|
|
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REPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
4.4.1%11 eLa411 j
411.9-11 fy*A11 1j1,
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
L14.14 c.J.'.6?-414
40-41÷11
-3S-)A11 x.91.9»41) 9 .44-N 11 fkik11
...44
CENTRE UNIVERSITAIRE DE KHEMIS MILIANA DEPARTEMENT
D'AGRONOMIE ET DE BIOLOGIE
PROJET DE FIN D'EUDES EN VUE DE L'OBTENTION
DU DIPLÔME D'INGÉNIEUR D'ÉTAT EN AGRONOMIE.
Option : Phytotechnie. THEME
|
|
|
Étude du comportement de trois variétés
de
colza (Brassica napus) dans les conditions du
|
Haut Cheliff
|
Présenté par :
> M Guettaa Ismail
> M Abdelhak Khaled
Le Jury :
|
Président : Mr MEROUCHE A. (Maître Assistant
A)
Promoteur : Mr LAKHDAR EZZINE D. (Maître Assistant
A)
Co-promoteur : Mr CHADOULI A. (Directeur
ITGC)
Examinateur : Mr KELKOULI M. (Maître Assistant
A)
Examinateur : Mr SNOUSSI M. (Maître Assistant
A)
|
|
Je dédie ce modeste travail à :
Mes très chers parents, qui m'ont apporté
leur
soutien, la force, la volonté, la patience et
l'espoir.
Mes très chères frères et
soeurs.
Mes amis, et toute la famille Guettaa.
Ismail G.
Remerciements
Au terme de cette étude, nous remercions avant,
Dieu
tout puissant de nous guidé durant toutes nos
années de
formation et de nous tenons permis la réalisation de
ce
présent travail.
Nous tiens à exprimer nos plus vifs remerciements
à M
r LAKHDAR EZZINE DJILALI, et Mr
CHADOULI
AHMED nos encadreurs, qui ont
bienvoulu, par leur
aimable bienveillance, diriger ce travail ; qu'ils trouvent
ici
l'expression de notre profond respect.
Nos remerciements les plus profonds à notre
enseignant Mr MEROUCHE A Pour l'honneur
qu'il
nous fait en acceptant de présider le jury.
Nos plus grands respects à Mr KELKOULI
M Et
Mr SNOUSSI M qui ont bien voulu faire part
du jury
d'examination.
Nous tenant aussi à adresser nos remerciements
à Mr
KOUACHE BEN MOUSSA, Mrs
LAZALI Met tous les
enseignants de département d'agronomie et de biologie
pour
leurs précieux conseils et leurs
encouragements.
Enfin, nous remercions tous ceux qui nous ont aidés
de
prés ou de loin à réaliser ce
travail.
Table de matière
Introduction générale 01
Partie I : Bibliographie
CHAPITRE 01 : GENERALITES
1-1/Les oléagineux dans le monde 02
1-1-1. Production et répartition 02
1-1-2. Consommation 02
1-1-3. Marché du colza 03
1-1-3-1. production et principaux pays producteurs 03
1-1-3-2. Consommation et principaux pays consommateurs 03
1-3. Situation d'oléagineux en Algérie 04
1-4. Utilisation du colza 05
1-4-1. Dans l'industrie agro-alimentaire 05
1-4-2. Autres industries 05
1-4-3. Autres utilisations 05
CHAPITRE 02 : ETUDE DE LA PLANTE
2-1. Etude systématique 06
2-2. Origine et dénomination du colza 06
2-3. Etude morphologique 07
2-3-1. Appareil végétatif 07
2-3-2. Appareil reproducteur 08
2-3-3. Les fruits 09
2-4. Développement et croissance du colza 09
2-4-1. Phase végétative 09
2-4-2. Phase reproductrice 09
2-4-3. Phase maturation 09
2-5. Les ennemis du colza 10
2-5-1. Les maladies 10
2-5-2. Les ravageurs 12
2-5-2-1. Les insectes 12
2-5-2-2. Les limaces 15
2-5-3. Les mauvaises herbes 15
2-6. Exigences de la plante 15
CHAPITRE 03 : CONDUITE CULTURALE
3-1. Place dans la rotation 17
3-2. Préparation du sol 17
3-2-1. Travail conventionnel 17
3-2-2. Travail réduit et semis direct 18
3-3. Le semis 19
3-3-1. Date de semis 19
3-3-2. Dose de semis 19
3-3-3. Exécution du semis 19
3-4. La fertilisation 20
3-4-1. fertilisation azotée 20
3-4-2. Fertilisation Phospho-potasique 21
4-3-3. fertilisation soufrée 23
4-4. Entretien de la culture 24
4-4-1. Le binage 24
4-4-2. Le désherbage 24
4-4-3. L'irrigation 25
4-4-4. Régulateurs de la croissance 25
4-5. La récolte 26
4-6. La conservation 26
CHAPITRE 04 : TECHNOLOGIE DU COLZA
4-1. Composition des grains du colza 27
4-2. Qualité des grains 27
4-3. Qualité d'huile 28
4-4. Qualité du tourteau 28
4-5. Relation entre couleur des grains, teneur en huile,
protéine et 28
en cellulose
4-6. Technologie d'obtention d'huile du colza 29
CHAPITRE 05 : AMELIORATION ET SELECTION DU COLZA
5-1. Amélioration du colza 32
5-2. Critères de sélection 33
5-2-1. critères agronomiques 33
5-2-1-1. La productivité 33
5-2-1-2. Adaptation au milieu 34
5-2-2. Critères qualitatifs 34
5-2-2-1. Qualité d'huile 34
5-2-2-2. Qualité du tourteau 35
5-3. Contrôle et production de la semence 35
5-3-1. distincte homogène et stable (DHS) 35
5-3-2. Valeur agronomique et technologique (VAT) 36
Partie II: Expérimentions CHAPITRE 06 :
METERIELS ET METHODES.
1-1.But de l'essai 37
1-2.Etude de milieu 37
1-2-1. Présentation de périmètre du haut
Cheliff 37
1-2-2. Présentation de la station expérimentale
38
1-2-3. Données climatiques 39
1-2-3-1. Pluviométrie 39
1-2-3-2. Température 40
1-2-4. Caractéristiques du sol 41
1-3. Protocole expérimentale 41
1-3-1. Matériels végétale 41
1-3-2. Dispositif expérimentale 41
1-3-3. Conduite culturale 43
1-3-3-1. Précédent culturale 43
1-3-3-2. Travail du sol 43
1-3-3-3. Fumure du fond 44
1-3-3-4. Le semis 44
1-3-3-5. La fertilisation azotée 44
1-3-3-6. Entretien de la culture 45
1-3-3-6-1. Le binage 45
1-3-3-6-2. Le désherbage 45
1-3-3-6-3. Filet anti-oiseaux 46
1-3-3-7. Irrigation 46
1-3-3-8. Maladies et ravageurs observés 46
1-3-3-8-1. Maladies 46
1-3-3-8-2. Ravageurs 47
1-3-3-9. La récolte 49
1-4.Méthodes d'étude 49
1-4-1. Détermination des différents stades
phénologiques 49
1-4-2. Paramètres étudiés 50
1-5.Les traitements statistiques des données 52
CHAPITRE 07 : RESULTATS ET DISCUSSIONS
2-1. Analyses du sol 53
2-1-1. Caractéristique chimiques 53
2-1-2. Caractéristiques physiques 53
2-2. différents stades phénologiques des trois
variétés testées 53
2-3. Analyse des caractéristiques morphologiques 55
2-3-1. Nombre moyenne des plants par m2 55
2-3-2. Hauteur de la première ramification
fructifère 56
2-3-3. Nombre des ramifications fructifères par plante
57
2-3-4. Nombre des ramifications non fructifères par plante
58
2-3-5. Nombre des siliques par plante 60
2-3-6. Nombre des graines par silique 60
2-3-7. Taux d'avortement 61
2-3-8. Hauteur moyenne des plantes à la récolte
63
2-3-8. Diamètre des troncs à la récolte
64
2-3-9. Rendement réel 65
2-3-10. Poids de mille graines 66
2-3-11. Rendement biologique 67
2-3-14. Relation entre rendement réel et rendement
théorique 68
2-3-15. Faculté germinative 69
2-4. Etude des corrélations 70
2-4-1. Hauteur de la première ramification et le rendement
70
biologique
ramification
2-4-4. Nombre des ramifications fructifères et le
rendement réel 71
2-4-5. Nombre des plantes par m2 et le rendement
réel 71
Conclusion 72
Références bibliographique 74
Annexes 76
Liste des abréviations
% : pour cent.
ACTA : Institue des filières animales et
végétales. ANRH : agence nationale de ressource
hydraulique.
CETIOM : Centre Interprofessionnelle des
Oléagineux Métropolitain. Cm :
centimètre.
E.N.C.G. : entreprise national des corps gras.
g : gramme.
GNIS : Groupe national interprofessionnel des
semences. (France) Ha : hectare.
H.PL: hauteur de la plante.
HS : hautement significative.
I.T.G.C. : institut technique de grande culture.
Kg : kilogramme.
I/ha : litre par hectare.
m : mètre.
M2 : mètre carré
ml: millilitre.
mm : millimètre.
MT: million de tonnes.
Nbre: nombre.
NS: non significative.
pl/ m2 : plante par mètre
carré.
PMG : poids de mille grains.
Ppm : partie par million.
Qx: quintaux.
Rdt: rendement.
R.T.: rendement théorique.
S : significative.
TA. : Taux d'avortement.
T°C: température en degré
Celsius. T°C max. : température maximal.
T°C min: température minimal. T°C
moy. : Température moyenne. V:
variété.
Liste des figures
Liste des figures Partie I :
Bibliographique Figure 01 : Répartition de la production
mondiale des graines oléagineuses
en 2008/09.
Figure 02 : Consommation mondiale d'huiles
végétales en 2008.
Figure 03 : Relation entre les espèces de
genre brassica. Figure 04 : Anatomie florale du
colza.
Figure 05 : Profile du sol recherché pour
la culture du colza. Figure 06 : Composition de la graine du
colza.
Partie II : Expérimentation Figure 07:
Localisation de la station expérimentale. Figure 08 :
Courbe Ombrothèrmique de la compagne 2009/2010.
Figure 09 : Dispositif expérimental.
Figure 10 : Durée de cycle des trois
variétés étudiées. Figure 11 :
Nombre moyenne des plants par m2.
Figure 12 : Hauteur de la première
ramification fructifère (cm). Figure 13 : Nombre de
ramifications fructifères par plantes. Figure 14 :
Nombre de ramifications non fructifères par plantes.
Figure 15 : Nombre des siliques par plante.
Figure 16 : Nombres des graines par silique.
Figure 17 : Taux d'avortement (%).
Figure 18 : Hauteur moyenne des plantes à
la récolte. Figure 19 : Diamètre des plantes
à la récolte (mm). Figure 20 : Rendement
réel (Qx/ha).
Figure 21 : Poids de mille graines (Gr).
Figure 22 : Rendement biologique (Qx/ha).
Figure 23 : Comparaison entre le rendement
théorique et le rendement réel.
Liste des tableaux
Partie I : Bibliographie :
Tableau 01 : Production et principaux
payés producteurs du colza. Tableau 02 : Consommation
et principaux payés consommateurs du colza. Tableau 03 :
Effet de la dose d'azote sur teneur en huile du colza.
Tableau 04 : Les doses de phosphore et potasse
de Colza d'hiver pour un rondement de 35 Q/Ha.
Tableau 05 : Besoins du colza en soufre pour un
objectif du rendement de 30Q/ha
Tableau 06 : La consommation en eau du Colza aux
différents stades de son développement (mm)
Tableau 07 : Effet de la couleur du colza sur la
teneur en huile protéines et cellulose.
Partie II : Expérimentation: Tableau 08 :
précipitations de la compagne 2009-2010.
Tableau 09 : Température mensuelle
moyenne maximale et minimale de la compagne 2009-2010.
Tableau 10 : principales analyses physiques et
chimiques. Tableau 11 : principales caractéristiques
des variétés étudiées. Tableau 12 :
Les principales mauvaises herbes observées. Tableau 13
: Dates et doses d'irrigation effectuées.
Tableau 14 : principales maladies
remarquées.
Tableau 15 : principaux insectes
observés.
Tableau 16 : Analyses chimiques
effectuées.
Tableau 17 : Tableau d'interprétation de
la conductivité électrique. Tableau 18 :
Étude granulométrique du sol.
Tableau 19 : Chronologie des stades
phénologiques des trois variétés testées.
Tableau 20 : Nombre moyenne des plants par
m2.
Tableau 21 : Hauteur de la première
ramification fructifère (cm).
Tableau 22: Nombre de ramifications
fructifères par plantes.
Tableau 23 : Nombre de ramifications non
fructifères par plantes.
Tableau 24 : Nombre des siliques par plante.
Tableau 25 : Nombres des graines par silique. Tableau
26 : Taux d'avortement (%).
Tableau 27 : Hauteur moyenne des plantes
à la récolte. Tableau 28 : Diamètre des
troncs à la récolte (mm). Tableau 29 : Rendement
réel (Qx/ha).
Tableau 30 : Poids de mille graines (Gr).
Tableau 31 : Rendement biologique (Qx/ha).
Tableau 32 : Comparaison entre le rendement
théorique et le rendement
réel.
Tableau 33 : Faculté germinative de la
semence et des graines récoltées.
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Résumé
Le souci fondamental de l'évolution des productions
agricoles est de sélectionner et choisir un matériel
végétal qui répond aux besoins de l'agriculture, du
consommateur et des industries de transformation.
Un essai a été effectue au niveau de la station
expérimentale de centre universitaire de KhemisMiliana, pour
étudier le comportement, l'adaptation, et les potentialités
productives de trois variétés de colza dans les conditions de la
zone (semi-aride) à travers l'identification des différents
caractères morphologiques et productifs.
Les résultats que nous avons obtenus pour la
majorité des paramètres, en particulier la
précocité de la variété, le rendement ont
montré que la variété la plus précoce et la plus
productive est la V2 (Fantasio).
En ce qui concerne les autres paramètres tels que la
résistance au froid et aux maladies, toutes les variétés
testées présentent un intérêt particulier.
Mots clés.
Comportement, colza, adaptation, potentialité.
Summary
The fundamental concern of the development of agricultural
production is to select and choose plant material that meets the needs of
agriculture, consumer and manufacturing industries.
An attempt has been conducting at the experimental station of
the University Centre of KhemisMiliana, this test is to study the behavior
adaptation, and potential for production of three varieties of oilseed rape
imported against the conditions area (semi- arid) through the identification of
different, morphological characters and production.
The results we obtained for most parameters, particularly the
early variety and their performance showed that the earliest variety is more
productive and V2 (Fantasio).
Regarding other parameters such as resistance to cold and disease
all varieties tested show a particular interest.
Key Words.
Behavior, colza, adaptation, potentiality.
Introduction
Introduction
Introduction
L'Algérie comme certains pays en voie de
développement connaissent un important déficit en huiles
alimentaires et tourteaux. La demande est croissante et les importations vont
continuer à augmenter, et ce malgré l'accroissement potentiel de
la production locale (l'huile d'olive). (BENASSI et LABONNE 2004)
Actuellement, toute la demande nationale en huiles
végétales est satisfaite à partir de l'importation soit
sous forme de produit semi-fini, huile brute transformée par les
unités de raffinage, soit sous forme de produit fini.
En Algérie, l'importation des huiles d'origine
végétales a augmenté avec la consommation d'année
en année, elle est passée de 200 000 tonnes en 1980, à 320
000 tonnes en 2001 (ANONYME, 2002), à cette raison qu'il faut
s'intéresser dans notre pays à réintroduire la culture
oléagineuse pour atteindre l'autosuffisance en huile alimentaire ou au
moins diminuer l'importation.
Le colza (Brassica napus) est une plante annuelle à
fleurs jaunes de la famille des Brassicacées, famille anciennement
nommée Crucifères. Elle est largement cultivée pour la
production d'huile alimentaire et de tourteau et plus récemment pour le
biocarburant. Avec le tournesol et l'olivier elle est l'une des principales
sources d'huile végétale alimentaire en Algérie. Ces
graines contiennent environ 40% d'huile de bonne qualité nutritive, et
56% de tourteau. (ANONYME, 2005)
Cet essai rentre dans le cadre de relance de la culture du
colza dans certaines régions d'Algérie. On se propose de
rechercher les variétés les plus productives, les plus
adaptées et de qualité technologique élevée.
Notre travail consiste à faire un suivie de
comportement de trois variétés du colza (Olindigo, Fantasio,
Jura) en vu d'évaluer leur réaction vis-à-vis les
conditions pédoclimatiques de la plaine du haut Cheliff (semis
aride).
Partie I :
Bibliographie
Chapitre 01 :
Généralités.
1-1. Les Oléagineux dans le monde:
1-1-1.Production et répartition :
Depuis 1973, la production mondiale de graines
oléagineuses a progressé régulièrement. En 2008,
elle atteint 400 millions de tonnes environ.
La part de chacune des graines dans la production mondiale
d'oléagineux reste assez stable au cours des années.
En 2008, le soja occupe toujours la première place avec
54% des graines produites, le coton 10%, l'arachide 6%, le tournesol 8% et le
colza 15%.
En 2008, les USA ont assuré 23% de la production
mondiale de graines, le Brésil 15%, la Chine 14%, l'Argentine 9%, l'Inde
8% et l'UE 7%. Voir fig. (01) (CETIOM 2009)
Source: CETIOM (2009)
Figure 01 : Répartition de la
production mondiale des graines oléagineuses en 2008/09.
1-1-2.Consommation :
La consommation d'huiles végétales ne cesse de
progresser. Elle a plus que doublé depuis 1986, et atteint 135 million
du tonnes en 2008.
Le leader incontesté sur le marché des huiles a
longtemps été le soja, mais il partage depuis 2004 la
première place avec l'huile de palme (environ 30 % du marché
chacun). Le soja représente, selon les années, entre 25 et 30 %
de l'huile consommé dans le monde depuis 1973, alors que le palme ne
représentait que 15 % de la consommation en 1986.CETIOM (2009)
Source: CETIOM (2009)
Figure 02 : Consommation mondiale d'huiles
végétales en 2008.
1-1-3.Marché du colza :
En 1000 tonnes.
1-1-3-1. production et principaux payés
producteurs :
Tableau 01 : production et principaux
payés producteurs du colza.
COLZA
|
1973
|
1981
|
1986
|
1996
|
2001
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Monde
|
2579
|
4325
|
6334
|
11479
|
13739
|
15089
|
16296
|
18479
|
18739
|
19835
|
UE
|
578
|
966
|
1518
|
2943
|
3512
|
4696
|
5589
|
6349
|
6955
|
8049
|
Chine
|
429
|
1022
|
1786
|
3052
|
4557
|
4252
|
4645
|
4753
|
4348
|
4388
|
Inde
|
540
|
676
|
934
|
2087
|
1554
|
2077
|
1812
|
2517
|
2350
|
1899
|
Canada
|
145
|
440
|
536
|
1195
|
1139
|
1384
|
1287
|
1546
|
1611
|
1782
|
Source: CETIOM (2009)
1-1-3-2. consommation et principaux payés
consommateurs du colza :
Tableau 02 : consommation et principaux
payés consommateurs du colza.
COLZA
|
1973
|
1981
|
1986
|
1996
|
2001
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Monde
|
2579
|
4188
|
6539
|
11611
|
13967
|
12785
|
15016
|
16125
|
18143
|
19071
|
19759
|
UE
|
400
|
657
|
991
|
2355
|
3367
|
3499
|
4608
|
5511
|
6848
|
7444
|
8106
|
Chine
|
415
|
911
|
1739
|
3289
|
4598
|
3936
|
4545
|
4762
|
4672
|
4681
|
4690
|
Inde
|
582
|
766
|
1277
|
2126
|
1652
|
1323
|
2021
|
1793
|
2452
|
2449
|
1886
|
Japon
|
266
|
507
|
652
|
830
|
907
|
881
|
989
|
994
|
987
|
969
|
953
|
Source: CETIOM (2009)
1-2. Situation d'Oléagineux en Algérie
:
En Algérie, la consommation d'huile
végétale augmente d'année en année, elle est
passée de 373 300 tonnes en 2003 à 404
400 tonnes en 2005 soit 12,46 kg/habitant/an. (ANONYME, 2006).
La culture oléagineuse (tournesol, colza et carthame)
n'a débuté qu'en 1965 pour être abandonnée en 1983.
Durant cette période (1965 - 1983), la contribution de la production
locale dans la couverture des besoins de consommations et dans
l'approvisionnement des unités industrielles en matières
première a été très insignifiante, 600 tonnes
d'huiles brutes en moyenne contre des besoins estimés durant cette
période à 176.000 tonnes environ,
représentant ainsi moins de 1 % des besoins nationaux. (ANONYME,
2003)
Après cette période, l'Algérie importe la
totalité de ses besoins en huiles végétales. En effet,
pour la seule année de 1989, l'entreprise nationale des corps gras
(E.N.C.G.), a importé 328.000 tonnes d'huiles brutes
pour une valeur de 1589 million de dinars (ANONYME, 1991)
Les conditions dans lesquelles ont été
évalués les cultures oléagineuses avant leur abondons en
1983 , n'ont pas permis à cette filière de rétablir sa
parité économique comparativement au secteur industriel qui a
réalisé des progrès très significatifs en
matière de capacités nominales de transformation de
conditionnement et de stockage . Parmi ces contraintes, on peut citer :
v' L'absence d'une approche de développement
intégrée entre les secteurs agricoles et industriels.
v' La mise en place tardive du programme
d'expérimentation appliquée qui n'a pas servi le programme de
production.
v' L'insuffisance de support logistique des opérations
d'appui et des ressources hydriques
v' L'absence d'un circuit de commercialisation et de stockage.
Les seules ressources de l'Algérie en huiles
végétales, se limitent à l'huile d'olive dont la
production, atteindra plus de 4.000 Qx sur une superficie de
1130 ha à TIZI OUZOU (ANONYME,
2006).
La culture des espèces oléagineuses,
jusqu'à présent se limite depuis plusieurs années
d'expérimentation dans les stations de recherche. La recherche est
basée essentiellement à étudier le comportement
variétale, et leur adaptation aux diverses facteurs
pédoclimatiques.
1-3. Utilisation du Colza :
Le colza est une plante cultivée pour ses graines, qui
contient environ 50 % d'une huile de bonne qualité nutritive (riche en
acide gras insaturée), une fois celle-ci extraite, ce qui reste de la
graine ; le tourteau (riche en protéine 40 % de la
matière sèche de ces résidus) est utilisé
pour l'alimentation des animaux.
1-3-1. Dans l'industrie agro-alimentaire
:
L'huile de colza contient naturellement de l'acide
érucique substance toxique pour l'homme à dose importante.
Actuellement avec l'amélioration du colza. On a obtenu des
variétés de faibles teneurs de cet acide.
Les huiles de colza entrent aussi dans la composition de la
margarine.
La consommation de huile et de margarine de colza, pourrait
réduire de 70% le risque des maladies (cancer et certaines pathologies
de la peau et du cerveau).Il est à signaler que même les feuilles
de colza sont mangées dans certain pays asiatiques.
1-3-2. Autres industries:
L'huile de colza est appliquée dans plusieurs secteurs
industriels :
1' Utilisé directement en mélange avec le gazole
par le moteur diesel.
v' Utilisé avec l'ester dans l'industrie chimique des
corps gras dans les
produits cosmétiques comme antioxydant à cause de
sa richesse en
vitamine E.
1-3-3. Autres utilisations :
Après l'extraction des huiles, les tourteaux qui
restent utilisés en alimentation animale (les monogastriques), riche en
protéines, mais dont la valeur énergétique est faible.
Le colza est une plante mellifère, les fleurs produisent
un nectar à partir duquel les abeilles font un miel clair et qui est
très riche en glucose.
La culture de colza a un intérêt, surtout
agronomique très important:
v' Il est destiné à couvrir le sol.
1' Contribuer ainsi à limiter le lessivage de l'azote
grâce à ses racines
pivotantes qui peuvent absorber certaines quantités de
l'azote lessivé. v' Enfouir le sol et reconstituer la matière
organique (engrais vert).
1' Un bon précédent cultural.
Chapitre 02 :
Étude de la plante.
2-1. Etude systématique :
Le colza appartient à la famille des crucifères
ou récemment (brassicaceae) genre Brassica. Genre dans lequel on trouve
de très nombreuses espèces potagères .Les plantes
constituant ce genre sont des plantes herbacées annuelles dont les
fleurs groupées en grappes sont terminales. Les fruits sont des siliques
(Fruit sec semblable à la gousse à la différence qu'elle
comporte une fausse cloison à laquelle sont fixées les
graines).
Le colza (Brassica napus) résulte de l'hybridation d'un
chou (Brassica Oleracea) et d'un navet (Brassica Campestris).
Brassica Oleracea X Brassica Campestris
2n = 18 2n = 20
Brassica napus 2n = 38
Le colza est un amphidiploïde naturel (Plante
résultant du dédoublement du nombre de chromosomes d'un hybride
F1 interspécifique), la création d'un colza synthétique a
été réalisée à partir de ces espèces
(chou et navette) par divers auteurs.
> Classification:
Règne : Végétal.
Embranchement : Spermaphytes. Sous embranchement : Angiospermes.
Classe : Dicotylédones.
Ordre : Capparales.
Famille : Brassicaceae.
Genre : Brassica.
Espèce : Brassica napus.
2-2. Origine et dénomination du Colza: 2-2-1.
Origine :
Le chou (Bsassica oleraces) existe à l'état
sauvage dans la zone maritime de l'Europe Occidentale et Méridionale,
alors que la navette (Brassica campestris) couvre une aire beaucoup plus grande
de l'Europe Occidentale à Asie Orientale.
Le colza aurait donc pour origine le Sud-ouest de l'Europe, mais
il a pu également se former en Asie Orientale. (GNIS 2009).
2-2-2. Principales Dénomination: Latin :
Brassica napus.
Néerlandais :
Koolzaad
Français : Colza
Allemand : kohlsaatöl
Englais :
1' Canada/USA : Canola
1' Grande Bretagne : Rape seed
Source: GNIS (2009)
Figure 03 : Relation entre les espèces de
genre brassica. 2-3. Etude morphologique :
2-3-1. Appareil végétatif :
L'appareil végétatif du colza, comme toute les
plantes, se compose de deux systèmes, aériens et racinaires.
> Système racinaire :
s'accroît très rapidement, formant un pivot qui va
devenir profond et épais, où la plantule accumule des
réserves sur toute sa longueur, le pivot émet des racines
secondaires nombreuses BOYELLDIEU, (1991).
> Système aérien : elle se
forme d'une tige rameuse et feuilles glabres. Les feuilles inférieures
sont pétiolées et découpées, les supérieures
sont lancéolées et entières. BOYELDIEU, (1991).
2-3-2. Appareil reproducteur :
Chaque ramification de la tige porte une inflorescence,
formant une grappe simple à croissance indéfinie (BOYELDIEU,
1991) s'appelle boutons floraux (GANDE et JUSSIAUX M., 1980), qui portent des
fleurs de couleur jaune vif foncé à blanc crème (SOLTNER,
1986).
La fleur du colza est hermaphrodite, la fécondation est
autogame, en moyenne, on observe 2/3 d'autofécondation (70 %), et 1/3 de
fécondation croisée (30 %) (BENSID, 1984).
La fleur est composée par:
v' Un calice à 4 sépales libres de couleur
verte.
1' Une corolle à 4 pétales libres de couleur
jaune.
v' les organes de reproduction comprennent 6 étamines,
quatre sont longues avec des anthères situées au dessus du
stigmate, favorise l'autopollinisation.
1' Un pistil qui se situe au centre de la fleur à
ovaire libre contenant deux carpelles à placentation pariétale,
surmonté d'un style comportant un stigmate discoïde (BOYELDIEU,
1991).
v' La fleur présente aussi 4 nectaires situés
à la base des étamines très accessibles aux insectes
(petites masse jaunâtres) (RENARD et al, 1992).
Figure 04 : Anatomie florale du colza.
8
2-3-3. Les fruits:
Après la floraison, chaque fleur donne une silique
à valvée convexe de 5 à 10 cm de long, qui sont
déhiscents à la maturité, chaque silique contient environ
20 petites graines exalbuminées, (2 à 2.5 mm de diamètre)
ayant une teneur en huile variable selon les variétés (BOYELDIEU,
1991).
La graine du colza se détachant de ses siliques
après le battage. La structure de la graine se compose essentiellement
de :
1' crête radiculaire. 1' tégument.
1' deux cotylédons. 1' l'embryon.
2-4. développement et croissance du colza : 2-4-1.
phase végétative :
Semé en automne, le colza d'hiver étale d'abord
au-dessus du sol ses deux cotylédons (germination
épigée), puis développe une vingtaine de feuilles
formant avant l'hiver, une rosette. Au début de l'hiver, la plante
possède une tige de 2 à 3 cm, ou de 10 à 20 cm, selon les
conditions écologiques ou variétales. Parallèlement
à la formation de cette rosette de feuilles, le système
radiculaire se développe en pivot et la plante y accumule les
réserves qui seront utilisées au moment de la montée, de
la ramification des tiges et de la maturation. CETIOM, (2005)
2-4-2. Phase reproductrice :
A la fin de l'hiver débute la montée :
l'inflorescence s'ébauche au sommet de la tige, et parallèlement
commence l'élongation des entre-noeuds supérieurs. La floraison
débute bien avant que la tige n'ait atteint sa taille définitive,
la ramification de la tige se produit alors que la montée et la
floraison se poursuivent. Très échelonnée, la floraison
dure de 4 à 6 semaines à l'échelle de la plante, elle est
à autogamie prépondérante (70% en moyenne). CETIOM,
(2005)
2-4-3. Phase maturation:
La formation du fruit est assez rapide. La maturité des
graines est acquise en 6 à 7 semaines après la
fécondation. A maturité, le moindre choc peut provoquer la
déhiscence de la silique et la chute des graines. CETIOM, (2005)
Il existe deux principaux types de colza :
> Colza d'hiver : à phase rosette
longue, qui demande pour accomplir son cycle végétatif une
période hivernale vernalisante (< 7°C pendant au moins 40
jours), puis une photopériode longue, il possède une certaine
résistance au froid.
Ce type du colza prend la durée de cycle varie entre 250
et 300 jours avec une somme de température de 1700 à 1800 C°
(BOYELDIEU ,1991).
Le colza d'hiver est caractérisé par sa
résistance à des degrés de froid de moins de (-20
C°) (SOLTNER, 1999).
> Colza de printemps : à phase
rosette très courte, qui ne nécessite aucune phase vernalisante,
mais requiert des jours longs, il est sensible au froid
A l'automne, les organes racinaires (pivot + racines
secondaires) représentent 50% de la biomasse totale. Lors de la phase
printanière, l'accumulation de matière sèche est
essentiellement le fait de l'accroissement des tiges et des ramifications, ceci
jusqu'au stade G4 (voir annexes). Au-delà, seules les siliques
concourent à l'augmentation de la matière sèche.
Le colza de printemps prend la durée pendant le cycle
de développement entre 120 à 150 jours, pour une somme de
température de 1200 à 1400 C° pour accomplir son cycle
(BOYELDIEU, 1991).
2-5. Les ennemis du colza : 2-5-1. Les
maladies:
> Phoma :
Le phoma est une maladie cryptogamique causé par le un
champignon dit Leptosphaeria maculans. Les
dégâts de cette maladie sont majeurs : 10 à 15
quintaux/ha.
Symptômes :
1' Sur Feuilles et cotylédons : Ces
taches mesurent 2 à 3mm sur les
cotylédons et peuvent mesurer jusqu'à 15 mm sur les
feuilles.
1' Sur tiges : les macules sont plus ovales et
bordées de noir. ACTA
(2009).
> Sclérotinia :
C'est une maladie cryptogamique causée par un champignon
nommé Sclerotinia sclerotiorum. La
nuisibilité est de 10 à 15quintaux/ha.
Symptômes :
1' Sur feuilles : Pourriture grise sur le
limbe autour d'un pétale collé sur la feuille. La feuille
envahie pend le long de la tige et se dessèche.
1' Sur tiges : Tache blanche centrée
sur l'insertion d'un pétiole. La circulation de la sève est
interrompue, la partie haute de la tige échaude et la tige plie. ACTA
(2009).
> L'oïdium :
C'est une maladie cryptogamique causé par
Erysiphe cruciferarum. Nuisibilité
jusqu'à 12qx/ha.
Symptômes :
1' Sur feuilles : Face supérieure :
feutrage blanc étoilé de mycélium. Face
inférieure : feutrage blanc + points noirs. ACTA (2009).
> Cylindrosporiose :
C'est une maladie cryptogamique causé par
Cylindrosporium concentricum dont la
nuisibilité est négligeable.
Symptômes :
1' Sur feuilles : Taches blanchâtres avec
des ponctuations concentriques.
1' Sur tiges : Taches blanchâtres
allongées avec bordures brun clair, fendillées
transversalement.
1' Sur siliques : Nécroses
liégeuses sur le pédoncule ou les valves. ACTA (2009)
> Alternaria :
C'est une maladie cryptogamique causé par
Alternaria brassicae. Symptômes :
'I Sur feuilles : Petites taches brun-noir
irrégulières de 0,5 à 3mm avec un halo jaune de 2 à
10mm. Aspect de "cible" sur les taches nécrosées des feuilles
âgées.
1' Sur tiges : Petites taches noires très
allongées de quelques millimètres.
1' Sur siliques : Taches noir intense,
arrondies de 0,5 à 3mm, provoquant l'échaudage des grains et
l'éclatement des siliques. ACTA 2009)
> Pseudocercosporella :
C'est maladie cryptogamique causé par
Pseudocercosporella capsella. Nuisibilité 0
à 3-4 quintaux (0 si uniquement symptômes sur feuilles, 3-4 si
symptômes sur siliques).
Symptômes :
1' Sur feuilles : Taches blanches à
bordure brune.
1' Sur tiges : Petites lésions
allongées de couleur grise à violette.
1' Sur siliques : Taches noires avec
dépression claire en fin d'évolution.
ACTA (2009). > Hernie :
L'hernie du chou, est un champignon qui vit dans la terre.
C'est le Plasmodiophora brassicae qui s'attaque aux
choux, aux radis, aux navets, au colza et à la moutarde.
Symptômes :
Le plus souvent en hiver par foyers :
1' Sur feuilles : rougissement des feuilles.
1' Sur racines : racines pivotantes et
secondaires avec des tumeurs (galles qui peuvent atteindre 5cm de
diamètre) dont l'intérieur est sans cavité. Avec
Pourriture des racines suite à l'installation de saprophytes.
(ACTA 2009).
2-5-2. Les ravageurs :
2-5-2-1. les insectes :
2-5-2-1-1. Insectes d'automne :
> Altise des crucifères ou petite altise
(plusieurs espèces) :
Les petites altises ou altises des crucifères
(Phyllotreta nemorum) sont observées à
la levée ou dans les premières semaines de développement
de la culture.
v' Stade de sensibilité : de la
levée au stade 3 feuilles (adultes).
v' Seuil d'intervention : 8 pieds sur 10 avec
morsures (le risque est du
même type que celui concernant la grosse altise). CETIOM
(2002)
> Altise d'hiver ou grosse altise (adulte)
:
La grosse altise (Psylliodes chrysocephala)
est active la nuit. Elle occasionne des morsures circulaires,
perforantes ou non de quelques millimètres dans les cotylédons et
les jeunes feuilles.
v' Stade de sensibilité : de la
levée au stade 3/4 feuilles (adultes).
v' Seuil d'intervention : 8 pieds sur 10 avec
morsures. CETIOM (2002)
> Les pucerons à l'automne :
A l'automne, les pucerons verts du pêcher, les pucerons
du navet et les pucerons cendrés n'introduisent
généralement pas de nuisibilité directe au colza. Par
contre, les pucerons verts sont très souvent vecteurs de viroses
nuisibles qui peuvent faire baisser les rendements jusqu'à 8 q/ha.
v' Stade de sensibilité: du stade
levé au stade 4-6 feuilles.
v' Seuil d'intervention : des pucerons sur 2
pieds sur 10. CETIOM (2002)
> Les pucerons du navet :
Le puceron du navet (Lipaphis erisimi
KALTENBACH) est un ravageur des crucifères qui
sévit un peu partout dans le Monde. Il est cependant souvent
présent à l'automne dans les cultures. CETIOM (2002)
> Tenthrède de la rave (Athalia
rosae):
Les oeufs sont insérés dans les bordures des
cotylédons. Après s'être développées sans
occasionner de dégâts très visibles, les larves devenues
âgées se mettent à dévorer le limbe des feuilles.
CETIOM (2002)
> La mouche du chou :
La mouche du chou (Delia radicum)
pond au collet des plantes. Les asticots rongent le pivot dans des
galeries ouvertes mais parfois profondes. Le rendement peut être
fortement affecté, notamment lorsque les pivots sont sectionnés.
CETIOM (2002)
> Le charançon du bourgeon terminal
(Ceutorhynchus picitarsis) :
Les adultes, très discrets, pondent dans les
pétioles à l'automne. Les larves passent dans le coeur des
plantes au stade rosette et détruisent le bourgeon terminal.
v' Nuisibilité : potentiellement
importante, liée au niveau d'infestation, Intervenir 8 à 10 jours
après les premières captures (même très faibles),
CETIOM (2002)
2-5-2-1-2. Les insectes de printemps :
> Le charançon de la tige du colza
(Ceutorhynchus napi) :
Dès le retour des premiers beaux jours (journées
ensoleillées avec une température supérieure à
9°C et en l'absence de vent), les charançons envahissent les
cultures pour se nourrir et pondre. CETIOM (2002)
> Le charançon de la tige du chou :
Le charançon de la tige du chou
(Ceutorhynchus pallidactylus
précédemment nommé
quadridens), accompagne ou précède
légèrement et très fréquemment le charançon
de la tige du colza dans les cuvettes, à la reprise de la
végétation.
Sa nuisibilité est considérée comme
négligeable, contrairement à celle du charançon de la tige
du colza. CETIOM (2002)
> Les méligèthes (Meligethes
aeneus) :
Les méligèthes se nourrissent des boutons floraux
avant le début de la floraison. CETIOM (2002)
> Le puceron cendré (Brevicoryne
brassicae) :
Les colonies de pucerons cendrés provoquent des
avortements et de l'échaudage.
v' Nuisibilité : très importante
en cas d'arrivée précoce par temps sec.
v' Stade de sensibilité: dès la
montaison si le puceron cendré est observé à l'automne,
sinon de mi-floraison jusqu'à G4.
1' Seuil d'intervention : 2 colonies par
m2. CETIOM (2002)
> Le charançon des siliques et la
cécidomyie :
Afin de pondre ou de prendre de la nourriture, le
charançon des siliques (Ceutorhynchus assimilis)
perfore les jeunes siliques, ce qui permet ensuite à un
moucheron (la cécidomyie) de pondre dans les siliques. Ses asticots
provoquent des pertes par éclatement des siliques. CETIOM (2002)
2-5-2-2. Les limaces (Deroceras reticulatum et Arion
hortensis):
Les limaces font preuve d'activité essentiellement
nocturne. De jour, elles ont tendance à rester immobiles, cachées
à l'abri de la lumière. De nuit, en conditions favorables
(température, humidité), elles s'activent et cherchent à
s'alimenter, Une limace consomme jusqu'à l'équivalent de 50% de
son poids par période de 24h. CETIOM (2002)
2-5-3. Les mauvaises herbes :
Le contrôle des 4 ou 5 principales mauvaises herbes les
plus gênantes est suffisante pour ne pas pénaliser le rendement.
On sélectionne les produits plus efficaces contre la mauvaise herbe
dominante. Puis, parmi les produits ainsi retenus, on élimine ceux qui
ne sont pas les plus efficaces contre le seconde adventice la plus
gênante et ainsi de suite. (Anonyme, 2003).
Selon SAHRAOUI, (1991), une expérience en 1974 dans la
Mitidja sur l'oxalis la chute de rendement allait jusqu'à envahir 2/3 de
la culture.
Par des traitements, la production a augmenté de 40 %.
CETIOM (2002) > Remarque :
La manifestation ou le degré de manifestation de ces
maladies ravageurs ou mauvaises herbes est tous dépendent des conditions
climatiques (la région), la résistance de la
variété cultivée ainsi que le mode de conduite et
là on parle de rotation assolement...etc.
2-6. Exigences de la plante : 2-6-1. Exigences
climatiques :
Le colza est une plante qu'on rencontre dans les conditions
climatiques très diverses, des régions tropicales jusqu'au Sud
Antarctique (Anonyme, 1979).
2-6-1-1. La température :
Le colza est le type même de plante de zone
tempérée. Il préfère les températures
modérées inférieures à 25°C pendant la phase
végétative (Boukrtaoue, 1993).
2-6-1-2. La pluviométrie :
Le colza présente une phase de sensibilité
à la sècheresse qui se situe de part et d'autre de la floraison
à la période remplissage des siliques, qui a des
répercussions sur le poids des graines et la teneur en huile. (MERRIEN
1984) SOLTNER (1988) notez que la période de sensibilité maximale
à la sècheresse pour le poids en graines est au stade bouton
floral jusqu'à la fin floraison. Tandis que la période de
sensibilité maximale pour la teneur en huile se situe de la pleine
floraison jusqu'au début de maturation des graines. Le colza, pour
accomplir son cycle exige au minimum 400 mm d'eau par an (Goddar, 1980).
2-6-2. Exigences pédologiques : 2-6-2-1. Le
sol:
Le colza peut être cultivé sur des sols
très variés, sauf ceux qui sont males drainés, les
terrains qui conviennent le mieux à la culture du colza sont les terres
franches; les limons et les sols silico-argileux, argileux siliceux,
c'est-à-dire les bonnes terres à blé (Gonde et
al, 1968 in Snoussaoui, 1995).
2-7-2-2. Le Ph :
Le Ph se situe entre 7et 7,8 (neutre à
légèrement alcalin) (Soltner, 1988). 2-6-2-3. La
salinité :
Le colza est sensible à la salinité de sol.
Chapitre 03 :
Conduite culturale.
3-1. Place dans la rotation:
Le colza est une bonne tête de rotation pour quatre raisons
:
v' Une récolte précoce : le colza libère
le sol suffisamment tôt pour favoriser les travaux d'implantation des
céréales. Dans la plupart des régions il permet de mieux
étaler les temps de travaux sur l'exploitation.
v' De fortes restitutions minérales : ils restituent au
sol après récolte (par quintal de graines), 9Kg de potasse/Ha,
1.1Kg d'acide phosphorique/Ha et 3.5Kg d'Azote/Ha, une partie de l'azote
servira à l'alimentation de la culture suivante.
v' Apport important de matière organique : avec 8
à 10 tonnes de matières sèches restituées au sol
après récolte, correspondant à 1600 à 1800 Kg
d'Humus/Ha, il tend à rééquilibrer le bilan humique du
sol.
v' Coupure dans le cycle des pailles : dans une rotation
exclusivement céréalière, le Colza améliore la
structure du sol, interrompe le cycle de maladie (fusariose...), et facilite la
lutte contre les mauvaises herbes. Dans les autres types de situation, il
permet d'allonger la durée de la rotation (exemple : Betterave,
Blé, Colza, Blé, Orge ou Mais, Blé, Colza, Blé)
(Boyeldieu., 1994).
3-2. Préparation du sol: 3-2-1. Travail
conventionnel:
Une préparation du sol réussie favorise la
qualité de la levée (rapidité et régularité)
et donc indirectement le peuplement, la qualité de l'enracinement
(profondeur et répartition des racines) et donc l'alimentation en eau et
en éléments minéraux.
Il n'existe pas de préparation type. Il faut rechercher
les matériels les mieux adaptés aux conditions de sol et de
climat pour obtenir le profil cultural souhaité
(figure.05).
Le déchaumage favorise la levée des mauvaises
herbes.
Pour être utile et réalisable, il doit se faire le
plus tôt possible après la récolte de la
céréale une fois les pailles enlevées ou
broyées.
Un travail profond précoce peut remplacer dans
certaines situations le déchaumage lorsque le délai disponible
est réduit entre la récolte de la céréale et le
semis du colza et qu'il est impossible d'assurer la levée des
repousses.
Source : Technique agricole.
Figure 05 : Profile du sol recherché
pour la culture du colza.
Lorsque les conditions sèches de l'été
avec un sol nu (pas de couverture végétale) et le type du sol
(argile lourde) ne permettent pas ensuite de faire une préparation
suffisamment émiettée. Dans ce cas, la reprise du travail profond
doit être immédiate.
Dans tous les cas, le sol sera refermé rapidement par
un roulage ou une reprise avec un appareil à dents ou à disques
pour éviter qu'il ne se dessèche et favoriser la levée des
adventices.
Le travail profond peut être réalisé avec la
charrue ou le chisel à dents rigides.
La charrue permet de bien incorporer les débris
végétaux et les repousses (bien régler les rasettes) et
limite par la suite le salissemens des terres. Elle est particulièrement
bien adaptée aux terres peu argileuses.
En conditions sèches, la charrue doit être
immédiatement suivie d'un ou deux passages de croskill.
Réserver le chisel pour les conditions sèches
3-2-2. Travail réduit et semis direct:
Dans les systèmes de travail réduit et de semis
direct, le colza peut donner de bons résultats à condition que le
semoir puisse placer les graines sous les résidus et bien en contact
avec le sol. Les roues plombeuses ont pour fonction de placer fermement la
graine au fond de la raie, ce qui permet une meilleure maîtrise de la
profondeur de semis et du contact entre la graine et le sol. Le succès
d'une mise en terre par semis direct ou avec travail réduit du sol
dépend en grande partie de la gestion des résidus de la
récolte de l'année précédente. Si les
résidus de culture (paille et balle) ne sont pas étalés
uniformément, le semoir ne peut pas bien placer les semences, et les
plantules lèvent difficilement à travers la couche de
résidus. Les résidus mal
étalés constituent aussi un habitat idéal
pour les limaces. Il n'est pas recommandé de semer le colza par semis
direct dans des résidus de céréales à cause des
risques de destruction du peuplement par les limaces. (Anonyme 2009).
3-3. Le semis: 3-3-1. Période
:
L'objectif est d'obtenir des jeunes plantes suffisamment
développées à l'entrée de l'hiver. Pour cela, la
rosette doit atteindre:
1' 8 feuilles vraies.
1' un pivot (racine principale) long de 15 centimètres, au
moins. 1' un diamètre au collet de 8 mm.
Pour que le colza soit assez fort, il faut semer d'autant plus
tôt que l'hiver arrive plus précocement.
3-3-2. Dose:
Le peuplement du colza peut varier dans des proportions
importantes (de 20 à 80 pieds/m2) sans trop de
conséquences sur le rendement, à condition que chaque plante ait
atteint son stade optimal de développement a l'entrée de
l'hiver.
Mieux vaut avoir un peuplement trop faible que trop fort. Si la
densité du colza est très forte :
1' Avant l'hiver le développement de chaque plante sera
moins important et moins rapide, et la compétition entre plante
provoquera une élongation prématurée de la tige qui rendra
le colza plus sensible au gel.
1' La compétition entre les plantes sera plus
importante, l'enracinement plus faible, et donc les possibilités
d'exploitation des éléments minéraux et de l'eau du sol au
printemps seront diminués.
La dose de semence dépend de la faculté
germinative (85 % au minimum), des pertes à la levée et du poids
de 1000 graines qui se situ le plus souvent entre 3,8 à 4,5 g et aussi
au nature du sol et les conditions de culture.
3-3-3. Exécution du semis:
L'écartement des lignes de semis peut être de 17
à 35 centimètres et parfois plus. Ce dernier permet parfois de
réaliser un binage de la culture.
La profondeur de semis doit toujours être faible,
étant donnée la faible dimension de la graine.
Sans tenir compte des mottes superficielles, la profondeur du
semis doit être de 2 cm, quelles que soient les conditions climatiques en
sol battant Sur les autres types de sol il peut être utile de semer plus
profond (3 à 4 cm au maximum) en conditions sèches.
3-4. Fertilisation:
Raisonnez la fumure de colza en fonction :
v' Des besoins de la culture tout au long du cycle.
v' Le type de sol et sa richesse en éléments
minéraux.
Aussi réalisez régulièrement des analyses du
sol. Elles permettent des économies de fertilisation de fond importants
(Anonyme, 1992).
3-4-1. Fertilisation azoté :
Les besoins du colza sont très importants de la reprise
de végétation au début de la floraison. La forme d'azote
la plut utilisée est la forme solide ammoniacale (l'urée) ou
nitrique (nitrate de chaux). Les formulations liquides sont aussi
utilisées (s'équiper de jets filets), mais faire attention aux
risques de brûlures sur végétation humide et par
températures froides, un apport est obligatoire au stade C1
L'azote doit être apporté juste avant la reprise de
végétation (stade C1), entre fin janvier et début mars
selon les régions. (Anonyme 1994).
3-4-1-1. Effet de la fertilisation azotée sur le
rendement et teneur en huile du colza :
La teneur en huile pour le colza est dépendante de la
variété mais aussi et de la manière plus importante de la
fertilisation azotée, les systèmes de production avec des niveau
d'azote faible permette d'atteindre des teneurs en huile de l'ordre de 45% le
Tableau 03 donne un exemple de ce que l'on peut observer dans
un essai de conduite de culture du colza, cette augmentation de la teneur en
huile s'accompagne avec une diminution des teneurs en protéines des
tourteaux, il est souhaitable de n'es pas descendre en dessous de 37% de
protéines dans le tourteau sec.
Tableau 03 : Effet de la dose d'azote sur teneur
en huile du colza.
Dose d'azote (U/ha)
|
Teneur en huile (%)
|
Rendement Qx/ha
|
240(+ 60 au semis)
|
43
|
47
|
200
|
44
|
44
|
120
|
46
|
38
|
Source: D'après CETIOM ; Indre 1992 Moyenne de 5
variétés
3-4-2. Fertilisation phospho-potassique
:
v' L'acide phosphorique : Cet
élément est peu mobile dans le sol. le niveau de réserve
en P2O5 doit être important pour que la plante soit alimentée
correctement.
v' La potasse: La dose de potasse à
épandre dépend de la richesse du sol en cet
élément. Les besoins instantanés du colza en pleine
période de croissance au printemps sont très élevés
(10 à 15 kg/ha/jour), le stock de potasse disponible doit donc
être important.
Le tableau 04 présente des valeurs
approximatives en ce qui concerne les doses des engrais phospho-potassiques en
nombre d'unité pour un objectif du rendement de 35 Qx/ha :
Tableau 04 : Les doses de phosphore et potasse
de Colza d'hiver pour un rendement de 35 Q/ha.
Phosphore : dose de P2O5
|
Teneur de sol
|
Si apport d'engrais au cours
de dernières années
|
Si apport d'engrais plus ancien
|
Observation
|
Riche
|
60 U/ha
|
80U/Ha
|
Sur les sols riches en calcaire (PH=7.5) apporter
le phosphore sous forme de super phosphore
|
Peu pourvu
|
80U/Ha
|
130U/Ha
|
Apporter le phosphore de préférence avant
le semis.
|
Potasse : dose K2O à apporter
|
Riche
|
50U/Ha
|
55U/Ha
|
Si les pailles de la céréale sont enfouies,
prendre la dose la plus faible.
|
Peu pourvu
|
65U/Ha
|
80U/Ha
|
Source : CETIOM, (2002.)
4-3-3. Fertilisation soufrée :
Le colza est une culture exigeante en soufre.
Tableau 05 : Besoins du colza en soufre pour un
objectif du rendement de 30Q/ha
Les besoins en soufre pour un objectif du rendement
estimé de 30 Q/ha
|
Phase de végétation
|
kg absorbé par ha en SO3
|
Pourcentage de la totale
|
Levée-rosette
|
12
|
10
|
Reprise-fin floraison
|
138
|
70
|
Fin floraison-maturité
|
37
|
20
|
Totale
|
187
|
100
|
Source: CETIOM
Le risque de voir apparaître des carences en soufre
dépend des sols et des conditions climatiques.
Situations ou les carences en soufre sont toujours à
craindre :
v' sols mal pourvus en soufre (sables, sols acides, asphyxiants,
superficiels. Filtrants)
v' assolements où on n'apporte jamais de soufre.
v' Enracinements faibles.
Dans ces cas, l'apport de sulfates doit être
systématique après la reprise de végétation (entre
les stades et D2).
Des conditions climatiques particulières peuvent
entraîner des carences en soufre en fin d'hiver et au printemps, les
réserves en sulfates du sol peuvent être réduites
provisoirement, même dans les terres bien pourvues en soufre, en raison
dé conditions climatiques particulières.
Cas rarement remarqué chez nous vu a nos conditions
climatiques semis aride.
v' Dans un premier temps, l'élévation de la
température a entraîné une
reprise de végétation, créant ainsi des
besoins importants en soufre. v' Dans un second temps, à la chute des
températures provoque un
blocage (réorganisation) et des pluies excessives le
lessivage des
sulfates.
Les besoins du colza étant supérieurs aux
quantités de sulfates assimilables dans le sol, on a alors une carence
en soufre. Elle peut être passagère, mai ses effets sont
définitifs.
Ce phénomène peut se répéter à
plusieurs reprises su cours du printemps.
Les risques de carences en soufre seront d'autant plus
élevés que les pluies hivernales auront été plus
importantes.
4-4. Entretien de culture:
Les travaux d'entretien de la culture du Colza ont pour but de
lutter contre les mauvaises herbes qui causent un sérieux
problème pour la culture ainsi que pour améliorer les conditions
de milieu dans lequel se développe notre culture:
Ces travaux comme la majorité de toutes autres cultures
pouvant être résumés comme suite:
4-4-1. Binage :
Se fait essentiellement pour réduire les adventices
ainsi que pour aériez le sol, pour le colza le binage se réalise
en stade 4 à 6 feuilles pour faire ameublir le sol (en cas des sols
lourds), il se fait a l'aide d'une bineuse.
4-4-2. Désherbage :
Généralement il est conseillé de faire au
moins deux à trois faux semis pour réduire au maximum le stock
des grains des mauvaises herbes au niveau du sol.
Il est strictement indispensable d'éliminer toutes les
adventices (surtout les céréales « cas de
précédent » vu quelles développent plus rapidement
que le colza donc former un obstacle empêchant le passage de la
lumière) le plus tôt possible pour ne pas gêner les jeunes
plants du colza (compétition sur la lumière d'une part et de la
nutrition hydrique et minérale).
Le contrôle des 4 ou 5 principales mauvaises herbes les
plus gênantes est suffisant pour ne pas pénaliser le rendement.
> Remarque :
Actuellement la majorité des variétés du
colza cultivée appartient au group roundop ready dit
colza roundop ce dernier est un OGM amélioré et
sélectionné par sa résistance vis-à-vis un
herbicide total c'est le rendoup fabriqué sur la base de gluphosate ce
qui simplifier le désherbage de
manière considérable seulement que l'utilisation
fréquente de cet herbicide présente des risques sur
l'environnement et sur la santé humaine.
4-4-3. Irrigation:
L'irrigation a pour but de compléter par l'apport les
besoins du colza en cas d'absence des pluies dans certains moments sensibles
:
v' A l'automne : une sécurité
pour la réussite de semis, en conditions sèches, un apport d'eau
de 20mm juste avant ou juste après le semis assure une levée
rapide et homogène par la suite d'un apport et rarement
nécessaire, sauf en cas d'automne sec, provoquant un arrêt de
croissance des plantules. Un apport de 30mm alors être
envisagé.
v' Au printemps : déceler le
déficit en eau le plus précocement possible. Tout déficit
hydrique pendant la période sensible de F1 à G4 (de la floraison
jusqu'aux premières siliques bosselées) peut entraîner des
pertes de rendement (jusqu'à 20%) et affecter la teneur en huiles.
Dans ces conditions, la réponse à l'eau est en
moyenne de 3.7 Qx/ha pour 60mm apportés (Essais CETIOM 1987/1991).
Le Tableau 06 indiquant les besoins du colza en
eau dans les différents stades :
Tableau 06 : La consommation en eau du Colza aux
différents stades de son développement (mm)
Stades de développement
|
Consommation d'eau minimum (mm)
|
Consommation d'eau maximum (mm)
|
Du semis de la reprise
|
95
|
130
|
De la reprise au début de floraison
|
55
|
75
|
Pendant la floraison
|
80
|
100
|
Dans la fin de la floraison à la maturité
|
170
|
290
|
Source : anonyme (1992)
4-4-4. Régulateurs de croissance :
> Applications en automne : l'objectif est
de ralentir la croissance automnale et de prévenir ainsi une
élongation trop importante du colza avant l'hiver, notamment dans les
situations à risques telles que :
v' peuplements trop forts,
1' reliquats d'azote excessifs,
1' semis précoces,
1' conditions climatiques favorables à une forte
croissance des plantes.
> Applications au printemps : un
régulateur de croissance permet de prévenir les risques de verse
précoce. L'application du régulateur est à raisonner en
fonction du risque de verse. (CETIOM 2009)
Exemple : Horizon EW (2) dont la matière
active est tébuconazole. 4-5. Récolte :
La maturité physiologique du colza a lieu lorsque la
graine est à 35 % d'humidité environ. Les normes de
commercialisation sont à 9%. Dans la pratique, on récolte
entre 9 et 15%. Au-dessus de 20 %, il se produit des pertes au
raffinage. Afin d'éviter l'égrenage, on andaine le colza en
région venteuse ou exposée aux orages. On a ainsi une meilleure
homogénéité de la maturation. En toute région, pour
éviter les pertes, la moissonneuse-batteuse doit être
équipée d'une barre de coupe verticale sur le diviseur
intérieur. (Anonyme 2009)
4-6. Conservation:
Les conditions de stockage du colza sont différentes de
celles des céréales même si les installations sont
identiques.
L'humidité des graines doit se situer autour de 8 % ce
qui correspond à une humidité relative de l'air de 70 %, qui
limite le développement de microorganismes. Trop sèches, en
dessous de 6-7 %, les graines peuvent se casser lors des manutentions
au-delà de 9 %, il y a des risques d'échauffement et
d'altération de l'hue des granes. CETIOM (2002)
Chapitre 04 :
Technologies du
colza.
4-1. Composition des graines du colza :
Le produit le plus connu du Colza est évidemment
l'huile. L'extrait de ses graines constitue les principales matières
grasses d'origine végétale, consommées dans le monde.
En outre, une fois extraite il en résulte des
résidus qui sont les tourteaux connaissant un regain
d'intérêt, notamment pour l'alimentation des animaux
monogastriques, grâce à l'amélioration de leur
qualité et leur richesse en protéine (Anonyme 1981).
Le Colza contient environ 36 à 40% d'huile et une
quantité de protéine qui est égale à 30%.L'huile du
Colza est formée d'acides saturés et insaturés.
Source: Oïl World 2004
Figure 06 : Composition de la graine du colza.
4-2. Qualité des graines :
D'après SOLTNER, (1999) la conservation du graines de
colza se fait à la ferme en cellules, il est différent de celle
des céréales, l'humidité des graines en équilibre
avec celle de l'air est de 9%, pas trop humide, pour éviter
l'altération de l'huile dans deux cas.
Pour les bonnes règles conservation de la graine de colza,
il faut
v' Récolter des graines saines.
v' Eliminer les impuretés au nettoyeur-séparateur
(les impuretés sont plus humides et créent des foyers
d'échauffement)
v' Refroidir progressivement les graines dans les cellules de
stockage par «dose de ventilation» pour ramener les graines à
10°C à l'entrée de l'hiver (ou moins si c'est possible). En
général trois doses de ventilation suffisent à la
récolte, en septembre, en novembre (éventuellement une
quatrième dose en décembre ou janvier) ne pas
ventiler si la température de l'air extérieur dépasse de
plus de 7°C celle de la graine de colza (risque de condensation).
1' Contrôler régulièrement la
température de la masse pour détecter tout début
d'échauffement.
1' Utiliser des ventilateurs plus puissants que pour le
blé ou réduire la hauteur de chargement des cellules si
l'installation a été réalisée pour le blé
(ANONYME, 2004).
5-3. Qualité d'huile:
D'importants efforts sont consentis par l'interprofession
oléagineuse afin de relancer la consommation de l'huile de colza, les
recherches portent essentiellement sur le rôle joué par l'acide
linoléique présent dans l'huile au taux de 7 à 9 %.
Sur l'aspect utilisation d'huile de colza à cuisson,
les recherches sont menées dans le but de mieux cerner le rôle de
l'acide linoléique dans la détermination des odeurs,
jugées désagréables, dégagées par les huiles
chauffées et de préserver l'intérêt de la
sélection de colza à basse teneur en acide linoléique.
Sur l'aspect valeur nutritionnelle de l'huile de colza, des
recherches réalisées par plusieurs équipes
médicales montrent l'importance d'un apport suffisant en acide
linoléique dans l'alimentation et l'intérêt a cet
égard, de l'huile de colza (Evrard, 1988).
4-4. Qualité de tourteau :
La faible teneur énergétique de tourteaux de colza,
limite son taux d'incorporation dans la plus part des formules.
La pellicule est constituée des téguments riches
en cellulose et pauvres en huiles et en protéines. Le problème de
la faible valeur énergétique du tourteau : le
dépelliculage des graines en huilerie (Boyeldieu,
1991).
4-5. Relation entre la couleur des graines, la teneur en
huile, en protéines et en cellulose:
Après déshuilage de la graine, le tourteau
obtenu est valorisable en alimentation animale grâce à sa teneur
élevée en protéines dont la composition en acides
aminés est assez bien équilibrée. Mais l'utilisation plus
large de ce tourteau a nécessité un certain nombre de travaux de
sélection. En effet, I' incorporation du tourteau de colza dans la
ration des
monogastriques (poulet) se heurtait a la présence des
composes soufrés (glucosinoIates) et a une teneur élevée
en cellulose.
La teneur en cellulose peut être abaissée par
dépelliculage de la graine.
La solution génétique à ce
problème consisterait à transférer dans le colza le
caractère graine jaune qui existe chez d'autres espèces (B.
campesiris, B. juncea, B carinata) Ce caractère graine jaune
s'accompagne d'une augmentation de la teneur en huile et en protéines
(tableau 07).
Tableau 07 : Effet de la couleur du colza sur la
teneur en huile protéines et cellulose.
Couleur de la graine
|
Huile (% de la graine)
|
Protéines (%
du tourteau)
|
Cellulose (% du tourteau)
|
Brune
|
39,9
|
39,3
|
13,7
|
Jaune brune
|
42,2
|
41,0
|
11,5
|
Jaune
|
44,5
|
42,1
|
8,9
|
Source: Downey et Bell (1990)
4-6. Technologie d'obtention d'huile de colza : 4-6-1.
L'obtention de l'huile dite brute:
Pour l'obtenir des produits de qualité, il est
nécessaire de faire subir aux graines une série
d'opérations avant de les envoyés aux presses pour l'extraction
certaines de ces opérations servent d'assurer la stabilité de la
graine lors de stockage et de traitements tels que le nettoyage ou
séchage, et d'autre comme le dépélliculage, cuisson et
aplatissage sont nécessaires à fin de faciliter l'obtention des
huiles.
4-6-1-1. Nettoyage :
Il a un rôle d'augmenter la sécurité des
opérations ultérieures et de garantir la qualité des
produits obtenus.
4-6-1-2. Séchage :
L'humidité ne doit pas dépasser 9 % pour
facilité le décorticage et le broyage. Cette opération est
réalisée dans des séchoirs verticaux ou rotatifs.
4-6-1-3. Décorticage :
Il possède les avantages suivants
v' Amélioration de la teneur en protéine des
tourteaux et réduction de la cellulose.
v' La qualité de l'huile brute est meilleure avec moins
de cires, ce qui est important pour le rendement global de l'industrie et le
coût du raffinage (RUKENSTEIN, 1981).
4-6-2. Extraction des huiles du colza :
Selon DENIS, (1972) la fabrication d'huile de table à
partir de colza passe par trois phases:
v' Trituration. 1' Extraction. 1' Raffinage.
4-6-2-1. Trituration:
Les principales étapes de triturations sont les suites:
> dépulliculage :
C'est une opération introduite il y a quelques
années et qui par suite de la séparation des pellicules.
> L'aplatissage :
Il s'obtient en faisant passer (ou les amendes) entres deux
rouleaux écartés de 0.3 mm. La graine aplatie permet un meilleur
rendement de l'opération ultérieure.
> La cuisson :
Pour facilité l'extraction des huiles, elle se
réalise aux environs de 80°C puis est suivie d'un séchage
à 90°C pour obtenir des flacons à 4 % d'humidité.
> La pression :
Se fait dans des presses continsses à vis, l'huile
s'écoule et les écailles de presse obtenues titrent encore 12
à 15 % d'huile (KLEIN, J-M., 1981).
4-6-2-2. L'extraction :
D'après VERNIN, (1970) l'extraction consiste à
laver les écailles de presse ou tourteaux à solvant l'hexane ce
qui abaisse sa teneur entre 1.5 et 3% d'huile, ce tourteau et alors
appelés «déshuile «.
Il existe deux étapes d'extraction : >
Extraction par pression :
Elle s'effectue dans des presses à vis permettant de
séparer d'une part l'huile et d'autre part l'huile et d'autre part un
résidu solide ou tourteau encore appelé «expeller».
> Extraction par solvant :
Le tourteau gras contient encore de 10 à 25 % d'huile.
Pour récupérer cette l'huile et avoir un tourteau aussi bien des
huiles que possible, l'extraction se fait par solvant volatil
«hexane».
4-6-2-3. Raffinage :
Il comprend les étapes suivantes: >
Démucilagination :
Ce traitement à pour but d'éliminer les
mucilages, qui sont des matières colloïdales tels que les
phospholipides, glycolipides, il permet aussi l'élimination de
composants mineurs de l'huile tels que les sucres, protéines et quelque
matière colorantes (LEIBOVITZ, 1981).
> Neutralisation:
Elle permet d'éliminer les acides gras libres,
responsables de l'acidité de l'huile pour la réduire
jusqu'à 0.05 à 0.26 °k, elle se fait au moyen des bases
comme la soude par voie chimique ou par voie physique par la vapeur sous vide
(DENIS, 1988).
> Décoloration :
Elle élimine les pigments colorés chlorophylles et
les caroténoïdes diminuant ainsi l'intensité de la couleur
d'huile (HADJ SADOK, 2004).
> Désodorisation :
Elle améliore la qualité organoleptique des
huiles et leur stabilité à l'oxydation et se fait par la vapeur
d'eau sèche et sous vide à des températures
élevées T° = 180 °C à 230 °C (FAUR,
1989).
Chapitre 05 :
Amélioration et
sélection du colza.
La contribution de la sélection a été
primordiale pour améliorer et sécuriser le rendement du colza et
maintenir son attrait pour les agriculteurs. La sélection du colza se
caractérise également par un effort important
d'amélioration de la qualité de la graine, teneur en
différents acides gras et qualité des protéines pour le
tourteau, ainsi que des nouveaux objectifs de sélection, comme
l'adaptation des variétés de colza à des milieux plus
contraignants, ceci afin de pouvoir faire face à l'extension
prévisible de surfaces cultivées.
5-1. Amélioration du colza :
L'amélioration des plantes à pour objet de faire
produire à moindre frais et de meilleure qualité, elle tire ses
bases de la génétique. L'obtention de nouvelles
variétés par croisement exige une technique qui n'est pas
à la portée des agriculteurs, elle ne peut être
appliquée que par des organismes privés ou publics dotés
de personnel et de matériel nécessaire. Elle demande beaucoup de
temps et de soin.
Les premiers travaux de sélection ont été
lancés en Europe par LAMBKE vers 1911 et l'institut de SVALOV. Vers 1940
des programmes importants ont également été
évalué au Japon, en chine, en Australie et surtout au Canada.
Jusqu'à 1970 toutes ces recherches d'amélioration de colza
portaient sur la productivité, la richesse des graines en huiles,
résistances aux maladies et aux herbicides.
D'après RENARD et al, (1992) ces recherches ont
donnés des résultats significatifs à cause de l'existence
d'une grande variabilité génétique chez les colzas
caractérisés par une huile riche en acide érucique qui
provoque des lésions cardiaques et à haute température
donne des odeurs désagréables.
Selon MORICE, (1989) les premières recherches
d'amélioration de colza après 1970, touchent la qualité de
l'huile par la création de variétés nouvelles dites
simples zéro `0' sans acide érucique.
Après l'extraction des huiles à partir du colza
le tourteau est utilisé en alimentation animal grâce à sa
teneur élevée en protéines. En effet, l'incorporation du
tourteau de colza dans la ration des monogastriques, se heurtait à
l'existence de constitués soufrés est les glucosinolates, ayant
un effet répulsif sur les animaux.
D'après MESSEAN, (1994) les chercheurs
d'amélioration de colza ont été consacrés à
l'abaissement de la teneur en constituants du
tourteau par la création de variétés dites
doubles zéro `00', dont la teneur en glucosinolates a été
progressivement abaissée.
5-2. Critères de sélection:
D'après GONDER R. et JUSSIEUX M, (1980) dans toute
espèce cultivée, la variété s'est formé de
groupes d'individus semblables entres eux, mais se distinguant des autres
groupes de même espèces par des particularités
morphologiques ou physiologiques.
Un critère de sélection est défini «
comme la marque à la quelle on reconnaît une chose parmi d'autres
» qui doit permettre de choisir, parmi un grand nombre d'individus ceux
qui correspondent aux objectifs agronomiques et de la qualité
définie au départ. (MONNEVEUX et THIS, 1997)
Selon JEAN-PATRICK et LAFON, (1998) les objectifs
d'amélioration d'une plante sont très complexes et
dépendant du type de production considéré. Les principaux
types d'objectifs le plus souvent cultivée sont la productivité
et la qualité de la graine, ce dernier est le plus important.
5-2-1. Critères agronomiques : 5-2-1-1. La
productivités :
La productivité est la capacité potentielle
d'une variété à produire des rendements
élevés quand les conditions optimales sont
réalisées. La productivité est donc étroitement
dépendante du milieu. (PATRICK J. et LAFON, 1998)
Selon SOLTNER, (1999), non seulement la productivité
touche la qualité de graines obtenues, mais aussi le rendement en
l'huile assurée.
On peut citer les principaux composants de la productivité
:
v' Le nombre des plantes par mètre carré. v' Le
nombre des siliques par plante.
v' Le nombre des graines par silique. v' Le poids de mille
grains.
5-2-1-2. Adaptation au milieu:
L'étude de l'adaptation des espèces à
leur milieu et la sélection de nouvelles variétés occupent
aujourd'hui une première place par la recherche en ce qui concerne la
résistance ou l'adaptation au milieu.
Selon PATRICK et LAFON (1998), la souplesse
d'adaptabilité assure non seulement la régularité des
rendements, mais aussi l'homogénéité étant un souci
constant de l'agriculture industrielle.
D'après SOLTNER, (1999) plusieurs critères sont
pris en considération dans la sélection, et le choix des
variétés selon l'adaptation au milieu.
5-2-1-2-1. Milieu abiotique :
On recherchera des variétés précoces,
résistance au froid et à la sécheresse, pour
atténuer les conséquences agroclimatiques.
5-2-1-2-2. Milieu biotique :
C'est la création des variétés qui sont
résistantes aux parasites et aux agents pathogènes (herbicides)
qui est une solution à certains problèmes de pathologies face
auxquels aucun traitement chimique n'existe.
5-2-2. Critères qualitatifs :
Les critères de qualités retenus sont
étroitement en relation du produit pour la consommation humaine et
l'alimentation animale, ou pour la transformation.
La graine de colza est riche en huile et en protéines
ces deux caractères sont corrélés négativement
d'où la nécessite d'une sélection combinée pour les
teneurs en huile et en protéines. (GRAMI et aI, 1977)
5-2-2-1. Qualité de l'huile :
La qualité de l'huile est principalement
déterminée par la composition en acide gras. Pour l'alimentation
humaine, il a été décidé de sélectionner des
variétés de colza sans acide érucique.
D'après SOLTNER, (1999) en 1970 l'acide érucique
(en 2) dont l'huile de colza était très riche fut accusé
d'effet négatif pour la santé
humaine, À partir de 1973 les premières
variétés «primo sans acide érucique et productives
ont été crées.
5-2-2-2. Qualité de tourteau :
D'après RENARD, (1992) l'amélioration de la
qualité du tourteau de colza concerne également la teneur en
protéines surtout, depuis le développent des techniques de
transfert de gènes, la composition en acides aminés des
protéines de réserves.
Le tourteau du colza a trois inconvénients :
1' Une teneur trop élevée en glucosinolates
provoquant l'hypertrophie du foie, des reins et thyroïde et des chutes de
croissance
1' Un goût peu apprécie par les bovins, surtout des
vaches laitières provoquant inappétence et un refus.
1' Une teneur trop élevée en cellulose assure un
abaissement de la digestibilité de l'azote et de l'énergie
(SOLTNER, 1999)
D'après SOLTNER (1987) les sélectionneurs et les
technologues ont corrigé de plus en plus ces inconvénients
par:
1' Création des variétés et
sélectionnée des variétés dit doubles zéros
`00' sans acide érucique ni glucosinolates
v' Améliorer l'appétibilité de la
consommation par l'abaissement de la teneur en glucosinolates.
1' Création des variétés à un taux de
cellulose réduit par dépéliculage.
v' Améliorer le nouveau tourteau de colza,
particulièrement par l'équilibre en acides aminés et en
éléments minéraux.
5-3. contrôles et production de semence
:
Selon JEAU PATRICK et LAFON (1998) pour être inscrire, la
variété doit satisfaire à deux épreuves qui sont la
D.H.S. et la V.A.T.
5-3-1. Distincte homogène et stable (DHS)
:
Ces épreuves permettant d'identifier la
variété de la décrire afin d'établir une
véritable fiche d'identité.
5-3-1-1. Distinction:
La variété doit correspondre à une nouvelle
lignée qui possède ses propres caractères.
5-3-1-2. Homogénéité ;
Les différents individus de l'espèce doivent
être identiques entre eux. 5-3-1-3. La stabilité
:
La qualité de la variété d'origine doit se
maintenir dans la génération commerciale.
5-3-2. Valeur agronomique et technologique (VAT)
:
Ces épreuves permettent de connaître la valeur
agronomique qui sont le plus souvent des critères quantitatifs (nombre
de ramification par plant, nombre des siliques, nombre des graines par silique,
et autres), et la valeur d'utilisation technologique de la
variété, consiste des critères qualitatifs (teneur en
huile, qualité d'huile, pourcentage de protéine, ainsi que le
pourcentage de certains acides gras néfastes pour la santé
humaine tel que l'acide érucique),afin de les vérifier, par
comparaison à des variétés de référence.
D'après BOYELDIEU, (1991) la production des semences
certifiées est réalisée le plus souvent par des
agriculteurs multiplicateurs. Toutes les opérations culturales doivent
se conformer à un règlement technique annexe spécial.
Partie II :
Expérimentation.
Chapitre 06 :
Matériels et
méthodes
1-1. But d'essai:
L'objectif de notre expérimentation est
d'étudier la potentialité de trois variétés de
colza en zone semi-aride ainsi que leurs principales performances agronomiques
jugées sur les critères : de précocité, de
productivité, et leurs adaptations vis-à-vis les facteurs
biotiques et abiotiques de milieu.
1-2. Étude de milieu:
Notre essai est réalisé dans la station
expérimentale du centre universitaire de khemis-Miliana durant la
compagne 2009/2010.
1-2-1. Présentation de périmètre de
haut Cheliff :
La station expérimentale du centre universitaire de
khemis miliana se situe au niveau du périmètre du haut
Chélif qui se situe à 40 km à vol d'oiseau de la mer avec
une altitude moyenne de 300 m et une superficie de 39000 hectares.
Le périmètre de haut Cheliff se limite :
1' Du sud : le massif de l'Ouersenis
v' Du nord : Les montagnes de Dahra v' De l'est : La wilaya de
Medea
v' De L'ouest : La wilaya de Chleff
Dans la région du Haut Cheliff, la nature du sol varie
avec le relief, ce qui nous permet de distinguer trois principaux types de sol
:
v' Les sols alluviaux sableux de la terrasse moderne. v' Les sols
alluviaux limoneux de terrasse récente.
v' Les sols de la terrasse ancienne.
Ce dernier est divisé en deux plaines
séparées par le massif de Doui:
v' La plaine de Khemis-Miliana : elle occupe la
majorité de la superficie environ 28000 hectares ce qui
représente 72 % de l'ensemble de la superficie.
v' La plaine de Kherba et Elabadia plus étroite et ne
représente que 28% de la superficie totale du périmètre du
haut Cheliff soit 11300 hectares. (Bradai, 1993 in Merouche, 1996)
1-2-2. Présentation de la station
expérimentale :
L'essai qu'on a fait est mis sur la station expérimentale
au niveau du centre universitaire de Khemis-Miliana avec une altitude de 283
m.
Source : Google earth Figure 07 : Localisation
de la station expérimentale.
1-2-3.Données climatiques : 1-2-3-1.
Pluviométrie :
La zone de Khemis-milana est caractérisée par
des faibles précipitations irrégulières dans le temps. Les
données pluviométriques de la compagne 2009-2010 sont
présentées sur le tableau 08 :
Tableau 08 : précipitations, vents et
gelée de la compagne 2009-2010.
Mois
|
Nombre de jours de pluie
|
Accidents climatiques 2009-2010
|
Précipitatio n
mm 2009-2010
|
Précipitation mm
1979- 2008
|
Écart
|
vents
|
Gelée
|
Sep
|
7
|
3,76
|
0
|
27,7
|
39,92
|
-12,2
|
Oct
|
3
|
2,83
|
0
|
4,4
|
33,89
|
-29,49
|
Nov
|
7
|
3,03
|
0
|
53,1
|
58,22
|
-5,12
|
Dec
|
10
|
3,23
|
8
|
84,2
|
63,59
|
20,61
|
Jan
|
11
|
3 ,89
|
5
|
84,4
|
32,00
|
52,4
|
Fév
|
13
|
3,42
|
3
|
94,4
|
46,18
|
48,22
|
MAR
|
8
|
2,61
|
2
|
47,2
|
75,71
|
-28,51
|
Avr
|
3
|
2,28
|
0
|
18,3
|
35,49
|
-17,19
|
Mai
|
6
|
-
|
0
|
18
|
28,79
|
-10,79
|
Total
|
68
|
-
|
18
|
431,7
|
413,69
|
17,93
|
Source : ANRH Kkemis-miliana
D'après le tableau 08 la
pluviométrie totale enregistrée durant la compagne 2009-2010
depuis septembre jusqu'à mai été 431,7 mm
dont le mois le plus pluvieux est février avec 94,4 mm
et le mois le plus sec est octobre avec 4,4 mm.
D'près ces données de précipitation on
constate que la pluviométrie enregistrée durant le cycle de notre
culture (dès le semis jusqu'à la récolte)
été moins que les besoins totaux du colza (voir 346,5 tant que
les besoins minimaux du colza sont de 400 mm) c'est pour cette raison on a
procédé à l'irrigation comme complément des
pluies.
Pluviom dtrie(m
100
90
40
30
20
80
70
60
50
10
0
Sept Oct Nov Déc Jan Fév Mar A vr
Mai
Période sèche
Pluviom étrie (m m ) Température (C
°)
M o is
Période humide
Période sèche
35
30
50
45
40
25
20
5
0
15
10
Temp dratur (°
Figure 08 : Courbe Ombrothèrmique de la
compagne 2009/2010. 1-2-3-2. Température:
Les relevés de la température pour la compagne
2009-2010 sont présentés sur le tableau 09 :
Tableau 09 : Température mensuelle
moyenne maximale et minimale de la compagne 2009-2010.
T C°
Mois
|
T (C°) Min
|
T (C°) Max
|
T (C°) Moyenne
|
Sep
|
13,6
|
41,8
|
23,15
|
Oct
|
8,4
|
38
|
20,28
|
Nov
|
7
|
30,8
|
15,17
|
Déc
|
4,5
|
25,4
|
12,15
|
Jan
|
6
|
19,4
|
10,89
|
Fév
|
0
|
28,6
|
12,36
|
Mar
|
2,0
|
28,6
|
14,26
|
Avr
|
5,0
|
33,6
|
17,19
|
Mai
|
6
|
36
|
19,03
|
Source : ANRH Khemis-miliana
D'après le (tableau 09) on remarque
que le mois le plus chaud durant le cycle de notre culture été le
mois d'avril avec une température maximale de 33,6 C°
et le mois le plus froid été le mois de février
avec une température minimale de 0,0 C°.
1-2-4.Caractéristiques du sol:
Le tableau suivant présente les principales analyses qui
ont été faites durant notre essai:
Tableau 10 : principales analyses physiques et
chimiques.
Analyse
|
Méthode
|
PH
|
Méthode électrométrique (PH
mètre)
|
Conductivité
|
Conductimètre
|
Calcaire total
|
Calcimètre de BERNARD
|
Les autres analyses n'ont pas été faites à
cause soit de l'indisponibilité des réactifs chimique soit de
matériels.
1-3. Protocole expérimental: 1-3-1.
Matériels végétales :
Le matériel végétal de notre
expérimentation est présenté par trois
variétés de colza (Fantasio, Olindigo, Jura) dans le cadre d'un
essai de comportement variétal.
Ces variétés sont des semences de groupe
EURALIS (groupe coopératif agro-alimentaire du
sud-ouest de la France) importé de la France pour voir leurs
comportements dans les conditions pédoclimatiques de la région du
Haut Cheliff.
Tableau 11 : principales caractéristiques
des variétés étudiées.
Variétés
|
Type variétale
|
Précocité
|
Année d'inscription
|
Jura
|
Hybride
|
DP/P
|
1999
|
Fantasio
|
Lignée
|
DP/P
|
2002
|
Olindigo
|
Lignée
|
T/DT
|
1999
|
Source: CETIOM 2002
1-3-2. Dispositif expérimental:
Le protocole expérimental adopté pour notre
essai est un bloc aléatoire complet avec 3 répétitions. Le
choix de cette méthode repose sur son adaptation à ce type
d'essai.
v' Nombre de facteurs: 1 (variété) v' Nombre de
niveaux : 3
v' Nombre de répétitions : 3
1' Nombre de parcelles élémentaires : 9
La surface des parcelles élémentaires est
calculée grâce à la formule suivante :
Surface des parcelles élémentaires = Nombre des
lignes X écartement entre les lignes (m) X la longueur des lignes
(m).
Les dimensions des parcelles élémentaires sont
de 5 m pour la longueur et 1,6 m pour la largeur, d'où 8 m2
de superficie pour chacune, pour les bordures on laisse 1 m de chaque
côté de l'extérieur et entre les blocs, et 0,6 entre les
parcelles élémentaires.
0,6 m
19 m
N
O E
S
1 m
Olindigo
Fantasio
Jura
Fantasio
Jura
Olindigo
Jura
Olindigo
Fantasio
8 m
Parcelle élémentaire :
0,4m
1,6m
Figure 09 : Dispositif expérimental.
1-3-3. Conduite culturale :
1-3-3-1. Précédent cultural:
Le précédent cultural de la parcelle dont on
à fait notre essai étant une graminée fourragère
« avoine » Avena sativa qui est
considéré comme étant une culture appauvrissante et
salissante (grâce aux grains laissés après la
récolte).
1-3-3-2. Travail du sol:
Selon ANONYME (1992), le colza exige un travail de sol profond
de 30 à 40 cm, avec une charrue ou un chisel, immédiatement
après la récolte du précédent pour améliorer
la structure en profondeur et favoriser le développement des racines.
Selon BOYELDIEU (1991), une levée rapide et
homogène du colza exige un lit de semence constitué d'un
mélange de terre fine et de petites mottes de 3 à 4 cm.
Au niveau de la parcelle expérimentale dont on à
fait notre essai, le travail du sol est fait de manière conventionnelle,
les différents travaux qui ont été réalisés
sont les suivants :
v' Déchaumage après la récolte de
précédent de l'année passée au mois de juillet.
v' Un labour avec une charrue a soc.
v' Recroisage avec un cover-croop.
v' Émiettement des grosses mottes.
1-3-3-3. Fumure du fond:
La fumure de fond a été épandue avant le
recroisage pour un bon enfouissement, le seul engrais épandu
était le TSP 46 (tri-superphosphate) à raison de 80u/ha qui
contient 46% de P2O5 total dont 45% seulement est assimilable et qui contient
d'avantage d'autres oligoéléments qui sont :
1' Le bore 60 ppm.
1' Le fer 3638 ppm.
v' Le manganèse Mn 114 ppm. 1' Le zinc Zn 170 ppm.
1' Le cuivre Cu 7 ppm.
NB :
En ce qui concerne le Potassium et la fumure organique, ils n'ont
pas été épandus en raison de leurs
indisponibilités.
1-3-3-4. Le semis:
Le semis a été effectué le 14/12/2009, il a
été fait manuellement en ligne avec un écartement de 40 cm
entre les lignes.
La dose de semis appliquée est de 7 kg/ha
calculée sur la base de la faculté germinative, poids de mille
grains, et la densité de peuplement recherchée tenant compte des
conditions de semis (tout ce qui peut agir de manière indésirable
sur la réussite de la levée).
1-3-3-5. La fertilisation azotée :
Le raisonnement de la fertilisation du colza doit prendre en
compte les besoins de la plante au cours de son cycle ainsi que le niveau de
fertilité du sol.
Les besoins en azote deviennent importants dès la
reprise de la végétation au printemps environ 120 à 200
unités/ha selon les risques du lessivage.
La fertilisation azotée a été faite en
raison de 160 U/ha par l'urée 46, cette quantité a
été fractionnée en deux apports qui sont
épandés comme suit:
v' Le premier apport a été fait le 06/01/2010
pour permettre aux jeunes plantules de se bien développer et de donner
des feuilles vigoureuses ainsi pour constituer des réserves au niveau du
pivot qui permet aux plantes de démarrer rapidement à la
montaison.
v' Le deuxième apport a été fait le
01/03/2010 pour couvrir les besoins importants du colza à la reprise de
végétation et à la floraison.
1-3-3-6. Entretien de la culture:
Les travaux d'entretien de la culture de colza a pour but de
lutter contre les mauvaises herbes qui apparaissent pendant le cycle de
développement du colza ainsi pour une bonne aération du sol. Les
principaux travaux d'entretient effectués sont :
1-3-3-6-1. Le binage :
Le binage a été fait plusieurs fois au cour de
cycle végétative de la culture (avant montaison) pour le but
d'éliminer les mauvaises herbes ainsi pour aérer et ameublir le
sol à la surface.
1-3-3-6-2. Le désherbage :
Pour les mauvaises herbes de pré-semis elles ont
été éliminées par les travaux du sol (labour et
recroisage), pour les autres de poste-levée elles ont été
éliminées manuellement et grâce au binage.
Les principales mauvaises herbes observées sur notre
parcelle sont présentées sur le tableau suivant :
Tableau 12 : Les principales mauvaises herbes
observées.
Mauvaise herbe
|
Classe
|
Famille
|
Intervalle d'appariation
|
Avoine cultivé (avena sativa)
|
Monocotylédones
|
Poaceae
|
Tout le cycle
|
La moutarde des champs (sinapis arvensis)
|
Dicotylédones
|
Brassicaceae
|
Tout le cycle
|
Vinaigrette (oxalis pe- carpae)
|
Dicotylédones
|
Oxalidaceae
|
Dès le début jusqu'à mai
|
Coquelicot (papavera rhoas)
|
Dicotylédones
|
Papavéracées
|
Fin février-mai
|
Trèfle sauvage (medicago hispida)
|
Dicotylédones
|
Légumineuses
|
Janvier-récolte
|
Rumex
|
Dicotylédones
|
Polygonacées
|
Fin février-début mai
|
Liseron des champs (convolvulus arvensis)
|
Dicotylédones
|
Convolvulaceae
|
Janvier-récolte
|
Anacycle (anacyclus clavatus)
|
Dicotylédones
|
Astéracées
|
Mi-janvier-mai
|
Le désherbage chimique na pas été fait en
raison de l'absence des herbicides sélectifs.
Le problème des mauvaises herbes reste toujours
posé puisqu'on ne peut plus procéder au désherbage manuel
surtout après la montaison (il devient impossible à cause de fort
envahissement des plantes).
1-3-3-6-3. Filet anti-oiseaux:
L'installation du filet anti-oiseau a été faite
au stade maturation, le 04/05/2010 pour éviter les pertes qui peuvent
être occasionnées par les oiseaux durant la maturation des
siliques.
1-3-3-7. Irrigation:
En raison de la faible précipitation de la compagne
courante il été nécessaire d'irriguer la culture pour
diminuer au maximum l'effet de stresse hydrique sur le rendement, à cet
effet on a fait plusieurs apports d'irrigations.
Les dates et les doses d'irrigation sont présentées
sur le tableau suivant : Tableau 13 : Dates et doses
d'irrigation effectuées.
Date
|
Dose
|
26/03/2010
|
8 mm
|
09/04/2010
|
18 mm
|
21/04/2010
|
18 mm
|
03/05/2010
|
18 mm
|
Les deux premières doses ont été
très faibles à cause des moyens limités donc ils ont
été faits juste pour sauver la culture de stresse hydrique
qu'elle subir.
1-3-3-8. Maladies et ravageurs observés:
1-3-3-8-1. Maladies:
En ce qui concerne les maladies elles sont faiblement
remarquées avec des pertes négligeables. Les principales maladies
remarquées sont présentées sur le tableau suivant :
Tableau 14 : Principales maladies
remarquées.
Maladie
|
Stade
|
Photo
|
|
Dégâts observés sur
|
Phoma
|
D1
|
|
|
Feuilles
|
Cylindrosporiose
|
E-G2
|
Feuilles
|
> Traitements effectués : aucun
traitement n'a effectué car les degrés de manifestation de ces
maladies sont très faibles et n'atteindre pas le seuil
d'intervention.
1-3-3-8-2. Ravageurs :
D' après ANONYME, (2004) le principe de la lutte
raisonnée est d'effectuer des traitements que si les deux conditions
suivantes sont réunies :
v' Le colza doit être au stade sensible pour l'insecte
concerné, c'est-àdire que les dégâts
occasionnés par l'insecte risquent d'avoir des répercussions sur
le rendement.
v' Le nombre d'insectes doit dépasser un seuil
évalué soit par comptage dans le champ, soit par
piégeage, il est spécifique à chaque insecte.
Les principaux insectes observés sont
présentés sur le tableau cidessous :
Tableau 15 : principaux ravageurs
observés.
Ravageur
|
Stade
|
|
Photo
|
|
Dégâts observés sur
|
Noctuelle
|
B2
|
|
|
|
Feuilles
|
Escargots
|
F1
|
|
Feuilles
|
Petites altises
|
D2
|
Boutons floraux
|
Grosses altise
|
G1
|
Fleurs
|
Criquets verts
|
F1
|
Feuilles
|
Puceron cendré
|
G1-G4
|
Fleurs et siliques
|
Puceron marron
|
G4
|
Mineuse des feuilles
|
F1-G2
|
|
|
Feuilles
|
> Traitements effectués :
Deux traitements ont été effectués :
v' Premier traitement contre les noctuelles avec RELDAN
40 EC dont la matière active est
Chlorpyriphos-méthyl (400 gr/l).
v' Deuxième traitement contre les pucerons avec la
même insecticide RELDAN 40 EC dont la matière
active est Chlorpyriphos-méthyl (400gr/l).
La dose mentionnée est de 1 litre par hectare. Et 20 ml
par 20 litre d'eau. Donc l'équivalent de 0,36 ml d'insecticide dans 360
ml d'eau pour notre parcelle.
1-3-3-9. La récolte :
La récolte a été faite à deux
temps:
v' Le 23/05/2010 une fois la moitié des plantes
arrivent à la maturité on les faucher manuellement puis on les
mit séparément dans des sacs de plastique pour quelles continuera
leurs dessèchements (sénescence).
v' Le 26/05/2010 lorsque les plantes ont atteindre un taux
d'humidité optimale pour le battage (de 9 à 10 %) le battage a
été fait manuellement.
1-4. Méthode d'étude :
1-4-1. Détermination de déférents
stades phénologiques :
Pendant tout le cycle de développement de notre
culture, on a suivi et déterminé les différents stades
phénologiques des trois variétés étudiés. On
note un stade lorsque 50 % du peuplement ont atteint ce stade. Pour les
différents stades phénologiques, voir annexes.
1-4-2. Paramètres étudiés
:
Toutes les mesures biométriques sont
réalisées sur 5 plants prélevés au hasard au seine
de chaque parcelle élémentaire, d'où 15 plants par
variétés, puis on calcule la moyenne.
> Nombre moyenne des plants par m2
:
Nous avons compté la densité de peuplement à
l'aide d'un carré de 1 mètre carré de
côté.
> Hauteurs de la première ramification
fructifère :
La hauteur de la première ramification a été
mesurée à partir de la base de la tige (sol) jusqu'à la
première ramification qui porte les siliques.
> Nombre de ramifications fructifères par
plantes :
Nous avons compté sur 5 plants prélevés au
hasard de chaque parcelle élémentaire toutes les ramifications
fructifères primaires et secondaires.
> Nombre des ramifications non fructifères par
plantes :
Les ramifications non fructifères sont des
ramifications qui ne porteront aucune silique. Elles sont des ramifications
totalement avortées, cet avortement est dû le plus souvent aux
conditions climatiques très sèches qui empêchent la
formation des graines.
On compte leurs nombres dans chaque parcelle
élémentaire sur 5 répétitions.
> Nombre des siliques par plante :
On compte manuellement le nombre des siliques existantes sur
chaque plante avec 5 répétitions sur chaque parcelle
élémentaire.
> Nombre des graines par silique :
10 siliques sur 5 plantes de chaque parcelle
élémentaire doivent être prélevées et
comptées.
> Taux d'avortement :
Le taux d'avortement est le pourcentage de siliques qui n'ont
pas été fécondées déterminé par le
nombre des siliques vides ou des pédoncules floraux sans silique par le
nombre total des siliques qui sont avec et sans grains représenté
en pourcentage et calculé par la formule suivante :
T.A. = (Nbre des siliques vides «sans
grains» ou pédoncules sans siliques) / (Nombre total des siliques
«avec et sans grains») x 100.
> Hauteurs des plantes à la récolte
:
La hauteur des plantes à la récolte du colza a
été mesurée sur 5 plantes choisies au hasard de chaque
parcelle élémentaire, la mesure a été prise de la
base de la tige jusqu'à formation des dernières siliques en
haut.
> Diamètre des troncs à la
récolte :
Ce paramètre consiste à mesurer le
diamètre des troncs des trois variétés testées afin
d'avoir une idée sur la vigueur de chacune, tenant compte d'autres
facteurs tels que la hauteur et le nombre de ramifications.
> Rendement réel (Qx/ha) :
Après le battage et le nettoyage, les graines de chaque
parcelle élémentaire elles sont conservées dans des sacs
appropriés puis pesés, chaque sac porte la récolte d'un
mètre carré. Puis cette masse sera convertie en Qx/ha grâce
à la formule suivante :
Rdt (Qx/ha) = (rendement parcellaire x 10000 m2)
/ (surface d'une parcelle élémentaire)
> Poids de mille graines (PMG) :
Après le battage et le nettoyage on compte 1000 graines
de chaque parcelle élémentaire (le comptage a été
fait manuellement) puis on les pesés avec une balance de
précision.
> Rendement biologique (Qx/ha):
Le rendement théorique est le rendement potentiel de
chaque parcelle élémentaire de la variété dans les
conditions de l'année, cependant les pertes pouvant avoir lieu à
la maturation à la récolte et au cours du transport ne sont pas
prises en considération. Le rendement est établi
théoriquement à partir des composantes de rendement qui sont
v' Le peuplement (Nombre des plants par m2).
v' Nombre des siliques par plante (Nbre. Siliq./pL) v' Nombre
des grains par silique (Nbre. Grs./sillq.) 1' Poids de mille grains (P.M.G.)
Il est déterminé par la formule suivante :
R.T. (Qx/ha) = (peuplement `pl. /m2') x
(Nbre.siliq. /pl.) x (Nbre.Grs./siliq.) x (P.M.G.) x 10-4.
1-5. Les traitements statistiques des données
:
L'analyse statistique est très exigée pour
chaque étude de recherche expérimentale et cela dans le but de
déterminer la différence existante entre les facteurs
étudiés.
Le plus souvent ces analyses sont réalisées
à laide des logiciels de traitement des données très
professionnelles afin de faciliter la tâche d'analyse.
Les analyses de variance de notre expérimentation ont
été faites à l'aide d'un logiciel dit STATCF.
Chapitre 07 :
Résultats et
discussions.
2-1. Analyses du sol:
2-1-1. Caractéristiques chimiques : Tableau 16 :
Analyses chimiques effectués.
Analyse
|
Résultats
|
PH
|
7,58 T= 22,7 C°
|
Conductivité électrique
|
0,274 ds/m T°= 22,7C°
|
Profondeur
|
0 à 20 cm
|
20 à 40
|
Calcaire totale
|
13,30 %
|
12,50 %
|
D'après les données de conductivité et
les normes d'interprétation de cette dernière
présentée sur le tableau 17 on peut conclure que
notre sol n'est pas un sol salé.
Tableau 17 : Tableau d'interprétation de
la conductivité électrique.
Classe de salure
|
Non salé
|
Peu salé
|
salé
|
Très salé
|
1/5
|
10.6
|
0.6 - 1.4
|
1.4 - 2.4
|
2.4 - 6
|
2-1-2. caractéristiques physiques: Tableau 18 :
Etude granulométrique du sol.
Eléments
|
Argile
(%)
|
Limon fin (%)
|
Limon gros (%)
|
Sable fin (%)
|
Sable gros (%)
|
Texture selon USDA
|
Horizon
|
0-20 cm
|
15,15
|
30,30
|
22,53
|
10,20
|
21,82
|
Limoneux fin
|
20-50 cm
|
30,30
|
10,10
|
37,99
|
09,29
|
12,32
|
LimoneuxArgileux
fin
|
50-70 cm
|
20,20
|
55,56
|
04,24
|
09,09
|
10,91
|
Limoneux fin
|
70-100 cm
|
35,34
|
10,10
|
36,67
|
05,97
|
11,92
|
LimoneuxArgileux
|
Source: MEROUCHE, 1996
2-2. Différents stades phénologiques des
trois variétés testées :
Les stades phénologiques sont présentés
par les différents stades de développement de ces
variétés. Le semis pour les trois variétés a
été réalisés le 14/12/2010.
La chronologie des différents stades de
développement enregistrés sont présentés sur le
tableau 19 :
Tableau 19 : Chronologie des stades
phénologiques des trois variétés testées.
Stades / variétés
|
Olindigo(V1)
|
Fantasio(V2)
|
Jura(V3)
|
(A) Stade cotylédonaire
|
03-01-2010
|
03-01-2010
|
03-01-2010
|
(B1) Une vraie
feuille étalée
|
08-01-2010
|
07-01-2010
|
10-01-2010
|
(B2) Deux vraies feuilles
étalées
|
10-01-2010
|
10-01-2010
|
15-01-2010
|
(B3) Trois vraies feuilles
étalées
|
15-01-2010
|
19-01-2010
|
21-01-2010
|
(B4) Quatre vraies feuilles
étalées
|
20-01-2010
|
24-01-2010
|
26-01-2010
|
(B5) Cinq vraies feuilles
étalées
|
22-02-2010
|
27-02-2010
|
30-01-2010
|
|
(C1) Apparition des jeunes feuilles
|
03-03-2010
|
13-02-2010
|
18-02-2010
|
() Entre noeuds visibles
|
14-03-2010
|
24-02-2010
|
04-03-2010
|
(D1) Boutons
accolés cachés
|
18-03-2010
|
10-03-2010
|
14-03-2010
|
(D2) Inflorescence principale
dégagée
|
21-03-2010
|
14-03-2010
|
18-03-2010
|
(E) Les pédoncules floraux
s'allonges
|
27-03-2010
|
18-03-2010
|
22-03-2010
|
(F1) Première fleure ouverte
|
29-03-2010
|
25-03-2010
|
28-03-2010
|
(F2) Allongement de la hampe florale
|
01-04-2010
|
27-03-2010
|
30-03-2010
|
(G1) Chute des premiers pétales
|
04-04-2010
|
29-03-2010
|
01-04-2010
|
(G2) Longueurs des 10 premières
siliques compris entre 2 et 4 cm
|
07-04-2010
|
01-04-2010
|
04-04-2010
|
(G3) Les 10 premiers siliques ont une longueur
plus à 4 cm
|
12-04-2010
|
04-04-2010
|
07-04-2010
|
(G4) Les 10 premières siliques sont
bosselées
|
18-04-2010
|
08-04-2010
|
13-04-2010
|
(G5) Graines colorés
|
12-05-2010
|
03-05-2010
|
08-05-2010
|
|
Durée de cycle (jours)
|
148
|
139
|
143
|
Nombre de jours
150
145
140
135
130
V1 V2 V3
148
139
143
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 10 : Durée de cycle des trois
variétés étudiées.
2-2-2. Discussion:
On constate d'après les données
représentées dans le tableau 19 et illustrés par la figure
10 que les variétés Fantasio et Jura sont des
variétés semi tardives avec un cycle de 139 et 143 jours par
rapport à la variété Olindigo qui a un cycle
végétatif légèrement étalé et qui
atteint les 148 jours ce qui concorde avec ce qui été
évoqué par le CETIOM dans le terme de caractérisation de
ces variétés.
2-3. Analyse des caractéristiques morphologiques :
2-3-1. Nombre moyenne des plants par m2 (peuplement) : 2-3-1-1.
Résultats :
Les résultats de ce paramètre sont
présentés dans le tableau 20 et illustrés par la figure
11, mais il faut notez que le comptage ce fait au stade rosette et les chiffres
obtenues vont être diminués au cours de cycle de la plantes et
ceci est en fonction des conditions climatiques.
Tableau 20 : Nombre moyen des plants par
m2.
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
114,667
|
57,333
|
19,27%
|
10,34
|
53,66
|
0,689
|
0,553
|
|
Variétés
|
2
|
408,667
|
204,333
|
2,457
|
0,201
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
332,667
|
83,167
|
|
|
|
Total
|
8
|
856,000
|
|
|
|
|
Nombre des plants germ& par
m2
40
70
60
50
30
20
10
0
V1 V2 V3
50,66
63
47,33
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 11 : Nombre moyenne des plants par m2.
2-3-1-2. Discussion:
L'analyse statistique de la variance montre qu'il n'y
a pas une différence significative entre les trois
variétés car ce paramètre est lié de manière
considérable aux conditions de semis (état structurale du sol
à la surface, profondeur de semis, humidité du sol).
2-3-2. Hauteur de la première ramification
fructifère : 2-3-2-1. Résultat :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 21 et
illustré par la figure 12:
Tableau 21 : Hauteur de la première ramification
fructifère (cm).
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
51,576
|
25,788
|
10,79%
|
4,29
|
39,78
|
1,631
|
0,303
|
|
Variétés
|
2
|
32,496
|
16,248
|
1,027
|
0,436
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
63,258
|
15,814
|
|
|
|
Total
|
8
|
147,329
|
|
|
|
|
Hauteur de la premiere remification fructifere
(cm)
43
42
41
40
39
38
37
36
35
V1 V2 V3
37,6
42,23
39,53
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 12 : Hauteur de la première ramification
fructifère (cm). 2-3-2-2. Discussion:
Les résultats de l'analyse de variance pour ce
paramètre montrent une différence non significative entre les
trois variétés testées.
Concernant la hauteur de la première
ramification fructifère pour ces variétés la hauteur la
plus élevée est remarquée chez la deuxième
variété Fantasio qui atteint 42,23 cm puis la troisième
variété Jura avec 39,53 cm et finalement la première
variété Olindigo avec une hauteur de 37,6 cm.
Ce paramètre est lié directement aux
conditions climatiques au stade montaison c.à.d. un manque des
précipitations et des températures élevées oblige
la plante d'accélérer son cycle en conséquent elle donne
des ramifications a faible hauteur, pour cela la Fantasio est la
variété qui a une hauteur plus élevé puisque son
cycle dure moins que celle de la Jura et Olindigo qui ont une hauteur
moins.
2-3-3. Nombre de ramifications fructifères par
plante. 2-3-3-1. Résultat :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 22 et
illustré par la figure 13:
Tableau 22 : Nombre de ramifications fructifères
par plantes.
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
0,320
|
0,160
|
14,45%
|
0,90
|
6,26
|
0,585
|
0,598
|
|
Variétés
|
2
|
5,147
|
2,573
|
9,415
|
0,031
|
S
|
Résidus
|
4
|
1,093
|
0,273
|
|
|
|
Total
|
8
|
6,560
|
|
|
|
|
Nombre de ramifications fructiferes par
plante
4
0
7
6
5
3
2
1
V1 V2 V3
6,86
5,2
6,73
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 13: Nombre de ramifications fructifères par
plantes. 2-3-3-2.Discussion:
Pour le nombre des ramifications par plante les
résultats obtenus par l'analyse de variance des trois
variétés testée montrent qu'il y a une différence
significative entre eux.
Le nombre le plus élevé des
ramifications fructifères par plantes est marqué pour la
première variété Olindigo Avec une moyenne de 6,86
ramifications par plante puis il la suivre la troisième
variété Jura avec une moyenne de 6,73 ramifications par plante et
en fin la deuxième variété Fantasio avec 5,2 ramifications
par plante.
Ces différences sont liées
principalement aux caractères variétaux des génotypes
testés mais aussi au mode de conduite (fertilisation et dose de
semis).
La variabilité de nombre de ramification par
plante peut influencer positivement ou négativement sur le rendement.
Plus le nombre de ramifications par plante est élevé plus le
rendement biologique augmente, mais lorsque ce nombre augmente le poids de
mille graine baisse ce qui provoque une diminution du rendement réel et
de la qualité technologique des graines (voir Olindigo qui a beaucoup de
ramifications mais un rendement faible par contre Fantasio).
2-3-4 Nombre de ramification non fructifère par
plante 2-3-4-1. Résultats :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 23 et
illustré par la figure 14 :
Tableau 23: Nombre de ramification non fructifères
par plantes.
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
1,307
|
0,653
|
28,87%
|
0,69
|
2,4
|
1,690
|
0,294
|
|
Variétés
|
2
|
0,987
|
0,493
|
1,276
|
0,373
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
1,547
|
0,387
|
|
|
|
Total
|
8
|
3,840
|
|
|
|
|
Nombre de ramifications non fructiferes par
plante
0,5
2,5
1,5
0
3
2
1
V1 V2 V3
2,6
1,93
2,66
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 14 : Nombre de ramification non fructifères
par plantes. 2-3-4-2. Discussion:
D'après le tableau d'analyse de variance les
résultats obtenues n'on pas significatives pour le nombre de
ramification non fructifères par plante.
Les valeurs moyennes remarquées pour ce
caractère sont proches, ce qui justifié les résultats
obtenues. La variété Olindigo présente une moyenne de 2,6
ramifications non fructifères par plante, 1,93 pour la
variété Fantasio et 2,66 pour la variété
Jura.
Le nombre de ces ramifications dues essentiellement
aux conditions climatiques et particulièrement aux températures
élevées et au manque des précipitations qui ne donne pas
suffisamment du temps à ces ramifications pour accomplir la
floraison.
Afin de limité leurs nombre on procède
au choix des variétés les plus adaptées c.à.d. les
quelles qui ont un cycle végétative court (qui se décale
avec les mauvaises périodes dont les conditions de climats sont
défavorables).
2-3-5. Nombre des siliques par plante : 2-3-5-1.
Résultats :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 24 et
illustré par la figure 15 :
Tableau 24: Nombre des siliques par plante.
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
1971,707
|
985,853
|
18,20%
|
30,83
|
169,4
|
2,104
|
0,238
|
|
Variétés
|
2
|
3761,520
|
1880,760
|
4,013
|
0,111
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
1874,613
|
468,653
|
|
|
|
Total
|
8
|
7607,840
|
|
|
|
|
Nombre des siliques par plants.
200
150
100
50
0
V1 V2 V3
152,8 157,2
198,2
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 15: Nombre des siliques par plante. 2-3-5-2.
Discussion:
Pour le nombre des siliques par plante les
résultats obtenus d'après l'analyse de variance n'on pas
significatives.
Donc les chiffres sont proches pour l'ensemble des
variétés ce qui signifier que les trois variétés
testées présente une certaine homogénéité
pour ce caractère.
2-3-6. Nombre des graines par silique : 2-3-6-1.
Résultats :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 25 et
illustré par la figure 16 :
Tableau 25 : Nombres des graines par silique.
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
2,042
|
1,021
|
9,06%
|
1,99
|
22,04
|
0,148
|
0,867
|
|
Variétés
|
2
|
2,202
|
1,101
|
0,159
|
0,858
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
27,658
|
6,914
|
|
|
|
Total
|
8
|
31,902
|
|
|
|
|
Nombre de graines par silique.
22,5
21,5
20,5
23
22
21
V1 V2 V3
22,23
21,36
22,53
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 16: Nombre des graines par silique. 2-3-6-2.
Discussion:
Les résultats de l'analyse de variance pour ce
paramètre montrent qu'il n'y a pas de différence
significative.
D'après ces résultats on constate que
les trois variétés testées présentent une certaine
homogénéité concernant le nombre de graines par silique
avec une déférence très faible qui ne dépasse pas
les 2 graines.
Ce paramètre lié essentiellement
à la variété et leur degré de fertilité
ainsi que les conditions au stade floraison (qui contrôle la
pollinisation) telle que la température les insectes, les vents...
etc.
2-3-7. Taux d'avortement (%) : 2-3-7-1. Résultats
:
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 26 et
illustré par la figure 17 :
Tableau 26 : Taux d'avortement (%).
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
0,264
|
0,132
|
19,2%
|
3,51
|
18,29
|
0,011
|
0,989
|
|
Variétés
|
2
|
396,839
|
198,419
|
16,129
|
0,01
|
H.S
|
Résidus
|
4
|
49,208
|
12,302
|
|
|
|
Total
|
8
|
446,311
|
|
|
|
|
Taux d'avortement (%)
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
0,00%
5,00%
26,27%
V1 V2 V3
18,60%
10,02%
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 17: Taux d'avortement (%). 2-3-7-2.
Discussion:
Les résultats d'analyse de variance montrent une
différence hautement significative concernant ce paramètre pour
les variétés testées.
Il est à noter que la valeur de taux
d'avortement la plus élevée est celle de la première
variété Olindigo avec 26,27%, ceci du a la longue durée de
leur cycle puis la deuxième variété Fantasio avec 18,6% et
enfin la troisième variété Jura avec 10,02%.
Ce taux est élevé par les raisons suivantes
:
v' Les conditions climatiques qui ne favorisent pas une
bonne fécondation de toutes les fleurs.
v' Les dégâts causés par les
pucerons et en particulier le puceron cendré qui a affecté de
manière distincte la deuxième variété par apport
aux autres ou ses dégâts sont très importants sur cette
variété.
v' Peut être qu'il y a une auto
incompatibilité.
v' Peut être qu'il y a des différences
morphologiques au niveau des organes sexuelles « protendré,
photogénie »
2-3-8. Hauteur moyenne des plantes à la
récolte : 2-3-8-1. Résultats :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 27 et
illustré par la figure 18 :
Tableau 27: Hauteur moyenne des plantes à la
récolte.
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
68,220
|
34,110
|
4,09%
|
4,67
|
114,36
|
2,728
|
0,179
|
|
Variétés
|
2
|
56,727
|
28,363
|
2,268
|
0,220
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
50,013
|
12,503
|
|
|
|
Total
|
8
|
174,960
|
|
|
|
|
Hauteur moyenne des plantes a la recolte
(cm)
118
116
114
112
110
108
106
110,86
V1 V2 V3
115,6
V1 : Olindigo.
116,63 V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 18 : Hauteur moyenne des plantes à la
récolte (cm). 2-3-8-2. Discussion:
Les résultats de l'analyse de variance montrent
qu'il n'ya pas une différence significative entre les
variétés testées concernant ce
paramètre.
D'après ces résultats on constate que
les trois variétés testées présentent une certaine
homogénéité concernant la hauteur des plantes à la
récolte avec une très faible différence qui ne
dépasse pas les 6 cm.
Généralement les trois
variétés testées présente une hauteur moyenne des
plantes et qui se compris entre 116,63 cm pour la Jura et 110,86 cm pour la
première variété Olindigo et une hauteur
intermédiaire entre ces deux avec 115,6 cm pour la deuxième
variété Fantasio.
Cette hauteur moyenne permet au plantes une bonne
résistance a la sécheresse et une bonne accumulation des
réserves ainsi une quantité intéressante des
résidus qui sont soit enfoui au sol afin de constitué des
réserves d'humus et d'amélioré la structure du sol soit
donné au bétail sous
forme d'un fourrage (ou parle des siliques pas des
tiges puisque ils sont très lignifier), et lui permettre aussi
d'éviter les dégâts causé par les vents et les
verses.
2-3-9. Diamètre des troncs à la
récolte. 2-3-9-1. Résultats :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 28 et
illustré par la figure 19:
Tableau 28: Diamètre des troncs à la
récolte (mm).
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
2,220
|
1,110
|
8,47%
|
0,84
|
9,93
|
2,114
|
0,236
|
|
Variétés
|
2
|
1,340
|
0,670
|
1,276
|
0,373
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
2,100
|
0,525
|
|
|
|
Total
|
8
|
5,660
|
|
|
|
|
Diametre des troncs (mm)
10,4
10,2
9,8
9,6
9,4
9,2
8,8
10
9
V1 V2 V3
9,4
10,3
10,1
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 19: Diamètre des troncs à la
récolte (mm). 2-3-9-2. Discussion:
Les résultats de l'analyse de variance montrent
qu'il n'y a pas une différence significative entre les trois
variétés testées concernant le diamètre du
tronc.
Les valeurs de diamètre des troncs pour les trois
variétés testées sont très proches ce qui est
implique une homogénéité totale.
La variété dont les troncs les plus
vigoureux est la deuxième variété Fantasio avec un
diamètre de 10,3 mm puis la troisième variété Jura
avec un diamètre de 10,1 mm et enfin la première
variété Olindigo avec 9,4 mm de diamètre.
2-3-10.Rendement réel (Qx/ha) : 2-3-10-1.
Résultats :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 29 et
illustré par la figure 20 :
Tableau 29: Rendement réel (Qx/ha).
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
68,293
|
34,147
|
20,3%
|
7,38
|
23,31
|
1,520
|
0,323
|
|
Variétés
|
2
|
278,031
|
139,016
|
6,190
|
0,060
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
89,835
|
22,459
|
|
|
|
Total
|
8
|
436,159
|
|
|
|
|
Rendement Reel (Qx/ha)
35
30
25
20
15
10
5
0
V1 V2 V3
19,21
31,17
19,56
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 20: Rendement réel (Qx/ha). 2-3-10-2.
Discussion:
Les résultats de l'analyse de variance montrent
qu'il n'y a pas une différence significative de rendement entre les
variétés testées.
D'après ces résultats on constate que ces
trois variétés testées présentent une certaine
homogénéité de point de vue rendement.
Le rendement remarqué pour les trois
variétés compris entre 31,17 Qx/ha pour la deuxième
variété Fantasio et 19,21Qx/ha pour la première
variété Olindigo et une valeur intermédiaires 19,56 Qx/ha
pour la troisième variété Jura.
2-3-11. Poids de mille graines : 2-3-11-1.
Résultats :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 30 et
illustré par la figure 21 :
Tableau 30: Poids de mille graines (gr).
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
0,148
|
0,074
|
6,74%
|
0,26
|
3,88
|
1,892
|
0,264
|
|
Variétés
|
2
|
0,243
|
0,121
|
3,112
|
0,153
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
0,156
|
0,039
|
|
|
|
Total
|
8
|
0,546
|
|
|
|
|
Poids de molle graines (Gr)
3,9
3,8
3,7
3,6
3,5
3,4
4
V1 V2 V3
3,99 4
3,64
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 21: Poids de mille graines (Gr). 2-3-11-2.
Discussion:
Les résultats de l'analyse de variance montrent
qu'il n'y a pas une différence significative entre les trois
variétés testées concernant ce
paramètre.
Les valeurs de poids de mille graines des trois
variétés testées sont très proches on note 4 gramme
pour Fantasio, 3,99 gramme pour Olindigo et 3,64 gramme pour Jura.
Le poids de mille graines c'est un facteur
variétal dont le génome de la variété le
contrôle mais il est lié aussi conjointement avec les conditions
pédoclimatiques. C.à.d. que n'importe qu'elle stresse que ce soit
de nature Hydrique, thermique ou minérale peut agir de manière
négative sur le remplissage des graines donc sur sa grosseur et par
conséquent sur le poids des graines.
D'après MERRIEN , (1984) le colza
présente une phase sensibilité à la sécheresse qui
se situe de part et d'autre de la floraison à la période de
remplissage des siliques qui a des répercussions sur le poids des grains
et la teneur en huile.
Il faut noter comme conclusion pour ce facteur que
dans certaines conditions climatiques et nutritionnelles de culture l'effet
variétal sur le poids de mille graines peut être
anéanti.
2-3-12. Rendement biologique (Qx/ha) : 2-3-12-1.
Résultats :
Les résultats obtenus concernant ce
paramètre sont présentés sur le tableau 31 et
illustré par la figure 22 :
Tableau 31: Rendement biologique (Qx/ha).
Source
|
DDL
|
SCE
|
CM
|
CV
|
ET
|
MG
|
Test F
|
Pr
|
Signification
|
Blocs
|
2
|
369,381
|
184,691
|
27,43%
|
21,02
|
76,629
|
0,263
|
0,781
|
|
Variétés
|
2
|
352,782
|
176,391
|
0,251
|
0,790
|
N.S
|
Résidus
|
4
|
2813,224
|
703,306
|
|
|
|
Total
|
8
|
3535,387
|
|
|
|
|
Rendement biologique Qx/ha)
100
40
80
60
20
0
V1 V2 V3
69,66
84,84
75,38
V1 : Olindigo.
V2 : Fantasio.
V3 : Jura.
Figure 22: Rendement biologique (Qx/ha). 2-3-12-2 :
Discussion:
Les résultats de l'analyse de variance montrent
qu'il n'y a pas une différence significative entre les trois
variétés testées.
Le teste de Newman-Keuls nous donne deux groupes
homogènes, le groupe A présenter par la deuxième
variété Fantasio dont le rendement est plus élevé.
Les autres variétés Olindigo et Jura présentant le groupe
B ayant un rendement biologique moins.
La valeur la plus élevé
enregistré du rendement biologique est celle de la deuxième
variété Fantasio avec 84,84 Qx/ha suivie par la troisième
variété Jura avec 75,38 Qx/ha et finalement la
variété Olindigo avec 69,66 Qx/ha.
Ce rendement est un rendement théorique
calculé sur la base des composantes de rendement donc c'est le rendement
sans aucune perte mais il a un très grand intérêt pour
l'estimation des pertes si on le compare avec le rendement
réel.
2-3-13. Relation entre le rendement théorique
et le rendement réel: 2-3-13-1 : Résultats :
Les résultats de comparaison entre ces deux
paramètres sont présentés sur le tableau 32 et la figure
23 :
Tableau 32: Comparaison entre le rendement
théorique et le rendement réel.
N°
|
Nom de la
|
Rendement
|
Rendement
|
Les pertes
|
|
variété
|
théorique
|
réel (Qx/ha)
|
(%)
|
|
|
(Qx/ha)
|
|
|
V1
|
Olindigo
|
69,66
|
19,21
|
72,49
|
V2
|
Fantasio
|
84,84
|
31,17
|
63,27
|
V3
|
Jura
|
75,38
|
19,56
|
74,06
|
84,84
90
V1 : Olindigo.
75,38 V2 : Fantasio.
80
69,66
V3 : Jura.
70
60
50
40
31,17
30
19,21
20
19,56
10
Figure 23: Comparaison entre le rendement
théorique et le rendement réel. 2-3-13-2. Discussion:
Le rendement biologique est le plus souvent
très élevé par rapport au rendement réel puisque il
présente la totalité du rendement sans aucune perte.
Selon les résultats obtenus nous avons remarqué
que le rendement réel est plus bas au rendement théorique pour
les trois variétés testées et les taux des pertes de
rendement sont relativement élevées chez la variété
Jura avec une valeur de 74.06 % par rapport à la
variété Fantasio qui a un taux des pertes moins
avec une valeur de 63.27 % et Olindigo présente une
valeur intermédiaire entre les deux précédente avec un
taux de perte de 72,49%.
Ces pertes sont dues à plusieurs facteurs :
v' Le facteur contradictoire existe entre les deux types de
rendement (Nombre de ramification fructifères par plante) qui augmente
le rendement biologique et diminue le rendement réel.
v' Les attaques par les ravageurs comme les oiseaux, les
pucerons...etc.
v' L'augmentation de la température durant la phase de
maturation diminue le poids de mille graines (provoque l'échaudage).
v' Des pertes enregistrées au cours de la récolte,
et au moment du battage manuelle, et nettoyage des graines
v' Le facteur de vent qui a été enregistré
au moi de mai, qui a provoqué des pertes sur la plante (cassure des
pieds).
2-3-14. Faculté germinative:
Les testes de faculté germinative effectués sur la
semence et les graines récolté sont présenté dans
le tableau 26 :
2-3-14-1. Résultats :
Pour les testes de la faculté germinative on
prépare pour chaque variété trois lots de 100 graines puis
on mit ces lots dans des conditions adéquates pour la germination.
Après sept jours on fait le comptage des graines germées. Les
données doivent être représentées sous forme d'un
pourcentage (tableau 33).
D'autres paramètres sont pris en considération
telle que le taux des graines cassées, échaudée (qui ne
germent pas si elles sont semis) et les impuretés et son pourcentage
doivent être ajouté à la dose de semis.
Tableau 33 : Faculté germinative de la
semence et des graines récoltées.
|
Jura V3
|
Fantasio V2
|
Olindigo V1
|
Semence
|
85
|
%
|
90
|
%
|
89
|
%
|
Graine
|
98
|
%
|
90
|
%
|
91
|
%
|
2-3-14-2 : Discussion:
Parmi ces variétés testées on marque la
plus grande faculté germinative des semences est laquelle de la
troisième variété Fantasio puis la
première variété Olindigo et en fin la
troisième variété Jura.
Concernant les graines récoltées elles
présentent des valeurs de la faculté germinative plus hautes que
celles des semences et cela du soit à :
v' La longue durée de conservation des semences. v' Les
mauvaises conditions de conservation.
v' Les conditions culturales dont notre semence parvenir.
2-4. Étude des corrélations:
D'après les résultats de corrélation
obtenue et représentée sur les matrices de corrélation
(voir annexes) on note qu'il y a un certain nombre de corrélations
très fortes entre certains paramètres parmi lesquelles qu'on a
étudié.
2-4-1. Hauteur de la première ramification et le
rendement biologique :
D'après l'analyse corrélative des
résultats de ces deux facteurs on à trouvé que la valeur
de coefficient de corrélation égale à 0,877
ce qui signifier qu'il y a une très grande corrélation
entre la hauteur de la première ramification et le rendement biologique
c'est-à-dire qu'il existe une relation proportionnelle entre ces deux
facteurs et ça peut se justifier par les raisons suivantes :
La hauteur de la première ramification est liée
à la hauteur des plantes. C'est-à-dire que la hauteur
élevée de la première ramification est un indice de la
hauteur élevé des plantes (il y a une relation proportionnelle
entre ces deux paramètres) et les plantes hautes portent beaucoup de
ramifications et par conséquent un rendement biologique
élevé.
2-4-2. Hauteur des plantes à la récolte et
le rendement biologique :
L'étude corrélative entre ces deux facteurs a
montré qu'il existe une très grande corrélation avec la
hauteur des plantes à la récolte et le rendement biologique avec
un coefficient de corrélation qui est égale à
0,933, cette corrélation peut être
expliqué par:
v' Plus la hauteur des plantes est élevée plus
elle donne un nombre élevé de ramifications et ce dernier
constitue l'un des paramètres qui entrent dans le calcule de rendement
biologique,
2-4-3. Hauteur des plantes à la récolte et
la hauteur de la première ramification:
L'analyse de corrélation entre ces deux
paramètres montre qu'il y a une forte corrélation entre la
hauteur des plantes à la récolte et la hauteur de la
première ramification avec un coefficient de corrélation qui est
égale à 0,697. Donc il y a une relation
proportionnelle entre les deux paramètres.
Plus la hauteur des plantes à la récolte est
élevée plus la hauteur de la première ramification est
élevée et ceci lié aux caractères variétaux
c'est-àdire que les variétés hautes donnent des hauteurs
de la première ramification hautes et vis vers ça.
2-4-4 : Nombre de ramifications fructifères et le
rendement réel:
L'étude de corrélation entre le rendement
réel et le nombre des ramifications par plante a montré qu'il
existe une forte corrélation négative et qui est égale
à -0,706 ce qui signifier qu'il y a une relation
inversement proportionnelle entre les deux paramètres.
Plus que le nombre des ramifications fructifères est
élevés plus le poids de mille gaines diminue à cause de la
concurrence qui s'impose entre les rameaux que se soit pour l'eau, les sels
minéraux ainsi que pour la lumière.
2-4-5. Nombre des plantes par m2 et le
rendement réel:
D'après les résultats obtenus, on remarque qu'il
y a une forte corrélation entre ces deux paramètres avec un
coefficient qui est égale 0,712 ce qui signifie une
relation proportionnelle entre les deux paramètres.
La densité de peuplement est un paramètre
fondamental qu'il faut métriser et qui s'étale dans un intervalle
qu'il faut le respecté. La diminution de la densité de peuplement
s'accompagne le plus souvent avec une diminution de rendement et dans le cas
contraire le rendement augmente jusqu'à un certain seuil ou il
s'installe une concurrence entre les plantes en éléments
fertilisants, en eaux, espace et lumière.
Conclusion
Conclusion
A l'issu de ce travail où nous avons
étudié le comportement, l'évaluation des
potentialités de production, et la possibilité d'adaptation de
trois variétés de colza d'origine étrangère
(France), dans les conditions pédoclimatiques déterminées
propres à la zone de khemis-miliana nous avons dégagés les
conclusions suivantes :
Concernant les stades phénologiques, les
variétés testées ont montré une très faible
différence, vu que l'écart entre les variétés pour
un stade ne dépasse pas une semaine. Ce qui justifie le faible
écart entre la durée de cycle de ces trois
variétés.
La durée de cycle végétative des
variétés testées était très proche
malgré qu'elles n'ont pas la même durée de cycle (V1
variété tardive tant que la V2 et V3 sont des
variétés semi-précoces) dans leurs propres climats
(humide) et cela est du à la forte influence de l'environnement
(aridité de la zone d'étude).
Dans les conditions de cette compagne, les maladies sont
très peu remarquées, par contre les insectes ravageurs sont
largement observés et ont provoqué des dégâts
très considérables surtout les pucerons cendrés qui
touchent les fleurs et les siliques.
D'un point de vu rendement la V2 (Fantasio) donne le rendement
le plus élevé 31 Qx/ha tant que les deux autres
variétés n'ont pas dépassé les 20Qx/ha donc elle a
plus d'intérêt de s'introduire.
De coté agronomique et en vu des résultats
obtenus par cette étude il serai très intéressant de faire
introduire ces trois variétés testées du colza et cela
pour:
v' Ses bonnes résistances surtout aux maladies. (Peu de
maladies avec des degrés de manifestation très faible et
n'exigeant pas d'interventions)
v' ses rendements jugés acceptables en vue des
conditions de la compagne et du manque de certaines traitements (mauvaises
herbes) et fertilisations essentiels (potassique et sulfurique).
v' La faible durée de cycle de ces
variétés donc elles libèrent le sol tôt pour la mise
en place d'autres cultures.
Cette expérience nous amène à
pensé qu'il convient de poursuivre le colza à en essai
agronomique et technologique afin de confirmer les résultats obtenus
pour déterminer définitivement les meilleures
variétés dans les meilleurs conditions. Pour cela nous proposons
les recommandations suivantes :
1' Faire introduire d'autres variétés notamment qui
ont un cycle végétatif court (variétés de
printemps).
1' Compléter le chois variétale par d'autres
facteurs agronomiques (fertilisation, irrigation, travail du sol, maladies et
ravageurs...).
1' Compléter les travaux agronomiques par des travaux
technologiques quantitatifs et qualitatifs tels que la teneur, la
qualité d'huile et de tourteau.
Références
bibliographiques
Référence bibliographique
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VERNIN G. (1970) : Techniques et applications en
chimie organique, Edition Dunod, Paris.
Annexes
Stade
C- Montaison
? Stade C1 (31) : reprise de
végétation. Apparition de jeunes feuilles.
· Stade (32) : entrenoeuds visibles. On
voit un étranglement vert clair à la base des nouveaux
pétioles. C'est la tige (voir ci-contre).
Annexes 1. Stades repères du colza :
Un stade est atteint lorsque 50% des plantes sont à ce
stade. Entre parenthèses : nomenclature échelle BBCH
1.1. A l'automne
|
|
A- Stade cotylédonaire
|
|
|
· Levée: les jeunes plantes
marquent la ligne.
|
|
|
· Stade A (10) : stade
cotylédonaire. Pas de feuilles «vraies». Seuls les deux
cotylédons sont visibles (voir ci-contre).
|
Stade A
|
|
|
|
|
B- Formation de la rosette
|
|
|
· Stade B : apparition des feuilles. Pas
d'entre-noeuds entre les pétioles.
|
|
|
Absence de vraie tige.
|
|
|
· Stade B1 (11) : 1 feuille vraie
étalée ou déployée (voir ci-contre).
|
|
|
· Stade B2 (12) : 2 feuilles vraies
étalées
|
Stades B1 et B4
|
|
ou déployées.
|
|
|
· Stade B3 (13) : 3 feuilles vraies
étalées ou déployées.
|
|
|
· Stade B4 (14) : 4 feuilles vraies
étalées ou déployées (voir ci-contre).
|
|
|
· Stade Bn (1n) : n feuilles vraies
étalées ou déployées.
|
|
1.2. Au printemps
|
|
D- Boutons accolés
|
|
|
· Stade D1 (51) : boutons accolés
encore cachés par les feuilles terminales (voir ci-contre).
|
|
|
· Stade D2 (53) :
|
|
|
inflorescence principale
|
Stades D1 et D2.
|
|
dégagée. Boutons accolés.
|
|
|
Inflorescences secondaires
visibles. Au cours de ce
stade, la tige atteint et dépasse la hauteur de 20 cm
mesurée entre la base de la rosette et les bouquets
floraux (voir ci-contre).
|
|
|
E- Boutons séparés
|
|
|
· Stade E (59) : les
pédoncules floraux
s'allongent en commençant par ceux de la
périphérie
|
|
|
(voir ci-contre).
|
Stade E
|
|
|
|
|
F- Floraison
|
|
|
· Stade F1 (60) : premières fleurs
ouvertes (voir cicontre).
|
|
|
· Stade F2 (61) : allongement de la
hampe florale.
|
Stade F1
|
|
Nombreuses fleurs ouvertes.
|
|
|
G- Formation des siliques
|
|
|
· Stade G1 (70) : chute des premiers
pétales. Les 10 premières siliques ont une longueur
inférieure à 2 cm.
|
|
|
La floraison des inflorescences secondaires
|
Stade G1 et G4.
|
|
commence à ce stade (voir ci-contre).
|
|
|
· Stade G2 : les 10
premières siliques ont une longueur comprise entre
2
|
|
et 4 cm.
· Stade G3 : les 10
premières siliques ont une longueur supérieure
à 4 cm.
· Stade G4 (73) : les 10 premières
siliques sont bosselées (voir ci-contre).
· Stade G5 (81) : grains colorés
|
Source : CETIOM
2. Matrice de corrélation:
|
DT
|
HPR
|
HP
|
NRF
|
RR
|
NRNF
|
NGS
|
NPG
|
NSP
|
DT HPR HP NRF RR NRNF NGS NPG NSP
|
1
0,877 0,933 -0,059 0,300 0,433 0,141 0,463
0,268
|
1
0,697 -0,123 0,189 0,076 0,149 0,452
-0,144
|
1
-0,026 0,225 0,556 0,086 0,263 0,463
|
1
-0,706 0,590 0,109 -0,574 0,236
|
1
-0,224 -0,240 0,712 0,185
|
1
0,081 -0,073 0,527
|
1
-0,032
0,098
|
1
-0,061
|
1
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DT
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HPR
|
HP
|
RR
|
NRF
|
VC
|
NRNF
|
NGS
|
NPG
|
DT
HPR HP
RR
NRF VC NRNF NGS NPG
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1
0,877 0,933 0,300 -0,059 -0,327 0,433 0,141
0,463
|
1
0,697 0,189 -0,123 -0,256 0,076 0,149
0,452
|
1
0,225 -0,026 -0,296 0,556 0,086 0,263
|
1
-0,706 -0,664 -0,224 -0,240
0,712
|
1
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|
1
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|
1
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-0,073
|
1
-0,032
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1
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