soutien et conseils précieux.
Mes remerciements sont vivement destinés à
tout le corps administratif, directoires et enseignants de SEGEPEC
Group.
Je tiens à remercier également tous les
nouveaux amis de ACG10 ainsi que tout le personnel, ayant contribué
-indirectement- à ce travail, pour leur serviabilité, leur
tolérance, leur disposition ainsi que leur
disponibilité.
Ma sincère reconnaissance à tous ceux qui
ont participé, de prés ou de loin, à l'aboutissement et au
bon déroulement de ma thèse.
Merci à toutes et à tous.
Sommaire
Introduction 04
PARTIE 1 : Etude comparative entre les systèmes
« ES9000 » et « ORACLE »
CHAPITRE 1 : FONCTIONNEMENT DU SYSTEME
D'INFORMATION « ES9000 » 07
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU PROJET NETPHOS
14
CHAPITRE 3 : APPORTS ET AMELIORATIONS DU SYSTEME
« ORACLE » 23
CHAPITRE 4 : FONCTIONNEMENT DU MODULE ORACLE APPLICATION
: « OFA » 42
PARTIE 2 : Diagnostiques d' « ORACLE a» et
propositions d'amélioration
CHAPITRE 1 : RECENSEMENT DES DYSFONCTIONNEMENTS
CONSTATES ET
PROPOSITIONS DE SOLUTIONS 52
Conclusion de l'approche apportée par le BSC :
Balanced Scorecard 62
CHAPITRE 2 : AUTRES AVANTAGES ET INFORMATIONS
64
CONCLUSIONS 68
BIBLIOGRAPHIE 69
ANNEXES
La CCF : Clé Comptable Flexible 70
Les unités opérationnelles d'ORACLE AP
71
Les entités Comptables de l'
OCP.SA
72
DIAGNOSTIC GLOBAL DES APPLICATIONS « ORACLE
» 73
TABLE DES MARIERES 107
Introduction
La mondialisation de l'économie a placé les
entreprises dans une situation nouvelle.
E n effet, la disparition des barrières
douanières a pour conséquence une concurrence de plus en plus
forte. Pour faire face à cette concurrence, les entreprises doivent
disposer des informations pertinentes, leur permettant non seulement de prendre
les bonnes décisions mais d les prendre aux moments
opportuns.
D ans toutes les entreprises, quel que soit le secteur
économique, l'information devient le souci primordial. L'objectif de
chaque entreprise est de disposer de l'information utile, de la préparer
à l'avance et de la rendre disponible au moment où l'utilisateur
en a besoin dans un format compréhensible et utilisable même pour
des non spécialistes.
Ces objectifs ne peuvent être atteints que par
la mise en oeuvre d'un système d'information rapide, cohérent et
fiable, qui permettra à l'entreprise d'améliorer sa performance,
et de favoriser sa position concurrentielle.
L e Groupe OCP.SA est une entreprise qui opère
dans un marché ou la concurrence est internationale et permanente, et
qui s'accentue davantage avec le temps.
Conscient de l'enjeu d'avoir un bon système
d'information, le Groupe OCP.SA n'a cessé d'améliorer le sien.
E n fait, la politique générale du Groupe
OCP.SA en matière d'investissement dans les systèmes
d'information se caractérise par des actions d'envergure tous les dix
ans en moyenne.
Dans cette optique l'OCP.SA a procédé
à un projet de refonte de son système d'information, qui a pour
objectif de doter le Groupe d'un système d'information à la
hauteur de sa position de leader.
Depuis le début de son implémentation en
Mars 2003, le système intégré d'ORACLE n'a cessé
d'être adapté pour répondre aux besoins exprimés par
les différentes entités du Groupe. Mais
d'autres problèmes restent, encore, posés par les entités
du groupe OCP.SA qui sont liés :
· Au système d'information « ORACLE
» : les états de sorties ;
· Aux difficultés de mise en place :
Anomalies ;
· A l'harmonisation de la structure des tableaux de
bord ;
·
A l'amélioration de l'existant.
Pour essayer de pallier aux problèmes qui restent
en suspens, la présente étude a été axée et
structurée en deux parties :
La première partie : présente les
limites du système d'information « ES9000 », le choix,
l'historique, l'architecture du progiciel Oracle, le fonctionnement du module
OFA, ainsi que les solutions qu'il a apporté.
La deuxième partie : présente les
dysfonctionnements constatés et les propositions de solutions,
l'élaboration, la génération des tableaux de bord et la
proposition d'autres types de tableaux de bord (BSC: Balanced Score Card) ainsi
que les autres avantages d'Oracle à explorer par la suite.
Le diagnostic global des modules et applications d'Oracle
a été annexé pour plus d'éclaircissement et de
détail.
En définitive, cette étude c'est
articulée, principalement, sur les axes suivants :
q Les apports et les améliorations d' «
ORACLE » ayant remplacé le système d'information «
ES9000 » ;
q Le recensement des dysfonctionnements constatés
tout au long de la mise en oeuvre d'« ORACLE » et la proposition des
solutions ;
q La mise en application du module « OFA »
permet-elle de générer les tableaux de bord à tous les
niveaux de responsabilité et aux différentes entités de
l'
OCP.SA.
?
q L'examen d'autres voies
d'amélioration.
Partie 1 :
Etude comparative entre les systèmes
« ES9000 » et « ORACLE »
Fonctionnement du système
«ES9000»
Présentation du projet Netphos
Apports et amélioration du système
Oracle
Fonctionnement du module OFA
FONCTIONNEMENT DU SYSTEME « ES9000
»
Ce chapitre traite les volets suivants :
Les différentes étapes du système
« ES9000 »
Gestion comptable et états
édités
Différentes applications du système «
ES9000 »
7
I- LES DIFFERENTES ETAPES DU SYSTEME « ES9000 »
:
Le système d'information du groupe a connu trois
étapes :
1-Etape1 :
Le système se basait sur un traitement de masse qui
consistait à la collecte des informations et leurs saisies sans aucun
mode de contrôle ; ce qui bouclait à des états des litiges
énormes. En plus ce système utilisait d'énormes ressources
tant humaines que matériels.
2- Etape 2 :
Après une dizaine d'année, l'OCP a fait recours au
système transactionnel (conversationnel), qui permettait de :
· Responsabiliser les utilisateurs ;
· Synchroniser les données ;
· Réduire le volume des documents ;
· Réduction des effectifs
· Réduction des délais de traitement
Le système ES9000 a géré les applications
conversationnelles suivantes :
· Application PJ : paie des journaliers
· Application GT : gestion de la
trésorerie
· Application CG : comptabilité
générale
· Application FI : gestion des
amortissements
· Application FI/LOC : gestion de la
location
· Application PA : propre assureur
· Application GS : gestion des stocks
· Application GA : gestion
d'approvisionnement
· Application GV : gestion des vivres
· Application PMET : paie des
étrangers
· Application EP : suivi des
prêts
· Application FP : facturation des
prestations
Toutes ces applications alimentaient la base de données
prix de revient qui fait ressortir les listings prix de revient 101,
101bis, 102, 103 et 104
Ces applications alimentaient aussi la comptabilité
générale, qui centralise les écritures comptables pour
ressortir la balance, le journal et le grand livre.
L'application GA était synchronisée avec
l'application GS
L'application GA contient entre autre les applications :
GADA-GADI-GACD-GAFA-GAAC L'application GS contient aussi :
· GS10 : codification
· GS20 : saisie des consommations des
stocks
· GS30 : consultation
· GS40 : historique de 5 années
· GSCN : nomenclature
· GSRD : douane
· GS90 : mise à jour des prix
· GSFS : facture standard
Schéma des applications constituant l'ancien
système :
GS
GF PJ PM FI FL GV PRES PMET
GS : gestion de stock GF :
gestion fournisseurs PJ : paie des journaliers
- Comptabilité analytique - Comptabilité
générale
SP : prêts
FL : facture locative GV :
gestion des vivres PM : paie des mensuels
PMET : paie des étrangers FI :
amortissement
PRES : prestations main d'oeuvre
Figure 1 : différentes applications du
système
Ce système présentait aussi plusieurs
inconvénients et particulièrement la maintenance vu la
complexité du programme Cobol ou l'extraction d'une information de
plusieurs fichiers non synchronisés.
En effet le système d'information des ressources humaines
englobe plusieurs domaines fonctionnels. Il couvre 19 modules pour un total
d'environ 1500 programmes. En voici la liste :
PJ : Paie du personnel journalier
PM : Paie du personnel mensuel
RJ : Paie des pensionnés TAMCA et OE
RM : Paie des pensionnés TAMCA et OE
9
RT : Paie des rentiers
PA : Gestion des frais médicaux du
personnel en activité
PAR : Gestion des frais médicaux des
pensionnés
GAD I : Gestion de l'assurance
Décès-invalidité GC : Gestion des
concours
GL : Gestion des logements de fonction
GF : Gestion de la formation
NC : Notation et prime de fin d'année
GP : Gestion du personnel
GPAB : Gestion des absences du personnel
journalier
PJRD : Gestion des redressements du personnel
journalier
PMRD : Gestion des redressements du personnel
mensuel
PACR : Bilan actuariel de la caisse de
retraite
PNAV : Paie du personnel Navigant de
MARPHOCEAN
CR : Gestion des cessions restaurants
3- Etape 3 :
C'est à partir de 2003 que le nouveau système a
été mis en oeuvre par le fonctionnement des modules Finances (AP,
AR, FA et GL); et ceux des modules de l'approvisionnement et achats PO et GMAO,
ont été mises en application depuis Mars 2006.
II- GESTION COMPTABLE ET ETATS EDITES :
1- Etats comptables édités par le
système « ES9000 » :
Les deux comptabilités analytique et
générale sont traitées indépendamment. Les comptes
sont alimentés par la saisie directe ou en différé par les
écritures émanant des applications satellites telles que : GS
(gestion des stocks), PAIE (gestion des ressources humaines), PERS (gestion des
prestations), ~etc.
· Toutes les écritures comptables se faisaient
manuellement ;
· Les états étaient édités une
fois par mois ou suivant le besoin des services ;
· Seuls les services de l'informatique qui pouvaient
consulter les informations ;
· Les états s'éditaient sur des listings ;
Le système « ES9000 » permettrait d'avoir un
ensemble des états, résumés en ce qui suit :
Domaine
|
Etats édités
|
Comptabilité générale
|
Etat de contrôle quotidien de saisie
Etat de contrôle des écritures
Journal général
Fiches individuelles
Balance par centre/tout centre ou particulière
|
Comptabilité analytique
|
Etat de contrôle quotidien de saisie Etat 101 par SA (prix
de revient)
Etat 102 par groupe de SA de même
activitéEtat 103 par filiale, centre, Division
|
Gestion de la trésorerie
|
Etat de contrôle des factures par fournisseur Ordre de
virement (OV)
Lettre d'accompagnement
|
TVA
|
Etat des factures fournisseurs pour la déclaration et la
récupération de la TVA
|
|
III- DIFFERENTES APPLICATIONS DE L'ANCIEN SYSTEME :
III-1 GESTION DES RESSOURCES HUMAINES :
1- Chaîne PAIE :
La gestion des ressources humaines gérait le
système de Paie de l'ensemble des groupes professionnels ainsi que
d'autres applications qui y sont associées.
Cette chaîne veille alors sur :
· Recentrage des modules PAIE, pour assurer uniquement de
la rémunération du personnel ;
· Transfert à SPA, de toutes les opérations
de gestion des prêts et avances ;
· Positionnement sur la SA d'affectation et pointage sur le
matricule de l'agent ;
2- Application GPLF :
L'Application GPLF sert à établir
des liquidations de situations financières
11
3- Application LSF :
L'application LSF pour les agents RDC (rayés de
contrôle : agents mis à la retraite, à la réforme
suite à une invalidité ou licenciement). La LSF contient
évidement le salaire, la quote-part du congé annuel et de la
prime de fin d'année (PFA), les frais médicaux..., ainsi que les
reliquats des prêts, avances, IGR,....
Prêt hypothécaire :
Parmi les opérations décentralisées, le
règlement des retenues du prêt hypothécaire aux banques
concernées, dont la gestion est centralisée au niveau DRH.
Le prêt hypothécaire est délivré
à l'agent, directement par la banque, conformément aux
conventions entre l'OCP et les établissements financiers
concernés. L'OCP s'engage vis-à-vis de l'agent à lui payer
le différentiel des intérêts et de la banque à
garantir le remboursement des montants prêtés.
III-2 GESTION DES PRESTATIONS :
Les principaux processus étudiés dans l'ancien
système se présentent comme suit :
· Gestion des sections analytiques exécutantes ;
· Gestion des bons de travaux ;
· Gestion des commandes
· Gestion des C.T.T(Constat de Travaux Terminés)
;
· Processus de location de véhicules ;
· Gestion des factures T.A.C.S.
1-Gestion des sections analytiques exécutantes
La comptabilité analytique d'une Direction ne peut se
faire que suivant un découpage en unités opérationnelles
fonctionnelles dont chacune représente une étape de production ou
une fonction élémentaire et homogène. Le découpage
analytique est valable pour un exercice donné.
Toutes les sections analytiques, qu'elles soient
exécutante ou cliente doivent figurer dans le découpage
analytique.
Dans l'application PRES, il existe un module permettant la
gestion des SAE. Dans ce module, on doit spécifier pour chaque section
analytique :
· Son type : Unique
· Les lignes prix de revient de prestations relatives
à la nature de travail de la SAE en question
· Les taux horaires par catégorie de personnel
existant dans la SAE
Ces opérations ne peuvent s'effectuer qu'au début
de chaque année, car elles tracent la structure de base de
l'organisation.
2-
Gestion des bons travaux :
Les heures travaillées sont saisies dans l'application
PRES et les sorties matières sont renseignées dans l'application
GS (gestion de stocks).
3- Gestion des commandes
Les commandes permanentes sont déclarées une
fois au début de chaque année par les responsables de la gestion
du matériel, et restent valables au cours de toute l'année. Ces
commandes concernent les travaux de maintenance représentant un
caractère de continuité et de permanence réalisée
sur les installations constamment maintenues par les équipes
d'entretien.
4- Gestion des CTT
Pour arrêter la facturation concernant une commande
particulière où une sous commande, un CTT (Constat de travaux
terminés) est émis à la fin de chaque opération
d'entretien. La prise en compte du CTT n'est considérée que deux
mois après sa déclaration.
5- Gestion des factures T.A.C.S
Après intervention de chaque agent des services
prestataires, la SAE concernée par ce travail doit déclarer les
éléments qui vont servir à l'établissement de la
facture.
A la fin du mois, chaque service reçoit les factures
T.A.C.S qui le concernent. Chaque facture T.A.C.S concerne une demande unique,
et contient les coüts de la main d'oeuvre et de la matière.
6- schéma global
L'application informatique PRES était composée d'un
ensemble de modules couvrant les principales fonctions relatives à la
gestion des prestations de service.
Gestion
Des bons de travaux
Gestion
Des sections exécutantes
Gestion Factures TACS
Gestion des C.T.T
Pointages main d'oeuvre
Gestion des prestations de service
Editions des états -facture TACS -facture
matière -prestations de service
Sorties matières
Gestion des B.S
Gestion locations de voitures
Gestion des devis
PRESENTATION DU PROJET NETPHOS
Ce chapitre traite les volets suivants :
Les raisons de la refonte du système
((ES9000))
Le choix du progiciel (( ORACLE ))
L'historique et les Applications d' ((ORACLE
))
L'architecture générale d' ((ORACLE
))
I- LES RAISONS DE LA REFONTE DU SYSTEME «ES9000 »
:
Les raisons de refonte d'un système d'information sont
nombreuses. On peut en citer à titre d'exemple :
n Minimiser les tâches quotidiennes et sans valeur
ajoutée notamment les doubles saisies et soulager les utilisateurs.
n Réduire les coûts de la maintenance :
L'entretien des applications informatiques est un travail difficile et long. En
effet, reprendre un programme, plusieurs années après son
développement, nécessite de gros efforts de décryptage.
Parfois, il est même nécessaire de reconstituer la logique du
programme avant de procéder au travail suivant.
n Unifier et intégrer les données, pour en assurer
la fiabilité et la cohérence. Autrement dit, éviter la
redondance des informations, les doubles saisies, et les risques
d'incohérence.
n Analyser les données et les tableaux de bord.
n Fournir l'information utile et nécessaire en temps
réel
n Suivre les évolutions en terme technique et
technologique
On compte dans le monde :
ü Plus de 8000 entreprises qui ont acquis des solutions
progicielles pour le domaine « Gestion comptable, financière, et
GPAO ».
ü Plus de 800 entreprises qui ont acquis des solutions
progicielles pour le domaine « GMAO, Approvisionnements et stocks
».
ü Plus de 850 entreprises qui ont acquis des solutions
progicielles pour le domaine « Gestion des RH ».
II- CHOIX DU PROJECIEL ORACLE :
II-1 SOLUTION « PROGICIEL » :
1- Définition :
Le terme « Progiciel » résulte d'une
concaténation des termes Produit et logiciel. Le CXP
(cabinet de conseil dans le choix des Progiciels) a défini, dès
1980, le progiciel comme « un ensemble cohérent et
indépendant constitué de programmes, de services de supports de
manipulation ou d'informations (langages etc) et d'une documentation,
conçu pour réaliser des traitements informatiques standards dont
la diffusion revrt un caractère commercial et qu'un usager peut utiliser
de façon autonome après une mise en place et une formation
limitée. »
Selon le CXP, les progiciels ouverts sont des
progiciels permettant à l'utilisateur de définir luimême,
sans faire appel à des spécialistes en informatique, un certain
nombre d'éléments déterminants du fonctionnement et de
l'utilisation du produit. Il s'agira par exemple de définir la
composition et le contenu des différents menus accessibles à
l'utilisateur et la définition des états personnels.
Les progiciels intégrés désignent les
progiciels permettant de couvrir toutes les fonctionnalités d'un
même domaine ou fonction de gestion de l'entreprise. Il reste
évidemment à définir le domaine. Dans le domaine des
Progiciels de gestion comptable et financière, les progiciels couvrent
le plus souvent tous les outils des métiers liés à la
comptabilité générale, analytique et budgétaire. Un
progiciel intégré se définit également comme
émanant d'un fournisseur unique, permettant de garantir l'unicité
de l'information (notamment au travers d'une mise à jour en temps
réel des informations dans tous les modules affectés) et doit
fournir une traçabilité des opérations.
2- ecssrHFhe-n( 5 IIIIIHNIc bcMION2srHJIFIH)
L'approche BPR (Business Process Reengineering; reconception
fondamentale des processus de gestion) est la première approche de
refonte des systèmes d'information.
Elle préconise une remise à plat
complète, une rupture fondamentale : Reconstruire et refaire les
processus de gestion. En conséquence, elle nécessite des
changements profonds et larges.
Or, réinventer l'entreprise n'est pas aussi simple !
Par où commencer ? Comment identifier les maillons faibles des processus
de l'entreprise ? Comment les concevoir ? De plus la démarche est lente.
C'est donc dans cette problématique que l'approche PER, basée sur
les progiciels intégrés de gestion, a désormais
trouvé sa place.
En effet, face à l'approche brutale
préconisée par le BPR, le progiciel intégré est un
outil pour mener une démarche différente, plus rapide et souple :
L'amélioration continue et rapide des processus de gestion.
L'approche PER (Package Enabled Reengineering) consiste en
l'acquisition de solutions progicielles sur lesquelles on greffe les processus.
Tout d'abord, le progiciel est exogène. Vis-à-vis de
l'organisation, c'est un corps étranger. Par conséquent, il
encourage la remise en cause. La confrontation des procédures de
l'entreprise avec les solutions proposées par les progiciels est une
source d'amélioration.
3- Apports de la solution « progiciel
»
Le progiciel est le meilleur moyen de réunir le
consensus entre les différentes fonctions de l'entreprise. Il propose un
ensemble de fonctionnalités, d'approches de gestion qui ont
déjà fait leurs preuves dans un grand nombre d'entreprises, dans
plusieurs pays et plusieurs secteurs d'activité. Il provoque des gains
en efficacité, non pas seulement parce qu'il automatise les
procédures, mais parce qu'il entraîne des changements dans le
comportement quotidien des utilisateurs ; ce qui devient une source importante
de motivation.
16
4- Intégration de nouvelles technologies
:
Les solutions « Progiciels » sont
standardisées par leurs concepteurs sur les aspects techniques (SQL,
client-serveur) et fonctionnels. La standardisation garantie une
évolutivité des progiciels (portage sur de nouvelles
plates-formes, des nouveaux systèmes d'exploitation).
II-2 CHOIX DU PROGICIEL « ORACLE"
1- Inconvénients et limites du système
«ES9000»:
Le système ancien d'informations présentait
plusieurs inconvénients et limites, notamment :
a- Technique :
· Architecture décentralisée
· Matériel ancien et dépassé
techniquement dans le monde
· Coût élevé des logiciels (outils de
développement obsolètes abandonnés à travers le
monde)
b- Gestion :
· Séparation entre les différentes
applications ;
· manque de cohérence des données ;
· Gestion lourde de plusieurs applications, et de plusieurs
référentiels ;
· Saturation de l'évolution des applications
existantes. Trente années d'existence et de modification ont rendu toute
amélioration impossible ;
· Disponibilité de l'information : ne peut
être instantanée, les applications classiques sont conçues
avec une technologie basée sur le traitement différé. Ceci
rend impossible l'acquisition de l'information en temps réel.
2. Systèmes d'information dans le monde
:
Le mouvement fort de motivation pour l'automatisation est
l'intégration des activités et de données liées aux
fonctions telles que la comptabilité, les ressources humaines et la
production ont poussé un nombre croissant d'entreprises à se
tourner vers la mise en place et l'utilisation de progiciels. Les figures
Fig2 et Fig3 représentent respectivement la
ventilation du marché mondial des progiciels par métier et par
secteur d'activité [CXP].
17
Figure.2 : Répartition des progiciels par
métier
Figure3 : Répartition des progiciels par
secteurs d'activité
Bien que l'utilisation d'un progiciel permette à
l'entreprise de se mettre à niveau avec ses concurrents, il faut encore
trouver un moyen de se différencier. Les entreprises recherchent un
progiciel offrant, d'une part, la possibilité de développer des
applications spécifiques, ce qui est une nécessité
puisqu'il y aura toujours une migration des données vers le nouveau
système et l'obligation d'exploiter les applications du système
«ES9000» par des interfaces d'autre part.
Oracle offre toutes ces possibilités. Les figures
Figure4, Figure5 et Figure6 représentent
respectivement la répartition mondiale des progiciels par outils de
développement, par systèmes de gestion des bases de
données (SGBD) et par plates-formes [CXP].
|
|
Figure 4 : Répartition des progiciels par
plates-formes
|
Figure 5 : Répartition des progiciels par
SGBD
|
Figure 6 : Répartition des progiciels par
outils de développement
3. Solutions apportées par ORACLE
a- Adaptabilité et intégration :
Le progiciel offre la possibilité à l'utilisateur de
paramétrer aussi, au sein de chaque écran composant
l'application, un ou plusieurs champs de données dits flexibles, et de
spécifier au sein des applications et écrans, des informations
spécifiques à son organisation.
La productivité d'Oracle se mesure également
par son aptitude à s'intégrer et à coopérer au sein
du système d'information, couvrant les différentes fonctions ou
domaines de l'entreprise. Son adoption d'une solution permet de migrer le
système d'information sans remettre en cause les applications
existantes. Il permet également à l'entreprise de garantir
l'unicité et la cohérence des données.
b- Modularité et Couverture fonctionnelle :
ORACLE est apte à couvrir toutes les fonctions de l'entreprise
(commercial, finance, production, ...etc.), et caractérisé par la
notion de modularité, se décomposant en un ensemble de modules
(les applications) : chaque application dispose de ses propres
fonctionnalités et remplit un rôle distinct.
Cette modularité permet, notamment, d'offrir à
l'utilisateur une large gamme de produits dans laquelle il choisit les
applications qu'il désire mettre en oeuvre et selon un rythme qui lui
convient. Aucun module n'est obligatoire et toutes peuvent fonctionner
indépendamment. Il y a donc une totale indépendance du point
d'entrée des données mais aussi des applicatifs. Chaque module
dispose d'interfaces intégrées qui lui permettent à la
fois de gérer les reprises de données existantes mais
également de communiquer avec des modules extérieurs
(spécifiques ou d'un autre éditeur).
c- Démarrage rapide : Enfin, ORACLE
est un accélérateur de temps, à l'inverse des approches
séquentielles traditionnelles (du recensement des besoins jusqu'à
la mise en oeuvre), il propose, à cet égard, des solutions
déjà élaborées.
En bref, il devient le nouveau catalyseur du changement dans
l'entreprise.
III- HISTORIQUE ET « ORACLE » APPLICATIONS :
1- Historique d'Oracle Applications :
Créée en 1977 aux Etats-Unis, Oracle Corporation
est un spécialiste des progiciels de gestion. Son effectif mondial
dépasse 40.000 personnes pour un chiffre d'affaire 2005 de 11,8
Milliards de Dollars. Oracle exerce une présence dans 145 pays à
travers le monde.
Le métier d'Oracle, c'est l'information : la
gérer, l'utiliser, la partager et la protéger. Le premier
éditeur mondial de logiciels d'entreprise, fournit les logiciels et les
services qui permettent aux entreprises d'obtenir de leurs systèmes
d'information, les informations les plus récentes et les plus
précises. Oracle propose aux entreprises sa base de données, ses
outils et ses applications, ainsi que les services associés de conseil,
de formation et de support.
Aujourd'hui, Oracle est l'éditeur qui aide les
gouvernements et les entreprises à travers le monde à placer
l'information au coeur de leur activité en suivant trois principes :
simplifier, normaliser et automatiser. Ces principes permettent aux entreprises
d'utiliser des informations de grandes qualités pour collaborer, mesurer
les résultats pour s'améliorer en permanence.
Aujourd'hui, Oracle est toujours à l'avant-garde de
l'innovation. On trouve les technologies Oracle dans presque tous les secteurs
à travers le monde. Oracle a été le premier éditeur
de logiciels à développer et déployer des logiciels
d'entreprise 100% Internet pour l'ensemble de sa gamme de produits : base de
données, logiciels de gestion, développement applicatif et outils
d'aide à la décision.
Les solutions technologiques et opérationnelles
s'appuient sur un modèle Internet, qui permet de connecter des bases de
données, des applications et des sites Web, avec des réseaux de
PC. Cette architecture permet aux utilisateurs finals d'accéder aux
données et aux applications de gestion via une interface Web
universellement adoptée, tout en offrant aux entreprises la
méthode la plus efficace et la plus économique pour gérer
leurs informations et les applications pour leur métier.
La technologie Oracle fonctionne sur les systèmes ouverts
du marché, notamment Linux, Unix, Windows et même les
mainframes.
2- Oracle Applications
Oracle Applications est un ensemble de modules de gestion. Il
s'adresse traditionnellement aux grosses sociétés, notamment
à travers une solution packagée. Cette solution privilégie
la mise en place rapide des modules généraux selon des normes
préétablies. Le progiciel est donc généraliste,
avec une large capacité d'ouverture lui permettant d'intégrer des
demandes métiers spécifiques.
Oracle Applications comporte une gamme de modules qui
répondent à l'ensemble des besoins de gestion d'une entreprise.
L'accent est mis par l'éditeur sur la rapidité et la
qualité de l'implémentation. Cette rapidité de mise en
oeuvre est clairement le résultat de l'approche modulaire permettant de
démarrer d'abord par des modules de base, et d'assurer une connexion
efficace avec les autres modules.
Oracle Applications présente une très bonne
ergonomie, tant dans les fonctions classiques d'un progiciel que dans les
fonctions moins traditionnelles, comme les fonctions d'audit et d'analyse ou
les fonctions décisionnelles.
Le progiciel fonctionne avec une seule base de code couvrant
toutes les particularités telles que les localisations, les multidevises
ou les multi-langues, ce qui évite les problèmes
d'intégration rencontrés lorsque chaque région utilise une
version différentes.
20
IV- ARCHITECTURE GENERALE D'ORACLE :
Du point de vue technique, Oracle Applications est basé
sur une architecture client/ Serveur. Cette architecture permet de
répartir les traitements entre trois entités du système :
le client, le serveur d'applications et le serveur de données
(Figure7).
Requêtes
Requêtes Réponses
Réponses Requêtes
Réponses
Base de
données Serveur de données Serveur
d'applications
Clients
Figure 7 : Architecture Client /Serveur d'Oracle
Applications
Un client : c'est un processus qui émet
des ordres et des requêtes vers un processus serveur.
Un serveur : c'est un processus fonctionnant
d'une manière permanente en attente des requêtes et des ordres des
entités clientes.
Le « Data-Load Excel » est un
processus client, elle émet un ensemble de commandes d'ajout et de mise
à jour des paramètres d'Oracle Applications. La communication
avec le serveur tient compte essentiellement du temps de réponse de ce
dernier, celui-ci augmente proportionnellement d'une part, avec le nombre
d'utilisateurs d'Oracle Applications sur le réseau, et d'autre part,
avec le nombre de tâches présentes dans la file d'attente du
serveur. Ainsi, moyennant une procédure de synchronisation, le Data-Load
permet d'éviter tous les conflits qui peuvent survenir lors du
chargement des paramètres.
Ecran de saisie
Poste de travail
Client
Data-Load Excel
Actions
Commandes
Fichier Excel
Acquittement
Lecture
Base de données
Serveur
Requête Réponse
Figure 8 : Synchronisation entre le serveur et la
macro Data-Load
Le système d'informations du groupe OCP est basé
sur une architecture décentralisée, il est constitué de
six sites informatiques interconnectés par un réseau en
étoile. Le site de Casablanca est le noeud principal (Figure
9)
Jorf
Safi
Casablanca
Laâyoune
Khouribga
Youssoufia
Figure 9 : Architecture du système
d'informations du groupe OCP
La plate-forme matérielle et logicielle de chaque site est
basée sur :
· Une machine Mainframe IBM ES/9000;
· Un système d'impression ;
· Un réseau de postes de travail ;
· Des applications pour l'exploitation, la bureautique, la
gestion du réseau, etc. ;
· Des applications spécifiques pour le transfert des
données et les traitements différés.
Bureautique
Impression
Réseau
Exploitation
Figure 10 : Composantes matérielles et
logicielles d'un centre
APPORTS ET AMELIORATIONS DU SYSTEME ORACLE
Ce chapitre traite les points suivants :
Différents points forts apportés par le
nouveau système
Améliorations économiques
Améliorations en termes de structures
Améliorations apportées par les
différents modules « ORACLE »
23
La comptabilité générale enregistre
toutes les écritures comptables en précisant l'origine, le
contenu, l'imputation du mouvement, ainsi que les références de
la pièce justificative. Elle est tenue conformément à la
réglementation en vigueur en tenant compte du découpage
analytique et de l'activité du groupe OCP.
I- POINTS FORTS APPORTES AU FONCTIONNEMENT :
ORACLE recouvre la gestion de l'ensemble des flux
d'information de l'entreprise. Le périmètre applicatif est donc
important et les relations entre les fonctions sont nombreux. Bien entendu,
lier ces informations les unes aux autres ne se fait pas sans
difficultés. Cela demande une approche méthodologique afin de
synchroniser les flux d'informations. Il s'agit de globaliser toutes les
solutions informatiques dans un seul système d'informations. Avec cette
logique d'intégration, il offre la possibilité de
récupérer automatiquement et quasi instantanément toutes
les informations à tous les niveaux de l'entreprise. IL favorise donc
l'homogénéisation des méthodes de travail.
Cette facilité de circulation de l'information permet
d'élaborer des outils puissants de gestion, d'analyse et d'aide à
la décision. La flexibilité, que ce système engendre,
évite de nombreux contrôles. Cependant un tel système
nécessite une remise à plat totale de l'organisation. C'est un
remodelage des flux d'information, une redéfinition des valeurs de base,
une réévaluation des compétences et des postes.
L'entreprise se trouve donc obligée de s'adapter au nouveau
système et l'inverse.
Le nouveau système d'informations permet :
Un saut qualitatif : à travers la
mise en place de solutions progiciels permettant de bénéficier,
pour chaque domaine de gestion, d'un réservoir de bonnes pratiques
issues de l'expertise métier, apportées par les groupes ayant
participé pour la mise en oeuvre de ce progiciel.
Une meilleure couverture fonctionnelle :
à travers la mise en place des fonctionnalités
avancées telles que les prévisions et la simulation
d'amortissement des immobilisations, la séparation des
comptabilités par entité comptable, la répartition Haut
Volume, etc.
Une souplesse d'utilisation : à travers
des interfaces graphiques, l'accès en temps réel à
l'information et les possibilités de manipuler cette information par les
outils bureautiques.
La mise en place d'outils d'aide à la
décision : un progiciel de gestion intégré
constitue un élément essentiel pour la mise en place d'un
système d'informations décisionnel.
II- AMELIORATIONS ECONOMIQUES
Le nouveau système d'informations permet :
Une réduction des coûts de maintenance :
l'adoption d'une solution informatique centralisée permet de
réduire le coût de maintenance du système.
Un gain de productivité : qui se traduit
par l'optimisation du flux d'informations échangées, la
réduction du temps des délais de traitement et la
fiabilité d'informations.
Fonctionnalité : le nouvel horizon du
projet NETPHOS a permis de bénéficier d'une bonne couverture
fonctionnelle, une convivialité des écrans de saisie et
l'accès en temps réel aux informations, ainsi que la
possibilité de manipuler ses données via les outils standard de
la bureautique. Les améliorations retenues sont entre autres :
· Saisie unique et uniforme ;
· Constatation comptable des événements
à leur survenance ;
· Exhaustivité et exactitude des données en
temps réel ;
· Traçabilité et contrôle de
l'information ;
· Respect des normes comptables et fiscales ;
· Harmonisation au niveau du groupe des
référentiels ;
· Harmonisation des règles de gestion et des
méthodes d'évaluation... etc. ;
· Adaptation des applications existantes aux exigences
comptables ;
· Réalisation des clôtures mensuelles et
annuelles ;
· Plus grande décentralisation ;
· Flexibilité par rapport aux évolutions
futures ;
· Sécurisation (saisie, partage, accès,
fonctionnalités, contrôles,~etc.) ;
· Fiabilité des informations ;
· Réduction des délais de traitement des
factures ;
· Disponibilité en ligne des informations relatives
aux principaux éléments de gestion (Clients, fournisseurs,
entités~etc.) ;
· Transfert instantané des données pour
traitement sur PC (Synthèses, analyses, rapports...) ;
· Unicité de la base d'information ce qui permet
d'éviter de saisir des informations identiques au niveau de plusieurs
entités ;
· Evolutivité des applications nouvelles ;
· Environnement de travail convivial sur Oracle.
25
III- AMELIORATION EN TERMES DE STRUCTURES :
1- Notions clés d'Oracle Applications
:
a- Types d'organisation : Oracle Applications
permet de définir différents types d'organisation. Dans le cas du
Groupe OCP trois types d'organisations ont été définis
:
Business Group : C'est le plus haut niveau
dans la structure organisationnelle. Dans Oracle Applications, le Business
Group est essentiellement utilisé pour le module HR (gestion des
Ressources Humaines). Il fédère tous les employés du
Groupe.
Entité Comptable : L'entité
comptable se définit comme une entité ou un groupe
d'entités ayant en commun :
· Une même grille d'analyse des informations de
gestion (Clé Comptable Flexible) ;
· Un même calendrier comptable ;
· Une même devise comptable.
Notion de MULTI-SOB : A travers la notion de
MULTI-SOB, Oracle Applications offre la cohabitation
de plusieurs entités comptables au sein du même système
d'information. Le choix pour le Groupe OCP est de définir une
entité comptable (Set Of Book - SOB) pour
chaque filiale inclues dans le périmètre du projet NETPHOS, de
manière à séparer les comptabilités des
différentes filiales.
b- Unité Opérationnelle :
permet d'identifier une organisation autonome en matière
d'achats, de ventes, de facturation, de règlement et de gestion de
projets. L'information est sécurisée par unité
opérationnelle avec quelques informations partagées (clients,
fournisseurs, banques, etc.). Oracle Applications permet à des
unités opérationnelles appartenant à une même
entité comptable d'être autonomes dans leurs comptabilités
auxiliaires (clients et fournisseurs) grâce à la mise en place du
concept MULTI-ORG.
c- Clé Comptable Flexible #177; CCF :
La clé comptable flexible est donc une réponse à
l'évolution du rôle assigné au système d'information
recherché. Elle est donc la base de la comptabilité analytique,
générale et budgétaire.
Oracle Applications est caractérisé par une
clé de compte segmentale, dite Clé Comptable Flexible (CCF). Elle
représente un identifiant permettant d'intégrer et de suivre
l'ensemble des informations financières.
A travers cette clé, il est possible d'analyser des
informations financières du Groupe OCP selon
différents axes, par exemple, le compte comptable, le
projet, le compte analytique, le code produit, la région
géographique, etc.
Selon les métiers du Groupe OCP, l'organisation interne,
les procédures suivies et les évolutions futures pressenties, la
structure de la CCF arrêtée repose sur les segments suivants :
Sté-CC
Compte
SA
LPR
Projet
Produit
Interco
Matricule
Activité
IAS
SAC
Figure 11 : Structure de la clé Comptable
Flexible - CCF
Sté-CC (Société-Centre Comptable) :
Il concatène le code société et le code centre
comptable. Il s'agit du segment d'équilibre : les écritures
enregistrées sur le centre comptable devront nécessairement
être équilibrées. Par exemple, la valeur 0901 correspond
à la société Phosboucraâ-- le centre comptable 01).
Compte : Il représente le plan comptable du Groupe OCP.
Des valeurs de regroupements permettent de disposer de la synthèse et
produire des éditions synthétiques. L'utilisation des modules
auxiliaires a réduit considérablement le plan de comptes.
Section Analytique - SA : Ce segment traduit la
dimension organisationnelle du Groupe OCP : section de base, division,
direction et site. Des valeurs de regroupements permettent d'automatiser les
répartitions de charges et produits entre sections analytiques et de
disposer de la synthèse par valeur de regroupement. Ligne de
Prix de Revient - LPR : Ce segment permet de réaliser les
calculs de prix de revient.
Projet : Son objectif est de suivre les gros
travaux, l'activité d'ingénierie et les investissements.
Produit : Marque les flux comptables relatifs aux produits
intermédiaires et aux produits finis. Interco : Permet
le rapprochement des flux inter filiales, d'une part, pour identifier les
écritures
déséquilibrées entre deux filiales, et
d'autre part, pour le retraitement des écritures des Interco dans le
cadre de la préparation d'une consolidation.
Matricule : Sert à identifier les
dépenses directes (réparation, maintenance, etc.), relatives aux
immobilisations pour lesquelles les dépenses sont importantes.
Activité : Cet axe est non utilisé
actuellement. Il servira pour la mise en place ultérieure d'une
comptabilité analytique de type ABC (Activity Based Costing).
IAS : Ce segment n'est pas activé dans
un premier temps, mais pourra être activé et utilisé dans
le futur quand le groupe OCP décidera de passer à une
comptabilité aux normes IAS, normes internationales de
comptabilité émises par l'organisme régulateur IASB.
Section Analytique Cliente - SAC : la section
analytique cliente sert pour le traitement automatique des facturations
inter-filiales (interco).
La CCF est un moyen de ventilation des comptes sur la
comptabilité analytique (CA) et la comptabilité
générale (CG).
La CG est alimentée dés que le centre comptable et
le plan comptable sont désignés, par contre la CA est
alimenté par la désignation de la ligne prix de revient (LPR) et
la section analytique. Le dispatching se fait automatiquement aussitôt
que les événements comptables sont approuvés et
comptabilisés.
Ainsi, toute écriture comptable se fera, désormais,
selon le canevas suivant :
Figure 12 : Panneau de saisie de la Clé
Comptable Flexible -CCF
d- Champs Utilisateurs Flexibles - CUF : Les
champs utilisateurs flexibles sont des champs de données attachés
aux écrans de saisie. Ils sont Offerts par Oracle Applications pour
permettre aux utilisateurs de saisir des informations supplémentaires
non prévues en standard par le progiciel.
On distingue deux types de champs utilisateurs flexibles :
CUF Ordinaires : La valeur renseignée
fait partie d'une liste de valeurs valides
CUF Contextuels : La liste des codes et
libellés de champs flexibles est fonction, par exemple, de la valeur
d'un segment.
e- Utilisateurs divers : Le concept de
responsabilité dans le système Oracle, compte et mot de passe,
spécifie les taches de chaque opérateur, les
fonctionnalités rattachées et l'édition des états
dont il a besoin, en effet, le nouveau système responsabilise les
différentes étapes de circulation de la pièce comptable
depuis sa création jusqu'au règlement et archivage.
IV-AMELIORATIONS APPORTEES PAR LES DIFFERENTS MODULES :
Interfaces Gestion commerciale
DC-GCCN-GNAV-FT-FEE
AP
AR
FA
GL
OFA
Interfaces Ressources humaines
PO
PA
EAM
INV
IV- 1 Définitions et relations des modules ORACLE
avec leurs interfaces :
Figure 13 : relation des modules oracle et leurs
interfaces
28
GL (General Ledger) : Permet de centraliser les
écritures comptables, analytiques et budgétaires. Il constitue le
réceptacle qui reçoit des écritures synthétiques
des autres modules dits auxiliaires, qui contiennent le détail des
opérations.
AR (Account Receivable) : Permet de gérer
les clients, comptabiliser les opérations de ventes ainsi que les
encaissements. AP (Account Payables) : Permet de gérer
les fournisseurs, comptabiliser les opérations d'achat et de
règlements.
FA (Fixed Assets) : Permet de gérer les
immobilisations du groupe, et de les centraliser sur GL
EAM (Entreprise Asset Management) : gestion de
la maintenance des équipements
PO (Purchase Order) : gestion des achats et
approvisionnements
PA (Project Accounting) : gestion des projets
INV (Inventory) : gestion des stocks
AP et AR définissent 41 unités
opérationnelles (voir annexes); par contre FA et GL définissent
08 entités comptables qui sont : OCP, MP, SOTREG, SMESI, CERPHOS,
PHOSBOUCRAA, EMAPHOS et IMACID
Dans la suite, en annexe, nous avons
détaillé les fonctionnalités des applications Oracle.
IV- 2 ORACLE APPLICATION AP :
L'architecture fonctionnelle Multi-Org. d'Oracle AP
offre plusieurs avantages / à l'ancien système :
Critères
|
Avantages
|
Sécurité
|
- Forte confidentialité
|
Référentiels
|
- Référentiels communs pour les en-têtes
fournisseurs, banques et clients -Référentiels spécifiques
à l'unité opérationnelle pour les sites fournisseurs
|
Etats
|
-Edition spécifique aux unités
opérationnelles (Journal d'achat, facture, règlement, etc.). -
Grand livre et balance par entité comptable
|
Procédures
|
- Clôture comptable par unité opérationnelle
et par entité comptable
- Journaux spécifiques par unité
opérationnelle et par entité comptable - Centralisation par
entité comptable vers le module GL
- Paramétrage par unité opérationnelle et
par entité comptable
|
1-
Comptabilité des fournisseurs :
L'architecture Multi-Org. d'Oracle AP permet de
séparer la comptabilité des achats par unité
opérationnelle. En effet, chaque unité dispose de son propre
système de gestion des achats, en l'occurrence, la gestion des factures,
des règlements et des règles fiscales. Le
référentiel des fournisseurs et des banques est commun à
l'ensemble des unités opérationnelles.
La définition des responsabilités permet de
garantir un bon niveau de sécurité. Certaines transactions sont
accessibles à tous les utilisateurs, d'autres, compte tenu de leur
impact comptable, sont réservées à une catégorie
d'utilisateurs.
2- Gestion des fournisseurs :
Oracle AP offre de nouvelles fonctionnalités à la
gestion des fournisseurs du groupe OCP, notamment :
· Une gestion centralisée des entêtes
fournisseurs : une seule unité opérationnelle sera responsable de
la création et la mise à jour des entêtes de tous les
fournisseurs du groupe OCP. Les autres unités auront un accès en
consultation pour ces informations ;
· Une gestion décentralisée des sites
fournisseurs : chaque unité opérationnelle se charge de la
gestion de ses propres sites fournisseurs, en l'occurrence, les contacts, les
coordonnées bancaires, les informations comptables, les règles
fiscales et les modalités de contrôle sur les transactions
liées aux sites fournisseurs (les options génériques).
6DX3EIDIGELIGELIMORNrOTXE : la fonction
« AUDITRACE » permet de mémoriser l'ensemble des transactions
effectuées sur une fiche fournisseur : création, modification ou
suppression. La fonction enregistre également la date de chaque
transaction et l'utilisateur qui l'a effectuée. On peut désigner
donc des sites de règlement, sites d'achats, sites pour appels d'offres
seulement, ...etc.
3- Facturation :
Oracle AP permet de gérer toutes les catégories
de factures saisies au sein des différentes unités
opérationnelles du groupe OCP. Les factures peuvent être de
différents types ( standard, acompte et avance, avoir, note de
débit, note de frais,...etc.).
Les différentes actions sur factures offertes par
Oracle AP seront exécutées en fonction des responsabilités
attribuées aux utilisateurs. Par exemple, le blocage et le
déblocage des factures seront réservés à une
catégorie d'utilisateurs.
Grâce aux numéros de séquence -
automatiques ou manuels - attribués aux factures, Oracle AP permet de
suivre le cycle de vie de chaque facture depuis la création
jusqu'à l'imputation dans le module GL. En plus, toutes les transactions
effectuées sur une facture seront enregistrées.
Le volet des factures permet de créer, mettre à
jour et consulter les différents types de factures :
4- Ventilations :
Oracle AP offre plusieurs possibilités pour saisir des
ventilations :
Saisie manuelle des ventilations ;
Rapprochement d'une facture d'une commande ou d'une
réception : Oracle AP permet de rapprocher une facture d'une
commande ou d'une réception pour assurer que le règlement
s'effectue uniquement sur les biens commandés ou reçus ;
Modèles de ventilation
prédéfinis : on peut utiliser un modèle de
ventilation commun pour une catégorie de fournisseurs ou de factures.
Par exemple, on peut affecter une ventilation par défaut à un
site fournisseur de telle sorte qu'Oracle AP l'utilise pour toutes les factures
saisies pour ce site.
5- Actions sur facture :
Approbation de factures : valide les
informations sur le rapprochement, la TVA, le statut des périodes, les
taux de change et la ventilation pour les factures saisies. Cette action est
nécessaire pour le règlement et la création des
pièces comptables pour cette facture. Lors de l'approbation, Oracle AP
applique un blocage sur toute facture qui présente certaines anomalies.
Le blocage ne peut être levé qu'une fois les anomalies sont
corrigées.
Blocage des factures : le blocage d'une facture
peut être soit manuel soit automatique ;
Blocage manuel : Permet d'appliquer
manuellement un blocage sur une facture. L'utilisateur peut procéder
à un tel blocage lorsque la quantité facturée est
différente de la quantité reçue, le prix facturé
est différent du prix de livraison de la commande, etc.
Blocage automatique : lors de l'approbation,
Oracle AP peut appliquer un blocage sur toute facture présentant des
anomalies : montant TVA incorrect, somme des montants de ventilation est
différente du montant de la facture,....
Ajustement de facture : Certains mouvements
sont relatifs aux événements d'ajustement de facture. Par
exemple, la contre-passation d'une ventilation existante de facture
comptabilisée ou l'ajout d'une nouvelle ventilation à une facture
comptabilisée.
Annulation de facture : Cet
événement se produit lorsqu'une facture comptabilisée est
annulée. Il permet de comptabiliser les nouvelles ventilations de
montant négatif (contre-passations) créées lors de
l'annulation de la facture.
6-Comptabilisation :
L'architecture Multi-Org d'Oracle AP permet à
chaque unité opérationnelle de lancer ses propres traitements de
comptabilisation. Ces traitements seront lancés quotidiennement afin de
créer des pièces comptables pour les factures et les
règlements, ensuite, transférer ces pièces comptables pour
imputation dans le module GL. Ainsi, chaque unité opérationnelle
pourra procéder à une clôture de période
indépendamment des autres. Toutes ces possibilités ne pourraient
être offertes par le système « ES9000 ».
31
7- Règlement :
Oracle AP permet d'enregistrer les différents types de
règlements de factures. Chaque mouvement de règlement est
identifié par un numéro unique. Ceci permet d'une part, de
rapprocher un règlement avec les factures concernées, et d'autre
part, d'identifier le mouvement de comptabilisation généré
dans Oracle GL.
A travers les règlements de type « Transmission
Bancaire », Oracle AP permet de saisir les virements vers des comptes
bancaires prédéfinis. En ce qui concerne les règlements en
plusieurs devises, Oracle AP enregistre les gains et les pertes de change dans
des comptes paramétrables.
8-Etats :
Les états d'Oracle AP sont gérés au niveau
des responsabilités. Chaque utilisateur, et en fonction des
responsabilités dont il dispose, peut lancer
simultanément ou successivement un ensemble d'états de sortie ;
ce qui n'était pas possible par l'ancien système, à savoir
:
· Etat des factures approuvées, bloquées ou
comptabilisées ;
· Etat de la TVA par facture, par règlement, par
fournisseur ou par administration fiscale ;
· Etat des pièces imputées ou non
imputées ;
· Etat des provisions comptables... etc. ;
IV-3 ORACLE APPLICATION AR :
1- Gestion des clients :
Oracle AR apporte ainsi une contribution essentielle à
la fiabilité du cycle de la gestion clients : saisie et gestion de la
facturation et des encaissements, reconnaissance des revenus, gestion
crédit, recouvrement, production des données comptables et de
gestion.
Fonction opérationnelle essentielle dans le cycle
commercial de l'entreprise, la facturation doit permettre à la fois de
suivre au plus près l'évolution des revenus et de garantir la
fiabilité des données comptables. De même, la saisie et le
lettrage des règlements représentent souvent 60 à 80 % des
tâches du service de comptabilité clients.
C'est pourquoi Oracle AR offre des procédures efficaces
en vue de simplifier et d'accélérer ce processus.
2- Séquence d'auto-lettrage :
C'est une fonction d'Oracle AR utilisée pour
déterminer l'ordre dans lequel Oracle AR doit employer les règles
d'auto-lettrage, qui traitent les opérations suivantes :
· Lettrer avec la facture la plus ancienne ;
· Rapprocher les factures échues ;
· Calculer le solde total ;
· Rapprocher le règlement avec la facture.
On a également la possibilité d'inclure dans le
solde du client les escomptes, les intérêts de retard et les
litiges.
3- Création des classes de clients :
Une classe de clients est une méthode de classification
des clients en fonction du type, de la taille ou du lieu de leur entreprise. On
peut créer un nombre illimité de classes de clients.
4- Création des profils de crédit
:
Un profil de crédit est une catégorie
affectée aux clients à partir d'informations relatives au
crédit et aux conditions de règlement. On crée des classes
de profil de crédit afin de regrouper les clients dont la
solvabilité, la rapidité des règlements, le volume
d'activité, sont similaires.
5- Création des relations clients :
Oracle AR permet de créer des relations clients pour
activer les contrôles de facturation et de lettrage des
règlements. Par exemple, on peut créer des relations clients si
on souhaite que les clients parents puissent faire l'objet de lettrage de
factures et de règlements avec les mouvements concernant les clients
enfants et vice-versa.
6- Règlements automatiques :
Au lieu de saisir des règlements manuellement, on peut
utiliser la fonction règlements automatiques d'Oracle AR pour
générer automatiquement les règlements pour les clients
avec qui on a déjà passé des accords préalables.
Ces accords permettent de recouvrir les règlements à la date
d'exigibilité prédéterminée en transférant
des fonds du compte bancaire du client à notre propre compte.
La création des règlements automatiques se
décompose en trois étapes : création, approbation et
formatage. Ces trois étapes peuvent être lancées ensemble
ou séparément.
L'étape de création consiste à
sélectionner les factures qu'on souhaite insérer dans les
règlements automatiques. L'étape d'approbation consiste à
mettre à jour, supprimer et approuver les règlements qu'on a
sélectionnés. En fonction du type du règlement automatique
qu'on a crée, on peut être amené ensuite à formater
les règlements automatiques en question sur support papier. Une fois
formatés, on peut les envoyer au client pour acceptation ou
notification, avant de les remettre à la banque sur support
imprimé ou magnétique.
IV-4 ORACLE APPLICATION FA :
Oracle FA apporte de nouvelles fonctionnalités pour la
gestion des immobilisations du groupe OCP. 1- Classification et
regroupement :
A travers ses trois clés flexibles, Oracle FA permet de
regrouper les immobilisations selon des critères ayant des impacts
financiers ou non.
33
2-Clé Catégorie :
La clé catégorie apporte d'une part, une
résolution au problème de saturation de l'ancienne codification
basée sur une structure famille et sous-famille. Celle-ci était
codée sur six caractères. La clé catégorie permet
de classer un nombre illimité d'immobilisations. D'autre part,
l'ancienne classification avait un impact sur la location des immobilisations.
Les immobilisations de la même famille génèrent le
même montant locatif. La clé catégorie, par contre,
regroupe les immobilisations selon des critères comptables. Les
immobilisations d'une même catégorie partagent la même
méthode d'amortissement, la même durée de vie et les
mêmes comptes d'amortissement.
3- Clé Immobilisation :
La clé Immobilisation, quant à elle, regroupe
les immobilisations selon des critères divers. Par exemple, le segment
« Usage » classifie les immobilisations de même usage. Le
segment « Code Impôt » regroupe les immobilisations en fonction
des impôts auxquels elles sont soumises et le segment « Nature
» permet de distinguer les immobilisations fixes et mobiles. Enfin, pour
plus de flexibilité, un champ libre est réservé pour des
besoins futurs du groupe OCP.
4- Clé Lieu :
Afin de localiser l'endroit d'affectation des
immobilisations, la clé Lieu a été segmentée en
plusieurs segments. Chaque segment permet, avec plus de détails, un
suivi géographique des immobilisations du groupe OCP.
Bien entendu, certains segments caractérisent les
immobilisations soumises au même régime fiscal.
5- Transfert des immobilisations :
Oracle FA permet de transférer une ou plusieurs
immobilisations entre employés, sites ou comptes d'amortissement. Toutes
les transactions de transfert d'une immobilisation sont
mémorisées et accessibles en consultation.
6-* HANKICeIWM1A111e :
Oracle FA facilite la comparaison et le rapprochement des
données des immobilisations : les données de l'inventaire
physique peuvent etre chargées dans Oracle FA via la macro Data-Load,
ensuite, la fonction de comparaison de l'inventaire permettra de recenser les
écarts entres les données d'Oracle FA et les données
réelles.
A la fin de la comparaison, une fenêtre affiche le
numéro, le lieu et le nombre d'unités de chaque immobilisation
dans Oracle FA ainsi que le numéro, le lieu et le nombre d'unités
de l'immobilisation correspondant dans l'inventaire physique. Si les lieux ou
les nombres d'unités ne correspondent pas, Oracle FA met en
évidence les différences dans le résultat de la
comparaison. Il indique également s'il n'a pas trouvé de
numéro d'immobilisation correspondant dans le système de
production ou s'il a trouvé des numéros en double.
7- Amortissement des immobilisations :
Les transactions d'amortissement dans Oracle FA permettent de
:
Simuler l'amortissement : d'une ou plusieurs
immobilisations sur la base de données hypothétiques :
méthode d'amortissement, durée d'amortissement, nombre de
période, etc.
Lancer séparément l'amortissement :
pour chaque filiale et pour chaque livre d'amortissement. Oracle FA
offre également la possibilité de fermer la période en
cours. Si toutes les immobilisations sont amorties avec succès, Oracle
FA ferme automatiquement la période et ouvre la suivante pour le livre
concerné.
8- Comptabilisation :
A la fin de chaque période, un traitement standard
d'Oracle FA permet d'exécuter le programme d'amortissement. Le
traitement calcule la dotation aux amortissements, l'amortissement
cumulé depuis l'acquisition de l'immobilisation et l'amortissement
cumulé de l'exercice. Ensuite, le programme de comptabilisation des
immobilisations peut être lancé pour créer des
pièces comptables et les transférer vers le module GL.
9- Factures fournisseurs :
Auparavant le traitement des factures était manuel, ce
qui entraînait une lenteur de traitement, des réclamations
incessantes des fournisseurs et des documents difficile à chercher et
à archiver. Chaque centre du Groupe traite ses factures par ses propres
manières, ce qui pose le problème d'incohérence des
données communiquées à la Direction financière pour
harmonisation et consolidation.
IV-5 ORACLE APPLICATION GL :
1- Analyse des comptes :
Oracle GL possède plusieurs possibilités :
· Permet l'édition des états, permettant le
suivi, le contrôle et l'analyse de la situation comptable ;
· Lors du traitement informatique, les écritures
comptables sont centralisées et regroupées sur plusieurs lots
;
· Editions des états synthétiques d'une
manière continue et en temps réel ;
· Un suivi instantané de toutes les
opérations comptables des centres.
· Possibilité de consulter les informations sur
les origines, les types et les références, afin de remonter
à l'origine des mouvements de type STAT ou des mouvements en devise
comptable en utilisant l'état « Analyse des comptes ».
· Possibilité de faire apparaître les
écritures concernant les comptes demandés, ainsi que les soldes
d'ouverture et de clôture de ces comptes. Pour chaque écriture, il
indique l'original, le type, le nom du lot, le numéro de la
pièce, le compte, la description, les informations de
référence sur la pièce/ligne/origine, ainsi que le montant
débiteur ou créditeur.
· Possibilité de justifier les comptes en analysant
les fiches individuelles (Grand livre) et la balance qui présente la
liste de tous les comptes utilisés dans le journal et le grand livre.
35
2- Modification et contrepassation :
· Possibilité de générer
automatiquement des pièces répétitives (provisions,
abonnement, pièces statistiques qui servent à effectuer les
répartitions), les imputer et éventuellement les contrepasser
automatiquement sur la période suivante
· Possibilité de contrepasser les écritures
automatiquement, utilisées en particulier dans les cas suivants :
U Annulation d'une pièce erronée
déjà imputée ;
U Reprise en début de période des provisions et
abonnements constitués dans la période
précédente. Cette reprise se fait automatiquement
lorsque le type de pièces est ainsi paramétré.
La contrepassation peut être obtenu soit en inversant
le débit et le crédit des lignes da la pièce, soit en
inversant les lignes des montants. Lorsqu'il s'agit d'annuler une pièce
imputée de manière erronée il est évidement
conseillé d'opter pour la deuxième solution.
3- Clôture :
· Automatisation mensuelle des écritures de
provision, de stocks, abonnement avec contrepassation automatique en
période suivante
· Clôture mensuelle, de même niveau de
qualité que la clôture annuelle
· Consolidation mensuelle du périmètre Oracle
application
Un autre avantage aussi important est à signaler. Chacun
des acteurs pourra suivre le déroulement de la clôture
indifféremment qu'il soit sur site ou éloigné.
Les responsables auront en permanence une vue d'ensemble sur
l'état d'avancement de la clôture. Ils auront, par suite, une
idée précise sur les sources de retards, de goulots
d'étranglements et de litiges s'ils existent. Ainsi, ils pourront
intervenir à tout moment pour rectifier le déroulement du travail
et réaffecter les tâches si nécessaire.
Vu la taille du Groupe OCP et des dossiers manipulés
lors de chaque clôture, il ressort de l'évidence que l'archivage
et la recherche des dossiers présentent un problème non
négligeable. Par ailleurs, le Workflow offre un moyen simple de
préserver l'intégrité des dossiers gardés sous
format électronique. Les fichiers seront indexés pour faciliter
la recherche après archivage. Aussi, pourrait-on économiser
l'espace réservé aux archives et éviter la perte des
dossiers.
Tous les avantages précédemment cités vont
se répercuter sur les délais de la clôture.
IV-6 ORACLE APPLICATION PA : Gestion des projets
Le module présente les avantages suivants :
· Décentralisation de la saisie des documents
budgétaire (DIB, DAE,~etc.) ;
· Ajout des rubriques supplémentaires pour mieux
assurer le suivi des crédits (par projet, nature, destination, rubrique,
enveloppe, devise,...) ;
· Codification séquentielle de chaque crédit
et allocation de ce même numéro aux AE concernés ;
· Edition des tableaux de bord d'investissement et gros
travaux ;
· Possibilité de transférer les montants d'un
lot à un autre sans dépasser le montant global de la DIB ;
· Possibilité de reclasser les
échéanciers de réalisation et de paiement des lots de la
DIB ;
Au niveau des fonctionnalités, il a les avantages
suivants :
U Création des projets à partir des modèles
prédéfinis ou de ceux déjà établis en
créant des copies. Il existe cinq modèles :
> Projet ou acquisition de matériel ;
> Achat de terrains ;
> Cessions inter-filiales ;
> Production à soi même ;
> Gros travaux.
U D'avoir un seul numéro de projet au niveau OCP ;
U De créer les taches et les sous-taches du projet ;
U De mettre à jour la DIB en cas d'insuffisance par la
DIB complémentaire ;
U De réviser les montants des budgets de la DIB report
sans excéder le montant total de la DIB initiale par la création
d'une nouvelle version ;
U D'annuler une ou plusieurs taches d'une DIB ou de diminuer
leurs montants, sans l'annuler Totalement ;
U De mettre à jour la DAE-P en augmentant par la DAE-C ou
en diminuant par la DAE-N les montants des taches.
IV-7 ORACLE APPLICATION PO : gestion des achats et
approvisionnement
Ce module a apporté plusieurs avantages, notamment :
· Approbation des demandes d'achat, des appels d'offres, et
des commandes par le biais de WORKFLOW ;
· Recherche et consultation des fournisseurs par
catégories et article ;
· Gérer et distinguer les demandes sur exploitation,
sur crédit ou stocké ;
· Faciliter la codification ;
· Créer des DA à partir du module EAM ;
·
Distinguer les appels d'offres selon le type de la commande
(ouverts ou fermés), selon sa situation (en cours, activé ou
fermé) ;
· D'utiliser les informations de l'appel d'offres pour
l'établissement des tableaux comparatifs ;
· De créer automatiquement les commandes à
partir des données des propositions d'offres et selon le type de la
commande (ouverte ou fermée) ;
· De se renseigner et s'alimenter auprès du module
PA en ce qui concerne les projets avant la passation des commandes ;
· D'agir sur les commandes : fermer, bloquer, fermer
définitivement, geler et annuler ;
· De créer autant de version de commandes à
partir de la commande initiale et dont le N° reste inchangé, et qui
doivent être réapprouvées par le WORKFLOW ;
· De rapprocher les commandes avec les factures pour
éviter toutes les anomalies ;
· D'éditer l'ensemble des documents après
leur approbation : DA, Appels d'offres, tableaux comparatif et les
commandes.
IV-8 ORACLE APPLICATION INV : Gestion des stocks
Parmi les avantages importants de la refonte de l'application GS
:
· Mise à jour du CMUP à chaque entrée
d'approvisionnement, à l'encontre de l'ancienne application GS, la mise
à jour était annuelle ;
· Valorisation des stocks, en tenant compte des frais
d'approche (transport, fret, Douane, ODEP, Assurances,~etc.) ;
· Valorisation des articles cédés ou
transférés au CMUP de l'instant ;
· Possibilité d'assainir la nomenclature par le
transfert de stock d'un article à un autre au sein du même magasin
;
· Rapprochement des commandes avec les CRR, qui en cas
d'erreur le système bloque l'opération des saisie jusqu'à
résolution du problème ;
· Rapprochement des avoirs et reprises avec les commandes,
en contrôlant les prix et les quantités.
Le CMUP est un choix adopté par l'OCP pour valoriser
son stock. Le FIFO (First in First Out) est adopté pour les produits
périssables, par contre LIFO (Last in First OUT) est utilisé pour
les articles depréçiables avec le temps.
IV- 9 APPLICATION EAM : Gestion de maintenance des
équipements
1- Apports et améliorations :
Les apports et améliorations sont nombreux, les plus
importants sont ci-après :
· Centralisation des informations, ce qui permet de
diminuer les stocks, et faciliter la recherche des traitements des informations
concernant la maintenance ;
· Fonctionnalités très avancées
permettant d'utiliser les panneaux d'une façon très aisée
;
· Possibilité d'exécuter et suivre le cycle
de maintenance depuis la demande d'intervention automatiquement jusqu'à
la clôture de l'ordre de travail ;
· Traçabilité des informations pour le besoin
d'analyse et d'exploitation ultérieurement
· Traitement des informations en temps réel ;
· Approbations des opérations par le système
et implication de l'ensemble des intervenants ;
· Traitement de l'ensemble de la politique de la
maintenance par le système : maintenance curative, conditionnelle et
préventive ;
· Possibilité de traiter la planification de
maintenance par le système ;
· Possibilité de ressortir les informations
demandées par l'utilisateur : coûts, quantité, indicateurs
de performances, tableaux d'analyse,.etc. ;
· Possibilité d'avoir des états
diversifiés : corts, sorties marchandises,... etc. ;
· Traiter les budgets et les travaux de sous-traitance par
le système ;
· Liaison avec les autres modules pour le besoin
d'informations (stocks, achats) sans interfaces;
· Automatisation des écritures de mouvements de
prestations.
2- Liens avec PO :
· Circuit d'une demande d'achat émanant d'un OT ;
· Réception des achats non stockés
(prestations) par les utilisateurs directs ;
· Prestations entre deux organisations de maintenance
(même filiale ou filiales différentes)
3- Liens EAM/INV :
· L'allocation des pièces à un OT : cette
allocation doit apparaître chez le magasinier ;
· Choix entre allocation automatique ou sortie manuelle
(sans allocation);
· Clôture d'une période comptable INV
(clôture des OT);
· Codification des magasins des interchangeables ;
· Codification des articles de sous-traitance ;
· Réintégration des pièces non
consommés suite à un OT.
Les différents avantages sont entres autres :
4- Les gains directs :
· Optimiser l'exploitation des installations et
améliorer leur maintenabilité ;
· Augmenter la disponibilité des équipements
;
· Assurer le suivi des installations et la prévision
des dysfonctionnements ;
· Aider les intervenants dans le cadre des
opérations de maintenance ;
· Diminution du temps de remise en service ;
· Augmenter la réactivité.
5- Diminution des Coûts :
· Diminution des pannes récurrentes (moins
d'interventions) ;
· Optimisation de la maintenance (moins de remplacements ou
de révisions systématiques) ;
· Fiabiliser l'Installation ;
· Compréhension des évènements et
identification des causes ;
· Garantir la Sécurité des Hommes ;
· Suivi des dysfonctionnements ayant un impact
sécuritaire et prévision des conséquences sur l'Homme ;
· Capitalisation des connaissances.
39
IV-10 APPORTS DE WORKFLOW
Le Groupe OCP exploite un outil très pratique pour la
messagerie électronique. En effet, MS Exchange Server est un outil
efficace. Grâce à son ergonomie et à sa simplicité,
il rend son utilisation très facile.
La solution proposée vise à exploiter la
messagerie de MS Exchange Server pour mettre en place un
système Workflow, et ce, à travers des formulaires qui facilitent
la circulation des données entre les différents acteurs. Ils
contiennent les règles de gestion des processus de clôture. Cette
solution sera élaborée à l'aide des outils existants : MS
Exchange Server, Ms Outlook et le langage Visual Basic
for Applications (VBA).
Le Workflow correspond à la notion de Gestion
Electronique de Processus. Il permet d'organiser dynamiquement les tâches
au sein d'un cheminement documenté, planifié, contrôlable
en permanence et aisément adaptable au gré des évolutions
de l'environnement.
Pour le Groupe OCP, la mise en place d'un Workflow pour
l'opération de clôture apportera les avantages suivants :
Les documents manipulés, lors de la clôture,
seront plus sécurisés lorsqu'ils seront transmis sous formats
électroniques. Ils seront directement transmis aux destinataires et
signés électroniquement, ce qui garantira l'authentification de
l'émetteur et la confidentialité du document.
Le Groupe OCP est une entreprise à sites
éloignés. La transmission du courrier est pour l'instant une
tâche consommatrice de ressources. Ces ressources sont très lentes
et deviennent inefficaces en cas d'urgence, comparativement à ce que
permet la technologie Workflow.
IV-11 ORACLE OFA :
OFA offre plusieurs avantages notamment ; Il permet entre autre
de :
· Préparer et simuler des budgets, objectif
principale visée par l'O.C.P.SA.
· Ressortir les rapports et les tableaux de bord
personnalisés (données, formatage,~etc.) selon le besoin de
l'utilisateur
· Recherche multicritères des données
· Envoi du budget validé dans GL
· Répondre à toutes les requêtes via le
Web
· Exporter les rapports vers Excel ou accès pour
d'autres exploitations éventuelles sans avoir recours au traitement
d'interfaçage
· Gestion des prévisions
· Elaboration des ratios d'analyse
· Extraction et exploitation des données en temps
réel
1- Tableau de bord :
Pour répondre au besoin des utilisateurs en
matière des tableaux de bord, nous avons réalisé un
ensemble de tableaux en concertation avec les responsables des entités
concernées des Divisions de la
Direction (voir annexes), en utilisant Oracle OFA, qui permet de
ressortir des rapports, tableaux de bord et ratios personnalisés.
Nous présentons ci-après la base de données
globale OFA, qui permet d'alimenter les tableaux demandés.
Tableau 14 : type de tableau de bord
MAR-06
|
|
Ratio Prévisions sur Réalisations
|
Ratio Prévisions sur Réalisations
|
Ratio Prévisions sur Réalisations
|
Ratio Prévisions sur Réalisations
|
Ratio Prévisions sur Réalisations
|
Ratio Prévisions sur Réalisations
|
Ratio Prévisions sur Réalisations
|
Ratio Prévisions sur Réalisations
|
|
BU1
|
BU2
|
BU3
|
BU4
|
BU5
|
BU6
|
BU7
|
BU8
|
P01
|
|
|
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P02
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P03
|
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|
|
PGE
|
|
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|
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|
|
MODULE DÉCISIONNEL OFA
|
|
Tableau 15 : type de ratios par LPR
FONCTIONNEMENT DU MODULE « OFA
»
Ce chapitre traite les points suivants :
Le rôle d'Oracle OFA
Les différents types des rapports
Les différents tableaux de bord
42
I- ROLE DU MODULE ORACLE OFA :
OFA offre plusieurs possibilités dans le domaine de
reporting opérationnel et décisionnel. Le module est
destiné principalement pour le contrôle budgétaire. C'est
une fonctionnalité couverte actuellement par le système à
l'aide d'un travail sous Excel.
C'est un produit puissant qui s'appuie sur une base de
données multidimensionnel. Cette base est alimentée par des
données en provenance de GL, qui peuvent être extraites et
chargées régulièrement par des procédures
standard.
Il permet aussi de préparer et simuler des budgets. C'est
la principale fonction visée par l'O.C.P. Il a la capacité de
réaliser d'autres fonctions telles que la migration rapide vers d'autres
normes. Les traitements qui sont possibles actuellement sont :
· Alimentation standard de la base OFA par des extractions
GL, dont la fréquence est établie par rapport aux périodes
d'élaboration budgétaire. Le rythme le plus rapproché est
celui du trimestre.
· Envoi du budget validé dans GL par une
procédure technique.
Du point de vue technique, Discovrer, qui est un outil de
développement comme développer, permet d'écrire des
applications décisionnelles (états HTML et requêtes
prédéfins), et de publier des informations sur le Web par
l'intranet ou l'internet en convertissant dynamiquement les formats RDF ou PDF
en HTML.
II- LES DIFFERENTS TYPES DE RAPPORTS PRESENTES PAR OFA :
Les différents types de rapports traités par OFA sont
:
· Rapport des réalisations
· Tableaux de bord
· Budget prévisionnel
· Ratios des prévisions sur les
réalisations
III- RAPPORTS DES REALISATIONS :
Le rapport est présenté sous un format standard,
et affiche les données croisées de la base,
Constituées de SA et LPR. Les choix effectués sur
le rapport permettent de répondre aux besoins multiples de
l'utilisateur. On peut obtenir des données soit par :
· Direction par groupe de LPR et SA
· Divisions par groupe de SA et LPR
· Service ou groupe de service par SA et LPR
Tableau 16 : Rapport des
réalisations
P01, P02, P03 : Division administrative,
extraction et traitement PGE : SA de frais
généraux des divisions et de direction
BU (1 à 8) : type de groupes de LPR
1 : Charges du personnel
2 : Fourniture interne (eau,
électricité, ...), prestations internes et prestations autres
divisions
3 : Cessions internes et fournitures
4 : Consommations matière et
fournitures
5 : Charges externes
6 : Autres charges d'exploitation, charges
financières, charges non courantes, dotations d'exploitation aux
amortissements, et dotations pour dépréciations aux provisions
7 : - Produits financier
(intérêts, gains de change)
- Reprise sur provisions pour risque et charges
financières
- Immobilisations produites
- Produits de cessions
- Subventions d'exploitations
- Vente de biens et services
- Variation de stocks de biens produits - Variation de
stocks produits en cours
8 : - Recette ligne 2
- recette équilibrage - SA d'exécution
1- Recherches et élaboration des rapports
:
La recherche peut être réalisée par
plusieurs méthodes :
· Recherche de la SA directe
· Recherche par famille de SA
· Recherche par valeur d'attribut
· Recherche par valeur remplissant les conditions
· Recherche par tri
OFA offre plusieurs avantages par des panneaux
multicritères, qui permettent à l'utilisateur d'obtenir les
données désirées. Il permet entre autre de :
· Sélectionner les données par le panneau
ci-après pour obtenir les composantes du rapport (SA, LPR,
périodes).
· Mettre à jour le document selon le canevas
désiré par l'utilisateur (positions des SA, LPR,...).
· Modifier l'ensemble du rapport en le personnalisant selon
le choix de l'utilisateur.
· Exporter le rapport vers EXCEL afin de pouvoir le
formater de nouveau selon le besoin.
Tableau 17 : Panneau de sélection des
données
Tableau 18 : Formatage du
rapport
IV- LES DIFFERENTS TABLEAUX DE BORD :
Ils sont conçus de façon à obtenir une
synthèse par groupe de dépenses (charges de personnel,~etc.), et
par Division ou SA. Ceci permet ainsi de ressortir les informations
spécifiques suivantes :
· Dépenses (totales ou par type) de chaque
Division
· Dépenses (totales ou par type) de chaque
service
· Dépenses par lignes PR (totales ou partiel) de
chaque Division ou chaque service Le rapport du tableau de bord Budget ne
permet pas de ressortir les données de l'année en cours.
46
Voici des exemples de tableaux de bord :
Tableau1 : Réalisations par dépenses et
par LPR globales :
Période
|
Tableau de Bord des Réalisations en provenance de GL
|
|
P
|
P01
|
P02
|
P03
|
PGE
|
Dépenses
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|
|
|
|
|
Charges de Personnel
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Fournitures Internes
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|
|
|
|
Prestations Autres Divisions
|
|
|
|
|
|
Consommations
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|
|
|
|
|
Autres Charges Externes
|
|
|
|
|
|
Autres Charges d'Exploitation
|
|
|
|
|
|
Impôts et Taxes
|
|
|
|
|
|
Amortissements
|
|
|
|
|
|
Frais Financiers Nets
|
|
|
|
|
|
Produits
|
|
|
|
|
|
Variations des Stocks
|
|
|
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|
MODULE DÉCISIONNEL OFA
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|
Tableau 19 : réalisations par
dépenses
P : Direction
P01 : Division administrative
P02 : Division extraction
P03 : Division traitement PGE :
Frais généraux global
Tableau 2 : Réalisations par SA de la Division 01
et par LPR
Période
|
|
Réalisations
en provenance de GL
|
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BU1
|
BU2
|
BU3
|
BU4
|
BU5
|
BU6
|
BU7
|
BU8
|
P01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P01009
|
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|
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|
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|
|
|
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P01049
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P01059
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P01109
|
|
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|
|
|
|
P01119
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
P01120
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
~~~~
|
~~~~~.
|
~~~~~~.
|
~~~~~~.
|
~~~~.
|
~~~~~..
|
~~~~..
|
~~~~~~
|
~~~~~~
|
~~~~~~..
|
P01SCV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MODULE DÉCISIONNEL OFA
|
|
Tableau 20 : réalisations par SA
P01 : Division 01
P01009 à P01SCV : Sections de la
Division administrative
BU à BU : Types de LPR
47
Tableau 3 : Tableau de bord des réalisations par
dépenses et par SA de la Division Extraction
Période
|
Tableau de Bord
|
des Réalisations P02
|
en provenance P02000
|
P02001
|
de GL
|
|
P02005
|
P02009
|
~~
|
P02620
|
Dépenses
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|
Charges de Personnel
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|
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|
Fournitures Internes
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|
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|
Prestations Autres Divisions
|
|
|
|
|
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|
Consommations
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres
Charges Externes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres
Charges
d'Exploitation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Impôts et Taxes
|
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|
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|
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|
Amortissements
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|
Frais Financiers Nets
|
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|
|
|
Produits
|
|
|
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|
|
|
|
|
Variations des Stocks
|
|
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|
|
|
|
|
|
MODULE DECISIONNEL OFA
|
|
Tableau 21 : réalisations par
dépenses et par SA
V- BUDGET :
OFA offre les mêmes possibilités que le rapport des
réalisations, en présentant l'ensemble des prévisions par
SA et LPR de l'année en cours. Le tableau global synthétique est
comme suit :
|
|
Les Prévisions
calculées par OFA
|
|
Budget
|
Budget
|
Budget
|
Budget
|
Budget
|
Budget
|
Budget
|
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BU2
|
BU3
|
BU4
|
BU5
|
BU6
|
BU7
|
BU8
|
P
|
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P01
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|
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|
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P02
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P03
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|
|
|
|
|
PGE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MODULE DÉCISIONNEL OFA
|
|
Tableau 22 : Prévisions par LPR
A partir de ce tableau on peut ressortir toutes les
données que l'on veut analyser selon le besoin de l'utilisateur.
VI- RATIOS :
OFA offre des ratios de prévisions par rapport aux
réalisations en exploitant l'ensemble des
données des prévisions et réalisations. Il
est préférable d'exporter les tableaux de bord pour le calcul des
ratios des réalisations par rapport aux prévisions pour une
analyse plus détaillée (voir un cas type de tableau de bord
ci-dessous).
1- Tableau des ratios de la Division 03 par service
:
Janvier 06
|
|
|
Ratio Prévisions
sur Réalisations
|
Ratio Prévisions
sur Réalisations
|
Ratio Prévisions
sur Réalisations
|
|
MFC
|
BU1
|
BU5
|
P03009
|
|
|
|
P03133
|
|
|
|
P03135
|
|
|
|
P03136
|
|
|
|
P03139
|
|
|
|
P03169
|
|
|
|
P03210
|
|
|
|
~~~~~~
|
|
|
|
P03840
|
|
|
|
|
Tableau 23 : Ratios Division 3 par SA
MFC : consommation matières et
fournitures BU1 : charges de personnel
BU5 : autres charges externes
VII- AUTOMATISATION DES DONNEES :
Pour exploiter au maximum les données et rendre
l'accès facile à l'information, nous avons pensé à
automatiser toutes les taches, pour obtenir, par un seul clic toutes les
données nécessaires dans des tableaux de bord
appropriés.
Les tableaux peuvent être de différentes sortes
:
· Tableaux de bord de l'ensemble du prix de revient
· Tableaux de bord spécifiques
· Tableaux de bord de production
· Tableaux de bord divers
Cependant, des contraintes se sont avérées
difficile à surpasser et demande l'intervention de l'administrateur
d'Oracle. Le détail est comme suit :
Avec « OFA », on obtient toutes les données
nécessaires pour faire les analyses détaillées :
1-Méthode manuelle :
Elle permet d'exécuter les taches suivantes :
· Accès à OFA
· Exportation des données aux offices
· Importation des données
· Etablissement des tableaux de bord appropriés
2- Méthode automatique :
La possibilité d'exporter les données de
l'environnement Oracle à d'autres environnements
nécessite l'autorisation de l'administrateur par le biais
d'un script java, qui permettra d'automatiser l'utilisateur à importer
les données de la base de donnée du serveur central après
la requete, pour l'exporter à d'autres environnements. Or le
système de sécurité d'Oracle est hiérarchisé
de telle sorte que les profils sont limités aux opérations
spécifiques (Directeurs, H.C.,...). Le système
contrôle après chaque requete tous les
éléments d'identification (IP, compte,...) ; ce qui
empêchera l'accès aux données.
Recommandations :
· Intégrer les tableaux appropriés,
soit dans OFA ou dans les environnements Office moyennant un programme de
l'administrateur (Business Object par Ex) ;
· Adopter des tableaux de bord
équilibrés selon l'approche de la Balanced ScoreCard.
Schéma de l'import et export d'OFA
Requête
Identification (IP, compte,...)
Serveur central
Refus
Import
Offices (EXCEL,...)
Exploitation
Tableaux de bord appropriés
Base de données
Partie 2 :
Diagnostiques d' « ORACLE ~ et propositions
d'amélioration
RECENSEMENT DES DYSFONCTIONNEMENTS CONSTATES ET
PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
AUTRES AVANTAGES ET INFORMATIONS
CONCLUSIONS
51
RECENSEMENT DES DYSFONCTIONNEMENTS CONSTATES ET
PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Ce chapitre traite les points suivants :
Différents dysfonctionnements constatés au
niveau des modules Oracle applications et propositions de solutions
;
Fonctions non couvertes par Oracle ;
Le Balanced Score Card (BSC) ;
Résistance au changement ;
I- DIFFERENTS DYSFONCTIONNEMENTS CONSTATES ET PROPOSITIONS
DE SOLUTIONS :
Après analyse des fonctionnalités des modules
Oracle applications, les dysfonctionnements ayant été
constatés ; ainsi que les points à améliorer concernant
l'ensemble des modules sont comme suit :
1- Gestion lourde :
Vu le flux important des informations et les multitudes
d'applications en amont interfacées avec les modules, le système
est très lourd et la réponse est très lente
Proposition de résolution : prévoir un
réseau plus performant
2- Réduction du coût :
Le système Oracle est venu pour cesser le
développement des applications maisons, et minimiser leur coût
élevé, ce problème est partiellement résolu, du
fait qu'il y a toujours l'élaboration des applications
d'interfaçage avec les modules Oracle facilitant le transfert des
données.
Proposition de résolution : mise en oeuvre des
applications manquantes, notamment celles des ressources humaines et
commerciales
3- Données instantanées :
Dans l'attente d'acquérir la totalité du
système Oracle, à savoir la gestion des ressources humaines,...),
le système est interfacé par des applications de l'ancien
système. La comptabilité n'est pas mise à jour à
cause du retard de centralisation des données dans GL, dû au
retard de transfert des données de certaines applications (exp.SPA).
Outre le dérangement fréquent des lignes de connexion posent le
problème d'avoir l'information en temps réel.
Proposition de résolution : prévoir un
réseau plus performant et mise en oeuvre des nouvelles
applications
4- Édition des états :
Les états édités sont actuellement soit
insuffisants et ne répondent pas aux besoins des utilisateurs ou
présentés sous format PDF et incomplets. Cette situation met les
personnes parfois à réaliser le travail manuellement, ce qui
devient fastidieux d'abord dans la recherche de la solution et
l'accomplissement du travail lui-même.
Proposition de résolution : possibilité
d'édition des états personnalisés et en format Excel et
Word
5- Gestion fournisseurs :
Les factures transférées de PO vers AP sont toutes
bloquées, et ayant la mention »attente CRR » dans le champ
CUF, si elles ne sont pas rapprochées.
53
Les factures paraphées (conforme à l'engagement,
pré ordonnancées, ordonnancées, retournent à
l'acheteur pour enlever le blocage et inscrire la date de transmission à
la comptabilité des achats locaux pour règlement.
Proposition de résolution :
a- Vu le nombre important des factures
traitées, on propose d'ajouter dans le module AP, une
fonctionnalité pouvant afficher toutes les factures en cours de
traitement pour une période bien déterminée, afin de les
traiter par lot.
b- En ce qui concerne l'état de contrôle
des factures, on propose d'ajouter en plus des données sus
indiquées le montant de la commande et le montant cumulé des
factures avec leur numéro, étant donné que la commande
peut générer plusieurs factures selon l'accord cadre de la
commande (livraison échelonnée, livraison
partielle,~etc.)
6- Approbation des pièces :
L'approbation des pièces (commande, ...etc.) se fait par
WORKFLOW. Les justifications ne sont pas présentées, ce qui peut
provoquer des anomalies.
Proposition d'amélioration : à joindre les
documents justificatifs pour réduire le temps de traitement des
pièces
7- Gestion budgétaire :
Actuellement Les DAM et DPM sont saisies et approuvés
dans le module PO, et n'ont pas de relation avec le module PA. Il n'y a
transfert des informations au PA qu'après approbation de la DAE. Le
service contrôle de gestion se trouve en difficulté de suivre la
situation des projets approuvés avant leurs demandes d'avis
d'engagement.
Proposition de résolution : prévoir une
interface entre le PO et PA
Ci-après une comparaison entre l'application BUDG et le
module PA nouvellement mis en application :
Application BUDG
|
Module PA
|
1- DIB:
- Saisie directement des renseignements avec possibilité
de modification à n'importe quel stade avant d'être
approuvée par DG.
- La recherche se fait par plusieurs critères (N°-
Montant, Désignation...)
- L'approbation de la DIB se fait directement sur
écran, et on peut savoir directemnt à quel stade d'approbation
elle se situe.
|
1-DIB:
- Saisie selon modèle pré-défini, toutes les
données sauvgardées ne peuvent être modifiées que si
le projet est rejeté par le niveau de
la responsabilité supérieure.
- Seul le N° de la DIB que l'on peut utiliser pour lancer
une telle recherche
- Le projet est soumis pour approbation en Work Flow, sans savoir
à quel stade il se situe.
|
2- DAE:
- LA DAE EST CRÉÉE APRÈS L'APPROBATION DE LA
DIB, LA DAC DOIT ÊTRE RENSEIGNÉE SUR LE SYSTÈME AVANT
L'ÉTABLISSEMNT DE LA DAE.
|
2- DAE:
- LA DAE EST CRÉÉE APRÈS L'APPROBATION DE LA
DIB, LA DAC N'EST PAS EXIGÉE PAR LE SYSTÈME, ELLE EST UNIQUEMENT
INSCRITE À TITRE
INDICATIF.
|
3- AE:
- L'AE est créé à partir de la DAE
saisie, mais les renseignements relatifs à la commande, montant et
fournisseur se font par les soins de l'utilisateur
|
3- AE:
- L'AE est créé à partir de la DAE, mais
l'utilisateur ne peut pas savoir les renseignements relatifs
|
4- Report
La mise à jour de la DIB en ce qui concerne le report, le
complément, l'annulation et le transfert sont établies en
créant d'autres DIB qui porteront le même numéro.
|
4- Report :
La mise à jour de la DIB en ce qui concerne le report, le
complément, l'annulation et le transfert sont établis en
créant des versions de la même DIB qui porteront le même
numéro.
|
|
Propositions de solution : permettre plus de
flexibilité des fonctionnalités des mouvements des projets pour
avoir les informations nécessaires; ce qui nécessitera une remise
à jour de certaines phases de la procédure.
55
8-
informations des fournisseurs : Elles sont
gérées d'une façon centralisée. Pour pouvoir
apporter des modifications ou d'ajouter des nouveaux fournisseurs,
l'intervention du service concerné s'occupant du fichier central est
obligatoire, ce qui cause beaucoup de retard surtout pour le règlement
des factures. Proposition : désignation des responsables
locaux
9- Formation et utilisation : Les
problèmes qui sont liés à la formation et à
l'utilisation sont :
· Certains agents ne sont pas formes sur Netphos
· Absence d'adéquation entre le poste occupé
et la formation suivie
· Certains agents qui ont ete charges de dupliquer la
formation initiale ont ete redeployes dans d'autres entités ou partis
à la retraite
· Certains utilisateurs (acheteurs, contrôleurs de
gestion, etc.) ne sont pas formes dans le domaine de la comptabilité
bien qu'ils utilisent les règles de cette discipline
· Manque de l'effectif utilisateur
Propositions : assurer une compagne de formation vaste et
prévoir des mesures d'accompagnement
11- Ordre de virement : Le volume des ordres de
virement est important, et se fait manuellement Proposition : il est
recommandé de prévoir le système
électronique
12- Annulation d'une facture : Le numéro
d'une facture annulée dans AP reste mémorisé dans le
système en cas de constatation d'une erreur
Proposition : Procéder à une annulation
partielle
13- Ordonnancement : Les dates d'envoi et de
retour d'une facture de l'ordonnancement ne sont pas renseignées dans le
panneau standard de saisie. Cependant, l'exploitation de ces données ne
peut etre systematique
Proposition : ajout des champs facultatifs au
panneau
14- Catégorie fournisseurs : Certains
articles ou travaux ne figurent pas dans la categorie fournisseurs, et par
consequent ne peuvent être traites. Le libelle « fournisseur divers
» n'est plus accepté par le système. Proposition :
revoir la possibilité de prévoir une procédure pour saisir
ce type d'articles ou travaux.
15- Procédure et règles de gestion
:Le manque de mise à jour des procedures et des règles
de gestion pour les adapter aux nouvelles contraintes créées par
ORACLE, n'a pas permis l'exploitation efficace des performances offertes par le
système. Ce qui fait que l'accompagnement au changement ne s'est pas
deroule dans les meilleures conditions.
Proposition : revoir les mesures nécessaires de
la mise en oeuvre des procédures
16- Correspondants des sites : Certains
correspondants des sites, designes depuis le demarrage de Netphos, ne sont pas
en mesure parfois de remplir convenablement la tâche de coordinateur
entre les utilisateurs et les administrateurs du système, compte tenu de
sa propre charge de travail et du nombre croissant des utilisateurs.
Proposition : créer des cellules responsables de
cette tache.
II- FONCTIONS NON COUVERTES PAR ORACLE :
Oracle ne couvre pas actuellement l'ensemble des fonctions de
l'entreprise ; tel que la gestion des ressources humaines et la gestion de
production. Cette situation rend l'accès aux informations, leurs
analyses et l'aide à la décision plus difficile, surtout
lorsqu'on constate les améliorations ayant été
apportées dans les autres fonctions.
En outre, les tableaux de bord issus d'OFA sont restreints et ne
permettent pas une vision globale. D'où la nécessité
d'adopter l'approche proposée par le Balanced ScoreCard (BSC).
Proposition :
a- Mise en oeuvre des applications correspondantes (le module RH
a été retenu en 2009 et la GPOA est en cours) ;
b- Conception des tableaux de bord équilibrés
(Balanced ScoreCard : BSC).
III- LE BALANCED SCORECARD (BSC):
Les besoins en prise de décision rapide
deviennent cruciaux. Pourtant, les systèmes de tableaux de bord et de
mesure de la performance sont inadaptés à la
réalité de l'entreprise d'aujourd'hui. Pour être efficace,
le tableau de bord devra être adapté aux objectifs poursuivis,
à la personnalité et aux attentes du ou des décideurs
concernés : Un tableau de bord est un instrument personnel.
Conscient de cette réalité, le groupe
OCP, dans son long processus de réforme stratégique, sera
amené à adopter l'approche de la Balanced Scorecard « BSC
» dont voici quelques indicateurs de performances et de pilotage que j'ai
essayé de proposer pour les principaux processus d'
OCP.SA.
Pour des raisons de confidentialité, seuls
quelques indicateurs sont signalés sur ses slides à titre
indicatif.
57
00 %
VALORI LFC, LTION) L
s
P
O NPK j
ibl
gramme
ldsrix de
*320 DH/TSM *
surestaries *
· toe muainnenas
coles TSP DAP MAP et NPK s des surestaries nce/
Dép
lsée
Indicur
Cible d'évaluat
f ne(HC + SEC
VALORISATION ES PHOSPHA
Coefficient pu
u Coût glob e la fonction maintenan
ACP: Rendement induct
opo p
u
er les Dépens
uelles de (en pourcentage) xport
totales
s accidents
nt industriel en P2O5
· e travail
ûts
u Nom ·cidents detravail
eovironnementaoO · Consommation
searco Phosphor
ité d
exgeesVeiller a la
P
d lié
n
u Propodu de- prod
Sousurcentage) à l'
e S
58
COERCIAL
rovisionnement HUMAIN
tière première
iiomet moyen ae Vs
postes Cût m
pouvant etre
l Inurs (polyvalence)
diomt compétences des d c
oûts de D ·
yensNombre de paiementsde jours
accordés / auxagent clients
/ an
· ende
postespouvantêtre/assuré/salariah payés ou de etards de
paiement
· Evn dunombre de litige
ursformation / agent / an
ahé (n olm t l) p
formation /Masse salarialeou suggest'
dé dsprise '
de te (01 à P ion dupersonnel
nRationaliser des clients la gNotmon dde
Eumatios s iou es de
ressources pof · clit (gro / ptts)
persoseen compte + interimaires) / I
AMCA, · Productivite OE
Régi ( en T Itémaire) ou TP2 5 par
/
a
tisfaction
d'encadrement des ient
ag pad'agents lit
p
tritmnt · Taux de couverture
d rélmis
des
+ agents itémai)
permanents / Efftif tt
fdélité accordées a l
T TPO t)
rotation des clients (envolume/
étinel
· par produit) tu ds
g Taux de satisfaction
p lamations /100 agents
par categoricpros st ·
lés p de
anents
? Heures Sumentaires / Heures Normales
aines
61
CONCLUSION DE L'APPROCHE APPORTEE PAR LE BSC
Malgré le nombre restreint d'expériences
effectuées avec le BSC, cet instrument semble présenter
suffisamment d'avantages pour inciter le management à s'y
intéresser. Voici donc un résumé sur sa mise en place pour
le cas de l'
OCP.SA :
· La conception et la mise en oeuvre de cet
instrument.
La mise en place d'un BSC n'est pas un problème
ponctuel que l'on résout, mais un système qui va vivre et qui
doit se modifier en fonction des changements de l'entreprise et de son
environnement. De plus, l'organisation en tant que telle apprend autant du
processus que de l'instrument. Concevoir cet instrument est une chance unique
de mettre sur pied des projets qui fédèrent et qui rassemblent.
On ne peut pas s'approprier un instrument de réflexion
stratégique, de pilotage et de contrôle si l'on n'a pas
participé à sa définition.
Selon Robert Kaplan & David Norton, sa conception et sa
mise sur en oeuvre ne doit pas être confié au département
de comptabilité et de contrôle car il risque de privilégier
le contrôle financier et d'oublier la dimension stratégique.
Le processus de conception et de mise en place d'un BSC
apporte souvent plus que le produit final. En effet, le cadre de
réflexion stratégique proposé par Kaplan & Norton
remet en cause tous les éléments stratégiques de
l'organisation. Pour pouvoir bien profiter de cette nouvelle approche, il est
nécessaire de laisser le temps à l'organisation de se mobiliser
et de réfléchir aux raisons de son existence et à sa place
dans l'environnement concurrentiel.
· La combinaison des variables d'action et de
résultat.
Une variable de résultat, comme par exemple le
degré de satisfaction des clients sans une variable d'action comme le
taux de défectuosité des produits n'est pas de grande
utilité. Le but du BSC permet non seulement de signaler un
problème, de susciter la réflexion et l'innovation, mais
également d'identifier des leviers d'action. Constater sans pouvoir agir
n'a pas beaucoup d'intérêt.
· Une communication claire de l'objectif de
l'instrument
Le BSC est-il un instrument avant tout de réflexion
stratégique ?
Est-ce un instrument de mesure de la performance des
unités de gestion ? Est-ce un instrument de mesure de la performance des
managers ?
Ou s'agit-il d'un instrument qui remplit toutes ces fonctions
?
Finalement, le BSC n'est qu'un instrument ! Par
analogie avec le pilotage d'un avion, il ne remplace ni le pilote ni l'avion.
Parfois, il faut avoir le courage de le reconnaître et remplacer le
pilote, l'avion ou les deux à la fois avant de se préoccuper du
cockpit.
IV- CHOC DE LA RESISTANCE AU CHANGEMENT
Il n'est pas trop difficile d'introduire des nouveautés
dans une organisation, mais comment conserver et maintenir la dynamique et la
motivation du personnel, ce qui peut provoquer des résistances au
changement.
Les méthodes des changements centrées sur les
systèmes d'information et les technologies en général
nécessite aussi d'étudier l'impact des conséquences sur la
tache des employés.
Accompagnement au changement : le
déploiement de NETPHOS ne peut pas être envisagé sans une
démarche d'accompagnement du changement. En effet, sa mise en place a
modifié les tâches quotidiennes des collaborateurs de l'entreprise
en plus du changement de l'outil informatique.
Le Groupe OCP a préparé une politique
d'accompagnement du changement et un plan de communication pour informer
l'ensemble des utilisateurs futurs du système des apports du
changement.
a- Définition du poste de travail :
Il consiste en une restructuration planifiée dont le
but d'augmenter la motivation, l'adhésion et l'efficacité du
personnel, et par conséquent l'amélioration des prestations. La
définition du poste de travail englobe toute une série de
techniques de changement de l'organisation, notamment l'organisation
scientifique du travail, la rotation des postes, l'élargissement du
poste, l'enrichissement du poste et la redéfinition des
caractéristiques essentielles de la tache. Ces techniques constituent
une méthode efficace de changement de l'organisation.
b- Système sociotechniques :
La méthode des systèmes sociotechniques est
centrée sur le changement simultané des caractéristiques
techniques et sociales de l'organisation ; elle a pour objectif d'optimiser les
relations entre le social et la technique et d'augmenter ainsi
l'efficacité organisationnelle.
Les méthodes sociotechniques de changement de
l'organisation comprennent en général une redéfinition
importante de la manière dont le travail est fait, afin de rentabiliser
les processus du travail.
Malheureusement la décision de reengineering du
système d'information n'a pas été associée aux
mesures d'accompagnement en ce qui concerne les ressources humaines ; ce qui a
crée une sorte de résistance au changement.
Proposition de solutions :
a. ,Il est souhaitable de revoir les
facteurs d'implication et de motivation afin d'aboutir aux résultats
cibles du projet.
b. Créer un comité de groupe d'agents pour
réfléchir sur les éventuels dysfonctionnements et les
solutions à soumettre à la direction du système
d'information
63
AUTRES AVANTAGES ET INFORMATIONS
Ce chapitre traite les points suivants :
Benchmarking auprès de certaines
sociétés
Bénéfices attendus du Progiciel
Conclusions
64
I- BENCHMARKING DES AUPRES SOCIETES MONDIALES :
Une étude a été réalisée par
un cabinet de consultants (Yalta), auprès de 400 entreprises, qui
fonctionnent par des progiciels montrent ce qui suit :
1- CoIts des opérations lors de la mise en oeuvre
du progiciel :
Libelle
|
Structure (%)
|
Paramétrage
|
25
|
Matériel
|
30
|
Licences
|
25
|
Formation
|
10
|
Autres
|
10
|
2- Bénéfices fonctionnels :
Libellé
|
Structure (%)
|
Réduction des coûts de transport et logistique
|
6
|
Réduction des délais de livraison
|
6
|
Amélioration des profits et des revenus
|
10
|
Amélioration de la gestion de trésorerie
|
10
|
Réduction des cofits d'approvisionnements
|
13
|
Amélioration du cycle commande clients
|
14
|
Amélioration de la productivité
|
26
|
Réduction d'inventaire
|
33
|
Réduction du personnel
|
34
|
3- Inconvénients, de la mise en oeuvre des
progiciels intégrés :
· 31% des sociétés n'aboutissent pas.
· 53 % des sociétés dépassent les
coûts initialement prévus.
· Sensation de perte de pouvoir et d'autorité due au
partage des informations, au décloisonnement des fonctions et aux
réorganisations.
· Blocage des activités de toute l'entreprise
provoquées par les pannes du système.
4- Quelques multinationales utilisant Oracle
:
Sociétés
|
Activités
|
Effectif
|
&EIILreId'aI11IL1I
|
Année
|
Connexion
|
MOROSE
|
Distribution
pièces détachées automobiles
|
7000 dont 1800 en France
|
1,5 Mds €
|
2000
|
OUI
|
BOCHRNIGER INGELHEIM
|
Production et
vente de produits pharmaceutiques
|
28 000 dont 1300 en France
|
6,7 Mds €
|
1995
|
OUI
|
DCN
|
Industrie navale militaire
|
_
|
_
|
2000
|
Non
|
DHL
|
Messagerie et transport (220 pays)
|
71 000 dont 2000 en France
|
6,2 Mds €
|
2001
|
OUI
|
GE CAPITAL BANK
|
Banque
|
800
|
4,37 Mds €
|
2000
|
OUI
|
France MUTUALISTE
|
Mutuelle
|
150
|
4,46 Mds €
|
2002
|
OUI
|
II- RENTABILITE :
Mesurer la rentabilité d'un système
d'information, cela équivaut à mesurer la rentabilité d'un
langage de qualité et d'une organisation correcte. Or si tout le monde
sait qu'une entreprise mal organisée est inefficace, on n'applique pas
pour autant le calcul de rentabilité à un effort
d'organisation.
Les statistiques ne permettent d'évaluer la
rentabilité d'un actif que lorsque son utilisation a mûri et que
les bonnes pratiques se sont répandues.
III- PART DE MARCHE DES PROGICIELS INTEGRES
:
Libellé
|
Part de marché (%)
|
SAP
|
39
|
PEOP
|
18
|
ORACLE
|
10
|
INTENDA
|
9
|
ADONIX
|
5
|
SSA
|
3
|
CEGID
|
3
|
66
IV- BENEFICES OBTENUS PAR LA GMAO :
Libellé
|
Très Significatif
|
Significatif
|
Aucun
|
Pas de réponse
|
Réduction main d'oeuvre
|
9,1
|
37,5
|
31
|
11,5
|
Augmentation coût matière
|
11,5
|
43,7
|
20,7
|
13,8
|
Augmentation disponibilité
|
21,8
|
33,3
|
25,3
|
9,2
|
Amélioration contrôle des
coûts
|
44,8
|
26,4
|
16,1
|
2,3
|
Amélioration des temps de maintenance
effective
|
37,3
|
32,2
|
16,1
|
2,3
|
Amélioration de la gestion de
pièces
détachées
|
24,1
|
37,9
|
23
|
4,6
|
|
V- RESULTATS OBTENUS PAR LA GMAO :
Libellé
|
Attendu (%)
|
Obtenu (obtenu)
|
Augmenter les performances de la maintenance
|
25
|
25
|
Augmenter les fonctionnalités
|
16
|
18
|
Intégrer la maintenance avec les autres fonctions
de l'entreprise
|
9
|
10
|
Conclusions
L'O.C.P. a procédé à un projet de
refonte de son système d'information, par la mise en place du progiciel
Oracle, qui a permis à l'ensemble des entités d'avoir des outils
puissants de gestion, d'analyse et d'aide à la
décision.
L'objectif recherché par ce travail est de faire
une comparaison entre le
système « ES9000 » et le système
Oracle, de rechercher les apports et les améliorations, de recenser les
dysfonctionnements éventuels et de faire des propositions
d'amélioration.
Après diagnostic et analyse de l'ensemble des
modules du système « ORACLE », nous avons conclu ce qui suit
:
U Le système « Oracle » a apporté
des améliorations très importantes et bien meilleures que le
système « ES9000 » ;
U Son utilisation est conviviale et a crée une
révolution dans l'organisation de l'ensemble des processus de
l'OCP.
Quant aux dysfonctionnements observés, il y a cinq
points importants à résoudre :
· Le 1er relatif au système
lui-même, et qui concerne les sorties des états (11
états proposés et développement de 57 états en
cours) ;
· Le 2ème concerne les anomalies
rencontrées dont 150 sont en cours de traitement ;
· Le 3ème a trait à la
formation des utilisateurs et responsables pour l'utilisation optimale du
système et la création de facteurs de motivation et d'implication
du personnel ;
· Le 4ème touche les fonctions
non couverts par ORACLE (RH, GPAO) en cours ;
Cependant la couverture par Oracle de l'ensemble des
fonctions de l'OCP, aura des retombées positives importantes, notamment
la réduction des dépenses, l'amélioration des
performances, la motivation des ressources humaines et l'évolution du
groupe de manière générale.
· Le 5ème réside dans
l'adoption de l'approche proposée par le Balanced ScoreCard pour une
meilleure vision stratégique : des exemples de tableaux de suivis ont
été conçus à cet effet en vue de leur approbation
et de leur intégration.
Toutefois, nous avons noté l'existence d'un nombre
important d'anomalies à améliorer dans le cadre de
développement interne (une trentaine de propositions). Ces
propositions font l'objet de résolutions dans le temps après
étude et concertation, au préalable, des responsables
concernés.
68
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
1. Les meilleures pratiques de Management par Jean BRILMAN,
Jacques HERARD (Edition : Eyrolles2006),
2. Management des organisations par HELLRIEGEL, SLOCUM et
RW.WOODMAN (Edition : De Boeck-2004) ; Traduction : Michèle TRUCHAN
& SEPORTA,
3. L'information et la technologie de l'information par Gilles,
ST-AMANT (Cours MBA 8412),
4. Les systèmes d'information de gestion par Guy MARRION,
James A.O'BRIAN, GILLES & STAMANT (Edition : EPRI-1994),
5. Les référentiels des pratiques
éprouvées en TI (Synthèses des Colloques
Professionnels-2004) par GILLES, ST-AMANT& Yvan LANZOU.
Manuels
1. Manuel de formation d'Oracle Applications (AP, AR,
FA, GL)
2. Manuel de formation d'Oracle Applications GMAO (PO,
PA, INV, EAM)
3. Manuel de formation des procédures d'Oracles
applications
Sites WEB
www.oracle.com
ANNEXES
Clé comptable flexible (CCF) :
Segment de la CCF
|
Description
|
Filiale centre comptable
|
Intègre le code de l'entité juridique et le code
du centre comptable (04 positions : filiale 02 positions et centre comptable 02
positions)
|
Compte général
|
Compte d'imputation de
comptabilitégénérale (10 positions)
|
Ligne de prix de revient
|
Compte d'imputation de comptabilité
analytique (06 postions)
|
Section analytique
|
SA d'imputation figurant dans le référentiel (10
postions)
|
Projet
|
Segment de 17 postions qui permet de gérer les projets
suivants :
-investissement (IV) -Gros travaux (GT)
-production par l'entreprise (PE)
-marchés de partenariat (PA)
-projet interne (PI)
- affaires marchées (AF)
|
Produit
|
Produits finis et autres figurant dans le
référentiel (10 postions
|
Interco
|
Traitement des opérations entre filiales OA (04
postions)
|
SAC
|
SA cliente (10 postions)
|
Matricule
|
Matricule des immobilisations pour lesquelles les dépenses
directes doivent être imputées
|
70
Le tableau suivant résume les différentes
unités opérationnelles définies dans Oracle AP :
|
Centre comptable
|
Unités Opérationnelles
|
Entit OCP
|
0001
|
OCP Siège CASA
|
OCP 01
|
Siège, Direction Financière
|
OCP 03
|
Siège, Direction Commerciale
|
OCP 04
|
Siège, Direction des Marchés
|
0002
|
OCP Paris
|
OCP 02
|
Siège, Paris
|
0005
|
OCP Assurance
|
OCP 05
|
Siège, Assurance
|
0010
|
OCP Khouribga
|
OCP 10
|
Khouribga
|
OCP 14
|
Khouribga, Achats décentralisés
|
0020
|
OCP CIR
|
OCP 20
|
Caisse Interne de Retraite
|
0030
|
OCP DG/HC/G
|
OCP 30
|
Siège, DG/HC/G
|
0040
|
OCP Benguerir
|
OCP 40
|
Benguerir
|
0050
|
OCP Colonies de vacances
|
OCP 50
|
Colonies de vacances
|
0060
|
OCP El jadida
|
OCP 60
|
Jorf + Agence Maritime Jorf
|
0070
|
OCP DEK/PC
|
OCP 70
|
DEK/PC + Agence Maritime Casablanca
|
0080
|
OCP Safi
|
OCP 80
|
Safi + Agence Maritime Safi
|
0090
|
OCP Youssoufia
|
OCP 90
|
Youssoufia
|
OCP 94
|
Youssoufia Achats décentralisés
|
MAROC PHOSPHOR
|
0201
|
MP Siège
|
MP 01
|
Siège
|
MP 03
|
Direction Commerciale
|
MP 04
|
Direction des marchés
|
0220
|
MP Safi
|
MP 20
|
Safi
|
MP 24
|
DIS Achats décentralisés
|
0230
|
MP DG/HC/G
|
MP 30
|
Siège, DG/HC/MG
|
0240
|
MP Jorf
|
MP 40
|
Jorf
|
MP 44
|
DIJ Achats décentralisés
|
PHOS BOUCRAA
|
0901
|
PB Laâyoune
|
PB 01
|
Laâyoune
|
PB 03
|
Direction Commerciale
|
PB 04
|
PB/AM
|
0920
|
PB Port
|
PB 20
|
PB Port
|
0930
|
PB DG/HC/G
|
PB 30
|
PB, DG/HC/G
|
EMAPHOS
|
1101
|
EMAPHOS
|
EMA 01
|
Emaphos
|
EMA 03
|
Direction Commerciale
|
1130
|
EMAPHOS DG/HC/G
|
EMA 30
|
EMA, DG/HC/G
|
IMACID
|
1201
|
IMACID
|
IMA 01
|
Imacid
|
IMA 03
|
Direction Commerciale
|
1230
|
IMACID DG/HC/G
|
IMA 30
|
IMA, DG/HC/G
|
SOTREG
|
0401
|
SOTREG
|
ST 01
|
Sotreg
|
0403
|
SOTREG DG/HC/G
|
ST 30
|
Sotreg, DG/HC/G
|
CERPHOS
|
0601
|
CERPHOS
|
CER 01
|
Cerphos
|
0603
|
CERPHOS DG/HC/G
|
CER 30
|
Cerphos, DG/HC/G
|
SMESI
|
0501
|
SMESI
|
SE 01
|
Smesi
|
0503
|
SMESI DG/HC/G
|
SE 30
|
Smesi, DG/HC/G
|
Le tableau suivant présente les entités comptables
définies :
Entité
|
Filiale
|
comp
0001
|
OCP
|
0201
|
MAROC PHOSPHOR (MP)
|
0401
|
SOTREG (ST)
|
0601
|
CERPHOS (CER)
|
1101
|
EMAPHOS (EMA)
|
1201
|
IMACID (IMA)
|
0901
|
PHOS BOUCRAA (PB)
|
0501
|
SMESI (SE)
|
DIAGNOSTIC GLOBAL DES APPLICATIONS D' « ORACLE
»
Dans cette partie de l'annexe sont traités les
points suivants :
Périmètre fonctionnel du progiciel Oracle
et ses avantages
Fonctionnement des modules Oracle AP, AR, FA et
GL
Fonctionnement des modules Oracle GMAO : PA, PO,
INV
Fonctionnement des interfaces des modules
73
Pour permettre de ressortir les améliorations ayant
été apportées par le nouveau système NETPHOS par
rapport à l'ancien ; il est primordial de faire un diagnostic global du
système, notamment les modules applications Oracle Finances : AP, AR, FA
et GL et GMAO : PAPO et INV.
I- ORACLE ET SES AVANTAGES :
La certification d'une entreprise exige le respect des normes
internationales et les procédures de travail. Elles doivent être
automatisées et maîtrisées. C'est dans ce contexte que le
groupe OCP a jugé opportun de se doter d'un système standard et
normalisé
Le projet de refonte du système d'informations NETPHOS
a été motivé par une volonté de changer le
système d'informations dans son ensemble et ce, dans un contexte de
nouvelles ambitions pour le groupe OCP.
NETPHOS présente l'avantage de disposer d'un
système d'informations documenté et répondant à
tout ce qu'exigent les règles de gestion et d'organisation. Il est
intégré, évolutif et facile à maintenir
1- Intégré : Oracle de part sa
conception évite la redondance des données, ce qui est une
solution au problème de l'intégration.
2- Evolutif : Les évolutions
technologiques, devenues de plus en plus rapides et complexes sont
intégrés en standard dans le progiciel lors de l'évolution
des versions. Ceci représente un point important en ce qui concerne la
stratégie du groupe à long terme en termes de renouvellement du
système d'information.
3- Facile à maintenir : Oracle permet
les mises à jour des règles de gestion, ne nécessitent pas
de modifications des programmes et peuvent s'opérer par des agents non
spécialistes en informatique.
La maintenance corrective quant à elle, est à
la charge de l'éditeur et est incluse dans les redevances de maintenance
annuelles. Ces redevances incluent en outre la livraison des nouvelles versions
réalisées pour prendre en charge les évolutions
technologiques et fonctionnelles.
4- Data-Load Excel
a- Fiabilité: Le « Data-Load Excel
» permet d'une part de charger une grande masse de paramètres dans
un délai très court, et d'autre part, d'éviter toutes les
erreurs qui pourront surgir lors d'une saisie manuelle ou un chargement via une
interface.
b- Simplicité : Le « Data-Load
Excel » est développée sur un tableur bureautique standard :
Microsoft Excel. De ce fait, il a la puissance de ce logiciel en termes
d'édition des tableaux, utilisation des couleurs et des polices
différentes pour distinguer entre les paramètres et les commandes
de la macro et sauvegarde des référentiels dans des fichiers
séparés.
c- Evolutivité : Le principe de
« Data-Load Excel » est basé sur la simulation des actions
effectuées par un utilisateur sur n'importe quel écran de saisie.
Ce principe de fonctionnement garantit une adaptabilité pour toutes les
situations de saisie en masse. Ainsi, « Data-Load Excel » a
été très utile pour les modules Oracles AP, FA et
comptabilité analytique.
II- PERIMETRE FONCTIONNEL DU PROJET NETPHOS :
Le projet NETPHOS comporte cinq chantiers principaux :
· Finance et comptabilité ;
· Gestion des ressources humaines ;
· Gestion commerciale ;
· Gestion des achats et des stocks ;
· Gestion de la production.
Compte tenu de l'importance du flux d'informations
financières échangées, il a été
décidé de commencer par la refonte du système
d'informations financier. Bien entendu, les choix structurants qui y ont
été arrêtés ont impactés les autres domaines,
notamment le projet GMAO et achats et approvisionnement, qui sont en cours
d'application à compter de MARS 2006.
Afin de couvrir les fonctionnalités non
supportées par Oracle Applications, le Groupe OCP a opté pour le
développement interne des solutions spécifiques. Ces solutions
comportent le développement d'interfaces permanentes ou de reprise, la
personnalisation des états tant au niveau forme que contenu ou le
développement de fonctionnalités complémentaires au
produit.
Afin de répondre aux besoins du domaine
comptabilité et finances, le paramétrage des applications
d'Oracle et leurs mises en application a touché quatre modules ; GL, AP,
AR et FA en premier lieu, puis ceux de GMAO après. Ces modules sont
interfacés entre eux et avec les applications existantes comme le montre
le schéma ci-après :
Interfaces Ressources humaines
Interfaces Gestion commerciale
DC-GCCN-GNAV-FT-FEE
OFA
PO
AP
PA
FA
GL
INV
AR
EAM
Figure 24 : relation des modules oracle et leurs
interfaces
75
GL (General Ledger): Permet de centraliser les
écritures comptables, analytiques et budgétaires. Il constitue le
réceptacle qui reçoit des écritures synthétiques
des autres modules dits auxiliaires, qui contiennent le détail des
opérations.
AR (Account Receivable): Permet de gérer
les clients, comptabiliser les opérations de ventes ainsi que les
encaissements. AP (Account Payables) : Permet de gérer
les fournisseurs, comptabiliser les opérations d'achat et de
règlements.
FA (Fixed Assets) : Permet de gérer les
immobilisations du groupe, et de les centraliser sur GL
EAM (Entreprise Asset Management) : gestion de
la maintenance des équipements
PO (Purchase Order) : gestion des achats et
approvisionnements
PA (Project Accounting) : gestion des projets
INV (Inventory) : gestion des stocks
AP et AR définissent 41 unités
opérationnelles (voir annexes); par contre FA et GL définissent
08 entités comptables qui sont : OCP, MP, SOTREG, SMESI, CERPHOS,
PHOSBOUCRAA, EMAPHOS et IMACID
Dans la suite nous avons détaillé les
fonctionnalités des applications Oracle comme suit :
III- ) 2 1 &7, 2 1 1 ( 0 ( 1 7 I 12 5$ CLE APPLICATION
AP
1- 3DUF pMEIT1102 11cle $ 3 :
L'architecture fonctionnelle Multi-Org impose certaines
contraintes sur le paramétrage d'Oracle AP. En effet, les
étapes de paramétrage doivent être
répétées pour chaque Unité Opérationnelle.
Le tableau suivant résume les différentes étapes de
paramétrage du module AP :
N°
|
Etapes
|
1
|
Définir les responsabilités
|
2
|
Définir les utilisateurs
|
3
|
Définir les codes express
|
4
|
Définir les conditions de paiement
|
5
|
Définir les codes TVA
|
6
|
Définir les formats de règlement
|
7
|
Définir les options génériques
fournisseurs
|
8
|
Définir les options d'Oracle AP
|
9
|
Définir les séquences de documents
|
10
|
Définir les banques et les agences
|
11
|
Définir les comptes bancaires
|
12
|
Définir les titres de paiement
|
13
|
Définir les options de profil
|
14
|
Définir les codes d'approbation complémentaires
|
15
|
Définir les champs utilisateurs flexibles (CUF)
|
16
|
Définir les modèles de ventilation comptable
|
|
Tableau 1 : Etapes de paramétrage du module
Oracle AP
La comptabilité des fournisseurs dans Oracle AP se
concentre sur quatre volets principaux : les fournisseurs, les factures, les
règlements et la comptabilisation. Chaque volet permet d'accéder
à l'information avec une grande facilité, de visualiser les
résultats dans un format défini et de lancer l'action
appropriée de manière sélective.
2- Fournisseurs
La gestion des fournisseurs dans Oracle AP regroupe la
gestion de toutes les entités desquelles on peut acheter des biens ou
des services, à savoir, les fournisseurs (individus ou
sociétés), les employés dont on rembourse les notes de
frais, les administrations fiscales,...
Oracle AP permet de centraliser les informations fournisseurs
sur une source de données unique et partagée par l'ensemble des
entités du système. Lorsqu'on définit un fournisseur qui
opère à partir de plusieurs lieux, on mémorise une seule
fois les informations fournisseur communes (En-tête), et on
définit ensuite des sites fournisseur pour chaque lieu. On peut
désigner donc des sites de règlement, sites d'achat, sites pour
appels d'offres seulement ou sites d'opération par carte
(Figure25).
En-tête
|
|
- Nom Fournisseur - Informations
comptables,....
- ID Fiscal - Adresse siège social.
- N° Fournisseur - etc.
|
|
- Nom
- Adresse
- Comptes bancaires,...
Site d'achat
- Nom
- Adresse
- Comptes bancaires,...
Site de règlement
- Nom
- Adresse
- Comptes bancaires,...
Site d'affacturage
Figure 25 : Structure d'une fiche fournisseur dans
Oracle AP
3- Facturation
Le volet des factures permet de créer, mettre à
jour et consulter les différents types de factures : Facture standard,
Acomptes et avances, Avoir, Note de débit, Note de frais, etc. La
figure 26 représente les différents processus dans
Oracle AP, relatifs aux factures :
Approbation / Annulation
Règlement
Blocage / Déblocage
Rapprochement
Création / Ajustement
Factures
Echéancier de paiement
Recherche / Consultation
Ventilation
Figure 26 : Processus relatifs aux factures dans
Oracle AP
77
3.1- Processus de création de factures
:
La création d'une facture dans Oracle AP passe par quatre
étapes : saisie de l'entête, saisie des ventilations, saisie de
l'échéancier de paiement et application d'une action sur la
facture
a- Entête de la facture :
La saisie de l'entête de la facture consiste à
indiquer :
· Le type de la facture : standard, Avoir, Acompte, etc.
;
· Les informations fournisseur : numéro, nom et
site;
· La date, le numéro, le montant et la devise de la
facture;
· D'autres informations telles que : la description, base
de calcul de la date d'échéance, le mode de règlement, la
devise du règlement, ....
Un blocage manuel d'une facture peut être levé
manuellement par l'utilisateur. En revanche, un blocage automatique ne peut
être levé qu'après la correction des anomalies et
l'approbation à nouveau de la facture bloquée.
En-tête Facture
|
Type
|
N° Facture
|
Date
|
Fournisseur
|
Montant
|
Devise
|
Autres informations
|
Ventilations
- Saisie manuelle
- Modèles de ventilation - Rapprochement.
|
Echéancier de paiement
- Date d'échéance
- Date d'escompte
- Montant de l'escompte,
Actions
Facture annulée
Facture approuvée
Facture bloquée
Figure 27 : Processus de création des
factures dans Oracle AP
4- Règlements :
Le règlement des factures représente la
dernière étape dans le cycle Oracle AP. Une fois saisies et
approuvées, l'utilisateur peut procéder au règlement des
factures. Oracle AP offre deux types de règlements : manuels et express
(Figure 28).
a- Règlements manuels : Un
règlement manuel permet d'enregistrer un règlement
effectué dans un autre système qu'Oracle Payables. Ce type de
règlement est utilisé par exemple, dans le cas d'un
règlement par chèque, une transmission bancaire ou un
règlement interne.
b- Règlements express : Un
règlement express est un paiement électronique. Ce type de
règlements est assuré par une passerelle EDI (Oracle EDI
Gateway). Oracle EDI Gateway extrait le règlement express
saisi dans Oracle AP et le transmet au translateur de la passerelle. Le
règlement express est ainsi traduit en un encaissement
électronique dans le système cible (Banque ou fournisseur).
Panneau des règlements
Fournisseur
Banque
Facture (Approuvée)
Règlement manuel
Règlement express
Oracle EDI
Gateway
Règlement par
chèque
Translateur EDI
Internet
Figure 28 : Types de règlements dans Oracle
AP
79
5- Comptabilisation
Dans Oracle Payables, il existe deux classes
d'événements comptables : Facturation et règlement.
a- Facturation : L'événement
de facturation a lieu lorsqu'Oracle AP approuve une nouvelle facture. Les
pièces comptables de cet événement sont
créées pour les comptes de chaque ventilation de facture et le
compte fournisseur de la facture.
b- Règlement : Le règlement
regroupe les événements de :
b.1 : Règlement : Les pièces
comptables de cet événement enregistrent le règlement
d'une facture comptabilisée. Oracle AP ne comptabilise un
règlement que lorsque les factures réglées sont
comptabilisées. Oracle AP enregistre également les gains et les
pertes de change pour les règlements en devises
étrangères.
b.2 : Ajustement de règlement : Un
événement d'ajustement de règlement se produit lorsque les
factures enregistrées sur un règlement manuel sont
modifiées.
Un traitement standard d'Oracle AP permet de créer des
pièces comptables. Une fois le traitement terminé, un état
d'audit des pièces comptables est généré. Le
traitement affiche également un état d'exception qui
répertorie les mouvements non comptabilisés. Enfin, le transfert
des pièces comptables créées vers le module Oracle GL est
assuré par un programme standard d'Oracle AP nommé «
EasyLink » (Figure 29).
Module GL
Pièces comptables
Facture (Approuvée)
EasyLink
Saisie de
la Facture
Règlement
Figure 29 : Processus de comptabilisation dans
Oracle AP
6- Comptabilité médicale
Les différentes opérations se rapportant à
la fonction médicale sont traitées par Oracle AP et englobe les
prestations de couverture médicale, prise en charge et remboursements
des agents actifs et retraités.
IV- FONCTIONNEMENT D'ORACLE APPLICATION AR :
Oracle AR est un module destiné à la gestion des
clients. Il est en interaction avec les autres modules. La gestion des clients
constitue un processus clé pour de nombreuses entreprises
engagées dans l'amélioration de leur service client,
l'accélération des flux administratifs et la réduction des
risques. Les rubriques essentielles du module AR sont : Client, Mouvement,
Règlement, Recouvrement, et Reporting.
1- Clients : Oracle AR offre de larges
possibilités pour rechercher un client.C'est un récapitulatif des
différentes informations saisies au niveau des clients (numéro,
nom, adresses, classe de profil, etc.).
Voici l'écran que le module Oracle AR propose pour
définir un client :
Figure 30 : Ecran de définition des
clients.
2- Mouvements :
On utilise les types de mouvement pour définir les
schémas comptables relatifs aux notes de débit, avoirs,
crédits en compte, reliquats, contrats, et factures qu'on crée
dans Oracle AR. Les types de mouvement déterminent également si
les mouvements mettent à jour les soldes des clients et si Oracle AR
impute ces mouvements dans Oracle GL, en tenant en compte des options de
transport et
le calcul de la TVA.
3- Règles de facturation :
On utilise les règles de facturation pour
déterminer à quel moment on constate les créances client
dont les factures s'étendent sur plusieurs périodes comptables.
Ces règles s'appliquent à l'entête de chaque facture et
déterminent :
· Le schéma comptable utilisé.
· La date de la facture.
81
Oracle AR propose les règles de facturation suivantes :
Facturation anticipée : Date de la
facture de la première période comptable et mouvemente une
clé « Produits constatés d'avance ».
Facturation à échéance : Date de la
facture de la dernière période comptable et mouvemente une
clé « Factures à établir ».
Règles de comptabilisation : On utilise les
règles de comptabilisation pour définir les
échéanciers de constatation des produits pour les lignes de
facture. Oracle AR propose deux types de règles comptables :
· Comptabilisation à durée fixe.
· Comptabilisation à durée variable.
4- Règlement :
On définit des adresses de règlement pour indiquer
aux clients où ils doivent envoyer leurs
paiements. Chaque facture doit comporter un site de
règlement. Oracle AR imprime automatiquement l'adresse de
règlement sur les relevés et relances.
a- Saisie et mise à jour des factures :
En plus de la saisie des factures standards, Oracle AR donne la
possibilité de créer automatiquement des factures pour des biens
ou des services qu'on fournit périodiquement aux clients. Par exemple,
on doit facturer les clients pour des services ou des produits fournis une fois
par mois pendant deux ans, mais on ne désire pas créer
manuellement une nouvelle facture mensuelle. En créant des copies de
factures, on peut créer rapidement un groupe de factures qui partagent
les mêmes caractéristiques.
b- Saisie des notes de débit : Les
notes de débit se définissent de la même manière que
les factures.
c- Saisie et lettrage des avoirs :
Créer des avoirs sert à réduire le solde dû
pour un mouvement (factures, notes de débit ou contrats). Lorsqu'on
crédite un mouvement, Oracle AR crée les pièces comptables
nécessaires et annule les commissions affectées aux vendeurs.
Oracle AR permet de créditer une facture entière
ou des lignes spécifiques d'une facture. On peut également
créditer le transport correspondant à une facture entière
ou seulement à des lignes spécifiques d'une facture.
4- Phases de règlement : Cette phase
revient à définir les éléments suivants :
· Les banques de remise.
· Les classes de règlement.
· Les modes de règlement.
· Les origines des lots de règlement.
· Les ventilations comptables.
· Les types d'événements.
· Les transmissions bancaires.
a- Banques de remise : La définition
des banques permet d'enregistrer les comptes bancaires internes dont nous
sommes les titulaires pour recevoir les règlements de nos clients ainsi
que les comptes bancaires externes pour les affecter aux clients.
b- Classes de règlement : On
définit les classes de règlement pour déterminer les
étapes obligatoires du traitement des règlements auxquels on
affecte les modes de paiement d'une classe. Ces étapes incluent
l'acceptation, la remise en banque et le rapprochement.
c- Modes de règlement : Oracle AR
utilise les modes de paiement pour comptabiliser les pièces et les
lettrages de règlements. Les modes de paiement définissent
également les informations sur les banques de remise d'un client.
d- Ventilations comptables : On
définit des ventilations comptables pour enregistrer les
règlements se rapportant à des documents autres que des factures
(encaissements divers). Par exemple, les remboursements, les revenus des
intérêts et les revenus des investissements.
e- Types d'événements : On
définit les types d'événements pour obtenir par
défaut des informations comptables pour les mouvements d'encaissements
divers, d'intérêts de retard, de reliquats et d'ajustements. Un
type d'événement détermine l'utilisation ou non d'une
ventilation comptable ou d'un compte GL.
f- Transmissions bancaires : A ce niveau, on
utilise l'interface règlements pour importer de la banque un fichier de
règlements et éventuellement procéder au lettrage. Oracle
AR donne également la possibilité de décrire la taille,
l'ordre et le format de chaque enregistrement dudit fichier.
g- Règlements manuels : Oracle AR
définit quatre statuts possibles d'un règlement :
· Complètement lettré :
le montant du règlement est égal à celui du
mouvement.
· Non lettré : le montant du
règlement est supérieur strictement à celui du
mouvement.
· Le mouvement n'est pas
identifié.
· Le client n'est pas
identifié.
Oracle AR définit lors de la saisie des règlements
manuels, deux types de lettrage :
'7 Lettrage direct.
'7 Lettrage express : utilisé pour
saisir et lettrer rapidement les règlements en ne fournissant que le
minimum d'informations. Le lettrage express apporte un niveau de contrôle
supplémentaire lors de la saisie de grands volumes de règlements,
parce qu'il n'affecte pas immédiatement le compte du client. Les soldes
des comptes clients ne sont donc mis à jour qu'après le lancement
du programme d'imputation.
83
5- Recouvrement :
'7 Cycles de relevés : On
définit les cycles de relevés pour déterminer la
fréquence d'émission des relevés destinés aux
clients. On saisit les cycles de relevés lorsqu'on définit ou
modifie des classes de profils pour un site ou un client dans la fenêtre
Classes de profils clients.
1' Cycles de relance : Oracle AR propose un
cycle de relance intitulé « STANDARD ». Ce cycle inclut trois
lettres de relance intitulées STANDARD 1 à 3, dont le
degré d'urgence va en s'accroissant. On peut utiliser ce cycle de
relance, ou définir un propre cycle en utilisant des lettres de relance
et des paramètres de lettres de relance différents.
'7 Messages catalogués : On
définit des messages catalogués qu'Oracle AR doit imprimer en bas
des relevés clients. On peut utiliser ces messages pour informer les
clients de promotions particulières ou pour personnaliser les
relevés.
'7 Relevés : On utilise les
relevés pour communiquer aux clients les activités relatives aux
factures, notes de débit, reliquats, acomptes, règlements,
crédits en compte, avoirs et ajustements. Oracle AR imprime
également les informations sur les jours de retard de nos clients en
fonction des catégories de balance âgée dont le type est
Balance âgée des relevés. On peut personnaliser les
relevés avec des messages dans la fenêtre Message standard.
1' Lettres de relance : Oracle AR propose
deux méthodes de création des lettres de relance. On peut soit
utiliser l'une des dix lettres de relance fournies par Oracle AR
(intitulées USER 1-10), soit créer des propres lettres
personnalisées dans la fenêtre Lettres de relances.
'7 Catégories de balance âgée :
Ce sont des périodes qu'on peut utiliser pour consulter les
comptes clients non soldés et éditer des états qui les
concernent.
On utilise les états de balances âgées
pour consulter les informations sur les mouvements non soldés. Ces
états peuvent imprimer à la fois des informations
détaillées et de synthèse sur les factures actuelles et
échues, les notes de débit et les reliquats du client.
Oracle AR permet de consulter des informations sur les
mouvements non soldés en fournissant les états de balances
âgées par compte, par montant et par responsable de recouvrement
et vendeur
Remarque : Le lien entre une facture
annexe et sa facture mère est assurée par la
fonctionnalité de CUF (Champ Utilisateur Flexible). A cet égard,
on peut placer un CUF dans chacune des deux factures. Par exemple, le CUF de la
facture mère peut contenir le numéro des factures annexes qui lui
sont rattachées.
V- FONCTIONNEMENT D'ORACLE APPLICATION FA
1- Architecture organisationnelle :
1.1- Clés flexibles :
a- Clé immobilisation : La clé
flexible immobilisation définit des règles de regroupement sans
impact financier. Ces règles peuvent décrire, l'usage, la nature
et le code impôt de l'immobilisation :
Figure 3 1 : Structure de la clé flexible
Immobilisation
> Usage : les différents usages de
l'immobilisation sont renseignés dans ce segment : Bâtiments
administratifs, Mobiliers de bureau, Terrains Professionnels,....
> Nature : ce segment permet de distinguer
les immobilisations fixes et mobiles.
> Code Impôt : ce segment permet de
gérer les différents impôts appliqués à
chaque immobilisation. Les immobilisations hors champ d'application des
impôts sont :
· Immobilisations soumises uniquement à la
Patente
· Immobilisations soumises uniquement à la Taxe
Urbaine et la Taxe d'Edilité
· Immobilisations soumises à la Patente, Taxe
Urbaine et Taxe d'Edilité > Segment libre : ce
segment est réservé pour les besoins futurs du groupe OCP
notamment les normes internationales
b- Clé lieu : La clé lieu est
définie pour le suivi géographique des immobilisations du groupe
OCP. Elle est composée de cinq segments (Figure 32).
Figure 32 : Structure de la clé flexible
Lieu
> Section analytique : Il détermine
la section analytique d'affection de l'immobilisation
> Commune : permet de distinguer les
affectations par commune. Chaque commune étant
caractérisée par son propre régime fiscal.
> Nature de zone : utilisé pour
différencier entre les zones : « Dans le périmètre
», « Périphériques » ou « Extra
Périphériques ».
> Pays/Ville : permet de gérer les
immobilisations du Groupe OCP à l'intérieur du pays ou à
l'étranger
> Région : permet de distinguer les
affectations par région. Ce segment sera utilisé après le
découpage régional du territoire marocain.
85
c- Clé catégorie : La solution
retenue consiste à adopter une clé catégorie
composée de deux segments (Figure 33):
Figure 33 : Structure de la clé flexible
Catégorie
Cette structure permet de regrouper les immobilisations sur deux
niveaux. Par exemple, « Matériel informatique » en
catégorie principale, et « Imprimantes » en catégorie
secondaire.
Les immobilisations d'une même catégorie,
partageront les mêmes comptes d'immobilisation, la même
méthode d'amortissement, la même durée d'amortissement et
les mêmes comptes d'amortissements. FA utilise trois valeurs de LPR :
· IM210 pour immobilisation en non valeur,
· IM220 pour immobilisation incorporelle,
· IM230 pour immobilisation corporelle
d- Etats : Les états d'Oracle FA sont
gérés au niveau des responsabilités. Chaque utilisateur,
et en fonction des responsabilités dont il dispose, peut lancer
simultanément ou successivement un ensemble d'états de sortie
:
· Balance des comptes d'amortissement.
· Etat annuel des créations d'immobilisations.
· Etat de contrôle des immobilisations.
· Etat de l'historique des transactions
· Etat des cessions d'immobilisations.
· Etat des immobilisations par catégorie.
· Etat des transferts d'immobilisations.
· Grand Livre des comptes d'amortissement.
· Journal d'écritures d'amortissement par centre
d'analyse.
2- : Acquisition des immobilisations : Le
module FA a une particularité au niveau de la responsabilité
d'accès et d'utilisation ; en effet il n'y a pas de spécification
de l'entité utilisatrice, ce qui explique la gestion centralisée
des immobilisations au niveau de la Direction financière.
Dés l'établissement du bulletin d'entrée
en immobilisation (BEI), l'agent responsable du magasin (matériel)
affecte un numéro d'inventaire commençant par G09 et contenant
sept chiffres mentionnant l'ordre chronologique d'acquisition, le saisit dans
le module FA et l'envoie à la Direction financière pour
immatriculation harmonisée.
Oracle FA offre quatre modes de saisie des nouvelles
immobilisations :
a- Acquisition express : L'acquisition
express est un processus de saisie manuelle et rapide des immobilisations.
Seules les informations essentielles sont saisies : description de
l'immobilisation, catégorie, lieu, livre, coût, etc.
b- Acquisition en détail : C'est un mode
de saisie manuelle. En plus des informations citées dans l'acquisition
express, il permet également d'indiquer :
· Les sous-composantes d'immobilisation ;
· Les lignes de la facture d'achat de l'immobilisation ;
· L'affectation de l'immobilisation.
· Acquisition en Haut Volume
c- Acquisition en haut volume :Le processus
d'acquisition en Haut Volume permet de créer une immobilisation dans
Oracle FA à partir des informations reçues du module Oracle AP.
En effet, ce processus transforme les lignes des factures d'achat
d'immobilisations, saisies et approuvées dans Oracle AP, et
centralisées dans Oracle GL, à des immobilisations dans Oracle
FA. La figure 20
illustre ce processus : Oracle AP
Oracle GL
Création d'immobilisation en HV
Transfert de la facture vers GL
Comptabilisation de la facture
Approbation de la facture
Saisie de la facture
Acquisition d'immobilisation HV
Imputation d'immobilisation en HV
Oracle FA
Figure 34 : Processus d'Acquisition en Haut Volume
dans Oracle FA
d- Immobilisations en-cours :Une
immobilisation en cours est une immobilisation que l'entreprise crée ou
transforme pendant une période donnée. Ce mode de saisie permet
de créer une immobilisation au fur et à mesure que les
financements de matières premières et de mains d'oeuvre se
produisent. Une immobilisation en cours, n'étant pas encore en service,
n'est pas amortissable. Une fois les travaux achevés, l'immobilisation
en cours peut être mise en service et amortie : c'est la capitalisation
d'une immobilisation en-cours.
87
La création d'une immobilisation en-cours suit le
même processus que l'acquisition en Haut Volume. Initialement, il est
nul, au fur et à mesure que les lignes factures sont acquises à
partir d'Oracle AP, une fois capitalisée, le système met à
jour son coût par la somme des montants de toutes les lignes factures
saisies.
3- Mouvements des immobilisations :
Après l'entrée d'une immobilisation dans le patrimoine
de l'entreprise, celle-ci peut subir plusieurs natures de mouvements :
Ajustement, Transfert, Réévaluation, Reclassement, Cession,
etc.
Assurance et Maintenance
Ajustement
Réévaluation
Immobilisation
Cession
Reclassement
Transfert
Figure 35 : Processus de gestion des immobilisations
dans Oracle FA
A l'exception de la réévaluation, tous les types
de mouvements sont applicables aussi bien à une immobilisation
capitalisée qu'à une immobilisation en cours. Oracle FA offre
également la possibilité de gérer les
événements de maintenance et l'assurance des immobilisations.
a- Ajustement des immobilisations : Oracle FA
permet de mettre à jour les informations financières pour une ou
plusieurs immobilisations. L'ajustement des immobilisations agit sur les
informations suivantes :
· Nombre d'unités de l'immobilisation ;
· Méthode et la durée d'amortissement de
l'immobilisation ;
· Coüt de l'immobilisation ;
· Date de mise en service de l'immobilisation.
b- Reclassement des immobilisations : Le
reclassement d'une ou plusieurs immobilisations est un processus qui permet de
mettre à jour ou de corriger des informations lors d'un changement de
catégorie. Lors du reclassement d'une immobilisation dans une
période ultérieure à celle dans laquelle elle a
été saisie, Oracle FA crée des pièces pour
transférer le coût et l'amortissement cumulé sur les
comptes coüt de l'immobilisation et amortissement cumulé de la
nouvelle catégorie. Oracle FA change également le compte de
dotation aux amortissements par celui par défaut de la nouvelle
catégorie.
c- Cession et sortie des immobilisations :
Oracle FA permet de gérer les mouvements de sortie des
immobilisations du patrimoine de l'entreprise. Cette opération concerne
toutes les formes de sortie des immobilisations : vol, perte,
détérioration, ventes, renvoi aux fournisseurs, etc. Oracle FA
offre en standard tous les champs nécessaires pour assurer le suivi du
processus de sortie d'une immobilisation du patrimoine de l'entreprise :
Numéro de l'immobilisation, Catégorie, Quantité
cédée, Produit de cession, Coût de cession, etc.
d- Transfert : Transfert : permet de
transférer une ou plusieurs immobilisations entre sites ou comptes
d'amortissements ;
e- Gestion de l'inventaire : Il fait le
rapprochement avec l'inventaire physique réalisé
4- Amortissement des immobilisations :
Oracle FA offre deux fonctionnalités de gestion des
amortissements d'immobilisations :
Lancement des amortissements : le traitement
d'amortissement est exécuté de façon indépendante
pour chacun des livres comptables et de gestion. Ce traitement calcule la
dotation aux amortissements. Il met à jour l'amortissement cumulé
depuis l'acquisition de l'immobilisation et l'amortissement cumulé de
l'exercice (Figure 22).
Simulation d'amortissements : Oracle FA
permet de simuler le processus d'amortissement d'une ou de plusieurs
immobilisations. L'utilisateur peut procéder à cette
opération avant de mettre à jour les paramètres
d'amortissement réels. Cette simulation est basée sur des
paramètres pouvant être différents des règles
d'amortissement définies (méthode et durée
d'amortissement, nombre de périodes, etc.). L'opération de
simulation ne présente aucun impact sur les données
réelles d'Oracle FA.
Figure 36 : Ecran de simulation d'amortissement dans
Oracle FA
89
5- Comptabilisation des immobilisations :
Parmi les principaux atouts qu'offre Oracle FA, on trouve la
possibilité de gérer et comptabiliser les immobilisations dans
plusieurs livres. Ces livres sont de deux types :
Livre comptable : c'est le livre d'amortissement
qui alimente la comptabilité générale dans le module
Oracle GL.
Livre de gestion : Permet la gestion
courante des immobilisations. Il peut alimenter ou non la comptabilité
générale. On trouve plusieurs livres de gestion :
· Livre fiscal : c'est un livre
d'amortissement. Il n'alimente pas la comptabilité
générale. Il permet d'analyser les différents aspects
d'amortissement des immobilisations.
· Livre locatif : comme son nom l'indique,
ce livre permet la gestion des locations des immobilisations. Ce livre alimente
la comptabilité analytique.
· Livre budgétaire : ce livre
permet de faire des prévisions et des contrôles
budgétaires. Une immobilisation peut appartenir à plusieurs
livres, mais elle doit appartenir à un seul livre comptable. Chaque
immobilisation doit être affectée à un livre
d'amortissement comptable avant d'être transférée à
un livre de gestion. Une immobilisation peut également être
associée à des informations financières différentes
dans chaque livre. Les livres sont indépendants. Par conséquent,
l'amortissement peut être lancé pour chaque livre selon un
échéancier différent. Oracle FA permet d'ajouter une
immobilisation, mettre à jour les informations financières d'une
immobilisation ou copier un groupe d'immobilisations depuis le livre comptable
vers un livre de gestion.
· Livre de réévaluation :
Propre à l'OCP, il n'alimente pas la comptabilité, il
est utilisé pour gérer les immobilisations selon leurs coüts
d'origine
Création de pièces comptables :
un traitement standard d'Oracle FA permet de créer des
pièces comptables. Le traitement est lancé pour chaque livre pour
lequel la centralisation vers le module GL est autorisée. Le traitement
crée des pièces pour l'entité comptable appropriée
dans Oracle GL. Les différentes pièces créées sont
accessibles dans Oracle GL pour consultation ou imputation : Pièces
d'amortissement, d'ajustement, de réévaluation, de cession, de
capitalisation, etc.
VI- FONCTIONNEMENT D'ORACLE APPLICATION GL :
1- Objectifs :
Les travaux de clôture s'inscrivent dans le cadre de
mise en place du premier domaine du projet NETPHOS. Ils ont pour objectif de
proposer, sur la base du système mis en place, une solution
d'automatisation de la clôture qui permettra de réduire ses
délais afin de procéder à des clôtures mensuelles de
même qualité que la clôture annuelle.
2- Démarche adoptée :
Le module GL (Comptabilité générale et
analytique) est le module central d'Oracle Applications. Il centralise, en
standard, toutes les écritures comptables émanant des modules
auxiliaires (AP, AR et FA). D'autre part, les modules d'Oracle Applications
sont interfacés avec d'autres applications externes (gestion des stocks,
gestion des paies, etc.) et ce, pour récupérer les
écritures relatives aux mouvements gérés dans ces
applications.
3- Architecture :
Oracle GL est le module central d'Oracle Applications. Il permet
ainsi de couvrir tous les aspects comptables des autres modules, cette
couverture se traduit par les fonctionnalités suivantes :
· Centralisation des écritures comptables : Oracle
GL centralise l'ensemble des écritures comptables
générées par les modules auxiliaires.
· Gestion des écritures comptables : Les
écritures comptables sont structurées selon un canevas standard
appelé « Pièce Comptable».
Figure 37 : Panneau d'une pièce
comptable
Initialement, une pièce comptable reçoit le
statut « Non Imputée ». Elle peut être ajustée,
mise à jour ou supprimée. A l'issu du traitement d'imputation, la
pièce passe en statut « Imputée », les soldes des
comptes sont alors actualisés en fonction des montants saisis. Une fois
la pièce imputée, il n'est pas possible d'y apporter des
modifications. En revanche, il est toujours possible de la contre-passer
(Figure 38).
Balance
Suppression
Pièce Imputée
Imputée Mise à jour
Imputation
Pièce Non
des soldes
Grand Livre
Ajustement
Contre-passation
Figure 38 : Cycle de vie d'une pièce
comptable
91
4- Pièces :
On distingue trois types de pièces :
a- Pièces avec devise : ce sont des
pièces comptables standards. Elles sont enregistrées avec la
devise comptable ou avec une devise étrangère.
b- Pièces statistiques : ces
pièces servent à enregistrer des unités d'oeuvre dans
Oracle GL dans le but de suivre le niveau d'activité des
différentes organisations et d'effectuer des répartitions
analytiques.
Ces deux types de pièces peuvent être saisies
manuellement dans GL ou importées à partir d'un système
externe (module d'Oracle Applications ou applications
périphériques)
c- Pièces répétitives :
ces pièces répétitives sont des canevas
d'écriture de pièces comptables pour les mouvements qui se
répètent fréquemment. Ce type de pièces peut
être enregistré dans GL de deux manières différentes
:
· Planification du programme correspondant dans GL, de
telle sorte qu'il génère périodiquement les pièces
comptables relatives aux événements correspondants (abonnement
mensuel des charges d'eau, d'électricité, etc.)
· Enregistrement à partir du canevas de la
pièce répétitive des quantités consommées,
ensuite
générer la pièce correspondante à la
charge constatée.
5- Répartitions Haut Volume :
Les répartitions Haut Volume sont des processus
internes à Oracle GL. Ils permettent de créer automatiquement des
pièces comptables pour répartir les produits et les charges sur
un groupe de centres de coüts. L'objectif des répartitions Haut
Volume est de calculer :
· Le coût de production des produits finis.
· La valorisation de stock des produits finis.
VII- FONCTIONNEMNT DES INTERFACES :
On distingue deux types d'interfaces dans le nouveau
système :
Interfaces standards : elles sont offertes par
Oracle Applications pour lier les modules AP, AR et FA au module GL.
Interfaces spécifiques :
Contrairement aux interfaces standards, les interfaces
spécifiques ont été développées pour des
besoins spécifiques au Groupe OCP. Elles garantissent le transfert
automatique des écritures comptables depuis des applications externes
vers les modules d'Oracle Applications.
Le processus d'importation des pièces dans un module
d'Oracle Applications depuis des systèmes externes, peut être
schématisé comme suit :
Fichier plat
Interfaces Spécifiques
OPEN INTERFACE
Traitements d'import
Module Oracle
Tables
Système externe
Figure 39 : Processus d'import dans Oracle
Applications
Le processus d'importation comporte quatre étapes :
· Un fichier plat est généré à
partir du système externe avec une structure bien définie.
· L'interface spécifique transmet les données
du fichier plat vers un ensemble de tables temporaires appelées «
OPEN INTERFACE ».
· Les traitements standards d'import contrôlent
les données stockées dans l'OPEN INTERFACE, ensuite crée
des pièces comptables à partir de ces données. Des
états de contrôle sont générés pour
identifier les anomalies détectées.
· Les pièces comptables
générées sont enregistrées dans les tables du
module.
1- APPLICATIONS PAIE :
La paie du groupe OCP est gérée par des
applications différentes dont chacune s'occupe d'une catégorie de
personnel (type d'agents, actifs ou retraités).
Chacune de ces applications génère un fichier
plat qui reprend toutes les rubriques de paie mouvementées par
matricule, toutes filiales confondues. Chaque ligne des bulletins de paie est
convertie en écriture comptable. Afin de réduire le volume en
nombre de lignes, les mouvements sont interfacés dans Oracle GL en
« Synthèse ». Ainsi, les écritures comptables
transmises depuis les applications de paie sont regroupées par
matricule.
2- APPLICATION SPA
SPA (Suivi des Prêts et des Avances) est une application
qui gère les prêts et les avances consenties par le groupe OCP
à son personnel. L'application SPA garantit la gestion de tous les types
de prêts. Elle transmet vers les applications de paie les montants
à prélever sur les bulletins de paie dans le cadre des
remboursements des prêts accordés. L'interface SPA--GL transmet
vers Oracle GL les écritures relatives aux déblocages des
prêts, aux retenues sur salaires effectuées au titre des
remboursements de prêts et aux mutations d'agents entre les filiales du
Groupe OCP.
93
3- APPLICATIONS INTERFACES AVEC AR :
Il existe une correspondance entre le référentiel
client de AR et les référentiels clients des applicatifs
citées ci-après :
Le module Oracle AR importe des factures clients à partir
de plusieurs applications :
a- FEE : L'interface FEE-AR permet
d'enregistrer dans Oracle AR, les factures d'eau et d'électricité
enregistrées dans l'application FEE (Facturation Eau et
Electricité).
b- FT : L'interface FT-AR permet d'importer les
éléments de facturation relatifs au transport du personnel depuis
L'application FT (Facturation Transport) vers le module Oracle AR.
c- GNAV : est dédiée à la
gestion de la facturation des prestations maritimes aux ports de Casablanca,
Safi, Jorf Lasfar et Laâyoune. Les clients sont des armateurs
étrangers et locaux.
· La centralisation des opérations de facturation de
AR vers GL est effectuée quotidiennement par un système
intégré.
· Saisie de facturation dans GNAV et édition des
pièces comptables (décomptes de frais d'escale,...), et envoi aux
destinataires
· Transfert de ces pièces dans AR et centralisation
dans GL
· Contrôle et approbation de ces pièces dans
AR
· Imputation des mouvements dans GL
d- DC-AR : La présente interface
définit les règles d'intégration, dans AR et GL, des
factures dédiée à la gestion de la facturation des
produits finis aux clients étrangers.
La centralisation des opérations de facturation d'AR vers
GL est effectuée quotidiennement par un système
intégré.
On distingue dans ce processus quatre étapes :
· Saisie des données de facturation dans
l'application DC et édition des pièces comptables (factures,
avoirs, notes de débit,....)
· Transfert dans AR et centralisation vers GL ;
· Contrôle des pièces dans AR
· Imputation des mouvements dans GL
e- GCCN-AR : La présente interface
définit les règles d'intégration des factures
établies dans l'application GCCN, dédiée à la
gestion de la facturation des produits finis du groupe OCP aux clients
nationaux, dans le module GL, via AR
La comptabilisation des pièces dans AR est
effectuée par l'interface GCCN-AR
On distingue dans ce processus :
· Saisie des données de facturation dans
l'application DC et édition des pièces comptables (factures,
avoirs, notes de débit,....)
· Transfert dans AR et centralisation vers GL ;
· Contrôle des pièces dans AR
· Imputation des mouvements dans GL
VIII- FONCTIONNEMENT DE L'APPLICATION ORACLE INV :
L'application INV (Gestion des Stocks) permet de gérer
les différents mouvements de stock. Elle permet également de
suivre les variations des stocks et les consommations de matières et de
fournitures. Les mouvements identifiés peuvent être
regroupés selon les catégories suivantes :
Consommations de matières premières et
fournitures : Le principe des écritures comptables, relatives
aux consommations de matières premières et de fournitures,
consiste à imputer le coût des consommations sur la section
analytique consommatrice.
Variation de stock : Les mouvements de
variation de stocks en provenance de l'application consistent à
enregistrer l'écriture de constatation du stock final par section
analytique.
Provisions de fin de période : Trois
types de provisions sont identifiés : provisions pour
dépréciation des stocks, provisions pour réceptions non
facturées et ceux du stock en cours de route.
Gestion des stocks : Le gestionnaire des
stocks doit savoir à tout moment les articles disponibles dans son
magasin. Pour cela il doit disposer d'un suivi assurant la prise en compte des
flux physique par article (réceptions, délivrance et niveaux des
stocks) et une comptabilité financière permettant
l'évaluation de ces flux ainsi que le montant des fonds correspondants
à la valeur du stock et qui reste malheureusement immobilisé
pendant des périodes assez importantes.
Le stock est donc un mal nécessaire dans l'entreprise,
s'il n'existe pas, celle-ci pourrait conduire à des difficultés
de production et s'il est trop important, il entraîne de lourdes
contraintes financières. C'est pour cela qu'il faut mettre en oeuvre
:
· Les procédures de saisie des stocks
définissent les attributions et les rôles de chaque intervenant
dans les processus d'application et de consommation :
· Le système de traitement de l'information permet
d'appliquer des règles (entrée, sortie, variation des stocks,
CRR, provisions,...) ;
· Lié à d'autres modules de gestion (PO,
GL, EAM, PA...), INVENTORY se place au centre du processus de la gestion des
stocks au niveau de l'entreprise. Il permet de répondre à
diverses exigences telles que :
95
o Définir des références ;
o Effectuer le suivi permanent des stocks ; o Effectuer des
inventaires ;
o Planifier les réapprovisionnements ; o Anticiper les
demandes.
o ~Etc.
Dans ce contexte, « inventory » gère les
différents types de mouvement du stock :
· Les entrées fournisseurs et les retours ;
· Les sorties pour consommation et les reprises ;
· Les ordres de transfert pour la consommation ;
· Les transferts : entre magasins du centre et
inter-centre
· Les cessions : entre magasins du centre et
inter-centre
· Les sorties sur ordre de travaux pour la maintenance et
leur reprise ;
· Les ajustements sur différence d'inventaire.
1- Réception : Les différentes
étapes de la réception sont :
· La réception de la marchandise en provenance du
fournisseur
· Le suivi des transferts
· Le contrôle quantitatif et qualitatif de la
marchandise
· La mise à disposition de la marchandise (CRR)
· Les corrections et retour aux fournisseurs
On distingue :
a- $ ch ts[j][l'étU QJeU :
réception est constatée au lieu du port et transit
b- Achats au Maroc : entrepôt de casa et
sur site
2-Mouvements des entrées :
a- Entrée en provenance du fournisseur :
elles sont soldées par le rapprochement de la commande
avec le CRR ; qui en cas d'anomalies le système reste
bloqué, et sera suivi par l'opération de reprise ou d'avoir pour
les corrections éventuelles.
b- Autres entrées en stock : articles
produits par les ateliers ou suite à différence d'inventaire
3- Mouvements des transferts : Ils sont
opérés entre les magasins de la même entité ou entre
centres au prix de sortie (PMUP à l'instant de
cession)
4- Mouvements de cessions :
Il s'agit de transfert de stocks entre deux filiales
différentes. L'entrée dans le magasin prenant est
générée automatiquement par le système. Cette
entrée est valorisée au PMUP de l'organisation logistique
cédante majorée d'un taux fixé par convention entre
filiales à 10%. Les autres cessions concernent le personnel et les
tiers
5- Mouvement de sorties :
Ce sont des sorties du stock pour la consommation et
concernent :
· Sortie pour la production des articles codifiés
(PAC) par les ateliers ;
· Sortie pour la consommation directe ;
· Sortie sur différence d'inventaire ;
· Sortie pour la consommation exceptionnelle ;
NB : Les sorties sont valorisées
au PMUP de l'instant.
6- Assainissement de la nomenclature des articles
stockés :
C'est un mouvement de sortie qui se traduit par un transfert
de stock d'un code article à un autre au sein du même emplacement
suite à l'assainissement de la nomenclature. Il est valorisé en
PMUP de l'article à assainir.
7- Correction :
Les corrections sont toujours possibles à condition
d'être exécutées en temps réel, dans la même
période comptable (le mois). Les mouvements de correction (avoirs et
reprises) sont saisis en liaison avec les mouvements de stock initiaux. Le
système vérifie les prix et les quantités et bloque les
opérations s'il y a une anomalie. Elles concernent l'ensemble des
mouvements (sorties, OT, transferts, cessions)
Au moment des litiges si le fournisseur reconnaît la
non-conformité, il y a retour de la marchandise, dans le cas contraire
le litige est constaté comme perte
8-Inventaire des stocks :
Quatre types de stock :
· Inventaire physique fin d'année (80% de la valeur)
: pour les articles constituant 80% de la valeur du stock.
· Inventaire tournant : concerne tous les articles au moins
une fois par année
· Inventaire permanent : réaliser un comptage
physique des articles suite à tout mouvement d'entrée en stock
dans inventory et le comparer avec le stock comptable après la mise
à jour du stock disponible.
· Inventaire inopiné : réalisé
à l'improviste
9- Evaluation des mouvements de stock :
Entrées : Le coüt d'achat est
constitué par les éléments ci-après :
· Prix de la commande en tenant compte de la TVA, du taux
de change, des frais d'emballage, mise à FOB, fret facturé parle
fournisseur et coût de la douane.
· Frais d'approche (transport, fret, assurance,
ODEP,~etc.)
Sorties : Les sorties de stock sont
évaluées selon la méthode du coût moyen unitaire
pondéré (CMUP). Il est calculé, par article, après
chaque mouvement d'entrée en stock, au niveau de chaque organisation
logistique
Transfert et les cessions : Selon le CMUP de
l'instant
IX- MODULE APPLICATION PO : gestion des achats et
approvisionnements :
Elle permet la gestion des achats et approvisionnements via le
WORKFLOW qui joue le rôle
d'approbation des demandes d'achat, les appels d'offre et les
commandes, qui s'acheminent vers l'approbateur en fonction des
hiérarchies des postes prédéfinis.
97
On distingue deux sortes de DA :
DA articles stockés :
· Regroupement des DA de même partition et même
UO
· Regroupement des DA de même partition saisies dans
différentes UO
DA articles non stockés :
· BREX : un AO par BREX approuvé
· DPM : un AO par DPM approuvé
· DAM : un AO par achats
L'appel d'offre permet de lancer des consultations auprès
des fournisseurs par catégories d'articles. On distingue deux types d'AO
:
· AO fermé : est utilisé pour l'achat
d'articles dans le cadre d'une commande standard
· AO ouvert : est utilisé pour des articles
demandés dans le cadre d'un accord cadre, marché cadre ou
convention.
L'application prévoit la saisie des propositions des
prix, qui s'effectue au fur et à mesure de la réception des
offres et avant leur ouverture en CDAM commerciale.
Elle prévoit l'intégration des frais d'approche :
emballage, Fret et mise en FOB
Cependant le tableau comparatif est riche en renseignements
nécessaires pour la prise de décision. Il fait ressortir entre
autres :
· Le classement des fournisseurs par article ;
· La quantité demandée ;
· Le prix de la dernière commande ainsi que le
fournisseur concerné ;
· Les offres moins disantes conformes ;
· Les offres conformes non retenues ;
· L'écart de prix entre le premier et le
deuxième.
L'application, et après validation des résultats,
elle permet de générer automatiquement la commande. On distingue
deux sortes de commandes :
Commande standard : est une commande
générée suite à un appel d'offre fermé donc
une proposition de prix fermé, c'est la commande normale courante.
Commande ouverte : est une commande suite à un appel
d'offre ouvert donc une proposition de prix ouverte. Elle est établie en
cas d'une convention (ONCF, ou autre fournisseurs de fournitures ou de
pièces de rechange), en cas d'accord cadre ou marché cadre.
Les demandes de livraison des articles de ce type de commande
se font par appels de commande.
X- ORACLE APPLICATION PA : gestion des budgets
Ce module permet de gérer le budget d'investissement
depuis la création (DIB) jusqu'à l'avis d'engagement, ainsi que
les mouvements possibles (reclassement, transfert et cession). Il permet aussi
de saisir tous les flux d'informations sur les documents budgétaires et
les transmettre via les intervenants par le biais de WORKFLOW.
Il distingue entre la notion de projet et budget. Le projet
sert entre autres, à la définition d'une structure
financière du projet appelé WBS financier (définition des
lots du projet), cette structure sera alimentée dans un deuxième
temps par la saisie des budgets correspondants.
Les différentes natures de projet sont : Nature I
:
· Projets importants
· Projets ordinaires
· Etudes et essais
· Administratifs
· Social
· Habitat
· Formation
· Médical
Nature II :
· Développement
· Amélioration
· Maintien de l'outil de production
· Environnement et sécurité
· Structure support
· Prestations externes
· Achat de terrain Nature III :
· Dotations nouvelles
· Renouvellement Nature IV :
· Exploitation
· Conservation
· Prestations de service Les améliorations
apportées par ce module sont décrites dans le chapitre 4
XI- ORACLE APPLICATION EAM : gestion de maintenance des
équipements
1- Définitions :
Equipement capital : c'est un immobilisable,
installation fixe ou un processus
Equipement avec remise en état :
c'est un équipement interchangeable, réparable qui a une
valeur dans FA et identifié par un matricule, ou une pièce de
rechange réparable identifiée par un numéro de
série dans INV.
Réparable : c'est un équipement
avec remise en état
Groupe d'équipement : famille et sous
famille d'équipement
Attributs : ce sont les paramètres
(tension, vitesse, date d'achat,...) de chaque groupe d'attribut.
Groupe d'attributs techniques : puissance,
tension, vitesse,...les attributs de ce groupe varient en fonction du groupe
d'équipement ou en fonction du code d'interchangeable
Groupe d'attributs divers : date d'achat,
durée de garantie, fournisseur, marque,...
Hiérarchie : c'est l'arborescence des
équipements. Ce sont les numéros d'équipement (adresse ou
matricule), qui composent la hiérarchie.
Numéro d'équipement :
repère géographique dans le cas d'un équipement,
ou le matricule dans le cas d'un interchangeable ou nom de mine, usine,
unité, machine ou processus, ...
Numéro de série : c'est un
matricule de l'équipement interchangeable immobilisable. Une
pièce de rechange interchangeable n'a pas de matricule, c'est un
numéro de série.
Activité : c'est un type d'intervention,
auquel est associé au moins une gamme.
Gamme opératoire : liste
d'opérations, associée à une activité. Chaque
opération de la gamme inclus une ou plusieurs ressources.
Opération : c'est une tache de la gamme
opératoire
Département : service ou atelier de
maintenance
Ressources :
Ressources main d'oeuvre : qualification d'un
métier avec un taux horaire
Ressources équipement : location d'un
matériel avec un taux horaire d'utilisation
Ressources de sous traitance : ce sont les
ressources qui portent les articles de sous-traitance.
Demande d'intervention : c'est un formulaire
à remplir lorsque le service demandeur constate une anomalie sur un
équipement. Elle doit être acceptée par le
département de maintenance destinataire en vu de transformer la DI en un
OT portant sur le numéro de l'équipement concerné.
Ordre de travail (OT) : c'est
l'équivalent d'une commande (bon de travaux préparé et
validé)
Le module EAM a facilité la tache aux gestionnaires de
maintenance pour pouvoir gérer leur patrimoine par les
différentes procédures, notamment :
· Gestion des réparations par les ordres de travail
(OT). Ceci permet d'avoir les différents états et les
informations nécessaires pour pouvoir réaliser des analyses et en
temps réel ;
· La gestion des prestations (coüts, quantité,
....) ;
· La planification des interventions ;
· La gestion de la maintenance préventive et
conditionnelle ;
· Le suivi des recettes et dépenses de l'ensemble
des sections analytiques dans le cadre des travaux réalisés ou
demandés ;
· Information des responsables sur les interventions et les
taux d'activité et d'inactivité des équipes
chargées de l'entretien des installations ;
· Valorisation des prestations main d'oeuvre et
matière et l'établissement de la facturation aux services
demandeurs.
2- Mise en oeuvre de la maintenance préventive
:
La maintenance préventive a un coût, et les
arguments contre une telle politique de maintenance sont nombreux.
Le coüt de la maintenance préventive est à
considérer sur le long terme et en regard de l'utilisation de
l'équipement qui en découle. La maintenance préventive
diminuera les arrêts imprévus, donc elle augmentera la
productivité. Toute autre considération financière est
incomplète et reste dans le domaine du court terme. Voici
néanmoins quelques précisions :
Un équipement qui subit la maintenance préventive
présente les avantages suivants :
· Durée de vie accrue de 20 à 50 %, une
pièce échangée avant son usure complète n'a pas le
temps de dégrader son environnement (exemple : un roulement qui
se bloque détériore l'axe ou la cuvette à son contact, et
il introduit des chocs, vibrations pouvant déformer d'autres
éléments) ;
· Forte diminution voire disparition des pannes
intempestives donc accroissement de la productivité meilleure.
Dans la pratique on tend à appeler maintenance
préventive tout ce qui ne relève pas de la panne urgente et se
trouve de ce fait planifiable par la GMAO.
Il y a dans la pratique différentes maintenances
préventives (pas toutes normalisées) plus ou moins
adaptées aux différents matériels et utilisation. En fait
le lecteur mettra un nom sur des
Méthodes pratiquées d'instinct dans son service.
Ces différentes maintenances sont :
· Rondes ou inspections en cours de fonctionnement
· Visites systématiques
· Remplacements systématiques
· Maintenance d'opportunité
· Maintenance conditionnelle
· Visites périodiques « réglementaires
»
3- Gestion des travaux :
La gestion des travaux est une tâche ardue en maintenance
en raison du caractère aléatoire d'une partie de la charge de
travail puisqu'il n'est pas possible de prévoir le moment ou
surviendront les pannes.
Les paragraphes suivants présentent des méthodes
d'organisation qui ont fait leur preuve dans de nombreux services de
maintenance.
La gestion des travaux comprend selon les cas tout ou partie des
étapes suivantes :
· Le signalement des pannes
· L'accusé de réception des signalements
· La préparation des travaux
· L'évaluation budgétaire
· L'évaluation de la charge de travail
· La planification à capacité finie
· L'affectation et le lancement des travaux
· La planification à capacité infinie
· Les procédures de préparation des travaux
du type projet ou grands arrêts
· Les procédures de planification à
capacité infinie pour les grands projets ou grands arrêts
· Les procédures de sorties de stock pour un OT
· Les procédures de relevés des temps
passés
· Les procédures de clôture des travaux
a- Procédures de signalements ou demandes
d'intervention : On appelle signalement ou demande
d'intervention l'action d'intervenir pour effectuer une
réparation ou une intervention. Un soin particulier doit être
apporté au traitement de ces demandes. L'expérience
révèle qu'une grande partie des dysfonctionnements provient de
mauvaise communication entre les services.
N° de demande
|
DEMANDE D'INTERVENTION
|
|
Envoi et réception de la demande
|
Service demandeur
|
Contacter pour plus de détails
Nom
Tel
|
Envoi par la
Production
|
Envoi par la
Maintenance
|
|
heure
|
Date
|
Heure
|
|
|
|
|
Machine, Installation
|
Emplacement
|
Description de la panne : Visa :
|
|
Tableau2 : Demande
d'intervention
101
b-Déroulement des affectations :
Après la planification des OT, il faut vérifier la
disponibilité du matériel et de l'outillage nécessaire, et
affecter les personnes qui doivent réaliser les travaux.
Consulter la feuille de planification et inscrire jour par jour
dans la feuille les personnes affectées aux différents OT.
Service Maintenance
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2 ICUICH7 Uvail n°4
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Edité le ...
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N° 0T ...
|
Equipement : Evénement :
|
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Emplacement : Date demande :
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Informations diverses
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BT n°
|
Métier
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Compétence / Habilitation
|
Tâche :
|
Description
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|
Consignation
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Fiche procédure n° :
|
Pièces de
nécessaires
|
rechange
|
Outils nécessaires :
|
Temps passé :
Panne : Cause : Action : Heure de remise en état :
|
|
Observations du technicien :
|
|
Tableau 3 : Ordre de travail
c- Planification avec GMAO et gestionnaires de projet
: Les logiciels haut de gamme ont une fonction d'affectation des
agents de maintenance. Ces affectations peuvent parfois être
visualisées sur un diagramme de Gantt.
Il faut d'abord effectuer les préparations des travaux
qui composent le projet. Les logiciels de haut de gamme sont interfacés
avec un logiciel de gestion de projet. Les préparations se font dans la
GMAO et sont "exportées" dans le logiciel de gestion de projet. Les
ajustements se font graphiquement sur ce dernier logiciel et sont transmises
à la GMAO par "importation" des données modifiées vers le
logiciel de gestion de projet.
Export des données :
GMAO Préparation des OT
N° des OT
Gestionnaire de projet
Date de début et de fin MO
nécessaire
XII- PROCESSUS DE CLOTURE :
Les processus de la clôture mensuelle sont identiques
à ceux de la clôture annuelle avec toutefois des
particularités pour la dernière. Nous avons regroupé les
processus de clôture dans le tableau ci-dessous. Chaque groupe est
constitué d'un ou de plusieurs processus homogènes.
Groupe de processus
|
Description
|
Facturation fournisseurs
|
Transfert des mouvements enregistrés dans PO vers AP.
|
Facturation clients
|
Transfert des mouvements de facturation clients vers AR.
|
Centralisation GL
|
Centralisation des écritures AP, AR, FA, PAIES, SP, INV
et EAM vers GL.
|
Traitement des retenues
|
Transfert des retenues sur les salaires depuis l'application SP
vers les applications de paie.
|
Immobilisations
|
Traitement des amortissements dans FA.
|
Abonnements
|
Saisie des écritures d'abonnements dans GL.
|
Traitements INTERCO
|
Traitements des facturations inter filiales.
|
1ère Répartition Haut Volume
|
Regroupement sur un seul centre comptable et une seule section
la totalité des sections de frais généraux à
répartir.
|
2ème Répartition Haut Volume
|
Répartition des coûts sur toutes les sections de
destination.
|
Valorisation des stocks
|
Valorisation des stocks de produits finis et
intermédiaires.
|
Clôture des auxiliaires
|
Clôture des mouvements dans les modules AP, AR et FA.
|
Opérations diverses
|
Saisie de pièces diverses dans GL.
|
Reprise des provisions
|
Reprise des provisions relatives à la période
précédente.
|
Clôture GL
|
Clôture de la période comptable GL.
|
Consolidation
|
Synthèse des résultats des différentes
entités comptables.
|
|
Tableau 4 : processus de
clôture
Processus de clôture :
Facturation fournisseurs : Transfert des
factures d'achat des articles codifiés et stockés,
enregistrées dans PO (Gestion des Achats, Facturations et
Approvisionnements), vers AP.
Facturation clients :
· Transfert des factures relatives aux ventes à
l'export, enregistrées dans l'application DC, vers AR.
· Transfert des factures de ventes aux clients locaux,
enregistrées dans l'application GCCN, vers AR.
· Transfert des factures d'eau et
d'électricité, enregistrées dans l'application FEE, vers
le module AR.
· Transfert des factures relatives au transport du
personnel, enregistrées dans l'application FT, vers AR.
· Facturation GNAV : Transfert des frais de gestion et de
maintenance des navires, enregistrés dans l'application GNAV, vers
AR.
· Les factures de prestations réalisées par
des sections analytiques pour le compte d'autres sections sont
créées automatiquement dans AR via l'interface PRES-AR.
103
Centralisation GL-AR : Il s'agit des
écritures relatives aux :
· Factures importées à partir de DC, GCCN,
GNAV, FT, FEE, GS et PRES ;
· Facture d'études et de recherches ;
· Facture de location ;
· Production articles codifiés ;
· Remboursement des prestations de services du siège
;
· Facture de cession d'immobilisations ;
· Production immobilisation ;
· Provision pour dépréciation des
créances douteuses ;
· Avoir réduction sur vente ;
· Avoir sur facture de transport ;
· Crédit d'intérets de retard ;
· Intérêts sur avances ;
· Autres factures, avoirs ou décomptes
Centralisation FA : Il s'agit des
écritures relatives aux :
· Dotations aux amortissements ;
· Acquisitions d'immobilisations ;
· Travaux en cours ;
· Transferts d'immobilisations ;
· Ajustements d'immobilisations ;
· Réévaluations d'immobilisations ;
· Cessions d'immobilisation.
Centralisation PAIES : Il s'agit des
écritures de :
· Paie des actifs TAMCA ;
· Paie des actifs OE ;
· Paie des actifs Hors Cadre ;
· Paie des pensionnés TAMCA ;
· Paie des pensionnés OE ;
· Paie des pensionnés Hors Cadre ;
· Prime de fin d'année ;
· Paie des rentiers ;
· Paie des étrangers Phosboucraâ.
Centralisation PRETS : L'interface
SP--GL transmet vers GL les écritures relatives aux déblocages
des prêts, aux retenues sur salaires effectuées au titre des
remboursements de prêts et aux mutations d'agents entre les filiales.
Centralisation Gestion de stock : Il
s'agit des écritures relatives aux :
· Consommations de matières premières et
fournitures : Le principe des écritures comptables, relatives aux
consommations de matières premières et de fournitures, consiste
à imputer le coût des consommations sur la section analytique
consommatrice.
· Variations des stocks de produits
intermédiaires et finis : Les mouvements de variations de stocks en
provenance de l'application GS consistent à enregistrer
l'écriture de constatation du stock final par section analytique
magasin.
· Provisions de fin de période : Trois types de
provisions sont identifiés, provisions pour dépréciation
des stocks, provisions pour réceptions non facturées et ceux du
stock en cours de route.
Immobilisations :
· Amortissements mensuels des immobilisations (Livre
comptable).
· Copie en Haut Volume du livre comptable vers les livres
fiscal et locatif.
· Amortissement des immobilisations dans les livres fiscal
et locatif.
· Cumul des amortissements de l'exercice (Livre
comptable).
Traitements INTERCO : Dans le cas
des opérations inter-entités du Groupe OCP, Ce processus permet
de générer automatiquement des écritures
symétriques en alimentant des comptes de liaison inter-filiales et ce,
à travers :
· Une génération automatique des factures
clients à partir des informations contenues dans GL (GL de la filiale
cédante vers AR de la même filiale)
· Une génération des factures fournisseurs
(AR de la filiale cédante vers AP de la filiale prenante). Les
mouvements concernés par ce processus sont regroupés comme suit
:
- Ventes /Achats de phosphate
- Ventes /Achats d'acides sulfurique et phosphorique
- Ventes /Achats d'acide phosphorique purifié
- Ventes / Achats de soufre liquide d'ammoniac
- Ventes /Achat des autres utilités : Energie
électrique, vapeur, prestations ateliers, etc.
- Cessions des matières et fournitures consommables
- Locations de terrains et autres biens immeubles
- Transport du personnel
- Prestations des services d'ingénierie, d'études,
d'assistance technique, de montage, de maintenance - Prestations de laboratoire
et de recherches
- Prestations centralisées des services fonctionnels des
directions du siège
- Système propre assureur : CIR, mutuelle (Frais
médicaux, AF et autres indemnités), accidents de travail et
Garantie décès invalidité
- Opérations centralisées d'aides accordées
au personnel du groupe pour l'accession à la propriété de
logement (Prêts hypothécaires), Cession des logements de fonction,
etc.
- Diverses opérations (cessions d'immobilisations,
opérations financières)
- Détachement du personnel inter société
1ère Répartition HV : La
première répartition Haut Volume consiste à lancer des
répartitions analytiques qui permettront de vider les sections «
frais généraux » et les sections de prestations vers les
sections directes et indirectes.
2ème Répartition HV : La
deuxième répartition permet de répartir les coûts
des SA de prestation sur chaque section de destination en fonction de
pourcentages préalablement définis ou d'unités d'oeuvres
saisies dans GL. Elle permettra ainsi de calculer le coût de production
des produits finis.
Valorisation des stocks
On distingue deux étapes au niveau de la valorisation des
stocks de produits intermédiaires et finis : 1-Clôture des
auxiliaires
Il s'agit de clôturer les périodes comptables dans
AP, AR, FA.
105
2-Opérations diverses
- Les opérations de capitaux propres concernant les :
· Ecritures d'augmentation de capital
· Ecritures de diminution de capital
· Ecritures d'affectation des résultats
- Les écritures de travaux d'inventaire
- Régularisation des comptes de trésorerie
- Ecarts de conversion : Les écarts de conversion
permettent de réévaluer les comptes d'actif et de passif
exprimés en devises étrangères, en fonction d'un cours de
clôture, le but étant d'obtenir une valorisation de l'actif et du
passif le plus proche possible de la réalité. Les comptes
impactés par les écarts des conversions sont :
· Les comptes de créances et dettes à court
terme exprimées en devises,
· les comptes de créances et dettes à long
terme exprimées en devises,
· Les comptes de trésorerie exprimés en
devises.
- Provisions propre assureur :
· Provision de la mutuelle du personnel en
activité
· Provision pour risques (responsabilité civile)
· Provision pour risques (accident de travail)
- Les opérations liées à la caisse retraite
:
· Les cotisations salariales et contributions patronales
sont calculées automatiquement et mensuellement à partir de la
chaîne paie.
· Les produits financiers sont calculés à la
fin de l'exercice comptable manuellement par la CIR.
· Les provisions constituées pour l'équilibre
de la caisse font l'objet d'échéanciers.
- Intérêts courus non échus : L'application
CRED fournis un état donnant le montant des intérêts courus
non échus pour la période en cours. Ces montants feront l'objet
d'une saisie directe dans GL
- Analyse et rapprochement des comptes :
· Solde des comptes de transition.
· rapprochement des comptes réciproques
intra-groupe
· Analyse des comptes de charges, de produits et de
bilan.
a. Reprise des provisions : La reprise des
provisions relatives aux périodes antérieures est garantie par
Oracle GL. A l'ouverture de chaque période, Oracle GL permet d'effectuer
une contre-passation par type de pièces (provisions, amortissement,
stock, etc.) par deux méthodes différentes :
· Contre-passation par inversion
débit/crédit.
· Contre-passation par des montants négatifs.
b. Clôture GL : La fermeture de
période GL permet d'arrêter la création et l'imputation de
pièces dans GL ou à partir d'un système externe (modules
auxiliaires, applications périphériques, etc.). La fermeture de
période GL comprend trois étapes :
· Fermeture de période : La saisie et l'imputation
de pièces ne sont pas autorisées tant que la période
comptable n'est pas rouverte. Toutefois, il est toujours possible de la
rouvrir.
· Fermeture définitive de période : La saisie
et l'imputation de pièces ne sont pas autorisées. Contrairement
au premier statut, la réouverture de la période est
impossible.
· Ouverture de la période GL suivante et reprise des
provisions de la période précédente par une
contre-passation automatique.
Table des matières
Introduction 04
PARTIE 1 : Etude comparative entre les systèmes
« ES9000 » et « ORACLE »
CHAPITRE 1 : FONCTIONNEMENT DE L'ANCIEN SYSTEME
D'INFORMATION
I- Différentes étapes de l'ancien
système
II- Gestion comptable et états
III-Différentes applications du système
« ES9000 » III-1 Gestion des ressources humaines
III-2 Gestion des prestations
|
08
10
11 11
12
|
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU PROJET NETPHOS
|
|
I- Raisons de refonte du système
d'information
|
15
|
II- Choix du progiciel ORACLE
|
15
|
|
III-Historique et applications d'ORACLE
|
19
|
IV-Architecture générale
d'ORACLE
|
21
|
CHAPITRE 3 : Apports et améliorations du
système « Oracle »
|
|
I- Points forts apportés par le nouveau
système
|
24
|
II- Améliorations économiques
|
25
|
III- Améliorations en termes de
structures
|
26
|
IV-Améliorations apportées par les
différents modules d'ORACLE
|
28
|
IV-1 Définitions et relations des modules ORACLE
avec leurs interfaces
|
28
|
IV-2 Oracle application AP
|
29
|
IV-3 Oracle application AR
|
32
|
IV-4 Oracle application FA
|
33
|
IV-5 Oracle application GL
|
35
|
IV-6 Oracle application PA : gestion de
projet
|
37
|
IV-7 Oracle application PO : gestion des
achats
|
37
|
IV-8 Oracle application INV : gestion des
stocks
|
38
|
IV-9 Oracle application EAM : gestion de maintenance des
équipements
|
39
|
IV-10 Apports de Workflow
|
40
|
IV-11 Oracle application OFA
|
40
|
CHAPITRE 4 : FONCTIONNEMENT DU MODULE ORACLE
APPLICATION
|
: « OFA »
|
I- Rôle du module Oracle OFA
|
43
|
II-Les différents types des rapports
présentés par OFA
|
43
|
III-Rapport des réalisations
|
43
|
IV-Les différents Tableaux de bord
|
46
|
V-Budgets
|
48
|
VI-Ratios
|
49
|
VII- Automatisation des données
|
49
|
PARTIE 2 : Diagnostiques d' « ORACLE a» et
propositions d'amélioration
CHAPITRE 1 : RECENSEMENT DES DYSFONCTIONNEMENTS
CONSTATES ET PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
I- Différents dysfonctionnements constatés
et propositions de solutions 53
II- Fonctions non couvertes par Oracle 57
III-Le Balanced Scorecard (BSC) 57
Conclusion de l'approche apportée par le (BSC :
Balanced Scorecard) 62
IV- Choc de la résistance au changement
63
CHAPITRE 2 : AUTRES AVANTAGES ET INFORMATIONS
I- Benchmarking des autres sociétés
mondiales 65
II- Rentabilité 66
III- Part du marché des progiciels
intégrés 66
IV- Bénéfices obtenus avec le GMAO
67
V- Résultats obtenus par la GMAO 67
CONCLUSIONS 68
BIBLIOGRAPHIE 69
ANNEXES
La CCF : Clé Comptable Flexible 70
Les unités opérationnelles d'ORACLE AP
71
Les entités Comptables de l'
OCP.SA
72
DIAGNOSTIC GLOBAL DES APPLICATIONS ORACLE
:
I- Oracle et ses avantages 74
II- Périmètre fonctionnel du projet
NETPHOS 75
III- Fonctionnement de l'application ORACLE AP
76
IV- Fonctionnement de l'application ORACLE AR
81
V- Fonctionnement de l'application ORACLE FA
85
VI- Fonctionnement de l'application ORACLE GL
90
VII- Fonctionnement des interfaces en amont
92
VIII- Fonctionnement de l'application ORACLE INV
95
IX- Fonctionnement de l'application ORACLE PO
97
X- Fonctionnement de l'application ORACLE PA
98
XI- Fonctionnement de l'application ORACLE EAM
99
XII- Processus de clôture 103
GRAPHES ET TABLEAUX
Figure 1 : Différentes applications du
système
Figure 2 : Répartition des progiciels par
métier
Figure 3 : Répartition des progiciels par secteurs
d'activité
Figure 4 : Répartition des progiciels par
plates-formes
Figure 5 : Répartition des progiciels par
SGBD
Figure 6 : Répartition des progiciels par outils
de développement
Figure 7 : Architecture Client /Serveur d'Oracle
Applications
Figure 8 : Synchronisation entre le serveur et la macro
Data-Load
Figure 9 : Architecture du système d'informations
du groupe OCP
Figure 10 : Composantes matérielles et logicielles
d'un centre
Figure 11 : Structure de la clé Comptable Flexible
- CCF
Figure 12 : Panneau de saisie de la clé comptable
flexible-CCF
Figure 13 : Relation des modules oracle et leurs
interfaces
Figure 14 : Type de tableau de bord
Figure 15 : Type de ratios par LPR (Lignes Prix de
Revient)
Figure 16 : Rapport de réalisations
Figure 17 : Panneau de sélection des
données Figure 18 : Formatage du rapport
Figure 19 : Réalisation par
dépenses
Figure 20 : Réalisations par SA (Section
Analytique)
Figure 21 : Réalisations par dépenses et
par SA
Figure 22 : Structure d'une fiche fournisseur dans Oracle
AP
Figure 23 : Processus relatifs aux factures dans Oracle
AP
Figure 27 : Processus de création des factures
dans Oracle AP
Figure 28 : Types de règlements dans Oracle
AP
Figure 29 : Processus de comptabilisation dans Oracle
AP
Figure 30 : Ecran de définition des
clients.
Figure 31 : Structure de la clé flexible
Immobilisation
Figure 32 : Structure de la clé flexible lieu
Figure 33 : Structure de la clé flexible Catégorie
Figure 34 : Processus d'Acquisition en Haut Volume dans
Oracle FA
Figure 35 : Processus de gestion des immobilisations dans
Oracle FA
Figure 36 : Ecran de simulation d'amortissement dans
Oracle FA
Figure 37 : Panneau d'une pièce comptable Figure
38 : Cycle de vie d'une pièce comptable
Figure 39 : Processus d'import dans Oracle
Applications
Tableau 1 : Etapes de paramétrage du module Oracle
AP
Tableau 2 : Demande d'intervention Tableau 3 : Ordre de
travail
Tableau 4 : Processus de clôture Tableau 5 :
Rapport des réalisations
Tableau 6 : Panneau de sélection des
données Tableau 7 : Formatage du rapport
Tableau 8 : Réalisation par dépenses
Tableau 9 : Réalisation par SA
Tableau10 : Réalisation par dépenses et par
SA
Tableau11 : Prévisions
Tableau12 : Ratios Division 3 par SA
Tableaux des Indicateurs de performances (BSC) pour les
principaux Processus
OCP.SA
Tableau 1 : Extraction et Traitement des Phosphates
58
Tableau 2 : Valorisation des Phosphates 58
Tableau 3 : Commercial 59
Tableau 4 : Capital Humain 59
Tableau 5 : Achat 60
Tableau 6 : Autres. 61
|