ANNEXE 3 :
(Article sur la politique agricole en
Chine)
Exemple de politique agricole réussies : cas de
la Chine
(Un article présenté au Séminaire
international sur l'OMC et la Chine, tenu à Beijing, du 21 au 23
septembre 1998)
LES RÉFORMES DE LA POLITIQUE AGRICOLE (1978-1993)
Avant 1979, la politique agricole chinoise cherchait à
réaliser l'équité rurale et la fourniture d'aliments, de
capital et de main d'oeuvre à bon marché pour le
développement de l'industrie. Le gouvernement maintenait un
contrôle serré sur la production et la commercialisation, en
maintenant les prix à la production à un niveau
généralement inférieur aux prix internationaux. En 1979,
craignant qu'une agriculture anémique ne retarde l'industrie, le
gouvernement commençait à appliquer de nouvelles politiques. Au
début, le gouvernement élevait les prix à la production
des produits agricoles et permettait la réouverture des marchés
ruraux pour que les agriculteurs puissent vendre les produits de leurs
parcelles privées. En 1981, le gouvernement commençait à
décentraliser la production agricole pour passer du système des
communes aux ménages agricoles individuels. En 1984, plus de 99 pour
cent des unités de production avaient adopté le
«système de responsabilité de production des
ménages». De plus, le gouvernement réduisait petit à
petit le nombre des produits que les agriculteurs devaient obligatoirement
livrer à l'état.
La seconde phase des réformes visait principalement
à libéraliser les prix et la commercialisation. A la suite d'une
récolte exceptionnelle en 1984, le gouvernement remplaçait les
livraisons obligatoires par des contrats volontaires entre les agriculteurs et
le gouvernement. En 1993, les autorités libéralisaient
encore plus le marché des céréales et
abolissait le système de rationnement des céréales vieux
de 40 ans. Plus de 90 pour cent de tous les produits agricoles étaient
vendus à des prix déterminés par le marché,
indiquant très clairement la transformation de l'agriculture chinoise
pour passer d'un système de directives et de contrôle à un
secteur largement dominé par le marché libre.
LA NOUVELLE POLITIQUE AGRICOLE
Cependant, à la suite d'une pression due à
l'inflation, et en particulier à la suite de l'augmentation des prix des
céréales et du déclin de la production qui ont
nécessité une augmentation des importations,
plusieurs politiques nouvelles ont été introduites depuis
1994.
Le gouvernement central poussait les prix à la
production au dessus des prix mondiaux, offrant ainsi aux agriculteurs des
incitations pour passer de la production de coton et de graines
oléagineuses à la
production céréalière. En 1997, la Chine
enregistrait une récolte céréalière record: les
quantités de blé importées étaient les plus basses
depuis 1961 et les exportations de riz les plus élevées depuis
1973. 1998 connaissait une nouvelle récolte exceptionnelle et les stocks
restaient élevés. Cependant, ces nouvelles politiques avait
imposé un poids financier substantiel sur le gouvernement et avaient
gêné les réformes dans d'autres secteurs, aboutissant ainsi
à une perte nette pour le bien-être social.
Le système du «gouverneur responsable du sac de
céréales» a été introduit en 1995. Ce
système place sur les gouverneurs des provinces la responsabilité
d'équilibrer l'offre et la demande et stabiliser les prix des
céréales dans leur province. Sur le plan national, cette
politique semble avoir réussi, parce que l'offre a augmenté et
les prix ont baissé et se sont stabilisés. Mais on note des
différences substantielles entre les provinces, en particulier entre les
provinces plus riches et les provinces plus pauvres. Si cette politique est
maintenue, les
producteurs de céréales dans les riches
provinces de la côte pourraient recevoir des subventions plus
élevées de leurs gouvernements locaux, alors que dans les
régions où le surplus est moindre, les producteurs pourraient
continuer à être taxés. De telles mesures ont tendance
à promouvoir l'autosuffisance régionale, ce qui aboutit à
une perte nette pour le bien-être social.
Une autre politique nouvelle lancée en 1997, est
appelée «quatre séparations et une perfection». En
réponse à l'inefficacité des bureaux
céréaliers de l'état et au fardeau financier imposé
par la politique céréalière du gouvernement, les
autorités ont séparé (1) les fonctions politiques des
bureaux des fonctions commerciales, (2) les stocks de réserve
appartenant au gouvernement des entreprises commerciales, (3) les
responsabilités du gouvernement central de celles des administrations
locales, (4) les anciennes dettes bancaires des nouvelles dettes. Quant
à la «perfection» il s'agit du processus visant à
intégrer les prix à la production et les prix du marché.
En 1998, le gouvernement central a annoncé qu'il poursuivrait la
décentralisation de la gestion des céréales en augmentant
les responsabilités des gouverneurs. Mais en fait, le gouvernement
central a repris en main le monopole sur l'approvisionnement en
céréales. Cette politique aide à maintenir la
stabilité des prix, mais en freinant la concurrence, elle
décourage les améliorations qui rendraient la commercialisation
des céréales plus efficace.
LES OPTIONS POLITIQUES POUR L'AVENIR
A mesure que la Chine s'approche de la phase de
développement dans laquelle elle passera de la taxation de la production
agricole à la subvention de la production, les responsables politiques
doivent choisir entre plusieurs options. La première option consiste
à suivre les pays de l'Organisation pour la coopération et le
développement économiques (OCDE) et d'autres économies
nouvellement développées, c'est-à-dire protéger
l'agriculture soit par une
politique de soutien des prix ou par des paiements directs aux
agriculteurs. Mais
l'agriculture emploie encore 45 pour cent de la main d'oeuvre de
la Chine et ceci coûterait très cher au secteur. De plus, comme
les pays de l'OCDE l'ont trouvé, protéger l'agriculture est tout
aussi coûteux en termes absolus. Enfin, les
subventions de prix pourraient ne pas être compatibles avec
l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
La seconde option serait d'utiliser des barrières
commerciales pour isoler la production agricole chinoise du marché
international. Dans ce cas, la demande nationale serait couverte par la
production nationale et les producteurs locaux seraient implicitement
subventionnés par les consommateurs. Compte tenu de la croissance
économique rapide de la Chine et la baisse de la part de la nourriture
dans le budget des consommateurs, cette option est attrayante. Mais comme les
prix et les marchés seront en quelque sorte faussés, l'efficience
globale de l'économie serait en baisse. L'envergure de la perte
dépendrait de la différence entre les prix internationaux et les
prix locaux. De plus, l'adoption de cette option pourrait créer un
problème pour l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale
du commerce.
La troisième option serait la libéralisation
immédiate de l'agriculture. La production ne serait ni taxée, ni
subventionnée, explicitement ou implicitement. La Chine importerait ou
exporterait des produits en se basant sur l'avantage comparatif. Selon ce
scénario, la Chine devra probablement importer de grandes
quantités de céréales, mais les gains économiques
seraient substantiels. La Chine pourrait gagner de 4,5 à 7 milliards de
dollars EU en l'an 2010 en abandonnant sa politique visant à assurer 95
pour cent de son autosuffisance céréalière. La Banque
mondiale a estimé que la Chine gagnerait 5 milliards de dollars en l'an
2020 si les 95 pour cent d'autosuffisance céréalière
étaient abandonnés. Cependant, comme la Chine est un grand pays,
deux problèmes pourraient se poser si elle dépend beaucoup des
marchés céréaliers internationaux. Un des problèmes
provient de la disponibilité des quantités à fournir.
L'Australie, le
Brésil, le Canada et les États-Unis pourraient
augmenter leur production. Mais on ignore comment ces pays pourraient
satisfaire la demande, en particulier lorsque de nombreux gouvernement sont
soumis à une pression pour réduire le soutien à
l'agriculture. Une baisse de production de 20 à 30 pour cent dans un
grand pays exportateur de céréales pourrait influencer les prix
internationaux de façon substantielle, compte tenu du fait que le
marché international de nombreux produits agricoles est plutôt
serré.
La quatrième option consiste à continuer
à libéraliser progressivement, tout en augmentant
l'investissement dans l'infrastructure rurale, la recherche agricole et la
vulgarisation et enfin l'irrigation. Cette option non seulement serait conforme
aux exigences de l'OMC mais aussi améliorerait la sécurité
alimentaire à long terme et l'efficience globale de
l'économie.
L'impact de l'investissement sur le secteur
agricole
Diverses études ont montré que l'augmentation de
l'investissement dans la recherche agricole, la vulgarisation, l'irrigation et
l'infrastructure rurale constitue un des moyens les plus efficaces
d'améliorer la sécurité alimentaire à long terme.
Les projections faites par l'IFPRI suggèrent que si la Chine augmente
ses investissements dans la recherche agricole et l'irrigation de 4,5 pour cent
par an, elle deviendra exportatrice nette de céréales en l'an
2020. Avec chaque pour cent de plus investi dans la recherche agricole et
l'irrigation, la Chine pourrait produire 21 millions de tonnes de
céréales en l'an 2010 et 36 millions de tonnes en 2020. Chaque
yuan investi dans la recherche et l'irrigation pourrait produire des revenus
compris entre 3,6 et 4,8 yuans.
Cependant, il est inquiétant de constater que
l'investissement agricole de la Chine, en particulier son investissement dans
la recherche a varié dans le temps et a connu une stagnation au cours
des récentes années. Après 1978, l'investissement en
agriculture a commencé à diminuer, pour atteindre son point
le plus bas en 1987. Bien qu'il se soit redressé
depuis, en 1994, il était encore de 32 pour cent inférieur
à son niveau de 1978. En termes relatifs, l'investissement en
agriculture par rapport au PNB agricole a commencé à baisser
fortement après 1978, pour passer de 18 pour cent en cette année
à près de 5 pour cent au cours des dernières
années. L'investissement en agriculture par rapport à
l'investissement total a chuté de façon spectaculaire, de 20 pour
cent en 1980 à 2,4 pour cent seulement en 1994.
Les fluctuations et la chute des investissements publics en
agriculture entraveront la croissance à long terme d'une agriculture
durable. Par exemple, la baisse de l'investissement public dans la recherche et
le développement agricoles ont abouti à la
détérioration du système national de la recherche agricole
et un ralentissement possible dans le rythme des publications des nouvelles
technologies en agriculture. De même, le déclin des
investissements dans la maintenance et les réparations des
réseaux d'irrigation et de drainage, des routes rurales, et des
programmes d'amélioration des sols, a réduit la superficie
effectivement irriguée et a augmenté l'effet de désastres
naturels répétés tels que les inondations et la
sécheresse.
Inverser le courant dans la baisse de l'investissement
agricole permettrait d'améliorer à la fois le secteur agricole,
le bien-être des populations rurales, la sécurité
alimentaire et l'environnement. Tout ceci, à son tour facilitera le
développement économique de la Chine au sens large et fera que la
réponse à la question «qui va nourrir la Chine?» sera
«la Chine».
IFPRI, Récapitulatif 2020 n60, Mai 1999(politique agricole
en chine)
(Voir Shenggen Fan et Francis Tuan «Évolution de la
politique agricole en Chine et dans les pays de l'OCDE: leçons
à long terme pour la Chine»), article
présenté au Séminaire international sur
l'OMC et la Chine, tenu à Beijing, du 21 au 23 septembre 1998; voir
aussi Shenggen Fan, «L'investissement public dans la Chine rurale:
tendances historiques et questions de politique,» dans Politiques
agricoles en Chine (Paris, OCDE, 1997). )
Table des illustrations
- Table des figures
Figure 1: Courbes de l'évolution des pourcentages du PIB
et de l'investissement agricoles par rapport au niveau national 32 Figure 2:
Courbe montrant l'évolution du PIB agricole du Bénin en fonction
de
l'investissement agricole 33 Figure 3:Courbe de tendance de
l'évolution du PIB agricole du Bénin en fonction de
l'investissement agricole 33
Figure 4 : Courbe de l'évolution temporelle des
dépenses de fonctionnement au Bénin 35
Figure 5: Courbe de l'évolution des dépenses
globales pour le MAEP 36
Figure 6: Courbe de l'évolution des dépenses
globales pour le Bénin 36
Figure 7: Courbe de l'évolution du PIB agricole en
fonction de la production du manioc au
Bénin 44 Figure 8: Courbe de l'évolution du PIB
agricole en fonction de la production de l'arachide au
Bénin 45 Figure 9: Courbe de l'évolution du PIB
agricole en fonction de la production du riz au Bénin
45
Figure 10: Evolution annuelle du taux de croissance réelle
du PIB du Bénin 47
Figure 11: Courbe de l'Evolution annuelle du PIB par habitant au
Bénin 47
Figure 12: Courbe du nombre de tracteurs agricoles en utilisation
au Bénin 53
Figure 13 : Courbes comparatives des rendements de l'anacarde au
Bénin et au Nigeria. 55
Figure 14: Courbes d'évolution des rendements du manioc au
Bénin et au Nigéria 55
Figure 15: Evolution du PIB du Bénin en fonction du PIB
agricole 66
- Table des schémas
schéma 1: Lien entre emploi, accroissement de la
production agricole, et la réduction de la
pauvreté 57
schéma 2: Arbre à problème d'un conflit
63
schéma 3: Effets d'entraînement d'un conflit 65
- Table des tableaux
Tableau 1: Synthèse méthodologique 17
Tableau 2: synthèse de la politique agricole au
Bénin 20
Tableau 3: Analyse des instruments de la politique 27
Tableau 4: Evolution des PIB et des investissements au Benin
32
Tableau 5: Evolution des dépenses de fonctionnement global
du Bénin 34
Tableau 6: Evolution des dépenses globale pour le MAEP
35
Tableau 7: Axes de la Politique agricole mis en oeuvre au
Bénin 38
Tableau 8 : Point de l'étude de la politique agricole au
Bénin 41
Tableau 9: Evolution de quelques indicateurs de DSRP 46
Tableau 10 : Projection du PIB annuel par habitant du
Bénin 48
Tableau 11: Evaluation de quelques objectifs quantitatifs de
promotion des filières agricoles, à
l'horizon 2011 48
Tableau 12: Evolution de la production de l'anacarde au
Bénin et au Nigéria 54
Tableau 13: Synthèse générale des
résultats 69
Tableau 14 : Tableau récapitulatif des équations
72
Tableau 15 : Tableau justificatif de l'hypothèse 1
73
Table des matières
LISTE 1 : LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS 1
INTRODUCTION 3
CHAPITRE PREMIER: CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE LA
RECHERCHE 5
SECTION1- PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS 6
PARAGRAPHE1- LA PROBLEMATIQUE 6
PARAGRAPHE 2- LES OBJECTIFS 8
SECTION 2- REVUE DE LITTERATURE ET HYPOTHESES 8
PARAGRAPHE 1- LA REVUE DE LITTERATURE 8
PARAGRAPHE2- LES HYPOTHESES 16
SECTION 3- METHODOLOGIE DE RECHERCHE 16
PARAGRAPHE 1- LES DONNEES 16
PARAGRAPHE 2- LES OUTILS D'ANALYSE 17
PARAGRAPHE 3- GRILLE D'ANALYSE OBJECTIFS, HYPOTHESES 17
DEUXIEME CHAPITRE: ETUDE DE LA POLITIQUE AGRICOLE DU BENIN 19
SECTION 1- LA POLITIQUE AGRICOLE DU BENIN DEPUIS 1990 JUSQU'A NOS
JOURS 20
PARAGRAPHE1- LE POLITIQUE AGRICOLE ELLE-MEME 20
PARAGRAPHE 2- LE DIAGNOSTIC DE LA POLITIQUE AGRICOLE 27
PARAGRAPHE 3- LES AXES DE LA POLITIQUE AGRICOLE MIS EN OEUVRE
37
SECTEION2- EXEMPLE DE POLITIQUE AGRICOLE REUSSIE : CAS DE LA
CHINE 42
PARAGRAPHE 1- LA POLITIQUE DE PRIX AU PRODUCTEUR 42
PARAGRAPHE 2- LA POLITIQUE D'ACCROISSEMENT DES INVESTISSEMENTS
AGRICOLES 43
SECTION 3- EFFET DE LA VARIATION DU VOLUME DE QUELQUES
PRODUCTIONS SUR LE PIB AGRICOLE DU BENIN 44 SECTION 4- EVALUATION DE LA
POLITIQUE AGRICOLE 46 PARAGRAPHE 1- CAS DU VOLET AGRICOLE DU `' DOCUMENT DE
STRATEGIES POUR LA REDUCTION DE LA
PAUVRETE» 46 PARAGRAPHE 2- EVOLUTION DE QUELQUES
OBJECTIFS QUANTITATIFS DE PROMOTION DES FILIERES AGRICOLES, A
L'HORIZON 2011 48
TROISIEME CHAPITRE: LE SECTEUR AGRICOLE BENINOIS : ASPECT,
POTENTIALITES,
ROLE DE L'ETAT ET IMPACTS SUR L'ECONOMIE 49
SECTION 1- LE SECTEUR AGRICOLE ET L'EMPLOI 50
SECTION 2- LES POTENTIALITES AGRICOLES 51
SECTION 3- LES TECHNOLOGIES ET LA PERFORMANCE 53
SECTION 4- ÉTUDES COMPARATIVES DE COMPORTEMENTS DE DEUX
FILIERES AGRICOLES 54
PARAGRAPHE 1- L'ANACARDE : ÉTUDE DE DONNEES, ANALYSES ET
COMMENTAIRES 54
PARAGRAPHE2 : LE MANIOC : ÉTUDE DE DONNEES, ANALYSES ET
COMMENTAIRES 55
SECTION 5- LE SECTEUR AGRICOLE ET LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
56
PARAGRAPHE 1- LUTTE CONTRE LA PAUVRETE 56
PARAGRAPHE 2- EFFET D'UN ACCROISSEMENT DE LA PRODUCTION DE
CEREALE SUR LA VIE ECONOMIQUE DU PAYS
57
SECTION 6- LES ROLES DE L'ÉTAT DANS LE DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE 60
PARAGRAPHE 1- LES ROLES DES L'ÉTAT 60
PARAGRAPHE 2- LES EFFETS INTERSECTORIELS DU DEVELOPPEMENT
AGRICOLE 66
QUATRIEME CHAPITRE: SYNTHESE GENERALE 68
SECTION 1- SYNTHESE 69
SECTION 2- RECAPITULATIF DES EQUATIONS 72
SECTION 3- POINT DIAGNOSTIC DES INSTRUMENTS 73
SECTION 4- RECOMMANDATIONS 73
CONCLUSION 75
BIBLIOGRAPHIE 77
ANNEXE1 (TESTS DES MODELES ELABORES DANS LE DOCUMENT) 78
ANNEXE2: (TABLEAUX DES DONNEES STATISTIQUES) 84
ANNEXE3: (ARTICLE SUR LA POLITIQUE AGRICOLE EN CHINE) 90
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