DEDICACE
A nos parent YAGOYE RUVUGIRO Seth et NAMWANA Léa, qu'ils
puissant trouver ici le fruit de leur souffrance Durant notre parcourt à
l'école jusqu'à la fin de ce deuxième cycle.
A nos frères : Jean Pierre, Ghislain, Ephraïm,
Theodore, Fidele, Alain, Delphin, Criss, Justin Katabana, Krestin, Rodrigue,
Germain, Bonheur, Nelson et en fin Dieuveux ;
A nos soeurs : Suzanne, Vumy, Mastajabu, Nono, Josée,
Sylvie, Aline, Riziki, Felista, Angélique, Evelyne, Amini, Sifa, Justine
et en fin Nsimire ;
A mes chères belles soeurs : Olive, Nabuchaguzi
Tegemeya, Joseline, Tulinabo Gisèle et Nicole ;
A mes tentes ;
A mes neveux et nièces ;
A toi KALISA Yvette Bella ;
Aux lecteurs de ce dernier.
Je dédie ce travail
Innocent SHERIA RUVUGIRO
REMERCIEMENT
Nous ne pouvons prétendre que le présent
travail est l'oeuvre d'une seule personne. Il émane des concours des
plusieurs personnes, c'est pourquoi nous avons un agréable devoir
d'adresser nos remerciements à qui de droit.
De prime à bord nous tenons à remercier notre
créateur, le Seigneur Dieu pour sa main protectrice, il nous a
bénis et nous a conduits pendant tout notre passage à lui soit la
gloire.
Nos remerciements s'adressent en suite au Professeur
MPEREBOYE MPERE Seblon et à l'Assistant MUMBERE MUSAY Laurent qui,
malgré leurs multiples occupations ont accepte d'être
respectivement directeur et encadreur de ce travail, que Dieu le comble de ses
riches bénédictions ;
A mes parents YAGOYE RUVUGIRO et NAMWANA Léa nous
disons merci pour leur soutien tant moral, matériel que spirituel et qui
ont conduit à la réalisation de ce travail qu'ils trouvent ici la
reconnaissance de leur fils et que le seigneur les bénissent pour
toujours.
A mon grand frère MAGENDO RUJUGIRO Jean Pierre et sa
femme Olive UWERA pour leur soutien moral et matériel, voici le fruit de
vos peines.
A mes chers marâtres NAHADABU Stéphanie et
NABALAMIRE Faida pour leurs soutiens qu'elles trouvent ici la reconnaissance de
leurs fils.
Nous remercions particulièrement les familles BAHATI
RUVUGIRO et NABUCHAGUZI Tegemeya ; SINACHUKI RUJUGIRO et SIFA KABANO
Joseline, TUUNGANE RUVUGIRO Alain et NTIHEMUKA Nicole, KAMANZI BASHONGE et
NASAFARI AMINI, que Dieu puisse les bénir abondamment.
Nos sincères remerciements s'adresse à nos deux
grandes soeurs SINAHOFU KUMBUKA Nono et HABAYUWE RUVUGIRO Angélique qui
par leurs initiatives nous avons continué nos études
universitaires qu'elles puissent avoir ici le fruit de leurs prières et
leurs soutiens.
A ma chère tente NYIRAHABIMANA M'NKINGI Josée
qui s'est souciée de ma sante que le Tout Puissant lui comble de ses
bénédictions.
Nos remerciements s'adressent au management du METAL
PROCESSING ASSOCIATION (MPA) en particulier : Bruce Stride, Juergen
Hentshel, Kiramira Joseph, Kambale Jérôme, Morgan, Matonde
Fabrice, Subhash, Patient, Fred, Hamduni et Matsiko pour leur soutien
matériel et moral, voici le fruit de vos consentements, prières
et solidarité.
Nous remercions le staff technique du METAL PROCESSING
ASSOCIATION, particulièrement Thierry, Claude, Batware, Kamari, Rachid,
Juvénal, Pie, Mugisha, Safina et Françoise voici le fruit de
votre hospitalité, que le Tout Puissant vous donne longue vie.
A tout le staff comptable de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
pour leur générosité, que Dieu le comble de ses riches
bénédictions.
A tout mes frères et soeurs.
Que ce travail marque un rappel et un temps de
solidarité de savoir faire avec mes amis, collègues, camarades et
connaissances ci-dessous : SHAMBA Bonhomme, TUMUFUATE Fréderic,
BORA UZIMA, BAKIRE Didier, CHANTAL, MATERANYA Salama, MOISE, Prosper, MUNGUIKO
MUGUTURA, RAFIKI MUKUBITO, MAKAO Felly, SEBAL, MONACO, KUBUYA Fabien, BAHATI
MUHASA, ZAWADI, Yves, KOKO, Stéphane MAHESHE, KALIMBA Dominique, Didier,
Patrick, Nzanzu et sans oublier LWANZO NGURU et les autres dont j'ignore, voici
le fruit de vos prières et de votre solidarité.
SIGLES ET ABREVIATIONS
?FRN : Variation du Fonds de Roulement Net
?BFR : Variation du Besoin en Fonds de Roulement
?TN : Variation de la
trésorerie nette
% : Pourcentage
BFR : Besoin en fonds de roulement
B.F.R.E : Besoin en fonds de roulement d'Exploitation
B.F.R.H.E : Besoin en fonds de roulement Hors
Exploitation
C.A.F : Capacité d'Autofinancement
C.I : Capitaux Investis
C.P.N.E : Capitaux nets d'Exploitation
DF : Dettes Financière
E.B.E : Excédent Brute d'Exploitation
E.S : Emplois stables
F.O : Front Office
F&B : Food and Bevelage
FRP : Fonds de Roulement Propres
FRN : Fonds de roulement Net
F.R.N.G : Fonds de roulement net Global
G.M : General Manager
H/KP : House keeping
H.L.K.S : Hotel LAKE KIVU SERENA
H.R : Human Ressource
I : Intérêt
iDF : Intérêt sur dette financière
Imp. : Impôt
I.T : Information and Technology
Ki : Cout de la dette
KP : Capitaux Propres
Maint. : Maintenance
Mnger : Manager
PME : Petite et Moyenne Entreprise
R.E : Résultat d'Exploitation
Réco. : Rentabilité Economique
Rfi. : Rentabilité Financière
R.N : Résultat Net
R.O.A : Return on Assets
R.O.E : Return on Equity
R.A.G.F : Ratio d'Autonomie Global de Financement
R.A.F.T : Ratio d'Autonomie de Financement à Long
Terme
R.D.E.E : Ratio de Dépendance à l' Egard de
l'Endettement
R.P.E.G : Ration du Poids de l'Endettement Global
R.S.F : Ration de stabilité de Financement
TFR : Tableau de Formation du Résultat
TN : Trésorerie Nette
TPS : Tourism Promotion Service
INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
Pour fonctionner efficacement et assurer sa
pérennité toute organisation nécessité une remise
en question permanente de sa gestion tant matérielle que
financière. Pour ce, elle doit procéder à une analyse
permanente lui permettant de prendre conscience de ses points forts, d'une
part et de ses faiblesses d'autre part. Ce qui impulse une recherche des
solutions appropriées aux problèmes posés pour son
développement et son évolution.
Comme toutes les opérations de l'entreprise se
traduisent en flux financiers, leur bonne gestion est une
nécessité si non elle se prête à la liquidation.
Plus encore les finances laissent un trait dans toutes les activités de
l'institution. Ainsi leur bonne gestion conditionne la survie de
l'organisation. L'analyse financière reste un instrument de suivi,
d'évaluation et de contrôle de gestion qui permet aux dirigeants
de l'organisation de prendre des décisions à des moments
opportuns.
Pour LAVUAR R, cette analyse cherche les conditions de
l'équilibre financier de l'entreprise et mesure la rentabilité
des capitaux investis1(*).
L'étude de la rentabilité des investissements et
la mise en oeuvre des projets d'investissement. Ceci implique une
maîtrise constante de ses sources de financement sans risque de rupture
pour son équilibre financier. Cet équilibre préconise que
les emplois fixes soient financés par les capitaux permanents,
entrainant le fait que l'exploitation qui concerne le court terme pourraient
être soutenue par les dettes à court terme.
La recherche de l'équilibre financier de l'entreprise
se fait avec un souci permanent d'amélioration constante de la
rentabilité de l'entreprise2(*). Cette rentabilité une fois maximisée
répondra au besoin poursuivi par la théorie financière
néoclassique à savoir, la maximisation à long terme de
bénéfice des actionnaires.
L'on réalise que dans les entreprise africaines, cette
structures n'est pas toujours respectée ce qui amenuisent dans une
certaine mesure la richesse des actionnaires (bénéfice). Ne
faudra-t-il pas aussi fustigé une trésorerie nette
négative augmentant son risque d'illiquidité susceptible de
propulser l'entreprise à la faillite.
C'est le cas notamment de l'hôtel LAKE KIVU SERENA qui
malgré des investissements important les ressources stables pour son
financement s'avère insuffisantes. Ce qui suscite un questionnement
quant à son autofinancement.
En effet, Que peut-être l'incidence de cette structure
financière sur la rentabilité de cette entreprise ? De cette
question principale découle d'autres questions secondaires à
savoir :
- Quels sont les aménagements susceptibles à
améliorer cette structure ?
- La rentabilité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA est-
elle suffisante pour assurer son autofinancement ?
II. HYPOTHESE
Par définition, l'hypothèse est une proposition
de réponse à la question posée. Elle tend à
formuler une relation entre des faits significatifs même plus au moins
précise, elle aide à sélectionner les faits
observés. Ceux-ci rassemblés, elle permet de les
interpréter, c'est-à-dire de leur donner une signification. Une
fois vérifiée, elle constituera un élément possible
de la théorie3(*).
Ainsi, en vue de répondre aux questions que nous nous
sommes posée au niveau de la problématique, nous avons
formulé les hypothèses suivantes :
- La structure financière de l'hôtel LAKE KIVU
SERENA entrainerait de forte Besoin en fonds de Roulement, D'où une
trésorerie faible. Il ne pourrait être amélioré que
par une augmentation des ressources stables facilement réalisable par le
recours aux emprunts à long et à moyen terme.
- La trésorerie étant une convergence de
financement à long terme et à court terme, la rentabilité
de l'hôtel LAKE KIVU SERENA serait faible, ce qui déduirait sa
capacité d'autofinancement
III. METHODE ET TECHNIQUE UTILISEES
La méthode est un ensemble des règles et des
principes qui conduisent à la connaissance objective. Elle aide à
atteindre un objectif précis et bien déterminé. Son choix
obéit au but à atteindre et surtout à la matière
à étudier.4(*)
Compte tenu de cette analyse, nous avons opté pour la
méthode historique, d'une part, qui nous a aidé à exprimer
les faits liées au passé de l'entreprise ; de l'autre part,
la méthode comparative qui nous permet de faire les comparaisons
chronologiques des résultats entre exercices comptable, d'analyser les
données concrètes en vue d'une explication et d'établir un
rapport entre les différents donnés disponibles et la situation
de l'entreprise elle-même. Une simulation peut être entrevue afin
de proposer une structure financière raisonnable à l'hôtel
LAKE KIVU SERENA
La technique, quant à elle, représente des
procèdes limites qui mettent en jeu des éléments
pratiques, concrets, adaptées à un but précis et
défini5(*), à
cet effet, nous avons utilisé la technique documentaire qui nous a
aidé à parcourir la documentation comptable de l'hôtel LAKE
KIVU SERENA et la technique d'entretien libre qui nous a aidée à
avoir des explication auprès de comptable pour ce qui concerne les
états financiers de l'hôtel LAKE KIVU SERENA.
IV. CHOIX ET INTERET
DU SUJET
Notre travail présente un intérêt certain,
compte tenue de l'importance du secteur et la contribution du secteur
hôtelier dans le PIB du Rwanda et dans la lutte contre le
chômage.
L'intérêt de ce travail est de nous renseigner
sur la problématique de la gestion financière dans une entreprise
hôtelière, en l'occurrence LAKE KIVU SERENA.
Le choix de ce sujet relève de la nécessite
d'apprécier les performances financières d'une entreprise
hôtelière car notre rôle en tant que futur gestionnaire des
entreprises ne peut se limiter à la survie de l'outil
d'exploitation, mais aussi, et surtout, d'orienter vers des perspectives
d'avenir.
V. DELIMITATION DU SUJET
Notre recherche est délimitée clairement dans sa
portée spatiale comme dans sa portée temporaire. En effet, elle
se borne à la structure financière et son incidence sur la
rentabilité financière d'une entreprise hôtelière
précisément à l'hôtel LAKE KIVU SERENA situé
dans la ville de Gisenyi au Rwanda. D'autre part, elle couvre une
période de temps qui va de 2007 à 2009.
VI. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Le présent travail comporte trois chapitres, hormis
l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre traitant des
généralités sur la structure financière et la
rentabilité. Le deuxième chapitre portera sur la
présentation de l'hôtel LAKE KIVU SERENA. En fin, le
troisième chapitre abordera la structure financière de
l'Hôtel LAKE KIVU SERENA et son incidence sur la rentabilité
financière.
CHAP I : LA STRUCTURE
FINANCIERE ET LA RENTABILITE
I.1 La structure
financière
I.1.1 Approche Historique de la
structure financière6(*)
L'approche théorique de la structure financière
préconise l'optimisation. La structure financière optimale qui
d'une part permet de minimiser le coût du capital et d'autre part
maximiser la valeur de l'entreprise. Cette étude prend son essor depuis
1995 par un article de Modigliani et Miller.
Vers les années 1970, ces analyses furent
adaptées à la situation des entreprises. Ainsi, certains
éléments ont été intégrés. La prise
en compte de l'imperfection des marchés, des coûts d'agence, de
l'asymétrie d'information et la considération d'autres facteurs
liés ou non à l'activité de l'entreprise constituent un
éclairage qui a son importance pour comprendre les déterminants
du choix de la structure financière
I.1.2. Les déterminants
de la structure financière
La réflexion sur la structure financière d'une
entreprise dans une optique micro-économique nous amène à
rechercher un optimum dans le rapport endettement / capitaux propres qui
minimise le coût moyen pondéré du capital. Plusieurs
études sur la structure financière des entreprises ont
été faites depuis Modigliani et Miller, qui considèrent
que la structure n'a pas d'impact sur la valeur de l'entreprise, cette
neutralité a été fortement critiquée par les
traditionalistes qui soutiennent la thèse de l'existence d'une structure
financière optimale c'est-à-dire que la valeur d'une entreprise
dépend de sa structure financière. Pour maximiser la valeur d'une
entreprise, il faudra minimiser le coût moyen des ressources investies.
Becker et Wurgler montrent que les entreprises peu endettées ont
été celles qui ont procédé à des
augmentations de capital quand leur valorisation relative (mesurée par
le rapport valeur des capitaux propres / montant comptable des capitaux
propres) était généreuse et vice-versa.7(*)
Il n'existe de
structure optimale que si le financement des entreprises est
intégralement assuré par la source la moins onéreuse. Le
niveau d'endettement judicieusement choisi qui permet d'obtenir le plus faible
coût moyen du capital, est le seul déterminant de la valeur de
l'entreprise.
La théorie de Modigliani et Miller repose sur le fait
que la valeur d'une firme est fondamentalement liée à sa
capacité bénéficiaire et donc la structure
financière n'a aucune incidence sur la valeur de la firme. Dans un
marché parfait Modigliani et Miller ont montré la non-pertinence
de la structure financière :
- La structure financière choisie par l'entreprise ne
peut pas modifier sa valeur. Peu importe la façon dont cette structure
est partagée entre la dette, les capitaux propres et autres titres de
créances, la valeur du placement se maintient.
- Les investissements sont capables de substituer un
endettement personnel à un endettement de l'entreprise et de reproduire
ainsi toute structure financière que la firme pourrait vouloir
atteindre.
La valeur d'un
actif est conservée intacte indépendamment de la façon
dont on subdivise cet actif. C'est le côté gauche du bilan, les
actifs réels qui déterminent la valeur d'une entreprise et non
les proportions des titres d'emprunts et de capitaux qu'elle a émis. Une
fois la valeur totale est déterminée, les actionnaires n'ont pas
à se soucier de la façon dont la découpe a
été faite.
L'endettement peut augmenter la valeur d'une entreprise et
diminuer le coût de ses ressources à travers la fiscalité.
La dette est privilégiée par le fisc, puisque les
intérêts sont déductibles du bénéfice
imposable. Selon le principe de l'additivité de la valeur, la valeur
d'une entreprise endettée est supérieure à celle
entièrement financée par fonds propres.
L'approche de Modigliani et Miller qui
traitent de la structure financière ne permettent pas de bien saisir et
expliquer le comportement des entreprises au niveau du choix du financement tel
qu'il est observé réellement, ni de comprendre et
d'appréhender les nouveaux modes de financement de plus en plus
complexes qui ne cessent de se développer et qui peuvent répondre
à de nouvelles préoccupations des entreprises. Une autre analyse
effectuée par Modigliani et Miller inclut la présence de
l'impôt sur les résultats et nous permet de déduire
que :
- Le financement par emprunts est toujours
préféré à celui des capitaux propres ;
- La valeur d'une firme est d'autant plus grande qu'elle est
endettée ;
- La stratégie optimale consiste à s'endetter le
plus possible, tant que les prêteurs acceptent de lui fournir des fonds
à des taux sans risques.
I.1.3. Les sources de
financement
Diversifier les sources de financement permettra à
l'entreprise d'accéder à différents types de services,
adaptés à ses besoins spécifiques. Le dirigeant
d'entreprise doit toujours conserver à l'esprit que les banquiers ne se
perçoivent pas nécessairement comme une source unique de
financement.
Que l'entreprise opte pour un prêt bancaire, une
subvention ou qu'elle fasse appel à un incubateur d'entreprises ou
même aux proches, chacune de ces sources d'aide comporte des exigences
particulières.
1. L'Autofinancement
L'autofinancement est le fait pour une
entreprise de financer
son activité. On considère généralement que
l'autofinancement (dont le coût financier est égal aux dividendes
versés aux actionnaires) est le plus sain de tous les moyens de
financement. La fiscalité ne lui est cependant pas favorable.
Contrairement à l'emprunt, qui coûte des intérêts,
fiscalement déductibles, le coût des fonds propres (dividendes
payés aux actionnaires), représente réellement un
coût du fait qu'ils sont taxés à l'impôt des
sociétés, car non-déductibles.
On peut toutefois objecter que, précisément
parce que son coût se limite aux dividendes versés, il risque de
détourner des ressources financières d'emplois qui seraient plus
rentables, cela amène donc des coûts d'opportunité.
Selon ce raisonnement, une entreprise ne devrait autofinancer
que des projets dont la
rentabilité
est au moins égale au coût des
capitaux propres,
et remettre l'essentiel de ses
bénéfices
aux actionnaires sous forme de
dividendes, ceux-ci
arbitrant eux-mêmes entre les investissements possibles.
La
rentabilité
est cependant difficile à anticiper si l'entreprise est en situation de
concurrence.
· Taux d'autofinancement : C'est la capacité
d'une entreprise à financer ses investissements par sa propre
épargne.
· On utilise parfois, dans les ratios de structure d'une
entreprise, le ratio autofinancement : autofinancement/valeur
ajoutée.
Parmi les types d'autofinancement on peut citer :
a. Investissement personnel : les
sources de fonds propres du ou des propriétaires de l'entreprise
constituent la mise initiale dans l'affaire, puis les bénéfices
réinvestis s'il y a lieu. Cette participation est la preuve d'un
engagement à long terme envers le projet.
b. Argent des proches : il s'agit
d'argent prêté par le conjoint, les parents, d'autres membres de
la famille ou des amis. Les banquiers considèrent ce mode de financement
comme du capital patient, c'est-à-dire de l'argent qui sera
remboursé plus tard au fur et à mesure que les profits de
l'entreprise augmenteront. Ce mode de financement est utilisé par la
plupart des PME.
Si les entrepreneurs songent à emprunter de l'argent
à leurs proches, ils doivent retenir ce qui suit :
- Qu'ils peuvent rarement fournir beaucoup d'argent ;
- Qu'ils peuvent vouloir détenir une participation dans
son entreprise, ce qui n'est pas conseillé ;
- Qu'une relation d'affaires avec des membres de la famille ou
des amis ne doit jamais être prise à la légère.
2. Le financement par prêt bancaire
(Dettes)
Les banques restent la principale source de financement dans
le système financier, et sont les seules institutions capables de
réinjecter l'épargne en termes de prêts pour financer les
activités des entreprises.
Les PME entretiennent une relation de nécessité
qui se traduit par l'obtention de moyens de financement. Cette relation est
vitale pour l'entreprise et fait l'objet de plusieurs reproches de part et
d'autre.
Un véritable partenariat entre banques et entreprises
doit trouver ses fondements dans les garanties offertes aux banquiers et la
solvabilité de l'entreprise. Les fonds propres constituent cette
garantie, leur renforcement permettra aux banquiers de prendre des risques.
La notion de besoin en capitaux est fondamentalement
liée à la vie des entreprises, et donc la réussite d'une
création d'entreprise exige au départ des fonds propres
importants afin de pouvoir dépasser le cap des premiers mois durant
lesquels les recettes sont rares et les dépenses d'équipement
importantes.
Les banques avancent qu'elles courent des risques très
importants car les taux de défaillances et d'insolvabilités des
entreprises sont parfois alarmants. Si on ajoute à cela des garanties
difficiles à obtenir, on comprend mieux pourquoi les banques redoublent
de prudence ou parfois apparaissent réticentes à accorder des
crédits.
Le premier contact d'un promoteur avec le banquier lui donne
l'impression que celui-ci peut lui accorder un prêt sur
présentation du dossier. Quand il découvre que le centre de prise
de décisions est imprécis et dilué dans l'engrenage de
l'interminable escalade des échelles de la hiérarchie, il se rend
à l'amère évidence et se décourage. Très
souvent, l'entreprise perçoit la banque comme une puissance
irrationnelle, ce qui fait dire à de nombreux chefs d'entreprises que la
relation banques / entreprises est vécue de façon traumatisante,
cela s'explique par la conscience de l'entreprise que la banque dispose
à son égard d'un pouvoir infini.
Le risque du banquier réside dans l'insuffisance, la
baisse ou la disparition de la rentabilité de l'entreprise. Ainsi, un
décalage de trésorerie dû à des délais de
paiement non respectés devient une préoccupation majeure aussi
bien pour le chef d'entreprise que pour le banquier.
L'entreprise a besoin de capitaux pour financer
- Ses dépenses de fonctionnement
(d'exploitation). Elles sont couvertes soit par les rentrées de caisse
(qui proviennent des ventes), soit par les prêts bancaires à court
terme (découverts) ;
- ses dépenses d'investissements (acquisitions
d'immobilisations) financées par des emprunts à moyen ou long
terme.
Économiquement, on peut distinguer :
- L'investissement d'expansion : son objectif est de
développer les parts de marché de l'entreprise (ex. :
construction d'une nouvelle unité de production).
- L'investissement d'amélioration : son objectif est
d'adapter le produit aux besoins de la clientèle (ex. : dans un
hôtel, installation de téléphones dans les chambres
permettant d'avoir directement l'extérieur).
- L'investissement de renouvellement (ou de remplacement) :
son objectif est de changer à l'identique un matériel
usagé (progrès technique et obsolescence).
- L'investissement de capacité (ou de
productivité) : il correspond à l'achat d'un matériel
permettant de réaliser un gain de productivité.
Une autre distinction économique parle d'investissement
matériel et d'investissement humain (sous forme d'actions de formation
du personnel).
2. Tableau comparatif des différents moyens de
financement
MOYENS DE FINANCEMENT
|
AVANTAGES
|
INCONVENIENTS
|
AUTOFINANCEMENT
Ce sont les fonds que l'entreprise dégage de son
exploitation et qu'elle utilise pour financer ses investissements. La
capacité d'autofinancement (CAF) correspond au résultat de
l'entreprise + dotations aux amortissements de la période nettes de
reprises. L'autofinancement est égal à la CAF déduction
faite des bénéfices distribués.
|
· Indépendance financière ;
· Absence d'intérêts bancaires.
|
· L'autofinancement ne suffit pas souvent pour financer
l'ensemble des investissements ;
· Diminution des revenus versés aux
associés (découragement).
|
EMPRUNT ACCORDE PAR UN ORGANISME FINANCIER
(emprunt indivis)
|
· Rapidité et simplicité ;
· Financement important en valeur ;
· Intérêts bancaires fiscalement
déductibles. (Les intérêts apparaissent dans le compte de
résultat en charges financières).
|
· Coût des intérêts ;
· L'autonomie financière de l'entreprise diminue
(le capital emprunté apparaît au passif du bilan dans le poste
Dettes).
|
EMPRUNT OBLIGATAIRE
Des titres financiers (appelés obligations) sont
émis sur le marché et proposés à des souscripteurs.
Chaque titre représente une créance sur l'entreprise et est
rémunéré par un revenu fixe appelé
intérêt.
|
· Financement important en valeur ;
· Intérêts déductibles
fiscalement.
|
· Coût des intérêts ;
·L'autonomie financière de l'entreprise
diminue ;
· Moyen de financement limité aux
sociétés anonymes ;
· Formalités importantes.
|
CREDIT-BAIL
(LEASING)
Il s'agit d'une location avec option d'achat à terme
|
· Renouvellement plus facile du matériel ;
· Déductibilité fiscale des loyers (les
redevances de crédit-bail apparaissent en charges d'exploitation dans le
compte de résultat) ;
· Autonomie financière préservée.
|
· Coût élevé ;
· Moyen de financement limité à certains
biens.
|
I.1.4 Fonds de Roulement,
Besoin en Fonds de Roulement, Trésorerie et la Liquidité
I.1.4.1 Le Fonds de
Roulement8(*)
A. Définition
Le Fonds de roulement constitue un modificateur classique
largement utilisé dans les démarches d'analyse financière
ou de diagnostic financier. Malgré la progression des notions de fonds
de roulement avancés au cours des trente dernières années
(Fonds de Roulement « brut »,
« économique », « total »,
« propre », « étranger »,
« permanent (net) », etc.) un concept s'est imposé
comme le plus riche et le plus significatif : le fonds de roulement net ou
permanent.
Ainsi, lorsqu'on parle du fonds de roulement sans autre
précision, c'est ce dernier qui est mis en jeu.
Le fonds de roulement net (FRN) doit être défini
à partir du bilan schématisé sur la base d'un
critère des emplois et des ressources.
A l'actif, ce critère permet d'opposer des actifs
« immobilisés » (normalement maintenus dans
l'entreprise pendant plus d'un an) et des actifs circulant (circulant
normalement transformés en monnaie à moins d'un
an)
Au passif, l'opposition s'effectue entre capitaux permanents
confiés à l'entreprise pour plus d'un an
(emprunts durables ou capitaux) et dettes à moins d'un
an.
B. Subdivision du Fond de Roulement
Il existe deux niveaux du fonds de Roulement :
1. Le Fonds de roulement Net Global (FRNG)
Le fonds de roulement net global est défini comme
l'excèdent de capitaux stables, par rapport aux emplois durables,
utilisé pour financer une partie des actifs circulants. Le fonds de
Roulement représente une ressource durable mise à la disposition
de l'entreprise par ses actionnaires à long terme ou créée
par elle par l'argent dégage de son exploitation afin de financer les
investissements et les emplois net du cycle d'exploitation.
Ainsi, le Fonds de Roulement correspond à9(*) :
- La partie des ressources stables qui ne finance pas les
emplois durables ;
- La partie des actifs circulants financés par les
ressources stables.
Emplois Stables
Ressources Stables
FRNG
Actifs Circulant
Dettes circulantes
|
Le fonds de roulement est égal aux ressources stables
moins les emplois durables
Le fonds de roulement sert à financer le Besoin en
Fonds de Roulement (BFR). Plus précisément, le FR devrait servir
à financer la partie stable du BFR.
De plus, ce besoin de financement se financement se renouvelle
sans cesse au cours du cycle d'exploitation. Il est stable dans le temps pour
un niveau d'activité constant (avec une nuance relative à la
saisonnalité de l'activité). C'est pour cela que la partie stable
du BFR devrait être financé par des ressources stables (le FR), en
vertu du principe d'équilibre financier. En revanche en période
de forte croissance le BFR croit proportionnellement et doit donc être
financé par apport de capitaux stables. C'est pourquoi une entreprise
à croissance forte et rapide devient vite financièrement fragile
si son BFR n'est pas comblé et soutenu concomitamment.
Si le FR est supérieur à zéro alors les
emplois durables sont intégralement financés par des ressources
stables.
Si le FR est suffisamment important pour financer
l'intégralité du BFR (si FR>BFR), alors l'entreprise dispose
d'une trésorerie nette (TN) positive.
A l'inverse quand le BFR est supérieur au FR,
l'entreprise a recours à des ressources « à court
terme » pour financer une partie du BFR. Ces ressources
« à court terme » sont des passifs de
trésorerie.
Ainsi, il est possible d'écrire les relations
suivantes :
FR= BFR+TN
2. Le Fonds de Roulement Financier
Le Fonds de Roulement financier est la différence entre
les actifs à moins d'un an et les dettes à moins d'un an. Un
actif à moins d'un an est un actif dont l'échéance est
inférieure à un an.
Le FR financier est utilisé lors de l'évaluation
de la liquidité et de la solvabilité d'une entreprise.
I.1.4.2 Le Besoin en Fonds de
Roulement10(*)
Le Besoin en Fonds de Roulement représente le
décalage de trésorerie provenant de l'activité de
l'entreprise (l'Exploitation).
Le besoin en fonds de roulement permet de prendre en compte
dans l'analyse de flux de trésorerie les clients qui peuvent payer
à l'avance ou avec délai, les fournisseurs qui ne sont pas
toujours payés au moment de la livraison.
En résumé, le BFR résulte d'un
décalage entre le décaissement et encaissement des flux
liés à l'activité de l'entreprise. Le BFR est la
différence entre les actifs d'exploitation et le passif d'exploitation
(Exigible à court terme).
BFR = Stock + Créances clients - dettes Fournisseurs
Le BFR présente trois caractéristiques à
savoir :
- le besoin en fonds de roulement positif : dans ce cas,
les emplois d'exploitation de l'entreprise son supérieur aux ressources
d'exploitation. L'entreprise doit donc financer ses besoins à court
terme soit à l'aide de son excédent de ressources à long
terme (Fonds de Roulement), soit à l'aide des ressources
financières complémentaires à court terme (Concours
bancaire) ;
- le BFR est Nul : dans ce cas, les emplois
d'exploitation de l'entreprise sont égaux aux ressources d'exploitation,
l'entreprise n'a donc pas des besoins d'exploitation à financer puisque
le passif circulant suffit à financer l'actif circulant ;
- le BFR est négatif : dans ce cas, les emplois
d'exploitation de l'entreprise sont inférieurs aux ressources
d'exploitation puisque le passif circulant excédant les besoin de
financement de son actif d'exploitation. L'entreprise a donc besoin
d'utilisé ses excédant de ressources à long terme (Fonds
de Roulement) pour financer d'éventuel besoin à court terme.
L'expression simplifiée du BFR est la suivante :
BFR= Stocks + créances clients - dettes
fournisseurs.
De façon plus générale, on peut
considérer que le BFR se définit comme la différence entre
les actifs d'exploitation considérée au sens large :
BFR= Stocks + Réalisable - dettes de court terme
d'exploitation.
On peut distinguer BFR d'exploitation et BFR hors
exploitation, étant donné que certains éléments de
l'équation précédente ne sont pas directement liés
à l'exploitation (impôt sur les bénéfices...)
BFR= Actif circulant - passif circulant
BFRE= Actif circulant d'exploitation - passif circulant
d'exploitation
BFRHE = Actif circulant hors Exploitation - passif circulant
hors exploitation
Le BFR doit être financé par le FRNG et
principalement le BFRE.
I.1.4.3 La
Trésorerie
La trésorerie (d'une entreprise,
d'une Association, etc.) est la somme de tous les avoirs et dettes à
court terme. Une partie importante de la trésorerie est le contenu des
comptes des banques et des comptes de caisse d'épargne de l'entreprise.
La trésorerie permet de:
- Contrôler les entrées et les sorties des
fonds ;
- Optimiser la gestion de trésorerie, dans un sens de
sécurité et de rentabilité ;
- S'assurer de la bonne application des conditions
bancaires : jours de valeurs, frais appliquée sur les flux de
trésorerie.
La gestion de trésorerie consiste à veiller
à maintenir une liquidité suffisante pour faire face aux
échéances tout en optimisant la rentabilité des fonds.
La trésorerie idéale est égale à
zéro (0) :
- si elle est positive, de l'argent pourrait être
placé pour rapporter des intérêts ;
- si elle est négative, il faut alors payer des agios
aux banquiers.
Mathématiquement la trésorerie nette (TN)
s'exprime par la différence entre le Fonds de Roulement net et le besoin
en Fonds de Roulement, ou la différence entre les valeurs disponible et
les dettes financières à court terme (Passif de
trésorerie)
I.1.4.4 La Liquidité
(Finance d'entreprise)
La liquidité est une mesure de la
capacité d'un débiteur à rembourser ses dettes dans
l'hypothèse de la poursuite de ses activités.
Pour mesurer la liquidité d'une entreprise on
évalue l'importance de ses fonds disponibles pour ses débours
(paiement des fournisseurs et des autres ayant - droit, interventions
financière, etc.) à partir des trois ratios de bilan
suivant :
Actif
Circulant
- Ratio de Liquidité Générale =
Passif
Exigible à court terme
Actif
Circulant - Stock
- Ratio de liquidité réduite =
Passif Exigible à court terme
Actif de trésorerie
- Ratio de Liquidité Immédiate =
Passif à court terme
Les risque de liquidité s'accroît quand la
confiance à l'entreprise baisse : l'entreprise ne peut plus
émettre des titres car le marche ne les achèterait pas, quel que
soit les projets proposés.
Le ratio de liquidité générale est un
indicateur de la liquidité d'une entreprise ou d'un particulier et de sa
capacité à rembourser ses dettes à court terme.
Le ratio acceptable dépendant du secteur, mais un ratio
d'environs 2 est considérer comme raisonnable. Si ses dettes à
court terme dépassent les actifs à court terme
(c'est-à-dire si le ratio est inférieur à 1), l'entreprise
peut ne pas être en mesure de tenir ses engagements, tandis que si le
ratio est trop élevé, il est possible que l'entreprise n'utilise
pas efficacement ses actifs.
I.1.5 La Capacité
d'Autofinancement et le Cash-flow
I.1.5.1 Capacité
d'autofinancement (CAF)
La capacité d'autofinancement est le potentiel de
l'entreprise à dégager, de par son activité de la
période, une ressource (un enrichissement de flux de fonds).
Cette ressource interne pourra être utilisée
notamment pour financer la croissance de l'activité financier de
nouveaux investissements, rembourser des emprunts ou verser des dividendes aux
propriétaires de l'entreprise.
La capacité d'autofinancement est le flux potentiel de
trésorerie (sans tenir compte des décalages temporels)
dégagé par l'ensemble de l'activité normale de
l'entreprise, la capacité d'autofinancement n'est pas exactement un
cash-flow.
En effet, elle ne tient pas comptes de décaissements
effectivement réalisés au cours de la période.
La confisions entre capacité d'autofinancement et le
cash-flow est fréquente. Pour obtenir un flux de trésorerie issue
de l'activité normale, il faut retrancher à la capacité
d'autofinancement la variation du besoin en fonds de roulement de la
période. En retranchant de la capacité d'autofinancement le
montant des dividendes versés au cours de la période on obtient
l'autofinancement. 11(*)
Ainsi, la capacité d'autofinancement se calcul en
faisant la différence entre les produits encaissables et les charges
décaissables relevant de l'activité normale de l'entreprise,
c'est-à-dire qui ne relèvent pas des opérations de
financement ou d'investissement.
Pour calculer la capacité d'autofinancement, l'on
recourt à deux méthodes :
1. La méthode Soustractive12(*)
Excédent brut d'exploitation / Insuffisance brute
d'exploitation
+ Produits divers d'exploitation
- Charges diverses d'exploitation
+ Produit financiers
- Charges financières
+ Produits hors exploitation (a)
- Charges hors exploitation (b)
-impôt sur le bénéfice
= Capacité d'autofinancement
(a) Sauf:
- Quote-part de subvention d'équipement normalement
virée au résultat net de l'exercice.
- Reprise sur provision
- Produit de cession d'actifs
2. La méthode Additive13(*)
Résultat net
- Dotation aux amortissements et provision
- Reprise sur provision
- Quote-part des subventions d'équipement viré
au compte de résultat
- Résultat sur cession d'immobilisation
= Capacité d'autofinancement
On peut également calculer la capacité
d'autofinancement à partir de deux bilans successifs établis
après affectation des résultats en examinant la variation des
ressources propres dont dispose l'entreprise.
Variation des ressources propres
- Éléments ayant concouru à cette
variation ne provenant pas de l'activité courante (apport en capital,
subventions d'équipement, réévaluation du bilan)
- Résultat sur cession d'actifs
+ Amortissements : Pratiqués sur actifs sortis du
patrimoine
+ Dividendes distribués au titre de l'exercice
(décaissé à l'exercice suivant)
= Capacité d'autofinancement
I.1.5.2 Le Cash-flow (Flux de
trésorerie)14(*)
Un cash-flow (flux de trésorerie) est
la différence des encaissements (recettes) et des décaissements
(dépenses) générés par l'activité d'une
organisation.
Contrairement à la capacité d'autofinancement
qui est constitué à partir des flux de fonds ne tenant pas compte
des décalages de trésorerie (mais qui est plus simple à
calculer), le flux de trésorerie permettent de construire directement
les tableaux de trésorerie (comme ceux préconisés par
l'ordre des experts comptables)
Le cash-flow est la marge brut d'autofinancement qui se
réfère au solde des entrées et sorties des fonds de
l'entreprise.
Le cash-flow brut dans l'entreprise comprend :
amortissement, impôt sur bénéfice, bénéfice
après impôt et provisions non exigibles.
L'étude du cash-flow permet d'éclairer la
politique d'autofinancement de l'entreprise.
Pour cela, on peut aussi distinguer :
- le cash-flow opérationnel découlant des
dépenses et encaissements occasionnés par la conduite même
de l'entreprise ;
- le cash-flow extra opérationnel découlant
d'entrée et sorties de fonds provenant d'opérations
occasionnelles ;
- le cash-flow actualisé permettant, en cas
d'investissement, de choisir par exemple entre plusieurs équipements.
Cash-flow = Excédent brut
d'exploitation - frais financiers + produits Financiers - participation des
salariés
Ce point marque la fin de la première section de ce
premier chapitre. Dans les lignes qui suivent, nous abordons notre
deuxièmement section consacré aux différents documents
comptables utilisés dans l'Analyse financière.
I.1.6 Les Ratios
Terme Anglais d'origine latine « Ratus »
qui signifie calculé, compté ; s'emploie au masculin par
usage est synonyme de coefficient, de Rapport de taux, pourcentage. C'est un
rapport entre deux grandeurs comptables. Les ratios de gestion peuvent
être classés en ratios de structure, en ratios d'activités
et en ratios mixte.15(*)
I.1.6.1. Principe de la
méthode des Ratios.16(*)
Si la méthode des ratios connaît une diffusion
générale, c'est encore en analyse financière qu'elle fait
l'objet de l'application la plus systématique au point de constituer un
domaine méthodologique relative autonome et non pas seulement une
« boite a outils » dans laquelle les analystes viendraient
puiser à l'occasion. C'est pourquoi l'étude des ratios financiers
fournit une illustration privilégiée de l'efficacité de la
méthode.
La diversité de ratios (financiers ou autres)
utilisables en gestion peut paraître déroutante. Elle ne fait que
traduire deux caractéristiques majeures de la méthode. Il s'agit
d'une méthode ouverte, ce qui signifie que chaque analyste, entreprise
ou institution a tendance à élaborer une
« batterie » des ratios adaptées à ses
préoccupations, ainsi, s'explique la disparité des listes de
ratios proposés par des auteurs ou des organismes distincts.
Dans le lexique de gestion par exemple, il s'agit aussi d'une
méthode empirique dans laquelle les résultats chiffrés
obtenus n'ont pas de signification absolue mais doivent être
interprétés en terme relatif. Un ratio isolé n'a aucun
sens, il n'acquiert une signification absolue que s'il est comparé
à terme de référence.
Pour juger les résultats fournis par les calculs, les
éléments de référence utilises dans la
méthode des ratios peuvent être de trois types :
- la référence peut être historique ;
on s'intéresse alors à l'évolution d'un ratio ou d'une
série des ratios dans le temps afin de dégager des
évolutions qui, sous certaines conditions, peuvent s'analyser comme des
signes d'amélioration ou de dégradation ;
- la référence peut être normative :
on compare alors les ratios calcules à certaine normes que les
responsables de l'entreprise définissent comme objectifs à
atteindre ou à approcher ;
- la référence peut être enfin
statistique, on est alors conduit a comparer la valeur des ratios de
l'entreprise aux valeurs dégagées par des études
statistiques sur l'ensemble des entreprises ou sur une sous population
d'entreprises exerçant une activité voisine de celle de
l'unité étudiée, celle qui peut ainsi être
« située » par rapport à la population
à laquelle elle appartient.
La méthode des ratios se trouve largement
utilisée en analyse financière, mais également quoique de
façon plus extensive dans les autres disciplines de gestion. Elle
s'attache à établir des rapports significatifs entre grandeurs
généralement monétaires concernant deux
éléments du patrimoine ou de l'activité de
l'entreprise.17(*)
I.1.6.2 Les principaux types
des ratios financiers
De multiples classements sont proposés à propos
des ratios financiers. Celui qui est proposé ci-dessous
dépend :
- Du thème analytique concerné par chaque
ratio ;
- De la nature de l'information requise pour son calcul.
Grâce à l'application de ces deux
critères, on peut dissocier quatre types des ratios : les ratios de
structure, les ratios de synthèse, les ratios de rotation et les ratios
de rentabilité.
A. Les ratios de structure
Les ratios de structures sont des indicateurs qui
caractérisent la composition du patrimoine en mesurant des rapports
relatifs à l'actif du bilan. A propos de l'actif, on cherche à
dégager le poids de chaque élément pour faire sortir
l'impact des conditions technico-économiques sur la composition du
financement et des emplois qui en découlent.
Les ratios de structure concernant le passif fournissent pour
leur part des indications sur la composition du financement. D'une part, ils
permettent d'apprécier l'autonomie dont l'entreprise fait preuve en
matière de financement, grâce à la comparaison entre les
capitaux propres et dettes. D'autre part, ils permettent de juger la
stabilité de financement à la comparaison systématique
entre capitaux stables, les « capitaux permanent » et les
dettes à court terme.
B. Les Ratios de synthèse
Ces ratios établissent un rapprochement
systématique des éléments d'actif et de passif. Ils
permettent ainsi de traduire soit les conditions de financement des certains
éléments de l'actif, soit les possibilités de
remboursement des dettes à court terme par les composantes de l'actif
circulant à court terme.
C. Les Ratios de Rotation
Les ratios de rotation concernent les
stocks, les créances commerciales et les dettes fournisseurs. En
mesurant le délai et les vitesses de rotation de ces
éléments du bilan, on claire à la fois la condition
d'actualité (mesure des délais de règlement
accordés aux clients et reçus des fournisseurs, durée de
la période de stockage) et leurs incidences sur la solvabilité de
l'entreprise.
A cette classification peuvent s'ajouter les catégories
des ratios suivantes :
· Les ratios réels qui mesurent les rapports entre
des grandeurs effectives par opposition aux ratios
prévisionnels ;
· Les ratios techniques qui mesurent un aspect de la
gestion technique par opposition aux ratios sociaux qui portent sur les aspects
sociaux ;
· Les ratios financiers qui expriment des proportions
existant entre certaines masses du bilan (ratio de structure) par opposition
aux ratios économiques (ratios de fonctionnement ou ratios
d'activité). Ces derniers se décomposent en ratio d'entreprise
(situation économique générale de l'entreprise), ratio de
gestion mesurant l'action des divers départements de l'entreprise et les
ratios de coûts.
I.2 La
Rentabilité18(*)
La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu
ou prévu et les ressources employées pour l'obtenir. La notion
s'applique notamment aux entreprises mais aussi à tout autre
investissement.
La rentabilité représente l'évaluation
de la performance de ressources investies par des apporteurs de capitaux
La rentabilité rétrospective permet
d'évaluer le Modèle d'évaluation des actifs financiers
pouvant permettre de calculer un taux d'
actualisation par le
coût
moyen pondéré du capital. La rentabilité
rétrospective est un outil difficilement utilisable directement
(à partir du résultat d'exploitation ou du résultat net)
pour évaluer les entreprises car elle est biaisée par les
décalages temporels de l'entreprise (dus aux délais de paiement
par exemple).
La rentabilité prévisionnelle permet d'utiliser
les
flux de
trésorerie pour assurer une évaluation prenant en compte les
décalages temporels de l'entreprise.
I.2.1 La rentabilité
rétrospective
On distingue deux types de rentabilité
rétrospective : la rentabilité
économique qui mesure le rapport entre le revenu courant
et le "capital stable" (dettes financières sous normes internationales
et capitaux propres) mis en oeuvre et la rentabilité
financière qui mesure le rapport entre le revenu courant
après paiement des intérêts et des impôts et les
capitaux propres. Cette dernière rentabilité est essentielle pour
les apporteurs de capitaux puisqu'elle mesure la performance des ressources
qu'ils ont investies dans l'entreprise.
I.2.1.1 La rentabilité
économique
La rentabilité économique est une mesure de la
performance économique de l'entreprise dans l'utilisation de l'ensemble
de son capital « employé », c'est-à-dire de
l'ensemble de son actif financé par les "capitaux stables".
Le revenu généré est mesuré par
l'indicateur financier que constitue le
résultat
d'exploitation (RE), auquel on soustrait les impôts sur les
bénéfices (Imp). L'ensemble des capitaux
« employés » est égal à la somme des
fonds propres (KP), apportés par les apporteurs de capitaux,
plus les capitaux acquis grâce à l'endettement (DF, pour
dette financière). La somme des capitaux nets d'exploitation est donc
égale à CPNE = KP + DF. La
rentabilité économique est égale à :
Ce ratio correspond à ce que la
comptabilité anglo-saxonne appelle «
Return on
assets » ou encore « ROA ». La
rentabilité économique est donc indépendante du type de
financement des capitaux et exprime la capacité des capitaux investis
à créer un certain niveau de bénéfice avant
paiement des éventuels intérêts sur la dette. Elle est donc
une mesure de la performance économique de l'entreprise dans
l'utilisation de son actif : elle détermine quel revenu
l'entreprise parvient à générer en fonction de ce qu'elle
a. C'est donc un ratio utile pour comparer les entreprises d'un même
secteur économique.
Il n'y pas de consensus concernant son mode de calcul, ainsi
certains calculent la rentabilité économique en prenant en compte
le résultat d'exploitation (RE) divisé par la somme des emplois
stables (ES) plus le BFR :
Ou bien encore l'excèdent brut d'exploitation (EBE)
divisé par capitaux investis (CI) autrement dit immobilisations
corporelles et incorporelles, plus le besoin en fond de roulement
d'exploitation (BFRE)
Par opposition à la rentabilité financière,
qui intéresse plus les associés, la rentabilité
économique intéresse plus les investisseurs financiers tels que
les banques.
I.2.1.2 La rentabilité
financière
La rentabilité économique n'est toutefois pas
significative pour les apporteurs de capitaux : ce qui est pertinent pour
eux est la rentabilité non pas de l'ensemble des capitaux (CPNE
= KP + DF), mais des seuls capitaux propres (KP).
Le bénéfice analysé est
résultat
net courant (RN), c'est-à-dire au résultat d'exploitation
(RE) auquel on a soustrait l'impôt sur les bénéfices (Imp)
et les intérêts versés aux dettes financières (iDF,
avec i le taux d'intérêt moyen sur les dettes financières
de l'entreprise). On divise ce résultat net courant par le montant des
capitaux propres de l'entreprise.
La rentabilité financière sera donc égale
à :
Ce ratio correspond à ce que la comptabilité
anglo-saxonne appelle le «
Return on
Equity » ou encore « ROE ». Il exprime la
capacité des capitaux investis par les actionnaires et associés
à dégager un certain niveau de profit.
La différence entre les deux rentabilités va
dépendre de la différence entre le taux d'intérêt et
la rentabilité économique, à proportion du poids de
l'endettement. Pour un niveau de taux d'intérêt donné, la
rentabilité financière sera d'autant plus éloignée
(plus élevée ou plus faible) de la rentabilité
économique que l'endettement sera fort : cet effet s'appelle le
levier
d'endettement.
Plus précisément, on a :
Quand la rentabilité économique est supérieure au taux
d'intérêt (Reco > i), la
rentabilité financière est donc une fonction croissante du ratio
d'endettement (DF / KP). Plus la dette s'accroit, plus la
rentabilité financière est forte. C'est l'effet de levier de
l'endettement : pour un niveau donné de fonds propres, il est
possible d'améliorer la rentabilité financière de ces
fonds en s'endettant davantage.
Au contraire, lorsque la rentabilité économique
est inférieure au taux d'intérêt (Reco
< i), la rentabilité financière sera d'autant plus
faible que le ratio d'endettement sera fort.
L'effet de levier (financier) est l'effet
sur la
rentabilité
financière d'un recours plus ou moins important à l'endettement,
à partir d'une rentabilité économique donnée.
L'effet de levier mesure l'impact de l'utilisation d'apports
de capitaux de la part de tiers de l'entreprise par rapport aux
capitaux propres
à l'entreprise. En effet, les actionnaires et associés de
l'entreprise attendent une certaine
rentabilité
de l'entreprise. S'ils acceptent l'endettement, ils attendent un retour encore
plus important en
bénéfice
relativement au risque supplémentaire pris. Cette différence de
bénéfice relativement au total des capitaux de l'entreprise
(endettement compris) est l'effet de levier attendu.
Si la rentabilité économique est plus faible
que le taux d'
actualisation attendu
par les actionnaires et les associés, l'entreprise assiste à un
effet de massue.
Un effet de levier excessif, signalant une faiblesse des fonds
propres par rapport au recours au crédit, se traduit par des ratios de
solvabilité
dégradée.
L'effet de levier se détermine à partir de la
formule suivante :
Avec Rfi : Rentabilité
financière Reco : rentabilité
économique i : Taux d'intérêt
réel DF : Dette de l'entreprise FP : Capitaux propres de
l'entreprise
Levier financier : DF / FP
Levier d'exploitation : Reco - i
I.2.2 La rentabilité
prévisionnelle
La rentabilité prévisionnelle pour un
investisseur dans une entreprise sous forme de souscription ou achat d'actions
n'est pas directement la rentabilité rétrospective
financière constatée pour l'entreprise elle-même. La
rentabilité prévisionnelle de l'investissement est ici la somme
actualisée des
flux de
trésorerie.
· des revenus encaissés (
dividendes...)
· et de la plus ou moins-value potentielle due à
la variation du prix de l'action. Elle dépend notamment d'un
élément exogène, le prix de marché de l'action,
mais d'autres facteurs que la rentabilité de l'entreprise interviennent.
En particulier le prix d'achat de l'action est déterminant, ainsi que
les tendances boursières si l'action est cotée sur un
marché
organisé.
L'estimation de la rentabilité d'une entreprise est
donc un bon indicateur pour mesurer l'efficacité de l'entreprise dans le
cadre de sa fonction de production. C'est pourquoi, le calcul de la
rentabilité d'une entreprise doit s'accompagner d'une comparaison de son
niveau de rentabilité avec celui de ses principaux concurrents. En
effet, une entreprise peut très bien être rentable, mais
révéler un niveau de rentabilité inférieur à
celui de son secteur d'activité, ce qui tendrait à
démontrer son manque de compétitivité par rapport à
ses concurrents directs.
I.2.3. Les Indicateurs de la
rentabilité
1) L'Excédant Brut
D'Exploitation19(*)
Il donne une approche du résultat de
l'entreprise en considération des amortissements, des provisions, des
éléments financiers et exceptionnels.
L'Excédant brut d'exploitation permet de mesurer le
résultat d'exploitation d'une entreprise indépendamment de la
réglementation fiscale (amortissement linéaire ou
dégressif, amortissement dérogatoire et autres provisions
réglementées...) et indépendamment de son mode de
financement (par des capitaux propres ou étrangers : les charges
financières n'étant pas incluses).
2) le Résultat
d'exploitation20(*)
Il met en évidence le résultat réel
lié é l'exploitation, c'est-à-dire hors
éléments financiers et exceptionnels.
I.3 Relation entre
Structure Financière et Rentabilité
Afin de financer leurs investissements, les entreprises
disposent de plusieurs moyens. Elles peuvent faire appel à leurs
ressources internes ou à l'extérieur. Lorsque les taux
d'intérêts auxquels l'entreprise peut emprunter sont
inférieurs au taux de rentabilité des investissements que
l'entreprise souhaite effectuer, l'entreprise accroît le taux de
rentabilité de son capital en choisissant de financer son investissement
par endettement plutôt que par des capitaux propres. Cet effet de levier
de l'endettement ne doit pas masquer les risques du recours à
l'endettement pour financer les investissements.
En effet, si les investissements ne génèrent
pas les recettes attendues, il faudra néanmoins rembourser le capital
emprunté et payer les frais financiers. La contrainte de remboursement
qui pèse sur l'entreprise qui a recours à ce mode de financement
peut mettre en cause la solvabilité et la rentabilité à
long terme de la firme. Bref, pour investir les entreprises ont besoin de
disposer d'un financement adéquat, dont le coût n'est pas toujours
identique. Ainsi, le coût marginal du financement est croissant de telle
sorte que les entreprises choisiront d'abord l'autofinancement puis
l'endettement et enfin l'émission d'actions.
Ce n'est pas seulement le calcul économique
prévisionnel qui permet de déterminer la rentabilité
anticipée des investissements. Les méthodes de financement
auxquelles les investisseurs ont recours ont parfois un impact
déterminant sur la rentabilité future des investissements.
L'étude des investissements et de leur mode de financement est
indissociable.
L'investissement est un processus économique qui a
fasciné les économistes qui s'interrogeaient sur le sens de la
révolution industrielle.
Un investisseur augmente les chances de rentabiliser son
investissement s'il parvient à anticiper l'évolution des
paramètres qui détermineront sa rentabilité.
L'investissement ne devient un pari gagnant sur l'avenir que si justement la
part des facteurs aléatoires est réduite à la portion
congrue, autrement dit si les risques résiduels sont minimisés
dès le lancement du projet d'investissement
Si l'activité économique génère
de la rentabilité, il reste à savoir ce qui revient aux
actionnaires compte tenu, cette fois, des capitaux propres dont l'entreprise
dispose.
Les actionnaires ont un droit sur les
bénéfices, c'est-à-dire un droit sur le
résultat net (RN) de l'entreprise. Ce résultat
net, qui n'est que théorique puisqu'on a décidé de ne
pas tenir compte des éléments
exceptionnels, est obtenu à partir du
résultat économique en déduisant les charges
financières d'intérêt rémunérant les
créanciers lorsque l'entreprise s'endette (si le REC est exprimé
après impôt, il faut déduire les charges financières
nettes d'impôt ; si non, il est nécessaire de déduire
également le montant de l'impôt du solde REC - charges
financières). Etant propriétaires des
capitaux propres, la rentabilité
qu'offre l'entreprise à ses actionnaires est
déterminée par la rentabilité des capitaux propres
(rcp), évoquée de plus en plus souvent sous son nom
anglo-saxon ROE (pour « Return On Equity ») : rCP= RN /
CP
D'un côté, par la présence d'une charge
financière d'intérêt, l'utilisation de la dette diminue le
résultat net. De l'autre, le recours à l'endettement par
l'entreprise limite la contribution des actionnaires au financement de l'actif
économique. La rentabilité des capitaux propres peut donc
être affectée par le choix de sources de financement
diversifiées.
I.3.2 Le levier financier de la
dette
Le levier financier représente la modification,
favorable ou non, que subit la rentabilité des capitaux propres de par
l'usage de la dette dans les moyens de financement de l'entreprise. En analyse
financière, on sait que l'effet de la dette joue favorablement ou non
selon que le taux de rentabilité économique est supérieur
ou non au coût de la dette (ki).
re>ki
effet de levier
favorable et re<ki effet de levier
défavorable
I.3.3. La dimension risque du
choix des moyens de financement
Le risque supporté par les propriétaires de
l'entreprise a deux origines :
- d'une part, le risque
d'exploitation (ou risque économique), lié à
l'activité de l'entreprise, qui se traduit par la possibilité
d'une plus ou moins forte variation du résultat économique
lorsque le niveau d'activité de l'entreprise (que l'on peut
mesurer par le chiffre d'affaires) varie.
Il dépend de la présence et
de l'importance de charges fixes nécessaires au fonctionnement de
l'entreprise (si une entreprise supporte des charges fixes plus importantes que
ses concurrentes de taille similaire, elle est incitée à
réorganiser son fonctionnement pour éliminer les charges
superflues et pouvoir présenter un niveau de risque comparable à
celui de ses concurrentes) . Plus ces charges fixes sont élevées,
plus la contrainte sur le chiffre d'affaires est importante pour arriver
à générer un résultat économique positif.
Une baisse de chiffre d'affaires provoque alors une plus forte
dégradation du résultat économique que si la
société ne supportait que peu de charges fixes.
- D'autre part, le risque
financier lié à la manière dont l'entreprise se finance.
Selon la même logique que précédemment, avec l'endettement,
les charges financières d'intérêt augmentent et
contraignent plus fortement les possibilités de générer un
résultat net positif. Ce risque financier provient de ce que la
rémunération de la dette est prioritaire par
rapport à la rémunération
des capitaux propres et diminue celle-ci.
La présence d'un financement par dette n'augmente pas
le risque économique mais ajoute un risque financier dont la
manifestation se traduit par le fait que chaque unité de capital
supporte une part plus grande de risque économique. Constatant ce
risque, les actionnaires vont, en compensation, accroître leur exigence
de rémunération.
L'endettement permet à l'entreprise, sous certaines
conditions, de faire jouer l'effet de levier financier en faveur d'une
meilleure rentabilité des capitaux propres. Cependant, la
présence de dette augmente le risque total supporté par les
actionnaires en introduisant ou en augmentant le risque financier. Les deux
effets peuvent apparaître cohérents et ne pas affecter la
situation des actionnaires. Ils peuvent aussi faire apparaître une
distorsion telle que la compensation supplémentaire exigée par
les actionnaires n'est pas obtenue. Il est donc nécessaire d'aborder la
question de la neutralité ou non des choix de financement de
l'entreprise.
La quête d'une structure financière optimale a
pour point de départ la question de la neutralité ou non du choix
de financement sur la situation des actionnaires. L'effet de l'endettement de
l'entreprise sur le rendement des capitaux propres et le risque supporté
par les actionnaires nous impose une contrainte : on ne peut raisonner
qu'à situations comparables, ce qui en bon langage financier signifie
que l'on doit comparer la situation des actionnaires, selon la présence
ou non de dettes, à niveau de risque équivalent.
CHAP.II PRESENTATION DE
L'HOTEL LAKE KIVU SERENA
I.1. HISTORIQUE DE L'HOTEL
LAKE KIVU SERENA
Le LAKE KIVU SERENA HOTEL est une entreprise commerciale dont
la dénomination semble être anglaise que nous avons essayé
de traduire en français par L'HOTEL LAC KIVU SERENA.
En 2003 lorsque l'Etat Rwandais voulant investir dans le
secteur touristique a pris la décision de bâtir de nouveau les
bâtiments de l'ancien hôtel connu sous le nom MERIDIEN IZUBA qui
est devenu plus tard après le catastrophe du génocide au Rwanda
KIVU SUN et dans cette même année 2003 en août le nouvel
INTERCONTINENTAL KIGALI dans la capital du Rwanda. Pendant cette même
période, lorsque l'hôtel commence à être
opérationnel était sous la gestion du Sud-Africain (Southern Sun
Hôtel and Ressort) mais qu'à cela ne tiennent l'hôtel
était toujours une propriété de la République
Rwandaise mais seule la gestion a été confié à
Southern Sun Hotel and Ressort. Cette gestion qui n'a pas été
rentable a poussé à l'Etat Rwandais de restreindre le contrat
après seulement 2 ans. Après que l'Etat Rwandais ait
résilié le délai du contrat avec le Southern Sun Hotel
and Ressort, il s'est engagé à gérer ceux deux
infrastructures par ses propres hôtels. Ces deux infrastructures
étant le KIVU SUN et l'INTERCONTINENTAL KIGALI. Étant
donné que l'expérience en tourisme des Rwandais était
encore précaire ou plus basse, le gouvernement a pensé à
privatiser cette fois-ci ces deux infrastructures pour une période de
trois décennie. Ces deux hôtels ont été
immédiatement récupérés après que l'Etat a
décidé par la multi international TPS (Tourism Promotion
Service). Le TPS est un multi international qui investit dans les
différents secteurs à l'occurrence l'aviation, les bateaux les
hôpitaux et aussi les hôtels voire d'autre. Il faut noter que le
TPS est sous la supervision des sociétés AGHA KHAN.
II.2. SITUATION
GEOGRAPHIQUE
Le tourisme étant l'une des activités qui
contribue au développement socio-économique des états et
pour la république Rwandaise en particulier. Dans ce secteur en
réel expansion, le sous-secteur hôtelier se dessine d'une
importance considérable car il constitue l'essence même des
activités touristiques dans une contrée et pour la
république Rwandaise en particulier.
LAKE KIVU SERENA HOTEL est l'un des hôtels
constituant la branche TPS-Rwanda (Tourisme Promotion services-Rwanda). Le
TPS-Rwanda est en soi l'une des branches formant un tout
dénommé TPS ayant comme quartier général Nairobi
au Kenya.
Lake Kivu Serena Hôtel abrite aujourd'hui
l'ancienne infrastructure du KIVU SUN Hôtel situé à quelque
cinq mètres du lac Kivu profite d'une vue panoramique du lac et tous ses
chambres restent avec vue du lac.
Situé au nord- ouest du Rwanda le Kivu Serena
Hôtel profite des plusieurs ressources naturelles qui lui profère
une clientèle non négligeable dont :
· La chaîne des volcans.
· Le parc des Virunga hébergeant des Gorilles
de montagne qui sont parmi les rares espèces sur la terre.
· Le lac Kivu.
· La Frontière artificielle avec la
République Démocratique du Congo.
· La forêt naturelle de Gishwati.
En effet, l'hôtel LAKE KIVU SERENA ayant
constitué notre milieu d'étude, cet hôtel trouve sa
location à GISENYI. Toutefois il trace son point de repère dans
l'avenue de la coopération.
L'hôtel LAKE KIVU SERENA est un hôtel à 5
étoiles qui occupe des clients qui choisissent de séjourner dans
un hôtel coûteux d'excellente qualité
généralement de 5 étoiles.
II.3 ORGANIGRAMME
GM
IT Mnger Maint. Mnger HR Mnger F.O Mnger
Unit Account F&B Mnger H/KP Mnger Security Mnger
Supervisor
Assistant Unit Accountant
General Night Purchaser F& B
Cashier Audit Officer
Controller
Painting Mechanic & Sport &
Staff Electrician Fitness
Staff Staff Cashier Bars Store Keepers
Restaurant Audit
Structure Fonctionnel de la comptabilité de
l 'Hôtel Lake Kivu Serena
1. Le Directeur General (en anglais General Manager
GM)
Le Directeur Général de l'hôtel est le
coordonateur de tout les activités de l'hôtel, il donne le rapport
à la hiérarchie supérieur (Kigali Serena Hôtel), il
reçoit les rapports des chefs des départements les analyses, il
instruit les chefs de départements et il prend les décisions
importantes concernant l'hôtel. Il est nommé par le bureau central
de Nairobi.
2. Le chef Comptable (Unit Accountant)
Il coordonne toutes les activités comptables de
l'hôtel, il donne le rapport mensuel au Directeur et auprès du
Rwanda Revenue Authority. Il donne les instructions au comptable adjoint qui a
son tour le transmet aux autres agents oeuvrant dans le service comptable.
3. Le Comptable Adjoint (Assistant Unit
Accountant)
Il est chargé du paiement des factures des
fournisseurs, il fait le journal de l'entreprise, il supervise le staff
comptable (General Cashier, Night Audit, Food and Bevelage Controller,
Restaurant audit,...). Il veille qu'à ce que les clients paient leurs
dettes, il contrôle la circulation des fonds dans l'entreprise. Il
supervise le caissier dans l'élaboration des listes de paie et dans le
traitement des opérations entre l'hôtel et la banque (Bank
réconciliation)
Il contrôle l'évolution du stock et donne le
rapport journalier au chef comptable.
Toute sortie de fonds quelque soit le motif (règlement
des dettes des fournisseurs, avances sur salaires, ...) doit être
signé par le chef comptable et approuver par le Directeur
Général de l'hôtel.
II.4 APPROCHE
METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DES DONNEES
II.3.1 APPROCHE
METHODOLOGIQUE
Le terme méthodologie sert à désigner
l'ensemble des méthodes et techniques à utiliser soit pour
rassembler les données, soit pour traiter les résultats des
investigations.
La méthode étant l'ensemble des règles
et des principes qui conduisent à la connaissance objective ; les
techniques apparaissent comme des outils de recherche mis en oeuvre en fonction
d'une stratégie générale définie au
préalable.
1. Méthodes
Pour réaliser ce travail, deux méthodes ont
été utilisées : la méthode historique et la
méthode analytique.
La méthode historique nous a été utile en
voulant comprendre l'historique des PME dans le secteur hôtelier dans son
ensemble, et plus particulièrement celle de l'Hôtel Lake Kivu
Serena
La méthode analytique qui nous permet d'analyser les
donnes concrètes en vue d'une explication et d'établir un rapport
entre les différents donnés disponibles et la situation de
l'entreprise elle-même.
2. Techniques de Collecte des
données
Nous avons choisi d'utiliser deux techniques pour collecter
les données, à savoir la technique documentaire et entretien ou
interview.
La technique documentaire a consisté à consulter
des ouvrages, rapports revues et sites internet en rapport avec le
présent travail.
La technique d'interview : au cours de cette
étude, nous avons récolté des informations en nous
entretenant avec les responsables (aux différents niveaux
hiérarchiques) et les clients de l'HLKS
Après la collecte des données, nous sommes
passés au traitement et reclassement de documents comptables, notamment
le bilan et les TFR de l'HLKS
Après avoir recueilli le bilan comptable et le TFR nous
avons procède à des retraitements comptables qui consistent
à opérer des calculs sur certains postes du bilan ou à
réintégrer des éléments hors bilan, pour donner
l'image la plus représentative de la réalité
économique. Cela nous a permis de présenter le bilan financier et
le bilan fonctionnel considérer comme « bilan supports
d'analyse » se distinguant par leurs valeurs théoriques et
leurs intérêts pratiques
Chapitre III. PRESENTATION
DES RESULTATS
A partir des données
financières (2007-2009) de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA, nous
établissons une relation entre la rentabilité et la structure
financière de cette entreprise.
Il à été
postulé que la structure financière de l'hôtel LAKE KIVU
SERENA entrainerait de forte Besoin en fonds de Roulement et une
trésorerie nette faible soutenus par les emprunts à long terme.
Ceux qui réduiraient la capacité d'autofinancement de
l'entreprise. Ce chapitre présente les résultats
en trois sections : La première aborde le besoins en fonds de
roulement par rapport à la trésorerie de l'Hôtel LAKE KIVU
SERENA, la deuxième analyse la rentabilité par rapport à
la structure financière de l'hôtel LAKE KIVU SERENA et en fin la
dernière discute les résultats ainsi analysé.
III.1 Du BFR à la
trésorerie nette de L'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Avant d'aborder
ce point il est indispensable d'esquisser les bilans de l'hôtel LAKE KIVU
SERENA, son besoin en fonds de roulement et pour couronner ce point on va
parler de la liquidité et des quelques ratios.
III.1.1 Les bilans
Condensés et synthétique de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
A. Bilans Condensés de l'Hôtel LAKE KIVU
SERENA
Tableau N°1 Bilan
Condensé de l'hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009
ACTIF
|
2007
|
2008
|
2009
|
Valeurs Immobilisées
|
289 868 083
|
507 586 752
|
521 816 336
|
Valeurs d'exploitation
|
1 146 923 232
|
1 599 653 469
|
1 710 164 933
|
Valeurs réalisables
|
300 130 358
|
496 589 667
|
891 775 702
|
Valeur disponible
|
266 855 895
|
646 710 876
|
680 331 538
|
TOTAL ACTIF
|
2 003 777 568
|
3 250 540 764
|
3 804 088 509
|
PASSIF
|
|
|
|
Capitaux Permanents
|
1 212 531 582
|
2 525 477 777
|
2 589 646 849
|
Exigible à court terme
|
791 245 986
|
725 062 987
|
1 214 441 660
|
TOTAL PASIF
|
2 003 777 568
|
3 250 540 764
|
3 804 088 509
|
Source : Elaborer par nous même
sur base des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
B. Bilans Synthétiques
Tableau N°2 Bilan
Synthétique de L'Hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009
Année
|
2007
|
2008
|
2009
|
ACTIF
|
Valeurs Immobilisées
|
289 868 083
|
507 586 752
|
521 816 336
|
Valeurs circulantes
|
1 713 909 485
|
2 742 954 012
|
3 282 272 173
|
TOTAL ACTIF
|
2 003 777 568
|
3 250 540 764
|
3 804 088 509
|
PASSIF
|
Capitaux Permanents
|
1 212 531 582
|
2 525 477 777
|
2 589 646 849
|
Exigible à court terme
|
791 245 986
|
725 062 987
|
1 214 441 660
|
TOTAL PASIF
|
2 003 777 568
|
3 250 540 764
|
3 804 088 509
|
Source : Elaborer par nous même
sur base des données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Il convient ici de dire que, les valeurs circulantes sont
constituées de la somme des valeurs d'exploitations, des valeurs
réalisables et des valeurs disponibles.
III.1.2 Etude du Fonds de
Roulement
Rappelons que le fonds de roulement constitue une enveloppe
des capitaux permanents destinés à financer non seulement des
actifs durables, mais des actifs circulants. Le fonds de roulement peut
être net ou propre comme nous le présentons dans les tableaux
ci-dessous.
III.1.2.1 Le Fonds de roulement
Net
Il existe deux modes de calcul du fonds de roulement net par
le haut du bilan et par le bas du bilan. Le fonds de roulement net par le haut
du bilan (Capitaux Permanents - Valeurs Immobilisées nettes)
Tableau N°3 Calcul du Fonds de Roulement Net par le Haut
et par le bas du Bilan de L'H.L.K.S
Fonds de Roulement par le haut du bilan
|
Année
|
Capitaux Permanent
|
Valeurs Immobilisées
|
FRN.
|
2007
|
1 212 531 582
|
289 868 083
|
922 663 499
|
2008
|
2 525 477 777
|
507 586 752
|
2 017 891 025
|
2009
|
2 589 646 849
|
521 816 336
|
2 067 830 513
|
Fonds de Roulement par le haut du bilan
|
2007
|
1 713 909 485
|
791 245 986
|
922 663 499
|
2008
|
2 742 954 012
|
725 062 987
|
2 017 891 025
|
2009
|
3 282 272 173
|
1 214 441 660
|
2 067 830 513
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
En considérant ce tableau, nous constatons que durant
les trois années de notre étude, les fonds de roulement sont
suffisants et positif. Ainsi, le principe de l'équilibre minimum
à été respecte par l'Hôtel LAKE KIVU SERENA, ce
principe veut que les emplois durables soient financés par des
ressources durables. Pour cette entreprise, ceci constitue déjà
un bon signe qui traduit une bonne structure financière. Cette
entreprise a dû réunir des capitaux permanents des montants assez
élevés pour lui permettre de financer, de façon durable,
à la fois l'intégralité de ses immobilisations et un
volant de liquidité lui permettant de faire face aux aléas de
fonctionnement. Remarquons également les fonds de roulement net de
l'Hôtel LAKE KIVU SERENA ont évolué d'une façon
croissante mais disproportionnel soit, 922 663 499 (2007), 2 017 891 025 92008)
et 2 067 830 513 en 2009.
III.1.2.2 Calcul du Fonds de
Roulement propre
Le Fonds de Roulement Propre (FRP) est obtenue par la
différence entre les capitaux propres et les actifs
immobilisés.
Tableau N°4 Calcul du Fonds
de Roulement Propre de L'H.L.K.S
Année
|
Capitaux Propres
|
Actifs Immobilisés
|
FRP.
|
2007
|
1 212 531 582
|
289 868 083
|
922 663 499
|
2008
|
1 594 185 073
|
507 586 752
|
1 086 598 321
|
2009
|
1 704 918 779
|
521 816 336
|
1 183 102 443
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Comme le montre le tableau ci-dessus, compte tenu de l'absence
des dettes à long et à moyen terme en 2007, le Fonds de Roulement
net est égal au Fonds de Roulement propre. A partir de ces informations
on peut dégager facilement la part de ce FR émanant du Passif
exigible qui se présente dans le tableau ci-dessous.
Tableau N°5 Calcul du Fonds
de Roulement Propre de L'H.L.K.S
Année
|
FRN
|
FRP
|
FR Normatif
|
2007
|
922 663 499
|
922 663 499
|
0
|
2008
|
2 017 891 025
|
1 086 598 321
|
931 292 704
|
2009
|
2 067 830 513
|
1 183 102 443
|
884 728 070
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Au vu de ce tableau, nous voyons que pour l'année 2007
le fonds de roulement n'était pas constituer des dettes à court
terme.
III.1.3 Calcul du Besoin en
Fonds de Roulement (BFR.)
Le besoin en fonds de roulement est le montant des capitaux
investis dans le cycle d'exploitation non couvert par les dettes à court
terme. Il se calcul en faisant les emplois cycliques (Valeurs circulantes -
Valeurs disponibles) - les Besoins cycliques (Dettes à court terme - la
trésorerie passive). Ci-dessous nous présentons dans un tableau
les BFR de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009.
Tableau N°6 Calcul du Besoin en Fonds de Roulement de
L'H.L.K.S
Année
|
Emplois cycliques
|
Ressources cycliques
|
BRF
|
2007
|
1 447 053 590
|
791 245 986
|
655 807 604
|
2008
|
2 096 243 136
|
725 062 987
|
1 371 180 149
|
2009
|
2 601 940 635
|
1 214 441 660
|
1 387 498 975
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
La lecture du tableau ci-haut, nous constatons que pendant
toutes les trois années de notre étude les Besoins en fonds de
roulement sont positifs ; cela signifie que les ressources cycliques ne
couvrent pas la totalité des emplois cycliques. En d'autres termes,
l'Hôtel LAKE KIVU SERENA fait face à un problème financier
lié à son exploitation.
III.1.4 Calcul de la
Trésorerie et de la liquidité
L'étude de l'équilibre financier par le FR et
par le BRF nous conduit à l'examen de la trésorerie et de la
liquidité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA compte tenu de ses dettes
à court terme.
III.1.4.1 Calcul de La
Trésorerie
La trésorerie correspond aux valeurs que l'entreprise
dispose sous forme liquide. Elle est également aux valeurs disponibles
se trouvant au bilan. Il se calcul en déduisant du fonds de roulement
les valeurs du besoin en fonds de roulement (FR-BFR). Nous présentons
dans le tableau qui suit la trésorerie nette de l'Hôtel LAKE KIVU
SERENA de 2007 à 2009.
Tableau N°7 Calcul de la trésorerie nette de
L'H.L.K.S
Année
|
FRN
|
BFR
|
Trésorerie nette
|
2007
|
922 663 499
|
655 807 604
|
266 855 895
|
2008
|
2 017 891 025
|
1 371 180 149
|
646 710 876
|
2009
|
2 067 830 513
|
1 387 498 975
|
680 331 538
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Nous remarquons à partir des données du tableau
ci-dessus que les fonds de roulement net sont supérieurs aux besoins en
fonds de roulement durant les trois années d'étude ;
d'où la trésorerie est positive de 2007 à 2009. Compte
tenu de l'absence de la trésorerie passive, la trésorerie
correspond aux valeurs disponibles.
Pour mieux interpréter ce
résultat il est indispensable de calculer la sensibilité du FRN
par rapport à la trésorerie, du BFR par rapport à la
trésorerie et celle du FRN par rapport au BFR.
a. Calcul de la sensibilité du FRN par rapport
à la Trésorerie
? FRN TN
åFRN/TN = X
FRN ? TN
Pour 2008 on a:
2 017 891 025 - 922 663 499 X 646 710 876
=
2 017 891 025 656 710 876
- 266 855 895
= 1 095 227 526 X 646 710 876
2 017 891 025 379 854 981
= 0.54275851 X 1.702520457
= 0.924
Pour cette année, lorsque le FRN
augment d'une unité, la trésorerie augmente de 0.924 comme nous
le montre l'élasticité ci-haut.
Pour 2009 on a:
2 067 830 513 - 2 017 891 025 X 680 331
538
=
2 067 830 513 680 331 538
- 646 710 876
= 49 939 488 X 680 331 538
2 067 830 513 33 620 662
= 0.024150667 X 20.2355188
= 0.489
Pour cette année, lorsque le FRN augment d'une
unité, la trésorerie augmente de 0.489 comme nous le montre
l'élasticité ci-haut, une baisse qui est dit à la
variation du FRN qui est trop minime à cause de la dette contracter en
2008 qui à occasionner la hausse sensible de son FRN qui passe de 922
663 499 à 2 017 891 025.
b. Calcul de la sensibilité du BFR par rapport
à la trésorerie
? BFR TN
åBFR/TN = X
BFR ? TN
Pour 2008 on a:
1 371 180 149 - 655 807 604 X 646 710 876
=
1 371 180 149 656 710 876
- 266 855 895
= 715 372 545 X 646 710 876
1 371 180 149 379 854 981
= 0.521720319 X 1.702520457
= 0.888
Pour l'année 2008, l'augmentation
d'une unité supplémentaire du BFR occasionne une augmentation de
la trésorerie nette de 0.888.
Pour 2009 on a:
1 387 498 975- 1 371 180 149 X 680 331
538
=
1 387 498 975 680 331
538 - 646 710 876
= 16 318 826 X 680 331 538
2 067 830 513 33 620 662
= 0.011761324 X 20.2355188
= 0.238
Ici comme nous le montre le calcul ci-haut
la sensibilité du BFR par rapport a la Trésorerie nette à
chute soit de 0.888 à 0.238 à cause de l'augmentation sensible du
BFR en 2008 générer par l'hôtel LAKE KIVU SERENA ce qui a
occasionnée une baisse de la trésorerie nette de l'Hôtel
nous voyons qu'en 2009 lorsqu'on ajoute une unité supplémentaire
au BFR de l'hôtel LAKE KIVU SERENA sa généré une
trésorerie à hauteur de 0.238.
c. Calcul de la sensibilité de FRN par rapport au
BFR
? FRN BFR
åFRN/BFR = X
FRN ? BRF
Pour 2008 on a:
2 017 891 025 - 922 663 499 X 1 371 180 149
=
2 017 891 025 1 371 180
149 - 655 807 604
= 1 095 227 526 X 1 371 180 149
2 017 891 025 715 372 545
= 0.54275851 X 1.916735774
= 1.04
L'ajout d'une unité supplémentaire au FRN
augmente le besoin en fonds de roulement de 1.04 une sensibilité qui est
très forte, ce qui justifie le faite que malgré le fonds de
roulement qui est positif la trésorerie l'est aussi mais pas d'une
manière suffisante parce que le BFR étant aussi
élevée influence négativement la trésorerie de
l'Hôtel LAKE KIVU SERENA.
Pour 2009 on a:
2 067 830 513 - 2 017 891 025 X 1 387 498
975
=
2 067 830 513 1 387 498
975 - 1 371 180 149
= 49 939 488 X 1 387 498 975
2 067 830 513 16 318 826
= 0.024150667 X 85.02443589
= 2.053
Pour cette année, la
sensibilité devient trop forte soit de 1.04 en 2008 à 2.053 en
2009 ce qui justifie pour cette année une augmentation du FRN et du BFR
qui ont générer une trésorerie trop faible voyant le
moyens qui ont été a la disposition de l'Hôtel LAKE KIVU
SERENA.
III.1.4.2 Calcul de la
liquidité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
La liquidité est une notion qui fait intervenir les
capitaux circulant selon leur degré de liquidité, ainsi on
distingue la liquidité générale de la liquidité
réduite ; la liquidité est directement liée au cycle
d'exploitation de l'entreprise.
a. La liquidité
générale
Tableau N°8 Calcul de la liquidité
générale de L'H.L.K.S
Année
|
Valeurs Circulantes
|
dettes à court terme
|
Liquidité générale
|
2007
|
1 713 909 485
|
791 245 986
|
2.17
|
2008
|
2 742 954 012
|
725 062 987
|
3.78
|
2009
|
3 282 272 173
|
1 214 441 660
|
2.70
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
A travers ce tableau nous lisons la liquidité
générale de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007 à 2009,
le ratio a haussé de 2.17 à 3.78 tandis qu'il s'observe une chute
de ce ratio en 2009 soit de 3.78 à 2.7. Étant donne que tous les
ratios sont supérieurs à 1 c'est-à-dire que les actifs
circulants sont supérieurs aux dettes à court terme. La
transformation de l'actif circulant en liquidité permet donc de
rembourser toutes les créanciers à court terme.
b. La liquidité réduite
Cette liquidité est fonction de l'actif
réalisable à court terme y compris les disponibles et les passifs
à court terme. Cette liquidité se calcule comme suit :
(Valeur réalisables + valeurs disponibles) / Dettes à court
terme.
Tableau N°9 Calcul de la
liquidité réduite de L'H.L.K.S
Année
|
Valeur Disponible
|
Valeur réalisable
|
Dettes à court terme
|
Liquidité réduite
|
2007
|
266 855 895
|
300 130 358
|
791 245 986
|
0.717
|
2008
|
646 710 876
|
496 589 667
|
725 062 987
|
1.577
|
2009
|
680 331 538
|
891 775 702
|
1 214 441 660
|
1.295
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
De par les résultats de ce tableau, nous constatons que
compte tenu des valeurs disponibles, le paiement des créanciers à
court terme se ferait sans problème pour les exercices 2008 et 2009,
ceci est visible à travers les ratios de la liquidité qui sont
tous supérieurs à 1 tandis que pour l'année 2007 le
paiement accuse des problèmes car les dettes à court terme sont
supérieurs aux valeurs réalisables plus les disponibles.
III.1.5 Calcul des quelques
ratios
III.1.5.1 Ratio d'autonomie
globale de financement
Le ratio d'autonomie globale de financement permet
d'établir un rapport entre les capitaux propres et le total passif. Ce
ratio se calcule par le rapport des capitaux propres sur le total passif.
Tableau N°10 Calcul du ratio d'autonomie globale de
financement de L'H.L.K.S
Année
|
Capitaux Propre
|
Total Passif
|
R.A.G.F
|
2007
|
1 212 531 582
|
2 003 777 568
|
0.61
|
2008
|
1 594 185 073
|
3 250 540 764
|
0.49
|
2009
|
1 704 918 779
|
3 804 088 509
|
0.45
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Au vu de ce tableau ci-haut nous constatons que, compte tenu
de l'absence des dettes à long terme pour l'année 2007, les
capitaux permanents sont égaux aux capitaux propres, l'année 2007
accuse le ratio le plus élevée avec un taux de 61% suivie de
l'année 2008 soit 49%, en dernier lieu vient l'année 2009 avec
une participation au passif total de l'ordre de 45%
III.5.2 Ratio du Poids de
l'endettement global
Ce ratio permet de calculer le poids de l'endettement global
sur l'entreprise. Il se calcul par le rapport dettes total sur total passif.
Ci-dessous dans un tableau nous présentons le calcul du ratio du poids
de l'endettement global de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA.
Tableau N°11 Calcul du ratio
du poids de l'endettement global de L'H.L.K.S
Année
|
Total Dettes
|
Total Passif
|
R.P.E.G
|
2007
|
791 245 986
|
2 003 777 568
|
0.39
|
2008
|
1 656 355 691
|
3 250 540 764
|
0.51
|
2009
|
2 099 169 729
|
3 804 088 509
|
0.55
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Le ratio de l'endettement est le complément à
l'unité du ratio d'autonomie globale de financement. En effet, le
ratio le plus élevé s'observe en 2009 ; pendant cette
année les dettes ont contribuée à 55% au passif total
alors qu'en 2007 et 2008, leurs contributions au passif total se montent
respectivement à 39% et 51%.
III.5.3 Ratio d'autonomie
financier à Long terme
Ce ratio établit un rapport entre les capitaux propres
et les capitaux permanents. En voici la formule : capitaux propres sur
capitaux permanents.
Tableau N°12 Calcul du ratio d'autonomie
Financière à Long terme de L'H.L.K.S
Année
|
Capitaux Propres
|
Capitaux Permanent
|
R.A.F.T
|
2007
|
1 212 531 582
|
1 212 531 582
|
1
|
2008
|
1 594 185 073
|
2 525 477 777
|
0.631
|
2009
|
1 704 918 779
|
2 689 646 849
|
0.634
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
De par les résultats de ce tableau, il se dégage
que le ratio d'autonomie financière à terme est de 1 pour
l'année 2007, cette situation est due à la politique de
financement de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA. En observant sa structure
financière, au cours des exercices 2008 et 2009, l'hôtel LAKE KIVU
SERENA a fait recours aux dettes à long terme ce qui justifie la baisse
de ce ratio soit 0.631 en 2008 et 0.634 en 2009 ; car les capitaux
permanents sont supérieurs aux capitaux propres.
III.5.4 Ratio de
dépendance à l'égard de l'endettement
Ce ratio permet d'établir un rapport entre les dettes
à court terme et les capitaux propres, il se calcul comme suit :
dettes à court terme sur capitaux propres.
Tableau N°13 Calcul du ratio de dépendance
à l'égard de l'endettement de L'H.L.K.S
Année
|
Dettes à court terme
|
Capitaux Propres
|
R.D.E.E
|
2007
|
791 245 986
|
1 212 531 582
|
0.65
|
2008
|
725 062 987
|
1 594 185 073
|
0.45
|
2009
|
1 214 441 660
|
1 704 918 779
|
0.71
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Un coup d'oeil sur ce tableau nous montre que le ratio de
dépendance à l'égard de l'endettement est beaucoup plus
élevé en 2009, pendant cette année, les dettes à
court terme constituent 71% des capitaux propres alors qu'en 2007 ce ratio
s'élevait à 65% et à 45% en 2008.
III.5.5 Ratio de
stabilité de Financement
Ce ratio permet d'établir un rapport entre les capitaux
permanents et le total du passif. Il s'évalue comme suit : Capitaux
Permanents sur Total Passif.
Tableau N°14 Calcul du ratio de stabilité de
financement de L'H.L.K.S
Année
|
Capitaux permanent
|
Total passif
|
R.S.F
|
2007
|
1 212 531 582
|
2 003 777 568
|
0.615
|
2008
|
2 525 477 777
|
3 250 540 764
|
0.777
|
2009
|
2 589 646 849
|
3 804 088 509
|
0.681
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
En observant les données de ce tableau nous remarquons
que le ratio le plus élevé est lu à l'exercice 2008, pour
cette exercice le capitaux permanent constituent 77.7% du total du passif
tandis que les capitaux permanents constituent respectivement 61.5% et 68.1%
pour l'année 2007 et 2009.
III.5.6 Ratio du degré de Solvabilité
Ce ratio mesure essentiellement la sécurité dont
jouissent les créances à long, moyen et court terme constituant
ainsi la marge de crédit de l'entreprise. Pour le calculer il suffit de
prendre le rapport entre l'actif total et les capitaux étranger (dettes
à long, moyen et court terme). Le tableau suivant nous permet de
déterminer ce degré de solvabilité.
Tableau N°14 Calcul du ratio du degré de
solvabilité de L'H.L.K.S
Année
|
Total Actif
|
Capitaux étrangers
|
Degré de solvabilité
|
2007
|
2 003 777 568
|
791 245 986
|
2.53
|
2008
|
3 250 540 764
|
1 656 355 691
|
1.96
|
2009
|
3 804 088 509
|
2 199 169 730
|
1.73
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Pour les tiers créanciers, il y a une bonne
sécurité générale car les avoirs de l'Hôtel
LAKE KIVU SERENA, pendant ces trois années d'étude, sont en
mesure de rembourser toutes les dettes plus d'une fois et demi si l'on
envisageait une éventuelle liquidation comme nous le voyons 2.53 fois en
2007, 1.96 fois en 2008 et 1.93 fois en 2009. Ce qui est mieux pour une
entreprise en liquidation.
III.2 Etude de la
Rentabilité
La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou
prévu et les ressources employées pour l'obtenir, la notion
s'applique notamment aux entreprises mais aussi à tout autre
investissement. La rentabilité représente l'évaluation de
la performance des ressources investies par des apporteurs des capitaux.
III.2.1 Etude de la
Rentabilité Economique
Cette rentabilité mesure la performance
économique de l'entreprise dans l'utilisation de l'ensemble de son
capital employé. Le revenu généré est mesuré
par l'indicateur financier que constitue le résultat d'exploitation
(R.E) sur la somme des emplois stable (E.S) plus le BFR.
Tableau N°15 Calcul de la rentabilité
économique de L'H.L.K.S
Année
|
R.E
|
E.S+BFR
|
Rentabilité économique
|
2007
|
257 181 162
|
945 675 687
|
0.378
|
2008
|
467 355 131
|
1 878 766 901
|
0.249
|
2009
|
313 856 816
|
1 909 315 311
|
0.164
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Comme nous le montre le tableau ci-haut nous constatons que la
performance économique l'hôtel LAKE KIVU SERENA évolue
d'une façon décroissante ce qui veut dire que la dette n'a pas
améliorer la performance économique de l'hôtel LAKE KIVU
SERENA.
III.2.2 La Rentabilité
Financière
Cette rentabilité exprime la capacité des
capitaux investis par les actionnaires et associés à
dégager un certain niveau de profit.
Tableau N°16 Calcul de la
rentabilité Financière de L'H.L.K.S
Année
|
R éco.
|
R éco.-i
|
DF/KP
|
Rentabilité financière
|
2007
|
0.378
|
0.378
|
-
|
0.378
|
2008
|
0.249
|
0.154
|
0.58
|
0.233
|
2009
|
0.164
|
0.069
|
0.52
|
0.122
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Comme nous le montre ce tableau nous voyons que l'augmentation
des capitaux investit par recourt aux dettes a augmenté la
rentabilité de 23.3% en 2008 et 12.2% en 2009 une chute qui s'explique
par une baisse de la performance économique qui elle aussi est
expliquée par le fait que le résultat d'exploitation de cette
exercice est de loin inferieur aux capitaux investit.
III.2.3 Le Levier Financier
L'effet de levier va nous montrer l'impact de l'utilisation
d'apports des capitaux de la part de tiers de l'hôtel LAKE KIVU SERENA
par rapport à ses capitaux propres. Elle est déterminée
par la formule dettes financières sur fonds propres.
Tableau N°17 Calcul de l'effet de levier financier de
L'H.L.K.S
Année
|
Dettes financière
|
Fonds propres
|
Le levier financier
|
2007
|
0
|
1 212 531 582
|
0
|
2008
|
931 292 704
|
1 594 185 073
|
0.58
|
2009
|
884 728 069
|
1 704 918 779
|
0.52
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Voyant ce tableau nous constatons que pour l'année 2008
l'Hôtel LAKE KIVU SERENA à contacter une dette équivalente
à 58% de ses capitaux propres alors qu'en 2009 cette dette
équivalait à 52% des capitaux propres.
III.2.4 Calcul de la
capacité d'autofinancement
La capacité d'autofinancement est la capacité
pour une entreprise d'engendrer par son activité des ressources
nouvelles susceptibles d'être conservées durablement dans
l'entreprise pour financer ses activités dans le futur. Elle se calcul
comme suit : Résultat à affecter - Amortissement - les
provisions.
Le tableau suivant nous présente le calcul de la
capacité d'autofinancement de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA de 2007
à 2009.
Tableau N°19 Calcul de
l'effet de levier financier de L'H.L.K.S
Année
|
Résultat net
|
Amortissement
|
Provision
|
C.A.F.
|
2007
|
89 804 197
|
75 605 215
|
-
|
165 409 412
|
2008
|
303 136 062
|
80 596 376
|
79 428 657
|
463 161 095
|
2009
|
295 644 239
|
93 806 697
|
186 815 620
|
576 266 556
|
Source : Nos Calculs à partir des
données obtenues à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
Comme nous le montre le tableau ci-haut nous voyons que
l'augmentation des capitaux par recourt à l'emprunt a augmenté la
capacité d'autofinancement de l'hôtel LAKE KIVU SERENA. Une
augmentation sensible de 165 409 412 en 2007 à 463 161 095 en 2008 et
576 266 556 en 2009.
III.3 Discutions des
Résultats
Dans ce chapitre nous avons présenté les
résultats de notre recherche, selon le principe de l'équilibre
financier, les actifs acycliques doivent être finances par les ressources
acycliques alors que les actifs circulants doivent l'être par des dettes
à court terme. Les résultats auxquels nous avons aboutit
révèlent que ce principe à été
respecté et une marge s'observe car les Fonds de Roulements de
l'Hôtel LAKE KIVU SERENA pour les années 2007, 2008 et 2009 sont
tous positifs. Ce pendant malgré tout cela la performance
économique de l'hôtel LAKE KIVU SERENA à évoluer
d'une façon décroissante pour les trois années
d'étude à cause du résultat d'exploitation
générer par ses exercices qui était inferieur aux capitaux
investit.
En fin, l'augmentation des capitaux par recourt à la
dette, a amélioré la rentabilité de l'ordre de 23.3% en
2008 et 12.2% en 2009, une chute aussi qui est due à l'augmentation des
provisions pour l'année 2009. Cette recourt à l'emprunt, à
aider l'Hôtel LAKE KIVU SERENA à augmenter sa capacité
d'autofinancement de 165 409 412 en 2007 à 576 266 556 en 2009.
CONCLUSION GENERALE
Etant à la fin de notre travail qui a porter sur la
structure financière et son effet sur la rentabilité :
application à l'Hôtel LAKE KIVU SERENA, rappelons que la question
principale qui a motivée notre préoccupation est celle de savoir
que peut-être l'incidence de cette structure financière sur la
rentabilité de cette entreprise. En d'autre terme :
- Quels sont les aménagements susceptibles à
améliorer cette structure ?
- La rentabilité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA est-
elle suffisante pour assurer son autofinancement ?
Ainsi, en vue de répondre à ces questions, nous
avons formulé les hypothèses suivantes :
- La structure financière de l'hôtel LAKE KIVU
SERENA entrainerait de forte Besoin en fonds de Roulement, D'où une
trésorerie faible. Il ne pourrait être amélioré que
par une augmentation des ressources stables facilement réalisable par le
recours aux emprunts à long et à moyen terme.
- La trésorerie étant une convergence entre le
financement à long terme et à court terme, la rentabilité
de l'hôtel LAKE KIVU SERENA serait faible, ce qui déduirait sa
capacité d'autofinancement
Pour vérifier nos hypothèses nous nous sommes
servit de la méthode historique, d'une part, qui nous a aidée
à exprimer les faits liées au passe de l'entreprise ; la
méthode analytique d' autre part qui nous a permis d'analyser les
données concrètes en vue d'une explication et d'établir un
rapport entre les différentes donnés disponibles et la situation
de l'entreprise elle-même.
Ce deux méthodes ont été soutenue par
deux technique à savoir : la technique documentaire qui nous a
aidée à parcourir la documentation comptable de l'hôtel
LAKE KIVU SERENA et la technique d'entretien libre qui nous à
aidée à avoir des explications auprès du comptable pour
ce qui concerne la tenue de la comptabilité.
Pour mener à bien notre travail, nous l'avons
subdivisé en trois chapitres à savoir :
- La structure financière et la
rentabilité ;
- La présentation de l'hôtel LAKE KIVU
SERENA ;
- Présentation des résultats.
Après analyse de toutes les informations recueillies
auprès de la comptabilité de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA nous
sommes arrivés aux résultats suivants :
- L'hôtel LAKE KIVU SERENA a dégagé de
forte besoin en fons de roulement respectivement de : 655 807 604, 1 371
180 149 et 1 387 498 975 pour les années 2007, 2008 et 2009, à
cause de ces besoins en fonds de roulement qui sont élevés, la
trésorerie de l'hôtel LAKE KIVU SERENA est faible pour cette
période malgré les fonds de roulement qui sont aussi
élevés et de loin supérieur aux besoins en fonds de
roulement, l'hôtel ayant contracté une dette au court de
l'année 2008 et 2009, la trésorerie a haussée sensiblement
soit de 266 855 895 en 2007 à 646 710 876 en 2008 et 780 331 538 en
2009.
- Pendant la période 2007, l'Hôtel LAKE KIVU
SERENA ne pouvait s'autofinancer qu'à hauteur de 14 198 982 ce qui n'est
pas suffisant mais au court des deux dernières années la dette
à augmenter la capacité d'autofinancement de 165 409 412 en 2007
à 463 161 095 en 2008 et 576 266 556 en 2009.
- Au vu de ces résultats, nous pouvons affirmer sans
nous contredire que nos hypothèses de recherche sont confirmées.
Nous ne pouvons pas prétendre épuiser tous les
aspects de ce thème qui est si vaste, vu le temps qui nous fait
défaut et nos moyens qui sont limités, c'est pour cette raisons
que nous laissons la porte ouverte aux chercheurs qui veulent aborder ce sujet
ou l'élargir.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
1. A. BURLAND et autre, Dictionnaire de Gestion
Comptable, éd. Ellipse, Paris, 1995
2. A. CAPEZ, Elément de Gestion
Financière, 2eme éd. Masson, Paris, 1999
3. C. Buissart, Analyse financière, éd.
Foucher, Paris, 1996
4. Becker et Wurgler, Structure Financière d'une
entreprise, éd. Dalloz, Paris, 1983
5. Elie CHEN, Dictionnaire de Gestion, éd. la
découverte, Paris, 1995
6. E. GINGLIGNER, Gestion financière
d'entreprise, éd. Dalloz, Paris, 1991
7. M. GRAWITZ, Méthode de recherche en science
sociale, éd. Dalloz, Paris, 1986
8. Martinet A-C et al. Lexique de gestion, 6eme
éd. Dalloz, Paris, 2003
9. Masialo ma Solo, Rédaction et
présentation d'un travail scientifique, éd. Enfance et
paix/ULPGL, Kin, 1993
II. COURS ET TRAVAUX SCIENTIFIQUES
1. D. Karerwa, Cours d'Analyse Financière,
Inédit, G3 FASEG, UCB, 2004
2. Kahindo KAVUGHUTU, Problématique de gestion
financière et l'autofinancement dans les associations sans but lucratifs
cas de l'Association Muungano Solidarité, mémoire,
inédit, FASEG-ULPGL, 2007
3. N. LUZOLO, Cours d'Analyse Financière,
inédit, G3 FASEG/ ULPGL- Goma, 2007
4. U. Valentine, Analyse de la performance
financière de la CAMERWA, Mémoire, inédit,
ULK-Kigali, 2008
III. SITE WEB
1. http:/www.Google/Structure financière,
consulte le 15 mars 2010
2. http:/www.Google/Rentabilite, Consulte le 28 Avril
2010
TABLE DE MATIERE
DEDICACE
i
REMERCIEMENT
ii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iv
INTRODUCTION
1
I.
PROBLEMATIQUE
1
II. HYPOTHESE
2
III. METHODE ET TECHNIQUE UTILISEES
3
IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
V. DELIMITATION DU SUJET
4
VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL
4
CHAP I : LA STRUCTURE FINANCIERE ET LA
RENTABILITE
5
I.1 La structure financière
5
I.1.1 Approche Historique de la structure
financière
5
I.1.2. Les déterminants de
la structure financière
5
I.1.3. Les sources de financement
7
I.1.4 Fonds de Roulement, Besoin en Fonds de
Roulement, Trésorerie et la Liquidité
12
I.1.4.1 Le Fonds de Roulement
12
I.1.4.2 Le Besoin en Fonds de
Roulement
14
I.1.4.3 La Trésorerie
16
I.1.4.4 La Liquidité (Finance
d'entreprise)
16
I.1.5 La Capacité d'Autofinancement et le
Cash-flow
17
I.1.5.1 Capacité d'autofinancement
(CAF)
17
I.1.5.2 Le Cash-flow (Flux de
trésorerie)
20
I.1.6 Les Ratios
21
I.1.6.1. Principe de la méthode des
Ratios.
21
I.1.6.2 Les principaux types des ratios
financiers
22
I.2 La Rentabilité
24
I.2.1 La rentabilité
rétrospective
24
I.2.1.1 La rentabilité
économique
24
I.2.1.2 La rentabilité
financière
26
I.2.2 La rentabilité
prévisionnelle
28
I.2.3. Les Indicateurs de la rentabilité
29
1) L'Excédant Brut
D'Exploitation
29
2) le Résultat d'exploitation
29
I.3 Relation entre Structure Financière et
Rentabilité
29
I.3.1 La rentabilité des capitaux
propres
30
I.3.2 Le levier financier de la dette
31
I.3.3. La dimension risque du choix des moyens de
financement
31
CHAP.II PRESENTATION DE L'HOTEL LAKE KIVU
SERENA
33
I.1. HISTORIQUE DE L'HOTEL LAKE KIVU SERENA
33
II.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
33
II.3 ORGANIGRAMME
35
II.4 APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DES
DONNEES
37
II.4.1 APPROCHE METHODOLOGIQUE
37
Chapitre III. PRESENTATION DES RESULTATS
39
III.1 Du BFR à la trésorerie nette de
L'Hôtel LAKE KIVU SERENA
39
III.1.1 Les bilans Condensés et
synthétique de l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
39
III.1.2 Etude du Fonds de Roulement
40
III.1.2.1 Le Fonds de roulement Net
40
III.1.2.2 Calcul du Fonds de Roulement propre
41
III.1.3 Calcul du Besoin en Fonds de Roulement
(BFR.)
42
III.1.4 Calcul de la Trésorerie et de la
liquidité
43
III.1.4.1 Calcul de La
Trésorerie
43
III.1.4.2 Calcul de la liquidité de
l'Hôtel LAKE KIVU SERENA
47
III.1.5 Calcul des quelques ratios
48
III.1.5.1 Ratio d'autonomie globale de
financement
48
III.1.5.2 Ratio du Poids de l'endettement
global
49
III.5.3 Ratio d'autonomie financier à Long
terme
49
III.1.5.4 Ratio de dépendance à
l'égard de l'endettement
50
III.1.5.5 Ratio de stabilité de
Financement
50
III.2 Etude de la Rentabilité
51
III.2.1 Etude de la Rentabilité
Economique
51
III.2.2 La Rentabilité Financière
52
III.2.3 Le Levier Financier
52
III.2.4 Calcul de la capacité
d'autofinancement
53
III.3 Discutions des Résultats
54
CONCLUSION GENERALE
55
BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................57
TABLE DE MATIERE
58
ANNEXES..................................................................................................................61
* 1 R. LAVUAR cite par UMUHOZA
Valentine, Analyse de la performance financière de la CAMERWA,
Mémoire inédit, ULK- Kigali, 2008, p 2
* 2 A. CAPEZ ,
éléments de gestion financière, 2eme éd.
Masson, Paris, 1999 p.9
* 3 M.GRAWITZ,
Méthode de recherché en science sociale, éd.,
Dalloz, Paris, 1986, P 20
* 4 MASIALA ma SOLO,
Rédaction et présentation d'un travail scientifique,
éd. Enfance et paix/ULPGL, Kin, 1993, p.27
* 5M.GRAWITZ, Idem
* 6 http:/WWW. Google/Structure
financière Le 15/03/2010
* 7 Becker et Wurgler,
Structure financière d'une entreprise, éd.
Dalloz, Paris, 1983, p20
* 8 COHEN, E., Dictionnaire de
gestion, Ed. La Découverte, paris, 1995, P.151.
* 9 C. BUISSART, Analyse
financière, éd. Foucher, Paris, 1996, p. 59
* 10N, LUZOLO, Analyse
financière, cours inédit, G3 FASEG, ULPGL, 2006-2007, P21
* 11 C. BUISSART, Op Cit, p.
38
* 12 KAHINDO KAVUGHUTU,
Problématique de gestion financière et l'autofinancement dans
les associations sans buts lucrative cas de l'Association Muungano
Solidarité, mémoire de licence, FASEG-ULPGL, 2007, P 26
* 13 D, KARERWA, Cours
d'Analyse Financière, inédit, G3 FASEG, UCB, 2004, P 25
* 14 E, GINGLIGNER, Gestion
financière de l'entreprise, éd. Dalloz, 1991, Paris, p.
11
* 15MARTINET, A-C. et al.,
Lexique de gestion, 6e ed. Dalloz, paris, 2003, P.421
* 16 Elie COHEN,
Op.Cit, P.299
* 17 A . BURLAND et autres,
dictionnaires de gestion Comptable Générale, éd.
Ellipse, Paris. 1995, p.59
* 18 Http :
//www.Google/Rentabilité / consulte le 28 avril 2010
* 19 C. Buissart, op. Cit,
P.23
* 20 Idem.
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