République Algérienne
Démocratique et Populaire
Ministère de l'Enseignement
Supérieure et de la Recherche Scientifique Centre Universitaire
d'El-oued Institut de Sciences et Technologie
N° Ordre : ............... Série :
.....................
MEMOIRE
Présenté pour obtenir le diplôme
de
Magister en Electrotechnique Option
: Réseaux Electriques Par GACEM
Abdelmalek
Utilisation des Méthodes
d'Optimisations
Métaheuristiques Pour La Résolution Du
Probleme De
Répartition Optimale De La Puissance Dans les
Réseaux
Electriques
|
Soutenu le 24/06/2010
Devant le jury composé de :
M. SERAIRI Kamel P.R Universitaire de Biskra
Président
M. BEN ATTOUS Djilani M.C Centre Universitaire
d'El-oued Rapporteur
M. MIMOUNE Med Souri P.R Universitaire de Biskra
Examinateur
M. BENCHOUIA Med Toufik M.C Universitaire de Biskra
Examinateur
ãÜÜÜíÍÑáÇ
?????? ?? ???
R e m e r c i e m e n t s
Je remercie tout particulièrement Dr BENATOUS Djilani
pour m'avoir encadré, ainsi que leurs nombreux conseil, suggestions et
encouragements.
Merci également à tous les membres de jury de
thèse et tous les participants
Finalement, je tiens à remercier ma famille pour son
soutien constant tout au long de mes études.
Utilisation Des Méthodes D'Optimisations
Métaheuristiques Pour La Résolution Du Problème De
Répartition Optimale Des Puissances Dans Les
Réseaux Electriques
Résumé
Le calcul de la répartition optimale de la puissance ou
l'écoulement de puissance optimal, au niveau d'un réseau
électrique, emploie des techniques de programmation mathématiques
standard. Parfois ces techniques ne sont pas convenables pour traiter certaines
considérations pratiques rencontrées dans les systèmes de
puissance, telle que l'incertitude des contraintes de fonctionnement.
On propose dans ce travail l'application des méthodes
métaheuristiques inspirées de la nature sont
considérées comme méthodes qui peuvent trouvées des
solutions optimales globales ou quasi globales .On a choisie l'optimisation par
Essaims de Particules, les algorithmes génétiques et la
méthode Monte Carlo pour la répartition optimale des puissances
dans les systèmes électriques.
Les résultats numériques de test montrent que cette
méthode est prometteuse et possède une grande flexibilité
pour le traitement les problèmes très complexe et les contrainte
multi objectif.
S O M M A I R E
LISTE FIGURE 8
LISTE TABLEAU 9
INTRODUCTION GENERALE 11
CHAPITRE I 13
I-1 Introduction 14
I-2 Modélisation des éléments du
réseau électrique 14
I-2.1 Générateur de puissance 14
I-2.2 Ligne de transport 15
I-2.3 Charge électrique 16
I-2.4 Elément shunt 16
I-3 Classification des variables des équations de
R.C 16
I-3.1 Variables de perturbation (Variables
contrôlées) 16
I-3.2 Variables d'états 16
I-3.3 Variables de contrôle. 17
I-3.4 Classification des jeux de barre 17
a) Jeu de barre de référence
17
b) Jeu de barre générateur
17
c) Jeu de barre de charge 17
I-4 Les équations de l'écoulement de
puissance 17
I-4.1 Les équations aux J.d.B de charge 17
I-4.2 Exemple d'un système à deux J.d.B 18
I-4.3 Calcul de la puissance au niveau de J.d.B 20
I-4-4 Les équations d'écoulement dans les lignes
20
I-4-5 Les pertes de puissance dans lignes 21
I-6 Résolution des équations de
l'écoulement de puissance 22
I-6.1 Méthode de Newton-Raphson 22
I-6.2 Application de la méthode de N-R, au problème
de l'écoulement de puissance 23
I-6.3 Détermination des sous matrices de la Jacobienne J
25
I-6.4 Remarques 26
I-6.5 Algorithme de Newton-Raphson 26
I-10 Application Newton-Raphson à un réseau
de six JDB 27
I-11 Influence d'une consommation excessive de
réactif au bus 6 28
I-12 But du banc de capacités 29
I-13 Conclusion 30
CHAPITRE II 31
II.1 Introduction 32
II-2 Architecture des réseaux électriques
33
II.3 Stratégie du fonctionnement des Centrales
électriques 33
II.3.1 Unités de charge de base 34
II.3.2 Unités intermédiaires 34
II.3.3 Unités de pointe 34
II.3.4 Unités de réserve 35
II.4 Dispatching Economique 35
II.5 Formulation mathématique du problème
du Dispatching Economique 37
II.5.1 La méthode Lambda 38
II.5.2 Solution du problème du Dispatching Economique sans
pertes 40
II.5.3 Solution du problème Dispatching Economique avec
considération des pertes 41
Remarques 42
II- 6 Classification des méthodes d'optimisations
43
II- 6. 1 Méthodes déterministes « locales
» 44
II-6. 1. 1 Les méthodes de gradient
44
Algorithme de la plus forte pente 45
II- 6. 1. 2 La méthode de Newton 45
Développement du Lagrangien, du Gradient et du Hessien
45
Algorithme 46
II- 6. 2 Les méthodes métaheuristiques (globale)
47
II- 6. 2. 1 Mante Carlo 47
Algorithme 47
II- 6. 2. 2 Recuit Simulé 48
II- 6. 2. 2. 1 Température initiale 48
II - 6. 2. 2. 2 Modification élémentaire 48
II - 6. 2. 2. 3 Paramètres 48
II - 6. 2. 2. 4 Algorithme 49
II-6. 2.3 La méthode tabou 49
- Principe 50
- Les tabous 50
- Algorithme 50
II- 6. 2. 4 Les méthodes évolutionnistes
51
II- 6. 2. 4. 1 Stratégies d'Evolution (ES) 52
II- 6. 2. 4. 2 Programmation Génétique (GP) 52
II- 6. 2. 4. 3 Programmation Evolutionnaire (EP) 52
I-7 Conclusion 53
CHAPITRE III 54
III - 1 Introduction 55
III -2 Les algorithmes génétiques
55
Principe 56
III - 2.1 Codage des chromosomes et décodage 56
III -2.1.1 Codage binaire 56
III -2.1.2 Codage de gray 57
III -2.1.3 Codage dynamique des paramètres
58
III -2.1.4 Codage réel 59
III - 2.2 Fonction d'évaluation 59
III - 2.3 Sélection 60
III - 2.3.1 La loterie biaisée ou roulette Wheel
60
III - 2.3.2 La méthode élitiste
61
III - 2.3.3 La sélection par tournois
61
III - 2.3.4La sélection universelle stochastique
61
III - 2.4 Le croissement 61
III - 2.4.1 Croisement en un point 62
III - 2.4.2 Croisement en un et deux points
62
III - 2.4.3 Croisement uniforme 63
III - 2.5 Mutation 63
III - 2.6 Organigramme de la procédure
génétique 64
III - 2.7 Application de l'AG à la répartition
économique des puissances 64
III - 2.7.1 Codage des chromosomes et le décodage
65
III- 2.7.2 Tirage et évaluation de la population
initiale 67
III-2.7.3 Sélection 68
III-2.7.4 Croisement 68
III-2.7.5 Mutation 68
III-2.7.6 Retour à la phase d'évaluation
69
III- 3 Optimisation par essaim particulaire
70
III-3.1 Principe Caractéristiques 70
III -3.2 Topologie du voisinage 71
III-4 Formalisation et programmation 73
III-4.1 Initialisation de l'essaim et Nombre de
particules 73
III-4.2 Coefficient de constriction 74
III-4.3 Facteur d'inertie 74
III-5 Algorithmes 76
III-6 Avantages de L'OEP 77
III-7 Conclusion 77
CHAPITRE IV 78
IV- Application et Simulation 79
IV-1 Introduction 79
IV-2 Optimisation de fonction de coût
79
IV-2.1 Test de l'algorithme Génétique 80
Paramètres A-G 80
IV-2.2 Réseau test à 6 jeux de barres 80
IV-2.3 Réseau test à 25 jeux de barres 82
IV-2.4 Réseau test à 30 jeux de barres (IEEE
30-bus) 86
Convergence de l'Algorithme Génétique
87
IV-2.5 Test de l'algorithme OEP 87
Paramètres OEP 87
Convergence de l'Algorithme ESSAIMS PARTICULES
88
IV-3 Optimisation de perte 91
IV-4 Test sur la fonction multi objective 92
IV-5 Conclusion 93
CONCLUSION 95
Annexe A 97
Bibliographie 102
L i s t e de s f i g u r e s
Figure I-1 : Modèles d'un
générateur 15
Figure I-2 : Modélisation des lignes et
des câbles par un schéma en Ð équivalent . 15
Figure I-3 : Modèle d'une charge
électrique sous forme d'une impédance constante... 16
Figure I-4 : système à deux J.d.B
18
Figure I-5 : Organigramme simplifié de
l'algorithme de Newton-Raphson 26
Figure I-6 : Schéma unifilaire du
réseau électrique à 6 jeux de barres . 27
Figure I-7 : Convergence de l'algorithme N-R
pour le réseau électrique à 6 JDB 28
Figure I-8 : Chute de tension sur le J.B 6 .
29
Figure I-9 : Influence de la compensation la
tension 29
Figure II-1 : Stratégie de fonctionnement
des centrales suivant la demande de 34 puissance électrique
Figure II-1 : Modèle du système
électrique utilisé dans le dispatching économique 36
Figure II-2 : Courbe de coût typique
(entrée-sortie) d'un générateur 36
Figure II-3 : Courbe typique de l'accroissement
du coût de combustible 37
Figure II-4 : Organigramme de la méthode
lambda 40
Figure II-5 : Classification des méthodes
d'optimisations 43
Figure II-6 : Organigramme simplifié de
l'algorithme de Newton 46
Figure II-7 : Organigramme de la méthode
Monte Carlo 47
Figure II-8 : Organigramme de l'algorithme du
recuit simulé 49
Figure II-10 : Organigramme de l'algorithme de
tabou simple .. 51
Figure II-11 : Principales catégories des
Algorithmes Evolutionnaires 51
Figure III-1 : Sélection par la
méthode de la roue de loterie 60
Figure III-2 : Principe de croissement en un
point . 62
Figure III-3 : Principe de croissement en
deux points 62
Figure III-4 : Croisement uniforme .
63
Figure III-5 : Opérateur de mutation
63
Figure III-6 : Organigramme d'un algorithme
génétique 64
Figure III-7 : Schéma unifilaire de
réseau électrique . 65
Figure III-8 : Schéma de principe du
déplacement d'une particule . 71
Figure III-9 : (a) anneau (avec n = 2), (b)
rayon, (c) étoile . 72
Figure III-10 : Influence d'inertie
linéairement et sigmoid 75
Figure III-11 : Organigramme d'OEP 76
Figure IV-1 : Schéma unifilaire du
réseau électrique à 6 jeux de barres 81
Figure IV-2 : Schéma unifilaire du
réseau électrique à 25 jeux de barres .. 82
Figure IV-3 : Puissances actives
générées du réseau électrique à 25
jeux de barre 84
Figure IV-4 : Comparaison des puissances du
réseau électrique à 25 jeux de barre 85
Figure IV-5 : Comparaison des puissances du
réseau électrique à 25 jeux de barre 86
Figure IV-6 : Evolution progressive de la
fonction coût de l'AG - Binaire 87
Figure IV-7 : Evolution progressive de la
fonction coût de l'AG - Binaire 88
Figure IV-8 : Modules des tensions du
réseau électrique à 30 jeux de barre .. 90
Figure IV-9 : Phases des tensions du
réseau électrique à 30 jeux de barre..................
91
L i s t e D e s T a b l e a u x
Tableau I-1 : Tension et puissance au niveau de
J.D.B 27
Tableau I-1 : Puissances transmises et pertes
dans les lignes 28
Tableau I-1 : Résume la solution obtenue
par N-R 28
Tableau III-1 : Code binaire et code gray sur 4
bits 58
Tableau III-2 : Ensemble des paramètres
des puissances actives générées PGi 65
Tableau III-3 : Codage de l'ensemble des
paramètres de PGi 66
Tableau III-4 : Processus de la première
génération de l'AG pour le réseau 9 67 noeuds
Tableau III-5 : Nouvelle Population 68
Tableau III-6 : Résultats de croisement
pour deux locus différents 68
Tableau III-7 : Mutation avec simple tirage
aléatoire pour chaque bit entre 0 et 1 .. 69
Tableau III-8 : Nouvelle valuation 69
Tableau IV-1 : les opérateurs de l'AG -
Binaire 80
Tableau IV-2 : Les données des fonctions
de coût des 3 générateurs du réseau 6 bus .. 80
Tableau IV-3 : Tensions du réseau
électrique à 6 J.B 81
Tableau IV-4 : Puissances et coûts de
production du réseau électrique à 6 J.B
82 Tableau IV-5 : Les données des fonctions de
coût des 3 générateurs du réseau 6 bus.
83 Tableau IV-6 : Tensions du réseau
électrique à 25 J.B .. 83
Tableau IV-7 : Puissances et coûts de
production du réseau électrique à 25 J.B . 84
Tableau IV-8 : Comparaison des puissances et
coûts de production du réseau électrique à 85
25 J.B
Tableau IV-9 : Les données des fonctions
de coût des 6 générateurs du réseau 30 bus 86
Tableau IV-10 : les paramètres de l'OEP
88
Tableau IV-11 : Tensions du réseau
électrique à 30 J.B .. 89
Tableau IV-12 : Puissances et coûts de
production du réseau électrique à 30 J.B . 90
Tableau IV-13 : Puissances et coûts de
production du réseau électrique à 30 J.B . 92
Tableau IV-14 : Puissances et coûts de
production du réseau électrique à 30 J.B 93
INTRODUCTION
Introduction
1 Introduction
Le rôle principal de toute entreprise chargée de la
production d'énergie électrique est d'assurer à
tout moment, et en tout lieu, la couverture des demandes des
utilisateurs en puissances actives et réactives. L'entreprise doit en
outre garantir une qualité acceptable de la puissance avec un coût
d'exploitation réduit. Pour bien exploiter un réseau
électrique donné, il faut tout d'abord résoudre les
problèmes d'ordre technique et économique. Souvent, on se trouve
confronté à un problème, qui est celui de la
répartition économique des puissances. Au début, la
solution utilisée consiste à charger ou à faire produire
au maximum les unités ayant le meilleur rendement. Cette solution n'est
pas rentable puisque l'abus de fonctionnement des machines diminue leurs
durées de vie et par conséquent, les frais d'entretien et de
maintenance augmentent considérablement. L'extension et la
complexité du réseau, laisse le choix aux chercheurs pour le
développement de nouvelles méthodes afin de contribuer à
l'allégement de ce problème.
Le problème de la répartition économique
d'énergie a pris une importance considérable avec l'apparition de
la crise d'énergie nécessitant des combustibles de plus en plus
chers. Il faut donc planifier les puissances actives et réactives de
chaque centrale électrique, de telle sorte que le coût total de
fonctionnement du réseau entier soit minimal. D'une autre façon,
il faut varier les puissances actives et réactives des
générateurs dans certaines limites afin de satisfaire la demande
particulière de la charge avec un coût minimal du combustible. Ce
processus est appelé l'écoulement de puissance optimal, et
parfois, il est connu comme le problème du dispatching
économique.
La complexité des problèmes d'optimisation de
l'écoulement de puissance dans un réseau électrique
surtout avec la dérégulation du marché
d'électricité et le développement de la production
décentralisée fait en sorte qu'il est souvent difficile
d'utiliser des méthodes exactes d'optimisation compte tenu du manque de
flexibilité des méthodes classiques pour intégrer diverses
contraintes spécifiques. Les métaheuristiques constituent alors
une stratégie de résolution de plus en plus
privilégiée .
Les nombreuses métaheuristiques sont inspirées
par analogie avec la biologie des organismes. Ainsi, les théories de
l'évolution ont inspiré les algorithmes évolutionnaires,
les phénomènes de suivi de piste chez les fourmis ont conduit
à l'élaboration des algorithmes de colonies de fourmis,
l'étude de l'organisation de groupes d'animaux a
donné naissance aux méthodes d'optimisation par essaims
particulaires.
L'objectif principal de ce travail est l'étude et
l'analyse de la répartition optimale de puissance. La fonction objective
qu'on veut minimiser est la fonction coût de production des puissances
actives des générateurs. L'optimisation par essaims particulaires
(OEP) (Particle Swarm Optimization) a été appliquée pour
la résolution de ce nouveau problème d'optimisation. Les
méthodes proposées ont été simulées dans
l'environnement Matlab, et testées sur plusieurs réseaux
standard. Ainsi en évalué de la performance de la méthode
étudiée par la variation des variables de commande de cette
méthode et la présentation des recommandations concernant la
performance de cette méthode et comparai des résultats obtenus
par la méthode OEP avec d'autres méthodes classiques et
métaheuristiques. Afin en tenant compte des pertes de puissance active
et les déviations des tensions aux niveaux des jeux de barres.
Ce travail commence par une introduction
générale sur le problème de la répartition optimale
de la puissance. Le premier chapitre présente la description et la
modélisation des éléments de puissance essentiels du
réseau de transport ainsi que la formulation du problème de
l'écoulement de puissance. Le deuxième chapitre présente
le problème de l'optimisation de l'écoulement de puissance ainsi
qu'un ensemble de méthodes d'optimisation utilisées pour
résoudre ce problème d'optimisation. Dans le troisième
chapitre nous avons exposé l'application en détaille de la
méthode génétique et l'optimisation par essaims de
particules au problème de l'écoulement de puissance optimal. Le
quatrième chapitre contient un ensemble de tests sur des réseaux
électriques standard, avec des résultats numériques. Ces
résultats sont dûment commentés et analysés.
Finalement nous terminerons ce mémoire par une conclusion
et différentes perspectives de recherche qui nous semblent
intéressantes pour la continuité de ce travail.
CHAPITRE I
Répartition de charge
électrique
I- Répartition de charge électrique
I-1 Introduction
La répartition des charges (load flow ou power flow)
est l'un des principaux problèmes qui se pose aux gestionnaires d'un
système de production - transport d'énergie électrique.
Dans tout ensemble de centrales électriques alimentant un ensemble de
consommateurs par l'intermédiaire d'un réseau de transport
maillé, on doit déterminer la répartition des puissances
fournies par ces centrales à un instant donné tout en respectant
un ensemble de contraintes techniques et économiques.
La résolution du problème de la
répartition des charges, nous permet de déterminer les valeurs du
module et de la phase de la tension en chaque noeud du réseau pour des
conditions de fonctionnement données. Ce qui nous permettrons de
calculer les puissances transitées et générées et
les pertes. Pour résoudre ce problème, il est nécessaire
de déterminer les conditions de l'opération en régime
permanent, d'un système de puissance, qui sont [01] :
> La formulation d'un modèle mathématique
appropriée.
> La spécification d'un certain nombre de variables et
de contraintes dans les noeuds du système.
> La résolution numérique du système.
I-2 Modélisation des éléments du
réseau électrique
Un réseau de distribution électrique contient un
ensemble de composants qu'il faut modéliser pour pouvoir établir
les équations qui régissent le comportement du système.
Les éléments qui interviennent dans le
problème de répartition de charge sont ceux qui sont
exposés à des hautes tensions et à des forts courants,
à savoir : générateurs de puissance (machine synchrone),
charges électriques, lignes de transports, transformateurs de puissances
et compensateurs statiques [02].
I-2.1 Générateur de puissance
Dans l'analyse de l'écoulement de puissance, les
générateurs sont modélisés comme des injecteurs de
courants. Dans l'état stationnaire, un générateur est
généralement contrôlé de sorte que la puissance
active (Pg ) injectée au jeu de barre et la tension
aux bornes du générateur soient
maintenues constantes [03] [02].
La puissance active du générateur est
déterminée par le contrôle de la turbine, qui doit
être dans la capacité du système turbine -
générateur. La tension (Vg ) est
principalement déterminée par
l'injection de la puissance réactive au jeu de barre de
production [02].
ä i
V i
Figure I-1 : Modèles d'un
générateur
I-2.2 Ligne de transport
Une ligne électrique entre les noeuds i et j
sera donc représentée par le schéma en ð
comme
indiqué sur la figure (I-2) comprenant une
impédance série ou longitudinale Z ij = R
ij + jX ij (avec Rij
et Xij respectivement résistance
totale et inductance totale de la ligne) et une admittance en parallèle
y 10 = y20 = ( G + jB) / 2 ,
avec (G et B étant respectivement la conductance
totale et la susceptance totale d'ordre direct de la ligne) [04].
Les pertes transversales par effet couronne dans le cas des
lignes de transport sont négligeables. Il n'y a donc pas de courant
résistif dérivé et on admet que la conductance
transversale G est nulle.
y1 0
Z=R+jX
y20
Figure I-2 : Modélisation
des lignes et des câbles par un schéma en Ð
équivalent
X1 ä1
X X2 ä2
X3 V 1
X4 V2
I-2.3 Charge électrique
La charge électrique est souvent
modélisée sous forme d'une impédance constante. La plupart
des charges représentent une sous-station (système de
distribution). Ces charges sont connectées au réseau
électrique à travers un transformateur à prises de charges
variables, où le niveau de tension de la charge est maintenu
pratiquement constant. Dans ce cas, les puissances actives et réactives
de la charge peuvent être représentées par des valeurs
constantes.
Figure I- 3 : Modèle d'une
charge électrique sous forme d'une impédance constante
I-2.4 Elément shunt
Dans la plupart des cas, les éléments shunt sont
les batteries de condensateurs et les réactances qui sont
utilisés pour fournir ou absorber la puissance réactive afin
d'obtenir un meilleur profil de tension [02].
I-3 Classification des variables des équations de
R.C I-3.1 Variables de perturbation (Variables non
contrôlées)
Ce sont les puissances P D 1 , P
D2 , QD1, QD2 demandées par
les charges.
P 1
|
P D
|
1
|
P
|
P2
|
P D
|
2
|
Q 1
|
QD
|
1
|
Q 2
|
QD
|
2
|
I-3.2 Variables d'états.
Ce sont les variables :( V1 , V
2 , ä1, ä2)
Soit X un vecteur appelé vecteur d'état :
I-3.3 Variables de contrôle.
Ce sont les puissances de source P g 1 ,
Pg2 , Qg1 ,Qg2 .
U1 Pg 1
U U2 Pg 2
U3 Qg 1
I-3.4 Classification des jeux de barre.
Pour chaque jeu de barre, deux variables doivent êtres
spécifiées au préalable et les deux autres sont à
calculer. Donc, on peut classer les jeux de barres comme suit
a) Jeu de barre de
référence
C'est un jeu de barre générateur où le
module et la phase de tension (V, è) sont tout deux
spécifiés. Les puissances (P, Q) sont inconnues et doivent
êtres calculées en dernier.
Le jeu de barre de référence, est choisi parmi les
jeux de barres générateurs dont la puissance active est la plus
importante. Ce jeu de barre est pris comme référence des angles
de tension.
b) Jeu de barre contrôle
Ce jeu de barre est connecté à un
générateur délivrant une puissance active P sous une
tension constante V contrôlée par un régulateur automatique
de tension (AVR). Donc (P, V) sont spécifiées alors que (Q,
è) sont à calculer.
c) Jeu de barre de charge
Ce jeu de barre alimente une charge caractérisée
par sa puissance active P et réactive Q. Donc, (P, Q) sont
spécifiées, alors que (V, è) sont à calculer
[05].
I-4 Les équations de l'écoulement de
puissance
I-4.1 Les équations aux J.d.B de charge
Les puissances active et réactive à chaque J.d.B
« i » sont :
P i - jQ i = V i *. I i
(I-1)
P jQ
-
Avec : *
i i
I =
i V i
|
(I-2)
|
I y V y V V y y V y V
= . 1 ( 1
+ - + +
2 ) ( ) 1 - . (I-4-1)
1 p s p s s 1
Dans la formulation de l'équation du réseau, si
les éléments shunts de mise à la terre sont inclus dans la
matrice des paramètres l'équation (I-2) donne le courant total au
J.d.B. D'un autre coté, si les éléments shunts du
réseau ne sont pas inclus. Le courant total au J.d.B « i » est
:
(I-3)
P jQ
i - i
I = - Y V
.
i * i i
V i
Yi : Admittance totale shunt au J.d.B «
i ».
Yi. Vi : Courant de shunt
circulant du J.d.B « i » vers la terre [06].
I-4.2 Exemple d'un système à deux
J.d.B
2
dB JdB
FigureI-4 : système à
deux J.d.B
On note que:
- S 1 = S G 1 -
SD1 , S 2 = S
G2 S D 2
Et en générale :
S i= SGi - SDi
(I-4)
SP jQ
= +
i i i
|
( P Gi jQGi ) (P Di +
jQDi)
|
S i ( P Gi P Di) +
j(Q Gi jQDi)
L'application des lois de KIRCHHOFF sur le système donne :
Au niveau de J.d.B « 1 »
*
SOn sait que : S = V I * 1
1 . 1 I =
1 1 V *
1
Au niveau de J.d.B « 2 »
I y V y V V y y V y V
= . 2 ( 2
+ - + +
1 ) ( ) 2 - . (I-4-2)
2 p s p s s 1
*
2
Avec :
S 2 = V2 . I 2
I2 =*
SV2
Alors on peut écrire (I-4-1) (I-4-2) sous la forme :
I1 =Y11 . V
|
+
Y12
|
. V2
|
(I-5)
|
I 2 Y21 . V1
|
+ Y22
|
. V2
|
Avec Y 11 = y p +
ys ,Y 22 = y p +
ys
Y 12 = - ys
|
,Y = - y
21 s
|
Ybus
|
=
|
Y Y
11 12
Y 21 Y22
|
(I-6)
|
[[
On remplace (I-5) en (I-6) : I 1 -1 LI 2
1] = Y 11 Y 12 1 V1
Y 21 Y 22 J
V2
Et ainsi de suite. On peut généraliser la
méthode de formulation comme suit pour le système à «
n » J.d.B connectés entre eux
[m
I 1 = E y 1 i V1 +
i = 1,i ?n
( - y12 )V 2 +
..............+ ( -y1n ) Vn
. . . .
m
I n = ( -y n 1 ) V 1 + ( -
y 2 n )V+ + [ y ni )Vn
2
i i n
= ?
1,
La matrice admittance est donc :
n
i = 1,i ?n
|
y . .
1 i
|
( -y1n )
|
. . . .
Ybus
. .
z
( )
- y n 1
m
yni
i = 1,i ?n
. . . .
I1
I2
|
V
1
V2
|
Ibus
|
=
|
.
|
Vbus
|
=
|
.
|
.
I n
|
.
Vn
|
I-4.3 Calcul de la puissance au niveau de J.d.B
On a :
S P P j Q jQ P jQ
i ( Gi
= - +
Di ) ( Gi - Di ) i
= + i
Alors :
Si*= Pi + jQi = Vi *.Ii
n
S V y V
* *
= . . (I-7)
(I-8)
i i ij j
1
j
=
1
j
Donc
cos
( äj -
ä + ãij
sin
Vj
En coordonnées polaires :
V i= V i.
äi
yij
yij
. ãij
(ä ä ã - + )
j i ij
V i
P i
Vj
yij
V i
Qi
yij
SP jQ V y V
* *
= - = .
i i i i ijj
j( ä j -ä i
+ãij)
=
e
y ij
Vj
V i
I-4-4 Les équations d'écoulement dans les
lignes
Quand la solution itérative des tensions aux J.d.B est
achevée, on peut calculer l'écoulement dans les lignes.
Le courant au J.d.B « i » dans la ligne de connexion de
noeud « i » vers le noeud « k » est :
'
(I-9)
I ik ( V i - V k ) y +
V . yik
ik i
2
yik : Admittance de la ligne entre les J.d.B
« i » et « k ».
yik : Admittance totale de la ligne de
charge.
'
'
V . y2 : Contribution du courant au J.d.B
« i » due a la ligne de charge.
La puissance écoule, active et réactive, est :
V* I
Pik - iki .ik (I-10)
'
y
P - jQ = V V - V y + V V
(I-11)
* ( ) *. . 2 ik
ik ik i i k ik i i
Soient Pki et Qki les puissances active et réactive
reparties du J.d.B « k » vers le J.d.B « i ».
'
P - jQ = V V - V y + V V
(I-12)
* ( ) *. . y 2 ik
ki ki k k i ik k k
Les pertes de puissances dans la ligne « i-k » sont
égales à la somme algébrique de la répartition des
puissances déterminée a partir des relations (I-11) et (I-12).
I-4-5 Les pertes de puissance dans lignes
Au niveau de J.d.B la puissance apparente écoule est la
différance entre la puissance générée et la
puissance demandée.
Pour un J.d.B « i » :
On a : Si = S Gi - SDi
Avec :
P i = P Gi - Di= Fip
Q Q Q F
= - =
i Gi Di iq
P= F =ipEP Gi -
EPDi
Qi = Fiq = QGi - Q Di
(I-13)
Le système d'équations (I-13) exprime l'expression
des pertes.
Ou bien on peut calculer les pertes par une autre méthode,
on calcule les pertes au niveau des lignes puis la somme algébrique
donne l'expression des pertes [06]
P P P
= +
Lij ij ji
aij = Qj + Qji
|
(I-14)
|
I-5 Résolution des équations de
l'écoulement de puissance
Il existe deux méthodes de base pour la
résolution des équations non linéaires de
l'écoulement de puissance : Gauss-Seidel (GS) et Newton-Raphson (NR). La
méthode la plus utilisée est celle de NR à cause de sa
convergence quadratique [02].
I-5.1 Méthode de Newton-Raphson
La méthode de NR, nous permet de remplacer le
système d'équations non - linéaires, par un système
linéaire.
Soit f( x 1 , x
2, xn ) une fonction à
(n)variables. Le développement de cette fonction en
série de
Taylor, au voisinage d'un point( a 1 , a
2, an ) , nous donne [05]
an
? f ? f ? f
f x x x f a a a x a
( ) (
) ( )
+ - ( )
x a .... ( )
1 2
, ,.... x a
n 1 2
, ,.... + + -
+ -
n 1 1 2 2 n n
? x ? x
? x
1 a 2 a n
1 2
Si on pose, Äx i = xi - a
i ( i = 1,2, ...n)
on aura
an
? f ? f ? f
f x x x f a a a
( ) (
- )
1 2
, ,.... + Ä x
n 1 2
, ,.... = Ä x + + Ä
x ....
n 1 2 n
? x ? x ? x
1 a 2 2
a n
1
Considérons maintenant un système
d'équations non - linéaires, à n variables
f1
f2
fn
|
(((x x x , ,... ) = 1 2 n x x x , ,... )
= 1 2 n x x x , ,... ) = 1 2 n
|
y 1
y 2 y n
|
(I-15)
|
Où,
f k ( x 1 , x
2 ,... x n ) = y k ,
k = 1,2, n
Le développement en série de Taylor, du
système d'équations (I-15), au voisinage d'une
estimation initiale( 0 )
xk , donne
? f ? f
f x x x y f x x x
0 0 0 0
( ) (
= = ) x 0 x (I-16)
1 2
, ,.... , ,.... + + Ä
+ Ä ....
k n k 1 2 n 1 n
? x ? x
xn0
1 x 0 n
1
k = 1,2, n
Äxk , représente la correction
à ajouter à 0
xk , pour se rapprocher de la solution
correcte.
Le système (I-16), peut être écrit sous la
forme matricielle suivante
f 1
y1
-
( )
0 x 0
x , ,
1 n
? f 1
? f 1
? f 1
0
Ä x
1
X 0
1
X 0
n
X 0
2
n
?x1
? x
? x
2
(I-17)
-
n n
0
( x 0
x , ,
1 n
y f
0
? fn
? f n
? f n
Ä x
n
X 0
1
X 0
n
X 0
2
2
?x
? x
? x
1
n
Ou encore
[ Ä U ] 0 = [ J ] 0 . [ Ä
X ]0 (I-18)
[ J] est la matrice jacobéenne du système
(I-15). d'où l'on tire
[ ] ( [ ] ) [ ]0
Ä X 0 = J 0 - . Ä U
(I-19)
1
La première solution approchée du processus
itératif est calculée par [ X ] 1 = [ X]
0 + [ ÄX]0
Généralement, pour une itération (k), On
a
[ X ] K = [ X ] K
+ [ ÄX ]K
+1 (I-20)
I-5.2 Application de la méthode de
Newton-Raphson, au problème de l'écoulement
de puissance
Mathématiquement, le problème de
l'écoulement de puissance peut être réduit à un
ensemble d'équations non-linéaires où le module et l'angle
des tensions aux niveaux des jeux de barres sont les variables. Dans la forme
la plus compacte, le nombre d'équations vaut approximativement deux fois
le nombre de jeux de barres. Les non-linéarités peuvent
être approximativement classées sous une forme quadratique. La
technique de N-R basée sur le calcul du gradient et de la relaxation est
utilisée comme méthodes de solution pour ces systèmes
d'équations.
Le problème peut être résolu en utilisant
soit les coordonnées rectangulaires soit les coordonnées
polaires. Il est préférable d'utiliser la forme polaire pour
faire apparaître les différentes grandeurs qui
caractérisent le réseau électrique.
D'après la forme générale d'équations
de puissance au J.d.B :
n
P= i
|
y ij
|
V i
|
|
V j
|
cos(ä ä ã )
j i
- + ij
|
Fip
|
j 1
n
i = 1,2, ,n (I-21)
Qi
V i
V j
y ij
Fiq
sin(ä ä ã )
j i
- + ij
j 1
Où i = 1 c'est le J.d.B de
référence
n : Nombre de J.d.B i : Numéro de
J.d.B Après développement de Fip
et Fiq en série de TAYLOR autour de la
première approximation :
? F ? F ? F
(0) (0) (0) (0) (0) (0) (0)
= ( )
ip ( )
ip Ä + ( )
ip
P F + Ä +
ä + ä Ä V
i ip 2 n 2
? ä ? ä ? V
(I-22) )
2 n 2
? F ? F ? F
(0) iq (0) (0) (0) (0) (0) (0)
( ) Ä + ( )
iq Ä + ( )
iq
Q F
= + ä + ä Ä V
i iq 2 n 2
? ä ? ä ? V
2 n 2
Ave (0)
Fip et (0)
Fiq ) sont des fonctions de tension et de phase :
ÄPP
A partir de la relation de Ä QQ
Avec c
|
P P F
(0) (0)
Ä = -
i i ip(I-23)
Q Q F
(0) (0)
Ä = -
i i iq )
|
Les deux systèmesd'équationss(IV-2))
et(IV-3))donnentt :
? F 2 2p p? F
2 2p p?F 2
2p p?F22P 2
(0))1? ä 2 2?ä n nV
2 2VV n
ÄA
p
ä (0) Ä 2 )
F=
Ä P(0))? F F? F F?F
F?F n
np np np np
ÄA änn( 0))
? ä 2 2?än nV
2 2Vnn
.
?a F 2 2q q? F 2 q
q?F 2 q q?F22
q
? ä 2 2?än nV 2
2Vnn
ÄA Q (0))2
ÄAV2(0))
.
(0) ?a F nq q? F nq q?Fnqq
?Fnqq
ÄA Q
ÄA Vnn (0)
n ?a
ä 2 2?änn
V 2 2Vnn
Donc on peut écrire le système comme suit :
Ää(0)) 1
IJ(0))--11 ÄP(0))?>(0) (0)
Ä V Ä Q )
(I-24))
ÄA
ÄPP
(0)=
(0)]Ää(0)m
On rappel que :
( K ) ( K 1)
+
Ä = ( K )
ä i ä i -
ä i
( k) ( K+1 ) (K)= V i - V
i
V i
ÄA
i ?# 1( ref ), ii ?#
2(cont)(I-25))
V i
yij
cos(äj - ä i
+ ãij)
, i ? j
Vj
n
+
j = 1, i ?j
yij
yij
cos( ãij )
Sous matrice J2:
Sous matrice J3:
Sous matrice J4:
sin(ä j - ä i +
ãii )
, i = j
?Pi = 2 V i
Vi
?
Q i = V i
cos(äj - ä +
ãi, )
, i ? j
?
? äi
cos(ä ä ã
- + ) j i ij
, i = j
yij
Vj
yij
Vj
n
? Qi
V i
?
yij
Vj
ä i
j = 1, i ?j
?Pi
?
ä i
?Pi
?
V i
n
Vj
V i
yij
j = 1, i ?j
cos(ä - ä i+ ãij)
,i = j
sin(ä j - ä i +
ij
, i ? j
sin( ä- ä + ã
ii) - 2
sin( ãij)
, i = j
? Qi
?
yij
Vj
V i
n
?
? Qi
yij
Vj
V i
j = 1, i ?j
(I-27)
(I-29)
(I-31)
L'adaptation de (I-24) avec (I-25) donne :
( 1)
+ ä ( )
ä K K Ä ä
i = +
V K
( 1)
+ V K
( )
Ä V
D'une manière générale
? [ä i ( K + 1)
[ä( K )
-1 Ap(k)
V ( K + 1)=
V ( K ) L
#177; LJ u()
V
- Ä)k
[
ÄP]
ÄQ = [ J ] ÄV
|
J=
|
J 1 J2 J
3 J4
|
J1 , J2 ,
J3 , J4 Sont les sous matrice de
Jacobienne.
I-5.3 Détermination des sous matrices de la
Jacobienne J :
A partir du système d'équations (IV-1) on peut
déterminer les éléments de J [05]. Sous
matrice J1:
? ä i
?Pi
V i
Vj
yij
sin(ä j - ä i +
ij
, i ? j
(I-26)
I-5.4 Remarques
· Si les écarts de puissance réactive au
niveau des jeux de barres de génération ne sont pas
donnés, les lignes et les colonnes correspondant à ces jeux de
barres doivent être éliminées.
· Si la puissance réactive
générée au niveau d'un jeu de barre de
génération dépasse sa limite inférieure ou
supérieure, ce jeu de barre sera considéré comme un jeu de
barre de charge avec Qg = Qmin ou
Qg = Qmax et le module de la tension (V) devient
une inconnue à calculer [02].
I-6 Algorithme de Newton-Raphson
Début
Lecture des données du système
Formulation de la matrice admittance Ybus
Estimation initiale des tensions et de phase au
.d.B V.(0) 8( k) i= 1,2,
,n i ? ref
|
Mettre le nombre d'itération k=1
Calcul des puissances active et réactive aux
J.d.B P ( k ) = ( P 1 ( k) P
2( k ) P n(
k));i ? ref
ak )= ( 00, , Q
n( k ) ); i ? ref
|
Détermination de maximum variation dans
la puissance
max ÄP Et max ÄQ
Calcul des différences entre les
puissances estimées et les puissances calculées
Si
max ÄP ( k) =
Oui
Calcul les puissances des lignes et les valeurs des tensions
aux J.d.B
Fin
Non
Calcul des éléments de la matrice Jacobienne
Calcul des corrections de tension et de phase Jacobienne
Calcul des nouvelles tensions aux J.d.B
ä i ( k ) paräi(
k+1)
( k) par V,. ( k+1)
Remplacer Et
i = 1,2, ,n i ? ref
K=k+1
Figure I-5 : Organigramme
simplifié de l'algorithme de Newton-Raphson
I-10 Application Newton-Raphson à un
réseau de six JDB
Ce réseau est constitué de 11 lignes de
transport, 3 générateurs et 3 charges au niveau des jeux de
barres n° 4, 5 et 6 Figure (I-6). La puissance et la tension de base sont
respectivement, 100 MVA et 230 KV. Les données de ce réseau sont
montrées dans l'annexe.
Les puissances actives et réactives
générées en MW et MVAR respectivement [02]. Le niveau de
tension de chaque jeu de barre i en p.u doit obéir à la
contrainte suivante
0 .90 = Vi = 1. 1 0
Figure I-6 : Schéma
unifilaire du réseau électrique à 6 jeux de
barres.
JdB N°
|
|
Tension
|
Puissance
générée
|
Puissance
générée
|
Module
|
Argument
|
Mw
|
Mvar
|
Mw
|
Mvar
|
1
|
1.0500
|
0.0000
|
107.8755
|
15.9562
|
0.0000
|
0.0000
|
2
|
1.0500
|
-3.6712
|
50.0000
|
74.3565
|
0.0000
|
0.0000
|
3
|
1.0700
|
-4.1958
|
60.0000
|
89.6268
|
0.0000
|
0.0000
|
4
|
0.9894
|
-4.1958
|
0.0000
|
0.0000
|
70.0000
|
70.0000
|
5
|
0.9854
|
-5.2764
|
0.0000
|
0.0000
|
70.0000
|
70.0000
|
6
|
1.0044
|
-5.9475
|
0.0000
|
0.0000
|
70.0000
|
70.0000
|
Tableau I-1 : Tension et
puissance au niveau de J.D.B.
Branche N°
|
Puissances transmises
|
Pertes
|
AU
|
DU
|
P(I J)
|
Q(I J)
|
P(J I)
|
Q(J I)
|
PL
|
QL
|
1
|
2
|
28.690
|
-15.419
|
-27.785
|
12.819
|
0.905
|
-2.600
|
1
|
4
|
43.585
|
20.120
|
-42.497
|
-19.933
|
1.088
|
0.188
|
1
|
5
|
35.601
|
11.255
|
-34.527
|
-13.450
|
1.074
|
-2.195
|
2
|
3
|
2.930
|
-12.269
|
-2.890
|
5.728
|
0.040
|
-6.541
|
2
|
4
|
33.091
|
46.054
|
-31.586
|
-45.125
|
1.505
|
0.929
|
2
|
5
|
15.515
|
15.353
|
-15.017
|
-18.007
|
0.498
|
-2.653
|
2
|
6
|
26.249
|
12.399
|
-25.666
|
-16.011
|
0.583
|
-3.612
|
3
|
5
|
19.117
|
23.174
|
-18.023
|
-26.095
|
1.094
|
-2.921
|
3
|
6
|
43.773
|
60.724
|
-42.770
|
-57.861
|
1.003
|
2.863
|
4
|
5
|
1.083
|
-4.942
|
-4.047
|
-2.785
|
0.036
|
-7.727
|
5
|
6
|
1.614
|
-9.663
|
-1.565
|
3.872
|
0.050
|
-5.791
|
Tableau I-2 : Puissances
transmises et pertes dans les lignes
La puissance active générée Totale
(MW) est :
|
217.8755
|
La puissance réactive générée
Totale (MVAR) est :
|
179.9395
|
La Puissance active demandée Totale (MW) es
t:
|
210.0000
|
La puissance réactive demandée Totale
(MVAR) est:
|
210.0000
|
Les Pertes Actives Totale (MW) est :
|
7.8755
|
Les Pertes Réactives Totale (MVAR) est
:
|
-30.0605
|
Le Facteur de Puissance est :
|
0.7710
|
Tableau I-3 : Résume la
solution obtenue par N-R
Figure I-7 : Convergence de
l'algorithme N-R pour le réseau électrique à 6
JDB.
I-11 Influence d'une consommation excessive de
réactif au bus 6
Si nous augmentons progressivement la charge connectée au
bus 6, la chute de tension en ce noeud varie de la façon décrite
sur la figure (I-8) suivante.
Figure I-8 : Chute de tension sur
le J.B 6
Le résultat obtenu sur cette la figure II.9 confirme bien
la théorie selon laquelle : l'absorption de puissance réactive en
un noeud à pour effet de diminuer la tension en ce noeud.
Il faut savoir qu'une diminution de la tension en un noeud
peut entraîner la diminution des tensions des noeuds voisins. Cette
réduction excessive de la tension peut occasionner une
instabilité de tension et provoquer le black-out local plus
général [05].
I-12 But du banc de capacités
Si nous augmentons la puissance des charges inductives pour
différentes valeurs de la puissance réactive des bancs de
capacités, nous obtenons la figure (I-9).
Figure I-9 : Influence de la
compensation la tension
La théorie est bien en accord avec les résultats
obtenus avec le logiciel de calcul du load flow. Pour des charges fortement
inductives, il faut injecter de la puissance réactive pour soutenir la
tension. Cette puissance doit pouvoir être régulée car,
pour des injections importantes (270 MVAr), la tension du jeu de barre 6 est
prohibitive (1,0044 pu).
En pratique, nous aurons recours à des systèmes
faisant intervenir des TCR (thyristor controlled reactor), des TSC (thyristor
switched capacitor) et bien d'autres. En effet, une charge est fluctuante et il
ne faut pas transformer le problème local en surtension en cas
déconnexion de la charge [08] [05].
I-13 Conclusion
Dans ce chapitre, on a fait la modélisation de quelques
éléments de puissance constituants le réseau de transport
et dont leur modélisation entre directement dans le calcul de
l'écoulement de puissance. Le problème de l'écoulement de
la puissance peut être donc résolu par la technique de NR qui
converge avec une même vitesse, mesurée par le nombre
d'itérations, pour les larges et courts systèmes, en moins de 4
à 5 itérations en général. Le problème le
plus important dans l'industrie d'électricité est de
réduire au maximum le coût de la production de l'énergie
électrique générée par l'ensemble des centrales
interconnectées. Ce problème ne peut être résolu par
l'écoulement de puissance mais par l'optimisation de l'écoulement
de puissance. Ce dernier problème est le sujet du deuxième
chapitre.
CHAPITRE II
Dispatching Economique
II- Dispatching Economique
II-1 Introduction
Le calcul de l'écoulement de puissance
conventionnel ne répond que partiellement à un problème
plus général comportant une exigence
d'optimisation, par exemple assurer une alimentation correcte
de la clientèle et une bonne répartition de la puissance. En
minimisant les coûts de production par des centrales qui ont chacune un
coût marginal particulier, fonction de la puissance fournie, ou en
optimisant le plan de tension de façon à respecter les
contraintes sur les matériels, à éviter les risques
d'instabilité de tension, à minimiser les pertes
joule ou les moyens de compensation réactive. Dans les études
d'exploitation et de planification des réseaux
électriques, on est amené à résoudre des
problèmes d'optimisation consistant à minimiser
une fonction des variables P, Q, V, et 0, et des contraintes
d'inégalité qui traduisent les limites de
fonctionnement des ouvrages (groupes de production, lignes, transformateurs,
...etc.). Ce type de problèmes est connu par le Dispatching Economique
ou plus généralement : Ecoulement de Puissance Optimal.
En doit déterminer la contribution de chaque centrale
électrique en service pour satisfaire la demande des consommateurs en
énergie électrique de sorte que le coût de production de
l'énergie totale soit le moins cher possible.
Normalement la capacité de génération est
plus grande que la demande de la charge électrique, c.-à-d., les
générateurs interconnectés doivent être capables de
produire une puissance électrique plus grande que celle consommée
par les clients. Il faut savoir que, en réalité, les centrales ne
sont pas situées à la même distance du centre de la charge,
ces centrales sont reliées entre eux par des lignes de transmission.
Afin de déterminer la répartition
économique de la charge entre les générateurs
interconnectés, le coût de fonctionnement de ces centrales doit
être exprimé en fonction de la puissance à la sortie
(débit). La fonction du coût à une forme non
linéaire qui peut approximer une courbe quadratique. A chaque
étape, la condition de fonctionnement de chaque générateur
est vérifiée pour l'assurer dans sa plage de
fonctionnement. En particulier il faut vérifier les angles de phase et
les tensions au niveau des jeux de barres aussi bien que les limites de charge
de la ligne.
Le but de ce chapitre est de montrer comment on peut
résoudre le problème de la répartition des puissances sur
les centrales électriques avec un coût de production minimal
[09].
II-2 Architecture des réseaux
électriques
Le réseau à très haute tension THT (400
KV, 225KV) d'interconnexion internationale forme un ensemble
maillé sur lequel sont raccordées les grandes centrales
(centrales nucléaires de 1000 MW, par exemple). Il est
complété par le réseau de répartition (60 à
150 KV) souvent exploité en poches reliées au niveau
supérieur de tension et sur lequel se raccordent des centrales
électriques de moindre puissances, ainsi que les grands utilisateurs
industriels. On trouve en suite un réseau de distribution (de 20 KV
à 400 V) desservant la clientèle (petites et moyennes
entreprises, commerces, secteur résidentiel). Ce réseau de
distribution est généralement de structure radiale,
éventuellement bouclé dans des zones urbaines pour assurer la
continuité de service, voire bouclé même en basse tension
dans certaines grandes villes. Le coût d'un
réseau bouclé est plus élevé par la
complexité du contrôle et de la protection, mais ce type de
réseau se caractérise par une meilleure continuité de
service.
L'alimentation d'une grande
agglomération se fait en général par une boucle à
380 ou 225 KV, alimentée par le réseau
d'interconnexion et sur laquelle sont raccordés des
postes abaisseurs vers le réseau de répartition, souvent en
câble pour la pénétration urbaine. Sur ce réseau de
répartition sont branchés des postes abaisseurs vers le
réseau de distribution (15 à 20 KV), bouclé et enfin le
réseau basse tension de structure radiale alimentant les consommateurs
(en triphasé ou en monophasé) [04].
II.3 Stratégie du fonctionnement des Centrales
électriques
Il existe un nombre infini des formes de fonctionnement pour
assure un chargement précis d'un système. On distingue chacune
des unités de génération en désignant les
puissances spécifiques de chacune d'elles en Mw ou Mvar. La figure II-1
illustre comment fonctionne à 100% de leurs capacités pendant 24
heures supportent la charge de base.
Des générateur intermédiaires
commandés fonctionnent la plupart du temps mais pas
nécessairement sous une charge totale. On procède au couplage des
unités des pointes à la ligne pendant des heures chaque jour. On
a besoin d'une capacité de réserve pour affronter le cas
d'urgences.
P (Mw)
Charge de pointe
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Demande total de système
Capacité de réserve
Charge 'intermédiaire
Charge de base
Heure
Figure II-1 : stratégie de
fonctionnement des centrales suivant la demande de puissance
électrique
II-3.1 Unités de charge de base
Les unités nucléaires sont
généralement rangées dans cette catégorie a cause
du besoin de conservation de l'équilibre thermique entre le
réacteur atomique et le générateur de vapeur, il est
préférable de stabilise les puissance actives
délivrées pour ce genre d'unités a un niveau constant dans
la mesure du possible, et faire fonctionner les unités dans des valeurs
constantes de puissance. II-3.2 Unités
intermédiaires
Quand il faut organiser les puissances actives
délivrées, on préfère utilise les unités
fonctionnant hydrauliquement, car on contrôle l'énergie
générée par celle-ci en jouant sur le débit d'eau
entrant à la turbine.
Les centrales électriques ne sont pas toutes
hydrauliques, mais on utilise des centrales thermiques contrôlables.
À cause des constantes de temps thermique d'un
système à vapeur, il est toujours nécessaire d'organise
ces centrales dans les limites de leurs moyennes maximales. C'est-àdire
la moyenne où l'on peut varier le niveau d'énergie ou puissance
en Mw par minute.
II-3.3 Unités de pointe :
Les générateurs entraînés par des
turbines à gaz peuvent répondre à l'augmentation de la
charge avec une grande vitesse. Pour cela, ils sont utilisés
fréquemment pour les heures de pointes, mais lorsqu'on dispose des
générateurs entraînés hydrauliquement ceux-ci sont
préférés en premier lieu. Les centrales de pointe doivent
être mises en marche dans un délai très court, elles
utilisent donc des moteurs à diesel, des turbines à gaz, des
moteurs a air comprimé ou des turbines hydrauliques à
réserve pompée.
Remarquons que la période d'amorçage est de 4
à 8 heures pour les centrales thermiques et de quelques jours pour les
centrales nucléaires. Il n'est donc pas économique d'utiliser ces
centrales pour fournir la puissance de pointe [10] [09].
II-3.4 Unités de réserve :
La gamme des générateurs demandés peut
être constituée de générateurs conservés
à la sortie partielle (capacité de réserve) ou des
générateurs intermédiaires à des degrés
différents de disposition. Le coût d'énergie varie en
grande partie en fonction du dollar par Mw heures ($/Mwh) entre les
différentes unités précédentes. L'unité de
pointe est considérée la plus chère, car elle n'est pas
exploitée toujours et on peut s'abstenir d'acheter ce type
d'unités pour des années en minimisant le pie de demande par le
contrôle de la charge. Il est primordial pour n'importe qu'elle
entreprise de production d'énergie électrique de conserver les
unités mixtes convenables et cela ne soit pas due seulement à la
variation de l'énergie demandée par heure, mais il est
obligatoire de procéder régulièrement à la
maintenance de toutes les centrales électriques [11].
En ce qui concerne les centrales nucléaires, il fait
les alimenter en combustible. La réussite de l' unité productrice
d'énergie à gérer les différentes unités
dépend essentiellement de sa capacité à réaliser le
compromis entre la génération de l'énergie et la demande
de la charge non pas pour 24 heures mais pour des années entières
[09].
II.4 Dispatching Economique :
Dans le dispatching économique, la fonction objective
à minimiser est le coût total de production des groupes
thermiques, de telle sorte que la charge électrique du système
soit entièrement satisfaite. Dans ce cas, la seule contrainte est que la
somme de toutes les puissances actives générées, soit
égale à la charge totale du système.
On en conclut que le modèle utilisé par le
dispatching économique standard, considère que les pertes de
puissances actives dans les lignes de transport et les transformateurs sont
négligeables, et que les équations de
l'écoulement de puissance ne sont pas prises en
considération.
Le système électrique est alors équivalent
à un seul jeu de barre où sont connectées tous les
générateurs de puissance et toutes les charges électriques
Figure II-2.
Le coût de l'énergie à
l'entrée du générateur, est
évalué en (Mbtu/h) ou ($/MW), qui représente la
quantité de fuel ou de combustible nécessaire pour le
fonctionnement de la chaudière.
Figure II-2 : Modèle du
système électrique utilisé dans le Dispatching
Economique.
Le coût de production à
l'entrée $ / Mw varie avec la puissance
à la sortie du générateur Pgi en
Mw. La relation entre le coût de production et la
puissance de sortie est appelée << courbe de
coût >> C i ( P
gi ) , Figure II-03.
Figure II-3 : Courbe de
coût typique (entrée-sortie) d'un
générateur La fonction du coût
d'un générateur i, peut être
approximée par une forme quadratique, comme suit
( ) i . P gi [ $ / h]
2
C i P gi = i + i
. P gi +
ng
Sujet à la contrainte ?= P gi =
i 1
|
P d
|
(II-02)
|
Où i , i ,
i sont des coefficients constants propres au
générateur i.
La dérivée de la fonction de coût par rapport
à la puissance générée, représente
l'accroissement du coût de combustible Figure II-04.
dC
i = + 2 . [ $ / Mwh]
dP gi
i i gi
P
La courbe de l'accroissement du coût de
combustible, mesure le coût additionnel du combustible $ / Mw ,
pour augmenter la puissance de sortie du générateur de 1 Mw
[02].
Figure II-4 : Courbe typique de
l'accroissement du coût de combustible
II.5 Formulation mathématique du problème
du Dispatching Economique :
Le problème du dispatching économique consiste
à minimiser le coût total du combustible (C), sujet à une
seule contrainte d'égalité qui est la somme de
toute les puissances générées est égale à la
puissance totale demandée (Pd).
Mathématiquement on peut écrire
ng ng
Minimiser ? ( ) ? (
C = C P = + . + . (II-01)
P 2 )
i gi i i gi
P i gi
i = 1 i = 1
Dans la pratique, chaque puissance générée (
Pgi ) est limitée par une limite inférieure (
Pgi min ) et une autre supérieure( Pgi max ) , ce qui
donne la contrainte d'inégalité suivante
P gi min = P gi = P gi max
i=1,2,...,ng (II-03)
II.5.1 La méthode Lambda :
Le problème d'optimisation devient comme suit :
ng
Minimise : ?
F = F i P gi
( )
i=1
ng
A condition que : 0
H = ?= - =
P gi P d
i 1
|
(II-04)
|
Le système de équation (II-04) est un
problème d'optimisation non linéaire avec contraintes, qui doit
résoudre par le développement d'une fonction s'appelle la
fonction de Lagrange.
Pour obtenir l'extremum d'une fonction objective, on doit ajouter
la fonction de contrainte à la fonction objective, par la multiplicateur
de Lagrange, qui préalablement indéterminé.
La fonction augmentée de Lagrange du problème est
donnée par :
L = F + . H
La condition nécessaire pour avoir l'optimum est quand les
dérivée premières de la fonction de Lagrange par rapport
aux Pgi et sont égales à zéro.
Dans ce cas on a ng+1 variables, les inconnues sont les
puissances générées et le multiplicateur de Lagrange.
La dérivée de la fonction de Lagrange par rapport
à ne donne que la contrainte d'égalité. D'une autre
façon, les puissances générées
Pgi optimales sont obtenues quand les
dérivées de la fonction
du coût par rapport aux puissances
générées soient égales à zéro, en
respectant que leurs sommes soit égale à la puissance
demandée totale.
On obtient l'équation suivante des dérivées
:
F
Donc : i
i
? = = IC
?Pgi
ICi: S'appelle l'incrément du
coût
Donc, la condition d'existence d'un optimum pour la fonction de
coût des centrales électrique thermique, et que l'incrément
du coût ICi , soit égale pour chaque
générateur, une même valeur,
préalablement indéterminée qui est .
Et bien, pour cette condition on doit ajoute une contrainte
d'égalité, la somme des puissances générées
égale la puissance demandée total.
La contrainte d'inégalité est que les puissances
générées ne dépassent pas ses limites. On
résume le problème comme suit :
? F i ? P gi
ng équations.
P g min = P gi = P g max ng
inégalités. (II-05)
ng
?= Pgi =
i 1
|
P d
|
Une équation.
|
Pour le problème des violations des contraintes
d'inégalités, on peut augmenter le système des
équations (II-05) par l'ensemble d'équations :
? F i ? P gi
? F i ? P gi
? F i ? P gi
Pour P g min = P gi = Pgmax
= Pour Pgi = Pg max
= Pour Pgi = Pg min
Si certains générateurs dépassent sa limite,
on prend cette limite, et on continue le processus de calcul pour les
autres.
La valeur de lambda initiale doit être comprise entre
min et max correspondants respectivement
aux Pg min et Pg max
- L'algorithme de la méthode lambda
:
Donner à une valeur initiale
Non
Oui
Imprimer
Calcule nouvelle valeur de lambda
Si P gi = P g min pose P gi = P
g min Si P gi = P g max pose P gi = P g
max
Calcule les puissances générées
Pgi pour i=1,2...ng
Critère d'arrêt atteint
Calcule å =Ó
pgi-Pd
Début
Figure II- 5 : Organigramme de la
méthode lambda
II.5.2 Solution du problème du Dispatching
Economique sans pertes
Pour résoudre le problème du dispatching
économique, on fait appel à la fonction de Lagrange,
formulée comme suit
? ng ( ) ?
? - ?
ng
2
+
L = . + . + ? = ?
P (II-06)
i i gi
P i gi
P P d gi
i = 1 ? i 1 ?
Est le multiplicateur de Lagrange. Les conditions
nécessaires pour un minimum sont données par
? L = . + 2 . - = 0 (II-07)
i i gi
? P gi
P
ng
L = -
P d P gi = 0 i 1,2,..., ng
=
(II-08)
? ?=
? i 1
P gi min = P gi = P g i max
Donc, pour un fonctionnement optimal des
générateurs, il faut que le l'accroissement du
coût de tout les générateurs soit le même, c-a-d
égal à( ) .
Le système d'équations (II-08)
comporte (ng + 1) équations avec (ng + 1)
inconnus, qui peuvent
êtres résolues par la substitution des valeurs de (
Pgi ) des premières équations dans
l'avant dernière
-
i
i
P gi
2
=
ng
-
?=
i 1
i
P d
=
2 i
i 1,2,..., ng
=
(II-09)
La valeur optimale de ( ) est alors calculée comme suit
ng
*
Pd +
i
i
? 2 1
La valeur optimale * est remplacée dans les
premières équations de (II-09) pour obtenir la puissance
optimale à générer par chaque générateur
Pgi
|
2
|
? ?
1 ?
?
i ?
?
|
P d
|
ng
?
+ ?
i ?
2
1 ?
i - (II-11)
ng
?
1
i ?
1 ?
i ?
II.5.3 Solution du problème Dispatching Economique
avec considération des pertes
Dans les systèmes réels, le transport de
l'énergie électrique vers les jeux de barre de
charge est souvent accompagné par des pertes de transmission. Le
problème du dispatching économique devient un peu
compliqué par rapport au cas précédent où les
pertes ont été négligées.
Dans ce cas, la contrainte
d'égalité représentée par
l'équation d'équilibre de
puissance donnée dans (2.3) doit inclure ces pertes. Si on
désigne par PL les pertes totales de puissances actives, la contrainte
d'égalité devient
ng
? P gi = P d + P (II-12)
L
i=1
Le lagrangien est alors formulé par
? ? (II-13)
?
ng ng
?
L = ? ( + . P + . P 2 ) +
? P P
+ - ? P
i= 1 ? i= 1
i i gi i gi d L gi
Les conditions nécessaires pour un minimum sont
données par
0
? L ? ? P ?
L
= +
. 2 . P - -
?? 1 ??
i i gi
? P ? P
gi ? gi ?
ng
? L = + -
P d P L ?= P gi
? i 1
|
0
|
i 1,2,..., ng
=
|
(II-14)
|
P gi min = P gi = P g i max
Les pertes de puissances actives dans le système
électrique, PL sont fonctions des impédances
du réseau et des courants qui transitent dans les différentes
branches du système électrique [4].
On peut donc considérer que les courants sont fonction des
variables indépendantes, Pgi et
pd .
La première équation de
l'expression II-14, nous donne une relation directe entre la
puissance générée ( Pgi ) et le
multiplicateur de Lagrange( ) , donnée par
i
dP
gi
(II-15)
dC
=
=
.
?PL
1
L i
gi
dP
? Pgi
1
Le terme =
L =
1
i ? P L
est appelé : facteur de pénalité du
générateur i.
? P gi
Remarques
Il existe trois approches générales pour
résoudre le problème du dispatching économique avec pertes
de puissance
1. La première approche consiste à
considérer les pertes de puissances actives constantes, dans la
contrainte d'égalité donnée par
l'équation (II-12).
2. La deuxième approche consiste à
développer une expression mathématique des pertes de puissances
actives, en fonction des puissances actives des générateurs.
Celle-ci est connue par la méthode de « formule
des pertes », ou méthode des
« coefficients B »
3. La troisième approche consiste
à introduire les équations de
l'écoulement de puissance comme contraintes
essentielles dans la formulation du problème
d'optimisation. Cette approche est connue par
l'Ecoulement de puissance optimal [12] [02].
II- 6 Classification des méthodes
d'optimisations :
La complexification croissante des problèmes
d'optimisation, a entraîné le
développement d'une grande quantité de
méthodes de résolution. La globalité de ces techniques
d'optimisation dans les différentes publications, se
divise typiquement en deux grandes classes dont le premier classement les
méthodes déterministes. Et une grande partie de
l'effort de recherche, plus spécifiquement dans les
domaines de la recherche opérationnelle et de
l'Intelligence Artificielle, est consacré depuis une
vingtaine d'années à la deuxième classe
de méthodes d'optimisation : les
métaheuristiques. La classification et illustrée dans la figure
II -5 [13].
Les méthodes déterministes
Les méthodes stochastiques
Les méthodes d'optimisations
Les méthodes heuristiques
Méthodes Branch bounde
Méthodes mathématiques
Simplex hook et rosembrok
Direction conjuguée
Plus grande pente
Gradient conjugué
QuasiNewton
Réseau de neurones
Les méthodes évolutionnistes
Mante carlo
Recuit simulé
Recherche taboue
Particule d'essaim
Plan d'expérience
Méthodes D'apprentissage
Algorithme génétique
Stratégie d'évolution
Prog évolutionniste
Evolution différentielle
Figure II-6 : Classification des
méthodes d'optimisations
II- 6. 1 Méthodes déterministes «
locales » :
II-6. 1. 1 Les méthodes de gradient :
Historiquement, les méthodes de gradient sont les plus
anciennes. Elles permettent de résoudre des problèmes non
linéaires et sont basées sur une hypothèse fort : la
connaissance de la dérivée de la fonction objectif en chacun des
points de l'espace. Cette famille de méthodes
procède de la façon suivante :
On choisit un point de départ x0 et
on calcule le gradient ?f (x0 ) en
x0 . Comme le gradient indique la direction de plus grande
augmentation de f , on se déplace d'une
quantité 0 dans le sens opposé au gradient et on
définit le point x1 :
x 1
? f x
( )
0
= -
x (II-16)
0 0 f x
? ( )
0
Cette procédure est répétée et
engendre les points x 0 , x 1 ,...,
xk . Ainsi, pas à pas, la distance entre le point
d'indice k et l'optimum diminue.
? f x
( )
k
x + = -
x ou k
? , > 0
k (II-17)
1 k k k
? f x
( )
k
k est le pas de déplacement à chaque
itération. Si k est fixé, on parle de
méthode de gradient à
pas prédéterminer.
L'inconvénient de cette procédure est que la
convergence est très dépendante du choix du pas de
déplacement. La convergence peut être très lente si le pas
est mal choisi. L'intérêt principal de cette
méthode est de pouvoir se généraliser aux cas de fonctions
non partout différentiables.
Actuellement, la méthode la plus usitée de cette
famille est la méthode de la plus forte pente. Elle permet de se
libérer du choix d'un k mais elle
introduit un critère d'arrêt. Le but de cette
méthode est de minimiser la fonction de :
g ( ) (
= f x k - . ? f x k
( ) ) (II-18)
- Algorithme de la plus forte pente
:
a) Choisie un point de départ x0 et
faire k=0.
b) A l'itération k : d k =
-?f( x k). Recherche k tel que
:
f x
( . ) { ( . ) }
+ d Min f x
= + d pour = 0 x k + 1 = x
k + k . d k .
k k k k k k
c) Si le test d'arrêt est
vérifié alors fin sinon k ? k + 1 et retourner
en b).
L'algorithme de la plus forte pente est à
la base de l'algorithme de Hill-climbing appelé
également algorithme de descente de gradient [14].
II- 6. 1. 2 La méthode de Newton :
La méthode de Newton est une méthode très
puissante à cause de sa convergence rapide au voisinage de la solution.
Cette propriété est spécialement utile pour les
applications dans les systèmes électriques. En effet, une
estimation initiale proche de la solution est facile à obtenir.
Les niveaux de tensions peuvent êtres prises au
voisinage des tensions nominales, les puissances généré
estimées à partir des données historiques et les valeurs
des prises de charges des transformateurs proches de 1.0 p.u.
- Développement du Lagrangien, du Gradient et
du Hessien :
La solution du problème de l'optimisation
par la méthode de Newton, nécessite
l'utilisation des théorèmes de Lagrange et de
Kuhn Tucker. Le lagrangien est formulé comme suit :
L z = f x +
( ) ( ) ( ) ( )
' g x + ' h x (II-19)
Avec : [ ]t
z = x , ,
X et jt sont respectivement
les multiplicateurs de Lagrange et de Kuhn Tucker et h(x) inclut seulement les
contraintes ( jti ? 0 et hi(x)=0 ).Le
Gradient et le Hessien, du Lagrangien ( ?L et ? ) peuvent êtres
définit comme suit
2 L
( ) ( )
? ? L z ?
? =
z ?? ??
? zi
|
(II-20)
|
?
? ?
i j
x
2
L ( )
Z
i j
? ?
i j
x
? 2 ( ) ( ) ( )
2 2
L Z ? L Z ? L Z
? ?
x x ? ?
x ? ?
x
i j i j
? 2 L Z
( ) 0 0
? ? ? ?
? ? ??
( ) ( )
? ? 2 L z ? 2 L z = ?
? ? ? ?
z z
i j
= =
H ?
? ?
?? ?
?
?
?
?
0 0 ? (II-21)
? ?
?? ?
Le Gradient est un vecteur constitué des
premières dérivées partielles du Lagrangien. Et Le Hessien
est une matrice carrée constituée des dérivées
partielles secondes du Lagrangien. Le théorème de Kuhn Tucker
donne les conditions nécessaires de la solution optimale z*
[02].
- Algorithme :
L'organigramme suivant illustre la structure de
l'algorithme newton. Nous détaillerons les diverses
phases qui le constituent et présenterons tout les étapes.
Début
Lecture de donnée et estimation initiale
Mettre le nombre d'itération T=0
Calculer le Gradient et le Hessien du Lagrangien.
T=T+1
Résoudre l'équation :
[ H ].ÄZ = ?L( Z)
ÄZ
Mettre à jour la solution:
Z nouveau = Z ancien -
Non
Si ÄZ =
Oui
Fin
Figure II-7 : Organigramme
simplifié de l'algorithme de Newton
II- 6. 2 Les méthodes métaheuristiques
(globale) :
II- 6. 2. 1 Mante Carlo :
C'est la plus simple des méthodes
stochastiques. Elle consiste à tirer une solution au hasard à
chaque itération. La fonction objective est évaluée en ce
point. Si elle meilleure que l'optimum courant, cette valeur
est enregistrée, ainsi que la solution correspondante et le processus
continue jusqu'à ce que les condition d'arrêt
soient vérifiées. Il s'agit donc
d'un processus d'exploration.
- Algorithme :
Début
Créé des solutions initiales
Evalue les solutions
Registrée la meilleur solution
Non Oui
Fin
Arrêt
Figure II-8 : Organigramme de la
méthode Monte Carlo
Les méthodes Monte Carlo peuvent être
utilisées, en première approche, pour avoir des renseignements
utiles sur la forme de la fonction. Elle permet par exemple de choisir de
façon plus appropriée le point de départ
d'un algorithme de recherche locale. Toutefois, cette
association ne garantit pas la localisation de l'optimum
global [15].
II- 6. 2. 2 Recuit Simulé :
Le recuit simulé est une version
améliorée de la méthode
d'amélioration itérative. Il a été
proposé en 1983 par Kirkpatrick pour la résolution des
problèmes d'optimisation. La méthode imite le
principe thermodynamique. Elle s'inspire du
phénomène physique de refroidissement lent d'un
corps en fusion qui le conduit à un état solide de basse
énergie.
Un métal est chauffé à une
température très élevée, il devient liquide et peut
occuper toute configuration. Quand la température décroît,
le métal va se figer peu à peu dans une configuration
qu'il de plus en plus difficile à déformer, il
est refroidi. En le réchauffant (recuit), le métal peut
être retravaillé de nouveau pour lui donner la forme
désirée. Il faut baisser lentement la température en
marquant des palies suffisamment longs pour que le corps atteigne
l'équilibre thermodynamique à chaque palier de
la température, ce qui permet d'obtenir à la fin
processus un matériau dans un état cristallin bien ordonné
correspondant à un état d'énergie
minimum. Par contre, si la baisse de température se fait de
manière trop brutale, le matériau est amorphe et ses atomes sont
figés dans un état désordonné traduisant un minimum
local d'énergie [15].
II- 6. 2. 2. 1 Température initiale
La température initiale est choisie arbitrairement par le
programmeur, il est souvent nécessaire de tester l'algorithme pour
choisir la bonne température initiale.
II- 6. 2. 2. 3 Modification
élémentaire
La modification élémentaire permet de faire
évoluer la solution. Une fois cette modification effectuée, il
nous faut calculer la nouvelle valeur de l'énergie du système et
faire la différence avec l'ancienne.
II- 6. 2. 2. 4 Paramètres :
La principale difficulté rencontrée dans la
résolution d'un problème
d'optimisation par cette méthode est liée
à la détermination du schéma de refroidissement.
L'ensemble des paramètres qui gouvernent la convergence
de l'algorithme sont :
· Valeur initiale du paramètre de contrôle T0
(température initiale)
· Facteur de réduction de la température
rt
· Nombre d'itérations à
température constante (longueur de la chaîne de Markov) Lm
· Taille de voisinage Ns
· Critère d'arrêt
Début
II- 6. 2. 2. 5 Algorithme :
L'organigramme suivant expose l'algorithme du recuit
simulé. Les sections suivantes détaillent et expliquent
l'organigramme.
Configuration initiale
Température initiale T
Fin
Non
Règle d'acceptation de Metropolis
: - Si ÄE = 0 : modification
accepté
- Si ÄE > 0 : modification
accepté
Modification élémentaire Variation
d'énergie ÄE
Oui
Equilibre thermodynamique
Oui
Système figé
Non
Programme du recuit Diminution lente de
T
Figure II -9 : Organigramme de
l'algorithme du recuit simulé.
II-6. 2.3 La méthode tabou :
La recherche tabou est une métaheuristique
d'optimisation présentée par Fred Glover en
1986. On trouve souvent l'appellation recherche avec
tabous en français.
- Principe :
L'idée de la recherche tabou consiste,
à partir d'une position donnée, à en
explorer le voisinage et à choisir la position dans ce voisinage qui
minimise la fonction objectif. Il est essentiel de noter que cette
opération peut conduire à augmenter la valeur de la fonction,
c'est le cas lorsque tous les points du voisinage ont une
valeur plus élevée.
C'est à partir de ce mécanisme
que l'on échappe aux minima locaux. Le risque cependant
est qu'à l'étape suivante, on
retombe dans le minimum local auquel on vient
d'échapper. C'est pourquoi il faut que
l'heuristique ait de la mémoire, le mécanisme
consiste à interdire (d'où le nom de tabou)
certains mouvements ou certaines composantes de ce mouvement
(l'exemple le plus simple est d'interdire les
derniers mouvements).
Les positions déjà explorées sont
conservées dans ce qu'on appel la Liste Tabou
d'une taille donnée, qui est un paramètre
ajustable de l'heuristique [17].
- Les tabous :
Les tabous sont une manière de représenter la
mémoire du cheminement effectué pour diriger l'exploration vers
des régions non visitées.
La manière la plus simple de définir les tabous
est de conserver une liste T des card. (T) dernières solutions
rencontrées et on empêche la procédure d'y retourner. On
gère cette liste comme une liste circulaire : on élimine le plus
vieux tabou et on insère la nouvelle solution (cette solution peut
s'avérer coûteuse en termes de quantité d'information
requise).
On peut alors définir les tabous en fonction des
"transformations" permettant de passer d'une solution à une autre.
Ainsi, on garde une liste des card. (T). dernières transformations
effectuées et on s'interdit de les inverser.
- Algorithme :
La méthode consiste à se déplacer d'une
solution vers une autre par observation du voisinage de la solution de
départ et à définir des transformations tabous que l'on
garde en mémoire. Une transformation tabou est une transformation que
l'on s'interdit d'appliquer à la solution courante.
Début
Nouvelle configuration courante s = t
|
Insertion du mouvement t ? s
dans la liste tabou
Configuration initiale s
Liste Tabou initiale vide
Perturbation de s suivant N mouvements non
tabous : Evaluation des N voisins
Sélection du meilleur voisin t
Actualisation de la meilleure solution connue
Non
Critère d'arrêt atteint
Oui
Fin
Figure II-10 : Organigramme de
l'algorithme de tabou simple.
II- 6. 2. 4 Les méthodes évolutionnistes
:
Les Algorithmes Evolutionnaires.Comprend principalement, en
plus des Algorithmes Génétiques, les Stratégies
d'évolution (en anglais Evolution Stratégies,
souvent désignées par ES), la programmation Evolutionnaire (en
anglais Evolutionnary Programming, EP) et la Programmation
Génétique (en anglais Genetic Programming, GP) [17].
Algorithmes Evolutionnair
Algorithmes Génétiques
|
|
Stratégies d'Evolution
|
|
Programmation Génétique
|
|
Programmation Evolutionnaire
|
|
|
|
|
Figure II-11 : Principales
catégories des Algorithmes Evolutionnaires
II- 6. 2. 4. 1 Stratégies d'Evolution (ES) :
Les premiers efforts pour la mise en place des
Stratégies d'Evolution (SE) ont eu lieu dans les années 60 en
Allemagne par Rechenberg en 1973 et Schwefel 1981. Ces algorithmes
s'appuient sur une représentation en nombres
réels et de dimension fixe des individus, ainsi que sur un
opérateur de mutation gaussienne. Les ES les plus performantes utilisent
les mutations auto adaptatives, dans lesquelles chaque individu porte avec lui
les paramètres de la mutation gaussienne qui lui sera appliquée
- paramètres eux-mêmes soumis à
mutation.
II- 6. 2. 4. 2 Programmation Génétique
(GP) :
Proposée par Cramer en 1985, la Programmation
Génétique (GP) a surtout été popularisée par
Koza au début des années 90. Elle
s'intéresse à
l'évolution de programmes. Elle propose un paradigme
permettant la programmation automatique d'ordinateurs par des
heuristiques basées sur les mêmes principes
d'évolution que les AG. La différence entre la
GP et les AG réside essentiellement dans la représentation des
individus. En effet, la GP consiste à faire évoluer des individus
dont la structure est similaire à celle des programmes informatiques.
Koza représente les individus sous forme
d'arbres, c'est-à-dire de graphes
orientés et sans cycle, dans lesquels chaque noeud est associé
à une opération élémentaire relative au domaine du
problème. La PG est particulièrement adaptée à
l'évolution de structures complexes de dimensions
variables.
II- 6. 2. 4. 3 Programmation Evolutionnaire (EP) :
La Programmation Evolutionnaire (PE) est introduite dans les
années 60 par L. Fogel, puis étendue par Burgin, Atmar et
d'autres. Elle a été conçue dans le but de faire
évoluer des machines à états finis, puis a
été étendue aux problèmes
d'optimisation de paramètres. Cette approche met
l'emphase sur la relation entre les parents et leurs
descendants plutôt que sur les opérateurs
génétiques. Elle a été utilisée dans de
nombreux autres champs d'application. Les
caractéristiques de l'évolution sont très
proches de celles des SE. Contrairement aux trois autres AE classiques, la PE
n'utilise pas une représentation spécifique des
individus mais plutôt un modèle évolutionnaire de haut
niveau, qui est associé à une représentation et à
un opérateur de mutation directement appropriés au
problème à résoudre.
I-7 Conclusion
Dans ce chapitre, on a exposé la formulation
mathématique générale du problème de la
répartition optimale de puissance, qui se traduit par un problème
d'optimisation d'une fonction objective sujet
à des contraintes. La plupart des équations formulant ce
problème sont non linéaire, de ce fait, il est nécessaire
d'utiliser une technique de programmation non linéaire
pour la résolution du problème.
CHAPlTRE lll
Les méthodes
métaheuristiques
III --Les méthodes métaheuristiques
III - 1 Introduction
Ce chapitre est consacré à la
présentation les algorithmiques génétiques et la
méthode de particules d'essaim pour la résolution du
problème d'optimisation de
l'écoulement de puissance dans le système
électrique. Les algorithmes génétiques sont des
algorithmes d'optimisation s'appuyant sur des
techniques dérivées de la génétique et de
l'évolution naturelle1 : croisements, mutations,
sélection, etc. Les algorithmes génétiques ont
déjà une histoire relativement ancienne, puisque les premiers
travaux de John Holland sur les systèmes adaptatifs remontent à
1962.
III -2 Les algorithmes génétiques
Un algorithme génétique recherche le ou les extrema
d'une fonction défini sur un espace de données.
Pour l'utiliser, on doit disposer des cinq
éléments suivants :
1. Un principe de codage de
l'élément de population. Cette étape
associe à chacun des points de l'espace
d'état une structure de données. Elle se place
généralement après une phase de modélisation
mathématique du problème traité. Le choix du codage des
données conditionne le succès des algorithmes
génétiques. Les codages binaires ont été
très employés à l'origine. Les codages
réels sont désormais largement utilisés, notamment dans
les domaines applicatifs, pour l'optimisation de
problèmes à variables continues.
2. Un mécanisme de génération de la
population initiale. Ce mécanisme doit être capable de produire
une population d'individus non homogène qui servira de
base pour les générations futures. Le choix de la population
initiale est important car il peut rendre plus ou moins rapide la convergence
vers l'optimum global. Dans le cas oft l'on
ne connaît rien du problème à résoudre, il est
essentiel que la population initiale soit répartie sur tout le domaine
de recherche.
3. Une fonction à optimiser. Celle-ci prend ses
valeurs dans R+ et est appelée fitness ou fonction
d'évaluation de l'individu. Celle-ci
est utilisée pour sélectionner et reproduire les meilleurs
individus de la population.
4. Des opérateurs permettant de
diversifier la population au cours des
générations et d'explorer
l'espace d'état.
L'opérateur de croisement recompose les gènes
d'individus existant dans la population,
l'opérateur de mutation a pour but de garantir
l'exploration de l'espace
d'état.
5. Des paramètres de dimensionnement : taille de la
population, nombre total de générations ou critère
d'arrêt, probabilités
d'application des opérateurs de croisement et de
mutation [18].
Principe
Un algorithme génétique est un algorithme
itératif de recherche d'optimum, il manipule une population de taille
constante. Cette population est formée de points candidats
appelés chromosomes. La taille constante de la population entraîne
un phénomène de compétition entre les chromosomes. Chaque
chromosome représente le codage d'une solution potentielle au
problème à résoudre, il est constitué d'un ensemble
d'éléments appelés gènes, pouvant prendre plusieurs
valeurs appartenant à un alphabet non forcément numérique
[19] [20].
A chaque itération, appelée
génération, est créée une nouvelle population avec
le même nombre de chromosomes. Cette génération consiste en
des chromosomes mieux "adaptés" à leur environnement tel qu'il
est représenté par la fonction sélective. Au fur et
à mesure des générations, les chromosomes vont tendre vers
l'optimum de la fonction sélective. La création d'une nouvelle
population à partir de la précédente se fait par
application des opérateurs génétiques que sont : la
sélection, le croisement et la mutation. Ces
opérateurs sont stochastiques [20].
III - 2.1 Codage des chromosomes et
décodage
Il y a plusieurs types de codage : binaire, réel, codage
de gray et codage dynamique des paramètres. Chacun ayant ses propres
avantages et inconvénients. Les plus utilisés sont
présentés ci-dessous.
III -2.1.1 Codage binaire
Holland et de Jong ont imposé le codage binaire de
longueur fixe pour un chromosome qui s'écrit sous la
forme d'une chaîne de l bits avec
n
l=?= ( )
l xi
i 1
Où l ( xi ) est le nombre de
bits du gène numéro i correspondant au paramètre
xi .
Un des avantage du codage binaire est que
l'on peut ainsi facilement coder toutes sortes de
paramètre : réel, entiers booléens et chaînes de
caractère. Cela nécessite simplement l'usage de
fonction de codage et décodage pour passer d'une
présentation à l'autre. Ce choix le rend
virtuellement applicable à tous les problèmes dont les solutions
sont numériques, c'est-à-dire calculées
par ordinateur.
Le génotype d'un individu
caractérise la structure du chromosome tandis que le phénotype
désigne la chaîne obtenue par la concaténation des
paramètres réels ou gênes(x1 , x
2, x3, ...) .
Le décodage convertit le chromosome en phénotype
grâce au génotype. Les valeurs des paramètre sont extraites
sont extraites du phénotype et ensuite fournies à la fonction
d'adaptation qui retourne la performance permettant ainsi de
classer l'individu dans la population.
Le phénotype est obtenu à partir du génotype
par l'équation :
im
? l- xim
2j + x
xi = 2 l( xi) -1
?j=0
( x)
b est le jeme bit dans le
gène numéro i.
Cette méthode de codage est relativement facile
à implanter mais elle présente
l'inconvénient de limiter la précision des
paramètres à une valeur correspondant à
l'écart entre deux configurations réelles
adjacentes obtenues, pour une variation du bit le moins significatif. On
constate que la précision du codage dépend du nombre de bits
utilisé. Pour un nombre de bits par gène valant 8, 16 et 32, les
précisions relatives valent ,1.5.10-5 et
2.3.10-10, respectivement.
A chaque paramètre xi , on associe un
gène gi qui est un entier obtenue par :
g i
|
- x im x iM -x im
|
. ( 2 ( ) - 1) l xi
|
III -2.1.2 Codage de gray
Avec le codage binaire, deux configurations proches dans
l'espace des paramètres peuvent avoir deux chromosomes
très distincts, par exemple, les chaînes «
01111 » et « 10000
» correspondent à deux configurations
réelles voisines alors qu'elles diffèrent de
cinq bits. Cette caractéristique peut s'avérer
pénalisante pour la recherche locale par croisement.
L'utilisation de code gray a
été recommandée pour répondre à ce
problème. En effet, avec ce code, les entiers adjacents ne
différents que d'un bit. Le passage entre deux
configurations réelles voisines ne nécessite que de modifier un
seul bit dans le chromosome.
Le passage du code binaire au code de gray est effectué de
la manière suivante :
? b sij l x sij l x
= ( ) ( )
=
gray j
b i i
= ??
j ? - =
1 ( )
? b b sij l x
j j i
Où ? représente l'addition modulo
2.
La transformation inverse s'obtient avec
l'équation suivante :
b
) gray
bk
= ? =
l x
( i
j k j
Si on considère que le chromosome est
représenté en code de gray, on effectuera
d'abord la transformation avant un décodage binaire
standard.
Ces opérations sont transcrites dans la table III-1.
Entier
|
Code binaire
|
Code Gray
|
0
|
0000
|
0000
|
1
|
0001
|
0001
|
2
|
0010
|
0011
|
3
|
0011
|
0010
|
4
|
0100
|
0110
|
5
|
0101
|
0111
|
6
|
0110
|
0101
|
7
|
0111
|
0100
|
8
|
1000
|
1100
|
9
|
1001
|
1101
|
10
|
1010
|
1111
|
11
|
1011
|
1110
|
12
|
1100
|
1010
|
13
|
1101
|
1011
|
14
|
1110
|
1001
|
15
|
1111
|
1000
|
Tab III- 1 : Code binaire et code
gray sur 4 bits
L'intérêt du codage de Gray se
comprend mieux lorsque les opérateurs de croisement et de mutation sont
présentés.
III -2.1.3 Codage dynamique des paramètres
Pour résoudre le problème de précision
inhérent au décodage binaire standard et améliorer la
recherche locale, un codage dynamique des paramètres est proposé.
La procédure de décodage est la suivante :
xi
? l x i
x x ( )
- ?
iM im j
= +
x ? + ( ) ?
2 ( )
i ?= 2 . b dN x
im l x j i
- 1 ? j 0 ?
Où dN(xi ) est une variable
réelle aléatoire à densité de probabilité
uniforme prise, dans l'intervalle [ 0,1]
L'introduction de
dN(xi ) supprime donc les discontinuités
entre deux configuration réelles
adjacentes, obtenues pour une variation du bit le moins
significatif, en proposant une valeur aléatoire [21] [15].
III -2.1.4 Codage réel
Dans le cas du codage binaire, des difficultés surviennent
pour calculer la fonction objectif et traiter les problèmes à
variables :
a. Les fonctions objectifs sont exprimées sous forme
réelle. Les chromosomes binaires doivent alors être convertis
à chaque évaluation.
b. Les problèmes multi-variables sont ramenés
à des problèmes mono variable par concaténation des
inconnues en un seul chromosome. A chaque évaluation, la chaîne de
bits résultante doit alors être découpée en autant
de sous-chaînes qu'il y a d'inconnues.
Ces sous-chaînes sont converties en nombres réels pour
l'évaluation de la fonction objectif.
Une solution est tout simplement de représenter
l'ensemble des variables par un vecteur x = (
x1 , x 2 , x3
,...xn ) où chaque xi est une
nombre réel. Cette façon de faire est le codage réel.
Il
emploie à cet effet des mécanismes plus
adaptés, reposant principalement sur une représentation
réelle des chromosomes [15].
III - 2.2 Fonction d'évaluation
La phase d'évaluation consiste
à calculer la << force >>
d'adaptation de chaque individu de la population (i.e. son
adaptation aux contraintes de l'environnement dans un
processus évolutif naturel). Un algorithme génétique tend
donc à maximiser la force des individus au cours des populations
successives pour aboutir à une population très bien
adaptée à son environnement, c'est-à-dire
à un ensemble de très bonnes solutions pour le problème
posé.
Si Le problème consiste à trouver le minimum de
la fonction objectif. Chaque Xi est limitée par une limite
inférieure Xi min et une limite supérieure Xi
max. la fonction objective est
bornée supérieurement, on va choisir une fonction
sélective à maximiser de la forme suivante [22] [23] :
fitness
on
0 sin
? -
F max ( ).... . . . ( ) max
F x si F x F
<
= ?
?
( III - 1 6)
III - 2.3 Sélection
Cet opérateur est chargé de définir quels
seront les individus qui vont être dupliqués dans la nouvelle
population et vont servir de parents (application de l'opérateur de
croisement). Soit n le nombre d'individus, on doit en
sélectionner n/2 (l'opérateur de croisement nous permet
de repasser à n individus). Cet opérateur est
peut-être le plus important puisqu'il permet aux
individus d'une population de survivre, de se reproduire ou de
mourir. En règle général la probabilité de survie
d'un individu sera directement reliée à son
efficacité relative au sein de la population.
On trouve essentiellement quatre types de méthodes de
sélection différentes : La méthode de la "loterie
biaisée", la méthode "élitiste" la sélection par
tournois et la sélection universelle stochastique.
III - 2.3.1 La loterie biaisée ou roulette
Wheel
Cette méthode est la plus connue et la plus
utilisée. Avec cette méthode chaque individu a une chance
d'être sélectionné proportionnelle à sa performance,
donc plus les individus sont adaptés au problème, plus ils ont de
chances d'être sélectionnés. Pour utiliser l'image de la
"roue du forain", chaque individu se voit attribué un secteur dont
l'angle est proportionnel à son adaptation, sa "fitness". On fait
tourner la roue et quand elle cesse de tourner on sélectionne l'individu
correspondant au secteur désigné par une sorte de "curseur",
curseur qui pointe sur un secteur particulier de celle-ci après qu'elle
se soit arrêté de tourner [24].
Figure III-1 : Sélection
par la méthode de la roue de loterie.
III - 2.3.2 La méthode élitiste
Cette méthode consiste à sélectionner les
n individus dont on a besoin pour la nouvelle génération P' en
prenant les n meilleurs individus de la population P après l'avoir
triée de manière décroissante selon la fitness de ses
individus. Il est inutile de préciser que cette méthode est
encore pire que celle de la loterie biaisée dans le sens où elle
amènera à une convergence prématurée encore plus
rapidement et surtout de manière encore plus sûre que la
méthode de sélection de la loterie biaisée ; en effet, la
pression de la sélection est trop forte, la variance nulle et la
diversité inexistante, du moins le peu de diversité qu'il
pourrait y avoir ne résultera pas de la sélection mais
plutôt du croisement et des mutations.
III - 2.3.3 La sélection par tournois
Cette méthode est celle avec laquelle on obtient les
résultats les plus satisfaisants. Le principe de cette méthode
est le suivant : on effectue un tirage avec remise de deux individus de P, et
on les fait "combattre". Celui qui a la fitness la plus élevée
l'emporte avec une probabilité p compris entre 0.5 et 1. On
répète ce processus n fois de manière a obtenir les n
individus de P' qui serviront de parents. La variance de cette méthode
est élevée et le fait d'augmenter ou de diminuer la valeur de
p permet respectivement de diminuer ou d'augmenter la pression de la
sélection.
III - 2.3.4 La sélection universelle
stochastique
Cette méthode semble être très peu
utilisée et qui plus est possède une variance faible, donc
introduit peu de diversité, nous n'entrerons donc pas dans les
détails, on se contentera d'exposer sa mise en oeuvre. On prend l'image
d'un segment découpé en autant de sous segments qu'il y a
d'individus. Les individus sélectionnés sont
désignés par un ensemble de points équidistants [24].
III - 2.4 Le croissement
Dans un algorithme génétique, des parties des
individus sélectionnés (parents) sont échangées par
croisement. Le croisement peut être effectué sur un ou plusieurs
parents pour former un ou plusieurs enfants (ou descendants). Il existe,
là aussi, de nombreuses méthodes de croisement.
Nous présentons ici les croisements classiques, qui
sont le croisement en un point, le croisement en deux points et le croisement
uniforme, il y à d'autres méthodes de croisement
appelées le croisement diagonal et le croisement de bloc. Ces derniers
opérateurs sont bien adaptés à la transmission des
propriétés topologiques entre les parents et les descendants
[25].
III - 2.4.1 Croisement en un point
On choisit au hasard un point de croisement, pour chaque
couple figure III-2. Notons que le croisement s'effectue
directement au niveau binaire, et non pas au niveau des gènes. Un
chromosome peut donc être coupé au milieu d'un
gène.
2 parents 2 enfants
10010
1001101011
10000
011010111
100100
001101
100100 10101001001
001101 10011010111
Figure III-2 : Principe de
croissement en un point
III - 2.4.2 Croisement en un et deux points
On choisit au hasard deux points de croisement figure III-3.
Par la suit, nous avons utilisé cet opérateur car il est
généralement considéré comme plus efficace que la
précédent. Néanmoins nous n'avons pas
constaté de différence notable dans la convergence de
l'algorithme.
Notons que d'autre formes de croisement
existent, du croisement en K points jusqu'au cas limite du
croisement uniforme.
2 parents 2 enfants
10101
001101
100100
001001
010111
10011
100100 10101 001001
001101 10011 010111
Figure III-3 : Principe de
croissement en deux points
III - 2.4.3 Croisement uniforme
Le croisement binaire utilise un masque (en binaire) de
même longueur que les parents. Chaque 1 contenu dans le masque
déclenche de l'inversion du gène visé
avec celui de l'autre parent. Voir le figure III-4 [25] :
0 0 0 1 1 1
Masque
2 enfants
0
0 0 1 0 0 1
0 010 0
0 1 0 1 1 1
011 0 1
1
1 0 0
|
0 0
|
0 1
|
1 1
|
0 0
|
2 parents
|
|
|
1 0 0
|
1 0
|
0 1
|
0 1
|
0 1
|
|
|
|
|
|
0 0 1
|
1 0
|
1 1
|
0 0
|
1 1
|
100
|
01 00
|
1
|
110 1
|
|
|
|
|
100
|
1 10 1
|
0
|
1 1
00
|
Figure III-4 : Croisement
uniforme
III - 2.5 Mutation
Nous définissons une mutation comme étant
l'inversion d'un bit dans un chromosome. Cela
revient à modifier aléatoirement la valeur d'un
paramètre du dispositif. Les mutations jouent le rôle de bruit et
empêchent l'évolution de se figer. Elles
permettent d'assurer une recherche aussi bien globale que
locale, selon le poids et le nombre des bits mutés. De plus, elles
garantissent mathématiquement que l'optimum global peut
être atteint.
1 0 0 1 0 0
1 0 0 1 0 0
0 1 0 1 0 0 1 0 0 1
0 0 1 0 1 0 0 1 0 0 1
Une mutation
1 1
Figure III-5 : Opérateur
de mutation
Début
III - 2.6 Organigramme de la procédure
génétique
L'organigramme fonctionnel de la figure III-6
illustre la structure de l'algorithme génétique
standard. Nous détaillerons les diverses phases qui le constituent et
présenterons les mécanismes associés à chacune
d'entre elles dans les sections suivantes [26].
Population initiale
T=T+1
Recombinaison : Croisement
Nouvelle Population
Non
Evaluation
Terminer
Sélection
Oui
Résultat
Figure III-6 : Organigramme d'un
algorithme génétique.
III - 2.7 Application de l'AG à la
répartition économique des puissances
Nous appliquons ici l'algorithme
génétique de base étape par étape à la
répartition économique des puissances sur un simple réseau
test constitué de 9 jeux de barres, 6 lignes électriques, 3
générateurs, 3 transformateurs et 3 charges.
G
G
G
Figure III-7 : Schéma
unifilaire de réseau électrique
Le tableau III-2 montre les données techniques et
économiques des trois générateurs interconnectés.
La puissance de base utilisée est de 100 MVA.
°
N
|
Pmin ( Pu )
|
Pmax ( Pu )
|
($ / h )
|
( $ / Mwhr)
|
( Mw2 hr)
$ /
|
1
|
0.30
|
1.8
|
105.0
|
2.45
|
0.01
|
2
|
0.15
|
0.9
|
44.1
|
3.51
|
0.01
|
3
|
0.40
|
1.9
|
40.6
|
3.89
|
0.01
|
Tableau III-2 : Ensemble des
paramètres des puissances actives générées
PGi
Le problème de la REP consiste à trouver le minimum
de la fonction objective. Chaque puissance active générée
PGi est limitée par une limite inférieure PGi min et une
limite supérieure PGi max . Puisque la
fonction objective est bornée supérieurement, on va
choisir une fonction sélective à maximiser de la forme suivante
[22] :
fitness
|
? F - F x
( ) si F x
( ) <
max
= ?
?0 sinon
|
Fmax
|
III - 2.7.1 Codage des chromosomes et le
décodage
La première étape consiste à coder les
variables PGi sous forme de chromosome. Pour sa
simplicité et sa commodité, le codage binaire est utilisé
dans cet exemple. Avec le codage binaire, les puissances actives
générées du réseau test(PG 1 ,
P G2 , PG3) vont
être codées comme une chaîne de « 0
» et « 1 »
avec,
respectivement, des longueurs(L1 , L
2 , L 3 ) (peuvent être
différentes).
Chaque paramètre PGi a une limite
supérieure PGi max = B et une limite inférieure
PGi min = A. Le choix de L1,L 2
et L3 pour les paramètres est sujet de la
résolution spécifiée par l'utilisateur
dans l'espace de la
recherche. Avec le codage binaire, la relation entre la longueur
de bit Li et la résolution correspondante Ri est donnée par :
Donc, l'ensemble PGi peut
être transformé en une chaîne binaire (chromosome) avec une
longueur
? Li et puis l'espace de
recherche est exploré. Il est à noter que chaque chromosome
présente une solution possible du problème. Par exemple, supposer
le domaine des paramètres de (PG 1 , P
G2 , PG3) qui est
présenté dans le Tableau 1. Si la résolution R
1 , R 2, R3 est
spécifiée comme 0.1, 0.05, 0.1 d'après
l'équation (7) on aura L1, L
2 et L3 = (4,4,4) . Alors
l'ensemble de paramètres (PG 1 ,
P G2 , PG3 ) peut
être codé selon le tableau III-3.
N°
|
P1 (Pu)
|
Code
|
P2 (Pu)
|
Code
|
P3 (Pu)
|
Code
|
1
|
0.3
|
0000
|
0.15
|
0000
|
0.4
|
0000
|
2
|
0.4
|
0001
|
0.20
|
0001
|
0.5
|
0001
|
3
|
0.5
|
0010
|
0.25
|
0010
|
0.6
|
0010
|
4
|
0.6
|
0011
|
0.30
|
0011
|
0.7
|
0011
|
5
|
0.7
|
0100
|
0.35
|
0100
|
0.8
|
0100
|
6
|
0.8
|
0101
|
0.40
|
0101
|
0.9
|
0101
|
7
|
0.9
|
0110
|
0.45
|
0110
|
1.0
|
0110
|
8
|
1.0
|
0111
|
0.50
|
0111
|
1.1
|
0111
|
9
|
1.1
|
1000
|
0.55
|
1000
|
1.2
|
1000
|
10
|
1.2
|
1001
|
0.60
|
1001
|
1.3
|
1001
|
11
|
1.3
|
1010
|
0.65
|
1010
|
1.4
|
1010
|
12
|
1.4
|
1011
|
0.70
|
1011
|
1.5
|
1011
|
13
|
1.5
|
1100
|
0.75
|
1100
|
1.6
|
1100
|
14
|
1.6
|
1101
|
0.80
|
1101
|
1.7
|
1101
|
15
|
1.7
|
1110
|
0.85
|
1110
|
1.8
|
1110
|
16
|
1.8
|
1111
|
0.90
|
1111
|
1.9
|
1111
|
Tableau III-3 : Codage de
l'ensemble des paramètres de PGi
Pour construire un codage multi-paramétrié, on
peut tout simplement concaténer autant de codage d'un
seul paramètre qu'il est nécessaire. Le
chromosome correspond à l'ensemble de paramètres
(1.7, 0.30, 1.1) est alors la chaîne de caractères binaire
suivante 111000110111. Le décodage est la procédure inverse
III- 2.7.2 Tirage et évaluation de la population
initiale
La première étape de tout algorithme
génétique est de produire la population initiale. Une
chaîne de caractères binaire de longueur l est associée
à chaque membre (individu) de la population. D'habitude, la chaîne
de caractères est connue comme un chromosome et représente une
solution du problème. Un échantillonnage de cette population
initiale crée une population intermédiaire. Nous fixons la taille
de la population à N = 4. Nous tirons donc de façon
aléatoire 4 chromosomes sachant qu'un chromosome est
composé de 12 bits, et chaque bit dispose d'une
probabilité '/2 d'avoir une valeur 0
ou 1. Le minimum, 1226.5 ($/hr), est atteint par la deuxième
séquence et le maximum, 1756.1 ($/hr), est atteint par la
troisième séquence TableauIII-4.
Voyons comment l'algorithme va tenter
d'améliorer ce résultat.
N°
|
Population initiale
|
P1 ( pu)
|
P2 (pu)
|
P3 (pu)
|
F (x )( $ / h)
|
F max - F(x)
|
1
|
000111111100
|
0.4
|
0.90
|
1.60
|
1579.0
|
177.10
|
2
|
000100101011
|
0.4
|
0.30
|
1.50
|
1226.5
|
529.60
|
3
|
101010011011
|
1.3
|
0.65
|
1.50
|
1756.1
|
0.000
|
4
|
111001010111
|
1.7
|
0.45
|
1.10
|
1622.3
|
133.80
|
Tableau III-4 : Processus de la
première génération de l'AG pour le
réseau 9 noeuds
Donc quelques opérateurs (reproduction, croisement et
mutation) sont appliqués à cette population pour obtenir une
nouvelle population. Le processus qui commence de l'actuelle population et
aboutit à la nouvelle population, est nommé une
génération [22].
III-2.7.3 Sélection
La sélection est appliquée afin de favoriser au
cours du temps les individus les mieux adaptés, à les mieux
adapté, Une nouvelle population va être créée
à partir de l'ancienne par le processus de
sélection de la roue de loterie biaisée. Nous tournons cette roue
4 fois et nous obtenons à la fin la nouvelle population décrite
dans le tableau III-5 [23] [22].
N°
|
Les séquences de la population initiale
|
Les séquences de la Nouvelle population
|
1
|
000111111100
|
000100101011
|
2
|
000100101011
|
000111111100
|
3
|
101010011011
|
111001010111
|
4
|
111001010111
|
000100101011
|
Tableau III-5 : Nouvelle
Population
III-2.7.4 Croisement
Le croisement est un opérateur très important des
algorithmes génétiques. Nous tirons aléatoirement un lieu
de croisement dans la séquence. Le croisement
s'opère alors à ce lieu avec une
probabilité Pc par exemple égale 1. Le tableau III-6 donne les
conséquences de cet opérateur [23] [22]
|
Locus l=3
|
|
Locus l=7
|
Parent 1
|
000100101011
|
Parent 2
|
000111111100
|
Parent 3
|
111001010111
|
Parent 4
|
000100101011
|
Enfant 1
|
000001010111
|
Enfant 1
|
000111101011
|
Enfant 2
|
111100101011
|
Enfant 2
|
000100111100
|
Tableau III-6 : Résultats
de croisement pour deux locus différents
III-2.7.5 Mutation
Dans cet exemple à codage binaire, Le rôle de la
mutation est d'introduire de nouvelles caractéristiques
génétiques, ou de les réintroduire, en modifiant quelques
gènes des individus enfants. Nous tirons ainsi pour chaque bit un
chiffre aléatoire entre 0 et 1 et si ce chiffre est inférieur
à Pm alors la mutation s'opère. Le tableau
III-7, avec Pm = 0.05, met en évidence ce processus [27] [22].
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
|
000001010111
|
0.28
|
0.26
|
0.70
|
0.78
|
0.98
|
0.47
|
0.90
|
0.45
|
0.80
|
0.82
|
0.16
|
0.39
|
000001010111
|
111100101011
|
0.52
|
0.71
|
0.56
|
0.46
|
0.44
|
0.08
|
0.44
|
0.36
|
0.30
|
0.85
|
0.75
|
0.94
|
111100101011
|
000111101011
|
0.55
|
0.01
|
0.59
|
0.81
|
0.97
|
0.22
|
0.70
|
0.52
|
0.93
|
0.71
|
0.22
|
0.44
|
010111101011
|
000100111100
|
0.17
|
0.96
|
0.35
|
0.04
|
0.75
|
0.89
|
0.28
|
0.25
|
0.93
|
0.13
|
0.94
|
0.70
|
000000111100
|
Tableau III-7 : Mutation avec
simple tirage aléatoire pour chaque bit entre 0 et 1
III-2.7.6 Retour à la phase
d'évaluation
Le minimum est maintenant de 977.5 $/h (séquence 1).Nous
sommes donc passé de 1226.5 $/h à 977.5 $/h
N°
|
Population initiale
|
P1 ( pu)
|
P2 (pu)
|
P3 (pu)
|
F (x )( $ / h)
|
F max - F(x)
|
1
|
000001010111
|
0.3
|
0.40
|
1.10
|
977.5
|
879.700
|
2
|
111100101011
|
1.8
|
0.25
|
1.50
|
1857.2
|
0.000
|
3
|
010111101011
|
0.8
|
0.85
|
1.50
|
1628.8
|
228.400
|
4
|
000000111100
|
0.3
|
0.30
|
1.60
|
1264.9
|
592.300
|
Tableau III-8 : Nouvelle
évaluation
Après une seule génération tableau III-8.
Bien sûr, nous devons recommencer la procédure à partir de
l'étape de sélection
jusqu'à ce que le minimum global soit obtenu, ou bien
qu'un critère d'arrêt ait
été satisfait. Il faut remarquer qu'on
n'a pas pris en considération toutes les contraintes
possibles. Finalement, il faut remarquer que si les AG convergent vers une
solution optimale rien ne permet de dire, quand cette solution est inconnue,
que le résultat soit la solution optimale. En outre, les AG peuvent
rester longtemps proches de la solution optimale sans
l'atteindre. C'est la raison pour laquelle de
nombreuses méthodes dites hybrides, combinant les AG et les
méthodes traditionnelles de gradient, sont de plus en plus
utilisées. Enfin, la durée de calcul (temps CPU) peut être
longue [22].
III- 3 Optimisation par essaim de particulaire
Les algorithmes «
d'optimisation par essaim de particules
» (Particle Swarm Optimization - PSO)
introduits pour la première fois par Kennedy et Eberhart [Kennedy, 1995
; Eberhart 2001] sont inspirés des déplacements collectifs
observés chez certains animaux sociaux tels que les poissons et les
oiseaux migrateurs. En effet, il est étonnant de voir comment ces
animaux se déplacent en groupe dans une seule direction, se divisent
parfois en plusieurs groupes afin d'éviter un obstacle
ou un prédateur, puis reforment un groupe compact. Avec des
règles locales très simples comme « rester
proche des autres individus », «
aller dans la même direction »,
« aller à la même vitesse
», ces animaux sont capables
d'éviter un prédateur par des mouvements
d'explosion puis re-forment le groupe originel, tout en
maintenant la cohésion du banc. Dans l'algorithme
à essaim de particules, les individus de l'algorithme
sont appelés particules et la population est appelée essaim
[28].
III-3.1 Principe Caractéristiques
L'optimisation par essaim de particules
repose sur un ensemble d'individus originellement
disposés de façon aléatoire et homogène, que nous
appèlerons dès lors des particules, qui se déplacent dans
l'hyperespace de recherche et constituent, chacune, une
solution potentielle. Chaque particule dispose d'une
mémoire concernant sa meilleure solution visitée ainsi que la
capacité de communiquer avec les particules constituant son entourage.
A partir de ces informations, la particule va suivre une
tendance faite, d'une part, de sa volonté à
retourner vers sa solution optimale, et d'autre part, de son
mimétisme par rapport aux solutions trouvées dans son
voisinage.
A partir d'optimums locaux
et empiriques, l'ensemble des particules va, normalement,
converger vers la solution optimale globale du problème traité.
Ce modèle présente quelques propriétés
intéressantes, qui en font un bon outil pour de nombreux
problèmes d'optimisation, particulièrement les problèmes
fortement non linéaires, continus ou mixtes (certaines variables
étant réelles et d'autres entières) :
1) Il est facile à programmer, quelques lignes de code
suffisent dans n'importe quel langage évolué.
2) Il est robuste (de mauvais choix de paramètres
dégradent les performances, mais n'empêchent pas d'obtenir une
solution).
Figure III-9 : Schéma de
principe du déplacement d'une particule.
Signalons, de plus, qu'il existe des versions adaptatives qui
évitent même à l'utilisateur la peine de définir les
paramètres (taille de l'essaim, taille des groupes d'informatrices,
coefficients de confiance). L'une de ces méthodes (Tribes) est
décrite en détail dans un des documents
téléchargeables à partir du site du séminaire
OEP'03. Son code source est disponible via le site Particle Swarm Central.
III -3.2 Topologie du voisinage
Le voisinage constitue la structure du réseau social.
Les particules à l'intérieur
d'un voisinage communiquent entre-elles. Différents
voisinages ont été étudiés (Kennedy, 1999) et sont
considérés en fonction des identificateurs des particules et non
des informations topologiques comme les distances euclidiennes dans
l'espace de recherche [15] :
A. Topologie en étoile : chaque
particule est reliée à toutes les autres.
l'optimum du voisinage est l'optimum
global.
B. Topologie en anneau : chaque particule est
reliée à n particules (en général, n =3),
c'est la topologie la plus utilisée.
C. Topologie en rayon : les particules ne
communiquent qu'avec une seule particule centrale
Figure III-10 : (a) anneau (avec n
= 2), (b) rayon, (c) étoile.
Le voisinage géographique auquel nous sommes
amenés à penser en premier lieu n'est pas
nécessairement pertinent car, d'une part, il
s'agirait d'un voisinage trop local, et
d'autre part car la socialisation des particules tend à
rendre tout voisinage social en voisinage géographique. Enfin,
c'est un voisinage très lourd en terme de calculs car
nécessitant de recalculer le voisinage de chaque particule à
chaque itération [29].
III-4 Formalisation et programmation
La PSO peut facilement être formalisée et
programmée. L'espace de recherche est de dimension D.
La position courante d'une particule dans cet espace à
l'instant t est donnée par un vecteur Pd (
t) , à D
composantes, donc. Sa vitesse courante est Vd (
t) . La meilleure position trouvée jusqu'ici
par cette particule est donnée par un vecteur Pdb (
t) . Enfin, la meilleure de celles trouvées par les
informatrices de
la particule est indiquée par un vecteur Pdg (
t) . Avec ces notations, les équations de mouvement
d'une particule sont, pour chaque dimension d [30]
V ( t ) V ( t - 1 ) .r ( P
= + C - P t
( 1) ) .r ( P
- + C - P t
( 1) )
-
d d 1 1 db d 2 2 dg d
Pd ( t ) = Pd( t
-1) + Vd (t)
Vd ( t) : Est la vitesse d'une
particule.
Pd ( t) : Est le déplacement d'une
particule.
r1 , r 2 : Sont des nombres aléatoires
compris dans l'intervalle [0,1]. C1 , C
2: Sont des constantes positives où C1 +
C2 = 2
III-4.1 Initialisation de l'essaim et Nombre de
particules
La position des particules ainsi que leur vitesse initiale
doivent être initialisés aléatoirement. Cependant, en ce
qui concerne la position des particules, il est préférable
d'utiliser un générateur de séquence de
SOBOL qui est plus pertinent dans la disposition homogène des particules
dans un espace de dimension n. La quantité de particules allouées
à la résolution du problème dépend essentiellement
de deux paramètres :
· La taille de l'espace de recherche
· Le rapport entre les capacités de calcul de la
machine et le temps maximum de recherche.
Il n'y a pas de règle pour
déterminer ce paramètre, faire de nombreux essais permet de se
doter de l'expérience nécessaire à
l'appréhension de ce paramètre.
III-4.2 Coefficient de constriction
Afin d'éviter que les particules ne se
déplacent trop rapidement dans l'espace de recherche,
passant éventuellement à côté de
l'optimum, il peut être nécessaire de fixer une
vitesse maximale (notée V max) pour améliorer la convergence de
l'algorithme. Cependant, on peut s'en passer
si on utilise un coefficient de constriction k et qui permet de resserrer
l'hyperespace de recherche. L'équation
de la vitesse devient alors :
1
k = -
1 +
( C r C r
. + . )
1 1 2 2
|
|
( C r C r
+ ) (
2
. . - 4 .
C r C r
+ . )
1 1 2 2 1 1 2 2
|
|
2
|
V t
( ) ( ( ) (
= K . V t - 1 + C .r P - P t
( 1) .r P
- +
) (
C - P t
( 1) )
- )
d d 1 1 db d 2 2 dg d
Les études de SHI et
EBERHART indiquent que l'utilisation
d'un coefficient de constriction donne
généralement un meilleur taux de convergence sans avoir à
fixer de vitesse maximale. Cependant, dans certains cas, le coefficient de
constriction seul ne permet pas la convergence vers la solution optimale pour
un nombre d'itérations donné. Pour
résoudre ce problème, il peut être intéressant de
fixer Vd max = pdmax en plus du coefficient de constriction,
ce qui, selon les études de SHI et
EBERHART, permet d'améliorer les
performances globales de l'algorithme.
III-4.3 Facteur d'inertie
Le facteur d'inertie w introduit par
SHI et EBERHART permet de
définir la capacité d'exploration de chaque
particule en vue d'améliorer la converge de la
méthode. Une grande valeur de w > 1 est synonyme
d'une grande amplitude de mouvement et donc, in fine,
d'exploration globale. A contrario, une faible valeur de w
< 1 est synonyme de faible amplitude de mouvement et donc,
d'exploration locale. Fixer ce facteur, revient donc à
trouver un compromis entre l'exploration locale et
l'exploration globale.
V ( t ) .V ( t - 1 ) .r ( P
= w + C - P t
( 1) ) .r ( P
- + C - P t
( 1) )
-
d k d 1 1 db d 2 2 dg d
w
Où : ( w -
max min )k
w w
= -
k max Kmax
w max = 0.9 Et w min = 0.4 .Donc La taille du facteur
d'inertie influence directement la taille de
l'hyper
espace exploré. De bons résultats ont
été trouvés pour une valeur décroissant
linéairement de 0:9 à 0:4 [31].
Pour accélère la convergence de la méthode
on peut introduire un autre facteur d'inertie s'appelle
Sigmoid qui décroît en fonction du
temps.
w k =
w max
- ( w - w ) max min
( ( 1 25 ) )
- -
k
1 exp
+
Où : K est numéro d'itération.
La figure suivante illustre la différence entre le facteur
d'inertie linaire et le facteur sigmoid par rapport a la convergence figure
III-11.
Figure III-11 : Influence
d'inertie linéairement et sigmoid
III-5. Algorithmes
Il existe différentes variantes de
l'algorithme selon la notion de voisinage que
l'on considère, les initialisations de
l'essaim, sa taille. L'organigramme suivant expose
l'algorithme d'essaim particule
quirésumés chacune des étapes.
Initiale de population
Evaluation
Calcul de la meilleur fitness de chaque particule
Calcul de la meilleur fitness de population
Début
Nouvelle Population
Terminer
Calcul de la vitesse Calcul de la position
Début
Résultat
Fin
Figure III-12 : Organigramme d'OEP
III-6 Avantages de L'OEP
L'optimisation par essaim de particules est
une méthode d'optimisation itérative
stochastique qui s'applique aussi bien aux problèmes
à variables continues qu'aux problèmes à
variables discrètes, contrairement à d'autres
méthodes d'optimisation. De plus, cette méthode
permet en général de converge rapidement vers une solution
approchée de bonne qualité.
C'est une méthode
d'optimisation très largement répandue dont le
fonctionnement est relativement simple et qui peut être
implémentée très facilement. La version adaptative
évite à l'utilisateur d'avoir
à fixer les paramètres de l'algorithme comme la
taille de l'essaim, les coefficients de confiance c1 et c2 ou
le nombre de particules informatrices. A l'initialisation de
l'algorithme, il est seulement nécessaire de
correctement décrire le problème à optimiser, les
contraintes du problème, la fonction coût que
l'on veut minimiser [30].
III-7 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons tout d'abord
présenté quelques généralités sur la
méthode d'optimisation génétique et
l'optimisation par essaim particule. Ainsi que leurs
application pour la résolution de problème de répartition
optimale de la puissance électrique.
Malgré le nombre important
d'évaluations, les algorithmes stochastiques
présentent le grand avantage par rapport aux méthodes
déterministes, d'avoir la capacité de trouver
l'optimum global. Les méthodes stochastiques les plus
prometteuses sont les algorithmes génétiques, les particules
d'essaim.
Le chapitre suivant se propose d'appliquer
ces méthodes. Elles seront testées et discutées sur des
fonctions tests ainsi que pour petits exemples de la répartition
optimale de la puissance dans le système électrique.
CHApJETRE IV
Application et Simulation
IV- Application et Simulation :
IV-1 Introduction :
Nous avons assisté ces dernières années
à une croissance très rapide des travaux utilisant les techniques
métaheuristiques dans les systèmes électriques. Cela est
dû à la simplicité de leurs mécanismes, la
facilité de leur mise en application et leur efficacité
même pour les problèmes complexes. Ce chapitre est consacré
au test des algorithmes suivants :
1. Algorithme de l'écoulement de puissance de
Newton-Raphson (N-R).
2. Algorithme de l'écoulement de puissance optimale par
la méthode lagrangien.
3. Algorithme de l'écoulement de puissance optimale par
les méthodes métaheuristiques.
· Algorithme Monte-carlo.
· Algorithme génétique (codage binaire).
· Algorithme d'optimisation par Essaim Particules.
Les tests seront effectués sur des réseaux
électriques de petites et moyennes échelles. Ces algorithmes ont
été développés dans l'environnement Matlab version
6.5, et exécutés par un microprocesseur Pentium 4 avec 512 MO de
RAM et 3 GHZ [02].
IV-2 Optimisation de fonction de coût :
Le problème de ce test consiste à trouver le
minimum de la fonction objective suivante :
ng
( ) ( á i â i P
Gi ã i P Gi 2
F x = + + ) (IV-01)
i=1
Chaque puissance active générée
PGi est limitée par une limite inférieure
PGi ( min) est une limite supérieure PGi ( max) .
PGi ( min ) = PGi = PGi( max) . Donc la
fonction objective est bornée supérieurement, on
va choisir une fonction fitness à maximiser de la forme
suivante :
F max
fitness = (IV-02)
F x
( )
Il y a de nombreuses façons de choisie le coefficient
Fmax . Ce facteur peut être pris comme
coefficient d'entrée, ou bien on peut lui affecter la plus
grande valeur de F(x) dans la population actuelle. Nous envisagerons cette
dernière possibilité dans cet exemple.
IV-2.1 Test de l'algorithme Génétique
:
Dans cette partie, on va appliquer l'algorithme
génétique d'optimisation à l'écoulement de
puissance, et voir l'avantage de cet algorithme par rapport à celui de
l'écoulement de puissance de Newton-Raphson. Ensuite on va
procéder à des comparaisons avec la méthode lagrangien et
Monte Carlo [29].
Paramètres A-G
Le code représenté par le format binaire est
d'une longueur 16 bits pour chaque générateur. Les
probabilités de mutation est 0.05 [22]. Le tableau IV-1 montre les
paramètres de l'AG utilisés pour cette simulation.
Taille de la population
|
50-80
|
La mutation
|
0.05
|
Type de croisement
|
Croisement en un point
|
Type de sélection
|
proportionnelle
|
Nombre de générations
|
200
|
Tableau IV-1:.les
opérateurs de l'AG - Binaire.
IV-2.2 Réseau test à 6 jeux de barres
:
Ce réseau est constitué de 11 lignes de
transport, 3 générateurs et 3 charges au niveau des jeux de
barres n° 4, 5 et 6 Fig. IV-01. La puissance et la tension de base sont
respectivement, 100 MVA et 230 KV [02].
Les coefficients de la fonction quadratique de coût et les
limites min et max des puissances actives et réactives des trois
générateurs sont donnés dans le tableau IV-2.
|
|
Pgi
|
|
Qgi
|
Coefficients de coût
|
|
J-b
|
limite min.
|
limite max.
|
limite min.
|
limite max.
|
c
|
b
|
a
|
|
(MW)
|
(MW)
|
(Mvar)
|
(Mvar)
|
($/MW2hr)
|
($/MWhr)
|
($/hr)
|
1
|
50.0
|
200
|
- 300
|
300
|
0.00533
|
11.669
|
213.1
|
2
|
37.5
|
150
|
- 300
|
300
|
0.00889
|
10.333
|
200.0
|
3
|
45.0
|
180
|
- 300
|
300
|
0.00741
|
10.833
|
240.0
|
Tableau IV- 2 : Les données
des fonctions de coût des 3 générateurs du réseau 6
bus
Le niveau de tension de chaque jeu de barre i (en p.u) doit
obéir à la contrainte suivante 0 .90 = Vi =1.
1 0
Figure IV-1 : Schéma
unifilaire du réseau électrique à 6 jeux de barres
Le tableau IV-3 montre le module et la phase des tensions
après la convergence des algorithmes N-R, LAG, MC et A-G on remarque que
toutes les tensions sont dans leurs limites admissibles. Les résultats
énergétiques et économiques figurent dans le tableau
VI-04. Le coût de production de la puissance active, après
convergence de l'algorithme génétique est nettement
inférieur à celui de l'écoulement de puissance
conventionnel N-R (3125.5 $/h contre
3189.5$/h). On peut conclure que l'optimisation des puissances
actives nous a permis de réaliser un gain de 64 $/h, et
ce en respectant toutes les contraintes de sécurité
imposées, sur les tensions, puissances actives et puissances
réactives des générateurs.
N° J-B
|
V ( Pu )
|
è ( deg ré )
|
N-R
|
Lambda
|
M-C
|
A-G
|
N-R
|
Lambda
|
M-C
|
A-G
|
1
|
1.0500
|
1.0500
|
1.0500
|
1.0500
|
0.0000
|
0.0000
|
0.0000
|
0.0000
|
2
|
1.0500
|
1.0500
|
1.0500
|
1.0500
|
-3.6712
|
-0.5252
|
-0.7663
|
-0.4775
|
3
|
1.0700
|
1.0700
|
1.0700
|
1.0700
|
-4.2733
|
-0.7809
|
-0.5621
|
-0.5662
|
4
|
0.9894
|
0.9870
|
0.9872
|
0.9870
|
-4.1958
|
-2.1085
|
-2.2448
|
-2.0690
|
5
|
0.9854
|
0.9846
|
0.9846
|
0.9845
|
-5.2764
|
-2.8585
|
-2.8647
|
-2.7623
|
6
|
1.0044
|
1.0046
|
1.0048
|
1.0047
|
-5.9475
|
-2.7278
|
-2.6687
|
-2.5773
|
Tableau VI-3 : Tensions du
réseau électrique à 6 J.B.
Il est clair d'après le tableau IV-4 que les pertes de
puissance actives ont diminué après l'optimisation. En effet, les
pertes par l'algorithme N-R sont de 7.8755 MW, alors qu'ils ne
sont que de 6.7406 MW en appliquant l'algorithme
génétique, soit une diminution de 1.1349 MW
(-14.41%).
N° J-B
|
|
N-R
|
lambda
|
M-C
|
A-G
|
1
2
3
|
107.8755 50.0000 60.0000
|
51.7190 91.0000 74.0000
|
54.7603 80.2614 81.6568
|
50.4633 89.117 77.1176
|
Puissance totale générée
|
217.8755
|
216.7090
|
216.6785
|
216.6986
|
Puissance totale demandée
|
210.0000
|
210.0000
|
210.0000
|
210.0000
|
Pertes totales de puissance
|
7.8755
|
6.7090
|
6.6785
|
6.6986
|
Coût de production ($/h)
|
3189.5
|
3126.9
|
3128.6
|
3126.4
|
Tableau IV-4 : Puissances et
coûts de production du réseau électrique à 6
J.B.
IV-2.3 Réseau test à 25 jeux de barres
:
Ce réseau est classé parmi les réseaux de
moyenne échelle et il est constitué de 35 lignes de transport, 5
générateurs et 24 charges Fig. IV-02.
Figure IV-2 : Schéma
unifilaire du réseau électrique à 25 jeux de
barres
Les limites des puissances générées (en MW
et MVAR) ainsi que Les coefficients de la fonction quadratique de coût
sont donnés dans le tableau IV-5.
Pgi Qgi Coefficients de coût
J-b
|
limite min. (MW)
|
limite max. (MW)
|
limite min. (Mvar)
|
limite max. (Mvar)
|
c ($/MW2hr)
|
b ($/MWhr)
|
a ($/hr)
|
1
|
100
|
300
|
-150
|
250
|
0.0015
|
1.80
|
40
|
2
|
80
|
150
|
-80
|
150
|
0.0030
|
1.70
|
60
|
3
|
80
|
200
|
-80
|
150
|
0.0012
|
2.10
|
100
|
4
|
20
|
100
|
-80
|
150
|
0.0080
|
2.00
|
25
|
5
|
100
|
300
|
-80
|
150
|
0.0010
|
1.90
|
120
|
Tableau IV-5 Les données
des fonctions de coût des 3 générateurs du réseau 6
bus
D'après le tableau IV-6 on remarque que les tensions
avant et après optimisation n'ont pas beaucoup changé, et ils
sont dans leurs limites admissibles. Par contre, les phases des tensions ont
changé. Cela s'explique par le fort couplage qui existe entre les phases
des tensions et les puissances actives.
N° J-B
|
V ( Pu )
|
è ( deg ré)
|
N-R
|
lambda
|
A-G
|
N-R
|
lambda
|
A-G
|
1
|
1.0200
|
1.0200
|
1.0200
|
0.0000
|
0.0000
|
0.0000
|
2
|
1.0000
|
1.0000
|
1.0000
|
13.5558
|
6.3106
|
6.4319
|
3
|
1.0000
|
1.0000
|
1.0000
|
6.5962
|
-0.8511
|
-0.2336
|
4
|
1.0000
|
1.0000
|
1.0000
|
2.2322
|
-3.9781
|
-1.7422
|
5
|
1.0000
|
1.0000
|
1.0000
|
7.4680
|
1.9193
|
3.7700
|
6
|
0.9802
|
0.9802
|
0.9802
|
7.4548
|
0.0961
|
0.4960
|
7
|
0.9913
|
0.9911
|
0.9922
|
5.7528
|
-0.5301
|
0.1737
|
8
|
0.9939
|
0.9932
|
0.9942
|
3.9060
|
-2.3764
|
-1.5251
|
9
|
1.0026
|
1.0003
|
1.0011
|
2.6911
|
-2.8173
|
-1.6411
|
10
|
1.0171
|
1.0154
|
1.0164
|
3.3125
|
-2.0919
|
-0.6228
|
11
|
1.0081
|
1.0049
|
1.0063
|
2.4218
|
-2.6583
|
-1.2861
|
12
|
0.9929
|
0.9911
|
0.9925
|
3.7334
|
-1.8661
|
-0.9112
|
13
|
0.9790
|
0.9791
|
0.9790
|
6.5416
|
-0.8457
|
-0.3756
|
14
|
0.9549
|
0.9591
|
0.9589
|
-2.0256
|
-5.2563
|
-4.9869
|
15
|
0.9570
|
0.9606
|
0.9605
|
-3.0916
|
-5.3774
|
-51861
|
16
|
0.9757
|
0.9758
|
0.9757
|
-2.9055
|
-43782
|
-4.2545
|
17
|
0.9952
|
0.9907
|
0.9924
|
2.5282
|
-2.2093
|
-0.9401
|
18
|
0.9928
|
0.9798
|
0.9845
|
1.5845
|
-3.3097
|
-1.7945
|
19
|
1.0094
|
0.9875
|
0.9954
|
2.4203
|
-2.5995
|
-0.8340
|
20
|
0.9854
|
0.9860
|
0.9859
|
0.4420
|
-5.1435
|
-3.1540
|
21
|
0.9769
|
0.9779
|
0.9779
|
-0.0611
|
-4.6233
|
-3.0375
|
22
|
0.9152
|
0.9755
|
0.9758
|
-2.4024
|
-5.8394
|
-4.6433
|
23
|
0.9983
|
0.9994
|
0.9993
|
-2.2684
|
-3.4988
|
-3.0698
|
24
|
0.9740
|
0.9753
|
0.9752
|
-5.0039
|
-7.2144
|
-6.4429
|
25
|
0.9442
|
0.9781
|
0.9781
|
-5.0257
|
-6.5618
|
-6.0248
|
Tableau IV-6 Tensions du
réseau électrique à 25 J.B.
Les résultas obtenus par A-G sont comparés avec
ceux trouvés par la méthode Newton Raphson et avec la
méthode d'optimisation LAG.
N° J-B
|
|
NR
|
lambda
|
A-G
|
1
|
45.7715
|
168.5802
|
142.9237
|
2
|
100.0000
|
94.0000
|
88.3549
|
3
|
150.0000
|
80.0000
|
85.1215
|
4
|
50.0000
|
20.0000
|
32.1059
|
5
|
200.0000
|
181.0000
|
192.8542
|
Puissance totale générée
|
545.7715
|
543.5802
|
541.3603
|
Puissance totale demandée
|
530.0000
|
530.0000
|
530.0000
|
Pertes totales de puissance
|
15.7715
|
13.5802
|
11.3603
|
Coût de production ($/h)
|
1512.50
|
1472.90
|
1470.05
|
Tableau IV-7 Puissances et
coûts de production du réseau électrique à 25
J.B.
D'après le tableau VI-7 on peut faire les remarques
suivantes
> Toutes les puissances générées sont
dans leurs limites admissibles Figure. IV-3.
> Le coût de production de la puissance active a
baissé considérablement après convergence de
l'algorithme génétique 1512.50 $/h
contre 1470.05 $/h, soit un gain financier de 42.45$/h
-2.8%. > En plus du gain financier apporté par l'algorithme
génétique de l'optimisation, les pertes totales
de puissance active ont aussi fortement diminuées de
4.4112 MW (-27.96%).
Gén1 Gén2 Gén3 Gén4 Gén5
350
300
Puissance active (MW)
250
200
150
100
50
0
Pgmin Pg Pgmax
Figure IV-3 Puissances actives
générées du réseau électrique à 25
jeux de barre.
Le tableau IV-8 donne un résumé sur les
résultats obtenus par la méthode génétique ainsi
que celles obtenus par les méthodes N-R et LAG [20].
Coût
de production ($/h)
|
Puissance active générée
totale
(Mvar)
|
Puissance
réactive générée
totale (Mvar)
|
Pertes réactives totales
(Mvar)
|
N-R
|
1512.50
|
34,3567
|
165.0000
|
-130.6433
|
LAG
|
1472.90
|
23,6492
|
165.0000
|
-141.3508
|
A-G
|
1470.05
|
21,8934
|
165.0000
|
-143.1066
|
Tableau IV-8 Comparaison des
puissances et coûts de production du réseau électrique
à 25 J.B.
On peut dire que les résultats obtenus par la
méthode génétique sont meilleurs par rapport aux autres
méthodes Figure IV-4.
LAG
A-G
N-R
500 520 540 560 580 600
Puissance active totale Mw Puissance réactive totale
Mvar
Pertes actives totales Mw
Figure IV-4 Comparaison des
puissances du réseau électrique à 25 jeux de
barre.
IV-2.4 Réseau test à 30 jeux de barres
(IEEE 30-bus)
Le troisième test est accompli sur un réseau
électrique, Constitué de 30 jeux de barres, 41 lignes
électriques, 6 générateurs, et 20 charges, puissance
demandée pour ce réseau test vaut 283.4 MW [02].
Figure IV-5 : Schéma
unifilaire du réseau électrique à 30 jeux de
barres.
Les coefficients de la fonction quadratique de coût et les
limites min et max des puissances actives et réactives des six
générateurs sont donnés dans le tableau IV-9.
|
Pgi
|
|
Qgi
|
|
Coefficients de coût
|
|
J-b
|
limite min. (MW)
|
limite max. (MW)
|
limite min. (Mvar)
|
limite max. (Mvar)
|
c ($/MW2hr)
|
b ($/MWhr)
|
a ($/hr)
|
1
|
50
|
200
|
- 20
|
200
|
0.00375
|
2.00
|
0
|
2
|
20
|
80
|
- 20
|
100
|
0.01750
|
1.75
|
0
|
5
|
15
|
50
|
- 15
|
80
|
0.06250
|
1.00
|
0
|
8
|
10
|
35
|
- 15
|
60
|
0.00830
|
3.25
|
0
|
11
|
10
|
30
|
- 10
|
50
|
0.02500
|
3.00
|
0
|
13
|
12
|
40
|
- 15
|
60
|
0.02500
|
3.00
|
0
|
Tableau IV- 9 : Les
données des fonctions de coût des 6 générateurs du
réseau 30 bus
Convergence de l'Algorithme Génétique
:
La figure IV-6 montre les meilleures valeurs sélectives
pour chaque génération. Nous remarquons une amélioration
de la population est très rapide au début et devient de plus en
plus lente à mesure que le temps passe [31]. L'optimum a
été obtenu après 156.99 secondes pour les 200
générations. L'influence selon de la taille de la population 50
et 80, nous montre une grande amélioration de la fonction coût
avec l'augmentation de la taille de la population, mais elle
génère une augmentation du temps d'exécution [22].
FigureIV-6 : Evolution
progressive de la fonction coût de l'AG - Binaire.
IV-2.5 Test de l'algorithme OEP
On va appliquer la méthode d'optimisation par essaim de
particules à l'écoulement de puissance, et voir l'avantage de cet
algorithme par rapport à celui de l'écoulement de puissance.
Ensuite on va procéder à des comparaisons avec la méthode
génétique [02].
Paramètres OEP :
L'optimisation par essaims particulaires fournit des solutions
proches de la solution optimale à l'aide des mécanismes de
modification de vitesse et la position, mais il reste le choix des
paramètres de la méthode comme problème principal. Elle
est applicable pour nombreux problèmes, dont le problème de
l'optimisation de l'écoulement de puissance.
Cinq paramètres rentrent en ligne de compte :
La dimension du problème, le nombre de particules, le type
du voisinage, la vitesse maximale et l'inertie. Le tableau IV-10 montre les
paramètres de l'OEP utilisés pour cette simulation. [29].
Taille de particules
|
30-60
|
l'inertie
|
Selon l'espace de recherche
|
Type de voisinage
|
étoile
|
Nombre de générations
|
100
|
Tableau IV-10 : les
paramètres de l'OEP.
Convergence de l'Algorithme ESSAIMS PARTICULES
:
Le temps de convergence de l'algorithme OEP a
été acceptable, et le processus a convergé à la 71
ème itération. La figure IV-7 montre l'évolution de la
fonction coût durant le processus d'optimisation. On voit d'après
cette figure que le coût de production commence à partir de la
valeur initiale 878.0 $/h, et le passage d'un point de
fonctionnement à un autre, jusqu'à l'atteinte du point de
fonctionnement optimal qui correspond au coût de production
802.90 $/h
Figure IV-7 : Evolution
progressive de la perte par l'OEP.
Il est clair d'après le tableau IV-11 que les
contraintes de sécurité pour les modules et phases de tension,
sont dans leurs limites admissibles. Aucune tension des jeux de barre de
charge, n'a pris une valeur au dessous de la valeur minimum de 0.90 p.u. Fig.
VI-8. Les phases des tensions des jeux de barres sont compris entre le minimum
de -14.0° et le maximum de 0.0° FigVI-09.
N° J-B
|
V ( Pu )
|
è ( deg ré)
|
OEP
|
A-G
|
OEP
|
A-G
|
1
|
1.0600
|
1.0600
|
0.0000
|
0.0000
|
2
|
1.0470
|
1.0470
|
-3.8422
|
-3.8384
|
3
|
1.0341
|
1.0340
|
-5.7882
|
-5.7647
|
4
|
1.0279
|
1.0278
|
-6.9894
|
-6.9607
|
5
|
1.0200
|
1.0200
|
-10.6197
|
-10.4986
|
6
|
1.0246
|
1.0245
|
-8.0928
|
-8.0489
|
7
|
1.0150
|
1.0149
|
-9.6155
|
-9.5411
|
8
|
1.0290
|
1.0290
|
-8.4063
|
-8.3320
|
9
|
1.0219
|
1.0218
|
-10.2586
|
-10.3179
|
10
|
1.0017
|
1.0015
|
-12.1502
|
-12.1785
|
11
|
1.0600
|
1.0600
|
-8.9394
|
-9.1548
|
12
|
1.0251
|
1.0251
|
-11.6032
|
-11.6017
|
13
|
1.0600
|
1.0600
|
-10.7173
|
-10.7158
|
14
|
1.0080
|
1.0080
|
-12.5459
|
-12.5471
|
15
|
1.0018
|
1.0018
|
-12.5808
|
-12.5845
|
16
|
1.0077
|
1.0077
|
-12.1199
|
-12.1310
|
17
|
0.9981
|
0.9979
|
-12.3522
|
-123754
|
18
|
0.9891
|
0.9890
|
-13.1865
|
-13.1989
|
19
|
0.9848
|
0.9847
|
-13.3389
|
-13.3566
|
20
|
0.9882
|
0.9881
|
-13.0981
|
-13.1184
|
21
|
0.9590
|
0.9888
|
-12.6036
|
-12.6288
|
22
|
0.9894
|
0.9893
|
-12.5963
|
-12.6205
|
23
|
0.9874
|
0.9873
|
-12.9213
|
-12.9275
|
24
|
0.9767
|
0.9767
|
-13.0131
|
-13.0226
|
25
|
0.9808
|
0.9808
|
-12.9294
|
-12.9165
|
26
|
0.9624
|
0.9624
|
-13.3815
|
-13.3687
|
27
|
0.9923
|
0.9923
|
-12.5864
|
-12.5597
|
28
|
1.0211
|
1.0210
|
-8.5754
|
-8.5271
|
29
|
0.9717
|
0.9717
|
-13.9073
|
-13.8805
|
30
|
0.9599
|
0.9599
|
-14.8353
|
-14.8085
|
Tableau IV-11 : Tensions du
réseau électrique à 30 J.B.
Comme montré dans le tableau IV-12, le coût de
production de la puissance active a été réduit de
-10.8% après optimisation par l'algorithme OEP, avec un
gain financier de 97.7089 $/h. Malgré que les pertes de
puissance active ont augmentées après l'optimisation, mais le
gain financier reste le plus
significatif.
|
|
|
|
|
|
N-R
|
M-C
|
A-G
|
OEP
|
Pg1 (MW)
|
98.7407
|
178.0322
|
178.9512
|
179.2904
|
Pg2 (MW)
|
80.0000
|
49.8470
|
45.3800
|
46.9470
|
Pg5 (MW)
|
50.0000
|
18.0949
|
22.1800
|
20.5574
|
Pg8 (MW)
|
20.0000
|
24.5521
|
24.0600
|
22.5000
|
g11 (MW)
|
20.0000
|
10.6331
|
10.4700
|
11.8750
|
Pg13 (MW)
|
20.0000
|
12.0850
|
12.0000
|
12.0011
|
Pertes de puissances actives (MW)
|
5.3407
|
9.8443
|
9.6412
|
9.7709
|
Puissance active générée totale MW)
|
288.7407
|
293.2443
|
293.0412
|
293.1709
|
Coût de Génération ($/hr)
|
900.6128
|
803.6260
|
803.1215
|
802.9039
|
Tableau VI-12 : Puissances et
coûts de production du réseau électrique à 30
J.B.
D'après la convergence des algorithmes d'optimisation
OEP on remarque que les tensions avant et après optimisation n'ont pas
beaucoup changé. Par ce que une petite variation dans la puissance
active au J.d.B, le module de la tension au J.d.B ne varie pas d'une
façon appréciable.
[ ] [ ][ ]
Ä Q J 4 Ä V
(IV-03)
Ils sont dans leurs limites admissibles entre 0.90 p.u et 1.10
p.u. Sont d'un minimum de 0.9599 p.u. et d'un maximum de
1.0600 p.u Figure IV-08.
Figure IV-8. Modules des tensions
du réseau électrique à 30 jeux de barre.
Par contre, les phases des tensions ont changé. Cela
s'explique par le fort couplage qui existe entre les phases des tensions et les
puissances actives du système électrique.
[ ] [ ][ ]
Ä P J 1 Äè
(IV-04)
Les angles des tensions sont d'un minimum et d'un maximum de
-14.8353° et de 0.0° respectivement
Figure IV-04.
Figure IV-9 : Phases des tensions
du réseau électrique à 30 jeux de barre.
IV-3 Optimisation de perte
Pour calculer les pertes dans les lignes, nous partons des
équations du Load Flow :
P V G V V G
2
= - i j ( ij ( i
. cos è - è +
j ) ij ( i
G sin è - è
j )
ij i ij
P V G V V G
2
= - i j ( ij ( j
. cos è - è +
i ) ij ( j
G sin è - è i
) )
ji j ij
La somme de ces termes représente les pertes sur la ligne
qui lie les noeuds i et j :
P Lij = P ij+ P ji
p G V V V
= ij [ i 2 2 i .
j cos ( i
- è - è +
j ) J 2 ]
V
Lij
p Lij G ij [ ( V i V
j ) 2 V i . V
j ( i
- + è - è j )
2 ]
Ce dernier résultant est obtenu en considérant que
è i - è j 0 , on peut donc utiliser le
développement en série de Taylor
2
Si de plus nous faisons l'hypothèse que les tensions aux
noeuds sont toutes proches de leur valeur
nominale (1 p.u.), nous obtenons l'approximation :
P
Lij = G ij è i - è
j
( )2
P L = G ij
|
( - ) 2
è i è j
|
Où G = matrice diagonale des conductances de ligne
Le tableau IV-13 expose une comparaison entre les
résultats trouvés par les méthodes
d'optimisation AG et OEP. La valeur des pertes de puissances
actives dans le réseau test trouvépar l'OEP qui est de
l'ordre de 4.0841 MW comparée avec celle trouvée
par AG qui vaut
4.1193 MW.
|
|
|
|
AG-OPF
|
OEP-OPF
|
Pg1 (MW)
|
65.6364
|
64.5747
|
Pg2 (MW)
|
76.4759
|
75.4726
|
Pg5 (MW)
|
47.8127
|
46.2995
|
Pg8 (MW)
|
34.1777
|
34.6452
|
Pg11 (MW)
|
35.8282
|
39.4744
|
Pg13 (MW)
|
27.5884
|
27.0177
|
Pertes de puissances actives (MW)
|
4.1193
|
4.0841
|
Puissance active générée totale (MW)
|
287.5193
|
287.4841
|
Coût de Génération ($/hr)
|
936.4443
|
936.0629
|
Tableau IV-13 : Puissances et
coûts de production du réseau électrique à 30
J.B.
IV-4 Test sur la fonction multi objective
Maintenant on va tester la méthode d'OEP l'optimisation
d'une fonction fortement non linéaire du
coût de combustible pour la production d'énergie
électrique et le minimise de perte. La fonction objective est
définit comme suit :
( ) ( )
F x
C
F x = (IV-05)
T P L
L'application a été faite sur le même
réseau électrique IEEE 30 bus.
Donc on utilise une fonction plus compliquée (la fonction
économique et les pertes active). Les
résultats montre le coût de production, les pertes
de puissance active. IV-14 qui suit.
|
Comme illustrée dans le tableau
|
|
OEP-OPF
|
Pg1 (MW)
|
141.6819
|
Pg2 (MW)
|
60.3516
|
Pg5 (MW)
|
24.1325
|
Pg8 (MW)
|
31.2570
|
Pg11 (MW)
|
18.3030
|
Pg13 (MW)
|
15.5624
|
Pertes de puissances actives (MW)
|
7.8884
|
Puissance active générée totale (MW)
|
291.2884
|
Coût de Génération ($/hr)
|
814.2475
|
Tableau IV-14 : Puissances et
coûts de production du réseau électrique à 30
J.B.
IV-5 Conclusion :
Dans ce chapitre, on a appliqué quelques
méthodes métaheuristiques, pour l'optimisation de
l'écoulement de puissance, sur des réseaux standard. Les
résultats obtenus par l'application de la méthode d'optimisation
par particules d'essaims est satisfaisants par rapport à les algorithmes
génétiques et très concluants du point de vu coût de
production, ainsi que du point de vu pertes de puissances actives qui sont
minimisés
CONCLUSION
Conclusion générale
Conclusion et perspectives
L'objective de cette thèse, on a
présenté la formulation du problème de la
répartition optimale
de puissance dans les réseaux électriques. Les
méthodes classiques proposées ont été
testées sur des réseaux électriques à moyenne
échelle, dont les résultats ont été
validés.
La complexité des problèmes liés aux
réseaux électriques fait en sorte qu'il est souvent difficile
d'utiliser des méthodes classiques, compte tenu du manque de
flexibilité dans les cas d'intégrer diverses contraintes
spécifiques. Les métaheuristiques constituent alors une
stratégie de résolution de plus en plus
privilégiée. Une des particularités importantes des
métaheuristiques, réside dans l'absence d'hypothèses
particulière sur la régularité de la fonction objective.
Aucune hypothèse sur la continuité de cette fonction n'est
requise, ses dérivées successives ne sont pas nécessaires,
ce qui rend très vaste le domaine d'application. L'optimisation par
particules d'essaim présente un fort potentiel d'application pratique,
par rapport les algorithmes génétiques. Mais le choix de
paramètres reste l'un des problèmes de l'optimisation par
particules d'essaim, c'est très difficile de trouver des bons
paramètres adaptés à la structure du problème.
Deux fonctions simulent dans notre travail. La première
calcule la puissance optimale délivrée par chaque
générateur avec l'utilisation de la fonction objective simple. La
deuxième est multi objective qui introduit l'optimisation des pertes
avec la minimise de coût. En perspective, nous proposons d'optimiser
d'autres fonctions objectives importantes, comme la puissance réactive
et les émissions des gaz toxiques dans l'atmosphère.
ANNEXE
A-1 Réseaux électrique à 6 jeux de
barres
Tableau A.1 Données des lignes du
réseau électrique à 6 J.B.
Du J.B
|
Au J.B
|
r (p.u)
|
x (p.u)
|
b/2 (p.u)
|
1
|
2
|
0.10
|
0.20
|
0.020
|
1
|
4
|
0.05
|
0.20
|
0.020
|
1
|
5
|
0.08
|
0.30
|
0.030
|
2
|
3
|
0.05
|
0.25
|
0.030
|
2
|
4
|
0.05
|
0.10
|
0.010
|
2
|
5
|
0.10
|
0.30
|
0.020
|
2
|
6
|
0.07
|
0.20
|
0.025
|
3
|
5
|
0.12
|
0.26
|
0.025
|
3
|
6
|
0.02
|
0.10
|
0.010
|
4
|
5
|
0.20
|
0.40
|
0.040
|
5
|
6
|
0.10
|
0.30
|
0.030
|
Tableau A.2 Données des jeux de barres du
réseau électrique à 6 J.B.
Numéro
|
Type
|
Pd
|
Qd
|
V
|
è
|
Vmin
|
Vmax
|
J.B
|
|
(MW)
|
(MVAR)
|
(p.u)
|
(degré)
|
(p.u)
|
(p.u)
|
1
|
Ref
|
00.00
|
00.00
|
1.05
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
2
|
Pv
|
00.00
|
00.00
|
1.05
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
3
|
Pv
|
00.00
|
00.00
|
1.07
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
4
|
PQ
|
70.00
|
70.00
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
5
|
PQ
|
70.00
|
70.00
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
6
|
PQ
|
70.00
|
70.00
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
Tableau A.3 Données des
générateurs du réseau électrique à 6 J.B.
Numéro Pg Qg Qmax Qmin Pgmax Pgmin ã
â á
J.B (MW) (MVAR) (MVAR (MVAR (MW) (MW) ($/MW2h) ($/MWh)
($/h)
1
|
00.00
|
0.0
|
300.0
|
-300.0
|
200.0
|
50.0
|
0.00533
|
11.669
|
213.1
|
2
|
50.00
|
0.0
|
300.0
|
-300.0
|
150.0
|
37.5
|
0.00889
|
10.333
|
200.0
|
3
|
60.00
|
0.0
|
300.0
|
-300.0
|
180.0
|
45.0
|
0.00741
|
10.833
|
240.0
|
A.2 Réseaux électrique à 25 jeux
de barres
Tableau A.4 Données des lignes du
réseau électrique à 25 J.B.
Du J.B
|
Au J.B
|
r (p.u)
|
x (p.u)
|
b/2 (p.u)
|
1
|
3
|
0.0720
|
0.2876
|
0.0179
|
1
|
16
|
0.0290
|
0.1379
|
0.0337
|
1
|
17
|
0.1012
|
0.2799
|
0.0144
|
1
|
19
|
0.1407
|
0.0097
|
0.0379
|
1
|
23
|
0.1015
|
0.2245
|
0.0873
|
1
|
25
|
0.0759
|
0.3593
|
0.0186
|
2
|
6
|
0.0617
|
0.2935
|
0.0155
|
2
|
7
|
0.0511
|
0.2442
|
0.0175
|
3
|
8
|
0.0579
|
0.2763
|
0.0185
|
3
|
13
|
0.0564
|
0.1478
|
0.0185
|
3
|
14
|
0.1183
|
0.3573
|
0.0113
|
4
|
19
|
0.0196
|
0.0514
|
0.0220
|
4
|
20
|
0.0382
|
0.1007
|
0.0558
|
5
|
21
|
0.0970
|
0.2547
|
0.0057
|
5
|
10
|
0.0497
|
0.2372
|
0.1335
|
5
|
17
|
0.0144
|
0.1269
|
0.0140
|
5
|
19
|
0.0929
|
0.2442
|
0.0140
|
6
|
13
|
0.0263
|
0.0691
|
0.0040
|
7
|
8
|
0.0529
|
0.1465
|
0.0078
|
7
|
12
|
0.0364
|
0.1736
|
0.0110
|
8
|
9
|
0.0387
|
0.1847
|
0.0118
|
9
|
17
|
0.0407
|
0.2075
|
0.0118
|
9
|
10
|
0.0970
|
0.2091
|
0.0900
|
10
|
11
|
0.0890
|
0.2859
|
0.0137
|
11
|
17
|
0.1068
|
0.2807
|
0.0161
|
12
|
17
|
0.0460
|
0.2196
|
0.0139
|
14
|
15
|
0.0281
|
0.0764
|
0.0044
|
15
|
16
|
0.0256
|
0.0673
|
0.0148
|
17
|
18
|
0.0806
|
0.2119
|
0.0122
|
18
|
19
|
0.0872
|
0.2294
|
0.0132
|
20
|
21
|
0.0615
|
0.1613
|
0.0354
|
21
|
22
|
0.0414
|
0.1087
|
0.0238
|
22
|
23
|
0.2250
|
0.3559
|
0.0169
|
22
|
24
|
0.0970
|
0.2595
|
0.0567
|
24
|
25
|
0.0472
|
0.1458
|
0.0317
|
Tableau A.5 Données des jeux de barres du
réseau électrique à 25 J.B.
Numéro J.B
|
Type
|
Pd (MW)
|
Qd (MVAR)
|
V (p.u)
|
è (degré)
|
Vmin (p.u)
|
Vmax (p.u)
|
1
|
Ref
|
00
|
00
|
1.02
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
2
|
Pv
|
10
|
03
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
3
|
Pv
|
50
|
17
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
4
|
Pv
|
30
|
10
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
5
|
Pv
|
25
|
08
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
6
|
PQ
|
15
|
05
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
7
|
PQ
|
15
|
05
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
8
|
PQ
|
25
|
00
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
9
|
PQ
|
15
|
05
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
10
|
PQ
|
15
|
05
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
11
|
PQ
|
05
|
00
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
12
|
PQ
|
10
|
00
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
13
|
PQ
|
25
|
08
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
14
|
PQ
|
20
|
07
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
15
|
PQ
|
30
|
10
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
16
|
PQ
|
30
|
10
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
17
|
PQ
|
60
|
20
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
18
|
PQ
|
15
|
05
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
19
|
PQ
|
15
|
05
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
20
|
PQ
|
25
|
08
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
21
|
PQ
|
20
|
07
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
22
|
PQ
|
20
|
07
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
23
|
PQ
|
15
|
07
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
24
|
PQ
|
15
|
05
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
25
|
PQ
|
25
|
08
|
1.00
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
Tableau A.6 Données des
générateurs du réseau électrique à 25
J.B.
Numéro
|
Pg
|
Qg
|
Qmax
|
Qmin
|
Pgmax
|
Pgmin
|
ã
|
â
|
á
|
J.B
|
(MW)
|
(MVAR)
|
(MVAR
|
(MVAR
|
(MW)
|
(MW)
|
($/MW2h)
|
($/MWh)
|
($/h)
|
1
|
0
|
0
|
250
|
-150
|
300
|
100
|
0.0015
|
1.80
|
40
|
2
|
100
|
17
|
150
|
-80
|
150
|
80
|
0.0030
|
1.70
|
60
|
3
|
150
|
4
|
150
|
-80
|
200
|
80
|
0.0012
|
2.10
|
100
|
4
|
50
|
-4
|
150
|
-80
|
100
|
20
|
0.0080
|
2.00
|
25
|
5
|
200
|
-47
|
150
|
-80
|
300
|
100
|
0.0010
|
1.90
|
120
|
A.3 Réseaux Electrique à 30 jeux de barres
(IEEE 30-bus) Tableau A.7 Données des lignes du réseau
électrique à 30 J.B.
Du J.B
|
Au J.B
|
r (p.u)
|
x (p.u)
|
b/2 (p.u)
|
1
|
2
|
0.02
|
0.06
|
0.03
|
1
|
3
|
0.05
|
0.19
|
0.02
|
2
|
4
|
0.06
|
0.17
|
0.02
|
3
|
4
|
0.01
|
0.04
|
0.00
|
2
|
5
|
0.05
|
0.20
|
0.02
|
2
|
6
|
0.06
|
0.18
|
0.02
|
4
|
6
|
0.01
|
0.04
|
0.00
|
5
|
7
|
0.05
|
0.12
|
0.01
|
6
|
7
|
0.03
|
0.08
|
0.01
|
6
|
8
|
0.01
|
0.04
|
0.00
|
6
|
9
|
0.00
|
0.21
|
0.00
|
6
|
10
|
0.00
|
0.56
|
0.00
|
9
|
11
|
0.00
|
0.21
|
0.00
|
9
|
10
|
0.00
|
0.11
|
0.00
|
4
|
12
|
0.00
|
0.26
|
0.00
|
12
|
13
|
0.00
|
0.14
|
0.00
|
12
|
14
|
0.12
|
0.26
|
0.00
|
12
|
15
|
0.07
|
0.13
|
0.00
|
12
|
16
|
0.09
|
0.20
|
0.00
|
14
|
15
|
0.22
|
0.20
|
0.00
|
16
|
17
|
0.08
|
0.19
|
0.00
|
15
|
18
|
0.11
|
0.22
|
0.00
|
18
|
19
|
0.06
|
0.13
|
0.00
|
19
|
20
|
0.03
|
0.07
|
0.00
|
10
|
20
|
0.09
|
0.21
|
0.00
|
10
|
17
|
0.03
|
0.08
|
0.00
|
10
|
21
|
0.03
|
0.07
|
0.00
|
10
|
22
|
0.07
|
0.15
|
0.00
|
21
|
22
|
0.01
|
0.02
|
0.00
|
15
|
23
|
0.10
|
0.20
|
0.00
|
22
|
24
|
0.12
|
0.18
|
0.00
|
23
|
24
|
0.13
|
0.27
|
0.00
|
24
|
25
|
0.19
|
0.33
|
0.00
|
25
|
26
|
0.25
|
0.38
|
0.00
|
25
|
27
|
0.11
|
0.21
|
0.00
|
28
|
27
|
0.00
|
0.40
|
0.00
|
27
|
29
|
0.22
|
0.42
|
0.00
|
27
|
30
|
0.32
|
0.60
|
0.00
|
29
|
30
|
0.24
|
0.45
|
0.00
|
8
|
28
|
0.06
|
0.20
|
0.02
|
6
|
28
|
0.02
|
0.06
|
0.01
|
Tableau A.8 Données des jeux de barres du
réseau électrique à 30 J.B.
Numéro J.B
|
Type
|
Pd (MW)
|
Qd (MVAR)
|
V (p.u)
|
è (degré)
|
Vmin (p.u)
|
Vmax (p.u)
|
1
|
Ref
|
0.0
|
0.0
|
1.060
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
2
|
Pv
|
21.70
|
12.7
|
1.043
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
3
|
PQ
|
2.4
|
1.2
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
4
|
PQ
|
7.6
|
1.6
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
5
|
Pv
|
94.2
|
19.0
|
1.010
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
6
|
PQ
|
0.0
|
0.0
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
7
|
PQ
|
22.8
|
10.9
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
8
|
Pv
|
30.0
|
30.0
|
1.010
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
9
|
PQ
|
0.0
|
0.0
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
10
|
PQ
|
5.8
|
2.0
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
11
|
Pv
|
0.0
|
0.0
|
1.082
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
12
|
PQ
|
11.2
|
7.5
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
13
|
Pv
|
0.0
|
0.0
|
1.071
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
14
|
PQ
|
6.2
|
1.6
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
15
|
PQ
|
8.2
|
2.5
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
16
|
PQ
|
3.5
|
1.8
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
17
|
PQ
|
9.0
|
5.8
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
18
|
PQ
|
3.2
|
0.9
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
19
|
PQ
|
9.5
|
3.4
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
20
|
PQ
|
2.2
|
0.7
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
21
|
PQ
|
17.5
|
11.2
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
22
|
PQ
|
0.0
|
0.0
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
23
|
PQ
|
3.2
|
1.6
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
24
|
PQ
|
8.7
|
6.7
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
25
|
PQ
|
0.0
|
0.0
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
26
|
PQ
|
3.5
|
2.3
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
27
|
PQ
|
0.0
|
0.0
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
28
|
PQ
|
0.0
|
0.0
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
29
|
PQ
|
2.4
|
0.9
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
30
|
PQ
|
10.6
|
1.9
|
1.000
|
0.00
|
0.90
|
1.10
|
Tableau A.9 Données des
générateurs du réseau électrique à 30
J.B.
Numéro
J.B
|
Pg
(MW)
|
Qg
(MVAR)
|
Qmax
(MVAR
|
Qmin
(MVAR
|
Pgmax
(MW)
|
Pgmin
(MW)
|
ã
($/MW2h)
|
â
($/MWh)
|
á
($/h)
|
1
|
0
|
0.000
|
200
|
-20
|
200
|
50
|
0.00375
|
2.00
|
0
|
2
|
80
|
27.687
|
100
|
-20
|
80
|
20
|
0.01750
|
1.75
|
0
|
3
|
50
|
21.544
|
80
|
-15
|
50
|
15
|
0.06250
|
1.00
|
0
|
4
|
20
|
22.933
|
60
|
-15
|
35
|
10
|
0.00830
|
3.25
|
0
|
5
|
20
|
38.883
|
50
|
-10
|
30
|
10
|
0.0250
|
3.00
|
0
|
6
|
20
|
40.345
|
60
|
-15
|
40
|
12
|
0.0250
|
3.00
|
0
|
Bibliographies
[1]: Delendi Louardi, " Controle de l'écoulement de
puissance active par FACTS", Mémoire de Magister, Université de
Batna, 2009.
[2]: S. Sayah, "Application des ensembles flous a la repartition
optimale de la puissance dans les reseaux electriques " Mémoire de
Magister, Université de Sétif, 2005
[3]: W.D. Stevenson, "Elements of Power System Analysis", New
York, NY: McGraw Hill, Inc, 1994.
[4]: HAIMOUR Rachida , " Contrôle des Puissances
Réactives et des Tensions par les Dispositifs FACTS dans un
Réseau Electrique " Mémoire de Magister, Université
d'Oran, 2009
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l'énergie électrique dans la cas de la stabilite de la tension"
Mémoire de Doctorat , Université de Batna, 2007
[6]: Computer methods in power system analysis (chapter 08),
ALLEN W.stagg, Ahmed H ELAbier, International Student Edition
[7]: Gasbaoui B," Optimisation de l'énergie
réactive dans un réseau d'énergie électrique"
Mémoire de Magister, Centre Universitaire de Béchar
[8]: Prabha Kundur, « Power system satability and
control», EPRI, 1993
[9]: A.Messaoudi "Dispatching économique des
réseaux électriques par les methods numériques "
Mémoire de Magister, Université de Batna, 2001
[10]: Theodore Wildi "Electrotechnique" Presse de
l'Université de Laval, Canada, 1978
[11]: Olle I.Elgerd" Electrique energy system teory
introduction" Mc Graw-Hill, 1982
[12]: A.J. Wood & B.F. Wollenberg, "Power Generation
Operation and Control", New York, NY, John Wiley & Sons, Inc, 1984, pp.
39,517.
[13]: A.Ponsich,"Strategies d'optimisation mixte en genie des
procedes application a la concepation d'ateliers discontinues"Mémoire de
Doctorat, institute national polytechnique de Toulouse2005
[14]: Alain Berro, "Optimisation multiobjectif et
stratégies d'evolution en environnement dynamique" Mémoire de
Doctorat, Université de Toulouse I, 2001
[15]: H.Omessaad"Contribution au devloppement de
méthods d'optimisation stochastique. Application a la concepation des
dispositif electrotechniques" Mémoire de Doctorat, Ecole central de
lille, 2003
[16]: R.R.Saldanha "Optimisation en
électromagnétisme par application conjointe des méthodes
de programmation nom linéaire et de la méthode des elements
finis" Thése de doctorat, Institut national Polytechnique de grenoble,
1992
[17]: F.Médioni"Méthodes d'optimistion pour
l'évitement aérien système centralises, systèmes
embarqués" Mémoire de Doctorat, Ecole polytechnique, 1998
[18]: Nicolas Durand "Algorithmes génétiqueset
autres outils d'optimisation appliqués à la gestion de trafic
aérien",2004
[19]: Ludovic, Mé., Audit de sécurité par
algorithmes génétiques. Thèse de Doctorat,
Université de Rennes 1, France, 7 Juillet 1994.
[20]: M. Nasri et M. EL Hitmy"Algorithme Génétique
et Critère de la Trace pour l'Optimisation du Vecteur Attribut :
Application à la Classification Supervisée des Images de
Textures" Maroc
[21] J.M.Alliot, T.Schiex "Intelligence Artificielle et
informatique Téorique" Cepadués-Edition, Toulouse, pp,
441-460,1994
[22] Mimoun Y, M RAHLI, M. KANDOUCI "Répartition
économique des puissance par un algorithme génétique en
code réel Application a un réseau 118 noeuds "
Conférence,2006, Maroc
[23] Adrian Rafael DIETZ" Optimisation multicritère
pour la conception d'ateliers discontinus multiproduits :aspects
économique et environnemental" Mémoire de Doctorat, , institute
national polytechnique de Toulouse 2004
[24] Souquet Amédée et Radet
Francois-Gérard "Algorithmes génétiques"TE de fin
d'année,2004
[25] Atousa ASSADI-HAGHI"Contribution au développement
de méthodes d'optimisation structurelle pour la conception
assistée par ordinateur de composants et de circuits
hyperfréquences" Mémoire de Doctorat, Université de
Limoges, 2007
[26] Bruno SARENI" Méthodes d'optimisation multimodales
associees a la modelisation numérique en electromagnétique"
Mémoire de Doctorat, L'ecole centrale de Lyon,1999
[27] R. Duvigneau, "Introduction aux Méthodes
d'Optimisation sans Gradient pour l'Optimisation et le Contrôle en
Mécanique des Fluides"2006
[28] OUADFEL SALIMA" Contributions à la Segmentation
d'images basées sur la résolution collective par colonies de
fourmis artificielles" Mémoire de Doctorat, Université de Batna,
2006
[29] Antoine Dutot et Damien Olivier"Optimisation par essaim de
particules Application au problème des n-Reines"
[30] Guillaume CALAS"Optimisation par essaim de particules"
France,
[31] V.Magnin, enseignant-chercheur " Optimisation et algorithms
génétique"
|