INTRODUCTION GENERALE
La mondialisation est apparue dans la langue française
en 1964 dans le cadre de travaux économiques et géopolitiques; il
signifie l'accroissement des mouvements de biens, de services, de
main-d'oeuvre, de technologies et de capitaux à l'échelle
internationale. De nos jours la mondialisation est perçue comme le
développement de liens d'interdépendance entre Hommes,
activités humaines et systèmes politiques à
l'échelle du monde. Ce phénomène touche la plupart des
domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun. Ce
terme évoque aussi parfois les transferts internationaux de
main-d'oeuvre ou de connaissances. La mondialisation désigne dans
certains cas « la mondialisation économique », et
les changements induits par la diffusion mondiale des informations sous forme
numérique sur Internet.
La genèse du terme explique pourquoi ce processus est
le plus souvent envisagé sous le seul aspect de la mondialisation
économique, développement des échanges de biens et de
services, accentuée depuis la fin des années 1980 par la
création de marchés financiers au niveau mondial. Toutefois s'y
ajoutent :
· l'aspect culturel qu'apporte l'accès d'une
très large partie de la population mondiale à des
éléments de culture de populations parfois très
éloignées d'une part et d'autre part de la prise de conscience
par les pays développés dans leur ensemble de la diversité
des cultures au niveau mondial.
· l'aspect politique que représente le
développement d'organisations internationales et d'ONG (Organisation Non
Gouvernementale).
· l'aspect sociologique de la mondialisation
résumé par Zygmunt Bauman1(*): « La mondialisation est
inéluctable et irréversible. Nous vivons déjà dans
un monde d'interconnexion et d'interdépendance à l'échelle
de la planète. Tout ce qui peut se passer quelque part affecte la vie et
l'avenir des gens partout ailleurs. Lorsque l'on évalue les mesures
à adopter dans un endroit donné, il faut prendre en compte les
réactions dans le reste du monde. Aucun territoire souverain, si vaste,
si peuplé, si riche soit-il, ne peut protéger à lui seul
ses conditions de vie, sa sécurité, sa prospérité
à long terme, son modèle social ou l'existence de ses habitants.
Notre dépendance mutuelle s'exerce à l'échelle
mondiale.
La mondialisation a permit la baissé des
barrières douanières et de toutes autres formes de protection de
l'Etat concernant les taxes de douanes. De ce fait les biens et les personnes
ont la liberté de circuler dans les Etats sans paiement véritable
des droits de douanes, les flux financiers aussi passent les frontières
sans aucune limite ce qui permet la circulation de la masse monétaire
mondiale et la circulation des devises. D'une autre façon la
mondialisation baisse le revenu de certains Etats surtout ceux qui vivent des
retombés de la taxe douanière comme les pays africains. Tout
comme les biens et services les personnes ont une mobilité qui leur
procure la liberté d'exercer leurs activités dans les pays. Les
exportations s'accentuent au même rythme que le mixage des cultures.
La mondialisation a faciliter le mélange culturel, car
bien de personnes se déplacent et s'installent en pleine aise, cela est
parfois motivé grâce aux conventions signées entre Etats
partenaires et la recherche du bien être. Les langues et les cultures se
rencontrent et créent le métissage de culture de race et la
diversification des pensées. Cette forte mobilité de personnes
donne lieu à des transferts de savoir. Les pays receveurs
bénéficient du savoir faire et des retombées de
l'internationalisation. L'internationalisation impose le transfert de
technologies, de monnaies, de devises, d'idées et de cultures.
La mondialisation financière a favorisé le
financement des entreprises et celui des balances de paiements. En supprimant
les obstacles à la circulation des capitaux elle a donné une
impulsion sans précédent aux marchés financiers.
Traitées et diffusées à l'échelle
mondiale, les informations financières créent des
spéculations et une forte volatilité des capitaux. Elles
apportent une fluidité des investissements en fonction des perspectives
économiques, mais leurs effets sont parfois considérés
comme devenus incontrôlables par le système bancaire et le
système financier international.
Pour traiter de notre thème nous nous sommes
strictement conformé à la méthodologie de rédaction
des mémoires édictée par Sup de Co Dakar2(*).
La suite de notre travail est organisée comme
suit :
I- Problématique
II- Cadre Méthodologique
III- Cadre Analytique
IV- Recommandations
Naturellement nous avons veillé à formuler
une introduction et une conclusion.
I - Problématique
I-1 Position du problème
Les justifications de l'internationalisation des entreprises
sont multiples et diverses, elles sont la plus part dues à des facteurs
commerciaux, industriels, environnementaux et
d'opportunités .L'étroitesse du marché national ou sa
saturation amène bien d'entreprises à l'internationalisation. La
dimension réduite du marché intérieur pousse l'entreprise
vers les marchés étrangers c'est-à-dire dès
l'exacerbation de la concurrence sur le marché national, la
raréfaction ou une croissance trop faible des débouchés.
La spécialisation de l'entreprise en est aussi un facteur, pour
certaines activités spécifiques, le marché ne peut se
limiter à un territoire national compte tenu du faible nombre
d'acheteurs potentiels. Pour les PME, l'internationalisation est souvent le
prolongement naturel d'une stratégie de spécialisation :
elle permet, sans sortir de son métier d'origine d'éviter les
risques de la spécialisation et d'offrir des perspectives de croissance.
Le ralentissement de la croissance économique dans un pays peut
être compensé, du moins, par des commandes en provenance de
l'étranger, les différentes économies nationales ne se
trouvant pas en phase d'assurer la satisfaction de la demande locale.
Les facteurs industriels, sont très motivés par
la recherche d'économie d'échelle. L'élargissement des
débouchés permet à l'entreprise qui produit alors de plus
grandes quantités, d'abaisser ses coûts unitaires. Elle
améliore alors sa compétitivité prix qui peut induire de
nouveaux débouchés. L'activité internationale permet aussi
d'amortir les coûts de recherche et de développement indispensable
à l'entreprise sur un plus grand nombre d'unités et donc
d'abaisser les prix de lancement. Cette motivation d'internationalisation
permet d'exploiter les opportunités offertes par des coûts
avantageux des facteurs de production, d'accéder plus facilement
à des ressources financières (tant sur le plan national que sur
le marché d'implantation), d'échapper à des mesures,
à certaines règlementations dans le domaine fiscal, social, de la
protection de l'environnement. Certaines entreprises s'internationalisent
fortuitement ou par opportunités, cela permet très souvent
d'écouler les productions excédentaires. Le comportement des
dirigeants de l'entreprise justifie parfois l'internationalisation ; juste
par le fait d'avoir vécu à l'étranger et de parler des
langues étrangères, leur degré de connaissance de
l'exportation, leur goût de l'innovation, leur ouverture d'esprit sont
des comportements propice à l'exportation.
Les services, contrairement aux produits, sont des
biens intangibles c'est-à-dire que les services ne sont pas des objets
mais des processus ou des actes avec des conséquences multiples comme la
satisfaction des clients. Un service est l'apport d'un travail, d'un
prêt, ou de soins désirés par un consommateur. Les
consommateurs paient pour un service comme ils le feraient pour un produit.
Le client ne peut se représenter mentalement le
service il se fonde forcement sur ce qui est affirmé ou promis par le
prestataire et sur l'idée qu'il se fait du service « les
fournisseurs vendent des promesses et les client achètent de
l'espoir ». Le prestataire lui-même a souvent du mal à
déterminer comment le client perçoit et évalue le service.
Le service a un caractère hétérogène, les
performances d'un service varient dans une entreprise, surtout celles qui
nécessitent l'intervention humaine. Toutes ces raisons expliquent la
difficulté pour les prestataires de fournir un service homogène
dans le temps et dans l'espace et d'assurer la constance des personnes en
contact avec les clients. En somme il est impossible de délivrer un
service correspondant en tout à l'offre initiale car plus le service est
délivré dans des lieux précis ou par des
intermédiaires différents plus il repose sur le comportement des
personnes et plus le risque de non-conformité est important. Le service
est inséparable, cette caractéristique est
considérée comme le noeud de la problématique du service
parce que le service est vendu pour être ensuite produit et
consommé simultanément. Il n'y a donc pas de notion de
déchets et rebuts ou de renvois dans le domaine des services. Le client
est très souvent en contact avec le prestataire pendant la production -
livraison du service. Les services sont perçus différemment par
les clients à cause de la différence des habitudes de
consommation. Les cultures obligent souvent la consommation d'un bien et le
rejet d'autres ; le service n'échappe pas à cet état
de fait. Il n'est pas possible de stocker le service comme le produit, il a
un financement particulier que les biens tangibles ne possèdent pas, en
plus il y'a la particularité sur les droits de douane, le service n'est
pas taxé au même titre que les produits qui nécessitent
bien de contrôles et de règlementations en matière de
douane.
Aujourd'hui, dans les pays industrialisés, il y a plus
de personnes employées dans le secteur des services que dans celui de la
fabrication, et cette tendance ne fait que s'amplifier. De nos jours les
services occupent une place importante dans le commerce mondial, selon le
rapport de l'O.M.C (Organisation Mondiale du Commerce) le service
représente 65% du commerce mondial avec une forte croissance de 2%
mondial et un volume de vente de 20%. De ce fait il devient de plus en plus le
plus grand employeur dans le monde. La contribution de l'Afrique au commerce
mondial de service est moins de 2%
Répartition des Produits dans le
monde
La contribution de l'Afrique dans le
commerce de services
Progression des
produits et services
Le commerce du service bénéficie de certains
avantages dans le commerce mondial à cause de son intangibilité.
il créé une forte valeur ajoutée et éradique le
chômage, dans les pays africains le service contribue au
développement des économies à cause de la forte attraction
du service ; c'est le cas du tourisme, de l'assurance, du transport, des
banques et des télécommunications. De nos jours la
télécommunication connaît une explosion, elle
représente un aspect majeur de la vie des Hommes. Un
téléphone mobile (ou simplement mobile), également
appelé téléphone portable ou portable (ce qui est peu
souhaitable à cause des confusions avec l'ordinateur portable),
téléphone cellulaire (en Amérique du Nord), natel (en
Suisse), GSM ou familièrement G (en Belgique), permet de communiquer par
téléphone sans être relié par un câble
à une centrale. Les sons ne sont pas transmis directement. La voix est
codée puis synthétisée au niveau de la réception.
D'où les bruits incongrus parfois en cas de mauvaise réception
(bruit de ressorts). La transmission se fait par ondes
électromagnétiques avec un réseau spécifique. La
téléphonie mobile est l'usage du téléphone en tout
lieu et en tout temps elle permet de rester en contact avec le monde
extérieur et est réglementée par l'A.R.T.E.L au
Sénégal. On peut donc communiquer en tout lieu où une
antenne de relais capte les émissions de l'appareil utilisé.
Depuis 1995 la téléphonie mobile est devenue un
élément majeur du développement et emploie environ 1000
à 3000 employés dans les pays développés et 500
à 1000 salariés dans certains pays africains comme le
Sénégal avec Alizé nouvellement absorbé par Orange.
Dans le commerce du service l'usage du téléphone occupe 35% du
marché dont 65% revient à la téléphonie mobile.
Grâce à ce phénomène il est possible de
réduire les distances et de gagner du temps, certains entretiens se font
par téléphone grâce à l'avènement du mobile
phone.
Un tel contexte avec autant de problèmes et de
situations contraignantes nous amènes à retenir comme question
principale de recherche : « la réussite de Telecel
Faso pourra t-elle inspirer à d'autres entreprises une méthode
d'adaptation à l'international ? »
I-2 Objectifs de la recherche
Notre thème implique une bonne partie des concepts
clés du marketing, de sa démarche et de son état
d'esprit.
L'internationalisation quant à elle fait intervenir des
concepts tel que la culture la géographie, les barrières
tarifaires et non tarifaires etc. Tous ces éléments ne sauraient
être clarifiés si nous n'avions retenu de scinder nos objectifs en
un objectif général et en quelques objectifs
spécifiques.
Objectif Général
a- Démontrer que la méthode de l'adaptation peut
être érigée en une stratégie
d'internationalisation
B- Objectifs Spécifiques
a- Démontrer comment Telecel Faso
pourrait servir de référence
b- Cerner la politique de veille
concurrentielle de Telecel Faso
c- Cerner la stratégie de
positionnement de Telecel Faso
I-3 Hypothèses de recherche
Les hypothèses émises feront l'objet de
validation au cours de la recherche.
Une hypothèse étant la mise en relation de deux
variables dont toute évolution de l'une impact sur l'autre, nous en
retiendrons trois (3) :
Hypothèse 1 :
Aucune entreprise ne peut prétendre s'internationaliser
si elle n'acquiert une certaine capacité d'adaptation.
Hypothèse 2 :
La capacité d'adaptation concerne aussi bien les
aspects juridiques, économiques, financiers, socio - culturels et
politiques. Par conséquent toute entreprise qui souhaite
s'internationaliser vers une destination donnée devrait s'adapter
à cet environnement.
Hypothèse 3
Telecel Faso a réussi cette stratégie par
conséquent les entreprises de service qui veulent s'internationaliser
devraient s'en inspirer.
I-4 Revues de littérature
Parmi les concepts que le marketing a anoblis, il y a le
service. En effet pendant longtemps le service a été
assimilé à la servilité que le marketing dans sa
démarche associant le transactionnel au relationnel a convertie en
serviabilité. Depuis tout service se paye, certains
services sont assez développés au Sénégal comme le
tourisme. Le tourisme de masse a véritablement débuté avec
l'installation du Club Med au Cap Skirring. Il s'agissait auparavant de
quelques curieux découvrant une Afrique nouvellement
indépendante. Depuis, le Sénégal est entré dans le
peloton de tête des pays africains recevant des touristes après
l'Egypte, le Maroc et le Kenya. Le nombre d'hôtels et de groupes
hôteliers internationaux a explosé en vingt ans.
Des «villages» entiers se sont créés
autour du tourisme. C'est le cas de Cap Skirring, de Nianing ou de Saly.
.
La plaque tournante et le centre
économique qu'est Dakar apportent aussi une grande quantité de
touristes d'affaire occidentaux et africains. En outre, de nombreux
Français vivent au Sénégal et on voit chaque
été, arriver des membres de leur famille. Enfin, les
Sénégalais expatriés ou étudiant à
l'étranger, si leurs revenus leur permettent, retournent en vacances au
pays aussi souvent que possible.
Aujourd'hui le tourisme constitue la deuxième ressource
du pays après la pêche avec 112 milliards de CFA de recettes en
2003 et 98 milliards de CFA en 2002. Cependant, depuis 2001, le nombre de
touristes ne cesse de baisser ou de stagner. La situation globale du secteur
est devenue en effet alarmante : un grand nombre d'hôtels et d'auberges
sont en vente et plusieurs ont arrêté leur exploitation en
attendant une éventuelle embellie. L'ensemble de la fréquentation
hôtelière a chuté de manière vertigineuse.
Aujourd'hui, un grand nombre de touristes
préfèrent s'orienter vers des destinations comme le Bénin
: les billets d'avion y sont moins chers, le pays est plus propre, les plages
plus belles, les hôtels moins chers, la gastronomie plus riche et le
patrimoine historique, culturel et architectural plus intéressant... Les
potentialités du Sénégal demeurent cependant importantes
et un plan de redressement du tourisme mené par des personnes
compétentes peut doper ce secteur primordial pour l'économie
sénégalaise.
Des journaux internationaux imprimés en France tels que
Jeune Afrique ou Amina et Diva (magazines féminins) sont aussi
très vendus. Les programmes télévisés hebdomadaires
recensant toutes les chaînes disponibles au Sénégal
(Canal+, TV5, CFI, MCM, MTV, CNN, RTS, 2M, etc.)
Plusieurs radios se partagent les ondes au
Sénégal. La quasi totalité du territoire reçoit les
programmes de radios FM ou Grandes Ondes. Dakar est bien sûr la mieux
lotie. En FM, on peut citer Nostalgie Dakar (filiale du groupe français)
qui diffuse de la variété internationale mais aussi de la musique
africaine jeune. Les plus populaires sont également SUD FM, (filiale du
journal SUD Quotidien), Africa N°1, radio panafricaine émettant en
FM à Paris, depuis Paris et Libreville qui permet d'être en
permanence au courant de l'actualité africaine et des musiques noires,
RFI (Radio France International), radio d'information du service public
français, RFM, etc.
Si vous êtes en dehors du Sénégal, vous
pourrez suivre par satellite les programmes de la chaîne nationale RTS
(la couverture de Intelsat 801 est hémisphérique, on peut donc
recevoir la RTS sur tout le continent africain et dans une bonne partie de
l'Europe et de l'Asie).
La mondialisation et la globalisation ont été
renforcées par cet outil formidable qu'est l'Internet qui a fini de
réduire le temps et l'espace favorisant la libéralisation des
marchés.
C'est dans ce contexte que l'économie mondiale s'est de
plus en plus libéralisée et privatisée favorisant des
initiatives privées de toute sorte. Le
Sénégal est l'un des pays les plus industrialisés
d'Afrique.
Les investissements privés ont doublé de volume
depuis 2001. La déclaration est de la directrice de l'Agence pour la
promotion de l'investissement et des travaux (APIX). Conviant la presse
à un dîner-débat tenu dans la soirée du jeudi 8
novembre, en prélude au 7ème Conseil présidentiel de
l'investissement, sans avancer de chiffres officiels, a fait savoir que :
« avant 2000, le niveau des investissements privés
était à 200 milliards de FCFA par an ».
A- Le paysage bancaire
Le monde de la finance a fini par s'imposer au point le plus
sensible des rouages de l'économie mondiale. Ce phénomène
explique toute l'importance stratégique des banques et des
établissements financiers qui sont essentiellement des
sociétés de services dont l'utilité n'est plus à
discuter. De nombreuses banques nationales et internationales sont
représentées au Sénégal. Certaines sous un nom bien
sénégalais cachent des filiales de banques françaises.
Elles proposent désormais des cartes de paiement nationales ou
internationales et la plupart offrent la possibilité de gérer ses
comptes sur internet. Ces dernières années, le réseau
bancaire s'est considérablement densifié au
Sénégal. C'est aussi le cas du réseau de distributeurs
automatiques de billets. L'accès au crédit s'est également
démocratisé grâce à l'augmentation massive d'une
classe moyenne fonctionnaire, commerçante ou titulaire d'un contrat de
travail en bonne et due forme. Le crédit immobilier est
évidemment le plus répandu et permet à des familles
modestes mais disposant de revenus réguliers d'acquérir un
logement. Le crédit à la consommation est également en
forte augmentation et tous les grands concessionnaires d'automobiles à
Dakar ont des accords avec une banque de la place pour proposer un
crédit à leur client achetant un véhicule neuf. Dans ce
domaine c'est la SGBS qui tient le haut du pavé.
La dévaluation du CFA en 1993 avait rendu les
Sénégalais méfiants vis à vis des banques et
l'accumulation des CFA sur un compte bancaire n'a longtemps pas
été très populaire. La situation s'est grandement
améliorée et aujourd'hui près de 30% de la population
sénégalaise est titulaire d'un compte bancaire ou d'un compte
postal.
Il est bon de souligner qu'une partie non négligeable
du bénéfice des banques sénégalaises est
généré par les activités de "transfert d'argent".
Toutes les banques du pays sont en effet affiliées à un grand
groupe de transfert d'argent international comme Western Union ou Money Gram.
Les sommes envoyées au Sénégal par les
émigrés partis en Europe ou aux Etats-Unis se chiffrent en
milliards de CFA. Seule une petite partie de ces frais et commissions revient
à la banque correspondante qui verse le cash au destinataire. Cela
représente cependant des sommes considérables qui ont permis aux
groupes bancaires sénégalais de pouvoir investir dans leur
réseau d'agences. Parmi les banques assez reconnues et présentes
au Sénégal : ont peut citer :
a. Société Général des
banques su Sénégal (S.G.B.S)
La SGBS à été Créée le
26/11/1962, avec un capital de 500.000.000 FCFA, Outre les activités de
son réseau d'agences qui font d'elle une banque de proximité, la
Société Générale de Banques au
Sénégal, première banque du pays, membre du réseau
international du Groupe Société Générale (1200
implantations dans 80 pays), est en mesure de mobiliser pour vous un large
éventail de compétences et d'expertises à travers le monde
pour apporter les solutions appropriées à vos besoins. Forte de
ses 45 agences réparties sur le territoire, la SGBS ne compte pas moins
de 120 000 clients particuliers, 5500 clients entreprises et 1000 clients
institutionnels, associations et ONG.
La SGBS bénéficie du plus large réseau
d'agences et de distributeurs automatiques à travers le pays. Filiale du
groupe français Société Général, elle
propose des cartes de paiement internationales ainsi que la gestion des comptes
sur internet. Elle s'adresse autant aux particuliers qu'aux entreprises et
bénéficie du réseau international de la
Société Générale (banques au Bénin, au
Burkina, etc.). Elle dispose par ailleurs de nombreuses agences et plusieurs
distributeurs automatiques de billets à travers le pays.
b. Compagnie Bancaire de l'Afrique Occidentale
(CBAO)
En 2003 la Compagnie Bancaire de l'Afrique Occidentale - la
CBAO - la plus ancienne des banques de l'Afrique francophone sub saharienne, a
fêté 150 ans d'histoire au service du développement
économique du Sénégal. La CBAO est une banque universelle
qui est présente sur tous les métiers de la finance bancaire :
elle est au service de tous et de chacun, particuliers, artisans,
commerçants, PME/PMI, administrations, organisations internationales,
représentations diplomatiques, projets de développement et bien
sûr grandes entreprises. .
Sa
capacité d'écoute, connaissance du terrain et de son
environnement régional et international, savoir faire et imagination
lui permet de répondre aux besoins de chacun, sous un délai
court, et son centre de décision reste pratiquement à Dakar.
On remarquera que :
· En matière de monétique, la CBAO a
été la première banque à proposer une carte
internationale : la MASTERCARD ;
· En matière de transfert d'argent, la CBAO a
été la première à proposer les services d'un
opérateur mondial professionnel : Western Union ;
· La CBAO est la première et la seule banque
d'Afrique Sub-saharienne à disposer d'une filiale bancaire
agréée dans un pays européen ;
La banque a été la première à
adopter une politique de développement ambitieux de son réseau au
Sénégal
La CBAO bénéficie du meilleur réseau
d'agences après la Société Générale.
Retraits possibles aux GAB avec les cartes Eurocard Mastercard. Prêts,
crédits, comptes courants, cartes bancaires et produits d'épargne
sont proposés aux clients de cette banque qui fait partie du puissant
groupe Mimran, propriétaire entre autres de l'industrie sucrière
sénégalaise.
c. Banque Islamique du
Sénégal
Elle s'appelait à l'origine Massraf Fayçal al
Islami.
A l'origine dénommée, MASSRAF FAYCAL AL ISLAMI,
la Banque Islamique du Sénégal a été
constituée le 22 Février 1983 sur la base du protocole
signé le 14 Octobre 1981 entre son Excellence Monsieur Abdou Diouf,
Président de la République du Sénégal et son
Altesse Royale le Prince Mohamed Fayçal AL SAOUD, Président du
Groupe Bancaire DAR AL MAAL AL ISLAMI.
. Société Anonyme au Capital de FCFA
2.705.640.000, la banque islamique du Sénégal compte les
actionnaires suivants :
· Dar Al Maal Islam Genève
: 44.50%
· Banque Islamique De Développement Djeddah
(BID) : 33.26%
· Etat du
Sénégal : 2218%
· Divers : 0.06%
Forte de l'appui de ses actionnaires (D.M.I - BID - Etat du
Sénégal), la Banque Islamique du Sénégal contribue
au développement économique du Sénégal à
travers la réalisation des objectifs fondamentaux repris à
l'article 3 de ses statuts à savoir :
· Mener des
activités de collecte d'épargne et de distribution de
crédits sur la base des principes édictés par l'Islam,
répondant ainsi aux besoins et aspirations d'une grande partie de la
population Sénégalaise, .
· Offrir aux entreprises et opérateurs économiques
des services bancaires modernes et compétitifs,
· D'effectuer de manière
régulière et permanente des opérations commerciales,
immobilières et financières.
Malgré son nom qui laisserait penser à une
obscure banque maraboutique, la BIS est une des meilleures banques du
Sénégal y compris pour les entreprises. Elle propose les plus
basses commissions de transfert d'argent du Sénégal vers
l'étranger. Elle offre les services de gestion des comptes sur Internet
et dispose d'agences à Dakar et Touba.
Par la forte mobilisation et l'effort soutenu de toutes ses
composantes, la Banque Islamique du Sénégal est devenue en
quelques années un acteur très présent dans le paysage
bancaire du Sénégal.
d. Banque international pour le commerce et
l'industrie du Sénégal (BICIS)
La BICIS, créée en 1939 et partenaire du groupe BNP
PARISBAS est une société anonyme de droit
sénégalais au capital de FCFA 500 millions ainsi réparti
:
- B.N.P
...........................................51%
- SFOM
..........................................41%
- Privés
Sénégalais .........................08%
La BICIS prend le
relais de la Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie (BNCI)
présente au Sénégal depuis 1939, à travers sa
succursale de Dakar et ses agences régionales de Thiès et
Saint-Louis.
Elle dispose de plusieurs guichets automatiques et agences
mais mal répartis géographiquement : la BICIS n'est
présente qu'à Dakar, dans la région de Thiès (Saly,
Mbour, Thiès) et la vallée du fleuve (Saint-Louis, Richard Toll,
Ourossogui). La BICIS est une filiale du groupe bancaire français BNP.
Elle propose à ses clients des cartes VISA, des prêts immobiliers
et des prêts à la consommation.
e. Crédit Agricole (CA)
Avec les Caisses régionales de Crédit Agricole,
le réseau LCL, les banques de détail à l'international et
les filiales spécialisées par métier, le groupe
Crédit Agricole est présent dans tous les métiers de la
banque et de la finance. Il est le 1er groupe bancaire en France
avec 28% du marché des ménages et également le
1er groupe bancaire en Europe par le nombre de clients
détenteurs de comptes courants et par les revenus de la banque de
détail. Le Crédit Agricole est N°4 dans le monde par le
niveau de ses fonds propres.
Le Crédit Lyonnais Sénégal est né
en 1989 de l'acquisition de l'USB par le Crédit Lyonnais. Depuis 2003 le
Crédit Agricole français, grâce au succès de son
offre sur le Crédit Lyonnais, est ainsi devenu actionnaire majoritaire
du CLS avec 95% du capital détenu.
Le rattachement du Crédit Lyonnais
Sénégal à la Banque de détail à
l'International du groupe Crédit Agricole, première banque
française et au rang des premières banques mondiales, a
donné naissance au Crédit du Sénégal le 13 Avril
2007. Le Crédit du Sénégal est une banque universelle qui
est présente dans tous les métiers de la finance bancaire :
elle est au service de tous et de chacun, particuliers, artisans,
commerçants, PME/PMI, administrations, organisations internationales,
représentations diplomatiques, projets de développement et bien
sûr grandes entreprises.
Leur capacité d'écoute, leur dimension
universelle et connaissance du terrain et de son environnement régional
et international, leur savoir faire et imagination leur permettent de
répondre aux besoins de chacun.
Anciennement "Crédit Lyonnais du
Sénégal", c'est une grande banque française qui en
remplace une autre. Filiale sénégalaise du Crédit Agricole
de France, elle s'adresse désormais tant aux particuliers qu'aux
entreprises et a commencé à mettre en place un réseau de
distributeurs de billets dans la capitale et sa banlieue (notamment dans les
hôtels Novotel, Sofitel et Méridien de Dakar et Ngor). Elle offre
également les services suivants : Crédits immobiliers,
crédits à la consommation, gestion des comptes sur Internet,
cartes bancaires internationales Visa, Visa Electron et Visa.
f. Attijari bank Sénégal
Attijari bank Sénégal est née de la
fusion entre la Banque Sénégalo Tunisienne (BST) et Attijariwafa
bank Sénégal. S'appuyant sur un réseau de près
d'une vingtaine d'agences et capitalisant sur le savoir faire de ses 220
collaborateurs, Attijari bank Sénégal compte mobiliser l'ensemble
de ses moyens au service de sa clientèle.
Filiale d'Attijariwafa bank, premier groupe bancaire et
financier du Maghreb et huitième au niveau Africain, la nouvelle banque
s'engage à l'édification d'une grande institution
sénégalaise, porteuse de progrès et de
développement pour tous nos partenaires.
Banque ouverte aux particuliers et aux entreprises. Elle
propose des crédits et des comptes courants. Attijari bank ne propose
pas de cartes Visa ou Mastercard à ses clients mais uniquement des
cartes de paiement utilisables au Sénégal et la gestion des
comptes sur internet.
g. Banque de l'Habitat du Sénégal
(BHS)
Société Anonyme de Banque au capital de 1 650
000 000 F CFA avec Conseil d'Administration. Créée en Octobre
1979, elle a démarré ses activités en mars 1980 et
possède à son actif plus de vingt ans au service de la promotion
de l'épargne et de l'accès à la propriété
immobilière au Sénégal.
Elle est une des principales sources de prêts
immobiliers en direction des fonctionnaires et salariés au
Sénégal bien que les autres banques s'y soient mises aussi. La
BHS est elle-même promotrice de plusieurs projets immobiliers. Elle
propose en outre des formules de "comptes épargne logement" à
destination des particuliers.
h. Citibank
La banque américaine préférée des
dirigeants africains. Cette banque est présente sur l'ensemble du
territoire. En plus de Dakar et sa banlieue, vous pourrez en trouver dans
toutes les capitales régionales et zones touristiques (retrait d'argent,
distributeurs de billets) : Saint-Louis, Mbour, Tambacounda, Ziguinchor,
Kaolack, Touba, Louga, Richard Toll, Kolda, Thiès, Saly, Cap Skirring,
Louga, Rufisque, Diourbel, Fatick, etc.
De plus, il est bon de savoir que la Poste gère
également des comptes postaux garantis par l'état. Les conditions
difficiles d'ouverture d'un compte dans une banque classique et leurs frais de
fonctionnement font que l'immense majorité des fonctionnaires et un
grand nombre de Sénégalais préfèrent les comptes
postaux qui bénéficient en plus du large réseau de bureaux
de poste dans tout le pays. La poste propose en outre des virements nationaux
appelés "mandats fax", rapides, sûrs et peu coûteux.
i. ECOBANK
Ecobank, banque panafricaine, est le premier groupe bancaire
régional indépendant en Afrique de l'Ouest et Centrale au service
de clients institutionnels et des particuliers. Son réseau couvre 18
pays : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap Vert, la
Centrafrique, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée, la
Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, Sao
Tomé, le Sénégal, la Sierra Léone, le Tchad et le
Togo avec un plan d'expansion en Afrique de l'Est et Australe. Le Groupe a un
réseau de plus de 320 agences et bureaux créés au cours
des 19 dernières années. Ecobank Transnational Incorporated (ETI)
maison mère du Groupe, joue un rôle central dans la
définition et l'application de standards communs basés sur un
concept de «banque unique» dans l'espace géographique
où le Groupe est présent.
Aujourd'hui, le Groupe Ecobank confirme sa vocation
d'institution bancaire régionale. Modèle d'intégration et
de coopération régionale, le Groupe emploie plus de 7.400
professionnels, ressortissants de pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre,
ainsi que d'autres pays africains et non africains. Le Groupe Ecobank a un
réseau de plus de 430 agences et bureaux dans 20 pays d'Afrique de
l'Ouest, du Centre et de l'Est.
Sa clientèle est constituée
de sociétés nationales, multinationales, d'institutions
étatiques, d'organisations non gouvernementales, d'institutions
multilatérales, bilatérales et régionales, et de
particuliers. Les filiales du Groupe traitent des opérations dans les
monnaies africaines et les autres devises internationales. Elles offrent une
gamme complète de produits et services de banque commerciale et de
banque d'investissement, tels :
· Le compte courant,
· Le compte d'épargne,
· Les comptes de dépôts,
· Les opérations de change,
· Les transferts et règlements,
· Le commerce international,
· La collecte de fonds,
· Les prêts et découverts.
Ces départements spécialisés offrent des
services financiers en matière d'investissements, de gestion du
patrimoine et d'assurances. Grâce à une plateforme commune de
technologie, les filiales Ecobank effectuent des transactions
automatisées et standardisées de haut niveau, assurant ainsi la
même qualité à tous leurs produits et services.
Dans
chacune de ses représentations leurs équipes bilingues (Anglais
et Français) sont formées pour gérer les transactions
locales, régionales et internationales.
De plus, Ecobank
opère selon des normes et politiques relatives à la
déontologie, à la lutte contre le blanchiment de capitaux, aux
conflits d'intérêts et au gouvernement d'entreprise. Ces normes et
politiques sont régulièrement revues pour les adapter aux
exigences et à la pratique internationales.
.
Ecobank est à présent considérée par de
nombreux investisseurs comme la porte d'entrée sur les marchés
financiers en Afrique de l'Ouest, du Centre et de l'Est.
Parmi les sociétés de service qui
caractérisent l'univers économique sociale et technologique on
peut sans risque d'erreurs citer le tourisme et la téléphonie.
Ces deux secteurs sont complémentaires parce qu'ils participent à
la fois à la mobilité et aux rapprochements des
peuples.
B- Le tourisme en Afrique
Le tourisme est une forme de mobilité spatiale, du lieu
de résidence. Le tourisme effectue une boucle et revient au lieu
d'origine. Ce déplacement est temporaire, variant de quelques jours
à quelques semaines. Le territoire et les acteurs mis en jeu sont
variés (voyagistes, agents économique locaux, institution
Etatiques en charge de la promotion, etc.) le tourisme se caractérise
par une concentration spatio-temporelle. Temporelle, puisque lié au
rythme scolaire des pays émetteurs.
Le tourisme attire les investisseurs et génère
des revenus considérables. Il est l'une des premières
activités économiques mondiales, avec l'automobile et le
pétrole. Premier des secteurs du 21 siècle il a des liens avec
les puissants secteurs économiques et est un puissant secteur de
développement et de promotion de la croissance économique et de
l'emploi. C'est pourquoi, Francisco Frangialli3(*), souhaite que le
tourisme devienne un outil clé pour atteindre les objectifs de
développement du millénaire. Selon lui le secteur du tourisme
constitue le plus important en matière de revenu et d'exploitation et
d'investissements directs étrangers à travers les pays les plus
pauvres sans aucun doute le tourisme africain devrait être un outil
essentiel du développement et de l'intégration du continent.
Malheureusement il n'est pas encore reconnu par les dirigeants africains comme
un secteur économique de croissance. Il faut que les africains
s'intéressent aux richesses de leur milieu autant culturelles que
naturelles. Beaucoup de dirigeants dans le secteur public et le secteur
privé méconnaissent les opportunités qu'offre le secteur
du tourisme. Ce qui ne favorise pas l'entreprenariat local ni la production des
investissements étrangers dans le secteur.
Le milieu financier également s'intéresse peu ou
pas du tout dans certains pays à son financement.
Les chiffres dans le secteur présentent cependant de
biens meilleures perspectives. Plus de 36,7 millions de visiteurs se sont
rendus en Afrique en 2005. En 2006 et en 2007, ce taux devait augmenter de plus
de 4%. L'Afrique du sud reste la première destination du continent.
L'Afrique sub-saharienne a été la principale
bénéficiaire de cette augmentation. Les pays comme l'Ile Maurice,
le Sénégal, le Mali, Madagascar tirent leur épingle du
jeu. Les pays d'Afrique du nord, eux, maintiennent leur position à un
rythme plus modéré.
Le tourisme africain peut mieux faire en termes de
résultat économique si les acteurs du secteur public comme ceux
du secteur privé Africain et ceux des communautés locales peuvent
travailler en synergie et en partenariat efficace pour son positionnement dans
tous les projets de développement économique. Ce secteur ne fait
pas encore l'objet de toute l'attention auprès des décideurs
nationaux, sous régionaux qui devraient le considérer comme un
secteur central de développement du secteur privé Africain. C'est
pourquoi il continu de souffrir d'assez d'insuffisances au niveau
institutionnel et infrastructurel. Le développement de la
coopération dans le domaine du tourisme constitue un axe majeur pour
toutes les politiques relatives aux projets communs bilatéraux et
multilatéraux comme par exemple : le projet d'exploitation
touristique du parc naturel transfrontalier dont les parties prenantes
sont : le Bénin, la Gambie, le Niger, la Guinée, le
Sénégal, la Guinée Bissau, La sierra Léone et la
Mauritanie.
Exemple de tourisme en essor :
Au cours des dernières décennies, le tourisme irlandais a
enregistré de bons résultats et a fortement contribué
à l'économie nationale. Les facteurs de succès sont entre
autres : un secteur public efficace, des transports aériens et
maritimes concurrentiels, un partenariat public privé solide, des
investissements considérables en installations touristiques
privées et publiques et une image de marque internationale
soignée.
Le comité du tourisme de l'OSDE a examiné la
stratégie, les programmes et les résultats de la politique du
tourisme de l'Irlande et a constaté :
- les efforts du gouvernement pour soutenir la croissance
durable de l'industrie touristique et pour prolonger les bons
résultats.
- La réorganisation des organismes publics
chargés du tourisme au niveau national et de la commercialisation
internationale de l'Irlande en tant que destination touristique.
- La sensibilisation amélioration au niveau du choix,
de la qualité et de la compétitivité des liaisons
aériennes et maritimes ; et aussi la mise à disposition par
le gouvernement d'infrastructures touristiques.
Un bon coup de pouce à la création
africaine : Quand on sait que, selon les organisateurs du
SIAO, l'artisanat produit presque 25 % du PIB du Burkina Faso, on
devine l'importance de ce secteur dans l'économie du pays. Dans la vie
de tous les jours aussi : les Burkinabés sont de grands
consommateurs d'objets d'artisanat, qu'ils soient décoratifs ou
utilitaires ; calebasses reconverties en ustensiles de cuisine,
instruments de musique, vannerie...
.
Le salon de Ouagadougou se veut la vitrine du savoir-faire des artisans
burkinabés, mais aussi de toute l'Afrique. Attention, il ne s'agit pas
d'une exposition folklorique. Le but de l'événement est bien
mercantile. Il s'adresse en priorité aux professionnels, aux
exportateurs, voire aux collectionneurs qui viendront passer commande dans ce
gigantesque marché artisanal. En parallèle, il permet aux
artisans venus des quatre coins du continent de se rencontrer,
d'échanger leurs techniques de fabrication ou d'en trouver de nouvelles,
plus efficaces .
Enfin, des colloques et
ateliers sont organisés en marge des expositions, dans le but de trouver
de nouveaux débouchés et d'aider les artisans à
développer leur activité. Le problème du manque de
capitaux dont souffre l'Afrique sera particulièrement abordé
cette année (le thème pour 2004 est d'ailleurs
éloquent : « Investir dans l'artisanat
africain »), ainsi que les solutions du micro crédit ou du
commerce équitable.
Et le touriste dans tout ça ? Il profite de cette
occasion unique de découvrir, réunie en un seul lieu, des objets
traditionnels ou plus modernes qui le convient à un voyage imaginaire
à travers toute l'Afrique.
C- Le secteur de la téléphonie
mobile
Le secteur de la téléphonie mobile est un
secteur en pleine expansion. La concurrence y est vive et les offres
promotionnelles multiples. C'est donc un secteur où le consommateur doit
faire preuve d'une grande vigilance.
Il existe actuellement en France trois opérateurs
mobiles : Orange, SFR et Bouygues. Mais ces opérateurs peuvent
faire appel à des sociétés de commercialisation de
services comme Coriolis, Carrefour ou Sagem pour vendre leurs produits. Depuis
l'été 2004 deux opérateurs mobiles virtuels sont
également présents sur le marché au niveau régional
: Debitel et Phone House commercialisent des services mobiles
achetés en gros à SFR et Orange sous le nom de Debitel ou de
Breizh Mobile. Leurs conditions contractuelles et leurs tarifs sont
différents de ceux de l'opérateur dont ils commercialisent les
services. Il est donc important d'identifier la société avec
laquelle on s'apprête à contracter.
Au Sénégal, Deux
opérateurs concurrents proposent l'abonnement et cartes sans abonnement
pour les téléphones cellulaires. Le premier est Orange (filiale
de France Télécom). Le second est Tigo (marque Sentel). C'est
Orange qui rassemble le plus de clients au Sénégal. Le prix des
puces (cartes SIM) a considérablement baissé : 5000CFA (avec
5000CFA de crédit) pour la puce Orange et 2000CFA (avec 1000CFA de
crédit) pour Tigo. La couverture est sensiblement équivalente
pour les deux opérateurs et 85% de la population vit dans une zone
couverte par l'un ou l'autre des réseaux. Le nombre d'utilisateurs de la
téléphonie mobile est très largement supérieur
à celui de la téléphonie fixe et la plupart des familles,
y compris les plus modestes, disposent aujourd'hui d'un téléphone
GSM.
Les accords de roaming permettent aux clients
sénégalais de se connecter aux différents réseaux
nationaux durant leurs voyages et vice-versa. Les nouvelles technologies
relatives aux téléphones mobiles ont fait leur apparition au
Sénégal : GPRS, MMS, connexion Internet mobile, etc. Les services
commerciaux qui vont avec aussi... SMS surtaxés pour une dédicace
à la télévision, téléchargements de
sonneries, etc.
Les opérateurs de téléphonie mobile
comptent investir 50 milliards de dollars américains afin d'offrir une
couverture totale d'accès à l'Internet et aux
télécommunications en Afrique
KIGALI, Rwanda, Octobre 29 Lors du sommet Connecter
l'Afrique , l'association GSM a annoncé que le
secteur de la téléphonie mobile prévoit d'investir plus de
50 milliards de dollars américains en Afrique sub-saharienne au cours
des cinq prochaines années, afin d'offrir une couverture mobile à
plus 90 % de la population. L'investissement sera utilisé pour augmenter
la portée des réseaux mondiaux de téléphonie mobile
bénéficiant des technologies améliorées GPRS, EDGE
et HSPA, afin de fournir un ensemble de services multimédias mobiles
complets comprenant l'accès à l'Internet.
Depuis que les gouvernements de l'Afrique sub-saharienne ont
commencé à libéraliser leurs secteurs de
télécommunications vers l'an 2000, la GSMA évalue
l'investissement du secteur de la téléphonie mobile à 35
milliards de dollars américains, offrant ainsi une couverture mobile
à plus de 500 millions de personnes (67 % de la population) en Afrique
sub-saharienne. Ce flux d'investissement par l'intermédiaire du
secteur de la téléphonie mobile a changé la vie de
millions d'Africains, a eu un effet catalyseur sur le développement
économique et a renforcé les liens sociaux,
a affirmé Rob Conway4(*),.
MTN, Orange, Vodacom et Celtel, filiale de Zain, sont parmi
les opérateurs de téléphonie mobile qui prévoient
investir considérablement dans l'expansion et l'amélioration de
leurs réseaux. Nous avons la passion et le dévouement
nécessaire pour offrir à l'Afrique une infrastructure de classe
mondiale, a déclaré le PDG du
groupe MTN Phuthuma Nhleko. Nous sommes fiers
d'être le principal investisseur en Afrique, et de proposer des services
de calibre mondial à nos clients sur le continent par
l'intermédiaire de notre filiale Celtel, a ajouté
Dr. Saad Al Barrak, PDG du groupe Zain, tandis qu'Alan
Knott-Craig, PDG du groupe Vodacom Group, a dit : Nous sommes
fiers de nos investissements en Afrique, et nous continuerons à nous
concentrer sur nos clients et sur l'élaboration de produits et de
services avantageux pour eux.
De nos jours, il y a plus de 150 millions d'abonnés
à un téléphone mobile en Afrique sub-saharienne.
Cependant, 350 millions d'individus possèdent une couverture mobile mais
ne sont pas encore connectés directement. En plus d'étendre la
couverture, le secteur de la téléphonie mobile souhaite utiliser
ses économies d'échelle croissantes afin de connecter ces
personnes. Comme le nombre d'utilisateurs est à la hausse, la
prospérité économique s'accroîtra elle aussi. La
GSMA juge qu'une augmentation de 10 points de pourcentage dans la
pénétration du secteur de la téléphonie mobile
augmentera le taux annuel de croissance du PIB de 1,2 point de pourcentage.
Afin de créer des conditions qui maximiseront les
bénéfices de ce nouvel investissement, la GSMA demande aux
gouvernements de toute l'Afrique sub-saharienne de suivre les conseils du
président du Rwanda, Son Excellence Paul
Kagamé5(*) : Les gouvernements doivent
supprimer d'urgence les obstacles qu'ils posent aux entrepreneurs. Ce sont les
individus et les entreprises qui créent de la richesse et non les
gouvernements. Ceci ne veut pas dire que l'État doit devenir invisible,
mais plutôt que les gouvernements doivent envisager leurs rôles en
tant que facilitateurs des affaires et non comme gardiens qui les
contrôlent et les entravent.
En particulier, les gouvernements africains doivent s'assurer
de la disponibilité d'un spectre suffisamment large pour permettre aux
centaines de millions d'Africains, qui vivent dans des régions non
couvertes par les réseaux fixes d'aujourd'hui, et de leur faciliter
l'accès à des services rentables sur large bande. La GSMA estime
que la conférence mondiale des radiocommunications, qui se tient
actuellement à Genève, doit réserver une bande de spectre
de 750 MHz à 862 MHz pour les services mobiles sur large bande en
Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Sur cette bande de spectre, les ondes
radio peuvent voyager sur de grandes distances et fournir de meilleurs signaux
à l'intérieur des bâtiments, permettant ainsi une
couverture plus grande et rentable, notamment dans les zones rurales.
Les gouvernements du monde entier ont l'occasion de
réduire l'écart numérique qui s'est creusé entre
ceux qui profitent de l'accès à haute vitesse aux services
multimédias et ceux qui ne bénéficient pas encore de
réseaux sur large bande pour des raisons
économiques, a dit Tom
Phillips, responsable des affaires gouvernementales et des
questions de réglementation au sein de la GSMA. Il est important que
les gouvernements du monde entier mettent de côté ce spectre, et
de manière coordonnée, ce qui permettra aux fabricants de
combinés de réaliser des économies d'échelle
croissantes, réduisant ainsi le coût des dispositifs
d'accès pour les clients.
Les gouvernements africains doivent aussi faire tomber les
barrières qui empêchent la mise en place de communications
mobiles, telles que les taxes à la consommation élevées.
Des taxes relatives à la téléphonie mobile sont
prélevées au Ghana, au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda et en
Zambie. Si celles-ci étaient baissées ou supprimées, les
recettes fiscales gouvernementales augmenteraient, car beaucoup plus de
personnes se connecteraient et utiliseraient les services de
téléphonie mobile, ce qui aurait pour effet de stimuler les
recettes fiscales à valeur ajoutée et de faire monter en
flèche une activité économique plus diversifiée.
Les frais d'agrément élevés et d'autres entraves tels les
monopoles de point d'accès international freinent la
compétitivité du monde des affaires africain.
On a demandé à Frontier Economics de fournir une
évaluation des investissements futurs dans toute l'Afrique
sub-saharienne, basée sur des prévisions fournies par des
opérateurs de téléphonie mobile qui servent de nos jours
approximativement 70 % des utilisateurs de téléphonie mobile en
Afrique sub-saharienne.
La GSMA (la GSM Association) est l'association mondiale qui
représente plus de 700 opérateurs de téléphonie
mobile GSM dans 218 pays et territoires. En outre, plus de 200 fabricants et
fournisseurs appuient les initiatives de l'association en qualité de
partenaires principaux.
I-5 Cadre conceptuel
Une entreprise est une structure économique et sociale
comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant de manière
organisée pour fournir des biens ou des services à des clients
dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le
monopole). Depuis la renaissance, où les personnes s'unissaient afin de
bien vendre leurs produits, les entreprises ont subi de fortes mutations dans
le but de protéger les actionnaires ou participants de la
société et d'offrir une forte production des biens et des
services
I.5.1 Les Types d'entreprises
a. Entreprise Individuelle : Elle a un
statut juridique très répandu, et ceci est dû en grande
partie pour l'extrême simplicité avec laquelle on peut la
constituer. Les formalités juridiques sont en effet minimes puisqu'il
suffit de remplir un formulaire déclaratif au C.F.E ou directement au
greffe du Tribunal de Commerce et de joindre quelques pièces
justificatives de l'état civil et une pièce justifiant de la
jouissance régulière des locaux. (Pas de statuts à
établir, de besoin d'assemblée générale
constitutive,...). Les frais sont réduits, surtout qu'aucun apport en
capital n'est imposé. Par
ailleurs, l'entreprise n'acquiert pas de personnalité juridique mais son
inscription emporte une présomption de commercialité.
.
Il n'y a pas de séparation entre le
patrimoine de l'entreprise et celui de son dirigeant. Le chef d'entreprise est
alors personnellement et indéfiniment responsable des dettes de
l'entreprise sur ses biens propres. Egalement, les bénéfices de
l'entreprise sont soumis au régime de l'Impôt sur le Revenu
(Bénéfices Industriels Commerciaux, Bénéfices Non
Commerciaux). Or, l'I.R. peut atteindre 54% pour la partie des revenus
dépassant certains montants. Ajouté aux allocations familiales
qui sont calculées sur la totalité des profits de l'E.I., cette
forme d'entreprise se révèle contrariante en cas de forts
bénéfices et semble plus adaptée aux " petits " projets.
b. E.U.R.L. (Entreprise Unipersonnelle à
Responsabilité Limitée) .
Il
s'agit d'une S.A.R.L mais à un seul associé (qu'elle soit
créée ainsi ou que les autres associés soient partis). Les
règles de fonctionnement sont plus simples que dans le cas d'une S.A.R.L
pluripersonnelle ; par exemple, l'associé unique a tous les pouvoirs
dévolus à l'assemblée générale. En outre,
l'associé unique conserve la maîtrise complète de son
affaire. Sa responsabilité sera limitée au montant de son
apport.
Par ailleurs, l'entreprise est soumise à l'impôt
sur les sociétés si le dirigeant n'opte pas pour l'impôt
sur le revenu. .
Ce type de
société offre la maîtrise que permet une Entreprise
Individuelle associée à la protection économique de la
séparation de patrimoines d'une S.A.R.L. En revanche son coût de
constitution est plus élevé et les formalités plus
nombreuses.
c. S.A.R.L. (Société A
Responsabilité Limitée)
.
C'est la forme de société la plus répandue.
Elle est constituée de 2 à 50 associés et ses
formalités de création impliquent de réaliser un acte
constitutif auquel interviennent tous les associés, de le publier, puis
d'immatriculer la société au Registre du Commerce et des
Sociétés. Aucun capital minimum n'est prévu, les
associés fixent librement le montant du capital social.
.
L'immatriculation de la
société lui confère la personnalité morale,
séparant le patrimoine social de celui des associés. Ceux-ci sont
responsables solidairement mais seulement à concurrence des apports.
.
Le fonctionnement de la
société est inscrit dans un formalisme plus contraignant que
celui d'une entreprise unipersonnelle, cependant la S.A.R.L. dispose d'une
structure suffisamment souple pour faciliter le partenariat
.
Elle est soumise à l'impôt sur les
sociétés (33.33% des bénéfices) et s'adapte
à de nombreux projets d'entreprise.
.
d. S.A. (Société Anonyme)
Il
s'agit de la première forme de société par action. Dans
ces sociétés, la considération de la personne ne joue pas.
Ce qui compte, ce sont les capitaux apportés, et non l'identité
de la personne. Les parts, appelées actions sont librement
transmissibles d'un actionnaire à l'autre.
.
La société anonyme n'a pas de raison
sociale mais une dénomination sociale. Les associés doivent
être, au minimum, au nombre de 7. Ils sont tenus à concurrence de
leurs apports. La société est soumise au régime
d'imposition des sociétés sans option possible pour le
régime général.
.
Cette forme d'entreprise permet de faire appel à des milliers
d'épargnants (voir des millions) qui apporteront leurs fonds à
une société dans laquelle leur responsabilité sera
limitée et dont les titres seront aisément transmissibles (hors
clauses d'agrément). En contrepartie, cette société
nécessite un apport conséquent (37000 euros dont environ 25000000
FCFA minimum) et des formalités de constitution plus
étoffées que pour une Entreprise Individuelle.
e. S.A.S. (Société par Action
Simplifiée) .
Cette
société par action se distingue des autres par une plus grande
souplesse qui laisse aux associés une importante liberté dans
l'organisation de sa gestion interne. Elle leur permet également de
contrôler étroitement la composition et les évolutions du
capital et ce afin de préserver un intuitu personae qui fait
habituellement défaut aux sociétés par actions (c'est
à dire que la considération de la personne l'emportera sur celle
des capitaux, les associés pouvant refuser des candidats désireux
de s'associer).
Elle ne peut faire un appel public à
l'épargne.
.
Son capital de départ est comme pour les S.A. de 37000 euros
minimum et elle est soumise à l'impôt sur les
sociétés. Les associés sont tenus à concurrence de
leurs apports.
Ce type de société est particulièrement
adapté aux sociétés importantes voulant s'associer dans
une entreprise commune. .
NB :
Les S.A.S. peuvent être unipersonnelles (S.A.S.U.).
f. S.N.C. (Société à Nom
Collectif) .
La
société à nom collectif était la plus couramment
constituée avant d'être supplantée par les S.A.R.L., elle
est d'ailleurs l'une des plus anciennes formes de société.
Il s'agit d'une société de personnes, c'est à dire
avec un fort intuitu personae (considération de la personne). Pour cela
il ne peut y avoir d'appel public à l'épargne. De plus ce
caractère se traduit sous cette forme sociale par
l'intransmissibilité des parts sociales. Avec une exception lorsque la
cession de parts a été consentie unanimement par les
associés.
.
Ceux-ci sont tenus solidairement et indéfiniment aux dettes de la
société qui sont soumises à l'impôt sur le revenu,
sauf décision des associés d'opter pour l'impôt sur les
sociétés.
Il n'existe pas de minimum à apporter comme
capital social. .
La constitution d'une
Société en Nom Collectif est donc relativement peu exigeante,
assure à des associés de confiance une société
fermée, mais expose ceux-ci à des risques illimités.
.
g. Société Civile
.
Légalement, elle est le principe et la
société commerciale l'exception. Cependant, elle est en pratique
bien moins nombreuse que cette dernière. Elle s'impose aux acteurs de la
vie agricole, des professions libérales, intellectuelles et de
l'immobilier.
Les associés sont tenus indéfiniment mais non
solidairement aux dettes de la société. Les
bénéfices de celle-ci sont soumis à l'impôt sur le
revenu, à moins que les associés en aient décidé
autrement où que la société se révèle
exercer en réalité une activité commerciale.
Là
encore un capital de constitution est demandé, mais sans minimum
imposé.
Bien que fonctionnant selon un certain formalisme
décisionnel, la Société Civile reste souple et offre assez
de liberté. Elle donne droit également à une couverture
sociale peu coûteuse mais moins efficace que celle de la plupart des
sociétés commerciales.
h. Société Civile Professionnelle
d'avocat .
Comme son nom l'indique, il
s'agit simplement d'une structure permettant à des avocats d'exercer
leur profession dans le cadre d'une société civile.
i. G.I.E. (Groupement Intérêt
d'Economique) .
C'est un instrument de
collaboration entre entreprises, une structure qui pourrait être
qualifiée d'intermédiaire entre la société et
l'association. Le G.I.E. possède en effet la pleine personnalité
et capacité juridique et il ne lui est pas interdit de rechercher des
bénéfices si ce n'est pas son activité essentielle. De
plus il offre une très grande souplesse et une large liberté en
matière de rédaction de contrat associatif. Aucun capital de
constitution n'est exigé et les membres peuvent opter pour le
régime de l'impôt sur les sociétés.
.
Il représente donc un attrait
certain pour des opérations importantes (exemple : réseau
bancaire " carte bleue ", Airbus) ou pour permettre à des entreprises de
réunir certaines de leur activités : comptoir de vente en commun,
organismes de recherche, structure d'exportation. Seule la
responsabilité solidaire et indéfinie des membres peut effrayer
les entrepreneurs préférant opter pour une S.A.R.L.
I.5.2- L'utilité économique de
l'entreprise
L'entreprise produit des biens et services pour la population
et génératrice de revenu pour l'Etat pour son fonctionnement. De
ce point, l'entreprise a une grande utilité économique pour les
pays. Ils procurent des revenus pour l'état par le biais des payements
des impôts et taxes, la patente, les droits d'enregistrement, la CFCE
payée par les employeurs, l'impôt sur le revenu (TRIMF; IR
à la charge du travailleur; CFCE à la charge de l'employeur).
Les entreprises de par leurs activités permettent
l'équilibre de la balance commerciale en évoluant sur le cadre du
commerce extérieur. Les entreprises éradiquent le chômage
par la création d'emplois. Les entreprises commerciales et industrielles
produisent des biens et services afin de réaliser des
bénéfices et de rémunérer les employés.
I.5.3 - Les variables du plan de marketing
Mix
Dans le cadre de sa politique commerciale, l'entreprise
développe une politique de marketing Mix autour de quatre variables qui
se déclinent selon différents axes.
Produit
|
Prix
|
Distribution
|
Communication
|
Qualité
Caractéristiques
Efficacité
Marque
Conditionnement
Gamme
Garantie
Service après-vente
|
Niveau de prix
Réductions commerciales
Politique de crédit
Différenciation des tarifs (gamme de prix)
|
Canaux de distribution
Points de vente
Emplacements
Stocks
Entrepôts
Transport
|
Publicité
Promotion des ventes
Force de vente
Relations publiques
Mécénat
|
L'entreprise va donc mettre en place une politique commerciale
cohérente autour de ces quatre axes dans l'ensemble des domaines
définis ci-dessus.
La politique du produit
Les éléments essentiels de la politique du
produit En terme de politique du produit, le plan de marchéage
s'appui essentiellement sur les aspects suivants :
L'image du produit réalisé par
l'entreprise : la perception du produit par le consommateur repose en
grande partie sur la perception visuelle qu'il en a au premier abord et qui est
parfois fondamental dans l'acte d'achat (notamment par rapports aux produits
proposés par les concurrents). Cette notion d'image renvoie par ailleurs
à des éléments psychologiques qui font que l'image du
produit ne répond pas uniquement à des caractéristiques
pratiques mais s'adapte à la perception qu'en a le consommateur
Le conditionnement du produit : la
différenciation du produit se fait en grande partie en fonction de son
mode de conditionnement qui est alors considéré comme un
élément central du produit (exemple : le parfum). Le design
permet alors de modifier l'aspect initial d'emballage du produit et
confère à celui-ci une personnalité particulière
correspondant à l'image recherchée par l'entreprise.
.
La marque : La
marque du produit se décline sous de multiples aspects (nom, symbole
représentatif, design) et permet une identification du produit aux yeux
du consommateur favorable à une politique de fidélisation.
L'entreprise cherche alors à travers la marque à cristalliser les
valeurs sous-jacentes portées par le produit et par l'entreprise. Le
renforcement de l'image du produit associé à une marque permet
alors la mise en place d'une politique de gamme de produits
. .
La
gamme : la notion de gamme de produit est à rapprocher de la
stratégie de segmentation de l'entreprise sur un marché
puisqu'elle représente l'ensemble des produits d'une même famille
qui permettent à l'entreprise de couvrir tout ou une partie d'un
marché. On distingue généralement une gamme selon sa
profondeur (le nombre de produits distincts d'une même ligne -options
possibles-) et sa largeur (le nombre de lignes de produits de la gamme).
La politique du prix
Les éléments entrant dans la fixation
du prix de vente d'un produit La question de la fixation du prix de
vente d'un produit par l'entreprise fait face à une double
approche :
· Une approche commerciale : le prix du
produit doit être mis en relation avec les prix des produits concurrents
sachant que les consommateurs sont sensibles à la notion de rapport
qualité / prix d'un produit et que par définition, plus un prix
de vente est bas et plus la demande est importante. Par contre, dans certains
cas particuliers, l'entreprise peut décider volontairement de pratiquer
des prix de vente élevé afin de mener ce que l'on appelle une
stratégie d'écrémage consistant à ne viser qu'une
partie restreinte des consommateurs (produits de luxe par exemple) ou parce que
l'image du produit est valorisée par un prix élevé
(produits haut de gamme).
· Une approche financière : la
politique de fixation du prix est limitée par le fait qu'une entreprise
ne produit un bien que si celui ci lui permet de revendre ce bien à un
prix supérieur à son coût de production prix de revient du
produit. Les impératifs commerciaux sont donc remis en cause dans
certains cas par l'objectif de rentabilité poursuivi par l'entreprise.
.
Par conséquence, la fixation d'un prix de vente repose
sur la prise en compte d'un nombre important de facteurs relatifs à
quatre domaines principaux qui peuvent amener l'entreprise à modifier le
prix de vente d'un bien dans le temps.
La politique de distribution
Une fois un produit réalisé, l'entreprise se
doit de réfléchir à la manière dont elle va le
vendre ce qui généralement ne se fait pas de manière
directe, mais implique l'intervention d'intermédiaires qui constituent
alors les éléments du canal de distribution de l'entreprise.
Le choix d'un canal de distribution Pour
distribuer son produit, l'entreprise va devoir tenir compte d'un certain nombre
de variables :
· La structure du marché : habitudes des
consommateurs, contraintes juridiques, concentration géographique des
consommateurs.
· Les caractéristiques du produit :
spécificité, cycle de vie, mode de conditionnement, existence de
services annexes (après-vente...).
· Les caractéristiques de l'entreprise : puissance
financière, image de marque, objectifs poursuivis.
· La stratégie du distributeur : objectifs
commerciaux, image de marque...
La prise en compte de ces contraintes
permet de définir trois types principaux de canaux de distribution
identifiable selon le nombre d'intervenants présents entre l'entreprise
elle-même et le consommateur final.
Circuit de
distribution
Type de canal de distribution
|
Nombre d'intermédiaires
|
Direct
|
Aucun (VPC, ventes directes)
|
Canal court
|
1 seul (une centrale d'achat)
|
Canal long
|
2 ou plus (grossiste + détaillant)
|
Plus un canal est long, et plus le taux de marge de l'entreprise
sera faible puisque chaque intermédiaire devra être
rémunéré pour le service rendu (ce qui accroît
d'autant plus le prix de vente final du produit).
La politique de communication
La communication d'un point de vue général
consiste à transmettre un message d'un émetteur à un
récepteur ce qui suppose :
Un codage du message à transmettre
L'utilisation d'un vecteur de transmission de l'information
(un média)
Le décodage du message par le récepteur.
A cet aspect initial de la notion de communication s'ajoute,
dans le domaine commercial un objectif complémentaire qui est
d'influencer le récepteur de manière à susciter un
intérêt pour le produit, et à travers lui la marque et donc
l'entreprise qui en est propriétaire.
La stratégie de communication Au
travers de la définition d'une stratégie de communication, une
entreprise engage une démarche reposant sur :
- L'identification de la cible visée : un message
s'adresse avant tout à un destinataire qu'il est nécessaire de
bien définir au préalable (en fonction par exemple de la
stratégie de niche poursuivie). Ceci permettra par la suite de ne pas
commettre de fautes dans les modalités de codage du message
- La définition du meilleur canal de distribution
possible permettant de véhiculer le message vers le destinataire final
désigné.
- La définition du message c'est à dire son
contenu, sa structure et sa forme.
- L'engagement d'un budget de communication qui est souvent
conditionné par l'objectif final poursuivi (qui je vise, sur quelle
période...) .
Par son action de communication, l'entreprise peut viser
plusieurs objectifs :
Faire connaître un produit
Faire connaître une marque
Faire connaître une entreprise
Mais quelque soit l'objectif poursuivi, l'enjeu reste de
favoriser les ventes de l'entreprise par une modification du comportement de la
cible visée grâce au développement d'un sentiment positif
suscité par le message véhiculé.
Pour communiquer, le service commercial s'appuie en
général sur des canaux principaux :
- la publicité
- la promotion des ventes
- le développement des relations publiques
I.5.4 Produits
Un produit est un bien ou un service vendu par une
organisation. En marketing, c'est la promesse faite par la firme de satisfaire
un besoin, généralement moyennant un prix à payer par
l'utilisateur. C'est à la fois un objet ou un service précis et
une représentation intellectuelle et affective. Un produit est tout ce
qui peut être offert sur un marché de façon à
satisfaire un besoin. On distingue les biens durables qui sont des biens
tangibles et qui survivent en principe à de nombreuse utilisation. Aussi
il existe les biens périssables qui sont consommés en une ou un
certain nombre de fois. En somme les produits sont physiques
c'est-à-dire qu'on peut les saisir et les toucher ce qui leur
confère la qualité de bien physique. Il existe aussi les produits
d'achat courant qui sont de biens de consommations que les clients
achètent habituellement et fréquemment en fournissant un minimum
d'effort. Aussi les produits d'achat réfléchis qui sont des biens
de consommations que les clients comparent toujours sur la base de certains
critères tel que l'aspect, la qualité, le prix et la
praticité avant de décider d'acheter. Ce qui oblige les
distributeurs à disposer d'un assortiment suffisamment vaste pour
couvrir les goûts de chacun. Les produits de spécialités
qui sont les biens de consommations qui possèdent des
caractéristiques coniques ou des images de marque bien définies.
Et enfin les produits non recherchés qui sont aussi des biens que les
consommateurs ne connaissent pas auxquels ils ne pensent pas.
Et enfin il y a les services qui sont des activités
d'avantages ou de satisfaction qui font l'objet d'une transaction
Les services, contrairement aux produits, sont des
biens intangibles c'est-à-dire que les services ne sont pas des objets
mais des processus ou des actes avec des conséquences multiples comme la
satisfaction des clients. Un service est l'apport d'un travail, d'un
prêt, ou de soins désirés par un consommateur. Les
consommateurs paient pour un service comme ils le feraient pour un produit.
Toutes ces raisons expliquent la difficulté pour les
prestataires de fournir un service homogène dans le temps et dans
l'espace et d'assurer la constance des personnes en contact avec les clients.
En somme il est impossible de délivrer un service correspondant en tout
à l'offre initiale car plus le service est délivré dans
des lieux précis ou par des intermédiaires différant plus
il repose sur le comportement des personnes et plus le risque de
non-conformité est important. Le service est inséparable, cette
caractéristique est considérée comme le noeud de la
problématique du service parce que le service est vendu pour être
ensuite produit et consommé simultanément. Il n'y a donc pas de
notion de déchets et rebuts ou de renvois dans le domaine des services.
Le client est très souvent en contact avec le prestataire pendant la
production - livraison du service. Les services sont perçus
différemment par les clients à cause de la différence des
habitudes de consommation, les cultures obligent souvent la consommation d'un
bien et le rejet d'autres le service n'échappe pas à cet
état de fait. Il n'est pas possible de stocker le service comme le
produit, il a un financement particulier que les biens tangibles ne
possèdent pas, en plus il y a la particularité sur les droits de
douane. Les services ne sont pas taxés au même titre que les
produits qui nécessitent bien des contrôles et des
règlementations en matière douane.
A coté du service il y a le commerce des idées
qui de nos jours fait l'objet d'une vente très importante. Elles sont
aussi intangibles mais ne possèdent pas toutes les
caractéristiques du service. Sa commercialisation n'échappe pas
aux règles de tout commerce dans lequel appartiennent les produits et
les services. Il s'agit des licences d'exploitation, brevets d'invention,
etc.
I.5.5 l'Analyse
L'analyse est une démarche intellectuelle qui va du
complexe au plus simple, c'est aussi une action effectuée par une
entreprise ou une organisation afin de maîtriser et de contrôler
l'environnement dans lequel évolue sa structure. Elle nécessite
plusieurs outils différant selon la caractéristique de
l'étude. L'analyse en marketing permet d'identifier les forces, les
faiblesses, les opportunités et les menaces de son environnement cela
est un concept d'intelligence économique. L'analyse permet
d'éviter les erreurs à commettre et à corriger celles
déjà commises. Pour prendre une décision
stratégique ou opérationnelle les responsables d'entreprises
doivent effectuer une analyse afin de prendre les bonnes décisions en
fonction des objectifs à atteindre. Cette analyse concerne tous les
départements de l'entreprise afin de permettre une bonne
cohérence des activités des départements, de
l'activité économique et de réduire au maximum les
risques.
I.5.6 La stratégie
La stratégie du mot grec
stratos qui signifie « armée » et
ageîn qui signifie « conduire »
est :
L'art de coordonner l'action de l'ensemble des forces de la
Nation - politiques, militaires, économiques, financières,
morales... - pour conduire une guerre, gérer une crise ou
préserver la paix. «La stratégie est de la
compétence du gouvernement et de celle du haut commandement des forces
armées.» Charles de Gaulle6(*)
La stratégie est par extension, l'élaboration
d'une politique, définie en fonction de ses forces et de ses faiblesses,
compte tenu des menaces et des opportunités, dans d'autres domaines que
celui de la défense, notamment dans les activités
économiques (stratégie commerciale, industrielle,
financière etc.)
Contrairement à la tactique dont l'enjeu est local et
limité dans le temps (gagner une bataille), la stratégie a un
objectif global et à plus long terme (gagner la guerre). En effet, elle
appartient à la politique le choix de la paix ou de la guerre et
l'attribution des ressources mises en oeuvre par des stratégies
militaires sur le champ de bataille ou diplomatiques dans des
négociations
La stratégie consiste à la définition
d'actions cohérentes intervenant selon une logique séquentielle
pour réaliser ou pour atteindre un ou des objectifs. Elle se traduit
ensuite, au niveau opérationnel en plans d'actions par domaines et par
périodes, y compris éventuellement des plans alternatifs
utilisables en cas d'évènements changeant fortement la
situation.
Les stratégies ont pour objectif, en situation de libre
concurrence, d'assurer à l'entreprise un avantage compétitif
durable sur l'ensemble de ses concurrents, dans un domaine d'activité
particulier. Ces stratégies concurrentielles jouent un rôle
décisif dans la détermination du niveau global de performance de
l'entreprise. En effet c'est la capacité à lutter efficacement
contre ses concurrents dans chacun des métiers qu'elles ont le choix de
se développer que dépend en définitive très
largement la compétitivité d'ensemble d'une entreprise.
- La stratégie de domination par les coûts, c'est
la stratégie qui orientent de façon prioritaire tous les efforts
de l'entreprise vers un objectif considéré comme
primordial : la minimisation de ses coûts complets. Ceux-ci
incluent, outre le coût direct de fabrication d'une unité de
produit, les coûts de conception, de marketing, de distribution, ainsi
que les coûts administratifs et financiers. Ces stratégies de
coût sont fondées sur le postulat suivant lequel l'entreprise la
plus compétitive est celle qui a les coûts les bas ; en
d'autres termes, c'est de la capacité de l'entreprise à minimiser
ses coûts que dépend son avantage concurrentiel. Si, pour un
produit donné, il existe un prix de marché imposé à
l'ensemble des entreprises en concurrence, l'entreprise qui a le coût le
plus bas obtient la marge la plus importante, et peut investir pour
accroître sa position concurrentielle.
- La stratégie de différenciation, dans chacun
des domaines d'activités où elle est présente,
l'entreprise doit chercher à se constituer un avantage concurrentiel
décisif, durable et défendable. Si l'avantage recherché
est un niveau de coût inférieur à celui des concurrents, la
stratégie mise en oeuvre est une stratégie de coût. Alors
que les stratégies de différenciation cherchent à fonder
l'avantage concurrentiel de l'entreprise sur la spécificité de
l'offre qu'elles produisent. Cette spécificité étant
reconnue et valorisée par le marché ou par une partie suffisante
du marché. La différenciation ainsi créée permet
à l'entreprise d'échapper à une concurrence directe par le
prix, et donc les coûts en rendant son offre difficilement comparable a
celle des rivaux
- La stratégie de concentration ou de focalisation,
elle consiste à concentrer tous les efforts de l'entreprise sur un
segment de marché (catégories de clients) déterminé
ou précis sur une catégorie de produits ou sur une zone
géographiquement déterminée. Une telle stratégie
doit permettre à l'entreprise d'obtenir une rentabilité
supérieure ou égale à celle qu'elle aurait obtenu si
l'entreprise se dispersait sur l'ensemble du marché ou si l'entreprise
ne se limitait pas a quelques produits. Ce type de stratégie est bien
adapté aux petites et moyennes entreprises qui sont le plus souvent
confrontées a des ressources financières limitées.
I.5.7 L'internationalisation
L'internationalisation est la première étape
d'un processus à deux temps, qui consiste à
généraliser votre produit afin qu'il ne soit pas dépendant
de la langue. La deuxième étape, la localisation, consiste
à adapter le produit pour satisfaire aux exigences des diverses langues
et cultures. L'internationalisation réduit les coûts et le temps
d'accès aux marchés en facilitant la localisation et en
éliminant le travail en double.
L'internationalisation des entreprises est un
phénomène irréversible, la globalisation économique
n'est que l'une des facettes d'un phénomène de mondialisation qui
touche désormais l'ensemble des activités humaines
(Brunsvick et Danzin, 1998). Pour l'entreprise,
l'internationalisation va forcement au-delà de la simple extension
géographique des activités. Le marketing management international
doit prendre en compte les différents aspect du processus
d'internationalisation de la firme dans l'environnement global,
caractérisé par une dynamique générale de
décloisonnement à la fois géographique, sectoriel, et
culturel, qui affecte le développement des marchés internationaux
et la conduite d'affaires hors du marché d'origine.
Sur la scène mondiale émergent les
économies de pays à forte population dont la profondeur
historique et culturelle résulte de traditions millénaires en
l'occurrence l'Inde la chine, le Mexique, l'Iran, le Vietnam,
l'Indonésie ou l'Egypte ...Ces pays sont de plus en plus une source
d'opportunités pour la croissance des entreprises de la triade,
même si les économies mondiales restent encore largement
popularisées autour des pays riches et des marchés financiers
internationaux. L'économie globale n'est pas encore vraiment mondiale
car le marché ne repartit pas les bénéfices de
l'internationalisation de manière équitable. Pourtant elle ne
pourra à terme survivre sans intégrer les économies
dynamiques d'Asie, d'Amérique Latine, d'Europe Centrale et orientale et
d'Afrique.
Malheureusement, la complexité de
l'internationalisation est souvent sous-estimée, entraînant ainsi
un retard dans les échéances et des dépassements de
coûts. Cette complexité découle principalement du grand
nombre d'aspects liés à l'internationalisation et du fait que les
aspects touchant à la langue sont omniprésents et diffus :
ils peuvent potentiellement avoir des incidences sur n'importe quel
système, n'importe quel élément, n'importe quel outil
conçu par une tierce partie, n'importe quelle ligne de code, n'importe
quel document, n'importe quel fichier d'aide, n'importe quel script ou encore,
n'importe quel processus d'affaires visant la sortie de votre produit dans le
monde. L'internationalisation a de véritables impacts sur les
entreprises, une entreprise qui se veut meilleur sur le marché mondial
doit aspirer à l'internationalisation. La mondialisation a établi
des normes et règles, par le concourt de l'O.M.C, qui oblige les
entreprises à se s'internationalisées vers d'autres
marchés et à bénéficier des retombées des
nouveaux dogmes de marché qu'est la mondialisation. En
s'internationalisant les impacts sont nombreux surtout du point de vu de la
saturation du marché local, et aussi de réaliser des
économies d'échelle, d'acquérir de nouvelle
compétences, de profiter des technologies des pays d'attractions, de
bénéficier de conditions privilégiées
d'activités, de prolonger le cycle de vie international des produits, et
de mieux repartir les risques dans l'espace etc.
I.5.8 La méthode de l'adaptation
La stratégie d'offre adaptée s'appuie sur un
certain nombre de constats qui nuancent les possibilités et les
bénéfices associés à la standardisation
(Douglas et Graig, 1987)
L'argument des économies d'échelle de production
est atténué par les évolutions technologiques, en
particulier par l'automatisation et la conception modulaire des produits
(modules de base polyvalents qui peuvent donner naissance à une
variété de produits finis destinés à satisfaire des
attentes ou des segments différents). On sait aujourd'hui (contrairement
aux années 1970) comment produire à bas coûts des
séries limitées de produits finis différents à
partir de modules de base communs. La différenciation terminale, ou
retardée le plus possible dans la chaîne de production, permet
aussi d'affiner les niveaux d'adaptation en aval tout en
bénéficiant en amont des économies d'échelle sur
les séries longues de production des modules qui sont optimisées
dans leur conception et leur nombre (Deher 1986)
Il est un argument de taille qui contredit la
possibilité même de mettre en oeuvre une stratégie
marketing d'offre totalement standardisée (c'est-à-dire sur tous
les éléments du marketing mix).
L'hétérogénéité du cadre juridique
international rend tout simplement impossible la standardisation du commerce et
de la concurrence (les règlementations concernant les prix, la
qualité, l'emballage, l'étiquetage, les ententes
concurrentielles, les méthodes promotionnelles, les garanties, etc.) ou
de la propriété industrielle par exemple (protection des brevets,
marques, copyrights sur desseins et modèle dans plusieurs pays).
Enfin, l'argument de l'universalité des besoins
mondiaux est souvent contredit par l'observation des différences
culturelles en particulier quand elles portent sur les niveaux de cultures
implicites (la partie cachée de l'iceberg : normes, valeurs,
processus cognitif, représentation, signification). Même dans le
cas de produits dont la demande est effectivement mondiale, il est
nécessaire de resituer l'offre et le processus d'achat et de
consommation dans le cadre et les termes de l'environnement culturel
local : observation des traditions, des significations et fonctions du
produit, des attentes et des freins spécifiques à l'achat, des
processus d'achat, etc. l'hypothèse de l'universalité des besoins
mondiaux est sans doute plus idéologique que réellement
fondée, et tend à confondre l'universalité des besoins
avec l'universalité des moyens de satisfaire ces mêmes besoins
dans une optique standardisée de qualité moyenne à bas
prix.
Au-delà de l'adaptation obligatoire au cadre
réglementaire de chacun des pays visés, les avantages
procurés par une stratégie d'offre internationale adaptée
sont nombreux.
Cette stratégie est mieux adaptée aux produits
dont la symbolique et l'usage sont très dépendant de
l'environnement culturel (produits culture bound). La stratégie
d'adaptation permet de tenir compte des spécificités des attentes
qualitatives des marchés étrangers, et permet en
général une plus grande part de marché. Elle conduit
à proposer une offre qui a une meilleure identité sur le plan
local, soutenue par une communication elle-même locale, et accroît
aussi la probabilité de rachat. Du point de vue tarifaire, l'adaptation
procure une flexibilité qui permet de mieux exploiter les
différences encore bien du pouvoir d'achat entre marchés.
I.5.9 Concurrence
Pour Montesquieu7(*) « c'est la concurrence qui met un
juste prix aux marchandises, et qui établit les vrais rapports entre
elles ». De nos jours, même si pour les économistes les
choses ne sont pas fondamentalement différentes, ils
préféreraient écrire que la concurrence est une situation
dans laquelle les entreprises (les « offreurs ») sont en
compétition pour vendre des biens et des services sur le marché
à des acheteurs (les consommateurs), lesquels choisissent les meilleures
conditions de prix, de qualité, de garantie, etc.
Depuis Montesquieu et Adam Smith8(*), la concurrence est un
concept fondamental de la tradition libérale. Elle favorise la
liberté individuelle et donne non seulement le droit mais aussi la
possibilité matérielle aux agents économiques de pouvoir
faire des choix. Elle favorise l'adaptation permanente entre offre et demande,
l'efficience économique et l'innovation.
A partir de la fin du 19° siècle, les
économistes les plus influents des pays à économie de
marché ne vont plus voir la concurrence comme dépendante d'un
état de nature mais comme s'inscrivant dans le cadre de ce que
Jacques Rueff9(*) appelle un marché institutionnel fait
de normes juridiques dépendantes de théories économiques
(lois et économie) que des organismes quasi-judiciaires de
contrôle sont chargés de faire respecter dans le cadre de
politique de la concurrence
La concurrence pousse les entreprises à adapter en
permanence leurs produits/services aux attentes actuelles et futures de ses
clients. Elle les pousse à innover et à chercher à
réduire les coûts. La concurrence étant le plus souvent
imparfaite, elle les pousse à adopter diverses stratégies pour
tirer au mieux leur épingle du jeu. Mais les entreprises sont aussi des
formes alternatives au marché qui remplacent la concurrence par le
contrat ou la hiérarchie comme l'ont montré Ronald Coase
et Oliver Williamson.
Adam Smith dans la Richesse des Nations
insiste sur deux aspects de la concurrence : sa plus ou moins grande
intensité à une influence sur le prix, elle contribue à
faire baisser les profits. « L'accroissement des capitaux en
augmentant la concurrence, doit nécessairement réduire les
profits ». Il reproche aux politiques mercantilistes en vigueur de son
temps:
De restreindre la concurrence dans certains secteurs en
empêchant l'entrée de concurrents (c'est ce que nous appelons de
nos jours les barrières à l'entrée)
De donner de trop fortes aides dans certains secteurs qui
augmentent trop le nombre de concurrents ce qui n'est pas économiquement
optimal. Smith pense notamment aux aides données
à certains types d'enseignement qui conduisent selon lui à un
nombre plus grand que nécessaire d'ecclésiastiques et de gens de
lettres.
Les cinq conditions de la concurrence pure et parfaite ont
été explicitées par Frank Knight10(*) en 1921. La
concurrence pure et parfaite représente un des deux cas extrêmes
de structures de marché étudié par les économistes
néoclassiques, le second étant le cas de monopole. La concurrence
parfaite est censée permettre l'équilibre sur tous les
marchés sous des conditions suffisantes très
particulières. Chaque marché doit remplir les trois conditions
suivantes :
L'atomicité : le nombre d'acheteurs et de
vendeurs est très grand donc l'offre ou la demande de chaque agent est
négligeable par rapport à l'offre totale ; aucun agent ne
peut fixer les prix. Cette hypothèse exclut notamment la
possibilité de rendements croissants à la production, dans la
mesure où ils conduisent à la formation de monopoles naturels,
pourtant possibles en pratique.
L'homogénéité des
produits : les biens échangés sont semblables en
qualité et en caractéristiques, et donc substituables ; un
produit de meilleure qualité constitue donc un autre marché.
La transparence de l'information : l'information
parfaite de tous les agents sur tous les autres et sur le bien
échangé suppose une information gratuite et
immédiate ; la théorie montre que le processus de fixation
des prix est alors équivalent à la présence d'un
« commissaire-priseur », qui centralise les offres et les
demandes, et qui calcule le prix d'équilibre, et par conséquent
la production et la consommation de chacun. On suppose l'absence
d'échange de gré à gré.
Les conséquences de ces trois hypothèses sont
que d'une part le prix est la seule motivation pour échanger ou renoncer
à échanger sur le marché (et non la qualité par
exemple) et, d'autre part, le prix est fixé par le marché et
s'impose à tous les protagonistes, il n'existe alors qu'un seul prix
pour un seul bien quel que soit le lieu d'achat.
Il faut ajouter deux hypothèses qui lient les
marchés entre eux :
La libre entrée et sortie sur le
marché : il ne doit y avoir aucune entrave tarifaire
(protectionnisme), administrative (numerus clausus), technique à
l'entrée d'un offreur ou d'un demandeur supplémentaire.
La libre circulation des facteurs de production (le
capital et le travail) : la main d'oeuvre et les capitaux se dirigent
spontanément vers les marchés où la demande est
supérieure à l'offre ; il n'y a pas de délai ni de
coût dans leur reconversion.
Limites et critiques du modèle de concurrence parfaite
Le Théorème de Sonnenschein -
Mantel - Debreu (1973-74) montre que l'équilibre
général n'est pas stable. En un mot rien ne conduit
automatiquement vers le meilleur des mondes économiques possible et
même si on l'atteint il y a peu de chance d'y demeurer
La concurrence pure et parfaite suppose que les agents
économiques soient totalement rationnels. Actuellement à la suite
d'Herbert Simon11(*) et de Friedrich Hayek les économistes
raisonnent plutôt dans le cadre de la rationalité limitée
Les conditions requises ne sont pas réalistes. Sur ce
point, Milton Friedman12(*) rétorque « la question
adéquate à poser concernant les "postulats " d'une théorie
n'est pas celle de savoir s'ils sont empiriquement "réalistes", car ils
ne le sont jamais, mais s'ils constituent des approximations suffisamment
correctes par rapport au but recherché. On ne peut répondre
à cette question qu'en tentant de voir si la théorie fonctionne,
donc si elle permet des prévisions suffisamment précises»
La concurrence pure et parfaite suppose que l'information des
agents soit elle-même parfaite ce qui a amené dès 1937
Friedrich Hayek13(*)
à prendre ses distances dans un article où il
montre la difficulté d'obtenir et de transmettre l'information. D'une
certaine façon, sur ce point, il a été précurseur.
I.5.10 Le positionnement
Le positionnement est le choix de l'image que se fera le
client sur les produits de l'entreprise.
Le positionnement est le choix
d'une stratégie marketing permettant de donner à une offre
(produit, marque ou enseigne) une position crédible, différente
et attractive au sein d'un marché et dans l'esprit des clients
Le positionnement d'une offre est une prise de conscience de
l'entreprise nécessaire pour réussir à vendre mieux sur
certains segments du marché. Vendre mieux peut résulter d'un
objectif de différenciation ou de substitution des produits concurrents.
Un positionnement judicieux peut permettre d'atteindre ces objectifs. Le
positionnement cherche à influencer la perception de l'offre dans
l'esprit du client. Cependant comme il est très coûteux ou
risqué de modifier cette perception, il est souvent
préférable que celle-ci cadre immédiatement avec celui du
public. Le positionnement est donc souvent contraint. Le positionnement est un
choix stratégique global en matière d'offre : il se traduit
dans la communication ou la publicité, mais c'est dans l'ensemble des
dimensions d'une offre que perçoit le client (politique de produit, de
prix, de distribution et communication) qu'il doit s'exprimer. Le
positionnement a donc pour vocation de créer ou de s'insérer dans
un univers de référence. Finalement l'offre doit être
perçue comme crédible, différente et attractive dans
l'esprit des clients par rapport aux concurrents. Le positionnement en tant que
message doit être clair, simple et concis. Il faut aussi vérifier
son potentiel économique sur le court et long terme.
Le produit peut se positionner par rapport à ses
attributs et sa performance et peut permettre au client d'y penser quand il a
besoin de celui-ci.
L'image que l'on se fait d'un produit peut permettre au client
de réaliser une association. Penser au produit, c'est alors penser
à cette image.
Un client, c'est une identité. Le positionnement peut
devenir un étendard d'un segment de client.
Le produit peut se positionner par rapport à une
situation d'utilisation. La situation fait penser au produit.
Axes de positionnement
Il existe une infinité de positionnement, on peut les
regrouper en cinq grandes familles :
· Performance : elle peut se
matérialiser par une vitesse plus élevée, une durée
d'utilisation plus longue, une meilleure sécurité ou
santé, une propreté accrue.
· Economie : cela se
concrétise par une meilleure fiabilité ou productivité,
une revente facile, une consommation d'énergie réduite, un
programme d'entretien allégé, une garantie prolongée
· Service : cet axe se
décline sur des facettes telles qu'un meilleur accueil, un mode d'emploi
simplifié, une livraison ou une maintenance à domicile, un
échange ou un remboursement immédiat en cas d'insatisfaction
· Plaisir : un grand nombre de
facteurs s'inscrivent dans ce champ, tels que la recherche d'émotions,
de rêves ou de sensations fortes, un meilleur confort physique ou
psychologique, l'occasion de se réaliser et de s'accomplir
pleinement...
· Signes : cet axe regroupe les
thèmes liés à la consommation d'objets qui
révèlent un statut social élevé, une tradition
prestigieuse, un mode de vie différent, une réussite
affirmée, etc.
II- Méthodologie
II-1 Cadre de l'étude
A- Présentation de l'Afrique de
L'ouest
L'Afrique de l'Ouest est une région de
l'Afrique. Elle comprend approximativement les pays côtiers au nord du
golfe de Guinée jusqu'au Sénégal, ainsi que les pays de
l'arrière-pays sahélien.
L'Afrique de l'Ouest présente une grande
variété géographique et culturelle entre l'océan
Atlantique à l'ouest et au sud, le Sahara au nord, et approximativement
le 10e méridien à l'est. Tandis que le fleuve Niger
est généralement considéré comme la
frontière septentrionale de la région, sa frontière
orientale est plus floue. Certains la placent le long du Bénoué,
d'autres sur une ligne reliant le mont Cameroun au lac Tchad.
Pays composant l'Afrique de l'Ouest :
· Bénin (capitale Porto-Novo/siège du gouvernement
Cotonou)
· Burkina Faso (capitale Ouagadougou)
· Côte d'Ivoire (capitale Yamoussoukro/siège du
gouvernement Abidjan)
· Gambie (capitale Banjul)
· Ghana (capitale Accra)
· Guinée (capitale Conakry)
· Guinée-Bissau (capitale Bissau)
· Cap-Vert (capitale Praia)
· Libéria (capitale Monrovia)
· Mali (capitale Bamako)
· Mauritanie (capitale Nouakchott)
· Niger (capitale Niamey)
· Nigeria (capitale Abuja)
· Sénégal (capitale Dakar)
· Sierra Leone (capitale Freetown)
· Togo (capitale Lomé)
L'Afrique est la première occupation humaine, l'Afrique
de l'Ouest est estimée à environ 12.000 ans avant J.-C. Ces
populations se sédentarisèrent au cours du cinquième
millénaire, parallèlement au développement de
l'agriculture et de l'élevage. Au IVe siècle avant
J.-C., la maîtrise du fer augmenta la productivité agricole et les
premières cités États apparurent. La domestication du
chameau permit d'établir des routes commerciales à travers le
Sahara avec les civilisations méditerranéennes telles que
Carthage et les Berbères.
.1 Géographie
L'Afrique de l'Ouest occupe une surface de 6 140 000
km2, soit environ un cinquième du continent africain. La
grande majorité de la région est composée de plaines dont
l'altitude est inférieure à 300 mètres. Plusieurs sommets
isolés parsèment la côte sud.
La partie septentrionale est occupée par le Sahel, zone
de transition aride à semi-aride entre le désert du Sahara et
l'Afrique intertropicale. Le Sahel forme une bande de 160 à 240
kilomètres de large.
A.2 Economie
Certains pays composent l'Union économique et
monétaire ouest africaine (UEMOA), ils font partie de la « zone
franc », leur monnaie est le Franc CFA.
Actuellement, plusieurs institutions économiques de la
région portent l'expression « Afrique de
l'Ouest ».
A.2.1Banque Centrale des États de l'Afrique de
l'Ouest.
La Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest ou
BCEAO est un établissement public international regroupant huit pays de
l'Afrique de l'Ouest membre de l'Union économique et monétaire
ouest africaine :
· Bénin
· Burkina Faso
· Côte d'Ivoire
· Guinée-Bissau (depuis le 2 mai 1997)
· Mali
· Niger
· Sénégal
· Togo
Créée en 1962 aux termes du Traité de
l'Union monétaire ouest africaine, elle est en charge, en concertation
avec les banques centrales nationales des pays membres de:
· l'émission monétaire frappe du franc CFA
BCEAO (code monétaire : XOF), qui a cours légal dans les
pays membres de l'U.E.M.O.A ;
· l'application de la politique monétaire
commune ;
· la fixation des taux d'intérêts ;
· la gestion et du contrôle des réserves de
change, et de la dette extérieure ;
· la législation bancaire et financière des
États membres de l'Union ;
· l'assistance aux États membres de l'Union dans
leurs relations avec les institutions financières et monétaires
internationales.
Grâce à un accord monétaire avec la
France, le franc CFA BCEAO a été convertible avec le franc
français jusqu'en fin 1999, par un taux fixe (révisable) garanti
par le dépôt par la B.C.E.A.O d'un fond de réserve à
la Banque de France, constitué par les apports des banques centrales
nationales (BCN) de chaque pays membre de la CEMAC.
En fin 1999, l'Euro ayant remplacé le franc
français, l'accord monétaire avec la France a été
maintenu (après accord de la BCE), mais redéfini par un taux fixe
avec l'euro encore garanti (sous certaines conditions) par la Banque de France,
en échange du maintien du fond de réserve.
Cependant, la B.C.E.A.O reste libre de composer des fonds de
réserve supplémentaires (en métal ou en devises) avec
d'autres banques centrales afin de faciliter le commerce international et
disposer de réserves de change supplémentaires dans d'autres
devises que l'Euro, ou de mettre fin à la convertibilité du franc
CFA BCEAO avec l'euro si nécessaire.
Le siège de la BCEAO est situé à Dakar
(Sénégal). Son gouverneur est, depuis le 17 Janvier 2008,
l'Ivoirien Philippe Henri Dacoury-Tabley frère du ministre Louis
André Dacoury-Tabley. Celui-ci succède à son compatriote
Charles Konan Banny qui a d'abord occupé ce poste de 1990 à 1993
à titre intérimaire, suite à la démission
d'Alassane Dramane Ouattara, lui aussi Ivoirien, devenu Premier ministre, avant
d'en devenir titulaire en 1994. Devenu lui aussi premier ministre de Côte
d'Ivoire en 2005, Charles Konan Banny avait cédé la place
à l'intérimaire burkinabé Justin Damo Barro. Celui-ci n'a
pas été titularisé en vertu d'un accord tacite -
d'ailleurs de plus en plus controversé - selon lequel le poste de
gouverneur doit revenir au pays qui a la plus grande masse financière,
donc à la Côte d'Ivoire.
A.2.2 Communauté
économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)
La Communauté économique des États de
l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est une organisation internationale
régionale. Son but principal est de promouvoir la coopération et
l'intégration avec pour objectif de créer une union
économique et monétaire entre les pays de l'Afrique de l'Ouest.
Elle fut créée le 28 mai 1975 et compte aujourd'hui 15
États membres.
Bien qu'à la base son rôle soit purement
économique, la CEDEAO s'est assez vite intéressée au
maintien de la paix. C'est en effet une condition essentielle pour qu'une union
puisse se réaliser
Suite aux tensions entre les différents pays, la CEDEAO
a décidé en 1978 d'adopter un Protocole de non agression. Suivi
en 1981 par le Protocole d'assistance en matière de défense et
une Déclaration des principes politiques en juillet 1991.
Mais c'est en 1990 que l'aspect sécuritaire de la
CEDEAO a été appliqué concrètement. Lors de la
Conférence des chefs d'État et de gouvernement, il fut
décidé de mettre en place un groupe surveillant l'application
d'un cessez-le-feu, l'ECOMOG (pour Economic Community of West African States
Cease-fire Monitoring Group). Ce groupe de supervision est vite devenu une
force d'interposition et est intervenu notamment dans les guerres civiles du
Liberia, de Sierra Leone et de Guinée-Bissau.
En 1999, suite aux différentes guerres civiles, les
États membres décidèrent la création d'une force de
sécurité en attente. Cette force conserve son appellation
d'origine (l'ECOMOG) et ses principales tâches seront entre autres
l'observation et la supervision des cessez-le-feu, le maintien de la paix,
l'intervention humanitaire, le déploiement préventif, la
construction de la paix, le désarmement et la démobilisation.
Le 19 janvier 2005, au cours du 28ème sommet à
Accra (Ghana), Tandja Mamadou, président du Niger, a été
élu président de la Communauté économique des
États d'Afrique de l'Ouest, en remplacement du ghanéen John
Kufuor. Il a été reconduit à ce poste le 13 janvier
2006.
En janvier 2007, la présidence de la CEDEAO a
été confiée au Président du Burkina Faso Blaise
Compaoré.
A.3 Démographie
L'Afrique de l'ouest est composée de 300 millions
d'habitants en 2007, avec une projection de 480 millions en 2030.
Une région bientôt majoritairement urbaine et qui
compte 23 villes de plus d'un million d'habitants. Par ailleurs, 60 % de la
population a moins de 25 ans.
Les pays de la région accueillent 7,5 millions de
migrants originaires d'un autre pays ouest africain. Les pays de l'OCDE
accueillent 1,2 million d'Ouest Africains. Les pays de la région sont
aussi caractérisés par :
Un faible PIB/habitant : 400 dollars US en 2006.
Taux de croissance moyen du PIB de 4,5 %/an depuis 2000.
Les échanges extérieurs représentent
¾ du PIB régional. L'Union européenne, les Etats-Unis et la
Chine sont les trois principaux partenaires commerciaux.
B- Présentation général de
Telecel Faso
I- Historique
I.1 TELECEL International
TELECEL fut créé en 1987 par monsieur MIKO
Rwayitaré d'origine congolaise. En 2000, elle vend 80% du capital au
groupe Orascom Telecom (Egypte). TELECEL International est alors basé
à Genève en Suisse. En 2003, Orascom Telecom cède sa
filiale TELECEL international à plusieurs opérateurs dont
Atlantique Telecom, filiale de la Banque Atlantique de Cote d'Ivoire
(BACI).
Avec des années d'expérience en Afrique, TELECEL
développe une expérience unique dans l'étude des projets,
l'implantation ainsi que l'exploitation des réseaux cellulaires sur le
continent africain.
Dans toutes ses opérations, TELECEL International
associe des investisseurs privés nationaux dans l'actionnariat de ses
sociétés. TELECEL International est historiquement parlant le
premier opérateur privé de téléphonie mobile en
Afrique et détient à ce jour treize (13) licences d'exploitation
dans les pays suivant : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Centrafrique,
Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Gabon,
Niger, Ouganda, Tchad, Togo, Zambie, Zimbabwe.
I.2 Telecel Faso
Telecel Faso est une société anonyme
burkinabé créée en novembre 2000. C'est une filiale du
groupe Atlantique Banque, et son siège social est situé sur
l'avenue de la nation. Elle a vu le jour et a obtenu sa licence d'exploitation
grâce à la libéralisation du secteur de la
télécommunication, par décret pris en conseil des
ministres le 24 Mai 2000. Filiale du groupe TELECEL International, elle est
opérationnelle au Burkina depuis le 23 Décembre 2000. Le 13
Août 2003, TELECEL International cède ses actions au groupe
Atlantique Banque qui, par l'entremise de sa filiale Atlantique
Télécom devient l'actionnaire majoritaire de Telecel Faso avec
51% des actions.
Acteur majeur au développement de la
télécommunication, Telecel Faso continue son expansion sur le
territoire burkinabé pour satisfaire le maximum de ses clients. Elle a
pour objectifs de:
v Participer au développement économique et
social du Burkina Faso par la mise à la disposition d'un grand nombre de
Burkinabé de lignes téléphoniques ;
v Augmenter le trafic et de conquérir une grande part
du marché;
v Satisfaire les besoins de la clientèle.
Pour mener à bien ses actions, Telecel Faso s'est
entouré d'un personnel jeune et dynamique.
I.3 Telecel Faso et le groupe Atlantique
Telecom
TELECEL FASO est une société anonyme
burkinabé régie par la loi n° 051/98/1998 du04/12/1998
portant réforme du secteur de la télécommunication au
Burkina Faso. Elle a officiellement lancé ses activités le 23
Décembre 2000 avec comme slogan « Telecel le réseau de
référence ». Aujourd'hui Telecel Faso a comme
préoccupation majeure l'amélioration des conditions de vie de ses
clients. Elle veut se rapprocher plus d'eux afin de mieux les satisfaire, leur
fournir le meilleur d'elle même en offrant des produits de
qualités à des prix abordables. C'est ainsi que le slogan
devint : " Pour vous, nous allons au delà de la communication".
Atlantique Telecom est la filiale du groupe Atlantique Banque
dont le siège est en Côte d'Ivoire. Les principaux actionnaires
sont : la société financière des lagunes (19,5%), le
groupe Assurance Mutuelle de la Côte d'Ivoire (16,5%), Consortium
d'Investissement et de financement (16%), Compagnie d'Investissement et de
Financement (15,5%), Banque Belge (10%), Parme Investissement (10%),
Privé Etrangers (5%). Son siège social est basé en
république de côte d'ivoire. Il est présidé par
Monsieur Dossongui KONE.
Atlantique Telecom détient 51% des actions de Telecel
Faso d'où son statut d'actionnaire majoritaire.
Le groupe Atlantique Telecom a amorcé un
développement considérable dans les pays où il a
racheté des actions. Parmi les pays nous avons :
v Le Bénin
v Le Burkina Faso
v La Côte d'Ivoire
v Le Gabon
v Le Niger
v La République Centrafricaine
v Le Togo
Le changement de nom s'est déjà
opéré dans les pays suivants : Bénin ; Cote
D'ivoire ; Gabon et le Togo. TELECEL est devenu Moov avec comme slogan
« no limit ».
Poursuivant ses objectifs d'extension, Telecel
couvre aujourd'hui les 18 pays cités à l'annexe
1.
Grâce à l'interconnexion, les trois
opérateurs présents sont en collaboration. Ce qui permet aux
abonnés des différents réseaux de communiquer entre eux
sous le contrôle de l'Artel (Autorité de régulation des
télécommunications).
II- Structure et fonctionnement
II.1 Le conseil d'administration
Le conseil d'administration est composé de 6 membres
choisis entre les actionnaires. C'est l'organe suprême de la
société. Il dispose statutairement des pouvoirs les plus
étendus pour agir en toute circonstance au nom de la
société.
Le conseil d'administration nomme le Directeur
général. Il se réunit une fois par trimestre et exerce les
fonctions ci-après :
- La définition des objectifs et de l'orientation,
- Le contrôle permanent de la gestion,
- La vérification de l'arrêt des comptes de
chaque exercice,
- La répartition des bénéfices
conformément aux dispositions légales et statutaires,
- Le règlement des problèmes d'ordre
général de l'entreprise.
II.2 La direction générale
La direction générale est l'organe pilote de
l'entreprise : elle s'occupe de la gestion de la société. La
mission qui lui est assignée est la mise en oeuvre de la politique
générale et de l'orientation définie par le conseil
d'administration à qui elle rend compte. Le directeur
général détient par délégation les pouvoirs
les plus étendus pour agir au nom et pour le compte de la
société. De la direction générale dépendent
quatre (4) directions qui sont :
v La Direction Financière (DF),
v La Direction Technique (DT),
v La Direction Commercial et Marketing (DCM),
v la Direction des Ressources Humaines et de l'Administration
(DRHA)
II.3 La Direction Financière (DF)
Elle s'occupe de la tenue des comptes et des livres
comptables, de l'établissement des états financiers, de la
gestion de la trésorerie. A ce titre, elle exécute les
tâches suivantes :
v L'élaboration et l'exécution des budgets,
v La gestion des finances de l'entreprise,
v L'organisation et le suivi de la comptabilité
conformément à la réglementation en vigueur.
v La gestion du stock à travers l'administration des
ventes.
II-4 La Direction Technique (DT)
Ce département comprend :
v un service exploitation et maintenance,
v un centre de planification et de développement,
v des centres techniques. Le DT accomplit plusieurs
tâches dont les plus importantes sont :
- L'exploitation et le maintien des équipements du
réseau,
- La gestion des pièces de rechange,
- La planification, la réception et la
réalisation des études d'ingénierie et de
redéploiement des équipements,
- L'étude et l'introduction des innovations
technologiques et des nouveaux services en collaboration avec le
département Commercial et Marketing.
II.5 La Direction des Ressources Humaines et de
l'Administration (DRHA)
Elle est dirigée par un directeur des ressources
humaines. : Elle est chargée des affaires administratives et
également chargée du suivi du personnel et des contentieux :
v La gestion du personnel (la paie, les permissions, les
demandes de prêts, l'I.U.T.S., les impôts, l'assurance) ;
v L'achat des produits relatifs aux fournitures de bureau et
tout ce qui est logistique.
II.6 La Direction Commerciale et Marketing
(DCM)
Elle est dirigée par une directrice commerciale et
marketing qui coordonne toutes les activités commerciales et
préside les réunions du dit département. La DCM a pour
rôle de définir les plans marketing, les plans d'actions
commerciales et de s'assurer de leur mise en oeuvre. La DCM comprend plusieurs
services qui sont :
II.6.1 Le Service Grands Comptes
Le service Grands Comptes est chargé de la vente des
services post payés et prépayés qui sont le Roaming et la
flotte, le post payé individuel et le forfait post payé. Il a
pour principal interlocuteur les entreprises.
Le Roaming est un service offert par Telecel Faso
à ses abonnés pour leur permettre de pouvoir recevoir et
émettre des appels à l'étranger à tout moment tout
en gardant le même numéro. Ce service est rendu possible
grâce à des accords de partenariat avec des opérateurs
à travers le monde. La caution du Roaming post payé est de 250000
TTC.
La Flotte consiste en un abonnement collectif d'au moins
5 personnes qui peuvent s'appeler entre elles à un tarif
préférentiel. Il existe trois (3) types de flottes :
v la flotte post-payée
v la flotte Hybride (lorsque dans la flotte il y a des
numéros post payés et prépayés) ;
v flotte prépayée.
La commercialisation des services post-payés est
assurée par les commerciaux dudit service, encore appelés
« commerciaux grands comptes ».
II.6.2 Le Service Agence et Clientèle
Ce service est chargé d'assurer le bon
déroulement et le suivi des relations avec les clients. Il a pour
principale mission de se rapprocher de la clientèle, de la satisfaire et
de la retenir à travers un programme établi à son endroit.
Le service comprend trois cellules :
v Le front office qui s'occupe du service après
vente en agence ;
v Le centre d'appel ou « call
center » qui est le service de renseignement, et qui s'occupe
aussi du service après vente par téléphone à
travers le « 888 » ; le «78-80-80 80» ou le
«78-81-81-81» ;
v La fidélisation à travers le
télémarketing qui s'occupe essentiellement de la partie
fidélisation des clients existants et du recrutement par
téléphone.
II.6.3 Le Service Exploitation Des Agences
intérieures
Ce service veille au bon fonctionnement de toutes les agences.
Les agences s'occupent de la vente de tous les produits offerts par Telecel
Faso tels que les services après vente, les cartes SIM, l'anonymat, les
détails de ligne, le rétablissement de ligne, les kits flotte et
les forfaits. Pour ces derniers produits le champ d'actions du SEA est
limité aux petites entreprises, le service grand compte s'occupant des
autres sociétés.
II.6.4 Le Service Administration
Des Ventes
Le service administration des ventes est chargé de la
coordination et du contrôle du parc d'abonnés
prépayé et post-payés, puis de la gestion du stock et mis
dans le circuit de vente.
Il est divisé en plusieurs cellules :
v La cellule gestion des abonnées qui a pour
tâche la répartition et l'affection des plages de numéro et
le suivi des comptes des abonnés ;
v La cellule facturation des distributeurs qui s'occupe de
l'établissement des factures et de la gestion statistique de
l'évolution des différents chiffres d'affaire ;
v La cellule du montage des produits (kits de connexion, SIM
et packs).
II.6.5 Le Service Ventes Indirectes
Le service ventes indirectes est sous la direction d'un chef
de service qui est chargé de coordonner toutes les activités,
d'animer sa force de vente. Il s'occupe de la vente des cartes de recharge aux
distributeurs à qui sont fixés des objectifs à atteindre.
II.6.6 Le Service Marketing et
Communication
Il est composé d'une cellule marketing
marché, et d'une cellule communication et marketing
opérationnel.
II.6.6.1 La cellule marketing
marché
La cellule marketing marché est chargée
de :
-L'élaboration de la stratégie marketing, la
coordination, la mise en oeuvre et le contrôle du plan
marketing ;
-L'organisation et la mise en oeuvre des actions
promotionnelles
-L'élaboration des offres et des tarifs de
communication.
La cellule marketing est décomposée en 3
marchés :
v Le marché des entreprises ou post payé, et le
marché de la téléphonie publique ;
v Le marché grand public ;
v Le marché des Services à Valeur
ajoutée et de développement de nouveaux produits.
II.6.6.2 La cellule communication et marketing
opérationnel
Elle est dirigée par le responsable de la
communication. Ce dernier s'occupe de mettre en oeuvre toutes les politiques de
communication et de marketing opérationnel relatives à Telecel
Faso : la communication média, hors média, les relations
publiques, les sponsorings, les mécénats et tout ce qui est
évènementiel.
Ce service travaille en étroite collaboration avec la
cellule marketing et marché.
Pour une meilleure vision d'ensemble de la structure de
Telecel Faso voir l'organigramme en annexe 2.
III- L'offre commerciale de TELECEL FASO
La libéralisation du secteur de la
téléphonie mobile a eu pour effet l'occupation du marché
par des opérateurs étrangers. Cette situation a eu pour
conséquence la baisse sensible des tarifs de communication et un service
de meilleure qualité.
Les opérateurs se distinguent les uns des autres
par la capacité de chacun à procéder à des
innovations sur les produits et services offerts à ses abonnés.
Ce chapitre nous permettra de distinguer et de mieux cerner le cas de Telecel
Faso.
III.1 LES OFFRES DE Telecel Faso
Dans le souci de satisfaire les besoins et attentes de
ses clients, Telecel Faso propose des solutions adaptées aux
différents besoins du marché de la téléphonie
mobile :
v L'offre prépayée ou prepaid ;
v L'offre post payée ou postpaid ;
v Les services à valeur ajoutée ou VAS.
A partir de ces offres, il a été mis
à la disposition du client un kit de connexion encore connu sous le nom
de « puce » qui leur permet de bénéficier des
différentes offres énumérées.
a. L'offre prepaid
L'offre prépayée ou
« prepaid » concerne les clients qui n'ont ni facture, ni
redevance à payer à la fin du mois. Les abonnés prepaid
utilisent juste des cartes de recharge pour créditer leur compte afin de
pouvoir communiquer. Les communications sont payées en temps
réel.
L'avantage du prepaid réside dans le fait qu'il donne
la possibilité aux clients de suivre son budget. Les offres prepaid de
Telecel Faso sont constituées de :
v Kits de connexion avec un crédit initial
variable ;
v Packs (appareil + Abonnement + crédit de
communication) ;
v Cartes de recharge (1 000 FCFA, 2 500 FCFA, 5 000
FCFA, 10 000FCFA et 25 000 FCFA)
b. L'offre postpaid
Pour satisfaire les exigences de ses grands consommateurs et
de ses clients entreprises, Telecel Faso propose des solutions
adaptées aux différents besoins du marché. Sa large gamme
de formule d'abonnement se décline en offres individuelles et en offres
de groupes ou en flottes.
L'offre postpaid vous permet de disposer d'un abonnement au
réseau Telecel et de gérer votre ligne. Les offres individuelles
sont constituées de l'abonnement postpaid individuel classique et des
forfaits.
Le postpaid individuel classique permet à
l'abonné d'émettre et de recevoir des appels de façon
illimitée ; chaque mois, une facture récapitulative de sa
consommation mensuelle lui est transmise.
Enfin, dans le cas du forfait, le contractant défini
un montant fixe de crédit de communication que Telecel Faso
va lui octroyer chaque mois ; l'abonné a une parfaite
maîtrise de sa consommation mensuelle. Une fois le plafond atteint, il
peut recharger son compte et communiquer comme un prepaid classique. Il y a 3
types de forfaits
v Forfait 25 : (25 000f de crédit de communication
mensuelle)
v Forfait 50 : (50 000f de crédit de communication
mensuelle)
v Forfait 100: (100 000f de crédit de communication
mensuelle)
c. Les offres groupes : les flottes
La flotte est un abonnement collectif d'au moins cinq
(05) personnes qui s'appellent entre elles au tarif de 0 FCFA contre le
paiement d'une redevance mensuelle (prix de la redevance : 5 900 TTC,
l'abonnement étant de 5 000 FCFA par numéro). Ce produit
s'adresse en priorité aux personnes morales (société,
Entreprise, Institutions,...). Il existe trois (3) types de flottes : la
flotte postpaid, la flotte hybride et la flotte prepaid.
· La Flotte postpaid, elle, regroupe uniquement des
clients qui ont une facturation mensuelle.
· la flotte prepaid, est un contrat qui regroupe
exclusivement des lignes prépayées. Hors de la flotte, tous les
membres peuvent recharger leur compte et communiquer comme un
« prépayé » classique.
· La flotte hybride, c'est un contrat qui regroupe des
lignes postpaid et des lignes prepaid. Hors de la flotte, les abonnés
prépayés peuvent recharger leur compte et de communiquer comme
prepaid classique.
III.2 Les produits et services
TELECEL Faso est une société de
prestation de service. Son offre comprend un service central
complété par des produits et des services annexes.
a. Les services
Un service est une activité ou une prestation soumise
à un échange, essentiellement intangible et qui donne lieu
à un transfert de propriété. Il peut être
associé ou non à un support physique.
· Les services de base : la communication
est le service central qu'offre Telecel Faso à tous ses
abonnés. Grâce à elle, l'abonné peut émettre
et recevoir des appels. Il est important de préciser que cette fonction
n'est valable que si l'abonné est sur le réseau ou n'a pas
éteint son appareil. Pour un correspondant momentanément
inaccessible, il a été mis en place le service de messagerie
vocale qui permet de laisser un message vocale dont la consultation se fait en
composant le 123.
o La consultation du solde : il existe plusieurs modes de
consultation du solde telle la consultation vocale par appel au 333 et la
consultation par Ussd call back *110#.
o Le mode de rechargement : pour recharger le compte
téléphonique, il suffit soit de composer le 333 et suivre les
instructions de l'opératrice, ou composer la séquence #111#
code de rechargement # OK (le mode d'emploie est indiqué sur chaque
carte de recharge).
· Les services à valeur
ajoutée : Telecel Faso offre de nombreux
services à valeur ajoutée permettant de satisfaire d'importants
besoins par simple message écrit (SMS).
o Le SMS classique : les abonnés ont la
possibilité d'envoyer et de recevoir à partir de leur
téléphone mobile des messages courts (SMS) de 160
caractères maximum à tous leurs correspondants TELECEL et des
autres réseaux cellulaires. Il suffit d'aller sur le menu
«Ecrire message » à
partir du mobile et de saisir le texte à envoyer et ensuite le
numéro du correspondant.
o Le SMS to Mail / Web to SMS: le SMS to Mail est un
service qui permet d'envoyer et de recevoir des emails avec votre
téléphone mobile. Pour envoyer un mail par SMS, il suffit
d'entrer dans le menu message de votre portable, d'écrire :
« mail (espace) l'adresse email de votre correspondant (espace) votre
message » et d'envoyer au 800.
Pour envoyer un message d'une boîte mail vers un
téléphone mobile (Web to SMS), il faut d'abord créer un
compte. Pour créer un compte, il faut entrer dans le menu message du
portable, écrire : « compte (espace) le code en
chiffre » et envoyer au 800. Le
compte est immédiatement enregistré. Ensuite, il est possible de
se connecter au site www.telecelfaso.bf et suivre les instructions
à l'écran.
o Le SMS Voting : grâce à ce service, les
abonnés peuvent voter par sms lors des jeux pronostics organisés
ponctuellement par Telecel Faso et/ou ses partenaires.
o Le SMS TV : Ce service permet aux abonnés
d'envoyer des dédicaces en direct sur les chaînes de
télé lors de leurs émissions
préférées.
o Le Service Tam-tam : le service Tam-tam fournit des
informations utiles de tout genre. Il suffit d'envoyer la requête
adaptée au 802, ou en consultant le menu kiosque de la
nouvelle puce Telecel.
o Le Roaming : ce service permet de recevoir et
d'émettre des appels tout en étant à l'étranger
avec un numéro Telecel. Ce service est offert aux postpaid et aux
prepaid.
Grâce à des accords Roaming avec près de
200 opérateurs à travers le monde, les abonnés peuvent
continuer à émettre et à recevoir des appels et des sms
quand ils sont en déplacement hors du Burkina Faso.
Il faut mentionner cependant que l'abonné du Roaming
qui se trouve à l'extérieur et qui reçoit un appel paie le
montant de 390f par minute de réception, alors que l'appelant ne paie
que le coût d'une communication locale.
o Le Data Fax : le client peut se connecter au service
Data & Fax à 5 000 FCFA pour envoyer et recevoir des Fax
à partir de son portable ou encore avoir accès à Internet
via son téléphone portable connecté au réseau
TELECEL Faso.
o La conférence : grâce à ce service,
les abonnés peuvent appeler simultanément plusieurs
correspondants (jusqu'à 6) et communiquer en toute
fluidité.
o Non identification de l'appelant (anonymat) : ce
service permet aux abonnés de Telecel Faso de masquer
leur numéro lorsqu'ils émettent des appels. Mais pour l'envoi
d'un sms, le numéro doit être démasqué. Ce service
est gratuit pour les abonnés postpaid et coûte 10 000 FCFA
pour les abonnés prepaid.
o Les cartes de recharges de publiphone : Telecel Faso
vend les unités de recharge des publiphones au sein de ses locaux. Deux
partenaires agréés sont chargés de la vente des appareils
aux clients à leurs sièges respectifs. Ces différents
partenaires se chargent aussi de la formation des gérants, des
télé centres, et de la réparation des appareils.
b. Les produits
· Les kits : le kit de connexion (puce) est
une SIM dotée d'un numéro d'abonnement Telecel et d'un
crédit de communication.
· Les postes (packs) : les postes
représentent les différents téléphones portables
vendus au niveau des agences Telecel Faso. Les packs sont composés
généralement d'un poste, d'une puce et un crédit de
communication.
· Les cartes de recharge : c'est une carte
physique codifiée et contenant du crédit de communication dont
les valeurs sont comprises entre 1000 et 25 000 CFA. Son code est
composé d'un numéro de série servant à recharger ou
à alimenter les comptes clients. Chacune de ces cartes a une
durée de validité. Les indications sur la durée de
validité ont été mises en place pour tenir le client
informé quand il est temps pour lui de recharger son compte, et pour lui
éviter le désagrément d'entrer dans la période
d'inactivité. En effet, durant le temps de l'inactivité,
l'abonné peut seulement recevoir ses appels et ne peut émettre
d'appel. Un tableau récapitulatif de la durée de
validité des cartes de recharge est indiqué dans annexe
4.
· La carte ASIM : la carte ASIM est une
puce pour six (06) pays : le Bénin, le Burkina Faso, la côte
d'Ivoire, le Gabon, le Niger et le Togo. Lorsqu'un client possède la
carte ASIM et fait un déplacement dans l'un de ces six (06) pays, le
numéro du pays de destination est immédiatement activé, et
ainsi, il communique au tarif local.
II-2 Echantillonnage
En décidant de traiter des services en Afrique par
l'entremise de Telecel Faso, nous savions que nous nous attaquions à un
secteur à la fois moderne et complexe.
Cet ainsi que nous avons décidé de nous adresser
à 6 segments différents en leur administrant nos instruments de
recherche.
Cet ainsi que nous avons interrogé
· 4 sociétés de téléphonie
mobiles,
· 4 compagnies d'assurances,
· 5 agences de communications,
· 4 écoles de formations,
· 5 compagnies de voyages,
· 8 banques.
Toute cette taille est pratiquement repartit à 50% 50%
entre le Sénégal et le Burkina Faso et certains dans d'autres
pays d'Afrique.
II-3 Instruments de recherche
Notre étude est essentiellement qualitative raison pour
la quelle nous avons conçu 6 guides d'entretien ne contenant que des
questions ouvertes que nous avons administré pendant la période
allant du 5 mars 2008 au 28 avril 2008.
II-4 Difficultés et limites de la
recherche
Comme pour toute recherche, les difficultés n'ont pas
manqué depuis la phase exploratoire au cours de laquelle nous nous
sommes rendus compte que la littérature relative aux secteurs des
services et à l'internationalisation n'était pas aussi riche que
nous aurions pu le penser.
Pendant la phase d'administration de nos guides d'entretien,
nous nous sommes heurtés à une indisponibilité quasi
permanente de nos interlocuteurs qui par ailleurs étaient souvent
méfiant.
Cette méfiance a toujours été
justifiée de leur part par une trop forte concurrence dans leurs
secteurs respectifs d'activités et aussi du fait que certains entretiens
se passaient via l'Internet et le téléphone.
A tout ceci, nous pouvons ajouter les contraintes liées
à la courte durée de notre séjour au Burkina Faso
Nous avons veille à mettre les guides d'entretien en
annexe 3
III- CADRE ANALYTIQUE
Dans cette partie nous allons restituer, analyser et
interpréter l'ensemble des données collecté à
partir de l'administration de nos instruments de recherche.
III-1 Dépouillement du guide d'entretient
« Téléphonie mobile »
III.1.1 Fonction et motivation de
présence
Nos interlocuteurs dans les sociétés
visées sont respectivement des directeurs marketing et des directeurs
opérationnels chargés de segments de marché.
Tous ont déclaré travailler dans leurs
sociétés spécialisées qu'est la
téléphonie mobile d'une part par amour du secteur et d'autre part
par patriotisme. Ils justifient la présence de leurs
sociétés en Afrique du fait de l'évolution de la
population à utiliser le téléphone portable et du fait
des valeurs culturelles Africaines.
Nos interlocuteurs considèrent que l'Afrique est
devenue une cible mondiale parce que les TIC n'y sont pas très
développés.
III.1.2 Présence et Opportunités
Nos interlocuteurs ont déclaré avoir un certain
nombre de filiales en Afrique et surtout souhaitent exploiter au maximum les
opportunités particulières dans les pays où ils ne sont
pas encore présents.
Ils déclarent avec enthousiasme que le potentiel dans
le domaine de la télécommunication est loin d'être
entamé.
III.1.3 Obstacles rencontrés
D'après nos interlocuteurs leurs entreprises ont
rencontré des difficultés d'ordre linguistiques, culturelles, et
législatives au moment de leur installation. Généralement
leur méthode d'installation que ce soit au Burkina Faso, au
Sénégal ou partout en Afrique passe toujours par une acquisition
de licence d'exploitation. Ces sociétés ne sont pas
bloquées par la présence de concurrents, ainsi au Burkina Faso on
a Telecel Faso, Telmob, Celtel Burkina et Onatel tandis qu'au
Sénégal, Orange a pour concurrent Tigo et on parle d'un
troisième opérateur qui s'apprête à s'installer.
Les réponses obtenues nous ont
révélé qu'une société de
télécommunication à toujours tendance à penser du
bien d'un autre même si elle est concurrente. Sur cette base Telecel Faso
considère qu'Orange Telecom est une bonne compagnie de
Télécommunication ce qui explique sa présence de plus en
plus en Afrique. D'ailleurs elle n'a pas hésité à
décliner ces liens de partenariat avec cette dernière sur le
roaming international.
III.1.4 Ambitions et perspective africaine
Il était tout à fait naturel que nos
interlocuteurs nous disent qu'ils ont des ambitions vers d'autres pays Africain
et que parmi les méthodes qu'ils comptent utilisées à
l'international il y a notamment :
· L'adaptation
· La standardisation
· L'adaptation standardisée
Sur la base de ces stratégies de
pénétration, nos interlocuteurs n'ont qu'un objectif qui est
celui d'être le leader dans tous les pays où ils s'installent.
Ils déplorent les charges excessives que leur imposent
certains Etats, la lenteur dans l'intégration de la population africaine
mais ils souhaitent une bonne gouvernance de la politique économique et
la stabilité politique qui caractérise bon nombre de pays
Africains.
III-2 Dépouillement du guide d'entretient
« société d'assurance »
III.2.1 Fonction et Motivation de
présence
Nos interlocuteurs au niveau des compagnies d'assurances sont
respectivement des directeurs généraux et des directeurs
commerciaux. Leurs sociétés pratiquent le même
métier avec peut être des variantes dans l'élaboration et
la commercialisation des produits. Leurs activités de base sont
l'assurance et la réassurance dans les branches d'incendies accidents,
vie etc.
III.2.2 Présence et Opportunités
Leurs sociétés existent toutes dans d'autres
pays Africains et ne cessent de penser à un redéploiement
à l'international. Les difficultés qu'elles rencontrent aux
moments de leur installation sont relatives à la culture et à
l'Etat.
III.2.3 Obstacles rencontrés
Les méthodes d'implantation et d'installation des
sociétés d'assurances passent toujours par une première
installation d'une agence dont la vocation est de permettre une maîtrise
rapide des contraintes du marché dont la législation et la
concurrence. Cette démarche nous semble bonne quant on sait que ce
secteur est à la fois dynamique et très attrayant pour les
capitaux. C'est ainsi qu'au Burkina Faso on note la présence des AGF,
UAB, SONAR de COLLINA qui sont les principales sociétés
d'assurances. Du coté Sénégalais l'ont note la
présence d'AMSA, la SONAM, AXA, AGF, NSIA etc.
Généralement ces sociétés d'assurances ne peuvent
avoir de liens entre elles que si elles ont des intérêts
stratégiques du style actionnariat ou réassurance.
III.2.4 Ambitions et perspectives
africaine
Comme pour les sociétés de
téléphonie mobiles, le développement à
l'international passe par :
· L'adaptation
· La standardisation ou
· L'adaptation standardisée.
Les sociétés d'assurance ont toujours une double
ambition à savoir l'assurance pour tous et un rayonnement
géographique le plus large possible. Elles souhaitent pour l'Afrique un
peu moins de chômage, un développement actuel réel, une
meilleure formation de la jeunesse et une meilleure intégration des
économies africaines.
III-3 Dépouillement du Guide d'entretien
« Agence de communication »
Parmi les concepts que le marketing a réellement
valorisé il y a entre autre la distribution et la communication qui sont
devenues des fonctions à part entière. Ceci pour dire toute
l'importance que les différentes entreprises de tout secteur
d'activités économiques accordent aux agences de
communication.
III.3.1 Fonction et motivation de
présence
Nos interlocuteurs ont tous été des responsables
d'agence qui ont une ancienneté assez appréciable et leurs
sociétés s'occupent essentiellement de la communication, la
publicité donc de conseil et de création.
Sur ce plan, là nous avons remarqué que le
Sénégal regorge d'agence de communication du faite de la
densité des industries et autres sociétés de service. Cet
ainsi que l'on peut citer parmi les plus importantes Publicom, Dak'or, Mc Cann
Ericsson, Cidop, Optima etc. et du coté du Burkina Faso l'on peut citer
Synergie, Prism, Promo pub, Edifice, etc.
Les raisons principales de leur présence en Afrique se
trouvent dans leur appartenance à des groupes Africain.
III.3.2 Présence et Opportunités
Ces agences de communication saisissent toutes les
opportunités qui leurs sont offertes pour consolider leurs
clientèles groupe et développer de nouveaux métiers.
Elles vont jusqu'à avoir des filiales dans des Etats
d'Afrique de l'ouest ou du centre ; c'est ainsi que certaines d'entre
elles ont des filiales au Gabon, Cameroun, et au Bénin.
III.3.3 Obstacles rencontrés
Ce qui précède justifie que lorsqu'on leur pose
des questions sur la concurrence, souvent ce sont les mêmes noms qui
reviennent à savoir Mc CANN, CARACTERE, OCEAN, OPTIMA, DAK'OR etc.
Il faut croire que dans ce secteur des services la concurrence
est pure et parfaite parce que les agences ne se font aucun cadeau et refusent
toute forme d'entente et de partenariat sur leurs clientèles.
III.3.4 Ambitions et perspectives africaine
Nous serions tenter de dire que le service reste le service
même si il y a un petit renversement de tendance car les agences de
communication s'installent à l'international par:
· L'adaptation standardisée intégrant les
réalités sociales culturelles du pays autre
· L'adaptation
· La standardisation (phénomène beaucoup
plus rare)
La spécificité de leur métier qui
nécessite beaucoup d'inspiration et de créativité leur
impose de toujours aller vers les nouveautés pour davantage
fidéliser leur clientèle.
Parmi les ambitions affichées l'on note un désir
ferme d'appartenir aux agences de communication de renommé mondial.
Leurs attentes vis-à-vis de l'Afrique pour contribuer
au développement se situent dans la simplification de la
législation, d'une plus grande ouverture pour l'accès aux
financements bancaires et plus de moralité et d'étique dans le
secteur de la communication.
III-4 Dépouillement du Guide d'entretien
« Ecoles de Formation »
Ce secteur est devenu à nos primordial pour les
entreprises. Le manque de professionnalisme dans les universités
publiques font que certaines entreprises se tournent vers les écoles de
formation et universités privés spécialisées dans
un domaine d'activés précis. Cela justifie parfois le fort taux
de formation de personnel d'entreprise dans les écoles de commerce.
Elles se réclament a nos jours être la source de réussite
des entreprises.
III.4.1 Fonction et motivation de
présence
Nos interlocuteurs dans les écoles de formation
professionnelle sont des Professeurs spécialisés et des
responsables de département. Ces structures ont pour activité
principale la formation professionnelle des étudiants au cycle
universitaire afin de donner à l'Afrique des élites africains.
Ces écoles de formation ont toutes pour la plus part les mêmes
spécialités comme la Finance, l'Audit, le Marketing, les
ressources humaines, l'Entreprenariat etc.
Une des principales raisons de présence en Afrique sont
motivées par le développement de l'Afrique et à la forte
mobilité des étudiants africains vers les autres continents. Pour
eux, l'Afrique doit bénéficier d'une formation adéquate
aux réalités africaines et aux nouvelles normes du commerce
mondial.
III.4.2 Présence et opportunité
Ces écoles de formation sont déjà
présentes dans bien d'autres pays africains et ambitionnent de partager
leur expérience et de leurs savoirs avec d'autres pays africain. Le
manque de structures de formation sur le continent Africain motive ces
écoles à s'implanter dans d'autres pays. Les difficultés
que rencontrent la plus part des ces entreprises de services sont souvent
d'ordre linguistique et financier.
III.4.3 Obstacles rencontrés
Pour nos interlocuteurs, les africains devraient outrepasser
l'étoffe culturel, familial et l'amour des pays développés
pour celui de l'acquisition du savoir en Afrique. La plupart de ces
écoles passent par une filiale pour une intégration pure et
parfaite. Elles adoptent la culture afin de donner à ces élites
des aptitudes professionnelles exemplaires. Biens d'écoles s'implantent
pour la même raison l'on peut retenir Suffolk Universsity, Sup De co
Dakar, ISPP, IAPM, ISIG, ISM, ISMA etc.
Il faut croire que ces structures de formation sont
complémentaires ce qui explique leurs opinions sur les
différents partenariats qu'elles tissent afin de permettre aux
étudiants de finir leur formation dans une autre école formation.
La concurrence n'est pas un frein pour l'installation des écoles vu que
de plus en plus le niveau d'alphabétisation progresse de façon
considérable.
III.4.4 Ambitions et perspectives africaine
Nos interlocuteurs, comme ceux de la téléphonie
mobile ont a peut prêt les mêmes ambitions, êtres le leader
en Afrique est l'objectif à atteindre des écoles de formation.
Pour y arriver elles passent par :
· L'adaptation
· La standardisation ou
· L'adaptation standardisée.
Vu que toutes les entreprises (de produit ou de service)
réclament un personnel performant et qualifié, pour elles, il y
va de soit que la base de toutes ces entreprises soit les meilleures
écoles de formation. L'Etat devrait mieux agir pour faciliter
l'installation de ces types d'entreprises, et une meilleure
compréhension de la société serait un atout majeur pour
les écoles de formation.
III-5 Dépouillement du Guide d'entretien
« Compagnies de voyage »
De nos jours se déplacer est impératif pour qui
veut faire des affaires, des études, de la prospection, des visites
partout dans le monde. La mondialisation a rendu les choses plus rapides,
sécurisées et plus efficientes donc il faudrait s'initier au
déplacement rapide pour bénéficier des opportunités
au moment opportun. De ce fait des compagnies de voyage adaptées
à ces besoins s'implantent de plus en plus en Afrique.
III.5.1 Fonction et motivation de
présence
Nos interlocuteurs dans les agences de voyages sont des agents
commerciaux et des chefs d'exploitation. Leurs sociétés ont pour
principales activités, le transport aérien et visite
touristique. Dans ce secteur, les activités sont très peut
diversifiées d'une agence à l'autre, toutes oeuvrent pour la
mobilité des biens et des personnes par le biais du transport
aérien.
De nos jours se déplacer est très important pour
la population ; plus il est rapide, plus l'intérêt est
grandissant ; ce qui explique la forte présence des compagnies de
voyage dans le monde. En Afrique, il est de plus en plus important vu que ce
marché est en plein expansion et attire la vision des investisseurs
étrangers dans ce continent.
III.5.2 Présence et
opportunité
Ces agences de voyage sont présentes dans bien de pays
africains et comptent s'étendre dans tous les pays africains. Elles
passent par l'ouverture des agences dans les pays pour permettre
l'accessibilité à leurs services et la maîtrise du
marché. La forte mobilité des personnes vers l'Afrique et de ce
dernier vers les autres continents, favorise les agences de voyages et de ce
fait accroît leur rentabilité.
Il faut penser que la culture africaine peut être un
frein à son développement vu que beaucoup d'entreprises
rencontrent les problèmes de langues et celui du déplacement par
voix ferroviaire et routière à cause de
l'insécurité et de l'innovation ignorer.
III.5.3 Obstacles rencontrés
Au niveau des agences de voyages les obstacles sont peu
nombreux, cela est peut être due à l'importance de ce secteur et
à la spécificité du service. Nos interlocuteurs ont
évoqué le tarif assez élevé de frais de transit et
la concurrence ; de plus les compagnies locales, sont favorisées
par rapport aux compagnies étrangères.
La concurrence est très rude sur ce marché et de
plus en plus nous assistons à l'ouverture d'autres agences qui ne font
que renforcer cette concurrence ; ont peut citer Air France, Air
Sénégal, Air Burkina, Bruxel Air Line, CAM (Compagnie
Aérienne du Mali) nouvellement créée en 2007 . Aussi il
faut rappeler que ces agences par moment tissent des liens de partenariats pour
parer aux éventuels aléas comme les retards excessifs.
III.5.4 Ambitions et perspectives africaines
Les méthodes d'installation sont identiques pour
certaines entreprises de services, bon nombre d'agences de voyage
utilisent :
· L'adaptation standardisée intégrant les
réalités sociales culturelles du pays autre
· L'adaptation
· La standardisation
Pour toute entreprise avoir la plus grande part de
marché est leur principal objectif. Ont retrouve cette situation aussi
au niveau des agences de voyage.
Pour nos interlocuteurs, les Etats africains devraient
préalablement remédier au chômage et la corruption, ces
maux qui ronge l'Afrique de l'intérieur. Construire des
aérodromes adaptés à toutes les compagnies de voyage car
pour eux certaines compagnies s'abstiennent du trafic africain à cause
de la qualité des aérodromes. Les taxes de transit ont encore
été évoquées par nos interlocuteurs afin de
permettre une meilleure stabilité des compagnies.
III-6 Dépouillement du Guide d'entretien
« Banque »
Les banques et les établissements financiers sont un
des moteurs de développement d'un pays. Ce secteur intervient à
tous les domaines d'activités par aides considérables au niveau
du financement des entreprises et de l'épargne des ménages. A ce
jour on dénombre 15 banques sur le territoire
Sénégalais.
III.6.1 Fonction et motivation de
présence
Nos contacts dans les banques ont été des chefs
d'agences et des directeurs commerciaux.
Tous ont déclaré travailler dans le secteur
bancaire par amour et par patriotisme comme ceux de la
téléphonie mobile. Leurs activités sont principalement
basées sur l'octroie de crédit, l'intermédiation
financière et la réception des dépôts des
ménages. Le paysage bancaire africain est très vaste et
varié, leurs présences en Afrique se justifient par leurs
origines et aussi leur appartenance à de grands groupes qui ont pour
vocation l'occupation maximum du marché mondial.
Ce secteur occupe un grand pourcentage dans le commerce
mondial des services après la téléphonie mobile et le
tourisme. Les investissements sont de plus en plus importants en afrique. Ce
qui justifie le fort taux de présence des banques dans ce continent.
III.6.2 Présence et
opportunité
Leurs sociétés existent toutes dans d'autres
pays Africains et ne cessent de penser à un redéploiement
à l'international. Les difficultés quelles rencontrent au moment
de leur installation sont relatif à la culture et à l'Etat. Le
milieu bancaire est un peu similaire à l'assurance, elles passent
toujours par une création d'une filiale ou une fusion/absorption d'une
autre compagnie. Cette stratégie est due au fait que ces deux secteurs
sont complexes et nécessites une forte maîtrise du marché
afin de bien s'implanter. Beaucoup d'entreprises s'internationalisent vers
l'Afrique afin de bénéficier des opportunités de ce
continent ; dans ce même contexte les banques s'y implantent pour
accompagner ces dites entreprises qui auront sans doute besoin de financement
et de plan d'épargne.
III.6.3 Obstacles rencontrés
D'après nos interlocuteurs leurs entreprises ont
rencontré des difficultés d'ordre linguistiques, culturelles, et
législatives au moment de leur installation. Il faut dire que toutes
rencontrent à peu près les mêmes difficultés
à cette étape. L'importance de ce secteur entraîne une
forte présence des banques en Afrique ; nous pouvons donc citer la
Société Générale présente dans bien de pays,
la BOAD, BNP Paris Bas, Ecobank, City Bank, BCB, BIB etc. Cette forte
présence de banques n'empêche aucunement l'internationalisation et
l'installation de nouvelles banques. Généralement ces
sociétés ne peuvent avoir de lien entre elles que si elles ont
des intérêts stratégiques du style actionnariat ou
refinancement.
III.6.4 Ambitions et perspectives africaine
Comme pour les sociétés de
téléphonie mobile et d'assurance, le développement
à l'international passe généralement par :
· L'adaptation
· La standardisation ou
· L'adaptation standardisée.
La spécificité de leur métier qui
nécessite beaucoup d'inspiration et de créativité leur
impose de toujours aller vers les nouveautés pour davantage
fidéliser leur clientèle. Elles ont pour ambition l'extension
totale de leur banque tout en assurant aux africains le maximum de fonds pour
leur investissement et la garantie de la trésorerie.
Pour leur extension, la consolidation de l'Union Africaine,
sera un atout. Vu que les normes législatives diffèrent beaucoup
d'un Etat à l'autre. Promouvoir l'éducation comme l'a bien
souligner les promoteurs des écoles de formation faciliterais
l'implantation des établissements financiers en Afrique avec des
régimes moins lourdes, et une bonne gouvernance.
IV- RECOMMANDATIONS
Dans cette partie nous essayerons de formuler nos suggestions
afin de permettre une bonne internationalisation des entreprises sur le
territoire africain. Nous essayerons également, à partir de la
matrice d'Igor Ansoff, de proposer une stratégie d'internationalisation
d'offre adaptée aux entreprises de service.
IV-1 La matrice d'IGOR ANSOFF
« L'apparition d'une activité nouvelle peut en
effet s'analyser comme la greffe d'un corps étranger sur un organisme
jusqu'alors autonome. Cet apport externe, qu'il soit heureux ou malheureux
n'ira pas sans comporter au sein même de l'entreprise des
conséquences ou des réactions qui marqueront de façon
durable. Il convient donc d'analyser les risques de rejet mais aussi d'analyser
avec précision la valeur relative réelle de l'activité
nouvelle ». Igor Ansoff14(*).
Produit
Marché
|
Ancien
|
Nouveau
|
Ancien
|
Spécialisation
|
Diversification du Produit
|
Nouveau
|
Diversification du marché
|
Diversification Total
|
IV.1.1 La Stratégie de
spécialisation :
Bien que cette stratégie ne nous concerne, nous avons
tenu à l'exploiter.
Elle consiste à concentrer les efforts de l'entreprise
sur un segment de marché (catégorie de clients
déterminés ou précis sur une catégorie de produits
ou sur une zone géographique déterminée). Une telle
stratégie permet à l'entreprise :
· d'obtenir une rentabilité supérieure ou
égale à celle qu'elle aurait obtenu si l'entreprise ne se
limitait pas à quelques produits ou segment de marché ;
· de maîtriser ses coûts de production et les
besoins de la clientèle ;
· de limiter les risques.
Les avantages d'une telle stratégie sont les
suivantes :
· la domination par les coûts : l'entreprise
produit à des coûts inférieurs à ceux de ses
concurrents.
· la différenciation des produits : elle est
perçue comme unique par la clientèle, ce qui place l'entreprise
dans une situation de monopole de fait et la met à l'abris de ses
concurrents.
IV.1.2 La stratégie de diversification du
produit :
Elle permet à l'entreprise de croître grâce
à la vente de nouveaux produits sur le même marché.
Pareille stratégie peut être réalisée grâce
à deux tactiques :
· Lancer purement et simplement un nouveau
produit ;
· Changer les caractéristiques, les attributs
superficiels du produit, augmenter par exemple la taille de l'article ;
ou bien au contraire, on le rend plus petit, plus maniable.
Avantages :
Une telle stratégie comporte les avantages qui sont les
suivants :
· la gamme de produits offerte est
élargie ;
· du coté de la production, certaines
économies peuvent être réalisées en utilisant des
installations ou des services communs, en standardisant des pièces, en
produisant des éléments s'adaptant à différents
produits ;
· du coté commercial, si le réseau de
distribution est unique, la réalisation de gains de synergie est
à peu près certaine.
Inconvénients :
Parmi les inconvénients il y a:
· la nécessité de financer des stocks plus
importants,
· les difficultés de coordination pouvant
survenir
· le risque que certains produits concurrencent d'autres
biens de la gamme.
IV.1.3 La stratégie de diversification
marché
Elle ne concerne que les produits actuels, mais on les met en
vente sur de nouveaux marchés. Les tactiques qui résultent de ce
choix peuvent prendre les formes suivantes :
· Une expansion régionale
· Une expansion nationale
· Une expansion internationale
· L'utilisation d'un nouveau canal de distribution :
la vente par correspondance
· L'exploitation d'un nouveau segment de
clientèle
Avantages :
· L'entreprise échappe aux aléas qui
résultent de l'exploitation d'un portefeuille de clients trop
étroit.
· La production se développe et le
bénéfice des lois d'apprentissage se fait sentir : les
coûts moyens unitaires diminuent.
Inconvénients :
· Les frais commerciaux supplémentaires dus par la
conquête de nouveaux marchés (à l'exportation par exemple)
sont souvent très élevés ; ils peuvent mettre en
péril l'équilibre financier de l'entreprise.
· L'entreprise est confrontée à de nouveaux
marchés qu'elle ne connaît pas.
IV.1.4 La stratégie de diversification
Totale
Elle suppose le développement simultané de
produits nouveaux et de nouveaux marchés. Telle est aujourd'hui la
stratégie de l'entreprise nord-Américaine General Electric qui
intervient dans des domaines aussi divers que le service financier, les
générateurs d'énergie, les produits industriels, les
moteurs d'avion, l'électroménager etc.
Avantages :
Si l'entreprise dispose d'un portefeuille d'activités
bien équilibrées, dans lequel les secteurs risqués
avoisinent des branches plus rares, si les perceptives de rentabilité ne
sont pas toutes exposées aux mêmes périls, on profite alors
des gains obtenus d'une part pour compenser les pertes subies de l'autres.
Inconvénients :
· La gestion devient plus complexe,
· Rares sont les opérations communes à
plusieurs activités qui peuvent être menées de front. Par
conséquent, les gains de synergie sont faibles,
· Les produits et les marchés sont
différents et il est nécessaire, à chaque occasion,
d'investir des sommes très importantes
Résumé du Schéma
des orientations stratégiques
Activité
Unique
Stratégie
De Spécialisation
Stratégie
D'internationalisation
Activités
développées à l'international?
Stratégie
De diversification
Diversification totale
Diversification de marché
Diversification de produit
Oui
Oui
Non
IV-2 Conception d'une adaptation
réussie
Toutes ces stratégies sus citées sont
appliquées selon le niveau d'évolution de l'entreprise et de ses
ambitions vers les marchés extérieurs ou le développement
de nouveaux produits. Nous pouvons donc retenir que pour une adaptation
réussie de ces stratégies, certains critères et facteurs
doivent être préalablement respectés, parmi ces
critères on peut citer.
IV.2.1 L'adaptation technique du
produit
Elle intègre le volet des
règlementations et des normes à l'export. Une norme est une
spécificité technique du bien ou du service,
élaborée par consensus entre toutes les parties concernées
et approuvé par un organisme. La normalisation vise 6 objectifs
définis dans le schéma ci-dessous
Schéma de la
Normalisation International
Standardiser le langage technique
Afin de faciliter les relations des partenaires
économiques
Réduire les coût de revient
Par la qualité des approvisionnements et la limitation
des productions spécifiques
Disposer des expériences
industrielles
Premier pas vers le développement des produits et
l'innovation
Permettre l'élaboration des stratégies
industrielles et commerciales
Grâce aux données techniques essentielles qu'elle
fournit
Servir d'argument qualité
Au niveau commercial et contribuer au développement des
ventes
Atteindre les objectifs de qualités
Grâce aux outils qu'elle met à la disposition des
entreprises
NORMALISATION
Une norme est en principe une application volontaire.
Son application peut être cependant rendue
obligatoire :
· Par décret ministériel
· Dans le cadre de marché public quand le cahier
de charge y fait référence explicitement.
Les normes étant en général d'application
volontaire, une entreprise n'est, en théorie pas obligée de se
conformer aux normes du marché visé. En pratique le non respect
des normes constitue un handicap commercial, les clients n'achetant pas un
produit non conforme aux normes locales.
La normes se distinguent des réglementations
techniques, établies par le pouvoir public et dont l'application est
obligatoire ; l'existence de réglementation dans les pays
ciblés ou de réglementation internationale impose une adaptation
du produit pour qu'il puisse pénétrer sur d'autres
marchés ; un produit allant à l'encontre d'une
réglementation risque d'être retiré du marché avec
éventuellement des amendes et poursuites pénales pour le
fabricant et l'importateur.
Sont d'application obligatoire tous les textes techniques
concernant la sécurité, la santé des consommateurs, la
protection de l'environnement.
IV.2.2 L'adaptation commerciale du produit :
L'utilisation d'une dénomination
commerciale
PRODUIT INTERNATIONAL
Adaptation des services liés au
produit
L'adaptation du conditionnement et de
l'esthétique
L'adaptation de la qualité et du prix
L'adaptation de l'étiquetage
L'adaptation de la marque
- L'utilisation d'une dénomination
commerciale, Le nom générique qui permet de
définir chaque produit peut faire l'objet d'une délimitation
légale ou faire référence à un code d'usage
professionnel.
La commercialisation d'un produit à l'étranger
suppose de vérifier le contenu des textes de référence
avant d'utiliser le nom usuellement employé dans le pays d'origine.
- L'adaptation de la marque, la marque est un
signe servant à identifier les produits et à les
différencier de ceux des concurrents. Elle est aussi un outil de
communication. Elle constitue la signature du produit par le fabricant ou le
distributeur et elle véhicule une image de l'entreprise.
Plusieurs options s'offrent aux entreprises
exportatrices :
· Renoncer à sa marque et commercialiser à
l'étranger sous la marque de son distributeur,
· Utiliser la marque employée dans le pays
ciblé, en négligeant les particularismes locaux voire même
en utilisant l'origine de la marque pour renforcer sa
spécificité,
· Utiliser une marque conçut spécialement
pour la vente à l'étranger, en partant du principe que
l'entreprise ne peut bénéficier de la notoriété
acquise par la marque dans le pays d'origine et que les codes
d'interprétation de la marque seront différents a
l'étranger. En effet, la marque, les logos, les couleurs,
utilisés doivent répondre aux attentes des consommateurs de
cultures très différentes.
Dans le domaine international, les termes de choix se
compliquent car si le produit véhicule une certaine image, son origine
n'est pas neutre non plus. Les consommateurs sont amenés à
évaluer les produits en fonction de l'image qu'ils peuvent avoir des
pays d'origine : solidité des produit Allemand, prix modique des
produits SUD-EST Asiatique, esthétique des produits italiens... Ils
peuvent aussi réagir négativement et manifester une
préférence pour les produits nationaux, au détriment des
produits importés.
L'adaptation du conditionnement et de
l'esthétique, le conditionnement est l'enveloppe
matérielle du produit. Il a des fonctions techniques (contenir et
protéger le produit) et commerciales (présenter le produit,
informer le consommateur et communiquer avec le consommateur) pour
déclencher le processus d'achat.
L'esthétique (design) va concerner à la fois le
produit et le conditionnement. Leur adaptation sera nécessaire dans
plusieurs cas.
· Pour respecter les habitudes locales
· Pour prendre en compte les contraintes de la
distribution
· Pour intégrer les contraintes de
l'environnement
· Pour respecter des contraintes réglementaires
· Pour améliorer l'efficacité commerciale
du conditionnement ou de l'esthétique
L'adaptation de l'étiquetage,
l'étiquetage recouvre toutes les mentions, les marques, images
ou signes se rapportant au produit et figurant sur son emballage et tout
accompagnant se référent à ce produit.
L'étiquetage permet de donner des informations
techniques, de préciser des conditions d'emploie et de donner des
conseils d'utilisation utiles pour le choix du produit
L'étiquetage doit à la fois avoir des
qualités graphiques (rappel de la marque, de l'image de marque,
stylique) et intégrer des informations, le tout dans un espace
très limité.
L'étiquetage export suppose respecter
· les règlementations locales, la
non-conformité de l'étiquetage peut conduire à
l'interdiction d'importation, à l'obligation de ré
étiquetage, à des poursuites et des amendes.
· Les habitudes culturelles, le graphisme retenu, le
choix des caractères, de leur taille, des couleurs doivent permettre
d'attirer le regard du consommateur mais aussi d'assurer la lisibilité
des informations. Le non respect de ces habitudes va se traduire par un
préjudice commercial.
Adaptation des services liés au
produit, les services liés au produit comprennent
principalement l'installation (livraison, démonstration, assistance
technique...) la réparation et la maintenance.
La qualité du service dépend souvent de la
fidélisation clientèle et son développement technologique.
Ces services sont assurés, soit par l'entreprise elle-même le plus
souvent ou par le biais de son implantation locale, soit par
l'intermédiaire des distributeurs locaux.
Dans un contexte économique ou l'acquisition d'un
client peut coûter 20 fois plus chère que la fidélisation
du client existant, la notion de service devient essentielle. Dans 68% des cas,
la perte d'un client est due à un mauvais service.
L'adaptation de la qualité et du prix,
la qualité et le prix d'un produit indique dans quelle mesure celui-ci
est conforme aux désirs et exigences du consommateur pour lequel il a
été fabriqué. Ils peuvent se définir comme son
aptitude à satisfaire les besoins du consommateur. La qualité
diffère beaucoup à l'international, d'un pays à un autre,
le produit peut subir des modifications qualitatives afin d'être
attractif au vue du client. Tout comme la qualité, le prix aussi doit
être adapté selon le pays ciblé. Cette modification et
ajustement de prix sont très souvent relatifs au pouvoir d'achat des
consommateurs, du niveau de vie et aussi au coût de production.
Schéma de
l'adaptation du produit
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre recherche, après analyse et
étude, il ressort que la problématique posée est un point
sensible pour toutes entreprises services évoluant en Afrique.
L'internationalisation des entreprises est une étape stratégique
dans le développement et la croissance des entreprises.
Le marché de service en Afrique connaît une
forte progression du fait du dynamisme des acteurs présents sur le
marché. Si le marché potentiel laisse entrevoir de nombreuses
potentialités, il n'en demeure pas moins que les entreprises doivent se
préoccuper de leur méthode d'internationalisation afin de
garantir la pérennité des entreprises en Afrique.
Telecel Faso, MOOV à nos jour depuis Mars 2008, a
réussit à mettre en place des politiques internationales leur
permettant de s'installer aisément sur le marché Africain.
Créer en 1987 avec sa base à Genève en suisse, Telecel
International n'a cesser de conquérir le marché africain, en 2000
Telecel cède 80% du capital au groupe Orascom Telecom (Egypte) puis en
2003 Orascom Telecom cède sa filiale TELECEL international et à
plusieurs opérateurs dont Atlantique Telecom, filiale de la Banque
Atlantique de Cote d'Ivoire (BACI).
TELECEL International est historiquement parlant le premier
opérateur privé de téléphonie mobile en Afrique et
détient à ce jour treize (13) licences d'exploitation dans les
pays suivant : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Centrafrique,
Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Gabon,
Niger, Ouganda, Tchad, Togo, Zambie, Zimbabwe.
Grâce à une politique d'intégration
adéquate Telecel Faso a sut s'imposer sur le marché
burkinabé et occupe une grande part de marché sur ce territoire
après sa renaissance en 2005. Avec des valeurs et des cultures à
l'image Telecel, elle a créé un patriotisme et une
intégrité d'appartenance chez les consommateurs avec pour slogan
« Ne compter plus parler »
Les entreprises de service en Afrique et dans le monde entier
sont très souvent confrontées au problème d'inadaptation.
Certaines de ces entreprises ont même disparu ou ont été
racheté par d'autres groupes mieux organisés et féroces
dans le secteur. Les pays ont vraiment des cultures et valeurs très
distinctes, de ce fait les entreprises sont confrontées aux
problèmes de langue et d'insertion à international.
L'étude exploratoire des marchés extérieurs doit
intégrer tous les paramètres nécessaires afin de permettre
l'évolution de l'entreprise hors de son marché local.
Celtel Burkina est une des entreprises qui a des
problèmes sur son marché, cela est du au fait qu'il utilise une
communication standard pour tous les pays où elle est présente.
La population qui a du mal à se retrouver à travers ce message
est très souvent amener à ignorer cette entreprise.
L'objectif de cette recherche était de présenter
comment une entreprise comme Telecel Faso entend s'internationaliser afin
d'être le leader en Afrique.
Telecel Faso a choisi la méthode de l'adaptation
à l'international, et a mis en pratique un programme
d'intégration des marchés en adaptant ses services aux
réalités des pays.
Cependant, tout au long de nos recherches et de nos entretiens
avec les entreprises sur les mobiles et méthodes d'internationalisation,
nous avons pu remarquer que bien d'entreprises souffrent à cause
des langues, des cultures, du chômage, des législations et les non
maîtrises des marchés. Après analyse nous avons
également remarqué que ces problèmes sont en partie dus
à l'inadaptation des produits sur le marché l'hors de leur
implantation sur les marchés extérieurs.
La réussite de Telecel Faso est due à la
maîtrise des stratégies et actions sus citées en
recommandations.
Malgré tous les efforts que nous avons fourni, nous
convenons seulement avoir ouvert des pistes afin que d'autres chercheurs
puissent approfondir la recherche car, une oeuvre intellectuelle n'est jamais
terminée.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
- STRATEGOR : Politique Générale de
l'Entreprise. 3ème Edition (Pages : 551)
- JEAN-PIERE HELFER et JACQUE ORSONI,
MARKETING 8ème Edition (Pages : 416)
- JEAN-PIERE HELFER, MICHEL KALIKA et JACQUE
ORSONI MANAGEMENT : Stratégie et Organisation.
6ème Edition (Pages : 482)
- C PASCO-BERHO, MARKETING INTERNATIONAL.
4ème Edition (Pages : 360)
- NATHALIE PRINE et JEAN-CLAUDE USUNIER,
MARKETING INTERNATIONAL : Développement des marchés et
management multiculturel ;. (Pages : 345)
- PAUL LEMAIRE, STRATEGIE
D'INTERNATIONALISATION : Développement international de
l'entreprise ; 2ème Edition (Pages : 370)
- A.OLIVIER et R.MARICOURT, PRATIQUE DU
MARKETING EN AFRIQUE, AUPELF 1990 (Pages : 260)
- ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE (O.MC) : Les textes
Juridique relatif au service 2003 ; (Pages : 555)
- Revus
spécialiser
- Alioune Diouf, Marketing des services PERFOMANCE Management
Mars 2006 (42-44)
- Amadou Saw, stratégie international, L'ENTREPRISE ;
Parution N°55. 2007 (Pages : 27-29)
- Ouseynou Ndiaye, Business to business, MAGAZINE DU BUSINESS,
REUSSIR ; Parution N°23. Mai 2008 (Pages : 50)
- Mathias Somé, développement des services en
Afrique, MAGAZINE DU BUSINESS, REUSSIR ; Parution N°20.
Février 2008 (Pages : 48)
Sites web
- www.senegal.sn
- www.burkinafaso.bf
- http://www.wto.org
- Site Web de l'OMC sur DVD, Juin 2007
- www.telecelfaso.bf
SOMMAIRE
GENERALITES
INTRODUCTION
GENERALE................................................. 1
I-
PROBLÉMATIQUE.....................................................4
I.1 Position du
problème......................................................................4
I.2 Objectifs de la
recherche..................................................................9
I.3 Hypothèses de
recherche................................................................10
I.4 Revues de
littérature........................................................................11
I.5 Cadre
conceptuel...........................................................................29
II- CADRE
METHODOLOGIQUE......................................52
II.1 Cadre de l'étude
.........................................................................52
II.2
Echantillonage............................................................................71
II.3 Instruments de
recherche...............................................................72
II.4 Difficultés et limites de la
recherche...................................................72
III- CADRE ANALYTIQUE
...............................................73
IV-
RECOMMANDATIONS...............................................85
CONCLUSION GENERALE
....................................................97
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
* 1 Sociologue polonais de
langue anglaise
* 2 Ecole Supérieure de
commerce de Dakar -
www.supdeco.sn
* 3 Secrétaire
général de l'organisation mondiale du tourisme
* 4 PDG de la GSMA
* 5 Président actuel du
Rwanda depuis 2003
* 6 Homme politique
français 1890-1970
* 7 Français, né
le 18 janvier 1689 a bordeaux et mort en 1755 à Paris
* 8Philosophe et
économiste écossais né le 5 juin 1723 et est mort 17
juillet 1790)
* 9 De nationalité
française né le 23 août 1896 à Paris; inspecteur
général des Finances; membre de l'Institut de France
* 10 Economiste Anglais 1885 -
1972
* 11 Economiste Autrichien de
nationalité Française
* 12 Economiste
américain né en 1912 à New York et
décédé en 2006 à San Francisco
* 13 Philosophe et
économiste d'origine autrichienne
* 14 Professeur
d'administration industrielle au Graduate School of Industrial (1918 - 2002)