INTRODUCTION
Les mois de février et mars 2008 ont été
marqués de violents mouvements émeutiers de la faim qui ont
émaillés la stabilité politique et sociale de nombre
d'Etats au sud du Sahara1(*). La propagation de ces mouvements au sein d'un Etat
comme le Cameroun, traditionnellement considéré comme un
écheveau de paix dans cette zone belligène, a permis de
redéfinir les contours de la géopolitique des conflits dans
l'espace subsaharien. Dans son rapport de 2008, le gladiateur des droits de la
personne, Amnesty International, prédisait presque la reprise de tels
mouvements2(*). Ce qui
témoigne de la
« «conflictualisation »3(*) de l'espace politique,
économique et social au sud du Sahara en particulier et en Afrique en
général. Cette conflictualisation est pour ainsi dire, la
résultante d'une gouvernance politique, économique et sociale non
opérationnelle, malsaine et en inadéquation avec les besoins
réels des populations.
Le sujet qu'il nous est donné de décrypter va
dans le même sens. Il s'intitule : « on ne gouverne
pas la société par décret ». On pourrait
dire à la façon de Michel CROZIER, on ne change pas la
société par décret.4(*). Notre étude part des théories de
Crozier sur le changement social, la société
bloquée 5(*)et
le phénomène bureaucratique 6(*) pour élaborer les
thèses d'une gouvernance décrétale des
sociétés africaines, dont l'une des conséquences
premières est la fragilisation des Etats et la paupérisation
galopante, qui conduisent à la généralisation et à
l'hyper récurrence des conflits de tous types. Pour aborder cette
étude, trois interrogations sous-tendent notre réflexion :
peut-on parler de gouvernance décrétale en Afrique ? Dans
quelle mesure la mauvaise gouvernance contribue-t-elle à
conflictualisation et au sous développement des Etats africains ?
Quelle est la place de la bonne gouvernance dans la prévention et la
gestion des conflits au sein du continent ?
Pour y répondre, nous allons voir dans un premier temps
ce que l'on entend par gouvernance par décret, à la
lumière de la pensée de Michel Crozier (première partie).
Par la suite, nous analyserons la question dans le cadre de la
société africaine (deuxième partie).
SECTION I De l'analyse et de l'explication à la
lumière de la pensée de Michel Crozier
Crozier est considéré comme le théoricien
par excellence du changement ou de la gouvernance par décret d'une
société. C'est pourquoi nos analyses se feront à la
lumière de sa pensée. Mais avant d'étudier sa
pensée proprement, il n'est pas superflu de préciser le contexte
de l'émergence de celle-ci.
Paragraphe I Contexte de l'émergence de la pensée
crozienne
Dans sa préface du 2 janvier 1984, de la
Société bloquée, Crozier le reconnaît
lui-même, sa pensée s'est forgée et a mûri au
travers des évènements de mai 1969 en France. Pour
mémoire, on rappellera que mai 69 est considéré comme
l'une des plus grande grève et manifestation de mécontentement
social qu'a connues la France depuis au moins 50 ans. Le slogan de toutes les
banderoles pendant cette période trouble était « il
est interdit d'interdire ». Une réfraction populaire
contre tout ce qui pouvait incarner un certain ordre moral, politique et
économique. C'est l'un des plus grands conflits social qu'a connu la
France. Conflit né de l'inadéquation entre les projets politiques
et les besoins des populations. Conflit né d'une programmatique
politique désincarnée, qui a rencontré des oppositions
fortes et un blocage social. D'où la société
bloquée de 1970 qui sortira quelques mois après mai 69.
D'ailleurs, comme il le dit lui-même, plusieurs de ses chapitres ont
été rédigés pendant cette période
conflictuelle.
Une fois le contexte de l'émergence de la pensée
crozienne présentée, il convient de disséquer sa
pensée.
Paragraphe II Lecture analytique de la pensée
crozienne
Nous l'avons dit plus haut, on ne gouverne pas la
société par décret dans le cadre de la pensée
de l'auteur de « où va l'administration
française ?»7(*) Signifie que la gouvernance, le développement
et le changement social ne sauraient être impulsés si l'on ne
tient pas compte des besoins réels des populations, si on n'apprend pas
à les connaître, si on n'apprend pas à dialoguer avec
elles. Pour lui, si on veut faire bouger la société, il faut
absolument faire sauter le carcan qui fait peser sur elle la passion de
commandement, de contrôle et de logique simpliste qui anime les grands
commis, les patrons, les techniciens et mandarins divers qui nous gouvernent,
tous trop brillants, trop compétents et trop également
dépassés par les exigences du développement
économique et social etc. La meilleure gestion est celle qui associe les
citoyens à la participation. Et pour que cette participation soit
possible et efficace, il faut que les organisations passent d'un modèle
rigide bureaucratique contraignant à un modèle plus souple et
plus tolérant, fondé sur la mobilité, la concurrence et la
négociation. Ce qui se passe en général, c'est que dans la
majorité comme dans l'opposition, chacun nourrit son projet de
société et rêve de miraculeuses réformes qui
résoudront enfin tous les problèmes. Hélas, sans un
minimum de réalisme, les bonnes intentions ne pèsent pas lourd,
car l'enfer est pavé de bonnes intentions. Il faut faire confiance au
peuple qui est garant de la souveraineté. Il faut faire confiance aux
hommes, seuls véritables innovateurs, et non vouloir tout régler
à leur place dans le moindre détail. On y retient le principe de
subsidiarité tant développé par la doctrine sociale de
l'Eglise catholique. Il faut des politiques réalistes. En l'absence de
politiques réalistes et participatives, la société se
désenchante et se bloque.
La société bloquée est une
société sans mobilité sociale, concurrence et
négociation. Une société sans dialogue sociale, où
le pouvoir s'exerce exclusivement de façon verticale. C'est une
société de l'acteur et du système qui l'oppresse. C'est
une société de l'acteur qui doit adopter une stratégie
pour se positionner socialement.
Crozier identifie les systèmes qui bloquent la
société. Il s'agit : de l'administration, des castes
élitaires et de l'éducation. Bien administrer la
société consiste à sortir du manichéisme.
Une fois la vision de Crozier sur la question de la
gouvernance et du changement social présentée. A présent,
nous essayerons de donner un sens à notre thème en l'analysant
à la lumière du contexte africain. En Afrique, on parle en
général de mauvaise gouvernance. Il faudra envisager comment
cette mauvaise gouvernance se manifeste en Afrique et à quelles
conséquences elle aboutit.
SECTION II Du Cadre africain
de l'analyse
L'administration d'une nation de façon
unilatérale est une mauvaise gouvernance, c'est ce qui justifie la
présence des programmes nationaux de bonne gouvernance dans la plupart
des Etats africains. Cette partie consiste à présenter les
conséquences d'une mauvaise gouvernance en Afrique.
Précisément, il s'agit ici de dire que, si dans le contexte
français, Michel Crozier a parlé du changement ou de la
gouvernance de la société par décret, avec comme
principale conséquence le blocage de la société ;
dans le contexte africain, il faudrait plutôt parler de mauvaise
gouvernance qui conduit à la fragilisation, la conflictualisation et la
paupérisation des Etats. Tout ceci appelle l'urgence d'une meilleure
gouvernance pour la prévention et la gestion des conflits.
Paragraphe I Les manifestations de la mauvaise gouvernance ou
gouvernance par décret en Afrique
Si l'on devait catégoriser les manifestations de la
mauvaise gouvernance dans le contexte africain, on retiendrait la gouvernance
sans prise en compte des besoins réels de la population, comme dans le
contexte français ; la gouvernance autocratique et
présidentialiste d'un nombre important d'Etats africains ; les
fléaux tels que la corruption, l'ethnocentrisme ou le
clientélisme qui pourrissent la gouvernance sociale, économique
et politique.
a- Les manifestations de la gouvernance
désincarnée ou gouvernance décrétale
Au risque de nous répéter, il s'agit
principalement ici du type de gestion étatique décrite par
Crozier dans la plupart de ses travaux. C'est la gouvernance des dirigeants qui
prennent des mesures politiques qui ne cadrent pas avec les
réalités de la population. Il sied d'opérer une
distinction entre la gouvernance au plan national et celle au plan
international.
Au plan national, il s'agit des programmes d'action qui ne
promeuvent pas la justice politique, sociale et économique ; qui ne
font pas participer la société civile aux affaires publiques,
à travers un transfert des compétences et des ressources ;
qui ne définissent pas les modes de gestion des conflits
efficaces ; et qui ne prennent pas en compte les différents groupes
et intérêts de la société.
Au plan international, il convient de soulever la
responsabilité de la communauté internationale en
général et du système international en particulier dans
l'élaboration des programmes de développement, de
prévention et de gestion des conflits en Afrique.
Sur le plan de la résolution des conflits, c'est le
cas des multiples plans de sortie de crise, qui souvent ne tiennent pas compte
des réalités sociales et font long feu malgré les
milliards de dollar y engloutis. Nous pouvons citer le cas des accords de
cessez-le-feu entre le Tchad et le Soudan qui n'ont jamais été
respectés, ou le cas de la date des élections
présidentielles mainte fois reportée en Côte d'ivoire, en
dépit de l'appui des nations unies.
Sur le plan économique, la seule allusion au programme
d'ajustement structurel prouve que bien d'initiatives de développement
de la Banque mondiale ne tiennent pas compte des réalités
sociales et sociologiques. A ce sujet, d'aucuns se sont demandés s'il
fallait plutôt « un ajustement
structurel »8(*)avant l'ajustement structurel.
b- l'autocratie et le
présidentialisme comme deuxième manifestation d'une mauvaise
gouvernance
Il est un truisme, c'et que nombre d'Etats d'Afrique
constituent des dictatures larvées dont le mode opératoire de
gouvernance est la présidentialisation du pouvoir et la gestion
autoritaire des affaires publiques. D'où la gouvernance par
décret, c'est-à-dire une gouvernance qui s'impose par la force et
l'autorité. A ce titre, la dernière sortie du président
camerounais à l'occasion des émeutes sociales et politiques
attestent bien de cette gestion autoritaire. Qu'est ce qu'une gouvernance
autoritaire, sinon une gouvernance qui qualifie les jeunes qui réclament
un boulot ou à manger d'apprentis sorciers. Qu'est ce qu'une gouvernance
autoritaire, sinon une gouvernance qui emprisonne les opposants politiques (cas
du Tchad).
c- La corruption comme
troisième manifestation de la mauvaise gouvernance des Etats
africains
La troisième manifestation est constituée de
l'ensemble des maux qui déstructurent la gouvernance des Etats en
Afrique. Il y a un long chapelet de maux qui liquéfient la gouvernance
des Etats africains. Nous retiendrons la corruption. A ce sujet, une lecture
des travaux du professeur Pierre TITI NWEL sur la question permet de voir
à quel point elle participe de la criminalisation de la gouvernance. De
même la conférence organisée en 2008 par la Fondation Paul
Angola Ela a permis de cerner davantage les effets néfastes de la
corruption sur la gouvernance en Afrique. La corruption n'est pas le seul
fléau qui gangrène la gouvernance des pays africains, à
côté, on peut citer allusivement, le clientélisme, le
népotisme, l'ethnocentrisme et bien d'autres.
Les manifestations de la gouvernance ayant été
envisagées, il est de bon ton que nous envisagions la fragilisation des
Etats, le sous développement et les conflits comme conséquences
de la mauvaise gouvernance des Etats africains.
Paragraphe II Le sous développement et les conflits
comme conséquence d'une mauvaise gouvernance
Ce que nous essayerons de dire ici, c'est que la mauvaise
gouvernance contribue à la fragilisation des Etats, fragilisation qui
elle-même produit le sous développement et les conflits
polyformes.
La mauvaise gouvernance comme cause de la fragilité des
Etats est un paradigme socio politiste bien connu. Le dernier numéro
d'Enjeux, consacré à la fragilité des Etats d'Afrique
centrale a contribué de façon efficiente à dissiper
d'importants malentendus sur la notion de fragilité des Etats. En effet,
il en ressort que l'on peut évaluer empiriquement la fragilité
des Etats d'Afrique centrale sur la base d'un repère cartésien
tridimensionnel par la projection du triptyque bonne gouvernance,
sécurité et développement.9(*)
Et la fragilité des Etats conduit inexorablement au
sous développement et à la conflictualisation de la
société. C'est d'ailleurs ce qu'a démontré
Antoine-Denis N'dimina-Mougala10(*). Il postule que les crises politiques et sociales
sont consubstantielles à la fragilité des Etats en Afrique. Il
postule également que la mauvaise gouvernance est la cause de cette
fragilité. L'Afrique centrale étant potentielle riche, elle ne
devrait pas connaître certaines fragilités. Mais suite à la
mauvaise gouvernance, elle a été fragilisée. Les exemples
du Congo Brazzaville et du Tchad considérés comme scandales
géologiques sont forts illustrateurs à ce propos. D'après
lui, les critères de la fragilité sont la l'instabilité
constitutionnelle, la non création des institutions prévues par
la loi fondamentale. Et c'est le cas dans un nombre pour le moins non
négligeable d'Etats africains. Le révisionnisme constitutionnel
auquel nous ont habitué nombre de chef d'Etats africains, au rang
desquels Omar BONGO et BIYA BI MVONDO Paul, est là pour appuyer cette
affirmation. Au Niger, Mamadou TANDJA, voudrait suivre la voie de ses
pères, ce qui ne manque pas de générer les tensions
politiques et sociales.
Ces instabilités conduisent inévitablement
à des conflits et à l'appauvrissement de la
société. Cette paupérisation se vérifie par le taux
d'espérance de vie de certains pays (37 ans au Zimbabwe), l'indice de
développement humain, le produit national brut et le produit
intérieur brut. C'est également cette paupérisation qui
fait qu'aucune université d'Afrique centrale ne figure dans le
classement 2008 des cinq cents meilleures universités du monde.11(*)C'est encore elle qui se
manifeste pas le taux élevé d'analphabétisation, le nombre
de personnes vivant avec moins d'un dollar par an, la propagation du paludisme
et de la pandémie du VIH sida.
Bref, la mauvaise gouvernance est génératrice de
conflits qui fragilisent l'Etat et entraînent la pauvreté. Le
nouveau nom du développement, de la prévention et de la gestion
des conflits en Afrique est la bonne gouvernance, c'est-à-dire une
gouvernance non décrétale.
La bonne gouvernance, et précisément la
gouvernance participative pourrait contribuer de façon substantielle
à la prévention des conflits africains. De même, pour
gérer les conflits en Afrique, il faudra élaborer de nouveaux
schémas. Ceux-ci devront intégrer les populations. L'exemple de
la commission justice et réconciliation en Afrique du sud peut servir
d'exemple. Il a été reprographié au Congo Brazzaville,
mais ne connaît pas le succès qu'il a connu en Afrique du sud.
Somme toute, la bonne gouvernance apparaît comme la clef
de voûte pour un déblocage et un changement social
réel.
CONCLUSION
Le sujet qui nous a été donné de
commenter s'intitulait : on ne gouverne pas la société par
décret. Une affirmation qui rejoignait la pensée de Michel
Crozier. Nos objectifs étaient de commenter et d'analyser le sujet
à la lumière de la pensée crozienne dans un premier temps,
dans un second temps il s'est agit pour nous de faire le lien avec
l'état des lieux de la gouvernance dans les sociétés
africaines. Et plus précisément de voir dans quelle mesure cette
gouvernance calamiteuse aurait pu avoir un lien avec le sous
développement des Etats africains et la multiplicité des conflits
sociaux et politiques au sein du continent. La conclusion partielle que nous
avons pu tirer, c'est que si dans le cadre de la société
française, terrain d'étude de Michel Crozier, la gouvernance par
décret signifiait une gouvernance brumeuse, distante des besoins
réels des populations, qui produisait comme conséquence le
blocage de la société ; au Cameroun en particulier et en
Afrique en général, on parle davantage de mauvaise gouvernance,
en ce sens qu'elle regroupe une gouvernance décrétale, mais
également une gouvernance autoritaire et présidentialiste, dont
la corruption et le clientélisme contribuent à sa
décomposition. Cette mal gouvernance produit des effets
différents dans le contexte africain. En plus du blocage de la
société, elle entraine la fragilité des Etats, le sous
développement et la belligénisation de la société.
Pour y remédier, la bonne gouvernance se situe
aujourd'hui aux interstices du sous développement et du
développement. Elle se présente comme la voie royale sans
laquelle il n'y a point de développement. Et sans développement,
il n'y a pas de paix. Sans paix, il n'y a pas de développement. C'est
donc à juste titre que Jean Paul II parlait du développement
comme le nouveau nom de la paix.12(*) Les juristes l'ont compris en consacrant le droit au
développement dans la troisième et quatrième
génération des droits de l'homme.
Au demeurant traiter de la question de la gouvernance revient
à considérer qu'il ne peut avoir progrès si les
gouvernants n'associent pas les gouvernés à la gestion des biens
publics.
BIBLIOGRAPHIE
DICTIONNAIRES
Lexique des termes en Sciences Sociales, 2002
Lexique termes Géopolitiques, 2008
OUVRAGES
Jean Paul II, Populorum progressio
Jean Paul II, Sollicitidus rei socialis
Michel CROZIER, On ne change pas la société
par décret, Editions Grasset et Fasquelle, Paris, 1979, Pages 298
Michel Crozier, La société
bloquée, Editions du seuil, 1970, pages 241
Michel Crozier, Pouvoir et société,
Desclée de Brower, 1966
Michel Crozier, Où va l'administration
française, Editions d'organisation, 1974
Michel Crozier, le Phénomène
bureaucratique
ARTICLES
Boniface BOUNOUNG FOUDA, De la fragilité des Etats
en Afrique centrale à une pensée reconstructive des Etats en
déconstruction : essai d'analyse, in Enjeux N° 38,
janvier-Mars 2009
Antoine-Denis N'dimina-Mougala, La fragilité des
Etats, cause des conflits de pouvoirs en Afrique centrale au
20ème siècle, in Enjeux No 38, Janvier-Mars
2009
AUTRES
Rapport 2008 de transparancy international sur la situation
des droits de l'homme au Cameroun
Claude Ernest KIAMBA, Cours d'analyse des conflits,
Licence III UCAC, 2009
LIENS INTERNET
www. World Academic ranking. com
Table des matières
INTRODUCTION
1
SECTION I De l'analyse et de l'explication à
la lumière de la pensée de Michel Crozier
2
Paragraphe I Contexte de l'émergence de la
pensée crozienne
2
Paragraphe II Lecture analytique de la
pensée crozienne
2
SECTION II Du Cadre africain de l'analyse
4
Paragraphe I Les manifestations de la mauvaise
gouvernance ou gouvernance par décret en Afrique
4
a- Les manifestations de la gouvernance
désincarnée ou gouvernance décrétale
4
b- l'autocratie et le présidentialisme comme
deuxième manifestation d'une mauvaise gouvernance
5
c- La corruption comme troisième
manifestation de la mauvaise gouvernance des Etats africains
5
Paragraphe II Le sous développement et les
conflits comme conséquence d'une mauvaise gouvernance
6
CONCLUSION
8
BIBLIOGRAPHIE
9
TABLE DES MATIERES
10
* 1 Parmi les Etats
concernés, nous pouvons citer Le Niger, la Mauritanie, le Cameroun
etc.
* 2 Voir le Rapport 2008 de
transparency international sur la situation des droits de l'homme au
Cameroun
* 3 Voir lexique des termes
géopolitique, 2008
* 4 Michel CROZIER, On ne
change pas la société par décret, Editions Grasset et
Fasquelle, Paris, 1979, Pages 298
* 5 Idem, La
société bloquée, éditions du seuil, 1970, Pages
241
* 6 Idem, lire Le
phénomène bureaucratique
* 7 Idem, Où va
l'administration française, Editions d'organisation, 1974
* 8 Lire Etounga Manguele dans
son Et si l'Afrique avait besoin d'un ajustement structurel
* 9 Boniface BOUNOUNG FOUDA,
De la fragilité des Etats en Afrique centrale à une
pensée reconstructive des Etats en déconstruction : essai
d'analyse, in Enjeux N° 38, janvier-Mars 2009 P.P. 11-23
* 10 Idem, Antoine-Denis
N'dimina-Mougala, La fragilité des Etats, cause des conflits de
pouvoirs en Afrique centrale au 20ème siècle,
P.P 24-32
* 11 www. world Academic
ranking. com
* 12 Jean Paul II
Sollicitidus Rei socialis, N0 10 ; Lire aussi Populorum
progressio
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