Thème : Suivi des Ressources en Eau des
Bassins
Versants du Burkina Faso
RAPPORT DE STAGE
(Année solaire : 2008-2009)
Présenté par : Encadré par
:
YAMEOGO Sidbéwendin Gaël MIHIN Jean-Pierre
Elève ingénieur de travaux au 2ie
Ingénieur hydrologue
Contact : +22670005006 chef de service
Fondation 2iE - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO IFU
00007748B
Tél. : (226) 50 30 20 53 / 50 30 71 16/17 - Fax : (226) 50
31 27 24 Web :
www.2ie-edu.org E-mail :
2ie@2ie-edu.org
REMERCIEMENTS
La rédaction du présent rapport a
nécessité beaucoup de sacrifices de la part de plusieurs
personnes, à qui nous adressons nos sincères remerciements.
Je tiens particulièrement à remercier Monsieur M
IHIN Jean-Pierre chef de service, notre maître de stage, pour son accueil
chaleureux et son appui technique constant dans la préparation et la
rédaction de ce présent rapport.
Je remercie également Madame ZOUNGRANA Directrice des
Etudes et de l'Information sur l'Eau, qui a mis à notre disposition les
moyens humains et matériels nécessaires pour la
réalisation de notre stage.
D'une façon plus générale, je remercie
l'ensemble du personnel de la DEIE avec qui j 'ai été
amené à travailler, pour avoir fait preuve de
disponibilité et d'attention à mon égard tout au long de
mon stage.
SIGLES ET ABREVIATIONS
AEP
|
Adduction d'Eau Potable
|
DEIE
|
Direction des Etudes et de l'Information sur l'Eau
|
DGRE
|
Direction Générale des Ressources en Eau
|
DRAHRH
|
Direction Régionale de l'Agriculture, de l'Hydraulique et
des Ressources Halieutiques
|
IGN
|
Institut Géographique National
|
MAHRH
|
Ministère de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des
Ressources Halieutiques
|
SDIEau
|
Service de Documentation et d'Information sur l'Eau
|
SIRH
|
Service Inventaire des Ressources Hydrauliques
|
SSEREU
|
Service Suivi et Evaluation des Ressources en Eau et des
Usages
|
SOMMAIRE
|
pages
|
|
Remerciement, Sigle et abréviation
|
02
|
|
Sommaire
|
03
|
|
Introduction
|
04
|
I.
|
Présentation de la structure d'accueil et du
milieu d'étude
|
05
|
1.
|
Présentation de la structure d'accueil
|
05
|
2.
|
Présentation du milieu d'étude:
réseau hydrologique
|
06
|
a.
|
Situation hydrologique du bassin de Mouhoun
|
06
|
b.
|
Situation hydrologique du bassin de Niger
|
07
|
c.
|
Situation hydrologique du bassin de la
Comoé
|
07
|
d.
|
Situation hydrologique du bassin de
Nakambé
|
08
|
II.
|
Déroulement du stage
|
08
|
|
Travaux réalisés au cours du
stage
|
09
|
III.
|
Situation pluviométrique
|
10
|
1.
|
Précipitations
|
10
|
2.
|
Résumé de la situation
pluviométrique au 31 Août 2008
|
11
|
a.
|
Commentaire
|
11
|
b.
|
Tableau des cumuls pluviométriques du 1er Avril au
31Août 2008
|
11
|
IV.
|
Situation de remplissage des barrages à la date du
31 Août 2008
|
12
|
A.
|
Situation de remplissage des barrages à
caractère stratégique
|
12
|
1.
|
Le barrage de Bagré (hydro-agricole et
hydro-électricité)
|
13
|
2
|
Le barrage de Kompienga
(hydro-électricité)
|
14
|
3.
|
Le barrage de Ziga (AEP).
|
15
|
4.
|
Le barrage de Toussiana
|
16
|
5.
|
Le barrage de lobi
|
17
|
6.
|
Le barrage de Moussoudougou
|
18
|
7.
|
Le barrage du Sourou
|
19
|
8.
|
Le Barrage de Toécé ( Dourou ou
Kanazoé)
|
19
|
9.
|
Le barrage de Loumbila
|
20
|
10.
|
Le barrage de Ouagadougou
|
20
|
11.
|
Le Barrage de Seytenga (Hydro agricole et
pastoral)
|
21
|
12.
|
Tableau récapitulatif de remplissage des barrages
au 31 Août 2008
|
21
|
13.
|
Tableau et graphique de remplissage des 7dernières
années au 31 août
|
22
|
14.
|
Remplissage d'autres retenues du pays
|
23
|
B.
|
Situation des écoulements aux stations
hydrologiques témoins
|
23
|
1.
|
Le bassin de la Comoé: La Léraba à
Yendéré
|
23
|
2.
|
Le bassin du Mouhoun: Le Mouhoun à
Boromo
|
24
|
|
3.
|
Le bassin du Nakanbé: Le Nakanbé à
Wayen
|
25
|
V.
|
Travaux réalisés au cours des
missions
|
25
|
1.
|
Rapport de mission du 23 Août 2008
|
25
|
2.
|
Rapport de mission du 02 au 06 Septembre 2008
|
29
|
|
|
Conclusion
|
31
|
INTRODUCTION
Le Burkina Faso a connu depuis le début des
années 1970, une récurrence de périodes sèches qui
se sont répercutées sur la disponibilité en eau du pays de
manière très sensible. La pluviosité a
régulièrement baissé, avec des périodes de
sécheresse accrue, spécialement dans les années 80. De
plus, les précipitations sont souvent inégalement
réparties, d'une année à l'autre et au cours d'une
même saison des pluies. Les problèmes de raréfaction de
l'eau et l'accroissement de la demande se sont accentués à la
file des années.
Depuis lors, les autorités Burkinabés ont
défini de nouvelles orientations politiques dans le cadre de la gestion
intégré des ressources en eau du pays, c'est pourquoi les
objectifs assignés à la Direction Générale des
Ressources en Eau (DGRE) s'inscrivent dans cette même logique (mieux
gérer ses ressources en eau et en mobiliser plus davantage).
Dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan d'Action pour la
Gestion Intégrée des Ressources en Eau(PAGIRE), la Direction
Générale des Ressources en Eau a obtenu de ses partenaires, un
appui pour la formation d'ingénieur de conception et de travaux dans le
domaine de l'eau et de l'environnement à l'Institut International d'
Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2ie), groupes des
écoles EIER/ETSHER, et à l 'Ecole Nationale d'Ingénieurs
Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT) de BAMAKO.
Notre formation s'inscrit dans cette politique de renforcement
des ressources humaines dans le domaine de l'eau. Passionné de
l'hydrologie, c'est au Service de Suivi Evaluation des Ressources en Eau et des
Usages que j'ai réalisé mon stage. L'acquisition d'information
sur l'état des ressources en eau, de leurs usages, des besoins de la
société, des milieux aquatiques et des risques liés
à l'eau n'a d'intérêt que si les données sont
exploitées, valorisées et diffusées, pour être mises
au service du développement. Le sujet qui m'a été
confié se résume comme suit : Suivi des Ressources
en Eau des Bassins Versants du Burkina Faso. Ce
dernier a consisté principalement à collecter, centraliser et
traiter les données hydrométriques en vue de suivre
l'exploitation des ressources en eau du pays, et d'assurer la mise à
jour régulière des données hydrométriques dans la
banque de données. A la fin de mon stage je dois être capable
d'élaborer une publication mensuelle sur l'état des ressources en
eau du pays, de rédiger les rapports de mission auxquels j'ai pris part,
et me familiariser également aux activités d'ordre
administratives. Cette professionnalisation vise une connaissance accrue des
problèmes techniques du terrain et du contexte socio-économique
de l'environnement dans lequel nous évoluerons après notre
formation.
Ce présent rapport est structuré en quatre
parties : d'abord nous avons jugé primordial de présenter la
structure d'accueil de même que le milieu d'étude, de plus nous
avons tenu à présenter les différentes étapes du
déroulement du stage. Le service ayant pour mission de diffusé
les informations d'étude sur l'eau, nous avons consacré une
partie à la présentation de notre étude sur la situation
pluviométrique, de remplissage des barrages et à la date du 31
Août 2008 et également sur l'état des stations
d'écoulement. Enfin la dernière partie relate les travaux
effectués lors des missions dont nous avions pris part.
I. Présentation de la structure d'accueil et du
milieu d'étude
1. Présentation de la structure
d'accueil
La connaissance et le suivi des ressources en eau, de leurs
usages, des ouvrages d'exploitation, des demandes, des risques liés
à l'eau, des besoins de l'environnement en eau sont les
éléments de base indispensables pour assurer une bonne gestion de
l'eau. Cette fonction de connaissance et de suivi se développe en
plusieurs étapes qui sont la collecte des données de base, leur
validation et leur stockage, leur traitement et la diffusion des informations
obtenues sur la situation de l'eau. L'exécution efficace et
régulière de ces diverses étapes permet de disposer d'un
véritable système national d'information sur l'eau (SNIEau).
> HISTORIQUE
Le suivi des réseaux d'observation sur les ressources
en eau a commencé au Burkina Faso au début des années
cinquante avec l'ouverture de la première station hydrométrique
sur le Sourou à Léry en 1952. Le réseau
hydrométrique qui se composait de 10 stations en 1960 a connu un
développement important avec l'appui des partenaires techniques et
financiers, atteignant 110 stations en 1990. Aujourd'hui, ce réseau
compte 94 stations.
Le réseau piézométrique existe seulement
depuis 1988. Il a connu également un développement important,
culminant avec 75 piézomètres répartis sur 35 sites
à la fin des années 1990, grâce à l'appui de la
coopération néerlandaise.
Le réseau de suivi de la qualité des eaux de
création plus récente, existe depuis 1992. Il compte aujourd'hui
34 sites de prélèvements sur les eaux de surface et
souterraines.
Tout ce travail est confié à la Direction des
Etudes et de l'Information sur l'Eau à travers le Service Suivi et
Evaluation des Ressources en Eau et des Usages (SSEREU).
> ORGANISATION DU SERVICE.
Le Service Suivi et Evaluation des Ressources en Eau et des
Usages comprend :
- une Section Hydrologie
- - une Section
Hydrogéologie
- XQef6111ioQf6XivifffIsf8
IDIlifltfffafRisIXIsftifrolfàft'lIX - - une
Section Qualité des Eaux
- une Section Banque de Données, SIG et
Statistiques. J'ai réalisé particulièrement
mon stage dans la section hydrologie.
> ATTRIBUTION DU SERVICE
La Section Hydrologie est
chargée de :
- réaliser l'inventaire des eaux de surface et les
études spécifiques pour une meilleure connaissance de la
ressource en eau des bassins
- suivre l'exploitation
des ressources en eau de surface
- développer et optimiser les réseaux de
collectes
- centraliser et traiter les données sur les
ressources en eau de surface et les milieux associés
- inspecter les stations hydrométriques et s'assurer
de la régularité de leur fonctionnement
- superviser les unités de Collecte et de Diffusion
de l'Information sur l'Eau (UCDIEau) en m atiq~re d'hydrologie
- assurer l'entretien, la réparation, la gestion du
matériel technique et scientifique
- assurer la réception des instruments scientifiques
de mesure et des pièces de rechange et leur gestion
- élaborer les publications
hydrologiques : bulletins, annuaires
- mener toutes études hydrologiques,
hydrométéorologiques, et sédimentologiques
nécessaires à la connaissance des régimes des cours d'eau
et points d'eau se trouvant à l'intérieur des bassins
- assurer l'appui conseil aux différents acteurs du
domaine de ses attributions
2. Présentation du milieu d'étude:
réseau hydrologique
Présentation du réseau hydrographique du
Burkina
Le réseau hydrographique national concerne les
différents bassins versants et leurs cours d'eau. Le Burkina Faso est
divisé en trois bassins versants sur le plan international. Il s'agit du
bassin versant du Niger, de la Volta, et celui de la Comoé. Cependant il
y'a lieu d'insisté que pour des raisons d'ordre pratique le Burkina a
été subdivisé en quatre bassins versants au niveau
national, à savoir le bassin versant du Niger, de la Volta, de la
Comoé et celui du Mouhoun. Voir les figures ci-dessous.
Figure1 Carte des bassins hydrographiques
internationaux Figure 2 Carte des bassins hydrographiques
nationaux
Le réseau hydrométrique national est
installé sur l'ensemble des cours d'eau des bassins versants nationaux.
Le suivi de ce réseau est très intense durant la saison pluvieuse
au niveau de tous les cours d'eau, en saison sèche seul les cours d'eau
pérennes sont suivis. La répartition des stations
hydrométriques de ce réseau au niveau du territoire est
illustrée sur la carte ci-dessous :
Figure 3 : Cartes de localisation des stations
hydrométriques
Présentation des bassins versants nationaux
a) Situation hydrologique du bassin de Mouhoun
Le Mouhoun supérieur Issu du même massif
gréseux que la Comoé mais s'écoulant vers le nord-est,
présente dans sa partie amont des débits pérennes avec des
étiages qui sont rarement inférieurs à 2 m3/s aussi bien
à la station de Samandéni que sur le Kou à Nasso.
Limité au confluent du Sourou, le bassin versant du Mouhoun
supérieur et ses principaux affluents (Plandi, Kou, Voun Hou) atteint
20800 km2 et fournit un débit moyen qui est cependant
très irrégulier.
Le Sourou draine l'ancienne plaine lacustre du Gondo dont le
bassin versant de 15200 km2 totalement sahélienne ne fournit
que de faibles ruissellements. A l'état naturel, lors des crues, le
Mouhoun alimente son affluent le Sourou. En temps de décrue, le Sourou
alimente le Mouhoun. Depuis 1984, des ouvrages de contrôle
installés à l'amont de la confluence du Sourou et du Mouhoun au
village de Léri permettent de stocker 360 Mm3
dérivés des crues d'hivernage du Mouhoun dans la
dépression du Sourou et de restituer dans le cours aval du Mouhoun un
débit sanitaire de 3 à 4 m3/s pendant la saison sèche.
Dans cette dépression de grands aménagements irrigués se
développent.
Le Mouhoun inférieur Changeant brusquement de direction
après la boucle du Sourou, coule vers le Sud-est puis plein Sud, formant
la frontière avec le Ghana à partir de Ouessa.
L'aménagement du Sourou et les prélèvements au fil de
l'eau (Ténado, Poura) perturbent le régime naturel aussi bien en
étiage qu'en crue.
b) Situation hydrologique du bassin de
Niger
Les bassins versants des affluents burkinabé du fleuve
Niger occupent tout le tiers nord et Est du territoire. Les plus septentrionaux
sont en grande partie endoréiques (Béli, Goudébo, Dargol)
et peuvent provoquer des crues importantes. Leur superficie est de 26.250
km2.
Les affluents soudano-sahéliens que sont la Faga, la
Sirba, la Diamongou et la Tapoa ont des régimes un peu moins
irréguliers et contribuent à la crue dite soudanienne du fleuve
Niger qui se produit en septembre.
Le Banifing est un affluent du Bani situé à
l'extrême ouest du territoire. La superficie de son bassin versant qui
est de 4967 km2 est drainée par le Dougo, le Seledogo et le
Longo.
c)
Situation hydrologique du bassin de la
Comoé
Le bassin de la Comoé couvre une superficie de 17000
km2, répartie sur les provinces de la Comoé, de la
Léraba, du Houet, du Kénédougou et du Poni. Il se situe
entre 9°35' et 11°05' de latitude Nord et 3°30' et 5°30' de
longitude Ouest. Il est composé de deux unités hydrographiques
comportant chacune un cours d'eau pérenne : la Comoé à
l'Est et la Léraba à l'Ouest du Bassin. Sur le Bassin se trouvent
des sources, des mares, des lacs naturels et des barrages construits pour
divers usages. Les écoulements sont permanents et les débits
d'étiage soutenus sont largement exploités. La
pluviométrie relativement abondante de ces régions confère
à ces rivières un régime nettement soudanien avec une
augmentation des débits dès le mois de juin et des débits
de crue en août-septembre pouvant atteindre 500 m3/s.
d) Situation hydrologique du bassin de
Nakambé
Le Nakanbé draine toute la partie centrale et le nord du
plateau mossi et ne coule que pendant la saison des pluies. Les premiers
écoulements intermittents peuvent se produire en mai, mais ce n'est
qu'en juillet - Août que les débits deviennent permanents à
la station de Wayen (Bassin versant de 20800 km2) et se renforcent
vers l'aval pour atteindre à Bagré (33120 km2). Il
reçoit à la sortie du territoire, la Nouhao dont la superficie du
bassin est de 4050 km2 avec un débit moyen inter annuel de
9.63 m3/s. Les tarissements sont très rapides, le débit nul
survenant début novembre à Wayen et début Décembre
à Bagré.
II . Déroulement du stage
·
· Travaux réalisés au
cours du stage
Dès mon arrivé dans ce service j 'ai
été intégré aux activités courant du
service. Dans le cadre de leur missions, le Service Suivi et Evaluation des
Ressources en Eau et des Usages (SSEREU) réalise l'inventaire des eaux
de surface et souterraines et des études spécifiques pour une
meilleure connaissance des ressources en eaux des bassins. Ainsi les ouvrages
hydrauliques faisant l'objet d'intérêts socio-économiques
bénéficient de suivie particulière dans l'optique
d'actualité les données disponibles de ces ouvrages pour des fins
très variés. L'étude de ces différents ouvrages
nécessite la mise en place de stations hydrométriques. Cependant
il
faut noter que les stations hydrométriques sont
généralement équipées d'échelle
limninétriques, d'un limnigraphe installé à une section
donnée d'un cours d'eau pour enregistrer les variations du niveau de ce
cours d'eau. Les hauteurs H sont enregistrées en fonction du temps. Le
mécanisme de l'enregistrement est soit mécanique, soit
numérique. Il existe plusieurs types de limnigraphe mais le type le plus
couramment utilisé par ce service est le limnigraphe à flotteur.
C'est un appareil qui maintient un flotteur à la surface de l'eau
grâce à un contrepoids par l'intermédiaire d'un câble
et d'une poulie. Le flotteur suit les fluctuations du niveau d'eau, qui sont
reportées sur un graphe solidaire d'un tambour rotatif à raison
d'un tour par 24h ou par semaine ou par mois.
Les données sont récupérées chaque
mois ; on procède ensuite au dépouillement et à la saisie
des données dans l'ordinateur sur le logiciel Hydrom3. Les
échelles li mni nétriques sont quant à elles suivies par
des observateurs qui effectuent en moyenne deux lectures par jour, ainsi
à la fin du mois une mission est organisé pour collecter, suivre
et contrôle les données recueillis sur le terrain.
Dès mon arrivée j'ai été initiation
à l'utilisation du logiciel Hydrom3 par Monsieur OUEDRA
OGO, un technicien supérieur formé à l'eier et qui
m'a beaucoup apporté professionnellement dans la rédaction de mon
rapport. Des entretiens permanents avec mon
maitre de stage sur des notions de l'hydrologie m'a permis
d'appréhender des parties pratiques de mon cours. J'ai été
amené à réaliser les activités suivantes dont la
finalité est de me permettre de présenter le bilan mensuel sur
l'état des ressources en eau du pays durant la période de mon
stage.
La méthodologie utilisée durant le
déroulement du stage est la suivante:
-> Collectes et critiques des données
hydrométriques acheminées au service ;
-> Dépouillement des diagrammes ;
-> Traitement des données avec le
logiciel Hydrom3 ;
Mise à jour de la banque de données hydrologiques
du pays ;
Saisies des côtes instantanées (hauteur du niveau
d'eau) des différentes stations hydrométriques ;
Contrôle de toutes les données saisies,
visualisation graphique à partir de Hydrom3; Calcul des débits
instantanés, hauteurs journalières et des débits moyens
mensuels ; -> Missions d'inspections et de jaugeages de
stations hydrologiques dans le bassin versant du
Nakambé ayant aboutit à la rédaction de
rapport de mission ;
-> Une étude bibliographique qui nous
a permis de mieux cerner notre thème de stage ; ->
Des échanges professionnellement enrichies avec le personnel.
) Les outils de traitement des données
hydrologiques mis en notre disposition durant notre séjour à la
SSEREU : ordinateur de bureau avec les logiciels et programmes
suivants. HYDROM
Ce logiciel est un standard de fait dans la sous-région
pour le stockage et le traitement des données hydrologiques. Il est a
souligné que HYDROM est également un logiciel vieillissant,
fonctionnant sous DOS. Ce produit ne fait plus l'objet de développement
technologique. Pour ces raisons, Il est proposé à cours terme de
conserver HYDROM (2à3ans) et d'initier une
réflexion sous régionale, en collaboration avec les
institutions scientifiques sous régionales et internationales pour
examiner les modalités de remplacement ou d'adaptation d'HYDROM. Ces
réflexions ayant aboutit à la conception de HY D ROMET se
trouvant actuellement en phase d'essais. Durant mon séjour à DGRE
je me suis familiarisé à l'utilisation de ces deux
logiciels.
Ta rjau
Tarjau est un programme informatique permettant d'effectuer des
dépouillements de jaugeages. Ainsi tous les dépouillements ont
été réalisés avec ce programme et
vérifiés avec HYDROMET. Eventuellement tous les autres logiciels
classiques nous ont également permis de réaliser notre
mission.
III. Situation pluviométrique 1.
Précipitations
Au Burkina Faso, on distingue trois zones climatiques aux
caractéristiques suivantes :
la zone sud soudanienne : elle a une pluviosité annuelle
moyenne comprise entre 900 et 1200 mm et est située au sud du
parallèle 11°30'N ;
la zone nord soudanienne : elle a une pluviosité annuelle
moyenne comprise entre 600 et 900 mm et est située entre les
parallèles 11°30' et 14°N ;
la zone sahélienne : elle est au-dessus du
parallèle 14°N et a une pluviosité annuelle moyenne comprise
entre 300 et 600 mm.
Dans la zone sahélienne, les précipitations durent
environ 3 mois. Elles durent 4 à 5 mois dans la zone nord soudanienne et
6 à 7 mois dans la zone sud soudanienne.
La Figure montre l'évolution de la pluie à
Bobo-Dioulasso (zone soudanienne), Ouagadougou (zone nord soudanienne) et
Ouahigouya, et Pô depuis l'origine des stations de mesure.
Figure 3 :
Précipitations à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Pô,
Ouahigouya.
La Figure montre que depuis une quarantaine d'années, la
tendance de la pluviosité est à la baisse, avec des
périodes de sécheresse accrue, spécialement dans les
années 80, et une période d'amélioration entre 1985 et
1995. Les conséquences de cette situation ont été :
la baisse des débits des rivières (notamment ceux
d'étiage liés au déversement des nappes)
la baisse du niveau des nappes phréatiques, avec comme
corollaire le tarissement de sources ; la dégradation du couvert
végétal suite à une mortalité croissante des
ligneux.
De plus, la Figure montre aussi que les pluies sont souvent
inégalement réparties, et d'une année à l'autre, la
pluviosité peut varier de façon très importante. Il en va
de même sur le plan spatial : pour une même année, la pluie
peut montrer de fortes variations.
D'une façon générale, le principal
problème de ressources en eau pour tout le pays est donc cette tendance
à la baisse qui se manifeste depuis quatre décennies. Au cours de
la période 1985-1995, on a vu la pluviosité s'améliorer,
puis de nouveau présenter une tendance au déclin depuis 1995
(voir Figure).
2. Résumé de la situation
pluviométrique au 31
Août 2008
o Commentaire
Le cumul pluviométrique saisonnier depuis le
1er avril 2008, au 31 Août 2008 a varié entre 443,2mm
à Dori et 736,5mm à Gaoua. Comparé à la normale
1971-2000, ce cumul saisonnier a
été similaire à excédentaire pour
l'ensemble des postes, sauf Bogandé, Bobo-Dioulasso qui sont
1200,0
déficitaires. Par rapport à la même
période de l'année précédente, il a
été normal à excédentaire dans toutes les stations
à l'exception de celles de Ouahigouya Bobo-Dioulasso et de Pô qui
sont déficitaires.
Tableau des cumuls pluviométriques du
1er Avril au 31Août 2008
postes
|
août-08
|
août-07
|
Normale (mm)
|
2008-2007(mm)
|
2008-normal (mm)
|
Dori
|
443,2
|
417,4
|
361,9
8000
|
25,8
|
81,3
|
Ouahigouya
|
628,8
|
776,9
|
455,9
|
-148,1
|
172,9
|
Bogandé
|
456,4
|
442,4
|
457,9
|
14
|
-1,5
|
Dédougou
|
888,3
|
702,8
|
568,9
|
185,5
|
319,4
|
Ouagadougou
|
586,3
|
571,2
|
60
579,6
|
0
15,1
|
6,7
|
Fada
|
844,5
|
693,7
|
608,1
|
150,8
|
236,4
|
Boromo
|
917,1
|
750,2
|
655,6
|
166,9
|
261,5
|
Bobo-Dioulasso
|
724,8
|
797,2
|
738,8
0
|
-72,4
0
|
-14
|
Pô
|
752,8
|
1069,2
|
683
|
-316,4
|
69,8
|
Gaoua
|
736,5
|
659,6
|
735
|
76,9
|
1,5
|
0
IV. SITUATION DE REMPLISSAGE DES BARRAGES A LA
DATE DU 31 AOUT 2008
A. Situation de
remplissage de barrage a caractère stratégique
Du 1er août au 31 août on
enregistré les fluctuations suivantes:
V' Bagré passe de 56,24 % à 102,94
% de sa capacité au Plan d'Eau Normal.
ü Loumbila passe de 106,40 % à
101,66 % de sa capacité actuelle au Plan d'Eau
Normal qui
est de 42,2 Mm3. (ouvrage P7rYDQW t'e ( 3117 tD111tt7MpXD/D:RX/RX)E
ü Kompienga passe de 32,24 % à
49,76 % de sa capacité au Plan d'Eau Normal.
ü Ziga passe de 124,5 % à 114 % de
sa capacité au Plan d'Eau Normal. (Ouvrage servant à t'e (
3117-tD vltt7e7L2XD/DdRX/RXIE
ü Ouaga (2+3) passe de 104,80 % à
101,60 % de sa capacité au Plan d'Eau Normal. (ouvrage P7eDQt
à t'e( 3117 tD vitt7R7 OXD/DCRX/RX)E
ü Seytenga passe de 108,63 % à
124,93 % de sa capacité au Plan d'Eau Normal.
ü Yaran passe de 27,78 % à 66,67 %
de sa capacité normale.
ü Toécé ( Dourou ou
Kanazoé): passe de 62,01 % à 112,55 % de sa
capacité au Plan d'eau Normal.
1. Le barrage de Bagré (hydro-agricole et
hydro-électricité)
A la date du 31 Août 2008, le barrage de Bagré est
à 102,8% de sa capacité de remplissage, soit 1747,8 millions de
m3 d'eau au 31 Août 2008 ; cette situation est quasi identique
à celle de l'année précédente où le taux de
remplissage était de 102,9%. Du 31 juillet 2008 au 31 Août 2008 le
volume stocké a passé de 932,59 millions de m3
à 1747,8 millions de m3. Cette variation a été
croissante durant la période du mois d'Août.
Les apports ont été
considérables et le niveau a atteint et même dépassé
la cote 235 cm, seuil de déversement par vannes.
2. Le barrage de Kompienga
(hydro-électricité)
Le barrage de Kompienga a un taux de remplissage de 50,1%
à la date du 31 Août 2008 contre 58,5% au 31 Août 2007. La
situation est déficitaire par rapport à celle de l'année
précédente à la même période. Soit 660,82
millions de m3 au 31 juillet 2008 contre 1020 millions de
m3 au 31 Août 2008.
Depuis sa mise eau jusqu'à nos jours, ce
barrage n'a pas déversé, mais il présente un bon
remplissage au 31 août 2008. En effet, comparée à celles
des 7 dernières années de son suivi à la même date,
la situation du 31 août 2008 vient en 3ème position par
ordre de bon remplissage après celles de 2007 et 2004.
3. Le barrage de Ziga (AEP).
Du 1er août 2008 au 31 août 2008, le
volume stocké a passé de 249 millions de m3 à 228 millions
de m3. Entre ces deux dates, il y'a eu des apports mais le volume
stocké a globalement évolué à la baisse. Le maximum
stocké est de 249 Mm3 le 1er et 2 août ; le
minimum sur la période étant de 222 Mm3 les 17 et 18
août 2008.
Le premier déversement de ce barrage survenu
le 04 juillet s'est poursuivi sans interruption jusqu'au 31 août
2008.
Comparativement à la situation de remplissage au 31
août 2007, celle de l'année 2008
présente un déficit de 58 millions de m3
à la même date.
4. Le barrage de Toussiana
Le barrage de Toussiana est rempli à 100% de sa
capacité de remplissage au 31 Août 2008 contre 83,1% au 31
Août 2007. La situation est satisfaisante par rapport à
l'année précédente. Sa capacité de remplissage est
passée de 3,39 millions de m3 à 6,14 millions du 31 juillet au
31août 2008.
5. le barrage de lobi
Le barrage de lobi est rempli à 50% de sa capacité
de remplissage au 31 Août 2008 contre 71,3% au 31 Août 2007.
Observation : le faible taux de
remplissage des barrages de Lobi et de Moussodougou s'explique par le fait que
l'on a procédé à l'ouverture de leurs vannes pour un
abaissement préventif du plan d'eau par mesure de sécurité
des ouvrages
6. Le barrage de Moussoudougou
Le barrage de Moussoudougou est rempli à 73,8% de sa
capacité de remplissage contre 78,7% au 31 Août 2007.
7. Le barrage du Sourou
Du 1er août 2008 au 31 août 2008, le
volume stocké a passé de 100 millions m3 à 240
millions de m3. Entre ces deux dates, la période a
été caractérisée par une hausse
généralisée du volume stocké qui a atteint un
maximum de 240 Mm3 le 31 août ; le minimum stocké
étant de 100 Mm3 le 1er août 2008.
Les apports ont été importants
cependant on n'a pas noté de déversement.
Comparativement à la situation de remplissage au 31
août 2007, celle de l'année 2008 présente
2u Souu Sou
un déficit de 101 millions de m3 à
la même date.
ragu Souu Sou
8. Le Barrage de Toécé ( Dourou ou
Kanazoé) 1
Du 1er août 2008 au 31 août 2008, le
volume stocké a passé de 56,2 millions m3 à 102
millions
de m3. Entre ces deux dates, la période a été
caractérisée par une hausse généralisée du
volume
75
stocké qui a atteint un maximum de 102 Mm3 le 31
août ; le minimum stocké étant de 56,2 Mm3 le
1er août 2008. 5
Les apports ont été importants et le
premier déversement de ce barrage, survenu le 22 août a
été maintenu jusqu'au 31 août 2008.
Comparativement à la situation de remplissage au 31
août 2007, celle de l'année 2008 présente
25
un déficit de 17 millions de m3 à
la même date
0
9. Le barrage de Loumbila
Le barrage de Loumbila est rempli à 103,7% de sa
capacité de remplissage au 31 juillet 2008 et 101,7% au 31 Août
2008. Entre ces deux dates, la période a été
marquée par des variations sensibles. Ainsi le volume maximum a atteint
45,6 millions de m3 le 22 Août 2008, tandis que le minimum durant cette
même période était de 42,6 millions de m3 le 7 août
2008
Les apports ont été extrêmement importants et
le premier déversement de ce barrage amorcé le
9
21 juillet a été maintenu sans arrêt jusqu'au
31 août 2008.
10. Le barrage de Ouagadougou
Du 31 juillet au 31 août 2008, le volume stocké a
passé de 69,07 millions de m3 à 68,72 millions de m3. Entre ces
deux dates, l'on constate que le volume maximum a atteint 71,90 millions de m3
le 28 Août 2008 et le minimum durant cette même période
était de 66,3 millions de m3 le 6
2
août 2008. Des séries de déversements allant
de 1 à 5 jours ont été observées à partir du
6 juillet 2008
11. Le Barrage de Seytenga (Hydro agricole et
pastoral)
Du 1er août 2008 au 31 août 2008, le
volume stocké a passé de 7,93 millions de m3 à 9,12
millions de m3. Entre ces deux dates le volume stocké a globalement
haussé pour atteindre un maximum de 9,65 Mm3 le 27 août 2008. Le
minimum sur la même période étant de 7,63 Mm3 les 07 et 08
août 2008.
Le premier déversement de l'année
survenu le 25 juin a été maintenu sans interruption jusqu'au 31
août 2 008. Comparativement à la situation de
remplissage au 31 août 2007, celle de l'année 2008 présente
un excédent de 1,9 million de m3 à la même
date. 4
12. Tableau récapitulatif de remplissage des
barrages de l'année 2008 comparativement à 2007
Barrages
|
Capacités en millions de m3
|
Situation au 31 août 2007
|
Situation au 31 août 2008
|
DV (2008-2007)
Millions de m3
|
Volumes (Millions de m3)
|
Coefficient de remplissage (%)
|
Volumes (Millions de m3)
|
Coefficient de remplissage (%)
|
Bagré
|
1700
|
1750
|
102,94
|
1750
|
102,94
|
0,00
|
Kompienga
|
2050
|
1200
|
58,54
|
1020
|
49,76
|
-180,00
|
Loumbila
|
42,2
|
45,10
|
106,87
|
42,9
|
101,66
|
-2,2
|
Ziga
|
200
|
286
|
143,00
|
228
|
114,00
|
-58,00
|
Ouaga ( 2+3 )
|
6,87
|
6,77
|
98,54
|
6,98
|
101,60
|
0,21
|
Seytenga
|
7,3
|
7,22
|
98,90
|
9,12
|
124,93
|
1,9
|
Toécé ( Dourou ou
Kanazoé)
|
90,6
|
119
|
131,31
|
102
|
112,55
|
-17
|
Sourou à Yaran
|
oep critique
|
360
|
341
|
94,72
|
240
|
66,67
|
-101
|
13. Tableau et graphique de remplissage des sept
dernières années au 31 août Les niveaux de
remplissage au 31 août (en % de la capacité au Plan d'Eau
Normal)
8
2008
moyenne
0,
Barrages
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
|
|
Bagré
|
54,83
|
87,72
|
64,12
|
86,47
|
59,41
|
102,94
|
102,94
|
79,78
|
Kompienga
|
27,07
|
43,80
|
51,71
|
35,46
|
26,78
|
58,54
|
49,76
|
41,87
|
Loumbila
|
106,57
|
105,81
|
47,16
|
104,50
|
101,18
|
106,87
|
101,66
6
|
96,25
0,
|
Ziga
|
113,72
|
119,49
|
78,00
|
129,00
|
122,50
|
143,00
|
114,00
|
117,10
|
Ouaga ( 2+3 )
|
100,02
|
97,13
|
103,06
|
104,22
|
97,96
|
98,54
|
101,60
|
100,36
|
Toécé ( Dourou )
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
131,31
|
112,55
4
|
121,93
|
Seytenga
|
107,26
|
102,33
|
95,34
|
110,82
|
99,59
|
98,90
|
124,93
|
0,
105,60
|
14. Remplissage d'autres retenues du pays
D'autres retenues non moins stratégiques de notre pays ont
été suivies et les situations au 31 août se résument
au tableau ci-dessous.
Barrages
|
Capacité
|
31-août-08
|
31-août -07
|
Ecart de
|
Observations sur
|
|
|
|
|
|
|
s en millions de m3
|
(1) Volume s
|
Coeffici ent de rempliss
|
(2) Volume s
|
Coefficie nt de
|
volume en Millions
de m3 0,01
0
|
le remplissage au 31 août 2008
|
Séguénéga
|
1,77
|
stockés 2,29
i
|
age (%) 129,38
|
stockés 2,28
i
|
rempliss 128,81
(
|
déverse
|
Lac Bam Kongoussi
|
41,102
|
49,2
|
119,70
|
-
|
-
|
-
|
déverse
|
Toécé ou Dourou
|
90,624
|
102
|
112,55
|
119
|
131,31
|
-17
|
déverse
|
Moussodougou ou comoé
|
38,5
|
28,4
|
73,77
|
30,3
|
2000
78,70
|
-1,9
|
ne déverse pas
|
Lobi ou Boudadiougou
|
6,057
|
3
|
49,53
|
4,3
|
70,99
|
-1,3
|
ne déverse pas
|
B. Situation des écoulements aux stations
hydrologiques témoins à la date du 31 août
2008
1. Le bassin de la Comoé
o La Léraba à Yendéré
Courant août 2008, les écoulements (débits
moyens journaliers) à la station Yendéré ont
passé
50,0
de 41,4 m3/s le 1er août à 112
m3/s le 31 août soit le maximum durant la période.
Le débit moyen mensuel d'août 2008 est de
53,2 m3/s pour un volume écoulé de 142 millions 594 560
m3. En 2007 la situation a été lacunaire du
22 au 31 août. 0
2. Le bassin du Mouhoun
o Le Mouhoun à Boromo
Du 26 au 31 août 2008, la situation est lacunaire
à Boromo. Cependant il faut retenir que pour la série disponible,
les écoulements (débits moyens journaliers) ont passé de
126 m3/s le 01 août 2008 à 209 m3/s le 25 août 2008 avec un
maximum de 210 m3/s le 24 août 2008.
200
Important:
cette station est sous l'influence des vannes régulées de Lery
situé à l'amont ;
par conséquent, les hausses de
débits ne sont pas systématiquement les seuls faits
des
150
apports pluviométriques.
Le débit moyen mensuel calculé au 25
août 2008 est de 131,2 m3/s pour un volume moyen
écoulé
de 283 millions 366 080 m3. Au 25 août 2007 à la même date
on avait respectivement
100
180,0 m3/s et 388 millions 843 200 m3. Le «
déficit d'écoulement » (celui-ci n'étant pas
forcément lié à un déficit
pluviométrique) entre les deux dates est de 105 millions 477 120
m3.
3. Le bassin du Nakanbé
o Le Nakanbé à Wayen
Courant août 2008, les écoulements (débits
moyens journaliers) ont passé de 89,6 m3/s le 1er août à
49,4 m3/s le 31 août. Le maximum journalier sur la période
observée est de 89,6 m3/s le 1er août 2008.
Le débit moyen mensuel d'août 2008 est de 58,05
m3/s correspondant à un volume écoulé de 155 millions 485
440 m3. Contre respectivement 136,68 m3/s et 366 millions 94 080 m3 en 2007.
Les écoulements d'août 2008 ne sont pas meilleurs à ceux
d'août 2007 et le déficit d'écoulement qui se dégage
entre les deux états est de 210 millions 608 640 m3.
V. TRAVAUX REALISES SUR LE TERRAIN 1. RAPPORT DE
MISSION DU 23 AOUT 2008
Equipe : MIHIN Jean-Pierre (chef de
mission)
OUEDRA OGO Kimbsé Laurent (ing. hydrologue)
YAMEOGO sidbéwendin Gaël (stagiaire du
2ie)
YAMEOGO Hortense Marguerite (stagiaire de l'ENI-ABT de
Bamako) BELEM Mahamadi (chauffeur)
Objectif de la mission du 23 Août
2008
Inspection des stations de Gonsé, de Wayen et
un jaugeage à Bomboré à Mogtédo
VII.
Cette mission a été principalement
réalisée dans le but d'effectuer un jaugeage à
Bomboré situé à Mogtédo. La rivière de
Bomboré est un affluent du Nakanbé. Notre mission s'est
penchée également sur un contrôle hydrologique des
écoulements des eaux du bassin du Nakanbé à
travers la station du Massili à Gonsé, la station
du Nakanbé à Wayen et enfin le barrage de Mogtédo. Pour
nous stagiaires, cette mission a été très enrichissante
d'un point de vue professionnel. Notamment le dépouillement de jaugeage
à l'aide de deux logiciels (Hydromet et Tarjau) ainsi que la traduction
des hauteurs de lectures d'échelle en débit ou en volume. Cette
prise de contact du terrain nous a familiarisés à l'utilisation
de matériels hydrologiques tels que les matériels de jaugeage,
les enregistreurs des hauteurs d'eau (échelles, NIMBUS) etc. ...
Préparation de la mission
Matériels nécessaires: Caisse moulinet,
Câble, treuil, Port à faux (potence), Câble de section,
Saumon, Carnet de jaugeage, Matériels topographiques, Pelle, barre
à mire, pioche, machette, marteau.
Travaux réalisés à la station du
Massili à Gonsé
|
Présentation de la station du Massii
à Gonsé
|
Coordonnées : Latitude
12°28'N --Longitude 01° 19'W
Bassin Versant : Environ 2100 km2
Date d'installation : 06 Mai 1975
Equipement : Limnimétre de 0
à 4m dont E 0-1 sur IPN et E1-2, E2-3, E3-4 fixés sur
le pont à la rive gauche côté aval. Sur le
côté amont il y'a un appareil de télétransmission
Repère : SH, trottoir du pont
à l'aplomb de l'échelle.
Zéro de l'échelle :
5,633m sous le repère
La station du Massili à Gonsé au pont de la route
Ouagadougou-Koupela a été installée pour servir de section
de jaugeages des débits déversés par les barrages N°3
de Ouagadougou et de Loumbila dont les émissaires se rejoignent en amont
de Gonsé. La station a été exploitée jusqu'en 1979
pour les opérations du programme de l'onchocercose. Elle a
été reprise par le réseau hydrométrique en 1983 et
a enregistré les forts déversements des barrages de Ouagadougou
à partir du 19 juin 1983. Le 26 Mai 1985, l'élément E 0-1
a été déplacé au niveau du lit mineur.
L'élément E 3-4 a été installé le 06 mai
1987. Le limnigraphe OTT X, tambour horizontal, à rotation mensuelle
endommagé par les différentes crues enregistrées a
été démonté et ramené à Ouagadougou
le 27 juillet 2008
En ce jour du 23 août 2008, nous
avons constaté la présence de l'appareil de
télétransmission satellitaire IMMARSAT des données
géré par la SONABEL, cet appareil est muni d'une plaque solaire
qui permet de générer une source d'énergie permanente
nécessaire à son fonctionnement.
La station du Massili à Gonsé était en crue
au jour du 23 Août 2008. La lecture d'échelle était de
276cm à 10 h 23 mn. Il est à noté que le niveau de l'eau
n'atteignait pas la côte de l'échelle 3-4 car l'échelle 2-3
n'existe pas ; d'où la nécessité d'utiliser de
matériels de topographie enfin de relier le plan normal de l'eau
à la côte de l'échelle, nous avons utilisé un ruban
métrique pour déterminer la dénivelée entre le plan
normal de l'eau et la côte de l'échelle.
La lecture d'échelle de la cote de 276cm au jour
du 23 Août 2008 correspond à un débit d'écoulement
de 33,1m3/s.
LA STATION DU NAKANBE A WAYEN
o Présentation de la station du
Nakanbé à Wayen
Coordonnées : Latitude
12°23'N --Longitude01° 05'W
Bassin Versant : 21060km2
Date d'installation : 16 juin 1955
Equipement : Limnimétre
comprenant E 0-1 sur IPN 80, E1-6 sur la culée rive
gauche côté amont de même un appareil à
télétransmission IMMARSAT est installé du même
côté. En 2007 un enregistreur numérique (Nimbus) y est
installé.
Repère : Rivet IGN sur trottoir
aval, côte rive gauche.
Zéro de l'échelle :
6,709m sous le rivet .Altitude 252,36m.
(La station du Nakanbé à
Wayen)
Située à la Latitude 12°23'N et à la
Longitude 01°05'W la station du Nakanbé à Wayen a un Bassin
Versant d'une superficie de 21060 Km2. Un limnimétre
comprenant E 0-1 sur IPN 80 et E 1 -6 sur culée rive gauche
côté amont est utilisé dans la station. Le Limnigraphe
utilisé jusqu'en 2007 avait les caractéristiques suivantes :
tambour horizontal, rotation mensuelle, réduction 1/10. La
première échelle au pont de la route Ouagadougou-Koupela sur le
Nakanbé a été installée en juin 1955 et fut
abandonnée à la fin de l'année 1956. Le 05 juin 1965 la
station fut ré ouverte par l'ORSTOM en installant un limnigraphe contre
la pile centrale du pont. En octobre 1971 le limnigraphe a été
retiré en raison des travaux sur le pont et remis en service en avril
1973. En plus de l'enregistrement automatique un observateur effectue une
lecture de l'échelle par jour. En juillet 2007, le limnigraphe classique
a été remplacé par l'enregistreur numérique
NIMBUS....
La station est également équipée d'un
appareil de télétransmission satellitaire IMMARSAT des
données géré par la SONABEL, cet appareil est muni d'une
plaque solaire qui permet de générer une source d'énergie
permanente nécessaire à son fonctionnement.
En ce jour du 23 août 2008, la
station était en crue. La lecture d'échelle à 10h 48
était de
31 6cm, tandis que celle du NIMBUS installé dans la
station donnait une valeur de 318 cm.
La lecture du NIMBUS de la côte de 318cm au
jour du 23 Août 2008 correspond à un débit
d'écoulement de 51m 3/s. Celle de l'échelle donne un débit
d'écoulement de 50m 3/s.
LA STATION DE BOMBORE A MOGTEDO VII
o JAUGEAGE AU MOULINET A LA PERCHE
(Station de Bomboré à
Mogtédo)
La station est située au côté SUD environ
à 30km de la route bitumé traversant Mogtédo. Elle est
équipée d'un appareil de télétransmission
satellitaire IMMARSAT installé en 2007 et géré par la
SONABEL, cet appareil est muni d'une plaque solaire qui permet de
générer une source d'énergie permanente nécessaire
à son fonctionnement. Arrivés à 12 h 20 minutes nous avons
entamé le jaugeage à 12heures 26 minutes.
o Dépouillement des données à
l'aide d'un logiciel Hydromet
RESUTATS DU DEPOUILLEMENT DU JAUGEAGE DE LA STATION
DE
BOMBORE A MOGTEDO V1
MESURES FAITES DEPUIS LA RIVE GAUCHE
Abscisse de la rive gauche
|
???
|
0,00 m
|
Profondeur de la rive gauche
|
???
|
0,00 m
|
Abscisse de la rive droite
|
???
|
29,80 m
|
Profondeur de la rive droite
|
???
|
0,00 m
|
Débit
|
???
|
13,873 m3/s
|
Vitesse moyenne dans la section
|
???
|
0,23 m/s
|
Vitesse maximale dans la section
|
???
|
0,22 m/s
|
Vitesse moyenne à la surface
|
???
|
0,11 m/s
|
Profondeur moyenne
|
???
|
2,00 m/s
|
Surface mouillée
|
???
|
59,74 m2
|
Périmètre mouillée
|
???
|
31,72 m
|
Rayon hydraulique
|
???
|
1,88 m
|
Largeur de la section
|
???
|
29,80 m
|
|
N°-Hélice
|
1-168446
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Dépouillement des données à
l'aide du programme Tarjau
Vérification du jaugeage precédent à
l'aide d'un programme reconnu pour les dépouillement de jaugeage. Tarjau
est un programme qui permet d'effectuer le calcul des jaugeages.Les
résultats obtenus avec tarjau sont sensiblement égaux à
ceux obtenus avec hydromet.
RESUTATS DU DEPOUILLEMENT DU JAUGEAGE DE LA STATION
DE
BOMBORE A MOGTEDO VII A L'AIDE DE TARJAU
MESURES FAITES DEPUIS LA RIVE GAUCHE
Abscisse de la rive gauche
|
???
|
0,00 m
|
Profondeur de la rive gauche
|
???
|
0,00 m
|
Abscisse de la rive droite
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???
|
29,80 m
|
Profondeur de la rive droite
|
???
|
0,00 m
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Débit
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???
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13,946 m3/s
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Vitesse moyenne dans la section
|
???
|
0,23 m/s
|
Vitesse maximale dans la section
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???
|
0,372m/s
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Vitesse moyenne à la surface
|
???
|
0,23 m/s
|
Profondeur moyenne
|
???
|
2,19 m/s
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Surface mouillée
|
???
|
59,74 m2
|
Périmètre mouillée
|
???
|
31,72 m
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Rayon hydraulique
|
???
|
1,88 m
|
Largeur de la section
|
???
|
29,80 m
|
Rapports VM/VMS
|
???
|
1,013
|
Profondeur maximale
|
???
|
2,32m
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N°-Hélice
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1-168446
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LE BARRAGE DE MOGTEDO
Le barrage de Mogtédo qui est un ouvrage hydro-agricole
.Il est exposé à un envasement important de plus il y'a trop
d'exploitant aux alentours en amont comme en aval. Il présentait une
situation de remplissage satisfaisant. La côte d'échelle lue ce
jour 23Août 2008 était de
281 cm soit un volume de remplissage 6,514 millions de
m3.
2. RAPPORT DE MISSION DU 02 AU 06 SEPTEMBRE 2008
Equipe : OUEDRA OGO Kimbsé
Laurent (ing. Hydrologue, chef de mission) ZONGO Séraphin
(hydrologue)
YAMEOGO sidbéwendin Gaël (stagiaire du
2ie)
BELEM Mahamadi (chauffeur)
Objectif de la mission du 02 au 06 septembre
Inspection, jaugeages et implantation
d'échelles lim ninétriques de stations
hydrométriques
dans le bassin versant du Nakanbé.
Cette deuxième mission d'étude était
l'occasion de nous familiariser avec les activités courantes
rencontrées sur le terrain au SSEREU. L'objectif
principal de cette mission était d'effectuer des jaugeages suivis d'un
contrôle hydrologique des stations hydrométriques visitées
(Nazinon à Ziou, Nakanbé à Bagré aval, Nouhao
à Bittou, Nakanbé à Wayen, Massili à Gonsé).
Egalement, comme toute sortie d'inspection sur le terrain nous nous sommes
entretenus avec les lecteurs d'échelles, procéder au retrait des
données (Bulletins d'observation d'échelles), contrôler la
qualité des données collectées sur le terrain, et
éventuellement procéder à la lecture de la côte
à l'échelle si elle n'était pas noyée, et enfin
installer les échelles manquantes si possible.
o Préparation de la mission
Matériels nécessaires: Caisse moulinet,
Câble, treuil, Port à faux (potence), Câble de section,
Saumon de 25kg, Carnet de jaugeage, Matériels topographiques, Pelle,
barre à mire, pioche, machette, marteau, échelles
limnimétriques.
La station du Nakanbé à
Wayen Il
s'agit de notre deuxième visite, d'où la non
nécessité de présenter à nouveau la
station.
En oe jour du 02 septembre 2008, la station
était en crue. La lecture d'échelle à 14h00mn était
de 32 1cm, ce qui correspond à un débit d'écoulement de
52,6 m3/s. Nous nous sommes entretenus avec le lecteur,
procédé au retrait et à la vérification de la
qualité des données.
La station du Nazinon à Ziou
Présentation de la station : La
station est composée d'une échelle 0-5.
Etat de la station : Le li mnigraphe et
le puits du flotteur ont été emportés par l'eau.
La station était en crue à notre arrivée le
03 septembre. La lecture de l'échelle était de 620cm à
10h00.
Nous avons effectué un jaugeage dans cette station. Au
regard du débit important qui s'écoulait nous avions
effectué le jaugeage au saumon de 25kg.
RESUTATS DU DEPOUILLEMENT DU JAUGEAGE DE LA STATION DE
ZIOU AU NAZINON A L'AIDE TARJAU MESURES FAITES DEPUIS LA RIVE
DROITE
Abscisse de la rive droite
|
???
|
0,00 m
|
Profondeur de la rive droite
|
???
|
0,00 m
|
Abscisse de la rive gauche
|
???
|
50,60 m
|
Profondeur de la rive gauche
|
???
|
0,00m
|
Débit
|
???
|
161 ,99m3/s
|
Vitesse moyenne dans la section
|
???
|
0,757m/s
|
Vitesse maximale dans la section
|
???
|
1,523 m/s
|
Vitesse moyenne à la surface
|
???
|
0,771 m/s
|
Profondeur moyenne
|
???
|
4,47 m/s
|
Surface mouillée
|
???
|
21 4,08m2
|
Périmètre mouillée
|
???
|
54,29 m
|
Rayon hydraulique
|
???
|
3,943m
|
Largeur de la section
|
???
|
50,60m
|
N°-Hélice
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1-42750
|
La station du Nakanbé à Bagré
aval
Présentation de la station : la station
est composée d'une échelle.
Etat de la station : Le limnigraphe et le puits
du flotteur ont été emportés par l'eau.
La station était en crue à notre arrivée le
03 septembre. La lecture de l'échelle était de 448cm à
15h02mn. Compte tenu du débit très important qui
s`écoulait, dut en grande partie à l'ouverture des vannes du
barrage de Bagré nous n'avons pas pu réaliser les travaux
d'installation d'échelles escomptés. Nous avons effectué
un jaugeage dans cette station. Dépouillement des données de
jaugeage à l'aide du programme informatique Tarjau
Résultats du dépouillement du jaugeage de
la station de BAGRE AVAL a l'aide de
programme « Tarjau
»
mesures faites depuis la rive droite
Abscisse de la rive gauche
|
???
|
140 m
|
Profondeur de la rive gauche
|
???
|
0,00 m
|
Abscisse de la rive droite
|
???
|
0,00m
|
Profondeur de la rive droite
|
???
|
0,00 m
|
Débit
|
???
|
843,327 m3/s
|
Vitesse moyenne dans la section
|
???
|
1,128 m/s
|
Vitesse moyenne à la surface
|
???
|
0,112 m/s
|
Profondeur moyenne
|
???
|
5,10m/s
|
Surface mouillée
|
???
|
747,55 m2
|
Périmètre mouillée
|
???
|
143,40m
|
Rayon hydraulique
|
???
|
5,213 m
|
Largeur de la section
|
???
|
140 m
|
N°-Hélice
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1-42750
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La station du Nouhao à Bittou
Présentation de la station
Coordonnées : Latitude 11°11' N -
Longitude 00°17' w
Bassin versant : 4050km2
Equipements : Batterie de 7 échelles sur
INP 80 en rive Gauche côté aval du nouveau pont
Limnigraphe à tambour horizontal, rotation Mensuelle,
réduction 1/10.
Repère
Ancien : borne SH en béton à
l'extrémité du Nouveau pont en rive gauche (29/04/76)
Nouveau : borne SH posée le 19/05/82 Altitude environ
185m
Zéro de l'échelle : 8.247m sous l'ancien
repère
6.96m sous le nouveau repère SH du 19/05/82
La première station sur le Nouhao a été
installée en Mai 1973 au pont de la route BittouSankoinsé
à la frontière BURKINA-TOGO. En 1975 elle a été
déplacée au nouveau pont. Le pied du puits du limnigraphe est
sujet à ensablement fréquent.
A la date du 04 septembre : la station était en crue,
la lecture de l'échelle était de 211cm à 9h45 le 04
septembre. Nous nous sommes entretenus avec le lecteur. Le jaugeage
initialement prévus n'a pas été réalisé pour
des raisons de sécurité à cause du trafic routier
très intense sur le pont.
Conclusion
Ce stage de 15 semaines à la direction
générale des ressources en eau a été une
véritable opportunité d'apprentissage professionnel. Il nous a
permis de concrétiser les enseignements reçus durant notre
formation. Notre stage s'étant entièrement déroulé
dans le domaine de l'hydrologie nous a permis de comprendre le rôle et
l'apport de l'hydrologie dans les problématiques relatives à la
gestion de la ressource en eau. Nous garderons désormais un esprit
ouvert quant au fonctionnement hydrologique des bassins versants à
partir de multiples cas concrets observés durant les différentes
sorties d'études sur le terrain. Nous avons été
initiés également à l'utilisation de logiciels dans le
domaine de l'hydrologie tels que HYDROM3, Tarjau et même de Hydromet qui
est en phase d'essais. Nous sortons de cet stage bien outillé et
prêt à affronté le monde professionnel.