REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE FERHAT ABBAS. SETIF
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT
D'AGRONOMIE
Mémoire de MAGISTER en Sciences
Agronomiques
Spécialité: Agriculture et Développement
Durable
Option: Production Végétale
Thème
Utilisation de la discrimination isotopique du
carbone
comme critère de sélection du blé dur en
relation
avec le bilan hydrique
Présenté par: SEMCHEDDINE
NADJIM
Devant le Jury:
BOUZERZOUR. H
|
:
|
Professeur
|
Président
|
HAFSI. M
|
:
|
Maître de conférences
|
Encadreu r
|
BOUDJENOUIA. A
|
:
|
Maître de conférences
|
Examinateur
|
MESLEM. M
|
:
|
Maître de conférences
|
Examinateur
|
Remerciements
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer toute ma
reconnaissance et remerciements à mon Encadreur, Docteur Hafsi Miloud,
Maître de Conférences à la faculté des Sciences de
l'Université Ferhat Abbas de Sétif qui a fait preuve d'une grande
patience à mon égard et a été d'un grand apport
pour la réalisation de ce travail.
Je tiens aussi à exprimer mes plus grands respects et
mes vifs remerciements au Professeur Bouzerzour H, de la faculté des
Sciences de l'Université Fehat Abbas de Sétif pour l'honneur
qu'il me fait en acceptant de présider le jury.
Mes remerciements les plus profonds au Docteur Boudjenouia A,
et au Docteur Meslem D, Maîtres de Conférences à
faculté des Sciences de l'Université Ferhat Abbas de Sétif
qui ont bien voulu examiner ce travail.
Mes remerciements les plus chaleureux vont également
à ma famille pour son soutien, ses encouragements et sa patience.
Enfin, je remercie tous ceux qui m'ont aidé de prés
ou de loin à réaliser ce travail.
Sommaire
Introduction 1
Chapitre 1. Blé et bilan hydrique
1-Leblé 3
1-1 Cycle de croissance et de développement du blé
3
1-2 Importance économique 4
1-2-1 Dans le monde 4
1-2-2 En Algérie 5
2- Le climat 6
2-1 En Algérie 6
2-2 Impact des changements climatiques sur la production
agricole 7
3- Bilan hydrique 8
3-1 Evapotranspiration réelle (ETR) 10
3-2 Evapotranspiration potentielle (ETP) 10
3-3 Evapotranspiration de référence (ETo) 10
3-4 Evapotranspiration potentielle de la culture (ETc) 10
3-5 Coefficient de culture (Kc) 11
3-6 Evapotranspiration de la culture ajustée (ETc adj)
11
3-7 Sol et bilan hydrique 12
3-7-1 Réserve utile (Ru) 12
3-7-2 Capacité au champ et Point de flétrissement
13
3-7-3 Réserve facilement utilisable (RFU) 14
4- Simulation du bilan hydrique par le modèle
BUDGET 15
4-1 Entrées du modèle 15
4-1-1 Précipitations 15
4-1-2 Evapotranspiration de référence ETo 15
4-1-3 sol 15
4-1-4 Matériel végétal 15
4-2 Programmation 16
4-2 Sorties du modèle et simulation 16
Chapitre 2. Mécanismes d'adaptation à la
sécheresse
1-La sécheresse et ses conséquences
17
2- Mécanismes d'adaptation à la
sécheresse 19
2-1 Adaptations phénologiques 19
2-2 Adaptations morphologiques .20
2-2-1 Système raciner 20
2-2-2 Surface foliaire 21
2-2-3 Glaucescence, pilosité, cire et barbes 21
2-3 Adaptations physiologiques 22
2-3-1 Régulation stomatique 22
2-3-2 Potentiel hydrique et ajustement osmotique 23
Chapitre 3. Efficacité d'utilisation de l'eau et
discrimination isotopique du carbone.
1-Efficacité d'utilisation de l'eau 25
1-1 Efficacité d'utilisation de l'eau comme critère
de sélection 25
1-2 Sélection pour l'efficacité d'utilisation de
l'eau à l'échelle de la feuille 26
1-2-1 Diminution du gradient de la concentration en vapeur d'eau
27
1-2-2 Changement du rapport Ci/Ca 27
2- Discrimination isotopique du carbone 28
2-1 Relation entre ?13C et le ratio Ci/Ca 28
2-2 Relation entre ?13C et l'efficacité
d'utilisation de l'eau 29
2-3 Relation entre rendement en grains et ?13C chez
les céréales 30
3- Interaction entre croissance et utilisation de l'eau
31
Chapitre 4. Matériels et
méthodes.
1- Protocole expérimental 34
2-Notations 34
2-1 Rendement et composantes du rendement 34
2-2 Teneur en chlorophylle 35
2-3 Discrimination isotopique du carbone (Ä13C)
35
2-4 Etat hydrique du sol 35
3- Etude statistique 35
Chapitre 5. Résultats et discussion
1-Résultats 37
1-1 Bilan hydrique par la méthode
gravimétrique 37
1-1-1 Températures 37
1-1-2 Précipitations 37
1-1-3 Etat hydrique du sol selon les horizons 39
1-1-4 Bilan hydrique selon des stades phénologiques 39
1-1-4-1 Semis - Levée 42
1-1-4-2 Levée - Début montaison 42
1-1-4-3 Début montaison - Epiaison 44
1-1-4-4 Epiaison - Maturité 45
Conclusion 45
1-2 Simulation du bilan hydrique par le modèle
BUDGET 46
1-2-1 Paramètres du bilan hydrique 46
1-2-2 Phases de stress hydrique selon la phénologie 46
1-2-2-1 Première phase 46
1-2-2-2 Deuxième phase 47
1-2-2-3 Troisième phase 47
A - Stade épiaison 49
B - Stade post épiaison 50
1-3 Elaboration du rendement 51
1-3-1 Levée ettallage herbacé 51
1-3-2Epiaison 51
1-3-3 Tallage épi 53
1-3-4 Nombre de grains par m2 et fertilité
épi 53
1-3-5 Poids de mille grains 53
1-3-6 Biomasse aérienne et hauteur des chaumes 53
1-3-7 Rendement grain 54
1-3-8 Indice de récolte 54
1-4 Evaluation de quelques paramètres
physiologiques 55
1 -4-1 Teneur en chlorophylle 55
1-4-2 Discrimination isotopique du carbone 56
1-4-3 Efficacité d'utilisation de l'eau et de la
transpiration 57
1-4-3-1 Production de Biomasse 57
1-4-3-2 Rendement grain et EUE 57
2- Discussion des résultats 58
2-1 Relations entre le rendement et ses composantes
58
2-1-1 Biomasse, hauteur et indice de récolte 58
2-1-2 Nombre et poids du grain 60
2-2 Efficacité d'utilisation de l'eau et de la
transpiration en relation avec la discrimination isotopique du carbone
64
Conclusion 69
Références bibliographiques
Annexes
Introduction
Les efforts fournis pour répondre aux besoins
alimentaires de la population mondiale toujours croissants ont conduit à
la détérioration des conditions agricoles dans plusieurs endroits
au monde. La désertification, l'érosion et la salinisation des
sols sont les conséquences et aussi les causes de ces
développements.
Actuellement, environ 20% des terres agricoles autour du monde
sont irriguées, et ces terres fournissent environ 40% de
l'approvisionnement alimentaire au monde. La sécheresse et les
pénuries d'eau menacent la capacité de se nourrir pour de
nombreux pays en développement, particulièrement ceux en
Afrique.
Durant les trente dernières années, le potentiel
du rendement a augmenté approximativement de 0,9% par an. Pour les
prochaines vingt années, on estime qu'il faudrait une croissance de 1,6%
par an pour satisfaire la demande toujours croissante (Reynolds &
al., 2000)
A l'échelle mondiale, près d'un tiers des terres
arables souffre d'un déficit en eau qui limite notamment les rendements
des productions végétales. Dans la plupart des régions du
monde les rendements céréaliers sont périodiquement
exposés au stress hydriques (Lacaz, 2006).
Le développement de plantes tolérantes à
la sécheresse s'est heurté jusqu'à présent à
la grande complexité des mécanismes physiologiques mis en jeu
pour faire face à la sécheresse ainsi qu'à la
variabilité des environnements (type de sol, scénario
climatiques...). Développer des plantes tolérantes à la
sécheresse est un objectif qui pourrait contribuer à
résoudre en partie les problèmes d'autosuffisance alimentaire.
Cette tache nécessite la caractérisation des ressources
génétiques vis- à-vis de la tolérance à la
sécheresse (Lacaz, 2006).
Pour améliorer la stabilité ou augmenter la
production des céréales, deux alternatives se présentent
et doivent d'ailleurs être menées de paire:
i) Poursuivre les investigations sur l'identification et la
définition des caractéristiques morphophysiologiques
d'adaptation, de tolérance ou d'esquive au stress hydrique. Ces
approches permettront la compréhension des mécanismes
développés par les céréales. Ils sont largement
développés par Quizenberry (1982), Acevedo & Ceccarelli
(1987) et Eric & al. (1995).
ii) Développer une approche raisonnée à
une échelle phénologique qui répond aux besoins de la
plante (Brisson & Delecoller, 1992). Ceci permettra de mieux
caractériser la variable hydrique (précipitation), de
repérer les périodes de stress, et de fournir un
complément d'eau par irrigation (Stern & al., 1982). Ceci
peut être réalisé à travers l'identification des
séquences de sécheresse, leurs occurrences, leurs
intensités et leurs durées.
L'efficacité d'utilisation de l'eau (EUE),
définie comme la production de biomasse par unité d'eau
consommée est un caractère important de tolérance à
la sécheresse. La sélection pour l'amélioration de
l'efficacité d'utilisation de l'eau est confrontée à la
lourdeur et au coût des mesures directes sur des effectifs
élevés et en conditions de plein champ.
L'émergence de la méthode isotopique a
complètement modifié ces données. Le formalisme
mathématique des transferts de CO2 et de vapeur d'eau ainsi que celui du
fractionnement isotopique du carbone lors de la photosynthèse permet
d'attribuer à une plante (ou à un organe donné d'une
plante) une valeur de composition isotopique qui révèle son
efficacité d'utilisation de l'eau (Merah, & al., 1999).
Des progrès importants ont par ailleurs
été réalisés au cours des dernières
années dans l'automatisation des analyses. Les avantages
présentés par ce critère dans les programmes de
sélection sont liés à i) sa valeur
intégrative, ii) l'existence d'une variabilité
génétique, iii) de faibles interactions
génotypes x milieu, iv) une forte
héritabilité, v) la facilité de la
préparation des échantillons et vi)
l'automatisation des analyses isotopiques qui conduisent à sa
mesure (Merah, & al., 1999).
Ce travail a pour objectif l'évaluation de la
discrimination isotopique du carbone (?13C), en tant que
critère de sélection pour la tolérance à la
sécheresse en relation avec le bilan hydrique. Une
expérimentation sur une collection comportant des variétés
locales et d'autres provenant d'une sélection CIMMYT/ICARDA a
été menée dans la région de Béni Fouda
(Sétif). Les séquences de développement de la culture ont
été notées, la mesure de la teneur en chlorophylle in
vivo ainsi que l'évaluation du rendement et ses composantes. Des
échantillons de grains ont fait l'objet d'une analyse de la
discrimination isotopique du carbone.
D'autre part, un suivi du bilan hydrique a été
réalisé durant le cycle cultural, afin d'identifier les
séquences de stress, leurs intensités, leurs durées, et
les risques probables de coïncidence de ces occurrences avec les phases
sensibles du cycle de croissance des génotypes étudiés.
Pour cela, deux méthodes ont été utilisées, la
première, gravimétrique basée sur le suivi de la teneur en
eau du sol et la seconde utilisant une simulation du logiciel
BUDGET(Raes, 2004).
1-Le blé
L'histoire de l'homme est intimement liée à
celle des céréales qu'il a très tôt appris à
domestiquer, cultiver et sélectionner (Bonjean & Picard, 1991). Ces
dernières sont considérées comme la base des grandes
civilisations, car elles ont constitué l'une des premières
activités agricoles, fournissant un moyen d'alimentation
régulier, autour duquel l'activité humaine pouvait
s'organiser.
C'est ainsi que les civilisations européennes et
moyen-orientales se sont construites autour du blé, celles de
l'Extrême-Orient autour du riz, celles des peuples amérindiens
autour du maïs et celles d'Afrique noire autour du mil (Anonyme 2007).
Le blé dur semble être développé
dans le bassin méditerranéen depuis le néolithique (Zohary
& Hopf, 1994). Son aire de culture actuelle couvre les parties chaudes et
sèches du moyen orient, de l'Afrique du Nord, de l'ex URSS, de l'Europe
méditerranéenne et les grandes plaines de l'Amérique du
Nord (Elias, 1995)
1-1 Cycle de croissance et de développement du
blé
Les blés sont des monocotylédones,
critère qui détermine notamment le type de germination ainsi que
l'architecture et le type de croissance de la plante. Les blés se
développent dans la première partie de leur cycle sous une forme
herbacée. Ce terme signifie que les céréales se
présentent sous la forme d'un ensemble de feuilles qui se
développent toutes à partir de la même base, le plateau de
tallage. Par la suite la tige principale commence à se développer
ainsi que les tiges secondaires. De nouvelles feuilles apparaissent alors le
long de la tige principale avec des points d'insertion différents que
l'on appelle des noeuds.
Enfin l'épi se développe, grossit et la
floraison a lieu lorsque l'épi est pleinement développé. A
la suite de la floraison l'appareil foliaire se dégrade et devient
sénescent alors que les grains grossissent. Dans la dernière
partie du cycle les grains perdent une grande partie de leur eau et
acquièrent leur dureté définitive.
Le cycle des blés peut donc se décomposer en
deux phases majeures ; une phase d'élaboration de l'appareil
végétatif allant de la germination jusqu'à la floraison,
et une phase de développement du grain débutant à la
floraison et se terminant à la maturité physiologique (Gate,
1995). La première phase correspond à l'accumulation de biomasse
et d'azote via l'absorption d'eau, d'azote du sol et l'activité
photosynthétique. Cette phase correspond également au
développement de l'épi et des épillets. Durant cette phase
se détermine le nombre potentiel de grains par épis à
travers le nombre d'épillets.
Au cours de la deuxième phase, les grains se
développent (embryogenèse et remplissage du grain) et l'appareil
foliaire se dégrade. L'azote et le carbone des feuilles qui se
dégradent (on dit qu'elles deviennent sénescentes) sont
remobilisés vers le grain. Environ 60% de l'azote et de carbone
présent dans le grain à maturité provient de cette
remobilisation (Barbottin & al. 2005). Le complément
provenant de l'assimilation tardive de l'azote du sol. Cette phase post
floraison voit donc l'élaboration progressive des grains à
travers leur prise de volume.
1-2- Importance économique 1-2-1 Dans le
monde
Le blé vient en tête de classement des cultures
stratégiques car il constitue une source alimentaire pour plus de 35% de
la population humaine (Evans, 1993).
La production mondiale a atteint 624 millions de tonnes pour
une superficie de 217 millions d'hectares soit un rendement de 2,8 t/ha. La
Chine, l'Inde et les Etat Unis d'Amérique sont les plus grands
producteurs, représentants à eux seuls, plus de 40% de la
production mondiale de blé pour l'année 2003 (tableau 1).
Le blé dur (Triticum durum Desf. , 2n = 4x =
28, génome AABB) occupe 8 à 10% des surfaces emblavées en
blés et fournis 10 à 15% de la production mondiale des
blés (Loss & Siddique, 1994).
Tableau 1. Production mondiale du blé en tonnes
(FAOSTAT, 2004).
Pays
|
2003
|
2004
|
|
Entonne
|
En%
|
Entonne
|
En%
|
Chine
|
86 100 250
|
16%
|
91 330 265
|
15%
|
Inde
|
65129300
|
12%
|
72060000
|
12%
|
USA
|
63 589 820
|
12%
|
58 881 368
|
10%
|
La Russie
|
34 062 260
|
6%
|
86 658 539
|
14%
|
France
|
30 582 000
|
6%
|
39 641 000
|
6%
|
Australie
|
24 900 000
|
5%
|
22 500 000
|
4%
|
Canada
|
23 552 000
|
4%
|
24 462 300
|
4%
|
Allemagne
|
19 296 100
|
4%
|
25 346 000
|
4%
|
Pakistan
|
19 210 200
|
3%
|
19 767 000
|
3%
|
Turquie
|
19 000 000
|
3%
|
21 000 000
|
3%
|
Argentine
|
14530000
|
3%
|
14800000
|
2%
|
Royaume-Uni
|
14 288 000
|
3%
|
15 706 000
|
3%
|
Iran
|
12900000
|
2%
|
14000000
|
2%
|
Kazakhstan
|
11 518500
|
2%
|
n.c.
|
n.c.
|
Pologne
|
7 858 160
|
1%
|
9450486
|
2%
|
Espagne
|
6290100
|
1%
|
7175000
|
1%
|
Italie
|
6243390
|
1%
|
8000000
|
1%
|
Égypte
|
6 150 000
|
1%
|
7 177 855
|
1%
|
Brésil
|
5899800
|
1%
|
6035500
|
1%
|
Ouzbékistan
|
5 331 000
|
1%
|
n.c
|
n.c
|
Autres pays
|
73 002 847
|
13%
|
75 284 093
|
12%
|
n.c: chiffre non communiqué.
1-2-2 En Algérie
L'Algérie est située au Nord-Ouest de l'Afrique
en bordure de la Méditerranée. Elle couvre une superficie de 2
381 740 de km2. Le Sahara occupe plus de 85% de la superficie total (Touazi
& al., 2004). En 2002, sur les 40 millions d'hectares cultivables,
les terres cultivées ne représentaient que 8.27 millions d'ha
essentiellement concentrés dans la région du nord. Près de
0.5 million d'ha de terres en zone steppique sont en voie de
désertification totale et plus de 7 millions d'ha sont menacés
(FAO, 2005).
La céréaliculture occupe trois millions
d'hectares, environ 35% de la surface agricole utile (Bessad, 2006). Une grande
partie de ces terres sont situées dans les régions semi-arides
(Benlaribi, 1990), qui sont habituellement conduites en culture pluviale
(Mouhouche & Boulassel 1997).
Le blé dur y occupe une superficie importante : un
million d'hectares environ (Benlaribi, 1990) et la production moyenne en
(103 tonne) a été respectivement pour les
périodes 73/76, 77/86 et 87/96 de 835, 738 et 977. En parallèle,
les rendements (t/ha) pour les mêmes périodes ont
été de 1.15, 1.07 et 1.29 respectivement (Hafsi, 2001).
En 1998 la production nationale de blé dur a
enregistré un record avec 1,5 millions de tonne, pour régresser
l'année suivante à 1,1 millions de tonnes faisant
apparaître une tendance à la baisse de la production nationale
(tableau 2). Ce qui montre que la production se caractérise par une
grande variation et les rendements à l'hectare demeurent faibles. La
principale cause de cette fluctuation est la sécheresse (déficits
hydriques et coups de chaleur) (Bouzerzour & Oudina, 1989)
Tableau 2. Production de blé dur dans le monde
en millions de tonnes
(CIC, 2000).
Pays
|
Année
|
1 998
|
1999
|
Union Européenne
|
8,4
|
7,4
|
Canada
|
6,1
|
4
|
Turquie
|
4
|
3,5
|
Etats-Unis
|
3,8
|
3,1
|
Syrie
|
2,6
|
1,5
|
Algérie
|
1,5
|
1,1
|
Maroc
|
1,5
|
0,8
|
Tunisie
|
1,1
|
1,2
|
Kazakhstan
|
1
|
1,5
|
Autres
|
3
|
2,5
|
Total
|
33
|
26,6
|
2- Le climat
La détermination du climat est effectuée
à l'aide de moyennes établies à partir de mesures
statistiques et annuelles et mensuelles sur des données
atmosphériques locales: température, précipitations,
ensoleillement, humidité, vitesse du vent. Sont également pris en
compte leur récurrence ainsi que les phénomènes
exceptionnels.
L'écorégion méditerranéenne
comprend toutes les régions où règne un climat
méditerranéen. Elle se définit en termes de
similarités climatiques et bioclimatiques. Outre les pays situés
autour de la Méditerranée, la Californie, le Chili central, le
sud- ouest et une partie du Sud de l'Australie et la région du Cap
d'Afrique du Sud font aussi partie de l'écozone
méditerranéenne car ils ont des zones bioclimatiques comparables
(Naveh & Lieberman, 1984).
L'écosystème de type méditerranéen
se caractérise par des étés chauds et des hivers doux, un
apport modéré d'air marin toute l'année, des
précipitations moyennes concentrées dans les mois d'hiver avec
des étés très secs, de longues périodes
ensoleillées avec quelques nuages, notamment en été
(Leisz, 1982).
La partie orientale de la péninsule Ibérique,
les côtes septentrionales de l'Afrique (Algérie, Égypte,
Libye, Maroc et Tunisie), l'île de Crète, Chypre et les îles
Baléares constituent la zone aride de la région
méditerranéenne. Dans ces zones les précipitations
annuelles moyennes sont inférieures à 400mm (Gottman, 1979;
Wheller & Kostbade, 1 990).Cependant, suivant l'altitude, la direction des
montagnes et la situation orographique, le climat méditerranéen
connaît un grand nombre de variations.
2-1 En Algérie
Trois ensembles fortement contrastés climatiquement
caractérisent le territoire algérien:
- Le Sahara, ensemble désertique aride
(pluviométrie moyenne inférieure à 100 mm/an).
- Le littoral et les massifs montagneux: le climat est de type
méditerranéen, avec des pluies très violentes en hiver
provoquant une forte érosion. En été, les
précipitations sont extrêmement rares et les chaleurs très
fortes. Les pluies pouvant atteindre 1600 mm/an sur les reliefs sont
irrégulières d'une année sur l'autre et inégalement
réparties.
- Les hauts plateaux occupent environ 9% de la superficie
totale, dont 5 millions d'ha de terres agricoles, sont
caractérisés par un climat semi aride (pluviométrie
comprise entre 100 et 400 mm/an) (FAO, 2005).
Les hauts plateaux qui concernent plus de 80% de la
céréaliculture algérienne, sont sous la triple influence
de l'Atlas tellien qui limite les précipitations hivernales, de l'Atlas
saharien et du Sahara, et de l'altitude qui entraîne des gelées
tardives (Blady, 1993).
Cependant, le climat des hauts plateaux présente des
spécificités par rapport au climat des autres zones semi-arides
du bassin méditerranéen. A titre d'exemple, la
pluviométrie annuelle à Alep (Syrie) et à Sétif est
assez voisine, mais la répartition est très différente. A
Alep, 60% des pluies annuelles tombent en hiver contre 30% seulement à
Sétif (même pluviométrie annuelle). Autre constat, les
gelées nocturnes se prolongent plus tard dans l'année au niveau
des hauts plateaux comparé au moyen orient. A Sétif à
titre d'exemple, les gelées se prolongent une année sur deux
jusqu'au mois de Mai (Hafsi, 2001).
En effet la mauvaise répartition des
précipitations dans l'espace et dans le temps représente le
principal facteur limitant l'amélioration du rendement grain des
céréales conduites en culture pluviale. Mis à part la zone
de l'extrême Nord-Est de l'Algérie, toutes les cultures
céréalières subissent un déficit hydrique
d'intensité, de durée et de fréquence variables en
fonction de la quantité et de la répartition des
précipitations annuelles propres à chaque zone de culture. En
année sèche, des surfaces considérables sont
déclarées non productives. Le reste des surfaces emblavées
connaissent des rendements faibles qui sont souvent à la limite du seuil
de rentabilité (Mouhouche & Boulassel, 1997).
2-2 Impact des changements climatiques sur la production
agricole
Le Bassin méditerranéen est l'un des centres
mondiaux de la diversité des plantes (vavilov, 1951). Avec
l'Algérie, l'agriculture du Maghreb comporte des paysages
extrêmement diversifiés mais qui ont pour caractéristiques
communes d'être, à des degrés divers, limités par
les ressources hydriques, et aussi sujets à de grandes fluctuations en
fonction de la variabilité climatique (Rousset & Arraus, 2006).
Le changement climatique est devenu une réalité
mondiale admise par l'ensemble de la communauté scientifique et
largement mis en avant par les médias (Galliot 2007). Les prospectives
fondées sur le changement climatique font ainsi peser des risques
importants sur les systèmes agricoles (Rousset & Arrus, 2006).
Dans beaucoup d'études, l'impact du changement du
climat sur la croissance et le rendement des cultures est analysé par
simulation dans des modèles (Kenny & al., 1993; Acock &
Acock, 1993; Grashoff & al.1995).
Hulme & al., (2000), dans leur étude
centrée sur la région du Maghreb, estiment un
réchauffement de l'ordre de 1°C entre 2000 et 2020 et une
perturbation des régimes pluviométriques avec une tendance
à la baisse, de l'ordre de 5 à 10 %. A plus long terme, la
température pourrait augmenter de 3°C d'ici 2050 et dépasser
les 5°C en 2100, alors que les précipitations diminueraient de 10
à 30 % d'ici 2050 et de 20 à de 50 % en 2100. Des changements
dans les moyennes, mêmes faibles, impliquent une augmentation de la
fréquence des extrêmes climatiques (Katz & Brown, 1992). Les
risques principaux concernent alors; une probable augmentation de la
fréquence et de l'intensité des sécheresses et de la
concentration des épisodes pluvieux sur des périodes très
courtes. Les conditions climatiques défavorables de ces dernières
décennies pourraient progressivement devenir la norme au Maghreb,
faisant peser des risques considérables sur l'agriculture (Rousset &
Arrus, 2006).
En plus des changements dans les précipitations et la
disponibilité totale en eau pour l'irrigation qui affecte directement la
production agricole, les modifications dans le mode d'utilisation de l'eau par
les plantes cultivées au cours de la saison peuvent affecter le
rendement. Spécialement préoccupant est le changement du
fonctionnement physiologique de la végétation suite à la
modification de la composition atmosphérique. La plupart des plantes
réagissent aux variations de la concentration en CO2 par une
modification de la réponse stomatique qui affecte non seulement la
croissance mais aussi la transpiration. La nature complexe de la réponse
physiologique en interaction avec les processus micro
météorologiques au niveau de la feuille et du couvert
végétal exige plus d'attention (Van de Geijn & Goudriaan,
1997).
Le changement climatique implique alors d'envisager la forme
et l'ampleur des impacts potentiels sur l'agriculture et d'analyser les
stratégies d'adaptation des systèmes agricoles envisageables pour
les prochaines décennies (Rousset & Arrus 2006).
3- Bilan hydrique
Le bilan hydrique est établi pour un lieu et une
période donnés par comparaison entre les apports et les pertes en
eau dans ce lieu et pour cette période. Il tient aussi compte de la
constitution de réserves et des prélèvements
ultérieurs sur ces réserves. Les apports d'eau sont
effectués par les précipitations.
Les pertes sont essentiellement dues à
l'évapotranspiration.
Les deux grandeurs sont évaluées en
quantité d'eau par unité de surface, mais elles sont
généralement traduites en hauteurs d'eau, l'unité la plus
utilisée étant le millimètre. Ces deux grandeurs
étant ainsi physiquement homogènes, on peut les comparer en
calculant soit leur différence (Précipitations moins
évaporation), soit leur rapport (précipitations sur
évapotranspiration.).
Le bilan est évidemment positif lorsque la
différence est positive ou que le rapport est supérieur à
un. L'écoulement à partir d'une unité de surface sera
compté dans les pertes. L'infiltration est considérée
comme une mise en réserve sous forme de nappes souterraines ou d'eau
capillaire dans le sol. Les précipitations solides constituent des
réserves immédiatement constituées. Elles ont une
durée variable, inter saisonnière dans le cas des tapis neigeux,
inter saisonnière et interannuelle dans le cas des glaciers, voire inter
séculaire dans le cas de calottes polaires ou des grandes masses de
très hautes montagnes (Anonyme, 2004).
L'expression générale utilisée pour le
calcul du bilan hydrique (Fraquin, 1973):
ETR = P-R-D- ÄRu (1)
ETR : évapotranspiration réelle, P :
précipitation, R : ruissellement, D : drainage profond, ÄRu :
variation de la réserve utile du sol de chaque période de temps
considérée.
En général, l'expression du bilan est
susceptible de subir des simplifications. Compte tenu de la topographie et de
l'infiltrabilité des parcelles étudiées, le drainage comme
le ruissellement, ou les deux ensemble peuvent être
négligés (De cockborne & al, 1995), (Rezgui & al., 2005),
(Merabet & Boutiba, 2005).
Une estimation du bilan hydrique peut être obtenue
à partir de la comparaison des valeurs d'évapotranspiration
réelle (ETR) et potentielle (ETP) (Mounier, 1994) servant de base aux
études agro climatologiques (Statyer, 1968). Du point de vue climatique,
le bilan hydrique potentiel (BHP = P - ETP) est la variable indicatrice la plus
pertinente du déficit hydrique (Choisnel, 1992). Il est obtenu par la
différence entre la pluie et l'ETP.
Mais pour mieux caractériser les conditions
d'alimentation en eau du végétal, il faut tenir compte de
l'influence de la nature du sol et de sa position topographique, le
raisonnement doit aller au-delà du bilan hydrique potentiel, il doit se
faire en terme de bilan hydrique pédologique par le suivi du profil
hydrique (Rognon,1994). Le recours au bilan hydrique pédologique permet
l'estimation de l'évapotranspiration réelle (ETR) qui, par
définition, dépend du niveau d'évapotranspiration
potentielle (ETP), de l'humidité du sol, et de la régulation
stomatique (Tuzet & Perrier, 1998).
A l'échelle de la parcelle, la méthode la plus
rigoureuse pour établir un bilan hydrique sous culture, est
l'utilisation d'un humidimètre à neutrons couplé à
des tensiomètres (Vachaud & al., 1985). Une sonde est
introduite dans le sol à travers des tubes enfoncés verticalement
et maintenus en place pendant toute la culture. Cet appareil permet
d'évaluer le taux d'humidité du sol et sa variation dans le
temps, au même endroit. Cette variation de l'humidité a,
globalement et en absence de ruissellement, trois sources: les apports d'eau,
la consommation en eau de la culture (extraction racinaire) et les flux
hydriques (drainage, remontées capillaires sous la zone racinaire).
Pour évaluer les différents termes du bilan, il
faut estimer les flux sous la zone racinaire. Ceci se fait
généralement grâce à des tensiomètres
placés en profondeur. Il s'agit là de techniques relativement
complexes et délicates à mettre en oeuvre. A défaut de
cette technique, on peut plus simplement utiliser une tarière pour
prélever du sol et mesurer son humidité pondérale
après séchage à l'étuve. On ne mesure alors que des
variations d'humidité dans le profil.
Une autre méthode consiste à utiliser un
modèle de simulation du bilan hydrique. L'évaluation des termes
du bilan se fait par calcul. Différents modèles de simulation
plus ou moins sophistiqués sont disponibles; comme CROPWAT
(FAO, 1992) ou BUDGET (Raes, 2004). Dans tous les cas, il est
évident que la précision et la validité des
paramètres de sortie du modèle (ETR, drainage) dépendent
de la précision des paramètres d'entrée (pluies, ETP, ETM,
dynamique racinaire, etc.).
3-1 Evapotranspiration réelle (ETR)
L'ETR est l'évapotranspiration qui se produit
effectivement au dessus d'une couverture végétale, l'apport d'eau
étant constitué par les seules précipitations. Elle est
fonction de la quantité d'eau disponible, du pouvoir évaporant de
l'air et de la capacité de rétention du sol (Samba & Diop,
2000).
3-2 Evapotranspiration potentielle (ETP)
L'ETP est l'association de l'évaporation de l'eau
à partir de toute surface et de la transpiration provenant des plantes
(Chang, 1965) quand la fourniture en eau au substratum terrestre n'est pas
limitée (Pédelaborde; 1968). L'ETP peut être mesurée
par l'utilisation des cases lysimétriques ou estimée à
partir de formules mathématiques : Thornthwaite (1948) ; Penman (1948),
Turc (1961), PenmanMonteih (1981)...etc., prenant en compte les variables
climatiques (température, pluies, vent, etc.).
3-3 Evapotranspiration de référence
(ETo)
L'évapotranspiration de référence (ETo)
(figure 1), est définie comme l'ensemble des pertes en eau par
évaporation et transpiration d'une surface de gazon de hauteur uniforme,
en pleine période de croissance, recouvrant complètement le sol
et abondamment pourvue en eau (Allen & al,1998). La détermination de
l'ETo peut être faite : soit directement à l'aide de
lysimètre ; soit indirectement à l'aide de formules empiriques et
théoriques qui combinent des variables climatiques en se servant de
logiciel spécifique tel que l' ETo (Raes, 2000).
Figure 1 .Evapotranspiration de référence
(ETo).
3-4 Evapotranspiration potentielle de la culture
(ETc)
L'évapotranspiration d'un sol couvert par de la
végétation est difficile à estimer. Pour faciliter la
tâche et dans un souci d'homogénéisation des
modèles, les chercheurs sont arrivés à déterminer
les besoins en eau des cultures, par la correction de
l'évapotranspiration potentielle (ETo) d'une culture de
référence, qui est le gazon, par un coefficient appelé
"coefficient cultural" (kc) en utilisant la formule suivante:
ETc=kc*ETo. (2)
L'échelle de temps sur laquelle les besoins sont
calculés peut être l'heure, la journée, la décade,
le mois ou la phase de croissance, selon l'objectif poursuivi et la
disponibilité de données. (Allen, 1998). L' ETc est
calculée dans les conditions de culture optimum à savoir ;
absence de maladie, culture bien fertilisée et un état hydrique
édaphique optimum (figure 02).
Figure 2. Evapotranspiration de culture (ETc). 3-5
Coefficient de culture (Kc)
La valeur du coefficient Kc (tableau 3) est largement
affectée par la nature de la culture, sa hauteur, sa durée de
cycle, et son taux de croissance, mais aussi par la fréquence des pluies
ou de l'irrigation au début du cycle de la culture. Kc est toujours
établi expérimentalement au début, pour une région
et une culture données, puis ensuite confiné dans des tables pour
une utilisation ultérieure dans la même région ou dans une
région similaire.
Tableau 03. Coefficient cultural du
blé.
|
Germination Levée
|
Levée Montaison
|
Montaison Epiaison
|
Epiaison Maturation
|
Source
|
Kc
|
0,5
|
1
|
1,2
|
1
|
(Arles, 1986)
|
0,17-1,10
|
1,10-1,15
|
1,15
|
1,15-0,35
|
(Raes,2004)
|
0,3-0,4
|
0,7-0,8
|
1,05-1,2
|
1,2-0,25
|
(FAO, 1992)
|
3-6 Evapotranspiration de la culture ajustée (ETc
adj)
L'ETc adj (figure 3) est l'évapotranspiration
réelle de la culture sous des conditions agronomiques non optimales
c'est à dire qui diffèrent des conditions standards,comme la
présence d'animaux nuisibles, fertilisation insuffisante,
salinité du sol, les maladies, stress hydrique... , d'ou l'introduction
du coefficient de stress Ks (Allen, 1998). L'évapotranspiration de la
culture sera donc ajustée et calculée par la formule (3):
ETc adj = ETo * Kc * Ks avec 1 = Ks = 0 (3)
En absence de stress Ks = 1 et en présence de stress, Ks
est inférieur à 1
Figure 3. Evapotranspiration de culture ajustée
(ETc adj).
3-7 Sol et bilan hydrique
L'état hydrique des sols correspond à la
quantité d'eau qu'un sol est susceptible de renfermer, dans l'absolu et
dans la réalité. Les sols contiennent plus ou d'humidité
et leur état hydrique dépend de la capacité des
réservoirs des matériaux à absorber et à conserver
de l'eau. En fonction de la quantité d'eau présente dans le sol,
il existe une grande variété de son état hydrique.
D'une manière générale, dans les sols on
distingue quatre principaux types (états) d'eau en fonction de la taille
des porosités : l'eau; capillaire, hygroscopique, d'hydratation et l'eau
libre qui s'écoule librement, dans des macroporosités, des
fissures larges de quelques centimètres à quelques
millimètres voire moins, mais qui permettent un écoulement sous
l'effet de la gravité. Une grande partie de l'eau libre circule en
profondeur dans les fissures et les porosités des matériaux qui
forment les versants pour rejoindre des nappes qui peuvent alimenter les cours
d'eau.
3-7-1 Réserve utile (Ru)
C'est la quantité d'eau du réservoir d'un sol
pouvant être plus ou moins facilement utilisée par les racines
d'une plante (Thornthwaite & Mather, 1957), variant au cours du temps en
fonction des apports, et des pertes dues à l'ETR du couvert
végétal (Jacquart & Choisnel, 1995).
La réserve d'eau utile du sol (RU) est définie
par les paramètres hydriques du sol : la capacité de
rétention et le point de flétrissement permanent, et par la
profondeur utile qui peut être limitée; soit par des facteurs
pédologiques : encroûtement, nappe phréatique salée,
soit par l'enracinement des cultures (Damagnez, 1975).
La réserve en eau du sol est le volume d'eau disponible
par rapport à un volume donné du sol dans un temps bien
déterminé. Les variations des réserves en
eau du sol (ÄW) exprimée en mm d'eau, sont
calculées par tranche d'épaisseur z, en centimètre, avec
la formule suivante:
ÄW = (ó/10) * ÄH * ÄZ (4)
Où ó est la densité apparente du sol,
ÄH est la variation d'humidité pondérale du sol et ÄZ
est la variation des tranches d'épaisseur du sol en cm (Damagnez,
1975).
L'estimation de la réserve utile en eau (RU) est obtenue
par la relation (5) (Allen & al., 1998):
EU=(èFC-èWP)
|
(5)
|
RU = EU * Zr = (èFC - èWP) * Zr
|
(6)
|
RFU=RU*f
|
(7)
|
|
EU est la teneur en eau utile du sol (mm/m). EU est la
différence entre le contenu en eau à la capacité au champ
(èFC) et la teneur en eau au point de flétrissement (èWP).
Zr (m), la profondeur d'enracinement maximale, déterminée pour
des cultures arrivées à maturité et cultivées sur
sol profond. RU (mm) est l'eau accessible aux végétaux dans le
volume de sol exploité par leurs racines.
3-7-2 Capacité au champ et Point de
flétrissement
La capacité au champ est la quantité d'eau qu'un
sol (saturé en eau) est capable de retenir après un ressuyage par
la force gravitaire de l'eau libre. Elle représente environ 75% de la
capacité maximale de rétention pour chaque type de sol (Chen
& Dudhia, 2001). Le point de flétrissement correspond à
l'humidité qui n'est plus extractible par les plantes, excepté,
les halophytes et certaines espèces ligneuses xérophytes
(Halitim, 2006).
Chaque famille texturale (tableau 4) présente des
caractéristiques hydriques propres et notamment une valeur de
"réserve en eau" théorique. On utilise un tableau de
correspondance entre la texture et la réserve en eau par unité
volumique mis en point par l'INRA (Jamagne & al., 1977).
Le réservoir en eau du sol est estimé en
additionnant les valeurs contenues pour chaque horizon. Cette démarche
s'appuie donc sur des hypothèses simplificatrices et surtout elle
considère que la texture est la seule caractéristique qui
intervient dans la rétention en eau, ce qui n'est
généralement pas le cas (Halitim, 2006).
Tableau 4. Réserve en eau du sol selon la texture
(Jamagne & al., 1977).
Classe de texture
|
Humidité
à la capacité au champ (en
%)
|
Humidité au point de
flétrissement (en %)
|
Réserve utile (%)
|
Densité apparente (grs/cm3 )
|
Réserve utile (mm/cm3)
|
S
|
8
|
3
|
5
|
1,35
|
0,70
|
SL
|
12
|
5
|
7
|
1,40
|
1,00
|
SA
|
19
|
10
|
9
|
1,50
|
1,35
|
LIS
|
15
|
7
|
8
|
1,50
|
1,20
|
LS
|
19
|
9
|
10
|
1,45
|
1,45
|
LmS
|
20
|
9
|
11
|
1,45
|
1,60
|
LSA
|
22
|
11
|
11
|
1,50
|
1,65
|
LAS
|
24
|
12
|
12
|
1,45
|
1,75
|
LI
|
17
|
8
|
9
|
1,45
|
1,30
|
Lm
|
23
|
10
|
13
|
1,35
|
1,75
|
LA
|
27
|
13
|
14
|
1,40
|
1,95
|
AS
|
33
|
22
|
11
|
1,55
|
1,70
|
A
|
37
|
25
|
12
|
1,45
|
1,75
|
AL
|
32
|
19
|
13
|
1,40
|
1,80
|
ALo Sédimentaire
|
29
|
18
|
11
|
1,50
|
1,65
|
ALo Altération
|
38
|
25
|
13
|
1,30
|
1,70
|
3-7-3 Réserve facilement utilisable
(RFU)
La réserve facilement utilisable (RFU) est la
quantité d'eau qu'une plante peut extraire d'un sol sans que sa
production ne soit affectée de façon notable. Elle est
définie par l'introduction d'un coefficient empirique, f. Ce coefficient
représente le risque potentiel de soumettre la plante à un stress
hydrique, celui ci est fonction de la culture. Il est
généralement admis de lui donner une valeur de 2/3 (Van Laere,
2003).
La réserve facilement utilisable (RFU) varie entre des
limites importantes. Cette réserve facilement utilisable ne peut pas
être déterminée a priori pour chaque sol, car elle est sous
la dépendance étroite de la dynamique d'exploitation des
réserves d'eau du sol; elle dépend en particulier du volume de
sol exploité par les racines et de la vitesse de dessèchement du
sol qui fait intervenir des facteurs climatiques tels que
I'évapotranspiration potentielle. Cette aptitude plus ou moins grande
à utiliser les réserves d'eau du sol se traduit, pour des apports
d'eau identiques - pluie et irrigation ou épandage de crue - par une
consommation d'eau réelle plus ou moins élevée. Toutes les
conditions de sol étant égales, une culture dont l'enracinement
est dense et profond pourra se contenter d'apports d'eau relativement
espacés, mais importants, à condition que la réserve utile
du sol soit grande (Damagnez ,1975).
4- Simulation du bilan hydrique par le modèle
BUDGET
Le modèle BUDGET (Raes, 2004) a
été développé par la faculté des sciences de
l'université de Leuven (Belgique). Le fonctionnement de ce modèle
requiert l'entrée de certains paramètres pour permettre la sortie
d'autres paramètres, sous forme numérique et graphique. Aussi, ce
modèle permet la simulation de l'état hydrique du sol ainsi que
les contraintes de la croissance et du développement pour des cultures
conduites, en irriguée ou en sec.
4-1 Entrées du modèle
Elles sont d'ordre climatiques, édaphiques et culturales.
Les données sont classées on cinq modules de
paramètres:
4-1-1 Précipitations
Elles sont fournies par des stations
météorologiques. Selon leurs disponibilités, les
précipitations sont saisies (en millimètre) parjour, par
décade ou par mois. Pour notre étude nous avons utilisé
les données provenant d'une station météo, limitrophe de
notre site, appartenant à l'exploitation agricole collective Dahel
Nouari
4-1-2 Evapotranspiration de référence
ETo
Elle est introduite (en millimètre) par jour, par
décade ou par mois. Elle peut être obtenue par mesure sur des
cases lysimétriques ou estimées à partir des formules
empiriques. Dans notre expérimentation, nous l'avons estimé
à partir de la formule de Penman Montheil (1990), modifiée et
recommandée par la FAO (1998), On utilisant le logiciel ETo (2000).
4-1-3 sol
Les données requises sont; la texture du sol, le nombre
et la profondeur des horizons ainsi que leurs caractéristiques hydriques
(capacité de rétention, capacité au champs, point de
flétrissement.. .etc.), le drainage et le ruissellement des eaux en
surface. Dans notre essai, ses deux derniers paramètres ont
été négligés.
4-1-4 Matériel végétal
Elle représente le quatrième module avec 09
paramètres requis : la duré des stades de croissance du
végétal et les coefficients de culture correspondants, le
paillage en surface, le taux du couvert végétal, le niveau de
croissance des racines durant le cycle, le taux d'extraction de l'eau suivant
la profondeur d'enracinement, la tolérance à la salinité,
le coefficient de la tolérance au stress hydrique (selon
l'épuisement de la RFU), le coefficient de stress due à un
engorgement en eau et enfin le coefficient de sensibilité du rendement
durant les phases de croissance.
Dans notre expérimentation, nous avons fixé les
mêmes paramètres pour tous les génotypes, sauf ceux
relatifs aux stades de croissance (levée, épiaison et
maturité) qui ont été paramétrés.
4-2 Programmation
Le dernier module comporte de nombreux paramètres dont
nous citons quelques uns: il s'agit surtout de l'établissement des
conditions initiales et finales de la simulation telle que la réserve en
eau du sol, les coefficients de calcul de l'évaporation (équation
de Ritchie), la procédure de calcul des pluies efficaces, etc.
4-3 Sorties du modèle et simulation
Une fois que tous les paramètres sont introduits et la
période de simulation fixée, le programme offre la
possibilité de sortie de nombreux paramètres (tableau 5) qui sont
présentés sous forme numérique et graphique. Aussi,
BUDGET indique si un stress hydrique se manifeste ainsi que la
prédiction du taux de diminution du rendement.
Tableau 5. Paramètres de sortie du modèle
BUDGET.
-Transpiration relative
|
-Evaporation relative
|
-Evapotranspiration relative
|
-Transpiration potentielle
|
-Evaporation potentielle
|
-Evapotranspiration potentielle
|
-Transpiration réelle
|
-Evaporation réelle
|
-Evapotranspiration réelle
|
-Drainage journalier
|
-ETo journalière
|
-Pluies journalières
|
-Cumul du drainage
|
-Cumul d'ETo
|
-Cumul des pluies
|
-Ruissellement journalier
|
-Cumul du ruissellement
|
-Réserve en eau
|
1- La sécheresse et ses conséquences
La sécheresse est une notion relative, car non
seulement ses manifestations sont diverses mais sa définition même
varie en fonction de son impact et selon l'approche scientifique
(Reyes-Gómez & al., 2006).
En agriculture, la sécheresse est définie comme
un déficit marqué et permanent de la pluie qui affecte les
productions agricoles estimées d'après des valeurs moyennes ou
attendues (Gadsden & al., 2003). D'un point de vue
météorologique, la sécheresse est une absence
prolongée, un déficit significatif, voire une faible
distribution, des précipitations, en relation avec une valeur dite
normale (McKee, & al., 1993). En hydrologie, on parle de
sécheresse dès lors qu'à l'échelle régionale
la hauteur des pluies est inférieure à la moyenne
saisonnière, ce qui se traduit par un approvisionnement insuffisant des
cours d'eau et des réserves d'eau superficielles ou souterraines.
Les socio-économistes, quant à eux, parlent de
sécheresse quand les pluies sont insuffisantes et ont des effets
désastreux sur les populations et sur l'économie
régionale.
Une autre approche de la sécheresse est celle des agro
pastoralistes qui mettent davantage l'accent sur la
sévérité et la fréquence d'un
phénomène qui reste tout relatif. Pour eux, une année
sèche chaque décennie est souvent critique et permet
d'évaluer les effets réels du manque d'eau (Dyer, 1984).
1-2 Effets du déficit hydrique sur le
végétal
L'eau est la ressource naturelle qui limite le plus les
rendements en agriculture (Boyer, 1982). Au niveau des hautes plaines
semi-arides d'Algérie, la sécheresse est souvent le facteur
principal qui affecte la production du blé (Larbi & al.,
1998).
En effet, L'eau est le constituant pondéral le plus
important des végétaux (50 à 90% de leur masse de
matière fraîche). Elle est le milieu dans lequel a lieu la
quasi-totalité des réactions biochimiques; elle joue le
rôle de solvant, substrat et de catalyseur. Par la pression qu'elle
exerce sur les parois, l'eau permet la turgescence cellulaire qui est
indispensable au port érigé des plantes herbacées et
à l'expansion cellulaire dans les tissus en croissance. La turgescence
est également à la base des mouvements des organes (feuilles,
étamines) et des cellules (stomates). A l'échelle de l'organisme,
l'eau permet de véhiculer les substances nutritives, les déchets
du catabolisme et des phytohormones (Martre, 1999).
Le stress hydrique affecte plusieurs variables de
fonctionnement de la plante, telles que la température foliaire (Wiegand
& al., 1983; Patel & al., 2001; Luquet & al.,
2004), la conductance stomatique (Penuelas & al., 1992;
Yagoubi, 1993), la photosynthèse (Idso & al., 1981; Moran
& al., 1994; Yuan & al., 2004) et la surface foliaire
(Penuelas & al., 1992).
Une diminution de la teneur en l eau de la plante se traduit
immédiatement par une réduction de la croissance en dimension
avant même que la photosynthèse ne soit affectée (Turner,
1997).
D'après Amigues &., al (2006), à
l'échelle annuelle, les conséquences d'une sécheresse
dépendent de sa période de démarrage (par rapport au stade
cultural) et de sa durée d'action. Les effets observés au champ
le plus souvent sont:
- une levée incomplète et
irrégulière (en vagues) : défaut de peuplement plus grave
pour les cultures qui ne se ramifient pas (betterave, tournesol...),
hétérogénéité dans les stades
phénologiques jusqu'à la récolte...
- une implantation racinaire médiocre et superficielle :
couverture du sol retardée, carences précoces, sensibilité
à la sécheresse de fin de cycle...
- un défaut ou un retard de mise en solution des engrais
(azotés) et des pertes par volatilisation
- un défaut de prélèvement du nitrate dans
les horizons superficiels, qui sont les plus Concentrés et les plus
sensibles à la sécheresse édaphique
- une réduction de la surface foliaire, de la biomasse
aérienne et des organes
fructifères, en raison d'un
défaut de transpiration et d'une carence azotée.
- une sénescence accélérée et un
défaut de remplissage du grain (ou une réduction
de calibre des fruits)
- des conséquences variables sur la qualité du
grain ou du fruit.
1-3 Effet du déficit hydrique sur le
blé
Outre son rôle dans la photosynthèse, dans le
transport et l'accumulation des éléments nutritifs ainsi que dans
la division cellulaire et la régulation thermique, l'eau joue un
rôle essentiel dans la croissance et le développement des plantes
cultivées (Riou, 1993). Un déficit hydrique se traduit par une
réduction de la croissance de la plante et/ou de sa production par
rapport au potentiel du génotype. Un déficit hydrique
précoce affecte en parallèle la croissance des racines et des
parties aériennes, le développement des feuilles et des organes
reproducteurs (Debaeke & al 1996).
Le déficit hydrique peut engendrer des pertes de
rendement à n'importe quel stade de développement du blé.
Chez le blé dur (Triticum durum Desf.), en région
méditerranéenne, la sécheresse est une des causes
principales des pertes de rendement, qui varient de 10 à 80% selon les
années (Nachit & al., 1998). La sécheresse de
début de cycle coïncide avec le démarrage de la culture
(levée, tallage) et celle de fin du cycle, qui est la plus
fréquente et qui affecte le remplissage des grains (Watts & El
Mourid, 1988).
Le rendement en grains chez le blé dépend
fortement du nombre de grains par épi, du poids de grains par épi
et du nombre d'épis par m2. (Assem & al., 2006). Le tallage
est l'un des principaux facteurs déterminant le rendement en grains chez
les céréales (Hucl & Baker, 1989) et une carence hydrique
précoce durant la phase végétative réduit le nombre
et la taille des talles chez le blé (Davidson & Chevalier, 1990),
(Stark & Longley, 1986) et (Blum & al., 1990). Un
déficit hydrique à la montaison se traduit par la
régression du nombre d'épis par m2, la régression intense
des talles et/ou la diminution du nombre de grains par épi (notamment
par accroissement du taux d'avortement des épillets et l'induction de
stérilité mâle) (Slama & al., 2005).
À la fin de la montaison, 10-15 jours avant
l'épiaison, la sécheresse réduit le nombre de fleurs
fertiles par épillet (Debaeke & al 1996). Le manque d'eau
après la floraison, combiné à des températures
élevées, entraîne une diminution du poids de 1000 grains
par altération de la vitesse de remplissage des grains et/ou de la
durée de remplissage (Triboï, 1990). Au cours du remplissage des
grains, le manque d'eau a pour conséquence une réduction de la
taille des grains (échaudage), réduisant par conséquent le
rendement (Gate, 1993).
2- Mécanismes d'adaptation à la
sécheresse
La tolérance d'une plante à une contrainte
hydrique peut être définie, du point de vue physiologique, par sa
capacité à survivre et à croître et, du point de vue
agronomique, par l'obtention d'un rendement plus élevé que celui
des plantes sensibles (Slama & al., 2005).
Il existe une large gamme de mécanismes de
tolérances à la sécheresse qui ne sont pas exclusifs les
un des autres et qui peuvent même être complémentaire (Jones
& al., 1980). Ces mécanismes sont d'ordre
phénologique, morphologique, physiologique.
Ainsi, la tolérance du blé à la
contrainte hydrique peut être associée à une
précocité d'épiaison (Makhlouf & al., 2006),
à un système radiculaire abondant (Hurd, 1974) et (Passioura,
1983), à une fermeture rapide des stomates, à une grande
efficacité d'utilisation de l'eau (Green & Read, 1983) ou au
maintien d'un potentiel de turgescence élevé (Kreim &
kronstad, 1981) et (Morgan & Gordan, 1986).
Diverses classifications des mécanismes de
tolérance à la sécheresse ont été
élaborées. Turner (2001) a décrit les principaux
caractères impliqués dans les trois grands mécanismes,
leur utilité et leur facilité d'utilisation pour la
sélection (tableau 6).
2-1 Adaptations phénologiques
L'esquive permet à la plante de réduire ou
d'annuler les effets de la contrainte hydrique par une bonne adéquation
de son cycle de culture à la longueur de la saison des pluies. (Amigues
&., al 2006).
La précocité constitue un important
mécanisme d'esquive de la sécheresse de fin de cycle (Ben Naceur
& al., 1999). Le rendement de nombreuses variétés a
été amélioré grâce au raccourcissement des
longueurs de cycle chez pratiquement toutes les espèces cultivées
annuelles (Turner & al., 2001), sur les légumineuses
(Subbarao, 1995), comme sur les céréales (Fukai & al.,
1999).
La précocité au stade épiaison est une
composante importante d'esquive du stress de fin de cycle chez le blé
dur. Compte tenu de la distribution aléatoire des précipitations
dans les régions arides à semi-arides, l'adoption de
variétés à cycle relativement court est nécessaire
(Makhlouf & al., 2006). Fisher & Maurer (1978) notent que
chaque jour de gagner en précocité génère un gain
en rendement de 30 à 85 kg/ha
Tableau 6. Principaux caractères impliqués
dans les mécanismes de tolérance à la sécheresse
(Turner & al., 2001).
Mécanisme
|
Utilité
|
Facilité de sélection
|
1-Esquive
|
Phénologie
|
Très haute
|
Facile
|
Plasticité de développement
|
Haute
|
Facile
|
2- Evitement de la déshydratation
|
Contrôle stomatique
|
Haute
|
Difficile
|
ABA
|
Discutable
|
Difficile
|
Ajustement osmotique
|
Fonction des espèces
|
Difficile
|
Développement racinaire
|
Haute
|
Très difficile
|
3- Tolérance à la
déshydratation
|
|
Stabilité membranaire
|
Haute
|
Facile
|
Potentiel hydrique létal
|
Haute
|
Difficile
|
Proline
|
Discutable
|
Facile
|
En milieu ou le gel tardif est une contrainte à la
production des céréales, une précocité excessive
n'est d'aucune utilité, au contraire, elle risque d'être une
source d'instabilité des rendements en grains. Une
précocité modérée peut cependant constituer un
avantage lors de la reprise de la croissance après un bref stress
(Bouzerzour & al., 1998).
2-2 Adaptations morphologiques
L'effet de la sécheresse peut se traduire, selon la
stratégie adaptative de chaque espèce ou variété,
par des modifications morphologiques pour augmenter l'absorption d'eau et/ou
pour diminuer la transpiration et la compétition entre les organes pour
les assimilats. Ces modifications affectent la partie aérienne ou
souterraine : réduction de la surface foliaire et du nombre de talles,
enroulement des feuilles et/ou meilleur développement du système
racinaire (Slama & al., 2005).
2-2-1 Système racinaire
L'efficacité de l'extraction de l'eau du sol par les
racines figure parmi les types d'adaptation permettant à la plante
d'éviter ou, plus exactement, de retarder la déshydratation de
ses tissus (Turner & al., 2001). L'aptitude des racines à
exploiter les réserves en eau du sol sous stress est une réponse
particulièrement efficace pour l'élaboration de la production de
graines (Passioura, 1977).
Un système racinaire capable d'extraire l'eau du sol
est un trait essentiel pour la tolérance à la sécheresse.
Cette caractéristique revêt une importance particulière sur
les cultures qui subissent régulièrement des déficits
hydriques de fin de cycle (Subbarao, 1995) Son impact sur le rendement est
particulièrement élevé car elle intervient directement
dans l'efficacité d'utilisation de l'eau en conditions de stress. Un
système radiculaire extensif permet au blé de mieux
résister à un stress hydrique (Bensalem & al., 1991)
in (Mazouz, 2006).
Cependant, deux types de raisons limitent beaucoup
l'utilisation des critères racinaires par les sélectionneurs
(Turner & al., 2001). L'impraticabilité du criblage au
champ pour cette caractéristique sur une grande échelle et la
difficulté de corréler des observations au champ à celles
qui sont faites en pots. L'absence d'une compréhension précise du
rôle exact des racines en conditions de ressources hydriques
limitées (Passioura, 1994) est un autre facteur limitant à la
mise en place d'un système de criblage efficace.
2-2-2 Surface foliaire
La réduction de la surface foliaire, quand le stress
hydrique est très important, est un mécanisme de réduction
des besoins en eau (Perrier & al., 1961). O'toole & Cruz
(1980), montrent que l'enroulement des feuilles entraîne une diminution
de 40% à 60% de la transpiration, le phénomène
d'enroulement des feuilles peut se manifester quand la
sévérité du stress est de -0,8 à -1,0 MPa et on
observe l'enroulement complet vers -2,0 à -2,5 MPa, ce qui correspond
à des conditions de déficit hydrique intense (Morgan, 1984).
D'après Blum (1984), les feuilles très
étroites permettent une réduction des pertes en eau. Les travaux
de Araus & al., (1989), montrent l'existence de différences
significatives, entre les différentes espèces de blé
tétraploïdes et hexaploïdes, pour le nombre stomates et la
surface foliaire.
D'après Acevedo & Ceccarelli, (1987), le port des
feuilles serait lié à la tolérance à la
sécheresse. Chez l'orge, les feuilles verticales étroites
seraient plus favorables à une adaptation au stress hydrique que les
feuilles larges et flasques (Borojevic & Denic, 1986).
2-2-3 Glaucescence, pilosité, cire et
barbes
La glaucescence, la pilosité des feuilles ou des tiges,
la couleur claire des feuilles et la présence de cire induisent une
augmentation de la réflectance qui conduit à une réduction
des pertes en eau. Clarke & al., (1989) montrent que la
glaucescence réduit le taux de déperdition d'eau (transpiration
cuticulaire) en conditions sèches et que les variétés qui
ont une glaucescence élevée donnent dans ces conditions, des
rendements plus élevés que les variétés à
faible glaucescence. Clarke & Richards (1988), montrent que la glaucescence
réduit la transpiration résiduelle de 10% en moyenne. La
comparaison de deux lignées isogéniques pour ce caractère
montre que les quantité de cire épicuticulaires et la
glaucescence influent également sur la transpiration résiduelle,
celle-ci étant supérieure de 30% chez la lignée non
glaucescente et à faible teneur en cire.
La présence des barbes chez les céréales
augmente la possibilité d'utilisation de l'eau et l'élaboration
de la matière sèche lors de la maturation de grain (Nemmar,
1980). La photosynthèse, chez les génotypes barbus
comparativement aux génotypes glabres, est moins sensible à
l'action inhibitrice des hautes températures lors du remplissage des
grains (Fokar & al, 1998).
En comparant trois variétés de blé dur,
Slama, (2002) trouve que la variété ayant la barbe la plus
développée, sous contrainte hydrique, présente le
meilleur
rendement. En effet, les barbes peuvent améliorer le
rendement en conditions de
sécheresse par augmentation de la surface
photosynthétique de l'épi (Slama, 2005).
2-3 Adaptations physiologiques 2-3-1 Régulation
stomatique
L'eau peut être perdue par toute la surface de la
plante, cependant les stomates demeurent la principale voie d'émission
de la vapeur d'eau (85 à 100%). Les stomates sont des ouvertures
microscopiques dans l'épiderme des feuilles permettant la transpiration
et assurant les échanges gazeux entre la plante et l'atmosphère.
La transpiration se manifeste par une perte d'eau sous forme de vapeur d'eau
entraînant un refroidissement des tissus de la plante. Près de 98%
l'eau absorbée par la plante est perdue par la transpiration. Cette
perte est inévitable car les stomates doivent s'ouvrir pour permettre
l'entrée du CO2 et assurer la photosynthèse. De plus, elle
entraîne une absorption supplémentaire d'eau et favorise
l'absorption et la circulation des éléments minéraux.
En situation de déficit hydrique, la plante ferme ses
stomates pour réduire ses pertes en eau (Tardieu & Dreyer, 1997). La
régulation, de l'ouverture et la fermeture des stomates dépend du
potentiel hydrique foliaire et de l'humidité de l'air au champ (Turner,
1997). Une faible conductance stomatique induit une fermeture des stomates
rapide en conditions de déficit hydrique. Les génotypes à
faible conductance sont plus sensibles au déficit de vapeur et à
la baisse du potentiel hydrique foliaire que les génotypes à
forte conductance.
Une faible conductance est généralement
proposée comme critère favorable à l'adaptation à
la sécheresse (Turner, 1986). Cependant la fermeture stomatique
réduit l'assimilation du CO2 et conduit inévitablement à
une réduction de l'activité photosynthétique. En
conséquence, l'intérêt d'une réponse stomatique plus
ou moins rapide au déficit hydrique résulte d'un compromis entre
la réduction de l'assimilation du CO2 et la nécessité
d'éviter la déshydratation (Ludlow & Muchow, 1990).
La détermination de la fonction de l'ouverture
stomatique reste encore en débat (Cochard & al, 1996).
Néanmoins, l'effet de plusieurs facteurs agissant sur l'ouverture
stomatique a été montré : l'augmentation de l'irradiation
a pour conséquence d'ouvrir les stomates tandis que l'augmentation de la
concentration en CO2 ou du déficit de vapeur dans l'air induisent un
processus inverse (Hinckley & Braatne, 1994). De nombreuses études
ont mis en évidence des facteurs internes à la plante agissant
sur les processus de régulation stomatique.
L'effet de l'acide absicique (ABA) en tant qu'inducteur de la
fermeture stomatique a été largement documenté (Wartinger
& al., 1990; Davies & Zhang, 1991), mais il y a encore des
incertitudes sur son origine et sur sa contribution exacte à ce
phénomène (Dreyer, 1997). Le signal de la fermeture stomatique en
conditions de sécheresse à été attribué
à une production de l'acide abscssique (ABA) par les racines (Meinzer
& Grantz, 1990), mais l'état hydrique de la plante entière
reste un facteur important à considérer car il intervient sur la
sensibilité des stomates à la concentration d'ABA (Salah &
Tardieu, 1997).
Chez les céréales, Davies & al.,
(1994) ont montré que la fermeture des stomates est
contrôlée par l'acide abscissique ou ABA en réponse
à l'assèchement du sol. Mais les sélections
réalisées sur l'accumulation de l'ABA dans les
céréales n'ont pas conduit à une amélioration du
rendement (Quarrie & al., 1995).
2-3-2 Potentiel hydrique et ajustement
osmotique
L'eau est conduite à travers la plante depuis le sol
jusqu'à l'atmosphère. Ce processus est comparable à un
courant électrique. Ce courant est freiné par les
résistances hydrauliques de la plante, telle que l'ouverture plus ou
moins importante des stomates au niveau des feuilles ainsi que la
résistance des cellules racinaires au transfert de l'eau depuis le sol
jusqu'aux vaisseaux du xylème.
Au fur et à mesure ou la transpiration augmente au
niveau des feuilles, le potentiel hydrique foliaire diminue (il devient de plus
en plus négatif). Si l'eau est disponible au niveau du sol (lorsque le
potentiel hydrique du sol est fort) alors un courant d'eau depuis le sol
jusqu'aux feuilles compense les pertes d'eau lors de la transpiration. Lorsque
la quantité d'eau au niveau du sol diminue le potentiel hydrique
foliaire nécessaire pour provoquer le mouvement d'eau depuis le sol
jusqu'aux feuilles doit être d'autant plus faible (Lacaze, 2006).
La diminution du potentiel hydrique du sol en conditions de
sécheresse provoque une perte importante de la turgescence au niveau de
la plante (Henchi, 1987). L'augmentation de la production, dans ces conditions,
dépend des mécanismes de tolérance qui assurent
l'hydratation cellulaire et diminuent la perte en eau en maintenant un statut
hydrique favorable au développement foliaire (Sorrells & al.,
2000). Le maintien d'un potentiel hydrique élevé est
lié à l'aptitude à extraire l'eau du sol et à la
capacité à limiter les pertes d'eau par transpiration (Turner,
1986).
Le mécanisme d'ajustement osmotique permet de maintenir
la conductance stomatique et la photosynthèse à des potentiels
hydriques foliaires bas, par ajustement du potentiel osmotique. Il intervient
aussi en retardant la sénescence foliaire et en améliorant
l'extraction de l'eau par les racines (Turner, 1997).
Dans le cas d'abaissement du potentiel hydrique, la
tolérance s'exprime par un maintien de la turgescence, rendue possible
grâce au phénomène d'ajustement osmotique qui est
liée à la capacité, du végétal, à
accumuler, au niveau symplasmique et de manière active, certains
solutés (Blum, 1988). L'ajustement osmotique permet une protection des
membranes et des systèmes enzymatiques (Santarius, 1973), en particulier
au niveau des organes jeunes (Morgan, 1984).
Parmi les osmorégulateurs dont l'accumulation permet la
diminution du potentiel osmotique:
- Les ions inorganiques, tels que le potassium qui contribue
à 40% environ de l'osmolarité (Gaudillière & Barcelo,
1990); le nitrate pourrait également jouait, chez certaines
espèces, un rôle important: sa teneur augmente
considérablement, en cas de stress hydrique, dans les feuilles immatures
du tournesol (Jones & al., 1980).
- Les sucres solubles auraient un rôle majeur dans
l'ajustement osmotique ; leur participation à l'abaissement du potentiel
osmotique a été mise en évidence chez le sorgho (Jones
& al., 1980) et le blé (Johnson & al.,
1984).
- La teneur en acides aminés libres augmente
significativement en situation de déficit hydrique chez le sorgho et le
tournesol ; chez cette dernière espèce, cela explique 7% de la
baisse du potentiel osmotique (Jones & al., 1980). Parmi ces
acides aminés, la proline semble jouer un rôle
particulièrement important : on lui attribue un rôle d'osmoticum
au niveau du cytosol et au niveau de la vacuole, mais aussi un rôle dans
la protection des membranes et des systèmes enzymatiques et dans la
régulation du pH (Venekamp & al., 1989).
- Les acides organiques : l'acide malique est quantitativement
important chez la plupart des espèces cultivées (Clark, 1969) ;
il contribuerait (pour une assez faible part toutefois) à l'abaissement
du potentiel osmotique chez le sorgho (Newton & al., 1986)
L'ajustement osmotique apparaît donc comme un
mécanisme majeur d'adaptation à la sécheresse : il permet
le maintien de nombreuses fonctions physiologiques (photosynthèse,
transpiration, croissance...); il peut intervenir à tous les stades du
développement et son caractère inductible suggère qu'il
n'a pas (ou peu) d'incidence sur le rendement potentiel (Belhassen &
al., 1995).
1- Efficacité d'utilisation de l'eau
Généralement l'efficacité d'utilisation
de l'eau (EUE) exprime le rapport de la matière sèche totale
produite à l'évapotranspiration pendant une période
donnée (Richards & al., 2002) Si cette période est
spécifique au cycle cultural, on parle d'efficacité d'utilisation
nette (EUE nette); si elle s'étale durant toute l'année, on parle
d'efficacité d'utilisation brute (EUE brute) (Bos, 1985). Lorsque la
production considérée n'est pas la biomasse totale, mais une
partie de celle-ci, telles que les grains ou les fruits, on parle alors
d'efficacité d'utilisation de l'eau pour le rendement. D'un point de vue
économique, l'efficacité de l'eau est définie comme le
rapport du rendement économique à la quantité d'eau
utilisée (Gardner& al., 1985).
1-1 Efficacité d'utilisation de l'eau comme
critère de sélection
L'efficacité d'utilisation de l'eau, comme objective de
sélection, peut être définie dans différents
domaines qui dépendent de l'échelle et de l'unité de
mesure considérée (figure 4) sachant que A est le taux de
photosynthèse nette exprimé en umol/m2/s de CO2; T,
est le taux de transpiration exprimé en mmol/m//s d'H2O et
Ä13C est la discrimination isotopique du carbone
exprimée.
|
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Echanges gazeux
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Mesurée
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Intégrée
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EUE
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EUE instantanée = A/T
EUE intrinsèque = A/g
EUE biomasse =
matière
sèche/évapotranspiration
EUE rendement= rendement
grains/évapotranspiration
Estimée
|
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|
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Discrimination Isotopique du Carbone
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|
Figure 4. Echelle d'étude de l'efficacité
d'utilisation de l'eau (Tambussi, & al., 2007).
Toutes les définitions potentielles ont en commun: un
échange d'eau contre une unité de production.
Pour les fermiers et les agronomes, l'efficacité
d'utilisation de l'eau correspond au rapport de la matière sèche
produite à l'évapotranspiration de la culture (EUE),
exprimée par la relation suivante:
EUE =W/[1 +(Es/T)] (1)
Où W est l'efficacité de la transpiration
(matière sèche/transpiration), Es est l'eau perdue par
évaporation de la surface du sol et T est l'eau perdue par transpiration
du végétal (Richards, 1991).
La relation (1) montre que l'efficacité d'utilisation
de l'eau peut être améliorée soit par, l'augmentation de
l'efficacité de la transpiration, soit par une réduction de
l'évaporation du sol. L'importance relative de chacune des composantes
de EUE varie selon la distribution des pluies. Si les pluies sont rares pendant
la saison de croissance, et que la culture utilise uniquement l'eau
stockée dans le sol, alors l'augmentation de l'efficacité de la
transpiration (W) offre une belle opportunité pour l'amélioration
de EUE. En revanche, si l'alimentation en eau de la culture repose uniquement
sur les pluies, alors la réduction de l'évaporation du sol (Es)
fournit un autre moyen pour l'amélioration de EUE (Richards &
al., 2002).
Pour les physiologistes, l'unité de base de la
production est le gain d'un mole de carbone dans la photosynthèse (A)
par rapport à l'eau transpirée (T). Donc, cette définition
correspond à l'EUE instantanée à l'échelle des
échanges gazeux de la feuille (A/T). Ces deux définitions peuvent
être reliées par l'équation suivante (Passioura, 1977):
Rendement = ET * T/ET * W * HI (2)
Dans cette relation, le rendement est défini comme
étant une fonction du produit de; l'eau utilisée par la culture
(évapotranspiration ET), la proportion de la transpiration actuelle de
la culture (T/ET), l'efficacité de la transpiration pour la production
de biomasse (W) et qui correspond à la quantité de biomasse
produite par millimètre d'eau transpirée et enfin le ratio entre
le rendement en grain et la biomasse aérienne (HI) (Condon &
al., 2004).
Dans la relation (2), aucune des composantes n'est vraiment
indépendante l'une des autres (Condon & Richards, 1993), mais
chacune d'elles peut faire l'objet d'amélioration
génétique. L'efficacité d'utilisation de l'eau à
l'échelle foliaire, A/T, est directement et uniquement liée
à l'une de ces composantes, W, qui est l'efficacité de la
transpiration pour la production de biomasse. Potentiellement donc, A/T peut
influencé l'une des trois autres composantes (Condon & al.,
2004).
1-2 Sélection pour l'efficacité
d'utilisation de l'eau à l'échelle de la feuille
La recherche pour l'amélioration de l'efficacité
d'utilisation de l'eau agronomique par la sélection pour une grande
efficacité d'utilisation de l'eau à l'échelle de la
feuille a été longtemps attractive (Fischer, 1981).
A/T peut être décrite mathématiquement en
notant en premier que A est le produit de la conductance stomatique pour le
CO2, Gc et le gradient de la concentration du CO2 entre l'extérieur (Ca)
et l'intérieur (Ci) de la feuille (équation 3):
A = Gc(Ca- Ci) (3)
Deuxièmement, T est le produit de la conductance
stomatique de la vapeur d'eau Gw et le gradient de la concentration de la
vapeur d'eau, à l'intérieur (Wi) et l'extérieur (Wa) de la
feuille (équation 4)
T = Gw(Wi-Wa) (4)
Puisque la concentration du CO2 est plus grande à
l'extérieur de la feuille, alors que celle de l'eau est plus grande
à l'intérieur, le ratio A/T devient donc équation (5):
A/T = [Gc (Ca- Ci)] /
[Gw(Wi-Wa)] (5)
L'équation 4 peut être simplifiée par
l'équation 6, sachant que le ratio entre la diffusion du CO2 et de l'eau
dans l'air est égale à 0,6:
A/T 0,6 Ca(1 - Ci/Ca) / (Wi-Wa)
(6)
L'équation (6) indique deux voies possible pour
l'amélioration de l'efficacité d'utilisation de l'eau à
l'échelle de la feuille : soit, par l'abaissement du rapport Ci/Ca et
donc l'augmentation de la valeur de (1-Ci/Ca). Soit, de rendre la valeur de
(Wi-Wa) plus petite, par diminution des pertes en eau en abaissant le gradient
de la transpiration
1-2-1 Diminution du gradient de la concentration en
vapeur d'eau
Le moyen le plus simple par lequel la sélection a
amélioré l'efficacité de la transpiration pour la
production de biomasse via A/T, a été la modification des
caractéristiques des cultures, comme la réduction du gradient
d'évaporation durant le cycle de croissance de la culture (Tanner &
Sinclair, 1983; Richards & al., 2002).
Ainsi, le processus de réflectance au niveau des
feuilles diminue la perte en eau, de la culture provenant du gradient de la
concentration de la vapeur d'eau entre le couvert végétal et
l'atmosphère. Ce gradient est faible dans les régions froides,
humides et dans la plupart des régions durant les mois les plus froids
de l'année.
Durant le dernier siècle, les sélectionneurs de
nombreuses espèces cultivées, ont exploité la variation
génétique associée à la précocité, la
réponse à la photopériode et au besoin en vernalisation,
pour générer d'énormes variations dans la
phénologie des cultures. Cette variation phénologique a permis
aux cultures de croître successivement dans des régions et
à des moments de l'année ou la demande évaporative
prévalente est faible, ce qui engendre une élévation de
A/T et une augmentation des rendements des cultures.
Pour saisir cette opportunité, tous les efforts doivent
être axés pour une amélioration de l'efficacité
d'utilisation de l'eau des cultures. L'ajustement de la date de semis pourrait
améliorer le ratio A/T et donc le rendement des cultures (Condon &
al., 2004).
1-2-2 Changement du rapport Ci/Ca
En référence à l'équation (6), une
autre voie est offerte à la sélection pour l'amélioration
de A/T et de ce fait à l'amélioration de l'efficacité de
la transpiration pour la production de biomasse. Il s'agit d'élever le
numérateur du rapport (1-Ci/Ca) pour sélectionner des
génotypes qui ont une faible valeur de Ci/Ca.
La faible valeur de Ci/Ca peut refléter une valeur
faible de la conductance stomatique, une grande capacité
photosynthétique ou la combinaison des deux (Farquhar & al.,
1989).
Théoriquement, la réduction de Ci/Ca de 0,7
à 0,6 aboutit à un gain de 33% d'efficacité d'utilisation
de l'eau, sachant que cette dernière est proportionnelle à la
valeur (1-Ci/Ca). Cependant, des disfonctionnements peuvent avoir
lieu. Par exemple, si la baisse de la valeur de Ci/Ca est due
à une augmentation de la capacité photosynthétique, ceci
conduit à une augmentation de l'assimilation du CO2 pour chaque
unité de mesure, et si la baisse de (Ci/Ca) est due à une faible
conductance stomatique, alors elle conduit à une diminution de
l'assimilation du CO2.
Outre la diminution de l'assimilation du CO2, une autre
pénalité accompagne la conductance stomatique : si la conductance
de la couche externe de la feuille n'est pas très élevée,
la température foliaire et la concentration en vapeur d'eau à
l'intérieur de la feuille (Wi) augmentent et en parallèle la
concentration en vapeur d'eau à l'extérieur de la feuille et la
conductance baissent. Les modifications de Wi et Wa aboutissent
à l'augmentation de la transpiration par unité de conductance
stomatique, et par conséquence à l'augmentation de
l'efficacité d'utilisation de l'eau comme prédite par
l'équation (6) (Condon & al., 2002,2004).
2- Discrimination isotopique du carbone 2-1 Relation
entre ?13C et le ratio Ci/Ca
Il est important de noter que la conductance stomatique, la
capacité photosynthétique et A/T sont très difficiles
à mesurer malgré la disponibilité des systèmes de
mesure des échanges gazeux au niveau de la feuille. Actuellement, il est
admis qu'au moins chez les espèces à photosynthèse de type
C3, des différences relatives de Ci/Ca, peuvent être
estimées indirectement, en mesurant la composition isotopique du carbone
de la matière sèche de la plante (Farquhar & al.,
1989).
Le 13C est un isotope stable, il constitue
près de 1% du CO2 atmosphérique. Chez les plantes C3, la
proportion du 13C est plus petite que celle de l'atmosphère,
car, les espèces de type C3 discriminent contre le 13C
pendant la photosynthèse. La discrimination isotopique du carbone
(?13C) est une mesure du ratio 13C/12C dans le
matériel végétal, relativement au même ratio de
l'air qui l'entoure et d'où elle puise le CO2 .et qui peut être
défini comme suit (Farquhar & Richards, 1984):
?13C = [(Ra/Rp) - 1] * 1000 (7)
ou Ra est la valeur du ratio
13C/12C dans l'atmosphère et R p est
celle du matériel végétal. Pour des raisons de
commodité l'unité de ?13C est exprimée en (%o).
Chez les plantes de type C3, le ratio C13/C12 a une
valeur proche de 1,02 donnant une valeur de ?13C proche de 20%o.
Chez les espèce C3, de nombreux processus contribuent
à la détermination de la valeur de ?13C mesurée
dans leur matière sèche (Farquhar & al., 1989;
Brugnoli & Farquhar, 2000).
L'expression approximative suivante (équation 8) a
été développée par Farquhar et Richards (1984) pour
expliquer deux processus majeurs; le fractionnement associé à la
diffusion du CO2 dans les espaces intercellulaires (a = 4,4%o) et le
fractionnement associé à la carboxylation du CO2 par la Rubisco
dans les produits primaires de la photosynthèse (b 28%o)
Ä13C = a + (b - a)Ci/Ca (8)
La valeur 28%o de b est une approximation parce qu'il existe
des sources supplémentaires de la variation de Ä13C,
telles que celles associées au métabolisme et à la
respiration et qui restent mal définies et dont la magnitude est faible
dans la plus part des situations (Brugnoli & Farquhar, 2000). Les valeurs
numériques citées dans la formule (8) donnent:
Ä13C 4,4 + 23,6 Ci/Ca (9)
Cette simple équation montre que Ä13C
est positivement corrélée à Ci/Ca. Comme
auparavant il a été admis que A/T devrait être
corrélée négativement avec Ci/Ca (équation 6),
alors, Ä13C et A/T doivent être toujours
négativement corrélées.
2-2 Relation entre ?13C et l'efficacité
d'utilisation de l'eau
Le fait d'admettre que Ä13C pourrait fournir
une mesure relativement simple et indirecte de la variation du rapport A/T
(Farquhar & al., 1982; Farquhar & Richards, 1984) a
relancé la perspective de l'exploitation de la variation de
l'efficacité d'utilisation de l'eau à l'échelle foliaire
pour améliorer l'efficacité d'utilisation de l'eau.
Cependant, Il a été montré dans d'autres
travaux, qu'il existe une légère variation de Ci/Ca parmi les
espèces de type C3, et qu'elle est l'unique différence
substantielle entre les espèces de type C3 et C4 (Fischer, 1981; Tanner
& Sinclair, 1983). Depuis des études novatrices ont mis en
évidence pour plusieurs espèces C3 que la variation en
Ä13C reflète étroitement la variation dans le
ratio Ci/ Ca (Farquhar & al., 1982; Farquhar&
Richards, 1984).
Brugnolli et Farquhar (2000), ont mesuré
?13C in situ à partir du courrant d'air à
l'entrée et à la sortie de la feuille ainsi qu'au niveau des
photosynthétats extraits fraîchement des feuilles ou mesuré
dans la matière sèche des tissus. La variation de ?13C
entre les génotypes des espèces de type C3 est assez importante.
Théoriquement, cette variation est substantielle pour A/T et pour
l'efficacité d'utilisation de l'eau ainsi que pour le potentiel de
production de la matière sèche (Farquhar et Richards, 1984).
Des corrélations négatives entre ?13C
et l'efficacité d'utilisation de l'eau par les plantes ont
été enregistrées chez plusieurs espèces (Farquhar
& al., 1989; Hall & al., 1994; Condon & Hall,
1997). Depuis, ?13C est considéré comme un
caractère à forte héritabilité qui est relativement
facile à manipuler dans la sélection des populations (Condon
& Richards, 1992; Rebetzke et al., 2002).
La mesure de ?13C peut être effectuée
sur des échantillons de matériel végétal frais ou
stocké, c'est est une technique relativement rapide qui peut être
automatisée. Cependant, de sérieuses difficultés sont
survenues lorsqu'on a essayé de passer de l'association entre
Ä13C et l'efficacité d'utilisation de l'eau des feuilles
et des plantes entières vers l'association entre Ä13C et
l'efficacité d'utilisation de l'eau et le rendement obtenu au champ. La
nature de ces difficultés et les solutions possibles sont
abordées dans les points suivants.
2-3 Relation entre rendement en grains et ?13C
chez les céréales
La difficulté majeure à laquelle se heurte
l'utilisation de la discrimination isotopique du carbone ?13C dans
la sélection pour l'amélioration agronomique de
l'efficacité d'utilisation de l'eau est l'incohérence
observée entre ?13C et le rendement. Ces incohérences
ont été bien répertoriées dans de nombreuses
études impliquant les céréales, tels que le blé
tendre (Triticum aestivum L.), le blé dur (T. turgidum
var. D.) et l'orge (Hordeum vulgare L.).
L'association négative entre ?13C et A/T
à l'échelle foliaire et les associations négatives
observées entre ?13C et l'efficacité d'utilisation de
l'eau à l'échelle de la plante dans plusieurs études
menées dans des pots, ont toujours révélé des
corrélations négatives entre le rendement des cultures et
?13C.
Aussi, beaucoup d'études sur des collections de
céréales cultivées, en Australie sous régime
pluvial ou irrigué et dans d'autre régions (Sayre & al.,
1995; Fischer & al., 1998), ont montré que les
relations entre le rendement en grains et ?13C ont été rarement
négatives, si ce n'est souvent des relations positives ou neutres.
Beaucoup de ces études associant ?13C et la productivité chez les
céréales ont utilisé des groupes de génotypes qui
diffèrent entre eux non seulement par ?13C, mais aussi par la date de
floraison et la hauteur, deux caractéristiques qui peuvent
influencées considérablement les productions,
indépendamment de ?1 3C (Condon & al., 1987, 1993, 2002;
Condon & Richards, 1993; Condon & Hall, 1997), en région
méditerranéenne (Voltas & al., 1999; Merah &
al., 2001; Royo & al., 2002; Araus & al.,
2003)
Il existe plusieurs raisons qui peuvent expliquer que de
nombreuses études ont montré des relations variables entre le
rendement et ?13C. Chez les céréales un faible
?13C (donc un fort A/T) est un caractère dominant en
matière l'utilisation de l'eau, probablement plus important en
matière de taux de croissance du végétal. En effet, en
l'absence de déficit hydrique du sol, les génotypes à
faible ? 13C ont tendance à croître moins vite que ceux
à fort ?13C, et par conséquent, ils produisent moins
de biomasse et de rendement grain (Condon & Richards, 1993; Condon &
al., 1993, 2002; Lopez-Casteneda & al., 1995).
Une raison évidente largement citée fait que
chez les cultures de céréales, ?13C est associé
au caractère dominant du taux de croissance. En effet, la
différence dans ?13C en absence de déficit hydrique du
sol résulte de la variation de la conductance stomatique. Les
génotypes à faible conductance stomatique ont tendance à
avoir un fort A/T et un faible ?13C. Dans ce cas, A/T sera
vraisemblablement associé à un faible taux de
photosynthèse par unité de surface foliaire et un taux de
croissance faible.
La faible conductance, n'est pas la seule raison qui explique
l'association entre A13C et le caractère dominant du taux de
croissance de la culture. Chez les céréales, la variation de
A13C peut résulter aussi de la variation da la
capacité photosynthétique (Condon & al., 1990;
Morgan & Le Cain, 1991). Si la faible valeur de A13C est le
résultat d'une forte capacité photosynthétique, alors il y
aura un fort taux de photosynthèse par unité de surface foliaire
et donc un taux de croissance de la culture plus rapide. Les augmentations
substantielles de la capacité photosynthétique sont facilement
réalisées grâce à une concentration en azote dans
les petites feuilles qui interceptent moins la lumière. Cette faible
interception peut ralentir le taux de croissance (Condon & Richards, 1993;
Condon & Hall, 1997). Si l'interception de la lumière n'est pas
réalisée ou l'est promptement, comme dans les cultures en sec,
alors la forte capacité photosynthétique ne va pas entrainer une
augmentation de la croissance.
Par ailleurs, des génotypes de céréales
à faible capacité photosynthétique peuvent avoir une
croissance plus rapide, une corrélation positive entre la production de
biomasse à l'anthèse et A13C .Dans une
expérience où ont été testés trois
génotypes ayant de fortes valeurs de A13C et de faibles
valeurs de conductance stomatique, Il a été montré que
pour des conductances similaires mais avec de fortes valeurs de
A13C, les génotypes avaient une faible capacité
photosynthétique. Cette déduction a été
confirmée sur de grandes plantes cultivée en serre (Condon &
al., 1990).
Ainsi, chez les céréales, une grande
capacité photosynthétique ne peut être
nécessairement associée à un plus fort taux de croissance
de la culture. Cette conclusion peut être confortée par
l'étude de Fischer & al., (1998) sur les changements
physiologiques du blé tendre publié par le CIMMYT de 1962
à 1988. Ces blés récents ont relativement un grand
rendement, mais, il n'est pas lié à une production plus grande de
la biomasse. Par ailleurs, ce gain en rendement reflètent un plus fort
indice de récolte pour la plus part de ces blés récents.
Parmi l'historique collection des blés du CIMMYT, il n' y a pas eu de
changement de production de la biomasse total malgré que les blés
récents aient une plus grande capacité photosynthétique et
une forte conductance stomatique, qui à elles seules
génèrent relativement une grande valeur de A à
l'échelle de la surface foliaire.
3- Interaction entre croissance et utilisation de
l'eau
Indépendamment de sa base physiologique, chez les
génotypes des céréales, le caractère dominant de la
croissance à travers un faible A13C, a des implications
importantes pour l'efficacité agronomique de l'utilisation de l'eau. Les
plus importantes relations entre A13C et le rendement ont
été observées dans des milieux ou des saisons durant
lesquels, les irrigations complémentaires ou les précipitations
régulières, maintenaient un statut hydrique élevé
du sol durant le cycle de croissance. Dans ces environnements, la rapide
croissance des génotypes à forte discrimination isotopique du
carbone, se traduit souvent et directement par, une plus grande production de
biomasse finale et de rendement en grains (Condon & al., 1987,
2002; Sayre & al., 1995; Fischer & al., 1998).
A maturité, les génotypes à faible
A13C qui produisent moins de biomasses et de rendements,
n'exploitent pas l'eau restante dans le sol (Condon & al.,
2002).
Dans les environnements moins favorables, une limitation en
eau suite à une variation en quantité où dans le temps,
peut interagir avec le caractère dominant de la croissance et de
l'utilisation de l'eau des génotypes à faible A13C,
pour générer des relations complexes entre le rendement et
A13C. Cette complexité peut être illustrée par
l'étude de Condon & Hall, (1997) sur deux lignées F6 et F7
cultivées durant 1992 et 1993. Pour l'année sèche de 1992,
ils ont observé, chez le premier croisement (Rosella x Matong), une
liaison entre A13C et la faible production de biomasse et de
rendement, mais chez le deuxième (Quarrion x Cranbrook) il n'y avais pas
de liaison entre la productivité et A13C. Le statut hydrique
du sol était vraisemblablement élevé pour le second
croisement, parce que la deuxième lignée a fleurit une semaine en
avance par rapport à la première.
Les résultats de ces deux lignées
cultivées sur ces deux saisons, indiquent que la quantité des
pluies est une variable importante qui contribue dans la variation des
rendements en grains. Aussi, ils indiquent que le développement d'un
déficit hydrique du sol correspondant à la phase critique de la
floraison est aussi une variable importante.
Si les génotypes à fort A13C
épuisent l'eau disponible dans le sol très rapidement avant la
floraison, ce sera une pénalité pour leur rendement (Fischer,
1981). Cependant, la pénalité en matière de rendement et
d'utilisation de l'eau par la culture, associés à la rapide
croissance des génotypes de céréales à forte
A13C, n'est pas aussi grande à celle prévue. En fait,
la croissance rapide des génotypes de céréales à
fort A13C, a toujours été considérée
comme avantageuse dans les environnements ou pendant les saisons où les
fréquences de chute de pluies précoces dans la saison sont
très importantes, mais ceci n'est pas le cas pour les stades
avancées en climat méditerranéen typique (Condon &
al., 1993; Condon & Hall, 1997; Voltas & al., 1999;
Merah & al., 2001; Royo & al., 2002; Araus &
al., 2003).
Dans ce genre d'environnement, l'évaporation de la
surface du sol représente près de 50% des précipitations
de la saison de culture (Cooper et al., 1987). Les études,
où l'eau utilisée a été bien répartie entres
les plantes et le sol, ont montré que la plus forte transpiration
associée au fort A13C résulte de la différence
d'utilisation de l'eau total jusqu'à l'anthèses bien que les
génotypes à fort A13C aient une croissance plus rapide
à ce critique stade de développement (Condon & al.,
1993, 2002; Lopez-Castaneda & al., 1995). La raison de ceci
est que, contrairement aux génotypes tardifs à faible
A13C, les génotypes à fort A13C et à
croissance précoce, arrivent à couvrir rapidement le sol, et par
là, à bien réduire l'évaporation du sol lorsque les
chutes de pluies sont fréquentes. Parce que l'eau total utilisée
jusqu'à l'anthèse était similaire, les génotypes
à fort A13C produisent plus de biomasse et arrivent à
la transloquer pour produire un nombre élevé de grains et de
rendement.
Les génotypes à fort ?1 3C peuvent produire plus
de biomasse à l'anthèse en puisant la réserve en eau du
sol (Condon and al., 1993). La faible croissance après la
floraison comparée aux génotypes à faible ?13C qui sont
plus économes dans l'utilisation de l'eau. Les génotypes à
fort ?1 3C donnent plus de rendement, grâce à la production d'un
grand nombre de grains (associée à une plus grande production de
biomasse à l'anthèse) et grâce à leur
capacité à les remplir, probablement par translocation de grandes
quantités d'assimilats stockées. Dans les mêmes
environnements, les génotypes à faible ?13C n'arrivent pas
à utiliser efficacement les assimilats stockées. Ceci est
dû à leurs faibles réserves engendrées par une
moindre production de biomasse à l'anthèse, ou bien les
assimilats stockées n'étaient pas utiles, car les
génotypes à faible ?13C avaient plus de réserves hydriques
dans leurs sol dont ils se servaient pour le remplissage des grains grâce
à une forte photosynthèse (Condon and Hall, 1997). En
dépit de leurs faibles croissances après la floraison, les
génotypes à fort ?13C réalisent des rendements
élevés, car ils ont tendance à avoir un indice de
récolte très élevé.
Pour résumer la complexe association entre
?13C, la croissance, l'utilisation de l'eau et le rendement chez les
céréales, le caractère conservatif de la croissance
associé avec le faible ?13C et la forte A/T a
été développé pour interagir avec l'ampleur et le
moment des limitations en eau, afin de générer des effets divers
sur la structure des composantes du rendements précédemment
citée (équation 1).
Dans certaine études, une grande efficacité de
transpiration pour la production de biomasse (W), reflétant une forte
A/T à l'échelle foliaire, a été compensée
par une utilisation réduite de l'eau totale de la culture. Les
génotypes à fort ?13C ont donné plus de
rendement et ont épuisé toute l'eau contenue dans le profil du
sol. Les génotypes à faible ?13C extraient moins d'eau
et perdent plus d'eau par évaporation du sol. Dans la combinaison de ces
deux facteurs (moins d'extraction et plus d'évaporation), quelques fois
il a été observé chez les génotypes à faible
?13C, une transpiration considérablement faible
comparée à celle des génotypes a fort ?13C
(Condon & al., 1993, 2002).
Donc souvent, il n'y a pas eu de relation entre le gain en
biomasse et une forte A/T, et fréquemment entre la production de
biomasse et le faible rendement. La forte production de biomasse chez les
génotypes à fort ?13C a été le plus
souvent réalisée à l'anthèse, cette
différence à l'anthèse a été
substantiellement reflétée par un nombre de grains et un
rendement élevés chez les génotypes à fort
?13C bien qu'ils aient produit moins de biomasse à
après l'anthèse. Tout en prenant en compte le rendement, dans
quelques études, les relations positives entre la production de biomasse
et ?13C ont été soutenues par les relations positives
entre l'indice de récolte (HI) et ?13C qui est probablement
due, en partie, à une forte translocation des réserves
stockées chez les génotypes à fort ?13C
1- Protocole expérimental
L'expérimentation a été
réalisée durant la campagne agricole 2006/2007. L'essai a
été mené sur le site de la pépinière
Latreche Amar, située au lieu dit: `Chirhoum', à 12
kilomètres au Nord Est du chef lieu de la wilaya de Sétif. La
parcelle expérimentale se trouve à une altitude de 1180
mètres, avec une latitude de 36° 10 et 5° 20 de longitude, ses
coordonnées géographiques ont été mesurées
à l'aide d'un GPS `Garmin 72'.
Le précédent cultural est une jachère
labourée au printemps avec une charrue à disque et
recroisée au cover croop en automne, suivi d'un amendement
phosphaté avec du TSP à 46% à raison de 1qx/ha. Le lit de
semence a été préparé par le passage d'une herse
juste avant le semis. On a pratiqué un désherbage à la
main tout au long du cycle de la culture, complété par un
désherbage chimique au stade fin tallage et début montaison avec
du Granstar (12 g/h) et Hussar (1 Litre/h). Une fertilisation azotée a
été réalisée à ce même stade avec de
l'urée à 46% à raison de 1qx/h. Le semis a
été exécuté à la main le 26 novembre 2006
à raison de 75 grains/ml et la récolte a été
réalisée les 28 et 29 juin 2007.
Le dispositif expérimental adopté est en bloc
complètement randomisé à quatre répétitions.
La parcelle élémentaire comporte quatre lignes de 2,50
mètres avec un écartement entre lignes de 18 cm. Pour
éviter l'effet de bordure lors des notations, on a fixé
dès le semis quatre stations de 01 ml par parcelle
élémentaire sur les deux lignes du milieu en écartant les
10 et 30 centimètres, respectivement des extrémités et du
milieu. Le matériel végétal est composé d'un groupe
de 08 variétés dont les caractéristiques sont
données en annexe 1.
Notant enfin que le premier bloc a été
réservé pour le prélèvement d'échantillon
servant pour l'estimation de la matière sèche et du tallage
herbacé, les trois autres blocs ont servi pour l'estimation des autres
paramètres.
2- Notations 2-1 Rendement et composantes du
rendement
Les notations ont été effectuées par
repérage, des dates et le nombre de jours, qui correspondent aux quatre
stades repères du cycle de croissance du matériel
végétal étudié. Il s'agit des stades :
levée, montaison, épiaison et maturité.
Nous avons comptabilisé la phase située entre
50% de la levée et 50% de l'épiaison, puis transformé le
nombre de jours calendaires correspondant, en somme de température par
cumul des températures moyennes journalières positives.
Au stade deux noeuds, nous avons prélevé un
échantillon de 10 plants/génotype qu'on a pesé,
passé à l'étuve à 120 °C puis repeser pour
calculer la matière sèche. Aussi, on a prélevé un
autre échantillon de 10 plants/variété qui a servi pour
calculer le coefficient de tallage herbacé.
Pour les autres blocs, sur toutes les stations nous avons
noté le nombre de plant levé. A maturité, nous avons
récolté les stations séparément. Sur chacune
d'elle nous avons estimé la biomasse aérienne,
la hauteur, le nombre d'épis. La fertilité a été
calculée sur un échantillon de 05 épis de chaque station.
Ces mêmes grains ont été pesés et à l'aide de
la règle de trois nous avons calculé le poids de mille grains. Le
rendement final a été calculé par peser des grains sur
chaque station.
2-2 Teneur en chlorophylle
Sur le milieu de la feuille drapeau de dix plants de chaque
variété, nous avons mesuré la teneur moyenne en
chlorophylle total (a+b), en utilisant un chlorophyllo mètre digital de
type SPAD 501 qui donne des lectures en unité SPAD. Ensuite nous avons
prélevé deux feuilles, dont les teneurs en chlorophylle en
unité SPAD sont connues, et grâce à la technique du DMSO
(Arnon, 1949), nous avons estimer leur teneur en chlorophylle en umol/gramme
puis transformé les unités SPAD en unité umol/g de
matière sèche. On note que pour chaque variété on a
effectué quatre mesures étalées entre les stades
épiaison et remplissage
2-3 Discrimination isotopique du carbone
(Ä)
Pour chaque parcelle élémentaire, on a
broyé finement quelques graines puis pris un échantillon de 02
grammes qui a servi pour mesurer le rapport isotopique, R =
C13/C12, par spectrométrie de masse
(Spectrométrie de masse Optima, GV Instruments, Manchester, UK) dans les
laboratoires de Seibersdorf à l'Agence Internationale à l'Energie
Atomique de Vienne, Autriche.
La valeur de la composition isotopique ä13C(%o)
est obtenue par la relation suivante: ä13C(%o) = [(R
échantillon/R standard)-1]*100 (1)
Le R standard est celui de Pee Dee Belemnite "PDB". Enfin pour
obtenir les valeurs de la discrimination isotopique (Ä), on a
utilisé la relation suivante:
Ä (%o) = [ (ä13Ca -
ä13Cp)/(1 + ä13Cp) ] * 1000 (2)
a et p sont respectivement l'air et l'échantillon
considéré
2-4 Etat hydrique du sol
Afin de caractériser l'état hydrique de notre
parcelle, nous avons réalisé un profil pédologique sur une
profondeur d'un mètre. Il ressort que notre sol présente les
caractéristiques suivantes :
* Une bonne structuration en surface ainsi qu'en subsurface,
collant et peu plastique.
* la structure est de type grumeleuse à polyédrique
respectivement vers la surface et en profondeur.
* sol apparemment jamais inondé mais qui renferme des
matériaux indurés (graviers et petits cailloux) bien
ancrés dans l'ensemble du profil.
La succession lithologique et les processus pédologiques,
laissent penser qu'une accumulation d'origine alluvionnaire s'y est
installée.
Les résultats de L'analyse granulométrique
réalisée (laboratoire de pédologie de l'UFA Sétif)
avec la méthode de la pipette robinson, sur les quatre premiers horizons
avec un pas d'échantillonnage de 20 centimètres, montrent, selon
le diagramme de l'USDA, que la texture est de type Limono argileuse avec une
teneur en sable légèrement élevé pour le premier
horizon (tableau 7). La densité apparente, réalisée avec
la méthode du cylindre, révèle que les horizons
différent entre eux et que le deuxième horizon est plus dense
comparer aux autres.
Tableau 7. Granulométrie et paramètres
hydriques du sol de l'expérimentation.
Horizon (cm)
|
Argile (%)
|
Limon Grossier (%)
|
Limon Fin
(%)
|
Sable (%)
|
Densité Apparente (g/cm3)
|
Cc (mm)
|
pF (mm)
|
RU (mm)
|
RFU (mm)
|
0-20
|
32,00
|
28,80
|
22,00
|
17,20
|
1,32
|
71,28
|
34,32
|
36,96
|
24,64
|
20-40
|
34,90
|
25,05
|
24,70
|
15,35
|
1,42
|
76,68
|
36,92
|
39,76
|
26.51
|
40-60
|
34,90
|
25,05
|
24,70
|
15,35
|
1,36
|
73,44
|
35,36
|
38,08
|
25,39
|
60-80
|
34,90
|
25,05
|
24,70
|
15,35
|
1,36
|
73,44
|
35,36
|
38,08
|
25,39
|
0-80
|
31,38
|
25,99
|
24,03
|
15,8
|
1,38
|
294,8
|
141,9
|
152,8
|
101,9
|
On a utilisé le tableau de correspondance entre texture
et réserve en eau par unité volumique mis en point par l'INRA
(Jamagne & al., 1977), pour estimer la réserve en eau du
sol. Il ressort que la capacité au champ de notre sol est de 27% et son
point de flétrissement est de 13%.
On a pratiqué la méthode gravimétrique
(utilisation d'une tarière agronomique de 120 centimètres) pour
le suivi du profil hydrique du début jusqu'à la fin du cycle
cultural. Pour chaque horizon, Nous prélevons un échantillon de
100 grammes de sol frais, après l'avoir passer à l'étuve
à 105 C° pendant 24 heures, nous le repesons et calculons son
humidité pondérale selon la formule suivante:
Humidité pondérale (%) = (Poids frais - Poids sec)
/ Poids sec 3- Traitement statistique
Concernant l'analyse de variance les données ont
été traitées par le logiciel ViSta (Young, 2001). La
comparaison des moyennes des paramètres mesurés ainsi que les
corrélations et les régressions ont été
réalisées à l'aide du logiciel STATISTICA (StatSoft,
1997).
1- Résultats
1-1 Bilan hydrique par la méthode
gravimétrique 1-1-1 Températures
L'examen des données (figure 5) montre que la campagne
2006/2007 a été plus chaude comparée aux dernières
25 années. Seules les températures moyennes mensuelles de Mars
(8,10°C) et Mai (16,56 °C) semblent être proches de la moyenne
des mêmes mois de 1981-2005 avec respectivement 8,94 et 16,71 °C
(tableau 8).
Pour les mois de Novembre et Décembre, on note une
diminution des températures minimales de 3,27 et 2,05 °C
respectivement, suivie d'une élévation des températures
maximales de 7,10 et 4,66 °C. Le mois de Janvier qui est normalement le
plus froid, a enregistré durant cette compagne, une
élévation de température moyen de 3,42 °C, cela est
due à l'augmentation des températures maximales soit ; 4,15
°C en plus par rapport à la normale.
Notons enfin que la vague de chaleur qui a
caractérisée la période allant du 17 au 25/06/2007 (annexe
2a), avec une moyenne de 29,83 °C et un maxima de 37,16 °C,
enregistre une élévation de température de 1.93 °C
pour le moins de Juin comparée aux 25 dernières années.
Tableau 8. Températures (en °C) et
précipitations (en mm) des périodes
1981/2005 et
2006/2007
Mois
|
T moy 2006/2007
|
T moy 1981/2005
|
T max 2006/2007
|
T max 1981/2005
|
T min 2006/2007
|
T min 1981/2005
|
Pluie 2006/2007
|
Nov
|
12,27
|
9,81
|
2,93
|
6,2
|
21,60
|
14,5
|
6,90
|
Déc
|
7,86
|
6,07
|
0,75
|
2,8
|
14,96
|
10,3
|
61,80
|
Janv
|
8,45
|
5,03
|
3,36
|
1,7
|
13,55
|
9,4
|
9,50
|
Févr
|
8,10
|
6,18
|
3,69
|
2,3
|
12,51
|
11,1
|
23,20
|
Mars
|
8,10
|
8,94
|
3,74
|
4,6
|
12,46
|
14,3
|
108,60
|
Avr
|
12,38
|
11,56
|
8,34
|
6,8
|
16,42
|
17,2
|
95,60
|
Mai
|
16,56
|
16,71
|
10,83
|
11,3
|
22,28
|
23
|
27,80
|
Juin
|
23,93
|
22,02
|
17,08
|
16,1
|
30,78
|
29,3
|
22,70
|
1-1-2 Précipitations
Durant la campagne 2006/2007, 50 jours de
précipitations ont été enregistrés (annexe 2b) dont
deux jours de neige qui ont coïncidé avec le début du
printemps (21 et 22 Mars). Le cumul des précipitations de Novembre
à Juin 2007 a atteint 356,1 mm. Novembre, Janvier et Juin sont les moins
pluvieux, respectivement : 6,9; 9,50 et 22,70 mm (tableau 8). Décembre a
enregistré 61,80 mm, alors que le pic a été
enregistré au mois de Mars et Avril, qui totalisent plus de la
moitié des précipitations cumulées durant le cycle
cultural (figure 6).
Nov Déc Janv Févr Mars Avr Mai Juin
Mois
Tmoy2006/2007 Tmoy 1981/2005 Tmin 2006/2007
Tmin 1981/2005 Tmax2006/2007 Tmax 1981/2005
35
30
25
20
15
10
5
0
Figure 5.Températures mensuelles des
périodes 1981/2005 et 2006/2007.
120
100
40
60
20
80
0
Mois
Figure 6. Précipitations mensuelles de la compagne
2006/2007.
1-1-3 Etat hydrique du sol selon les horizons
Sur la figure 6 on observe une variation spatio-temporelle de
la réserve hydrique du sol. A l'échelle du temps, on constate que
pour le même horizon, la réserve hydrique présente de
très grandes fluctuations suivants les différentes dates. A
l'échelle de l'espace, on constate que pour la même date, la
réserve hydrique n'est pas similaire chez les différents horizons
(tableau 9).
Dès le semis, le sol est presque à sec. Tous les
horizons présentent des déficits hydriques qui se traduisent par
un déficit de la réserve facilement utilisable (RFU), soit;
-10,03 et -11,52 mm pour H1 et H2, et -6,76 et -5,89 mm pour H3 et H4.
Dès les premières pluies de Décembre, le
réservoir du sol commence à se remplir graduellement. Il
enregistre une réserve facilement utilisable de 8,2 mm pour H1 le 8
Décembre et atteint 8,61 mm pour H2, 14 jours après. Pour H3 et
H4, le déficit persiste plus tard et il n'est pallié qu'au mois
de Février, avec respectivement une RFU de 8,85 mm le 2 Février
pour le troisième horizon et 3,60 mm le 22 Février pour le
dernier horizon.
Mis à part un léger déficit ressentit
durant la troisième décade de février (-1,56 mm pour H1),
le réservoir du sol se remplit progressivement atteignant la
capacité au champ à la fin du mois de Mars. Le stock en eau
était constamment à son maximum sur toute la profondeur de notre
parcelle, mais à partir de la deuxième décade de Mai, il a
été noté un épuisement de la réserve en eau,
puisque sur une dizaine de jours seulement, toute la RFU a été
consommée.
A partir de la troisième décade de Mai et
jusqu'à la récolte, un déficit hydrique permanent
s'installe. Il est plus avancé pour H1 et H2, qui avoisinent le point de
flétrissement, avec une RFU respective de -11,96 et -11,45 mm,
comparés à H3 et H4 dont la RFU est estimée à -7,63
et -6,51 mm.
1-1-4 Bilan hydrique selon des stades
phénologiques En utilisant les relations suivantes:
ETR=P- ÄRU (1)
ETR : évapotranspiration réelle, P :
précipitation et ÄRU : variation de la réserve hydrique
et
ETc = ETo * Kc (2)
L'ETc est l'évapotranspiration de la culture en absence de
stress, et l'ETo est l'évapotranspiration de référence et
Kc: le coefficient cultural
40
80
70
60
50
30
40
60
80
70
50
30
Cc pF RFU RE
Cc pF RFU RE
H3 :40-60cm
H1 :0-20cm
Date
Date
40
60
80
70
50
30
40
80
70
60
50
30
Cc pF RFU RE
Cc pF RFU RE
H4: 60-80 cm
H2:20-40cm
Date
Date
Figure 7. Variation de la réserve hydrique du
sol selon les horizons.
Tableau 9. Variation de la réserve utile et de la
RFU selon les horizons (en mm).
Horizon (cm)
|
Date
|
27/11
|
08/12
|
23/12
|
05/1
|
02/2
|
12/2
|
22/2
|
04/3
|
31/3
|
10/4
|
20/4
|
10/5
|
20/5
|
30/5
|
10/6
|
20/6
|
27/6
|
0 - 20
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Humidité Pondérale
|
13,87
|
21,24
|
22,55
|
22,77
|
24,78
|
22,91
|
18,44
|
17,11
|
26,97
|
26,95
|
26,69
|
24,97
|
13,70
|
13,46
|
13,19
|
15,21
|
13,13
|
Réserve Utile
|
2,29
|
21,76
|
25,21
|
25,81
|
31,10
|
26,16
|
14,37
|
10,85
|
36,88
|
36,83
|
36,15
|
31,60
|
1,85
|
1,20
|
0,49
|
5,83
|
0,36
|
RFU
|
-10,03
|
9,44
|
12,89
|
13,49
|
18,78
|
13,84
|
2,05
|
-1,47
|
24,56
|
24,51
|
23,83
|
19,28
|
-10,47
|
-11,12
|
-11,83
|
-6,49
|
-11,96
|
20-40
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Humidité Pondérale
|
13,61
|
13,62
|
20,70
|
21,30
|
19,67
|
24,64
|
21,05
|
19,06
|
26,98
|
26,53
|
26,41
|
25,23
|
13,12
|
13,78
|
13,66
|
14,05
|
13,64
|
Réserve Utile
|
1,73
|
1,77
|
21,87
|
23,57
|
18,96
|
33,06
|
22,86
|
17,22
|
39,71
|
38,44
|
38,07
|
34,75
|
0,35
|
2,21
|
1,88
|
2,99
|
1,81
|
RFU
|
-11,52
|
-11,48
|
8,61
|
10,32
|
5,70
|
19,81
|
9,61
|
3,96
|
26,46
|
25,18
|
24,82
|
21,49
|
-12,91
|
-11,04
|
-11,37
|
-10,27
|
-11,45
|
40- 60
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Humidité Pondérale
|
15,18
|
15,19
|
18,93
|
17,03
|
20,92
|
22,37
|
20,80
|
19,59
|
25,75
|
25,63
|
24,86
|
22,19
|
15,87
|
15,21
|
14,92
|
14,81
|
14,86
|
Réserve Utile
|
5,93
|
5,97
|
16,14
|
10,95
|
21,54
|
25,48
|
21,22
|
17,92
|
34,69
|
34,35
|
32,26
|
25,00
|
7,82
|
6,00
|
5,21
|
4,92
|
5,07
|
RFU
|
-6,76
|
-6,73
|
3,45
|
-1,74
|
8,85
|
12,79
|
8,53
|
5,23
|
22,00
|
21,66
|
19,56
|
12,30
|
-4,87
|
-6,69
|
-7,48
|
-7,77
|
-7,63
|
60- 80
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Humidité Pondérale
|
15,50
|
15,47
|
15,18
|
16,66
|
16,50
|
17,05
|
18,99
|
19,29
|
25,85
|
24,84
|
23,76
|
21,91
|
17,63
|
16,10
|
15,34
|
15,27
|
15,27
|
Réserve Utile
|
6,80
|
6,73
|
5,93
|
9,95
|
9,51
|
11,03
|
16,30
|
17,11
|
34,95
|
32,22
|
29,27
|
24,23
|
12,60
|
8,44
|
6,37
|
6,18
|
6,18
|
RFU
|
-5,89
|
-5,97
|
-6,76
|
-2,74
|
-3,18
|
-1,66
|
3,60
|
4,41
|
22,26
|
19,52
|
16,58
|
11,53
|
-0,09
|
-4,25
|
-6,33
|
-6,51
|
-6,51
|
0 - 80
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Humidité Pondérale
|
14,54
|
16,69
|
20,73
|
20,37
|
21,79
|
23,31
|
20,10
|
18,59
|
26,57
|
26,37
|
25,99
|
24,13
|
14,23
|
14,15
|
13,92
|
14,69
|
13,88
|
Réserve Utile
|
16,76
|
36,22
|
69,15
|
70,29
|
81,11
|
95,74
|
74,75
|
63,09
|
146,23
|
141,83
|
135,76
|
115,57
|
22,62
|
17,86
|
13,95
|
19,92
|
13,42
|
RFU
|
-28,31
|
-8,77
|
24,95
|
22,07
|
33,33
|
46,44
|
20,18
|
7,72
|
73,02
|
71,35
|
68,22
|
53,07
|
-28,25
|
-28,85
|
-30,68
|
-24,53
|
-31,03
|
Tableau 10. Précipitation, ETR et variation de la
réserve utile (en mm).
|
27/11
|
8/12
|
23/12
|
5/1
|
2/2
|
12/2
|
22/2
|
4/3
|
31/3
|
10/4
|
20/4
|
10/5
|
20/5
|
30/5
|
10/6
|
20/6
|
27/6
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
|
|
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
ÄRU
|
|
19,46
|
32,93
|
1,13
|
10,82
|
14,63
|
20,99
|
11,65
|
83,14
|
-4,40
|
-6,08
|
20,19
|
92,95
|
-4,76
|
-3,91
|
5,97
|
-6,51
|
-3,34
|
Pluies
|
|
19,80
|
34,00
|
8,00
|
11,50
|
20,20
|
0,00
|
1,00
|
95,60
|
37,30
|
64,90
|
32,90
|
0,30
|
1,00
|
1,00
|
16,20
|
0,00
|
343,70
|
ETR
0,34
1,07
6,87
0,68
5,57
20,99
12,65
12,46
41,70
70,98
53,09
93,25
5,76
4,91
10,23
6,51
347,04
43
S'il n'y a pas de stress, l'ETR sera égale à l'ETc.
Mais si il y'a un stress, l'ETc est ajustée par l'introduction du
coefficient de stress; Ks, suivant la relation (3):
ETcaj=ETo*Kc*Ks (3)
L'évapotranspiration réelle cumulée
durant tout le cycle cultural est de 347,04 mm pour une pluviométrie
totale de 343,70 mm, soit un déficit sur la réserve hydrique de
3,34 mm (tableau 10). L'évolution de l'ETR,l'ETo et l'ETc est
liée aux stades phénologiques et diffère tout au long du
profil (0-80 cm) pour chacun des paramètres cités.
1-1-4-1 Semis - Levée
Cette phase correspond à l'installation de la culture,
durant laquelle le taux de la couverture végétale est très
faible. Elle a duré en moyenne 36,25 jours, marquée par un
léger déficit hydrique (figure 8).
L'évapotranspiration réelle (ETR) pour ce stade
est relativement faible soit ; 6,16 mm, alors que l'évapotranspiration
potentielle de la culture (ETc) est de 12,25 mm, (tableau 11), soit une
différence de 6,08 mm. L'ajustement de l'ETc par l'utilisation de la
relation (3) donne un coefficient de stress Ks1 = 0,5, ceci signifie que
l'évapotranspiration réelle était déficitaire de
près de 50% de celle prédite pour cette phase.
Tableau 11. Bilan hydrique selon les stades
phénologiques.
Paramètre
|
Semis - Levée
|
Levée - Montaison
|
Montaison - Epiaison
|
Epiaison - Maturité
|
Cycle total
|
Durée (j)
|
36
|
70
|
70
|
32
|
208
|
P (mm)
|
61,80
|
84,20
|
179,50
|
18,20
|
343,70
|
ETR (mm)
|
6,16
|
45,70
|
268,36
|
26,83
|
347,04
|
ETo (mm)
|
35,00
|
115,20
|
200,40
|
242,10
|
592,70
|
Kc
|
0,35
|
0,75
|
1,2
|
0,73
|
0,87
|
ETc (mm)
|
12,25
|
86,4
|
240,48
|
176,73
|
515,86
|
Ks
|
0,50
|
0,53
|
1,12
|
0,15
|
0,67
|
1-1-4-2 Levée - Début montaison
Cette phase se caractérise par l'augmentation du taux
de la couverture végétale du sol, un développement
considérable du système racinaire et une sensible hausse des
besoins en eau de la culture. Ce stade s'étalé sur 70 jours. Il
enregistre un cumul d'ETR et de d'ETc de 45,70 et 86,40 mm, respectivement. Le
coefficient de stress pour ce Ks2 = 0,53. Ce stress est enregistré
durant la période du 12 Février au 4 Mars, correspondant au stade
plein tallage à début montaison. Ceci malgré que la
réserve hydrique sur l'ensemble du profil (0 - 80) cm était au
dessus de la RFU (figure 7).
280
260
240
220
200
320
300
180
160
140
120
100
Semis-Levée
Levée-Montaison Montaison-Epiaison
Epiaison-Maturité
40
20
90
80
70
60
50
30
0
100
10
CC pF RFU RE ETR
Figure 8. Evapotranspiration réelle et variation
de la réserve hydrique sur le profil 0 -80 cm.
On note un épuisement progressif de la réserve
hydrique (figure 7) suivant les horizons H1, H2, puis H3. Soit une RFU
respective de: -1,47 ; 3,96 et 5,23 mm durant la première semaine de
Mars. Ceci serait probablement la conséquence du manque de
précipitations, puisqu' il n'a été enregistré qu'un
mm du 10 Février au 07 Mars, d'une part, et d'autre part par
l'élévation brusque des températures maximales avoisinant
en moyenne 20,41 °C durant la période du 28 Février au 06
Mars.
1-1 -4-3 Début montaison - Epiaison
Cette phase a durée 70 jours. Il a été
enregistré 179,50 mm de pluie, représentant l'équivalent
de 52% de tout le cycle cultural. Elle totalise à elle seule, 77% de
l'ETR du cycle.
Durant les 60 premiers jours, la RFU est positive avec 73,02
et 53,07 mm respectivement pour les dates : 31 Mars et le 10 Mai. Ceci laisse
supposer que ces deux mois se sont déroulés dans de bonnes
conditions d'alimentation hydrique du sol. En revanche durant la
deuxième décade de Mai, on enregistre seulement 0,3 mm de pluie
pour une ETR estimée à 93,35 mm, représentant 1/3 de l'ETR
de tout le stade. Ceci a pour conséquence, l'épuisement de la
réserve hydrique du sol, puisqu'il a été noté, pour
la même décade un ÄRU égale à 92,25 mm et une
chute de la RFU à -28,25 mm au 20 Mai.
L'ETc calculée pour ce stade est estimée
à 240,48 mm pour une ETR de 268.36 mm, soit un Ks3 = 1,12. Mais, en
calculant l'ETc du début de ce stade jusqu'au 10 Mai, on obtient une ETc
= 176,28 mm, qui est très proche de l'ETR = 174,53 mm, avec un Ks3' =
0,99. Du 10 au 20 mai l'ETc est égale à 64,2 mm pour une ETR
égale à 174,53 mm soit, un Ks3» = 1,46. La différence
entre l'ETc et l'ETR pour seulement cette décade, représente
près de 46%; ceci est probablement dû à une sous estimation
du coefficient culturale (Kc) pour cette décade (tableau 12) où
il a été observé une élévation significative
des températures, qui passent d'une moyenne de près de 13 °C
à près de 18 °C et des maxima atteignant près de 24
°C. Cette élévation dans les températures a peut
être accentué l'évapotranspiration réelle de cette
décade.
Tableau 12. Bilan hydrique du stade; début
montaison à l'épiaison.
Paramètre
|
du 12Mars au 10 Mai
|
du 10Mai au 20 Mai
|
du 12Mars au 21 Mai
|
P (mm)
|
179,2
|
0,3
|
179,5
|
ETR(mm)
|
174,53
|
93,83
|
268,36
|
ETo (mm)
|
146,9
|
53,5
|
200,4
|
KC
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
ETc(mm)
|
176,28
|
64,2
|
240,48
|
Ks3
|
0,99
|
1,46
|
1,12
|
1-1-4-4 Epiaison - Maturité
Ce dernier stade de développement, qui va de
l'épiaison jusqu'à la maturation, a duré 32 jours. Il se
caractérise par une forte ETc (176,73 mm) et un faible ETR (26,83 mm).
En effet, la conjugaison de la faible pluviométrie (18,20 mm) et
l'épuisement de la RFU (allant de -28,25 à -31,03 mm du 20 Mai
jusqu'à la récolte) ont fait que ce stade a été
caractérisé par un stress hydrique intense (Ks = 0,15).
Conclusion
Le bilan hydrique indique trois phases de stress: la
première a été observée avant la levée et ne
semble pas avoir affecté la culture. En revanche, la seconde et la
quatrième phase de stress ont eu probablement, un effet contraignant sur
la culture, étant donné qu'elles ont coïncidées avec
deux stades importants de la croissance et du développement de la
végétation.
1-2 Simulation du bilan hydrique par le modèle
BUDGET 1-2-1 Paramètres du bilan hydrique
A l'échelle du cycle cultural entier (tous
génotypes confondus), les résultats de la simulation du bilan
hydrique par le modèle BUDGET indiquent un grand écart
(187 mm) entre l'évapotranspiration réelle (353 mm) et
l'évapotranspiration potentielle (540 mm). Cet écart n'est pas
dû à une différence de l'évaporation, puisque que
l'évaporation réelle et potentielle sont similaires (78 mm), mais
plutôt de l'écart , entre la transpiration réelle (275 mm)
et la transpiration potentielle (462 mm), soit un coefficient de stress
avoisinant 0,6 (tableau 13).
La transpiration potentielle, de Polonicum et de Oued Zenati,
473 484 mm, ainsi que leurs transpirations réelles, 276 et 277 mm
respectivement, sont les plus élevées. Par contre, la plus faible
transpiration potentielle est observée chez Mexicali, alors que Waha
enregistre la plus faible transpiration réelle.
La simulation du bilan hydrique par le modèle
BUDGET a mis en évidence un intervalle de sensibilité au
stress allant de 0,57 à 0,62. Polonicum est le génotype qui a
subi le plus de stress, alors que, Mexicali et Altar ont subit moins de
stress.
Tableau 13. Résultats de la simulation du bilan
hydrique.
Génotypes
|
Evaporation réelle (mm)
|
Evaporation potentielle (mm)
|
Transpiration réelle (mm)
|
Transpiration potentielle (mm)
|
ETR ( mm)
|
ETc (mm)
|
K's
|
Oued Zenati
|
76,8
|
76,8
|
277,5
|
473,7
|
354,3
|
550,5
|
0,59
|
Polonicum
|
79,8
|
79,8
|
276,2
|
484,2
|
356,0
|
564,0
|
0,57
|
Altar
|
75,5
|
75,5
|
276,1
|
448,4
|
351,6
|
523,9
|
0,62
|
Sooty
|
79,3
|
79,3
|
275,6
|
470,2
|
354,9
|
549,5
|
0,59
|
Waha
|
79,2
|
79,2
|
272,5
|
449,4
|
351,7
|
528,6
|
0,61
|
Dukem
|
79,3
|
79,3
|
275,6
|
470,2
|
354,9
|
549,5
|
0,59
|
Mexicali
|
75,2
|
75,2
|
275,4
|
443,4
|
350,6
|
518,6
|
0,62
|
Kucuk
|
78,2
|
78,2
|
275,0
|
462,7
|
353,2
|
540,9
|
0,59
|
Moyenne
|
77,9
|
77,9
|
275,5
|
462,8
|
353,4
|
540,7
|
0,60
|
1-2-2 Phases de stress hydrique selon la
phénologie 1-2-2-1 Première phase
Elle coïncide avec le stade semis - levée. Elle
s'étale sur les dix-sept jours qui précèdent le semis. Les
résultats montrent que les paramètres du bilan
(évaporation, transpiration, etc.) de cette phase ne sont pas assez
différents les uns des autres entre les génotypes. La simulation
montre que la transpiration potentielle journalière est en moyenne de
0,1mm, et un cumul de 1,5 mm pour toute la phase.
Alors que, la transpiration réelle cumulée de
cette phase est seulement de 0,3 mm. Ceci engendre un coefficient de stress,
K's1 égal à 0,2, indiquant un stress hydrique intense pour cette
phase (tableau 14).
Toutefois, sur le terrain nous avons noté que la
germination des graines a commencé réellement quelques jours
après la première pluie du 07 Décembre, date
coïncidant avec la fin du stress hydrique de cette phase. Ceci laisse
penser que les génotypes ont échappé au stress hydrique de
cette phase, surtout si l'on considère que la levée était
relativement homogène, avec un taux moyen de 89 % de plants levés
(tableau 18).
Tableau 14. Le stress hydrique des deux
premières phases.
Cumule (en mm)
|
Phase 1 Du 27/09 au 13/12
|
Phase 2 Du 09/01 au 10/03
|
Tpotentielle
|
1,5
|
101
|
T réelle
|
0,3
|
39,2
|
Ecart
|
0,2
|
61,8
|
K's
|
0,2
|
0,39
|
1-2-2-2 Deuxième phase
Elle s'étale de la fin levée jusqu'à la
montaison. Comme dans la première phase, les paramètres hydriques
du bilan sont similaires chez tous les génotypes. La transpiration
potentielle et réelle augmente sensiblement durant cette phase, soit un
cumul respectif de 101 et 39 mm. Le stress hydrique est moins intense K's2 =
0,39 mais plus long soit 60 jours, correspondant à un déficit
journalier moyen d'un millimètre (tableau 14).
La simulation montre que, le stress hydrique s'installe
progressivement avec une intensité maximale vers la fin du mois de
Janvier, où la transpiration est presque nulle. Ensuite,
l'intensité du stress diminue graduellement jusqu'à la
première décade de Février, pour s'intensifier de nouveau
jusqu'à la fin de cette phase (figure 9).
1-2-2-3 Troisième phase
En moyenne, elle s'étale sur quarante jours, allant de
l'épiaison à la maturité complète. Elle est plus
courte que la seconde phase mais avec un stress plus intense (K's3 = 0,26). La
transpiration potentielle moyenne de cette phase est de 169 mm, et la
transpiration réelle est en moyenne de 44 mm (tableau 15 et figure
10).
K's2
0,75
0,50
0,25
0,00
1,00
Date
Figure 9. Stress hydrique durant la deuxième
phase.
K's3
0,75
0,50
0,25
0,00
1,00
Date
Figure 10. Stress hydrique durant la troisième
phase.
Transpiration potentielle Transpiration réelle Coefficient
de stress
100
40
20
80
60
0
0,75
0,50
0,25
0,00
1,00
Figure 11. Stress hydrique durant le stade
épiaison.
La transpiration réelle ne semble pas être
différente entre les génotypes, puisque on observe un
écart de seulement trois millimètres entre Polonicum qui
enregistre la transpiration réelle la plus élevée (45,6
mm) et Mexicali qui enregistre la plus faible valeur (42,6 mm). En revanche,
les génotypes ont des transpirations potentielles assez
différentes. On note que, Polonicum est le génotype qui transpire
le plus (190 mm), alors que Mexicali est le génotype qui transpire le
moins (148 mm).
Les résultats montrent que les génotypes ont des
coefficients de stress très rapprochés soit une moyenne de k's3
égale à 0,26. Par ailleurs, on note que Polonicum et Oued Zenati
enregistrent les écarts les plus élevés entre la
transpiration potentielle et réelle, soit, 145 et 133 mm respectivement.
Ils sont de ce fait les génotypes les plus stressés, alors que
Mexicali et Altar ont subi légèrement moins de stress, ils
enregistrent les plus faibles écarts entre transpiration potentielle et
réelle, soit 105 et 109 mm respectivement.
Tableau 15. Paramètres du bilan hydrique de la
troisième phase.
Génotypes
|
Transpiration Potentielle (mm)
|
Transpiration Réelle
(mm)
|
T potentielle - T réelle
|
K's3
|
Oued Zenati
|
177,8
|
44,7
|
133,1
|
0,25
|
Polonicum
|
190,6
|
45,6
|
145,0
|
0,24
|
Altar
|
152,5
|
43,3
|
109,2
|
0,28
|
Sooty
|
176,8
|
45,2
|
131,6
|
0,26
|
Waha
|
161,9
|
44,1
|
117,8
|
0,27
|
Dukem
|
177
|
45,2
|
131,8
|
0,26
|
Mexicali
|
148
|
42,6
|
105,4
|
0,29
|
Kucuk
|
169,3
|
44,6
|
124,7
|
0,26
|
Moyenne
|
169,2
|
44,4
|
124,8
|
0,26
|
A - Stade épiaison
Il représente la période allant du début
jusqu'à la fin de l'épiaison. La simulation montre que Mexicali a
la transpiration réelle la plus élevée (50 mm), il
réduit ainsi l'écart de la transpiration potentielle à
seulement 9 mm. Son coefficient de stress pour ce stade est de 0,85, et de ce
fait, il est le génotype le moins stressé, alors que Waha et
Altar se classent juste après Mexicali, ils enregistrent un Ks4 = 0,75
(figure 11 et tableau 16).
Polonicum et Oued Zenati ont les transpirations potentielles
et réelles les plus élevées, l'écart entre ces deux
transpirations est le plus élevé (44 mm). Avec un k's4 de 0,43 et
0,36, Oued Zenati et Polonicum sont respectivement les génotypes les
plus stressés de tout le groupe.
Enfin les génotypes; Kucuk, Sooty et Dukem forment un
groupe intermédiaire : Ils enregistrent un écart moyen entre la
transpiration potentielle et réelle de 24 mm et un K's4 de 0,64; 0,61 et
0,57 respectivement.
Tableau 16. Paramètres du bilan hydrique du
stade épiaison.
Génotypes
|
Transpiration Potentielle (mm)
|
Transpiration Réelle (mm)
|
Ecart
|
K's4
|
Oued Zenati
|
75,6
|
32,7
|
42,9
|
0,43
|
Polonicum
|
69,8
|
24,9
|
44,9
|
0,36
|
Altar
|
59,8
|
44,6
|
15,2
|
0,75
|
Sooty
|
66,5
|
40,5
|
26
|
0,61
|
Waha
|
52,7
|
39,7
|
13
|
0,75
|
Dukem
|
60,6
|
34,6
|
26
|
0,57
|
Mexicali
|
59,8
|
50,6
|
9,2
|
0,85
|
Kucuk
|
60,4
|
38,7
|
21,7
|
0,64
|
Moyenne
|
63,2
|
38,3
|
24,9
|
0,62
|
B - Stade post épiaison
Ce stade est marqué par un déficit hydrique
élevé. L'écart entre la transpiration potentielle et
réelle est en moyenne de 100 mm. Le stress hydrique durant ce stade est
plus intense comparé au stade épiaison, soit un K's5 = 0,15. Les
génotypes ont des coefficients de stress assez rapprochés,
variant entre 0,11 et 0,20. Le génotype Altar enregistre la plus forte
transpiration potentielle et réelle; 123,9 et 24,5 mm respectivement. Il
est avec Mexicali, le génotype le moins stressé, leur coefficient
de stress est égal à 0,20. Les résultats de la simulation
indiquent que la transpiration potentielle et réelle de Oued Zenati et
Polonicum sont les plus faibles. En enregistrant un coefficient de stress de
0,12 et 0,11, Oued Zenati et Polonicum sont les génotypes qui ont subit
le plus de stress hydrique durant cette phase.
Tableau 17. Paramètres du bilan hydrique du
stade postépiaison.
Génotypes
|
Transpiration Potentielle (mm)
|
Transpiration Réelle (mm)
|
Ecart
|
K's5
|
Oued Zenati
|
102
|
12,3
|
89,7
|
0,12
|
Polonicum
|
110,5
|
12,6
|
97,9
|
0,11
|
Altar
|
123,9
|
24,5
|
99,4
|
0,20
|
Sooty
|
122
|
16,8
|
105,2
|
0,14
|
Waha
|
127
|
22,1
|
104,9
|
0,17
|
Dukem
|
122
|
16,8
|
105,2
|
0,14
|
Mexicali
|
119,1
|
23,9
|
95,2
|
0,20
|
Kucuk
|
120,8
|
18,0
|
102,8
|
0,15
|
Moyenne
|
118,4
|
18,4
|
100
|
0,15
|
1-3 Elaboration du rendement
1-3-1 Levée et
tallage herbacé
La phase depuis le semis jusqu'à 50% de plants
levés, a pris en moyenne 28,25 jours. Oued Zenati, Altar et Mexicali ont
enregistré 27 jours seulement, alors que le reste des génotypes
ont accompli cette phase en 29 jours. La levée complète a
été observée en moyenne après 36,25 jours du semis.
La densité moyenne est de 370 plants/m2, soit un taux moyen
de levée de 88,89%. L'analyse de variance du nombre de
plants/m2 ne montre pas de différence entre les parcelles de
l'essai. L'installation des génotypes peut être
considérée comme homogène.
Les variétés locales Oued Zenati et Polonicum
occupent mieux leur milieu et couvrent bien le sol en produisant plus de talles
herbacées avec 3,45 et 3,43 talles/plant, comparé à Waha
et Dukem qui enregistrent 3 et 3.10 talles/plant respectivement. En plein
tallage herbacé, Kucuk et Oued Zenati produisent plus de matière
sèche avec 0,38 et 0.33 g/plant comparés à Dukem et Waha
avec 0.26 et 0,23 g/plant respectivement (tableau 19).
Tableau 19. Levée, tallage herbacé et
production de matière sèche
Génotype
|
50% levée (en jours)
|
100% Levée (en
jours)
|
Levée Plant/m2
|
Taux de levée (%)
|
Talles/plant
|
MS g/plant
|
Oued Zenati
|
27
|
35
|
390,81
|
93,80
|
3,35
|
0,33
|
Polonicum
|
29
|
37
|
387,58
|
93,03
|
3,43
|
0,29
|
Altar
|
27
|
35
|
374,16
|
89,81
|
3,11
|
0,28
|
Sooty
|
29
|
37
|
351,96
|
84,48
|
3,12
|
0,27
|
Waha
|
29
|
37
|
376,48
|
90,36
|
3,00
|
0,26
|
Dukem
|
29
|
37
|
350,58
|
84,15
|
3,10
|
0,23
|
Mexicali
|
27
|
35
|
363,99
|
87,37
|
3,25
|
0,31
|
Kucuk
|
29
|
37
|
367,23
|
88,14
|
3,13
|
0,38
|
Moyenne
|
28,25
|
36,25
|
370,35
|
88,89
|
3,19
|
0,29
|
1-3-2 Epiaison
Le début et la fin de la phase de l'épiaison
s'est déroulé en 20 jours (annexe 3). En cumulant le nombre de
jours, entre la date qui correspond à 50% de plants levés et
celle des 50% de plants épiés, on comptabilise une moyenne de
143,07 jours, et à 100% d'épiaison on trouve 148,13 jours,
correspondant à un cumul de température respective de 1402,94 et
1480,44 °C
Mexicali est le plus précoce, il a atteint les 50% de
plants épiés après 139,06 jours, pour un cumul de
température de 1315,49 °C, tandis que Oued Zenati et Polonicum sont
les plus tardifs, puisqu'ils n'atteignent leurs 50% de plants
épiés qu'à 148,22 et 146,90 jours pour un cumul de
température correspondant à 1480,25 et 1483 °C
respectivement (tableau 20).
Tableau 20. Duré d'épiaison.
Génotype
|
Epiaison en jour
|
Epiaison en °C
|
50%
|
100%
|
50%
|
100%
|
Oued Zenati
|
148,22
|
153,00
|
1480,25
|
1568,75
|
Polonicum
|
146,90
|
152,00
|
1483,66
|
1581,45
|
Altar
|
140,47
|
146,00
|
1343,57
|
1418,40
|
Sooty
|
141,27
|
148,00
|
1382,80
|
1486,00
|
Waha
|
140,91
|
145,00
|
1377,44
|
1421,95
|
Dukem
|
144,46
|
148,00
|
1430,39
|
1486,00
|
Mexicali
|
139,06
|
146,00
|
1315,49
|
1418,40
|
Kucuk
|
143,25
|
147,00
|
1409,91
|
1462,60
|
Moyenne
|
143,07
|
148,13
|
1402,94
|
1480,44
|
Le suivi de la cinétique de l'épiaison (figure
12 et annexe 3) fait ressortir quatre groupes de variétés qui se
classent deux à deux et se distinguent par leur vitesse
d'épiaison. Par ordre décroissant il s'agit de Mexicali - Altar,
Waha -Sooty, Kucuk - Dukem et Oued Zenati - Polonicum.
Waha rejoint le premier groupe en fin d'épiaison et
enregistre seulement un jour de retard et forme de ce fait le groupe le plus
précoce avec Mexicali et Altar. En revanche, Sooty se fait
devancé d'un jour par Kucuk et est à égalité avec
Dukem, formant à eux trois, un groupe dont la précocité
semble intermédiaire. Enfin, Oued Zenati et Polonicum demeurent les
génotypes les plus tardifs, ils enregistrent respectivement, 03 et 04
jours de retard sur le groupe intermédiaire et près d'une semaine
sur le groupe le plus précoce.
100%
40%
60%
20%
90%
80%
70%
50%
30%
10%
Waha Dukem Mexicali Kucuk
Oued zenati Altar Sooty Polonicum
0%
Cumul des températures (en C°)
Figure 12. Cinétique de
l'épiaison.
1-3-3 Tallage épi
Le nombre moyen d'épis par m2 est de 492
épis/m2. L'analyse de variance fait ressortir une
différence significative entre les génotypes. Oued Zenati produit
moins d'épis (416,25 épis/m2) et de talles (1,07
épis/plant), tandis que, Dukem et Mexicali ont le meilleur peuplement
épis avec; 559,16 et 556,39 épis/m2. En moyenne, leurs
talles sont de 1,60 et 1,53 épis/plant, respectivement. La comparaison
du nombre d'épis moyen produit par plant fait ressortir quatre groupes
homogènes (tableau 21).
Tableau 21. Nombre d'épis et tallage
Génotype
|
Epis/m2
|
Epis/plant
|
Oued Zenati
|
416,3 a
|
1,07a
|
Polonicum
|
432,4 ab
|
1,14a
|
Altar
|
454,2 abc
|
1,22 ab
|
Sooty
|
492,1 abcd
|
1,40 bc
|
Waha
|
524,5 cd
|
1,41 cd
|
Dukem
|
559,2 d
|
1,60 d
|
Mexicali
|
556,4 d
|
1,53 cd
|
Kucuk
|
505,5 bcd
|
1,38bc
|
N b: Les moyennes ayant en moins une lettre en
commun constituent un groupe homogène.
1-3-4 Nombre de grains par m2 et
fertilité épi
L'analyse de la variance indique qu'il existe une
différence significative entre les génotypes pour le nombre de
grains par épis et le nombre de grains par mètre carré.
Sooty Produit 18297 grains/m2, sa fertilité est de 37,18
grains/épis. Oued Zenati est le moins fertile de tous les
génotypes avec 21,03 grains/épis, il produit aussi le moins de
grains par unité de surface soit 8755 grain/m2.
1-3-5 Poids de mille grains
Les résultas montent que le poids de mille grains varie
entre 28,7 et 45,4 grammes. Altar enregistre le PMG le plus
élevé, alors que celui de Sooty est le plus faible. L'analyse de
la variance du poids de mille grains montre une différence significative
entre les génotypes, qui sont répartis en cinq groupes
homogènes.
1-3-6 Biomasse aérienne et hauteur des
chaumes
L'analyse de variance de la biomasse aérienne ne montre
pas de différence significative entre les variétés
testées. Toutefois, Polonicum et Oued Zenati arrivent à produire
les biomasses les plus élevées : 17,14 et 16.52 t/ha,
respectivement alors qu'Altar avec 14,88 t/ha enregistre la plus faible
biomasse.
Notre collection comporte des variétés
précoces caractérisées par des tailles qui
diffèrent significativement des variétés locales. A titre
indicatif, Oued Zenati a une hauteur de 131.42cm comparée à Dukem
qui enregistre 88,08cm (tableau 18).
1-3-7 Rendement grain
L'analyse de la variance des rendements en grains, montre une
différence significative entre les génotypes. La comparaison de
leurs moyennes fait ressortir trois niveaux de rendement : Oued Zenati
enregistre le plus faible rendement avec 3.63 t/ha suivi par Polonicum 4.34
t/ha. Les génotypes introduits forment un groupe homogène
à part et se distinguent des variétés locales par leurs
rendements élevés en grains. A titre indicatif, le
génotype Sooty a le rendement le plus faible dans son groupe, il
enregistre 5,16 t/ha (tableau18).
1-3-8 Indice de récolte
L'indice de récolte (HI) est significativement
différent d'une variété à une autre. On note
qu'Altar a enregistré le plus fort indice, soit 37,68%, alors qu'Oued
Zenati a le plus faible indice 22,06 %. La comparaison des moyennes de l'indice
de récolte met en évidence quatre groupes homogènes
(Tableau 18).
Tableau 18. Valeurs moyennes du rendement et de ses
composantes.
Génotype
|
Rendement (t/ha)
|
Nombre de grains par épi
|
Nombre de grains par m2
|
PMG (g)
|
Biomasse (t/ha)
|
Hauteur (cm)
|
Hi
(%)
|
OuedZenati
|
3,6a
|
21,0 a
|
8755a
|
42,6ab
|
16,5
|
131,4 a
|
22,06a
|
Polonicum
|
4,3 b
|
25,7 b
|
11092 ab
|
40,5 b
|
17,1
|
125,0 b
|
25,41 b
|
Altar
|
5,6 c
|
27,5 b
|
12474 b
|
45,4 a
|
14,9
|
91,0 cd
|
37,68 d
|
Sooty
|
5,2 c
|
37,2 d
|
18297 c
|
28,7 d
|
15,0
|
90,9 cd
|
34,42 cd
|
Waha
|
5,8 c
|
33,1 cd
|
17377 c
|
34,4 ce
|
16,0
|
93,5 c
|
35,99 cd
|
Dukem
|
5,4 c
|
33,6 cd
|
18769 c
|
29,3 d
|
16,1
|
88,1 d
|
33,35 c
|
Mexicali
|
5,8 c
|
29,4 bc
|
16339 c
|
36,8 c
|
16,1
|
92,0 cd
|
36,06 cd
|
Kucuk
|
5,4 c
|
33,5 cd
|
16917 c
|
32,9 e
|
15,0
|
88,4 d
|
36,08 cd
|
N b: Les moyennes ayant en moins une lettre en
commun constituent un groupe homogène.
1-4 Evaluation de quelques paramètres
physiologiques 1-4-1 Teneur en chlorophylle
La teneur moyenne en chlorophylle varie entre un maximum de
0,658 umol/g noté le 24 mai, date qui correspond à la fin de
l'épiaison et un minimum de 0,126 umol/g, le 12 juin qui correspond au
remplissage des grains soit une diminution de 77 % (tableau 21).
Tableau 21. La teneur en chlorophylle (en
umol/g).
|
TC1
|
T
|
TC3
|
TC4
|
Oued Zenati
|
0,594
|
0,625
|
0,602
|
0,138
|
Polonicum
|
0,602
|
0,607
|
0,606
|
0,173
|
Altar
|
0,609
|
0,664
|
0,618
|
0,140
|
Sooty
|
0,763
|
0,747
|
0,792
|
0,100
|
Waha
|
0,658
|
0,661
|
0,644
|
0,048
|
Dukem
|
0,695
|
0,672
|
0,697
|
0,105
|
Mexicali
|
0,627
|
0,689
|
0,637
|
0,076
|
Kucuk
|
0,584
|
0,594
|
0,595
|
0,229
|
Moyenne
|
0,642
|
0,658
|
0,649
|
0,126
|
N b : TC1 = 17 Mai, T = 24 Mai, TC3 = 29 Mai,
TC4 = 12 Juin
Des corrélations positives ont été
observées entre TC1 et T (r=0,87), TC1 et TC3 (r=0,99) et T et TC3
(r=0,88) (tableau 22). Les trois premières mesures (TC1, T et TC3)
indiquent que Sooty possède les plus fortes teneurs en chlorophylle,
atteignant un pic de 0,792 umol/g le 29 mai, tandis que les plus faibles
teneurs sont notées chez Kucuk avec 0,584 umol/g enregistrée le
17 mai. On enregistre une baisse sensible de la teneur en chlorophylle chez
tous les génotypes vers le 12 juin. Waha a la plus faible teneur avec
0,048 umol/g et enregistre la plus forte diminution soit près de 93%,
contrairement à Kucuk qui enregistre en même temps la plus faible
diminution soit 62%.
Tableau 22. Matrice de corrélations des teneurs
en chlorophylle
|
TC1
|
T
|
TC3
|
T
|
0,87*
|
1
|
|
TC3
|
0,99*
|
0,88*
|
1
|
TC4
|
-0,56
|
-0,70
|
-0,46
|
N b: * = corrélation significative (p< 0,05),
Le classement des génotypes selon un ordre croissant de
la teneur en chlorophylle, fait ressortir Sooty en première position et
Kucuk en dernier pour les trois premières mesures, tandis que pour
dernière mesure, Waha occupe la dernière place et Kucuk se
positionne en premier (tableau 23).
Tableau 23. Classement des génotypes selon la
teneur en chlorophylle.
Génotypes
|
TC1
|
T
|
TC3
|
TC4
|
Sooty
|
1
|
1
|
1
|
6
|
Dukem
|
2
|
3
|
2
|
5
|
Waha
|
3
|
5
|
3
|
8
|
Mexicali
|
4
|
2
|
4
|
7
|
Altar
|
5
|
4
|
5
|
3
|
Polonicum
|
6
|
7
|
6
|
2
|
Oued Zenati
|
7
|
6
|
7
|
4
|
Kucuk
|
8
|
8
|
8
|
1
|
1-4-2 Discrimination isotopique du carbone
L'analyse de la variance de la discrimination isotopique du
carbone (Ä13C) montre une différence significative entre
les génotypes. Le test de comparaison de moyenne indique qu'il existe
six groupes homogènes de génotypes. D'une part, Oued Zenati
(15,31%o) n'est pas différent de Polonicum (15,40%o) et d'autre part,
Mexicali (16,79%o) ressemble à Kucuk (16,74%o). Enfin, on note que Dukem
qui enregistre un Ä13C = 1 7.02%o est le plus discriminant de
tous les génotypes (tableau 24).
Tableau 24. Discrimination isotopique du
carbone.
Génotypes
|
Ä13C
|
|
(%o)
|
OuedZenati
|
15,31a
|
Polonicum
|
15,40 a
|
Altar
|
16,03 b
|
Sooty
|
15,91 c
|
Waha
|
16,54d
|
Dukem
|
17,02 e
|
Mexicali
|
16,79f
|
Kucuk
|
16,74 f
|
N b: Les moyennes ayant en moins une lettre en
commun constituent un groupe homogène.
1-4-3 Efficacité d'utilisation de l'eau et de la
transpiration 1-4-3-1 Production de Biomasse
L'efficacité d'utilisation de l'eau (EUE) pour la
production de biomasse est en moyenne de 4,48 gramme/mm/m2 d'eau
évapotranspirée. Les résultats indiquent que les
génotypes locaux sont les plus performants. A titre indicatif,
l'écart entre Polonicum, qui a la meilleure efficacité
d'utilisation de l'eau (4,81 grammes/mm/m2), et Sooty, qui a la plus
faible EUE (4,23 grammes/mm/m2), est de 12%.
On note que, Polonicum et Oued Zenati enregistrent
l'efficacité de transpiration pour la production de biomasse la plus
élevée soit 6,21 et 5,95 gramme/mm/m2, tandis que
Altar a la plus faible W = 5,39 grammes/mm/m2 d'eau
transpirée soit un écart relatif de 15 et 10% respectivement
(tableau 24).
1-4-3-2 Rendement grain et EUE
Contrairement à la production de la biomasse, les
génotypes introduits ont une efficacité d'utilisation de l'eau,
pour le rendement en grains, plus élevée par rapport aux
variétés locales. En effet, l'écart entre l'EUE de
Mexicali (1,65 grammes/mm/m2) et celle de Oued Zenati (1,02
gramme/mm/m2) est d'environ 60%.
De même, les variétés introduites
enregistrent la meilleure efficacité de transpiration pour le rendement
grains. A titre indicatif, Mexicali produit 2,1 grammes/mm/m2 d'eau
transpirée. Il est supérieur d'environ 61% à Oued Zenati
qui produit seulement 1,02 grammes de grains par unité d'eau
transpirée et par unité de surface (tableau 25).
Tableau 25. Efficacité d'utilisation de l'eau
(EUE) et efficacité de la transpiration (W) en gramme/millimètre
/m2 d'eau
Génotypes
|
EUE grains
|
EUE biomasse
|
W grains
|
W biomasse
|
Oued Zenati
|
1,02
|
4,66
|
1,31
|
5,95
|
Polonicum
|
1,22
|
4,81
|
1,57
|
6,21
|
Altar
|
1,59
|
4,23
|
2,02
|
5,39
|
Sooty
|
1,45
|
4,23
|
1,87
|
5,44
|
Waha
|
1,63
|
4,54
|
2,11
|
5,86
|
Dukem
|
1,51
|
4,54
|
1,94
|
5,85
|
Mexicali
|
1,65
|
4,59
|
2,10
|
5,84
|
Kucuk
|
1,51
|
4,24
|
1,95
|
5,45
|
Moyenne
|
1,45
|
4,48
|
1,86
|
5,75
|
2- Discussion des résultats
2-1 Relations entre le rendement et ses composantes 2-1-1
Biomasse, hauteur et indice de récolte
Les efforts en amélioration durant le vingtième
siècle ont fait augmenter le rendement du Blé dans divers
environnements avec des gains allant de 5 à 71 kg/ha (Calderini &
al., 1999). Ces gains génétiques dans le rendement ont
contribué à 50% du total des gains de la productivité du
blé (Slafer & al., 1994).La répartition de la
biomasse dans les organes de reproduction a été le principal
facteur responsable de ce gain (Cox & al., 1988; Austin, 1989;
Siddique & al., 1989; Slafer & Andrade, 1989; Calderini &
al., 1995). Les variétés améliorées dans
plusieurs régions du monde ont déjà été
atteint leur potentiel optimal qui est d'environ 62 % (Austin & al.,
1980). La supériorité des variétés modernes de
Blé dur en termes de rendement grain a été
attribuée largement aux changements de l'indice de récolte, avec
de faibles augmentations dans la production de biomasse et dans le nombre de
nombre de grains/m2 (Austin & al., 1980, 1989; Siddique
& al., 1989; Slafer & Andrade, 1993; Brancourt-Hulmel &
al., 2003)
L'amélioration de la biomasse et la
photosynthèse est un objectif majeur pour l'amélioration du
potentiel de rendement du blé (Waddington & al. 1987). Dans cette
étude, la production de biomasse aérienne à
maturité ne semble pas différée d'un génotype
à un autre, bien qu'il existe un léger avantage en faveur des
génotypes locaux (Oued Zenati et Polonicum). Ces derniers se distinguent
aussi par une hauteur plus élevée, qui est significativement et
positivement corrélée (r = 0,73) à la biomasse
aérienne (annexe 4 et figure1 3).
Chez les céréales à petit grain, la
biomasse où la surface foliaire aux stades précoces du
développement a été aussi positivement
corrélée au rendement grain sous des environnements de type
Méditerranéen, en raison de la réduction des pertes d'eau
du sol par évaporation d'une part et l'accroissement de
l'efficacité d'utilisation de l'eau , d'autre part (La relation entre le
rendement et l'eau disponible pour la culture à travers les
précipitations et /ou l'irrigation), quand la croissance se
déroule dans la saison froide (López-Castaòeda &
Richards, 1994; Hafid & al., 1998).
En dépit d'une meilleure hauteur et d'une bonne
production de biomasse, le rendement en grains de Oued Zenati et Polonicum
demeure inférieur et différent significativement de celui des
génotypes introduits. Puisque on note une relation négative entre
la production de biomasse et le rendement (r = -0,56) d'une part, et la hauteur
et le rendement (r= -0,93) d'autre part (Figure 13). Des relations
significatives entre le rendement et la biomasse à l'anthèse
où durant la période de remplissage ont été
rapportées chez le blé tendre (Turner, 1997), l'orge (Ramos &
al., 1985) et le blé dur (Boggini & al., 1990;
Villegas & al., 2001; Ramdani, 2004).
y = 0,0342x + 12,412
R2 = 0,5392
14,0
15,0
14,5
18,0
17,5
17,0
16,5
16,0
15,5
80 90 100 110 120 130 140
Hauteur (en cm)
y = -0,0397x + 9,0941
R2 = 0,8568
6,0
5,5
5,0
4,5
4,0
3,5
3,0
80 90 100 110 120 130 140
Hauteur (en cm)
Figure 13. Relation entre la biomasse et la hauteur.
Figure 14. Relation entre le rendement et la
hauteur.
y = -0,0031x + 0,638
R2 = 0,918
40%
30%
80 90 100 110 120 130 140
50%
20%
10%
Hauteur (en cm)
y = -10,693x + 19,327
R2 = 0,5559
18,0
17,5
17,0
16,5
16,0
15,5
15,0
14,5
14,0
20% 25% 30% 35% 40%
indice de récolte
Figure 15. Relation entre la hauteur et l'indice de
récolte. Figure 16. Relation entre l'indice de récolte et
la
biomasse.
L'indice de récolte est le rapport du rendement grain
sur le rendement biologique. C'est une mesure de la capacité d'une
plante à accumuler les assimilats dans les organes d'une manière
économique (Donald, 1962, 1968).
La supériorité du rendement en grains des
génotypes modernes, s'est traduite par une supériorité de
l'indice de récolte (HI). Chez ce dernier groupe, HI varie entre un
minimum de 33,3% pour Dukem et un maximum de 37,7% pour Altar, alors que pour
Oued Zenati et Polonicum, il est respectivement de 22,1 et 25,4%. Enfin, il est
à noté que le rendement est très fortement
corrélé à l'indice de récolte (r = 0,97). En
revanche, une relation négative associe HI à la Hauteur (r =
-0,96) et à la biomasse aérienne (figure 15 et 16).
2-1-2 Nombre et poids du grain
Le rendement en grains intègre deux composantes
majeures, le nombre de grains /m2 et le poids moyen du grain (Slafer
& Rawson, 1994). Dans notre essai, on constate que le rendement en grains
est significativement et positivement corrélé au nombre de
grains/m2 (r = 0,77) (figure 17). Par contre, la relation entre le
rendement et le poids du grain est négative.
En effet les génotypes modernes présente un
nombre de gains/m2 élevé comparé aux
génotypes locaux. Ceci peut s'expliquer d'une part, par la bonne
fertilité des génotypes introduits qui est en moyenne de 32,36
grains/épis alors que pour les deux génotypes locaux, elle est de
23,34 grains/épis, et d'autre part, par le fait que les génotypes
modernes produisent plus d'épis par unité de surface qui est en
moyenne de 515 épis/m2, comparés à Oued Zenati
et Polonicum, avec seulement 424 épis/m2. En effet, on
observe une forte corrélation entre le nombre de grains/m2 et la
fertilité (r=0,95) et entre le nombre de grains/m2 et nombre
d'épis/m2 (r=0,88) (figure 18 et 19). Aussi, on note que le
poids moyen des grains diminue considérablement avec l'augmentation du
nombre de grains/m2, et le coefficient de corrélation entre
ces deux variables est de r = -0,88 (figure 20).
Ces résultats corroborent ceux de Shanahan & al.
(1984) qui ont indiqué que la variation dans le rendement grain, au sein
du même environnement où entre environnements différents,
est plus liée au nombre de grains qu'avec le poids du grain, mais une
réduction dans le poids des grains est plutôt plus probable qu'une
baisse du nombre de grains en période post anthèse en conditions
de sécheresse (Fischer& Maurer, 1978).
Le stress hydrique peut réduire le potentiel de toutes
les composantes du rendement, particulièrement le nombre d'épis
fertiles par unité de surface ainsi que le nombre de grains par
épi (Giunta & al., 1993; Simane & al., 1993;
Abayomi & Wright, 1999). Cependant le poids du grain est
négativement influencé par les températures
élevées et la sécheresse durant la maturation (Chmielewski
& Kohn, 2000).
y = 0,0002x + 2,7936
R2 = 0,5857
4,5
4,0
6,0
5,5
5,0
3,5
3,0
Nombre de gains/m2
20 000 18000 16000 14000 12000 10000
|
|
8 000
y = 664,56x- 5015,7 R2 = 0,8972
|
Nombre de gains/Epis
|
Figure 17. Relation entre le nombre de
grains/m2 Figure 18. Relation entre le nombre de
grains/m2
et le rendement. et le nombre de grains/Epis.
20 000
18000
|
|
|
16000
|
|
14 000
|
|
12000
|
|
10000
|
|
8 000
y=60,021x- 14571 Nombre de
Plants/m2
R2 = 0,7846
|
20 000 18 000 16 000 14 000 12 000 10 000 8 000
|
|
y = -530,09x + 34253 PMG
R2 = 0,7801
Figure 19. Relation entre le nombre de
grains/m2 Figure 20. Relation entre le nombre de
grains/m2
et le nombre de Plant/m2. et le
PMG.
Les résultats de la simulation du bilan hydrique
montrent que le stress est fortement associé à la diminution du
rendement. Le coefficient de corrélation entre le rendement et le
coefficient de stress du cycle total de la culture (K's), est égal
à 0,70.
Fischer (1985) a montré que la période critique
pour l'élaboration du nombre de grains se situe 20 jours avant
l'anthèse. D'autres études ont confirmé ce résultat
et étendent cette période critique à 10 jours après
l'anthèse (Savin & Slafer, 1991; Ortiz-Monasterio & al.,
1994; Abbate & al., 1995, 1997).
La corrélation augmente significativement, entre le
rendement et le stress hydrique de la phase épiaison maturation (r=
0,74). Aussi, Les résultats indiquent que le stress hydrique
enregistré durant le stade épiaison (en moyenne K's4 = 0,62), est
plus associé au rendement (r= 0,88), comparé au stress hydrique
du stade post épiaison, qui était plus intense (K's5 = 0,15),
mais moins corrélé au rendement (figure 21 et22).
L'esquive permet à la plante de réduire ou
d'annuler les effets de la contrainte hydrique par une bonne adéquation
de son cycle de culture à la longueur de la saison des pluies. (Amigues
&., al 2006).
La précocité constitue un important
mécanisme d'esquive de la sécheresse de fin de cycle (Ben Naceur
& al., 1999). Le rendement de nombreuses variétés a
été amélioré grâce au raccourcissement des
longueurs de cycle chez pratiquement toutes les espèces cultivées
annuelles (Turner & al., 2001), sur les légumineuses
(Subbarao, 1995), comme sur les céréales (Fukai & al.,
1999).
Les génotypes locaux (Oued Zenati et Polonicum) ont une
épiaison plus tardive que celle des autres génotypes. Une forte
corrélation existe entre la précocité à
l'épiaison et le rendement. En effet, la date repère de 50%
d'épiaison est négativement corrélée au rendement
(r=-0,91), et en prenant la date repère de 100% d'épiaison, on
constate un forte augmentation de la corrélation entre la
précocité à l'épiaison et le rendement (figure 23
et 24). Aussi, les résultats indiquent que les génotypes les plus
précoces à l'épiaison sont les moins stressés. A
titre d'exemple, les dates de 50% et 100% à l'épiaison sont
très significativement corrélées au stress hydrique du
stade épiaison, soit un coefficient de corrélation r = -0,94 et
-0,93 respectivement.
Il semble donc, que les génotypes modernes qui sont
plus précoces esquive le stress de fin du cycle. La
précocité au stade épiaison est une composante importante
d'esquive des stress de fin de cycle chez le blé dur. L'adoption de
variétés à cycle relativement court est nécessaire
dans les régions arides à semi- arides compte tenu de la
distribution aléatoire des précipitations (Makhlouf &
al., 2006). Fisher & Maurer (1978) notent que chaque jour de
gagner en précocité génère un gain en rendement de
30 à 85 kg/ha.
y = 3,5945x + 2,8482
R2 = 0,7357
4,5
4,0
6,0
5,5
5,0
3,5
3,0
K's4
4,5
4,0
6,0
5,5
5,0
3,5
3,0
y= 17,841x+2,3734
R2 = 0,6216
K's5
Figure 21. Relation entre le rendement et le stress
Figure 22 Relation entre le rendement et le stress
hydrique du stade épiaison. hydrique du stade post
épiaison.
4,5
4,0
6,0
5,5
5,0
3,5
3,0
Nombre de jours à 50%d'épiaison
y = -0,21x+ 35,165
R2 = 0,8209
y = -0,2534x + 42,652
R2 =0,9509
5,0
4,5
4,0
3,5
3,0
Nombre de jours à
100%d'épiaison
6,0
5,5
Figure 23. Relation entre le rendement et le stress
Figure 24 Relation entre le rendement et le stress
au stade 50% de l'épiaison. hydrique au stade 100%
de épiaison.
2-2 Efficacité d'utilisation de l'eau et de la
transpiration en relation avec la discrimination isotopique du
carbone
Durant le dernier siècle, les sélectionneurs de
nombreuses espèces cultivées, ont exploité la variation
génétique associée à la précocité, la
réponse à la photopériode et au besoin en vernalisation,
pour générer d'énormes variations dans la
phénologie des cultures. Cette variation phénologique a permis
aux cultures de croître successivement dans des régions et
à des moments de l'année ou la demande évaporative
prévalente est faible, ce qui engendre une élévation de
l'efficacité d'utilisation de l'eau et une augmentation des rendements
des cultures.
Dans cet essai, les résultats indiquent que les
génotypes les plus précoces surtout au stade épiaison
(Waha; Mexicali et Altar) ont la meilleur efficacité d'utilisation de
l'eau pour le rendement en grains (figure 25 et 26). L'efficacité
d'utilisation de l'eau est positivement corrélée au nombre de ;
grains/m2, d'épis/m2 et de grains/épis,
soit de coefficients de corrélations r = 0,75; 0,77 et 0,67
respectivement. En revanche, l'EUE pour le rendement en grains est
négativement et significativement corrélée à la
hauteur (r= -0,92) et elle est moins corrélée avec le PMG (r=
-0,35) (figure 27 et 28).
Les résultats montrent que les génotypes qui
utilisent efficacement l'eau pour la production de grains sont ceux qui ont
subit le moins de stress hydrique, que ce soit à l'échelle du
cycle cultural entier ou au niveau des différents stades
phénologiques. Ces génotypes se distinguent aussi, par une
meilleure efficacité de la transpiration. A titre d'exemple, Mexicali
qui a subit le moins de stress à tous les stades phénologiques et
qui a la meilleure efficacité d'utilisation de l'eau pour produire des
grains (EUE=1,65 gramme/mm d'eau), se distingue aussi, par l'efficacité
de la transpiration la plus élevée (W=2,10 gramme/mm).
La difficulté majeure à laquelle se heurte
l'utilisation de la discrimination isotopique du carbone ?13C dans
la sélection pour l'amélioration agronomique de
l'efficacité d'utilisation de l'eau est d'incohérences
observées entre ?13C et le rendement. Ces incohérences
ont été bien répertoriées dans de nombreuses
études impliquant les céréales, tel que le blé
tendre (Triticum aestivum L.), le blé dur (T. turgidum
D.) et l'orge (Hordeum vulgare L.).
L'efficacité d'utilisation de l'eau et
l'efficacité de la transpiration pour le rendement en grains sont
significativement et positivement corrélées à la
discrimination isotopique du carbone, r= 0,80 et 0,81 respectivement. En effet,
Les génotypes locaux, Oued Zenati et Polonicum qui ont le plus faible
rendement; 3,63 et 4,34 t/ha respectivement, la plus faible efficacité
d'utilisation de l'eau pour la production de grains ; ils produisent
respectivement 1,02 et 1,22 gramme de grains pour chaque millimètre
d'eau consommée, ainsi que la plus faible efficacité de la
transpiration, sont les génotypes qui discriminent moins contre le
carbone 13C, ils enregistrent un Ä 13C = 15,88 et
15,92%o respectivement (figure 29).
y = -0,0613x+ 10,222
R2 = 0,8323
1,5
1,4
1,3
1,2
1,1
1,0
1,7
1,6
Nombre de jours à 50%d'épiaison
y = -0,0737x + 12,37
R2 = 0,9575
1,4
1,3
1,7
1,6
1,5
1,2
1,1
1,0
Nombre de jours à 100%
d'épiaison
Figure 25. Relation entre l'efficacité
d'utilisation de Figure 26 Relation entre l'efficacité d'utilisation
de
l'eau et nombre dejourà 50% de l'épiaison.
l'eau et nombre dejourà 100% de l'épiaison.
1,7
1,6
1,5
1,4
1,3
1,2
1,1
1,0
Hauteur (en cm)
y = -0,01 14x + 2,5928
R2 = 0,8438
1,7
1,6
1,5
1,4
1,3
1,2
1,1
1,0
y= -0,0126x+ 1,9082 PMG (en gramme)
R2 = 0,1254
Figure 27. Relation entre l'efficacité
d'utilisation de Figure 28 Relation entre le rendement et le stress
l'eau et la hauteur. hydrique du stade
épiaison.
Les composantes du rendement telle que le nombre
d'épis/m2, le nombre de grains/épis et le nombre de
grains/ m2 sont aussi associés significativement et
positivement à la discrimination isotopique du carbone. Par contre, on
observe une forte corrélation négative entre la hauteur et la
discrimination isotopique du carbone (r= -0,83). Alors que, les
génotypes modernes qui transpirent et utilisent efficacement l'eau pour
le rendement, sont les plus discriminants contre le 13C. Une forte
corrélation positive est observée entre la discrimination
isotopique du carbone d'une part et le rendement en grains et l'indice de
récolte, d'autre part (figure 30 et 31).
Ces résultats sont en accord avec d'autre études
réalisées sur des collections de génotypes de
céréales cultivées, en Australie sous régime
pluvial ou irrigué (Condon & al., 1987, 1993, 2002; Condon
& Richards, 1993; Condon & Hall, 1997), en région
méditerranéenne (Voltas & al., 1999; Merah &
al., 2001; Royo & al., 2002; Araus & al.,
2003) et même dans d'autres régions (Sayre & al.,
1995; Fischer & al., 1998). Les relations entre le rendement
en grains et ?13C ont été rarement négatives, si ce n'est
souvent des relations positives ou neutres. Beaucoup de ces études
associant ?1 3C et la productivité chez les céréales ont
utilisé des groupes de génotypes qui diffèrent entre eux
non seulement par ?13C, mais aussi par la date de floraison et la hauteur, deux
caractéristiques qui peuvent influencées considérablement
les productions, indépendamment de ?1 3C.
Chez les génotypes de céréale, le
caractère dominant de la croissance à travers un faible
?13C, a des implications importantes pour l'efficacité
d'utilisation de l'eau. Les plus importantes relations entre ?13C et
le rendement ont été observées dans des milieux ou des
saisons durant lesquelles les irrigations complémentaires ou les
précipitations régulières maintiennent un statut hydrique
élevé du sol. Dans ces environnements, la croissance rapide des
génotypes à forte discrimination isotopique du carbone se traduit
souvent et directement par une production en biomasse et en grains plus
importante (Condon & al., 1987, 2002; Sayre & al.,
1995; Fischer & al., 1998).
A maturité, les génotypes à faible
?13C produisent moins de grains et de biomasse en situation de
stress hydrique (Condon & al., 2002).
Le rendement en grain s'est associé positivement
à la discrimination isotopique. En revanche, la production de biomasse
aérienne est corrélée négativement à la
discrimination isotopique (figure 32). En effet, dans des environnements soumis
à des contraintes hydriques, les génotypes à fort
?13C produisent plus de biomasse à l'anthèse en
puisant les réserves hydriques du sol d'une manière intensive
(Condon & al., 1993). Les génotypes à fort
?13C rendent mieux grâce à la production d'un grand
nombre de grains associée à une plus grande production de
biomasse à l'anthèse et à une meilleure translocation des
grains.
y= 0,2698x-2,9259
R2 = 0,6468
0,8
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
Ä 13C (en%o)
y= 0,9343x- 10,033
R2 = 0,6523
4,5
4,0
6,0
5,5
5,0
3,5
3,0
Ä 13C (en%o)
Figure 29. Relation entre l'efficacité
d'utilisation de Figure 30. Relation entre rendement en grains et
la
l'eau et la discrimination isotopique du carbone
13C. discrimination isotopique du carbone
13C.
y= 0,0654x-0,7344
R2= 0,557
40%
25%
20%
35%
30%
Ä 13C (en%o)
18,0
17,0
16,0
15,0
14,0
y = -0,431x + 22,827 Ä 13C
(en%o)
R2 = 0,1176
Figure 31. Relation entre l'indice de récolte et
Figure 32. Relation entre la biomasse et
la discrimination isotopique du carbone 13C.
la discrimination isotopique du carbone 13C.
Conclusion
La production des céréales dépend des
conditions climatiques, des caractéristiques morpho physiologiques,
phénologiques et agronomiques du génotype et en très
grande partie des interactions génotype environnement. Les
différents facteurs climatiques et nutritionnels du milieu agissent
d'une part sur le développement et d'autre part sur le potentiel de
croissance. Ils conditionnent l'intensité de la compétition et
déterminent le nombre, la taille et le devenir des organes (Triboï
& Ntonga, 1993).
Dans cet essai, les résultats du bilan hydrique mettent
en évidence trois phases de stress hydrique. La première
relativement courte observée dès le semis et ne semble pas
affecter la végétation. La seconde phase du stress qui est plus
longue (60 jours), va de la levée jusqu'au début montaison. La
simulation du bilan hydrique par le modèle BUDGET pour cette
phase, montre que le stress hydrique est identique pour tous les
génotypes. Ainsi, le cumul de la transpiration potentielle et
réelle est le même à ce stade. En revanche, la
troisième phase de stress qui coïncide avec un stade
phénologique très important (l'épiaison) s'est
répercutée d'une façon différente sur les
génotypes. Les résultats montrent que les génotypes qui
ont subit moins de stress hydrique à l'épiaison sont plus
précoces (Mexicali, Altar, Waha...etc.). Contrairement aux
génotypes tardifs (Oued zenati et Polonicum) qui ont subit plus de
stress hydrique. Les génotypes précoces ont réalisé
les meilleurs rendements en grains et ils ont une meilleure efficacité
d'utilisation de l'eau pour la production de grain.
On note que le nombre de grains produit par unité de
surface est la composante la plus corrélée au rendement. Aussi,
Les résultats indiquent qu'une meilleure production de biomasse
aérienne n'est pas forcément synonyme d'un meilleur rendement.
Par contre, l'indice de récolte qui est très bien
corrélé au rendement (r= 0,97) semble être un bon
critère pour la sélection des génotypes à haut
rendement en grains.
De nombreuses études ont montré l'existence
d'une variation génotypique pour Ä 13C chez le
blé pendant l'épiaison et la floraison. La plupart de ces
expériences ont été effectuées dans les
régions méditerranéennes ou dans des régions
similaires en culture pluviale. La plupart du temps, la relation entre le
rendement et la discrimination isotopique du carbone s'est montrée
plutôt positive (Condon & al., 1987; Condon & Hall.,
1997 ; Morgan & al., 1993; Merah & al., 2001 ; Sayre
& al., 1995).
Globalement, les résultats indiquent que la
discrimination isotopique du carbone 13C est positivement
corrélée à la précocité, à
l'efficacité d'utilisation de l'eau et au rendement. En effet les
génotypes précoces ayant des rendements élevés en
raison d'une meilleure utilisation de l'eau ont des valeurs de
Ä13C plus élevées. En revanche, la hauteur et la
production de biomasse sont négativement corrélées
à la discrimination isotopique du carbone.
De nombreux chercheurs proposent la recherche de
critères intégrateurs pouvant associer plusieurs
caractéristiques de tolérance, telles que la mesure des
mécanismes d'ouverture stomatiques, la mesure de la température
du couvert végétal et la discrimination isotopique du carbone.
(Araus & al., 2003).
Ce travail tente de décrire l'état hydrique d'un
type de sol par simulation en utilisant le modèle Budget pour mieux
comprendre le comportement des génotypes face aux différents
scénarios climatiques. Ces premiers résultats obtenus sont
encourageants; Ils peuvent servir comme base pour d'autres travaux afin
d'apporter quelques corrections dans le calcul de l'évapotranspiration
et réduire ainsi l'écart observé entre les
paramètres estimés et réels.
Résumé
Le déficit hydrique peut engendrer des pertes de
rendement à n'importe quel stade de développement du blé.
Chez le blé dur (Triticum durum Desf.), en région
méditerranéenne, la sécheresse est une des causes
principales des pertes de rendement qui varient de 10 à 80% selon les
années (Nachit & al., 1998). A l'échelle annuelle,
les conséquences d'une sécheresse dépendent de sa
période et de sa durée d'action (Amigues & al.,
2006).
Ce travail a été réalisé durant la
campagne 2006/2007, avec une collection de huit génotypes provenant
d'une sélection Cimmyt/Icarda. Dans la première partie, nous
avons étudié le bilan hydrique pour essayer de
caractériser les phases du stress hydrique. Dans la seconde partie, nous
avons étudié la cinétique de croissance des
génotypes. Le rendement a été analysé à
travers l'étude de ces composantes. La réaction des
génotypes face au stress hydrique a été
étudiée en relation avec le rendement, l'efficacité
d'utilisation de l'eau et la discrimination isotopique du carbone
13C.
Le bilan hydrique montre que la culture a connu trois phases
de stress. La première est observée durant les premiers jours qui
ont suivi le semis, la seconde au stade levée début montaison.
Enfin, la troisième phase coïncide avec le stade épiaison et
se prolonge jusqu'à la récolte et semble avoir le plus d'impact
sur le rendement.
Les résultats montrent que les génotypes les
plus précoces, surtout à l'épiaison, utilisent
efficacement l'eau et réalisent les meilleurs rendements. Enfin la
discrimination isotopique du carbone 13C est positivement
corrélée à la précocité, à l'indice
de récolte, à l'efficacité d'utilisation de l'eau et par
conséquent au rendement.
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Listes des tableaux
Tableau 1. Production mondiale du blé en
tonnes.
Tableau 2. Production de blé dur dans le monde en
millions de tonnes. Tableau 3. Coefficient cultural du blé.
Tableau 4. Réserve en eau du sol selon la texture
(Jamagne & al., 1977). Tableau 5. Paramètres de sortie du
modèle BUDGET.
Tableau 6. Caractères impliqués dans les
mécanismes de tolérance à la sécheresse. Tableau 7.
Granulométrie et paramètres hydriques du sol de
l'expérimentation. Tableau 8. Températures et
précipitations des périodes 1981/2005 et 2006/2007. Tableau 9.
Variation de la réserve utile et de la RFU selon les horizons (en mm).
Tableau 10. Précipitation, ETR et variation de la réserve utile
(en mm).
Tableau 11. Bilan hydrique selon les stades
phénologiques.
Tableau 12. Bilan hydrique du stade; début
montaison à l'épiaison. Tableau 13. Résultats de la
simulation du bilan hydrique.
Tableau 14. Le stress hydrique des deux premières
phases.
Tableau 15. Paramètres du bilan hydrique de la
troisième phase.
Tableau 16. Paramètres du bilan hydrique du stade
épiaison.
Tableau 17. Paramètres du bilan hydrique du stade
postépiaison.
Tableau 19. Levée, tallage herbacé et
production de matière sèche. Tableau 20. Duré
d'épiaison.
Tableau 21. Nombre d'épis et tallage.
Tableau 18. Valeurs moyennes du rendement et de ses
composantes. Tableau 21. La teneur en chlorophylle (en umol/g).
Tableau 22. Matrice de corrélations des teneurs en
chlorophylle.
Tableau 23. Classement des génotypes selon la
teneur en chlorophylle. Tableau 24. Discrimination isotopique du
carbone.
Tableau 25. Efficacité d'utilisation de l'eau
(EUE) et efficacité de la transpiration (W) en gramme/millimètre
/m2 d'eau.
Liste des figures
Figure 1. Evapotranspiration de référence
(ETo).
Figure 2. Evapotranspiration de culture
(ETc).
Figure 3. Evapotranspiration de culture ajustée
(ETc adj). Figure 4. Echelle d'étude de l'efficacité
d'utilisation de l'eau.
Figure 5. Températures mensuelles des
périodes 1981/2005 et 2006/2007.
Figure 6. Précipitations mensuelles de la compagne
2006/2007. Figure 7. Variation de la réserve hydrique du sol selon les
horizons.
Figure 8. Evapotranspiration réelle et variation
de la réserve hydrique sur le profil 0- 80 cm. Figure 9. Stress hydrique
durant la deuxième phase.
Figure 10. Stress hydrique durant la troisième
phase. Figure 11. Stress hydrique durant le stade épiaison. Figure 12.
Cinétique de l'épiaison.
Figure 13. Relation entre la biomasse et la hauteur.
Figure 14. Relation entre le rendement et la hauteur. Figure 15. Relation entre
la hauteur et l'indice de récolte.
Figure 16. Relation entre l'indice de récolte et
la biomasse.
Figure 17. Relation entre le nombre de
grains/m2 et le rendement.
Figure 18. Relation entre le nombre de
grains/m2 et le nombre de grains/Epis.
Figure 19. Relation entre le nombre de
grains/m2 et le nombre de Plant/m2.
Figure 20. Relation entre le nombre de
grains/m2 et le PMG.
Figure 21. Relation entre le rendement et le stress
hydrique du stade épiaison.
Figure 22. Relation entre le rendement et le stress
hydrique du stade post épiaison.
Figure 23. Relation entre le rendement et le stress au
stade 50% de l'épiaison.
Figure 24. Relation entre le rendement et le stress
hydrique au stade 100% de épiaison.
Figure 25. Relation entre l'efficacité
d'utilisation de l'eau et nombre de jour à 50% de l'épiaison.
Figure 26. Relation entre l'efficacité d'utilisation de l'eau et nombre
de jour à 100% de l'épiaison. Figure 27. Relation entre
l'efficacité d'utilisation de l'eau et la hauteur.
Figure 28. Relation entre le rendement et le stress
hydrique du stade épiaison.
Figure 29. Relation entre l'efficacité
d'utilisation de l'eau et la discrimination isotopique du carbone
13C.
Figure 30. Relation entre rendement en grains et la
discrimination isotopique du carbone 13C.
Figure 31. Relation entre l'indice de récolte et
la discrimination isotopique du carbone 13C. Figure 32. Relation
entre la biomasse et la discrimination isotopique du carbone
13C.
Liste des abréviations
Abréviation
|
Explication
|
Bio:
|
Biomasse aérienne.
|
Cc:
|
Capacité au champ.
|
D:
|
Drainage.
|
DEP1 :
|
Date de 50% d'épiaison.
|
DEP2:
|
Date de 100% d'épiaison.
|
DMSO:
|
Dimethylsulfoxide.
|
Es :
|
Evaporation de l'eau du sol.
|
ET:
|
Evapotranspiration.
|
ETc adj:
|
Evapotranspiration de culture ajustée.
|
ETc :
|
Evapotranspiration potentielle de culture.
|
ETM:
|
Evapotranspiration maximale.
|
ETo :
|
Evapotranspiration de référence.
|
ETP:
|
Evapotranspiration potentielle.
|
ETR:
|
Evapotranspiration réelle.
|
EUE :
|
Efficacité d'utilisation de l'eau.
|
H:
|
Horizon.
|
ha:
|
Hectare.
|
HI :
|
Indice de récolte.
|
HT:
|
Hauteur.
|
Kc:
|
Coefficient cultural.
|
Ks:
|
Coefficient de stress (méthode gravimétrique).
|
K's:
|
Coefficient de stress (méthode de simulation).
|
mm:
|
Millimètre.
|
NE/m2:
|
Nombre d'épis par mètre carré.
|
NG/E:
|
Nombre de grains par épi.
|
NG/m2:
|
Nombre de grains par mètre carré.
|
NP/m2:
|
Nombre de plant par mètre carré.
|
P:
|
Pluie.
|
PMG:
|
Poids de mille grains.
|
pF:
|
Point de flétrissement.
|
R:
|
Ruissellement.
|
RE:
|
Réserve en eau du sol.
|
RU:
|
Réserve en eau utile du sol.
|
T:
|
Transpiration.
|
TEP:
|
Tallage épiaison.
|
Rdt:
|
Rendement grains.
|
RFU:
|
Réserve facilement utilisable.
|
TC:
|
Teneur en chlorophylle.
|
W:
|
Efficacité de la transpiration
|
Ä13C:
|
Discrimination isotopique du carbone
|
ó:
|
Densité apparente du sol.
|
Liste des annexes
Annexe 1. Description du matériel
végétal.
Annexe 2a. Paramètres climatiques
décadaires de la campagne 2006/2007 Annexe 2b.
Paramètres climatiques journaliers de la campagne 2006/2007.
Annexe 3. Evolution du taux d'épiaison.
Annexe 4. Matrice de corrélation des
variables étudiées.
Annexe 5. Analyse de variance des variables
mesurées.
Annexe .1. Description du matériel
végétal
N°
|
Nom
|
Source
|
1
|
Waha
|
Lignée CIMMYT/ICARDA (Cham1) lancée en
Algérie en 1986
|
2
|
Oued Zenati
|
Variété locale
|
3
|
Polonicum
|
Variété locale
|
4
|
Mexicali
|
Variété CIMMYT lancée en 1975
|
5
|
Altar
|
Variété CIMMYT lancée en 1984
|
6
|
Sooty
|
Variété CIMMYT lancée en 2000
|
7
|
Dukem
|
Variété CIMMYT lancée en 2000
|
8
|
Kucuk
|
Variété CIMMYT lancée en 1984
|
Annexe 2a. Paramètres climatiques décadaires
de la campagne 2006/2007
Mois
|
Décade
|
Pluie (mm)
|
T max (°C)
|
T min (°C)
|
T moy (°C)
|
Novembre
|
1
|
5,20
|
20,08
|
4,97
|
12,53
|
|
2
|
0,00
|
22,81
|
1,98
|
12,40
|
|
3
|
1,70
|
21,90
|
1,85
|
11,88
|
Décembre
|
1
|
19,80
|
16,38
|
1,41
|
8,90
|
|
2
|
30,50
|
13,15
|
2,16
|
7,66
|
|
3
|
11,50
|
15,36
|
-1,33
|
7,02
|
Janvier
|
1
|
0,00
|
12,63
|
2,15
|
7,39
|
|
2
|
0,00
|
16,33
|
3,91
|
10,12
|
|
3
|
9,50
|
11,68
|
4,01
|
7,85
|
Février
|
1
|
22,20
|
9,99
|
3,19
|
6,59
|
|
2
|
0,00
|
14,89
|
4,91
|
9,90
|
|
3
|
1,00
|
12,66
|
2,98
|
7,82
|
Mars
|
1
|
38,50
|
16,12
|
6,46
|
11,29
|
|
2
|
30,80
|
11,07
|
3,38
|
7,23
|
|
3
|
39,30
|
10,20
|
1,38
|
5,79
|
Avril
|
1
|
24,30
|
15,79
|
6,49
|
11,14
|
|
2
|
64,90
|
15,54
|
8,67
|
12,11
|
|
3
|
6,40
|
17,92
|
9,86
|
13,89
|
Mai
|
1
|
26,50
|
17,30
|
7,16
|
12,23
|
|
2
|
0,30
|
23,85
|
12,01
|
17,93
|
|
3
|
1,00
|
25,70
|
13,33
|
19,52
|
Juin
|
1
|
1,00
|
24,24
|
11,41
|
17,83
|
|
2
|
16,20
|
33,25
|
18,35
|
25,80
|
|
3
|
0,00
|
34,85
|
21,48
|
28,17
|
Date
|
Pluie (mm)
|
Tmax
(°C)
|
Tmin
(°C)
|
Tmoy
(°C)
|
1-nov.
|
|
28,3
|
7,5
|
17,9
|
2-nov.
|
|
25,8
|
7
|
16,4
|
3-nov.
|
|
14,7
|
8,2
|
11,45
|
4-nov.
|
5,2
|
14,7
|
9,6
|
12,15
|
5-nov.
|
|
15,2
|
8,1
|
11,65
|
6-nov.
|
|
18,5
|
7,7
|
13,1
|
7-nov.
|
|
19,8
|
2,1
|
10,95
|
8-nov.
|
|
19
|
1,5
|
10,25
|
9-nov.
|
|
21,1
|
-0,5
|
10,3
|
10-nov.
|
|
23,7
|
-1,5
|
11,1
|
11-nov.
|
|
25,7
|
1,3
|
13,5
|
12-nov.
|
|
23,5
|
0,8
|
12,15
|
13-nov.
|
|
18
|
3,5
|
10,75
|
14-nov.
|
|
22,3
|
2
|
12,15
|
15-nov.
|
|
22,2
|
2,2
|
12,2
|
16-nov.
|
|
22
|
1
|
11,5
|
17-nov.
|
|
23,1
|
1,5
|
12,3
|
18-nov.
|
|
22,5
|
2
|
12,25
|
19-nov.
|
|
24,2
|
2,6
|
13,4
|
20-nov.
|
|
24,6
|
2,9
|
13,75
|
21-nov.
|
|
20,2
|
1,2
|
10,7
|
22-nov.
|
1,7
|
19,1
|
1,4
|
10,25
|
23-nov.
|
|
21,4
|
2,5
|
11,95
|
24-nov.
|
|
22,6
|
1,8
|
12,2
|
25-nov.
|
|
25,5
|
2,5
|
14
|
26-nov.
|
|
26,1
|
3,9
|
15
|
27-nov.
|
|
21,8
|
3,4
|
12,6
|
28-nov.
|
|
22,2
|
1,3
|
11,75
|
29-nov.
|
|
20,5
|
1
|
10,75
|
30-nov.
|
|
19,6
|
-0,5
|
9,55
|
NB
T max = température maximale T min = température
minimale T moy = température moyenne
Date
|
Pluie (mm)
|
Tmax (°C)
|
Tmin (°C)
|
Tmoy (°C)
|
1-déc.
|
|
21,6
|
5,2
|
13,4
|
2-déc.
|
|
21,3
|
0,2
|
10,75
|
3-déc.
|
|
12,8
|
3
|
7,9
|
4-déc.
|
|
21,2
|
1,8
|
11,5
|
5-déc.
|
|
21,4
|
0,5
|
10,95
|
6-déc.
|
|
16,7
|
2,6
|
9,65
|
7-déc.
|
19,8
|
11
|
3,4
|
7,2
|
8-déc.
|
|
13,1
|
-2,2
|
5,45
|
9-déc.
|
|
16,4
|
-0,6
|
7,9
|
10-déc.
|
|
8,3
|
0,2
|
4,25
|
11-déc.
|
|
18,8
|
2,8
|
10,8
|
12-déc.
|
|
14,8
|
2,6
|
8,7
|
13-déc.
|
|
8,7
|
3,6
|
6,15
|
14-déc.
|
16,0
|
8,2
|
3,1
|
5,65
|
15-déc.
|
5,7
|
17,1
|
0,6
|
8,85
|
16-déc.
|
|
11
|
1
|
6
|
17-déc.
|
8,8
|
9,3
|
2,6
|
5,95
|
18-déc.
|
|
17
|
2,7
|
9,85
|
19-déc.
|
|
16,4
|
1
|
8,7
|
20-déc.
|
|
10,2
|
1,6
|
5,9
|
21-déc.
|
3,5
|
12,5
|
-2,2
|
5,15
|
22-déc.
|
|
17,3
|
-2,1
|
7,6
|
23-déc.
|
|
11,1
|
0,6
|
5,85
|
24-déc.
|
|
13
|
0,3
|
6,65
|
25-déc.
|
8,0
|
14,9
|
2,6
|
8,75
|
26-déc.
|
|
16,6
|
-2,8
|
6,9
|
27-déc.
|
|
16,6
|
-1,6
|
7,5
|
28-déc.
|
|
15,8
|
-2
|
6,9
|
29-déc.
|
|
15,6
|
-1,7
|
6,95
|
30-déc.
|
|
17,6
|
-3,4
|
7,1
|
31-déc.
|
|
18
|
-2,3
|
7,85
|
Annexe 2b. Paramètres climatiques journaliers de la
campagne 2006/2007.
Date
|
Pluie (mm)
|
Tmax (°C)
|
Tmin (°C)
|
Tmoy (°C)
|
1-janv.
|
|
12
|
1,5
|
6,75
|
2-janv.
|
|
11,7
|
2,9
|
7,3
|
3-janv.
|
|
8,9
|
2,4
|
5,65
|
4-janv.
|
|
12
|
-0,6
|
5,7
|
5-janv.
|
|
12,2
|
2,8
|
7,5
|
6-janv.
|
|
13,1
|
2
|
7,55
|
7-janv.
|
|
12,5
|
2,2
|
7,35
|
8-janv.
|
|
12,6
|
1,8
|
7,2
|
9-janv.
|
|
15
|
1,9
|
8,45
|
10-janv.
|
|
16,3
|
4,6
|
10,45
|
11-janv.
|
|
15,5
|
4,8
|
10,15
|
12-janv.
|
|
13,3
|
2,4
|
7,85
|
13-janv.
|
|
17,2
|
2,9
|
10,05
|
14-janv.
|
|
19
|
4,9
|
11,95
|
15-janv.
|
|
17,3
|
4,6
|
10,95
|
16-janv.
|
|
14,4
|
4,1
|
9,25
|
17-janv.
|
|
15,5
|
4,5
|
10
|
18-janv.
|
|
13,3
|
2,9
|
8,1
|
19-janv.
|
|
16,8
|
2,3
|
9,55
|
20-janv.
|
|
21
|
5,7
|
13,35
|
21-janv.
|
|
20,2
|
8,3
|
14,25
|
22-janv.
|
|
15,7
|
9,8
|
12,75
|
23-janv.
|
|
9,7
|
3,6
|
6,65
|
24-janv.
|
|
7,8
|
-1,2
|
3,3
|
25-janv.
|
|
6,5
|
0
|
3,25
|
26-janv.
|
|
9,9
|
0,1
|
5
|
27-janv.
|
|
10,3
|
0,7
|
5,5
|
28-janv.
|
|
10,8
|
3,2
|
7
|
29-janv.
|
|
11,4
|
3,2
|
7,3
|
30-janv.
|
7,5
|
13
|
8,3
|
10,65
|
31-janv.
|
2,0
|
13,2
|
8,1
|
10,65
|
Date
|
Pluie (mm)
|
Tmax (°C)
|
Tmin (°C)
|
Tmoy (°C)
|
1-févr.
|
2,0
|
7,7
|
3,8
|
5,75
|
2-févr.
|
|
11,6
|
1,8
|
6,7
|
3-févr.
|
|
11,6
|
3,1
|
7,35
|
4-févr.
|
0,7
|
8,7
|
5,9
|
7,3
|
5-févr.
|
|
7,9
|
4,3
|
6,1
|
6-févr.
|
1,5
|
5,3
|
3,2
|
4,25
|
7-févr.
|
|
9,5
|
2,5
|
6
|
8-févr.
|
12,6
|
1,1
|
6,85
|
9-févr.
|
18,0
|
12,3
|
3,8
|
8,05
|
10-févr.
|
|
12,7
|
2,4
|
7,55
|
11-févr.
|
|
12,6
|
6
|
9,3
|
12-févr.
|
|
16,5
|
4,2
|
10,35
|
13-févr.
|
|
15,4
|
6,3
|
10,85
|
14-févr.
|
|
18,3
|
5,6
|
11,95
|
15-févr.
|
|
15
|
7,1
|
11,05
|
16-févr.
|
|
18,9
|
3,3
|
11,1
|
17-févr.
|
|
18,4
|
5,4
|
11,9
|
18-févr.
|
|
12,7
|
4,3
|
8,5
|
19-févr.
|
|
9
|
5,1
|
7,05
|
20-févr.
|
|
12,1
|
1,8
|
6,95
|
21-févr.
|
|
12,6
|
4,3
|
8,45
|
22-févr.
|
|
11
|
3,3
|
7,15
|
23-févr.
|
|
11,8
|
3,7
|
7,75
|
24-févr.
|
|
12,2
|
4,2
|
8,2
|
25-févr.
|
|
14,7
|
2,5
|
8,6
|
26-févr.
|
|
10,7
|
3,7
|
7,2
|
27-févr.
|
|
10,4
|
1,1
|
5,75
|
28-févr.
|
1,0
|
17,9
|
1
|
9,45
|
Date
|
Pluie (mm)
|
Tmax (°C)
|
Tmin (°C)
|
Tmoy (°C)
|
1-mars
|
|
19,3
|
6,1
|
12,7
|
2-mars
|
|
20
|
7,3
|
13,65
|
3-mars
|
|
23,2
|
6,4
|
14,8
|
4-mars
|
|
23,7
|
11
|
17,35
|
5-mars
|
|
21,7
|
12
|
16,85
|
6-mars
|
|
17,1
|
5,7
|
11,4
|
7-mars
|
|
14,8
|
8,3
|
11,55
|
8-mars
|
10,5
|
7,3
|
1,8
|
4,55
|
9-mars
|
19,0
|
8,5
|
5,9
|
7,2
|
10-mars
|
9,0
|
5,6
|
0,1
|
2,85
|
11-mars
|
13,0
|
7,5
|
0
|
3,75
|
12-mars
|
4,7
|
7,7
|
4,4
|
6,05
|
13-mars
|
4,5
|
10,9
|
3,9
|
7,4
|
14-mars
|
|
13,5
|
3,8
|
8,65
|
15-mars
|
|
14
|
5,3
|
9,65
|
16-mars
|
|
15,3
|
6,4
|
10,85
|
17-mars
|
8,6
|
10,1
|
5,8
|
7,95
|
18-mars
|
|
12,8
|
1,7
|
7,25
|
19-mars
|
|
15,2
|
2,8
|
9
|
20-mars
|
|
3,7
|
-0,3
|
1,7
|
21-mars
|
2N
|
2,7
|
-2,7
|
0
|
22-mars
|
3 N
|
3
|
-3
|
0
|
23-mars
|
|
7,5
|
-3,4
|
2,05
|
24-mars
|
|
12,6
|
0,4
|
6,5
|
25-mars
|
|
13,5
|
0,9
|
7,2
|
26-mars
|
|
14
|
4,9
|
9,45
|
27-mars
|
|
14
|
4
|
9
|
28-mars
|
16,0
|
10,6
|
4,4
|
7,5
|
29-mars
|
5,3
|
8,5
|
3,2
|
5,85
|
30-mars
|
13,0
|
10,6
|
3,8
|
7,2
|
31-mars
|
|
15,2
|
2,7
|
8,95
|
NB : N = neige.
Date
|
Pluie (mm)
|
T max (°C)
|
T min (°C)
|
T moy (°C)
|
1-avr.
|
|
17,3
|
7,4
|
12,35
|
2-avr.
|
|
17,8
|
8,8
|
13,3
|
3-avr.
|
8,6
|
12,5
|
6,2
|
9,35
|
4-avr.
|
|
12,7
|
1
|
6,85
|
5-avr.
|
3,2
|
11,3
|
2,4
|
6,85
|
6-avr.
|
|
14,2
|
4,4
|
9,3
|
7-avr.
|
|
16,9
|
7
|
11,95
|
8-avr.
|
12,5
|
17,8
|
7,2
|
12,5
|
9-avr.
|
|
19,1
|
8,8
|
13,95
|
10-avr.
|
|
18,3
|
11,7
|
15
|
11-avr.
|
|
21,8
|
9,8
|
15,8
|
12-avr.
|
4,0
|
20,2
|
13,1
|
16,65
|
13-avr.
|
13,5
|
11,5
|
7
|
9,25
|
14-avr.
|
6,0
|
12,9
|
6,3
|
9,6
|
15-avr.
|
5,0
|
10,3
|
6,7
|
8,5
|
16-avr.
|
18,7
|
14,5
|
8,3
|
11,4
|
17-avr.
|
|
16,8
|
6,8
|
11,8
|
18-avr.
|
|
17,1
|
10
|
13,55
|
19-avr.
|
17,7
|
14,8
|
9,4
|
12,1
|
20-avr.
|
|
15,5
|
9,3
|
12,4
|
21-avr.
|
|
18,2
|
6,6
|
12,4
|
22-avr.
|
|
20
|
10,3
|
15,15
|
23-avr.
|
|
21,3
|
12,6
|
16,95
|
24-avr.
|
1,0
|
16,4
|
9,9
|
13,15
|
25-avr.
|
|
16,2
|
10,4
|
13,3
|
26-avr.
|
|
16,7
|
10,8
|
13,75
|
27-avr.
|
4,0
|
18,6
|
10,3
|
14,45
|
28-avr.
|
0,7
|
18,5
|
9,5
|
14
|
29-avr.
|
0,7
|
17
|
11,6
|
14,3
|
30-avr.
|
|
16,3
|
6,6
|
11,45
|
Date
|
Pluie (mm)
|
Tmax (°C)
|
Tmin (°C)
|
Tmoy (°C)
|
1-mai
|
|
17,3
|
7,3
|
12,3
|
02-mai
|
19,0
|
14,3
|
9,5
|
11,9
|
03-mai
|
|
18,9
|
9,7
|
14,3
|
04-mai
|
|
15,2
|
5,1
|
10,15
|
05-mai
|
3,5
|
15,5
|
4,8
|
10,15
|
06-mai
|
3,5
|
15,7
|
5,2
|
10,45
|
07-mai
|
0,5
|
15,1
|
5,9
|
10,5
|
08-mai
|
|
16,7
|
6,8
|
11,75
|
09-mai
|
|
21,1
|
8
|
14,55
|
10-mai
|
|
23,2
|
9,3
|
16,25
|
11-mai
|
|
24,9
|
12,1
|
18,5
|
12-mai
|
|
25,8
|
13,7
|
19,75
|
13-mai
|
|
26,3
|
14,2
|
20,25
|
14-mai
|
|
27
|
16,7
|
21,85
|
15-mai
|
|
20,3
|
10
|
15,15
|
16-mai
|
0,3
|
19,6
|
10
|
14,8
|
17-mai
|
|
18,3
|
6,3
|
12,3
|
18-mai
|
|
21,3
|
10,8
|
16,05
|
19-mai
|
|
26
|
10,7
|
18,35
|
20-mai
|
|
29
|
15,6
|
22,3
|
21-mai
|
|
29
|
17,8
|
23,4
|
22-mai
|
|
30,2
|
17,8
|
24
|
23-mai
|
|
27,9
|
15,8
|
21,85
|
24-mai
|
|
29,8
|
19
|
24,4
|
25-mai
|
|
31,4
|
19
|
25,2
|
26-mai
|
|
28,2
|
13
|
20,6
|
27-mai
|
1,0
|
19,5
|
11,6
|
15,55
|
28-mai
|
|
18,1
|
8,7
|
13,4
|
29-mai
|
|
20,6
|
7,1
|
13,85
|
30-mai
|
|
24,4
|
8,4
|
16,4
|
31-mai
|
|
26,9
|
12,9
|
19,9
|
Date
|
Pluie (mm)
|
Tmax (°C)
|
Tmin (°C)
|
Tmoy (°C)
|
1-juin
|
|
27,1
|
4,5
|
15,8
|
02-juin
|
|
17,4
|
12
|
14,7
|
03-juin
|
|
15,7
|
7,7
|
11,7
|
04-juin
|
1,0
|
17
|
7
|
12
|
05-juin
|
|
26,2
|
8,8
|
17,5
|
06-juin
|
|
26,2
|
17,6
|
21,9
|
07-juin
|
|
26,8
|
16
|
21,4
|
08-juin
|
|
26
|
11,5
|
18,75
|
09-juin
|
|
29,3
|
11,8
|
20,55
|
10-juin
|
|
30,7
|
17,2
|
23,95
|
11-juin
|
|
29,5
|
18
|
23,75
|
12-juin
|
12,5
|
29,7
|
15,2
|
22,45
|
13-juin
|
2,7
|
32,1
|
16,2
|
24,15
|
14-juin
|
1,0
|
31,7
|
16,7
|
24,2
|
15-juin
|
|
30,2
|
16,7
|
23,45
|
16-juin
|
|
30,8
|
17,1
|
23,95
|
17-juin
|
|
35,3
|
19,3
|
27,3
|
18-juin
|
|
38,2
|
21,5
|
29,85
|
19-juin
|
|
37,9
|
23,9
|
30,9
|
20-juin
|
|
37,1
|
18,9
|
28
|
21-juin
|
|
37,1
|
18,1
|
27,6
|
22-juin
|
|
37
|
24,8
|
30,9
|
23-juin
|
|
37,8
|
25,8
|
31,8
|
24-juin
|
|
37,4
|
25,6
|
31,5
|
25-juin
|
|
36,7
|
25,5
|
31,1
|
26-juin
|
|
31,5
|
25,1
|
28,3
|
27-juin
|
|
32,1
|
15,5
|
23,8
|
28-juin
|
|
32,1
|
18,5
|
25,3
|
29-juin
|
|
33,1
|
18
|
25,55
|
30-juin
|
|
33,7
|
17,9
|
25,8
|
Annexe .3. Evolution du taux d'épiaison.
Date
|
Oued Zenati
|
Polonicum
|
Altar
|
Sooty
|
Waha
|
Dukem
|
Mexicali
|
Kucuk
|
08-mai
|
0%
|
0%
|
1,59%
|
0%
|
0%
|
0%
|
3,23%
|
0%
|
09-mai
|
0%
|
0%
|
2,87%
|
0%
|
0%
|
0%
|
6,85%
|
0%
|
10-mai
|
0%
|
0%
|
7,64%
|
0%
|
0%
|
0%
|
24,19%
|
0%
|
11-mai
|
0%
|
0%
|
22,93%
|
0%
|
1,60%
|
0%
|
48,79%
|
0%
|
12-mai
|
0%
|
0%
|
40,45%
|
3,96%
|
5,20%
|
0%
|
70,56%
|
0,36%
|
13-mai
|
0%
|
0%
|
60,83%
|
17,63%
|
17,60%
|
1,38%
|
83,06%
|
2,90%
|
14-mai
|
0,78%
|
0%
|
80,25%
|
36,69%
|
37,20%
|
1,83%
|
85,89%
|
9,06%
|
15-mai
|
3,13%
|
0%
|
88,85%
|
42,09%
|
51,20%
|
4,13%
|
89,92%
|
15,94%
|
16-mai
|
7,81%
|
1,92%
|
94,59%
|
71,22%
|
70,40%
|
15,14%
|
96,37%
|
34,78%
|
17-mai
|
13,28%
|
3,85%
|
95,22%
|
75,54%
|
76,80%
|
18,81%
|
97,18%
|
44,93%
|
18-mai
|
17,58%
|
8,65%
|
98,73%
|
85,61%
|
90,80%
|
41,28%
|
97,98%
|
64,86%
|
19-mai
|
29,69%
|
16,83%
|
100%
|
90,65%
|
94,80%
|
60,09%
|
100%
|
83,33%
|
20-mai
|
46,88%
|
31,73%
|
|
94,96%
|
100%
|
84,86%
|
|
93,84%
|
21-mai
|
60,94%
|
51,92%
|
|
97,84%
|
|
94,50%
|
|
98,91%
|
22-mai
|
77,73%
|
71,15%
|
|
98,92%
|
|
97,71%
|
|
100%
|
23-mai
|
91,41%
|
87,02%
|
|
100%
|
|
100%
|
|
|
24-mai
|
96,88%
|
92,79%
|
|
|
|
|
|
|
25-mai
|
98,83%
|
97,12%
|
|
|
|
|
|
|
26-mai
|
100%
|
98,56%
|
|
|
|
|
|
|
27-mai
|
|
100%
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 4. Matrice de corrélation des variables
étudiées.
Variables
|
NP/m2
|
DEP1
|
DEP2
|
HT
|
NE/m2
|
Bio
|
PMG
|
NG/E
|
TEP
|
Ä13C
|
HI
|
Rdt
|
NG/m2
|
K's3
|
K's4
|
K's5
|
K's
|
EUE Rdt
|
EUE Bio
|
W Rdt
|
W Bio
|
NP/m2
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DEP1
|
0,53
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DEP2
|
0,53
|
0,92*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
HT
|
0,82*
|
0,81*
|
0,90*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NE/m2
|
-0,76*
|
-0,61
|
-0,71*
|
-0,78*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
BIO
|
0,52
|
0,61
|
0,63
|
0,73*
|
-0,21
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PMG
|
0,80*
|
0,22
|
0,31
|
0,56
|
-0,70
|
0,23
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NG/E
|
-0,84*
|
-0,57
|
-0,65
|
-0,82*
|
0,69
|
-0,57
|
-0,87*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TEP
|
-0,86*
|
0,60
|
-0,68
|
-0,82*
|
0,99*
|
-0,28
|
-0,77*
|
0,77*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ä13C
|
-0,69
|
-0,58
|
-0,76*
|
-0,83*
|
0,94*
|
-0,34
|
-0,58
|
0,64
|
0,92*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
HI
|
-0,64
|
-0,91 *
|
-0,97*
|
-0,96*
|
0,68
|
-0,75*
|
-0,35
|
0,71 *
|
0,68
|
0,75*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Rdt
|
-0,62
|
-0,91*
|
-0,98*
|
-0,93*
|
0,78*
|
-0,56
|
-0,37
|
0,69
|
0,76*
|
0,81*
|
0,97*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NG/M2
|
-0,88*
|
-0,61
|
-0,71*
|
-0,86*
|
0,88*
|
-0,45
|
-0,88*
|
0,95*
|
0,92*
|
0,82*
|
0,74*
|
0,77*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
K's3
|
-0,22
|
-0,85*
|
-0,81*
|
-0,61
|
0,46
|
-0,50
|
0,17
|
0,15
|
0,39
|
0,52
|
0,75*
|
0,74*
|
0,27
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
K's4
|
-0,43
|
-0,94*
|
-0,93*
|
-0,78*
|
0,65
|
-0,57
|
-0,13
|
0,43
|
0,60
|
0,67
|
0,87*
|
0,88*
|
0,54
|
0,95*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
K's5
|
-0,21
|
-0,88*
|
-0,83*
|
-0,62
|
0,45
|
-0,47
|
0,18
|
0,17
|
0,39
|
0,51
|
0,78*
|
0,79*
|
0,28
|
0,99*
|
0,94*
|
1
|
|
|
|
|
|
K's
|
-0,16
|
-0,82*
|
-0,78*
|
-0,56
|
0,43
|
-0,45
|
0,20
|
0,09
|
0,36
|
0,49
|
0,70
|
0,70
|
0,22
|
1*
|
0,94*
|
0,98*
|
1
|
|
|
|
|
EUE Rdt
|
-0,60
|
-0,91*
|
-0,98*
|
-0,92*
|
0,77*
|
-0,55
|
-0,35
|
0,67
|
0,76*
|
0,80*
|
0,97*
|
1*
|
0,75*
|
0,76*
|
0,89*
|
0,81*
|
0,72*
|
1
|
|
|
|
EUE Bio
|
0,54
|
0,55
|
0,57
|
0,71*
|
-0,17
|
0,99*
|
0,27
|
-0,58
|
-0,25
|
-0,30
|
-0,70
|
-0,50
|
-0,45
|
-0,41
|
-0,49
|
-0,38
|
-0,36
|
-0,50
|
1
|
|
|
W Rdt
|
-0,61
|
-0,90*
|
-0,98*
|
-0,92*
|
0,78*
|
-0,55
|
-0,38
|
0,69
|
0,76*
|
0,81*
|
0,96*
|
1*
|
0,77*
|
0,74*
|
0,88*
|
0,78*
|
0,70
|
1*
|
-0,49
|
1
|
|
W Bio
|
0,51
|
0,57
|
0,56
|
0,69
|
-0,15
|
1*
|
0,19
|
-0,51
|
-0,23
|
-0,29
|
-0,69
|
-0,49
|
-0,39
|
-0,47
|
-0,52
|
-0,43
|
-0,42
|
-0,49
|
0,99*
|
0,48
|
1
|
* = Corrélation significative (P < 0,05).
Annexe 5. Analyse de variance des variables
mesurées.
Discrimination isotopique du carbone.
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
9.01
|
7
|
1.29
|
255.68
|
<0.0001
|
0.99
|
Bloc
|
0.00
|
2
|
0.00
|
0.40
|
0.6789
|
0.00
|
AllSources
|
9.08
|
9
|
1.00
|
198.95
|
<0.0001
|
0.99
|
Error
|
0.07
|
14
|
0.01
|
|
|
|
Total
|
9.01
|
23
|
|
|
|
|
Biomasse aérienne.
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
14.07
|
7
|
1.20
|
1.68
|
0.1938
|
0.22
|
Bloc
|
32.79
|
2
|
16.40
|
13.70
|
0.0005
|
0.52
|
All Sources
|
46.86
|
9
|
5.21
|
4.35
|
0.0072
|
0.74
|
Error
|
63.62
|
14
|
2.01
|
|
|
|
Total
|
16.76
|
23
|
|
|
|
|
Hauteur.
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
6473.79
|
7
|
924.83
|
204.49
|
<.0001
|
0.98
|
Bloc
|
56.72
|
2
|
28.36
|
6.27
|
0.0114
|
0.01
|
All Sources
|
6593.83
|
9
|
725.61
|
160.44
|
<.0001
|
0.99
|
Error
|
63.32
|
14
|
4.52
|
|
|
|
Total
|
6530.52
|
23
|
|
|
|
|
Nombre d'épis par mètre
carré.
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
61825.53
|
7
|
8832.22
|
4.86
|
0.0058
|
0.63
|
Bloc
|
10702.16
|
2
|
5351.08
|
2.94
|
0.0857
|
0.11
|
All Sources
|
72527.70
|
9
|
8058.63
|
4.43
|
0.0066
|
0.74
|
Error
|
25445.77
|
14
|
1817.55
|
|
|
|
Total
|
97973.46
|
23
|
|
|
|
|
Poids de mille grains.
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
787.99
|
7
|
112.57
|
23.99
|
<.0001
|
0.92
|
Bloc
|
3.50
|
2
|
1.75
|
0.37
|
0.6952
|
0.00
|
All Sources
|
791.49
|
9
|
87.94
|
18.74
|
<.0001
|
0.92
|
Error
|
65.69
|
14
|
4.69
|
|
|
|
Total
|
857.18
|
23
|
|
|
|
|
Annexe 5. Analyse de variance des variables mesurées
(suite).
Nombre de grains par épi.
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
576.62
|
7
|
576.62
|
82.37
|
<.0001
|
0.84
|
Bloc
|
22.77
|
2
|
22.77
|
11.39
|
0.1984
|
0.03
|
All Sources
|
599.39
|
9
|
599.39
|
66.60
|
<.0001
|
0.87
|
Error
|
87.61
|
14
|
87.61
|
6.26
|
|
|
Total
|
687.00
|
23
|
|
|
|
|
Rendement grains.
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
5.94
|
7
|
2.28
|
6.56
|
0.0014
|
0.76
|
Bloc
|
0.11
|
2
|
0.05
|
0.15
|
0.8588
|
0.01
|
All Sources
|
16.04
|
9
|
1.78
|
5.14
|
0.0034
|
0.77
|
Error
|
4.86
|
14
|
0.35
|
|
|
|
Total
|
20.90
|
23
|
|
|
|
|
Indice de récolte
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
0.07
|
7
|
0.01
|
39.40
|
<.0001
|
0.92
|
Bloc
|
0.00
|
2
|
0.00
|
4.31
|
0.0349
|
0.03
|
All Sources
|
0.07
|
9
|
0.01
|
31.60
|
<.0001
|
0.95
|
Error
|
0.00
|
14
|
0.00
|
|
|
|
Total
|
0.07
|
23
|
|
|
|
|
Nombre de talles herbacées
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
0.73
|
7
|
0.10
|
8.38
|
0.0004
|
0.80
|
Bloc
|
0.01
|
2
|
0.01
|
0.53
|
0.6010
|
0.01
|
All Sources
|
0.74
|
9
|
0.08
|
6.64
|
0.0010
|
0.81
|
Error
|
0.17
|
14
|
0.01
|
|
|
|
Total
|
0.91
|
23
|
|
|
|
|
Nombre de plants par mètre
carré
|
Source
|
Sum-of-Squares
|
dll
|
Mean-Square
|
F-Ratio
|
P-Value
|
R-Square
|
Variety
|
4640.47
|
7
|
662.92
|
3.08
|
0.0346
|
0.46
|
Bloc
|
2461.17
|
2
|
1230.58
|
5.73
|
0.0152
|
0.24
|
All Sources
|
7101.63
|
9
|
789.07
|
3.67
|
0.0147
|
0.70
|
Error
|
3008.82
|
14
|
214.92
|
|
|
|
Total
|
10110.45
|
23
|
|
|
|
|