B- De la revue de littérature
Nous voulons ici nous intéresser à ce que
d'autres chercheurs ont dit par rapport aux problèmes en
étude.
1- Le moustique comme vecteur du paludisme
Le paludisme (du latin paludis, marais),
appelé aussi malaria (de l'italien mal'aria, mauvais air), est
une parasitose due à un protozoaire transmis par la piqûre de la
femelle d'un moustique, l'anophèle, provoquant des fièvres
intermittentes(...).
En 1717, Lancisi suggère que le
paludisme est dû à un poison des marais transmis par les
moustiques qui inoculent "les mauvaises humeurs dans le sang". La cause de la
maladie a été découverte le 6 novembre 1880 à
l'hôpital militaire de Constantine en Algérie par un
médecin de l'armée française, Charles Louis Alphonse
Laveran. C'est en 1897 que le médecin anglais Ronald Ross
prouva que les moustiques (Anophèles) étaient les
vecteurs de la malaria. On reconnait dès lors que les parasites
(Plasmodium) sont transmis par la piqûre de
l'anophèle.
2- L'existence permanente de marécages et
l'insalubrité comme conditions favorables à la
prolifération de moustiques
La Constitution de la République du
Bénin en son article 27 du titre II dispose : « Toute personne a
droit à un environnement sain, satisfaisant et durable (...). L'Etat
veille à la protection de l'environnement ». Par ces dispositions,
la Constitution garantit aux citoyens le droit à un cadre de vie sain.
La loi n° 97-029 du 15 janvier 1999 portant Organisation des communes en
République du Bénin confie à la commune en son article 93
la charge de la collecte et du traitement des déchets liquides
(alinéa3); du réseau public d'évacuation des eaux
usées(alinéa 4); des ouvrages d'aménagement des bas-fonds
et de protection contre les inondations(alinéa
Contribution a la lutte contre les vecteurs de maladies
transmissibles : cas du moustique dans le sixieme arrondissement de
Cotonou
5) ; toutes actions qui consisteraient à
réduire les effets des maladies liées au mauvais entretien de
l'environnement. Par ailleurs, la même loi en son article 95 dispose
« La commune veille à la préservation des conditions
d'hygiène et de salubrité publique notamment en matière
de(...) assainissement des eaux usées (alinéa 3) et de
lutte contre les vecteurs des maladies
transmissibles (alinéa 4). Parmi ces maladies dont fait
cas cette loi, se retrouve le paludisme. Et pour lutter contre les vecteurs
de maladies, il faut d'abord procéder à la sauvegarde de la
salubrité du milieu visé, afin d'éloigner ces
vecteurs. Selon les Organisations internationales (OMS et PNUE) et
l'expérience des pays extérieurs, l'insalubrité propage
et renforce la maladie. C'est en droite ligne de cela que Thibaud C.
YENOUKOUME, Marthe Eleanor NGOLEND, et Charles ZOMAHOUN dans leur
mémoire titré Contribution à la prévention du
paludisme chez les femmes enceintes : promotion des moustiquaires
imprégnées dans l'arrondissement de TOFFO affirment
en parlant des facteurs de persistance du mal que « le jet des ordures
et des boîtes de conserves ainsi que des eaux usées
pêle-mêle dans la cour favorisent la prolifération des
moustiques». L'OMS et le Programme des Nations Unies pour
l'Environnement (PNUE) indiquent les citernes, les récipients
utilisés et mal entretenus, les vases de fleurs, les abreuvoirs, les
chéneaux, les vieux pneus comme des milieux favorables au
développement des larves de moustiques dans Lutte contre les
insectes et rongeurs par l'aménagement de l'environnement. La
malpropreté est très favorable à la multiplication du
mal. C'est l'un des meilleurs terrains propices au développement des
moustiques. TCHINTCHIN Rodolphe le démontre bien dans son
mémoire intitulé Réflexion sur la gestion des
déchets dans le marché Dantokpa en identifiant les
incidences de la mauvaise gestion des déchets sur la santé. Il
explique en effet que le comblement des caniveaux par des ordures de toutes
sortes, empêche le drainage des eaux usées et pluviales
entrainant la stagnation de
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transmissibles : cas du moustique dans le sixieme arrondissement de
Cotonou
ces eaux qui constituent des gîtes facilitant le
développement des agents pathogènes transmetteurs du paludisme et
ainsi, la prolifération de la maladie. Dans son article Kinshasa: les
immondices contribuent à la prolifération du paludisme et de la
fièvre typhoïde publiée dans le Potentiel du 14mai 2008,
Régine Kiala montre que la capitale congolaise ressemble
à une décharge publique oil l'on trouve immondices, nids de
poule, flaques d'eau pratiquement dans toutes les communes et même dans
les quartiers les plus riches de la ville. Suite à cette
insalubrité, la population est exposée à
différentes maladies dont le paludisme, première cause de
mortalité. En outre, Angelo Mobateli à travers son
article RDC : Kinshasa, une ville extrêmement insalubre dans le
Kongo Times comme pour établir le lien étroit entre l'absence
d'hygiène et la prolifération des moustiques ajoute qu' « on
ne pourrait s'étonner de la persistance du paludisme qui tue plus que le
Sida au vu des conditions de saleté et de promiscuité dans
lesquelles évoluent les Kinois ». Le Dr Lambert
Simporé, Directeur de l'Action sanitaire de la commune de
Ouagadougou confirme ce point de vue dans Paludisme, l'insalubrité
propage la maladie du 30 mai 2009 en précisant que «
L'insalubrité constitue un des facteurs déterminants qui favorise
les risques de maladie ... ».
En abordant la question du lien entre eau et
moustiques, A. Félix IROKO dans son livre Une histoire des
hommes et des moustiques en Afrique affirme : « une fois les
conditions de température réunies, l'eau apparaît comme une
donnée fondamentale tout à fait indispensable pour la
reproduction des moustiques. Sans eau, pas de moustiques ! ». C'est
comprendre que le milieu hydrique est primordial pour leur développement
et multiplication et que si ces conditions venaient à être
supprimées, les moustiques disparaîtraient, et avec eux les
maladies qu'ils véhiculent. Rappelons que la ville de Cotonou
représente à elle toute seule le département
Contribution a la lutte contre les vecteurs de maladies
transmissibles : cas du moustique dans le sixieme arrondissement de
Cotonou
du littoral et est, pour reprendre les mots de
Sall ABDOULAYE dans son mémoire Inondations à
Cotonou, aspects socio-sanitaires du phénomène «une
ville dont cinquante pour cent des surfaces sont situées en dessous de
la mer », et présente donc de ce fait des sites très
favorables pour la prolifération des moustiques.
J.ROZENDAAL(OMS) vient donner son point de vue tout en renforçant
les propos de Félix IROKO dans son livre intitulé Lutte
antivectorielle en écrivant « Les moustiques choisissent les
lacs pour se reproduire...De plus, ils établissent leurs gîtes
dans les zones de calme des cours d'eau situées à
proximité des berges là oil ils sont protégés. Ils
sont souvent dans les marais, les étangs(...)». La question est
d'une si grande envergure que le Docteur HOUNHOUEDO Théophile
de l'ONG Vie Nouvelle au cours de notre entretien avec lui évoque comme
facteurs favorisant la prolifération de moustiques « la
présence de flaques d'eaux, de gîtes larvaires
intra-domiciliaires, de marécages auprès et autour des
habitations qui permettent aux moustiques de se reproduire aisément
». Il ajoute que les moustiques commenceront à disparaître le
jour oil le milieu sera assaini et que les eaux seront bien
évacuées. Pour l'OMS les gîtes de larves de moustiques sont
les flaques d'eau autour des sources d'approvisionnement, les fossés
servant à l'évacuation des eaux usées ou pluviales, les
puits perdus, les mares(...) ainsi que les parcelles situées en
contrebas. Cela nous renforce dans l'idée selon laquelle les
marécages et aussi la lagune de Cotonou sont des facteurs favorables au
développement des moustiques. La cartographie des gîtes des
vecteurs du paludisme et autres moustiques dans la ville de Cotonou de
BIO BANGANA dans le but d'établir la distribution des
gîtes larvaires à Cotonou a montré que dans le
sixième arrondissement, les gîtes sont importants, surtout dans
les quartiers bordant la lagune de Cotonou. Il lie la présence du grand
nombre de gîtes à la proximité de l'arrondissement avec la
lagune de Cotonou. En outre, selon lui, cet arrondissement représente
un
Contribution a la lutte contre les vecteurs de maladies
transmissibles : cas du moustique dans le sixieme arrondissement de
Cotonou
entonnoir collecteur des eaux pluviales émanant
des autres lieux, ce qui justifie la présence permanente d'eau dans le
milieu et donc des vecteurs du paludisme. Dans Développement et
Santé n°189 2008 on peut lire : « Les larves de moustiques
se développent dans une eau quasi-stagnante et peu polluée
». Ce même document identifie l'eau comme le lieu de ponte de
l'anophèle. En effet il y est dit « Les anophèles pondent
dans l'eau : le nombre de gîtes larvaires dépend donc de la nature
du réseau hydrographique et des gîtes de pluie temporaires, deux
éléments liés à la pluviométrie. En
l'absence de pluie, les larves ne survivent pas à l'assèchement
des gîtes ; en cas de pluies trop fortes, les gîtes peuvent
être "lessivés" ». Retenons qu'une urbanisation trop rapide
et non contrôlée, l'installation anarchique de populations dans
des zones à haut risques paludéens, accroissent le risque de
tomber malade du paludisme. Une étude entomologique sur le paludisme
urbain côtier à Cotonou menée par M. AKOGBETO, J.P.
CHIPPAUX, M. COLUZZI démontre que l'agressivité des
anophèles est liée au régime des précipitations.
Dans le centre ville, l'anophèle n'est pas présente qu'au cours
de la saison pluvieuse de l'année, alors que dans les quartiers
périphériques, l'espèce est toujours présente.
Quelques quartiers ont été pris pour exemple dont Ladji. Selon
l'étude, Ladji est situé au bord du lac Nokoué et fait
corps avec la Lagune de Cotonou, ce qui favorise le maintien de l'espèce
anophélienne tout au long de l'année. Cette étude
démontre que l'importance des marécages et la structure argileuse
du sol prolongent la durée des gîtes temporaires
créés pendant la période pluvieuse, entretiennent les
moustiques, d'où la persistance du paludisme. Godfried ADEMONKOUN
MISSINHOUN a ciblé les quartiers Ladji et Ahouansori-Towéta
comme cadre d'étude pour son mémoire sur les impacts
socio-économiques du paludisme sur les populations de la zone lagunaire
de Cotonou. Il justifie ce choix par la présence d'un lac et d'une
lagune dans le milieu: le lac Nokoué et la lagune
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transmissibles : cas du moustique dans le sixieme arrondissement de
Cotonou
de Cotonou, et la forte inondation qui s'observe dans
ces quartiers en période de fortes pluies et de crues ce qui favorise la
production de marécages. Il ajoute que c'est une zone dont l'aspect
géographique avec les marécages de part et d'autres
présente des `'facteurs favorisants» la prolifération des
moustiques, vecteurs de transmission du paludisme. S'il est vrai que les
étendues d'eau constituent le principal facteur de développement
et de prolifération des moustiques à laquelle il convient de
trouver des solutions, il faut souligner un aspect important : il s'agit de
l'éducation des populations quant à l'hygiène de leur
milieu et de la communication entre elles et les autorités.
3- L'IEC comme outil de facilitation de la lutte
antivectorielle
Il est nécessaire que les différents
partenaires de la lutte antivectorielle communiquent entre eux. C'est un outil
qui aide beaucoup. C'est l'avis du Bureau Régional de l'OMS pour
l'Afrique dans son étude Directives pour la lutte
intégrée contre les vecteurs qui dit que l'échange
d'informations entre partenaires est important pour orienter les
activités de chaque partenaire pour s'acquitter de ses
responsabilités et atteindre les objectifs visés. Il souligne que
de ce fait, une communication intersectorielle et une mobilisation sociale
à travers l'IEC est primordiale à toutes actions ; ce qui aura un
impact sur la transmission des maladies. Inform'Action dans son
n°27 de Septembre 2007 affirme à son tour que pour une bonne
lutte antivectorielle, il faut: « entretenir activement des liens
étroits avec les médias lors des flambées
d'épidémie, pour renforcer la perception (...) des habitants et
les inciter à prendre les mesures nécessaires chez eux
». Sall ABDOULAYE dans Inondations à Cotonou, aspects
socio-sanitaires du phénomène convient que les acteurs de la
lutte contre les maladies doivent « renforcer l'IEC dans la
prévention et la lutte contre les maladies liées à l'eau
». Politiques et stratégies de
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développement du secteur santé
2002-2006 du Bénin, prévoit comme principales actions «
l'organisation des séances d'IEC (...) l'intensification de la
communication, la mobilisation sociale en faveur du changement de comportement
et le renforcement de l'éducation sanitaire de la population sur
l'environnement » comme quoi, les autorités elles-mêmes
n'ignorent pas l'importance de l'IEC pour un réel changement de
comportement par les populations. Aussi, prévoient-elles dans le
même document la promotion des activités d'information et de
sensibilisation (IEC). De même Le plan de lutte contre les vecteurs en
France métropolitaine explique qu'il faut pour l'efficacité
de la lutte antivectorielle individuelle passer par une information du public
en leur apprenant à lutter contre la prolifération des
gîtes larvaires domiciliaires et péri-domiciliaires. Il fait
cependant remarquer que l'information doit s'adapter au niveau des risques et
qu'il faudrait sensibiliser la population quant à ces risques. Dans
Questions fréquemment posées à propos de l'utilisation
du DDT dans la lutte antivectorielle, l'OMS attire l'attention des acteurs
de lutte contre les vecteurs sur l'éducation, l'information et la
sensibilisation du grand public qui constitue un élément
important. Ainsi, l'OMS vise comme but de faire participer toutes les parties
prenantes grâce à l'outil IEC et de fournir des instruments pour
aider tous à choisir un mode de protection personnel et environnemental
approprié. S'il faut éduquer, informer la population et
communiquer avec elle, il est tout aussi important de les associer aux
activités menées dans le cadre d'une lutte
antivectorielle.
Contribution a la lutte contre les vecteurs de maladies
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4- Importance d'une collaboration intersectorielle et
de l'implication de la communauté
Les actions locales entreprises dans le but de faire
reculer le paludisme ont besoin d'être soutenues au plan national et
international. En outre, il est important que la population elle-même
soit impliquée dans les différentes activités pour cette
lutte, de sorte que celles-ci reflètent une certaine harmonie et soient
efficaces. Fort de cela, l'OMS dans sa stratégie mondiale de lutte
antipaludique de 1992 précise clairement que : « La lutte
antipaludique n'est pas du ressort exclusif des agents de santé. C'est
l'affaire de tout le monde et chacun doit y contribuer. Tous les membres de la
communauté doivent y être associés et elle exige la
participation de tous ceux qui s'occupent d'éducation et
d'environnement, et plus particulièrement (...) d'assainissement et de
développement communautaire » . Au Directeur Régional de
l'OMS pour l'Afrique, le Dr LUIS GOMES SAMBO d'ajouter : « la
coordination des efforts déployés par tous les acteurs des
secteurs public et privé et de la société civile se
révèle cruciale ». Paul Wolfowitz, Directeur de la
Banque mondiale approuve qu'il faille une «(...) collaboration entre
partenaires autour d'une stratégie commune de lutte contre le paludisme
au niveau national ». Il remarque aussi qu' « aucun partenaire ne
peut à lui seul relever les défis que constitue une telle lutte
à grande échelle ». En conclusion il dit que « la
coopération de tous (partenaires bilatéraux, du secteur
privé et multilatéraux avec les pays en voie de
développement eux-mêmes) est impérative pour réussir
».
Le plan stratégique de lutte contre le
paludisme 2006-2010 du Niger fait appel à une implication de la
population et à la décentralisation de la lutte. Ce plan
reconnait la nécessité d'une mobilisation des partenaires en vue
d'améliorer l'utilisation des ressources humaines, financières et
matérielles. Il
Contribution a la lutte contre les vecteurs de maladies
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explique par la suite que ce partenariat s'inscrit
dans le cadre d'une participation multisectorielle faisant intervenir les
communautés, les ONG, les ministères autres que celui de la
santé ainsi que les partenaires au développement. Ce même
plan oriente les activités des ONG et associations locales vers la
sensibilisation des populations, la mobilisation sociale, la participation au
niveau communautaire (...). Comme quoi, chacun a sa pierre à apporter
à cet édifice. Dans le même ordre le plan
stratégique de lutte contre le paludisme 2006-2010 du Bénin
privilégie la participation communautaire en tant que processus de
développement de stratégies basées sur la consultation, le
dialogue et l' « autonomisation » de la communauté. Aussi il
explique que « la participation des communautés à
l'élaboration et à la validation du plan stratégique
quinquennal devra leur permettre d'identifier leurs propres problèmes et
de décider de la manière la plus efficace de les résoudre
». La lutte Intégrée contre les vecteurs en parlant
du partenariat pour une bonne lutte reconnait qu'il faudrait développer
un partenariat avec d'autres secteurs surtout l'éducation, l'agriculture
et le développement urbain, les secteurs privé et commercial pour
une lutte intégrée contre les vecteurs, et qu'il faudrait adopter
le principe d'intégration et de coordination des activités de
lutte antivectorielle. Par ailleurs, elle appelle à la prise de
conscience sur l'importance d'une participation communautaire qui est selon le
Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, un
élément essentiel de la planification, de la mise en oeuvre d'une
lutte antivectorielle. Mme Maiga Zeinab Mint Youba, Ministre de la
Santé du Mali affirme aussi dans `'soir de Bamako» que la
stratégie nationale de lutte contre le paludisme doit être
multisectorielle et appelle l'implication des communautés, des
Universités et des Ecoles de santé, des Associations et des
Organisations Non Gouvernementales nationales et internationales, le secteur
privé et les partenaires au développement.
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5- La nécessité d'une politique de lutte
antivectorielle
Le premier objectif visé par toute
collectivité décentralisée est le développement
local. Cela nécessite la participation de la population qui doit entre
autres, vivre dans un environnement sain pour jouir d'une bonne santé.
Un cadre de vie sain suppose un milieu habitable c'est-à-dire non
marécageux, salubre et non susceptible de causer des maladies parmi
lesquelles le paludisme.
M. Georges DAKONO coordonnateur du programme
nationale de lutte contre le paludisme au Mali reconnait l'importance d'une
politique de lutte antivectorielle qui doit prendre en compte les
possibilités de chaque pays pour agir contre les vecteurs de maladies
transmissibles dans le Journal «Soir de Bamako». La
nécessité d'une politique de lutte antivectorielle n'est plus
à démontrer. Ceci, parce que pour toute lutte, il faut une
planification dans le temps, dans l'espace et une planification des moyens
à déployer. Aussi, ne ferions nous pas une revue exhaustive en ce
qui concerne cette partie qui, après nos investigations ne
bénéficie pas d'une littérature importante.
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