REMERCIEMENT
La réalisation de ce travail n'eût
été possible sans la collaboration de plusieurs personnes et
organismes qui nous ont soutenus au cours de cette grande aventure.
Nous désirons les remercier et souligner leur
précieuse contribution. Tout d'abord, nous remercions notre Directeur,
CT MUGANZA, qui nous a accompagné à chacune des étapes de
notre travail de fin de cycle son appui et ses conseils ont su nous guider sur
la bonne voie au moment d'incertitude.
En suite, nous tenons à remercier notre encadreur, Ass
Jean Claude KABULO pour avoir su nous conseiller habillement aux
différents moments-clés du processus de recherche. Il importe
également de souligner la participation de Mr Paul BUSAMBO de la F.A.O,
Mr Anicet NZOLAMESO, chacun d'eux a apporté son expertise et son
soutien compléments essentiels à la réalisation de cette
recherche. Merci de votre collaboration.
Nous désirons remercier toutes les personnes qui ont
offert de leur temps afin de participer à cette recherche. Leur
implication constitue l'assise de ce travail et nous souhaitons que ses
retombées leur soient profitables.
Un remerciement tout spécial à la famille
KABENGELE ; nos parents : Pierre KABENGELE et Claudine BIBOLE,
nos frères et Amis : MVIBUDULU CEDOU, FWAMBA FRANCK, OMENA TOUTOU,
TSHIBWILA FRANCK, SANGWA EMMANUEL, MALUMBI BENOIT, TSHIMANGA GRACIA, MERISE
AZAMA, ANCY KISOKA JEAN KABULU, BAMBILE DORCAS, LYNA KITENGE.
Qui n'ont jamais cédé à la tentation de se boucher les
oreilles lors de nos innombrables récits sur les hauts et les bas d'un
travail de fin de cycle.
Nous avons également eu la chance de pouvoir
comptés sur le soutien de plusieurs étudiants qui ont
aidés dans différentes tâches reliées à cette
recherche.
De même que les professeurs, chefs des travaux et
assistants insufflés à ce travail.
Nous tenons aussi à remercier, Mr Pierre KABENGELE, Mr
SIMON MVIBUDULU d'avoir permis la réalisation de ce travail de fin de
cycle grâce à leurs soutiens matériels et financiers.
En fin surtout, au DIEU tout puissant qui m'a toujours
soutenu.
A vous tous, Je vous dédie ce travail !
LEANDRE Banks KABULO
INTRODUCTION
1. PRESENTATION
L'économie Katangaise est fortement dépendante
des entreprises minières, alors que la conjoncture actuelle fait que
cette économie soit en dépression. Or le Katanga regorge autres
ressources qui sont négligées que des minerais pour une relance
de son économie pendant cette période de la crise
financière mondiale.
Raison pour laquelle, nous avons fait recours au secteur
agricole qui est négliger, car avec se secteur nous pourrions
accroître le revenu par tête d'habitant.
L'agriculture est la clé de la croissance, mais comment
produire d'avantage tout en assurant la pérennité des
ressources ! Seulement deux Katangais sur dix vivent en milieu urbain,
plus de 40% des revenus de l'Etat et 60% des ressources doivent maintenant
provenir de l'agriculture.
Cela veut dire l'importance du secteur agricole dans la
province de 496.945 km où vivent près de huit millions d'habitants dont la plus
grande partie de la population vivent avec moins d'un dollars américain
par jour.
La réduction de cette pauvreté passe
immédiatement par une dynamisation du secteur agricole qui doit employer
plus de 60% de la population active. Les autorités Katangaises
réaffirment leur volonté de miser sur l'agriculture pour
réduire la pauvreté et développer l'économie
Katangaise.
Les objectifs est faire de ce secteur la locomotive de la
relance économique de la province, pour y parvenir une
amélioration de la productivité s'impose.
Cette forme s'inscrit dans la lutte contre la pauvreté,
le développement de l'agriculture Katangaise bénéficiera
en outre de l'attention des bailleurs de fonds.
Bref, le développement de l'agriculture est devenu
l'affaire de tous.
2. ETAT DE LA QUESTION
Celui-ci pour nous est une redéfinition de notre
travail en rapport à ce que d'autres chercheurs ont fait dans notre
domaine. Car des réalités vécu sous d'autre forme, peut
nous aider à faire les analyses, c'est par cette raison nous citerons
les titres de ces deux travaux d'un étudiant camerounais et un
étudiant congolais qui cadrent avec notre sujet.
Bien que ces auteurs se sont penchés sur : la
politique d'innovation dans le secteur agricole dans un PPTE et la
modernisation et la performance du secteur agricole au Katanga, est
également le fondement de notre travail, il se démarque de notre
étude par l'orientation que nous avons choisi. Il donne l'importance au
secteur agricole dans un PPTE (pays pauvres très endettés).
Alors que nous nous inscrivons cette question dans le cadre du
régime privilégie sur la réorganisation du secteur
agricole et son impact sur l'économie congolaise, qui du reste est
d'actualité dans notre pays (RDC).
3. PROBLEMATIQUE
Rappelons que la problématique est l'ensemble des
questions que le chercheur se pose d'un phénomène qu'il se
propose d'étudier. Elle peut être formulée affirmativement
ou interrogativement.1(*)
Dans le cadre de notre étude, il y a lieu de poser les
questions qui constitueront l'ossature de notre travail.
1. Quelle est la place de l'agriculture dans la
stratégie de développement arrêté par le
gouvernement provincial ?
2. Quel est l'impact de l'agriculture traditionnelle sur
l'auto suffisance alimentaire ?
3. Sachant bien que l'économie Katangaise dépend
en grande partie du secteur minier. Quel type de produit qu'envisage
développer le gouvernement provincial pour diversifier ses
revenus ?
4. HYPOTHESES
L'hypothèse est définie comme proposition des
réponses que l'on se pose à propos de la recherche
formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse que puisse
fournir une réponse.2(*)
Voici les hypothèses émises :
1. Il semble que l'agriculture pourrait avoir une place
stratégique pour le développement de la province du Katanga. Nous
ne pourrions pas envisager un véritable développement
économique sans une mutation de notre agriculture. Ce secteur devrait
occuper une grande partie de la population active et doit constituer la
moitié de notre produit intérieur brut (PIB).
Il serait donc normal qu'une vision de 2025 place
l'activité l'agricole en tête des priorités. Il s'agit de
passer de substance à l'accumulation et à l'encaissement des
paysans.
D'où ces derniers devront quitter le secteur informel,
mettre leur épargne dans le circuit bancaire et mécaniser leur
activité.
En bref, notre agriculture traditionnelle doit se moderniser
avec une approche pragmatique du marché.
2. Nous osons croire que l'agriculture traditionnelle à
un impact négatif sur l'auto suffisance alimentaire vu le taux
démographique que la province du Katanga présente actuellement.
Pour y parvenir le gouvernement provincial devrait décider de regrouper
les activités agricoles.
3. Il se pourrait que la production envisager par le
gouvernement provincial, pourrait contribuer à l'essor de
l'économie Katangaise. La culture de maïs et du Riz a
déjà fait ses preuves, nous pourrions tenter de
spécialiser les quatre districts si possibles dans différentes
cultures et selon la fertilité de leur terre à l'aide d'un
prêt des bailleurs de fonds.
5. CHOIX ET INTERET
Dans tous travail scientifique, le choix et
l'intérêt du sujet révèle en grande partie des
motivations profonde qui poussent les chercheurs sur un problème
précis et la tentative de solution qui constitue une des principales
ambitions de ce dernier en présentant le mobile qui l'anime ou qui
suscite sa curiosité scientifique sur un aspect quelconque de la vie.
Pour ce qui est de notre sujet, nous l'avons choisi compte
tenu d'abord de la conjoncture économique que nous traversons et la
place du secteur agricole dans l'économie Katangaise. Mais ce dernier,
il est négligé à cause de la présence
d'énormes gisements des minerais dans la province.
5.1. Intérêt du
sujet
1. Intérêt
théorique
Le motif qui nous a poussé à faire ce choix est
celui de savoir à nos jours, l'applicabilité et l'importance du
secteur agricole qui reste ouvert la porte aux investisseurs tant locaux
qu'internationaux.
Ce sujet permettra et fera comprendre à tous ce qui
peuvent avoir l'occasion de nous lire et même aux
générations futures le rôle du secteur agricole dans le
province minière en occurrence celui du Katanga.
Ce travail fera comprendre aussi les investisseurs pour savoir
la raison pour la quelle leur serait accorder à ce secteur si
important.
2. Intérêt
scientifique
Du point de vue scientifique ce travail nous permet
d'approfondir notre théorie sur l'économie rurale et aidera les
chercheurs qui aborderont ce sujet sous d'autres dimensions de se
compléter ou de nous compléter pour une meilleure
évolution scientifique. Ainsi ce travail restera une
référence bibliographique pour la génération
future.
6. METHODE ET TECHNIQUE
6.1. Méthodes
La méthode est un ensemble des démarches
raisonnées suivies pour parvenir à un but. Elle est aussi un
ensemble d'opération intellectuelles par les quelles une discipline
cherche à atteindre vérités qu'elle poursuit, les
démontrés, les vérifier.3(*) La vérité que nous recherchons dans
cette étude, notre démarche se servira des méthodes
suivantes :
§ La méthode comparative ;
§ La méthode historique.
Technique
La technique est l'application de la connaissance
théorique, elle est l'outil mis à la recherche et organisé
par la méthode dans le but prédéfini.4(*) Les techniques au regard des
méthodes ont un rôle de complémentarité. Elles sont
au service de la méthode en tant qu'outils des travaux
nécessaires à l'exploitation et à la récolte des
données sur terrains.
Les choix des techniques sont fonction des trois
critères :
§ Les hypothèses de travail telles que contenus
dans les théories élaborées.
§ Le sujet de la recherche et sa raison dans un
environnement socio économique
§ Les conditions matérielles de la recherche
Parmi les techniques, nous nous sommes assignés
à celle dites documentaires de collecte des données qui a permet
à consulter les documents écrits qui comprennent : les
journaux officiels, les ouvrages édits, les archives et les documents
inédits.
Nous nous sommes en fin servie de l'Internet.
7. DELIMITATION
Vu la complexité de la réalité
socio-économique, il nous est indispensable de préciser le
concours de notre analyse pour éviter toute confusion, nous allons
délimiter notre travail dans l'espace et dans le temps.
1. Sur le plan spatial, nous avons limité notre travail
dans la province du Katanga
2. Dans le temps nous avons limité la période
allant de 2003-2006
8. PLAN SOMMAIRE
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail s'articule sur trois grands chapitres :
§ Premier chapitre : Définitions de concepts
de base ;
§ Deuxième chapitre : L'économie
agricole au Katanga ;
§ Troisième chapitre : La
problématique sur la réorganisation du secteur agricole et son
impact sur l'économie congolaise.
PREMIER CHAPITRE :
DEFINITIONS DE CONCEPTS DE BASE
I.0. CONCEPT DE BASE
La définition des concepts de base est très
importante dans l'élaboration de tout travail scientifique. En effet, ce
chapitre nous permet en tant que chercheur d'expliquer le sens des termes que
nous utilisons dans notre travail a fin d'éviter les équivoques
et toutes formes de contradictions qui proviendraient d'une
compréhension différentes du sens qui renferme ces
différents concepts.
Nous voulons dans ce chapitre, donner une simplification ou un
éclaircissement sur les acceptations que nous utiliserons et ce que nous
entendons par ces derniers.
Dans le souci de permettre à nos lecteurs de mieux
appréhender le sens et la signification des termes qui seront
utilisés tout au long de notre travail. Nous aurons à
décortiquer l'acceptation des concepts suivants :
§ PROBLEMATIQUE
§ REORGANISATION
§ SECTEUR
§ AGRICOLE
§ IMPACT
§ ECONOMIE
1.1. PROBLEMATIQUE
La problématique est la présentation d'un
problème sous différents aspects.5(*) Ou ensemble de questions qu'une science ou une
philosophie se pose ou qu'il se propose d'étudier, elle peut être
formulée affirmativement ou interrogativement.
Problématiser ; c'est poser le problème de
recherche (énoncé), en faire ressortir les informations
pertinentes (termes) et être dans le bon cadre spatio-temporel.
1.2. REORGANISATION
C'est une action d'organiser pour atteindre un degré
d'accomplissement des objectifs, des buts, des plans, ect.6(*)
Les indicateurs de la réorganisation sont
généralement des qualifications se traduisant par des rapports
entre les résultats obtenus et les moyens misent en oeuvre :
efficacité, efficience, productivité, propension.
1.2.1. Critères de la
réorganisation
Lorsque l'on fait une réorganisation, nous nous
entendons à une performance, d'où ce dernier dispose des
critères à suivre.
Les critères de performance permettent de
déterminer les indicateurs aux quels on se réfère pour
évaluer une entreprise. Le choix de ces critères fait
référence aux objectifs poursuivis par l'entreprise, aux
ressources utilisées et aux résultats obtenus.
Il existe plusieurs critères de performance que l'on
adopte et qui est nécessairement multicritère, l'analyse
consistera à assurer de ce que les ressources sont obtenues et
utilisées, avec efficacité et pertinence, pour réaliser
les objectifs de l'organisation.
Le critère de pertinence exige que l'on analyse a
priori les moyens dont on dispose et la façon dont ceux-ci seront
utilisés pour atteindre les objectifs retenus. Ce qui implique la prise
en compte de l'adéquation entre objectifs et moyens. Il peut s'agir des
normes de choix de projet par rapport aux moyens.
Le critère d'efficacité est relatif à la
production. Ce critère représente un enjeu considérable
pour toute entreprise qui se veut performante. Ce pendant si l'objectif de
production est prioritaire, il ne peut être défini
indépendamment des moyens requis pour le réaliser. Le
critère de l'efficacité atteindre un objectif donné en
l'occurrence, un niveau élevé de production, se double d'un
critère d'efficience, l'obtenir en minimisant la consommation des moyens
de production, c'est-à-dire l'obtenir au moindre coût (sans
gaspillage des ressources).7(*)
Concept de performance en gestion
Objectif
PERTINENCE
EFFICACITE
Moyen
Résultat
EFFICACITE
Dans le cas d'une entreprise privée, les deux notions
d'efficacité et d'efficience se confondent. Il faut et il suffit que
l'entreprise soit efficience pour quelle soit efficace puis que son objectif
premier même est maximiser le profit.
Cependant la distinction entre l'efficacité et
efficience est au contraire, d'une grande portée dans le cas d'une
entreprise publique. L'entreprise publique a, en effet pour premier
finalité d'atteindre les objectifs qui leur sont fixés par les
pouvoirs publics, son efficacité devra être apprécié
d'abord par rapport à ses objectifs.
Dans tous les cas, ces deux critères (efficacité
et efficience) sont essentiels pour la réalisation de l'objectif de
production. Pour dissiper toute confusion, nous dirons que l'efficience
concerne des ressources et l'efficacité est le degré de
réalisation des objectifs définis.
On peut être efficace, sans être efficient. Les
deux concepts sont donc utiles pour appréhender la performance. Ainsi
donc, si une entreprise est efficace est aussi efficiente, cela signifie
qu'elle atteint son objectif et opère au coût le plus bas.
Dans une approche financière restrictive, la recherche
de la performance conduit à l'établissement des documents
comptables sans les quels elle ne peut être mesuré.
1.3. SECTEUR
Le terme secteur est défini également comme
une division de l'activité économique et sociale dans un domaine
particulier.8(*)
Dans le cas qui nous concerne, nous nous situons dans le
secteur agricole, une division d'activité économique qui s'occupe
de l'agriculture, la pêche, l'élevage et les produits
forestiers.
Tous ces éléments cités ci haut forment
les facteurs de production du secteur agricole. Lorsqu'ils sont utilisés
d'une bonne manière, ils ont comme produits finis appelés
produits agricoles. C'est-à-dire les produits venant de ce secteur, soit
de l'agriculture, l'élevage, la pêche et produits forestiers.
1.4. AGRICOLE
Le terme agricole est défini de cette
façon ; qui concerne, qui se consacre à
l'agriculture.9(*)
Agriculture : concerne l'ensemble des hommes qui se
consacrent à la culture du sol par intension ; l'ensemble de
travail vivant à utiliser et à transformer le milieu naturel pour
la production de végétaux et l'aliment utile à l'homme
pour que ce dernier survie et prospère sur la terre ; un processus
par lequel les hommes aménagent leur écosystème pour
satisfaire les besoins de leurs sociétés.10(*)
L'agriculture désigne l'ensemble des savoirs faire et
activités ayant pour objet la culture des terres, et, d'une
manière générale ; l'ensemble des travaux de
conservation et de transformation du milieu naturel permettant de cultiver et
prélever de végétaux et des animaux utiles à
l'être humain.
En économie politique l'agriculture est
définie comme le secteur d'activité dont la fonction est de
produire un revenu financier à partir de l'exploitation de la
terre.11(*)
1.5. IMPACT
Le terme impact est défini comme ; effet produit
par quelques choses qui peuvent être positif ou négatif. L'effet
est positif dans le cas où celui-ci apporte un plus sur le
précédent que l'on juge non conforme aux besoins. Alors l'effet
est négatif dans le cas où celle-ci freine l'amélioration
du précédent malgré son apport.12(*)
Par extension le mot est utilisé pour désigner
les conséquences (éventuellement indirects et ou
différés dans l'espace et dans le temps) d'un
événement, d'un processus, d'une activité. Par l'exemple
dans l'expression étude d'impact de l'économie.
En économie et gestion, l'impact concerne les effets
sur les affaires d'une organisation, notamment sur les niveaux de service
convenus et attendus, les concurrents, le marché et les clients.
On distingue les effets ou conséquences attendus et
les effets inattendus d'un événement sur le projet sur l'actif
informationnel ou sur l'environnement et qui peut influer sur l'atteinte des
objectifs de l'organisation.
Dans la langue française, l'impact correspond souvent
aux efforts négatifs, les pertes financières induites et plus
généralement à l'impact sur les objectifs fondamentaux de
l'organisation, tout n'étant pas traduisibles en termes financiers.
1.5. ECONOMIE
Le terme économie est défini comme ; art
de réduire les dépenses dans la gestion de ses biens, de ses
revenus.13(*)
D'une autre manière, nous définissons
également comme ce que l'on épargne. Science qui étudie
les mécanismes de l'économie, l'ensemble des activités
d'une collectivité relative à la production, à la
consommation des richesses, à la distribution, système
régissant ces activités.
L'économie est étudiée par les
sciences économiques qui prennent appui sur les théories
économiques, on parle également de l'économie comme de la
situation économique d'un pays où d'une zone. C'est-à-dire
de sa position conjoncturelle ou structurelle.
La branche de l'économie qui cadre avec notre travail
est l'économie rurale qui est une science économique relative
à l'agriculture.14(*)
Au sens strict, s'énonce dans la forme suivante,
l'économie rurale qui est l'ensemble des observations, méthodes
des lois (aspect scientifique) et des observations méthodiques des
préceptes (aspect normatif) de l'économie politique quand on les
applique au travail et à la vie de l'agriculteur, à leurs
relations avec les autres. Les autres professions à la
Place de l'agriculteur dans les sociétés
nationales et dans les échanges internationaux.
DEUXIEME CHAPITRE :
L'ECONOMIE AGRICOLE AU KATANGA
GENERALITE
Le Katanga, étant une province principalement
minière, on comprendra des lors que la contribution du secteur agricole
au PIB (produit intérieur Brut) est faible.
Ce pendant, le Katanga regorge des potentialités
naturelles qui sont favorables à l'épanouissement du secteur
agricole. La forte demande des produits vivriers de centres miniers tels que
Lubumbashi, Likasi, Kolwezi peut servir de stimulant au développement
de l'agriculture au Katanga.
Comme élément de base, le maïs est fort
recherché par la population du Katanga et de deux Kasaï, plupart
des projets agricoles (PNS, Kaniama kasese, AGRIS,...) en ont fait que de la
spéculation. A cause de la forte demande, le prix du maïs ne
cessent d'augmenter jusqu'à dépasser aujourd'hui 1500 FC le Kg.
Sur le plan national, le Katanga venait en quatrième position pour la
production de maïs après la province ; Orientale, L'Equateur,
le Bandundu.
Le plan de relance Agricole que le gouvernement provincial a
mis sur pied prévoit que le Katanga sera le premier producteur du
maïs avec 23% de la production nationale. Les meilleurs sites agricoles
coïncident en général avec les régions très
peuplées bénéficiant d'une écologie
particulièrement favorable.15(*)
2.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET
SUPERFICIE DU KATANGA
2.1.1. Etude du milieu
Pour que l'exploitation agricole
devienne rationnelle, elle doit faire appel à une connaissance
approfondie et détaillée du milieu. Cela suppose que l'on
possède des notions assez précises sur le milieu, les sols et la
végétation.
Une étude sur la planification agricole doit donc
logiquement s'ouvrir par un appel des caractéristiques physiques de la
région concernée. Il sera ainsi fait une description partielle du
climat, de la végétation, de la géologie, de l'hydrologie
et de la pédologie de la province, avant d'analyser les ressources
humaines.
2.1.2. Localisation
géographique du Katanga
Situé entre 5 et 14 degrés de latitude et 24 et
30 degré de longitude Est, le Katanga se trouve entièrement
localisé dans l'hémisphère austral.
Il est limité au nord par la province du sud Kivu, au
nord-ouest par les deux Kasaï, à l'ouest et au sud-ouest par la
République Populaire d'Angola, au sud-est par la Zambie et à
l'Est par la lac Tanganyika qui fait frontière avec la Tanzanie.
2.1.3. Superficie du Katanga
Le Katanga a une superficie de 496.877
km, administrativement cette province compte quatre districts et trois
grandes villes.16(*) Voici
comment est-ce que la province est subdivisée :
LUBUMBASHI 747 km
KOLWEZI 340 km
LIKASI 235 km
DISTRICT
1. TANGANYIKA 134.940 km
2. HAUT LOMAMI 108.204 km
3. HAUT KATANGA 131.443 km
4. LUALABA 120.978 km
2.1.4. Le Climat17(*)
Situé en zone tropicale, le Katanga connaît une
saison sèche dont la durée augmente au fur et à mesure que
l'on se dirige vers le sud. Le Katanga contient deux principales zones
climatiques, la majeure partie de la province appartient au type climatique AW,
l'extrême sud Est et une partie des hauts plateaux de l'Est dont
situé dans le type climatique CW.
AW : climat tropical humide où la saison
sèche se situe en hiver de l'hémisphère
considéré et dont la hauteur pluviométrique du mois le
plus sec descend en dessous de 60 mm. Le chiffre qui suit l'indicatif AW,
prévise le nombre de mois de saison sèche (AW, AW, AW, AW).
CW : Climat tempéré chaud ou la
température du mois le plus froid est compris ; 81°C et
-3°C et dont la saison sèche se situe en hiver de
l'hémisphère considéré (KOPPEN).
2.2 PRINCIPALES PRODUCTION
AGRICOLE
a) Cultures
vivrières
Au Katanga, les cultures vivrières couramment
pratiquées sont nombreuses, mais à titre illustratif, nous
retiendrons : le manioc, le maïs, le haricot, le riz et
l'arachide.
Le manioc vient en première position sur le plan
d'adhésion de la masse paysanne qui possède des bonnes
potentialités de conservation et d'utilisation facile sous forme frais
ou cossette, l'utilisation de manioc est pratique et facile. Elle
représente 60% de composante glucide de la ration des ménages.
Le maïs occupe la deuxième position, il est
l'aliment de base de la plupart de la population de l'hinterland minier. Au
niveau de la consommation interne, le Katanga occupe la première place
dans la production de maïs avec 25% Ce pendant la production provinciale
ne couvre pas la demande interne, pour ce faire la province recourt aux
importations aux pays du sud tel que la Zambie, le Zimbabwe et l'Afrique du
sud ect.
Le haricot est cultivé dans toutes les entités
administratives, il occupe la deuxième place du point de vue de la
production moyenne de légumineux, après l'arachide.
Moba est l'entité la plus productrice et
détient à peu près de la production provinciale,
l'arachide vient en troisième position en terme de production nationale
dans la quelle le Katanga intervient après de 16% derrière le
Bandundu 26% et la province orientale 18%.
En ce qui concerne la culture du riz, signalons que
l'extension de cette spéculation prend d'ampleur dans les districts de
Lualaba, Haut Lomami, Tanganyika et Haut Katanga.
b) Cultures
industrielles
Principales cultures industrielles pratiquées dans la
province, le tabac et le palmier à l'huile. De ces cultures seules le
tabac et le coton contribuaient de façon significative à la
production nationale.
Actuellement, les usines de tabac à Lubumbashi sont
fermés signalons que ce qui est de la culture du coton, elle est
pratiquées par les paysans sous l'encadrement et la gestion de la
société cotonnière de Lualaba
« COTOLU » en sigle. En ce qui concerne le palmier à
l'huile, la production provinciale représente 3% de celle Nationale.
c) Elevage
Dans la province du Katanga, l'élevage se pratique
dans tous les districts pour les espèces suivants : Bovins,
Porcins, Ovins, Capins et volailles. Les mauvaises conditions sanitaires et le
manque d'un programme de prévention des maladies limitent les
performances de ces secteurs. L'élevage au plateau de Marungu à
horriblement chuté à cause de manque d'encadrement et produits
vétérinaires.
d) Pêche
Le Katanga dispose des potentialités en matière
de pêches qui sont plus florissantes dans les lacs naturels et
artificiels, dans le fleuve Congo et ses affluents ainsi que dans d'autres
rivières.
Le potentiel bralientique du Katanga est mal connu, l'on
rapporte par exemple qu'il existe 825 espèces différentes des
poissons dans le lac Tanganyika réparties sur sept couches. Mais
à ces jours, il n'y a que huit espèces qui font l'objet de la
pêche sur la première couche.
Pour l'ensemble de briefes naturels et artificiels de la
province, la fermeture de la pêche intervient du mois de décembre
à février, à l'exception du lac Tanganyika ou la
pêche est pratiquée toute l'année car il est sous
exploité.
2.3. EXAMEN DE LA RENTABILITE
ET DE L'UTILISATION DES MACHINES AGRICOLES
La question de la rentabilité du tracteur agricole
et ses accessoires est très importante, mais bien difficile à
fixer exactement dans le cas qui nous concerne. Pour les régions des
paysannats, nous ne possédons pas d'expériences des
données définitives concernant l'amortissement du
matériel.
Les tracteurs, jusqu'à présent, ont
travaillés dans des conditions particulièrement dures, puis
qu'ils furent utilisés aux labours de premières ouvertures. Les
charrues se détériorent assez rapidement par usure et
brisés sur les souches qui inévitablement restent dans le sol
après les opérations de défrichement et les frais de
réparation du matériel dépend de la façon dont ils
sont utilisés.
Les différents tracteurs employés, à
savoir, de petite et moyenne puissance sur pneumatique ou de moyenne et forte
puissance sur chenille. C'est le chénillard 35 à 50 Ch. à
la barre et pouvaient être équipé d'une charrue à 5
Discs qui répond le mieux aux conditions des travaux de première
ouverture.
Nous croyons, nous rapprocher de la réalité en
estimant à 5000H, la durée d'amortissement d'un tracteur diesel
à chenille faisant 50 Ch. à la barre. L'amortissement des
charrues est compté sur 10 années d'utilisation avec 75% de
supplément pour les pièces de rechange.
Le prix de revient horaire du labour effective au moyen du
matériel précité peut se résumer à :
1) Amortissement
2) Réparation
3) Carburant et lubrifiant
4) Conducteur et Assurance
5) Charrue amortissement et 75 % de pièces de
rechange
Prix de revient/horaire=
Il est certain que le deuxième cycle culturel sera
beaucoup plus rentable que le précédent car la première a
constitué un grand temps de labour que la suivante et les machines
auront le temps de repos pour leur durée de vie.
2.4. SITUATION ACTUELLE DE
L'AGRICULTURE AU KATANGA
1. Les vocations agricoles du
sol
Il est l'élément moteur pour qu'on parle de
l'agriculture jusqu'en 1982, les terres arables inutilisées
représentent selon les estimations 5 millions à 1,4 milliards
d'hectares dans le pays en développement.18(*)
Dans notre province, il existe un déséquilibre
entre la population et les réserves de terres comme nous le savons , le
climat et la végétation sont interdépendants avec le
sol.
2. Modes d'exploitation du
sol
Tous les modes existent dans la province du Katanga. C'est
ainsi que l'on rencontre les régimes classiques et les attributions
coutumières dans les concessions perpétuelles.
Les régimes des grandes sociétés
(concessions minières et pastorales) existent principalement dans les
districts du Haut- Lomami et du Tanganyika. Les régimes d'isu-fruit,
métayage et de fermage se rencontrent sporadiquement.
3. Types d'agricultures
On distingue trois types d'agricultures pratiquées au
Katanga, l'agriculture :
Ø Traditionnelle
Ø Paysanne
Ø Capitaliste
1) Agriculture traditionnelle
Appelée encore agriculture itinérante, elle est
principalement vivrière et caractérisée par l'utilisation
des outils rudimentaires (houes et machettes) et recourt à des longues
jachères, les brûlis et la rotation de culture.
Ces techniques limitent la production, ce qui fait que toute
la population passe à l'autoconsommation.
2) Agriculture paysanne
C'est une forme intermédiaire entre l'agriculture
traditionnelle et celle dite capitaliste. Dans ce type d'agriculture, on y
pratique certaines cultures dites d'exploitation. Il y a utilisation des
intrants améliorés, tel que les semences et à l'heure
actuelle, elle est devenue mixte.
3) Agriculture capitaliste
Elle est également agriculture moderne de plantation
d'exploitation. Elle fut à l'origine de l'oeuvre des colons, suite au
développement monétaire et à l'essor démographique
de 1905.
Grâce à l'amélioration des voies de
communication, intensification des échanges, il y eut essor de ce type
d'agriculture. Elle a été créée par les
colonisateurs pour le développement économique. Elle est
caractérisée par l'utilisation de la main d'oeuvre salariale,
parfois permanente ou saisonnière.
Elle souvent du type monoculture et intègre des
plantations mécanisées et les moyens de transformation. Les
techniques qui sont modernes. La gestion est basée sur des informations
comptables, les capitaux investis sont souvent importants, des rendements
obtenus sont loin plus élevés que ceux enregistrés dans
les deux types précédents.
Ce type se base aussi sur des recherches scientifiques surtout
en matière agronomique. Elle utilise les intrants agricoles, les
engrains chimiques et les produits phytosanitaires. La quasi-totalité de
la production est commercialisé.
2.5 LA PLACE DE L'AGRICULTURE
DANS L'ECONOMIE KATANGAISE
En nous référant à l'histoire,
dès le 21è siècle, le secteur minier a eu un grand impact
sur l'économie Katangaise qui représente 70% de l'économie
nationale.
Ce pendant, le boum minier n'a rien profité aux
Katangais en plus de ce dernier et avec l'avènement de la crise
immobilière et financière, ce secteur a atteint son déclin
qui a causé beaucoup des tors au revenu de la population autochtones et
un arrêt brusque de la production à cause de la baisse de la
demande sur le marché qui déduit directement la chute de prix de
la matière brute.
Mais le secteur minier est ne source épuisable
malgré sa rentabilité. Pour résorber le déficit
créer par celui-ci, les autorités Katangaises et quelques
particuliers ont pensés à l'après mine au Katanga.
Pour eux la solution sera trouvée par le recours
à l'agriculture qui est une source inépuisable à ne pas
négliger, pour y arriver une réorganisation de ce secteur
s'impose.
La place de celle-ci dans l'économie Katangaise est
insignifiante parce qu'une réorganisation est entrain d'être mise
en place au Katanga. Avec une vision 2025, nous espérons que ce secteur
devrait être en tête des priorités d'investissement du
gouvernement provincial.
2.5.1. Missions de
l'agriculture
L'agriculture bien plus que les autres activités est
dépendantes de l'espace, elle occupe toujours une abondante main
d'oeuvre, elle participe au commerce régionale et internationale
(échange de produits agricoles et agroalimentaire).19(*) Avec comme but principale
cherché à résoudre le problème alimentaire de la
population environnante et des environs, en résolvant aussi quelques
problèmes sociaux (emploi et autre).
2.5.2. Vulgarisation, base du
progrès
Pour que l'ignorance et la routine des paysans
traditionnelles ne constituent pas un obstacle insurmontable au progrès
agricoles, il faut non seulement investir des capitaux dans l'agriculture, mais
mettre en place des services de vulgarisation.
Les hommes et l'argent existent, mais comment vaincre
l'inertie et déterminer la volonté nécessaire ?
Comment convaincre le monde riche d'aider efficacement le monde pauvre ?
Comment convaincre le gouvernement de sacrifier l'armement
excessif au profit du développement économique et social ?
Comment convaincre certains pays pauvre d'accorder en
matière de développement économique, la priorité
à l'agriculture et à la formation de vulgarisateurs agricoles
plutôt qu'à l'industrie ?20(*)
RESUME DU CHAPITRE
Au cours du deuxième chapitre dans lequel, nous avons
passé en revue les différents aspects de l'agriculture et de
l'économie agricole au Katanga et qui nous a permis de contrôler
notre vue d'ensemble sur les possibilités agricoles des
différents districts.
Notre conviction s'est trouvée renforcée par
les éléments propres que cette région présente
à une exploitation toujours plus fructueuse et plus rentable.
Par la diversité de ses sols dont la structure peut
être amenée progressivement à une productivité
végétale abondante tant vivrière qu'industrielles, par ses
altitudes, ses climats et ses contégeances locales favorables par les
qualités dominantes de ses autochtones.
Le district de TANGANYIKA occupe une situation
privilégiée pour l'approvisionnement du Katanga minier et ses
environs. Par son essence même, la culture des produits
végétaux est tributaires d'une constante évolution et
conditionnées par les fluctuations des conjonctures
économiques.
Il faut s'efforcer de remédier aux conditions
évolutives défavorables par l'adoption de techniques nouvelles
par le perfectionnement des méthodes d'exploitation des cultures
intensives ou extensives. Mais comme les promoteurs du perfectionnement
agricole sur de larges étendues cultivables pour une population
clairsemée, visent essentiellement à améliorer les
conditions vitales et humaines de ces populations, il est indispensable que
l'heureuse station agricole puisse s'interpénétrer d'avantage.
Cette collaboration favorisera dans l'intérêt
général l`orientation des méthodes cultivables et
l'augmentation du potentiel de production pour une auto suffisance alimentaire
dans la province et ses environs.
TROISIEME CHAPITRE :
PROBLEMATIQUE SUR LA REORGANISATION DU SECTEUR AGRICOLE ET SON IMPACT SUR
L'ECONOMIE CONGOLAISE
GENERALITE
Le but du présent chapitre est d'expliquer et de
démontrer le problème qui freine le développement du
secteur agricole dans la province du Katanga et montrer comment est- ce que ce
secteur participe dans l'économie provinciale et nationale.
La population katangaise obtient le résultat flatteur
malgré tant d'efforts qu'elle exerce pour le développement de
leur province en particulier et national en général. Raison pour
la quelle une vision lointaine du développement de ce secteur pourrait
résoudre le problème que nous connaissons. C'est-à-dire
quitter l'agriculture traditionnelle pour une agriculture extensive
basée sur la mécanisation.
PRODUCTION AGRICOLE
KATANGAISE
La population Katangaise pratique encore l'agriculture
traditionnelle. Les surfaces emblavées par le paysan sont faibles,
l'utilisation des engrais et le recours aux machines agricoles restent
limités aux environs immédiats de quelques projets. Cette
population fait toujours appel à la jachère pour restituer la
fertilité du sol. Ceci l'oblige a changer constamment de terrain.
Dans un tel cas, le rendement ne peut être que faibles.
L'agriculture traditionnelle constitue un mode de vie : le paysan
s'occupe de plusieurs choses à la fois. Outre l'agriculture qui
constitue l'activité principale, il se livre à la pêche,
à la chasse,...
La production agricole n'est donc qu'une composante d'un mode
de vie très complexe. Selon les résultats des enquêtes de
productions réalisées en milieu rural avec un
échantillonnage des certains ménages. Un ménage rural de
la province Katanga comprend 8 personnes dont presque 4 s'occupent des travaux
champêtres. Chaque ménage cultiverait en moyenne 2 champs d'une
superficie moyenne d'un demi-hectare. Les cultures les plus couramment
rencontrées sont le maïs (94% de cas) ; le manioc (67%) ;
le haricot (10%) ; les arachides (6%) et les palmiers assimilés
avec d'autres cultures fruitières autour de la case (4%).
Etant donné le caractère aléatoire du
secteur traditionnel et les difficultés que rencontrent les services
publics de l'agriculture pour encadrer la masse paysanne, il est difficile de
parler d'un calendrier agricole rigoureusement suivi et respecté par les
paysans. Les services provinciaux de l'agriculture ont cependant conçu
un calendrier des travaux agricoles résumé ci-dessous.
CALENDRIER AGRICOLE PRESENTER PAR LE SERVICE AGRICOLE
PROVINCIAL
CALENDRIER AGRICOLE21(*)
JANVIER
|
FEVRIER
|
MARS
|
AVRIL
|
MAI
|
JUIN
|
JUILLET
|
AOUT
|
SEPTEMBRE
|
OCTOBRE
|
NOVEMBRE
|
DECEMBRRE
|
semis des cultures de riz, haricot, pomme de terre, manioc,
tabac, sorgho et du maïs de la saison B
entretien des cultures de maïs et arachides
début de récolte du maïs de la saison A
|
entretien des cultures de riz, haricot, pomme de terre,
coton, tabac, sorgho et manioc ;
récolte des cultures de maïs, haricot, riz et
arachides.
|
récolte des cultures manioc et fin de la
récolte des cultures de pomme de terre, de tabac et coton
|
récolte de manioc
définitivement des nouveaux champs
semis du maïs de la saison A
|
préparation des champs
semis du maïs de la saison unique et des cultures
d'arachides pomme de terre et début de bouturage du manioc.
|
3.3. PERSPECTIVES DE
DEVELOPPEMENT ET PROJECTION STATISTIQUE DES PRODUITS AGRICOLE
3.3.1 Développement du
secteur Agricole
Le plan de relance Agricole définit de la
manière détaillée la stratégie du
département de l'agriculture pour réaliser les objectifs de
relance agricole. Cette stratégie a comme objectifs :
Ø L'accroissement de la production vivrière
pour arriver à une autosuffisance alimentaire ;
Ø L'accroissement de la production des produits
agricoles servant de matière première aux industries
locales ;
Ø L'accroissement de la production des cultures
d'exportation génératrices de devises ;
La réalisation de ces objectifs supposé
nécessairement la suppression des obstacles qui freinent l'accroissement
de la production.
Les aspects les plus importants de ce plan en relation avec la
province du Katanga sont résumés dans les lignes qui suivent.
Comme on peut le constater, le plan s'articule autour de trois points ; la
production vivrière, la production animale et la production agricole
industrielle.
3.3.2. Contraintes propres au
secteur Agricole
Comme contrainte spécifique, il y a lieu de citer les
points suivants :
Ø La prédominance du secteur minier dans le
développement socio-économique de la province ;
Ø L'insuffisance et la libération tardive des
fonds pour le fonctionnement et l'exécution des projets
agricoles ;
Ø L'absence d'un organisme qui peut coordonner toutes
les actions indispensables et planifier des programmes de développement
agricole ;
Ø L'insécurité qui règne dans les
champs et plantations dues aux vols et aux attaques des fauves.
En ce qui concerne la production de poisson :
Ø Les difficultés d'approvisionnement en
équipements et matériels de pêche ;
Ø Le manque des installations et des camions et wagons
frigorifiques pour la conservation et le transport des poissons frais.
3.3.3. Conditions
préalables au développement agricole du Katanga
Le décollage agricole du Katanga suppose que les
obstacles qui entravent la croissance de la production soient supprimés.
Ceci ne peut se faire que progressivement. Toute fois, les conditions suivantes
doivent être remplies pour permettre un développement soutenu du
secteur agricole, il faudra donc que :
1) l'agriculture ait une place prépondérante
dans tous les programmes de développement ;
2) le comité spécial chargé de la
planification et la coordination des actions de développement agricole
soit crée ;
3) la qualité des encadreurs soit
améliorée par des sessions de formation et des recyclages et les
doter des moyens logistiques appropriés ;
4) les ressources humaines et financières et
suffisantes soient allouées au secteur agricole ;
5) la distribution des semences améliorées se
fasse à temps à travers toute la région ;
6) les conditions favorables aux investissements par les
sociétés locales et même par l'extérieur soient
créées ;
7) les facilités soient accordées aux
opérateurs économiques pour leur réclamation en moyen de
transport ;
8) les routes soient régulièrement entretenues
et les circuits de commercialisation améliorés pour permettre
l'évacuation de la production agricole dans des conditions
rémunératrice ;
9) la conservation des récoltes soit
améliorée surtout au niveau des producteurs des centres de
stockage.
3.3.4. Orientations du
développement Agricole de la province du Katanga22(*)
Les immenses richesses minières du Katanga font
souvent perdre de vue le rôle que l'agriculture est appelée
à jouer dans le développement socio-économique de cette
province. C'est ce qui explique en partie le fait qu'en dépit de ses
énormes potentialités, le Katanga est encore loin de satisfaire
ses nombreux besoins en produits vivriers.
En égard à l'immensité de la province,
il sera superflu de prétendre amorcer un programme de
développement agricole qui couvrirait toute la province, les moyens
financiers et humains étant limités. Seules les zones à
haut potentiel naturel seront donc concernées. C'est dans cette optique
que les régions de développement sont retenues sur base des
critiques suivantes :
§ Disponibilité en terre arable ;
§ Présence des infrastructures favorables au
développement y compris les communications ;
§ Riches en ressources humaines ;
§ Existence des organismes de support de la
production ;
§ Disponibilité des marchés pour
écouler des produits ;
§ Principales denrées alimentaires dans la
région, ect.
On pourra donc schématiser comme suit l'affectation des
priorités dans la région de développement agricole.
KONGOLO
|
priorité 1
|
Maïs
|
priorité 2
|
Coton
|
priorité 3
|
Riz
|
KANIAMA
|
priorité 1
|
Maïs
|
priorité 2
|
Légumineuses
|
priorité 3
|
Tabac
|
NYUNZU
|
priorité 1
|
Maïs
|
priorité 2
|
Coton
|
priorité 3
|
Légumineuses
|
KABONGO
|
priorité 1
|
Manioc
|
priorité 2
|
Coton
|
priorité 3
|
Riz
|
KABALO
|
priorité 1
|
Arachide
|
priorité 2
|
Manioc
|
priorité 3
|
Coton ou Maïs
|
3.3.5. Stratégie et
Action à développer
a) Proposition d'une stratégie de
développement agricole
Dans un discours prononcé lors d'une explication de
l'après mine au Katanga, les autorités ont exprimé leur
volonté d'assurer la relance de l'économie Katangaise par la
relance de l'agriculture.
Le Katanga, en tant que porte-étendard de
l'économie nationale, doit plus que ne jamais donner l'exemple.
Après avoir parcouru les problèmes qui se posent au secteur
agricole, il apparaît clairement que la stratégie agricole doit
être prioritaire.
L'auto suffisance alimentaire suppose la satisfaction des
besoins au point de vue quantitatif et qualitatif.
Du point de vue quantitatif, la région devra
être en mesure d'assurer à chaque individu suffisamment de
nourriture pour satisfaire à ses besoins. Toutes les ressources dont
dispose le Katanga devront donc être mobilisées pour permettre
à la production régionale de subvenir aux besoins de la
population.
Du point de vue qualitatif, la ration moyenne devra
être équilibrée et à même d'apporter
suffisamment d'éléments nutritifs pour permettre un bon
développement de l'organisme.
Les besoins proposés dans cette étude et qui
ont été estimés à partir des normes de la FAO pour
l'Afrique répondent à cette double exigence. Toute fois quand
bien même ces besoins étaient satisfaits, l'effort de
développement n'aura servi à rien si le pouvoir d'achat de la
population ne lui permet pas d'acquérir ces produits. Il faudra donc
réduire le coût de revient des produits vivriers par des mesures
appropriées.
Les objectifs de production ont été
définis au regard des besoins alimentaires auxquels on a ajouté
les besoins pour les industries locales, pour l'alimentation animale et les
semences en tenant comptes des pertes qu'on observe après la
récolte.
b) Actions et Mesures
Il sera possible de réaliser les objectifs
susmentionnés si des actions appropriées sont prises pour assurer
l'accroissement de la production. Ces mesures peuvent se résumer comme
suit :
1. Baser le développement sur les zones
écologiques à haute potentialité ;
2. Prévoir des quantités suffisantes des
intrants et assurer leur distribution au moment opportun ;
3. Favoriser le regroupement des paysans ou éleveurs en
organisations coopératives ;
4. Intéresser les sociétés privées
et les organismes conventionnels à commercialiser les produits
agricoles ;
5. Encourager les organismes de recherche pour la production
des semences de qualité et l'équipement des groupes de paysans
ou de sociétés privées pour la multiplication des
semences ;
6. Créer les conditions propices aux investissements
privés ;
7. Installer une antenne provinciale de Banque de
crédits agricoles ;
8. Améliorer et Renforcer la formation technique
agricole ainsi que la gestion des entreprises ;
9. Mobiliser et Assurer un prix rémunérateur au
producteur et bien organiser des marchés et les circuits
commerciaux ;
10. Encourager la reconversion des habitudes alimentaires et
inviter la population à consommer la farine de manioc à
côté de la farine de maïs ;
11. Motiver le personnel d'encadrement par des primes
spéciales ;
12. Améliorer les conditions de vie dans les campagnes
pour freiner l'exode rural ;
13. Assurer l'entretien réguler des routes ;
14. Donner le temps aux différents programmes agricoles
de réaliser
Il est nécessaire de noter que l'accroissement de la
production sera en principe basé sur l'amélioration des
rendements par hectare grâce à l'utilisation des semences
améliorées et aux soins culturaux au respect de la rotation, du
calendrier agricole.
Les recours aux engrais, insecticides, pesticides et à
la mécanisation peuvent aussi augmenter la production mais il exige
toujours des devises. Ceci devrait être limité aux zones
bénéficiant de l'encadrement d'un projet d'une entreprise
privée, d'un organisme paraétatique ou confessionnal.
c) Identification des zones propices au
développement Agricole
Afin de ne pas disperser les efforts et d'utiliser au mieux
les ressources disponibles, le programme à proposer devra marquer sa
présence sur les zones à meilleures potentialités
naturelles. Après avoir considéré les conditions
physiques, les facilités économiques et les ressources humaines
du Katanga, trois régions prioritaires ont été retenues.
Il s'agit de la région :
- S1, formée des territoires de Nyunzu, Kabalo, Kongolo
et Kaniama ;
- S2 comprenant quelques ville de la province (Likasi,
Kolwezi, des territoires de Mutshatsha, Dilolo et Lubudi). Ainsi que la ville
de Lubumbashi et ses environs ;
- S3 constituée de : Kalemie, Moba, Pweto, et
Manono.
3.3.6. Statistique de quelques
productions agricoles
1. Evolution de cultures
industrielles en forme de 2003- 2006
EVOLUTION DE CULTURES INDUSTRIELLES EN FORME DE 2003-
2006
|
|
|
|
|
|
ANNEES
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
PRODUITS
|
|
|
|
|
COTON
|
104
|
450
|
292
|
282
|
TABAC
|
924
|
945
|
949
|
939
|
HUILE DE PALME
|
444
|
438
|
430
|
437
|
Source : Inspection provinciale de l'agriculture
pêche et élevage
Commentaire : Depuis 2003, on constate que parmi ces
trois produits, le tabac occupe la première place suivie de l'huile de
palme et le coton jusqu'en 2005. En 2006 c'est une moyenne arithmétique
espérée, si l'on continuer à produire. Mais les deux
produits ne sont plus produits à cause de la faillite de Sintexkin et
de la société Tabacongo.
Commentaire : Il ressort du graphique que le district de
Haut lomami est le premier pour la production de maïs avec plus de 30% de
la production provinciale, suivi du Haut Katanga 25%. Pour ce qui est du manioc
le district de Haut lomami a produit à lui seul plus de 35% de la
province quant aux autres, ils produisent d'une manière croissante avec
le temps.
2. Evolution de la production
de Maïs et Manioc de 2003 à 2006 par district en tonne
|
|
MAIS
|
|
|
|
MANIOC
|
|
|
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
DISTRICT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
HAUT KATANGA
|
35637
|
117590
|
93942
|
37826
|
537948
|
145507
|
112415
|
570874
|
KOLWEZI
|
58030
|
133718
|
133172
|
61582
|
130810
|
542445
|
128028
|
138817
|
LIKASI
|
26103
|
694016
|
56931
|
27701
|
12943
|
272514
|
192796
|
13787
|
LUALABA
|
1953
|
195,41
|
286,08
|
20725
|
683
|
740
|
50
|
724
|
LUBUMBASHI
|
14203
|
25149
|
22109
|
15071
|
405190
|
349191
|
275243
|
429990
|
TANGANYIKA
|
967
|
5969
|
17560
|
10261
|
809
|
29082
|
28299
|
858
|
HAUT LOMAMI
|
67601
|
96269
|
86560
|
71737
|
486369
|
909041
|
801020
|
516139
|
TOTAL
|
204494
|
1072906,41
|
410560,08
|
244903
|
1574752
|
2248520
|
1537851
|
1671189
|
4. Evolution des produits de
consommation forestière dans la province de 2003-2006
EVOLUTION DE LA PRODUITS DE CONSOMMATION FORESTIERS
DANS LA PROVINCE DE 2003 à 2006
|
|
|
|
|
|
ANNEES
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
PRODUITS
|
|
|
|
|
BOIS D'OEUVRE EN M
|
621,7
|
792,3
|
645,3
|
686,4
|
CHARBON DE BOIS EN TONNE
|
25337
|
26593
|
25306
|
25745,3
|
BOIS DE CHAUFFAGE
|
12495
|
14521
|
15028
|
14014,67
|
Source : inspection de ministère de
l'environnement
Commentaire : ce tableau, montre depuis l'année
2003 qu'il y a une faible production forestière, une brousse
remarquable, à partir de 2004 considérée comme
période évolutive de cette espace, jusqu'en 2005 et le produit le
plus consommé est le charbon de bois, suivi des bois de chauffage ainsi
que les bois d'oeuvre. En 2006 les données ne sont pas
retrouvées, parce que juste la période après
élection les services ne se sont pas encore rétablis raison pour
la quelle nous avons fait la moyenne arithmétique par produits.
3. Evolution de la production
d'arachide et d'haricot de 2003- 2006 par district en tonne
PRODUITS
|
ARACHIDES
|
HARICOT
|
DISTRICTS
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
HAUT KATANGA
|
16042
|
12730
|
10426
|
16857
|
2321
|
16826
|
13702
|
24558
|
KOLWEZI
|
2244
|
12783
|
17944
|
23374
|
2339
|
5766
|
15740
|
24748
|
LIKASI
|
2161
|
5750
|
6740
|
22707
|
1273
|
14738
|
15627
|
12560
|
LUALABA
|
241
|
36,63
|
39,42
|
25364
|
36
|
81,42
|
49,2
|
3809
|
LUBUMBASHI
|
22426
|
12840
|
12840
|
23256
|
462
|
3280
|
2648
|
488846
|
TANGANYIKA
|
2104
|
3025
|
4662
|
22106
|
54
|
2789
|
1934
|
5113
|
HAUT LOMAMI
|
26489
|
35331
|
36111
|
34022
|
1729
|
19605
|
19905
|
18294
|
TOTAL
|
71707
|
82495,63
|
88762,42
|
167686
|
8214
|
63085,42
|
69605,2
|
577928
|
Source : inspection provinciale de l'agriculture
pêche et l'élevage
Commentaire : il ressort de ce tableau que les deux
produits évoluent d'une façon alternative, c'est-à-dire
avec un mouvement de fluctuation des productions, le district de Tanganyika
occupe la position première en arachide, soit plus de 30% de la
production moyenne de la province, suivi du district de Lualaba 25% et le haut
lomami occupe la première position et Likasi toujours en
dernière position, concernant la production d'arachide et d'haricot.
3.4. L'AGRICULTURE CONDITION
PREALABLE DE L'ESSOR INDUSTRIELS
L'agriculture est la condition préalable de l'essor
industriel pour trois raisons :
1. le développement agricole permet d'augmenter le
niveau du revenu des paysans, d'assurer une expansion économique en
période de chômage pour atteindre le plein emploi et sert
également à relancer une économie en stagnation, ce qui
leur permet de dégager un épargne pouvant contribuer au
financement industriels et à l'agrandissement du marché
intérieur ;
2. le progrès ou la modernisation agricole au Katanga,
ses effets nous permettent de dégager le surplus nécessaire
à l'alimentation des d'équipement nécessaire ou
industriel. Par le fait qu'elle est modernisée, elle fait éclater
les mentalités traditionnelles et introduit les progrès
techniques, le comportement économique, les formes de vie du
peuple ;
3. la production agricole est réalisée sur des
surfaces limitées. Car dépendantes des conditions naturelles, les
rythmes du progrès y est lents alors en y insérant la
technologie, la production dans ce sens moderne subit un accroissement rapide
et ne souffre d'aucune limitation.
Ainsi comme le territoire Congolais, principalement celui du
Katanga souffre de chômage déguise et massif, l'industrialisation
doit venir en premier lieu pour libérer l'agriculture du poids des
improductifs. Si au contraire, il n'y a pas les sous emplois ruraux, les
progrès de la production agricole constitueront le premier objectif qui
conditionnera le succès de l'industrialisation. Il est vrai que
l'industrie peut avoir joué un rôle déterminant dans le
développement. Mais il s'avère indispensable dans une
première étape de donner la priorité à
l'agriculture.
TABLEAU
INTERSECTORIEL23(*)
AGRICULTURE
CHIMIE
SERVICE
TRANSPORT
CONSTRUCTION
Exportation
MACHINES
ENERGIE
ACHAT
Achat input agricole
UTILISATION FINALE
Exportation
Consommation de produits bruts
Consommation des produits agricoles transformés
Vente autres branches
PRODUCTION
Productions disponibles
Industrie
Achat input agricole
Industrie de transformation normale
Explication
En amont, l'agriculture recourt à :
§ L'énergie : l'électricité
pour l'amélioration des certaines machines électriques à
transformer les produits agro alimentaire ;
§ L'eau pour l'irrigation et l'élevage des
poissons (pisciculture)
§ Aux industries mécaniques ; machines,
tracteur, véhicules constituant des matériels roulants et autres
machines agricoles ;
§ Aux entreprises de constructions, les
dépôts, les silos ;
§ Centres de recherche chimique pour la formulation des
pesticides, engrais et l'amélioration de semences, ...
En aval, l'agriculture livre ses produits :
§ Aux industries agro alimentaire ; les
matières premières agricoles se trouvent transformées et
conditionnées en vue d'être acheminée vers les
consommateurs ;
§ A l'exportation, le surplus de la production
évoqué par le service national de statistique agricole peut
être exporté vers l'extérieur ;
§ Au consommateur des produits bruts.
CONCLUSION
Au terme de notre étude, une conclusion s'avère
indispensable pour parachever cette étude, cette dernière
était consacrée à « la problématique sur
la réorganisation du secteur agricole et son impact sur
l'économie congolaise ».
Pour mieux situer la potée de notre étude, nous
sommes partis de la problématique constituée de trois questions
fondamentales :
1. Quelle est la place de l'agriculture dans la
stratégie de développement arrêtée par le
gouvernement provincial ?
2. Quel est l'impact de l'agriculture traditionnelle sur
l'auto suffisance alimentaire ?
3. Sachant bien que l'économie Katangaise dépend
en grande partie du secteur minier. Quel type de produit envisagé pour
le développement provincial ?
En guise d'hypothèses, nous avons noté que, il
semblerait que l'agriculture pourrait avoir une place stratégique pour
le développement de la province du Katanga, parce que nous ne pourrions
pas envisager un véritable développement économique sans
une mutation de l'agriculture.
Il se pourrait que la production à envisager par le
gouvernement provincial, puisse contribuer à l'essor de
l'économie Katangaise, un développement harmonieux d'une
région ou d'une nation nécessite l'intervention du pouvoir public
surtout dans les pays en voies de développement où presque tout
est à reconstruire.
Après notre analyse, nous pensons que pour rendre son
économie moins vulnérable et prospère, la R.D.C., le
Katanga en particulier doit transformer la structure de son économie en
adoptant l'agriculture comme étant le moteur du développement
économique en ce sens qu'elle peut participer au démarrage de
l'économie et au financement du développement de la province
grâce aux productions croissantes et la possibilité de grande
potentialité agricole éparpillée dans le territoire
national.
Pour donner une impulsion à la croissance
économique, l'intégration de différents secteurs
d'activités économiques est nécessaire même pour
transformer cette économie. Dans cette stratégie de
développement, nous ne considérons que l'agriculture comme
étant la base d'industrialisation. En effet :
Une augmentation de la productivité dans le secteur
agricole doit permettre non seulement de fournir les denrées
alimentaires nécessaires à la population, mais aussi
dégager les capitaux, la main d'oeuvre et les matières
premières ;
La demande agricole devient le principal moteur de la
modernisation agricole. Pour que l'agriculture Katangaise soit performante, il
faudrait d'abord que le pouvoir public par l'entremise du ministère de
l'agriculture, pêche et élevage adopte dans son budget un mandat
que nous appellerons la théorie de 4 D, présenté de la
manière suivante :
Ø Développer, initier et gérer les
programmes de transformation et de modernisation de l'agriculture
Katangaise;
Ø Développer et promouvoir des systèmes
appropriés pour accroître et améliorer la commercialisation
agricole, spécialement par l'amélioration de la conservation et
de la transformation;
Ø Développer et gérer les programmes de
promotion et d'amélioration de la production animale, y compris les
pêcheurs, afin d'augmenter sa contribution dans l'économie
nationale et bien être de la population;
Ø Développer et gérer de façon
optimale et écologique les ressources forestières provinciales
en les intégrant dans les autres activités agricoles et dans
l'économie nationale.
Pour que tous les éléments cités si haut
puissent être concrets, une question de changement de mentalité
est nécessaire avant toute autre chose. Cette réalisation, pour
les objectifs visés ne peut pas se réaliser dans un court terme,
mais moyennant. Le moyen terme en engageant un montant nécessaire et
suffisant pour concrétiser les plans ou programmes arrêtés
par le gouvernement provincial.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
1. ALBERT CORHAY et MAPAPA MBANGALA, Fondement de
gestion financière, 3è éd, p11
2. J.H. VANDERS MISSEN, Aperçu sur
l'économie agricole de la province du Katanga, Bruxelles,
1956
3. Dictionnaire de poche la rousse,
nouvelle édition, 2009
4. Dictionnaire des sciences
(Encyclopédie)
REVUES
1. La planification Agricole dans la région du Shaba,
64P
2. l'agriculture Zaïroise de la stagnation à la
régression, 1è cahier Economique et Social, éd IRES,
Kinshasa, décembre 1988, P314
3. Jeune Afrique l'intelligent, éd internationale, du 23
au 29 septembre 2002, N° 2176
4. Extrait des statistiques des différentes productions du
ministère d'agriculture pêche et élevage (2003-2006)
Mémoire et
TFC
1. la modernisation et la performance du secteur agricole au
Katanga «TFC »
2. la politique d'innovation dans le secteur agricole et son
impact sur l'économie d'un PPTE (pays pauvre très endetté)
« DEA »
Notes des
cours
1. IPO, Initiation à la recherche
scientifique, G1 Eco/UNILU, 2006-2007
2. MBAYO. M, Méthode de recherche en science
sociale, G2 Eco/UNILU 2007-2008
3. MWALABA, Economie politique, G1
Eco/UNILU, 2006-2007
4. MUTOMBO, Economie rurale, G3
Eco/UNILU, 2008-2009
5. SOLOTSHI, Géographie
économique, G2 Eco/UNILU, 2007-2008
AUTRES
L'apport de l'Internet
TABLE DES
MATIERES
REMERCIEMENT
1
INTRODUCTION
3
1. PRESENTATION
3
2. ETAT DE LA QUESTION
4
3. PROBLEMATIQUE
4
4. HYPOTHESES
5
5. CHOIX ET INTERET
6
5.1. Intérêt du sujet
6
1. Intérêt théorique
6
2. Intérêt scientifique
6
6. METHODE ET TECHNIQUE
7
6.1. Méthodes
7
6.2. Technique
7
7. DELIMITATION
8
8. PLAN SOMMAIRE
8
PREMIER CHAPITRE : DEFINITIONS DE
CONCEPTS DE BASE
9
I.0. CONCEPT DE BASE
9
1.1. PROBLEMATIQUE
10
1.2. REORGANISATION
10
1.2.1. Critères de la
réorganisation
10
1.3. SECTEUR
12
1.4. AGRICOLE
13
1.5. IMPACT
13
1.5. ECONOMIE
14
DEUXIEME CHAPITRE : L'ECONOMIE
AGRICOLE AU KATANGA
15
GENERALITE
15
2.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET SUPERFICIE DU
KATANGA
15
2.1.1. Etude du milieu
15
2.1.2. Localisation géographique du
Katanga
16
2.1.3. Superficie du Katanga
16
2.1.4. Le Climat
17
2.2 PRINCIPALES PRODUCTION AGRICOLE
18
a) Cultures vivrières
18
b) Cultures industrielles
19
c) Elevage
19
d) Pêche
20
2.3. EXAMEN DE LA RENTABILITE ET DE L'UTILISATION
DES MACHINES AGRICOLES
20
2.4. SITUATION ACTUELLE DE L'AGRICULTURE AU
KATANGA
21
1. Les vocations agricoles du sol
21
2. Modes d'exploitation du sol
22
3. Types d'agricultures
22
2.5 LA PLACE DE L'AGRICULTURE DANS
L'ECONOMIE KATANGAISE
23
2.5.1. Missions de l'agriculture
24
2.5.2. Vulgarisation, base du progrès
24
2.6 RESUME DU CHAPITRE
25
TROISIEME CHAPITRE : PROBLEMATIQUE SUR
LA REORGANISATION DU SECTEUR AGRICOLE ET SON IMPACT SUR L'ECONOMIE
CONGOLAISE
27
3.1. GENERALITE
27
3.2. PRODUCTION AGRICOLE KATANGAISE
27
CALENDRIER AGRICOLE
30
3.3. PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT ET PROJECTION
STATISTIQUE DES PRODUITS AGRICOLE
31
3.3.1 Développement du secteur
Agricole
31
3.3.2. Contraintes propres au secteur
Agricole
31
3.3.3. Conditions préalables au
développement agricole du Katanga
32
3.3.4. Orientations du développement
Agricole de la province du Katanga
33
3.3.5. Stratégie et Action à
développer
34
3.3.6. Statistique de quelques productions
agricoles
37
1. Evolution de cultures industrielles en forme de
2003- 2006
37
2. Evolution de la production de Maïs et
Manioc de 2003 à 2006 par district en tonne
40
4. Evolution des produits de consommation
forestière dans la province de 2003-2006
41
3. Evolution de la production d'arachide et
d'haricot de 2003- 2006 par district en tonne
42
3.4. L'AGRICULTURE CONDITION PREALABLE DE L'ESSOR
INDUSTRIELS
44
TABLEAU INTERSECTORIEL
45
CONCLUSION
47
BIBLIOGRAPHIE
49
Ouvrages
49
REVUES
49
Mémoire et TFC
49
Notes des cours
50
AUTRES
50
TABLE DES MATIERES
51
* 1 IPO, cours d'initiation
à la recherche scientifique, inédit G1 ECO/ UNILU, 2006-2007
* 2 MBAYO.M. cours des
méthodes de recherche en science sociales, inédit G2 ECO/UNILU,
2008- 2009
* 3 MBAYO.M, cours de
méthode de recherche en science sociale, inédit G2ECO/UNILU,
2007-2008
* 4 Idem
* 5 Dictionnaire de poche, la
rousse, 2009
* 6 Idem
* 7 Albert. CORHAY et Mapapa.
MBANGALA, Fondement de gestion financière, 3è
édition, P 11
* 8 Dictionnaire de poche la
rousse, 2009
* 9 Http :
www.wekepedia.com/définition
* 10 Dictionnaire de
science (Encyclopédie)
* 11 Cours d'économie
politique générale
* 12 Dictionnaire de poche la
rousse, 2009
* 13 Dictionnaire de poche la
rousse, 2009
* 14 Prof MUTOMBO
KYMAKOSA, Cours d'économie rurale ,inédit 2008-2009
* 15 Aperçu sur
l'économie agricole de la province du Katanga, J.H. VANDERS. MISSEN,
BRUXELLES, 1956.
* 16 Cours de géographie
du Congo
* 17 Les régimes
moyens et extrêmes des climats principaux au zaïre, service
météorologique Kinshasa binza, Zaïre, 1975
* 18 Prof SOLOTSHI, cours de
géographie économique, inédit 2007-2008
* 19 Prof MUTOMBO KYAMAKOSA,
Economie rurale, inédit G3 ECO/UNILU, 2008-2009, 34P
* 20 Prof MUTOMBO KYAMAKOSA,
Economie rurale, G3 Eco/UNILU, 2008-2009
* 21 Planification Agricole
dans la région du Shaba, 64P
* 22 Planification agricole
dans la région du Shaba, 257P
* 23 TIKER- TIMER,
l'agriculture Zaïroise de la stagnation à la régression,
1èr cahier économique et social, Ed. IRES, Kinshasa,
Décembre. 1980, P.314
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