Analyse du système d'information de lutte contre
la
tuberculose au Cameroun
Francis BOGNI1
1Etudiant à l'Université
de la Méditerranée Aix-Marseille, Marseille, France
Résumé
Au Cameroun, la tuberculose demeure un problème
majeur de santé publique de par son impact sur la mortalité, la
morbidité et ses répercussions socio-économiques sur la
population en général. En 2009, 25 174 cas de tuberculose ont
été dépistés. Le nombre de malades qui acceptent de
faire le test de dépistage de l'infection au VIH/Sida a augmenté
passant de 18 671 à 18 677 entre 2008 et 2009. Et 42% d'entre eux ont
été déclaré positifs.
Un système est un ensemble
d'éléments ayant des liens entre eux et concourant à
l'atteinte des mêmes objectifs. Ainsi, le système d'informations
sanitaires peut être défini comme l'ensemble des outils
utilisés pour la collecte, l'analyse et l'interprétation des
données sanitaires. Du fait que le système d'information
sanitaire du PNLT se soit basé principalement sur l'outil EXCEL, il nous
a été confié au cours de notre stage d'analyser le
système d'information sanitaire mis en place au sein du PNLT. Cette
analyse a abouti à la construction d'une base de données sur
ACCESS devant améliorer le traitement des données et la prise de
décision. Pour bien mener ce travail nous nous sommes rendus au
Programme National de lutte contre la tuberculose, dans certains Centres de
Diagnostic Traitement pour échanger avec les responsables et nous
imprégner de la façon dont le système d'information
sanitaire est organisé.
La lutte contre la tuberculose qui demeure encore de
nos jours un problème majeur de santé publique se fait à
travers une structure spécialisée : le Comité National de
lutte contre la Tuberculose (CNLT). Le Groupe Technique Central du Programme
National de Lutte contre la Tuberculose (GTC/PNLT) est l'organe
exécutive du CNLT c'est-à-dire sa cheville ouvrière. Ils
ont été mis en place en 2002.
Le principal outil de synthèse et transmission
de l'information est le rapport trimestriel d'activités.
Le système d'information sanitaire vise
à produire des informations pertinentes et de qualité à
l'appui de l'action sanitaire. Il doit répondre aux besoins et aux
exigences de toutes les parties intéressées dans le cadre d'un
plan global pour le renforcement des systèmes de statistique et de
santé. Partant de ce fait, et dans le but de faciliter les futures
analyses des données issues des CDT (Centre de Diagnostic Traitement),
une application informatique chargée de présenter de façon
claire et précise les indicateurs de santé suivi par le PNLT, a
été mise à la disposition du GTC/PNLT. Cet application
été dénommée THIS version 1.0
Mots dles :
Tuberculose, Système d'information
sanitaire
1 Introduction
Le besoin d'être en bonne santé est sans
aucun doute l'une des principales aspirations légitimes de l'être
humain [1]. Malheureusement, depuis des siècles, la lutte contre la
maladie n'a cessé de remettre en cause cette aspiration au bien
être. Aujourd'hui plus que par le passé, grâce aux
progrès de la médecine l'homme vit plus longtemps et la victoire
contre la maladie semble à portée de main. Cependant, en
attendant ce jour où l'on aura trouvé la solution miracle, le
quotidien de l'homme est agrémenté par diverses maladies, parmi
lesquelles la tuberculose. L'intérêt pour la lutte contre la
tuberculose et ses résultats ont connu au cours des dernières
décennies des fortunes diverses [2]. Maladie contagieuse, de
caractère endémo épidémique, à transmission
essentiellement interhumaine, la tuberculose demeure un fléau mondial en
progression et reste le deuxième plus gros tueur après le VIH
[3]. En Afrique Sub-Saharienne, une réduction de moitié de la
mortalité d'ici 2015 dans cette région est hautement improbable
à cause de l'effet négatif de l'épidémie de VIH.
Pour l'ensemble du monde, atteindre les cibles établies par le
partenariat « Halte à la tuberculose » (réduire de
moitié la prévalence de 1990 et les taux de mortalité
d'ici 2015) ne sera possible que si les efforts visant à contrôler
la tuberculose se poursuivent, de même que le financement de ces efforts
[3].
Dans le but de mettre un frein à
l'évolution de cette maladie, le Gouvernement camerounais a
créé le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT).
La création de ce programme témoigne en effet de la
volonté du Gouvernement camerounais d'apporter une réponse
adéquate et efficace contre l'évolution de la Tuberculose au
Cameroun.
La tuberculose n'est pas une maladie
réservée à certaine cible. Elle frappe toutes les couches
sociales. Aussi, les politiques visant la réduction de la maladie sont
multisectorielles, et leur mise en oeuvre nécessite la connaissance de
données fiables et précises sur la situation
épidémique de l'ensemble du territoire national, et aussi
l'impact socioculturel et économique de la maladie sur la population.
Les indicateurs statistiques en tant qu'outil d'évaluation et d'aide
à la décision grâce auquel on va pouvoir mesurer l'impact,
une situation ou une tendance, de façon relativement objective, à
un instant donné, sont de ce fait indispensables dans cette lutte. A cet
effet, des mécanismes de collecte de données ont
été mis en application sur toute l'étendue du territoire
national à travers des unités techniques régionales et de
district du PNLT. Des ressources humaines qualifiées ont
été recrutées et affectées pour assurer la collecte
et l'analyse de ces données de façon
périodique.
Dans le souci de disposer, d'informations statistiques
de qualité devant orienter à la prise de décision pour
lutter efficacement contre cette maladie et de l'éliminer comme un
problème de santé publique, il nous a été
confié : d'analyser le système d'information sanitaire
(mécanisme de collecte, de transmission, de traitement et d'analyse des
données) mis en place au sein du PNLT.
Notre travail s'articulera en quatre (04) parties. La
première partie est consacrée à la présentation des
contexte et problématique, objectif général et objectifs
spécifiques de l'étude, la deuxième partie abordera la
méthodologie adoptée pour mener ce travail. Dans la
troisième partie, nous présentons les résultats de
l'étude, notamment la revue de la
littérature des SIS, la description du PNLT,
l'analyse de son système d'information sanitaire et l'élaboration
du Modèle Conceptuel de Données (MCD) et du Modèle
Physique de Données (MPD). La quatrième partie sera consacrer
à la discussion des ces résultats suivi enfin d'une
conclusion.
2 Contexte et Problématique
2.1 Aperçu mondial de l'endémo
épidémie
La tuberculose est une maladie infectieuse et
contagieuse, causée par un micro-organisme appelé Mycobacterium
tuberculosis ou bacille de Koch (BK). La transmission se fait surtout par voie
aérienne, lorsqu'une personne en bonne santé respire de l'air
contaminé par une personne souffrant de tuberculose pulmonaire. Le BK
peut attaquer tous les organes de l'organisme, mais au plan
épidémiologique, seule la tuberculose pulmonaire est responsable
de la pérennité de l'endémie au sein de la population, car
c'est elle qui est contagieuse. Le traitement de la tuberculose dure 6 à
8 mois et fait l'objet d'une association de plusieurs médicaments
(polychimiothérapie). La tuberculose est une maladie cosmopolite, mais
une importante endémie sévit dans les pays à faibles
revenus. Elle est liée à la pauvreté et touche surtout les
jeunes adultes, à l'âge où ils sont le plus productifs.
Elle demeure une cause majeure de mortalité et l'ampleur à
l'échelle mondiale de la maladie est indéniable. En effet, elle
touche toutes les nations dans le monde, et selon le rapport 2010, de
l'Organisation Mondiale de la Santé sur la lutte contre la tuberculose
dans le monde, les estimations mondiales de la charge de la tuberculose en 2009
sont les suivantes :
- Incidence : 9,4 millions de cas (entre 8,9 et 9,9
millions), prévalence : 14 millions (entre 12 et 16 millions),
mortalité : 1,3 millions chez les VIH-négatifs (entre 1,2 et 1,5
million) et 380 000 chez les VIH-positifs (entre 320 000 et 450 000). Ces
décès sont classés comme des décès par VIH
selon la Classification internationale des Maladies (CIM-10). La plupart des
cas ont été constatés dans les régions africaine,
de l'Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental, avec des taux de 35 %, 30% et
20% respectivement. On estime que les VIH-positifs représentent entre 11
et 13% de l'ensemble des nouveaux cas de TB, la Région africaine
comptant pour environ 80% de ces cas.
2.1.1 Principaux objectifs de la lutte antituberculeuse
mondiale
Les principaux objectifs de la lutte mondiale contre la
tuberculose sont les suivants [4] :
> Faire baisser
l'incidence de la tuberculose d'ici 2015 (cible 6.c) des OMD) ;
> Réduire de moitié d'ici 2015 les taux
de prévalence et de mortalité par rapport à leur niveau de
1990 ;
> Dépister et traiter au moins 70% des nouveaux
cas à frottis positif dans le cadre de programmes DOTS [5] ;
et
> Traiter avec succès au moins 85% des nouveaux
cas à frottis positif. 2.2 Aperçu de l'endémo
épidémie au Cameroun
D'après l'OMS, la tuberculose est une maladie
génératrice de pauvreté. Il est estimé que
la
tuberculose est responsable de la baisse de 1% du PIB au Cameroun [6]. En
moyenne 22
500 nouveaux cas de tuberculose sont notifiés au
Ministère de la Santé Publique chaque
année. La recrudescence de cette maladie au cours
de ces dernières années est de plus en plus attribuée
à la pandémie de VIH/SIDA et à la
pauvreté.
Le tableau suivant constitue les statistiques obtenues
en 2008 par le Programme National de lutte contre la Tuberculose. Il nous
renseigne sur le nombre de malades dépistés par
régions
Tableau 1 : Statistiques Lutte contre la Tuberculose en
2008
Région
|
Nombre de malades TB toute forme confondue
|
% au total
|
Taux d'administration du test VIH
|
Proportion de patient VIH-TB
|
Adamaoua
|
1035
|
4%
|
66%
|
35%
|
Centre
|
1577
|
6%
|
61%
|
39%
|
Est
|
2087
|
8%
|
54%
|
45%
|
Extrême Nord
|
2586
|
10%
|
57%
|
21%
|
Littoral
|
1039
|
4%
|
85%
|
36%
|
Nord
|
1858
|
7%
|
66%
|
29%
|
Nord Ouest
|
2134
|
8%
|
94%
|
60%
|
Ouest
|
1498
|
6%
|
79%
|
39%
|
Sud
|
1039
|
4%
|
86%
|
40%
|
Sud Ouest
|
1935
|
8%
|
87%
|
46%
|
Douala
|
4682
|
19%
|
73%
|
35%
|
Yaoundé
|
3659
|
15%
|
65%
|
47%
|
Total
|
25129
|
|
72%
|
40%
|
Source : PNLT, 2008
On constate que les villes de Douala et Yaoundé
ont été comptées comme régions à part afin
de mettre en évidence l'importance de la tuberculose comme
problème de santé urbain. On constate que Douala et
Yaoundé fournissent 34% du nombre de patients du Cameroun. Faut-il le
noter, le test de VIH est recommandé à tous les malades de
tuberculose et le taux de réalisation dudit test est de 72% parmi
lesquels on a 40% des personnes ayant le VIH.
Figure 1 : prévalence de la Tuberculose (Taux pour
100 000 habitants) [7]
Figure 2 : Mortalité due à la Tuberculose y
exclu le VIH (Taux pour 100 000 habitants) [7]
Les figures 1 et 2 montrent que, la prévalence
tout comme la mortalité due à la tuberculose a suivi une
évolution presque semblable de 1990 à 2008. Une forte croissance
de ses indicateurs a été observée durant la période
1990-2000. Ensuite cette tendance c'est vue clairement inversés
après les années 2004. Ses indicateurs, bien qu'ayant pas encore
atteint les taux qu'ils détenaient en 1990, ne cessent de
décroitre et ainsi à s'améliorer dans le
temps.
En 2009, 25 174 cas de tuberculose ont
été dépistés. Soit une quasi stagnation de la
situation de la lutte au regard des chiffres de l'année 2008. Le nombre
de malades qui acceptent de faire le test de dépistage de l'infection au
VIH/Sida a augmenté passant de 18 671 à 18 677 entre 2008 et
2009. Et 42% d'entre eux ont été déclaré
positifs.
Le financement de la lutte contre la tuberculose
dépend en partie des apports extérieurs notamment du Global Fund
et des ressources PPTE. En 2003, ce Fonds a octroyé à cet effet
près de 3 milliards de FCFA au Cameroun, qui ont permis de stabiliser le
financement du programme, et de rendre concret la gratuité du test VIH
pour les malades tuberculeux. Depuis la même année, les ressources
PPTE financent des activités de lutte contre la tuberculose [8].
Aujourd'hui, la contrepartie du Cameroun au Fond Mondial est de 50%. Comme
progrès notables on peut relever:
v' La formation des personnels et l'équipement de
nombreux centres de dépistage et de traitement (CDT) à travers le
pays ;
v' La réduction des coûts de traitement pour
les malades (1 000 FCFA pour le dépistage et le suivi biologique et
gratuité du médicament).
v' Un succès thérapeutique de 78% de
malades tuberculeux pulmonaires à microscopie positive (TPM+) mis sous
traitement en 2008.
2.3 Problématique générale
2.3.1 Présentation du problème
Les questions liées au VIH/SIDA, au paludisme
et à la tuberculose ont largement dépassé le cadre de la
santé publique pour devenir de véritables problèmes de
développement socio-économique, à cause de leur impact
négatif sur l'espérance de vie, sur les taux de morbidité
et de mortalité, et sur l'ensemble des activités humaines,
entraînant de ce fait la dégradation des conditions de vie des
populations touchées.
Aujourd'hui, le Ministère de la Santé
Publique (MINSANTE) du Cameroun dispose de sa stratégie sectorielle de
santé actualisée et portée à l'horizon 2015. Elle
précise que la politique nationale de santé a pour but de
renforcer le système de santé et d'améliorer le
financement de la demande ; l'objectif étant l'amélioration de
l'état de santé des
populations par l'accroissement de
l'accessibilité aux soins intégrés et de qualité
pour l'ensemble de la population, et la pleine participation des
communautés à la gestion et au financement des activités
de santé. Pour la mise en oeuvre de cette stratégie, le MINSANTE
mènera des activités à fort impact de réduction de
la pauvreté et développement de la croissance qui trouvent leur
ancrage dans les quatre grands domaines de la SSS à savoir :
> la santé de la mère, de l'adolescent
et de l'enfant ; > la lutte contre la maladie ;
> la promotion de la santé;
> la viabilisation du district de
santé.
Dans le contexte de mise en oeuvre de la SSS
actualisée 2001 - 2015 à travers le programme commun dont la
phase 1 court de 2009-2012, puis d'atteinte conséquente des Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD) liés à la
santé et auquel la tuberculose fait partie intégrante en tant que
problème de santé publique mondiale, la demande en données
sanitaires s'est considérablement accrue et a amplifié la
pression sur le système d'information sanitaire en tant que support et
point d'ancrage des activités de suivi évaluation.
« Gouverner c'est prévoir» a dit au
19ème Siècle l'homme politique Emile de Girardin. Oui,
mais prévoir à partir de quoi, pourrait-on ajouter ? Pour
gérer une entreprise à caractère sanitaire (hôpital)
comme pour administrer un pays ou une collectivité, l'intuition et la
réflexion ne suffisent pas. Pour être efficaces et opportunes, les
décisions doivent s'appuyer sur des données complètes,
fiables et pertinentes d'où la nécessité de disposer d'un
bon système d'information sanitaire devant aider les décideurs
(Gouvernement, Ministre de la Santé publique, les responsables du Groupe
Technique Central du Programme National de Lutte contre la Tuberculose,...)
à une meilleure prise de décision pour renforcer et
améliorer la lutte contre la tuberculose, considérée comme
une classe d'intervention, du domaine Lutte contre la maladie dans la
Stratégie Sectorielle de Santé (SSS) 2001-2015 du Cameroun. A
cette condition nécessaire et quasi suffisante, des questions
fondamentales peuvent alors être posées à savoir : Quelles
sont les structures impliquées dans la lutte contre la tuberculose ?
Quelles sont leurs stratégies de lutte ? Quel est le système
d'information sanitaire dans le cadre de la lutte contre la tuberculose au
Cameroun ? Comment fonctionne ce système d'information sanitaire ? Que
prévoit le Plan stratégique national de lutte contre la
tuberculose au Cameroun ?
Les données constituent donc un
intérêt capital dans la production de l'information et la prise de
décision pour le bon suivi du Programme. Aujourd'hui, le constat fait
sur le système d'information du PNLT révèle que celui-ci
repose entièrement sur l'outil EXCEL. Cet outil, bien qu'étant
simple, pratique ne dispose pas : (i) d'une grande possibilité de
consolidation des données entrainant ainsi des doubles saisies qui sont
sources d'erreurs, (ii) d'une facilité d'accès à
l'historique des données, (iii) de facilité dans la manipulation
des feuilles de calcul, (iii) de toutes les fonctionnalités que
possèdent des Systèmes de Gestion des Bases de Données
(SGBD) notamment stocker de très grandes quantités de
données, accéder rapidement aux données, contrôler
la redondance, établir des relations entre les données, partager
des données, garantir l'intégrité des données,
gérer les autorisations d'accès [9]. D'où l'importance de
mettre en place une véritable base de données pour la gestion du
système d'information du PNLT.
Ce mémoire s'inscrit dans une démarche
visant à améliorer la qualité de collecte des
données de routine du PNLT à travers la présentation
actuel de son système d'information sanitaire dans le but principal
d'apporter des améliorations devant mieux orienter les prises de
décisions et améliorer la qualité des soins dans les
CDT.
2.3.2 Objectif général
Amélioration de la qualité de traitement
des données de routine sur le dépistage des tuberculeux et sur le
résultat des traitements agrégées au niveau du GTC du
Programme National de Lutte contre la Tuberculose.
2.3.3 Objectifs spécifiques
Comme objectifs spécifiques, il est question pour
nous d'accomplir les tâches ci-après :
> Amélioration de la complétude et de la
promptitude des rapports des services spécialisées à tous
les niveaux de la pyramide sanitaire ;
> Identification des points forts et des faiblesses du
système ;
> Mettre en place une base des données
fiable sur les activités de lutte contre la tuberculose
exécutées par l'ensemble des Centres de Diagnostic et Traitement
à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
3 Matériels et Méthodes
Cette étude est analytique, s'est
déroulée en plusieurs étapes et a associé à
différentes étapes les différents acteurs de la lutte
contre la tuberculose notamment, des ressources techniques
spécialisées du ministère de la santé publique
(médecin de santé publique, informaticien,
statisticien).
- La première étape a consisté
à faire une revue de littératures sur le système
d'information sanitaire (Cours suivi, ouvrages, ...) : le réseau
internet apparaît comme un outil essentiel dans la réalisation de
cette partie
- La deuxième étape a consisté
à organiser des séances de travail avec les formations sanitaires
CDT et notamment la structure technique centrale concernée ; au cours
desquelles des responsables du suivi-évaluation ont été
interviewés. Ces séances ont pour objectif, d'étudier la
façon dont le système d'information sanitaire y est
organisé, d'identifier les forces et faiblesses du système. Nous
avons identifié trois CDT et une structure centrale à savoir : le
Centre de Santé Catholique de Mvolyé, l'Hôpital de District
de la Cité verte, l'Hôpital Jamot de Yaoundé et le Groupe
Technique Central (GTC) du Programme National de lutte contre la
Tuberculose
- La troisième étape est
consacrée à la mise en place d'une base de données dans
laquelle figurent tous les cas de tuberculeux dépistés, les
résultats des traitements, les différents CDT. Des requêtes
ont été formulées afin des ressortir des synthèses
par région, par CDT des cas de tuberculeux dépistés et
traités,...
Ce travail a eu une durée de deux mois. Les
travaux du premier mois nous ont permis de terminer avec les deux
premières étapes. Le deuxième mois s'est vu être
consacré exclusivement à la finalisation de la base et la
rédaction finale du mémoire. Comme dans tout environnement de
production dans lequel les résultats sont attendus dans des
délais limités et pour mener à bien ledit travail, un
chronogramme d'exécution des tâches a été
élaboré et présenté dans le tableau 3
ci-dessous.
3.1 Chronogramme d'exécution
Tableau 2 : Chronogramme d'exécution du
projet
Chronogramme pour la réalisation et la mise en
oeuvre du projet de consolidation des données des 216 CDT au niveau
central par le GTC/PNLT
|
Semaines Activités
|
S2 d'avril 2011 (du 11 au 16)
|
S3 et S4 d'avril 2011 (du 18 au 30)
|
S1 et S2 de Mai 2011 (du 02 au 14)
|
S3 et S4 de Mai 2011 (du 16 au 31)
|
S1 et S2 de Juin 2011 (du 01 au 11)
|
S3 et S4 de Juin 2011 (du 13 au 30)
|
Revue de
littératures sur le système
d'information sanitaire
|
|
|
|
|
|
|
Organisation des
séances de travail avec
les formations
sanitaires CDT sélectionnées
|
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|
Conception de la BD
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|
|
|
|
Réalisation de la BD
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|
|
NetConférence à
mi-parcours.
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|
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27 mai 2011
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|
Conception des
Formulaires
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|
|
Réalisation des
formulaires
|
|
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|
Rédaction finale
du mémoire
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|
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|
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|
|
NetConférence 10 jours avant la fin du
stage.
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|
|
|
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17 juin 2011
|
Soutenance Orale du mémoire
|
|
|
|
|
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28 juin 2011
|
4 Résultats
4.1 Revue de la littérature sur le système
d'information sanitaire
L'information constitue la base de toute action
raisonnee, de toute gestion rationnelle et même, selon les
psychosociologues, de tout pouvoir [10].Pour agir dans le domaine de la sante
publique, il est essentiel de disposer d'une information fiable et donnee en
temps utile. Avec une information sanitaire de qualite mieux diffusee et mieux
utilisee aux niveaux national, regional et mondial, il serait possible
d'ameliorer l'evaluation des situations et des tendances dans le domaine
sanitaire, le contrôle de l'equite et l'evaluation des resultats du
système sanitaire, et de prendre des decisions plus appropriees,
propices à l'amelioration de la sante.
4.1.1 Définition de l'information
sanitaire
Le mot système tire son origine du mot grec
« sustêma » qui veut dire ensemble [11]. Le Larousse le definit
comme etant un ensemble de methodes, de procedures destines à assurer
une fonction definie ou à produire un resultat [12]. Un système
est un ensemble d'elements ayant des liens entre eux et concourant à
l'atteinte des mêmes objectifs. Ainsi, le
système d'informations sanitaires peut être
défini comme l'ensemble des outils utilisés pour la collecte,
l'analyse et l'interprétation des données sanitaires
[13].
L'information sanitaire décrit le réseau
de soins existant en termes de structures, de personnels et des données
relatives aux activités développées par les acteurs du
système de santé
4.1.2 Définition d'un Système
d'information sanitaire (SIS)
D'après Aka J. et al,
le SIS est un processus de recueil de l'information sanitaire au niveau
périphérique, régional et central du système de
soins, son stockage, son traitement par la production de résultats et
enfin sa transmission vers des organismes habilités à la prise de
décision [14].
4.1.3 Rôle de l'information
sanitaire
Le rôle des systèmes d'information
sanitaire est de produire, analyser et diffuser à temps des
données fiables devant servir à la prise de décisions en
matière de santé. Les données n'ont aucune valeur en
elles-mêmes. L'objectif final d'un système d'information sanitaire
est de donner des informations sur les mesures à prendre dans le domaine
sanitaire. Les performances d'un tel système doivent donc être
mesurées non seulement sur la base de la qualité des informations
produites, mais aussi sur la preuve d'un usage continu de ces informations pour
l'amélioration des activités et de la situation
sanitaires.
L'importance d'avoir des systèmes efficaces
d'information sanitaire est de plus en plus reconnue, à cause de [15]
:
- l'accent mis de plus en plus par les bailleurs de fonds
(GAVI, Fonds Mondial, etc.) sur la gestion et la prise des décisions
axées sur les résultats ;
- la nécessité pour les pays
d'évaluer et de rendre compte des progrès réalisés
pour l'atteinte des objectifs de développement du millénaire
;
- la reconnaissance de la valeur des informations
courantes et de bonne qualité sur la santé ;
- la nécessité de disposer de
données fiables et de bonne qualité pour identifier les
priorités en matière de santé, planifier les
systèmes et les services de santé, mesurer les progrès
réalisés dans leur application, évaluer l'impact des
interventions, et rendre plus efficaces par rapport au coût les
décisions axées sur les preuves et portant sur la politique
sanitaire, la conception des programmes, et l'allocation des ressources.
«Ce n'est pas parce que les pays sont pauvres qu'ils ne
peuvent pas se doter d'un bon système d'informations sanitaire. C'est
justement parce qu'ils sont pauvres qu'ils ne peuvent pas se permettre de s'en
passer».
4.1.4 Enjeux du SIS
Les systèmes d'information sanitaire ont connu
des améliorations remarquables, mais il existe encore de
sérieuses lacunes, et beaucoup reste encore à faire pour
améliorer leur qualité et leur opportunité. Peu de pays
sont dotés de systèmes d'information sanitaire suffisamment
efficaces même pour maîtriser parfaitement les objectifs du
Millénaire pour le développement. Les systèmes
d'information sanitaire ont été victimes d'un sousinvestissement
chronique pour ce qui est de la collecte, de l'analyse, de la diffusion et de
l'utilisation des données. Même quand elles sont disponibles, les
données sont souvent dépassées et peu fiables
[16].
Les efforts visant à améliorer les
systèmes d'information sanitaire ne peuvent pas porter
uniquement sur
les pays ou sur quelques partenaires de développement. Le programme
de
réforme et d'amélioration du système
doit se fonder sur l'engagement et les efforts du pays, et accroître la
demande et l'offre des informations.
> Horizontalisation des écueils
verticaux
Dans nos pays, les systèmes verticaux sont les
plus utilisés (nombreux programmes verticaux). Cette situation est l'une
des causes de la difficulté de pouvoir intégrer ces
systèmes dans le cas d'une politique cohérente de santé
publique. Cependant, la tendance actuelle pour tout système est de
converger vers la mise en place et l'utilisation des systèmes
horizontaux (système intégré).
> Mises en réseau des sous SIS
Le slogan : « Un pour tous, Tous pour un...
» milite en faveur de la mise en réseau de tous les systèmes
d'information médicale et sanitaire afin d'aboutir à la
création d'une banques de données nationale sanitaires,
gérée à partir d'outils et d'une unique structure
performants**. Cette procédure renforcera la bonne prise en compte de
l'aspect transversal (horizontal) de l'information
4.1.5 Critères d'un bon SIS
Les conditions de succès d'un SIS en terme
d'efficacité et d'efficience sont :
- sa pertinence : il doit répondre à des
objectifs de santé publique clairement définis et
quantifiés ;
- sa performance : il doit fonctionner avec des
méthodes, des outils efficaces et professionnels compétents
;
- son utilité : il doit être utilisé
par ceux qui en sont la cible (décideurs, professionnels de
santé, usagers) ;
- sa cohérence : les divers intervenants et
sources d'information doivent être bien coordonnées
4.2 Présentation de la structure
4.2.1 Contexte de création
Jusqu'en 1987-1988, la lutte antituberculeuse
était entièrement supportée par le Ministère de la
Santé Publique : le diagnostic, le traitement et l'hospitalisation des
malades étaient gratuits. De 1987 à 1995, avec la survenue de la
crise économique et financière qui a durement frappé notre
pays, l'effondrement du budget du Ministère de la Santé Publique
a entraîné celui de la lutte antituberculeuse, avec pour
conséquence la cessation de la prise en charge des malades par
l'Etat.
A partir de 1995, ayant constaté que de
nombreuses difficultés subsistent dans la prise en charge des malades
(coût élevé des médicaments, taux
élevé d'abandon du traitement par les malades, vente
parallèle des antituberculeux, rançonnement des malades...) et
l'amélioration progressive de l'économie du pays aidant, le
Ministère de la Santé Publique a reconnu la tuberculose comme un
problème majeur de santé publique. En 2002, a été
créé au niveau central le Comité National de Lutte contre
la Tuberculose (CNLT) avec son Groupe Technique Central (GTC-TB) et des
Unités décentralisées aux niveaux intermédiaire
(régional) et opérationnel.
Le Programme National de Lutte contre la Tuberculose
(PNLT) fut retenu comme programme prioritaire et inscrit dans le cadre
général de la lutte contre la pauvreté entreprise par
ledit Ministère.
4.2.2 Objectifs du Programme
L'objectif général du PNLT est de
réduire progressivement la morbidité et la mortalité
liées à la tuberculose au sein des communautés à
travers la prise en charge adéquate des cas
Les objectifs spécifiques du PNLT sont
:
- Guérir au moins 85% des malades
dépistés ;
- Dépister au moins 70% des formes contagieuses de
la tuberculose ;
- Protéger au moins 80% des enfants nés
chaque année par la vaccination au BCG, ce qui est l'un des objectifs du
Programme Elargie de Vaccination (PEV).
4.2.3 Stratégies
Les stratégies pour la mise en oeuvre du PNLT
sont: - La guérison de malades
- La prévention de la maladie
- La formation de personnel de la
santé
- L'information, éducation et communication (IEC)
pour santé
- La surveillance épidémiologique
4.2.4 Implantation du programme
Le programme a été relancé en
1996 dans la région pilote de l'ouest. L'extension fut progressive par
un recrutement graduel des autres régions jusqu'en 2003. Actuellement,
Le PNLT couvre géographiquement l'ensemble du territoire national
à travers 216 Centres de Diagnostic et de Traitement (CDT)
répartis dans les 10 régions.
Tableau 3 : Evolution de la couverture géographique
des régions par le programme au Cameroun
de 1996 à
2003
Année d'implantation
|
Régions couvertes
|
1996
|
Ouest
|
1997
|
Est
|
1998
|
Centre
|
1999
|
Nord
|
2000
|
Littoral
|
2002
|
Sud
|
2002
|
Nord ouest
|
2002
|
Sud ouest
|
2002
|
Extrême-nord
|
2003
|
Adamaoua
|
Tableau 4 : Nombre de centres de diagnostic et de traitement
par région au Cameroun.
Régions
|
Nombre de CDT
|
Adamaoua
|
9
|
Centre1
|
23
|
Est
|
19
|
Extrême nord
|
25
|
Littoral2
|
16
|
Nord
|
17
|
Nord ouest
|
20
|
Ouest
|
20
|
Sud
|
16
|
Sud ouest
|
15
|
Yaoundé
|
17
|
Douala
|
19
|
Total
|
216
|
4.2.5 Organisation de la tuberculose
nationale
Le PNLT est organisé d'après trois niveaux
d'intervention: Central, Régional (Intermédiaire) et
Périphérique (Opérationnel).
> Au niveau central
Le Ministre de la Santé Publique est responsable
de l'organisation et de la mise en oeuvre du PNLT. Il fournit le budget annuel
et les supports financiers permanents.
Comité National de Lutte contre la
Tuberculose
Le CNLT est une structure placée sous la
tutelle du Ministère de la Santé Publique. Il est
présidé par le ministre de la santé publique. Ses membres
sont nommés et confirmés par une décision
ministérielle. Les membres viennent de ministères
différents, y compris les partenaires du Ministère de
Santé Publique tels que les donateurs financiers, les organisations non
gouvernementales, les sous-secteurs à but lucratif (privé) et
à but non lucratif (confessionnel). Il a comme mission, la
définition des directives générales ou directives du
programme, ses objectifs généraux aussi bien que la mobilisation
de ressources nécessaires. Il est responsable entre autres de : (i)
l'élaboration et la mise en place de la politique nationale de
contrôle de la tuberculose, (ii) la coordination, l'harmonisation et
l'assurance de la cohérence des interventions des différents
partenaires, (iii) l'adoption du plan d'action annuel budgétisé
de la lutte contre la tuberculose, (iv) l'évaluation des
activités du PNLT.
Comité Scientifique Consultatif
Il est responsable de : (i) l'analyse de toutes les
questions scientifiques concernant la lutte contre la tuberculose, (ii)
l'approbation des programmes et plans de recherche aussi bien que les
études en rapport avec tuberculose, (iii) la validation des
résultats de la recherche sur tuberculose, (iv) la mise à jour
des données Scientifique sur changements qui se produisent dans le
contrôle de la tuberculose au PNLT.
Groupe Technique Central
1 Les données du
centre ne prennent pas en compte ceux de Yaoundé. Ce dernier est
considéré comme une région à part entière
compte tenu notamment de son poids démographique, son niveau
d'urbanisation, etc.
2 Les données du
centre ne prennent pas en compte ceux de Douala. Ce dernier est
considéré comme une région à part entière
compte tenu notamment de son poids démographique, son niveau
d'urbanisation, etc.
Le GTC est l'organe executif du CNLT
c'est-à-dire la cheville ouvrière du CNLT. Il est place sous
l'autorite d'un secretaire permanent assiste d'un secretaire permanent adjoint.
Il est compose des six (06) sections ci après :
- Section Mobilisation Sociale, Communication et
Association
- Section Formation et Recherche, Formation et prise en
charge des cas
- Section Diagnostic de Laboratoire
- Section Administration et Finance
- Section Surveillance Epidemiologique, Suivi et
Evaluation
- Section Passation des Marches
Comité Scientifique
Consultatif
CNLT
GTC
Niveau Central : Secrétariat permanent
Section Mobilisation Sociale,
Communication et
Association Section Formation et Recherche, Formation et prise en
charge des cas
|
Section
|
|
Section
|
Section Surveillance
|
Section
|
Diagnostic de
|
|
Administ
|
Epidémiologique,
|
Passation des
|
Laboratoire
|
|
ration et
|
Suivi et Evaluation
|
Marchés
|
|
|
Finance
|
|
|
Figure 3: Schéma organisationnel du CNLT
Le GTC assure notamment : (i) la coordination et
gestion du PNLT sur le territoire national
en collaboration avec
l'administration et partenaires nationaux et internationaux de la
sante,
(ii) la coordination de la politique de la communication
dans contrôle de la tuberculose,
(iii) la coordination de la surveillance epidemiologique
et activites de comportement, (iv) la coordination des activites de recherche
et de formation.
> Au niveau régional
Placee sous l'autorite du delegue regional de Sante
publique, l'unité régionale de la lutte contre la tuberculose
degage ses activites de la structure du Groupe Technique Regional (GTR) pour la
lutte contre le Sida et la tuberculose. Cette unite a comme mission
d'organiser, coordonner, suivre et evaluer la mise en place de la lutte contre
la tuberculose. Quelques unes de ses principales fonctions sont : (i) aider les
districts de la sante dans la preparation, la mise en oeuvre et l'evaluation
des plans d'action annuels budgetises, (ii) preparer un plan d'action pour les
activites de contrôle de la tuberculose pour la region en
tenant compte des micro-plans d'action des services de
la santé du district, (iii) coordonner les activités
intersectorielles pour la lutte contre la tuberculose, (iv) gérer les
fonds alloués pour la lutte contre la tuberculose au niveau
régional, (v) organiser les programmes de formation en collaboration
avec le niveau central, (vi) gérer les stocks de médicaments
antituberculeux, les matériels et équipements de laboratoire en
collaboration avec le Centre d'Approvisionnement Pharmaceutique
Régional.
> Au niveau périphérique
Le district constitue la base sur laquelle le
programme de lutte contre la tuberculose est construit. Tous les centres de la
santé doivent participer à la recherche des cas de tuberculose,
et les cas suspects doivent être référés à
l'hôpital de district ou dans un centre agrée (les CDT) où
le diagnostic et traitement seront réalisés.
Sous la coordination du chef du service de
santé de district, l'Unité de District de lutte contre la
tuberculose est responsable de l'organisation, la coordination, le suivi et
l'évaluation du Programme de lutte contre la tuberculose mis en place au
niveau du Service de Santé de District. À cet égard, elle
: (i) prépare le plan d'action de lutte contre la tuberculose, (ii) met
en oeuvre, suit et évalue le plan d'action mis en place pour le
contrôle de tuberculose, (iii) coordonne les activités
intersectorielles pour le contrôle de tuberculose, (iv) gère les
fonds alloués au programme de lutte contre la tuberculose, (v) assure
la, vérification, synthèse et transmission de rapports
trimestriels d'activité à l'Unité Régionale de
lutte contre la Tuberculose, (v) contrôle la gestion des stocks de
médicaments antituberculeux, équipement et matériel de
laboratoire.
4.3 Description du système d'information
Le système de santé du Cameroun distingue
plusieurs catégories de formation sanitaire (FS) :
- FS de 1ère catégorie qui
regroupe tous les hôpitaux généraux de
référence ; - FS de 2ème catégorie
constituée des hôpitaux centraux ;
- FS de 3ème catégorie qui
rassemble tous les hôpitaux régionaux ; - FS de
4ème catégorie formée des hôpitaux de
district
- FS de 5ème et 6ème
catégorie. Il s'agit respectivement des Centres Médicaux
d'Arrondissement (CMA) et des Centres de santé intégré
(CSI).
La répartition des ses FS par niveau de la
pyramide sanitaire montre que : (i) les FS de 1ère et de
2ème catégorie relèvent du niveau central ;
(ii) Les FS de 3ème catégorie appartiennent au niveau
régional et (iii) celles de 4, 5 et 6ème
catégorie sont du niveau périphérique. Les CDT regorgent
toutes ces différentes catégories d'hôpitaux. Les
différentes séances de travail avec les structures de
santé prestataires retenues dans le cadre de notre étude nous ont
permis de dégager les résultats ci-après.
4.3.1 Supports utilisés au niveau des
structures de santé prestataires pour
l'enregistrement des données
La lutte contre la tuberculose est inclue dans le
Paquet minimum d'Activités au niveau du district. Ainsi, Chaque CDT,
quelque soit sa catégorie ou son niveau d'appartenance à la
pyramide sanitaire, devrait disposer et utiliser comme supports de base les
<<fiches de traitement antituberculeux » et le << registre de
la tuberculose » pour le suivi et évaluation du PNLT. Ces supports
sont élaborés par le GTC du programme au niveau
central.
La fiche de traitement antituberculeux :
Cette fiche est établit pour le suivi des malades
sous traitement antituberculeux. Elle contient les informations suivantes
:
- le numéro du malade contenu dans le registre de
la tuberculose - le nom du CDT
- le nom, l'adresse, le sexe, l'âge de
malade,
- le type de maladie (pulmonaire ou extra pulmonaire) -
le type de traitement à suivre
- le poids du malade
- la date de début du traitement.
A chaque fiche de traitement antituberculeux est
associée une << carte de traitement antituberculeux » pour
gérer les rendez-vous et suivre le traitement prescrit. Cette carte est
individuelle et contient les informations suivantes :
- le numéro du malade contenu dans le registre de
la tuberculose - le nom du CDT
- le nom, l'adresse, le sexe, l'âge de
malade,
- le type de maladie (pulmonaire ou extra pulmonaire) -
le type de traitement à suivre
- la date de début du traitement.
La fiche de traitement antituberculeux est gardée
au CDT tandis que la carte de traitement antituberculeux est remise à
l'intéressé.
Le registre de la tuberculose est gardé au CDT.
Il est une source de données devant servir au recueil des données
de cas de tuberculose (nouveau cas, rechute, échec, reprise) et
également au suivi de la cohorte des patients admis au
traitement.
4.3.2 Synthèse et transmission de
l'information
Le principal outil de synthèse et transmission
de l'information est le rapport trimestriel d'activités
qu'élabore chaque CDT sous la base d'une fiche dite << fiche du
rapport trimestriel d'identification des cas de tuberculose ».
4.3.3 Traitement informatisé des
données au GTC
Le logiciel EXCEL est utilisé pour la saisie et le
traitement des données du Système d'Information Sanitaire de
lutte contre la tuberculose au sein du GTC.
4.3.4 Organisation de la collecte, du traitement et
de l'analyse des données du
système d'information sanitaire du
PNLT
> Au niveau périphérique
Les CDT du niveau périphérique
(opérationnel) collectent et enregistrent les données sur les
supports papiers. Ils transmettent trimestriellement les rapports au niveau de
l'unité de district. Après consolidation des différents
rapports envoyés par les CDT, elle vérifie, valide et transmet
à l'unité régionale de lutte contre la tuberculose, son
rapport trimestriel d'activités du district sous forme de copie dure
papier.
> Au niveau régional
L'unité régionale procède
à son tour à la consolidation des rapports trimestriels
d'activités des districts avec ceux envoyés par les CDT du niveau
régional (intermédiaire). Ensuite, il vérifie, analyse et
transmet au GTC du programme national de lutte contre la tuberculose au niveau
central, son rapport trimestriel d'activités de la région sous
forme de copie dure papier également.
> Au niveau central
Les rapports trimestriels d'activités
reçues des régions font également l'objet de
vérification, de validation, de traitement, d'analyse et
d'interprétation par la section surveillance
épidémiologique, suivi et évaluation du GTC. Cette section
est également chargée d'archiver ces rapports trimestriels.
Toutes les données sont saisies à partir de feuilles EXCEL.
Chaque année constitue un fichier EXCEL et chaque feuille d'un fichier
referme les statistiques d'une région du pays. Ces données des
régions sont ensuite agrégées au niveau national et
utilisées pour la prise de décision. Une synthèse est
faite en fin d'année pour l'élaboration des indicateurs et la
publication de l'annuaire statistique. La rétro information est faite
aux régions, aux districts avant la transmission, au cabinet et aux
partenaires
> Observations :
Les fichiers EXCEL ne sont pas appropriés pour
la gestion des données au niveau central compte tenu de la masse de
données (4 rapports trimestriels pour 216 CDT, chaque rapport ayant
plusieurs feuilles) ; le système de gestion ne favorise pas une analyse
des données rapide et efficace (risques d'effacement des formules) ; des
possibilités d'erreurs de saisie ne sont pas négligeables parce
que la double saisie n'est pas faite d'une part et le logiciel n'est pas
approprié pour la saisie « intelligente » (contrôle de
cohérence systématique). Ceci montre une fois de plus
l'importance de la création d'une base de données pour
répondre aux besoins de consolidation des données des 216 CDT au
niveau central par le Groupe Technique Central du programme National de lutte
contre la tuberculose (GTC/PNLT).
4.4 Conception de la base de données
4.4.1 Analyse des besoins des
utilisateurs
Cette phase s'est déroulée sous forme de
questions et de réponses avec le responsable suivi-évaluation du
GTC et notre référent local (le secrétaire permanent
adjoint du GTC/PNLT) qui ont fait savoir ce qu'ils attendaient dudit
système. Il s'est dégagé les attentes globales suivantes
:
- La base de données se doit d'être
relationnelle ;
- Elle a pour objectif de stocker les informations
relatives au dépistage et au suivi des patients tuberculeux dans les
différents CDT ;
- Elle se doit de faciliter les analyses statistiques qui
permettront d'établir une mesure de l'action menée sur le terrain
;
- Les informations contenues dans la base doivent
être accessibles de façon conviviale ;
- Le dit SI sera utilisé après le stage,
par conséquent ne doit pas nécessiter de grandes
compétences en informatique pour l'administrer ;
- L'interface de la base doit présenter des
aspects sécuritaires sur la modification et la suppression des
données ;
- La base de données et l'application qui va
l'interfacer doivent être conçues dans un environnement disponible
au niveau du GTC/PNLT (problèmes de licence sur les
logiciels).
Ces besoins tels que exprimés ont
nécessité de constantes discussions avec les utilisateurs dudit
système.
4.4.2 Modèle conceptuel de données
Ce modèle repose sur les concepts d'attributs,
d'entités, d'associations et de contraintes de cardinalité du
modèle entité association.
> Concepts de base du modèle entité
association [17]
Une entité est un objet pourvu d'une existence
propre et conforme aux choix de gestion d'une entreprise. C'est un objet
discernable d'autres objets.
Exemple : une matière, un
élève
Une association est définie par correspondance
entre deux ou plusieurs entités différentes ou non, pourvues
d'existence propre et conforme aux choix de gestion de
l'entreprise.
Un attribut est une donnée
élémentaire conforme au choix de gestion d'une entreprise. Les
attributs sont utilisés pour décrire les entités et les
associations.
Un identifiant: est un groupe minimal d'attributs tels
qu'à chaque combinaison de valeurs prises par ce groupe correspond au
plus une entité de ce type.
> Représentation graphique
Un des avantages du modèle E-A au plan de la
communication est de se prêter à une représentation
graphique très significative, qui permet de bien mettre en
évidence la structure des concepts.
De manière générale, les conventions
suivantes sont utilisées :
Une entité est représentée par un
rectangle comportant deux parties ; une partie dans laquelle figure le nom de
l'entité et l'autre où l'on met les attributs de l'entité
;
Une association est représentée par un
hexagone (ou une ellipse) relié par des segments de droite aux
rectangles qui représentent les entités ;
Un identifiant est toujours en souligné dans la
partie réservée aux attributs. > Exemple pour
illustration
Figure 4 : Schéma illustratif d'un modèle
entité association
Au regard des concepts ci-dessus, nous avons
recensé 12 entités : CDT, STATUT CDT, TYPE STRUCTURE, PYRAMIDE,
NIVEAU, ANNEE, TRIMESTRE, RAPPORT, INDICATEUR, TYPE INDICATEUR, GROUPE,
TABLEAU.
On peut dresser un tableau récapitulatif des
entités mises en évidence et les contraintes qu'exige la mise sur
de la base de données.
On ajoutera les contraintes implicites que l'on imposera
pour assurer la cohérence de la base.
Tableau 5 : Récapitulatif des entités mises
en évidence et les contraintes
Données
|
Propriétés atomiques
|
Contraintes
|
CDT
|
IdCDT, Nom, StatutCDT, TypeStructure,
Pyramide
|
IdCDT, Nom, StatutCDT, TypeStructure, Pyramide
obligatoires
|
STATUT CDT
|
IdStatut, Nom
|
IdStatut, Nom obligatoires
|
TYPE STRUCTURE
|
IdType, Nom
|
IdType, Nom obligatoires
|
PYRAMIDE
|
IdPyramide, Nom, IdParent, Niveau
|
IdPyramide, Nom, IdParent, Niveau
obligatoires
|
NIVEAU
|
IdNiveau, Nom
|
IdNiveau, Nom obligatoires
|
ANNEE
|
IdAnnee
|
IdAnnee obligatoire
|
TRIMESTRE
|
IdTrimestre, Nom, Annee
|
IdTrimestre, Nom, Annee obligatoires
|
RAPPORT
|
IdRapport, Trimestre, CDT
|
IdRapport, Trimestre, CDT obligatoires
|
VALEUR INDICATEUR
|
Rapport, Indicateur, Valeur
|
Rapport, Indicateur, Valeur obligatoires
|
INDICATEUR
|
IdIndicateur, Nom, TypeIndicateur, Groupe
|
IdIndicateur, Nom, TypeIndicateur, Groupe
obligatoires
|
TYPE INDICATEUR
|
IdTypeIndicateur, Nom
|
IdTypeIndicateur, Nom obligatoires
|
GROUPE
|
IdGroupe, Nom, Tableau
|
IdGroupe, Nom, Tableau obligatoires
|
TABLEAU
|
IdTableau, Nom
|
IdTableau, Nom obligatoires
|
4.4.2.1 Mise en oeuvre du
modèle
Au modèle entité association, ajoutons
le concept de cardinalité et nous pourrons sans peine définir
notre MCD. L'idée de ce concept est de définir de façon
numérique la relation entre deux tables de façon à mieux
caractériser le type de relation qui les lie.
Les relations qui lient nos tables peuvent être
décrites suivant le schéma E/A de la façon suivante
:
ANNEE
IdAnnee
Contient
(1, 1)
(1, n)
(1, 1) (1, n)
Intègre
INDICATEUR
IdIndicateur Nom
(1, 1)
Comprend
Valeur
(1, n)
(1, n)
(1, 1)
TRIMESTRE
IdTrimestre Nom
RAPPORT
IdRapport
Elabore
CDT
IdCDT Nom
GROUPE
IdGroupe Nom
Porte
STATUTCDT
IdStatut Nom
(1, n)
(1, 1)
Fourni
Dépend
TYPEINDICATEUR
IdTypeIndicateur Nom
(1, 1)
TABLEAU
IdTableau Nom
Associe
IdNiveau Nom
NIVEAU
Englobe
(1, n)
Appartient
(1, 1)
(1, 1)
IdPyramide Nom
PYRAMIDE
(1, 1)
TYPESTRUCTURE
IdType Nom
(1, n) (1, 1)
Se trouve
(1, 1)
(1, n)
Est
(1, n)
(1, 1)
(1, n)
(1, n)
(1, n)
Figure 5 : Schéma du MCD correspondant à
l'analyse du SI du PNLT
4.4.3 Implémentation sous ACESS
L'implémentation de ce système ayant
pour but de respecter les attentes des utilisateurs s'est faite en quatre
étapes : création des tables, écritures des requêtes
SQL, création des formulaires, configuration et chargement de la
BD.
> Les tables et le modèle physique de
données
Les tables
Le modèle E/A ci-dessus défini se traduit
par le modèle relationnel suivant où 13 tables sont
créées:
CDT (IdCDT, Nom, IdStatut,
IdType,
IdPyramide)
STATUTCDT (IdStatut)
TYPESTRUCTURE (IdType, Nom)
PYRAMIDE (IdPyramide, Nom, IdParent,
IdNiveau )
NIVEAU (IdNiveau)
ANNEE (IdAnnee)
TRIMESTRE (IdTrimestre, Nom,
IdAnnee)
RAPPORT (IdRapport, Nom,
IdTrimestre, IdCDT,
dateReception)
ValeurIndicateur (IdRapport,
IdIndicateur, Valeur) : Relation N:N entre Rapport et Indicateur
INDICATEUR (IdIndicateur, Nom, IdTypeIndicateur,
IdGroupe)
TYPEINDICATEUR (IdTypeIndicateur, Nom)
GROUPE (IdGroupe, Nom,
IdTableau)
TABLEAU (IdTableau, Nom)
Les clés primaires des relations sont
indiquées en gras. Les clés étrangères en
italique.
Deux autres tables sont créées
(UTILISATEUR, PROFIL). Leur rôle est de sauvegarder les codes
d'accès à la base de données.
UTILISATEUR (IdUtilisateur, Nom, Prénom, Login,
Password, IdProfil)
PROFIL (IdProfil, Nom)
Tableau 6 : Description du rôle des
tables présentes dans la B.D
Tables
|
Rôle
|
Rôle commun
|
CDT
|
Contient les données d'identification
d'un CDT
|
sauvegarder les données relatives aux SI du
PNLT
|
STATUTCDT
|
Contient la liste des statuts (Public,
Privé Confessionnel, Privé laïc, para public) d'une
formation sanitaire
|
TYPESTRUCTURE
|
Contient les éléments qui permettent
de définir la typologie d'une formation sanitaire (Hôpital
Général, Hôpital Central, Hôpital Régional,
Hôpital de District, Centre médical d'Arrondissement, Centre
de Santé
|
Tables
|
Rôle
|
Rôle commun
|
|
Intégré)
|
|
PYRAMIDE
|
Contient la liste des districts de santé
et des régions
|
NIVEAU
|
Contient la liste des différents niveaux du
système de santé
|
ANNEE
|
Contient la liste des années
|
TRIMESTRE
|
Contient la liste des trimestres définis
par année
|
RAPPORT
|
Contient la liste des rapports
mensuels d'activités à produire
|
VALEURINDICATEUR
|
Contient pour chaque rapport produit par le CDT, les
valeurs des différents indicateurs
|
INDICATEUR
|
Contient la liste de tous les
indicateurs définis et à renseigner par le
programme
|
TYPEINDICATEUR
|
Contient les types d'indicateurs à renseigner
(Dépistage ou Cohorte)
|
GROUPE
|
Contient la liste des grandes familles auxquelles
sont rattachés les indicateurs
|
TABLEAU
|
Contient la liste des tableaux qui englobe ces
groupes.
|
UTILISATEUR
|
Contient la liste des utilisateurs ayant le droit
d'administrer ou de modifier la BD
|
Sauvegarder les codes d'accès à la
base de données
|
PROFIL
|
Contient la liste des profils du
système (Administrateurs et Utilisateurs)
|
Le Modèle Physique de données
(MPD)
Il se déduit du modèle conceptuel de
données par l'application de certaines règles. Il sera
utilisé par l'application pour assurer sa cohérence.
Figure 6 : Schéma du MPD correspondant au SI
La figure suivante présente le schéma du
MPD pour la sécurisation de la BD
Figure 7 : Schéma du MPD pour la sécurisation
du SI
> Les requêtes
L'un des éléments les plus puissants
d'une base de données est la capacité de faire une recherche sur
une masse de données entreposée dans la base de données.
Il est ensuite possible de faire des analyses et d'en sortir des
tendances.
Nous avons eu à faire trois types de
requêtes : les requêtes croisées, les requêtes
courantes et les requêtes graphiques. Il s'agissait de présenter
la répartition par tranches d'âge, par sexe et par CDT des
nouveaux cas de tuberculeux ; la répartition par âge, par sexe et
par région des nouveaux cas de tuberculeux ; la répartition des
cas de tuberculose (TPM+, TPM-, TB extra pulmonaire) CDT, par région,
par trimestre, par an ; les états sur la coïnfection TB/VIH par
CDT, par région, par trimestre, par an ; les états trimestriel
sur le résultat de traitements des nouveaux cas de TB par CDT, par
région, par an ; les évolutions annuelles des cas de tuberculose
dépistés au niveau national. Les requêtes de mise à
jour ont également été créées pour assurer
la cohérence temporelle de notre base.
> Les formulaires
Les formulaires servent à mieux
présenter l'information qui se retrouve dans les différentes
tables. Il est aussi plus conviviale ou pratique d'entrer l'information dans un
formulaire que directement dans une table ou une requête.
Il s'agit des éléments qui assurent
l'interface avec l'utilisateur dans l'environnement Microsoft ACCESS, ce sont
des fenêtres graphiques. Nous n'en citerons ici que quelques
unes:
Tableau 7 : Récapitulatif de rôle des
principaux formulaires du SI
Nom du formulaire
|
Rôle
|
Connecte (entrer code
sécurité)
|
Permet la connexion (Login, Password, Connexion,
Quit application)
|
Démarrage
|
Sert de menu pour accéder à tous
les composants du système
|
Actualisation des données du dépistage /
RTA3
|
Permet de faire la saisie, mise à jour
des données du dépistage
|
Actualisation des données de cohorte /
RTA
|
Permet de faire la saisie, mise à jour
des données de cohorte
|
Requêtes/Graphiques
|
Permet de visualiser les données de
dépistage et de cohorte du PNLT. Il Contient des liens
vers plusieurs autres requêtes ou formulaires qui informent sur la
situation épidémiologiques suivant le CDT, la
région
|
Administrateur
|
Permet à l'administrateur de pouvoir
accéder aux tables de la BD
|
Codes des commandes des différents
formulaires
Nous présenterons les codes de certains boutons de
commande clés que l'on retrouve dans nos différents
formulaires.
Formulaire : ENTRER CODE SECURITE
Bouton de commande : Connexion
Private Sub cmd_Connexion_Click()
3 R.T.A signifie Rapport
Trimestriel d'Activités
Me.Requery
Dim sql As String
Dim rs As DAO.Recordset
Static i As Byte
sql = "SELECT * FROM UTILISATEUR WHERE Login ='" &
Me.txt_login & "' AND Password ='" & Me.txt_Password &
"'"
Set rs = CurrentDb.OpenRecordset(sql)
If Not rs.EOF Then
gProfil = rs!IdProfil
DoCmd.OpenForm "DEMARRAGE", acNormal, , , ,
acWindowNormal DoCmd.Close acForm, "ENTRER CODE SECURITE"
Else
MsgBox "(Identifiant, Mot de Passe) incorrect ",
vbInformation, "Connexion"
i = i + 1
End If
If i = 3 Then
MsgBox "Vous avez dépassé le nombre de
tentatives autorisés", vbCritical DoCmd.Quit
End If
End Sub
Bouton de commande : Quit
application
Private Sub Commande11_Click()
On Error GoTo Err_Commande11_Click If Me.Dirty Then
Me.Dirty = False DoCmd.Quit
Exit_Commande11_Click:
Exit Sub
Err_Commande11_Click:
MsgBox Err.Description
Resume Exit_Commande11_Click
End Sub
Un code a été défini pour la
gestion du bouton de commande Administrateur. Il prend effet lors du
chargement du formulaire DEMARRAGE, après l'intégration et la
validation des paramètres de sécurité du formulaire ENTRER
CODE SECURITE. Il accorde aux utilisateurs le droit de gestion ou non de la
base de données.
Private Sub Form_Load()
If gProfil = "1" Then
Cmd_Administrateur.Enabled = True
Else
Cmd_Administrateur.Enabled = False
End If
End Sub
Formulaire : DEMARRAGE
Bouton de commande : Mise à jour
données dépistage
Private Sub Cmd_DEPISTAGE_Click()
DoCmd.OpenForm "ACTUALISATION_DEPISTAGE", acNormal, , , ,
acWindowNormal
DoCmd.Close acForm, "DEMARRAGE"
End Sub
Bouton de commande : Mise à jour
données cohorte
Private Sub Cmd_COHORTE_Click()
On Error GoTo Err_Cmd_COHORTE_Click Dim stDocName As
String
Dim stLinkCriteria As String
stDocName = "ACTUALISATION_COHORTE" DoCmd.OpenForm
stDocName, , , stLinkCriteria DoCmd.Close acForm, "DEMARRAGE"
Exit_Cmd_COHORTE_Click:
Exit Sub
Err_Cmd_COHORTE_Click:
MsgBox Err.Description
Resume Exit_Cmd_COHORTE_Click
End Sub
Bouton de commande : Administrateur
Private Sub Cmd_Administrateur_Click()
DoCmd.OpenForm "ADMINISTRATEUR", acNormal, , , ,
acWindowNormal DoCmd.Close acForm, "DEMARRAGE"
End Sub
Bouton de commande :
Requêtes/Graphiques
Private Sub Cmd_Requetes_Click()
DoCmd.OpenForm "REQUETES_GRAPHIQUES", acNormal, , , ,
acWindowNormal
DoCmd.Close acForm, "DEMARRAGE"
End Sub
Bouton de commande : Quit
application
Private Sub Commande19_Click()
On Error GoTo Err_Commande19_Click DoCmd.Quit
Exit_Commande19_Click:
Exit Sub
Err_Commande19_Click:
MsgBox Err.Description
Resume Exit_Commande19_Click End Sub
> Les états
Un état est représentation des
enregistrements de la base de données qui est mise sur papier. Il est
possible de ressortir une synthèse à partir de ces données
qui seraient plus difficiles d'avoir autrement. En plus, il est plus facile de
trier et de regrouper l'information sur des champs pertinents. Le
développement des états est un volet qui a été
amorcé et nécessite encore d'être
amélioré.
Formulaire de modification des données du
dépistage
Formulaire de modification des données de cohorte
Autorisation d'accès en modification
Requêtes et graphiques permettant de visualiser les
informations sur les données de dépistage et de cohorte, le suivi
et évaluation des cas de tuberculoses dépistés
Le formulaire Démarrage permet d'accéder aux autres
composantes du système (Actualisation, consultation, requêtes,
graphiques et Administration de la Base de Données)
Connexion à la Base de Données par le formulaire
ENTREE DU SI
Administration de la Base de Données, toutes les tables
sont désormais accessibles
Autorisation d'accès pour administrer la Base de
Données
SORTIE DU SI
Figure 8 : Architecture fonctionnelle du S.I >
Configuration minimale de la base de données
Afin d'assurer un fonctionnement normal de cette
application sur n'importe quelle plate forme Windows XP, Windows Vista et
Windows 7, il est recommandé d'utiliser MS Access 2007 avec la base de
données.
> Chargement des données
Les données utilisées dans l'application
et dont nous disposions sont ceux de 2007 et 2008,
il était donc plus
question de saisir certaines données dans les tables et pour les
autres,
nous avons dû les charger en tenant compte de la façon
dont nos tables sont définies. Le
plus important lors du chargement des données est
de s'assurer que les données respectent les types tels que
définis dans la BD.
4.4.4 Résultats obtenus
Suite au chargement non exhaustif des données
issues des rapports trimestriels d'activités des CDT et à partir
des requêtes croisées dynamiques qui ont été
créent, les tableaux suivants ont pu être dressés
:
- Tableau récapitulatif des cas de TPM+
(Nouveaux cas dépistés, rechute, échec, reprise), TPM-
(inférieur à 15 ans et supérieur ou égale à
15 ans) et les TB extra pulmonaire par CDT, Trimestre ;
- Tableau récapitulatif des cas de TPM+
(Nouveaux cas dépistés, rechute, échec, reprise), TPM-
(inférieur à 15 ans et supérieur ou égale à
15 ans) et les TB extra pulmonaire par Région ;
- Représentation graphique des cas de TPM+
(Nouveaux cas dépistés, rechute, échec, reprise), TPM-
(inférieur à 15 ans et supérieur ou égale à
15 ans) et TB extra pulmonaire par CDT, Trimestre ;
- Représentation graphique des cas de TPM+
(Nouveaux cas dépistés, rechute, échec, reprise), TPM-
(inférieur à 15 ans et supérieur ou égale à
15 ans) et TB extra pulmonaire par Région ;
- Tableau récapitulatif des cas de TPM+ (Nouveaux
cas dépistés) par Tranches d'âge, sexe et par rapport au
CDT, Trimestre ;
- Tableau récapitulatif des cas de TPM+ (Nouveaux
cas dépistés) par Tranches d'âge, sexe et par rapport
à la Région ;
- Représentation graphique des cas de TPM+
(Nouveaux cas dépistés) par Tranches d'âge, sexe et par
rapport à la Région ;
- Représentation graphique des cas de TPM+
(Nouveaux cas dépistés) par Tranches d'âge et par sexe et
par rapport au CDT, Trimestre ;
- Tableau récapitulatif du suivi de cohorte des
TPM+ nouveaux cas, des TPM+ sous retraitement (Rechute, échec, reprise)
et des autres cas (TPM- et TB extra pulmonaire) par CDT, Trimestre
;
- Tableau récapitulatif du suivi de cohorte des
TPM+ nouveaux cas, des TPM+ sous retraitement (Rechute, échec, reprise)
et des autres cas (TPM- et TB extra pulmonaire) par Région.
5 Discussions
La gestion de l'information est un
élément clé des services de santé [18]. Il est
clair que l'accès à une information sanitaire opportune et fiable
originaire de toutes sources pertinentes et son usage sont essentiels à
l'assurance de performances sanitaires adéquates dans les pays en voie
de développement [19]. Pour l'OMS, un système d'information
sanitaire efficace garantit la production, l'analyse, la diffusion et
l'utilisation en temps utile d'informations fiables sur les
éléments déterminants pour la santé,
l'efficacité des systèmes de santé et l'état de
santé de la population. Les actions suivantes peuvent contribuer
à renforcer les systèmes d'information sanitaire :
Développement des compétences du personnel,
renforcement des procédures et acquisition de matériel
adapté pour faciliter ou améliorer la production de
données
Compilation, analyse ou synthèse des données
pour produire des informations stratégiques
Utilisation et communication d'informations
sanitaires
Ces actions de renforcement doivent s'appliquer
à tous les niveaux. Elles peuvent également inclure le
renforcement de la collecte et de la qualité des statistiques sur la
mortalité ainsi que des capacités de gestion des données
pour le S&E, la recherche opérationnelle et les enquêtes au
niveau des districts et du pays. Il peut également s'agir de formuler et
de mettre en oeuvre une politique et des normes nationales claires relatives
aux informations et de développer la génération de
rapports par des prestataires de services de santé privés
à but lucratif et des organisations de la société
civile.
Selon le PNDS 2011-2015, le Système National
d'Information Sanitaire n'est pas encore performant. Pour permettre à ce
dernier de répondre aux multiples sollicitations, sont renforcement
porte sur plusieurs points [8] :
- Le cadre institutionnel : (politique, planification,
coordination, financement...)
- Le dispositif de production de l'information :
(ressources matérielles, financières, humaines, et
infrastructurelles ; la production des outils harmonisés de
collecte...)
- Le mécanisme de gestion des données
sanitaires à tous les niveaux : (procédures harmonisées et
intégrées de collecte, circulation, stockage, archivage des
données...)
- Le partage, la diffusion et la vulgarisation de
l'information sanitaire : (dissémination et utilisation, plaidoyer et
marketing, priorisation, allocations des ressources....)
Tous ces efforts devront aboutir à
l'amélioration et au renforcement du SNIS avec des produits minimum
comme le rapport annuel de la situation de santé, une carte sanitaire
actualisée, des Comptes Nationaux de Santé annuels...
Les informations collectées par l'ensemble des
formations sanitaires CDT concernent les données sur :
- le dépistage, il s'agit des cas de
tuberculose pulmonaire à Frottis positif (nouveaux cas, rechute,
échec, reprise) et négatif, des cas de tuberculose extra
pulmonaire et des cas de tuberculeux dépistés HIV positif
;
- le suivi de cohorte des cas dépistés,
il s'agit du suivi des nouveaux cas de tuberculose, des cas de retraitement,
des autres cas (Frottis négatif et extra pulmonaire) afin de
déterminer ceux des patients Guéris, qui ont suivi le traitement
complet, qui ont eu un échec du traitement, les cas
décédés, les perdus de vue et les
transférés. Ce suivi s'étant également aux cas de
tuberculeux HIV positif à travers l'identification de ceux des cas sous
Cotrimoxazone (CTX) et sous Anti Rétro Viraux (ARV)
D'après le PNLT, les Nouveaux
cas sont des malades qui n'ont jamais été
traités auparavant par des médicaments anti -
tuberculeux.
Les Rechutes sont des
malades qui précédemment avaient reçu le traitement
antituberculeux pour la tuberculose active et ont été
déclarés guéris ou ont eu leur traitement terminé
après chimiothérapie complète pour la tuberculose mais qui
ont encore une fois développé la tâche de crachat positive
de la tuberculose pulmonaire.
Les Échecs sont de
nouveaux malades de la tuberculose qui ont encore une tâche de crachat
positive à 5 mois ou plus après le début du traitement qui
suit le contrôle de l'échantillon de crachat.
Les Reprises sont de
nouveaux malades de la tuberculose qui ont complété au moins un
mois de traitement antituberculeux et ayant interrompu le traitement pour au
moins 2 mois, qui présentent encore des symptômes de tuberculose
pulmonaire et des tâches de crachat positifs.
L'analyse du système d'information de lutte
contre la tuberculose a permis de dégager une série des points
forts et des points faibles. C'est sur la base de cette analyse que nous avons
construis la base de donnée « THIS » pour contribuer à
l'amélioration du système de suivi - évaluation des
activités de lutte anti tuberculose. L'utilisation continue de cette
base de données par les décideurs et responsables permettront
à court terme de vérifier ces hypothèses à savoir
:
- La bonne gestion du système d'information
sanitaire permettrait un meilleur suivi des indicateurs d'impacts liés
à la tuberculose et à de meilleures prise de décision
;
- Le suivi des malades dans les Centres de Diagnostic
et Traitement (CDT) peut être amélioré grâce à
un système d'information sanitaire performant : augmentation du taux de
guérison, réduction des taux de traitements termine, perdue de
vue, rechute et transfert, amélioration de la complétude et de la
promptitude des rapports.
5.1 Forces du système d'informations du
PNLT
- Les formulaires de collecte de données et de
reporting sont standards dans les Centres de Diagnostic et de
Traitement
- Existence de documents sources pour la
vérification au sein des Centres de Diagnostic et de
Traitement
- Les fiches de rapport trimestriel des Centres de
Diagnostic et de Traitement intègrent les indicateurs clés sur la
tuberculose (nombre de nouveaux cas, rechute, échec, reprise,
HIV,...)
- Les données (cas et décès) sur la
tuberculose sont intégrées dans les rapports transmis au niveau
central par les formations sanitaires)
- Existence du Plan Stratégique National de lutte
contre la tuberculose
5.2 Faiblesses du système d'informations du
PNLT
- Absence de mécanismes permettant de ne pas
comptabiliser deux fois la même personne dans plusieurs points de
services
- Faible mécanismes permettant le contrôle
de la qualité des données à tous les niveaux
- Absence de base des données sur la
tuberculose
- Retard dans la transmission des rapports par les
partenaires à lutte contre la tuberculose
- Processus irrégulier de rétro information
du niveau central vers les niveaux intermédiaires et
périphériques
- Rupture temporaire des outils de collecte de
données dans les CDT
- Le système de collecte de données n'est
pas encore intégré dans le SNIS 5.3 Suggestions
Bien souvent, dès lors qu'un système
d'information est effectivement mis en oeuvre, les efforts entrepris pour
surveiller son efficacité, sa précision et sa pertinence sont
insuffisants. Or, une évaluation périodique des activités
du système d'information sanitaire est essentielle pour contrôler
qu'il opère bien dans le cadre établi, atteigne les objectives et
soutien effectivement la prise de décisions à partir
d'informations concrètes. Un système d'information axé sur
la prise de décisions peut en effet aider à la gestion de
l'évaluation des performances et permettre une attribution des
ressources aux domaines qui en ont le plus besoin.
Dans l'intérêt de l'efficacité et de
la transparence, des évaluations doivent être menées
périodiquement. Elles doivent porter en priorité sur [18]
:
- la précision des données et
l'opportunité de l'information ; et
- la pertinence de l'information et l'utilisation qui en
est faite par le groupe responsable.
L'identification des forces et faiblesses ci-dessus
nous a permis de formuler certaines suggestions devant permettre
d'améliorer davantage le système d'information de lutte contre la
tuberculose à savoir :
- décentraliser le système (Collecte et
analyse des données sanitaires au niveau régional) ;
- développer davantage le réseau de
communication (Téléphone, Fax, Internet) -
assurer la formation et la supervision des agents de collecte
;
- Motiver les agents de collecte ;
- assurer la régularité du feedback
;
- Adapter le système aux besoins des utilisateurs
(prise en main par les DS) - Promouvoir l'utilisation des
données dans la prise de décision
- Mettre à la disposition des CDT de la logistique
(matériels roulants, médicaments)
6 Conclusion
Les systèmes d'information jouent un rôle
non négligeable dans l'atteinte des objectifs des programmes verticaux
(Tuberculose, Paludisme, VIH/Sida, ...). Partant de ce constat, le Groupe
Technique Central du Programme National de Lutte contre la Tuberculose a
émis le souhait de disposer d'une base de données
cohérente pour la gestion de son système d'information. Avec le
développement de THIS4, ce souhait est devenu une
réalité. De part ses multiples fonctions, THIS va contribuer
énormément à l'amélioration de la qualité du
recueil et de la consolidation des données du PNLT issues de toutes les
formations sanitaires CDT.
Le thème que nous avons traité a
été très enrichissant pour nous. En effet, il nous a
permis de découvrir un domaine qui nous était, jusque là,
peu connu, à savoir celui de la conception des bases de données
d'un système d'information sanitaire. Désormais, sur ce plan,
nous serons comptés parmi les moins ignorants.
4 THIS=Tuberculosis Health
Information System
Sur le plan technique (informatique), ce stage a
été une opportunité pour nous de mettre en pratique les
connaissances théoriques acquises au cours de notre formation. En plus,
nous avons engrangé de nouvelles connaissances : apprentissage des
langages de programmation, découvertes de nouvelles techniques,
etc.
Sur le plan académique, nous avons pu
réaliser le présent mémoire grâce à ce stage.
Nous bénéficions ainsi d'une formation complète de la
première année du cycle de Master Expertise et Ingénierie
des systèmes d'information en Santé (MEISIS) de
l'Université de la Méditerranée Aix-Marseille
II.
A l'issue de ce stage, nous laissons au GTC/PNLT et
particulièrement à sa section surveillance
épidémiologique, suivi et évaluation, un outil
certainement inachevé (la réalisation du formulaire
Requêtes/Graphiques n'est pas achevé y compris les états
pour générer les rapports) mais exploitable. Nous espérons
que THIS sera utilisé et que les responsables (décideurs) du
GTC/PNLT n'hésiteront pas à donner leur accord pour la
réalisation complète et le perfectionnement (en cas de besoin) de
cet outil afin de l'étendre en réseaux sur l'ensemble des
régions couvertes par le programme. Nous souhaitons que THIS, une fois
mis en exploitation, puisse contribuer réellement à l'atteinte
des objectifs du PNLT et par conséquent à ceux des OMD. Nous
pensons que si cela se réalise, le GTC/PNLT servira d'exemple pour les
autres programmes qui ne possèdent pas encore de SIS. Ces derniers
pourraient emboîter le pas du GTC/PNLT en demandant la mise en place de
leurs SIS.
Remerciements
Ce travail a été réalisé
grâce au concours de plusieurs personnes à qui je tiens à
exprimer ma reconnaissance.
Il s'agit de :
· Pr Gérard SOULA, mon encadreur (mentor)
académique auprès de qui j'ai bénéficié de
précieux conseils pour la conduite de ce travail ;
· Pr Marius FIESCHI, coordonnateur de la formation
qui n'a ménagé aucun effort pour la rendre performante
;
· Dr Désiré NOLNA,
Secrétaire Permanent Adjoint du PNLT, mon encadreur (mentor)
professionnel pour son accueil chaleureux et ses orientations pour le bon
déroulement de ce travail ;
· Dr John NGUM, M. Bernard BANGUE et M. Ernest
NZANGUE, qui m'ont vivement encouragé à m'inscrire à ce
programme, encadré et encouragé dans toutes phases de conception
de ce travail ;
· Aux membres du jury de la commission de suivie de
ce travail notamment qui ont su apprécier ce dernier. La
pertinence
de leurs critiques et suggestions nous a permis d'être à la
hauteur de ce travail ;
· Tous les enseignants et tuteurs de ce
programme de formation, pour la qualité
de leur prestation académique, leur
disponibilité et leur humilité ;
· Tous mes camarades de promotion, pour l'esprit de
solidarité, d'entraide et de sagesse.
· Toutes les personnes qui ont contribué de
près ou de loin à la réalisation de ce projet
Enfin, je dédie explicitement ce travail
à :
> Mon épouse Yvonne Solange
KEMKING,
> mes enfants Francisca et Harold
BOGNI.
Références
[1] MASSODA SG. Système d'information et analyse
de l'aide accordé aux OEV au Cameroun, Mémoire Online 2007, p.
1.
[2] TREBUCQ A. La Lutte contre la Tuberculose dans le
monde : Résultats et Défis, Med Trop 2004 ; 64 : p.
587-94.
[3] Nations Unies, MDG Report 2010 Fr 20100612 r10.indd
Sec1:51, OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT 2010, p.
51.
[4] Rapport OMS 2009 sur la lutte contre la tuberculose
dans le monde.
http://www.who.int/entity/tb/publications/global-report/2009/en/index.html.
[5] DOTS: Stands for Directly Observed Treatment,
Short-course.
[6] Rapport National sur le Développement Humain
2008/2009.
[7] Rapport de novembre 2010, de l'Organisation Mondiale
de la Santé sur la lutte contre la tuberculose dans le
monde.
[8] Plan National de Développement Sanitaire
2011-2015 du Cameroun. p 18-40.
[9] Dufour JC. Base de données relationnelles:
modélisation et structuration des données. Cours aspects
méthodologiques des bases de données, Master Expertise et
Ingénierie des Systèmes d'Information en Santé (EISIS)
2010-2011.
[10] Christoph C, Deliège D. Système
d'informations statistiques sanitaires. SpringerVerlag France, Paris1998 (10) :
p. 72-80.
[11] Traoré F.N : Etude du Système
d'information sanitaire (SIS) mis en place par Save the Children dans le cercle
de Bougouni. Thèse de médecine ; Bamako 2005, No 32.
[12] Le Petit Larousse illustré, Paris, 2001, p.
1786.
[13] Direction nationale de la santé du Mali,
Notions sur le Système local d'information sanitaire (SLIS).
Schéma directeur : Février 2006.
[14] Aka J, Konan Diby JP, Krah A, Kouassi-Gohou AV.
Système d'Information Sanitaire (SIS). Helina 2009, p. 1-25.
[15]
WHO, 2006. A Framework for Country Health
Information System Development, Health Metrics
Network.
[16] WHO, 2007. Using the HMN Framework to
Assess Country Health Information Systems, Health Metrics Network
Interim Report, July 2007.
[17] Hippolyte TAPAMO, Cours de Base de Données,
Université de Yaoundé I, 2007
[18] OMS, Plan Stratégique pour le
Développement des Systèmes d'information dans la Région du
Pacifique Occidental.
http://www.wpro.who.int/internet/resources.ashx/RCM/RC50-14_fr.pdf.
[19] RHINO, Déclaration de Potomac sur
l'investissement dans l'information sanitaire de routine dans le monde en voie
de développement.
http://www.cpc.unc.edu/projects/measure/rhino/rhino.html.
Annexes
Figure 9 : Interface du formulaire Connecte
Figure 10 : Interface du formulaire
Démarrage
Figure 11 : Interface du formulaire Mise à jour
données Dépistage
Figure 12 : Interface du formulaire Mise à jour
données Cohorte
Figure 13 : Interface du formulaire
Requêtes/Graphiques
Figure 14 : Interface du formulaire Administrateur
Figure 15 : Fiche de traitement antituberculeux
Figure 16 : Carte de traitement antituberculeux
Figure 17 : Fiche du rapport trimestriel d'identification des
cas de tuberculose Adresse de correspondance
BOGNI Francis
Université de la Méditerranée
Aix-Marseille
francisbogni@yahoo.fr