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La réorganisation du secteur agricole et son impact dans l'économie congolaise (cas de la province du Katanga)

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par Léandre KABULO KABENGELE
Université de lubumbashi - Graduat 2010
  

Disponible en mode multipage

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REMERCIEMENT

La réalisation de ce travail n'eût été possible sans la collaboration de plusieurs personnes et organismes qui nous ont soutenus au cours de cette grande aventure.

Nous désirons les remercier et souligner leur précieuse contribution. Tout d'abord, nous remercions notre Directeur, CT MUGANZA, qui nous a accompagné à chacune des étapes de notre travail de fin de cycle son appui et ses conseils ont su nous guider sur la bonne voie au moment d'incertitude.

En suite, nous tenons à remercier notre encadreur, Ass Jean Claude KABULO pour avoir su nous conseiller habillement aux différents moments-clés du processus de recherche. Il importe également de souligner la participation de Mr Paul BUSAMBO de la F.A.O, Mr Anicet NZOLAMESO, chacun d'eux a apporté son expertise et son soutien compléments essentiels à la réalisation de cette recherche. Merci de votre collaboration.

Nous désirons remercier toutes les personnes qui ont offert de leur temps afin de participer à cette recherche. Leur implication constitue l'assise de ce travail et nous souhaitons que ses retombées leur soient profitables.

Un remerciement tout spécial à la famille KABENGELE ;  nos parents : Pierre KABENGELE et Claudine BIBOLE, nos frères et Amis : MVIBUDULU CEDOU, FWAMBA FRANCK, OMENA TOUTOU, TSHIBWILA FRANCK, SANGWA EMMANUEL, MALUMBI BENOIT, TSHIMANGA GRACIA, MERISE AZAMA, ANCY KISOKA JEAN KABULU, BAMBILE DORCAS, LYNA KITENGE. Qui n'ont jamais cédé à la tentation de se boucher les oreilles lors de nos innombrables récits sur les hauts et les bas d'un travail de fin de cycle.

Nous avons également eu la chance de pouvoir comptés sur le soutien de plusieurs étudiants qui ont aidés dans différentes tâches reliées à cette recherche.

De même que les professeurs, chefs des travaux et assistants insufflés à ce travail.

Nous tenons aussi à remercier, Mr Pierre KABENGELE, Mr SIMON MVIBUDULU d'avoir permis la réalisation de ce travail de fin de cycle grâce à leurs soutiens matériels et financiers.

En fin surtout, au DIEU tout puissant qui m'a toujours soutenu.

A vous tous, Je vous dédie ce travail !

LEANDRE Banks KABULO

INTRODUCTION

1. PRESENTATION

L'économie Katangaise est fortement dépendante des entreprises minières, alors que la conjoncture actuelle fait que cette économie soit en dépression. Or le Katanga regorge autres ressources qui sont négligées que des minerais pour une relance de son économie pendant cette période de la crise financière mondiale.

Raison pour laquelle, nous avons fait recours au secteur agricole qui est négliger, car avec se secteur nous pourrions accroître le revenu par tête d'habitant.

L'agriculture est la clé de la croissance, mais comment produire d'avantage tout en assurant la pérennité des ressources ! Seulement deux Katangais sur dix vivent en milieu urbain, plus de 40% des revenus de l'Etat et 60% des ressources doivent maintenant provenir de l'agriculture.

Cela veut dire l'importance du secteur agricole dans la province de 496.945 km où vivent près de huit millions d'habitants dont la plus grande partie de la population vivent avec moins d'un dollars américain par jour.

La réduction de cette pauvreté passe immédiatement par une dynamisation du secteur agricole qui doit employer plus de 60% de la population active. Les autorités Katangaises réaffirment leur volonté de miser sur l'agriculture pour réduire la pauvreté et développer l'économie Katangaise.

Les objectifs est faire de ce secteur la locomotive de la relance économique de la province, pour y parvenir une amélioration de la productivité s'impose.

Cette forme s'inscrit dans la lutte contre la pauvreté, le développement de l'agriculture Katangaise bénéficiera en outre de l'attention des bailleurs de fonds.

Bref, le développement de l'agriculture est devenu l'affaire de tous.

2. ETAT DE LA QUESTION

Celui-ci pour nous est une redéfinition de notre travail en rapport à ce que d'autres chercheurs ont fait dans notre domaine. Car des réalités vécu sous d'autre forme, peut nous aider à faire les analyses, c'est par cette raison nous citerons les titres de ces deux travaux d'un étudiant camerounais et un étudiant congolais qui cadrent avec notre sujet.

Bien que ces auteurs se sont penchés sur : la politique d'innovation dans le secteur agricole dans un PPTE et la modernisation et la performance du secteur agricole au Katanga, est également le fondement de notre travail, il se démarque de notre étude par l'orientation que nous avons choisi. Il donne l'importance au secteur agricole dans un PPTE (pays pauvres très endettés).

Alors que nous nous inscrivons cette question dans le cadre du régime privilégie sur la réorganisation du secteur agricole et son impact sur l'économie congolaise, qui du reste est d'actualité dans notre pays (RDC).

3. PROBLEMATIQUE

Rappelons que la problématique est l'ensemble des questions que le chercheur se pose d'un phénomène qu'il se propose d'étudier. Elle peut être formulée affirmativement ou interrogativement.1(*)

Dans le cadre de notre étude, il y a lieu de poser les questions qui constitueront l'ossature de notre travail.

1. Quelle est la place de l'agriculture dans la stratégie de développement arrêté par le gouvernement provincial ?

2. Quel est l'impact de l'agriculture traditionnelle sur l'auto suffisance alimentaire ?

3. Sachant bien que l'économie Katangaise dépend en grande partie du secteur minier. Quel type de produit qu'envisage développer le gouvernement provincial pour diversifier ses revenus ?

4. HYPOTHESES

L'hypothèse est définie comme proposition des réponses que l'on se pose à propos de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse que puisse fournir une réponse.2(*)

Voici les hypothèses émises :

1. Il semble que l'agriculture pourrait avoir une place stratégique pour le développement de la province du Katanga. Nous ne pourrions pas envisager un véritable développement économique sans une mutation de notre agriculture. Ce secteur devrait occuper une grande partie de la population active et doit constituer la moitié de notre produit intérieur brut (PIB).

Il serait donc normal qu'une vision de 2025 place l'activité l'agricole en tête des priorités. Il s'agit de passer de substance à l'accumulation et à l'encaissement des paysans.

D'où ces derniers devront quitter le secteur informel, mettre leur épargne dans le circuit bancaire et mécaniser leur activité.

En bref, notre agriculture traditionnelle doit se moderniser avec une approche pragmatique du marché.

2. Nous osons croire que l'agriculture traditionnelle à un impact négatif sur l'auto suffisance alimentaire vu le taux démographique que la province du Katanga présente actuellement. Pour y parvenir le gouvernement provincial devrait décider de regrouper les activités agricoles.

3. Il se pourrait que la production envisager par le gouvernement provincial, pourrait contribuer à l'essor de l'économie Katangaise. La culture de maïs et du Riz a déjà fait ses preuves, nous pourrions tenter de spécialiser les quatre districts si possibles dans différentes cultures et selon la fertilité de leur terre à l'aide d'un prêt des bailleurs de fonds.

5. CHOIX ET INTERET

Dans tous travail scientifique, le choix et l'intérêt du sujet révèle en grande partie des motivations profonde qui poussent les chercheurs sur un problème précis et la tentative de solution qui constitue une des principales ambitions de ce dernier en présentant le mobile qui l'anime ou qui suscite sa curiosité scientifique sur un aspect quelconque de la vie.

Pour ce qui est de notre sujet, nous l'avons choisi compte tenu d'abord de la conjoncture économique que nous traversons et la place du secteur agricole dans l'économie Katangaise. Mais ce dernier, il est négligé à cause de la présence d'énormes gisements des minerais dans la province.

5.1. Intérêt du sujet

1. Intérêt théorique

Le motif qui nous a poussé à faire ce choix est celui de savoir à nos jours, l'applicabilité et l'importance du secteur agricole qui reste ouvert la porte aux investisseurs tant locaux qu'internationaux.

Ce sujet permettra et fera comprendre à tous ce qui peuvent avoir l'occasion de nous lire et même aux générations futures le rôle du secteur agricole dans le province minière en occurrence celui du Katanga.

Ce travail fera comprendre aussi les investisseurs pour savoir la raison pour la quelle leur serait accorder à ce secteur si important.

2. Intérêt scientifique

Du point de vue scientifique ce travail nous permet d'approfondir notre théorie sur l'économie rurale et aidera les chercheurs qui aborderont ce sujet sous d'autres dimensions de se compléter ou de nous compléter pour une meilleure évolution scientifique. Ainsi ce travail restera une référence bibliographique pour la génération future.

6. METHODE ET TECHNIQUE

6.1. Méthodes

La méthode est un ensemble des démarches raisonnées suivies pour parvenir à un but. Elle est aussi un ensemble d'opération intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre vérités qu'elle poursuit, les démontrés, les vérifier.3(*) La vérité que nous recherchons dans cette étude, notre démarche se servira des méthodes suivantes :

§ La méthode comparative ;

§ La méthode historique.

Technique

La technique est l'application de la connaissance théorique, elle est l'outil mis à la recherche et organisé par la méthode dans le but prédéfini.4(*) Les techniques au regard des méthodes ont un rôle de complémentarité. Elles sont au service de la méthode en tant qu'outils des travaux nécessaires à l'exploitation et à la récolte des données sur terrains.

Les choix des techniques sont fonction des trois critères :

§ Les hypothèses de travail telles que contenus dans les théories élaborées.

§ Le sujet de la recherche et sa raison dans un environnement socio économique

§ Les conditions matérielles de la recherche

Parmi les techniques, nous nous sommes assignés à celle dites documentaires de collecte des données qui a permet à consulter les documents écrits qui comprennent : les journaux officiels, les ouvrages édits, les archives et les documents inédits.

Nous nous sommes en fin servie de l'Internet.

7. DELIMITATION

Vu la complexité de la réalité socio-économique, il nous est indispensable de préciser le concours de notre analyse pour éviter toute confusion, nous allons délimiter notre travail dans l'espace et dans le temps.

1. Sur le plan spatial, nous avons limité notre travail dans la province du Katanga

2. Dans le temps nous avons limité la période allant de 2003-2006

8. PLAN SOMMAIRE

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail s'articule sur trois grands chapitres :

§ Premier chapitre : Définitions de concepts de base ;

§ Deuxième chapitre : L'économie agricole au Katanga ;

§ Troisième chapitre : La problématique sur la réorganisation du secteur agricole et son impact sur l'économie congolaise.

PREMIER CHAPITRE : DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE

I.0. CONCEPT DE BASE

La définition des concepts de base est très importante dans l'élaboration de tout travail scientifique. En effet, ce chapitre nous permet en tant que chercheur d'expliquer le sens des termes que nous utilisons dans notre travail a fin d'éviter les équivoques et toutes formes de contradictions qui proviendraient d'une compréhension différentes du sens qui renferme ces différents concepts.

Nous voulons dans ce chapitre, donner une simplification ou un éclaircissement sur les acceptations que nous utiliserons et ce que nous entendons par ces derniers.

Dans le souci de permettre à nos lecteurs de mieux appréhender le sens et la signification des termes qui seront utilisés tout au long de notre travail. Nous aurons à décortiquer l'acceptation des concepts suivants :

§ PROBLEMATIQUE

§ REORGANISATION

§ SECTEUR

§ AGRICOLE

§ IMPACT

§ ECONOMIE

1.1. PROBLEMATIQUE

La problématique est la présentation d'un problème sous différents aspects.5(*) Ou ensemble de questions qu'une science ou une philosophie se pose ou qu'il se propose d'étudier, elle peut être formulée affirmativement ou interrogativement.

Problématiser ; c'est poser le problème de recherche (énoncé), en faire ressortir les informations pertinentes (termes) et être dans le bon cadre spatio-temporel.

1.2. REORGANISATION

C'est une action d'organiser pour atteindre un degré d'accomplissement des objectifs, des buts, des plans, ect.6(*)

Les indicateurs de la réorganisation sont généralement des qualifications se traduisant par des rapports entre les résultats obtenus et les moyens misent en oeuvre : efficacité, efficience, productivité, propension.

1.2.1. Critères de la réorganisation

Lorsque l'on fait une réorganisation, nous nous entendons à une performance, d'où ce dernier dispose des critères à suivre.

Les critères de performance permettent de déterminer les indicateurs aux quels on se réfère pour évaluer une entreprise. Le choix de ces critères fait référence aux objectifs poursuivis par l'entreprise, aux ressources utilisées et aux résultats obtenus.

Il existe plusieurs critères de performance que l'on adopte et qui est nécessairement multicritère, l'analyse consistera à assurer de ce que les ressources sont obtenues et utilisées, avec efficacité et pertinence, pour réaliser les objectifs de l'organisation.

Le critère de pertinence exige que l'on analyse a priori les moyens dont on dispose et la façon dont ceux-ci seront utilisés pour atteindre les objectifs retenus. Ce qui implique la prise en compte de l'adéquation entre objectifs et moyens. Il peut s'agir des normes de choix de projet par rapport aux moyens.

Le critère d'efficacité est relatif à la production. Ce critère représente un enjeu considérable pour toute entreprise qui se veut performante. Ce pendant si l'objectif de production est prioritaire, il ne peut être défini indépendamment des moyens requis pour le réaliser. Le critère de l'efficacité atteindre un objectif donné en l'occurrence, un niveau élevé de production, se double d'un critère d'efficience, l'obtenir en minimisant la consommation des moyens de production, c'est-à-dire l'obtenir au moindre coût (sans gaspillage des ressources).7(*)

Concept de performance en gestion

Objectif

PERTINENCE EFFICACITE

Moyen Résultat

EFFICACITE

Dans le cas d'une entreprise privée, les deux notions d'efficacité et d'efficience se confondent. Il faut et il suffit que l'entreprise soit efficience pour quelle soit efficace puis que son objectif premier même est maximiser le profit.

Cependant la distinction entre l'efficacité et efficience est au contraire, d'une grande portée dans le cas d'une entreprise publique. L'entreprise publique a, en effet pour premier finalité d'atteindre les objectifs qui leur sont fixés par les pouvoirs publics, son efficacité devra être apprécié d'abord par rapport à ses objectifs.

Dans tous les cas, ces deux critères (efficacité et efficience) sont essentiels pour la réalisation de l'objectif de production. Pour dissiper toute confusion, nous dirons que l'efficience concerne des ressources et l'efficacité est le degré de réalisation des objectifs définis.

On peut être efficace, sans être efficient. Les deux concepts sont donc utiles pour appréhender la performance. Ainsi donc, si une entreprise est efficace est aussi efficiente, cela signifie qu'elle atteint son objectif et opère au coût le plus bas.

Dans une approche financière restrictive, la recherche de la performance conduit à l'établissement des documents comptables sans les quels elle ne peut être mesuré.

1.3. SECTEUR

Le terme secteur est défini également comme une division de l'activité économique et sociale dans un domaine particulier.8(*)

Dans le cas qui nous concerne, nous nous situons dans le secteur agricole, une division d'activité économique qui s'occupe de l'agriculture, la pêche, l'élevage et les produits forestiers.

Tous ces éléments cités ci haut forment les facteurs de production du secteur agricole. Lorsqu'ils sont utilisés d'une bonne manière, ils ont comme produits finis appelés produits agricoles. C'est-à-dire les produits venant de ce secteur, soit de l'agriculture, l'élevage, la pêche et produits forestiers.

1.4. AGRICOLE

Le terme agricole est défini de cette façon ; qui concerne, qui se consacre à l'agriculture.9(*)

Agriculture : concerne l'ensemble des hommes qui se consacrent à la culture du sol par intension ; l'ensemble de travail vivant à utiliser et à transformer le milieu naturel pour la production de végétaux et l'aliment utile à l'homme pour que ce dernier survie et prospère sur la terre ; un processus par lequel les hommes aménagent leur écosystème pour satisfaire les besoins de leurs sociétés.10(*)

L'agriculture désigne l'ensemble des savoirs faire et activités ayant pour objet la culture des terres, et, d'une manière générale ; l'ensemble des travaux de conservation et de transformation du milieu naturel permettant de cultiver et prélever de végétaux et des animaux utiles à l'être humain.

En économie politique l'agriculture est définie comme le secteur d'activité dont la fonction est de produire un revenu financier à partir de l'exploitation de la terre.11(*)

1.5. IMPACT

Le terme impact est défini comme ; effet produit par quelques choses qui peuvent être positif ou négatif. L'effet est positif dans le cas où celui-ci apporte un plus sur le précédent que l'on juge non conforme aux besoins. Alors l'effet est négatif dans le cas où celle-ci freine l'amélioration du précédent malgré son apport.12(*)

Par extension le mot est utilisé pour désigner les conséquences (éventuellement indirects et ou différés dans l'espace et dans le temps) d'un événement, d'un processus, d'une activité. Par l'exemple dans l'expression étude d'impact de l'économie.

En économie et gestion, l'impact concerne les effets sur les affaires d'une organisation, notamment sur les niveaux de service convenus et attendus, les concurrents, le marché et les clients.

On distingue les effets ou conséquences attendus et les effets inattendus d'un événement sur le projet sur l'actif informationnel ou sur l'environnement et qui peut influer sur l'atteinte des objectifs de l'organisation.

Dans la langue française, l'impact correspond souvent aux efforts négatifs, les pertes financières induites et plus généralement à l'impact sur les objectifs fondamentaux de l'organisation, tout n'étant pas traduisibles en termes financiers.

1.5. ECONOMIE

Le terme économie est défini comme ; art de réduire les dépenses dans la gestion de ses biens, de ses revenus.13(*)

D'une autre manière, nous définissons également comme ce que l'on épargne. Science qui étudie les mécanismes de l'économie, l'ensemble des activités d'une collectivité relative à la production, à la consommation des richesses, à la distribution, système régissant ces activités.

L'économie est étudiée par les sciences économiques qui prennent appui sur les théories économiques, on parle également de l'économie comme de la situation économique d'un pays où d'une zone. C'est-à-dire de sa position conjoncturelle ou structurelle.

La branche de l'économie qui cadre avec notre travail est l'économie rurale qui est une science économique relative à l'agriculture.14(*)

Au sens strict, s'énonce dans la forme suivante, l'économie rurale qui est l'ensemble des observations, méthodes des lois (aspect scientifique) et des observations méthodiques des préceptes (aspect normatif) de l'économie politique quand on les applique au travail et à la vie de l'agriculteur, à leurs relations avec les autres. Les autres professions à la

Place de l'agriculteur dans les sociétés nationales et dans les échanges internationaux.

DEUXIEME CHAPITRE : L'ECONOMIE AGRICOLE AU KATANGA

GENERALITE

Le Katanga, étant une province principalement minière, on comprendra des lors que la contribution du secteur agricole au PIB (produit intérieur Brut) est faible.

Ce pendant, le Katanga regorge des potentialités naturelles qui sont favorables à l'épanouissement du secteur agricole. La forte demande des produits vivriers de centres miniers tels que Lubumbashi, Likasi, Kolwezi peut servir de stimulant au développement de l'agriculture au Katanga.

Comme élément de base, le maïs est fort recherché par la population du Katanga et de deux Kasaï, plupart des projets agricoles (PNS, Kaniama kasese, AGRIS,...) en ont fait que de la spéculation. A cause de la forte demande, le prix du maïs ne cessent d'augmenter jusqu'à dépasser aujourd'hui 1500 FC le Kg. Sur le plan national, le Katanga venait en quatrième position pour la production de maïs après la province ; Orientale, L'Equateur, le Bandundu.

Le plan de relance Agricole que le gouvernement provincial a mis sur pied prévoit que le Katanga sera le premier producteur du maïs avec 23% de la production nationale. Les meilleurs sites agricoles coïncident en général avec les régions très peuplées bénéficiant d'une écologie particulièrement favorable.15(*)

2.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET SUPERFICIE DU KATANGA

2.1.1. Etude du milieu

Pour que l'exploitation agricole devienne rationnelle, elle doit faire appel à une connaissance approfondie et détaillée du milieu. Cela suppose que l'on possède des notions assez précises sur le milieu, les sols et la végétation.

Une étude sur la planification agricole doit donc logiquement s'ouvrir par un appel des caractéristiques physiques de la région concernée. Il sera ainsi fait une description partielle du climat, de la végétation, de la géologie, de l'hydrologie et de la pédologie de la province, avant d'analyser les ressources humaines.

2.1.2. Localisation géographique du Katanga

Situé entre 5 et 14 degrés de latitude et 24 et 30 degré de longitude Est, le Katanga se trouve entièrement localisé dans l'hémisphère austral.

Il est limité au nord par la province du sud Kivu, au nord-ouest par les deux Kasaï, à l'ouest et au sud-ouest par la République Populaire d'Angola, au sud-est par la Zambie et à l'Est par la lac Tanganyika qui fait frontière avec la Tanzanie.

2.1.3. Superficie du Katanga

Le Katanga a une superficie de 496.877 km, administrativement cette province compte quatre districts et trois grandes villes.16(*) Voici comment est-ce que la province est subdivisée :

LUBUMBASHI 747 km

KOLWEZI 340 km

LIKASI 235 km

DISTRICT

1. TANGANYIKA 134.940 km

2. HAUT LOMAMI 108.204 km

3. HAUT KATANGA 131.443 km

4. LUALABA 120.978 km

2.1.4. Le Climat17(*)

Situé en zone tropicale, le Katanga connaît une saison sèche dont la durée augmente au fur et à mesure que l'on se dirige vers le sud. Le Katanga contient deux principales zones climatiques, la majeure partie de la province appartient au type climatique AW, l'extrême sud Est et une partie des hauts plateaux de l'Est dont situé dans le type climatique CW.

AW : climat tropical humide où la saison sèche se situe en hiver de l'hémisphère considéré et dont la hauteur pluviométrique du mois le plus sec descend en dessous de 60 mm. Le chiffre qui suit l'indicatif AW, prévise le nombre de mois de saison sèche (AW, AW, AW, AW).

CW : Climat tempéré chaud ou la température du mois le plus froid est compris ; 81°C et -3°C et dont la saison sèche se situe en hiver de l'hémisphère considéré (KOPPEN).

2.2 PRINCIPALES PRODUCTION AGRICOLE

a) Cultures vivrières

Au Katanga, les cultures vivrières couramment pratiquées sont nombreuses, mais à titre illustratif, nous retiendrons : le manioc, le maïs, le haricot, le riz et l'arachide.

Le manioc vient en première position sur le plan d'adhésion de la masse paysanne qui possède des bonnes potentialités de conservation et d'utilisation facile sous forme frais ou cossette, l'utilisation de manioc est pratique et facile. Elle représente 60% de composante glucide de la ration des ménages.

Le maïs occupe la deuxième position, il est l'aliment de base de la plupart de la population de l'hinterland minier. Au niveau de la consommation interne, le Katanga occupe la première place dans la production de maïs avec 25% Ce pendant la production provinciale ne couvre pas la demande interne, pour ce faire la province recourt aux importations aux pays du sud tel que la Zambie, le Zimbabwe et l'Afrique du sud ect.

Le haricot est cultivé dans toutes les entités administratives, il occupe la deuxième place du point de vue de la production moyenne de légumineux, après l'arachide.

Moba est l'entité la plus productrice et détient à peu près de la production provinciale, l'arachide vient en troisième position en terme de production nationale dans la quelle le Katanga intervient après de 16% derrière le Bandundu 26% et la province orientale 18%.

En ce qui concerne la culture du riz, signalons que l'extension de cette spéculation prend d'ampleur dans les districts de Lualaba, Haut Lomami, Tanganyika et Haut Katanga.

b) Cultures industrielles

Principales cultures industrielles pratiquées dans la province, le tabac et le palmier à l'huile. De ces cultures seules le tabac et le coton contribuaient de façon significative à la production nationale.

Actuellement, les usines de tabac à Lubumbashi sont fermés signalons que ce qui est de la culture du coton, elle est pratiquées par les paysans sous l'encadrement et la gestion de la société cotonnière de Lualaba « COTOLU » en sigle. En ce qui concerne le palmier à l'huile, la production provinciale représente 3% de celle Nationale.

c) Elevage

Dans la province du Katanga, l'élevage se pratique dans tous les districts pour les espèces suivants : Bovins, Porcins, Ovins, Capins et volailles. Les mauvaises conditions sanitaires et le manque d'un programme de prévention des maladies limitent les performances de ces secteurs. L'élevage au plateau de Marungu à horriblement chuté à cause de manque d'encadrement et produits vétérinaires.

d) Pêche

Le Katanga dispose des potentialités en matière de pêches qui sont plus florissantes dans les lacs naturels et artificiels, dans le fleuve Congo et ses affluents ainsi que dans d'autres rivières.

Le potentiel bralientique du Katanga est mal connu, l'on rapporte par exemple qu'il existe 825 espèces différentes des poissons dans le lac Tanganyika réparties sur sept couches. Mais à ces jours, il n'y a que huit espèces qui font l'objet de la pêche sur la première couche.

Pour l'ensemble de briefes naturels et artificiels de la province, la fermeture de la pêche intervient du mois de décembre à février, à l'exception du lac Tanganyika ou la pêche est pratiquée toute l'année car il est sous exploité.

2.3. EXAMEN DE LA RENTABILITE ET DE L'UTILISATION DES MACHINES AGRICOLES

La question de la rentabilité du tracteur agricole et ses accessoires est très importante, mais bien difficile à fixer exactement dans le cas qui nous concerne. Pour les régions des paysannats, nous ne possédons pas d'expériences des données définitives concernant l'amortissement du matériel.

Les tracteurs, jusqu'à présent, ont travaillés dans des conditions particulièrement dures, puis qu'ils furent utilisés aux labours de premières ouvertures. Les charrues se détériorent assez rapidement par usure et brisés sur les souches qui inévitablement restent dans le sol après les opérations de défrichement et les frais de réparation du matériel dépend de la façon dont ils sont utilisés.

Les différents tracteurs employés, à savoir, de petite et moyenne puissance sur pneumatique ou de moyenne et forte puissance sur chenille. C'est le chénillard 35 à 50 Ch. à la barre et pouvaient être équipé d'une charrue à 5 Discs qui répond le mieux aux conditions des travaux de première ouverture.

Nous croyons, nous rapprocher de la réalité en estimant à 5000H, la durée d'amortissement d'un tracteur diesel à chenille faisant 50 Ch. à la barre. L'amortissement des charrues est compté sur 10 années d'utilisation avec 75% de supplément pour les pièces de rechange.

Le prix de revient horaire du labour effective au moyen du matériel précité peut se résumer à :

1) Amortissement

2) Réparation

3) Carburant et lubrifiant

4) Conducteur et Assurance

5) Charrue amortissement et 75 % de pièces de rechange

Prix de revient/horaire=

Il est certain que le deuxième cycle culturel sera beaucoup plus rentable que le précédent car la première a constitué un grand temps de labour que la suivante et les machines auront le temps de repos pour leur durée de vie.

2.4. SITUATION ACTUELLE DE L'AGRICULTURE AU KATANGA

1. Les vocations agricoles du sol

Il est l'élément moteur pour qu'on parle de l'agriculture jusqu'en 1982, les terres arables inutilisées représentent selon les estimations 5 millions à 1,4 milliards d'hectares dans le pays en développement.18(*)

Dans notre province, il existe un déséquilibre entre la population et les réserves de terres comme nous le savons , le climat et la végétation sont interdépendants avec le sol.

2. Modes d'exploitation du sol

Tous les modes existent dans la province du Katanga. C'est ainsi que l'on rencontre les régimes classiques et les attributions coutumières dans les concessions perpétuelles.

Les régimes des grandes sociétés (concessions minières et pastorales) existent principalement dans les districts du Haut- Lomami et du Tanganyika. Les régimes d'isu-fruit, métayage et de fermage se rencontrent sporadiquement.

3. Types d'agricultures

On distingue trois types d'agricultures pratiquées au Katanga, l'agriculture :

Ø Traditionnelle

Ø Paysanne

Ø Capitaliste

1) Agriculture traditionnelle

Appelée encore agriculture itinérante, elle est principalement vivrière et caractérisée par l'utilisation des outils rudimentaires (houes et machettes) et recourt à des longues jachères, les brûlis et la rotation de culture.

Ces techniques limitent la production, ce qui fait que toute la population passe à l'autoconsommation.

2) Agriculture paysanne

C'est une forme intermédiaire entre l'agriculture traditionnelle et celle dite capitaliste. Dans ce type d'agriculture, on y pratique certaines cultures dites d'exploitation. Il y a utilisation des intrants améliorés, tel que les semences et à l'heure actuelle, elle est devenue mixte.

3) Agriculture capitaliste

Elle est également agriculture moderne de plantation d'exploitation. Elle fut à l'origine de l'oeuvre des colons, suite au développement monétaire et à l'essor démographique de 1905.

Grâce à l'amélioration des voies de communication, intensification des échanges, il y eut essor de ce type d'agriculture. Elle a été créée par les colonisateurs pour le développement économique. Elle est caractérisée par l'utilisation de la main d'oeuvre salariale, parfois permanente ou saisonnière.

Elle souvent du type monoculture et intègre des plantations mécanisées et les moyens de transformation. Les techniques qui sont modernes. La gestion est basée sur des informations comptables, les capitaux investis sont souvent importants, des rendements obtenus sont loin plus élevés que ceux enregistrés dans les deux types précédents.

Ce type se base aussi sur des recherches scientifiques surtout en matière agronomique. Elle utilise les intrants agricoles, les engrains chimiques et les produits phytosanitaires. La quasi-totalité de la production est commercialisé.

2.5 LA PLACE DE L'AGRICULTURE DANS L'ECONOMIE KATANGAISE

En nous référant à l'histoire, dès le 21è siècle, le secteur minier a eu un grand impact sur l'économie Katangaise qui représente 70% de l'économie nationale.

Ce pendant, le boum minier n'a rien profité aux Katangais en plus de ce dernier et avec l'avènement de la crise immobilière et financière, ce secteur a atteint son déclin qui a causé beaucoup des tors au revenu de la population autochtones et un arrêt brusque de la production à cause de la baisse de la demande sur le marché qui déduit directement la chute de prix de la matière brute.

Mais le secteur minier est ne source épuisable malgré sa rentabilité. Pour résorber le déficit créer par celui-ci, les autorités Katangaises et quelques particuliers ont pensés à l'après mine au Katanga.

Pour eux la solution sera trouvée par le recours à l'agriculture qui est une source inépuisable à ne pas négliger, pour y arriver une réorganisation de ce secteur s'impose.

La place de celle-ci dans l'économie Katangaise est insignifiante parce qu'une réorganisation est entrain d'être mise en place au Katanga. Avec une vision 2025, nous espérons que ce secteur devrait être en tête des priorités d'investissement du gouvernement provincial.

2.5.1. Missions de l'agriculture

L'agriculture bien plus que les autres activités est dépendantes de l'espace, elle occupe toujours une abondante main d'oeuvre, elle participe au commerce régionale et internationale (échange de produits agricoles et agroalimentaire).19(*) Avec comme but principale cherché à résoudre le problème alimentaire de la population environnante et des environs, en résolvant aussi quelques problèmes sociaux (emploi et autre).

2.5.2. Vulgarisation, base du progrès

Pour que l'ignorance et la routine des paysans traditionnelles ne constituent pas un obstacle insurmontable au progrès agricoles, il faut non seulement investir des capitaux dans l'agriculture, mais mettre en place des services de vulgarisation.

Les hommes et l'argent existent, mais comment vaincre l'inertie et déterminer la volonté nécessaire ? Comment convaincre le monde riche d'aider efficacement le monde pauvre ?

Comment convaincre le gouvernement de sacrifier l'armement excessif au profit du développement économique et social ?

Comment convaincre certains pays pauvre d'accorder en matière de développement économique, la priorité à l'agriculture et à la formation de vulgarisateurs agricoles plutôt qu'à l'industrie ?20(*)

RESUME DU CHAPITRE

Au cours du deuxième chapitre dans lequel, nous avons passé en revue les différents aspects de l'agriculture et de l'économie agricole au Katanga et qui nous a permis de contrôler notre vue d'ensemble sur les possibilités agricoles des différents districts.

Notre conviction s'est trouvée renforcée par les éléments propres que cette région présente à une exploitation toujours plus fructueuse et plus rentable.

Par la diversité de ses sols dont la structure peut être amenée progressivement à une productivité végétale abondante tant vivrière qu'industrielles, par ses altitudes, ses climats et ses contégeances locales favorables par les qualités dominantes de ses autochtones.

Le district de TANGANYIKA occupe une situation privilégiée pour l'approvisionnement du Katanga minier et ses environs. Par son essence même, la culture des produits végétaux est tributaires d'une constante évolution et conditionnées par les fluctuations des conjonctures économiques.

Il faut s'efforcer de remédier aux conditions évolutives défavorables par l'adoption de techniques nouvelles par le perfectionnement des méthodes d'exploitation des cultures intensives ou extensives. Mais comme les promoteurs du perfectionnement agricole sur de larges étendues cultivables pour une population clairsemée, visent essentiellement à améliorer les conditions vitales et humaines de ces populations, il est indispensable que l'heureuse station agricole puisse s'interpénétrer d'avantage.

Cette collaboration favorisera dans l'intérêt général l`orientation des méthodes cultivables et l'augmentation du potentiel de production pour une auto suffisance alimentaire dans la province et ses environs.

TROISIEME CHAPITRE : PROBLEMATIQUE SUR LA REORGANISATION DU SECTEUR AGRICOLE ET SON IMPACT SUR L'ECONOMIE CONGOLAISE

GENERALITE

Le but du présent chapitre est d'expliquer et de démontrer le problème qui freine le développement du secteur agricole dans la province du Katanga et montrer comment est- ce que ce secteur participe dans l'économie provinciale et nationale.

La population katangaise obtient le résultat flatteur malgré tant d'efforts qu'elle exerce pour le développement de leur province en particulier et national en général. Raison pour la quelle une vision lointaine du développement de ce secteur pourrait résoudre le problème que nous connaissons. C'est-à-dire quitter l'agriculture traditionnelle pour une agriculture extensive basée sur la mécanisation.

PRODUCTION AGRICOLE KATANGAISE

La population Katangaise pratique encore l'agriculture traditionnelle. Les surfaces emblavées par le paysan sont faibles, l'utilisation des engrais et le recours aux machines agricoles restent limités aux environs immédiats de quelques projets. Cette population fait toujours appel à la jachère pour restituer la fertilité du sol. Ceci l'oblige a changer constamment de terrain.

Dans un tel cas, le rendement ne peut être que faibles. L'agriculture traditionnelle constitue un mode de vie : le paysan s'occupe de plusieurs choses à la fois. Outre l'agriculture qui constitue l'activité principale, il se livre à la pêche, à la chasse,...

La production agricole n'est donc qu'une composante d'un mode de vie très complexe. Selon les résultats des enquêtes de productions réalisées en milieu rural avec un échantillonnage des certains ménages. Un ménage rural de la province Katanga comprend 8 personnes dont presque 4 s'occupent des travaux champêtres. Chaque ménage cultiverait en moyenne 2 champs d'une superficie moyenne d'un demi-hectare. Les cultures les plus couramment rencontrées sont le maïs (94% de cas) ; le manioc (67%) ; le haricot (10%) ; les arachides (6%) et les palmiers assimilés avec d'autres cultures fruitières autour de la case (4%).

Etant donné le caractère aléatoire du secteur traditionnel et les difficultés que rencontrent les services publics de l'agriculture pour encadrer la masse paysanne, il est difficile de parler d'un calendrier agricole rigoureusement suivi et respecté par les paysans. Les services provinciaux de l'agriculture ont cependant conçu un calendrier des travaux agricoles résumé ci-dessous.

CALENDRIER AGRICOLE PRESENTER PAR LE SERVICE AGRICOLE PROVINCIAL

CALENDRIER AGRICOLE21(*)

JANVIER

FEVRIER

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOUT

SEPTEMBRE

OCTOBRE

NOVEMBRE

DECEMBRRE

semis des cultures de riz, haricot, pomme de terre, manioc, tabac, sorgho et du maïs de la saison B

entretien des cultures de maïs et arachides

début de récolte du maïs de la saison A

entretien des cultures de riz, haricot, pomme de terre, coton, tabac, sorgho et manioc ;

récolte des cultures de maïs, haricot, riz et arachides.

récolte des cultures manioc et fin de la récolte des cultures de pomme de terre, de tabac et coton

récolte de manioc

définitivement des nouveaux champs

semis du maïs de la saison A

préparation des champs

semis du maïs de la saison unique et des cultures d'arachides pomme de terre et début de bouturage du manioc.

3.3. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT ET PROJECTION STATISTIQUE DES PRODUITS AGRICOLE

3.3.1 Développement du secteur Agricole

Le plan de relance Agricole définit de la manière détaillée la stratégie du département de l'agriculture pour réaliser les objectifs de relance agricole. Cette stratégie a comme objectifs :

Ø L'accroissement de la production vivrière pour arriver à une autosuffisance alimentaire ;

Ø L'accroissement de la production des produits agricoles servant de matière première aux industries locales ;

Ø L'accroissement de la production des cultures d'exportation génératrices de devises ;

La réalisation de ces objectifs supposé nécessairement la suppression des obstacles qui freinent l'accroissement de la production.

Les aspects les plus importants de ce plan en relation avec la province du Katanga sont résumés dans les lignes qui suivent. Comme on peut le constater, le plan s'articule autour de trois points ; la production vivrière, la production animale et la production agricole industrielle.

3.3.2. Contraintes propres au secteur Agricole

Comme contrainte spécifique, il y a lieu de citer les points suivants :

Ø La prédominance du secteur minier dans le développement socio-économique de la province ;

Ø L'insuffisance et la libération tardive des fonds pour le fonctionnement et l'exécution des projets agricoles ;

Ø L'absence d'un organisme qui peut coordonner toutes les actions indispensables et planifier des programmes de développement agricole ;

Ø L'insécurité qui règne dans les champs et plantations dues aux vols et aux attaques des fauves.

En ce qui concerne la production de poisson :

Ø Les difficultés d'approvisionnement en équipements et matériels de pêche ;

Ø Le manque des installations et des camions et wagons frigorifiques pour la conservation et le transport des poissons frais.

3.3.3. Conditions préalables au développement agricole du Katanga

Le décollage agricole du Katanga suppose que les obstacles qui entravent la croissance de la production soient supprimés. Ceci ne peut se faire que progressivement. Toute fois, les conditions suivantes doivent être remplies pour permettre un développement soutenu du secteur agricole, il faudra donc que :

1) l'agriculture ait une place prépondérante dans tous les programmes de développement ;

2) le comité spécial chargé de la planification et la coordination des actions de développement agricole soit crée ;

3) la qualité des encadreurs soit améliorée par des sessions de formation et des recyclages et les doter des moyens logistiques appropriés ;

4) les ressources humaines et financières et suffisantes soient allouées au secteur agricole ;

5) la distribution des semences améliorées se fasse à temps à travers toute la région ;

6) les conditions favorables aux investissements par les sociétés locales et même par l'extérieur soient créées ;

7) les facilités soient accordées aux opérateurs économiques pour leur réclamation en moyen de transport ;

8) les routes soient régulièrement entretenues et les circuits de commercialisation améliorés pour permettre l'évacuation de la production agricole dans des conditions rémunératrice ;

9) la conservation des récoltes soit améliorée surtout au niveau des producteurs des centres de stockage.

3.3.4. Orientations du développement Agricole de la province du Katanga22(*)

Les immenses richesses minières du Katanga font souvent perdre de vue le rôle que l'agriculture est appelée à jouer dans le développement socio-économique de cette province. C'est ce qui explique en partie le fait qu'en dépit de ses énormes potentialités, le Katanga est encore loin de satisfaire ses nombreux besoins en produits vivriers.

En égard à l'immensité de la province, il sera superflu de prétendre amorcer un programme de développement agricole qui couvrirait toute la province, les moyens financiers et humains étant limités. Seules les zones à haut potentiel naturel seront donc concernées. C'est dans cette optique que les régions de développement sont retenues sur base des critiques suivantes :

§ Disponibilité en terre arable ;

§ Présence des infrastructures favorables au développement y compris les communications ;

§ Riches en ressources humaines ;

§ Existence des organismes de support de la production ;

§ Disponibilité des marchés pour écouler des produits ;

§ Principales denrées alimentaires dans la région, ect.

On pourra donc schématiser comme suit l'affectation des priorités dans la région de développement agricole.

KONGOLO

priorité 1

Maïs

priorité 2

Coton

priorité 3

Riz

KANIAMA

priorité 1

Maïs

priorité 2

Légumineuses

priorité 3

Tabac

NYUNZU

priorité 1

Maïs

priorité 2

Coton

priorité 3

Légumineuses

KABONGO

priorité 1

Manioc

priorité 2

Coton

priorité 3

Riz

KABALO

priorité 1

Arachide

priorité 2

Manioc

priorité 3

Coton ou Maïs

3.3.5. Stratégie et Action à développer

a) Proposition d'une stratégie de développement agricole

Dans un discours prononcé lors d'une explication de l'après mine au Katanga, les autorités ont exprimé leur volonté d'assurer la relance de l'économie Katangaise par la relance de l'agriculture.

Le Katanga, en tant que porte-étendard de l'économie nationale, doit plus que ne jamais donner l'exemple. Après avoir parcouru les problèmes qui se posent au secteur agricole, il apparaît clairement que la stratégie agricole doit être prioritaire.

L'auto suffisance alimentaire suppose la satisfaction des besoins au point de vue quantitatif et qualitatif.

Du point de vue quantitatif, la région devra être en mesure d'assurer à chaque individu suffisamment de nourriture pour satisfaire à ses besoins. Toutes les ressources dont dispose le Katanga devront donc être mobilisées pour permettre à la production régionale de subvenir aux besoins de la population.

Du point de vue qualitatif, la ration moyenne devra être équilibrée et à même d'apporter suffisamment d'éléments nutritifs pour permettre un bon développement de l'organisme.

Les besoins proposés dans cette étude et qui ont été estimés à partir des normes de la FAO pour l'Afrique répondent à cette double exigence. Toute fois quand bien même ces besoins étaient satisfaits, l'effort de développement n'aura servi à rien si le pouvoir d'achat de la population ne lui permet pas d'acquérir ces produits. Il faudra donc réduire le coût de revient des produits vivriers par des mesures appropriées.

Les objectifs de production ont été définis au regard des besoins alimentaires auxquels on a ajouté les besoins pour les industries locales, pour l'alimentation animale et les semences en tenant comptes des pertes qu'on observe après la récolte.

b) Actions et Mesures

Il sera possible de réaliser les objectifs susmentionnés si des actions appropriées sont prises pour assurer l'accroissement de la production. Ces mesures peuvent se résumer comme suit :

1. Baser le développement sur les zones écologiques à haute potentialité ;

2. Prévoir des quantités suffisantes des intrants et assurer leur distribution au moment opportun ;

3. Favoriser le regroupement des paysans ou éleveurs en organisations coopératives ;

4. Intéresser les sociétés privées et les organismes conventionnels à commercialiser les produits agricoles ;

5. Encourager les organismes de recherche pour la production des semences de qualité et l'équipement des groupes de paysans ou de sociétés privées pour la multiplication des semences ;

6. Créer les conditions propices aux investissements privés ;

7. Installer une antenne provinciale de Banque de crédits agricoles ;

8. Améliorer et Renforcer la formation technique agricole ainsi que la gestion des entreprises ;

9. Mobiliser et Assurer un prix rémunérateur au producteur et bien organiser des marchés et les circuits commerciaux ;

10. Encourager la reconversion des habitudes alimentaires et inviter la population à consommer la farine de manioc à côté de la farine de maïs ;

11. Motiver le personnel d'encadrement par des primes spéciales ;

12. Améliorer les conditions de vie dans les campagnes pour freiner l'exode rural ;

13. Assurer l'entretien réguler des routes ;

14. Donner le temps aux différents programmes agricoles de réaliser

Il est nécessaire de noter que l'accroissement de la production sera en principe basé sur l'amélioration des rendements par hectare grâce à l'utilisation des semences améliorées et aux soins culturaux au respect de la rotation, du calendrier agricole.

Les recours aux engrais, insecticides, pesticides et à la mécanisation peuvent aussi augmenter la production mais il exige toujours des devises. Ceci devrait être limité aux zones bénéficiant de l'encadrement d'un projet d'une entreprise privée, d'un organisme paraétatique ou confessionnal.

c) Identification des zones propices au développement Agricole

Afin de ne pas disperser les efforts et d'utiliser au mieux les ressources disponibles, le programme à proposer devra marquer sa présence sur les zones à meilleures potentialités naturelles. Après avoir considéré les conditions physiques, les facilités économiques et les ressources humaines du Katanga, trois régions prioritaires ont été retenues. Il s'agit de la région :

- S1, formée des territoires de Nyunzu, Kabalo, Kongolo et Kaniama ;

- S2 comprenant quelques ville de la province (Likasi, Kolwezi, des territoires de Mutshatsha, Dilolo et Lubudi). Ainsi que la ville de Lubumbashi et ses environs ;

- S3 constituée de : Kalemie, Moba, Pweto, et Manono.

3.3.6. Statistique de quelques productions agricoles

1. Evolution de cultures industrielles en forme de 2003- 2006

EVOLUTION DE CULTURES INDUSTRIELLES EN FORME DE 2003- 2006

 
 
 
 
 

ANNEES

2003

2004

2005

2006

PRODUITS

 
 
 
 

COTON

104

450

292

282

TABAC

924

945

949

939

HUILE DE PALME

444

438

430

437

Source : Inspection provinciale de l'agriculture pêche et élevage

Commentaire : Depuis 2003, on constate que parmi ces trois produits, le tabac occupe la première place suivie de l'huile de palme et le coton jusqu'en 2005. En 2006 c'est une moyenne arithmétique espérée, si l'on continuer à produire. Mais les deux produits ne sont plus produits à cause de la faillite de Sintexkin et de la société Tabacongo.

Commentaire : Il ressort du graphique que le district de Haut lomami est le premier pour la production de maïs avec plus de 30% de la production provinciale, suivi du Haut Katanga 25%. Pour ce qui est du manioc le district de Haut lomami a produit à lui seul plus de 35% de la province quant aux autres, ils produisent d'une manière croissante avec le temps.

2. Evolution de la production de Maïs et Manioc de 2003 à 2006 par district en tonne

 

 

MAIS

 

 

 

MANIOC

 

 

 

2003

2004

2005

2006

2003

2004

2005

2006

DISTRICT

 
 

 

 

 
 
 
 

HAUT KATANGA

35637

117590

93942

37826

537948

145507

112415

570874

KOLWEZI

58030

133718

133172

61582

130810

542445

128028

138817

LIKASI

26103

694016

56931

27701

12943

272514

192796

13787

LUALABA

1953

195,41

286,08

20725

683

740

50

724

LUBUMBASHI

14203

25149

22109

15071

405190

349191

275243

429990

TANGANYIKA

967

5969

17560

10261

809

29082

28299

858

HAUT LOMAMI

67601

96269

86560

71737

486369

909041

801020

516139

TOTAL

204494

1072906,41

410560,08

244903

1574752

2248520

1537851

1671189

4. Evolution des produits de consommation forestière dans la province de 2003-2006

EVOLUTION DE LA PRODUITS DE CONSOMMATION FORESTIERS DANS LA PROVINCE DE 2003 à 2006

 

 

 

 

 

ANNEES

2003

2004

2005

2006

PRODUITS

 

 

 

 

BOIS D'OEUVRE EN M

621,7

792,3

645,3

686,4

CHARBON DE BOIS EN TONNE

25337

26593

25306

25745,3

BOIS DE CHAUFFAGE

12495

14521

15028

14014,67

Source : inspection de ministère de l'environnement

Commentaire : ce tableau, montre depuis l'année 2003 qu'il y a une faible production forestière, une brousse remarquable, à partir de 2004 considérée comme période évolutive de cette espace, jusqu'en 2005 et le produit le plus consommé est le charbon de bois, suivi des bois de chauffage ainsi que les bois d'oeuvre. En 2006 les données ne sont pas retrouvées, parce que juste la période après élection les services ne se sont pas encore rétablis raison pour la quelle nous avons fait la moyenne arithmétique par produits.

3. Evolution de la production d'arachide et d'haricot de 2003- 2006 par district en tonne

PRODUITS

ARACHIDES

HARICOT

DISTRICTS

2003

2004

2005

2006

2003

2004

2005

2006

HAUT KATANGA

16042

12730

10426

16857

2321

16826

13702

24558

KOLWEZI

2244

12783

17944

23374

2339

5766

15740

24748

LIKASI

2161

5750

6740

22707

1273

14738

15627

12560

LUALABA

241

36,63

39,42

25364

36

81,42

49,2

3809

LUBUMBASHI

22426

12840

12840

23256

462

3280

2648

488846

TANGANYIKA

2104

3025

4662

22106

54

2789

1934

5113

HAUT LOMAMI

26489

35331

36111

34022

1729

19605

19905

18294

TOTAL

71707

82495,63

88762,42

167686

8214

63085,42

69605,2

577928

Source : inspection provinciale de l'agriculture pêche et l'élevage

Commentaire : il ressort de ce tableau que les deux produits évoluent d'une façon alternative, c'est-à-dire avec un mouvement de fluctuation des productions, le district de Tanganyika occupe la position première en arachide, soit plus de 30% de la production moyenne de la province, suivi du district de Lualaba 25% et le haut lomami occupe la première position et Likasi toujours en dernière position, concernant la production d'arachide et d'haricot.

3.4. L'AGRICULTURE CONDITION PREALABLE DE L'ESSOR INDUSTRIELS

L'agriculture est la condition préalable de l'essor industriel pour trois raisons :

1. le développement agricole permet d'augmenter le niveau du revenu des paysans, d'assurer une expansion économique en période de chômage pour atteindre le plein emploi et sert également à relancer une économie en stagnation, ce qui leur permet de dégager un épargne pouvant contribuer au financement industriels et à l'agrandissement du marché intérieur ;

2. le progrès ou la modernisation agricole au Katanga, ses effets nous permettent de dégager le surplus nécessaire à l'alimentation des d'équipement nécessaire ou industriel. Par le fait qu'elle est modernisée, elle fait éclater les mentalités traditionnelles et introduit les progrès techniques, le comportement économique, les formes de vie du peuple ;

3. la production agricole est réalisée sur des surfaces limitées. Car dépendantes des conditions naturelles, les rythmes du progrès y est lents alors en y insérant la technologie, la production dans ce sens moderne subit un accroissement rapide et ne souffre d'aucune limitation.

Ainsi comme le territoire Congolais, principalement celui du Katanga souffre de chômage déguise et massif, l'industrialisation doit venir en premier lieu pour libérer l'agriculture du poids des improductifs. Si au contraire, il n'y a pas les sous emplois ruraux, les progrès de la production agricole constitueront le premier objectif qui conditionnera le succès de l'industrialisation. Il est vrai que l'industrie peut avoir joué un rôle déterminant dans le développement. Mais il s'avère indispensable dans une première étape de donner la priorité à l'agriculture.

TABLEAU INTERSECTORIEL23(*)

AGRICULTURE

CHIMIE

SERVICE

TRANSPORT

CONSTRUCTION

Exportation

MACHINES

ENERGIE

ACHAT

Achat input agricole

UTILISATION FINALE

Exportation

Consommation de produits bruts

Consommation des produits agricoles transformés

Vente autres branches

PRODUCTION

Productions disponibles

Industrie

Achat input agricole

Industrie de transformation normale

Explication

En amont, l'agriculture recourt à :

§ L'énergie : l'électricité pour l'amélioration des certaines machines électriques à transformer les produits agro alimentaire ;

§ L'eau pour l'irrigation et l'élevage des poissons (pisciculture)

§ Aux industries mécaniques ; machines, tracteur, véhicules constituant des matériels roulants et autres machines agricoles ;

§ Aux entreprises de constructions, les dépôts, les silos ;

§ Centres de recherche chimique pour la formulation des pesticides, engrais et l'amélioration de semences, ...

En aval, l'agriculture livre ses produits :

§ Aux industries agro alimentaire ; les matières premières agricoles se trouvent transformées et conditionnées en vue d'être acheminée vers les consommateurs ;

§ A l'exportation, le surplus de la production évoqué par le service national de statistique agricole peut être exporté vers l'extérieur ;

§ Au consommateur des produits bruts.

CONCLUSION

Au terme de notre étude, une conclusion s'avère indispensable pour parachever cette étude, cette dernière était consacrée à « la problématique sur la réorganisation du secteur agricole et son impact sur l'économie congolaise ».

Pour mieux situer la potée de notre étude, nous sommes partis de la problématique constituée de trois questions fondamentales :

1. Quelle est la place de l'agriculture dans la stratégie de développement arrêtée par le gouvernement provincial ?

2. Quel est l'impact de l'agriculture traditionnelle sur l'auto suffisance alimentaire ?

3. Sachant bien que l'économie Katangaise dépend en grande partie du secteur minier. Quel type de produit envisagé pour le développement provincial ?

En guise d'hypothèses, nous avons noté que, il semblerait que l'agriculture pourrait avoir une place stratégique pour le développement de la province du Katanga, parce que nous ne pourrions pas envisager un véritable développement économique sans une mutation de l'agriculture.

Il se pourrait que la production à envisager par le gouvernement provincial, puisse contribuer à l'essor de l'économie Katangaise, un développement harmonieux d'une région ou d'une nation nécessite l'intervention du pouvoir public surtout dans les pays en voies de développement où presque tout est à reconstruire.

Après notre analyse, nous pensons que pour rendre son économie moins vulnérable et prospère, la R.D.C., le Katanga en particulier doit transformer la structure de son économie en adoptant l'agriculture comme étant le moteur du développement économique en ce sens qu'elle peut participer au démarrage de l'économie et au financement du développement de la province grâce aux productions croissantes et la possibilité de grande potentialité agricole éparpillée dans le territoire national.

Pour donner une impulsion à la croissance économique, l'intégration de différents secteurs d'activités économiques est nécessaire même pour transformer cette économie. Dans cette stratégie de développement, nous ne considérons que l'agriculture comme étant la base d'industrialisation. En effet :

Une augmentation de la productivité dans le secteur agricole doit permettre non seulement de fournir les denrées alimentaires nécessaires à la population, mais aussi dégager les capitaux, la main d'oeuvre et les matières premières ;

La demande agricole devient le principal moteur de la modernisation agricole. Pour que l'agriculture Katangaise soit performante, il faudrait d'abord que le pouvoir public par l'entremise du ministère de l'agriculture, pêche et élevage adopte dans son budget un mandat que nous appellerons la théorie de 4 D, présenté de la manière suivante :

Ø Développer, initier et gérer les programmes de transformation et de modernisation de l'agriculture Katangaise;

Ø Développer et promouvoir des systèmes appropriés pour accroître et améliorer la commercialisation agricole, spécialement par l'amélioration de la conservation et de la transformation;

Ø Développer et gérer les programmes de promotion et d'amélioration de la production animale, y compris les pêcheurs, afin d'augmenter sa contribution dans l'économie nationale et bien être de la population;

Ø Développer et gérer de façon optimale et écologique les ressources forestières provinciales en les intégrant dans les autres activités agricoles et dans l'économie nationale.

Pour que tous les éléments cités si haut puissent être concrets, une question de changement de mentalité est nécessaire avant toute autre chose. Cette réalisation, pour les objectifs visés ne peut pas se réaliser dans un court terme, mais moyennant. Le moyen terme en engageant un montant nécessaire et suffisant pour concrétiser les plans ou programmes arrêtés par le gouvernement provincial.

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages

1. ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, Fondement de gestion financière, 3è éd, p11

2. J.H. VANDERS MISSEN, Aperçu sur l'économie agricole de la province du Katanga, Bruxelles, 1956

3. Dictionnaire de poche la rousse, nouvelle édition, 2009

4. Dictionnaire des sciences (Encyclopédie)

REVUES

1. La planification Agricole dans la région du Shaba, 64P

2. l'agriculture Zaïroise de la stagnation à la régression, 1è cahier Economique et Social, éd IRES, Kinshasa, décembre 1988, P314

3. Jeune Afrique l'intelligent, éd internationale, du 23 au 29 septembre 2002, N° 2176

4. Extrait des statistiques des différentes productions du ministère d'agriculture pêche et élevage (2003-2006)

Mémoire et TFC

1. la modernisation et la performance du secteur agricole au Katanga «TFC » 

2. la politique d'innovation dans le secteur agricole et son impact sur l'économie d'un PPTE (pays pauvre très endetté) « DEA »

Notes des cours

1. IPO, Initiation à la recherche  scientifique, G1 Eco/UNILU, 2006-2007

2. MBAYO. M, Méthode de recherche en science sociale, G2 Eco/UNILU 2007-2008

3. MWALABA, Economie politique, G1 Eco/UNILU, 2006-2007

4. MUTOMBO, Economie rurale, G3 Eco/UNILU, 2008-2009

5. SOLOTSHI, Géographie économique, G2 Eco/UNILU, 2007-2008

AUTRES

L'apport de l'Internet

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT 1

INTRODUCTION 3

1. PRESENTATION 3

2. ETAT DE LA QUESTION 4

3. PROBLEMATIQUE 4

4. HYPOTHESES 5

5. CHOIX ET INTERET 6

5.1. Intérêt du sujet 6

1. Intérêt théorique 6

2. Intérêt scientifique 6

6. METHODE ET TECHNIQUE 7

6.1. Méthodes 7

6.2. Technique 7

7. DELIMITATION 8

8. PLAN SOMMAIRE 8

PREMIER CHAPITRE : DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE 9

I.0. CONCEPT DE BASE 9

1.1. PROBLEMATIQUE 10

1.2. REORGANISATION 10

1.2.1. Critères de la réorganisation 10

1.3. SECTEUR 12

1.4. AGRICOLE 13

1.5. IMPACT 13

1.5. ECONOMIE 14

DEUXIEME CHAPITRE : L'ECONOMIE AGRICOLE AU KATANGA 15

GENERALITE 15

2.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET SUPERFICIE DU KATANGA 15

2.1.1. Etude du milieu 15

2.1.2. Localisation géographique du Katanga 16

2.1.3. Superficie du Katanga 16

2.1.4. Le Climat 17

2.2 PRINCIPALES PRODUCTION AGRICOLE 18

a) Cultures vivrières 18

b) Cultures industrielles 19

c) Elevage 19

d) Pêche 20

2.3. EXAMEN DE LA RENTABILITE ET DE L'UTILISATION DES MACHINES AGRICOLES 20

2.4. SITUATION ACTUELLE DE L'AGRICULTURE AU KATANGA 21

1. Les vocations agricoles du sol 21

2. Modes d'exploitation du sol 22

3. Types d'agricultures 22

2.5 LA PLACE DE L'AGRICULTURE DANS L'ECONOMIE KATANGAISE 23

2.5.1. Missions de l'agriculture 24

2.5.2. Vulgarisation, base du progrès 24

2.6 RESUME DU CHAPITRE 25

TROISIEME CHAPITRE : PROBLEMATIQUE SUR LA REORGANISATION DU SECTEUR AGRICOLE ET SON IMPACT SUR L'ECONOMIE CONGOLAISE 27

3.1. GENERALITE 27

3.2. PRODUCTION AGRICOLE KATANGAISE 27

CALENDRIER AGRICOLE 30

3.3. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT ET PROJECTION STATISTIQUE DES PRODUITS AGRICOLE 31

3.3.1 Développement du secteur Agricole 31

3.3.2. Contraintes propres au secteur Agricole 31

3.3.3. Conditions préalables au développement agricole du Katanga 32

3.3.4. Orientations du développement Agricole de la province du Katanga 33

3.3.5. Stratégie et Action à développer 34

3.3.6. Statistique de quelques productions agricoles 37

1. Evolution de cultures industrielles en forme de 2003- 2006 37

2. Evolution de la production de Maïs et Manioc de 2003 à 2006 par district en tonne 40

4. Evolution des produits de consommation forestière dans la province de 2003-2006 41

3. Evolution de la production d'arachide et d'haricot de 2003- 2006 par district en tonne 42

3.4. L'AGRICULTURE CONDITION PREALABLE DE L'ESSOR INDUSTRIELS 44

TABLEAU INTERSECTORIEL 45

CONCLUSION 47

BIBLIOGRAPHIE 49

Ouvrages 49

REVUES 49

Mémoire et TFC 49

Notes des cours 50

AUTRES 50

TABLE DES MATIERES 51

* 1 IPO, cours d'initiation à la recherche scientifique, inédit G1 ECO/ UNILU, 2006-2007

* 2 MBAYO.M. cours des méthodes de recherche en science sociales, inédit G2 ECO/UNILU, 2008- 2009

* 3 MBAYO.M, cours de méthode de recherche en science sociale, inédit G2ECO/UNILU, 2007-2008

* 4 Idem

* 5 Dictionnaire de poche, la rousse, 2009

* 6 Idem

* 7 Albert. CORHAY et Mapapa. MBANGALA, Fondement de gestion financière, 3è édition, P 11

* 8 Dictionnaire de poche la rousse, 2009

* 9 Http : www.wekepedia.com/définition

* 10 Dictionnaire de science (Encyclopédie)

* 11 Cours d'économie politique générale

* 12 Dictionnaire de poche la rousse, 2009

* 13 Dictionnaire de poche la rousse, 2009

* 14 Prof MUTOMBO KYMAKOSA, Cours d'économie rurale ,inédit 2008-2009

* 15 Aperçu sur l'économie agricole de la province du Katanga, J.H. VANDERS. MISSEN, BRUXELLES, 1956.

* 16 Cours de géographie du Congo

* 17 Les régimes moyens et extrêmes des climats principaux au zaïre, service météorologique Kinshasa binza, Zaïre, 1975

* 18 Prof SOLOTSHI, cours de géographie économique, inédit 2007-2008

* 19 Prof MUTOMBO KYAMAKOSA, Economie rurale, inédit G3 ECO/UNILU, 2008-2009, 34P

* 20 Prof MUTOMBO KYAMAKOSA, Economie rurale, G3 Eco/UNILU, 2008-2009

* 21 Planification Agricole dans la région du Shaba, 64P

* 22 Planification agricole dans la région du Shaba, 257P

* 23 TIKER- TIMER, l'agriculture Zaïroise de la stagnation à la régression, 1èr cahier économique et social, Ed. IRES, Kinshasa, Décembre. 1980, P.314






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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci