REPUBLIQUE DE COTE
D'IVOIRE
Union-Discipline-Travail
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Ecole Supérieure d'Agronomie (ESA)
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
Pour l'obtention du Diplôme d'Agronomie Approfondie
(DAA)
Option : Eaux et Forêts
ANALYSE DES DONNEES D'INTENSIFICATION DE LA
SYLVICULTURE POUR LA RECONSTITUTION DES PARCELLES DE TECK (Tectona
grandis L. f. Verbenaceae) APRES COUPE RASE :
CAS DES FORÊTS CLASSEES DE SEGUIE ET DE
MOPRI
THEME :
Période du 11 août 2008 au 11 février
2009
Présenté par :
OUATTARA Doyoumon Siaka
(38ème promotion ENSA)
Jury de soutenance
Président
Col. GOUE Danhoué : Enseignant
chercheur au DFR - FOREN/INP-HB
Membres
Cdt. YAPO Jean - Baptiste Constant : Chef
de la Division de Mopri/SODEFOR ;
Cdt. MIEZAN Antoine Kouassi K. : Chef de la
Division de Séguié/SODEFOR ;
Cne. AKIAN Djétouan Dieudonné,
Enseignant - Chercheur au DFR - FOREN/INP-HB ;
Cne. KOUADIO Bob, Enseignant - Chercheur au DFR
- FOREN/INP-HB ;
Cne. TOUALY Sylvie, Enseignant - Chercheur au
DFR - FOREN/INP-HB.
Mai 2009
RESUME
L'analyse des données d'intensification de la
sylviculture du Teck a été possible grâce aux
données de comptage de rejets en FC Mopri et des deux (2) inventaires en
FC Séguié. Plusieurs paramètres (quantitatifs et
qualitatifs) ont été évalués suivant les essais.
Les résultats obtenus de l'essai sur l'affranchissement et la
stabilité des rejets de souche montrent que toutes les souches n'ont pas
la même capacité d'émettre des rejets après coupe
définitive. Les rejets issus des souches de 5 cm et 10 cm de coupe sont
les plus vigoureux et présentent les meilleurs ancrages. Au niveau de
l'essai de la conduite après coupe rase, il ressort des résultats
que les différents traitements n'affectent pas encore l'évolution
de la circonférence et de la surface terrière. En revanche, les
sujets issus de semis naturels sont les moins vigoureux. Quant à l'essai
sur la conduite de la régénération mixte, le peuplement
est encore dans sa phase évolutive. Aucune intervention sylvicole n'est
encore envisageable dans chacune des placettes. Les paramètres
qualitatifs (qualité du fût et état sanitaire) sont dans
l'ensemble satisfaisants. Environ 96 % des sujets sont sains et 83 %
présentent des fûts de bonne qualité.
Mots clés : Tectona
grandis, intensification de la sylviculture, coupe rase,
régénération mixte, rejets de souche, semis naturel,
Mopri, Séguié.
ABSTRACT
The analysis of intensification data on Teak forestry has been
possible thanks to the counting data of suckers seedling in FC Mopri and two
(2) inventories in FC Séguié. Several parameters (quantitative
and qualitative) have been estimated by test. The results obtained of
enfranchisement and stability of suckers seedling show that all stump haven't
the same capacity to grow after a definitive cut. The suckers seedling of 5 cm
and 10 cm of cut are the most vigorous and give the best anchorage. About
conduct after short cut, the results indicate that different treatments don't
affect yet circumference and area basal. On the other hand, natural seedling
are less vigorous than suckers seedling. As for the conduct of mixed
regeneration, the tree population is yet in evolutionary phase. No forestry
intervention is even foreseeable in each plot. Qualitative parameters (stock
quality and sanitary state) are satisfactory on the whole. About 96 % of trees
are healthy and 83 % have good stock quality.
Key words: Tectona grandis, forestry
intensification, short cut, mixed regeneration, suckers seedling, natural
seedling, Mopri, Séguié.
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE I
AVANT PROPOS ET REMERCIEMENTS
III
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET ANNEXES
V
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
VI
DEDICACE VII
INTRODUCTION
1
CHAPITRE I : GENERALITES
3
1.1. PRESENTATION DU PROJET OIBT PD 24/98 REV.
2 (F) 4
1.1.1. Contexte général
4
1.1.1.1. Stratégie adoptée
4
1.1.1.2. Durée d'exécution
4
1.1.2. Localisation
5
1.1.2.1. Région de la forêt dense
sèche 5
1.1.2.2. Région de la forêt
sempervirente et semi-décidue 5
1.1.3. Objectifs
7
1.1.3.1. Amélioration sylvicole dans
les parcelles actuelles 7
1.1.3.2. Reconstitution des parcelles
après coupe rase 7
1.1.4. Description du dispositif mis en place
pour chaque essai 7
1.1.4.1. Affranchissement et stabilité
des rejets de souche en FC Mopri 8
1.1.4.2. Conduite après coupe rase en
FC Séguié 8
1.1.4.3. Conduite de la
régénération mixte en FC Séguié
8
1.1.4.4. Travaux effectués dans les
essais de Séguié 9
1.1.5. Résultats attendus
9
1.2. PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
10
1.2.1. Forêt classée de
Séguié 10
1.2.2. Forêt classée de Mopri
10
1.3. GENERALITES SUR LE TECK
11
1.3.1. Position systématique
11
1.3.2. Caractéristiques
spécifiques et aire de distribution 11
1.3.3. Biologie du Teck
12
1.3.4. Ecologie du Teck
13
1.3.5. Notions de régimes ou modes de
régénération du Teck 13
1.3.5.1. Futaie
14
1.3.5.1. Taillis
14
1.3.6. Usages et utilisations du Teck
14
1.3.6.1. Usages ligneux
15
1.3.6.2. Usages non ligneux
15
CHAPITRE II :
MATERIEL ET METHODES
16
2.1. MATERIEL
17
2.1.1. Matériel biologique
17
2.1.2. Matériel technique
17
2.1.3. Matériel informatique
17
2.2. METHODES
18
2.2.1. Collecte des données
18
2.2.2. Paramètres etudiés
18
2.2.2.1. Quantitatifs
18
2.2.2.2. Qualitatifs
19
2.2.3. Analyse des données
20
CHAPITRE III :
RESULTATS, DISCUSSION ET SUGGESTIONS
22
3.1. RESULTATS
23
3.1.1. Essai conduit en FC Mopri
23
3.1.1.1. Nombre total de rejets par hauteur de
coupe 23
3.1.1.2. Nombre de souches sans rejets
24
3.1.1.3. Nombre de rejets par souche suivant
le niveau de coupe 25
3.1.2. Essais conduits en FC
Séguié 29
3.1.2.1. Circonférence et surface
terrière en conduite après coupe rase
29
3.1.2.2. Accroissements moyens de
circonférence et surface terrière en
régénération mixte
30
3.1.2.3. Paramètres qualitatifs
30
3.2. DISCUSSION
32
3.3. SUGGESTIONS
36
CONCLUSION 37
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
38
ANNEXES 42
AVANT PROPOS ET REMERCIEMENTS
Le présent document est l'aboutissement de recherches
sur la régénération des plantations de Teck (Tectona
grandis) après coupe définitive dans les forêts
classées de Séguié et Mopri. Il est en outre, le
couronnement de quatre (4) années d'études au sein du cycle des
Ingénieurs de Conception de l'Ecole Supérieure d'Agronomie (ESA),
pour l'obtention du Diplôme d'Agronomie Approfondie (DAA), option Eaux et
Forêts. Ce stage s'est déroulé à la SODEFOR, plus
précisément au Centre de Gestion d'Agboville (CGA) du 11
août 2008 au 11 février 2009.
Pour la réalisation de ce mémoire, nous avons
bénéficié de l'aide inestimable de nombreuses personnes
physiques et morales. C'est le lieu de leur exprimer nos vifs remerciements.
Nous adressons également une profonde gratitude à toutes les
personnes et institutions qui ont contribué à la
réalisation de cette étude. Ce sont :
- la Direction Générale de la
Société de Développement des Forêts (SODEFOR) avec
à sa tête Dr. Venance N'Guettia KOUADIO qui nous a accordé
ce stage ;
- le Centre de Gestion d'Agboville qui abrite le projet dans
ses locaux, et en particulier au Cdt. Léon SIAGOUE, Directeur du centre
pour son soutien inestimable, son appui technique, moral et financier à
notre égard et pour l'aide à l'initiation au logiciel de
statistique GenStat ;
- les Divisions Mopri et Séguié, leur personnel
avec une mention spéciale aux Cdt. Jean-Baptiste Constant YAPO et
Kouassi Kokoré MIEZAN, respectivement Chef de la Division Mopri et
Séguié pour leur encadrement technique et singulièrement
l'appui moral, matériel et financier du Cdt. Yapo ;
- Mme Chantal KOUADIO épouse BOKO, chercheur au Centre
National de Recherche Agronomique (CNRA) pour notre initiation au logiciel de
statistique GenStat et sa participation à la correction du
document ;
- Dr. Irié Casimir ZOBI, Enseignant Chercheur au
Département FOREN de l'INP-HB pour sa participation à la
correction de ce document ;
- M. Bob KOUADIO, Enseignant Chercheur au Département
FOREN de l'INP-HB pour sa participation à la rédaction du
thème et la correction de ce document ;
- l'ESA, son personnel et son corps enseignant, pour leur
sollicitude et leur disponibilité. Au Cne. Djétouan
Dieudonné AKIAN, enseignant chercheur au département FOREN pour
l'encadrement pédagogique du mémoire.
J'adresse ma profonde reconnaissance à tous les membres
de ma famille, particulièrement à ma grande soeur chérie,
OUATTARA Fatoumata pour tous les efforts consentis à mon égard
telle une véritable mère.
Toutes mes reconnaissances vont également à
l'endroit de Mlle. SOULEYMANE Makamba pour son soutien inconditionnel, ainsi
qu'à tous mes amis de la 38ème Promotion ENSA.
Enfin, que toutes les personnes qui ont contribué de
près ou de loin à la réussite de ce document, trouvent en
ces lignes, l'expression de mon infinie reconnaissance.
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET ANNEXES
TABLEAUX
Tableau I : Cotation des paramètres qualitatifs 20
Tableau II : Codification des parcelles par essai 20
Tableau III : Codification des traitements par essai 21
Tableau IV : Pourcentage des paramètres qualitatifs
par parcelle dans les essais de Séguié 31
FIGURES
Figure 1 : Présentation des forêts
classées abritant les essais du projet OIBT PD 24/98 Rev.2 (F). 6
Figure 2 : Evolution du nombre total de rejets par hauteur
de coupe selon la campagne de comptage 23
Figure 3 : Nombre moyen de rejets par hauteur de coupe selon
la campagne de comptage 24
Figure 4 : Evolution du nombre de souches sans rejet par
comptage 25
Figure 5 : Nombre de rejets par souches suivant le niveau de
coupe trois mois après la coupe 26
Figure 6 : Nombre de rejets par souches suivant le niveau de
coupe six mois après la coupe 27
Figure 7 : Nombre de rejets par souches suivant le niveau de
coupe neuf mois après la coupe 28
Figure 8 : Accroissement moyen des circonférences par
placette dans les parcelles F, G et H 30
Figure 9 : Souche à 5 cm de coupe portant des sujets
suivant la qualité d'ancrage des rejets 32
Figure 10 : Rejet tombé suite à un mauvais
ancrage sur une souche à 15 cm de niveau de coupe 33
Figure 11 : Souche de 5 cm de coupe portant 15 rejets 34
Figure 12 : Souche vivante à 15 cm de coupe avec
trois (3) zones de bourgeonnement 34
ANNEXES
Annexe I : Fiche
signalétique du projet PD 24/98 Rév.2 (F) A
Annexe II : Travaux réalisées dans les
essais de conduite après coupe rase et de conduite de la
régénération mixte A
Annexe III : Fiche de comptage de rejets en FC Mopri B
Annexe IV : Fiche d'inventaire en FC Séguié
C
Annexe V : Evolution du nombre de rejets par souche et
par comptage de l'essai sur l'affranchissement et la stabilité des
rejets de souches à Mopri D
Annexe VI : Moyennes des paramètres quantitatifs
étudiés en CDD F
Annexe VII : Moyennes des paramètres quantitatifs
étudiés en SDR H
Annexe VIII : Résultats d'ANOVA et test de PPDS en
CDD I
Annexe IX : Résultats d'ANOVA en SDR L
Annexe X : Valeurs moyennes des paramètres
descriptifs en conduite de régénération mixte N
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
ANOVA : Analysis of Variance (Analyse de
Variance)
CDD : Conduite de Densité
CGA : Centre de Gestion d'Agboville
CNRA : Centre National de Recherche
Agronomique
CRM : Conduite de la
Régénération Mixte
CTFT: Centre Technique Forestier Tropical
FC : Forêt Classée
RM : Régénération
Mixte
RMA : Régénération
Mixte Assistée
SDR: Sélection des Rejets
SODEFOR: Société de
Développement des Forêts
DEDICACE
A MON PERE et A MA MERE.
GRÂCE À DIEU TOUT PUISSANT,
VOS EFFORTS NE RESTERONT PAS VAINS.
INTRODUCTION
Depuis plusieurs années la dégradation de la
forêt ivoirienne est accentuée par les différentes
activités de déforestation. Pour palier cette situation, le
gouvernement ivoirien a mis un point d'honneur sur les actions visant à
ramener le couvert forestier à un niveau d'au moins 20% du territoire
national. Cela a débouché sur l'élaboration du Plan
Directeur Forestier (PDF) 1988-2015 qui définit les grands axes pour y
parvenir. C'est dans cette optique que le domaine de compétence de la
SODEFOR, instrument de la politique forestière du gouvernement,
initialement chargée de la reconstitution du couvert forestier par le
reboisement a été élargi à l'aménagement des
forêts naturelles (SODEFOR, 1998).
Avec l'appui de bailleurs de fonds, des opérations de
reboisement de 1966 à 2007 ont permis à la SODEFOR de
créer une importante surface de reboisement de près de 162 000
hectares d'essences diverses. Le Teck occupe la première place, avec
plus de 65 000 hectares (SODEFOR, 2007 a). A partir de 1996, avec le
retrait de la plupart des bailleurs de fonds, la SODEFOR va être
confrontée à des difficultés financières, alors que
le marché du Teck devient porteur, y compris pour les bois
d'éclaircies. La Teckeraie est désormais, non seulement un
élément majeur de l'équilibre financier de l'entreprise,
mais aussi, un véritable relais de production pour les forêts
naturelles classées (SODEFOR, 1998). Aussi, certaines pratiques telles
que la régénération de la teckeraie après coupe
rase et l'amélioration des techniques sylvicoles représentent des
enjeux certains pour relever ce double défi. Ainsi, la SODEFOR va
exécuter avec l'aide financière de l'OIBT, un projet de
développement dénommé « PD 24/98 Rev. 2
(F) : Intensification de la sylviculture du Teck ». Il vise la
maîtrise de la sylviculture du Teck suivant les différents modes
de régénération, particulièrement ceux
utilisés après coupe rase. En effet, quelle est la hauteur de
coupe favorable à une stabilité des rejets, de même que
l'âge favorable à la sélection du rejet de place et le
nombre de rejets à maintenir par cépée ? Quelle
est la densité optimale pour assurer une meilleure conduite de la
régénération ? Quelle sera l'intensité et la
fréquence des éclaircies dans la
régénération mixte?
C'est pour répondre à ces préoccupations,
que des essais ont été mis en place sur les sites de
Séguié et de Mopri. Le présent travail qui a pour
thème : «Analyse des données d'intensification de la
sylviculture pour la reconstitution des parcelles de Teck (Tectona
grandis L. f. Verbenaceae) après coupe rase : Cas des
forêts classées de Séguié et Mopri» a
essentiellement pour but d'assurer une meilleure conduite de la sylviculture du
Teck. L'on pourra apprécier les premières tendances de
l'évolution des peuplements dans chaque essai grâce à
l'analyse des données des deux (2) premiers inventaires en FC de
Séguié et des données de comptage de rejets en FC de
Mopri.
Le travail consiste donc pour certains essais à
décrire les paramètres d'évolution et pour d'autres
à relever les différences entre les traitements. Il s'articulera
autour de trois (3) chapitres :
- le premier chapitre relatif aux considérations
générales sur le projet et l'espèce étudiée
(Teck) ;
- le deuxième chapitre présente le
matériel et les méthodes utilisés dans le cadre de cette
étude ;
- le troisième chapitre est consacré aux
résultats et à la discussion.
CHAPITRE I : GENERALITES
1.1.
PRESENTATION DU PROJET OIBT PD 24/98 REV. 2 (F)
1.1.1. CONTEXTE
GÉNÉRAL
1.1.1.1. Stratégie
adoptée
Depuis les années 1970 et 1980, la SODEFOR et
l'ex-Centre Technique Forestier Tropical (CTFT) ont initié des
activités de recherches sur le Teck à travers la mise en place et
le suivi d'un réseau de placeaux permanents dans différentes
zones phytogéographiques (Forêt dense sempervirente, forêt
dense semi-décidue, forêt dense sèche) de la Côte
d'Ivoire.
Les résultats escomptés de ces études ont
permis de définir un itinéraire sylvicole ainsi que des
modalités de production pour une teckeraie rapide (OIBT, 1998).
Au vue de ces résultats, la ligniculture devrait
permettre de gagner, à la fois sur la production totale et sur la
proportion de bois d'oeuvre (jusqu'aux 2/3 de la production totale) (SODEFOR,
1998).
Il est donc légitime d'espérer, grâce
à la ligniculture, et par rapport aux tables de production actuelle, un
gain de production en bois d'oeuvre de 50%. Le prix élevé des
bois d'oeuvre de petit diamètre est une excellente occasion de s'y
lancer. Le moyen le plus significatif d'y parvenir est le clonage, mais on peut
compter également sur la conduite des rejets de souche en seconde
rotation (SODEFOR, 1998).
1.1.1.2. Durée d'exécution
Le projet a démarré en août 1999 au Centre
de Gestion de Bouaké et devrait s'étendre sur une durée de
36 mois (Annexe I). Malheureusement, il a été interrompu de
septembre 2002 à août 2005 par la crise militaro-politique
survenue en Côte d'Ivoire. Le projet a été
délocalisé par la suite, au Centre de Gestion d'Agboville pour
une durée de 24 mois (août 2005 à juillet 2007).
Pour des contraintes techniques, le projet a
bénéficié d'une prorogation jusqu'à la fin du mois
de juillet 2008 (SODEFOR, 2008 c).
1.1.2.
LOCALISATION
Le projet a été exécuté en
Côte d'Ivoire précisément dans quatre (4) forêts
classées (FC) localisées dans deux (2) grandes régions
phytogéographiques (Figure 1).
1.1.2.1. Région de la forêt dense
sèche
Le projet a démarré dans le Centre de Gestion de
Bouaké (FC Bamoro et FC Soungourou) situé en zone de forêt
dense sèche. Cette région est limitée par les
latitudes 9°25 Nord - 6°45 Sud et les longitudes 5°45 Est et
4°50 Ouest. Elle connaît un climat de transition proche du
régime équatorial dont les caractéristiques sont les
suivantes :
- la saison sèche plus marquée dans le nord
(octobre à avril) ;
- la présence de l'harmattan, vent sec et
froid ;
- la pluviométrie, comprise entre 1 000 et 1 200 mm/an
(avril à juin).
1.1.2.2. Région de la forêt dense
sempervirente et semi-décidue
C'est la zone d'exécution actuelle du projet. En effet,
suite à la crise militaro-politique qu'a connue la Côte d'Ivoire,
le projet a été délocalisé dans le Centre de
Gestion d'Agboville. Les essais de conduite après coupe rase et de
conduite de la régénération mixte sont implantés en
FC de Séguié. L'essai sur l'affranchissement et la
stabilité des rejets de souche est en cours d'exécution en FC de
Mopri (SODEFOR, 2008 c).
Ces deux (2) FC appartiennent à la zone de forêt
dense semi-décidue. Cependant une petite partie de la FC de Mopri se
trouve en zone dense sempervirente. Malgré, cette disposition spatiale,
ces FC appartiennent au climat équatorial avec quatre (4)
saisons :
- une grande saison des pluies (mars à
juillet) ;
- une petite saison sèche en août ;
- une petite saison des pluies (septembre à
octobre) ;
- une grande saison sèche (novembre à
février).
La pluviométrie moyenne annuelle est de 1 154 mm. Quant
à la température moyenne annuelle, elle est de 27°C avec un
minimum en août et un maximum en février. L'hygrométrie
varie entre 70 et 80%. L'harmattan y souffle de novembre à
décembre (AKE, 2005).
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Mont Péko
N'zo
Parc de Tai
Nimba
Sangbé
Azagni
Marahoué
Bouna
Bouaké
Bangolo
Daloa
Soubré
Tabou
San
-
Pedro
Duekoué
Guiglo
Issia
Gagnoa
Sassandra
Divo
Lakota
Bouaflé
Sinfra
Toumodi
Oumé
Yamoussoukro
Vavoua
Seguela
Danané
Man
Biankouman
Touba
Odienné
Katiola
Zuenoula
Mankono
Sakassou
Béoumi
Boundiali
Korhogo
Ferkessedougou
Diambarakro
Adzopé
Bingerville
Songon
Jacqueville
DABOU
Sikensi
Tiassalé
Agboville
Alépé
Assini
-
mafia
Grand
-
bassam
Bonoua
Noé
Tiapoum
Aboisso
Kossandji
Yakassé attobrou
Malamalasso
Ayamé
Béttié
Ettrokro
Kotobi
Bongouanou
Dimbokro
Akoupé
Arrah
M'Bahiakro
Dabakala
Daoukro
Ouéllé
Ananda
Agnibilekro
Appoisso/Appouéba
Koitienkro
Apprompron
Zaranou
Bouna
Tanda
Bondoukou
ABENGOUROU
ABIDJAN
MALI
B U R K I N A F A S O
L I B E R I A
10
°
9
°
10
°
9
°
8
°
8
°
7
°
7
°
6
°
6
°
G H A N
A
5
°
5
°
3
°
4
°
5
°
6
°
7
°
8
°
3
°
4
°
8
°
7
°
6
°
5
°
G O L F D E G U I N E E
FC Séguié
LEGENDE
Forêt dense sempervirente
Forêt dense semi
-
décidue
Forêt dense sèche
Savane
Forêts classées
Parcs nationaux
Cours d'eau
Routes
!
Villes ou localités
Limite d'Etat
Ech : 1/5 000 000
100
°
F
SERVICE CARTOGRAPHIQUE (CGA) / YEBOUET AOUT 1999
Km
FC Mopri
FC Bamoro
FC Soungourou
OBJECTIFS
La nécessité de restaurer les forêts
naturelles dégradées impose à la SODEFOR l'obligation
d'accroitre la productivité du Teck à travers
l'amélioration des techniques sylvicoles. Le projet
exécuté vise à donner à la SODEFOR les moyens de
réussir cette mission (OIBT, 1998).
La maîtrise de l'intensification de la sylviculture du
Teck par la réalisation de diverses opérations
expérimentales est une des voies pour y parvenir. Le projet comporte
deux (2) objectifs spécifiques (SODEFOR, 1998).
1.1.2.1. Amélioration sylvicole dans les
parcelles actuelles
Il s'agit de moderniser la sylviculture du Teck et de tendre
à inverser en faveur du bois d'oeuvre, le rapport de production dans les
parcelles actuelles (60% de bois de feu et de service ; 40% de bois
d'oeuvre) (SODEFOR, 1998).
1.1.2.1. Reconstitution des parcelles après
coupe rase.
C'est la création de nouvelles parcelles à
partir de vieilles souches issues de coupe rase en conduisant une sylviculture
adaptée (SODEFOR, 1998). Après la délocalisation du projet
sur le site de Séguié, des contraintes techniques ont
été constatées sur le terrain. Ainsi, pour tenir compte de
ces réalités, la SODEFOR va faire des
réaménagements techniques afin de conduire les essais à
terme. C'est ainsi que l'on s'est intéressé aux plants issus de
semis naturels (SODEFOR, 2006).
La presque totalité des essais prévus par le
projet avait été installée à Bouaké
jusqu'à l'avènement de la crise militaro-politique. Pour certains
essais, la prise de données avait démarré et quelques
conclusions avaient été tirées des séries
d'observations. Toutefois, elles n'ont pu être prouvées par une
analyse scientifique (SODEFOR, 2006).
Figure 1 : Présentation des forêts
classées abritant les essais du projet OIBT PD 24/98 Rev.2 (F)
Ainsi, dans le cadre de la relocalisation du projet au Centre
de Gestion d'Agboville, seul le second objectif spécifique pour lequel
certains aspects techniques restaient à approfondir, a été
retenu (SODEFOR, 2006).
1.1.3. OBJECTIFS
La nécessité de restaurer les forêts
naturelles dégradées impose à la SODEFOR l'obligation
d'accroitre la productivité du Teck à travers
l'amélioration des techniques sylvicoles. Le projet
exécuté vise à donner à la SODEFOR les moyens de
réussir cette mission (OIBT, 1998).
La maîtrise de l'intensification de la sylviculture du
Teck par la réalisation de diverses opérations
expérimentales est une des voies pour y parvenir. Le projet comporte
deux (2) objectifs spécifiques (SODEFOR, 1998).
1.1.3.1. Amélioration sylvicole dans les
parcelles actuelles
Il s'agit de moderniser la sylviculture du Teck et de tendre
à inverser en faveur du bois d'oeuvre, le rapport de production dans les
parcelles actuelles (60% de bois de feu et de service ; 40% de bois
d'oeuvre) (SODEFOR, 1998).
1.1.3.2. Reconstitution des parcelles après
coupe rase.
C'est la création de nouvelles parcelles à
partir de vieilles souches issues de coupe rase en conduisant une sylviculture
adaptée (SODEFOR, 1998). Après la délocalisation du projet
sur le site de Séguié, des contraintes techniques (inondations
des parcelles, modification du protocole expérimental, insuffisance de
parcelles à couper,...) ont été constatées sur le
terrain. Ainsi, pour tenir compte de ces réalités, la SODEFOR va
faire des réaménagements techniques afin de conduire les essais
à terme. C'est ainsi que l'on s'est intéressé aux plants
issus de semis naturels (SODEFOR, 2006).
La presque totalité des essais prévus par le
projet avait été installée à Bouaké
jusqu'à l'avènement de la crise militaro-politique. Pour certains
essais, la collecte de données avait démarré et quelques
conclusions avaient été tirées des séries
d'observations. Toutefois, elles n'ont pu être prouvées par une
analyse scientifique (SODEFOR, 2006).
Ainsi, dans le cadre de la relocalisation du projet au Centre
de Gestion d'Agboville, seul le second objectif spécifique pour lequel
certains aspects techniques restaient à approfondir, a été
retenu (SODEFOR, 2006).
1.1.4. DESCRIPTION DU DISPOSITIF MIS EN
PLACE POUR CHAQUE ESSAI
L'exécution du projet a nécessité la mise
en place de trois (3) essais sur les sites de Mopri et Séguié.
1.1.4.1. Affranchissement et stabilité des
rejets de Souche en FC Mopri
L'affranchissement des rejets de souche est la capacité
de ces derniers a porté ou non des racines adventives de sorte à
assurer leur propre nutrition minérale au détriment du
système racinaire de la souche mère (SODEFOR, 1998).
C'est le seul essai qui a été mis en place en FC
Mopri. Il a pris en compte deux (2) parcelles. Dans la première parcelle
(117-84/16), une placette contenant neuf (9) sous-placettes de 15 arbres
chacune selon les trois niveaux de coupe (5, 10 et 15 cm) a été
installée (SODEFOR, 2008 b). Dans la seconde parcelle (117-86/07),
quatre (4) placettes ont été mises en place, malheureusement,
à cause des fortes pluies survenues dans la région,
l'accès à cette parcelle a été impossible. La
conduite des opérations n'est donc pas arrivée à leur
terme. Seule la placette implantée dans la parcelle 117-84/16 a fait
l'objet d'observations et d'analyse (SODEFOR, 2008 c).
1.1.4.2. Conduite après coupe rase en FC
Séguié
Cet essai a été reparti en deux (2) sous
essais :
- le sous-essai « sélection des
rejets (SDR)», se déroule dans deux (2) parcelles
(186-70/70(04/08R) et 186-70/72(04/10R)) coupées à blanc en 2003
et régénérées en 2004. Chacune des parcelles
contient neuf (9) placettes de superficie unitaire 0,20 ha (50 m x 40 m), soit
18 placettes pour une superficie totale de 3,6 ha. Dans chacune des parcelles,
trois (3) traitements (1 rejet/cépée; 1 ou 2
rejets/cépée, témoin) sont appliqués de
façon aléatoire. Chaque traitement est
répété trois (3) fois au sein d'une parcelle (SODEFOR,
2008 a).
- le sous-essai « conduite de
densité (CDD)» s'exécute dans trois (3) parcelles
(186-69/42(02/01R), 186-69/54(02/03R) et 186-69/62(02/08R)) coupées
à blanc en 2002 et régénérées en 2003. Elles
contiennent chacune huit (8) placettes de surface unitaire 0,4 ha (80 m x 50),
soit 24 placettes pour une superficie totale de 1,6 ha. Dans chacune des
parcelles, il y a huit (8) traitements (400 ; 500 ; 600 ;
700 ; 800 ; 1000 ; 1100 tiges/ha, Témoin). Chaque
traitement est répété une seule fois au sein d'une
parcelle (SODEFOR, 2008 a).
1.1.4.3. Conduite de la
régénération mixte en FC Séguié
La régénération mixte consiste à
la reconstitution d'une parcelle après coupe définitive en
associant la régénération par semis naturel et par rejets
de souche (TANO, 2007).
L'essai « conduite de la
régénération mixte (CRM) » est mis en oeuvre
dans trois (3) parcelles (186-69/40 (01/06R), 186-69/41 (01/07R) et 186-69/48
(01/13R) coupées à blanc en 2001 et
régénérées en 2002. Elles contiennent chacune 12
placettes de superficie unitaire 0,25 ha (50 m x 50 m), soit 36 placettes pour
une superficie totale de 9 ha. Toutes les placettes doivent être
ramenées à une densité initiale T0 de 1200
tiges/ha (SODEFOR, 2008 a). Au moment du transfert du projet à
Séguié, les parcelles destinées à recevoir cet
essai faisaient déjà l'objet de conduite de rejets de souche avec
des densités assez faibles. De ce fait, la densité initiale
(T0 = 1200 tiges/ha 300 tiges/placette) n'a pu être atteinte
dans la plupart des placettes. De plus, on observe une variabilité de la
densité des placettes d'une parcelle à une autre. Selon
l'évolution du peuplement, cinq (5) traitements (1000 ; 800 ;
600 ; 400 et 200) rejets /ha seront réalisés plus
tard en fonction du niveau de saturation des placettes. Une placette sera
laissée comme témoin pour chaque traitement (SODEFOR, 2008 a).
1.1.4.4. Travaux
effectués dans les essais de Séguié
Depuis la mise en place des essais de conduite après
coupe rase et de conduite de la régénération mixte, toutes
les activités menées dans chacune des placettes ont
été répertoriées (Annexe II). Ces travaux ont pour
buts essentiels, le respect des exigences du protocole expérimental
ainsi que le renforcement de la pérennité des essais (SODEFOR,
2008 a).
1.1.5. RÉSULTATS ATTENDUS
Au terme de ce projet, trois (3) résultats sont
attendus des différents essais mis en place suivant le deuxième
objectif spécifique.
Le premier résultat, relatif à l'essai sur
l'affranchissement et la stabilité des rejets de souche vise à
étudier l'aptitude des souches à rejeter, en fonction de la date
et de la hauteur de coupe et à déterminer les hauteurs qui
donnent les meilleurs ancrages (SODEFOR, 2008 b).
Concernant l'essai de conduite après coupe rase, le
résultat est fonction des sous-essais. Au niveau de la sélection
des rejets, il s'agira de trouver l'âge favorable à la
sélection du rejet de place et le nombre de rejet à maintenir sur
la cépée. La conduite de densité a pour but de trouver une
densité optimale qui présenterait de bonnes qualités de
croissance, d'aspect morphologique, de rectitude et de longueur totale du
fût. Cette densité devra permettre une bonne résistance
physique (décollements et verses) et une bonne maîtrise de
l'enherbement (SODEFOR, 2008 b).
Quant à l'essai de conduite de la
régénération mixte, outre le fait de déterminer
rapidement le meilleur système (technique et économique) pour
intégrer la jeune futaie dans la série de Teckeraie rapide (avec
les meilleures caractéristiques possibles), il a pour objectif de
définir l'intensité et la fréquence des éclaircies
à réaliser (SODEFOR, 2008 b).
1.2.
PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
Elle est composée des forêts classées de
Séguié et Mopri rattachée respectivement aux divisions de
Séguié et Mopri qui ont en charge leur gestion. Du point de vue
administratif, ces deux (2) divisions sont rattachées au Centre de
Gestion d'Agboville.
1.2.1. FORÊT CLASSE DE SEGUIE
La forêt classée de Séguié a
été classée par arrêté N° 2619/AG du 19
octobre 1932, puis confirmé par l'arrêté N° 2359 du 26
octobre 1935 relatif aux forêts classées en Côte d'ivoire
(AKE, 2005). Elle est située entre 6°10 et 6°21 de latitude
Nord et entre 4°14 et 4°27 de longitude Ouest à cheval sur les
régions de l'Agneby et du N'Zi Comoé. Avec une superficie de
19 600 ha, la forêt classée de Séguié tire son
nom de la rivière Séguié qui en constitue la limite Est.
Localisée à 18 km au sud de la Sous-préfecture de M'batto
(Département de Bongouanou) et à 5 km à l'est de la
Sous-préfecture de Céchi, elle dispose d'une limite
périmétrale de 71,65 km dont :
- 33 km de limite naturelle constituée par les
rivières Séguié à l'Est et Assoko au sud ;
- 38,65 km de limite conventionnelle dotée de 46
bornes.
1.2.2. FORÊT CLASSE DE MOPRI
La forêt classée de Mopri a été
classée par arrêté N° 1028 SF du 27 Mars 1939. Elle
est implantée dans la préfecture de Tiassalé
(région des lagunes), à 30 km de l'agglomération centrale,
entre 5°50' de latitude nord et 4°55' de longitude ouest (COULIBALY,
2004). Caractéristique de la forêt dense humide
semi-décidue avec une superficie d'environ 33 000 ha, elle est
à cheval sur les départements de Tiassalé et de Divo.
C'est le regroupement de trois (3) forêts classées :
- FC de l'Amitioro situé au nord, tire son nom de la
rivière amitioro ;
- FC de Hermankono à l'ouest, tire son nom d'une
agglomération située sur l'axe routier Tiassalé -
Divo ;
- FC de Mopri au sud-est, tire son nom de la rivière
Mopri.
La définition des limites et contenances actuelles de
la FC de Mopri se rapporte à l'arrêté N° 047
MINEFO/DDAR du 23 Janvier 1976 portant classement de la forêt de
Mopri.
La FC de Mopri est à 6 km de Tiassalé, 40 km de
Divo, 50 km de Grand-Lahou et 130 km de la capitale économique
(Abidjan).
1.3. GENERALITES SUR
LE TECK
1.3.1. POSITION
SYSTÉMATIQUE
La famille des Verbenaceae dont fait partie
le Teck contient 1900 espèces regroupées en 91 genres (MABBERLEY,
1981). Cette famille regroupe en son sein des arbres, des arbustes, des lianes
et des herbacées. Le genre Tectona compte officiellement trois
(3) espèces : Tectona grandis L. f., Tectona
philippinensis Benth et Hook et Tectona hamiltoniana Wall. ex
Schau (endémique de la zone du Myanmar). La position systématique
du Teck (DAYSSON, 1967) est la suivante :
- Règne Végétal
- Embranchement Spermaphytes
- Sous-embranchement Angiospermes
- Classe Dicotylédones
- Sous-classe Gamopétales
- Séries Superovariées
tétracycliques
- Ordre Lamiales
- Famille Verbenaceae
- Sous-famille Claroteinae
- Genre Tectona
- Sous-genre
grandis
-
Espèce.................. Tectona grandis L. f.
1.3.2.
CARACTÉRISTIQUES SPÉCIFIQUES ET AIRE DE DISTRIBUTION
Originaire d'Asie, le Teck est une espèce
héliophile, caducifoliée qui a été introduite sur
tous les continents. Les forêts naturelles où le Teck s'est
développé sur environ 26 millions d'hectares se
répartissent dans quatre pays du Sud-Est asiatique : Myanmar, Inde,
Thaïlande et Laos (FAO, 2001).
En Afrique, les surfaces plantées se trouvent en
Côte d'Ivoire, au Nigeria, au Ghana, au Bénin, au Soudan et au
Togo. En Amérique tropicale, près de 68000 ha sont plantés
au Costa Rica, Panama, Brésil, Trinidad et Tobago (BEHAGHEL, 1999).
En Côte d'ivoire, le Teck a été introduit
en 1926, par des graines provenant du Togo (BELLOUARD, 1957). Les premiers
essais ont été réalisés dans la forêt du
Banco en 1927 (TRIAL, 1965) ; il a atteint la zone de savane, Bamoro
à Bouaké en 1929 (DUPUY, 1990).
La Côte d'Ivoire s'adjuge la première place sur
la scène des nouveaux producteurs avec près de 74 750
m3 de bois d'oeuvre de Teck exploités en 2007 (SODEFOR, 2007
b). Le Teck est la première essence de plantation en Côte d'Ivoire
avec 65 000 ha en 2007 (SODEFOR, 2007 a), soit près de la
moitié des plantations forestières ivoiriennes.
1.3.3. BIOLOGIE DU
TECK
Le Teck est un grand arbre à feuilles caduques. Le
fût, droit et souvent cannelé est haut de 8 à 15 m
sous branches avec un diamètre de 50 cm à 1m (YEDMEL,
2004).
Le système racinaire est profond, pivotant au
début. Par la suite, il présente de puissantes racines
latérales se formant avec apparition de contreforts (DUPUY, 1991).
Les feuilles, très larges et grossièrement
elliptiques à entières, sont opposées,
décussées, simples et entières. Les nervures sont
saillantes et le feuillage est caduc en saison sèche (DUPUY, 1991). La
floraison débute dès l'âge de 6 ans dans son aire
d'origine. En Côte d'Ivoire, elle est plus précoce où elle
peut intervenir dès l'âge de 2 ans (DUPUY et VERHAEGHEN, 1993) ou
à 1 an en régénération.
Les inflorescences sont des panicules. Elles peuvent contenir
jusqu'à 2700 fleurs hermaphrodites qui peuvent être
pollinisées par les insectes. Il peut y avoir autofécondation ou
fécondation croisée (CTFT, 1991). La période de
pollinisation s'étend d'avril à octobre avec un pic en juillet et
la maturation des fruits peut se prolonger d'octobre à décembre
(BEHAGHEL, 1997).
Le fruit est une drupe charnue enveloppée
lâchement par le calice accrescent. Il est globuleux, densément
poilu et composé d'un épicarpe spongieux et d'un endocarpe
très dur comportant quatre (4) loges pouvant contenir chacune un
embryon. Généralement les fruits ne comportent qu'une à
deux graines fertiles, rarement quatre (4) (DUPUY, 1991).
La germination des fruits est souvent lente. La
faculté et la vitesse de germination dépendent de:
- l'origine des graines (textures variables des enveloppes du
fruit) ;
- la nature de la pollinisation ;
- l'influence des intempéries ou des
prétraitements auxquels ils sont exposés. Le prétraitement
vise à ramollir sinon à éliminer les enveloppes du fruit,
obstacle à la pénétration de l'eau jusqu'à
l'embryon (CTFT, 1991).
1.3.4. ECOLOGIE DU TECK
Dans son aire d'origine, le Sud-est
asiatique, le Teck croît dans les forêts humides ou dans les
forêts semi-décidues, dans la zone de mousson en association avec
d'autres espèces ou en peuplement presque pur. Le Teck s'est
adapté à des conditions climatiques et édaphiques
très variées. Dans cette aire, les précipitations
varient entre 1100 et 2700 mm / an, l'optimum des précipitations est
d'environ 2500 mm / an (BEHAGHEL, 1997). Le Teck croît depuis le niveau
de la mer jusqu'à 400 à 500 m, rarement au dessus de 1000 m
(KADIO, 1990).
En Côte d'Ivoire, la pluviométrie moyenne
exigée par le Teck est de 600 à 1200 mm / an avec une saison
sèche marquée (DUPUY, 1990). Néanmoins on peut le
rencontrer dans des contrées plus sèches, 600 à 800 mm, ce
qui affecte sa croissance en donnant un port rabougri (DUPUY, 1991). Si
l'espèce s'est installée sur des sols d'origines diverses,
granitiques, schisteuses, calcaires, ce n'est que sur sols profonds, bien
drainés, humides et à structure bien aérée qu'elle
présente le meilleur développement (DUPUY, 1991). Ce qui fait de
la qualité du sol un critère important quant au choix des zones
à planter car c'est elle qui détermine la croissance et la
productivité du Teck (DUPUY, 1990). En condition moins favorable,
grâce à sa rusticité, le Teck peut être planté
pour produire des perches et des piquets. En climat plus humide, les
problèmes phytosanitaires (Fomes lignosus notamment) sont plus
importants en plantation en Afrique (CTFT, 1989).
1.3.5. NOTIONS DE RÉGIMES OU MODES DE
RÉGÉNÉRATION DU TECK
La notion de régime caractérise le mode de
régénération d'un peuplement (JACQUIOT, 1983). A la
SODEFOR, il a adopté deux (2) types de régime.
1.3.5.1. Futaie
On nomme futaie, tout peuplement dont les arbres sont issus
de semences ou graines, pépinière et bouturage (JACQUIOT, 1983).
C'est le régime dans lequel les peuplements sont
régénérés par reproduction sexuée (voie
générative). Dans ce cas, il faut que les arbres que l'on veut
régénérer atteignent le stade de fructification
régulière. Si tel est le cas, les graines qui tombent subissent
une levée de dormance (brûlage) et une luminosité optimale
pour faciliter la germination (DUPUY, 1998).
1.3.5.2.
Taillis
Le taillis est un peuplement issu de rejets de
souches. C'est la régénération par rajeunissement des
sujets ; on coupe un arbre mais la souche ne meurt pas et des bourgeons
peuvent s'y développer. Il n'y a pas de recombinaison
génétique car c'est le même individu qui repousse (DUPUY,
1998). Les rejets de souche sont des pousses feuillées résultant
de l'évolution de bourgeons adventifs. Grâce à la
préexistence d'un système racinaire développé sur
les souches, les rejets ont au début de leur vie, une croissance plus
rapide que les plantules issues de semences (AMONKOU, 1998).
En effet, après la coupe du pied de Teck, il y a
d'abord la formation de bourgeons proventifs puis de bourgeons adventifs. Les
bourgeons proventifs restent latents sous l'écorce ; à la
coupe, ces bourgeons se réveillent et se développent en jeunes
pousses. Ils refont un système propre, autonome (DUPUY, 1998). Les
bourgeons proventifs (ou dormants) qui, formés en même temps que
les autres sur les rameaux au cours de la première année, ne se
développent pas durant les années suivantes, mais restent en
apparence inertes (ROUSSEL, 1978). Les bourgeons adventifs qui se forment
à un moment quelconque de la vie de l'arbre sur le tronc ou sur les
racines, évoluent en pousses aussitôt après leur formation
sur la tige de l'arbre ; ces bourgeons se forment uniquement sur le bourrelet
qui entoure la section du tronc ou d'une branche. Certaines cellules de ces
bourgeons peuvent redevenir méristématiques et donner des
ébauches de bourgeons, ensuite des bourgeons, puis pousses et enfin
arbres. Mais cette pousse n'est pas accompagnée d'un nouveau
système racinaire (DUPUY, 1998)
1.3.6. USAGES ET
UTILISATIONS DU TECK
Le Teck, réputé pour ses nombreux usages et la
qualité de son bois, a été adopté par la SODEFOR
comme principale essence de reboisement (AMONKOU, 1998).
1.3.6.1. Usages ligneux
Le Teck, en raison de ses propriétés
spéciales (dureté moyenne, faible retrait, bonne
durabilité, imprégnation difficile) est, par excellence, le bois
des constructions navales. Son apparence brun dorée et veinée est
très poussée. Le Teck est en fait un bois de choix pour
l'ébénisterie (DURAND, 1984). Il est moyennement lourd et peut
convenir à des utilisations variées suivant le diamètre
(Ö en centimètres) et la longueur du fût (L en
mètres). Ainsi, le Teck peut être utilisé (Voui, 2008)
comme :
- des piquets (Ô < 10 cm et L < 3 m) ;
- des perches (10 cm <Ô < 15 cm et 3 m < L <
8 m) ;
- des poteaux (15 cm <Ô < 21 cm et 8 m < L <
18 m) ;
- du bois de sciage (22 cm <Ô < 35 cm et L > 18
m) ;
- du bois de tranchage ou d'ébénisterie (Ô
> 35 cm et L > 18 m) ;
1.3.6.2. Usages non
ligneux
Hormis le bois, d'autres produits peuvent être
tirés des forêts et surtout du Teck pour diverses utilisations. En
Inde, les feuilles riches en tanin (6 %) et en substances colorées, sont
utilisées pour teindre la laine et le coton. La principale teinture du
Teck est obtenue en faisant bouillir les jeunes feuilles dans l'eau ou dans une
solution de carbonate de sodium (NaCO3) à 0,25 % (2,5 g de
poudre pour un litre d'eau) (BEHAGHEL, 1997).
Les feuilles larges et coriaces fournissent des emballages,
des sachets pour faire pousser les semis (TEWARI, 1992), des assiettes et des
parapluies bon marché et également des toitures pour habitats
dans certaines régions (KONE, 2006). A Java, les feuilles les plus
rugueuses sont utilisées comme abrasif pour polir le bois et la sciure
peut servir d'encens (MALDONADO, 1999).
L'huile extraite des graines et des fleurs est
appréciée pour ses vertus pharmaceutiques et
pharmacologiques. En effet, elle est utilisée pour les soins
capillaires, contre les démangeaisons cutanées et la croissance
des cheveux. Les graines de Teck sont utilisées en purgatif contre
les faiblesses sexuelles et les troubles visuels. L'écorce est
utilisée en infusion et en décoction pour lutter contre
certaines maladies comme le diabète, la gingivite, et les vers
intestinaux (KOUADIO, 2004).
CHAPITRE II :
MATERIEL ET METHODES
2.1. MATERIEL
2.1.1. MATÉRIEL BIOLOGIQUE
Le matériel biologique
utilisé est constitué de peuplements de Teck issus de rejets de
souches en FC de Mopri et FC Séguié. Les rejets issus de semis
naturels ont été pris en compte en FC Séguié.
2.1.2. MATÉRIEL
TECHNIQUE
Le matériel utilisé est composé des
éléments suivants :
- une machette pour le dégagement des souches, le
nettoyage du collet des arbres avant la coupe et l'entretien des
placettes ;
- un ruban métrique de 50 m pour les différentes
mensurations ;
- un pinceau et trois (3) pots de peinture (rouge, vert et
bleu) pour marquer les souches respectivement à la hauteur de coupe de
5 ; 10 et 15 cm ;
- les fiches d'inventaires pour le dénombrement des
rejets par souche (Annexe III) et pour la collecte des paramètres
dendrométriques (Annexe IV).
2.1.3. MATÉRIEL INFORMATIQUE
Le traitement et l'analyse statistique des données ont
nécessité l'utilisation de logiciels que sont :
- le logiciel Microsoft Office Access, Excel et Word 2007 pour
le traitement des données et la rédaction du
mémoire ;
- le logiciel de statistique GenStat for Windows, Discovery
Edition 3 pour effectuer les analyses statistiques.
2.2. METHODES
2.2.1. COLLECTE DES
DONNÉES
En FC de Mopri, les données
de comptage ont été collectées chaque trois (3) mois
après la mise en place de la placette. Durant la période de
stage, nous avons pu effectuer le deuxième et troisième comptage.
Le premier comptage avait déjà été effectué
par les agents de la division. Ainsi, pour l'analyse, nous n'avons pu utiliser
que les données de trois (3) comptages. Le nombre de rejets par souche a
été reporté et les données collectées ont
été saisies à l'aide du logiciel Microsoft Excel.
Concernant les essais installés en FC
Séguié, après leur mise en place deux (2) inventaires ont
été effectués par les agents respectivement en 2007 et
2008 avec un espacement de six (6) mois. A la première campagne, les
sujets étaient âgés respectivement de 3 ; 4 et 7 ans
en SDR, CDD et CRM. Nous n'avons fait que saisir et stocker les données
déjà collectées dans une base de données sous le
logiciel Access. Elles ont portés à la fois sur des variables
quantitatives et qualitatives. Le type de plant (rejets de souche et semis
naturels) a été pris en compte. La circonférence
(mesurée à l'aide d'un ruban métrique à 1,30 m
au-dessus du sol ou à 0,30 m au-dessus des contreforts) des pieds de
Teck est la variable quantitative mesurée sur le terrain.
2.2.2. PARAMÈTRES
ETUDIES
2.2.2.1. Quantitatifs
Au niveau de l'essai portant sur l'affranchissement et la
stabilité des rejets de souches, nous avons évalués en
fonction de la hauteur des différents niveaux de coupe et du
numéro de comptage, les éléments ci-dessous dont les
détails se trouvent en Annexe V :
- l'évolution du nombre total de rejets ;
- le nombre de souches ne portant pas de rejet ;
- l'évolution du nombre de rejets par souche suivant le
niveau de coupe.
Dans notre étude menée sur le site de
Séguié, deux (2) paramètres quantitatifs ont
été calculés à partir de la circonférence.
Il s'agit de :
- la surface terrière (G)
exprimée en m²/ha, c'est la somme des sections transversales
à 1,30 m au-dessus du sol (ou à 0,30 m au-dessus des contreforts)
de tous les arbres du peuplement.
G = C24 (en mètre
carré par hectare)
C = circonférence à 1,30 m au-dessus du sol
(ou à 0,30 m au-dessus des contreforts) de chaque arbre du
peuplement.
La valeur de la surface terrière est utilisée
pour suivre l'évolution du peuplement dans son ensemble. Elle permet la
comparaison rapide entre différents peuplements. Le ralentissement de sa
croissance traduit une saturation de la capacité de production de la
plantation et induit une intervention sylvicole (CTFT, 1989).
- la circonférence moyenne
(Cg) : c'est la mesure (en centimètres)
à 1,30 m au-dessus du sol ou à 0,30 m au-dessus des contreforts
de l'arbre de surface terrière moyenne.
Cg = (C2 N) ½
C = Circonférence de chaque arbre ;
N = Nombre d'arbres à l'hectare.
Les accroissements moyens de circonférence ont
été évalués par placette pour l'essai de CRM.
2.2.2.2. Qualitatifs
Deux (2) paramètres de qualité ont
été évalués seulement dans les essais de
Séguié à partir de l'échelle de cotation à
trois (3) degrés légèrement modifiée de LANLY et
LEPITRE (1970) présentée au tableau I.
Tableau I : Cotation des
paramètres qualitatifs
PARAMETRES
|
COTATION
|
1
|
2
|
3
|
Cylindricité
|
Arbre parfaitement circulaire, absence de
méplats
|
Arbre avec
un méplat
|
Arbre avec deux méplats
et plus
|
Rectitude
|
Arbre droit
sans courbure
|
Arbre présentant
une courbure
|
Arbre présentant deux courbures et plus
|
Elagage
|
Arbre présentant des branches basses
très fines
|
Arbre présentant une grosse branche basse
|
Arbre présentant plus de deux
grosses branches basses
|
Etat sanitaire
|
Arbre vivant et non attaqué
|
Arbre vivant mais attaqué
|
Arbre mort
|
Voui Bi, 2008
La côte ou classe ``1'', correspond à
l'optimum de qualité recherchée pour chaque type de
paramètre ; les classes ``2'' et ``3'' ont été
regroupées en une classe unique dite mauvaise qualité (KADIO,
1990). Ces paramètres sont :
- l'état sanitaire (ES) du fût,
il s'apprécie par rapport à l'état de vie des
tiges ;
- la qualité (Q) du fût, elle
s'apprécie en imaginant l'aspect que présenterait une coupe
transversale de la section de la tige (cylindricité). C'est aussi
l'aspect rectiligne de la tige principale (rectitude). Son
appréciation est également fonction du positionnement de la
première grosse branche sur la tige principale.
2.2.3. ANALYSE DES DONNEES
Après la description des paramètres
étudiés, les parcelles abritant les essais de CDD, SDR et CRM
ainsi que les traitements des différentes placettes ont
été codifiés (Tableau II et III).
Tableau II : Codification des parcelles par essai
ESSAI
|
PARCELLES
|
CODE
|
|
186-69/42 (02/01R)
|
A
|
Conduite de Densité (CDD)
|
186-69/54 (02/03R)
|
B
|
|
186-69/62 (02/08R)
|
C
|
Sélection des Rejets (SDR)
|
186-70/70 (04/08R)
|
D
|
186-70/72 (04/10R)
|
E
|
|
186-69/40 (01/06R)
|
F
|
Conduite de la régénération
mixte(CRM)
|
186-69/41 (01/07R)
|
G
|
|
186-69/48 (01/13R)
|
H
|
Tableau III : Codification des traitements par essai
CONDUITE DE DENSITE
(CDD)
|
Traitement (N/ha)
|
400
|
500
|
600
|
700
|
800
|
1000
|
1100
|
Témoin
|
Code
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
SELECTION DES REJETS
(SDR)
|
Traitement
|
1 rejet/cépée
|
1 ou 2 rejets/cépée
|
Témoin
|
Code
|
1
|
2
|
3
|
CONDUITE DE LA
REGENERATION MIXTE (CRM)
|
Traitement (N/ha)
|
|
1000
|
800
|
600
|
500
|
400
|
Code
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Pour les essais de CDD et SDR, des analyses statistiques ont
été effectuées pour les paramètres G (m²/ha)
et C1,30 (cm) en fonction de la campagne d'inventaire, du type de
plant et du traitement (Annexe VI et VII). Du fait de la présence de
plus de deux (2) traitements par essai (CDD (8) et SDR (3)), la combinaison de
l'analyse de variance (ANOVA) avec le test de la Plus Petite Différence
Significative (PPDS) convient bien pour l'analyse. L'ANOVA a été
réalisée avec une vérification des hypothèses de
normalité des variances constantes. Lorsque la valeur de la
probabilité de Fisher (F Pr) est inférieure au seuil de
significativité choisi, il existe une différence significative
entre les moyennes des paramètres analysés. Ainsi, l'analyse est
complétée alors par une comparaison de ces moyennes à
l'aide du test de la PPDS. Ce test intervient après l'ANOVA pour
déterminer lesquelles des moyennes sont significativement
différentes. Il permet de comparer la différence entre deux
(2) moyennes à une valeur seuil appelée PPDS
générée par l'ANOVA. Si cette différence est plus
grande que la valeur de la PPDS, on considère que l'écart
séparant les deux échantillons est significatif ou hautement
significatif suivant la valeur de l'alpha utilisé pour déterminer
la valeur de la PPDS. Toutes les analyses statistiques ont été
effectuées à l'aide du programme informatique GenStat for
Windows, Discovery Edition 3 avec un seuil de significativité de
0,05.
Nous avons effectués une analyse descriptive des
paramètres quantitatifs dans l'essai sur l'affranchissement et la
stabilité des rejets de souche, de même qu'en CRM.
En ce qui concerne les paramètres qualitatifs, le
pourcentage des sujets a été calculé par placette en
fonction de la cotation en vigueur.
CHAPITRE III :
RESULTATS, DISCUSSION
ET
SUGGESTIONS
3.1.
RESULTATS
3.1.1. ESSAI CONDUIT EN FC MOPRI
3.1.1.1. NOMBRE TOTAL DE
REJETS PAR HAUTEUR DE COUPE
Dans l'ensemble, on observe une augmentation du nombre total
de rejets du comptage 1 (3 mois après la coupe) au comptage 2 (6 mois
après la coupe). Cependant à la hauteur de 15 cm de coupe, on
remarque une légère diminution du nombre de rejets (Figure 2).
5 cm
10 cm
15 cm
Figure 2 : Evolution du nombre total de rejets par
hauteur de coupe selon la campagne de comptage.
A travers cette figure, au comptage 3, le nombre total de
rejets a diminué sauf pour les souches de 15 cm de hauteur de coupe. Par
ailleurs, les souches à hauteur de 5 cm et 10 cm de coupe portent le
plus grand nombre de rejets à tous les comptages. Le nombre de rejets
à 15 cm de coupe, reste relativement plus faible.
Le nombre moyen de rejets par comptage est approximativement
de 7, 6 et 5 pour les souches de niveau de coupe 5 cm, 10 cm et 15 cm (Figure
3).
Figure 3 : Nombre moyen de rejets par hauteur de coupe selon
la campagne de comptage
3.1.1.2. NOMBRE DE SOUCHES
SANS REJETS
Le nombre de souches sans rejets diminue de façon
générale d'un comptage à un autre. Cependant, neuf (9)
mois après la coupe, on observe une augmentation du nombre de souches
sans rejets pour la hauteur de 5 cm de coupe qui reste tout de même
équivalent à celui de 15 cm de hauteur de coupe (Figure 4).
Figure 4 : Evolution du nombre de souches sans rejets par
comptage
A travers cette figure, on remarque qu'à chaque
comptage, le nombre de souches sans rejets est plus élevé
à 10 cm et 15 cm de hauteur de coupe.
3.1.1.3. NOMBRE DE REJETS PAR
SOUCHE SUIVANT LE NIVEAU DE COUPE
Concernant l'évolution du nombre de rejets par souche
suivant le niveau de coupe, il diminue d'un comptage à un autre avec les
plus grands nombres observés aux comptages 1 et 2 (Figures 5, 6 et
7).
5 cm
10 cm
15 cm
Figure 5 : Nombre de rejets par souche suivant le niveau
de coupe trois mois après la coupe (comptage 1)
5 cm
10 cm
15 cm
Figure 6 : Nombre de rejets par souche suivant le niveau
de coupe six mois après la coupe (comptage 2)
5 cm
10 cm
15 cm
Figure 7 : Nombre de rejets par souche suivant le niveau
de coupe neuf mois après la coupe (comptage 3)
3.1.2. ESSAIS CONDUITS EN FC SEGUIE
3.1.2.1. CIRCONFÉRENCE
ET SURFACE TERRIERE EN CONDUITE APRES COUPE RASE
Les résultats des analyses de variance
effectuées sur les variables étudiées (G (m²/ha) et
C1,30 (cm)) sont présentés par sous-essai. Pour toutes
les variables étudiées, il n'y a pas d'interactions
significatives entre les différents facteurs. La surface terrière
et la circonférence des rejets de souche sont plus grandes que celles
des sujets issus de semis naturel. Il est ainsi lorsqu'on passe du premier au
second inventaire.
- Conduite de
densité (CDD)
La variation de la surface terrière et de la
circonférence en fonction du numéro d'inventaire et du type de
plant est très hautement significative (P < 0,001). Par contre le
traitement influence significativement les circonférences et les
surfaces terrières avec une probabilité P < 0,05 (Annexe
VIII).
La comparaison des moyennes de circonférence par le
test de la PPDS montre que les densités de 500 ; 800 et 1000 tiges
à l'hectare ont des moyennes de circonférence et de surface
terrière hautement supérieures que celles des placettes de
densités 1100 tiges à l'hectare et du témoin (1400 tiges
à l'hectare). Les moyennes de circonférence et de surface
terrière du traitement de 600 tiges à l'hectare sont
significativement supérieures à celles du témoin.
- Sélection des rejets (SDR)
L'analyse de variance montre que la variation de la
circonférence et de la surface terrière en fonction du
numéro d'inventaire et du type de plant est très hautement
significative (P < 0,001). Par contre, il n'y a pas d'effet "traitement",
sur les circonférences (P > 0,05) et sur les surfaces
terrières (P > 0,05) (Annexe IX).
L'effet "traitement" ne s'est pas encore manifesté dans
les placettes. Cependant, les sujets issus du traitement "1 ou 2 rejets"
présentent la plus grande moyenne en circonférence et en surface
terrière. La plus petite est observée chez les témoins.
3.1.2.2. ACCROISSEMENTS MOYENS DE CIRCONFÉRENCE ET
SURFACE TERRIERE EN REGENERATION MIXTE
Les
accroissements obtenus à partir des moyennes de circonférences
après les deux (2) premiers inventaires indiquent de façon
générale que les sujets ont enregistré un gain pour
chacune des placettes (Figure 8).
Figure 8 : Accroissement moyen des circonférences par
placette dans les parcelles F, G et H.
Dans l'ensemble des parcelles, les pics d'accroissement sont
observés généralement dans les placettes de faibles
densités (650 à 800 tiges à l'hectare). Quant aux
accroissements les plus faibles, ils sont généralement
observés dans les placettes de densités élevées
(1000 à 1200 tiges à l'hectare).
Quant à l'analyse de la surface terrière, les
résultats montrent que sa valeur obtenue est faible dans la plupart des
placettes (Annexe X). Au second inventaire, la plus grande surface
terrière, de 11 m²/ha est observée dans une placette
d'environ 1000 tiges à l'hectare. La plus petite valeur (5 m²/ha)
est observée dans une placette d'environ 600 tiges à
l'hectare.
3.1.2.3. PARAMÈTRES QUALITATIFS
Au niveau de la qualité du fût, les
caractéristiques sont presque identiques dans toutes les parcelles. Le
pourcentage des sujets de qualité recherchée (1) est
élevé. En ce qui concerne l'état sanitaire, le taux de
mortalité est globalement très faible. Les sujets sont pour la
plupart sains quelque soit le type de plant (Tableau IV).
Tableau IV : Pourcentage des paramètres qualitatifs
par parcelle dans les essais de Séguié
Parcelle
|
Code
|
Qualité du fût (%)
|
Etat sanitaire (%)
|
Inventaire 1
|
Inventaire 2
|
Inventaire 1
|
Inventaire 2
|
|
1
|
77,26
|
78,49
|
99,43
|
98,59
|
A
|
2
|
15,68
|
15,06
|
0,57
|
1,41
|
|
3
|
7,07
|
6,45
|
-
|
-
|
|
1
|
87,03
|
63,18
|
99,52
|
98,78
|
B
|
2
|
10,43
|
25,26
|
0,48
|
1,22
|
|
3
|
2,54
|
11,55
|
-
|
-
|
|
1
|
89,71
|
91,86
|
99,62
|
98,76
|
C
|
2
|
8,28
|
6,23
|
0,38
|
1,21
|
|
3
|
2,01
|
1,91
|
-
|
0,03
|
|
1
|
89,38
|
91,14
|
99,11
|
99,03
|
D
|
2
|
7,49
|
6,34
|
0,89
|
0,97
|
|
3
|
3,13
|
2,53
|
-
|
-
|
|
1
|
90,78
|
93,49
|
98,91
|
99,38
|
E
|
2
|
6,53
|
4,63
|
1,09
|
0,62
|
|
3
|
2,68
|
1,88
|
-
|
-
|
|
1
|
80,55
|
81,06
|
98,13
|
98,75
|
F
|
2
|
15,82
|
15,00
|
1,87
|
1,25
|
|
3
|
3,63
|
3,94
|
-
|
-
|
|
1
|
86,48
|
92,72
|
99,55
|
98,57
|
G
|
2
|
12,61
|
5,30
|
0,45
|
1,43
|
|
3
|
0,91
|
1,98
|
-
|
-
|
|
1
|
94,75
|
95,54
|
98,65
|
97,80
|
H
|
2
|
3,72
|
2,59
|
1,35
|
2,20
|
|
3
|
1,53
|
1,87
|
-
|
-
|
3.2. DISCUSSION
Les résultats obtenus après l'analyse du nombre
total de rejets par comptage sont relatifs à l'évolution des
sujets ainsi qu'à leur qualité d'ancrage. Du comptage 1 au
comptage 2, les rejets sont encore petits, donc moins sensibles au vent et
à la compétition sur la souche. Au comptage 3, avec la
compétition sur la souche, certains rejets, moins lignifiés vont
subir la pression des autres, ce qui influencera parfois la qualité de
l'ancrage (Figure 9).
Rejet issu d'un bon ancrage
Rejets issus d'un mauvais ancrage
Figure 9 : Souche à 5 cm de coupe portant des sujets
suivant la qualité d'ancrage des rejets
Ainsi, avec l'action du vent, les rejets qui ne disposent pas
d'un bon ancrage tomberont plus facilement pour laisser ceux qui le sont
(Figure 10).
Zone d'ancrage précédente
Rejet tombé
Figure 10 : Rejet tombé suite à un
mauvais ancrage sur une souche à 15 cm de niveau de coupe
Cette assertion est partagée par AMONKOU (1998) qui,
dans le cadre de ses travaux a montré qu'en marge de l'action du vent et
des termites, certains rejets à port arbustif moins rigide, sont tordus
ou arqués à la suite des contraintes mécaniques
exercées par les tiges voisines les plus lignifiées.
A 5 cm et 10 cm de niveau de coupe, les souches donnent plus
de rejets, d'où les moyennes respectives de 7 et 6 rejets par souche.
L'observation du nombre élevé de souches sans rejets au comptage
3 est liée à un phénomène extérieur
(destruction de souche). Les souches de 5 cm et 10 cm de niveau de coupe
présentent pour la plupart des rejets qui partent facilement du collet
et sont généralement bien ancrés dans le sol. Selon AKE
(2005), pour garantir un bon ancrage des rejets de Teck, il faut couper l'arbre
à une hauteur d'au plus 10 cm au-dessus du sol. Cet avis est
partagé par SORO (2007), qui à travers une étude à
Korhogo sur la régénération de Acacia
auriculiformis A. Cunn. Ex Benth. (Mimosaceae) à partir des
souches, a montré que la capacité de
régénération du peuplement, après un
recépage, était fonction de la hauteur de coupe.
Toutes les souches n'ont pas la même capacité de
donner des rejets après l'abattage, certaines souches peuvent
développer de part et d'autre (collet, milieu et dessus de la souche)
plusieurs rejets (Figure 11).
Figure 11 : Souche à 5 cm de coupe portant 15
rejets
Zones de bourgeonnement
Figure 12 : Souche vivante à 15 cm de coupe avec
trois (3) zones de bourgeonnement
Ainsi, les souches les plus actives vont rejeter plus vite et
les autres tardivement car elles disposent encore de zones de bourgeonnement
(Figure 12).
Ces souches, pourraient donner des rejets aux prochains
comptages. Les souches mortes, en faible densité, proviennent
généralement d'un dépérissement préalable de
l'arbre sur pied qui s'est accru après la coupe. Ce cas n'est pas
forcément lié à la hauteur de coupe, il est présent
dans presque toutes les hauteurs de coupe.
Dans
l'ensemble, les différences observées entre
circonférences, surfaces terrières au niveau du type de plant et
de la campagne d'inventaire s'expliquent par une différence de
croissance entre les rejets de souche et les semis naturels malgré la
forte proportion de ces derniers. Les rejets présentent les meilleurs
paramètres dendrométriques sur le site de Séguié,
car, ils profitent encore du système racinaire des souches qui explorent
de grands horizons dans le sol relativement aux semis naturels. Cette
observation est partagée par AMONKOU (1998) qui confirme que durant les
premiers mois après la coupe, les rejets de souches de Teck sont de
loin, plus dynamiques sur le plan de la croissance que les tiges issues de
pépinières. Quant au traitement, les écarts initiaux qui
existaient entre les placettes de chaque sous-essai depuis leur mise en place,
n'ont pas encore été modifiés, surtout que les deux (2)
campagnes d'inventaire ne sont espacées que de six (6) mois. C'est la
raison pour laquelle des différences ont été
relevées au niveau de la conduite de densité. Quant au sous-essai
de sélection des rejets, l'effet traitement n'est pas encore
perceptible. En effet, il semblerait qu'il existe en fonction des
espèces un âge minimum au-delà duquel la densité
peut influencer la croissance du peuplement. Selon MASSON (2000), l'effet de
densité, dans un peuplement régulier de pin sylvestre (Pinus
sylvestris) sur l'accroissement en hauteur et en diamètre,
n'apparaît qu'à partir de trois ans. Cet avis est partagé
par VILA et al. (2001) qui, en étudiant des peuplements
réguliers de Pin sylvestre en régénération, ont
distingué également un seuil d'âge minimal en dessous
duquel ils n'ont observé aucune (ou très peu de)
différence entre l'accroissement en hauteur des arbres.
Les
accroissements moyens de circonférence obtenus en CRM nous indiquent que
le peuplement est encore dans sa phase évolutive. En effet, la
densité joue un rôle sur la croissance des plantes, en agissant
sur la compétition entre les arbres d'un même peuplement. Selon
Voui Bi (2008), lorsque les arbres poussent en peuplement, une
compétition s'engage entre ceux-ci pour l'accès aux ressources
nécessaires à leur croissance (lumière, eau et substances
nutritives). Par conséquent, la croissance du houppier et du tronc pour
l'accès à la lumière et celle des racines pour
l'accès aux substances nutritives est contrôlée par cette
densité du peuplement (ZOBEL et VAN, 1989). Cette assertion est
également partagée par ALTEYRA (2005) qui, dans ses travaux a
montré que le houppier est le moteur de croissance de l'arbre et que
tous les traitements qui tendraient à modifier sa taille auraient donc
pour conséquence de modifier la croissance et la qualité du
bois. Dans une plantation de Teck âgée
de cinq (5) ans sur une station d'indice de productivité (Ip = 7) la
norme de la surface terrière est de 15 m²/ha (CTFT, 1989), ce qui
n'est pas le cas dans toutes les placettes en CRM.
Il faut noter que cette
évolution n'ait été influencée par aucun
phénomène, car Voui Bi (2008) dans son étude a
relevé une surface terrière d'environ 11,65 m²/ha sur un
peuplement (1000 tiges par hectare) âgé de 5 ans à la FC de
Téné. Toutefois, cet accroissement n'est pas suffisant pour
induire une intervention sylvicole.
La
densité n'a pas eu d'effets sur la vie des plants, d'où
l'observation d'un bon état sanitaire des plants de Teck. On a
noté un bon état sanitaire dans toutes les placettes quel que
soit l'essai, de même que la densité mise en place. Les
résultats obtenus sont semblables à ceux de Voui dans son
étude menée en 2008 sur un peuplement de Teck dans la forêt
classée de Téné. Il a constaté que les proportions
d'arbres sains variaient entre 82,33 % et 93,21 %.
DUPUY et al, avaient déjà observé en
1999, la bonne santé du Teck ivoirien en affirmant que
« l'état de santé du Teck en provenance de la
Côte d'Ivoire est satisfaisant puisqu'il y a 85 % de survivants, parmi
lesquels on note la présence de 90 % d'arbres sains ». Cependant, cette assertion reste peu valable
aujourd'hui avec la présence de certaines souches ne portant pas de
rejets. Cela serait dû à la mortalité de ces souches suite
à un dépérissement provoqué par un champignon,
Fomes lignosus découvert pour la première fois en 1972
par le CTFT (1989). AKE (2005), affirme dans son étude que l'ampleur du
champignon Fomes lignosus a été constatée en 2002
sur le site de Séguié.
3.3. SUGGESTIONS
Au regard des objectifs assignés à l'étude,
il est utile de faire des propositions afin d'obtenir des résultats plus
précis pour les études à venir.
Il s'agit entre autres de mettre en place une équipe
chargée de conduire les différentes opérations.
Ensuite, il faudra évaluer séparément la
qualité du fût (élagage, rectitude) selon la cotation en
vigueur.
Enfin, une surveillance plus accrue des placettes
expérimentales s'avère nécessaire, pour éviter un
encombrement excessif par les mauvaises herbes.
CONCLUSION
La mise en oeuvre du projet
porté sur l'intensification de la sylviculture du Teck contribue
à l'amélioration sylvicole des peuplements de Teck après
coupe définitive. Il revêt une grande importance pour la SODEFOR
car il lui permet d'obtenir les outils nécessaires pour mener à
bien la reconstitution de la Teckeraie coupée à blanc par le mode
de la régénération mixte assistée.
Les résultats obtenus de l'essai sur l'affranchissement et
la stabilité des rejets de souche montrent que toutes les souches n'ont
pas la même capacité de rejeter après coupe
définitive. Les souches de 5 cm et 10 cm de hauteur de coupe sont
présentement les meilleures.
Au niveau de la conduite après coupe rase, après
les deux (2) premiers inventaires, il ressort des résultats que les
différents traitements n'influencent pas encore l'évolution de la
circonférence et de la surface terrière. En revanche, les sujets
issus de semis naturels, malgré leur grand nombre par placette, sont
moins vigoureux que les rejets de souches.
Quant à la conduite de la
régénération mixte, le peuplement est encore dans sa phase
évolutive. Au stade actuel, aucune intervention sylvicole n'est encore
envisageable dans chacune des placettes.
Les paramètres qualitatifs (qualité du fût et
état sanitaire) sont dans l'ensemble satisfaisants. Environ 96 % des
sujets sont sains et 83 % présentent des fûts de bonne
qualité.
Le projet étant à sa fin, il incombe à la
SODEFOR de disposer de moyens nécessaires pour le suivi des placettes
expérimentales comme c'est le cas des dispositifs de recherche dans les
périmètres d'aménagement d'Irobo, Mopri et
Téné. Cela permettra d'obtenir une base de données pour la
collecte d'informations futures et de définir à terme un
itinéraire technique spécifique à la conduite de la
régénération mixte du Teck.
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Régénération des Teckeraies après coupe
définitive, quel avenir en forêt classée de la
Séguié. Mémoire de fin d'études, Diplôme
d'Ingénieur Agronome option Eaux et Forêts, INP-HB/EFCPC,
62p+annexes.
ALTEYRA J., 2005. Influence de la
densité de peuplement et de la hauteur de l'arbre sur les
propriétés physico-chimiques du bois d'Epinet. Collection
Mémoire et Thèse électroniques, Université de
Laval, 112 p.
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densité du peuplement et du nombre de rejets par cépée de
Teck (Tectona grandis L.f.) sur la croissance et la
qualité des tiges régénérées. Cas des
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Teck dans le monde. Bois et forets des tropiques n°262, pp13-18.
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KADIO A., A., 1990. Essais comparatifs de
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CTFT, 22 p.
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Teck » délocalisées en forêts classées de
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VILA B., NICAULT A. et VENNETIER M., 2001. -
Influence de la densité des peuplements sur la croissance en hauteur et
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économique de gestion des peuplements réguliers et
irréguliers en transition dans le cas du Hêtre dans le Nord-est de
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Régénération des plantations de Teck (Tectona
grandis L. f. Verbenaceae) après coupe rase : évaluation de
l'influence de la densité du peuplement sur la croissance et la
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UFR BIOSCIENCES, Laboratoire de Botanique. Université de Cocody, 56
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Biosciences, Université de Cocody Côte d'Ivoire, 50 p.
ZOBEL B., et VAN B., 1989. Wood variation,
its causes and control. Springer-Verl, Berlin, pp 363-368.
ANNEXES
Annexe I : Fiche signalétique du projet PD 24/98
Rév.2 (F)
Intitulé
|
Intensification de la sylviculture du Teck
|
Numéro d'ordre
|
PD 24/98 Rév.2 (F)
|
Agence d'exécution
|
Société de Développement des Forêts
(SODEFOR)
|
Gouvernement hôte
|
République de Côte d'Ivoire (RCI)
|
Date de démarrage
|
1er Août 1999 (délocalisé à
Séguié le 1er Août 2005)
|
Durée d'exécution
|
36 mois
|
Coût du projet
délocalisé
|
OIBT 177 610 $US
RCI 223 695 $US
|
Annexe II : Travaux réalisées dans les essais
de conduite après coupe rase et de conduite de la
régénération mixte.
TRAVAUX
|
ESSAI(S)
|
Délimitation et matérialisation de chaque placette
à la peinture bleue
|
SDR, CDD et CRM
|
Bornage des placettes
|
SDR, CDD et CRM
|
Levée des placettes au GPS
|
SDR, CDD et CRM
|
Cartographie des placettes installées
|
SDR, CDD et CRM
|
Panneautage de chaque parcelle
|
SDR, CDD et CRM
|
Panneautage de chaque placette
|
SDR, CDD et CRM
|
Entretien des placettes (2 fois par an)
|
SDR, CDD et CRM
|
Sélection des tiges à enlever
|
SDR, CDD et CRM
|
Dépressage et vidange des placettes
|
SDR, CDD et CRM
|
Mise à niveau des placettes à la densité
T0
|
CRM
|
Pré-inventaire des placettes
|
SDR, CDD
|
Affectation des différents traitements aux placettes
|
SDR, CDD
|
Inventaires des placettes (2 fois par an)
|
SDR, CDD et CRM
|
Annexe III : Fiche de comptage de rejets en FC Mopri
N° Parcelle : 117-84/16 Placette N°....
Inventaire N°......
Date d'abattage :.../...../....
Date d'inventaire :.../...../....
N° souche
|
Nbre de rejets
|
Couleur
|
N° souche
|
Nbre de rejets
|
Couleur
|
N° souche
|
Nbre de rejets
|
Couleur
|
1
|
|
Rouge
|
|
|
Rouge
|
46
|
|
Rouge
|
2
|
|
|
|
47
|
|
3
|
|
|
|
48
|
|
4
|
|
|
|
49
|
|
5
|
|
|
|
50
|
|
6
|
|
Vert
|
|
|
Vert
|
51
|
|
Vert
|
7
|
|
|
|
52
|
|
8
|
|
|
|
53
|
|
9
|
|
|
|
54
|
|
10
|
|
|
|
55
|
|
11
|
|
Bleu
|
|
|
Bleu
|
56
|
|
Bleu
|
12
|
|
|
|
57
|
|
13
|
|
|
|
58
|
|
14
|
|
|
|
59
|
|
15
|
|
|
|
60
|
|
16
|
|
Rouge
|
|
|
Rouge
|
61
|
|
Rouge
|
17
|
|
|
|
62
|
|
18
|
|
|
|
63
|
|
19
|
|
|
|
64
|
|
20
|
|
|
|
65
|
|
21
|
|
Vert
|
|
|
Vert
|
66
|
|
Vert
|
22
|
|
|
|
67
|
|
23
|
|
|
|
68
|
|
24
|
|
|
|
69
|
|
25
|
|
|
|
70
|
|
26
|
|
Bleu
|
|
|
Bleu
|
71
|
|
Bleu
|
27
|
|
|
|
72
|
|
28
|
|
|
|
73
|
|
29
|
|
|
|
74
|
|
30
|
|
|
|
75
|
|
31
|
|
Rouge
|
|
|
Rouge
|
76
|
|
Rouge
|
32
|
|
|
|
77
|
|
33
|
|
|
|
78
|
|
34
|
|
|
|
79
|
|
35
|
|
|
|
80
|
|
36
|
|
Vert
|
|
|
Vert
|
81
|
|
Vert
|
37
|
|
|
|
82
|
|
38
|
|
|
|
83
|
|
39
|
|
|
|
84
|
|
40
|
|
|
|
85
|
|
41
|
|
Bleu
|
|
|
Bleu
|
86
|
|
Bleu
|
42
|
|
|
|
87
|
|
43
|
|
|
|
88
|
|
44
|
|
|
|
89
|
|
45
|
|
|
|
90
|
|
N.B : Les couleurs marquent les différentes
hauteurs de coupe (Rouge = 5 cm ; Vert = 10 cm et Bleu = 15 cm).
Annexe IV : Fiche d'inventaire en FC Séguié
N°
ordre
|
Type de plant (Semis : S ou Rejet : R)
|
Circonférence (Cm)
|
Hauteur (m)
|
Qualité
|
Etat sanitaire
|
Bon (1)
|
Moyen (2)
|
Mauvais (3)
|
Sain (1)
|
Malade (2)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Date :
Essai :
Parcelle :
Superficie parcelle (ha) :
N° placette :
Superficie placette :
Traitement :
Type d'inventaire :
Chef d'équipe :
SODEFOR
Centre de Gestion d'Agboville
Division Séguié
Annexe V : Evolution du nombre de rejets par souche et
par comptage de l'essai sur l'affranchissement et la stabilité des
rejets de souches à Mopri
(a) Nombre total de rejet par comptage
Temps de comptage
après la coupe (mois)
Hauteur de coupe (cm)
|
3
|
6
|
9
|
5
|
301
|
328
|
285
|
10
|
278
|
320
|
312
|
15
|
223
|
212
|
234
|
Total
|
802
|
860
|
831
|
(b) Nombre moyen de rejets de souche par comptage
Temps de comptage
après la coupe (mois)
Hauteur de coupe (cm)
|
3
|
6
|
9
|
5
|
6,7
|
7,3
|
6,3
|
10
|
6,2
|
7,1
|
6,9
|
15
|
5,0
|
4,7
|
5,2
|
Total
|
17,8
|
19,1
|
18,4
|
(c) Nombre total de souche sans rejet par comptage
Temps de comptage
après la coupe (mois)
Hauteur de coupe (cm)
|
3
|
6
|
9
|
5
|
6
|
2
|
7
|
10
|
16
|
10
|
8
|
15
|
15
|
10
|
8
|
Total
|
37
|
22
|
22
|
(d) Nombre de souche en fonction du nombre de rejet par
comptage
Comptage 1
Hauteur de coupe (cm)
|
Nombre de rejets
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
20
|
23
|
24
|
5
|
6
|
3
|
3
|
1
|
6
|
4
|
4
|
1
|
3
|
2
|
1
|
|
4
|
1
|
1
|
1
|
|
2
|
1
|
1
|
|
|
10
|
16
|
1
|
|
3
|
5
|
|
1
|
|
1
|
|
6
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
|
2
|
1
|
|
|
1
|
15
|
15
|
6
|
1
|
3
|
4
|
|
1
|
1
|
|
3
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
1
|
|
TOTAL
|
37
|
10
|
4
|
7
|
15
|
4
|
6
|
2
|
4
|
5
|
8
|
6
|
7
|
4
|
3
|
3
|
1
|
4
|
2
|
1
|
1
|
1
|
Comptage 2
Hauteur de coupe (cm)
|
Nombre de rejets
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
19
|
24
|
25
|
5
|
2
|
2
|
5
|
3
|
2
|
4
|
1
|
5
|
5
|
4
|
3
|
3
|
1
|
|
|
1
|
|
1
|
2
|
1
|
|
|
10
|
10
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
3
|
5
|
5
|
1
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
|
|
1
|
1
|
1
|
15
|
10
|
1
|
6
|
4
|
2
|
4
|
4
|
4
|
2
|
1
|
2
|
2
|
|
2
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
22
|
5
|
13
|
8
|
6
|
9
|
8
|
14
|
12
|
6
|
7
|
6
|
2
|
4
|
3
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
Comptage 3
Hauteur de coupe (cm)
|
Nombre de rejets
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
19
|
22
|
5
|
7
|
|
2
|
6
|
2
|
5
|
1
|
4
|
4
|
1
|
3
|
4
|
2
|
|
3
|
1
|
|
|
10
|
8
|
1
|
2
|
|
3
|
3
|
7
|
2
|
5
|
2
|
2
|
1
|
3
|
|
2
|
2
|
1
|
1
|
15
|
7
|
2
|
4
|
4
|
2
|
3
|
7
|
5
|
2
|
2
|
3
|
1
|
2
|
1
|
|
|
|
|
TOTAL
|
22
|
3
|
8
|
10
|
7
|
11
|
15
|
11
|
11
|
5
|
8
|
6
|
7
|
1
|
5
|
3
|
1
|
1
|
Annexe VI : Moyennes des paramètres quantitatifs
étudiés en CDD
Parcelle
|
Traitement
|
TP
|
N1/ha
|
Cg1 (cm)
|
G1 (m²/ha)
|
N2/ha
|
Cg2 (cm)
|
G2 (m²/ha)
|
A
|
|
|
815
|
24,29
|
3,83
|
784
|
27,67
|
4,78
|
|
1
|
|
400
|
26,61
|
2,25
|
405
|
25,42
|
2,08
|
|
|
R
|
153
|
36,93
|
1,66
|
145
|
25,99
|
0,78
|
|
|
S
|
248
|
20,19
|
0,80
|
260
|
25,09
|
1,30
|
|
2
|
|
500
|
25,10
|
2,51
|
50
|
28,75
|
0,33
|
|
|
R
|
100
|
39,34
|
1,23
|
128
|
46,53
|
2,20
|
|
|
S
|
400
|
21,50
|
1,47
|
373
|
24,38
|
1,76
|
|
3
|
|
600
|
24,10
|
2,77
|
595
|
25,53
|
3,09
|
|
|
R
|
138
|
35,98
|
1,42
|
138
|
39,12
|
1,67
|
|
|
S
|
463
|
20,56
|
1,56
|
458
|
21,57
|
1,69
|
|
4
|
|
700
|
28,10
|
4,40
|
698
|
32,66
|
5,92
|
|
|
R
|
218
|
35,80
|
2,22
|
218
|
44,76
|
3,47
|
|
|
S
|
483
|
24,77
|
2,36
|
480
|
27,34
|
2,86
|
|
5
|
|
800
|
23,84
|
3,62
|
800
|
25,90
|
4,27
|
|
|
R
|
133
|
39,80
|
1,67
|
133
|
44,92
|
2,13
|
|
|
S
|
668
|
20,69
|
2,27
|
668
|
22,22
|
2,62
|
|
6
|
|
1000
|
22,15
|
3,90
|
995
|
28,82
|
6,58
|
|
|
R
|
185
|
35,47
|
1,85
|
185
|
49,00
|
3,53
|
|
|
S
|
815
|
19,16
|
2,38
|
810
|
24,33
|
3,81
|
|
7
|
|
1100
|
22,73
|
4,52
|
1098
|
29,23
|
7,46
|
|
|
R
|
275
|
31,26
|
2,14
|
275
|
42,24
|
3,91
|
|
|
S
|
825
|
19,89
|
2,60
|
823
|
24,99
|
4,09
|
|
8
|
|
1420
|
23,22
|
6,09
|
1410
|
25,57
|
7,33
|
|
|
R
|
353
|
36,67
|
3,77
|
393
|
31,86
|
3,17
|
|
|
S
|
1068
|
18,78
|
3,00
|
1018
|
23,14
|
4,34
|
B
|
|
|
818
|
26,02
|
4,41
|
813
|
24,73
|
3,96
|
|
1
|
|
400
|
30,46
|
2,95
|
393
|
26,93
|
2,26
|
|
|
R
|
153
|
37,84
|
1,74
|
153
|
35,80
|
1,56
|
|
|
S
|
248
|
25,96
|
1,33
|
240
|
21,17
|
0,86
|
|
2
|
|
500
|
26,24
|
2,74
|
500
|
28,94
|
3,33
|
|
|
R
|
128
|
36,87
|
1,38
|
128
|
38,61
|
1,51
|
|
|
S
|
373
|
22,74
|
1,53
|
373
|
25,86
|
1,98
|
|
3
|
|
600
|
29,96
|
4,28
|
595
|
26,30
|
3,27
|
|
|
R
|
210
|
38,00
|
2,41
|
210
|
37,86
|
2,40
|
|
|
S
|
390
|
25,73
|
2,05
|
385
|
20,10
|
1,24
|
|
4
|
|
700
|
22,89
|
2,92
|
693
|
23,34
|
3,00
|
|
|
R
|
128
|
33,76
|
1,16
|
128
|
37,20
|
1,40
|
|
|
S
|
573
|
20,53
|
1,92
|
565
|
20,21
|
1,84
|
|
5
|
|
800
|
28,15
|
5,04
|
795
|
30,77
|
5,99
|
|
|
R
|
130
|
40,61
|
1,71
|
130
|
35,99
|
1,34
|
|
|
S
|
670
|
25,82
|
3,55
|
665
|
29,76
|
4,69
|
Parcelle
|
Traitement
|
TP
|
N1/ha
|
Cg1 (cm)
|
G1 (m²/ha)
|
N2/ha
|
Cg2 (cm)
|
G2 (m²/ha)
|
B
|
6
|
|
1000
|
30,98
|
7,64
|
993
|
21,61
|
3,69
|
|
|
R
|
130
|
37,86
|
1,48
|
130
|
35,33
|
1,29
|
|
|
S
|
870
|
30,01
|
6,23
|
863
|
19,41
|
2,59
|
|
7
|
|
1100
|
20,02
|
3,51
|
1095
|
25,32
|
5,59
|
|
|
R
|
265
|
26,24
|
1,45
|
265
|
35,06
|
2,59
|
|
|
S
|
835
|
18,10
|
2,18
|
830
|
22,03
|
3,20
|
|
8
|
|
1448
|
21,28
|
5,22
|
1443
|
20,88
|
5,00
|
|
|
R
|
228
|
30,89
|
1,73
|
193
|
36,22
|
2,01
|
|
|
S
|
1220
|
19,47
|
3,68
|
1250
|
18,55
|
3,42
|
C
|
|
|
770
|
24,10
|
3,56
|
756
|
31,41
|
5,93
|
|
1
|
|
400
|
21,99
|
1,54
|
390
|
33,14
|
3,41
|
|
|
R
|
50
|
28,97
|
0,33
|
50
|
41,49
|
0,69
|
|
|
S
|
350
|
21,10
|
1,24
|
340
|
32,16
|
2,80
|
|
2
|
|
500
|
26,00
|
2,69
|
488
|
34,57
|
4,64
|
|
|
R
|
255
|
30,08
|
1,84
|
200
|
39,20
|
2,45
|
|
|
S
|
245
|
21,85
|
0,93
|
288
|
29,41
|
1,98
|
|
3
|
|
600
|
24,24
|
2,81
|
595
|
33,18
|
5,21
|
|
|
R
|
85
|
38,62
|
1,01
|
85
|
39,65
|
1,06
|
|
|
S
|
515
|
21,95
|
1,97
|
510
|
32,21
|
4,21
|
|
4
|
|
700
|
25,09
|
3,51
|
690
|
32,99
|
5,98
|
|
|
R
|
198
|
28,76
|
1,30
|
198
|
37,12
|
2,17
|
|
|
S
|
503
|
23,72
|
2,25
|
493
|
31,77
|
3,96
|
|
5
|
|
800
|
24,47
|
3,81
|
795
|
33,66
|
7,17
|
|
|
R
|
338
|
30,90
|
2,56
|
338
|
39,26
|
4,14
|
|
|
S
|
463
|
19,94
|
1,46
|
458
|
29,72
|
3,22
|
|
6
|
|
1000
|
28,03
|
6,25
|
998
|
31,80
|
8,03
|
|
|
R
|
180
|
41,43
|
2,46
|
180
|
41,52
|
2,47
|
|
|
S
|
820
|
25,18
|
4,14
|
818
|
29,72
|
5,75
|
|
7
|
|
1100
|
21,22
|
3,94
|
1098
|
28,15
|
6,92
|
|
|
R
|
133
|
29,33
|
0,91
|
133
|
38,19
|
1,54
|
|
|
S
|
968
|
20,13
|
3,12
|
965
|
26,88
|
5,55
|
|
8
|
|
1058
|
22,78
|
4,37
|
995
|
28,01
|
6,21
|
|
|
R
|
213
|
34,76
|
2,04
|
213
|
34,90
|
2,06
|
|
|
S
|
845
|
19,76
|
2,63
|
783
|
26,16
|
4,26
|
Total par inventaire
|
|
801
|
24,83
|
3,93
|
784
|
27,66
|
4,78
|
Total général
|
|
793
|
26,21
|
4,33
|
|
|
|
Annexe VII : Moyennes des paramètres quantitatifs
étudiés en SDR
N° inventaire
|
Parcelle
|
Traitement
|
Plant
|
Densité (N/ha)
|
Cg (cm)
|
G (m²/ha)
|
1
|
|
|
|
6798
|
17,57
|
4,64
|
|
D
|
|
|
2589
|
18,94
|
4,10
|
|
|
1
|
|
914
|
17,97
|
3,91
|
|
|
1
|
R
|
113
|
25,14
|
7,66
|
|
|
1
|
S
|
801
|
16,96
|
3,49
|
|
|
2
|
|
827
|
20,32
|
4,53
|
|
|
2
|
R
|
244
|
24,32
|
6,49
|
|
|
2
|
S
|
583
|
18,65
|
1,13
|
|
|
3
|
|
848
|
18,62
|
3,90
|
|
|
3
|
R
|
120
|
24,41
|
6,70
|
|
|
3
|
S
|
728
|
17,67
|
3,51
|
|
E
|
|
|
4209
|
16,74
|
5,21
|
|
|
1
|
|
1473
|
16,47
|
5,30
|
|
|
1
|
R
|
105
|
26,43
|
13,65
|
|
|
1
|
S
|
1368
|
15,70
|
4,82
|
|
|
2
|
|
1334
|
17,69
|
5,53
|
|
|
2
|
R
|
209
|
27,58
|
13,46
|
|
|
2
|
S
|
1125
|
15,85
|
4,44
|
|
|
3
|
|
1402
|
16,12
|
4,83
|
|
|
3
|
R
|
122
|
24,29
|
10,97
|
|
|
3
|
S
|
1280
|
15,34
|
4,37
|
2
|
|
|
|
6765
|
21,13
|
6,68
|
|
D
|
|
|
2573
|
23,10
|
6,07
|
|
|
1
|
|
906
|
22,26
|
5,96
|
|
|
1
|
R
|
104
|
29,44
|
10,42
|
|
|
1
|
S
|
802
|
21,33
|
5,47
|
|
|
2
|
|
819
|
24,32
|
6,42
|
|
|
2
|
R
|
243
|
30,16
|
9,88
|
|
|
2
|
S
|
576
|
21,85
|
5,19
|
|
|
3
|
|
848
|
22,83
|
5,86
|
|
|
3
|
R
|
114
|
30,71
|
10,61
|
|
|
3
|
S
|
734
|
21,60
|
5,25
|
|
E
|
|
|
4192
|
19,92
|
7,35
|
|
|
1
|
|
1469
|
19,55
|
7,44
|
|
|
1
|
R
|
100
|
25,77
|
12,94
|
|
|
1
|
S
|
1369
|
19,09
|
7,10
|
|
|
2
|
|
1327
|
21,11
|
7,84
|
|
|
2
|
R
|
200
|
28,56
|
14,35
|
|
|
2
|
S
|
1127
|
19,78
|
6,89
|
|
|
3
|
|
1396
|
19,18
|
6,81
|
|
|
3
|
R
|
127
|
25,95
|
12,47
|
|
|
3
|
S
|
1269
|
18,50
|
6,34
|
|
Total général
|
|
|
13563
|
19,35
|
5,61
|
Annexe VIII : Résultats d'ANOVA et test de PPDS en
CDD
"General Analysis of Variance."
BLOCK Parcel
TREATMENTS N_Inv+TP+Traitmt
COVARIATE "No Covariate"
ANOVA [PRINT=aovtable,information,means; FACT=32; FPROB=yes;
PSE=diff,lsd; LSDLEVEL=5]
***** Analysis of variance *****Variate: G (m²/ha)
Source of variation d.f. s.s. m.s. v.r. F
pr.
Parcel stratum 2 1.6615 0.8307 1.04
Parcel.*Units* stratum
N_Inv 1 8.1210 8.1210 10.13
<0.001
TP 1 15.6727 15.6727 19.56
<0.001
Traitmt 7 37.6026 5.3718 6.70
0.011
Residual 84 67.3227 0.8015
Total 95 130.3804
***** Tables of means ***** Variate: G (m²/ha)
Grand mean 2.334
N_Inv 1 2
2.043 2.625
TP S R
1.930 2.738
Traitmt
1 2 3 4 5 6 7
8
1.254 1.739 1.891 2.241 2.594 3.166
2.778 3.005
*** Standard errors of differences of means ***
Table N_Inv TP Traitmt
rep. 48 48 12
d.f. 84 84 84
s.e.d. 0.1827 0.1827 0.3655
*** Least significant differences of means (5% level) ***
Table N_Inv TP Traitmt
rep. 48 48 12
d.f. 84 84 84
l.s.d. 0.3634 0.3634 0.7268
***** Analysis of variance ***** Variate: Cg
(cm)
Source of variation d.f. s.s. m.s. v.r. F
pr.
Parcel stratum 2 48.18 24.09 1.53
Parcel.*Units* stratum
N_Inv 1 333.69 333.69 21.16
<.001
TP 1 4076.26 4076.26 258.43
<.001
Traitmt 7 278.37 39.77 2.52
0.021
Residual 84 1324.97 15.77
Total 95 6061.48
***** Tables of means ***** Variate: Cg
(cm)
Grand mean 30.26
N_Inv 1 2
28.40 32.13
TP R S
36.78 23.75
Traitmt 1 2 3 4 5 6
7 8
29.37 31.94 30.94 30.48 31.55 32.38
27.88 27.56
*** Standard errors of differences of means ***
Table N_Inv TP Traitmt
rep. 48 48 12
d.f. 84 84 84
s.e.d. 0.811 0.811 1.621
*** Least significant differences of means (5% level) ***
Table N_Inv TP Traitmt
rep. 48 48 12
d.f. 84 84 84
l.s.d. 1.612 1.612 3.224
Tableau de comparaison des moyennes de circonférence
à l'aide du test de PPDS
|
|
Code
|
6
|
2
|
5
|
3
|
4
|
1
|
7
|
8
|
|
|
Densité (N/ha)
|
1000
|
500
|
800
|
600
|
700
|
400
|
1100
|
TEMOIN
|
Code
|
Densité (N/ha)
|
Moyenne
|
32,38
|
31,94
|
31,55
|
30,94
|
30,48
|
29,37
|
27,88
|
27,56
|
6
|
1000
|
32,38
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
500
|
31,94
|
0,44
|
0
|
|
|
|
|
|
|
5
|
800
|
31,55
|
0,83
|
0,39
|
0
|
|
|
|
|
|
3
|
600
|
30,94
|
1,44
|
1
|
0,61
|
0
|
|
|
|
|
4
|
700
|
30,48
|
1,9
|
1,46
|
1,07
|
0,46
|
0
|
|
|
|
1
|
400
|
29,37
|
3,01
|
2,57
|
2,18
|
1,57
|
1,11
|
0
|
|
|
7
|
1100
|
27,88
|
4,5
|
4,06
|
3,67
|
3,06
|
2,6
|
1,49
|
0
|
|
8
|
TEMOIN
|
27,56
|
4,82
|
4,38
|
3,99
|
3,38
|
2,92
|
1,81
|
0,32
|
0
|
Tableau des conclusions du test de la PPDS
|
|
Code
|
6
|
2
|
5
|
3
|
4
|
1
|
7
|
8
|
|
|
Densité (N/ha)
|
1000
|
500
|
800
|
600
|
700
|
400
|
1100
|
TEMOIN
|
Code
|
Densité (N/ha)
|
Moyenne
|
32,38
|
31,94
|
31,55
|
30,94
|
30,48
|
29,37
|
27,88
|
27,56
|
6
|
1000
|
32,38
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
500
|
31,94
|
NS
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
800
|
31,55
|
NS
|
NS
|
|
|
|
|
|
|
3
|
600
|
30,94
|
NS
|
NS
|
NS
|
|
|
|
|
|
4
|
700
|
30,48
|
NS
|
NS
|
NS
|
NS
|
|
|
|
|
1
|
400
|
29,37
|
NS
|
NS
|
NS
|
NS
|
NS
|
|
|
|
7
|
1100
|
27,88
|
SS
|
SS
|
SS
|
NS
|
NS
|
NS
|
|
|
8
|
TEMOIN
|
27,56
|
SS
|
SS
|
SS
|
S
|
NS
|
NS
|
NS
|
|
SS = Hautement significatif ;
S = Significatif ;
NS = Non significatif
Annexe IX : Résultats d'ANOVA en SDR
"General Analysis of Variance."
BLOCK Parcel
TREATMENTS N_Inv+TP+Traitmt
COVARIATE "No Covariate"
ANOVA [PRINT=aovtable,information,means; FACT=32; FPROB=yes;
PSE=diff,lsd; LSDLEVEL=5]\
***** Analysis of variance *****Variate: G (m²/ha)
Source of variation d.f. s.s. m.s. v.r. F
pr.
Parcelle stratum
N_inventaire 1 5.148 5.148
Parcelle.*Units* stratum
N_inventaire 1 66.592 66.592 31.62
<.001
TP 1 213.574 213.574 101.40
<.001
Traitement 2 1.862 0.931 0.44
0.650
Residual 18 37.914 2.106
Total 23 325.090
***** Tables of means ***** Variate: G (m²/ha)
Grand mean 7.82
N_inventaire 1 2
5.78 9.86
TP R S
10.80 4.83
Traitement 1 2 3
8.19 7.73 7.53
*** Standard errors of differences of means ***
Table N_inventaire TP Traitement
rep. 12 12 8
d.f. 18 18 18
s.e.d. 0.726 0.592 0.726
*** Least significant differences of means (5% level) ***
Table N_inventaire TP Traitement
rep. 12 12 8
d.f. 18 18 18
l.s.d. 1.525 1.245 1.525
***** Analysis of variance ***** Variate: Cg
(cm)
Source of variation d.f. s.s. m.s. v.r. F
pr.
Parcelle stratum
N_inventaire 1 27.319 27.319
Parcelle.*Units* stratum
N_inventaire 1 41.122 41.122 16.27
<.001
TP 1 420.142 420.142 166.23
<.001
Traitement 2 4.908 2.454 0.97
0.398
Residual 18 45.493 2.527
Total 23 538.983
***** Tables of means ***** Variate: Cg
(cm)
Grand mean 22.71
N_inventaire 1 2
21.11 24.32
TP R S
26.90 18.53
Traitement 1 2 3
22.48 23.34 22.31
*** Standard errors of differences of means ***
Table N_inventaire TP Traitement
rep. 12 12 8
d.f. 18 18 18
s.e.d. 0.795 0.649 0.795
*** Least significant differences of means (5% level) ***
Table N_inventaire TP Traitement
rep. 12 12 8
d.f. 18 18 18
l.s.d. 1.670 1.364 1.670
Annexe X : Valeurs moyennes des paramètres
descriptifs en conduite de régénération mixte
Parcelle F {186-69/40 (01/06R)}
|
Placette
|
Densité (N/ ha)
|
Cg1 (m)
|
Cg2 (m)
|
G1 (m²/ha)
|
G2 (m²/ha)
|
1
|
624
|
0,159
|
0,317
|
1,25
|
4,98
|
2
|
864
|
0,172
|
0,316
|
2,03
|
6,87
|
3
|
696
|
0,139
|
0,374
|
1,08
|
7,76
|
4
|
744
|
0,261
|
0,331
|
4,04
|
6,48
|
5
|
776
|
0,182
|
0,315
|
2,06
|
6,11
|
6
|
1120
|
0,227
|
0,295
|
4,57
|
7,78
|
7
|
1128
|
0,234
|
0,301
|
4,92
|
8,14
|
8
|
860
|
0,238
|
0,293
|
3,87
|
5,86
|
9
|
1084
|
0,252
|
0,339
|
5,46
|
9,91
|
10
|
1096
|
0,227
|
0,310
|
4,50
|
8,40
|
11
|
956
|
0,187
|
0,326
|
2,65
|
8,07
|
12
|
748
|
0,191
|
0,357
|
2,17
|
7,60
|
Parcelle G {186-69/41 (01/07R)}
|
Placette
|
Densité (N/ ha)
|
Cg1 (m)
|
Cg2 (m)
|
G1 (m²/ha)
|
G2 (m²/ha)
|
1
|
564
|
0,306
|
0,356
|
4,20
|
5,68
|
2
|
572
|
0,299
|
0,349
|
4,06
|
5,56
|
3
|
704
|
0,269
|
0,353
|
4,04
|
6,98
|
4
|
700
|
0,278
|
0,343
|
4,30
|
6,55
|
5
|
1272
|
0,280
|
0,314
|
7,93
|
9,98
|
6
|
820
|
0,292
|
0,363
|
5,58
|
8,59
|
7
|
724
|
0,279
|
0,365
|
4,49
|
7,67
|
8
|
824
|
0,279
|
0,363
|
5,10
|
8,64
|
9
|
908
|
0,270
|
0,355
|
5,26
|
9,13
|
10
|
820
|
0,271
|
0,341
|
4,79
|
7,59
|
11
|
744
|
0,277
|
0,384
|
4,56
|
8,75
|
12
|
1032
|
0,286
|
0,367
|
6,73
|
11,03
|
Parcelle H {186-69/48 (01/13R)}
|
Placette
|
Densité (N/ ha)
|
Cg1 (m)
|
Cg2 (m)
|
G1 (m²/ha)
|
G2 (m²/ha)
|
1
|
1216
|
0,258
|
0,262
|
6,43
|
6,65
|
2
|
1460
|
0,247
|
0,269
|
7,10
|
8,39
|
3
|
1388
|
0,271
|
0,313
|
8,11
|
10,82
|
4
|
1220
|
0,264
|
0,286
|
6,75
|
7,95
|
5
|
1212
|
0,271
|
0,305
|
7,08
|
8,98
|
6
|
896
|
0,309
|
0,335
|
6,80
|
8,01
|
7
|
800
|
0,267
|
0,374
|
4,54
|
8,89
|
8
|
1176
|
0,288
|
0,295
|
7,77
|
8,14
|
9
|
1200
|
0,298
|
0,300
|
8,49
|
8,60
|
10
|
1120
|
0,276
|
0,276
|
6,78
|
6,79
|
11
|
908
|
0,262
|
0,318
|
4,98
|
7,32
|
12
|
744
|
0,298
|
0,307
|
5,26
|
5,57
|
|
|