ANNEXE IV DÉTERMINATION DU
NOMBRE DE RETARD SELON LE CRITÈRE AIC OU SC
Tableau 1 Choix du retard pour le test de
stationnarité de LNY
retards
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Modèle 3
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Modèle 2
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Modèle 1
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p
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AIC
|
SC
|
AIC
|
SC
|
AIC
|
SC
|
0
|
-1.182095
|
-1.039359
|
-1.188365
|
-1.093208
|
-1.014778
|
-0.967199
|
1
|
-1.192467
|
-1.000491
|
-1.238209
|
-1.094227
|
-1.104332
|
-1.008344
|
2
|
-1.071399
|
-0.829457
|
-1.133828
|
-0.940275
|
-1.059207
|
-0.914042
|
3
|
-0.943021
|
-0.650491
|
-1.002342
|
-0.758566
|
-0.950633
|
-0.755612
|
4
|
-0.799570
|
-0.455971
|
-0.871547
|
-0.577034
|
-0.840861
|
-0.595433
|
5
|
-0.738592
|
-0.343638
|
-0.815361
|
-0.469775
|
-0.720222
|
-0.424006
|
6
|
-0.668960
|
-0.222625
|
-0.751594
|
-0.354851
|
-0.569822
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-0.222672
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ANNEXE V APPLICATION DE LA
STRATÉGIE DE DIKEY-FULLER À LA SÉRIE 
Il convient de déterminer le nombre de retard . Nous prendrons le nombre maximum de retard égal à 6.
Quel que soit le modèle retenu94(*), on constate que le critère d'AKAIKE et de
Schwarz conduisent à un choix de retard optimal =1 nous vérifierons ex-post dans le modèle retenu (avec
ou sans constante) que l'introduction du terme différencié
retardés a permis d'éliminer totalement l'autocorrélation
des résidus.
Procédons donc dès à présent au
test de racine unitaire en utilisant une stratégie de test de ADF. En
considérant le modèle 3, on teste alors la présence d'une
racine unitaire dans le processus en testant la nullité du
paramètre à l'aide d'une statistique de Student , où désigne l'estimateur des MCO. Le résultat est le
suivant :

Au seuil de 5%, le valeur critique est C(á) = ?3.5867,
Ainsi, dans ce cas pour un niveau de risque de 5%, > C(á), on ne rejette pas l'hypothèse nulle de racine
unitaire ( ). Il faut à présent évaluer la validité de
notre diagnostic en vérifiant que le modèle à partir
duquel nous avons fait le test (modèle 3) est bien le »bon»
modèle. Il nous faut donc à présent tester la
nullité du coefficient de la tendance conditionnellement à la
présence d'une racine unitaire. On effectue pour cela le test .
Pour la variable , nous obtenons ainsi une valeur de F3 égale à
2,39735482, Cette valeur est à comparer aux seuils critiques lus dans la
table de Dickey et Fuller (1981), Pour une taille d'échantillon de 25,
et un risque de première espèce de 5%, la valeur critique est
égale à 7,24. Donc la réalisation de F3 est
inférieure au seuil critique, on accepte l'hypothèse nulle de la
nullité du coefficient de la tendance conditionnellement à la
présence d'une racine unitaire. Ceci signifie que le test de non
stationnarité pratiqué avec les seuils asymptotiques incluant une
tendance (modèle 3) doit être remis en cause. Il faut donc
recommencer ce test à partir du modèle incluant uniquement une
constante. Les résultats du test sont :

La statistique de STUDENT associée à la variable endogène retardée
prend ici une valeur de -2.339616. Pour tester l'hypothèse , on utilise alors les seuils tabulés par DICKEY et Fuller pour
le modèle 2. Au seuil de 5%, le seuil critique est C(á) = ?2.9750
Ainsi, dans ce cas pour un niveau de risque de 5%, > C(á), on accepte l'hypothèse nulle de racine
unitaire ( ) dans le modèle 2.
Il faut à nouveau évaluer la validité de
notre diagnostic en vérifiant que le modèle 2 à partir
duquel nous avons fait le test de racine unitaire est bien le »bon»
modèle. On teste pour cela la nullité du coefficient de la
constante conditionnellement à la présence d'une racine unitaire.
La réalisation de la statistique de Fisher F2, est
égale à 2,32449345. Pour une taille d'échantillon de 25,
et un risque de première espèce de 5%, la valeur critique est
égale à 7,24.
Donc la réalisation de F2 est
inférieure au seuil critique, on accepte donc l'hypothèse nulle
de la nullité de la constante conditionnellement à la
présence d'une racine unitaire. Ceci signifie que le test de non
stationnarité pratiqué avec les seuils asymptotiques incluant une
constante (modèle 2) doit être remis en cause. On achève
donc le test avec le modèle 1 et les résultats sont les
suivants :

Finalement, l'application des tests ADF nous indique que la
série est engendrée par un processus non stationnaire I (1) de type
AR(2).
A présent, il convient de tester
l'autocorrélation des résidus.
Tableau AC et PAC des résidus de la
régression 

Les Qstat de Ljung-Box sont
tous significativement nul au seuil des 5% donc on peut conclure que les
résidus ne sont pas autocorrélés.
* 94 Voir tableau 1 de l'annexe
IV
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