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Contribution à  la la lutte contre les vecteurs de maladies transmissibles: cas du moustique dans le sixième arrondissement de Cotonou, Bénin

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par Irma S. M. KEMAVO
Université d'Abomey-Calavi - Licence en Administration Générale et Territoriale 2010
  

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B- De la revue de littérature

Nous voulons ici nous intéresser à ce que d'autres chercheurs ont dit par rapport aux problèmes en étude.

1- Le moustique comme vecteur du paludisme

Le paludisme (du latin paludis, marais), appelé aussi malaria (de l'italien mal'aria, mauvais air), est une parasitose due à un protozoaire transmis par la piqûre de la femelle d'un moustique, l'anophèle, provoquant des fièvres intermittentes(...).

En 1717, Lancisi suggère que le paludisme est dû à un poison des marais transmis par les moustiques qui inoculent "les mauvaises humeurs dans le sang". La cause de la maladie a été découverte le 6 novembre 1880 à l'hôpital militaire de Constantine en Algérie par un médecin de l'armée française, Charles Louis Alphonse Laveran. C'est en 1897 que le médecin anglais Ronald Ross prouva que les moustiques (Anophèles) étaient les vecteurs de la malaria. On reconnait dès lors que les parasites (Plasmodium) sont transmis par la piqûre de l'anophèle.

2- L'existence permanente de marécages et l'insalubrité comme conditions favorables à la prolifération de moustiques

La Constitution de la République du Bénin en son article 27 du titre II dispose : « Toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable (...). L'Etat veille à la protection de l'environnement ». Par ces dispositions, la Constitution garantit aux citoyens le droit à un cadre de vie sain. La loi n° 97-029 du 15 janvier 1999 portant Organisation des communes en République du Bénin confie à la commune en son article 93 la charge de la collecte et du traitement des déchets liquides (alinéa3); du réseau public d'évacuation des eaux usées(alinéa 4); des ouvrages d'aménagement des bas-fonds et de protection contre les inondations(alinéa

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dans le sixieme arrondissement de Cotonou

5) ; toutes actions qui consisteraient à réduire les effets des maladies liées au
mauvais entretien de l'environnement. Par ailleurs, la même loi en son article
95 dispose « La commune veille à la préservation des conditions d'hygiène et
de salubrité publique notamment en matière de(...) assainissement des eaux
usées (alinéa 3) et de lutte contre les vecteurs des maladies transmissibles
(alinéa 4). Parmi ces maladies dont fait cas cette loi, se retrouve le paludisme.
Et pour lutter contre les vecteurs de maladies, il faut d'abord procéder à la
sauvegarde de la salubrité du milieu visé, afin d'éloigner ces vecteurs.
Selon les Organisations internationales (OMS et PNUE) et l'expérience
des pays extérieurs, l'insalubrité propage et renforce la maladie. C'est en
droite ligne de cela que Thibaud C. YENOUKOUME, Marthe Eleanor
NGOLEND, et Charles ZOMAHOUN dans leur mémoire titré Contribution à
la prévention du paludisme chez les femmes enceintes : promotion des
moustiquaires imprégnées dans l'arrondissement de TOFFO
affirment en
parlant des facteurs de persistance du mal que « le jet des ordures et des boîtes
de conserves ainsi que des eaux usées pêle-mêle dans la cour favorisent la
prolifération des moustiques». L'OMS et le Programme des Nations Unies
pour l'Environnement (PNUE)
indiquent les citernes, les récipients utilisés et
mal entretenus, les vases de fleurs, les abreuvoirs, les chéneaux, les vieux
pneus comme des milieux favorables au développement des larves de
moustiques dans Lutte contre les insectes et rongeurs par l'aménagement de
l'environnement.
La malpropreté est très favorable à la multiplication du mal.
C'est l'un des meilleurs terrains propices au développement des moustiques.
TCHINTCHIN Rodolphe le démontre bien dans son mémoire intitulé
Réflexion sur la gestion des déchets dans le marché Dantokpa en identifiant
les incidences de la mauvaise gestion des déchets sur la santé. Il explique en
effet que le comblement des caniveaux par des ordures de toutes sortes,
empêche le drainage des eaux usées et pluviales entrainant la stagnation de

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dans le sixieme arrondissement de Cotonou

ces eaux qui constituent des gîtes facilitant le développement des agents pathogènes transmetteurs du paludisme et ainsi, la prolifération de la maladie. Dans son article Kinshasa: les immondices contribuent à la prolifération du paludisme et de la fièvre typhoïde publiée dans le Potentiel du 14mai 2008, Régine Kiala montre que la capitale congolaise ressemble à une décharge publique oil l'on trouve immondices, nids de poule, flaques d'eau pratiquement dans toutes les communes et même dans les quartiers les plus riches de la ville. Suite à cette insalubrité, la population est exposée à différentes maladies dont le paludisme, première cause de mortalité. En outre, Angelo Mobateli à travers son article RDC : Kinshasa, une ville extrêmement insalubre dans le Kongo Times comme pour établir le lien étroit entre l'absence d'hygiène et la prolifération des moustiques ajoute qu' « on ne pourrait s'étonner de la persistance du paludisme qui tue plus que le Sida au vu des conditions de saleté et de promiscuité dans lesquelles évoluent les Kinois ». Le Dr Lambert Simporé, Directeur de l'Action sanitaire de la commune de Ouagadougou confirme ce point de vue dans Paludisme, l'insalubrité propage la maladie du 30 mai 2009 en précisant que « L'insalubrité constitue un des facteurs déterminants qui favorise les risques de maladie ... ».

En abordant la question du lien entre eau et moustiques, A. Félix IROKO dans son livre Une histoire des hommes et des moustiques en Afrique affirme : « une fois les conditions de température réunies, l'eau apparaît comme une donnée fondamentale tout à fait indispensable pour la reproduction des moustiques. Sans eau, pas de moustiques ! ». C'est comprendre que le milieu hydrique est primordial pour leur développement et multiplication et que si ces conditions venaient à être supprimées, les moustiques disparaîtraient, et avec eux les maladies qu'ils véhiculent. Rappelons que la ville de Cotonou représente à elle toute seule le département

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du littoral et est, pour reprendre les mots de Sall ABDOULAYE dans son mémoire Inondations à Cotonou, aspects socio-sanitaires du phénomène «une ville dont cinquante pour cent des surfaces sont situées en dessous de la mer », et présente donc de ce fait des sites très favorables pour la prolifération des moustiques. J.ROZENDAAL(OMS) vient donner son point de vue tout en renforçant les propos de Félix IROKO dans son livre intitulé Lutte antivectorielle en écrivant « Les moustiques choisissent les lacs pour se reproduire...De plus, ils établissent leurs gîtes dans les zones de calme des cours d'eau situées à proximité des berges là oil ils sont protégés. Ils sont souvent dans les marais, les étangs(...)». La question est d'une si grande envergure que le Docteur HOUNHOUEDO Théophile de l'ONG Vie Nouvelle au cours de notre entretien avec lui évoque comme facteurs favorisant la prolifération de moustiques « la présence de flaques d'eaux, de gîtes larvaires intra-domiciliaires, de marécages auprès et autour des habitations qui permettent aux moustiques de se reproduire aisément ». Il ajoute que les moustiques commenceront à disparaître le jour oil le milieu sera assaini et que les eaux seront bien évacuées. Pour l'OMS les gîtes de larves de moustiques sont les flaques d'eau autour des sources d'approvisionnement, les fossés servant à l'évacuation des eaux usées ou pluviales, les puits perdus, les mares(...) ainsi que les parcelles situées en contrebas. Cela nous renforce dans l'idée selon laquelle les marécages et aussi la lagune de Cotonou sont des facteurs favorables au développement des moustiques. La cartographie des gîtes des vecteurs du paludisme et autres moustiques dans la ville de Cotonou de BIO BANGANA dans le but d'établir la distribution des gîtes larvaires à Cotonou a montré que dans le sixième arrondissement, les gîtes sont importants, surtout dans les quartiers bordant la lagune de Cotonou. Il lie la présence du grand nombre de gîtes à la proximité de l'arrondissement avec la lagune de Cotonou. En outre, selon lui, cet arrondissement représente un

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dans le sixieme arrondissement de Cotonou

entonnoir collecteur des eaux pluviales émanant des autres lieux, ce qui justifie la présence permanente d'eau dans le milieu et donc des vecteurs du paludisme. Dans Développement et Santé n°189 2008 on peut lire : « Les larves de moustiques se développent dans une eau quasi-stagnante et peu polluée ». Ce même document identifie l'eau comme le lieu de ponte de l'anophèle. En effet il y est dit « Les anophèles pondent dans l'eau : le nombre de gîtes larvaires dépend donc de la nature du réseau hydrographique et des gîtes de pluie temporaires, deux éléments liés à la pluviométrie. En l'absence de pluie, les larves ne survivent pas à l'assèchement des gîtes ; en cas de pluies trop fortes, les gîtes peuvent être "lessivés" ». Retenons qu'une urbanisation trop rapide et non contrôlée, l'installation anarchique de populations dans des zones à haut risques paludéens, accroissent le risque de tomber malade du paludisme. Une étude entomologique sur le paludisme urbain côtier à Cotonou menée par M. AKOGBETO, J.P. CHIPPAUX, M. COLUZZI démontre que l'agressivité des anophèles est liée au régime des précipitations. Dans le centre ville, l'anophèle n'est pas présente qu'au cours de la saison pluvieuse de l'année, alors que dans les quartiers périphériques, l'espèce est toujours présente. Quelques quartiers ont été pris pour exemple dont Ladji. Selon l'étude, Ladji est situé au bord du lac Nokoué et fait corps avec la Lagune de Cotonou, ce qui favorise le maintien de l'espèce anophélienne tout au long de l'année. Cette étude démontre que l'importance des marécages et la structure argileuse du sol prolongent la durée des gîtes temporaires créés pendant la période pluvieuse, entretiennent les moustiques, d'où la persistance du paludisme. Godfried ADEMONKOUN MISSINHOUN a ciblé les quartiers Ladji et Ahouansori-Towéta comme cadre d'étude pour son mémoire sur les impacts socio-économiques du paludisme sur les populations de la zone lagunaire de Cotonou. Il justifie ce choix par la présence d'un lac et d'une lagune dans le milieu: le lac Nokoué et la lagune

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de Cotonou, et la forte inondation qui s'observe dans ces quartiers en période de fortes pluies et de crues ce qui favorise la production de marécages. Il ajoute que c'est une zone dont l'aspect géographique avec les marécages de part et d'autres présente des `'facteurs favorisants» la prolifération des moustiques, vecteurs de transmission du paludisme. S'il est vrai que les étendues d'eau constituent le principal facteur de développement et de prolifération des moustiques à laquelle il convient de trouver des solutions, il faut souligner un aspect important : il s'agit de l'éducation des populations quant à l'hygiène de leur milieu et de la communication entre elles et les autorités.

3- L'IEC comme outil de facilitation de la lutte antivectorielle

Il est nécessaire que les différents partenaires de la lutte antivectorielle communiquent entre eux. C'est un outil qui aide beaucoup. C'est l'avis du Bureau Régional de l'OMS pour l'Afrique dans son étude Directives pour la lutte intégrée contre les vecteurs qui dit que l'échange d'informations entre partenaires est important pour orienter les activités de chaque partenaire pour s'acquitter de ses responsabilités et atteindre les objectifs visés. Il souligne que de ce fait, une communication intersectorielle et une mobilisation sociale à travers l'IEC est primordiale à toutes actions ; ce qui aura un impact sur la transmission des maladies. Inform'Action dans son n°27 de Septembre 2007 affirme à son tour que pour une bonne lutte antivectorielle, il faut: « entretenir activement des liens étroits avec les médias lors des flambées d'épidémie, pour renforcer la perception (...) des habitants et les inciter à prendre les mesures nécessaires chez eux ». Sall ABDOULAYE dans Inondations à Cotonou, aspects socio-sanitaires du phénomène convient que les acteurs de la lutte contre les maladies doivent « renforcer l'IEC dans la prévention et la lutte contre les maladies liées à l'eau ». Politiques et stratégies de

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développement du secteur santé 2002-2006 du Bénin, prévoit comme principales actions « l'organisation des séances d'IEC (...) l'intensification de la communication, la mobilisation sociale en faveur du changement de comportement et le renforcement de l'éducation sanitaire de la population sur l'environnement » comme quoi, les autorités elles-mêmes n'ignorent pas l'importance de l'IEC pour un réel changement de comportement par les populations. Aussi, prévoient-elles dans le même document la promotion des activités d'information et de sensibilisation (IEC). De même Le plan de lutte contre les vecteurs en France métropolitaine explique qu'il faut pour l'efficacité de la lutte antivectorielle individuelle passer par une information du public en leur apprenant à lutter contre la prolifération des gîtes larvaires domiciliaires et péri-domiciliaires. Il fait cependant remarquer que l'information doit s'adapter au niveau des risques et qu'il faudrait sensibiliser la population quant à ces risques. Dans Questions fréquemment posées à propos de l'utilisation du DDT dans la lutte antivectorielle, l'OMS attire l'attention des acteurs de lutte contre les vecteurs sur l'éducation, l'information et la sensibilisation du grand public qui constitue un élément important. Ainsi, l'OMS vise comme but de faire participer toutes les parties prenantes grâce à l'outil IEC et de fournir des instruments pour aider tous à choisir un mode de protection personnel et environnemental approprié. S'il faut éduquer, informer la population et communiquer avec elle, il est tout aussi important de les associer aux activités menées dans le cadre d'une lutte antivectorielle.

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4- Importance d'une collaboration intersectorielle et de l'implication de la communauté

Les actions locales entreprises dans le but de faire reculer le paludisme ont besoin d'être soutenues au plan national et international. En outre, il est important que la population elle-même soit impliquée dans les différentes activités pour cette lutte, de sorte que celles-ci reflètent une certaine harmonie et soient efficaces. Fort de cela, l'OMS dans sa stratégie mondiale de lutte antipaludique de 1992 précise clairement que : « La lutte antipaludique n'est pas du ressort exclusif des agents de santé. C'est l'affaire de tout le monde et chacun doit y contribuer. Tous les membres de la communauté doivent y être associés et elle exige la participation de tous ceux qui s'occupent d'éducation et d'environnement, et plus particulièrement (...) d'assainissement et de développement communautaire » . Au Directeur Régional de l'OMS pour l'Afrique, le Dr LUIS GOMES SAMBO d'ajouter : « la coordination des efforts déployés par tous les acteurs des secteurs public et privé et de la société civile se révèle cruciale ». Paul Wolfowitz, Directeur de la Banque mondiale approuve qu'il faille une «(...) collaboration entre partenaires autour d'une stratégie commune de lutte contre le paludisme au niveau national ». Il remarque aussi qu' « aucun partenaire ne peut à lui seul relever les défis que constitue une telle lutte à grande échelle ». En conclusion il dit que « la coopération de tous (partenaires bilatéraux, du secteur privé et multilatéraux avec les pays en voie de développement eux-mêmes) est impérative pour réussir ».

Le plan stratégique de lutte contre le paludisme 2006-2010 du Niger fait appel à une implication de la population et à la décentralisation de la lutte. Ce plan reconnait la nécessité d'une mobilisation des partenaires en vue d'améliorer l'utilisation des ressources humaines, financières et matérielles. Il

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explique par la suite que ce partenariat s'inscrit dans le cadre d'une participation multisectorielle faisant intervenir les communautés, les ONG, les ministères autres que celui de la santé ainsi que les partenaires au développement. Ce même plan oriente les activités des ONG et associations locales vers la sensibilisation des populations, la mobilisation sociale, la participation au niveau communautaire (...). Comme quoi, chacun a sa pierre à apporter à cet édifice. Dans le même ordre le plan stratégique de lutte contre le paludisme 2006-2010 du Bénin privilégie la participation communautaire en tant que processus de développement de stratégies basées sur la consultation, le dialogue et l' « autonomisation » de la communauté. Aussi il explique que « la participation des communautés à l'élaboration et à la validation du plan stratégique quinquennal devra leur permettre d'identifier leurs propres problèmes et de décider de la manière la plus efficace de les résoudre ». La lutte Intégrée contre les vecteurs en parlant du partenariat pour une bonne lutte reconnait qu'il faudrait développer un partenariat avec d'autres secteurs surtout l'éducation, l'agriculture et le développement urbain, les secteurs privé et commercial pour une lutte intégrée contre les vecteurs, et qu'il faudrait adopter le principe d'intégration et de coordination des activités de lutte antivectorielle. Par ailleurs, elle appelle à la prise de conscience sur l'importance d'une participation communautaire qui est selon le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, un élément essentiel de la planification, de la mise en oeuvre d'une lutte antivectorielle. Mme Maiga Zeinab Mint Youba, Ministre de la Santé du Mali affirme aussi dans `'soir de Bamako» que la stratégie nationale de lutte contre le paludisme doit être multisectorielle et appelle l'implication des communautés, des Universités et des Ecoles de santé, des Associations et des Organisations Non Gouvernementales nationales et internationales, le secteur privé et les partenaires au développement.

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5- La nécessité d'une politique de lutte antivectorielle

Le premier objectif visé par toute collectivité décentralisée est le développement local. Cela nécessite la participation de la population qui doit entre autres, vivre dans un environnement sain pour jouir d'une bonne santé. Un cadre de vie sain suppose un milieu habitable c'est-à-dire non marécageux, salubre et non susceptible de causer des maladies parmi lesquelles le paludisme.

M. Georges DAKONO coordonnateur du programme nationale de lutte contre le paludisme au Mali reconnait l'importance d'une politique de lutte antivectorielle qui doit prendre en compte les possibilités de chaque pays pour agir contre les vecteurs de maladies transmissibles dans le Journal «Soir de Bamako». La nécessité d'une politique de lutte antivectorielle n'est plus à démontrer. Ceci, parce que pour toute lutte, il faut une planification dans le temps, dans l'espace et une planification des moyens à déployer. Aussi, ne ferions nous pas une revue exhaustive en ce qui concerne cette partie qui, après nos investigations ne bénéficie pas d'une littérature importante.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius