CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS
UN
MATÉRIAU COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
V T V I C A C T
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A
.
JvIes 4pouses
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS
UN
MATÉRIAU COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
R T .M T R C I T .M T J1 T' S
Ce travail de recherche est le fruit d'une collaboration entre
le laboratoire de mécanique, matériaux ,structure et productique
( L2MSP ) de l'unité de formation doctorale de physique et sciences de
l'ingénieur de l'université de Douala et la société
HYDRAC S.A (HYDROCARBURES-ANALYSES-CONTROLES ),laboratoires certifiées
ISO 9001 :2008 et ISO 14001 :2004.
J'adresse tous mes remerciements aux personnalités
suivantes :
· Dr ATANGANA ATEBA Jean, responsable du Laboratoire de
Mécanique, Matériaux, Structure et Productique (L2MSP) pour sa
disponibilité, le suivi et l'encadrement de ce travail sans oublier les
enseignements reçus de ce dernier.
· Dr NTENGA Richard, en tant qu'enseignant du L2MSP et
surtout pour son encadrement.
· Mr MOUSSA BAKOURA, Expert CND niveau 3, HYDRAC S.A pour
ses conseils dans la présentation des résultats.
· Mr NJENE EBONGO Hans, inspecteur certifié en
ultrason, HYDRAC S.A pour son assistance dans l'acquisition des données
en laboratoire d'ultrason.
· A tous les enseignants de l'unité de formation
doctorale en physique et sciences de l'ingénieur.
· A tous les membres de jury qui ont bien voulu se
prêter à l'évaluation de ce travail.
· A DJODA PAGORE, AYISSI Zacharie, NJOM Abel, NOAH
(INSA-LYON) pour leur assistance dans les corrections et relecture.
· Aux enfants NGO MBEI SOUMEYYA FAOUZANNE, NGO MBEY
AR-ROUBAI BALKIS, MBEI HABIBOU RAHMANE, ABOUBAKAR MBEI LISSOUCK pour leur
soutien moral et leur patience de mon absence tout au long de ce travail.
· A ABDALLAH MOUYAKAM, Imam SOULEYMAN MBOUEMBOUO, IBRAHIM
BIDIAS et NGO TIGYO FAIZA pour leur soutien moral.
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS
UN
MATÉRIAU COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
£ISrT DTS I~1JRTS
N° figure Intitulé Page
Fig1.1. Fig.1.2. Fig.1.3. Fig.2.1
|
Paramètres qui conditionnent les performances d'un
composite Concept d'interphase et d'interface
Rupture d'un composite à matrice céramique dans un
test de traction selon la qualité de l'interface
Surpression d'un gaz dans un piston en mouvement
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6
7
8 10
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Fig.2.2 Variation du volume d'une tranche de fluide 10
Fig.2.3 Mouvement d'une masse constante de gaz 11
Fig.2.4 Ondes progressives et régressives 13
Fig.2.5 Représentation d'un volume balayé lors du
déplacement 15
Fig.2.6 Représentation de la variation totale de volume
15
Fig.2.7 Représentation de la direction de propagation des
OPP en 3D 17
Fig.2.8 Schéma de propagation d'une OPP suivant les axes
18
Fig.2.9 Schéma d'illustration d'une déformation
19
Fig.2.10 Volume représentatif 20
Fig.2.11 Propagation des ondes 22
Fig.2.12 Propagation des ondes planes dans les milieux isotropes
22
Fig.2.13 Projection de la vitesse d'énergie sur la
direction de propagation 24
Fig.2.14 Allure schématique du lieu de
l'extrémité du vecteur vitesse de 24
propagation
Fig.2.15 Illustration du phénomène de
réflexion / transmission 25
Fig.2.16 Interprétation géométrique 1 26
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS
UN
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
N° figure Intitulé Page
Fig.2.17 Interprétation géométrique 2 26
Fig.2.18 Présentation des vecteurs lenteurs sur la
surface 27
Fig.2.19 Allure schématique des angles critiques et
courbes des lenteurs 27
Fig.3.1 Principe de la mesure de vitesses en incidence oblique
32
Fig.4.1. Présentation des échantillons 34
Fig.4.2 Représentation A-scan des échos du bloc
étalon normalisé 39
Fig.4.3 Représentation A-scan des échos de
l'échantillon I 40
Fig.4.4 Représentation A-scan des échos de
l'échantillon II 41
Fig.4.5 Représentation A-scan des échos de
l'échantillon III 42
Fig.4.6 Représentation A-scan des échos IV de
l'échantillon avec défauts 43
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
LIS T DTS ARLTA'UX
N° Tableau Intitulé Page
Tableau 4.1 Caractéristiques des appareillages
utilisés 35
Tableau 4.2. Résultats de l'étalonnage du bloc
étalon normalisé 39
Tableau 4.3 Résultats de l'étalonnage sur
échantillon de plâtre sain(I) 40
Tableau 4.4 Résultats de l'étalonnage sur
échantillon de plâtre sain(II) 40
Tableau 4.5 Résultats de l'étalonnage sur
échantillon de plâtre sain(III) 42
Tableau 4.7 Résultats du contrôle matériaux
composites avec défauts 43
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UN
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£ISrT DTS ~~R~VLkTZO.NS
· u (x,t ) : champ scalaire de
déplacement.
· O. . : onde plane
progressive
· C.Jvt. : composite à
matrice polymère
· C.Jvt.1i4 : composite à
matrice métallique
· C.Jvt.0 : composite à
matrice céramique
· o : pression de
l'équilibre
· S : dilatation de la tranche de
fluide
· 3I : force volumique
· 'VIT : vitesse onde
longitudinale
· 'Vt : vitesse onde
transversale
· 'Ve : vitesse
d'énergie
· C.~~D : correction amplitude
distance
· (x, t) : variation de
pression
· dÙ : volume de la
tranche
· ö (%Ù)
: variation du de la tranche
· I : vecteur de poynting
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
rARLT DTS .MArZTRTS
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE 3
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DES MATÉRIAUX COMPOSITES
4
1.1. INTRODUCTION 4
1.2. DIFFERENTS TYPES DE COMPOSITES 4
I.3.COMPORTEMENT DE L'INTERFACE FIBRE / MATRICE DANS LES
COMPOSITES A MATRICE
CERAMIQUE 6
I.3.1. Généralités 6
I.3.2. comportement d'un composite unidirectionnel (rôle
de l'interface) 7
Chapitre II : PROPAGATION DES ONDES ULTRASONORES 10
2.1. INTRODUCTION 10
2.2. ÉQUATION DE PROPAGATION 10
2.2.1 Expression du champ de surpression 10
2.2.2 Équation fondamentale de la dynamique 11
2.2.3 Solutions progressives dans un milieu illimité 1D
12
2.2.4. Vitesse de propagation et propriétés du
milieu 14
2.2.5. Notion d'impédance 14
2.3. RÉGIME D'ONDES PLANES DANS LES SOLIDES ANISOTROPES
ILLIMITÉS 15
2.3.1. Modèle tridimensionnel 15
2.3.2. Flux de puissance - Vecteur de Poynting 16
2.4. PROPAGATION DES ONDES PLANES PROGRESSIVES EN 3D 17
2.4.1. Expression analytique des O. P. P. 18
2.5. PROPAGATION DES ONDES PLANES ET ÉTAT DES CONTRAINTES
19
2.5.1. Déformations 19
2.5.2. Contraintes 20
2.5.3. Équation du champ : équilibre statique -
dynamique 20
2.5.4. Loi de comportement linéaire d'un solide
élastique 21
2.5.5. Régime d'ondes planes dans les solides anisotropes
illimités 21
2.6. PROPAGATION DES ONDES PLANES DANS LES MILIEUX ISOTROPES
ILLIMITES 22
2.7. Vitesse d'énergie 23
2.8. Phénomènes de réflexion / transmission
(régime d'ondes planes et milieux isotropes) 25
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CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS
UN
MATÉRIAU COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
DEUXIEME PARTIE : APPLICATION A LA CARACTERISATION DES
PARAMETRES ULTRASONORES DE
DETECION DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN MATERIAU COMPOSITE
28
CHAPITRE 3 : PRESENTATION GENERALE DE LA METHODE ET DU
DISPOSITIF EXPERIMENTAL 29
3.1. INTRODUCTION 29
3.2. LE CONTRÔLE PAR REFLEXION SUR ECHO D'ANOMALIE 29
3.2.1. Définition de la méthode 29
3.2.1.1. La détection 29
3.2.1.2. La caractérisation 30
3.2.2. Méthode de mésure de l'amplitude des
échos d'anomalie (réflectivité) 30
3.2.2.1. Méthode d'écho de fond 30
3.2.2.2. Méthode de la courbe expérimentale C.A.D.
31
3.3. MISE EN OEUVRE DU CONTRÔLE ULTRASONORE 31
3.3.1. contrôle par contact - contrôle par immersion
31
3.3.1.1. Contrôle par contact 31
3.4.1.2. Contrôle par immersion 32
CHAPITRE 4 : REALISATION DES ESSAIS PRATIQUES
ULTRASONORES SUR UN MATERIAU
COMPOSITE(ESSAI DE DETECTION DES GONDOLEMENTS ) 34
4.1. INTRODUCTION 34
4.2. PRESENTATION DES EPROUVETTES ET DISPOSITIF D'ESSAI 34
4.2.1. Des éprouvettes 34
4.2.2. Fabrication et mise en oeuvre des composites 35
4.2.3. Dispositif d'essai 35
4.3.PREPARATION DU CONTROLE MANUEL 36
4.3.1. Vérification de l'appareillage 36
4.3.2. Etalonnage de la base de temps 36
4.3.3. Réglage d'amplification 37
4.4. EXECUTION DES ESSAIS 37
4.4.1. Le plan de sondage 37
4.5. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ESSAI ET COMMENTAIRES 38
4.5.1. Etalonnage de l'appareil en utilisant un bloc
étalon en acier au carbone 38
4.5.2. Étalonnage de l'appareil en utilisant un
échantillon de composite sain 39
4.5.3. Contrôle du matériau composite comportant
des défauts artificiels (gondolements) 42
CONCLUSION 43
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS
UN
MATÉRIAU COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
RES'WMT
A mesure que le recours aux Matériaux Composites
pousse aux limites de la science et de la technologie, certains défauts
sur les fibres comme leurs distributions et géométrie qui leur
sont traditionnellement associées prennent aussi de l'ampleur. Les
techniques de détection et de quantification des gondolements des fibres
(sinuosités) sont cependant limitées voire inexistantes. La
méthode faisant appel aux rayons X est une possible voie d'exploration,
mais reste hors de portée car elle est non portable et les couts de
réalisation y relatifs sont encore élevés. Aussi, cette
étude se propose de recourir aux techniques d'ultrasons pour
dépasser ces limitations et parvenir ainsi à la détection
et la quantification des défauts de gondolement des fibres en
particulier.
Dans l'objectif de cette analyse micromécanique fine
de l'interface fibre-matrice dans les composites, des échantillons de
matériaux composites unifilamentaires à base du "Rhectophyllum
Camerunense " et du plâtre ont été élaborés,
en incorporant quelques défauts artificiels (gondolements).
La détermination des paramètres de
détection de ces défauts artificiels et inter faciaux a
impliqué des essais non destructifs aux ultrasons qui ont
été effectués en utilisant une technique
expérimentale de contrôle ultrasonore par contact.
L'absence des données sur les caractéristiques
ultrasonores de ce type de matériau composite nous a conduit de prime
abord à établir les paramètres de détection de ces
défauts de gondolements. La détermination de ces
paramètres a conduit à l'étalonnage successif de
l'appareillage en utilisant comme matériau de référence
notre échantillon sain de composites. Ceci a aboutit à
établir un seuil de réflectivité des échos
d'anomalies comme paramètres de détection ainsi qu'un
préalable pour les essais ultrasonores sur un matériau composite
à fibre naturelle / plâtre.
Mots-clés : Fibres
naturelles-Gondolement-Materiaux
Composites-Détection-QuantificationUltrason- plâtre
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS
UN
MATÉRIAU COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
~RS~44Cr
As the recourse to Composite Materials leads to the limits of
science and technology, certain defects on fibres like their distribution and
geometry, which are traditionally associated for them, become also extensive.
The techniques of detection and quantification of the gondolements of the
fibres (sinuosity) are however limited even non-existent. The method calling
upon x-rays is a possible way of exploration, but remains out of reach and it
is not portable. The costs of realization relating to it are still high. In
addition, this study proposes to resort to the techniques of ultrasounds to
exceed these limitations and to thus arrive at detection and the quantification
of the defects of gondolements of fibres in particular.
In the objective of this micromechanical analysis of the
interface matrix / fibres in the composites, the unifilamental composite
material samples at base of "Rhectophyllum Camerunense" fibres and the plaster
was elaborate, by incorporating some artificial defects (gondolements).
The determination of the parameters of detection of these
artificial defects and inters facial implied non-destructive tests with the
ultrasounds, which were carried out by using an experimental technique of
ultrasonic control per contact.
The absence of the data on the ultrasonic characteristics of
such composite materials first led us to establish the parameters of detection
of these defects of gondolements. The determination of these parameters led to
the successive calibration of equipment by using like material of reference our
healthy sample of composites. This leads to establish a threshold of
reflectivity of the echoes of anomalies like parameters of detection as well as
a precondition for the ultrasonic tests on a composite material to natural
fiber/plaster.
Keys words: natural
Fibres-Gondolements- Composites material-Detection-QuantificationUltrasound-
plaster
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CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Les matériaux composites sont de plus en plus
utilisés pour la réalisation des pièces de structures. Les
propriétés mécaniques spécifiques de ces
matériaux permettent en effet un allègement des structures
particulièrement recherchées dans des secteurs d'activités
comme l'aéronautique et l'automobile. Ainsi les trois grandes classes de
matériaux composites à matrice céramique,
métallique et polymères connaissent un développement
soutenu. Ces matériaux intéressent au plus haut point le Cameroun
dans son avancé vers l'émergence.
L'utilisation des matériaux composites engendre
toutefois de nombreuses difficultés relatives au dimensionnement et
à la durabilité des structures ce qui limite encore la diffusion
de ces structures composites a plus grande échelle. Les
difficultés relatives au dimensionnement des pièces en composites
proviennent principalement du caractère anisotrope de leurs
propriétés mécaniques. Le calcul des structures en
matériaux composites demande donc une connaissance plus précise
du comportement mécanique anisotrope de ces matériaux. Ainsi,
l'une des questions faisant actuellement l'objet d'actives recherches dans ce
domaine, concerne la détermination expérimentale et le calcul
théorique des propriétés mécaniques effectives des
composites en relation avec la morphologie et les propriétés des
phases qui les constituent.
Des études menées par Alexis BEAKOU, ATANGANA
J.A & al. [1], ont démontré que les fibres
issues du « Rhectophyllum Camerunense » plante d'origine du Sud
Cameroun, présentent des propriétés mécaniques
intéressantes. L'un des problèmes à résoudre afin
que cette fibre puisse être utilisée avec efficacité comme
renfort est la détection et la quantification des gondolements qui
pourraient apparaitre lors de la fabrication du composite. D'ou le thème
: « CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU COMPOSITE A MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES FIBRES DU
"RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE" ». Deux approches, l'une
expérimentale et l'autre théorique, sont
développées parallèlement. La méthode
expérimentale est une méthode non destructive utilisant la
propagation des ondes ultrasonores. La méthode théorique quant
à elle, est une approche mathématique du modèle d'un
fluide sur pression. Les résultats obtenus sont analysés en
relation avec une connaissance précise de la morphologie du
matériau.
Notre travail comporte deux parties regroupées en quatre
chapitres et organisé tel qui suit :
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 2
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
La première partie fait une incursion dans la revue de
la littérature et comprend deux chapitres : Le premier présente
tout d'abord les principaux types des matériaux composites et leurs
applications, ainsi que l'influence des défauts des fibres sur les
interfaces. Tandis que le deuxième est essentiellement consacré
à la physique qui gouverne la propagation des ondes ultrasonores et leur
interaction avec les solides.
La deuxième partie portant sur la
caractérisation des paramètres ultrasonores des gondolements des
fibres dans notre matériau composite comprend également deux
chapitres : le troisième donne la description générale de
la méthode de contrôle par ultrasons utilisée et le
quatrième parle de la réalisation des essais pratiques du
contrôle ultrasonore et de la présentation des
résultats.
PREMIERE PARTIE : REVUE DE
LA
LITTERATURE
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 3
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CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 4
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DES MATÉRIAUX
COMPOSITES
1.1. INTRODUCTION
Un matériau composite peut être défini
comme l'assemblage de plusieurs matériaux de natures différentes
à l'échelle microstructurale. Les composites sont le plus souvent
constitués d'une matrice dans laquelle on a dispersé de
façon contrôlée ou non des renforts (fibres). La matrice
maintient les renforts et assure les transferts de charge, tandis que les
renforts apportent principalement leurs caractéristiques
mécaniques élevées (modules et limites
d'élasticité, résistance mécanique...)
[2]. Cette association a pour but d'obtenir un matériau
dont les propriétés spécifiques (propriétés
mécaniques rapportées à la masse volumique) sont
supérieures à celles de la matrice non renforcée. Le
concept de matériau composite, par le choix des constituants et de leurs
proportions respectives, ainsi que par le choix de la forme, des dimensions et
de la disposition des renforts, permet donc de concevoir un matériau
présentant les caractéristiques spécifiques
recherchées.
1.2. DIFFERENTS TYPES DE COMPOSITES
La nature du matériau constituant la matrice permet de
répertorier trois grandes classes de composites. Elles sont
considérées ici par ordre croissant de tenue en
température : les composites à matrice polymère (C.M.P.),
les composites à matrice métalliques (C.M.M) et les composites
à matrice céramique (C.M.C.), il est alors possible d'associer
à ces trois types de matrices soit des renforts discontinus, dont toutes
les dimensions sont très inférieures aux dimensions de la
pièce, soit des renforts continus, dont au moins une dimension est du
même ordre de grandeur qu'une dimension de la pièce. Les
matériaux utilisés, comme renforts sont des fibres qui
présentent de bonnes propriétés mécaniques
intrinsèques (carbone, alumine, silice, kevlar, acier...). Selon
l'application envisagée, l'assemblage de ces fibres peut être
unidimensionnel (plis unidirectionnels), bidimensionnel (plis tissés,
mats à fibres coupées de quelques centimètres ou à
fibres continues) ou tridimensionnel (tissus multidimensionnels)
[2].
1.2.1. Les Composites à Matrice Polymère
(C.M.P)
La fabrication des C.M.P. emploie deux types de matrices :
les résines thermodurcissables qui représentent 3/4 des C.M.P.
actuels (époxyde, polyester, vinyles ter, polyuréthane...) et les
résines thermoplastiques (polypropylène, polyamide...) qui sont
moins utilisées mais en pleine progression du fait notamment d'une plus
grande recyclabilité (réutilisation après broyage). Les
matrices polymères renforcées par des fibres de verre,
employées notamment dans les produits de
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 5
2008-2009
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MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
grande diffusion, sont d'une grande importance industrielle.
Les fibres de carbone et de Kevlar sont utilisées dans une moindre
mesure pour des applications hautes performances dans l'aéronautique et
l'aérospatiale. D'autres types de renforts sont employés tels que
des billes (verre, élastomère...) et des charges (fibres
broyées, poudres...). Les pièces en composite à matrice
polymère prennent des formes variées (coques, plaques,
pièces de révolution...) grâce aux nombreux
procédés de formage mis au point (moulage, pultrusion, estampage,
enroulement filamentaire) [3]. Ces composites permettent un
allègement des pièces de structure habituellement
fabriquées en alliages métalliques. L'utilisation des C.M.P.
reste limitée au domaine de températures inférieures
à 200°C.
1.2.2. Les Composites à Matrice Métallique
(C.M.M)
Pour des applications plus haute température, on fait
appel aux composites à matrice métallique (C.M.M) jusqu'à
600°C. Les métaux ou alliages métalliques utilisés
dans la fabrication des C.M.M., sont généralement choisis en
fonction de leurs propriétés spécifiques dans
l'état non renforcé [4]. Ainsi, l'aluminium, le
titane et le magnésium sont les métaux les plus couramment
utilisés. Les procédés de fabrication des C.M.M.
diffèrent selon que la matrice se trouve lors de l'introduction des
renforts à l'état liquide (forgeage liquide, fonderie moyenne
pression), dans un état semi-solide ou dans l'état solide
(métallurgie des poudres). Les C.M.M. présentent de bonnes
caractéristiques mécaniques spécifiques, une bonne
résistance en température et aux chocs thermiques ainsi qu'une
bonne résistante à l'usure et à l'abrasion.
1.2.3. Les Composites à Matrice Céramique
(C.M.C.)
Enfin, lorsque les températures d'utilisation sont
supérieures à 1000°C on a recours aux composites à
matrice céramique (céramiques industrielles). Leur renfort est
généralement constitué de fibres longues en carbone, en
silice ou en carbure de siliciums, assemblées par tissage
multidimensionnel. Ces matériaux sont développés dans le
domaine aérospatial. D'autres par contre sont utilisés pour
l'ingénierie bâtiment. Aujourd'hui les recherches sont actives sur
les possibilités de combinaison des fibres naturelles comme renfort dans
les matériaux composites à matrice céramique.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 6
2008-2009
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COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
I.3.COMPORTEMENT DE L'INTERFACE FIBRE / MATRICE DANS
LES
COMPOSITES A MATRICE CERAMIQUE
I.3.1. Généralités
Les propriétés d'un composite dépendent
fortement des caractéristiques physico-chimique des constituants
primaires tels que renfort (fibres, particules... etc.) et matrice. Mais le
comportement résultant du composite ne peut pas être
représenté comme une combinaison simple des
propriétés de chacun des constituants.
D'autres facteurs aussi importants que le choix des
constituants sont liés directement à la performance du composites
: le procédé de fabrication de ce composite et les
propriétés de l'interface fibres et matrice.
Fig.1.1.Paramètres qui conditionnent les
performances d'un composite
En effet, il est reconnu que le comportement mécanique
des composites à matrice céramique à renforts fibreux
dépend fortement de la liaison fibre/matrice qui s'établit entre
les constituants lors de l'élaboration du composite
[27].Cette liaison est constituée d'une ou de plusieurs
interphases et interfaces. Rappelons tout d'abord la distinction entre les
termes interphase et interface :
L'interphase est un milieu continu qui
peut être une zone de réaction chimiquement formée par les
constituants du composite lors de son élaboration, ou une fine couche
introduite volontairement dans le but de protéger la fibre ou de
contrôler la liaison inter-faciale (Fig.1.2.a).
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 7
2008-2009
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
L'interface est un terme
utilisé dans le domaine des matériaux composites, pour
décrire la surface ou la zone qui sépare la fibre et la matrice
(discontinuité macroscopique) (Fig.1.2.b).
Fig.1.2. Concepts d'interphase et d'interface
[29]
C'est dans cette zone que s'effectue
précisément le transfert de charge de la matrice vers le renfort
(ou vice vers) et elle est également le siège de concentration de
contraintes résiduelles lors de la préparation du composite.
Pour que le transfert de charge ait lieu, un certain contact
ou adhérence à l'interface entre les constituants est
nécessaire. Comme caractéristiques de cette adhérence
(caractéristiques de l'interface) il ya : la contrainte de
décohésion (Td), la contrainte de frottement
(T ), le coefficient de frottement (j.t), la
microstructure, l'énergie d'adhésion et d'autres grandeurs
physico-chimiques. Suivant ces caractéristiques, le comportement du
composite est déterminé.
I.3.2. comportement d'un composite unidirectionnel
(rôle de l'interface)
Dans un composite céramique unidirectionnel
sollicité parallèlement aux fibres, le comportement à
rupture peut être imaginé comme étant constitué des
séquences suivantes (Fig.1.3.) : d'abord, fibres et matrice subissent la
même déformation ; le composite possède donc un
comportement linéaire élastique (domaine OA) jusqu'à
l'apparition d'une première fissure matricielle. Cette fissure se
propage et s'approche d'une fibre, ensuite on peut distinguer les cas
suivants
-Cas d'une interface très
forte : si l'adhérence entre fibres et matrice est forte,
la fissure continue
sa propagation comme si elle n'avait rencontré
aucun obstacle (Fig.1.3.a).Cela entraine aussi des
concentrations de
contraintes sur les fibres voisines et provoque la rupture catastrophique du
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
composite (domaine AE, Fig.1.3). Le comportement du composite
est celui d'un matériau fragile et les fibres n'exercent aucun effet de
renforcement sauf éventuellement par leur énergie de rupture.
Cas d'une interface très
faible : si l'interface est trop faible, la fissure matricielle
est bien déviée à l'interface, mais la
décohésion entre fibres et matrice s'étend sur une
très grande distance sur laquelle la matrice n'intervient donc plus.
Dans ce cas, la résistance du composite est très faible.
Cas d'une interface relativement faible et assez
forte : si l'adhérence entre fibre et matrice est
relativement faible, la fissure au contact d'une fibre se dévie dans un
plan perpendiculaire (mode II de la rupture) en provoquant un
décollement de la matrice au niveau de l'interface. La fissure continue
à se propager en répétant le même scénario
avec les autres fibres jusqu'à ce qu'elle traverse tout
l'échantillon (Fig.1.3, b). Si la fraction volumique des fibres
Vf est suffisamment élevée et l'interface assez
forte, il peut s'opérer un transfert de charge matrice -fibres
permettant à ces dernière de supporter la surcharge due à
la fissuration matricielle ; celle- ci peut s'étendre jusqu'à
saturation en accord avec le principe énergétique
développé par AVESTON et al [29] (domaine AB,
Fig.1.3).
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 8
2008-2009
Fig.1.3 : Rupture d'un composite à matrice
céramique dans un test de traction selon la qualitéde l'interface
: interface forte (a) et interface relativement faible (b).
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 9
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Ensuite l'essai se poursuivant, les fibres portent la fissure
et jouent leur rôle de renfort en supportant la sollicitation : elles se
déforment élastiquement en frottant dans les gaines de matrice
(domaine AC). Dans cette étape la décohésion se propage au
long des fibres et une étape de glissement pour extraire les fibres,
après leurs rupture.
Dans le domaine CD de la couche, outre le rôle de
l'interface, les fibres commencent à se rompre progressivement en accord
avec la statique de Weibull.
Enfin, suivant les caractéristiques de l'interface, il y
a soit rupture brutale (DE) soit contrôlée (CD).
Les caractéristiques de l'interface sont fonction de
plusieurs paramètres : les propriétés physico-chimiques
des constituants (fibres et matrice). La microstructure de l'interface
(interphase et rugosité). Les contraintes thermiques résiduelles,
la méthode d'élaboration du composite.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 10
2008-2009
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Chapitre II : PROPAGATION DES ONDES ULTRASONORES
2.1. INTRODUCTION
L'étude de la propagation des ondes ultrasonores dans
les solides nécessite la connaissance de la structure de l'onde et des
propriétés du milieu de propagation [5]. Dans la
suite de cette étude, l'onde supposée plane, progressive et
monochromatique, se propage dans un milieu élastique, anisotrope et
homogène par rapport aux longueurs d'ondes considérées.
2.2. ÉQUATION DE PROPAGATION
Fig. 2.1 : Surpression d'un gaz dans un piston en
mouvement
Hypothèses :
.Gaz traité comme un milieu continu : particule fluide
grand nombre de particules
microscopiques
· Pression P0 à l'équilibre
· Problème unidirectionnel : la pression introduite
par le mouvement du piston est de la forme 6p(x, t).
2.2.1 Expression du champ de surpression
La variation de 6(dfl) du volume
dfl de la tranche est initialement comprise entre
x et x + dx. u(x, t) est le
déplacement à l'abscisse x.
Fig.2.2 : variation du volume d'une tranche de
fluide
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 11
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
S(d?) = ?[u(x + dx) -- u(x)1 (2.1)
Or u(x + dx) '' u(x) + ~~~
~~~ dx (2.2)
S(~?) ,,, ? (au
~~) dx 8(c?) ~? ~ ~~ ~~~
~~~ (2.3)
Alors
8(c?) (2.4)
Et =
d?
S est la dilatation de la tranche fluide. C'est
une des grandeurs propagée par l'onde.
Sp = k
8(d") ~" ~ ~~ ~~~
~~~ (2.5)
est l'équation de couplage entre les champs de
surpression et de déplacement propagés par l'onde. 2.2.2
Équation fondamentale de la dynamique
On suit le mouvement d'une masse constante dm
de gaz, initialement comprise entre deux sections d'abscisse x
et x + dx.
Position à t de la tranche en
x au repos : x + u(x, t).
Position à t de la tranche en x
+ dx au repos : x + dx + u(x + dx, t)
Fig. 2.3 : mouvement d'une masse constante de
gaz
Force résultante sur la tranche :
dF = dF1 + dF2 = ?[P0 + Sp(x + u(x)) -- (130
+ Sp(x + dx + u(x + dx)))] (2.6)
dF = ? .9x asP (1 + ~~
ax) dx (2.7)
Approximation acoustique : ~~
~~ <<< 1 = amplitude de vibration des
particules <<< 2.
~$ + ? ~~,
~~ ~~ ~ ~# 0
10 ~ 2(?~~ 0
10 on obtient par la suite, (2.8)
345
364 = 789 345
3:4: Équation d'onde
[5] (2.9)
Remarque :
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Soit u(x, t) le champ scalaire de
déplacement d'une particule fluide.
· Cas d'un milieu parfait
illimité :
{ AO -- k a25., 0
P
=
Po at-
(2.10)
Po at2
k a2ri
= 0
Art --
Cette équation qui vérifie à la fois le
champ de surpression, le champ de déplacement, la vitesse de particules
et la dilatation est appelée Équation d'Alembert
[6]
En prenant l'expression suivante :
a2sp
at2
= 0
k
A8p --
Po
On remarque que la constante k
s'exprime en (ms--1)-2 ;
l'équation précédente s'écrit :
= 0 (2.11)
Po
1
A8p --
C2
a2sp
at2
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 12
2008-2009
où la constante c a les dimensions d'une
vitesse.
2.2.3 Solutions progressives dans un milieu
illimité 1D
Recherchons s'il existe des solutions de l'équation
d'Alembert sous forme d'ondes progressives, telles que nous les avons
définies plus tôt. Pour le champ de surpression nous supposons une
fonction telle que :
8p(x, t) = f(a(x, t)) + 9(f3(x, t))
(2.12)
x
Avec a(x, t) = t --
v
|
; f3(x, t) = t +x
v
|
|
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Fig. 2.4 : ondes progressives et
régressives
Ici, V représente la vitesse de
propagation des ondes progressives dans le milieu.
.
a26p(x,t)
at2
a26p(x,t) 1
ax2 ~v2
= 0 (2.15)
aSp(x,t)
aa(x,t)
=
aSp(x,t)
ax
df-I-
af3(x,t)
ax da ax
aSp(x,t)
ax
df1
-I-
da v
dg
(2.13)
df3
aa(x,t)
=
df-I-
af3(x,t)
at da at
aSp(x,t)
ax
dg
-I- df3 (2.14)
dP
df
=
at
dg
df3
.
1
v
=
dg
df3
.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 13
2008-2009
Les ondes progressives sont solution de l'équation
d'Alembert, dans laquelle intervient la constante V.
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
2.2.4. Vitesse de propagation et
propriétés du milieu
La vitesse de propagation des ondes élastiques est
directement liée aux propriétés du matériau.
Cette relation peut être exploitée :
· Pour évaluer la distance dans un milieu connu par
mesure d'un temps de propagation ;
· Pour évaluer les modules de compression par mesure
de la vitesse de propagation.
2.2.5. Notion d'impédance
Soit une OPP se propageant dans le sens des x
croissants (respectivement décroissants) :
a87(x, t) = f (t #177; x) (2.17)
a6p(x,t)
at
=f
O JZ[ . X ~,~
X ~ YO X ~,~
a6p(x,t)
ax
X (2.18)
~ Y 1
·
= W>? = ~ ^2( ~ 2(O
(2.22)
ZC =
V
k
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 14
2008-2009
Équation d'état du fluide X ~, ~~ ~ ~~
~~~,1
~~ . ~~,~,1
1 ~ ~~ ~~\ ~,1
~~ (2.19)
Donc : +a
6p(x, 0
V 36
|
= k35\ (x,t)
(2.20)
36
|
|
Soit en intégrant,
aop(x, t) = +:
|
it(x, t) = Zii(x, t) (2.21)
|
|
On note que Zc ne dépend que
des propriétés du milieu.
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
2.3. RÉGIME D'ONDES PLANES DANS LES SOLIDES
ANISOTROPES ILLIMITÉS
2.3.1. Modèle tridimensionnel
Le volume balayé par d? lors du
déplacement :
d? = uAB . d?
|
--)
= u.1
|
d? (2.23)
|
|
Fig. 2.5 : représentation d'un volume
balayé lors du déplacement Variation totale de
volume :
?(?) = I?it) .`B d? =
i?diV(11)d? = i? (iB)C? (2.24)
(i)-) = div (1)
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE
15 2008-2009
|
a2.AB
|
AAAAAAAAB
|
|
Po
|
|
(op) (2.27)
|
|
|
|
Fig. 2.6 : représentation de la variation
totale de volume
sp a
Fx = Spdydz -- (Sp + aax
dx) dydz = axe dxdydz (2.25)
aux asp 2(~e~f 10 ~ ~ ~~~e~f . 2( 0g
10 ~ ~ ~~,
~~ (2.26)
~~
Compte tenu des relations identiques sur les axes y
et z, l'équation fondamentale de la dynamique
devient :
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
En prenant la divergence des deux membres,
Po
|
a2div(u) B
|
= --div (grci(Sp)) = --?(8P) (2.28)
|
|
|
Prenons en compte la relation de compressibilité du
milieu qui s'écrit maintenant :
sp .k 5(c?) ~? ~ ~~ ~dB ~
~~~cO~~~AB (2.29)
a20 k
Il vient que : = ?(8p) (2.30)
a1 0 Po
2.3.2. Flux de puissance - Vecteur de
Poynting
En présence d'une densité de force
appliquée, la loi fondamentale de la dynamique s'écrit :
Po
|
a2ri
a10 = Po
|
dit dt
|
AAAAAAAAB = --grad
|
(8p) +f
|
(2.31)
|
|
= (fu) = dt (ec + ep) +
div(P) (2.39)
d
B
dw
.
dt
=f
dil
dt
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 16
2008-2009
Et le travail des forces appliquées au cours du
déplacement
AAAAAAAAB
dw = grad
Avec AB ~ \AB
|
-
(SP) . dil + Po
ddut.
d
|
. dif (2.33)
|
|
AAAAAAAAB
. dw = grad
Or
|
(Sp) . dil + Poll
|
-)
. dit
|
(2.34)
|
|
AAAAAAAAB grad
|
(Sp) . &it = div(Sp . dif) -- Spdiv(dif)
(2.35)
|
|
Et
div(dif) = d (i2) (2.36)
.dw = div(Sp ii) -- Sp. d B +
d(12 poiI2) (2.37)
d C port2) = dec :
Variation de la densité volumique d'énergie potentielle
Sp. d B ~ dep : Variation de la
densité volumique d'énergie cinétique.
-)
On définit le vecteur de Poynting par :
P
D'où :
|
-)
= Spit
|
(2.38)
|
|
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 17
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
En intégrant sur tout le volume ? ,on
obtient :
dW
dt
mo (E' + E) + ff?p-) d?AAAAAA) (2.40)
m
Avec :
mn : Puissance fournie par les sources internes
au volume
mo
mo (E + E~):Puissance stockée
sous forme d'énergie cinétique et potentielle
m
a?'AB d?AAAAAB: Puissance
rayonnée vers l'extérieur.
Le vecteur de Poynting représente en direction et en
amplitude la densité par unité de surface de puissance
rayonnée vers l'extérieur d'un volume.
La puissance rayonnée est égale au flux du vecteur
de Poynting à travers la surface limitant le volume
?.
On définit l'intensité comme la moyenne dans le
temps du vecteur de Poynting, soit :
I =< P(t) >= limTxy w f 8p(t)~\ (t)
w
G dt [5] (2.41)
(
2.4. PROPAGATION DES ONDES PLANES PROGRESSIVES EN
3D
o Une onde plane progressive est une onde plane propage qui se
dans une direction et un sens bien définis.
o L'onde plane est définie par la direction dans laquelle
elle se propage.
Fig. 2.7 : représentation de la direction de
propagation des O.P.P. en 3D
= x .0(1, t) = 8731 (t
-- ~x) (2.47)
B
-) -)
-)
.r
n = ex; n
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 18
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
2.4.1. Expression analytique des O. P. P.
On peut facilement déduire l'expression d'une onde plane
progressive du schéma ci-dessous :
Fig. 2.8 : Schéma de propagation d'une O.P.P
suivant les axes
613(I K, t) = 613(01,t) (2.42)
613(0, t') = 613(', t') =
6131(t') (2.43)
Avec
t = t' + "1
v
|
t' = t PM
v
|
ii . i-'
= t
i;
|
(2.44)
|
|
En posant : il' = OM B
81(M, t) = 81(P, C) = 0(0,0
(2.45)
.8W-, t') = Sp (0, t AB . ...B
" ~ = 8p1(t AB . ...B
" ~ (2.46)
· Cas particulier d'une onde se propageant
suivant Ox
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
2.5. PROPAGATION DES ONDES PLANES ET ÉTAT DES
CONTRAINTES
2.5.1. Déformations
Il ya déformation si le gradient des déplacements
est non nul mais ne s'annule pas pour une rotation d'ensemble.
Fig. 2.9 : schéma d'illustration d'une
déformation
~AB}= AB
|
(12 + di)-) (2.48)
|
|
~}i)~ ~~~* ~ ~i)~* ~
~~à
~~%o UXi = Ui(Xj) + dui (2.49)
~dB}= aldf=i -- dr = (al --
~i*~dB (Rotation infinitésimale)
(2.50)
1 yo 0 0 yo 0
Avec Ki ~ ~ 1 0 OE ~~à
~~%o ~ )Ki ~ ~i* ~ ~ 0 0 OE
(2.51)
0 0 1 0 0 0
Èéè ~ F G '~~à
~~à ~ Èéè ~ i
ê
~~%o ~ ~~%o
~~à« ;
h~cDe#é~dcï~k
(2.52)
~~%o i ~ F G '~~à
~~%o ~ ~~%o
~~à« ; De#é~dcï~k
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 19
2008-2009
Seule la partie symétrique s'annule pour tout mouvement
d'ensemble. Donc seul ij (tenseur des déformations)
représente une variable de déformation.
Pour résumer :u; = ui ~
ÈéèdXi + iidXi (2.53)
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
La dilatation s'exprime par :
AB
= div(u)
|
~
|
aui axi
|
= ii = 11 + 22 + 33 (2.54)
|
|
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 20
2008-2009
2.5.2. Contraintes
AB)`B* =
(dFe-->i)
mdE-> 0 dE
|
(2.55)
|
|
Fig. 2.10 : volume
représentatif
Fi = iETAdÓ + 1?fid? = 0
(2.56)
Théorème de Green fi =
aTik (2.57)
axk
Avec : Ti(t) = Tiklk
2.5.3. Équation du champ : équilibre
statique - dynamique
aTik
+ = 0 (2.58)
oxk
En l'absence des forces volumiques, on a :
aTLi
~ 0 (2.59)
~~oe
Fi = iETKNÓ + i?Ji~? = 1?~Xc~
X~+ f1)d? (2.60)
pù$ú at
2i 2 -- + f.
(2.61)
at 2- aT axk.k
Avec : Ti(t) = Tiklk
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
2.5.4. Loi de comportement linéaire d'un solide
élastique Hypothèse des petites déformations :
raTo f a2Ti;
kI ,,, + ...(6) (2.62)
Tik(Skt) = Tik(Skt = 0) + ) kl
2 .
·9.SkiaSnini Sia=0
--
Smn=0
ask' sia=0
Soit Tik( ki) = Cijki ki (2.63)
Avec §i=· ~ ~~wà%o
~ oe~ oecents( (2.64)
· Équation de propagation
La prise en compte de la loi de Hooke dans la loi fondamentale
de la dynamique conduit à : Hypothèse : les forces de pesanteur
de densité volumique f sont négligeables.
2 X2~c
X2 ~ ~wà%o X2`
~~%o (c) 2 X2~c
X2 ~ §c·` X·X~ (2.65)
c· ~ §c·` X`
axk
2.5.5. Régime d'ondes planes dans les solides
anisotropes illimités
~i ~ i. $ ~~ ~ AB .
...B
« ~ ~ i. $ ~~ ~ %o . ...%o
« ~ (2.66)
a2u1 X2 ~ c. $
<=
®
I,
#172;
02111 = U`. njn2 k F
ax.aXk
pUi. F
njnk
= C ijklU I. 2 P (2.67)
~ nj
1. v P
II;
au,
ax.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE
21 2008-2009
pV2Ui = Cijki ?link U1 : Equation de
Christoffel [7] (2.68)
Signification de l'Equation de Christoffel
PV2Ui = Ct./id njnk U1
En posant : ll = Cum nink (2.67)
Il vient que : ll u1 = pV2Ui
(2.68)
La polarisation U1 est un vecteur propre du
tenseur ii avec pour valeur propre
pV2.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 22
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
NB : Le tenseur de Christoffel étant symétrique,
ses valeurs propres sont réelles et positives et ses vecteurs propres
orthogonaux.
Fig 2.11 : Propagation des ondes
[2]
2.6. PROPAGATION DES ONDES PLANES DANS LES MILIEUX
ISOTROPES
ILLIMITES
Dans une direction donnée n d'un solide
isotrope, peuvent se propager une onde plane longitudinale et une onde plane
transversale.
Fig 2.12 : Propagation des ondes planes dans les
milieux isotropes
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Les vitesses de propagation respective de l'onde longitudinale
17/, et de l'onde transversale VT sont
données par :
VL ~ W'Fu
> (2.69)
VT = .\11.1 > (2.70)
2.7. Vitesse d'énergie
Par définition, le vecteur « vitesse
d'énergie » est égal au quotient du vecteur de
Poynting par la densité volumique d'énergie :
[5]
~~à
1 ~ i J}
Si ~i ~ i J ~~ ~ %o ~%o
« ~ ; (2.71)
~~%o ~ %o
~~à « i J}
F
G 2 ~ ~0~à ~ F G 2 i FJ}F
10 ~
ec =
(2.72)
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 23
2008-2009
eP =
1
2
|
§i=· i =· ~ F G
§i=· ~~à
~~%o ~~
~~oe ~ F G §i=· =
à
«0 J}F (2.73)
|
|
Christoffel donne :
Ciiki nink UL Ul = 2 V2Ui2 (2.74)
te e, =
|
G 2 i F J}F ~ kH (2.75)
F
|
|
e = 2 Ui2 f'2 (2.76)
~~%o ~~ ~~%o
'i ~ ~i ~ ~§i=· 'i ~
~§i=· · oe « J}F (2.77)
1 ~~oe 1
v Cijkl U j Ulnk
·
= ; en choisissant UL = 1 (2.78)
PV
La vitesse d'énergie indique (comme le vecteur de
Poynting) la direction du transport de l'énergie c'est-à- dire la
direction du « rayon acoustique ». [8]
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
On parle de mode de propagation pur quand le rayon est
perpendiculaire au plan d'onde. Pour une direction de propagation
donnée, formons le produit scalaire
OB·. AB = vi ·. n
= Ctjkl U) Ulnknt ; or CjjktfljflkUj U1 = 2
V2 Ui F (2.79)
> à 0 «
OBe. AB _. V
(2.80)
Fig 2.13 : projection de la vitesse d'énergie
sur la direction de propagation
La projection de la vitesse d'énergie sur la direction
de propagation est égale à la vitesse de
phase.
· Surfaces caractéristiques - Surface
des vitesses
Lieu de l'extrémité du vecteur vitesse de
propagation, tracé à partir d'une origine O, lorsque la direction
de propagation varie.
Un solide anisotrope est alors décrit par une surface des
vitesses constituée de trois nappes (une pour l'onde quasi-longitudinale
et une pour chacune des ondes quasi-transversales.)
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 24
2008-2009
Fig. 2.14 : allure schématique du lieu de
l'extrémité du vecteur vitesse de propagation
[9]
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 25
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
2.8. Phénomènes de réflexion /
transmission (régime d'ondes planes et milieux isotropes)
Fig. 2.15 : illustration du
phénomène de réflexion/transmission [10]
· Conditions aux limites
fliii (X2 = 0) + ? ~i ½ ~~F ~ 0 ~ ? ~i
w ~~F ~ 0 ; c ~ 1,2,3
½ w
(2.81)
Ti (x2 = 0) + ? i ½ ~~F ~ 0 ~ ? i
w ~~F ~ 0 ; c ~ 1,2,3
½ w
¼ J¼ ~~ ~ AB....B
~i ¼ ~ i « ~ (2.82)
Conséquences des conditions aux limites
Ui ¼ fI(t) + ? R Ur fR = ? T ut
fT(0; t = 1,2,3 ; V t (2.83)
fl(t) = f(t) = fR(t)
(2.84)
Toutes les ondes sont de même forme temporelle. Pour les
ondes harmoniques, cela signifie que toutes les ondes en presence ont la
même fréquence.
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
En r= i.>p,
w J '~ ~ ABÄ....ÂAB
i ¼ J '~ ~ AB....ÂAB
« « ~ ? i ½ J '~ ~
AB....ÂAB
« « ~ ? i 1,2,3 ; À ~
(2.85)
½ w «Ä « ; c ~
nABr.r~AB
nABÁ.d~AB
~
VI
VR
~ nAB.r~AB
(2.86)
VT
~AB
« ~ AB vi) .
rp-
= 0
; (2.87)
~ABÄ
«Ä ~ AB
«~ . dB, =
0
· Interprétation
géométrique
triR
fit
\
vR vI) . rp = 0 (2.88)
Fig 2.16 : interprétation
géométrique 1
Fe est contenu dans le plan défini par
la normale et 71.1/4
(.FiT
.711) it 0
vT VI p
= (2.89)
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 26
2008-2009
Fig 2.17 : interprétation
géométrique 2
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
--)T --)I
n est contenu dans le plan défini par la
normale et n
· Loi de Snell - Descartes : interprétation
géométrique
~AB
« ~ AB ÅéÆ
Ç
« ~ ÅéÆ
Ç
«~ . dB, ~ 0 «
; ; (2.90)
~ABÄ
«Ä ~ AB ÅéÆ
ÇÄ
v1
«Ä ~ ÅéÆ
Ç
«~ . dB, ~ 0
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 27
2008-2009
Fig 2.18 : présentation des vecteurs
lenteurs sur la surface
'x fix x
Tous les vecteurs lenteurs = ont la même
projection sur la surface.
v
· Angles critiques et courbes des
lenteurs
Fig 2.19 : allure schématique des angles
critiques et courbes des lenteurs [11 ]
DEUXIEME PARTIE : APPLICATION A LA
CARACTERISATION
DES PARAMETRES ULTRASONORES
DE DETECION DES GONDOLEMENTS DES FIBRES
DANS
UN MATERIAU COMPOSITE
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 29
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
CHAPITRE 3 : PRESENTATION GENERALE DE LA METHODE ET
DU
DISPOSITIF EXPERIMENTAL
3.1. INTRODUCTION
Le contrôle par ultrason est un procédé
de contrôle non destructif semblable aux techniques RADAR ou SONAR. Il
consiste à engendrer une impulsion ultrasonore dans le matériau
et à observer les échos éventuels réfléchis
par les discontinuités rencontrées. Les premières
méthodes de contrôle étaient fondées sur la
transmission d'ondes ultrasonores continues à travers des pièces
contrôlées de formes simples (tôle, etc). la présence
d'un défaut (manque des matières, discontinuité
acoustique, etc) provoquait une dimunition ou une disparition de
l'énergie ultrasonore transmise, mais il n'était pas possible de
localiser en profondeur l'anomalie. L'évolution du
matériel, avec en particulier l'utilisation d'impulsion brèves, a
permis de faire évoluer le contrôle par ultrasons vers la
technique par réflexion (écho d'anomalie) qui permet de localiser
les défauts en profondeur. La méthode de contrôle par
écho d'anomalie est la plus appropriée. Il s'agit de rechercher
les signaux d'échos réfléchis par les anomalies ou
défauts rencontrés lors de l'exploration de la pièce
contrôlée.
3.2. LE CONTRÔLE PAR REFLEXION SUR ECHO
D'ANOMALIE
3.2.1. Définition de la
méthode
L'opérateur déplace le traducteur sur la
surface de la pièce à contrôler, selon un mode
opératoire appelé plan de sondage, qui permet d'assurer
l'exploration de tout ou partie de la pièce à contrôler.
Pendant cette exploration, on peut distinguer deux phases
essentielles : détection et caractérisation
3.2.1.1. La détection
Lors de l'explôration, l'opérateur doit surveiller
l'apparition d'échos dont la position et l'amplitude sont
révélatrice d'une anomalie.
· La position
La position de l'écho permet de localiser le
réflecteur. A cette fin, il est nécessaire de faire
précéder le contrôle d'un étallonage de la base des
temps. Il s'agit de régler l'échelle horizontale pour garantir la
parfaite correspondance entre la position de l'écho sur l'écran
et la position du réflecteur dans la pièce
contrôlée.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 30
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
· L'amplitude
L'amplitude de l'écho des anomalies permet d'estimer
leur importance. Il n'a jamais été possible d'utiliser la mesure
directe (en volt par exemple) en raison de la diversité des appareils
utilisés. Il est, à cet égard fort difficile d'effectuer
leur étallonage absolu. C'est pourquoi toutes les méthodes de
contrôle par ultrasons sont actuellement fondées sur des
mésures relatives à l'amplitude d'échos. On compare
toujours l'amplitude d'un écho d'anomalie d'un réflecteur
parfaitement défini.
Cette comparaison est définie comme la
réflectivité de l'anomalie. Les différentes
méthodes de mesures de la réflectivité utilisées
sont les suivantes :
- écho de fond ;
- écho d'entaille ;
- courbe de correction amplitude distance (C.A.D.) ; - diagramme
de reflectivité.
D'une façon générale, pendant le
contrôle, il faut être attentif à l'apparition
d'échos dont l'amplitude atteint le seuil dit de prise en compte. En
effet, l'anomalie qui est l'origine de l'échos peut se revéler
préjudiciable à la tenue mécanique de la pièce
contrôlée (risque de rupture). Le seuil, qui dépend de la
méthode de mésure choisie, est génélament
définie dans les documents de contrôle.
3.2.1.2. La caractérisation
Lorsque le seuil de prise en compte est atteint, il est alors
nécessaire de caractériser l'anomalie afin de permettre en aval
de juger de l'acceptation ou du rebut. Les carctéristiques de base sont
:
- Localisation,
- Mésure de l'amplitude de l'écho d'anomalie selon
une méthode définie ci-dessus (appelée estimation de la
réflectivité de l'anomalie).
3.2.2. Méthode de mésure de l'amplitude
des échos d'anomalie (réflectivité)
3.2.2.1. Méthode d'écho de
fond
Lorsqu'on contrôle une pièce qui possède
deux faces parallèles (ou assimilable à deux faces
parallèles), l'écho réfléchi par la face
opposée est appélé écho de fond. Plusieurs
échos de fond
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 31
2008-2009
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
peuvent être visualisés compte-tenu d'aller et
retour successif de l'impulsion ultrasonore dans l'épaisseur de la
pièce (voir fig. 3.1 annexe 4).
L'amplitude de l'écho d'anomalie est
caractérisée par une grandeur K égale au rapport entre la
hauteur de l'écho d'anomalie et la hauteur de l'écho de fond
relevée dans une région saine de la pièce (au voisinage
immédiat d'une anomalie).
3.2.2.2. Méthode de la courbe
expérimentale C.A.D.
Pour remédier aux inconvénients de la
méthode de l'échos de fond, il est d'usage d'établir une
Correction Amplitude Distance (C.A.D.). Cette correction se traduit
généralement par une courbe tracée sur l'écran de
l'appareil de contrôle et reliant les amplitudes d'échos
(relévé) de réflecteur de même type situé
à des distances différentes (fig. 3.2 annexe 4).
L'allure et la pente de la courbe varient en fonction du
traducteur utilisé et des déflecteurs choisis (dimensions, forme
). En pratique, l'amplitude de l'écho d'anomalie est définie par
le rapport (exprimé en pourcentage) entre la hauteur de l'échos
sur l'écran et la hauteur de la courbe C.A.D. pour la même
profondeur.
Hauteur écho
d'anomalie
3.3. MISE EN OEUVRE DU CONTRÔLE
ULTRASONORE
3.3.1. contrôle par contact - contrôle par
immersion
Les ultrasons aux fréquences utiliséses ( 1
à 10 MHZ ),ne se propagent pas dans l'air.Pour assurer le passage des
ultrasons entre le traducteur et la piece à contrôler, il faut
placer entre les deux un milieu dit de couplage .Deux techniques existent pour
assurer ce couplage : le contrôle par contact et le controle par
immersion.
3.3.1.1. Contrôle par contact
Le traducteur est directement placé sur la piece
à controler. La liaison acoustique est assurée par un film
d'agent de couplage qui est généralement soit une graisse ou une
huile,soit de la colle cellulosique,soit des gels spéciaux ( fig 3.3
annexe 4). L'épaisseur du film de couplage est de l'ordre du dixieme de
millimetre.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE
2008-2009
32
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MATÉRIAU
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3.4.1.2. Contrôle par immersion
La technique expérimentale, utilisée pour la
mesure des vitesses de propagation des ondes ultrasonores de volume en
incidence oblique, est une technique impulsionnelle en immersion. La
première mise en oeuvre de cette méthode réalisée
par Markham en 1970 a été, depuis, largement utilisée et
améliorée par différentes équipes
[10], [11], [12].
L'éprouvette, sous forme de lame à faces
parallèles de surfaces régulières et d'épaisseur e
est placée dans un liquide de couplage (dans notre cas de l'eau) entre
un émetteur Å et un récepteur R dont les faces
sont planes et parallèles. Cette configuration permet de faire varier
l'angle d'incidence i de l'onde plane générée par
l'émetteur E par rapport à la normale à la face de
l'échantillon. Dans le cas le plus général, trois ondes de
volume peuvent être générées au sein du
matériau par conversion de mode à l'interface eau/matériau
: une onde quasi longitudinale et deux ondes quasi transversales
[5]. La figure 2.11 présente les différents
parcours ultrasonores considérés par la suite.
R'
R
D
Signaux de mesure
C
ir
E
R
Signal de référence
B
im
e
Fig. 3.1.Principe de la mesure de vitesses en
incidence oblique
E
La mesure de vitesse commence par l'acquisition d'un signal
dit de référence qui correspond au trajet (ER) d'une
impulsion entre l'émetteur E et le récepteur R
dans l'eau. Une fois l'éprouvette placée entre l'émetteur
E et le récepteur R, le signal dit de mesure,
correspondant au trajet (EBDR') d'une impulsion ultrasonore, est
à son tour enregistré. La vitesse de propagation, correspondant
au trajet (BD) dans l'éprouvette, est alors déduite de
l'écart ô1 = t m -
tr des temps de
propagation des signaux de mesure et de référence
:
EB DR
+ ' BD ER BD BC
ô1 = - =
t t
+ - = - (3.1)
m r V V V V V
eau eau eau
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
V et Veau sont respectivement la
vitesse recherchée au sein du matériau et la vitesse dans l'eau.
A partir de considérations géométriques simples
l'expression de ô devient :
e e r
cos( 1)
-
ô = - (3.2)
1 r r
cos V eau cos r
L'angle de réfraction r est déduit de la
loi de Snell-Descartes à l'interface eau/échantillon :
V
r= arcsin - i
sin
V eau
La substitution de l'expression (3.3) dans l'équation
(3.2) conduit après simplification à la vitesse de propagation V
de l'onde ultrasonore dans le matériau :
eV eau
e 1 + 2 ô 1 cos
V e V i
eau eau
2 + ô 2
V = (3.4)
Ainsi, la mesure de vitesse de propagation V d'une
onde ultrasonore en incidence variable dans un matériau donné,
fait intervenir la vitesse de propagation dans l'eau
(Veau). L'épaisseur e de
l'éprouvette, l'angle d'incidence i du faisceau ultrasonore et
la différence de temps de vol ô1
obtenue, dans notre cas, par inter corrélation des
signaux de mesure et de référence.
A partir de différents temps de vol et de la vitesse des
ultrasons dans l'eau Veau, il est possible de déterminer
simultanément e et la vitesse longitudinale en incidence normale Vl
[12]
Ce chapitre a permis de faire un tour d'horizon rapide des
principes généraux de la méthode expérimentale, et
de fournir les éléments éventuels concernant le
contrôle de nos éprouvettes. La méthode retenue ici est la
méthode de mesure de l'amplitude des échos
d'anomalies(échos de fond) à l'aide d'une technique de
contrôle ultrasonore dite contrôle par contact. Pour cela nous
devrions, pour exécuter un contrôle de nos éprouvettes, se
référer à une procédure particulière
précise. Nous devons fixer dans le détail les méthodes
choisies, les plans de sondage, les critères de prises en compte et la
façon de caractériser les anomalies.
Le prochain chapitre nous permettra de présenter
dans les détails la phase pratique de nos
essais
2008-2009
33
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 34
2008-2009
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MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
CHAPITRE 4 : REALISATION DES ESSAIS
PRATIQUES
ULTRASONORES SUR UN MATERIAU COMPOSITE(ESSAI DE
DETECTION DES
GONDOLEMENTS )
4.1. INTRODUCTION
Cette partie présente les informations pratiques
éssentielles sur la façon dont les éssais ont
été menés.Ces éssais se comportent en deux phases
:
- exploration du volume de l'éprouvette controlée
en vue de la détection des anomalies(gondolages) ;
- caracterisation des éventuelles anomalies
décélées ( détermination des parmètres de
détection ).
L'exploration est manuelle.Les principes de bases sont contenus
dans les différentes opérations qu'il implique.Pour assurer la
bonne transmission des ondes ultrasonores entre le traducteur et la
pièce, de meme qu'un bon couplage acoustique ,un produit liquide de
couplage a été nécessaire (ici la graisse ).
4.2. PRESENTATION DES EPROUVETTES ET DISPOSITIF
D'ESSAI
4.2.1. Des éprouvettes
Nos éprouvettes sont des matériaux composites
unidirectionnels fibre /platre, de dimensions 130 x 100 x 25 (mm )
(figure.4.1). Les fibres utilisées sont des fibres naturelles du
"Rhectophyllum camerunense" de la region du Sud Cameroun. Ces fibres ont une
couleur marron et d'une section circulaire avec un diamètre variant
entre 0.20 et 0.70 mm. Le platre utilisé est un produit du gypse
importé disponible dans le commerce.
Fig.4.0. Présentation des
échantillons
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 35
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
4.2.2. Fabrication et mise en oeuvre des
composites
Pour fabriquer notre composite, nous dévons
préparer des moules. Il est nécessaire
d'enduire les surfaces
d'un agent de démoulage.Nous emploierons ici une solution aqueuse de
svon
de Marseille . Le savon est gras , celui-ci empechera
l'adhérence du platre et il neutralisera aussi la
porosité des
surfaces absorbante. Le savon de Marseille sera posé dans un
récipient contenant de un
peu d'eau chaude car la detrempe du savon
est assez rapide etproduit un gel blanchatre visqueux.
Prendre la solution
visqueuse à l'aide d'un pinceau et enduire les surfaces devant recevoir
le platre.
Le platre qui doit occuper environ un volume proche de 1.3
litres dans le coffrage, sera préparé dans les proportions de 1.5
Kg de platre pour 1 litre d'eau. La densité absolue du platre de Paris
est d'environ 2.63. Gaché dans les proportions indiquées
précédemment, onobtien donc un volume de 2075 litres de platre
liquide ayant un poids de 4.38 Kg (1.75 Kg d'eau + 2.63 Kg de platre).
Après battage avec un fouet de cuisine ,jusqu'à l'obtention d'un
mélange homogène.On verse doucement le contenu dans les moules
rectangulaires de 130x100x25 (mm) ou sont installées les fibres , puis
on remue lentement par alternance avec la spatule pour faire remonter les
bulles d'air en surface.
Nous avons fabriqué deux lots de type
d'échantillons :
· Un lot de composite à base des fibres du R.C sans
défauts artificiels.
· Un lot de composite à base de fibres avc
défauts artificiels (Gondolements).
Le démoulage se fait 24 heures après la
fabrication .Toutes les plaques sont conditionnés à l'air ambiant
du laboratoire jusqu'à 10 jours.
4.2.3. Dispositif
d'essaiL'appareillage comporte un ensemble
électronique appelé « appareil ultrasonore » et un
traducteur qui lui est relié electriquement( fig 3.5 annexe 4).
L'appareil ultrasonore comprend principalement :
· un émetteur : il fournit au traducteur
l'énergie électrique nécessaire pour le mettre en
vibration pendant un temps tres bref ;
· un récepteur :il recueille et met en forme le
signal ;
· un écran de visualisation : il permet d'identifier
les échos ultrasonores par leur amplitudes (verticale ) en fonction de
leur instant d'apparition (horizontale )
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 36
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Le role du traducteur est d'émettre une impulsion
ultrasonore dans le matériau et de recueillir les échos.
4.3.PREPARATION DU CONTROLE MANUEL
L'exécution du controle a été
nécessairement réalisée en 4 étapes de
préparation :
· vérification du bon fonctionnement de l'appareil
;
· règlage de la base de temps ;
· règlage de la sensibilité ;
· plan de sondage.
Au terme de cette 4eme étape, nous avons
préparé également les documents nécessaires au
dépouillement et à la rédaction du compte rendu.
4.3.1. Vérification de l'appareillage
Les opérations ici consistent à s'assurer
visuellement du bon état des cables et des traducteurs (aucune
dégradation ne doit apparaître ).nous avons vérifié
les linéarités horizontales et verticales de l'écran ainsi
que la justesse du réglage de gain ( atténuateur calibre ).
4.3.2. Etalonnage de la base de temps
L'étalonnage de la base de temps de l'apparail de
contrôle par ultrasons a pour but d'établir une correspondance
entre la position d'un écho,mesurée en nombre de carreaux,et le
parcours ultrasonore. Nous avons donc fais deux réglages successifs pour
étalonner la base de temps de cet appareil en prenant en compte les
caractéristiques propres :
- aux matériaux ( vitesse de propagation ) et à
l'échelle choisie ; - au traducteur et au couplage.
Le premier réglage ( échelle) nous a permi
d'étalonner plus ou moins l'échelle horizontale pour aboutir
à une échelle représentative en millimètre par
carreau.
Le second réglage ( décalage ) nous a permi de
compenser le temps de parcours préliminaire dans le transducteur afin
que la position horizontale zéro corresponde à un parcours
ultrasonore nul ( point d'entrée de l'onde dans le matériau ou
point d'émergence en contrôle par contact ).
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 37
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MATÉRIAU
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
4.3.3. Réglage d'amplification
Il s'agit d'une étape essentielle dans la
préparation des éssais.En effet ,une amplification insuffisante
ne permet pas de détecter d'éventuels défauts.
A l'inverse, une amplification trop importante risque de noyer
les informations dans un bruit (écho intempestif lié à la
structure métallurgique de la pièce).
Pour s'assurer de la validité des mésures
d'amplitude d'écho quelques vérifications rapides ont
été réalisées.
En particulier il s'agit de :
· s'assurer de l'absence de seuil résiduel ;
· vérifier globalement le fonctionnement de
l'atténuation calibrée ;
· vérifier rapidement la linéarité
verticale.
4.4. EXECUTION DES ESSAIS
4.4.1. Le plan de sondage
Le plan de sondage est un mode opératoire qui
définit les positions successives du traducteur
permettant d'explorer
au mieux tout le volume de la zone à controler.Pour cela nous avons
délimité
la surface de contrôle et préparé
un référentiel de repérage des positions du traducteur.
4.1.chaine de mesure
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PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
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FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Le plan de sondage étant établi, il s'agit de
passer aux éssais, c'est-à-dire de déplacer le traducteur
sur la surface de l'éprouvette à controler.Il importe que
l'opérateur s'éfforce de maintenir le couplage de façon
constante.
En outre, il faut surveiller en permanence l'écran de
l'appareil afin d'être informé de l'apparition d'échos
d'anomalies. Nous faisons un recouvrement à 20 /100 du diamètre
du transducteur,la distance entre 2 lignes successives de balayage est
égale à 0,8 fois le diamètre du transducteur.
4.5. PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ESSAI ET
COMMENTAIRES
Les travaux se sont déroulés dans le laboratoire
de contrôle par ultrasons de HYDRAC sis
au siège de Bassa à Douala.
Le contrôle par ultrasons étant en fait un
contrôle de comparaison, pour détecter les éventuels
défauts dans une pièce.
Le déroulement du contrôle est le suivant :
· Etalonnage de l'appareil en utilisant un bloc
étalon en acier au carbone ;
· Etalonnage de l'appareil en utilisant un
échantillon de composite sain (absence de défauts);
· Contrôle du matériau composite comportant
des défauts artificiels et recueil des résultats. L'objectif est
de rechercher et retrouver ces défauts artificiels
matérialisés sous forme de gondolements (Sinuosités) ;
4.5.1. Etalonnage de l'appareil en utilisant un bloc
étalon en acier au carbone Il s'agit d'une étape
essentielle dans la préparation du contrôle.
Tableau.4.1 : Caractéristiques des appareillages
utilisés
Item
|
Désignation
|
Nature
|
Marque
|
Type
|
Numéro de série
|
Fréquence
|
Dimension
|
1
|
Pièces de tests
|
Matériau composite Plâtre + fibre
|
-
|
-
|
-
|
|
130 x 100 x 25
|
Acier au carbone
|
IIW (Institut international de soudure)
|
Bloc V2
|
|
|
Epaisseur 25mm
|
2
|
Appareil Ultrasons
|
Digital A-scan
|
SONATEST
|
Site scan 140
|
1401151C
|
15MHZ
|
|
3
|
Palpeur
|
Piézo- électrique
|
Krautkramer
|
BS4/Single
|
57746- 08169
|
Ø24 - 4MHZ
|
|
4
|
Couplant
|
Graisse
|
Eldon's
|
High quality
|
-
|
-
|
-
|
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
5
Câble coaxiale
-
Krautkramer
Gros/single
-
1m
Tableau.4.2 : Résultats de l'étalonnage sur
un bloc étalon normalisé (acier au carbone)
Item
|
Désignation
|
Résultats
|
Vitesse de l'onde longitudinale (m/s)
|
Zéro du palpeur
|
Echelle (mm)
|
Gain (dB)
|
Amplitude du 1er écho par
rapport à
l'origine 0
|
Amplitude du 2ème écho par
rapport à l'origine 0
|
1
|
Bloc étalon, type A
|
5895
|
2.081
|
50
|
47.0
|
87%
|
66%
|
|
1er écho à 25 mm de l'origine 0 (ou 1er
écho de fond) 2ème écho à 50 mm de l'origine (ou
2ème écho de fond)
|
|
écho initial à l'origine (écho de
surface)
|
|
Echo initial à l'origine ou Écho de surface
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE
39
2008-2009
Figure.4.2.Représentation A-scan des
échos du bloc étalon
4.5.2. Étalonnage de l'appareil en utilisant un
échantillon de composite sain
Le but de l'étalonnage est d'établir une
correspondance entre la position d'un écho mesurée et le parcours
ultrasonore
Tableau.4.3 : Résultats de l'étalonnage sur
un échantillon de composite sain
Item
|
Désignation
|
Résultats
|
Vitesse de l'onde
(m/s)
|
Zéro du palpeu r
|
Echelle (mm)
|
Gain (dB)
|
Amplitude du 1er écho par rapport
à l'origine
|
Amplitude du 2ème écho
par
rapport à l'origine
|
2
|
Matériau composite
|
5895
|
2.081
|
50
|
47.0
|
0%
|
0%
|
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 40
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Figure.4.3. Représentation A-scan de
l'écho de l'échantillon I
Commentaires :
On remarque l'absence d'écho de fond lorsqu'on passe de
l'acier au composite. Ceci est dû à la forte atténuation du
matériau composite (plâtre), les vitesses de propagation des ondes
n'étant pas les mêmes dans ces matériaux. Il faudra donc
trouver la vitesse des ondes dans le composite.
Tableau.4.4 : Résultats de l'étalonnage sur
un échantilon de composite sain
Item
|
Désignation
|
Résultats
|
Vitesse de l'onde (m/s)
|
Zéro du palpeur
|
Echelle (mm)
|
Gain (dB)
|
Amplitude du 1er écho de fond
par rapport à l'origine
|
Amplitude du 2ème écho de fond par rapport
à l'origine
|
1
|
Acier au carbone
|
6631
|
3.004
|
0 - 50
|
85.5
|
Plus de 100%
|
Plus de 100%
|
2
|
Matériau composite
|
6631
|
3.004
|
0 - 50
|
85.5
|
76%
|
Le % n'est pas appréciable
|
Amplitude du 2ème écho de fond
confondu avec le bruit de fond
Echo initial à l'origine ou écho de surface
Gate ou porte indiquant la position exacte de l'écho
1er écho à 25 mm de l'origine ou 1er écho de
fond
Figure.4.4. Représentation A-scan des
échos sur échantillon II
Commentaire :
L'étalonnage a été fait sur le
matériau composite en utilisant une vitesse de propagation obtenue par
approximation, ceci a permis d'obtenir au moins un premier écho de fond
dont l'amplitude est à 76% de la hauteur de l'écran.
Le second n'est pas clairement visible car confondu avec le
bruit de fond. Ceci peut s'expliquer par la composition du matériau qui
comporte une structure à gros grain. Cette structure non seulement
attenue les ondes mais aussi les disperse. On remarque également que si
on applique
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
la même vitesse à l'acier au carbone, on obtient des
échos dont l'amplitude dépasse largement la hauteur de
l'écran.
Tableau.4.5 : Résultats de l'étalonnage sur
un échantillon de composite sain
Désignation
|
Nature
|
Marque
|
Type
|
Numéro de série
|
Fréquence
|
Palpeur
|
Piézo- électrique
|
Krautkramer
|
Single
|
73433
|
Ø12-2MHZ
|
On reprend les mêmes paramètres, mais on change de
palpeur et la vitesse est légèrement modifiée.
Tableau.4.6 : Résultat de
l'étalonnage
Item
|
Désignation
|
Résultats
|
Vitesse de l'onde (m/s)
|
Zéro du palpeur
|
Echelle (mm)
|
Gain (dB)
|
Amplitude du 1er écho par rapport
à l'origine 0
|
Amplitude du 2ème écho par
rapport à l'origine 0
|
1
|
Acier au carbone
|
6217
|
1.583
|
0 - 50
|
62.6
|
Plus de 100%
|
Plus de 100%
|
2
|
Matériau composite (plâtre + fibre)
|
6217
|
1.583
|
0 - 50
|
62.6
|
72%
|
12%
|
Echo initial à l'origine 0
1er écho de fond à 25 mm de
l'origine 0
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 41
2008-2009
Echos de fond dû à la nature du matériau
Figure 4.5 : Représentation A-scan des
échos III
Commentaires :
On constate qu'en utilisant un palpeur de fréquence
faible, on obtient au moins le 2ème écho de fond.
C'est avec ces paramètres que les contrôles des
échantillons comportant des défauts
Commentaires :
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 42
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
artificiels ont été conduits. Cette
expérience a été répétée avec
d'autres palpeurs de faible fréquence et le résultat a
été le même.
4.5.3. Contrôle du matériau composite
comportant des défauts artificiels (gondolements)
La caractérisation d'une anomalie implique la
détermination des différents paramètres parmi lesquels la
réflectivité (amplitude de l'écho) est primordiale.
Tableau.4.7 : Résultats du Contrôle de notre
matériau composite avec défauts
Désignatio n
|
Nature
|
Marque
|
Type
|
Numéro de série
|
Fréquence
|
Palpeur
|
Piézo- électrique
|
Krautkrame r
|
Single
|
73433
|
Ø12-2MHZ
|
Item
|
Désignation
|
Résultats
|
Vitesse
de l'onde (m/s)
|
Zéro du palpeur
|
Echell e (mm)
|
Gain (dB)
|
Amplitude du 1er écho par rapport
à l'origine 0
|
Amplitude du 2ème écho
par rapport à l'origine 0
|
1
|
Matériau
composite
(plâtre + fibre)
|
6217
|
1.583
|
0 - 50
|
62.6
|
37%
|
20%
|
Fig.4.6. Représentation A. scan des
échos IV
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 43
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Les échos obtenus nous ont permit de constater la nature
hétérogène de notre matériau composite. Nous
observons que le second écho de fond a pu être obtenu.
CONCLUSION
Devant l'utilisation croissante des matériaux
composites, la connaissance précise des propriétés
mécanique des constituants, ainsi que la mesure précise des
propriétés effectives des matériaux composites, ont
été pour nous, des conditions nécessaires à la
résolution d'un grand nombre de problèmes reliant son
comportement global à la microstructure.
Les approches, tant expérimentales que
théoriques, que nous avons développées dans cette
étude, rentrent dans le cadre général
précité. Au cours de cette étude, nous avons d'une part
procéder à l'étalonnage de l'appareil ultrasonore à
l'aide d'un bloc étalon normalisé en acier au carbone, d'autre
part nous sommes passé à l'étalonnage d'un
échantillon sain à base des fibres /plâtre afin d'obtenir
des signaux (échos) de références. La
caractérisation des paramètres optimums d'étalonnage par
la méthode de contrôle par contact nous a permis d'obtenir les
résultats ci-après :
- Vitesse de l'onde longitudinale : 6217 m/s
- Gain : 62,6 dB ;
- Fréquence : 15 MHz
- Palpeur piézo-électrique
KrautKramer de fréquence 2MHz et
Ø 12mm.
Il ressort que les échos obtenus confirment le
caractère hétérogène de notre matériau
composite. Il serait intéressant d'utiliser lors des essais futurs des
palpeurs focalisant pour la détection des gondolements dans un
matériau composite à base de plâtre et renforcé de
fibres de "Rhectophyllum Camerunense". Les résultats obtenus
sont intéressants et constituent une étape majeure pour la suite
des travaux. Les résultats pourront être incorporés dans
les codes de calcul des structures sous forme d'un facteur de gondolement ou
facteur de sinuosité.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 44
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CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
BIBLIOGRAPHIE
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L.O. ; LEPETIT J., Physicochemical and micro structural
characterization of "Rhectophyllum Camerunense" plant fiber. Composites. Part
A, Applied science and manufacturing. 2008, vol.39, no 1, pp. 67-74.
[2]: GAY, D., Matériaux composites,
3ème édition. Paris : Hermès, 1991.569p. [3] :
REYNE, M., Technologie des composites. 2ème
édition. Paris : Hermès, 1995.190p.
[4]: ASKELAND, D., The science and
Engineering of Materials, 3rd Ed., PWS Publishing Company, Boston,
MA.1994.
[5] : ROYER, D. et DIEULESAINT, E. Ondes
élastiques dans les solides. Tome1: propagation libre et
guidée. Paris: Masson.1996.328p.
[6]: AULD, B.A. Acoustic fields and waves
in solids. Vol.1.New-York: Wiley Interscience.1973.420p.
[7]: HUDSON, J.A., The excitation and
propagation of elastic waves, Cambridge University Press, Cambridge, U.K.,
1980.
[8]: KRAUTKRAMER, J. and KRAUTKRAMER, H.,
Ultrasonic Testing of Materials,3rd Edition,
Springer-Verlag ,Berlin,1983
[9]: HOSTEN, B. Anisotropic
materials characterization by simple or double transmission ultrasonic method.
Ultrasonic International 89. Madrid (Spain), Juillet 1989, p.31-36.
[10] : ROUX, J., HOSTEN, B., CASTAGNEDE, B.et
DESCHAMPS, M. Caractérisation mécanique des solides
par spectro-interférométrie ultrasonore. Revue Phys. Appl., 1985,
No 6, p.351-358.
[11]: HOSTEN, B. Reflection and transmission
of acoustic plane waves on an immersed orthotropic and viscoelastic solid
layer. J. Acoustic. Soc. Am., 1991,Vol.89. No 6 , p. 2745-2752.
[12] : DUBUGET, M. Evaluation non
destructive des matériaux par ultrasons : caractérisation de
l'état initial et suivi sous charge des propriétés
d'élasticité linéaire et non linéaire d'alliages
d'aluminium. Thèse de doctorat : Institut National des Sciences
Appliquées de Lyon, 1996.196p.
[13]: HSU, D.K. and HUGHES, M.S.
Simultaneous ultrasonic velocity and sample thickness measurement and
application in composites. J. Acoust. Soc. Am., 1992, Vol.92, No 2, p.
669-675.
[14] : LANDAU, L. et LIFCHITZ, E.M. Physique
théorique. Tome 7 : Théorie de l'élasticité. Moscou
: Mir, 1967. 207 p.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 45
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
[15] : THEVENIN, P. Synthèse sur
la durabilité des structures composites en fibres de verre /
résine époxyde. Collection de notes internes de la direction des
études et recherches. Clamart : EDF, 1997. 114p.
[16] : François, D., et ZAOUI, A.
Comportement mécanique des matériaux. Volume 2. Paris :
Hermès, 1993. 496 p.
[17] : BERTHAUD, Y. Mesure de
l'endommagement du béton par une méthode ultrasonore.
Thèse de doctorat : Université Paris VI, 1988. 89 p.
[18]: SEZAWA, K., Dispersion of elastic
waves propagating on the surface of stratified bodies and on curved surfaces.
Bulletin Earthquake Research Institute, Vol. 3, 1927, pp. 1-18.
[19]: BRADAEL, I., Characterization of
Ultrasonic Transducers, Chapter 5. Research Techniques in Nondestructive
Testing. Vol. III, R. S. Sharpe Ed., Academic Press, London, 1997.
[20]: SATTER, F. J. and PARK, D.Y., Beam
Equations for Ultrasonic Examination of cylindrical and spherical shape.
American society for Nondestructive Testing. Spring Conference, Orlando, FL,
April 11-15, 1986.
[21]: NJEUGNA Ebenezer, Dynamique des
fluides. Notes de cours, ENSET-DOUALA, 2006.
[22] : PERDIJON, J., Le contrôle non
destructif par ultrasons. Traité des Nouvelles Technologies,
série Mécanique, Hermès (1993).
[24] : ZAREMBOWITH, A., "Les ultrasons", Que
sais-je ? No 21, Presses Universitaires de France, (2003)
[25]:P.D.EDMONS, Ultrasonic's Methods of
Experimental Physics.Vol 19, Academic Press, (1981)
[26]: RUDENKO, O.V.and HEDBERG, Nonlinear
response of a layer to pulse interaction in diagnostic of small inhomogenities.
Report of the RUSSIAN Academy of Sciences.Vol.374, No2, pp 194-197 (2000).
[27]: GRAM, HE. Durability of material fibres
in concrete.In: SWAMY, RN. (Ed.). Natural fibre reinforced cement and
concrete.Glasgow: Blackie, 1988.
[28]: GUIMARAES, SS. Vegetable fiber-cement
composites In: International Symposium on vegetable plants and their fibres as
building materials; 1990; Salvador.London; CHAPMAN and HALL, 1990.P.98-107.
[29] : AVESTON and Al. Composites Interfaces.
J.Materials Sciences ,29(1994).110.
ANNEXES
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 47
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
[Annexe 1]
II-1 DESCRIPTION DES FIBRES DU Rhectophyllum Camerunense
(RC)
Le Rhectophyllum Camerunense est une plante des forêts
équatoriales et tropicales, de la famille des aracées, qu'on
retrouve dans la zone forestière du Cameroun, du Nigeria et du Gabon
ainsi que dans les forêts de galerie des régions tropicales.
Etudié pour la première fois par NTEPENYAME en 1981, le RC est
une plante qui se fixe sur le tronc de l'arbre au dessus du sol, fait pousser
ses longues racines jusque dans le sol d'où elle puise ses nutriments.
Ayant une tige courte, elle est une plante grimpante qui peut qui peut
s'élever jusqu'à plus de 30 mètres au dessus du sol et,
est appelée localement "nkapgué" chez les bassa et "ayang yop"
chez les béti (voir fig.2.1)
Fig. 2.1 : plante grimpante du RC accrochée
sur le tronc d'un arbre
Le RC a de longues racines
aériennes (pouvant atteindre 35 mètres) qui sont de deux types
:
- Plates (1.5 à 4 cm de largeur), pubescentes et non
verruqueuses ; - Crampon horizontales, plates et pubescentes.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 48
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Fig. 2.2 : racines du RC recouvertes de la peiicule
protectrice.
La fibre végétale du RC est extraite des racines
aériennes de cette plante qui sont souvent recouvertes d'une pellicule
protectrice rugueuse. Ces fibres dont l'utilité est indéniable
sont déjà utilisées traditionnellement dans la confection
des filets de pêche et des cordes.
II-2 - PROCEDES D'EXTRACTION DES FIBRES DU RC
Les fibres sont issues des longues racines aériennes ;
leurs méthodes d'extraction sont encore traditionnelles. En
général, la racine encore humide est débarrassée de
sa coque protectrice par un battage manuel léger, ensuite plongée
dans de l'eau pendant deux à trois jours (rouissage), afin de la
débarrasser du tissus d'extractifs (pectine,...), puis rincée
à l'eau pour obtenir des fibres qu'on peut faire sécher avant
l'usage.
D'autres méthodes peuvent être utilisées
telles que la méthode chimique (utilisation des solutions alcalines et
des solutions d'acide doux), la méthode biologique ou enzymatique
(utilisation des pectinases, des cellulases et hémi-cellulases), la
méthode chimio-enzymatique qui est l'association des méthodes
chimiques et biologique.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 49
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Fig. 2.3 : Fibres de RC extraites par rouissage
à l'eau II-3 QUELQUES PROPRIETES DE LA FIBRE DU RC
Suite aux travaux déjà effectués par Dr
NTENGA, nous disposons de quelques propriétés chimiques,
physiques et mécaniques de la fibre RC
II-3-1-COMPSITION CHIMIQUE EN %
Tableau 2.1 : Composition chimique du RC
[13]
Cellulose
|
Lignine
|
Pentosanes
|
68.2
|
15.6
|
16.0
|
II-3-2-PROPIRETES PHYSIQUES ET MORPHOLOGIQUES
Quelques unes des propriétés physiques et
morphologiques des fibres RC sont consignées dans le tableau ci-dessous
:
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Tableau 2.2 : Propriétés physiques et
morphologiques du RC [13]
Porosité %
|
Aire app. (mm2)
|
|
0 fibre (m)
|
0 canal (jim)
|
|
0
lumens (jim)
|
Circularité %
|
l/0
|
Masse volumique (g/cm3)
|
Taux d'humidité %
|
28 à 36
|
50e-4 962e-4
|
à
|
70
350
|
à
|
25
110
|
à
|
2 à 29
|
60.8 94.5
|
à
|
>2000
|
0.947
|
10 à 12
|
Le caractère poreux des fibres du RC lui confère
une masse volumique très faible comparativement à celle des
autres fibres. La micrographie de la fibre permet d'avoir les formes des
cellules de base ou lumens ; celles-ci ont en général des formes
polygonales et (ou) arrondies.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 50
2008-2009
Fig. 2.4 : Microstructure des cellules
(échelle= 10m) [13]
II- 3-3 PROPRIETES MECANIQUES
Les tableaux ci-après donnent le module d'Young et la
résistance à la rupture en fonction du diamètre des fibres
suivant les travaux réalisés en laboratoire.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 51
2008- 2009
COMPOSITE Á MATRICE
CERAMIQUE
|
RENFORCÉ DES FIBRES DU
«RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
|
Tableau .2.3.
Module d'Young et résistance à la
rupture de quelques spécimens de RC en
fonction du diamètre ø des
fibres
Les résultats de ces tableaux permettent de
choisir :
* 1447MPa Ex 17056MPa
*150MPa Rr 1738 MPa
CONCLUSION
A la lumière de ce qui précède,
nous constatons que la fibre du RC a des propriétés
physiques,
; de plus
mécaniques et même morphologiques
très intéressantes le RC est une plante
disponible
dans nos forêts et dont l'exploitation n'est
pas coûteuse. Bien que sa fibre ne soit pas encore
exploitée industriellement, nous pensons que sa mise en valeur
et son association dans les matériaux composites
seraient les bienvenues tant pour les industriels, que pour des
producteurs de cette fibre.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 52
2008- 2009
COMPOSITE Á MATRICE
CERAMIQUE
|
RENFORCÉ DES FIBRES DU
«RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
|
[Annexe 2]
The flexural behaviour of fibrous plaster
sheets
D.A. St. John, b and J.M. Kelly, b
a Department of Scientific and Industrial
Research, Lower Hutt, New Zealand
bUniversity of California, Berkeley,
California, U.S.A.
Received 3 March 1975;
Accepted 28 April 1975.
Refereed.
Available online 12 February 2003.
Abstract
Tests on fibrous plaster sheet, reinforced with
sisal
and glass fibres in the bulk density range 56
to
72.5 lb/ft3
(W/P = 0.9 to 0.6), show that sisal
fibre decreases the strength of the gypsum
composite
by approximately 30 to 50% and glass fibre by
approximately 0 to 30%. The effect on compressive stren
gth shown by the two fibres can be largely explained
on the basis of differing volumes and stiffness. Variation of
the fibre content in the plaster sheet increases the tensile
strength with increasing fibre contents much as would be
expected.
A theory based on a non-linear stress-
strain curve is proposed and the predictions of this
theory are found to be in reasonable agreement with the test results. However,
it is concluded that variations
sisal is used as the rei
in the ultimate flexural strength, where nforcing fibre,
are of such
magnitude that it is impossible to predict flexural
strengths with any degree of accuracy. Until the source of
this variability can be found it is not possible to make any design
improvements to the strength of the fibrous plast
er sheet. The outlook is more hopeful for the use of
glass fibre as a reinforcing material but further work is
required to confirm this.
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE
53 2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
[ANNEXE 3]
Figure.1. composite à fibres de carbone
stratifié
MEMOIRE DE MASTER II RECHERCHE 54
2008-2009
CONTRIBUTION Á LA DÉTERMINATION DES
PARAMÈTRES ULTRASONORES DES GONDOLEMENTS DES FIBRES DANS UN
MATÉRIAU
COMPOSITE Á MATRICE CERAMIQUE RENFORCÉ DES
FIBRES DU «RHECTOPHYLLUM CAMERUNENSE».
Figure.2. Résumé des
différents défauts des matériaux composites à
fibres