0.4. Etat de question
Plusieurs études ont été
déjà menées dans ce domaine de l'exploitation de charbon
de bois. Nous citons entre autres :
KAKULE (1994), a analysé la consommation de charbons de
bois à Bunia et ses implications écologiques où il
relève les sites qui alimentent Bunia à charbon de bois et
présente une série de conséquences pouvant subvenir dans
ces sites d'exploitation suite à l'exploitation de charbon de bois, il
souligne aussi comment la population de Bunia consomme ces charbons de bois.
MBALISAGA (2000), a traité sur l'exploitation et
commercialisation du charbon de bois de forêts en Ituri, où il
relève les différentes techniques pratiquées pour la
carbonisation de charbon de bois par la population Iturienne et présente
les grands points de vente et leurs sites d'exploitation dans le district de
l'Ituri.
HABYARIMANA (2009), dont l'étude a porté sur
l'identification des facteurs de la déforestation dans le groupement de
Bandiamusu de 2005 à 2009 dans lequel il révèle les
éléments qui favorisent la déforestation dudit
groupement.
TSHIMPANGA (2009), dans son étude sur la filière
de charbon de bois à Kisangani et son incidence socio-économique,
il décrit toutes les essences exploitables pour de fin de makala dans la
ville de Kisangani et son circuit économique.
KITAMBALA (2010), a fait l'étude sur l'analyse des
déterminants de l'exploitation des essences indigènes ligneuses
utilisées comme combustibles dans la plaine de la Ruzizi en territoire
d'Uvira/RDC où il répertorie toutes les essences utilisées
comme combustibles en général et fait ressortir les essences pour
de fins de charbon de bois dans la plaine de Ruzizi ;
LAWANI (2010), a travaillé sur la contribution du Bois
Energie aux moyens d'existence durables des ménages riverains de la
Réserve de Biosphère de la Pendjari au Bénin.
Quant à ce qui nous concerne, nous analysons les
impacts de l'exploitation illicite de makala sur la biodiversité
(végétale et animale), la forêt en exploitation et sur
l'environnement.
0.5. Choix et intérêt
du sujet
Depuis le sommet de la terre de Rio en 1992, la prise de
conscience des menaces pesant sur l'environnement se fait de plus en plus
importante. La notion de gestion durable est ainsi devenue le concept de
référence dans toutes les activités liées à
l'environnement. Cette gestion des forêts tropicales telle qu'elle est
préconisée de nos jours se doit d'être durable
c'est-à-dire assurant la pérennité de
l'écosystème et de ses ressources. La gestion rationnelle des
ressources naturelles est devenue une préoccupation du pouvoir public et
les parties prenantes ou impliquées, compte tenu des méfaits sur
l'environnement et sur les ressources naturelles.
C'est dans cet angle que s'inscrit le choix de notre travail.
Cette étude est un cri d'alarme visant à plaider pour la
dilapidation des espèces végétales et animales à la
fois qui, pour ces dernières, peuvent se sentir menacées,
étant donné qu'il y a la perturbation de leurs biotopes. Il est
un appel vibrant à la sauvegarde de l'environnement contre les
exploitations anarchiques et illicites constatées dans la chefferie des
Basili pour une base ou un mode de gestion durable et d'exploitation
rationnelle de la forêt. Il constitue aussi notre contribution
scientifique sur laquelle le monde pourra s'appuyer dans les jours à
venir.
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