1.2. La pluviométrie
La variable retenue au niveau de la pluviométrie est la
quantité annuelle de pluie.
Comme l'agriculture béninoise est encore à
l'étape traditionnelle à l'instar de la plupart des pays en
développement, elle reste tributaire de l'effet aléatoire de la
pluviométrie. En effet, la plupart des agriculteurs au Bénin
n'arrosent pas leurs champs par faute de moyens et ne pratiquent pas le
drainage ou l'irrigation. Face à ces constats, on s'attend donc à
ce que la pluviométrie soit un facteur déterminant de la culture
vivrière. On peut alors penser que l'effet de la pluviométrie
sera donc significativement positif sur la production et sur les rendements
agricoles. Toutefois, cet effet s'est avéré non significatif ou
difficile à expliquer dans les pays voisins (Togo et Burkina- Faso).
1.3. La superficie emblavée
Le choix de la superficie emblavée comme variable
explicative est naturel. Premièrement la variable « surface»
est directement et facilement mesurable.
Ensuite, la prise en compte de la superficie emblavée
permet de mesurer indirectement l'effet de la croissance de la population sur
les sols. En effet, lorsque la population augmente, la demande
intérieure en consommation de produits vivriers doit croître. Afin
de compenser cette croissance, il faut que la production évolue à
la hausse ; ce qui devrait passer par l'augmentation de la surface
emblavée puisque les agriculteurs ne disposent pas de moyens pouvant
leur permettre de fertiliser les sols. Il parait donc naturel de penser que la
surface emblavée doit avoir un effet significativement positif sur la
production.
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Réalisé et soutenu par Samson James Aimé
AGBO et Rodrigue Noutaï HONKPEHEDJI
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1.4. La population
Il s'agit ici de mesurer l'effet de la population rurale sur
la production. Concernant la population rurale, on pense que sa croissance
devra avoir un effet positif sur la production. Au Bénin et selon les
deuxième et troisième recensements généraux de la
population et de l'habitation, la densité nationale qui n'était
que de 43 hab. /km2 en 1992 est passé à 59hab. /km2 en 2002
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