CHAPITRE III : RESULTAT ET DISCUSSION.
III.1. RESULTAT
Après avoir suivi l'évolution de 18 types de
cultivars collectés, en série de 5 individus par groupe, nous
avons pu obtenir un résultat quelconque. Ce résultat est le fruit
de l'indentification de tous les individus que nous avons trouvé malades
dès la première semaine d'observation de l'évolution de la
cercosporiose, sur les cultivars que nous avions ciblés. Et ce sont ceux
la qui étaient choisi pour suivi de l'évolution.
Pour chaque type de cultivars nous avons observé ceci,
Tableau 6 : nombre de cultivars observé selon le type
de floraison en pourcentage par groupe ;
No.
|
Type
|
Cultivars
|
Nbre observé
|
Nbre des malades
|
Nbre de % /groupe
|
1
|
French
|
ADILI
|
5
|
4
|
80 %
|
2
|
French
|
ALEKE
|
5
|
1
|
20 %
|
3
|
French
|
AMAGABA
|
5
|
1
|
20 %
|
4
|
French
|
AMUNGU
|
5
|
1
|
20 %
|
5
|
Faux corne
|
APOKA MAGBUKE
|
5
|
3
|
60 %
|
6
|
French
|
BOGO
|
5
|
5
|
100 %
|
7
|
French
|
BOLOMAISE
|
5
|
2
|
40 %
|
8
|
French
|
BOOFO NOIR
|
5
|
2
|
40 %
|
9
|
French
|
BOSAKARAKA
|
5
|
2
|
40 %
|
10
|
Faux corne
|
EGBE O MABESE
|
5
|
1
|
20 %
|
11
|
French
|
FRENCH ROUGE
|
5
|
2
|
40 %
|
12
|
Vraie corne
|
IKPOLO ROUGE
|
5
|
1
|
20 %
|
13
|
French
|
LIBANGA LYA BOEA BOKOY
|
5
|
2
|
40 %
|
14
|
Faux corne
|
LINGU
|
5
|
1
|
20 %
|
15
|
Vraie corne
|
LOKUSU II
|
5
|
2
|
40 %
|
16
|
Faux corne
|
MAGOMA II
|
5
|
1
|
20 %
|
17
|
Faux corne
|
MBOUROUKU VERT
|
5
|
2
|
40 %
|
18
|
French
|
NGUKU
|
5
|
2
|
40 %
|
TOTAL
|
90
|
35
|
Le tableau 6 ci-dessus reparti pour chaque groupe, sa
proportionnalité en individus malades que nous synthétisons comme
suit :
1. ADILI a présenté 4 individus
malades ;
2. ALEKE (MOMBINGENE) a présenté un individu
malade ;
3. AMAGABA a présenté un individu
malade ;
4. AMUNGU a présenté un individu
malade ;
5. APOKA MAGBUKE a présenté trois individus
malades ;
6. BOGO a présenté cinq individus
malades ;
7. BOLOMAISE a présenté deux individus
malades ;
8. BOOFO NOIRE a présenté deux individus
malades ;
9. BOSAKARAKA II a présenté deux individus
malades ;
10. EGBE O MABESE (reverse) a présenté un
individu malade ;
11. FRENCH ROUGE II a présenté deux individus
malades ;
12. IKPOLO ROUGE a présenté un individu
malade ;
13. LIBANGA LYABOEA BOKOY a présenté deux
individus malades ;
14. LINGU a présenté un individu
malade ;
15. LOKUSU II a présenté deux individus
malades ;
16. MAGOMA II a présenté un individu
malade ;
17. MBOUROUKOU VERT a présenté deux individus
malades ;
18. NGUKU a présenté deux individus
malades ;
Après analyse de symptôme observé, ces
individus ont présentés des niveaux des dégâts
aléatoires, allant de la première semaine à la
6e semaine. Voici alors le tableau représentatif des
symptômes observé : cfr tableau 7
Ainsi, les cultivars ont présentés des niveaux de
dégâts aléatoires, allant de la 1ère
semaine à la 6e semaine et ceci se présente comme
suit : (pour ces 18 groupes de bananiers plantains
sélectionnés) :
- ADILI : pour la première semaine,
les cultivars observés pour ce groupe ont respectivement
été pour la première semaine au stade I ; puis la
2e semaine, les cultivars du 2e rang est monté au
niveau de dégât de deux et les autres sont resté au stade
I ; la 3e semaine mêmement, la 4e semaine
ceux du 2e et 3e rang sont monté au stade II,
tandis que le premier du rang et le dernier sont toujours resté au stade
I ; la 5e semaine celui du 2e rang est monté
au niveau III et le 3e du rang, au niveau II toujours ; ainsi
que le premier et dernier, donc le 4e est resté au stade I.
enfin, à la 6e semaine ils sont restés idem tout les
4.
- ALEKE MOMBINGENE : pour la
première semaine, le seul cultivar observé dans ce groupe
était au stade I, puis les 2e, 3e et 4e
semaines au stade II. Enfin, à la 5e et 6e semaine
au stade III.
- AMAGABA : pour la première
semaine, le seul cultivar observé ici à débuté au
stade IV puis à la 3e et 4e semaine il est
monté au stade V, à la 5e et 6e semaine au
stade VI.
- AMUNGU : pour la première semaine,
le cultivar unique observé dans ce groupe était au stade I puis
les 2e et 3e semaines au stade II, les 4e et
5e semaines au stade III. Enfin, la 6e semaine au stade
IV.
- APOKA : il y'a eu 3 cultivars
observés. Celui du premier rang a été au stade I durant la
première semaine, ceux du 2e et 3e rang au stade
II. A la 2e, 3e et 4e semaine, ceux du
2e rang et 3e sont devenus différents, stade II et
III ; tandis que celui du premier rang est resté au stade I,
à la 2e semaine, au stade II à la 3e
semaine. Puis au stade III à 4e et 5e semaine
pendant que ceux du 2e et 3e rang sont montés
respectivement au stade III et IV pour la 5e et 6e
semaine, celui du premier rang monte au stade VI à la 6e
semaine.
- BOGO : ce 5 cultivars n'ont pas du tout
évolués, de la première semaine à la 6e
semaine, ils sont restés au stade I donc c'est un cas typique de
résistance à la maladie.
- BOLOMAISE : pour ce groupe, les 2
cultivars observés ont été au stade IV et I pour la
première semaine. Puis celui du premier du rang est monté au
stade V durant la 2e et 3e semaine, et à la
4e, 5e et 6e semaine au stade VI. Quand au
second, il est resté au stade I la 2e et 3e
semaine pour monter au stade II à la 4e semaine et au stade
III à la 5e et 6e semaine.
- BOOFA NOIRE : ici aussi on a
observé 2cultuvares, à la première semaine ils sont
resté au stade I, à la 2e semaine le premier du rang
au stade I toujours, celui du 2e rang monte au stade II. A la
3e et 4e semaine, ils ont respectivement atteint les
stades II et III. A la 5e semaine, celui du premier rang est
resté au stade II celui du 2e rang mont au stade IV. Enfin,
à la 6e semaine celui du premier rang est monté au
stade III, le second est resté au stade IV.
- BOSAKARAKA II : Deux cultivars, celui du
1 er rang est resté au stade v pendant ; la 1e ;
2e ; 3e ; et 4e semaines et a la
5e et 6e semaine il est monté au stade VI. Le
second durant pour le 1er, 2 e, 3e semaine, il est resté au
stade III. A la 4e semaine au stade IV, à la 5 e semaine au
stade V et enfin 6e semaine stade VI.
- EGBE O MABESE : le seul cultivar
observé du groupe et qui est resté au stade III à la
1ere et 2e semaine, à la 3e et
4e semaine il est monté au stade IV et à la
5e et 6e semaine au stade V.
- FRENCH-ROUGE II (plantain rouge) : le
1er cultivar observé ici est resté au stade VI durant
toutes les 6 semaines et le second au stade II à la 1ere et
2e semaine au stade III à la 3e et 4e
semaine, à la 5e semaine au stade IV et enfin à la
6e semaine au stade V.
- IKPOLO ROUGE : ce cultivar est
resté au stade I durant les deux 1ere semaine, à la
3e semaine il est monté au stade II, à la
4e et 5e semaine, stade III et enfin à la
6e semaine au stade IV.
- LIBANGA LYA BOEA BOKOY : le
1er cultivar (du 1er rang) est resté au stade I
pendant la 1ere, 2e, 3e semaine et à la
4e et 5e semaine au stade II, enfin, à la
6e semaine au stade III. Le second lui est au stade I durant 6
semaines donc c'est un cas de résistance.
- LINGU : le cultivar observé ici
est resté au stade II durant les 3 premières semaines, à
la 4e et 5e semaine au stade III, enfin à la
6e semaine au stade IV.
- LOKUSU : Parmi les 2 cultivars
observés, le 1er a débuté au stade I la
1er semaine ; la 2e, 3e et 4e
semaine au stade II, la 5e et 6e semaine au stade III et
IV respectivement. Le second est resté au stade durant les 2
premières semaines. A la 3e, 4e, et 5e
semaine il est monté au stade II et à la 6e semaine au
stade III.
- MAGOMA : l'unique cultivar observé
dans ce groupe, il a été au stade III à la 1ere
semaine, au stade IV à la 2e semaine, stade V à la
3e et 4e semaine puis enfin au stade VI à la
5e et 6e semaine.
- MBOUROUKOU : avec ses deux individus
malades, le premier a été au stade III à la
1ere semaine. Au stade IV à la 2e semaine,
à la 3e et 4e semaine au stade V. pour terminer
à la 5e et 6e semaine au stade VI. Le
2e lui a débité les 2 premières semaines au
stade V et toutes les autres au stade VI (3e, 4e,
5e et 6e semaines).
- NGUKU : deux individus. Le 1er
au stade II à la 1ere semaine, puis la 2e,
3e semaine au stade III. A la 4e, 5e et
6e semaine il est monté au stade IV. Les 2e a
débuté au stade VI et est resté à ce stade toutes
les 6 semaines.
L'évolution de l'indice de la cercosporiose de bananier
a aussi été démontrée en termes de moyenne. Nous
avons procédé à la moyenne générale et
à la moyenne de variable observé selon le degré de
générescence, ainsi nous avons regroupé les cultivars en
deux catégories :
ü Les Faux et Vraies cornes
ü Les French (French corne)
Tableau 8 : Evolution de l'indice de la cercosporiose sur
les feuilles de bananiers plantains (musa AAB)
Evolution de l'indice (moyenne/semaine)
|
Semaine
|
No.
|
Cultivars
|
Nbre de % /groupe
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
total/Sem
|
1
|
ADILI
|
80 %
|
2,5
|
3
|
3,5
|
4
|
5
|
5,5
|
3,9
|
2
|
ALEKE
|
20 %
|
1
|
2
|
2
|
2
|
3
|
3
|
2,1
|
3
|
AMAGABA
|
20 %
|
4
|
4
|
5
|
5
|
6
|
6
|
5
|
4
|
AMUNGU
|
20 %
|
1
|
2
|
2
|
3
|
3
|
4
|
2,5
|
5
|
APOKA MAGBUKE
|
60 %
|
2,5
|
3
|
3,5
|
4
|
5
|
5,5
|
3,9
|
6
|
BOGO
|
100 %
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
7
|
BOLOMAISE
|
40 %
|
2,5
|
3
|
3
|
4
|
4,5
|
4,5
|
3,5
|
8
|
BOOFO NOIR
|
40 %
|
1
|
1,5
|
2,5
|
2,5
|
3
|
3,5
|
2,3
|
9
|
BOSAKARAKA
|
40 %
|
4
|
4
|
4
|
4,5
|
5,5
|
6
|
4,6
|
10
|
EGBE O MABESE
|
20 %
|
3
|
3
|
4
|
4
|
5
|
5
|
4
|
11
|
FRENCH ROUGE
|
40 %
|
4
|
4
|
4,5
|
4,5
|
5
|
5,5
|
4,5
|
12
|
IKPOLO ROUGE
|
20 %
|
1
|
1
|
2
|
3
|
3
|
4
|
2,3
|
13
|
LIBANGA LYA BOEA BOKOY
|
40 %
|
1
|
1
|
1
|
1,5
|
1,5
|
2
|
1,3
|
14
|
LINGU
|
20 %
|
2
|
2
|
2
|
3
|
3
|
4
|
2,6
|
15
|
LOKUSU II
|
40 %
|
1
|
1,5
|
2
|
2
|
2,5
|
3,5
|
2,5
|
16
|
MAGOMA II
|
20 %
|
3
|
4
|
5
|
5
|
6
|
6
|
4,8
|
17
|
MBOUROUKU VERT
|
40 %
|
4
|
4,5
|
5,5
|
5,5
|
6
|
6
|
5,2
|
18
|
NGUKU
|
40 %
|
4
|
4,5
|
4,5
|
5
|
5
|
5
|
4,7
|
TOTAL
|
|
42,5
|
49
|
57
|
63,5
|
73
|
80
|
60,7
|
Au niveau du tableau 8 ci-dessus, nous observons qu'il y'a une
répétition de pourcentage au niveau des cultivars, une moyenne
supérieure équivalente à 5,2 ; ainsi qu'une moyenne
inferieure, équivalente à 1 dans l'ensemble de cultivars
observés.
L'évolution de l'indice de la cercosporiose et sa
caractérisation selon le type d'inflorescence des cultivars sont
représentés dans les tableaux 9 et 10 ci-dessous.
Tableau 9 : Evolution de l'indice de la cercosporiose et
caractérisation selon le type d'inflorescence de la catégorie
vraie et faux corne
Evolution de l'indice (moyenne/semaine)
|
Semaine
|
No.
|
Cultivars
|
Type d'inflorescence
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
total/Sem
|
1
|
APOKA MAGBOUKE
|
faux corne
|
2,5
|
3
|
3,5
|
4
|
5
|
5,5
|
3,9
|
2
|
EGBE O MABESE
|
Faux corne
|
3
|
3
|
4
|
4
|
5
|
5
|
4
|
3
|
IKPOLO ROUGE
|
Vraie corne
|
1
|
1
|
2
|
3
|
3
|
4
|
2,3
|
4
|
LINGU
|
Faux corne
|
2
|
2
|
2
|
3
|
3
|
4
|
2,6
|
5
|
LOKUSU
|
Vraie corne
|
1
|
1,5
|
2
|
2
|
2,5
|
3,5
|
2,5
|
6
|
MAGOMA II
|
Faux corne
|
3
|
4
|
5
|
5
|
6
|
6
|
4,8
|
7
|
MBOUROUKU
|
Faux corne
|
4
|
4,5
|
5,5
|
5,5
|
6
|
6
|
5,2
|
Total
|
16,5
|
19
|
24
|
26,5
|
30
|
34
|
25,3
|
L'évolution de l'indice du niveau de dégât
moyen chez les Vraies et Faux corne représenté dans le tableau 9
ci-dessus montre que MBOUROUKU a un niveau plus élevé que tous
les autres soit 5,2 comme niveau de dégât. Suivi de MAGOMA II avec
4,8 ; EGBE O MABESE avec 4 ; APOKA MAGBUKE avec 3,9 ; LINGU avec
2,6 ; IKPOLO ROUGE avec 2,3 ; et enfin LOKUSU avec 2,8.
Tableau 10 : Evolution de l'indice de la cercosporiose et
caractérisation selon le type d'inflorescence de la catégorie
french (corne)
Evolution de l'indice (moyenne/semaine)
|
Semaine
|
No.
|
Cultivars
|
Type d'inflorescence
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
total/Sem
|
1
|
ADILI
|
French
|
2,5
|
3
|
3,5
|
4
|
5
|
5,5
|
3,9
|
2
|
ALEKE MOMBINGENE
|
French
|
1
|
2
|
2
|
2
|
3
|
3
|
2,1
|
3
|
AMAGABA
|
French
|
4
|
4
|
5
|
5
|
6
|
6
|
5
|
4
|
AMUNGU
|
French
|
1
|
2
|
2
|
3
|
3
|
4
|
2,5
|
5
|
BOGO
|
French
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
6
|
BOLOMAISE
|
French
|
2,5
|
3
|
3
|
4
|
4,5
|
4,5
|
3,5
|
7
|
BOOFO NOIR
|
French
|
1
|
1,5
|
2,5
|
2,5
|
3
|
3,5
|
2,3
|
8
|
BOSAKARAKA
|
French
|
4
|
4
|
4
|
4,5
|
5,5
|
6
|
4,6
|
9
|
FRENCH ROUGE
|
French
|
4
|
4
|
4,5
|
4,5
|
5
|
5,5
|
4,5
|
10
|
LIBANGA LYA BOEA BOKOY
|
French
|
1
|
1
|
1
|
1,5
|
1,5
|
2
|
1,3
|
11
|
NGUKU
|
French
|
4
|
4,5
|
4,5
|
5
|
5
|
5
|
4,7
|
Total
|
26
|
30
|
33
|
39
|
42,5
|
47
|
35,4
|
L'évolution de l'indice de dégât moyen
représenté dans le tableau 10 ci-dessus chez les french (corne)
montre que : AMAGABA a une moyenne plus élevé que tous les
autres. Soit 5 comme niveau de dégât moyen par semaine. BOSAKARAKA
a une moyenne de 4,6 par semaine suivi de NGUKU et FRENCH ROUGE qui ont une
moyenne de 4,5 ; ADILI avec une moyenne de 3,9 par semaine, BOLOMAISE avec
une moyenne de 3,5 ; AMUNGU a une moyenne de 2,5 ; BOOFO NOIR a une
moyenne de 2,3 ; ALEKE et MOMBINGENE avec une moyenne de 2,1 ;
LIBANGA LYA BOEA BOKOY avec une moyenne de 1,3.
L'évolution selon la dispersion de la maladie de musa
observés sur chaque cultivars nous donne une bonne image de la
dispersion des symptômes de la maladie causé par
Mycosphaerella, observé sur tout les bananiers. Celle-ci est
représentée dans le tableau 11 ci-dessous qui nous en donne les
détails.
Tableau 11 : Evolution selon l'indice de dispersion des
symptômes observés sur tous les bananiers plantains
étudiés par rapport a la propagation de Mycosphaerella spp
sur la population de Musa AAB étudiée.
Modalité
|
Effectif (nc)
|
|
|
1
|
3
|
0,085
|
0,0072
|
2
|
2
|
0,057
|
0,0032
|
3
|
2
|
0,057
|
0,0032
|
4
|
1
|
0,028
|
0,0007
|
5
|
2
|
0,057
|
0,0032
|
6
|
1
|
0,028
|
0,0007
|
7
|
2
|
0,057
|
0,0032
|
8
|
4
|
0,114
|
0,0129
|
9
|
2
|
0,057
|
0,0032
|
10
|
2
|
0,057
|
0,0032
|
11
|
1
|
0,028
|
0,0007
|
12
|
1
|
0,028
|
0,0007
|
13
|
1
|
0,028
|
0,0007
|
14
|
2
|
0,057
|
0,0032
|
15
|
1
|
0,028
|
0,0007
|
16
|
2
|
0,057
|
0,0032
|
17
|
5
|
0,142
|
0,0201
|
18
|
1
|
0,028
|
0,0007
|
n=
|
35
|
|
|
n= nombre d'individus
L'indice de dispersion (ID)=
L'indice de dispersion total de la maladie montre qu'il y'a une
nette homogénéité de la distribution de la maladie par
rapport à son évolution moyenne. En outre, la valeur étant
très élevé, soit 0,8978,
l'hétérogénéité de la progression est
très forte. Ce constat là s'observe également au niveau de
catégorie Vraie et Faux corne ainsi que French (corne).
L'évolution selon le type de
dégénérescence florale sont représenté dans
les tableaux 12 et 13 qui suivent ;
Tableau 12 : Evolution de l'indice de dispersion de la
maladie selon la caractéristique de l'inflorescence du type vraie et
faux corne.
Modalité
|
Effectif (nc)
|
|
|
1
|
3
|
0,272
|
0,0739
|
2
|
1
|
0,090
|
0,0081
|
3
|
1
|
0,090
|
0,0081
|
4
|
1
|
0,090
|
0,0081
|
5
|
2
|
0,118
|
0,0139
|
6
|
1
|
0,090
|
0,0081
|
7
|
2
|
0,118
|
0,0139
|
n=
|
11
|
|
|
n= nombre d'individus
L'indice de dispersion (ID)=
L'indice de dispersion partiel de la maladie montre aussi qu'il
y'a une nette homogénéité de la distribution de la maladie
par rapport à son évolution moyenne selon la
caractéristique de l'inflorescence du type vraie et faux corne. Sa
valeur réelle de l'indice de dispersion est de 0,866 ce qui confirme
presque l'observation faite dans la totalité d'indice de
symptômes.
Tableau : Evolution de l'indice de dispersion de la
maladie selon la caractéristique de l'inflorescence du type french
(corne)
Modalité
|
Effectif (nc)
|
|
|
1
|
4
|
0,166
|
0,0275
|
2
|
1
|
0,041
|
0,0016
|
3
|
1
|
0,041
|
0,0016
|
4
|
1
|
0,041
|
0,0016
|
5
|
5
|
0,208
|
0,0432
|
6
|
2
|
0,083
|
0,0068
|
7
|
2
|
0,083
|
0,0068
|
8
|
2
|
0,083
|
0,0068
|
9
|
2
|
0,083
|
0,0068
|
10
|
2
|
0,083
|
0,0068
|
11
|
2
|
0,083
|
0,0068
|
n=
|
24
|
|
|
n= nombre d'individus
L'indice de dispersion (ID)=
L'indice de dispersion de la maladie observé à se
niveau montre encore qu'il y'a une nette homogénéité de la
distribution de la maladie par rapport à son évolution moyenne
selon la caractéristique de l'inflorescence du type french (corne). Sa
valeur réelle de l'indice de dispersion est de 0,883 celle-ci envoisine
presque l'observation faite dans la totalité d'indice de
symptômes.
III.2. DISCUSSION
Au niveau de dégât par semaine, sur 90 cultivars
observés au total, 35 parmi eux ont été
diagnostiqués malades soit 38,8% des malades et 61,2% des cultivars non
malades. Ce qui représente 55 des cultivars sains ;
L'évolution de l'indice à démontré
que BOGO a représenté un taux d'effectif maximale de 100%
d'individus du groupe mais ceux-ci ont été très
résistant à la maladie ce qui correspond à un niveau
d'indice moyen évolutif de 1 par semaine, ADILI a
représenté 80% de son cultivars soit 3,9 comme niveau moyen par
semaine. Chez APOKA MABUKE on a retrouvé 60% d'individus malades. NGUKU,
BOOFO NOIR, BOSAKARAKA II, LOKUSU II, BOLOMAISE, LIBANGA LYA BOEA BOKOY,
MBOUROUKU VERT ont eu à leur sein 40% d'individus malades chacun
correspondant au niveau moyen par semaine de 4,5 pour NGUKU, 2,3 pour BOOFO
NOIR, 4,6 pour BOSAKARAKA II, 2,0 pour LOKUSU II, 3,5 pour BOLOMAISE, 1,3 pour
LIBANGA LYA BOEA BOKOY, 5,2 pour MBOUROUKU VERT contre 7 groupes qui ont eu
à leur sein 20% d'individus malades par rapport à leur effectif
des groupes. Il s'agit de : ALEKE avec une moyenne de 2,1 par semaine
comme indice du niveau du dégât, AMUNGU avec une moyenne de 2,5
par semaine, AMAGABA avec comme moyenne de 5 par semaine, FRENCH-ROUGE avec une
moyenne de 4,5 par semaine, EGBE O MABESE avec une moyenne de 4 par semaine,
LINGU avec une moyenne de 2,8 par semaine, IKPOLO ROUGE avec une moyenne de 2,3
par semaine, MAGOMA II avec une moyenne de 4,8 par semaine.
L'indice de dispersion total de la maladie montre qu'il y'a une
nette homogénéité de la distribution de la maladie par
rapport à son évolution moyenne. En outre, la valeur étant
très élevé, soit 0,8978,
l'hétérogénéité de la progression est
très forte. Ce constat là s'observe également au niveau de
catégorie Vraie et Faux corne ainsi que French (corne).
Les individus malades représentent 68,5% chez les french
ce qui correspond à 24 individus par rapport à l'effectif total
des malades équivalent à 35. Et chez les Vraies et Faux cornes,
ils représentent 31,4% correspondant à 11 individus malades.
Les individus malades représentent 26,6% de l'effectif
total chez les French corne en se basant sur l'effectif global des cultivars
correspondant à 90 individus et 12,2% de l'effectif des Vraies et Faux
cornes.
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