STRATEGIES
1.1 : Améliorer la
productivité et la compétitivité des productions agricoles
vivrière
Stratégie 1.1.1 : Diversification
des productions agricoles vivrière
Stratégie 1.1.2 :
Développement de la recherche agricole vivrière
Stratégie 1.1.3 : Renforcement
des capacités des opérateurs du secteur agricole
vivrière
Stratégie 1.1.4 : Modernisation
des Exploitations Agricoles vivrière
Stratégie 1.1.5 : Promotion de la
qualité des produits vivriers
Stratégie 1.1.6 : Poursuite de la
reforme des filières des produits vivrier
1.2 : Garantir la sécurité
alimentaire
Stratégie 1.2.1 : Appui aux
actions de promotion des cultures vivrières (mais, mil, manioc, igname,
banane, etc.)
Stratégie 1.2.2 :
Développement de la recherche et vulgarisation des
résultats
1.3 : Contribuer à
l'accroissement du revenu national
Stratégie 1.3.1 : Promotion de la
transformation des produits vivriers
Stratégie 1.3.2 : Appui à
la maîtrise des systèmes de vente au niveau international
Stratégie 1.3.3 : Mise en place
de mécanismes de financement du secteur agricole
1.4 : Améliorer les revenus et le
bien-être des populations en milieu rural
Stratégies 1.4.1 : Maîtrise
des systèmes de commercialisation
Stratégies 1.4.2 : Renforcement
des équipements de base (Piste, électricité, eau...)
Stratégie 1.4.3 : Appui aux
organisations agricoles, coopératives et mutualistes
1.5 : Favoriser l'application des lois
sur le foncier rural
Stratégie
1.5.1 : Vulgarisation de la loi foncière
Stratégie
1.5.2 : Sensibilisation des populations sur la loi
foncière
CONCLUSION
Le chômage, les revenus médiocres, l'inflation
dans un conteste de crise font tellement baisser le pouvoir d'achat des couches
les plus défavorisées de la population que pour elles la ration
statistiques moyenne « confortable » demeure inaccessible.
La pénurie alimentaire dont souffre la majorité
écrasante de la population des pays africains se manifeste sous deux
formes principales : tout d'abord l'insuffisance de calories et
deuxièmement, la carence de substances nutritives fondamentales,
surtout de protéines d'origine animales. L'aspect quantitatif de crise
alimentaire, notamment l'insuffisance calorifique dont l'expression
extrême est la faim, est particulièrement important. L'aspect
qualitatif recule provisoirement au second plan vu l'ampleur de la faim dans
les pays africain.
Parmi les nombreux facteurs qui déterminent la
situation de crise alimentaire dans les pays africains, le facteur
démographique joue un rôle important. Les mutations qualitatives
de l'évolution démographique, précisément le retard
de la baisse du taux de mortalité par rapport au taux de
mortalité, typique pour la reproduction de la population des pays
développés, ont entraîné, nous le voyons
d'énormes changements quantitatifs et une élévation
brutale du taux d'accroissement naturel et des effectifs de ces pays.
L'impact négatif de l'explosion démographique
sur le problème alimentaire se manifeste surtout en ce que la croissance
démographique accélérée, et le changement des
structures de la population qui a aboutit à une augmentation des
effectifs , dépendant de l'alimentation marchande, ont
entraîné l'aggravation d'une des principales disproportion du
développement socio-économique contemporain des pays de
l'Afrique subsaharienne un divorce entre l'accroissement de la demande et de
la production surtout marchande. Ainsi le taux moyen annuel de croissance a
été de 2.7% ces deux dernières décennies. Cet
indice, extrêmement élevé pour ce groupe de pays est encore
insuffisant par rapport à l'accroissement de la demande qui, sous
l'effet de l'impact de l'accroissement de la population et des revenus, a
augmenté en moyenne de 4% par an. C'est cet écart qui est
à l'origine d'une situation alimentaire critique.
Il convient, de remarquer que la poussée
démographique explosive creuse l'écart entre la demande et la
production et pas seulement du fait de l'augmentation de la demande. Les
mutations démographiques agissent aussi sur l'autre aspect de la
disproportion, les conditions de production des aliments en aggravant les
problèmes écologiques qui ont une incidence négative sur
la productivité déjà basse de l'agriculture
traditionnelle.
L'écart se creuse entre les besoins croissants et le
niveau de production locale d'aliments, ce qui aggrave le problème
alimentaire.
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