INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE
GITWE (ISPG) DEPARTEMENT DES SCIENCES
INFIRMIERES
![](Les-facteurs-influenant-le-comportements-sains-des-personnes-vivant-avec-le-VIHsida-du-district-1.png)
LES FACTEURS INFLUENÇANT LE COMPORTEMENTS SAINS CHEZ LES
PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU : CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA
Travail de fin de Cycle
présenté en vue d'obtention d'un
Diplôme de graduant en
Sciences Infirmières A ![](Les-facteurs-influenant-le-comportements-sains-des-personnes-vivant-avec-le-VIHsida-du-district-3.png)
Par :
Mme DUSABE Josée
MANIRAKIZA Jean Bosco
DIRECTEUR : Athanase KAREMERA, MPH
Gitwe Mai
2010
DEDICACE
Ce travail est dédié premièrement pour la
part de Jean Bosco MANIRAKIZA ;
-A notre Seigneur tout puissant
-A mes Parents, frères et soeurs pour les supports qu'ils
ont offerts.
-Au projet « ABANA GROUP » plus
spécialement à son coordinateur.
En fin de la part de Mme Josée DUSABE, ce travail est
spécialement dédié :
-A mon Mari
-A mes Parents, frères et soeurs pour les supports qu'ils
ont offerts
-A tous les nôtres d'aujourd'hui et à jamais.
REMERCIEMENTS
Au terme de notre travail de fin d'étude en Sciences
Infirmière
Nos remerciements s'adressent :
Au Gouvernement du Rwanda pour le support offert à
notre Institut et aux étudiants.
Egalement APAG (Association des Parents Adventiste de
Gitwe)
Aux autorités tant administratives qu'académique
de l'ISPG.
A Monsieur KAREMERA Athanase pour un dévouement qu'il a
offert lors de la rédaction de ce travail de fin de cycle par sa
patience et d'une compréhension inoubliable, ses conseils et ses
suggestions ont contribué aussi bien à l'enrichissement de nos
investigations qu'à notre formation personnelle,
Nos sentiments de reconnaissance s'adressent ensuite au Soeur
titulaire Adelinde MUKAZANA du Centre de Santé Muganza et au titulaire
du Centre de Santé Nyantanga RUGAMBIRIZA Amos pour tous sentiments de
soutien et aux personnels qui n'ont cessé de nous témoigner
leurs sympathies d'arrangements aux services nous a facilité lors de nos
études.
Aux personnes physique ou morale qui travaillent sans
relâche pour contribuer à freiner la propagation du VIH/SIDA et
apportent une contribution pour la prise en charge des PVVIH.
Que chacun trouve ici l'expression de notre reconnaissance
pour sa précieuse contribution scientifique, morale, ou
financière.
En fin, à vous tous qui, de près où loin
ont contribuée d'une façon où d'une autre à la
réussite de ce travail.
Mme Josée DUSABE
Mr Jean Bosco MANIRAKIZA
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : pourcentage
APAG : Association des Parents
Adventiste de Gitwe
C P N : Consultation prénatale
C S : Centre de santé
FOSA : Formation Sanitaire
I E C : Information Education
Communication
I V/IM : Intra Veineux/Intra Musculaire
(Injection)
MINISANTE : Ministère de la
santé
O MS : Organisation mondiale de la
santé
P F: Planning familial
PLHIV: Person Living With HIV/AIDS
PTME : Prévention de la
transmission du VIH/SIDA de la Mère à l'Enfant
PVVIH : Personnes Vivant avec le VIH
SIDA : Syndrome
d'immunodéficience acquise
TME : Transmission Mère Enfant
VCT: Voluntary Counseling and Testing
VIH: Virus de l'immunodéficience
humaine.
WHO: World Health organization
WWW: World, Wide, Web
LISTE DES TABLEAUX ET/OU GRAPHIQUE
Tableau 1 : Répartition des PVVIH membres et non
membres des associations
Tableau 2 : Calcul de la taille de l'échantillon par
Centre de Santé
Tableau 3 : Répartition des enquêtées
selon, l'âge, sexe, état civil, profession,
niveau d'instruction, membre de
l'association, échange de résultat, dosage CD4,
être sous Bactrim, Avoir une
mutuelle de santé
Tableau 4 : Comportements sains chez les PVVIH
Tableau 5 : Vie saine selon l'âge, sexe,
état civil, étude faite, membre d'association,
échange de résultat,
connaissances de trois modes de prévention, connaissance de
trois modes transmission
Tableau 6 : Connaissances des trois modes de transmission
du VIH/SIDA chez les PVVIH
Tableau 7 : Connaissances des trois méthodes de
prévention du VIH/SIDA
Tableau 8 : Vie saine selon les membres de
l'association.
Tableau 9: Les raisons de non adhésion aux associations
des PVVIH
SUMMARY
The HIV pandemic is a real problem of public health and of
national survival LHIV have difficult themselves, buy the disease and have
problems of relationship with the members of their families, their mate's
neighbors and even the community I which they live.
To handle this situation, an integration of PLHIV in
association is crucial. Many studies have shown to behavior change though
association of PLHIV; among others the use of condoms, not taking alcohol and
tobacco.....for better living positively with HIV/AIDS.
Other PLHIV do not integrate themselves in association and
majority of them adopt behaviors, which put their life in danger.
In Nyaruguru District, the 3 quarter of PLHIV are in
association, it has been shown reason-hindering PLHIV to adhere all to
associations on the one hand and see if PLHIV living in associations have
adopted good behaviors compared to those who are not in associations on the
other hand.
Henze, a study untilled« Les facteurs influençant
les comportements sain des PVVIH du District Nyaruguru cas du centre de
Santé Nyantanga et Muganza » has been carried out in Nyaruguru
District.
A descriptive cross-sectional study has been carried out on
302 PLHIV whose positivity lasts for more than one year. The aims are:
-To evaluate knowledge of PLHIV in the matter of
HIV/AIDS
-To compare favorable behavior between members and no
members
- To determine the reason of no adhesion for PLHIV
non-members of association of PLHIV.
Out come
-77.5% hasn't good heavy life like a person living with
HIV/AIDS
-About prevention methods they are on 20.9%
-Only 18.9% they have best knowledge of three transmitting
methods
-Them level of knowledge in matter of HIV/AIDS is53% for
members of association while it 32% for no members
-Good behavior is statistically associated to
the fact of being members since 18.9% of association of PLHIV versus 4% of
non-members adopts good behavior:
-70.9% of PLHIV members of association use
condoms regularly during each sexual intercourse. The proportion is 42.3% for
nom members
Finally, 8.1%, 14 % and 4% of those who do not adhere
to associations tell that reasons are:
-Lac of the time
-fever of importance of being members
-They do not want identified as PLHIV.
Conclusion: The facts of being members of PLHIV are benefit
for changing behavior at risk and improve the level of knowledge in matter
HIV/AIDS.
RESUME
Nous avons mené une étude descriptive
transversale intitule « Les facteurs influençant le
comportement sains chez les PVVIH du District Nyaruguru : Cas du centre de
sante Nyantanga et Muganza » Nyaruguru et notre étude
a pour objectifs spécifiques suivant :
-Identifier les facteurs influençant les comportements
sains des PVVIH.
-Evaluer les connaissances des PVVIH en matière de
VIH/SIDA.
-Déterminer les raisons de non adhésions aux
associations
Le comportement sain est définit comme étant
l'adoption du mode vie saine notamment l'absence du tabac, l'absence de
l'alcool et utilisation de préservatifs à chaque rapport sexuels
chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA.
Notre étude à abouti aux résultats
suivant :
Seulement 22,5% des PVVIH de deux centres de Santé
adoptent une mode de vie saine et nous remarquons que :
-39,1% de sujet de notre étude âgé de
moins de 35 ans contre 4,8% de plus de 35ans adoptent une mode de vie saine.
-En suite une proportion de 30,3% de sujet vivant en union
contre une proportion de 28% et 18,6% respectivement des célibataire et
des séparée adoptent une mode de vie saine.
-Une faible proportion de 1,9% contre 36,7% de sujet ayant
terminé l'école primaire adoptent une mode de vie saine.
-Signalons également que 27,6% des membres de
l'association contre une faible proportion de 8,6% des non membres adoptent une
mode de vie saine.
Les connaissances des PVVIH en matières du VIH/SIDA est
faible car :
-20,9% des PVVIH connaissent trois méthodes de
préventions contre une proportion de près de 80%.
-Seulement 18,9% des PVVIH savent trois modes de
transmissions.
Les raisons de non adhésions aux comportements sains
des PVVIH :
-8,1% accuse d'avoir manque des
informations.
-D'autres environs 14% accorde peu d'importance tableau : 9
ANNEXE
QUESTIONNAIRE PRECODEE
TABLE DE MATIERES
CHAP O.INTODUCTION GENERALE
14
1. PROBLEMATIQUE
14
2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
16
3. OBJECTIFS
16
3.1. OBJECTIFS GENERAL
16
3.2. OBJECTIFS SPECIFIQUE
16
4. INTERET DU SUJET
17
4.1. INTÉRÊT PERSONNEL
17
4.2. INTÉRÊT SCIENTIFIQUE
17
5. DELIMITATION DU SUJET
18
6. ARTICULATION DU TRAVAIL
18
CHAP.I. REVUE DE LA LITTERATURE SUR LE SUJET
19
1.1 DEFINITIONS DES CONCEPT
19
1.2 MODE DE TRANSMISSION DU VIH
20
1.3. MODE DE PREVENTION DU VIH SIDA
21
CHAP.II CADRE PRATIQUE
24
2.1. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
24
2.1. LOCALISATION ET DONNÉE GÉ
OGRAPHIQUES
24
2.2. MATERIEL (TECHNIQUE DE COLLECTE DE
DONNÉES)
24
2.3. CHOIX ET LA TAILLE DE
L'ECHANTILLON
25
2.3.1. NATURE DE L'ÉTUDE
26
2.3.2. MÉTHODOLOGIE PROPREMENT DITE
26
2.3.3 VARIABLE D'ÉTUDE
27
2.4.CADRE CONCEPTUELLE
28
2.5.DIFFICULTES RENCONTREE
29
2.6. CONSIDERATION ETHIQUES
29
CHAP III. PRESENTATION ET DISCUTION DES
RESULTATS
30
3.1 DONNEES SOCIO DEMOGRAPHIQUE DES PVVIH SUJET DE
L'ETUDE
30
3.2 RESULTAT PROPREMENT DITS
32
3.2.1 COMPORTEMENT FAVORABLE A UNE VIE SAINE
32
3.2.1.1. COMPORTEMENTS SAINS CHEZ LES PVVIH
32
3.2.1.2 VIE SAINE SELON : AGE, SEXE, ÉTAT
CIVIL, ETUDE FAITE, MEMBRE
D'ASSOCIATION, ECHANGE DE RÉSULTAT,
CONNAISSANCE
DE TROIS MODES DE
PRÉVENTION, CONNAISSANCE DE TROIS MODES
TRANSMISSION.
32
3.2.2. CONNAISSANCES DES PVVIH EN MATIERE DU VIH/SIDA
35
3.2.2.1 CONNAISSANCE DES TROIS MODES DE TRANSMISSION
35
3.2.2.2. Connaissances des trois méthodes de
prévention du VIH/SIDA
35
3.2.2.3. PROPORTION DES PVVIH MEMBRES DE L'ASSOCIATION
VIVANT DANS L'ASSOCIATION ET LES NON MEMBRES EN
CONSIDÉRANTS LA VIE SAINE
36
3.2.3 RAISON DE NON ADHÉSION AUX ASSOCIATIONS
DES PVVIH SELON LES MOTIFS DE DÉPISTAGE
36
3.3 : DISCUTION DU RESULTAT
37
3.2.1. CONNAISSANCES DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU
CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA EN MATIERES DU VIH/SIDA
37
3.4. COMPORTEMENTS SAINS DES PVVIH DU DISTRICT
NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA
38
3.5CONLUSION ET RECOMMANDATION
40
3.5. CONCLUSION
40
3.6. RECOMMANDATION
40
5.7 REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE+WEBSITE
42
3.8. ANNEXES QUESTIONNAIRE
44
CHAP O.INTODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
La Pandémie du VIH/SIDA
représente un réel problème de Sante publique et de survie
nationale lorsqu'on considère son ampleur et sont impact négatif
sur le développement socio économique du pays. A l'heure
actuelle, le SIDA continue de ravager les familles, les communautés et
les pays partout dans le monde. (5)
Selon le rapport de l'ONU/SIDA
(2007), le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde est
estimé à 33,2 millions tandis que le nombre de nouvelle infection
est estimé à 2.5millions. On enregistre 2.1milions de
décès dus au SIDA et une prévalence (15-45ans)
estimée à 0.8%. Bien que n'hébergeant 10% de la population
mondiale, l'Afrique compte 63% des PVVIH en 2007. (6)
L'épidémie du
VIH/SIDA se présente de manière différent dans les six
pays des grands lacs, avec des taux de séroprévalence allant de
15,1% (Province de Nyanza au Kenya) 13.5% (région Mbeya en Tanzanie)
à des minimal de 0.6% (Zanzibar). Les taux nationaux de
séroprévalence au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda sont d'ordre
de 6 à 7% soit près du double des taux de prévalence au
Burundi, au Rwanda et en RDC (3%). Les taux de séroprévalence
sont plus élevés chez les femmes de tout les pays. Dans
l'ensemble, l'épidémie du VIH/SIDA semble se stabiliser ou
être en régression surtout en Ouganda, au Kenya, au Rwanda et en
Tanzanie rurale. (7)
Au Rwanda les résultats
de la deuxième étude de prévalence du VIH/SIDA conduite en
2005 montrent que la prévalence du VIH/SIDA est de 3,0% (intervalle de
confiance de 2,6à3, 4). Les femmes avec un taux de prévalence de
3.6% et les hommes à 2,3%. Il en résulte un ratio moyen
d'infection de 1,6 entre les femmes et les hommes, ce qui revient à dire
que pour 100 hommes infectés il ya 160 femmes infectées. Ce taux
est de 7.3% en milieu urbain [6,2 à8.4%] en milieu rural [1,9 à
2,5%]. (8)
Au District Nyaruguru, le taux de
séroprévalence est de 2.9% dans la population
générale et un dépistage effectué chez 1033
enseignants en 2007, a révélé une
séroprévalence de 1.7%, celui effectué sur 4591 femmes
enceintes en CPN a montré une séroprévalence de 3.4% alors
que celui effectué chez les animateurs de santé a
révélé un taux de 2.8%.
Dans une étude faite où plus de 500
Séropositifs ont été suivie pendant 14 ans, 32% n'ont pas
développé le SIDA et 9% étaient sans symptômes,
résultats des comportements sains chez les PVVIH. L'étude a
montré qu'il y a bien de choses que les gens peuvent faire pour vivre
plus longtemps et se sentir à l'aise quand bien même s'ils
seraient séropositifs et qu'il ya aussi beaucoup de comportements et
d'autre facteurs qui peuvent accélérer le temps de
séropositivité. (Ne pas avoir une alimentation saine, Ne pas
avoir suffisamment de repos, les fumeurs, boire de l'Alcool, se
réinfecter davantage avec le VIH en ayant des rapports sexuels sans
préservatifs avec son et sa partenaire infecté). (4)
Plusieurs études ont montré un changement de
comportements à travers les associations des PVVIH : Au Burundi,
les séropositifs et malades membres des ANSS ont parle du SIDA à
la télévision, les membres de MVS au Niger, s'installent dans la
rue pour haranguer les passants qui se rendent en boite de nuit et distribuent
les préservatifs ; au Burkina-Faso, la prévention se fait
via le café de santé mise en place par l'association. (4, 5,6)
Dans la politique sanitaire de notre pays et le District de
Nyaruguru en particulier, les formations sanitaires demandent aux PVVIH de se
grouper dans les associations pour une meilleure prise en charge
complète de la personne malade. Ce sont des associations es PVVIH qui
aide à faire l'éducation sur les comportements sains des
personnes à risque.
Il est fort possible que les associations et d'autres
facteurs puissent contribuer dans la mise en exécution des comportements
sains relatifs aux PVVIH comme partout ailleurs. C'est pour cette raison que
notre étude se propose de mettre en lumière sur cet aspect plus
particulièrement au District Nyaruguru cas du Centres de santés
Nyantanga et Muganza pour pouvoir étudier les facteurs
influençant les comportements sains des personnes vivant avec le VIH du
dit Centre de Santé.
2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Les PVVIH du District Nyaruguru adoptent une mode de vie sain.
Cette situation s'explique par :
-Les facteurs influençant le mode de vie saine chez les
PVVIH.
-les connaissances suffisantes en matière du VIH/SIDA
chez les PVVIH.
3. OBJECTIFS
3.1. OBJECTIFS GENERAL
L'étude vise à contribuer à
l'amélioration de l'état de la santé, plus
particulièrement des PVVIH de Centre de santé Nyantanga et
Muganza
3.2. OBJECTIFS SPECIFIQUE
Les objectifs spécifiques sont :
· Identifier les facteurs influençant les
comportements sains chez les PVVIH.
· Evaluer les connaissances des PVVIH en matière
du VIH/SIDA
· Déterminer les raisons de non adhésion
aux associations.
· Proposer les solutions aux défaillances
élevées.
4. INTERET DU SUJET
4.1. Intérêt personnel
Plusieurs études ont montré le
changement de comportements à travers les associations des PVVIH entre
autre l'utilisation des préservatifs, l'abandon de l'alcool et du tabac
etc....pour mieux vivre positivement avec le VIH/SIDA. (12)
Au cours de nos observations
personnelle ; nous avons constaté que certains PVVIH adoptent les
comportements qui mettent en danger leur santé entre autre la prise de
l'alcool, le vagabondage etc..... Entant que natif et oeuvrant dans la FOSA du
District de Nyaruguru, nous avons eu la curiosité de voir ce qui ce
passe réellement sur terrain, ce travail permettra aux responsables de
formations sanitaires de prendre les mesures qui s'imposent tant au niveau des
PVVIH qu'au niveau des services de santé (VCT/PMTCT) afin de promouvoir
la santé des personnes vivant avec le VIH/SIDA.
4.2. Intérêt
Scientifique
Une étude menée
auprès de 500 PVVIH a montré qu'il y'a bien de choses que les
gens peuvent respecter pour vivre plus longtemps et se sentir à l'aise
quand bien même ils seraient séropositives. Il y a aussi beaucoup
des comportements et d'autres facteurs qui peuvent accélérer le
temps de séropositivité. (Mauvaise alimentation, ne pas avoir
suffisamment de repos, les fumeurs, boire de l'alcool, et de rapports sexuels
non protégé) (4).
D'autre études ont
montré que la grande partie des associations des PVVIH sont des femmes
et ceux qui n'adhérent pas ont la peur d'être abandonnée
par leur familles, le stigmatisme et l discrimination. Néanmoins, celles
qui sont membres des associations trouvent que c'est milieu de confort et de
soutien morale car elles peuvent accéder à beaucoup d'appuis qui
les aident à améliore leur conditions de vie. Le faite de cacher
qu'on est séropositive au VIH/SIDA c'est un comportement à risque
augmentant le risque d'expansions de la pandémie. (6)
Au District Nyaruguru ¾ des
PVVIH sont des membres des associations, dans le but d'améliorer leur
santé mais près de ¼ de PVVIH n'adhèrent pas aux
associations pour plusieurs raisons et continuent à adopter un mode de
vie qui mette en danger leur santé comme le montre le rapport semestriel
du District de Nyaruguru (9).
Dans notre pays, comme au
District de Nyaruguru, certaines PVVIH se sentent souvent seules, elles ont un
sentiment de solitude, éprouvent la crainte de déclarer leur
séropositivité et continuent à adopter les comportements
néfastes face au VIH/SIDA. La présente étude tracera une
ligne de conduite en donnant quelque information relative aux PVVIH. Les
recommandations de ce travail aideront les centre de sante à mieux
intégrer les PVVIH dans la prévention du VIH/SIDA d'une part et
d'autre part aux autorités local de deux centres de Santé
à prendre les mésures qui s'imposent en fin de contribuer
à l'amélioration de la prise en charge des PVVIH, en adoptant les
comportements à moindre risque.
5. DELIMITATION DU SUJET
La délimitation de notre travail est
limitée dans le temps et en espace du District Nyaruguru cas des centres
de santé Nyantanga et Muganza.
La population de notre étude est celles
de la zone de rayonnement du centre de santé Nyantanga et Muganza ayant
les caractéristiques suivantes :
-Tous séropositifs membres et non membres de
l'association qui viennent de passer au moins une année de
séropositivité pour pouvoir mesurer l'impact des facteurs
influençant une vie saine.
-Etre âgée de plus de 15 ans pour pouvoir
répondre librement aux questions
-Avoir été diagnostiqué VIH positif
dans nos deux formations sanitaires pour faciliter les enquêteurs qui ont
été choisi parmi les personnels reconnus par les PVVIH afin de
garder la confidentialité.
6. ARTICULATION DU
TRAVAIL
Notre travail s'articule sur :
Ø INTRODUCTION :
Ø DEVELOPPEMENT :
Revue de la
littérature sur le sujet.
Discutions des
résultats
Ø CONCLUSION :
Suggestion
Recommandation
CHAP.I. REVUE DE LA
LITTERATURE SUR LE SUJET
1.1 DEFINITIONS DES CONCEPT
Le concept de Personne vivant avec le VIH/SIDA
désigne l'ensemble des personnes séropositive, depuis les
personnes asymptomatique jusqu'à celle qui présente des
symptômes manifestes de l'infection à VIH et du SIDA (1).
D'après l'ONU/SIDA(2000), le mot SIDA
représente le Syndrome d'Immuno Déficience Acquise, un ensemble
des infections foudroyantes causées par le virus de
l'immunodéficience humaine : le VIH. Ce virus attaque et
détruit les globules blancs du sang indispensable au système
immunitaire de défense de l'organisme contre l'infection (2).
Le concept d'une vie saine est une approche de
changement intégrale, de comportement qui prend en compte les
capacités nécessaires pour la vie ; il s'agit par exemple
des stratégies de communication, de prise de décision, de
pensée, de gestion des émotions, de l'affirmation de soi, d'amour
propre, de résistance aux pressions du groupe (4).
Par Comportements sain (comportement favorable
à une vie saine) chez les PVVIH se définit comme étant
l'adoption du mode de vie saine notamment l'absence du tabac, d'alcool et
l'utilisation des préservatifs lors de chaque rapport sexuels chez les
personnes vivant avec le VIH/SIDA (4)
Le VIH : Le VIH (Virus
de l'Immuno- déficience -Humaine) est le Virus responsable du SIDA chez
l'être humain .A l'heure actuelle, deux types de virus sont connus ;
le VIH1 et le VIH2. (3)
Ces deux types de virus sont responsables de
manifestations cliniques identiques et peuvent infecter une personne de
façon concomitante. Cependant, le VIH1 est le plus virulent et le plus
fréquent en Afrique subsaharienne.
LE SIDA : L'acronyme SIDA
signifie ; Syndrome d'Immuno -Déficience -Acquise
· «syndrome » un ensemble de symptômes et
signe
· «Immunité » la capacité de
l'organisme à se défendre contre les microbes
· «Déficience » traduit
l'affaiblissement du système Immunitaire
· «Acquis» signifie que cette déficience
n`est ni congénitale ni héréditaire
Le SIDA constitue le stade avancé de
l`infection à VIH au cours de laquelle la personne infecté
présenté des infections opportunistes et un bilan biologique
perturbé. (18)
II. MODE DE TRANSMISSION DU
VIH
La contamination nécessite la
présence du VIH dans le liquide en concentration suffisante.
Parmi les liquides contaminants on
distingue :
-Le sang
-les spermes
-Les secrétions vaginales et le lait maternel
Les liquides non contaminant sont :
-La salive
-Les larmes
-Les urines
On distingue trois modes de transmission du
VIH :
-Transmission par voie sexuelle :
On estime que 80-85% de la transmission se
fait lors du rapport sexuels non protégés d`une personne
infecté à son / sa partenaire sexuel (le) .Ces rapports sexuels
peuvent être homosexuels ou hétérosexuels. Selon la nature
du rapport, le risque de contamination est plus ou moins élevé.
(2)
Le risque le plus faible est observé au cours des
rapports uro-génitaux où seuls quelques cas de transmission ont
été rapports.
-Transmission par voie sanguine :
Evaluée environ à 5%, elle se fait par
l'intermédiaire de transfusion de sang ou de dérivés
sanguins infectés, d`injection avec du matériels souillés,
d'échange ou de réutilisation d`aiguilles, des seringues
souillés, de piqûres accidentelles avec du matériels
souillés et actes opératoires avec du matériels
préalablement utilisé chez des sujets infectés et qui n`a
pas été stérilisé. (2)
Les transplantations d'organe des sujets infectés
transmettent le VIH.
Il peut être également transmis lors de contact
direct avec du matériel souille par du sang infecté lors d`acte
rituels ou coutumier tel que la circoncision, le tatouage, etc.
-Transmission de la mère à l`enfant :
Le risque de transmission de l`infection du VIH de la
mère à l`enfant varie d`un pays à un autre et est
généralement estime entre 15-40%
Cette transmission peut se produire pendant la grossesse,
pendant l`accouchement et pendant l`allaitement. La transmission optimale se
situe au moment de l`accouchement.
A chacune de ces périodes, une
prévention particulière peut être proposée (11).
III. MODE DE PREVENTION DU VIH
/SIDA
L'épidémie actuelle du VHI/SIDA est en grande
partie le fait de comportement individuel à risque. Bien qu`elle ne
suffise pas pour juguler entièrement et efficacement tous les aspects de
l'épidémie, la prévention constitue la pierre angulaire de
la lutte contre le VIH/SIDA et sa contribution pour inverser la tendance de la
pandémie et primordiale. En l'absence du vaccin et du traitement curatif
la prévention du VIH /SIDA dans notre contexte repose essentiellement
sur les comportements à moindre risque. (3)
La prévention de la transmission par voie
sexuelle :
Pour les personnes sexuellement
activés l, la prévention est basé sur l`adoption de
comportement à moindre risque.
En effet, l`abstinence, la fidélité et l'usage
du préservatif permettent de prévenir efficacement la
transmission du VIH. Les jeunes constituent un groupe vulnérables qui
méritent d`être informé, éduqué et
conseillé avant qu`ils ne prennent des habitudes sexuelles (Partenaires
multiples, rapports sexuels non protégés) difficilement
réversibles. Les jeunes doivent être encouragés à
retarder l'âge de leurs premiers rapports sexuels, à s`abstenir de
rapport sexuels avant le mariage, si non à utiliser un
préservatif au cours de tout rapport sexuel. (11)
La prévention de la transmission par voie
sanguine :
La prévention ne sera efficace
que par la mise à la disposition des malades de sang
sécurisé pour des transfusions sanguines dont les indications
auront été posées correctement.
La sécurisation du sang nécessite le recrutement
de donneurs à moindre risque et la prise en compte de la période
d`incubation dans le processus de sélection de poches de sang à
transfuser.
Le rôle critique des injections
(IM, IV) avec du matériel souillé et mal stérilisé,
de même que certaine pratique rituelles (tatouages, circoncisions,
excisions, etc.) ne doit pas être négligé(11)
La prévention de la transmission du VIH de la
mère à l`enfant :
Cependant, il convient de dire qu'elle
nécessite une mobilisation et une sensibilisation de la
communauté sur les risque de la transmission vertical du VIH de la
mère à l`enfant et l`intégration du conseil et du
dépistage volontaire dans la consultation prénatale.
De schémas prophylactique
utilisant les ARVs existent à l`heure actuel pour réduire d`une
manière significative la transmission du VIH de la mère à
l`enfant dans la période in utero, per et postpartum.
De même, pour faire face à
la transmission postpartum liée à l`allaitement maternel,
l`allaitement artificiel exclusif doit être conseille en tenant compte du
contexte familial, culturel, des conditions d`hygiène et de moyen
financier de la future maman. (11)
CHAP.II CADRE PRATIQUE
II.1.
DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
2.1. Localisation et donnée
géographiques
Le district de Nyaruguru est l'un des
huit Districts qui composent la Province du Sud. Il est localisé au Sud
Ouest de la Province.
Le District de Nyaruguru est
limité :
-A l'Est par le District de Huye
-Au Nord
par le District Nyamagabe et Huye
-A l'Ouest par la Province de
l'Ouest et de la République du Burundi.
-Au Sud par la République du Burundi
Par ailleurs, les centres de santé
aux quel l'étude a été effectue Nyantanga se trouve au Sud
du District pour Nyantanga et au Nord pour le C.S. de Muganza.
2.2. MATERIEL
· Pour la collecte des données, nous avons
utilisé un questionnaire à réponses fermée et
ouverte qui a été administré indirectement aux
séropositifs sujets de l'étude.
· Pour la saisie des données nous avons
utilisé le programme Excel et Epi Info 2000 pour l'analyse des
variables.
· L'association entre «les comportements sains et
les variables indépendants étaient appréciée par le
dégrée de précision : p
· La rédaction du document final a
été faite sous logicielle Microsoft Word
2.3. CHOIX ET LA TAILLE DE L'ECHANTILLON
Le District de Nyaruguru compte
environs 3736 des PVVIH dont 693 sont récencés dans les deux
centres de Santé (Rapport de CDLS). D'après l'OMS, plus grand est
l'échantillon, meilleure sera la précision des résultats
et que dans la pratique on travaille avec un échantillon dont la taille
est comprisé entre 1-20% de la population cible
Selon le même rapport de la
CDLS Nyaruguru, 75% des PVVIH vivent en association où ils sont
régulièrement encadrés. Pour les cas de notre
étude, nous nous sommes basés sur les considérations
pragmatiques en prenant 40% de la population cible avec probabilité
proportionnel à la taille : Formule=639 ×40 =280
100
Pour faire
face aux non répondant afin de maximiser la complétude de
réponses, nous avons ajouté une proportion de 5,5%. Ce qui
à fait un échantillon de 280+22=302
Me référant ensuite sur les registres de deux
formations sanitaire 509sur 693 (73,5%) sont des membres des associations,
raison pour la quelle la taille de notre population dans les deux centres de
santé a respectée le principe de probabilité proportionnel
à la taille.
Tableau 1 : Répartition des PVVIH selon les
membres et non membres des associations
Total PVVIH
|
302
|
|
|
Echantillonnage des PVVIH
|
221
|
|
|
Les PVVH
|
Membres des associations
221
|
Non membres des associations
81
|
Total
302
|
0,74
|
0,26
|
1
|
Comme le nombre des PVVIH ne sont pas le même dans les
deux centres de santé du District Nyaruguru et nous avons réparti
les personnes à enquêté en fonction de la taille dans les
deux centre ci haut cité (probabilité proportionnelle à la
taille) et le tableau montre en détail le nombre de PVVIH à
enquêter dans les deux centres de santé.
Tableau 2 : Calcul de la taille de l'échantillon
par Centre de Santé
FOSA
|
Nombre des PVVIH par Centres de santé
|
|
Membre des Association
|
Membre en %
|
Non membre des associations
|
Non membre en %
|
CS Nyantanga
|
118
|
53,1
|
53
|
65
|
CS Muganza
|
103
|
46,9
|
28
|
35
|
Total
|
221
|
100
|
81
|
100
|
II.3.METHODE
2.3.1.
Nature de l'étude
Nous avons fait
une étude descriptive transversale
2.3.2. Méthodologie proprement dite
Pour vérifier notre hypothèse et atteindre
chacun des objectifs spécifiques ci hauts cités, nous avons
utilisé la méthodologie suivante :
1. Pour évaluer les connaissances des PVVIH en
matière du VIH/SIDA : un questionnaire relevant les questions
suivantes ont été posée entre autre :
* Connaissances des principaux modes de transmission
(Transmission par contact sanguin et la transmission du VIH/SIDA de la
mère à son enfant, transmission sexuelle.)
* Connaissances du mode de prévention (Abstinence
sexuelle, la fidélité conjugale, l'utilisation des
préservatifs et prévention de la transmission de la mère
à l'enfant)
A été considéré comme
satisfaisante au cas où une proportion égale ou supérieure
à 90% répond correctement à chaque question.
2. Pour identifier les facteurs influençant une vie
saine (Utilisation du préservatif lors de chaque rapport sexuel,
l'absence de tabac et le non prise de boissons alcoolisées.) ; Nous
avons croisé cette variable à d'autres variables
indépendantes entre autre membres d'associations, connaissance des modes
de transmission, méthodes de prévention du VIH/SIDA, l'âge,
niveau de l'étude etc...)
2.3.3 Variable
d'étude
Notre variable dépendante est le comportement favorable
à une vie saine chez les PVVIH (qui est la combinaison de l'utilisation
des préservatifs lors de chaque rapports sexuel ; l'absence de
tabac et de boissons alcoolisée), tandis que les variables
indépendantes sont les suivant :
-Age
- Sexe
-Niveau d'étude
-Etat
civil
-Etre membre d'une
association
-Etre membre d'une mutuelle de santé
- Connaissance du mode de transmission (transmission par voie
sexuelle, par voie sanguine et TME)
-Connaissance du méthodes de prévention
(fidélité conjugale, utilisation des préservatifs, et la
PTME)
-Echange
des résultats entre les partenaires
-Etre sous ARV
II.4.Cadre conceptuelle
Comportement sains : - Utilisation
de préservatif à chaque rapport sexuel -Absence du
Tabac -Absence de boisson alcoolisée
Etre membre d'une Association des PVVIH
Avoir de connaissances suffisantes en matière du
VIH/SIDA : -Connaissances du mode de
transmission (transmission par voie sexuelle, par voie sanguine et TME)
-Connaissances du mode de prévention (fidélité
conjugale, utilisation des préservatifs, et la PTME)
Caractéristique sociodémographique :
-Age -Sexe
-Statut matrimonial -Niveau d'instruction
|
Autres comportements : - Dosage de CD4
-Etre sous ARV -Etre sous Bactrim
|
II.5.DIFFICULTES RENCONTREE
-Pendant notre travail, certaines personnes vivant avec
le VIH/SIDA ont la peur de bien révéler leurs statuts
sérologiques aux enquêteurs, surtout les couples qui n'ont pas
échangé entre eux leurs résultats.
-Déplacement difficile vu que notre travail a
été effectue dans un milieu rural et montagneux.
- Surtout les personnes vivant avec le VIH/SIDA qui ne
sont pas dans les associations pour les trouver exigeant un effort vu que pour
les trouvés on a parcouru les registres suivant leur identifications vu
qu'ils sont éparpillées.
-Les différents réunions des PVVIH sont
mensuelle pour les trouver ce n'étaient pas facile et leur
présence est critiquables.
II.6.
CONSIDERATION ETHIQUES
Le groupe cible (PVVIH) dans cette étude et
certains aspects abordé par la présente enquête comme par
exemple l'utilisation des préservatifs, de méthodes moderne de
PF, le prise de drogues comme le tabac et alcool, le prise de
médicaments comme Bactrim et des ARVs etc....sont des aspect qui
touchent l'intimité des enquêtés, d'où l'importence
des précautions permettant de recueillir des informations valide et
valable sans aucunement blesser ni frustrer l'interlocuteur.
La
participation à la présente recherche est strictement volontaire.
Pour répondre à cette exigence, une introduction bien
préparée a été faite par l'enquêteur chaque
fois avant de commencer la collecte des données proprement dite. Les
enquêteurs devrons être connus par les enquêtes d'où
l'impotence d'utiliser les conseillers qui ont fait le counselling pré
et post test dans chaque zone de rayonnement et les enquêteurs devrons
d'abord expliquer à leurs interlocuteurs qui ils sont, le but de visite,
le contexte, les objectifs et intérêt de l'enquêté et
par là, négocier le libre consentement des répondants
avant de commencer la collecte des données
CHAP III. PRESENTATION ET DISCUTION DES
RESULTATS
3.1
DONNEES SOCIO DEMOGRAPHIQUE DES PVVIH SUJET DE L'ETUDE
-Plus des 50% des PVVIH
enquêtées se trouvent dans la tranche d'âge de moins de 35
ans et 48% sont de plus de 35 ans tandis que 39,4% seulement sont du sexe
masculin.
-Près de 55% des PVVIH
enquêtées vivent en union avec leurs partenaires, au cas où
11% sont séparée ou divorcée
- Nous remarquons que presque la totalité
des enquêtées sont des agriculteurs qui représentent une
proportion de 81%
-Une proportion de 35% est analphabète
alors que 65% ont fait au moins l'école primaire.
-73,5% des enquêtées sont des
membres des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH) au cas
où 26,8% ne sont pas les membres.
-Près de 55% des PVVIH ont
échangé leurs statuts sérologiques avec leurs partenaires
après les résultats de dépistage et 45% ne l'ont pas fait.
-Nous remarquons qu'un pourcentage de 79,9% est
sous Prophylaxie au Bactrim et 69% des enquêtées ont fait le
dosage des CD4 bien que 31% n'ont pas encore fait le dosage
En fin presque la totalité des PVVIH
(99%) sujet de l'étude sont membre d'une assurance maladie (Mutuelle de
Santé).
Les éléments relatifs aux données sont
représentés dans un tableau qui suit :
Tableau 3 :
Répartition des enquêtées selon, Age,
sexe, état civil, profession, niveau d'instruction, Membre de
l'association, membre d'association, membres, évalués
échange de résultat, dosage CD4
Variable
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Age (Année) n=302
<35 ans 35
ans
|
156
146
|
51,7
48,3
|
Sexe n=302
Masculin Féminin
|
119
183
|
39,4
60,6
|
Etat civil n=302
Mariée vivant en union Célibataires
Divorcé et/ou Séparée
|
165 102
35
|
54,6
33,8
11,6
|
Profession n=302
Agri-éleveurs
Élève/Etudiants Commerçant
|
245 2
55
|
81,1
0,7 18,2
|
Niveau d'étude n=302
1.Analphabète 2.Primaire
3.Secondaire
|
108
166
28
|
35
55
9,3
|
Membre de l'association Oui
Non
|
221
81
|
73,5
26,8
|
Echange de résultats n=302 Oui
Non
|
165
137
|
54,6
45,4
|
Avoir dosé CD4 n=302
Oui Non
|
208
94
|
68,8
31,2
|
Etre sous Bactrim Oui
Non
|
241
61
|
79,8
20,2
|
Avoir une mutuelle de santé
Oui Non
|
283 19
|
99,4
0,6
|
3.2
RESULTAT PROPREMENT DITS
3.2.1 COMPORTEMENT FAVORABLE A UNE
VIE SAINE
3.2.1.1. Comportements
sains chez les PVVIH
Par comportement sains (Comportements favorable à une
vie saine) se définit comme étant l'adoption du mode de vie saine
notamment l'absence du tabac, de l'alcool, et l'utilisation de
préservatifs lors de chaque rapport sexuels, chez le personne vivant
avec le VIH/SIDA.
Seulement une faible proportion de 22,5% des PVVH
enquêté adoptent une mode d vie saine et le tableau No 4 le
montre.
Tableau 4 : Comportements sains chez les PVVIH
Vie saine
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
Oui Non
|
68 234
|
22,5
77,5
|
3.2.1.2 Vie saine selon l'âge, sexe, état
civil, études faite, membre d'association,
échange de résultat,
connaissance de trois modes de prévention,
connaissance
de trois modes transmission.
Lors de notre travail, nous avons trouvée
que 39,1% des PVVIH âgé de moins de 35 ans adoptent une mode de
vie saine au cas où seulement une très faible proportion de 4,8%
de plus de 35 ans adoptent une mode de vie saine et la différence est
statistiquement significative.
-Signalons ensuite que 28,6% de sexe masculin
contre 18,6% de sexe féminin adoptent une mode de vie saine.
-Ensuite 1,9% des analphabètes contre
une proportion de 36,7% et 17,9% respectivement de sujet ayant fait
l'école primaire et secondaire adoptent une mode de vie saine.
-27,6% des membres des associations contre 8,6%
des non membres adoptent une mode de vie saine.
-20,9% de ceux qui connaissent les trois modes
de préventions contre 10,5% de ceux qui n'en connaissent adoptent une
mode de vie saine.
-En fin 18,9% de ceux qui connaissent les
trois modes de transmission contre 4,5% de ceux qui n'en connaissent pas
adoptent le mode de vie saine et le tableau No 5 le montre.
Tableau 5 :
Vie saine selon, âge, Sexe,
état civil, étude faite, membre d'association,
échange de résultat,
Connaissance de trois modes de prévention,
connaissance de trois modes
transmission.
Variable
|
N
|
Vie saine
|
khi carré
|
P
|
précision
|
Age
<35 ans
> 35 ans
|
156
146
|
39,1 (61) 4,8 (7)
|
50,7120
|
0,0000
|
***
|
Sexe Masculin
Féminin
|
119 183
|
28,6 (34) 18,6 (34)
|
4,1130
|
0,0425
|
**
|
Etat civil (n=302) Mariée
vivant en union célibataires
Divorcé et/ou
Séparée
|
165 102 35
|
30,3 (50) 12,7 (13) 14,3
(5)
|
12,6753
|
0,0018
|
***
|
Etude faite 1.Analphabète
2.Primaire 3.Secondaire et incomplet
|
108 166 28
|
1,9 (2) 36,7
(61) 17,9 (5)
|
46,0508
|
00,0000
|
****
|
Membre de l'Association Oui
Non
|
21 81
|
27,6 (61)
8,6 (7)
|
2,1727
|
0,0000
|
**
|
Echange de résultat Oui
Non
|
165 37
|
29,7 (49) 13,9 (19)
|
10,7132
|
0,0010
|
****
|
Connaissance de trois modes de Prévention
Oui Non
|
68 239
|
20,9 (63) 10,5 (25)
|
95,4513
|
0,0000
|
****
|
Connaissance de trois modes de Transmission
Oui Non
|
57 245
|
18,9 (57) 4,5 (11)
|
240,9807
|
0,0000
|
***
|
3.2.2. CONNAISSANCES DES PVVIH EN
MATIERE DU VIH/SIDA
3.2.2.1 Connaissance des trois modes de transmission
Seulement une faible proportion de
18,9% a une bonne connaissance sur les trois modes de transmission comme montre
le tableau.
Tableau 6 : Connaissance de trois modes de
transmission du VIH/SIDA
Variable
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
Connaissances des 3 méthodes de transmission du
VIH/SIDA
Oui Non
|
57
245
|
18,9
81,1
|
Total
|
302
|
100%
|
3.2.2.2. Connaissances des trois méthodes de
prévention du VIH/SIDA
Une proportion de 20,9% connaissent correctement les trois
méthodes de préventions du VIH/SIDA comme le montre le tableau
7
Tableau 7 : Connaissance de trois méthodes de
prévention du VIH/SIDA
Variable
|
Fréquence
|
Pourcentage (%)
|
Connaissances des 3 méthodes de prévention du
VIH/SIDA
Oui Non
|
63
239
|
20,9
79,1
|
Total
|
302
|
100%
|
3.2.2.3. Proportion des
PVVIH membres de l'association vivant dans l'association et les non membres en
considérants la vie saine
Un taux de 27,6% des PVVH évalués qui respect la
vie saine sont des membres de l'association alors que seulement 10,3% qui
adoptent une mode de vie saine ne sont pas membre.
Tableau 8 : Vie saine selon les membres de l'association
des PVVIH
Variable
|
nn
|
membres
|
Non membre
|
Khi Carré
|
P
|
Décision
|
Vie saine Oui
Non Total
|
68 234 302
|
27,6 (61) 8,6 (7) 22,6 (68)
|
10,3 (7) 31,6 (74)
|
12,1727
|
0,0004
|
****
|
3.2.3 Raison de non
adhésion aux associations
Sur 58 des PVVIH non membre des associations,
8,1% ; 14,0% ; 4,0% avancent les raisons comme manque d'informations
sur les associations, peu d'importance et ne veulent pas être
identifié comme séropositif.
Tableau 9: Les raisons de non adhésions
aux associations des PVVIH
Variable n=221
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Manque d'information Peu
d'importance Refus
Adhésion (163)
|
18
31
9 163
|
8,1
14,0 4,0
73,7
|
Total de non adhésion
|
58
|
26,1
|
Total des cas Evalué
|
221
|
100
|
3.3 DISCUTION DU
RESULTAT
3.3.1.
CONNAISSANCES DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA
ET MUGANZA EN MATIERES DU VIH/SIDA
D'après les résultats de notre travail, les
connaissances des PVVIH sont insuffisantes car seulement 18,9% et 20,9%
connaissent correctement les trois modes de transmission et trois
méthodes de prévention en matière de VIH/SIDA.
Mr Halindintwali dans la Province du Nord
spécifiquement au District de Burera en 2007, a montré que le
niveau de connaissance des personnes fréquentant le service de VCT/PMTCT
est de 35% sur trois modes de transmission et de 36,8% sur méthodes de
préventions (16). Ceux résultats ne concorde pas ne concordent
pas à ceux trouvée dans notre étude
En Guinée, l'étude sur la surveillance des
comportements des PVVIH a montré que la connaissance simultané de
trois modes de transmission est relativement faible avec minimum de 10% chez
les personnes trouvé circulant dans la route et 49% chez les miniers,
tandis que le niveau de connaissance sur méthodes de préventions
est de 3% chez les miniers et 18% chez les jeunes écoliers (17). Ceux
résultats ne concorde pas ne concordent pas à ceux trouvée
dans notre étude
Le résultat de l'étude relative aux
connaissances réalisée en Côte d'Ivoire sur les personnes
oeuvrant dans le domaine du VIH/SIDA a montré que les modes de
transmission sont connus respectivement à une proportion de 94% pour
voie sanguine, 92% pour le rapport sexuel, 37,1% pour la transmission de la
mère enfant. Par ailler les méthodes de Préventions sont
bonne parce que on a trouve un taux élevé de 85,2% qui Savent
trois modes est 4% qui sait aucun méthodes. 50% parmi les personnes
évalué utilisent les préservatifs, 41% de ceux qui
connaissent la fidélité utilisent les préservatifs.4%
avère la fidélité, 55,5% des PVVIH savent trois
méthodes pur ceux qui travaille dans les domaines du VIH/SIDA.
Hampstone et all au Haïti en 2004, a montré que
97% des personnes évaluée savent l'existence du VIH/SIDA mais
plus de 20% croyaient que il n' ya pas de méthodes préventifs 35%
des femmes ne savaient aucun méthodes sauf 29% qui connaissent trois
méthodes de préventions (Abstinence, Fidélité
à un partenaire, Usage du condom (19).
Ainsi donc, les connaissances des PVVIH influençant le
comportement sain. Ceci n'est pas étonnant parce que bon nombre des
PVVIH sont encadré au sein des associations par des personnes
soignantes.
3.3.2
COMPORTEMENTS SAINS DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE
NYANTANGA ET MUGANZA
Signalons que par
comportement sain, on sous attend l'utilisation des préservatifs lors de
chaque rapport sexuel, l'absence de l'alcool et l'absence du Tabac dans la vie
courant et quotidien des PVVIH. D'après le résultat de notre
étude 22,5% des PVVIH adoptent une vie saine est comportement est
statistiquement associé au membre des associations (p<0,001).
NDUWIMANA au Burundi affirme qu'après
l'intégration des PVVIH dans des associations, les gens changent des
comportements et que les association ont des éléments clé
de prise en charge psychologique et médicales des personnes
infectées ou affectées par le VIH/SIDA, par la réduction
du stigmatisation et la dramatisation de tout ce qui est relative au VIH. Ces
résultats concordent à ceux de notre étude où le
comportement à moindre risque est statistiquement associé
à l'appartenance à une association des PVVIH (p<0,001.)
Une étude mène par Corps de paix sur 500
personnes séropositifs pendant 14 ans, a montré que 32% n'ont pas
développé le SIDA et 9 % étaient sans symptômes et
qu'il ya bien de choses que les gens peuvent vivre longtemps et se sentir
à l'aise quand bien même ils seraient VIH positif. Il y a aussi
beaucoup de comportements et d'autre facteurs qui peuvent
accélérer le temps de séropositivité comme ne pas
avoir une alimentation équilibrée, peu de repos, les fumeurs,
buveur de l'alcool, se réinfectée d'avantage avec le VIH en ayant
des rapports sexuels sans préservatifs (4).
L'utilisation du préservatif est courante dans de
nombreux pays de l'Europe depuis plusieurs décennies alors que dans les
pays en développement, les préservatifs ne sont pas facilement
disponibles et leurs utilisations est encore faible (25%), Selon l'ONUSIDA, 40%
des femmes séropositives en consultations prénatale ont
déclaré que leurs partenaires utilisaient les préservatifs
bien que toutes aient indiqué avoir informé leur partenaires
sexuels de leurs statuts sérologique VIH positive (24,25).
Une étude qui a été
réalisée en Suisse en 1994 en milieu scolaire sur l'utilisation
du préservatif chez les étudiants, 39% des personnes
évaluées utilisaient cette méthode de prévention
contre les IST/VIH/SIDA régulièrement (24).
Au Rwanda en 1998, KIBILITI a mené une étude sur
la prostitution et le VIH et dans son étude 3,1% des prostituées
ne recourent à aucunes stratégies de protection alors que 50,6%
faisaient l'usage de préservatif pour ce protégé mais pas
régulièrement.
Les résultats d'un travail de recherche sur
l'accès aux préservatifs menée en 2005, montrent que la
majorité des Rwandais connait les préservatifs d'autant plus que
97% ont entendu parler et 84% les a vus. Cependant, seul 29% ont
utilisé les préservatifs au moins une fois avec la
disparité considérable entre le milieu urbain et les milieux
ruraux. Les raisons invoquées sont manque d'information sur
l'utilisation correcte, la disponibilité du préservatif, rumeurs
autours du préservatif, moins de 10% (8,5%) considère le prix des
préservatifs comme obstacle à l'utilisation et 18% des
informateurs invoquent les obstacles liés aux pratiques sexuelles dans
le contexte Rwandais (26).
Mr HALINDINTWALI, a montré au District de Burera, que
le préservatif est mieux utilisé dans la zone couverte
par le programme de VCT/PMTCT à une proportion de 58,8% contre
20,7% dans la zone non couverte. Selon la même étude, l'exposition
au risque de transmission du VIH/SIDA demeure élevée dans le
District car 79,3% et 41,2% respectivement dans la zone non couverte ont eu des
relations sexuelles à risque de transmission du VIH sans utilisation de
préservatif durant les douze mois ayant précédée
l'enquête (16).
Conclusion, nous remarquons bien que certains facteurs sont
statistiquement associés aux modes de vie saines chez les PVVIH à
savoir l'âge, niveau d'étude, connaissances des PVVIH, le fait
d'être membre d'une association.
3.4. CONLUSION ET
RECOMMANDATION
3.4.1
CONCLUSION
Au terme de ce travail, l'hypothèse formulée
au départ est confirmée. Les comportements sains des personnes
vivant avec le VIH/SIDA contribuent à vivre positivement avec le
VIH/SIDA au Centre de Sante Nyantanga et Muganza.
En effet :
-Le comportement sain est statistiquement
associé à l'âge, aux études faite, au fait
d'être membre d'une association et aux connaissances en matières
du VIH/SIDA chez les PVVIH comme le montre le tableau No 5
-Signalons également que 89,7% de ceux qui adoptent une
mode de vie saine sont membre d'une association au cas où seulement
10,3% de ceux qui adoptent ce mode de vie ne sont pas membre d'une association
et la différence statistique est hautement significative.
- Le niveau de connaissances en matière de VIH chez les
PVVIH n'est pas satisfaisant car il est 20,9% pour les trois méthodes de
préventions et 18,9% pour les trois modes de préventions.
-En fin 8,1% ; 14 % ; 4,0 % de ceux qui n'ont pas
adhérées aux associations avancent les raisons comme manque
d'information, peu d'impotence accordée aux associations, et ne veulent
pas être identifiées comme vivant avec le VIH/SIDA.
3.5
RECOMMANDATION
Pour répondre à chaque obstacle signalé,
des recommandations suivant ont été
élaborées :
Pour les Centres de Santé Muganza et Nyantanga
-Renforcer le niveau d'information sur le VIH/SIDA et
encourager la population à briser le silence autour du VIH/SIDA par la
mobilisation des leaders et réaliser des campagnes insistant
particulièrement sur les avantages du mode de vie saine chez PVVIH.
-Améliorer le suivi des PVVIH par le personnel des
services de dépistages en stimulant aux gens venant de faire le
dépistage volontaire sérologie positif de participer aux
associations des PVVIH
-Intensifier les visites à domicile et faire des suivis
pour vérifier qu'elles adoptent les comportements à moindre
risque compte tenu des conseils.
-Disponibilité d'une équipe d'IEC pour PVVIH
fréquentant la FOSA en matière de VIH/SIDA sans oublier le reste
de la population.
-Encourage les PVVIH à adhérer volontairement
aux associations comme stratégies de changement des comportements et
facilitant un meilleur encadrement.
Pour les PVVIH adoptent une mode
de vie saine :
-Servir d'exemples et sensibiliser les autres à changer
d'attitudes et comportement à risque.
3.6.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE+WEBSITE
1. AIDES, Bok, Jef ; Acte du 10ème
regroupement du réseau Afrique 2000, Dakar 3 au 6 Décembre
2003.
2. Dr Joseph NTIRIBINGWA, Connaissances et Attitude et
Pratique en matière de VIH/SIDA au District Kabaya, mémoire de
maitrise en Santé Publique, Mars 2005.
3. KINT, J : Les associations sans but lucratif,
Bruxelles, Maison F Lancier, S.L, 1974
4. Corps de la paix 2001, les pratique d'une vie saine,
Information et collection and Exchange, Publication 118 No 006
5. Key: Elements in HIV: AIDS care and support.
6. ONU/SIDA : Rapport sur l'épidémie
mondiale de SIDA 2007 : Edition spéciale 11ème
anniversaire de l'ONUSIDA.
7. Nicole Fraser, Marelize Gorgent-Albino et John
Nkongoro : Analyse rapide de l'épidémiologie du VIH/SIDA et
des donnée sur la réponse au VIH au sein des populations
vulnérables de la région Africaine de grand Lacs Janvier 2008.
8. Enquête Démographique et Santé au
Rwanda 2005.
9. CDLS District de Nyaruguru : Rapport du 1er semestre
2008.
10. Sarah de Haro : Le SIDA en Afrique : des
réponses associative, réseau Afrique 2000.
11. OMS : Une stratégie globale du secteur de la
sante contre le VIH/SIDA, 2003-2007.
12. Sylvie A. Nenonnene : Lutte contre le VIH/SIDA au
Togo : les efforts des associations des PVVIH, Lomé, le 30Novembre
2007.
13. Plan de développement du District Nyaruguru
2007-2012.
14. CNLS la riposte au SIDA : Expérience de la
reprise en charge par les ARVs.
15. PROFEMMES/TWESE HAMWE, Recherche documentaire sur la
problématique du VIH/SIDA vis-à-vis de la femme Rwandaise,
Décembre 2003.
16. Halindintwali Léopold : Etude comparative
d'attitudes et des pratiques de la population au District de Burera face au
VIH/SIDA dans la Zone de couverte par le programme de VCT/PMTCT et dans la zone
non couverte, Mémoire Novembre 2007.
17. FHI et STAT VIEW Internationale (SVI) : Enquête
de surveillance comportementale et Biologique du VIH/SIDA en Guinée
Février ; 2008.
18. Cellule Focale de lutte contre le VIH/SIDA de la direction
générale de trésors en cote d'Ivoire :
Résultat de l'Etude relative aux connaissances et pratique face aux
VIH/SIDA : connaissance et comportements du personnel dans le domaine du
VIH/SIDA 2006.
19. Theodore Niyongabo et all, Enquête sociaux
comportementale sur l'infection par le VIH/SIDA au Burundi, CEFORMI, Bujumbura
Décembre 2001.
20. Hop Hempstone et all ; VIH/SIDA en Haïti :
Revue de la littérature Février 2004.
21. PRO-FEMMES/TWESE HAMWE, Recherche documentaire sur la
problématique du VIH/SIDA vis-à-vis de la femme rwandaise,
Décembre 2003.
22. KANTENGWA Rhoda 2004, Evaluation et la prise en charge des
familles adhérant aux programmes de prévention de la transmission
du VIH/SIDA de la mère à l'enfant, cas du Centre de Santé
Kicukiro de 1999 à 2002, mémoire ULK Mars 2004.
23. LALONDEGRUMBERT ET all, Cigarette smoking and perception
about smoking and health, East African Med. Journal, 1996.
24. OMS/ONUSIDA 2002 : Améliorer l'accès
aux soins dans les pays en développement.
25. UNAIDS, Mai 2002: The impact of voluntary counselling and
testing: a global review of the benefits and challenges.
26. Minisanté : Enquête National sur la
disponibilité du condom masculin au Rwanda, Octobre 2005.
3.7. ANNEXES
QUESTIONNAIRE
1ère Partie
|
N1
|
Question
|
Réponses
|
Case de réponse
|
22
|
Sexe
|
1. Masculin 2.Féminin
|
|
33
|
Quand est ce que vous êtes née ? (Agé)
|
Age en année 1. <35ans
2. >35ans
|
|
44
|
Quel est votre niveau d'études ?
|
1. Analphabète (sans école et primaire
incomplètes) 2. Primaire
3.Secondaire 4.Universitaire
|
|
55
|
Quelle est votre profession ?
|
1. Agri-éleveurs 2.Elève/Etudiant
3.Commerçant 4.Autre
|
|
66
|
Motif de dépistage
|
1. Volontaire
2. Raison médical 3.Autre
|
|
77
|
Etat civil
|
1. Mariée vivant en union
2.Célibataire 3. Divorcée
et/ou Séparée
|
|
88
|
Quand est ce que vous vous êtes connu comme PVVH
|
1.6 mois 2.Un an
3.Plus d'un an
|
|
8.9
|
Connaisses-vous le résultat du Partenaire
|
1. Oui
2. Non
|
|
2ème Partie : Connaissance en
matières du VIH /SIDA
|
9.10
|
Quel sont les 3 modes principaux de transmission du
VIH/SIDA
|
1. Transmission par voie sexuelle
|
1. Oui
2. Non
|
|
2. Transmission par voie sanguin (Autres liquide infectant)
|
1. Oui
2. Non
|
|
3. Transmission du VIH/SIDA de la mère à
l'enfant(TME)
|
1. Oui
2. Non
|
|
4. Nombre de ceux qui savent 3 modes de
transmission
|
|
111
|
Quel sont les 3 principaux modes de prévention du
VIH/SIDA
|
1. Abstinence et Fidélité conjugal
|
1. Oui
2. Non
|
|
2. Utilisation des préservatifs à chaque rapport
sexuel
|
1. Oui
2. Non
|
|
3. PTME (Prévention de la Transmission du VIH/SIDA du
Mère à l'enfant
|
1. Oui
2. Non
|
|
4. Nombre de ceux qui savent 3 modes de
Préventions
|
|
3ème Partie : Comportement Sains
|
11.
|
Souvenez-vous d'utiliser le préservatif à chaque
rapport sexuel ?
|
1. Oui
2. Non 3. Peu
d'importance 4.Refus
|
|
12.
|
Apres avoir vu que vous êtes infectée, avez-vous
connus des rapports sexuels non protégée ?
|
1. Oui
2. Non
3. Peu d'importance
4. Refus
|
|
13.
|
Êtes-vous fumeur ?
|
1. Oui 2.Non
3.Peu d'importances
|
|
14.
|
Êtes-vous buveur de l'alcool ?
|
1. Oui 2.Non
|
|
4ème Partie : Autre Variable
|
17.
|
Appartenez-vous dans une association ?
|
1. Oui 2.Non
3.Refus
|
|
18.
|
Si oui laquelle ?
|
1..................... 2........................
3........................
|
|
19.
|
Si non pourquoi ?
|
1. Peur d'être connu comme PVVIH
2.Refus 3.Autre
|
|
210.
|
Êtes-vous adhéré dans la PF moderne
(Planification Familiale)
|
1. Oui 2. Non
3.Refus
|
|
![](Les-facteurs-influenant-le-comportements-sains-des-personnes-vivant-avec-le-VIHsida-du-district-4.png)
|