Utilisation des arbres ligneuses comme bioindicateurs de pollution atmosphérique( Télécharger le fichier original )par Louati FARES Université Ferhat Abbas de Setif - Ingénieur d'état en écologie végétale et environnement 2008 |
Tableau n 02 : les sources des polluants et leur effet 5-2-La granulométrie des poussièresLes particules dispersées dans l'air peuvent se classer par ordre de tailles décroissantes en catégories distinctes selon ramad .f (2005) 5-3-1-Poussières de grands diamètres, sédimenteux Des grosses particules mesurent en moyenne 20u, se localisent dans les basses couches la troposphère (au-dessous de 3000m) et retombent dans les environs de leurs sources d'émission .elle prédominent dans l'atmosphère des agglomérations fortement industrialisées. (Bliefert, Perraud)(6) 5-3-2-Poussières semi-finesDes particules semi-fines peu ou pas sédimentables, elles ont une ville comprise entre 2.5et 0.1u cette dernière dimension représente la limite inférieure au de la quelle la sédimentation n'est plus possible à cause du mouvement brownien dont l'accélération devient supérieur à celle de la gravitation .elle sont malgré tout ramenées tôt au tard au sol, même si leur taille est faible que 1000°A, par les 5-3-3-Poussières infra microscopiques insédimentauxDes particules très fines (des aérosols).leur tailles peut descendre au -dessous de 10°A, leur diamètre moyen est à peine de 300°A .elles sont de composition inconnue par suite de la masse infine qu'elles représentent par rapport aux autres constituants de poussières. (Ramade François) Globalement, la majorité des aérosols ont un diamètre compris entre 0.1et 20u .ils jouent un rôle très important dans les principaux phénomènes atmosphérique par suite de leur pouvoir de diffusion des radiations, le duel interfère avec de nombreux facteurs écologique de première importance (éclairement, température au sol) 5-3-La pollution d'origine naturelle Dans l'atmosphère, les particules ont une origine naturelle, c'est le cas de l'activité volcanique, de la génération par la mer sous l'action du vent et des vagues, une origine que l'on peut encore considérer comme naturelle mais avec une pression de l'homme sur la nature, c'est le cas de l'érosion éolienne, des feux de végétation ou de foret, des matériaux biologiques comme les bactéries, les spores, les pollens 5-4-La pollution d'origine industrielle (anthropogénique) L'activité industrielle crée des polluants très varies , ceux-ci sont constitues de manière générale , des produits faisant l'objet d'une fabrication , ou de produits primaires ou intermédiaires de cette fabrication , ou encore de produit de décomposition des produits précités , ces émissions peuvent être continues ou discontinues .A titre d'exemple on peut cité 5-4-1-Sidérurgies L'industrie sidérurgique transforme des matières (minerai de fer, charbon) C'est une source considérable d'émission de poussière (ces poussières sont de composition chimique variable et de granulométrie déverse), allant de 10 à 100u suivant des procédés utilisés. 5-4-2-L'industrie des métaux ferreux Dans l'industrie des métaux non ferreux tels que le zinc,le suivre et le plomb . La diverse opération de grillage de raffinage et de fusion dans les fours provoque des émissions de vapeurs métalliques qui se répandent dans l'atmosphère, s'oxydent et se subliment en fines particules qui peuvent sédimenter ou rester en suspension. 5-4-3-Industrie de la céramique Si le baillage et la pulvérisation des matières se font aujourd'hui en vase clos et ne représente donc plus de dangers de pollution, le finissage des pièces, lui, se fait au papier de verre. De plus, entré les deux cuissons que subissent les pièces durant leur préparation, elles sont époussetées au plumeau.l'empoussierage reste donc, important malgré une ventilation aspirante. 5-5-Les particules du trafic routierLes particules issues du transport se composent principalement des suies qui sont des fumées noires dues à la combustion incomplète, des hydrocarbures présents dans les carburants eux-mêmes et surtout du plomb ajouté comme anti-détonnant 5-6-L'industrie de fabrication du ciment Les cimenteries émettent des quantités considérables de poussière .leur présentation détaillée fera l'objet de notre étude Egalement le tableau n °3 représente les sources des aérosols d'origine naturelle, humaine et les émissions des poussières en tonne/an 6-L'influence des conditions météorologiques sur la pollution atmosphériqueLes mouvements de l'atmosphère contribuent des polluants émis : on distinguera les mouvements horizontaux, c'est-à-dire les vents et les mouvements verticaux, c'est-à-dire les ascendances, les pluies et la température qui sont des facteurs météorologique importants Souvent fort apparente, même pour le moins averti des observateurs, la pollution atmosphérique est cependant difficile à analyser car les niveaux du taux des principaux agents polluants varient beaucoup selon les conditions météorologiques 6-1-Le vent A prés leurs rejets dans l'atmosphère, les polluants vont être transportés par les vents dispersés par la tirulence atmosphérique, tout cela allant dans la sens dilution.cet aspect transport dilution, qui dépend de l'altitude d'injection et des conditions météorologique, sera abordé plus loin. en cas de calme atmosphérique (stabilisation ou stagnation), c'est-à-dire l'absence des courants d'air, les polluants s'accumulent au voisinage des lieux d'émission 6-2-Les pluies Les précipitations sont généralement associées è une atmosphère instable, qui permet également une bonne dispersion de la pollution atmosphérique, par ailleurs, la pluie est un facteur de nettoyage de l'atmosphère, elle entraîne les polluants les plus lourds 6-3-La température La variation de température entraîne un mouvement vertical ascendant des particules d'air des couche inférieures de l''atmosphére vers les couches supérieures, ce mouvement s'appelle convection thermique, il entraîne avec lui les particules polluants. Si la température en hauteur est plus grande au niveau du sol, on à le phénomène d'inversion thermique et dans ce cas il n'y a plus d'élévation de particule d'air et donc plus d'éloignement des polluants de leur source d'émission 7-Effets des dépôts atmosphériques sur l'environnementLes dépôts d'origine atmosphériques sont pour les écosystèmes naturels une charge supplémentaire par apport aux teneurs naturelles du fond géochimique sole et eau L'exposition à une pollution atmosphérique par les métaux lourds est connue pour provoquer des effets dommageables, a court ou a long terme, aux systèmes vivants-écosystèmes terrestres ou aquatiques- ou inertes- patrimoine bâti- matériaux-, mais ces effets sont difficiles a quantifier puisqu'ils produisent sur des systèmes présentant des seilles de vulnérabilité différents. Les effets toxiques des métaux dépendent de leurs doses, a l'exception du Plomb, Cadmium, Mercure qui sont toujours toxiques. Et de leur forme chimique. Ces effets sont multiples chez les végétaux et les animaux. Et se traduisent par diminution de la fonction de reproduction -chrome- des baisses de croissance, de productivité ou de biodiversité- Arsenic, Cadmium, Vanadium- une apparition de nichrose- Nichel- ou encore des troubles neurologiques, digestifs, cardiovasculaires, ou rénaux- Mercure- Dans les systèmes aquatiques, la pollution métallique affecte la qualité des eaux de surfaces et des nappes phréatiques pouvant aller jusqu'à une limitation de l'utilisation de l'eau. Dans les systèmes terrestres les métaux s'accumulent dans les soles et peuvent contaminer les cultures. Néon moins, les effets des métaux lourds sur les écosystèmes ne peuvent pas toujours être bien établis en raison d'émergence d'organismes résistants ou adaptés. (5) D'une manière générale, tous les végétaux sont des accumulateurs de métaux, qu'ils soit aquatiques- Algues- ou terrestres- mousses, champignons, lichens, feuilles des arbres , légumes...premier maillons de la chaîne alimentaire, les végétaux sont le point de dépare du transfère des métaux dans la chaîne , et peuvent ensuite se concentré de manières parfois importantes dans les échelons trophiques supérieurs- bio magnification- le cas du transfère du Mercure dans la chaîne alimentaire est a ce titre exemplaire, il conduit a l'augmentation des niveaux de Mercure dans la chair des poissons. Dans les tessus et les oeufs d'oiseaux marins, et dans certains organes- foie, reins- des grands Mammifères terrestres, a des niveaux qui peuvent alors deviens préoccupantes pour la consommation humaine. Les coquillages filtreurs, également consommés en tant que fruit de mer, sont également connus pour concentrer les métaux. Bien que des différences soient observés selon les métaux, beaucoup seront susceptible d'être bio accumulés. Parmi les facteurs environnementaux influençant la bio accumulation, l'acidité est certainement le plus important puisqu'elle favorise la dissolution et le lessivage des métaux, augmente leur bio disponibilité et, dans certains cas, l'émergence de certaines formes chimiques plus toxiques- Aluminium par exemple- ceci explique l'impact non négligeable qu'on eu les pluies acides dans les années 1970 sur les écosystèmes aquatiques et terrestres. 8- Effets de la pollution sur la floreLes dommages causés par la pollution atmosphérique peuvent se manifester de plusieurs façons. Ils peuvent apparaître rapidement sur le feuillage, sous la forme de lésions nécrotiques (tissus morts). Ils peuvent aussi être lents à se manifester et entraîner le jaunissement ou la chlorose de la feuille. On peut aussi remarquer un ralentissement de croissance au niveau de différentes parties de la plante. Il arrive que les plants meurent tout de suite, mais la mort se produit habituellement après des attaques répétées. L'ampleur des dommages diffère d'une année à l'autre, et l'on utilise souvent le haricot blanc comme culture indicatrice du niveau de dommages à cause de sa grande sensibilité. Outre le haricot blanc, les cultures suivantes sont aussi considérées comme sensibles : le concombre, la vigne, le haricot vert, la laitue, l'oignon, la pomme de terre, le radis, l'épinard, le maïs, le tabac, et la tomate. Les espèces résistantes comprennent le poirier et l'abricotier. Les symptômes de la pollution par l'ozone (figure 1) se manifestent habituellement sur la face supérieure des feuilles. Des picots apparaissent ou le feuillage devient bronze ou décoloré. Même si des baisses de rendement sont habituellement associées à des blessures foliaires visibles, il arrive qu'on subisse des pertes de récolte en l'absence de tout signe de stress attribuable à un polluant. D'un autre côté, il arrive aussi que certaines cultures souffrent de blessures foliaires sans que leur rendement ne soit affecté. La sensibilité à l'ozone est influencée par de nombreux facteurs liés à l'environnement et à la croissance. Cette sensibilité est plus grande quand l'humidité relative est élevée, quand le sol renferme un niveau optimal d'azote et que l'eau est disponible. Chez les dicotylédones, la sensibilité à l'ozone dépend aussi de la maturité. Les feuilles les plus jeunes sont résistantes. En se développant, elles deviennent successivement sensibles dans leur partie médiane et basale. Les feuilles deviennent à nouveau résistantes une fois qu'elles sont parvenues à complète maturité. Chapitre 2Présentation générale de la zone d'étude 1-Situation géographique et cadre administratif d'Ain El KebiraAin El Kebira est située à une trentaine de kilomètres au Nord de la ville de Sétif, en vertu de la loi N° 84/09 du 4 février 1984 relatives à l'organisation territoriale du pays, la commune de Ain El Kébira est limitée au Nord par les communes de Babor et de Serdj El Ghoul, à l'Est par la commune de Dehamcha, à l'Ouest par la commune d'Amoucha, au sud par la commune de Béni Fouda et au Sud Ouest par la commune d'Ouled Adouane. La population d'Ain El Kebira est estimée à 56703 habitants répartie sur une superficie de 19592 Km² avec une densité populaire égale à 2.89hab/Km². La région est caractérisée deux secteurs d'activité très importants ; l'un agricole, avec une superficie utile de 2953 h (en 2000) et industriel constitué de deux unités : l'unité de cimenterie (ERCE) et l'unité de boulonnerie, coutellerie et robinetterie (BCR). (Arab N .Sethi S, 2006) 2- Réseaux hydrographiquesLes oueds se caractérisent par un écoulement irrégulier conséquence des données climatiques et des précipitations, ils sont dans la majorité secs en été et parcouru par des crues violentes et fréquentes pendant la saison pluviale. Parmi les principaux oueds : Oued Ez-zatine avec une altitude de 1100m et Oued Bou-Bellal. 3- ClimatLe climat de notre zone d'étude est de type méditerranéen continental semi-aride il s'étale vers le subhumide avec deux saisons : l'une hivernale pluvieuse et froide, l'autre estivale longue, sèche et chaude (Daguet H, 1977). Pour illustrer le climat de la zone d'étude nous avons retenu comme référence les données de la station météorologique de la ville de Sétif. Ces données portent sur la période 1994-2005, soit une durée de 11 années. 3-1 Les précipitations Le sol et le régime hydrique sont directement influencés par les précipitations en particulier pendant la saison pluvieuse. A Ain El Kebira, le régime pluviométrique présente une grande variabilité inter-mensuelle et saisonnière (Arab N .Sethi S, 2006). *Le régime pluviométrique La pluviométrie est très irrégulière mais relativement importante. Selon les données de la station météorologiques illustrées dans le tableau n° 4, les précipitations annuelles se situent autour de 700mm, c'est une région plus arrosée par rapport à Sétif (chef lieu de la willaya) entre (300-500mm). Les précipitations mensuelles maximales sont enregistrées en Décembre et Janvier avec une pluviométrie mensuelle d'environ 260mm.
Figure 1 : La moyenne de la quantité de précipitation en mm à Ain El Kebira (1994-2005). La période la plus chaude de l'année correspond au mois de Juin, Juillet, Août (l'été) le reste des mois de l'année représente la période humide.
Figure 2 : La moyenne du pourcentage d'humidité à Ain El Kebira (1994-2005). *La neige et la gelée La région de Ain El Kebira est une région montagneuse elle connaît un enneigement régulier pendant l'hiver avec environ 16 jours de neige/ans. Elle est connue aussi par ses gelées assez fréquentes, le mois de Janvier enregistre le plus grand nombre de jours de gelées. La moyenne annuelle est estimée à 47 jours de gelée par an environ. 3-2 La température Les données du centre météorologique de Sétif, illustrées par le tableau n° 6, font ressortir que les températures se distinguent par des variations fortes importantes pouvant aller jusqu'à 3,73 C° en périodes hivernale et plus de 34 C° en été, les températures les plus basses s'observent durant le mois de Janvier, et les températures les plus élevées se manifestent durant les mois de Juillet, août. Figure 3: Moyenne mensuelle des températures en C° à Ain El Kebira (1994-2005) 3-3 Le vent Le vent est l'élément du climat qui accentue les effets de la température par son rôle asséchant en augmentant l'évapotranspiration et intervient dans le transport des poussières des différents polluants. Les vents venant en prédominance du secteur Ouest pouvant être très froids pendant l'hiver, dés le printemps et pendant l'été, la région subit des vents du sud secs et chauds influençant de manière négative la végétation locale et provoquant une érosion importante. Aussi le Sirocco est fréquent en été et absent en Novembre jusqu'à Février, il est l'un des types de vent en Algérie, il se caractérise par des températures anormalement élevées et une humidité de l'air très faible. (Arab N .Sethi S, 2006) Figure 4 : la vitesse moyenne mensuelle des vents d'Ain El Kebira en m/s (2001-2005). 3- 4 Synthèse climatiqueD'une manière générale, le climat représente le facteur qui influe le plus sur le volume d'eau, une exploitation complète des données climatiques doit être réalisée pour définir le climat exact de notre zone d'étude, cela impose l'utilisation de quelques indices climatiques (Zergui Maroaune, 1998): 3-4-1- Quotient pluviothérmique d'Emberger (1955)C'est le calcul d'indice d'aridité annuelle en tenant compte des précipitations et de la température. Cet indice a pour but la détermination de l'étage bioclimatique. Q2= 2000P/ (M²-m²) P : Précipitation moyenne annuelle en mm. M : Moyenne des maxima du mois le plus chaud (K°). M : Moyenne des minima du mois le plus froid (K°). 1K=T°+273 En utilisant les deux valeurs « Q2 » et « m », on se référant au climagramme d'Emberger qui définit l'étage bioclimatique. Ce dernier comporte un réseau de ligne séparatrice dans un espace orthonormé portant en ordonnés « Q2 » et en abscisse le « m ». Le calcul du quotient pluviométrique donne les valeurs suivantes : 3- 4-2 Diagramme ombrothermiqueIl définit le mois sec par la comparaison entre le total des précipitations de ce mois en mm et le double de sa température. P= 2T P : Précipitation mensuelle. T : Température moyenne mensuelle. D'après la formule, un mois est sec et celui ou le total de précipitations est égal ou inférieur au double de la température moyenne mensuelle exprimée en degrés centigrades. Quand la courbe de température est au dessus de celle des précipitations, la zone délimitée représente la zone sèche. D'après le diagramme ombrothermique tracé (Zergui .M, 1998). Pour notre zone d'étude, il ressort une période sèche qui s'étale du mois de Mars jusqu'au mois d'Octobre. Figure 5 : digramme ombrothermiques Chapitre 31- méthodologie d'étude et échantillonnagePour l'étude de l'impact des poussières du ciment sue l'arbre nous prendrons l'exemple : «" le reboisement de Ghettar » (situé dans la commune de Ain El-Kebira à une distance de 500m (à vole de oiseau) au nord de la cimenterie SCAEK. Le reboisement implanté en 1954, répartie sur une superficie de 300hectares. L'occupation spatiale du reboisement est dominée par le pin d'Alep (Pinus halipensis Mill) mais en peut trouver quelque espèces comme le frêne (Fraxinus angustifolia), le chaîne vert (Quecus ilex) et le cyprès (Cupressus simpervirens). Indice climatique Les vents dominants soufflent suivant la direction (nord-ouest) en hiver et (sud nord) en été, c'est la raison pour la quelle les poussières de ciment sont véhiculées vers le nord (le reboisement de Ghettar). 2-le choix des sites et prélèvement des échantillonsAvants de délimiter la station la plus touchée par les retombées issus de la cimenterie de Ain El-Kebira, nous nous sommes intéresses de trois station de prélèvements dans le reboisement de Ghettar. Plus trois autres stations (cimentrie, BCR, et une station témoin dans la région de Bougaa). Ces stations (1.2.3) sont implantées au nord de la cimenterie et à différentes distances de celle-ci, (au début du reboisement au milieu et au fond). Les valeurs des résultats analytiques sont directement conditionnées par la qualité du prélèvement. Les prélèvements des espèces représentatives des six stations étaient d'une manière aléatoire (échantillonnage aléatoire) durant la saison printanière. DATES DES PRELEVEMENTS: Prélèvement 1: 15Avril 2008 Prélèvement 2: 15 Mai 2008 Prélèvement 3: 15 Juin 2008 3-le pH des sols Le pH indique la concentration en ions présents dans le sol, il est d'une grande importante pour la fertilité particulièrement pour sa capacité à mettre des substances nutritives à la disposition des plantes nourricières 3-1- mode opératoire -Mettre 10g de chaque échantillon de sol tirés des stations dans un bêcher de 100ml. -Ajouter50ml d'eau distillée. -Faire agiter sur un agitateur pendant 2mn et laisser reposer 30mn. -Etalonner le pH mètre. -Mesurer le pH de chaque échantillon. 4-détermination de la conductivité électriqueLa conductivité est la propriété que possède une suspension à favoriser la passage d'un courant électrique .Elle est due à la présence dans le milieu d'ions qui sont mobiles dans un champ électrique .Elle dépend da la nature de ces ions dissous et de leurs concentration .La température influe sur la conductivité car la mobilité des ions augmenta avec l'augmentation da la température La conductivité s'exprime en siemens par mètre, on la déterminer en mesurant. A l'aide d'un instrument approprié, le courant conduit par les ions présents dans la suspension. L'appareil utilisé s'appelle un conductimètre, il est essentiel que les mesures soient corrigées à une température de référence choisie, habituellement 25°C ; même si la température de l'échantillon diffère de cette température. Si la mesure à 25°C n'est pas possible .par exemple sur le terrain, on notera la température de mesure 4-1-mode opératoire Rince plusieurs fois la cellule à conductivité d'abord avec de l'eau distillée puis avec l'échantillon à mesurer (le même procédé que celui de pH pour la préparation de l'échantillon). Puis en la prolongent dans un bêcher contenant l'échantillon. Agiter les électrodes dans le bêcher et faites la lecture. 5-détermination de la salinité:5-1-mode opératoire: 6-analyse chimique des échantillons de pin d'Alep Selon les moyens dont nous disposons, nous avons effectué une étude partielle de la composition chimique des poussières sédimentés. Les matières premières"naturelles"du ciment contiennent des métaux lourds: chrome dans les sédiments ou la bauxite, zinc dans les roches détritique comme les argiles baryum et par fois strontium dans les calcaires : leur teneur n'excède pas 0.1/1000. Le clinker fixe la plupart des métaux lourds : arsenic béryllium, tellure zinc en totalité ; le plomb et le cadmium en partie, le thallium faiblement L'étude à permis d'accéder à la teneur de certains éléments lourds tel que : le plomb, le cuivre, cobalt, zinc, le fer. La récolte des feuilles, des écorces, et des cônes de pin d'Alep spontanée comme une espèce dominante dans le reboisement à été effectuée dans les stations 6-la technique d'analyse par spectroscopie d'absorption atomique6-1- Introduction La spectrométrie d'absorption atomique AAS constitue des outils privilégies d'analyse d'échantillons liquide, soit prélevés tel quels.-milieu aqueux).soit obtenus après extraction spécifique des matériaux solides (analyse des roches, sédiment, sol végétaux). L'appareil utilisé dans notre cas est un spectrophotomètre d'absorption atomique type DR5000et de marque PERKINELMER. ACK. Les applications développées sien du laboratoire de l'ENPEC, et de la station d'épuration de Bougaa permettent de doser, en mode flamme, la majorité des éléments chimique 6-2-principe La spectrométrie AAS consiste à vaporisées l'échantillon liquide et à l'aide d'une flamme. En mode flamme, l'Equipment en peut être utilisé en spectrométrie d'absorption et d'émission. La flamme est dirigée vers une lumière émise par une lampe appropriée émettant les longueurs d'onde caractéristiques de l'élément recherché. En traversant la flamme, les ondes lumineuses, dont les longueurs d'ondes correspondent à l'éliment dosé sont absorbées par les ions existées présentent dans la flamme. L'absorption est mesurée à l'aide d'un prisme dispersif et d'une cellule photoélectrique : elle est directement proportionnelle à la concentration de l'élément. Lorsque les atomes d'un élément ont été détectés, leur retour à l'état fondamental s'accompagne da l'émission de lumière d'une fréquence F bien définie et propre à cet élément dispersé dans une flamme possédant la propriété d'absorber tout rayonnement de même fréquence F. il en résulte une absorption du rayonnement incident lié à la concentration de l'élément considérer 6-3- appareillage Le dispositif expérimental utilisé en absorption atomique se compose d'une source, la lampe à cathode creuse, d'un brûleur et un nébuliseur, d'un monochromateur et d'un détecteur relié à un amplificateur et un dispositif d'acquisition. 6-4 - analyse des métaux lourds par SAA 6-4-1 -mode opératoire -Prélèvement des échantillons de pin d'Alep (feuilles, écorces, cones) -Séchage à l'étuve (120°C) pendant 24h -Broyage (broyeur type 4m 150) -Pesée de 1g de chaque échantillon -Calcination four à 450°C et creuset porcelaine pendant 6heures. -dissolution des échantillons calcinés dans un bécher de 50ml contenant 10ml d'acide nitrique et 30ml d'eau distillée. -filtration sur un papier filtre. -Ajustement du niveau du filtrat à 50ml avec de l'eau distillée. -Préparation da l'appareil d'analyse par SAA. a- préparation d'une solution étalon de plomb, de cobalt, de zinc, de cuivre et de fer à 20mg/l pour chaque métal. Réglage de l'appareil à la longueur l'onde de 283.2mn c- Etalonnage da l'appareil. d-Lecture des résultats en mg/l. Chapitre 4pH de sol 4_Résultats et discussions4-1-Les résultats de pH de sol Le pH de la première station : 7.8 Le pH de la deuxième station : 7.4 Le pH de la troisième station : 7.5 Le pH de la quatrième station : 8.3 Le pH de la cinquième station : 7.61 Le pH de la sixième station : 6.6
Figure n° 1 : Le pH du sol des six stations 4-1-1-Interprétation des résultats : Le pH des sols est directement lié à la nature des particules solubilisées, ces dernières peuvent être acides ou alcalines. Les résultats obtenus montrent que le pH est dans un intervalles (6.6 et 8.3).Ceci illustre le caractère homogène des dépôts qui proviennent d'une même source ou des sources identiques, ce pH est alcalin e semble être caractéristique des particules provenant des cimenteries. En effet, les composés, telle que les oxydes (MgO, Na2O, K2O) et la chaux (CaO) présents dans la matière première, réagissent dans le sol de manière alcaline. Cette chaux provient, en fait du calcaire (CaCO3) qui dans le four se transforme par élimination du CO2. 4-2-Les résultats de la conductivité électrique : La conductivité de la première station 108 us/cm à température 20.1 °c. La conductivité de la deuxième station 222 us/cm à température 20.1 °c. La conductivité de la troisième station 170 us/cm à température 20.1 °c. La conductivité de la quatrième station 469 us/cm à température 20.1 °c La conductivité de la cinquième station 118 us/cm à température 20.1 °c La conductivité de la sixième station 287 us/cm à température 20.1 °c 4-3-résultats de la salinité Salinité de la première station 70ppm Salinité de la deuxième station 100ppm Salinité de la troisième station 82ppm Salinité de la quatrième station 330ppm Salinité de la cinquième station 210ppm Salinité de la sixième station 118ppm Salinité et Conductivité électrique Figure2 condictivité et salinité des six stations 4-4-Interprétation des résultatsLa mesure de la conductivité permet d'évaluer la minéralisation globale de sol et d'en suivre l'évolution : Le tableau suivant dans une relation entre la conductivité et la minéralisation des sols ou les eaux naturelles
Le Taux De la charge des minéraux dans le sol est entre faible et moyenne accentuée car la conductivité électrique est située entre les valeurs 108-469 us/cm. Cela explique le phénomène de sédimentation des poussières mais à faible émission. 4-5-Résultats d'analyses de pin d'Alep Les prélèvements effectués sur le reboisement d' EL GEUTTAR, Cimentrie, BCR, témoin et à travers les six stations échantillonnées, ainsi que les analyses faites au niveau du laboratoire de L'ENPEC, et de la station d'épuration (Bougaa) nous a permis d'obtenir les résultats suivants : 4-5-1-Résultats du premier prélèvement Une contamination à été parvenue l'or de préparation des échantillons au niveau de laboratoire de l'ENPEC. 4-5-2-Résultats du deuxième échantillon Le plomb : Le plomb est un métal lourd largement utilisé par l'industrie et dans beaucoup d'autres domaines d'application. Il est considéré comme étant fortement toxique vis-à-vis de l'homme, de la flore et la faune et caractéristique d'une pollution industrielle. Figure n° 3: Concentration de Pb (mg/l) dans les feuilles, Cone, Ecorce de Pin d'Alep Figure n°4 : Concentration de Fe (mg/l) dans les feuilles, Cone, Ecorce de Pin d'Alep Figure n°5 : Concentration de Cu (mg/l) dans les feuilles, Cônes, Ecorce de Pin d'Alep Figure n°7 : Concentration de Zn (mg/l) dans les feuilles, Cone, Ecorce de Pin d'Alep dans les six stations 4-5-3-Résultats du troisième prélèvement Figure n° : Concentration de Pb (mg/l) dans les (feuilles, Cone, Ecorce) de Pin d'Alep Figure n° : Concentration de Zn (mg/l) dans les feuilles, Cone, Ecorce de Pin d'Alep Figure n° : Concentration de Fe (mg/l) dans les feuilles, Cone, Ecorce de Pin d'Alep Figure n° : Concentration de Cu (mg/l) dans les feuilles, Cônes, Ecorce de Pin d'Alep Figure n° : Concentration de Co (mg/l) dans les feuilles, Cone, Ecorce de Pin d'Alep 5-INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATSLes métaux lourds existent naturellement dans les planètes à de très faibles taux ( un taux négligeable ). L'analyse quantitatives des métaux lourds par l'absorption atomique des six stations de pin d'Alep a une accumulation non homogène dans le reboisement au niveau de trois stations (1, 2 ,3) en plus les trois stations de la Cimenterie et le BCR et le Témoin. En effet les résultats montrent les concentrations de plomb, cobalt, zinc, cuivre, chrome et de fer dans les feuilles, les cones, et les écorces de pin d `Alep. La concentration des métaux lourds au sein de nos échantillons est inversement proportionnelle à la distance de l'unité de fabrication du ciment. Les résultats obtenue montrent que la station 4 est la station la plus touchée par la pollution par les poussières du ciment, car elle est située juste a l'intérieure de l'unité. On constate qu'il y a une régression de concentration des métaux lourds dans les feuilles cônes écorces de la station 2 (station intermédiaire) et la station 3 qui été relativement éloignée et protégée par les arbres de la station 1 et 2. Les résultats des analyses des métaux lourds permettent de mettre en évidence que le plomb est présent dans les trois stations, ainsi que le cuivre, le zinc et le fer. Par contre le cobalt se trouve à l'état de traces dans les trois stations de reboisement. Ce qui nous ramenons à dire qu'il y a une augmentation de la concentration par le fer, le plomb, le zinc, et le cuivre. Dans les émissions des poussières de ciment, la quantité ou bien la qualité peuvent engendrer des nécroses sévères et un empoisonnement des végétaux sensibles à ces éléments lourds. L'utilisation récente du filtre à manche qui à été mis en fonction à partir de avril 2006 semble diminuer les rejets de poussières qui atteint 10 mg/Nm² toute fois les concentrations élevées sont certainement reliées à l'accumulation des métaux lourds sur les feuilles et les cones des années antérieurs à la mise en fonction du nouveau filtre. Se qui attire l'attention l'or des prélèvements des échantillons, l'absence totale des lichens -un des meilleurs bio indicateurs de la pollution atmosphérique- au niveau de la cimenterie et la BCR, ils commencent à s'apparaître dés qu'on s'éloigne de ces deux industries. ConclusionLes métaux lourds existent naturellement dans les végétaux à l'état de traces, l'augmentation des taux de ces métaux lourds dans les végétaux mettent la faune, la flore, et surtout la santé humaine en danger D'après les analyses réalésées au niveau des laboratoires, les concentrations trouvées dans les différents parties de Pin d'Alep montrent que la région à subi un vrais phénomène de pollution atmosphérique par le Fer, Plomb, et le Cuivre qui marquent les concentrations les plus élevées dont les plus importantes sources restent la cimenterie, et la BCR. Une politique de dépollution et d'aménagement des territoires pollués doit être prise par les autorités et les responsables qui ont le pouvoir d'alarmer la situation, avant l'apparition des cadastres plus graves qui coutent plus chères, et qui prennent beaucoup de temps pour arriver a les limités
Annexe
Reboisement d'El Ghettar à 6693m
Le Reboisement à 12621m
Le reboisement à 1500m
Des arbres touchés par les feux
Un fort phénomène d'érosion éolienne RésuméNotre travail consiste à mètre en évidence la pollution de la région d'Ain El Kebira et précisément le reboisement d'El Guettar qu'a marqué des fortes concentrations en Plomb, Fer, et Cuivre, d'après nos analyses, au voisinage avec d'autres métaux tel le Chrome, Cadmium, analysés par nos collègues. Ces doses confirment les effets néfastes qu'ont subis le reboisement, et la région toute entière Références bibliographiques(1) Alain Damien,(2000), guide du traitement des déchets , 3 édition ed. pyclivers. Paris. PP200 (2) Albert parker, (1987) , industrial , air pollution, hand book .ed. hill book company , England.PP534 (3) Arabe.N, Selh.S, (2003), contribution à l'étude de pollution par les poussières de la cimenterie de Ain El-kebira, Mémoire de fin d'étude , ingéniorat d'état en écologie végétal et environnement : option « pathologie des écosystème » (4) Arqués Philipe, (1998), pollution de l'air, cause, conséquence, solution, ed. Edisud.france.P27 (5) Bernard bigot, (2004), déchets et pollution, l'impact sur l'environnement et la santé. ed. Dunod. (6) Bliefert, Perraud, (2001), chimie de l'environnement (air, eau, sol, déchet). Ed. De book universalis.ParisP5-7 (7) Charles, Southnick, (1996), global ecology. Human perspective .ed. oxford university press England, P195. (8) Emilian Koller, (2004), traitement des pollution industrielles .ed, Dunod. Paris PP59-90 (9) Ecyclopaedie universalis, (1985) .ed.encyclopedia universalis.france.PP1050-1052. (10) Fontan- jacque, (1999), la pollution de l'air (les connaître pour les combattre), ed. Dunod.PP45 (11) Fourie Claude, (2003), écologie : Approche scientifique et pratique 5eme édition .paris P325. (12) Maria Papesu, (1998), analyse et traitement physico-chimique des rejets atmosphérique, industriels.Ed.londres.Paris.PP15-86-145-162. (13) Ramade François,(1992) , Elément d'écologie appliquée .ed. ediscence international Paris.PP89-128 (14) Ramade François (1999), dictionnaire encyclopédique des pollutions .ed. ediscence international .parisPP100 (15) Ramade François, (1979), ecotoxicologie.2eme édition .ed.maasson.PP159 (16) Ramade François,(2005), Elément d'écologie, 6eme édition .ed.Dunod.paris.PP244. (17) R.haichour-S.Boudjadja, (2006) , pollution des zones humides par les rejets industriels (cas de cimenterie) de Ain El-kebira. mémoire de fin d'étude ingéniorat d'état en écologie végétal et environnement. (18) Robert-R .laweris,(1965)), précis de toxicologie. ed Sedes.PP68 (19) Robert-R .laweris, (2000), toxicologie industrielle et intoxication professionnelles. 4eme édition. Ed Masson. paris .PP.123 (20) Salvatore lorusso, (1999), pollution de l'environnement et impact sur les biens culture .ed Lindipendant.paris.PP30 (21)SANDRINE GOMBERT et al 2005: pollution atmosphérique par les métaux- bios surveillance des retombés édition ADEME P11 (22)Unicuma, (2000), prévention da la pollution de l'air .ed pyclivers. Paris PP14-30. (23)La rousse médicale, (1975), édition larousse.P540 Les sites d'Internet (24)www.educnet.education.fr/obter/appliped/circula/theme/atmos22.htm (25)www.citepa.org/pollution/phenomenes.htm (26)www.notre-planete.info/environnement/particules
| "Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit" |