Conclusion :
Dans ce chapitre, on a commencé par le calcul du cas
non réactif pour ajuster le modèle de turbulence par la
correction de Pope. Ensuite, on a entamé une séries de calculs
pour les richesses 0.6, 0.7 et 0.8. Les résultats trouvés
concordent avec les expériences surtout la température
adiabatique de la combustion et la variable d'avancement, cependant la longueur
de la flamme n'est pas bien reproduite surtout dans les richesses 0.7 et 0.8.
On a trouvé que la production du CO2 augmente avec la richesse en
régime pauvre.
Ju 1, 200
CONCLUSION
La combustion turbulente est modélisée par EDM(
Eddy dissipation model). Ce model est très simple, il est totalement
géré par la turbulence, la chimie est supposée infiniment
rapide. La cinétique chimique est approximée par une
réaction globale irréversible.
Dans une première étape, on a calculé le
jet non réactif de l'air pour ajuster le model de combustion. Ceci est
fait par l'optimisation de la constante libre introduite par la correction de
Pope.
Deuxièmement, on a effectué des calculs pour le cas
de la combustion turbulente aux richesses 06, 0.7 et 0.8.
Les résultats trouvés sont comparés avec
les mesures expérimentales disponibles (figures (4.6), (4.7)). On a
trouvé un bon accord surtout pour la richesse 0.6. La longueur de la
flamme n'est pas bien reproduite pour les deux autres richesses malgré
les optimisations faites sur le model EDM. A notre avis ceci est due au
modèle qui ne tient pas compte des caractéristiques
thermophysiques du combustible, car la longueur de la flamme est
essentiellement basé sur ces propriétés.
L'Algérie est un pays qui produit son énergie
électrique à partir du gaz naturel et du pétrole, en plus
des moyens de transport, la combustion joue un rôle central dans toutes
ces commodités. Malgré les bien faits de la combustion, elle
produit des émissions nocives à notre environnement.
Notre travail s'inscrit dans la lutte antipollution, il
considère l'effet de la richesse sur la combustion pauvre du
méthane. En effet, la combustion pauvre est un outil très
efficace dans la minimisation des émissions nocives, essentiellement le
CO2, CO et NOx. Ce qui implique moins de O2 et une combustion quasi-
complète. Ainsi, le régime pauvre permet de contrôler la
température de la combustion et d'inhiber la formation de NOx
thermiques qui ne sont produites qu'aux températures supérieurs
à 1750 K.
Dans notre travail on a étudié la combustion
pauvre à trois richesses (0.6, 0.7 et 0.8) pour déterminer
l'effet d'ajout du méthane sur la formation du CO2. La solution est
faite par le code Fluent, on a adopté le model k-
corrigé par Pope pour tenir compte de la géométrie
axisymétrique.
Pour la production du CO2, qui est le but essentiel de ce
travail, on a obtenu des résultats très satisfaits. Le model EDM
prévoit une augmentation de CO2 avec l'augmentation de la richesse, ceci
est bien cohérant avec la littérature .
Les températures maximales de combustion sont bien
reproduites par le model utilisé, elles augmentent avec la richesse.
On estime que le but de ce travail est largement atteint et on
recommande de continuer ce travail par d'autres modèles de combustion
plus élaborés.
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