INTRODUCTION
1. Résumé
La responsabilité sociale, en anglais corporate social
responsability (CSR), est un nouveau concept dont chaque entreprise a un devoir
(obligation) d'en tenir compte dans ses activités. Elle constitue une
forme de prise en charge par l'entreprise des préoccupations sociales,
économiques et environnementales qui peut être traduit en terme de
développement durable appliqué aux entreprises qui signifie une
prise en compte par l'entreprise des questions sociales et environnementales
tout en les combinant avec ses préoccupations économiques et
financières.
De nos jours, ce concept apparaît comme un nouvel
instrument figurant dans le cahier de charges de toute entreprise qui a
négocié et signé son contrat en bonne et due forme et est
obligée de se préoccuper non seulement des
bénéfices, de la recherche de profit maximum, de la maximisation
de la richesse des actionnaires,... mais de la vie et des conditions du travail
de son personnel, le développement des zones dans lesquelles elles
opèrent ainsi que la protection de l'environnement.
Sur ce, il s'avère impérieux pour toute
entreprise qui oeuvre dans n'importe quel domaine ou secteur d'activité
d'intégrer dans son portefeuille (ses activités) les
préoccupations sociales, environnementales, économiques de
manière à améliorer sa productivité, sauvegarder
son image et celui de la notoriété de ses produits sur le
marché en vue d'une compétitivité acquisitive.
2. Problématique
A l'heure actuelle du réchauffement climatique, des
scandales financiers à répétition, de controverse sur le
comportement éthique des dirigeants et de la globalisation des
échanges, peu de personnes doutent encore du fait que l'entreprise, en
tant qu'entité organisée et localisée au coeur des
changements économiques et sociaux contemporains constitue une affaire
sociale.
L'idée de la responsabilité sociale de
l'entreprise, en sigle RSE, répond à cet enjeu, proposant
l'intégration des préoccupations sociales, environnementales et
économiques dans les activités des entreprises (1(*)). Cela suppose que l'entreprise
doit non seulement rendre compte à ses actionnaires et maximiser son
profit, mais aussi rendre compte à la société humaine des
l'impact environnemental et social de ses activités (2(*)).
Le concept de la RSE, directement lié à la
notion de développement durable dont la réalisation des objectifs
comporte une triple approche : celle de prendre en charge les questions
environnementales et sociales en les combinant avec les préoccupations
économiques et financières de l'entreprise (3(*)).
Notre travail s'efforcera de répondre aux
préoccupations suivantes :
- De savoir ce qu'est la responsabilité
sociale ?
- Envers qui et pour quel motif doit-on se sentir
responsable ?
- L'entreprise doit-elle jamais se sentir responsable ?
pourquoi oui ou non ?
- Envers qui devrait-elle éventuellement se sentir
responsable ?
- Quels serait la raison et le fondement d'une
responsabilité éventuelle ?
3. Objectifs
généraux et spécifiques
3.1 Objectif
général
L'objectif ultime de notre travail est de montrer que la
responsabilité sociale est un moyen pour l'entreprise de participer
à la réalisation du développement durable.
3.2 Objectifs
spécifiques
Une entreprise qui veut exercer sa responsabilité
sociale et s'engager dans la réalisation du développement
durable, doit travailler sur plusieurs champs, notamment :
- Respect de l'environnement ;
- L'amélioration du dialogue social avec ses parties
prenantes (actionnaires, salariés, dirigeants, créanciers,
fournisseurs) ;
- Intégration des valeurs d'éthique dans la
gestion de l'entreprise par les dirigeants ;
- Lutte contre les antivaleurs ;
- L'engagement dans sa communauté en participant aux
actions sociales en vue de contribuer à son
développement ;
- Offrir des produits de bonne qualité et à un
prix raisonnable en vue de sauvegarder sa notoriété sur le
marché.
4. hypothèse de
travail
La survie de l'entreprise dépend non seulement de son
environnement économique mais aussi de l'intégration des
préoccupations sociales, environnementales et économiques dans
ses activités.
5. Intérêt du
sujet
En tant que futur gestionnaire, créateur d'entreprise,
nous devons savoir qu'une prise en compte des préoccupations sociales,
environnementales et économiques par l'entreprise permet à cette
dernière d'améliorer sa performance à moyen et à
long terme tout en sauvegardant son image.
Par contre, si l'entreprise ne prend pas en compte toutes ses
préoccupations, cela conduit au risque que la société lui
retire son permis d'opérer c'est-à-dire la mission qui lui a
été confiée par la société.
6. Méthodologie et
techniques utilisées
Pour réaliser notre travail, nous avons
utilisé :
- La méthode descriptive ;
- La méthode analytique ;
- La technique documentaire qui nous a servis de
référence à certains ouvrages.
7. Canevas du travail
Outre l'introduction et la conclusion, notre étude
s'articule autour de deux chapitres :
- Le premier chapitre porte sur les
généralités sur la responsabilité sociale de
l'entreprise.
- Le second chapitre concerne l'entreprise et le
système social.
CHAPITRE I. GENERALITE SUR
LA RESPONSABILITE SOCIALE DE L'ENTREPRISE
1.1 ENTREPRISE
1.1.1 Définition
L'entreprise est un concept qui a fait l'objet d'une abondante
littérature. En nous référant aux auteurs de
différentes disciplines scientifiques (le droit, l'anthropologie, la
sociologie, l'économie, etc.) nous trouverons que chaque auteur
définit le concept entreprise selon les objectifs précis qu'il
cherche à atteindre. Chacun donne une définition qui lui
facilitera la tâche dans ses explications.
Dans le cadre de notre exposé, nous dirons que
l'entreprise est toute entité organisée dans une
société humaine, pour mettre à la disposition de cette
société, sa production des biens et/ou des services susceptibles
de satisfaire ses multiples besoins et désirs économiques et non
économiques (4(*)).
L'entreprise peut aussi être défini comme
étant un ensemble d'hommes, des capitaux et des biens organisés
pour remplir une fonction économique de production des biens et/ou de
prestations de services (5(*)).
L'entreprise est aussi une institution financièrement
indépendante exerçant une activité économique
visant la production, la commercialisation et la consommation des biens et
services.
Du point de vue comptable, l'entreprise est l'ensemble des
moyens tant matériels, humains, techniques et financiers
organisés et autonomes dont l'objectif est de produire des biens et des
services afin de les revendre plus chers qu'ils n'ont coûtés. Vu
sous cet aspect, elle constitue l'ensemble des moyens utilisés pour la
réalisation du profit et dont la responsabilité juridique,
d'opération commerciale ou financière poursuivis pendant une
période plus ou moins longue.
Pour COLLI J.C, l'entreprise est une entité
économique autonome organisée pour la mise en oeuvre d'un
ensemble des facteurs de production en vue de produire des biens et/ ou de
services pour le marché (6(*)).
De toutes les entreprises qui précèdent, il en
ressort clairement que la mission (objectif ultime ou primaire) de l'entreprise
est de produire des biens et /ou des services et de les mettre à la
disposition de la société humaine. Cette mission stipule dans les
statuts officiels des entreprises, les manifestes des partis politiques, les
plans des gouvernements, les homélies des prêtres dans nos
églises, etc.(7(*))
1.1.2 Types d'entreprises
La classification des entreprises peut se faire suivant leur
forme, leur secteur d'activité, leur taille et leur régime
juridique.
A. Du point de vue de leur
forme
On distingue les entreprises individuelles et les entreprises
sociétaires.
1) Les entreprises individuelles (personnelles)
Elles représentent en général les
très petites entreprises dont la responsabilité de l'entrepreneur
individuel est illimitée. Cela veut dire que le créateur est
responsable de façon illimitée sur les biens propres et la
totalité des dettes de l'entreprise.
2) Les entreprises sociétaires
Celles qui sont fondées par plusieurs personnes
appelées associés, apporteurs des capitaux. Elles sont
légalement responsables et perçoivent une
rémunération aléatoire. On distingue deux types
d'entreprises sociétaires, les entreprises de personnes et celles des
capitaux (8(*)).
A cet effet, il y a lieu de noter qu'une société
est un contrat entre deux ou plusieurs parties, en vue de mettre en commun
leurs biens et services et de se partager le résultat qui sera
réalisé (bénéfice).
- Les sociétés de personnes (SNC et
SCS) : les associés de la SNC et SCS sont solidairement
et indéfiniment responsables sur leurs biens de la totalité des
dettes de l'entreprise. Le caractère intuitu personae contenu dans la
SNC qui a pour connaissance l'incessibilité des parts
d'intérêt que les associés possède dans la SNC sauf
accord unanime des associés. Le décès ou le
l'incapacité d'un associé entraîne normalement la
dissolution de la société. Fiscalement, la SNC est une
société transparente. Ainsi, les bénéfices sont
imposés non pas au nom de la société, mais directement au
nom des associés (dans leur patrimoine).
- Les sociétés de capitaux (SARL et
Société coopératives) :
elle fonctionne à l'inverse des sociétés des
personnes et sur le plan fiscal, on les appelle des sociétés
opaques. Cela veut dire que le bénéfice est imposé
auprès de la société elle-même différemment
aux sociétés de personnes.
B. Du point de vue du
secteur d'activité
On distingue les entreprises du secteur primaire, secondaire
et tertiaire.
1) Les entreprises du secteur primaire
Elles concernent les activités relatives à
l'agriculture, à l'élevage, aux mines et à toute
exploitation de matières premières. Elles produisent des biens de
consommation sans pour autant les transformer.
2) les entreprises du secteur secondaire
Elles concernent les activités de transformation des
matières premières en produits finis. On retrouve ces
activités dans les firmes (entreprises industrielles).
3) les entreprises du secteur tertiaire
Ces entreprises produisent des services (banques, assurances,
...). Dans ce cas, il s'agit des entreprises commerciales et de services.
Actuellement, suite au remarquable essor de Nouvelles
technologies de l'information et de la communication (NTIC), on parle du
secteur quartenaire qui regroupe les entreprises travaillant dans ce
domaine.
C. Du point de vue de leur
taille
Pour ce qui est de la taille, les entreprises se
définissent selon le volume du capital investi, le montant du chiffre
d'affaires, l'effectif du personnel et leur complexité.
Selon ces critères, on distingue entre autres les
petites et moyennes entreprises, les grandes entreprises et les
multinationales.
1) Les petites et moyennes entreprises (PME)
L'organisation du travail le définit comme étant
celles qui englobent les entreprises qui occupent jusqu'à 50
salariés. Font partie de cette catégorie, les entreprises
familiales qui occupent trois ou tous les membres de la famille, les
associations exploitantes, les micro-entreprises des secteurs structurés
de l'économie.
2) Les grandes entreprises et les multinationales
Ces entreprises effectuent et contrôlent les
opérations de production dans plusieurs pays en dehors du pays
d'origine. Plusieurs considèrent que l'implantation d'au moins deux
filiales dans différents pays autres que celui d'origine suffit à
attribuer le caractère de multinational à une entreprise.
D. Du point de vue de leur
régime juridique
Ici, on distingue trois catégories d'entreprises,
notamment :
1) Entreprises mixtes ou paraétatiques
Elles appartiennent en même temps aux particuliers et
à l'Etat qui sont responsables de leurs politiques. Ici, l'Etat et les
privés participent à la gestion de l'entreprise
conformément à la gestion de l'entreprise et à la
législation en vigueur dans le pays où elles sont
implantées.
2) Les entreprises privées
Elles appartiennent aux particuliers qui sont les seuls
responsables de la politique générale de ces entreprises. Les
initiatives ne viennent que d'eux-mêmes. L'Etat ne participe pas à
la gestion de ces entreprises. Toutefois, leur fonctionnement est relatif
à la législation mise en vigueur le pays où elles sont
implantées. En outre, elles relèvent du droit privé.
3) les entreprises publiques
Dans le cadre d'une économie libérale, ce sont
les unités de production qui visent la satisfaction de
l'intérêt général. Dans ces entreprises, l'Etat est
le seul actionnaire. En outre, leur gestion est contrôlée
uniquement par le gouvernement et comporte un ensemble des contraintes
étrangères aux exigences du marché, soit dans le domaine
de leur résultat financier, soit celui de leur pouvoir
économique.
I.2 RESPONSABILITE
SOCIALE
1.2.1 Définition
La responsabilité sociale est un concept proposant
l'intégration des préoccupations sociales, environnementales et
économiques dans les activités des entreprises et ses parties
prenantes (dirigeants, salariés, actionnaires, fournisseurs,
créanciers).
La responsabilité sociale c'est aussi une notion
suivant laquelle les entreprises devraient avoir une action
bénéfique à l'intérieur de la société
et satisfaire ses multiples besoins économiques.
1.2.2 Evaluation de la
responsabilité sociale des entreprises
Il existe certains principes directeurs qu'appliquent les
gestionnaires afin de reconnaître la conduite sociale appropriée.
On peut les regrouper en trois catégories, notamment :
- La responsabilité économique ;
- La responsabilité légale ;
- La responsable morale.
1. Responsabilité
économique
A un premier niveau, les gestionnaires ont la
responsabilité de maximiser la richesse (bénéfices) des
actionnaires. Ce point de vue est depuis longtemps défendu par Milton
Friedman (9(*)). Il implique
simplement que la responsabilité première des dirigeants d'une
entreprise consiste à générer des bénéfices
pour ses actionnaires. Adam Smith fut le premier à soutenir cette
doctrine en lui expliquant que les entreprises profitent à la
société lorsqu'elles peuvent améliorer le rendement et
maximiser les bénéfices.
En effet, une entreprise à même d'enregistrer des
bénéfices peut demeurer active et employer des travailleurs.
Dans le cadre du cours de politique d'entreprise, la mission
d'entreprise est de produire les biens et/ou services et de les mettre à
la disposition de la société humaine, la maximisation de la
richesse des actionnaires, n'est qu'objectif spécifique parmi tant
d'autres qui concours à la réalisation de l'objectif ultime de
l'entreprise (10(*)).
2. Responsabilité
légale
A un deuxième niveau, les entreprises ont la
responsabilité de se conformer aux règles et aux
règlements définis par les organismes gouvernementaux. Ces
derniers établissent un processus de réglementation auquel tous
les citoyens et les organismes doivent se plier pour assurer le bon
fonctionnement de la société. Les réglementations
gouvernementales existent à des fins économiques et sociales. Un
gouvernement peut aussi le faire pour éviter que les consommateurs
n'achètent des biens de mauvaise qualité et pour éliminer
le plus possible la pollution de l'air et de l'eau ;
3. La responsabilité
morale
Celle-ci concerne ce que l'on juge bon ou approprié.
Elles vont au-delà de la loi et amènent les gestionnaires
à prendre leurs décisions en s'appuyant sur ce qu'il convient de
faire. Les employés d'une entreprise se laissent guider par la politique
et les normes écrites de leur organisation, lesquelles leur indiquent la
bonne manière d'agir. Nous faisons ici allusion à
l'éthique d'une organisation, c'es-à-dire à un code de
conduite qui s'applique à tous ses membres.
I.3.2 Avantages et
inconvénients liés au rôle des entreprises en tant
qu'agents sociaux
La prise en charge des problèmes sociaux,
économiques et environnementales par les entreprises comporte des
avantages et inconvénients (11(*)), notamment :
1. Avantages liés au rôle des entreprises en
tant qu'agents sociaux
1) L'image : toute entreprise qui assume ses
responsabilités sociales apparaît comme un bon citoyen aux yeux
des autres agents économiques (consommateurs, gouvernements,
fournisseurs, employés, groupes de pression appelées lobbies,
etc) et bénéficie d'une meilleure image. Cette attitude peut
produire un effet positif sur ses relations avec d'autres groupes au sein de la
société (tels que les syndicats, la communauté et les
investisseurs) et améliore sa rentabilité économique et
financière.
2) L'amélioration de l'environnement : si
les entreprises améliorent l'environnement dans lequel elles
évoluent, il en résulte une plus grande prospérité
à long terme. Les programmes de qualité de vie au travail par
exemple, permettront aux employés de travailler dans un milieu plus
agréable. Ce qui augmentera sa productivité tout en
réduisant le taux de renouvellement et d'absentéisme du
personnel.
3) la viabilité à long terme : dans
le cas où les entreprises ne joueraient pas leur rôle social,
d'autres pourraient s'en charger, ce qui risquerait fort de réduire leur
pouvoir et leur responsabilité au sein de la société.
4) L'intervention réduite de l'Etat : plus
les entreprises participent à la résolution des problèmes
sociaux, moins l'Etat interviendra en adoptant des règlementations. Or
ces dernières tendent à limiter la liberté des entreprises
et de la société dans son ensemble.
5) La rentabilité possible : les
difficultés sociales peuvent devenir souvent des
bénéfices. Dans le cas où les entreprises utiliseraient
efficacement les compétences gestionnelles, l'esprit d'innovation et de
créativité de leurs employés pour remédier tant aux
problèmes sociaux qu'aux difficultés d'affaires, elles pourraient
en tirer bénéfices.
2. Inconvénients liés au rôle des
entreprises en tant qu'agents sociaux
1) La perte de bénéfices : advenant
que les entreprises consacreraient leurs ressources financières et
humaines à résoudre des problèmes sociaux plutôt
qu'économiques, leur rendement et leur compétitivité
risquerait de s'amenuiser. Cela aura comme conséquence une hausse des
coûts et de prix. Or la diminution du rendement économique
(bénéfices) représente une perte sociale beaucoup plus
importante que toute forme d'avantages sociaux que pourraient
générer les entreprises.
2) L'élément coût : pour les
entreprises disposant des ressources limitées. Dans le cas où
elles en consacrent trop à des programmes sociaux, cela pourrait
compromettre le rendement de leurs activités à long terme. Elles
auraient en effet moins d'argent à dépenser pour l'agrandissement
de leurs usines, la modernisation de leurs installations ainsi que la recherche
et développement.
En outre, si les entreprises ont à payer pour tels
programmes et refusent de le faire en utilisant leurs bénéfices,
elles augmenteront le prix de leurs produits, de sorte qu'au bout du compte ce
sont tous les membres de la société qui paieront la note.
3) le manque de compétence dans le domaine
social : certains dirigeants ont une formation axée sur la
résolution des problèmes économiques et sociaux. Ils ne
possèdent ni l'expérience ni les compétences requises pour
s'occuper des programmes sociaux et ne seraient pas dans leurs
éléments s'ils devraient le faire et peuvent donc pas relever ce
défi avec succès.
5) Le manque de soutien : les groupes de la
société ne s'entendent guère sur l'ampleur du rôle
que devrait jouer les entreprises dans le domaine social. Advenant ce fait que
l'Etat leur accorde plus de pouvoir, elles évolueraient dans un
environnement hostile.
CHAPITRE II. ENTREPRISE ET
LE SYSTEME SOCIAL
2.1 La
responsabilité sociale et le développement durable
Depuis plusieurs décennies, l'on aborde dans les
rencontres internationales, des questions d'environnement en essayant de
démontrer que l'exploitation irrationnelle des ressources naturelles
pouvait freiner, voire compromettre la croissance économique. Sur ce,
les entreprises doivent produire des biens et/ou services tout respectant
l'environnement au sein dans lequel elle opère (éviter de
dégrader la qualité de l'environnement : pollution de l'eau,
de l'air, etc.).
Dans le même ordre d'idées, les entreprises
doivent s'approprier du développement durable et surtout à le
mettre en pratique, selon le principe de la triple approche : celui de
prendre en charge les questions environnementales et sociales, en les combinant
avec les préoccupations économiques et financières de
l'entreprise (12(*)).
Cette intégration du développement durable permettra à
l'entreprise d'améliorer son rendement et sa survie qui contribuerait au
bien-être social.
La responsabilité sociale de l'entreprise répond
à cet enjeu proposant l'intégration des préoccupations
sociales, environnementales et économique dans le cadre des
activités de l'entreprises qui est un moyen pour cette dernière
de participer à la réalisation des objectifs de
développement durable.
De nos jours, il ne suffit pas seulement d'avoir un taux de
croissance annuel de 5% du PIB (Produit Intérieur Brut) pour rattraper
les pays dits développés. Le développement n'est plus
uniquement une affaire essentiellement économique.
Désormais pour accéder au développement
durable, il faut qu'il y ait association de la durabilité
écologique, du développement économique et du
développement social (13(*)).
2.2 L'étendue de la
responsabilité sociale de l'entreprise
Bien que l'on puisse expliquer souverainement ce qu'est la
responsabilité sociale de l'entreprise, les intervenants
éprouvent la difficulté à s'entendre sur une
définition. En présence des questions sociales nombreuses et
diverses, certains déclarent que les entreprises sont tenues de
résoudre l'ensemble des problèmes sociaux. Par contre, d'autres
soutiennent que leur rôle en tant qu'agents sociaux devrait être
plus limité. Sur ce, il y a quatre modes de conduite (14(*)) que peuvent adopter les
entreprises en matière de la responsabilité sociale au sein de la
société.
- Mode de conduite classique : l'entreprise cherche
à savoir que dit la loi ?
- Mode de conduite réactif : quelle la
réaction des intervenants ?
- Mode de conduite axé sur l'interaction avec les
intervenants : quelles sont les préoccupations et les
priorités des intervenants ?
- Mode de conduite proactif : a-t-il
intégré les préoccupations et priorités de la
société aux éléments prioritaires et aux plans
stratégiques de l'entreprise ?
A. Le mode de conduite
classique
Celui-ci repose sur l'idée que les dirigeants
d'entreprise ont la responsabilité d'utiliser les ressources de la
société d'une manière économique, judicieuse et
efficace au moment de produire les biens et de fournir des services. Lorsqu'ils
y parviennent, tous les membres de la société y gagnent.
En effet, les actionnaires obtiennent des
bénéfices raisonnables et les consommateurs des produits et
services de qualité. Le mode classique se fonde également sur
l'idée que les gouvernements et non l'entreprise est la plus apte
à résoudre les problèmes sociaux.
B. Le mode de conduite
réactif
Cette façon d'agir suppose que les gestionnaires jouent
un double rôle, d'une part, remplir leurs fonctions économiques et
d'autre part, à se monter sensibles aux valeurs et priorités
sociales changeantes (telles la préservation de l'environnement,
l'équité en matière d'emploi et les attentes des
consommateurs). Non seulement les entreprises se plient alors aux normes et
réglementations gouvernementales, mais encore elles cèdent aux
personnes de divers groupes intéressés.
C. Le mode de conduite
axé sur l'interaction avec les intervenants
Il se fonde sur l'hypothèse selon laquelle les
dirigeants d'entreprise ont la responsabilité de reconnaître les
préoccupations et les priorités des intervenants avant de prendre
leurs décisions. Ce mode de conduite reçoit l'appui de la part
des hommes d'affaires et de la population en général. Beaucoup
d'entreprises le privilégient actuellement.
D. Le mode de conduite
proactif
Cette manière d'agir exige que l'entreprise
prévoie les préoccupations et besoins de la société
et planifié des actions précises afin d'y répondre. Les
dirigeants d'entreprises qui l'adoptent ne se contentent pas de réagir
aux réglementations gouvernementales et aux pressions sociales. Elles
intègrent des préoccupations prioritaires sociales et va
même jusqu'à suggérer aux gouvernements ce qu'il convient
de faire pour améliorer le bien-être social.
2.3 La
responsabilité sociale de l'entreprise et ses parties prenantes.
La notion de partie prenante est née d'une exigence
éthique de la société civile qui demande que les
entreprises rendent compte des conséquences sociales et
environnementales de leur activité. C'est dans ce sens que les parties
prenantes de la société ont des intérêts dans le bon
fonctionnement de l'entreprise. On peut donc distinguer, d'une part, les
parties prenantes de premier rang c'est-à-dire celles dont l'entreprise
ne peut se passer sans remettre en cause son fonctionnement ou sa survie. Il
s'agit des actionnaires, dirigeants de l'entreprise, employés,
syndicats, scientifiques et spécialistes (chercheurs) et
créanciers. D'autre part, les parties prenantes de second rang
c'est-à-dire celles qui ne sont pas essentielles pour le fonctionnement
ou la survie de l'entreprise. Il s'agit des communautés, organismes et
réglementations, groupes minoritaires, associations professionnelles,
medias, organismes religieux, etc.
En matière de développement durable, les parties
prenantes expriment des attentes dont l'entreprise devrait tenir compte. Le
tableau synthétique ci-dessous présente les parties prenantes et
leurs intérêt ou attentes principales.
Parties prenantes
|
Intérêts ou attentes
principales
|
Dirigeants de l'entreprise
|
Gouvernance, culture d'entreprise, responsabilité
sociale, performance, rémunération.
|
Actionnaires
|
Profit, valeur de l'action en bourse, informations,
stratégie (long et moyen terme)
|
Clients
|
Qualité d'absence de défaut de produit,
coût et délai de livraison des produits, qualité de
service, relation de confiance
|
Etat
|
Respect des principes du droit (sécurité
juridique), respect des règles, prélèvement de
l'impôt, sécurité des approvisionnements, bien-être
social
|
Citoyens de la communauté locale
|
Information sur les impacts environnementaux et sociaux
(emplois), taxes et contributions financières.
|
Employés
|
Rémunération, sécurité des
emplois, intérêt du travail, l'hygiène et la
sécurité au travail.
|
Syndicat
|
Négociation d'accord, rémunération,
condition de travail, hygiène et sécurité de travail
|
Fournisseurs
|
Prix et volume d'achat, continuité, retombées
technologique
|
Banques
|
Fiabilité des systèmes de paiement
|
Investisseurs
|
Informations sur la solvabilité, la liquidité
|
2.4 La
responsabilité des entreprises congolaises
La responsabilité sociale des entreprises est une forme
de prise en charge par l'entreprise des préoccupations sociales,
sociétaires et environnementales. On peut la traduire en termes simples
de Développement durable appliqué aux entreprises. Elle
paraît aujourd'hui comme un nouvel instrument dans le cahier des charges
de toute entreprise qui a négocié et signé son contrat en
bonne et due forme. Mais, curieusement, en République
Démocratique du Congo (RDC), rares sont les entreprises qui assurent
leurs responsabilités sociales, conformément aux engagements pris
dans leurs cahiers des charges.
Lorsqu'on exige, la plupart de ces entreprises
considèrent ce devoir comme une tracasserie et ont toujours des astuces
pour passer outre.
Au grand dam des populations locales qui subissent les effets
nocifs des exploitations des grandes firmes sans bénéficier en
retour du bonheur de leurs ressources naturelles. C'est tout le contraste des
richesses du sol, du sous-sol et des eaux congolaises. Mais pourquoi demande -
t- on aux entreprises de s'acquitter de leurs responsabilités
sociales ?
En effet, ce concept implique que toutes les entreprises a des
obligations de se préoccuper non seulement des bénéfices,
mais aussi, concurremment, le développement des zones dans lesquelles
elles opèrent.
Cela aboutit au choix de huit responsabilité qui
apparaissent importante sinon indispensables : les droits de l'homme, les
droits du travail, la lutte contre la corruption, la publication des
informations, le développement durable, la protection de
l'environnement, le droit à la santé et le paiement des taxes.
La responsabilité sociale des entreprises c'et un
devoir, une obligation et non des simples actions sociales à
caractère humanitaire soient-elles pour une consommation de
l'extérieur. Les entreprises ont l'obligation de s'acquitter de ce
devoir de manière que la lutte contre la pauvreté devienne un
objectif par l'amélioration des conditions de vie de son personnel ainsi
que des populations auxdites à tous les niveaux (financier, social,
économique, environnemental, etc.)
Il suffit de parcourir les provinces où sont
installées certaines entreprises dans le Katanga, les deux Kasaï,
le Bas-Congo et l'Equateur pour se rendre compte du paradoxe de l'abondance.
Dans la plupart des cas, les populations environnantes des zones d'exploitation
minière, forestières ou pétrolières vivent dans une
extrême pauvreté et tirent le diable par la queue alors qu'elles
assistent, impuissantes, chaque jour qui passe, à l'évacuation de
leurs ressources qui vont faire le bonheur des autres.
Dans le territoire de Befale, à l'Equateur, nous avons
été stupéfaits de voir des élèves suivre les
cours sur le sol alors que les grandes entreprises y coupent des bois et
exportent plusieurs milliers de grumes. Ce constat est presque le même
partout dans cette province couverte des forêts.
Cette situation s'est aussi reproduite dans l'autre province
de la RDC, notamment le Bas-Congo, à Muanda où la pollution a
été causée par une entreprise pétrolière.
Les habitants ne savent plus s'approvisionner en eau potable, les
rivières ayant été complètement endommagées,
alors qu'elle ne tire aucun bénéfice de la présence de
cette entreprise dans leur milieu.
L'exemple le plus frappant et scandaleux reste encore celui du
Katanga où le Lycée Lubusha, à Lwisha, qui est
menacé de destruction par une entreprise qui voudrait exploiter les
minerais détectés sous cette belle école qui a
formé plusieurs femmes de la province. Que gagnera la population en
détruisant un public au profit d'une entreprise privée ?
Par contre, contribuer à la réalisation des
objectifs sociaux tels que la fourniture de l'eau, des soins de santé,
l'entretien des routes devrait préoccuper les entreprises. Celles -ci
doivent assumer leur responsabilité sociale tout en respectant les
normes internationales. Cette responsabilité prend de l'importance si
les entreprises développent des politiques spécifiques pour
observer et respecter les normes de la responsabilité sociale de
l'entreprise.
La responsabilité doit être accompagnée
par des comptes rendus sur les activités des entreprises. En rendant
compte, les entreprises vont au devant du droit des citoyens de savoir quels
seront les effets éthiques, sociaux et environnementaux des
activités des entreprises.
Sur ce point précis, le Groupe Forrest a publié
le 29 mai 2008 la fiscalité totale générée par
l'activité de ses sociétés et payée à l'Etat
congolais en 2008. Cette même entreprise a été
plébiscitée comme leader des entreprises minières,
à cause non seulement de son rendement, mais aussi de ses
activités économiques et sociales.
Nous pouvons aussi citer le cas des entreprises VODACOM,
Fondation BRALIMA, L'église catholique, etc., à cause notamment
de leurs actions sociales, qui contribuent au bien-être de la population
congolaises.
CONCLUSION
Pour clore notre étude intitulée
« responsabilité sociale » qui consistait à
étudier le rôle de la responsabilité sociale au sein d'une
entreprise.
Partant de l'hypothèse selon laquelle la survie de
l'entreprise dépend de l'intégration des préoccupations
sociales, environnementales et économiques dans ses activités,
nous avons abordé cette étude avec comme but de démontrer
l'impact que peut avoir l'intégration par l'entreprise des
préoccupations ci-dessus sur sa rentabilité mais aussi sur le
bien-être social.
C'est ainsi que le chapitre premier s'est articulé
autour des généralités sur la responsabilité
sociale de l'entreprise dont nous avons définies les concepts
clés comme l'entreprise et la responsabilité sociale tout en
expliquant son rôle, sa stratégie, sa politique ainsi que ses
différents enjeux.
Le second chapitre tourne autour de l'entreprise et son
système social, il comporte quatre sections dont :
- La première section établit le lien existant
entre la responsabilité sociale et le développement durable dont
il ressort que la responsabilité sociale constitue aussi un des moyens
pour les entreprises de participer à la réalisation des objectifs
de développement durable ;
- La deuxième section parle de l'étendue de la
responsabilité sociale évoquant une divergence d'opinion entre
les intervenants en rapport avec les questions sociales dont certains
déclarent que les entreprises sont tenues de résoudre l'ensemble
de problèmes sociaux par contre d'autres soutiennent que le rôle
de l'entreprise en tant qu'agent sociaux devrait être
limité ;
- La troisième section évoque les liens existant
entre la responsabilité sociale de l'entreprise et ses parties
prenantes, en d'autres termes les attentes, intérêts des parties
prenantes (actionnaires, dirigeants, fournisseurs, créanciers,
salariés, ...) vis-à-vis de l'entreprise ;
- La dernière section concerne la
responsabilité sociales des entreprises congolaises dont la plupart des
entreprises congolaises considèrent ce devoir comme une tracasserie et
n'assument pas vraiment leur responsabilité conformément aux
engagements pris et figurant dans leur cahier de charges.
De tout ce qui précède ,nous pouvons
affirmé notre hypothèse de départ, selon laquelle la
survie de l'entreprise dépend de l'intégration de
préoccupation sociale, environnementales et économiques dans ses
activités, car si les entreprises n'intègrent pas rapidement la
politique de responsabilité sociale et du développement durable
dans son portefeuille, le risque est grand que la société humaine
leur retire leur permis d'opérer (en anglais licence to operate)
c'est-à-dire leur mission étant donné que celle-ci confie
la mission à l'entreprise de produire de biens et/ou des services
susceptible à satisfaire ses besoins.
En RDC, seul un petit nombre d'entreprise se
préoccupent sérieusement de la responsabilité sociale et
du développement durable. Sur ce nous suggérons aux entreprises
congolaises de pouvoir intégrer dans leurs politiques et
stratégies les questions environnementales et sociales de manière
à améliorer leur performance à long et moyen terme en vue
de contribuer au bien être de la population congolaise.
ANNEXE
RAPPORT
L'exposé du cours de politique d'entreprise par le
groupe n°5 a eu lieu le 24 juin 2010 à 11 heures au local 36. Il
s'est déroulé en trois phases :
- La première fut consacrée à
l'exposé du travail dont le thème s'intitulait la
responsabilité sociale ;
- La deuxième s'articulait autour d'un débat
(échange d'idées) portant sur le sujet entre étudiants et
membres du groupe ;
- La troisième et dernière phase fut
clôturée par le professeur MUSENGA portant sur les remarques et
quelques éclaircissements sur le sujet exposé par le groupe.
Première phase : exposé du
travail
Cette partie consistait à éclaircir
l'assemblée sur le contenu du sujet en faisant une brève lecture
de notre sujet, celle-ci s'est faite de la manière suivante :
- Lecture du résumé qui a été lu
par l'étudiant ISUMO EKEMBE ;
- L'introduction par l'étudiant BILETIKA FOLO ;
- La première section du second chapitre par
l'étudiante KENA KATUMBA ;
- La deuxième section par l'étudiant MUKENDI
TSHILONDA ;
- La troisième section par l'étudiante NGALULA
MFUKE ;
- La quatrième et dernière section par
l'étudiante NAFISA MUNDAMA ;
- La conclusion générale du travail par
l'étudiant ISUMO EKEMBE.
La lecture de chaque membre du groupe était suivie
d'une synthèse verbale claire et nette de l'étudiant MBONGOMPASI
KABOBO qui faisait office de modérateur.
Nous nous sommes passés de la lecture du premier
chapitre car elle ne concernait que l'approche conceptuelle portant sur les
généralités de la responsabilité sociale.
Deuxième phase : Débat
Après une brève lecture de notre travail, le
groupe s'est ouvert au débat et échange d'idées qui
portant sur le jeu de question-réponses entre l'auditoire et les membres
du groupe et s'est déroulé de la manière
suivante :
- Dans un premier lieu, le groupe a retenu cinq questions
posées par les intervenants qui ont été choisis d'une
manière aléatoire dans l'auditoire par le président du
groupe dont le rôle était de répartir la parole en bon
père de famille ;
- Ensuite, les membres du groupe ont répondu aux cinq
questions posées par l'assemblée. Cela était suivi par
quelques interventions de certains de l'auditoire qui ont pu renchérir
les réponses proposées par les membres du groupe ;
Voici les cinq préoccupations évoquées,
les noms des personnes qui les ont formulées ainsi que les membres du
groupe qui ont répondu à ces préoccupations :
1. Préoccupation de l'étudiant WETE MANTWA de L2
GF, celle de savoir les enjeux liés à la responsabilité
sociale. Celle-ci a été répondue par l'étudiant
ISUMO EKEMBE.
2. Préoccupation de l'étudiant NZENZE TEMBELE de
L2 GRH celle de savoir comment la responsabilité sociale contribue-telle
à la réalisation du développement durable. Celle-ci a
été éclaircie par l'étudiant MBONGOMPASI KABOBO.
3. Préoccupation de l'étudiant MAYENGA KOKO
de L2 GC celle de savoir ce qu'est la responsabilité sociale et sur quoi
porte son triple botton line. Cette préoccupation était
répondue par l'étudiant ISUMO EKEMBE.
4. Préoccupation évoquée par
l'étudiant NDELO MAKENGE de L2 GF celle de savoir le motif de
l'entreprise de se sentir responsable et envers qui. Celle-ci a
été épinglée par l'étudiante KOMBE ONGALA
suivie d'une intervention de l'étudiant MBONGOMPASI KABOBO.
5. Préoccupation de l'étudiant YANDA RAMAZANI de
L2 GF de savoir si les entreprises congolaises sont elles responsables de
l'impact de leur activité. Celle-ci a été répondue
par l'étudiant MBONGOMPASI KABOBO.
Il y avait aussi des intervenants qui ont proposé les
réponses intelligentes à des questions posées par
l'assemblée et répondues par quelques membres du groupe.
Leurs noms sont les suivants :
1. ILUNGA KALUBI de L2 GC qui intervient sur les avantages et
les inconvénients liés aux rôles des entreprises en tant
que agents sociaux ;
2. KHONDE KHONDE L2 GF
3. KIMUHA KATEMBO intervient sur le rôle de l'entreprise
en tant qu'agent social ;
4. BALABALA FATUMA L2 GF intervient sur la
responsabilité sociale effective des entreprises congolaises
étant donné la vulnérabilité du
gouvernement ;
5. KILINDILA LUMESA L2 GF propose que la responsabilité
sociale n'est pas une obligation pour l'entreprise mais constitue un devoir.
6. MAT'A LOKUMBA L2 GF
7. KETO NSINGANI L2 GF propose une réglementation
renforcée de l'Etat congolais aux entreprises pour leur permettre
d'être responsables de l'impact de leurs activités au sein de
l'environnement congolais ;
Troisième partie : l'intervention du
professeur
Le professeur évoque la responsabilité sociale
comme un devoir que toute entreprise doit se sentir responsable de l'impact de
ses activités dans les zones auxquelles elles opèrent.
Ainsi le professeur a-t-il évoqué quelques
illustrations de la responsabilité sociale de l'entreprise notamment
l'affaire de la marée noire de la multinationale British Petroleum
Company qui fait la une de l'actualité dont elle doit se sentir
responsable d'avoir pollué le Golfe de Mexique.
DEROULEMENT DES SEANCES DE
TRAVAIL PAR LE GROUPE
Noms et post noms
|
Séance n°1
Le ...../.....
|
Séance n°2
Le ...../.....
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Séance n° 3
Le ....../......
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Séance n° 4
Le ......./......
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Séance n° 5
Le ....../......
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1. BAKONDA NELLY
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2. BILETIKA FOLO
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3. ISUMO EKEMBE
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4. KENA KATUMBA
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5. KOMBE ONGALA
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6. MBONGOMPASI KABOBO
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7. MUKENDI TSHILONDA
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8. MUSENE ASEB
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9. NAFISA MUNDAMA
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10. NGALULA MFUKE
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11. LUMERY LOKOSA
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12. BULAMBO DIBWE
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13. OKANA LEBUN
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14. PHANZU NTOMBO
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- 1ère séance : portait
sur la compréhension du sujet, des concepts et répondre à
quelque questions du hand out relatif à notre sujet.
- 2ème séance :
après avoir compris le sujet, il eu apport des idées par les
membres du groupe, l'établissement du canevas de travail ainsi que la
répartition des taches par groupe de cinq portant sur la
rédaction de l'introduction, du développement et de la
conclusion.
- 3ème séance :
rédaction du travail portant sur la partie introductive et le corps du
travail
- 4ème séance : suite et
fin de la rédaction (développement et conclusion)
- 5ème séance :
finalisation du travail, répartition des taches et
pré-défense organisé par le groupe en vue d'une
préparation à l'exposé du 24 juin 2010.
Fait
à Kinshasa le ....../07 /2010
ISUMO EKEMBE
Président
Pour le
groupe n° 5
BILETIKA FOLO
Rapporteur
MBONGOMPASI KABOBO
Secrétaire
modérateur
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1. Alain chaveau et Jean jacques Rosé, l'entreprise
responsable, éd. organisation, France, 2005, 270p
2. Jean pascal Gond et jacques Igalens, la
responsabilité sociale de l'entreprise, ed.dunod, France, 2006,
185p
3. Pierre G. Bergeron, la gestion dynamique (concepts,
méthodes et applications) , éd. Gaétan Morin,
paris,1989, 1120p
NOTES DU COURS
1. LOKOLE K. SHUNGU, cours de contrôle de gestion,
deuxième licence sciences de gestion, FASEG, UNIKIN, 2010
2. MABILA, cours de droit des affaires, première
licence sciences de gestion, FASEG, UNIKIN, 2010
3. MOKONDA BONZA, cours d'économie rurale,
troisième graduat, FASEG, UNIKIN, 2009
4. MUSENGA TSHIMPANGILA, cours de politique d'entreprise,
deuxième licence sciences de gestion, FASEG, UNIKIN, 2010
ARTICLES
1. Milton FRIEDMAN, the social responsability of business is
to increase its profits Canada, 1991
2. Journal le potentiel, non à la balkanisation de la
RDC
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
1
1. Résumé
1
2. Problématique
1
3. Objectifs généraux et spécifiques
2
3.1 Objectif général
2
3.2 Objectifs spécifiques
3
4. hypothèse de travail
3
5. Intérêt du sujet
3
6. Méthodologie et techniques utilisées
4
7. Canevas du travail
4
CHAPITRE I. GENERALITE SUR LA RESPONSABILITE SOCIALE DE
L'ENTREPRISE
5
1.1 ENTREPRISE
5
1.1.1 Définition
5
1.1.2 Types d'entreprises
6
A. Du point de vue de leur forme
6
B. Du point de vue du secteur d'activité
7
C. Du point de vue de leur taille
8
D. Du point de vue de leur régime juridique
8
I.2 RESPONSABILITE SOCIALE
9
1.2.1 Définition
9
1.2.2 Evaluation de la responsabilité sociale des
entreprises
9
1. Responsabilité économique
10
2. Responsabilité légale
10
3. La responsabilité morale
11
I.3.2 Avantages et inconvénients liés au
rôle des entreprises en tant qu'agents sociaux
11
CHAPITRE II. ENTREPRISE ET LE SYSTEME SOCIAL
14
2.1 La responsabilité sociale et le développement
durable
14
2.2 L'étendue de la responsabilité sociale de
l'entreprise
15
A. Le mode de conduite classique
15
B. Le mode de conduite réactif
15
C. Le mode de conduite axé sur l'interaction avec les
intervenants
16
D. Le mode de conduite proactif
16
2.3 La responsabilité sociale de l'entreprise et ses
parties prenantes.
16
2.4 La responsabilité des entreprises congolaises
18
CONCLUSION
21
ANNEXE
23
RAPPORT
24
DEROULEMENT DES SEANCES DE TRAVAIL PAR LE GROUPE
27
BIBLIOGRAPHIE
28
TABLE DES MATIERES
29
* 1 Jean-Pascal Gond et
Jacques Igalens, la responsabilité sociale de
l'entreprise,
Ed. Dunod, France 2006, p.4
* 2 Alain Chauveau et
Jean-Jacques Rosé, l'entreprise responsable, Ed. d'organisation,
France, France, 2001, p.
* 3 Alain Chauveau et
Jean-Jacques Rosé, Op.cit, p.11
* 4 MUSENGA. T, cours de
politique d'entreprise, deuxième licence de gestion, UNIKIN, 2009-2010,
p.33
* 5 LOKOLE KATOTO S., Cous de
contrôle de gestion et Audit, deuxième licence, sciences de
gestion, UNIKIN, 2009-2010, p.
* 6 COLLI J.C et BERNARD Y.,
Dictionnaire économique et financier, éd. dunod, Paris, 1996
* 7 MUSENGA T., Op.cit,
p.8
* 8 MABIALA, note de cours de
Droit des Affaires, première licence, sciences de gestion, UNIKIN,
2008-2009.
* 9 Milton Friedman,
«The social responsability of business is to increase its profits»
Dans Deborah C. Poff et Wilfrid Valuchow air, Business Ethics in Canada, scar
borough, prentice, itall, Canada, 1991, pp.41-45.
* 10 MUSENGA T.,
Op.cit, p.11
* 11 Pierre G. Bergeron, La
gestion dynamique (concepts, méthodes et applications), éd.
Gaëtan morin, Paris, p.839
* 12 Alain Chauveau et
Jean-Jacques Rosé, Op.cit, p.10
* 13 MOKONDA BONZA, Notes de
cours d'économie rurale, troisième graduat, FASEG, UNIKIN,
2007-2008, p.102
* 14 Pierre G. Bergeron,
Op.cit, p.830
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