Développement intégré des systèmes de production basés sur les techniques de collecte des eaux pluviales dans les régions montagneuses du Sud-Est de la Tunisie: Le cas du micro-bassin versant Rebiaa Zammour-Béni-Khédache - Tunisie( Télécharger le fichier original )par Mohamed KOUAKBI Institut Agronomique Mediterranéen - Master of Sience 2025 |
(source : CRDA, 2000) Les constantes de variances qui sont dans la plupart des cas supérieures à l'unité pour tous les mois indiquent une forte irrégularité de la pluviométrie moyenne mensuelle au niveau de la station de Beni Khédache.
Les températures moyennes annuelles sont comprises entre 19 et 21 °C (BOURGES, FLORET. P, 1977) et ont tendance à croître du nord au sud. En ce qui concerne les variations de la moyenne des maxima et des minima au cours de l'année, on enregistre une amplitude de variation qui se situe entre 15 et 30°C estimé à 0°5 pour 100 mètres et d'une façon générale les variations inter annuelles de températures sont faibles traduisant une stabilité du climat de la région. La moyenne thermique annuelle au niveau du gouvernorat de Médenine est de 20°C. Les mois de décembre, janvier et février sont les plus froids avec des gelées occasionnelles (au dessus de (-3)°C) et les mois de juillet, août et septembre sont les plus chauds. Les températures moyennes mensuelles enregistrées au niveau de la station de Gabès sont inférieures à celle au niveau de Médenine, à cause de l'influence de la mer. Tableau 2: Régime thermique au niveau des stations de Gabès et de Médenine.
(source : H. Abichou, 2001) c) Les vents Les vents dans le sud tunisien ont un régime saisonnier : + En été, généralement des vents réguliers et faibles soufflent du nord-est et de l'est mais les vents du sud et du sud-est chauds et secs sont fréquents. Durant la période de 1970-1980, on enregistre une moyenne de 28 jours de sirocco (M. FERSI et ZANTE, 1980) ; + En hiver les vents sont plus forts et plus réguliers froids et secs mais parfois chargés de sable. Ces vents sont caractérisés par : + Des températures élevées ; + Une hygrométrie de l'air très faible d'où une forte évapotranspiration causant un déficit hydrique non négligeable ; + Une fréquence très variable dans le temps. Ces vents apportent avec eux des masses non négligeables de sable éolien et nuisent à la majorité des cultures. Cyclonique de golfe de Gabès Donnant des pluies au Nord de la dorsale NORD OUEST Basse pression Régime cyclonique Saharien envoyant de l'air chaud et sec sur le sud tunisien Air Chaud Basse pressions Golfe de NORD EST Donnant des pluies sur le Donnant de fortes Pluies sur le Sud Tunisien Régime cyclomonique Fig. 1 : Carte des centres d'action et les types de temps en Tunisie d) L'évaporation potentielle La région de Beni Khédache est caractérisée par une évapotranspiration potentielle forte. En effet, la série des valeurs disponibles pour la station de Médenine montre l'importance de ce paramètre. Tableau 3 : Evapotranspiration potentielle moyenne mensuelle de Médenine.
( Source : H. Abichou, 2001) On remarque que le bilan hydrique est déficitaire le long de l'année et que l'évapotranspiration est importante au cours des mois de l'été, les sols sont ainsi exposés aux agents érosifs principalement l'érosion hydrique. Généralement ces pertes sont compensées par l'irrigation d'appoint. 3- Milieu socio-économique3.1- La population La population de la région de Beni Khédache a connu une croissance remarquable (tableau 4). Elle était d'environ 36 681 habitants (selon les recensements de 1994) avec une densité de 24 habitants par Km2. Tableau 4 : Evolution de la population par sexe
(source : IRA Médenine, 2002) Fig. 2 : Evolution de la population par sexe 20000 15000 10000 5000 0 15349 15332 11881 12506 11055 10403 1975 1984 1994 Les années Masculin Féminin D'après le graphique, on constate que la population de la délégation de Beni Khédache connaît une évolution pour les deux sexes entre 1975 et 1994. Par contre à Zammour, la population urbaine ne représente qu'un faible pourcentage de l'effectif démographique de la région du Beni khédahe ; la dispersion est la règle, sauf pour un petit nombre d'habitant qui vit groupé dans des petits villages de crêtes ou des hameaux construits sur des replats de versants des vallées. 3.2- Les activités économiques L'activité économique de la région de Beni Khédache est basée sur une agriculture pratiquée dans des conditions difficiles et d'une activité d'élevage très influencée par les conditions du milieu. La faiblesse des revenus tirés de ces deux activités a toujours été compensée par les revenus de l'immigration vers les pays du nord et qui a représenté en 1999 environ 6% dans le gouvernorat de Médenine. L'activité agricole de la zone a été toujours basée essentiellement sur la mobilisation et l'exploitation des eaux de ruissellement par des ouvrages de collecte de cette eau. L'occupation du sol de la région de Beni Khédache est donnée par le tableau 5 qui montre l'importance des parcours d'une part et la surface cultivée qui représente 17 % de la surface totale : Tableau 5: Occupation du sol
Superficie agricole utile
(source : IRA Médenine, 2002) Fig. 3 : Occupation du sol dans la région
de Terre cultivable Parcours Forêts 1600 22984
Pour les systèmes de production, on distingue deux
systèmes : Il intéresse principalement l'olivier, conduit exclusivement derrière les Jessours. L'huile d'olive et l'huile de table (Zarrazi à double fin) constituent les principales productions de la région. L'olivier en sec occupe la plaine, les variétés utilisées sont Chemlali et Zalmati. (Tableau 6) Tableau 6: capital arboricole
(source : IRA Médenine, 2002) Fig. 4 : capital arboricole à Béni Khedache en (tonnes) 8040 140 1400 539 1200 Olives Figues Amandes Grenades Pommes Raisins Autres 3.2.2- Système de production céréalier Le système céréalier est pratiquement de subsistance, il occupe la région montagneuse et se base sur le blé et l'orge. Le système de grande culture occupe la zone de Jeffara dont les superficies emblavées varient considérablement d'une année à l'autre en fonction de la pluviométrie (IRA Médenine, 2002) (Tableau 7). Tableau 7: Cultures annuelles
(source : IRA Médenine, 2002) Fig. 5 : Cultures Annuelles en (tonnes ) 770 25 105 4800 Céreales Légumineuses Légumes(cucurbutacées) Autres 3.2.3- Elevage L'élevage occupe une place privilégiée dans la production de la zone. Cet élevage concerne principalement les petits ruminants et les camélidés. Les terres à pâturage qui constituent le support principal de l'élevage couvrent environ 96401 ha. L'élevage est une activité de soutien et d'importance capitale dans la régulation des stratégies socio-économique. La disponibilité en cheptel est présentée dans le tableau 8 : Tableau 8: Effectif du cheptel à Beni Khédache
(source : IRA Médenine, 2002) Fig. 6 :Effectifs Cheptel 380 6000 20 450 27960 35820 Bovins Ovins Caprins Camelidés Ruchs Poules pondeuses Poulets de chaire 4- Potentialités des zones montagneuses du sud-estLes monts de Matmata constituent la terminaison orientale de la plate forme saharienne. Dans les dépressions et thalwegs localisent les seuls sols cultivables de ces régions et se trouvent coupés par les jessours permettant des cultures en terrasse. Les interfluves constituent des zones de parcours pour les cheptels ovins et caprins et des lieux d'approvisionnement en plantes médicinales et aromatiques. L'unité de gestion de l'agro écosystème est constituée du jesser et de son impluvium. Comparativement aux autres régions naturelles des zones arides, la région de Zammour BéniKhedache au relief accidenté, est connue par leur grande richesse des espèces végétales. 4.1- Les ressources naturelles 4.1.1- Les ressources en eaux Dans les régions montagneuses du sud-est, l'eau de ruissellement est estimée à une valeur de 100 millions m3 (ODS, 1994). On n'en exploite que 21,7% par les aménagements de conservation des eaux et du sol (Tableau 9). Tableau 9: Ressources en eau
(Source : ODS, 1994) Les ressources potentielles en eau de ruissellement ne sont pas totalement exploitées dans les zones montagneuses. L'amélioration du niveau de maîtrise de ces ressources, en faisant non seulement accroître la part récolte mais aussi en assurant une répartition intra-annuelle et inter-annuelle (en cas d'excédent important) permettant d'offrir des opportunités pour l'intensification du système. Cette intensification s'opérerait par l'augmentation des volumes d'eau récoltés pour mieux subvenir aux besoins des plantes pendant les périodes de pluies et par une irrigation complémentaire pendant les périodes d'absence de pluies et de forts besoins pour la fructification. Ceci est possible, par la récolte et le stockage des eaux de ruissellement dans des réservoirs (Fesguia et Majels). 4.1.2- Les ressources en sol Dans la région de Beni Khédache, les alternances de calcaires durs, et des marno-calcaires forment des pentes irrégulières et érodées en ravins. L'érosion y est intense avec un réseau hydrographique bien hiérarchisé et échelonné du nord ou sud. Les sols qui se développent sur ces reliefs, sont le plus souvent des loess, des lithosols sur dalle calcaires et des régosols sur formation marneuse et gréseuse. Ces dernières sont parfois associées à des croûtes et encroûtement calcaire sur les versants. Les éboulis et colluvions sont peu évolués. Les lithosols sont localisés surtout sur les plateaux, ils sont formés de sable fin plus ou moins limoneux et très riche en calcaire et reposant sur des formations calcaires de crétacé supérieur et moyen. Ils sont retenus par des graminées du type surtout stipa tenacissema. Les sols loessiques (sierozems et régosols) des monts
des Matmata et leurs piémonts, se récent un remaniement et une pédogenèse assez prononcée (accumulations calcaires sous forme de nodules et encroûtement). Ce sont des sols profonds occupant les versants, les vallées et les grandes dépressions intérieures (Techine, Beni Kheddache, Beni Zeltene) et même les glacis de raccordement et les plaines avoisinantes de la Jeffara vers l'est. Les caractéristiques morpho analytiques montrent l'importance des sables fins, des limons grossiers et une mauvaise stabilité structurale (importance des processus des ravines et des entailles profondes). L'exploitation et l'utilisation des sols loessiques sont anciennes (Jebalias) en système de Jessours (ouvrage de rétention de la terre et de l'eau) occupés par les arbres fruitiers, oliviers et légumineuses. (Ministère de l'agriculture, 2002). Ces sols sont vulnérables à l'érosion par suite de leur faible pouvoir de stockage de l'eau et de la fragilité de leurs constituants, ceci explique l'effort fourni par les exploitants dans le cadre des aménagements hydrauliques pour réduire le volume de sédiments arrachés des impluviums. Ces sédiments sont d'abord déposés à la SAU et seront ensuite utilisés1 pour le renforcement des Tabias. 4.1.3- Les ressources pastorales Le couvert végétal dans la zone d'étude, en général, est insuffisant pour pouvoir assurer la conservation des sols. Une grande partie des monts de Matmata n'est pas défrichée (88,6%). Les terrains défrichés couvrent 522777,44 ha, soit 11,4% de la superficie totale de ces Djebels. Les zones non défrichées constituent un important espace pastorale dominé par certaines espèces steppiques (tableau 10). Tableau 10: Le couvert végétal
(source : DGF, 1995) 1 La couche de sédiments déposée est enlevée chaque été pour le renforcement des Tabias. Les parcours sont caractérisés par une contribution faible et aléatoire dans l'alimentation du cheptel ne dépassant pas les 30%. Ce parcours connaît : + une dynamique lente de la végétation ; + une désertification accrue. Les efforts déployés pour le développement des parcours demeurent insuffisants. En effet et jusqu'à nos jours, la superficie pastorale ayant fait l'objet d'aménagement ne représente que 2% de la totalité des parcours tunisiens. Les améliorations des parcours pastorales se sont limités à la plantation de nouvelles arbustes fourragères. 4.2- Les atouts et les contraintes de la zone d'étude La région de Zammour est formée de dépressions et des talwegs avec des loess occupés par des Jessours (technique de petits barrages connue depuis l'antiquité) permettant des cultures en terrasse. L'état a entrepris plusieurs projets et actions de développement et de lutte contre la destruction des jessours à travers les travaux de CES. Mais les populations qui vivaient sur ces terres, même conscientes de l'intérêt anti-érosif et écologique des travaux d'entretien, n'avaient pas pu les sauvegarder ou les entretenir car rien n'avait changé dans leurs systèmes de production et dans la structure de leurs exploitations. 4.2.1- Les atouts favorisant le développement de Zammour La région de Zammour dispose de plusieurs atouts et potentialités qui méritent d'être valorisés : > Des sols (loess) profonds (2 à 6 mètres) propices pour une mise en valeur agricole en sec ; > Une longue cohabitation entre pâturage et végétation naturelle a généré une série de peuplement végétal très résistant, en particulier à l'érosion et à des pressions de pâturage ; > La longue adaptation aux conditions de surpâturage et de sécheresse (présence de plusieurs espèces différentes) ; > Les projets de conservation des eaux et des sols entrepris par l'état ces dernières années ont contribué à la formation d'une main d'oeuvre spécialisée et expérimentée dans les travaux de réaménagement des déversoirs (Menfess) et du barrage ; > La structure foncière, dominé par la propriété privée est considérée comme un élément favorable à la planification et à l'exécution des projets de développement ; > Une richesse en savoir-faire local qui s'exprime dans de nombreux produits de l'artisanat qui sont peu connus en dehors de la zone, à savoir les textiles nomades et des produits à base de Stipa tenacissima ; > Un patrimoine archéologique assez important, anciens Ksours et de vestiges romains. Ce patrimoine historique est peu étudié et valorisé ; > Une richesse en biodiversité végétale spontanée ou traditionnellement cultivée (plantes naturelles, médicinales et aromatiques..), comme l'Artimia campestris, leThymus hirtus, le Ruta chalepensis, le Rosmarinus officinalis, le Marrubium deserti, le Capparis spinosa, Artemisia herba-alba et l' Artemisia campestris. > Un savoir-faire technique originaire en matière de récolte et gestion de l'eau de ruissellement par des aménagements (Jessours) qui consistent en l'édification des barrages en travers du fond des oueds afin de piéger, en amont, un sol de plus en plus profond et des réserves d'eau suffisantes pour permettre la culture arbustive et la céréaliculture ; d'autres techniques hydro agricoles traditionnelles de collecte d'eau pluviale : Majels, puits de surface traditionnels ; > Situation stratégique par rapport aux destinations des excursions au départ des régions touristiques de Zarzis et de Djerba ; > Les acquis de recherche en matière de conservation des eaux et des sols et gestion des ressources naturelles ; > La présence de structures d'encadrement et associatives satisfaisantes ; > La volonté des acteurs locaux, de s'associer au développement de la région. 4.2.2- les contraintes du développement de la zone de Zammour Les contraintes entravant le développement de la région de Zammour sont très nombreuses et se rapportent aux ressources naturelles et aux modes de gestion et exploitation du milieu. Elles se résument dans les points suivants : > Un climat aride (étage bioclimatique aride supérieur à hivers tempérés) avec une pluviométrie moyenne de 200 mm/an, se caractérisant par des grandes variations des quantités des pluies dans le temps et dans l'espace (Fersi et Mtimet, 1983) ; > Le caractère souvent torrentiel et brutal des précipitations suite à de fortes intensités supérieures à 1 50mm/h qui engendrent un ruissellement érosif avec des inondations dans les secteurs avals ; > La rareté des ressources naturelles, notamment les ressources en eaux souterraines ; > Contraintes physiques et vulnérabilité du relief induisant des difficultés d'aménagement ; > L'exode rural des jeunes vers les pôles économiques régionaux (Zarzis, Djerba, Médenine....) ou vers l'étranger ; > La dispersion de la population ; > Faiblesse de la productivité agricole ; > Les années des sécheresses successives (comme il était le cas de 1999 à 2002) ont pour conséquence des chutes vertigineuses de la production de cette agriculture pluviale et une mortalité du patrimoine arboricole; Après avoir analysé les atouts et les contraintes de la région de Zammour Béni Khadeche, nous allons dans les chapitres suivants étudier les nouvelles techniques utilisées par L'IRA de Médenine pour la valorisation des eaux de ruissellement dans les régions montagneuses. Le chapitre suivant abordera la notion d'innovation dans le milieu rural et son rôle dans l'amélioration des systèmes de production. Chapitre 1. L'innovation dans la gestion de la
ressource
|
Maisons |
Maisons non |
Total |
% Maisons |
% Maisons |
|
Zone 1 |
39 |
24 |
63 |
62% |
38% |
Zone 2 |
10 |
11 |
21 |
48% |
52% |
Zone 3 |
10 |
32 |
42 |
24% |
76% |
Zone 4 |
29 |
28 |
57 |
51% |
49% |
Total |
88 |
95 |
183 |
46% |
54% |
(MARP, IRA, 1997)
Fig. 7 : Situation des maisons à Zammour
Nombre |
96 94 92 90 88 86 84 |
maisons habitées maisons non habitées
L'histogramme montre que la zone de Zammour a connu un dépeuplement important depuis quelques décennies vers les grandes villes pour la recherche du travail. Le pourcentage des maisons non habitées est de 54% (MARP, IRA, 1997) donne une idée sur ce dépeuplement. Actuellement les conditions de vie se sont améliorées et les paysans originaires de cette zone sont de plus en plus conscients de la nécessité du retour au village pour s'installer ou pour travailler leurs terres.
C'est l'une des plus importantes techniques hydro-agricoles traditionnelles du sud tunisien. C'est une très ancienne technique datant de l'époque romaine. Cette technique, on la trouve au Libye dans les Djebels Nefzaoua (continuation des monts de Matmata).
3.1.1- Descriptions et typologie des jessours
3.1.1.1- Description : Les différentes parties du jesr
Le jessr est, en fait, une petite hydraulique typique des régions montagneuses arides du sud tunisien, comportant les parties suivantes : un barrage, une terrasse et un impluvium.
Ces jessours constituent une technique basée sur l'utilisation des eaux de ruissellement pour une exploitation agricole (cultures arboricoles et céréales) dans les terrains à fort ruissellement et pour créer des surfaces agricoles en retenant les eaux de ruissellement et les sédiments transportés.
* Le barrage
La Tabia ou Ketra est le barrage que l'homme construit à travers le talweg ou sur le versant à pente douce, perpendiculairement à la pente. C'est un mur en pierres ou en terre tassée pouvant avoir une longueur dépassant cent mètres. Une coupe transversale de mure montre une forme plus ou moins trapézoïdale, la grande base est face du talweg. Le rass ou Tbagua correspond à la petite base.
Les deux autres côtés du trapèze forment le gfa (renté vers l'aval) et le oujah (orienté vers l'amont). La hauteur de la Tabia varie entre 0,5m à 5m. La plupart du temps, ces barrages présentent des discontinuités dans leur profil longitudinal. Il s'agit des déversoirs (Masraf et Menfess) qui servent à évacuer les surplus d'eau vers les jessours situés à l'aval. Cette évacuation peut être assurée par un ou deux déversoirs :
- Le déversoir latéral Menfess, qui joue le rôle d'un trop plein, est aménagé à l'une ou aux deux extrémités du Tabia au point de contact avec les versants. Il consiste, en général, en une saignée incurvée. La culée verticale du déversoir qui s'appuie contre la Tabia est souvent formée par un mûr en pierres sèches. Mais, il arrive aussi qu'elle ne soit pas protégée.
Dans bien des cas également, le seuil déversant est armé par une couche de grosses pierres afin d'éviter l'érosion ravinant.
- Le déversoir central Masraf, est un seuil déversant, limité par deux culées en pierres sèches ou en maçonnerie. La partie orientée vers l'aval est constituée d'escaliers en pierres taillées.
D'après BONVALLOT, 66% des barrages sont équipés de déversoirs type Menfess et 30% de déversoirs type Masraf dans la chaîne de Matmata.
* La terrasse
Derrière le barrage (coté amont) s'étend le Klis, qui présente une surface sub-horizontale portant les cultures et les arbres fruitiers. Dans les talwegs, cette terrasse est souvent plus étendue que sur les pentes de collines et de glacis. C'est sur cette surface plane que s'accumulent les eaux de ruissellement et la sédimentation.
*L'impluvium
Il constitue le bassin versant du jesr. Souvent, il est délimité naturellement par la ligne du partage des eaux entre les différents Jessours. Mais, il arrive que cet impluvium naturel soit étendu grâce à des rigoles appelées Hammala ou des murettes en pierres pour déviation des eaux.
Terrasse
L'impluvium
Menfess
Tabia
Photo 1 : Les différentes parties du Jesr
3.1.1.2- Typologie des jessours
Ces jessours occupent deux sites bien distincts :
- Les talwegs des vallées et des ravins ;
- Les surfaces des glacis et le versant à pentes douces des collines.
Dans certains endroits la construction du barrage du jesr a un seul but : la rétention de l'eau. Ce cas est très répandu dans la région de Matmata et de Beni Khédache. Là, où les loess constituent d'importants sols profonds couvrant de vastes surfaces.
Dans d'autres endroits le barrage du jesr est construit pour retenir l'eau et les produits de l'érosion qui constituent le sol du jesr. Ce type de jessours est répandu au sud de la région de Beni Khédache (Ghomrassen, Tataouine). C'est une zone caractérisée par l'existence d'une couche des loess peu épaisse et souvent érodée.
3.1.2- Le rôle hydro-morphologique des jessours
Le Jesr a pour vocation la rétention des eaux de ruissellement et les produits de l'érosion : 3.1.2.1- Rétention des eaux de ruissellement
La conception des jessours est faite pour retenir une quantité plus au moins importante d'eau de ruissellement. Cette rétention à pour effet une baisse de coefficient de ruissellement de bassin (CHAHBANI, 1984). Cette quantité d'eau retenue derrière ces barrages à pour conséquence une réduction du nombre de crues et de leur débit.
3.1.2.2-Rétention des produits de l'érosion
Les eaux de ruissellement sont toujours chargées d'éléments plus ou moins fins provenant de l'érosion hydrique des limons. Une fois arrivées au jesr, ces eaux s'accumulent et forment un petit lac artificiel derrière le barrage. Dans ce lac, les molécules d'eau ont perdu tout mouvement de turbulence qui favorise le dépôt de la charge. Ainsi, il se forme à la surface du jesr, une couche plus ou moins épaisse d'alluvions plus ou moins stratifiées. A la base, on a des éléments grossiers (graviers ou sables) et au sommet des éléments très fins (argiles) fig 8.
Fig. 8 : décantation des produits de l'érosion (loi de stock)
Argiles
Limon
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Sables
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Cette couche peut atteindre 1 à 2 mètres
d'épaisseur dans les jessours à grandes hauteurs
de
rétention (1,5 à 3m). Dans certains jessours à
déversoir type Manfes (à Zammour). Cette
rétention des produits de l'érosion a pour conséquence de diminuer la quantité de limons mis à la disposition du vent dans les vallées, les dépressions et les plaines d'accumulation.
3.1.3. Les Insuffisances des jessours
Malgré le rôle morphologique, les jessours souffrent de plusieurs défauts qui sont à l'origine de leur destruction lors des fortes pluies telles que :
* Disproportion entre la surface du jesr et la surface de son impluvium
Chaque jesr a son propre impluvium. Cet impluvium a toujours une surface beaucoup plus grande que celle du jesr. Le rapport de ces deux surfaces peut varier de 1 à 1/100 voir 1/200 surface du jesr par rapport à la surface de l'impluvium.
Cette grande disproportion constitue un problème pour la construction des barrages. En effet, si un jesr à une surface de 500 m2 et son impluvium est de 100 000 m2, pour retenir le volume d'eau ruisselé sur l'ensemble de l'impluvium par une lame d'eau de 20mm, il faudrait un ouvrage de rétention totale de 4m de haut ceci sans tenir compte des eaux de déversement des autres jessours.
* La disproportion entre la capacité de rétention du jesr et le volume d'eau y arrivant (ruissellement de l'impluvium et déversement).
La majorité des barrages des jessours sont équipés de déversoirs situés en moyenne à 50 cm au-dessus de la surface du jesr. Ces déversoirs limitent la capacité de rétention du jesr. Ainsi, un jesr ayant une surface de 200 m2 et une hauteur de rétention de 50 cm, avec un impluvium de 10 000m2, aura une capacité de rétention de 100m3. Cette capacité est atteinte après un ruissellement de 10mm sur l'ensemble de l'impluvium. Une telle lame d'eau ruisselée est fréquente et même souvent dépassée dans les djebels de Beni Khédache.
* La faible infiltration dans le jesr
L'eau retenue par le barrage n'arrive pas à bien s'infiltrer dans le jesr. Cette infiltration est de l'ordre d'un quart de la hauteur d'eau retenue (Chahbani, 1984). Cette faiblesse de l'infiltration est essentiellement due au dépôt des produits de l'érosion. Les strates supérieures de ces déposés sont essentiellement formées de limons très argileux et d'argiles. Cette strate peut atteindre parfois 10cm d'épaisseur, elle constitue un danger pour la vie des cultures et des arbres en bloquant toute aération dans les horizons supérieurs du sol.
3.2- La technique des Fesguias et Mejels
Il s'agit de réservoirs construits en maçonnerie dans une excavation dans le sol. La capacité de stockage varie entre 20 et 100m3. Deux versions sont prévues : une pour un usage domestique et une pour un usage agricole.
Les réservoirs à usage domestique reçoivent souvent leur eau des toits de la maison et/ou d'un impluvium en maçonnerie. Les réservoirs à usage agricole reçoivent leur eau d'un impluvium naturel. Dans ce cas, chaque réservoir dispose d'un ou deux bassins de décantation des produits d'érosion, afin d'éviter le comblement rapide du réservoir par ces produits.
Les eaux stockées dans les réservoirs à usage agricole, sont destinées essentiellement pour l'irrigation d'appoint des arbres (lors de leur jeune âge) des Jessours, et /ou pour l'abreuvement des animaux. Les réservoirs traditionnels de collecte et de stockage d'eau de ruissellement pour usage agricole, jouent un rôle non négligeable dans la sauvegarde des jeunes arbres plantés dans les terrasses des Jessours.
3.2.1.Techniques de Majels
La tradition de la région de Zammour Béni Khédache, a fait que presque chaque ménage dispose d'au moins 1 Majel chez lui. Les volumes de ces réservoirs varient en fonction de l'impluvium faisant partie de l'ensemble du système de collecte d'eau de ruissellement. Cet impluvium possède une superficie moyenne de 200 m2. Pendant les années de sécheresse, les Majels sont remplis à partir d'achat d'eau.
Le coût de construction d'un Majel est variable selon les volumes.
3.2.2.Techniques de Fasguias
Sont également des réservoirs pour le stockage d'eau mais ayant une forme de parallélépipède. Le volume moyen de stockage de ces techniques est d'environ 90m3. Le coût de construction de ces citernes est relativement plus élevé, que les techniques de Majels, ils s'élèvent à environ 2500 DT (Fetoui, 2003).
Vue d'une coupe d'une Fesguia.
Vue d'une coupe d'un Majel.
Bassin de décantation des produits de l'érosion Bassin de stockage de l'eau
Orifice d'exhaure de l'eau manuellement L'impluvium de la citerne
Limite de l'impluvium
Surface topographique
Fig 9 : Technique de Majel et de
Fesguia
(Réservoirs de stockage d'eaux de ruissellement)
Bassin de décantation des
produits de
l'érosion
Orifice d'exhaure de l'eau
manuellement
Margelle de la citerne
souterraine
Photo 2 : Citerne type Fesguia
Bassin de décantation des
produits de
l'érosion
Orifice d'exhaure de l'eau
manuellement
Toit voûte de la citerne
souterraine
Photo 3 : Citerne type Majel
Zammour fait partie de la région de Beni Khedache, région basée depuis longtemps sur l'activité agricole.
Dans la région de Zammour, l'arboriculture pluviale est une activité très développée et constitue l'un des pilliers de l'agriculture dans cette région. Développée, aussi bien, dans les montagnes et leurs piedmonts (derrière les ouvrages de collecte des eaux de ruissellement) que dans les plaines, cette arboriculture rencontre des difficultés notamment lors des années de sécheresse.
En effet, une sécheresse prolongée (plusieurs mois, voir une année ou plus) peut causer d'importants dégâts au patrimoine arboricole conduit en sec. Ces dégâts se manifestent par :
· Une faible croissance des arbres
· une baisse ou une absence totale de la production
· Une diminution de la réserve hydrique provoquant la mort des arbres
Par leur ingéniosité et leur emprise, les populations locales de cette zone ont su comment s'adapter avec leur environnement climatique et géographique en inventant des techniques appropriées qui ont permis à des générations multiples durant des siècles de survivre et de se protéger dans des conditions naturelles très hostiles.
Ces systèmes de rétention et de stockage d'eau, appelé Jessours, Fesguias et Majels, occupent les bas fonds et les cours d'eau inter-montagnes. Ils forment une chaîne tout au long des talwegs pour constituer des gradins sur les bassins appelés « chaaba ». On estime que plus de 400 000 ha sont aménagés en Jessours dans le sud tunisien (El Amami, 1984).
Cette agriculture, basée sur ces techniques, compte tenu des conditions socio-économiques et naturelles actuelles, malgré l'intervention des services de conservation des eaux et de sol (CES) du Ministère de l'agriculture, connaît des difficultés lors des années de sécheresse et des années de pluies torrentielles.
Le secteur agricole actuel de la région de Béni Khedache y compris Zammour parait incapable, de suivre le rythme accéléré des besoins du milieu rural.
Devant cette situation les eaux souterraines restent une alternative difficile et coûteuse.
La technique des Jessours (terminologie locale), Fesguias et des Mejels, connu depuis l'antiquité, permet l'exploitation des eaux de ruissellement pour une mise en valeur agricole.
Malheureusement, ce patrimoine de collecte d'eau est de nos jours menacé d'abandon et de destruction à cause d'une part des problèmes socio-économiques (l'émigration des jeunes, faiblesse de la productivité, faiblesse des revenus, et d'autre part des problèmes naturels régime pluviométrique irrégulier, sous dimensionnement des ouvrages de rétention).
Ces techniques présentent souvent des nombreuses défaillances (Chahbani, 1984,1997) dues aux :
· Mauvaise gestion de l'irrigation, l'irrigation par submersion caractérisée par un niveau d'évaporation très élevé d'une part et une technique très rudimentaire peu adéquate pour le puisage, le transport et la distribution de l'eau des Majels et Fesguias d'autre part.
· La construction des ouvrages CES sans aucune méthode de calcul pour la détermination des différents paramètres des unités hydrauliques (UHE)
· La fragilité des déversoirs traditionnels pour l'évacuation des eaux de débordement lors de ruissellement torrentiel
Ces défaillances ont été à la base d'un programme de recherche dans le domaine de conservation des eaux et des sols à l'Institut des Régions Arides (IRA), qui a permis la conception de nouvelles techniques appropriées. Faite sur trois scénarios de développement du système productif actuel pour l'optimisation de l'exploitation des eaux de ruissellement (S1, S2, S3), ces trois scénarios sont basés sur la probabilité d'apparition de trois types d'années (année sèche, année normale et année pluvieuse).
Ces nouvelles techniques permettent le drainage automatique des eaux de rétention des Jessours par un flotteur gravitaire, le puisage, le transport et la distribution gravitaire des eaux des Mejels et des fesguias, l'irrigation souterraine localisée utilisant les techniques appropriées (poches en pierres, diffuseurs en PVC enterrés) conçus pour l'arboriculture et finalement le foltteur évacuateur des surplus au moment des pluies torrentielles.
Deux questions centrales se posent ici : Quel est l'impact de cette technique innovatrice sur la production et la rentabilité économique de l'exploitation ?
Comme c'est déjà cité, les techniques traditionnelles souffrent de plusieurs problèmes et arrivent difficilement à satisfaire les objectifs de la mobilisation des eaux de ruissellement. Des tentatives d'innovations en matière de mobilisation et d'utilisation de l'eau (des techniques innovatrices).
Les investissements (installations de techniques innovatrices, aménagement et réhabilitation des ouvrages traditionnelles) vont-ils être acceptés par la population, et améliorer le freinage de l'exode rural (rentabilité économique et sociale) ?
Pour répondre à cette problématique, nous nous sommes fixé les objectifs suivants :
· L'exploitation et la valorisation de l'eau de ruissellement dans les zones montagneuses ;
· La protection et la sauvegarde du patrimoine jessours contre la destruction au moment des pluies torrentielles ;
· L'amélioration des revenus familiales.
1- Introduction
Il n'est pas sans intérêt de rappeler que la méthodologie constitue l'outillage du chercheur et que les résultats de chaque analyse dépendent en grande partie des instruments et des méthodes adoptées. De ce fait, il découle l'importance d'exposer dans un chapitre à part différents outils méthodologiques utilisés dans ce présent travail.
Selon De Farhan (2001), le projet est le plus petit élément opérationnel qui correspond à une partie claire et distincte d'un programme plus vaste et dont l'action est facile à délimiter dans le temps et dans l'espace et c'est ainsi que les bons projets sont ceux qui assurent une meilleure rentabilité du capital et une meilleure répartition des revenus. Dans les pays en développement, la prise de décision sur la réalisation ou non d'un projet est étroitement liée à la disponibilité en ressources et en facteurs de production. A un moment donné, l'économie se caractérise par un ensemble de ressources disponibles en quantités limitées, un paquet technologique adapté à la croissance du pays et des objectifs de production. La réalisation de tout projet doit avoir des finalités économiques et financières bien définies par le gouvernement et la collectivité nationale.
2- Méthodologie
2.1- Approche théorique 2.1.1- Définition d'un projet
Théoriquement parlant, un projet peut être défini à la base de sa réalisation, alors qu'en réalité, il représente un ensemble complet d'activités et d'opérations qui consomment des ressources limitées et dont on attend des revenus ou autres avantages monétaires ou non monétaires (Bridier et Michaïlof, 1984).
2.1.2- Evaluation des projets
Le recours à l'évaluation des projets est défini en tant qu'outil de détermination du taux de réalisation des objectifs escomptés par les différents intervenants (réalisateurs + bénéficiaires).
L'évaluation des projets de développement rural qui ont un impact direct sur la communauté permet de dégager les insuffisances des actions réalisées ainsi que le suivi de leur déroulement et la façon d'absorption des investissements.
Selon, Bandera (1993) les objectifs de l'évaluations sont au nombre de trois :
· Mesure de la réduction des
inégalités ou les bénéfices apportés aux
groupes sociaux concernés ;
· Recherche de l'adaptation des actions aux besoins ;
· Détermination des effets des actions communautaires sur le milieu socioéconomique dans lequel elles se sont réalisées.
Chaque projet réalise un impact sur son environnement et nécessite, en fait, une analyse économique qui détermine les bénéfices du projet sur la collectivité nationale. Cette analyse vise à aider à la préparation et à la sélection des projets apportant la plus grande contribution au développement économique.
Selon Campagne et Garrabé (2002), quatre catégories de méthodes d'évaluation économique peuvent être citées :
· L'évaluation microéconomique de la rentabilité collective aux prix de marché,
· L'évaluation microéconomique de la rentabilité collective aux références
généralisées,· L'évaluation mésoéconomique de la rentabilité aux prix de marché : la méthode des effets ;
· L'évaluation macroéconomique de la rentabilité collective à partir de modèles de simulation ;
Squire et Van Der (1984) intègre dans l'analyse des projets le choix des différent usages des ressources ayant une intervention directe dans la prise de décision et donc dans l'évaluation des coûts et avantages respectifs.
2.1.3- Analyse coût/avantages
Cette méthode est fortement utilisée dans le processus d'évaluation économique des projets. Son intérêt réside dans sa contribution à l'acceptation ou au refus du projet. L'analyse Coût/avantages trouve son fondement, très ancien dans l'histoire, lié à la définition de l'impact de la réalisation des projets sur l'état de l'environnement.
Théoriquement parlant, le projet est acceptable si les avantages excèdent les coûts alors qu'en réalité, plusieurs paramètres sont à prendre en compte dans cette analyse. Le marché est source de conflits de prix et d'usages des biens et services. Les mécanismes intervenant dans la formation des prix, les nouveaux éléments apparaissent après un changement de production (surplus, coûts externes) et la répartition non optimale des revenus sont
responsables des discutions dans le calcul de la rentabilité du point de vue de l'entrepreneur et de la rentabilité du point de vue de l'économie nationale.
D'une manière classique, l'évaluation économique repose sur une comparaison de deux solutions : une solution avec projet et une solution de référence ou sans projet.
L'évaluation se fonde sur une analyse coûts/avantages différentielle. L'estimation des coûts et avantages est réalisée en terme de valeur économique.
2.1.4 - Les indicateurs de rentabilités économiques
Les indicateurs de rentabilité économiques généralement utilisés sont :
+ le bénéfice actualisé socioéconomique ou VAN
Ce critère permet d'apprécier l'intérêt intrinsèque du projet pour la collectivité en ne retenant que les projets dont le bénéfice actualisé est positif. Le bénéfice actualisé est défini comme étant la différence entre les dépenses actualisées d'investissement et la somme actualisée des avantages nets générés par le projet durant son exploitation. On parle également de « valeur actualisée nette» ou VAN.
Tel que :
n Rt Cet It
- -
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Rt= Recettes totales
Cet= Charges d'exploitation It= Investissement
i= Taux d'actualisation
n= Nombre des années
Le critère du bénéfice actualisé permet de statuer sur l'opportunité et l'intérêt projet pour la collectivité. Toutefois, il ne renseigne pas, dés lors qu'un projet est intéressant, sur la date à laquelle il convient de le réaliser. Sous certaines hypothèses (investissement réalisé en début de période, avantages annuels nets toujours croissants dans le temps, chronique des avantages invariante dans le temps.....) on montre que le bénéfice actualisé passe par un maximum pour une certaine date de mise en service. Cette date là est appelée date optimale de mise en service. Si le projet est réalisé avant cette date, la collectivité perd des avantages inversement, si la date est dépassée, on a intérêt à réaliser le projet le plus rapidement possible.
+ le taux de rentabilité interne ou TRI
La valeur (positive ou négative) obtenue lors du calcul du bénéfice actualisé est une valeur absolue (par opposition à une valeur relative) qui ne permet pas aux décideurs publics d'arbitrer entre plusieurs projets ou variantes. Aussi, une autre façon d'aborder l'évaluation économique d'un projet et de considérer la valeur du taux d'actualisation pour lequel le bénéfice net actualisé est nul. On parle alors de taux de rentabilité interne économique du projet ou TRI
n Rt Cet It
- -
Tel que : 0
=
1 (1
+ ) n
t =
i
Ce second critère permet non seulement d'apprécier l'intérêt intrinsèque du projet pour la collectivité en ne retenant que les projets dont le TRI est supérieur au taux d'actualisation de l'économie nationale, mais aussi permet d'arbitrer entre plusieurs projets ou variantes en ne retenant que celui dont le TRI économique est le plus élevé.
2.1.5- Aspect socio-économique
2.1.5.1- Echantiionnage
On se propose d'étudier les systèmes traditionnels de production de la région de Zammour suivant trois scénarios de développement, de l'optimisation et de la valorisation de l'exploitation des eaux de ruissellement. Le champ d'étude s'étend sur l'ensemble des exploitations du micro-bassin versant. Ce micro-bassin a été choisi au niveau du projet IRZOD pour construire un barrage à l'amont du bassin pour servir à l'irrigation des figuiers équipés de poches en pierres.
Une liste exhaustive portant les noms des agriculteurs et couvrant tout le micro-bassin d'étude, ce qui nous a offert une base de sondage pour la réalisation de l'enquête.
Pour cette étude nous avons utilisé un sondage raisonné qui repose sur le choix du site limité par une photographie aérienne au 1/5000 (Agrandissement 5x de l'original au 1/25000), la connaissance du milieu, l'expérience des chercheurs de l'IRA et les visites du terrain.
La taille de l'échantillon est fixée à 11 individus, ce nombre représente l'effectif réel des exploitants. Le nombre de questionnaire remplis est arrêté à 11 ventilés sur les agriculteurs enquêtés.
2.1.5.2. Collecte des données
Les méthodes adoptées pour la réalisation du diagnostique technico-économique du micro- bassin versant (Rebiaa) sont les suivant :
· Analyse bibliographique concernant les aspects technico-économique et hydrauliques relatifs à la zone d'étude et son environnement ;
· Organisation des tournées sur le terrain ;
· Se servir du travail topographique du micro-bassin fait par le projet Innovation Rurale en Zones Difficiles "IRZOD" pour déterminer les divers paramètres des unités hydrauliques élémentaires ;
· Réalisation et analyse des enquêtes socio-technico-économique du micro-bassin versant ;
· L'introduction du risque dans les trois scénarios d'amélioration, à partir de la probabilité d'apparition de trois types d'années pluviométriques sur une séquence de 30 ans de la station de Beni-khédache (tableau n°12 en annexe).
2.1.5.3. Le Questionnaire
· Afin de collecter l'information nécessaire pour cette étude, nous avons procédé à l'élaboration d'un questionnaire (voir annexe). Ce questionnaire d'enquête aura pour objectif d'analyser la situation actuelle (socio-technico-économique) du système de production basé sur les jessours et les possibilités d'amélioration. Ainsi le questionnaire se compose des parties suivantes :
~ La première partie intéresse l'identification de l'exploitant. Elle
comporte des questions d'ordre général concernant l'âge de l'exploitant, son état civil, son niveau d'instruction, le nombre de membres de la famille, équipements et matériels d'exploitation, revenu de la famille, etc...
~ La deuxième partie représente les ressources disponibles et les
ressources exploitées par l'agriculteur (ressource en sol, ressource en eau, ressources monétaires).
~ La troisième partie analyse la situation technique actuelle des unités
hydrauliques élémentaires (UHE) (capacité de rétention du barrage, densité de plantation, destruction de barrage, dimensions de UHE, ...) et la possibilité d'amélioration du point de vue de l'agriculteur.
~ La quatrième partie représente la situation actuelle de l'élevage dans le
micro-bassin versant Rebiaa.
~ La cinquième et la sixième partie étudient la production végétale
(arboriculture et cultures annuelles, effectif, les espèces et les variétés cultivées)
~ La dernière partie essaye de présenter les contraintes et les scénarios de
développement du système de production basé sur les jessours (S1 et S2) proposé par l'exploitant
2.1.5.4. Détermination de potentialités hydriques des UHE
· Choix des paramètres :
Pour étudier la potentialité des différentes unités hydrauliques, nous avons choisi les paramètres suivants :
> Capacité de rétention du Jesr c'est la quantité d'eau maximale que peut retenir le Jesr ;
> Surface de rétention du Jesr c'est la superficie de la terrasse couverte par l'eau lorsque le Jesr est plein ;
> Surface de rétention du Jesr c'est la superficie de la terrasse couverte par l'eau lorsque le Jesr est plein ;
> Surface de l'impluvium du Jesr c'est la superficie du bassin-versant du Jesr.
· Cartographie des jessour et collecte des données :
Pour ce faire nous avons parcouru tout le micro-bassin Rebiaa à Zammour en passant à côté de chaque Jesr et tabia.
Pour la cartographie nous avons utilisé des photocopies de vues aériennes, comme fond de carte. La netteté de ces photos aériennes nous a permis de bien nous repérer sur le terrain et de bien identifier les jessour. Cette identification a été faite en marquant le tracé de la tabia sur la Photocopie, et en lui affectant un-numéro (fig 10 en annexes).
En passant à côté du Jesr et du barrage on relève la hauteur de rétention, l'état fonctionnel de la tabia (détruite ou non détruite) et enfin le Jesr dans lequel il se déverse. Ce dernier point est porté directement sur le fond de carte (fig 11 en annexes).
Après ce travail sur, le terrain, nous avons reporté le tracé des barrages sur une photo aérienne
au. Sur cette même photo nous avons délimité l'impluvium de chaque Jesr. Pour cela nous
avons utilisé différents repères naturels et artificiels (ligne de partage des eaux, végétation,
piste ou route etc...). Ensuite on a calqué ces délimitations et on a porté le numéro de chaque barrage à l'intérieur de l'impluvium : carte des impluviums des Jessour fig. 12. Sur cette même photo aérienne on a délimité la surface des jessours. La délimitation des impluviums et des surfaces des jessour nous a servi par la suite à mesurer les surfaces des terrasses et des impluviums en utilisant un planimètre digital.
Enfin, nous avons reporté les données sur l'état des barrages et sur le déversement sur deux cartes : carte des Jessours non fonctionnels et carte de déversement des jessour (fig. 12). Pour le déversement on a distingué les "jessour" recevant un ou plusieurs déversements et ceux ne recevant aucun déversement. Ces derniers sont les "jessour" Situés à l'amont. En tout on a 60 "jessour" fonctionnels et 2 non fonctionnels.
2.1.6- Déroulement de l'enquête
L'enquête s'est déroulée durant 7 jours. Avant d'entamer les interviews avec les agriculteurs, des contacts ont eu lieu avec l'Omdat, le chef d'arrondissement de CES, les chercheurs de l'IRA et le responsable de l'ONG de Zammour.
2.2. Aspects climatiques et hydrauliques de la zone d'étude
2.2.1. Les précipitations
Les données pluviométriques de la station de Béni-Khedache seront utilisées dans notre étude. Ces données couvrent une période de 30 ans entre 1969 et 1998. Pour la périodicité des différentes classes de pluviométrie annuelles, on a utilisé la classification des données traitées (Fersi, 1976) de la station de Matmata. Cette station se situe dans la même chaîne de montagne.
Cette pluviométrie est classée en quatre classes :
- pluviométrie d'année normale (AN) comprise entre la moyenne des données des années et 0,5 de la valeur de cette moyenne ;
- Pluviométrie d'année humide (AH) comprise entre 1 et 1,5 de l'AN ;
- Pluviométrie d'année très humide égale ou supérieur à 2 fois celle de l'AN ; - Pluviométrie d'année très sèche égale ou inférieur à 1/4 de celle de l'AN.
La moyenne des données pluviométriques des trente années (1969 à 1998) (tableau n°12 en
annexes) est de 227 mm. Durant cette série pluviométrique (30ans) on a eu :
- 4 années sèches soit égale à un pourcentage de 13 % ;
- 12 années normales soit égale à un pourcentage de 40 % ; - 11 années humides soit égale à un pourcentage de 37 % ; - 3 années très humides soit égale à un pourcentage de 10 %.
Tableau 13 : La périodicité des années humides et sèches
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Source : IRA, 1997
L'eau accumulée sur le jesr provient du ruissellement sur son impluvium et du débordement des jessours situés à l'amont. C'est ainsi que dans un premier temps nous avons calculé le volume d'eau reçu par le jesr en provenance du ruissellement sur son impluvium pour différentes hauteurs de lame d'eau ruisselée. Ces hauteurs sont mesurées à partir des précipitations et des crues. Dans le sud tunisien, ces mesures ont été faites à l'échelle de la parcelle, à Djebel Dissa et à Telmen (BOURGE et al, 1977). Dans la citerne de Telmen, ces hauteurs varient entre 0 et 1,38 mm pour les différentes crues des années 72-73 et 73-74. Dans 90% des cas, la lame d'eau ruisselée a une hauteur inférieure à 5mm.
Pour Béni-khédache les données sur cette lame d'eau ruisselée manquent, c'est pour cela que nous avons utilisé des données de Telmen et de Dissa pour la détermination des hauteurs de lame d'eau ruisselée.
Nous avons choisi les valeurs allant 12mm, 46mm, 208 mm et 322mm pour le calcul des volumes de ruissellement (tableau 14, 15, 16 et 17 en annexes) .
L'étude de l'évapotranspiration se base sur les données obtenues dans la citerne Telmen (Bourger et al, 1984). Le tableau si dessous montre la moyenne mensuelle de ETR en mm
Tableau 18 : l'évapotranspiration
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(Source : Bourger et al , 1984)
Bouger et al. (1984) ont étudié le bilan de l'eau dans l'impluvium de la citerne Telmen durant plusieurs années précisant que :
- La totalité de la pluie infiltrée est évapo-transpirée à la fin de la saison sèche - Les pluies n'ont jamais humecté le sol au-delà de 110 cm.
En outre, Chahbani 1990 a montré la faiblesse de l'infiltration des eaux de ruissellements retenus sur la terrasse derrière le barrage. Une grande partie (80 à 90%) de l'eau de rétention est perdue par évaporation directe.
Ces résultats soulignent la nécessité de trouver les solutions techniques appropriées pour une conservation des eaux de rétention dans les couches profondes du sol. Ceci est possible grasse aux techniques appropriées (poches en pierre enterrées et évacuateur tubulaire). Cette dernière brise la continuité capillaire entre le sous-sol et horizon de surface exposé au réchauffement et d'évapotranspiration.
L'agriculture basée sur ces techniques, compte tenu des conditions socio-économiques et naturelles actuelles, malgré les nombreuses interventions des différents programmes du Ministère de l'Agriculture, connaît des difficultés notamment lors des années de sécheresse successives et lors des années à pluies exceptionnelles. Ces différentes difficultés ont été étudiées et analysées dans le cadre d'un programme de recherche à l'Institut des Régions Arides. Ce programme vise à trouver des solutions techniques simples, acceptées par la population et permettant la durabilité de l'agriculture pluviale, tout en tenant compte des irrégularités de la pluviométrie (années sèches et années pluvieuses). Ces solutions peuvent être utilisées séparément, mais l'idéal c'est de les combiner pour permettre une gestion optimale de la collecte et de l'utilisation des eaux de ruissellement pour le développement durable de l'agriculture pluviale dans la région de Zammour à Beni Khédache.
Ces recherches ont permis aussi de montrer que les ouvrages de petite hydraulique soufrent (Chahbani, 1990) :
· D'un mauvais dimensionnement des ouvrages à rétention totale ;
· D'une disproportion entre la capacité de rétention du barrage et le volume d'eau y arrivant (due à une disproportion entre surface de rétention et la surface de l'impluvium) pour les ouvrages à rétention partielle ;
· Du mauvais dimensionnement et édification des barrages ;
· D'une fragilité du système d'évacuation des eaux de débordement des barrages à rétention partielle en particulier lors des pluies exceptionnelles ;
· D'une très faible infiltration des eaux de rétention dans le sol des terrasses des ouvrages, et leur perte par évaporation ;
· De difficultés pour le puisage et la distribution des eaux stockées dans les citernes d'eau pluviale (Fesguia, Mejel) ;
· D'une faible exploitation des potentialités de remplissage et de stockage des citernes d'eau pluviale ;
· D'une absence de technique d'irrigation d'appoint avec les eaux stockées, permettant ainsi une bonne utilisation et la conservation des eaux.
Dans les régions montagneuses et leurs piedmonts (derrière ouvrages de collecte des eaux de ruissellement), l'arboriculture pluviale est une activité très développée et constitue l'un des piliers de l'agriculture. Cette arboriculture rencontre des difficultés notamment lors des années de sécheresse. En effet, une sécheresse prolongée (plusieurs mois, voire une année ou plus) peut causer d'importants dégâts au patrimoine arboricole conduit en sec. Ces dégâts se manifestent par :
- Une faible croissance des arbres ;
- une baisse ou une absence totale de la production ;
- L'apparition de maladies affaiblissant les arbres ;
- La mort des arbres lorsqu'il n'y a plus de réserves hydriques dans le sol où se trouvent les racines de l'arbre.
La technique de la poche en pierres enterrées à pour objectifs de résoudre les problèmes sus- énumérés pour un développement durable de l'arboriculture fruitière pluviale dans les régions montagneuses tout en tenant compte des aléas climatiques notamment la sécheresse.
2.1- Description de la technique
Cette nouvelle technique s'appuie sur la mise en place de trois à quatre rangées de pierres :
- au fond d'un fossé de 1m à 2m de profondeur et 0,7m de largeur, la longueur est variable en fonction du type de fossé;
- au fond d'un trou de 1m à 1,2m de profondeur et 1m de largeur et de longueur.
La forme des pierres utilisées doit être assez aplatie. Pour la taille des pierres, elle doit être moyenne et n'excédant pas les mensurations suivantes : longueur 20 cm, largeur 10 cm, épaisseur 5m. Les pierres utilisées doivent être de roches dures bien cimentées (grés, calcaire, dolomie, etc.). Les rangées de pierres peuvent être remplacées par du gravier provenant du concassage industriel.
Cette poche est ensuite couverte par une bâche plastique sur tous les côtés latéraux et le côté supérieur. Suivant le type de poche, à un (ou deux) endroit(s) quelconque(s) de la poche on pose, en son milieu, un tuyau plastique verticalement avec un coude ou un T en plastique collé. Ce tuyau transperce la bâche plastique et son sommet dépasse d'environ 10cm la surface topographique. Enfin, on enterre cette poche et on tasse bien le sol remis en place.
Une fois la poche terminée, l'irrigation se fait à travers un tube vertical en PVC.
L'eau versée par le tube arrive à la poche, y remplit tous les vides entre les pierres avant de s'infiltrer progressivement dans les couches profondes du sol notamment celles situés sous la poche. Cette eau, ainsi stockée, en profondeur sera utilisée par les racines profondes des arbres.
2.2- Les différentes variantes de poche en pierres enterrées
Il y a quatre types de la poche en pierres enterrées :
· Type 1 : poche en pierres enterrées à installer avant la plantation des arbres ;
· Type 2 : poche en pierres enterrées individuelles pour les arbres plantés dont la canopée est <5m2 ;
· Type 3 : poche en pierres enterrées individuelles pour les arbres plantés dont la canopée est >5m2 ;
· Type 4 : poche en pierre enterrées dans les tranchées entre les rangées d'arbres dont la canopée est >5m2 et peu éloignés (10m).
Ces différents types de poche en pierres enterrées ont montré leur efficacité en matière d'économie d'eau d'irrigation (100%) (Chahbani, 1997), en matière de sauvegarde du patrimoine arboricole lors des années de sécheresses successives. (voir annexe)
Photo 4 : Installation d'une poche en pierres
enterrées pour un arbre fruitier avant plantationPhoto 5 : Installation d'une poche en pierres
enterrées pour un arbre fruitier après plantation
(canopée <5m2)Photo 6 : Multiples poches en pierres enterrées Photo 7 : Installation de la poche en pierres enterrées installées autour d'un olivier (canopée >5m2) sous forme d'un fossé entre chaque deux rangées
d'oliviers adultes peu éloignés (<10 mètres)
Dans les régions arides, pour palier aux problèmes de la rareté et de l'irrégularité des pluies, on utilise diverses techniques de collecte des eaux pluviales pour les utiliser à des fins agricoles ou domestiques. Parmi ces techniques il y a les citernes souterraines, appelée Mejel ou Fesguia ces citernes servent à stocker les eaux pluviales ruisselantes provenant d'impluvium naturel ou en maçonnerie. Ces systèmes de stockage sont très répandus dans les régions montagneuses, et l'état ne cesse d'encourager les paysans à les construire pour des utilisations agricoles (abreuvement des animaux et irrigation d'appoint de l'arboriculture pluviale). L'exhaure et la distribution de l'eau pour irriguer les arbres avoisinant la citerne, constituent une tache lourde en particulier dans les zones à relief accidenté.
Ainsi la technique d'exhaure et distribution gravitaire des eaux des citernes a été mise au point pour faciliter l'exhaure et la distribution de l'eau pour irriguer les arbres avoisinant la citerne. Elle permet aussi de pratiquer des cultures maraîchères sous abris-serre moyennant les nouvelles techniques d'économie d'eau d'irrigation (poche en paille, diffuseur enterré en plastique).
Cette technique s'appuie sur le principe d'écoulement par siphonage. Elle se compose :
· D'un tuyau installé dans la citerne souterraine pour le stockage des eaux pluviales. Il est connecté à l'une de ses extrémités à une crépine fixée à un flotteur. L'autre extrémité est connectée à un dispositif de purge permettant le réamorçage de l'écoulement par siphonage ;
· D'un tuyau disposé suivant un plan incliné à l'extérieur de la citerne, il est plus long que celui à l'intérieur de la citerne et il est connecté à son extrémité à un robinet jardin. L'autre extrémité est connectée au dispositif de purge pour le réamorçage de l'écoulement par siphonage.
Pour que le dispositif continue à fonctionner convenablement, il faut laisser la crépine à 50cm au-dessus du fond de la citerne.
Photo 8 : Exhaure de l'eau d'une citerne manuellement par une paysanne
Citerne type Fesguia
Photo 9 : Exhaure de l'eau d'une citerne par flotteur drainant gravitaire
Les petits barrages, lors des années humides et très humides, peuvent retenir des volumes d'eau non négligeables sur leurs terrasses plantées d'arbres fruitiers. Ces volumes d'eaux de rétention sont perdus par évaporation directe. Cette perte peut atteindre plusieurs mètres cubes. Elle est en outre due à la présence d'une couche d'argile déposée par les eaux de ruissellement, ceci peut provoquer la mortalité des arbres par asphyxie ou la destruction des déversoirs traditionnels et modernes par les eaux de débordement lors des pluies exceptionnelles.
Cette technique permet une conservation de l'eau de rétention par injection dans les horizons profonds du sol des terrasses. Cette injection se fait par le biais de technique (poche en pierre) favorisant l'infiltration des eaux dans les couches profondes du sol, constituant ainsi une réserve hydrique permettant une augmentation de la production des arbres et leur sauvegarde en évitant leur mortalité suite à des années de sécheresses successives.
Cette technique se compose de trois parties :
· Une infrastructure en maçonnerie (bassin, passerelle) ;
· Un réseau de poche en pierre ;
· Un flotteur drainant gravitaire et sa tuyauterie.
Ce dernier comprend une partie flottante assurant l'écoulement de l'eau de rétention, un bras mobile assurant le mouvement vertical (haut bas haut) de l'appareil. Ce bras est lié d'un côté à la partie flottante et de l'autre côté à un support fixe. Il comprend aussi un support immobile fixé au sommet du mur du bassin, auquel il est lié le bras mobile et des accessoires permettant de favoriser ou de diminuer l'immersion de la partie drainante dans l'eau.
Pour le fonctionnement, le flotteur est installé dans un bassin de flottaison placé au pied du barrage (côté amont). Dés que ce bassin est à moitié rempli d'eau de rétention, le fonctionnement se déclenche. L'eau drainée poursuit son écoulement gravitaire à travers un système de tuyauterie jusqu'au réseau de poche en pierres enterrées installée entre les rangées d'arbres fruitiers plantés dans la terrasse où s'accumule l'eau.
Photo 10 : Un barrage équipé avec un système tubulaire d'évacuation des
eaux de débordement. Ce système permet d'éviter la destruction et
l'érosion des barrages notamment lors des ruissellements torrentiels
Flotteur drainant
Evacuateur
tubulairePhoto 11 : Barrage à rétention d'eau de ruissellement (jesr), équipé avec un
Flotteur drainant gravitaire (à coté d'un évacuateur tubulaire) pour l'injection
des eaux retenues dans les couches profondes du sol (au niveau du
système racinaire profond des arbres). Cela permet de conserver
et d'éviter la perte de ces eaux par évaporation.
Ce système, quant au principe, est très proche du système de puisage et de distribution gravitaire des eaux stockées dans les citernes souterraines en maçonnerie. Par ailleurs il utilise le même appareil (flotteur drainant gravitaire), mais plus grand, que celui utilisé dans le système de puisage et d'injection gravitaire des eaux de rétention des petits barrages traditionnels et modernes (jessours et seuils) dans les couches profondes du sol.
Ce système de puisage et de distribution gravitaire des eaux des lacs collinaires et des jessours peut comporter deux purgeurs avec robinet-vanne sphérique du sol. Le flotteur drainant gravitaire utilisé par cette technique est protégé par un brevet d'invention. D'un coût inférieur à celui de l'exhaure et de distribution par pompe.
L'innovation de ce système est la protection du Tabia au moment des pluies torrentielles. Ce système permet l'évacuation des eaux en surplus vers les poches en pierres.
Photo 12 : Le flotteur drainant et son bassin de flottaison
6. Conclusion
Les différents acquis de recherche ont été testés en pleins champs, en vraie grandeur dans différents sites du centre et sud tunisien.
+ à Tataouine (El Mesrab) :
- Le remplacement du système traditionnel d'évacuation ( Menfes et Masraf) par un système tubulaire ;
- Utilisation de nouvelles méthodes de dimensionnement des ouvrages de petite hydraulique.
+ à Beni Khédache (ksar Jouamaa) :
- Le remplacement du système traditionnel d'évacuation (Menfes et Masraf) par un système tubulaire ;
- L'utilisation d'une nouvelle technique pour l'injection des eaux dans les couches profondes du sol par le flotteur drainant gravitaire ;
- Le pompage et la distribution gravitaire des eaux stockées dans les Majels et fesguias ;
- L'irrigation localisée à travers des diffuseurs en plastique enterrés ou des poches en pierre pour les arbres fruitiers.
+ à Mareth (Mazraa Ben Slama) :
- Le pompage et la distribution gravitaire des eaux stockées pour l'irrigation ; - Utilisation des diffuseurs en plastiques pour l'irrigation localisée sous serre ; - Utilisation des poches en pierre pour les arbres fruitiers
+ à Sidi Bouzid (Ain Jaffel)
- Utilisation des flotteurs drainant pour deux grands lacs collinaires ;
- Utilisation des poches en pierres pour l'irrigation des arbres fruitiers. + à Gafsa (El Amayem)
- Utilisation des flotteurs drainant pour l'injection des eaux pluviales dans les poches en pierres à partir d'un lac collinaire ;
- L'exhaure des eaux stockées pour l'irrigation des arbres fruitiers.
Les ressources potentielles d'eau de ruissellement à partir des différentes classes de pluviométrie sont représentées dans les tableaux 18 et 19.
D'après les résultats, on constate que le micro-bassin dispose de 58196 m3 pour une année sèche, 223307 m3 pour une année normale, 1123223 m3 pour une année humide et 2022989 m3 pour l'année très humide.
Ces résultats montrent l'importance des ressources hydriques potentielles lors des pluies torrentielles qui engendrent des ruissellements très importants. Lors des ces averses exceptionnelles, le coefficient de ruissellement dépasse souvent 60%. Un événement similaire à celui de 5 mars 1979, peut nous donner une lame 120 mm d'eau à stocker derrière les barrages et dans les citernes (Fesguia ou Mejel) (Benvallot, 1979). Donc les potentialités hydriques calculées sur la base de quatre valeurs (12, 46, 208 et 322mm) sont énormes et marquent une grande perte d'eau par rapport à la capacité de rétention 6954,15 m3.
1.1 Capacité de rétention actuelle des UHE
A part les vingt citernes d'eau qui existent sur le micro-bassin, les 62 unités hydrauliques élémentaires ont une capacité de rétention totale maximale (CRM) de 6954,15 m3.
Cette capacité est atteinte voire dépassée à la suite d'un ruissellement d'une année sèche à cause de la faible hauteur de rétention qui varie de 0 à 120 cm. Seul deux unités de barrage (Tabia) sont détruites ce qui engendre une capacité de rétention nulle (fig. 11 en annexe). La classification de la capacité de rétention actuelle est représentée dans le tableau ci-après' cette dernière marque le faible volume à retenir à cause de la faible hauteur de rétention.
Tableau 19: Capacité de rétention des UHE
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Tableau 20: Ressources potentielles en eau de ruissellement et de stockage pour différentes années pluviométriques
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(Source : propre enquête)
AS: année sèche
AN : année normale
AH : année humide
ATH : année très humide
CR : capacité de rétention
PS : potentiel de stockage d'eau de ruissellement
Tableau 21: Potentiel de stockage d'eau dans les citernes à créer
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(Source nos enquêtes)
La faible capacité de rétention est dû aux valeurs des hauteurs de rétention maximale puisqu'il y a 39 % des hauteurs ayant entre 0 et 35 cm, 53 % ont des hauteurs de 35cm à 1m et 8 % des hauteurs dépassant 1m.
Le rapport surface de rétention surface par rapport à l'impluvium des unités hydrauliques (Chahbani, 1997), montre que les surfaces des impluviums de 14 unités (22,58%) sont plus grandes que les besoins de leurs terrasses.
Les jessours souffrent de plusieurs défauts qui contribuent à la perte d'une grande quantité d'eau et à la chute de la production. Parmi ces défauts techniques, on site :
P1 : L'impluvium a souvent une surface plus grande que l'air du jesr. Suite à nos constatations le système des jessours soufrent de plusieurs défauts qui sont à l'origine de leur destruction et à la perte d'une grande quantité d'eau.
P2 : La capacité de rétention est inférieure au volume d'eau y arrivant (hauteur de rétention est faible)
P3 : La surface de l'impluvium est insuffisante pour alimenter le jesr
P4 : Accumulation des sédiments.
P5 : La destruction de quelques jessours
P6 : Le mauvais état des déversoirs (Menfes ou masraf).
P7 : Problème d'externalité qui résulte de l'effet négatif des barrages voisins en amont qui diminuent l'apport en eau de ruissellement.
La répartition de ces problèmes par exploitation et par unité se résume dans le tableau 22 si après.
Tableau 22: Problèmes des unités hydrauliques élémentaires (Source propre enquête)
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2. Analyse des exploitations agricoles du micro-bassin versant Rebiaa
Le micro-bassin versant couvre une superficie totale de 55,675 ha dont 2,33 ha (tableau 23) sont effectivement aménagés pour les cultures (SAU). Il comporte onze exploitations agricoles dont la superficie varie de 0,064 ha (exploitation 11) à 0,5 83 ha (exploitation 2).
Le micro-bassin comprend 62 jesr (tabias) ou UHE (Fig. 13 en annexes).
Tableau 23: Caractéristique des exploitations du micro-bassin versant Rebiaa
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(Source : nos enquêtes)
SAU : surface agricole utile
STC : Surface totale cultivée
Il se dégage de ce tableau que l'effectif moyen des jessours par exploitation est de l'ordre de 6 unités, l'occupation du sol est caractérisée par l'arboriculture fruitière qui compte 380 pieds, soit une densité de 163 pieds/ha dont (64,47 %) sont productifs. Les différentes espèces arboricoles sont l'olivier avec (58 %), le figuier avec (21 %), (12 %) pour l'amandier, (5 %) pour le pistachier, (2 %) pour le pommier et (2 %) pour la vigne (Fig. 14).
Fig. 14 : Répartition arboricole dans le micro-bassin versant Rebiaa
21%
58%
5% 2%2%
12%
Olivier Figuier Amandier Pistachier Pommier Vigne
2.1. La production végétale
L'arboriculture représente la principale production végétale du micro-bassin versant, cette dernière est largement dominée par l'olivier et le figuier.
Les cultures annuelles sont pratiquées au cours des années pluvieuses, elles sont destinées essentiellement pour l'autoconsommation et pour l'alimentation du cheptel (tableau24).
Tableau 24 : Situation actuelle de la production végétale ( année normale)
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(Source : nos enquêtes)
Le tableau 24 montre la production végétale brute du micro-bassin pour une année normale, les charges concernent les charges de la production arboricole (plans, fumure organique, taille, récolte, travail du sol, irrigation d'appoint et autres) et les charges des cultures annuelles (travail du sol animale ou mécanique, main oeuvre salarié ou familiale et récolte).
2.1.1. Les charges végétales
Les charges végétales (arboricoles et cultures annuelles) sont caractérisées par l'importance de la charge salariée qui représente 37,35 % de la charge totale du micro-bassin versant. La main d'oeuvre familiale ne contribue que par une portion de 21,89 % (tableau 25).
Tableau 25: Ressources humaines disponibles et utilisées
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(Source : nos enquêtes)
Fig 15: Ressources disponibles et utilisées
37%
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Travaux familial
Travaux salariéLes charges de micro-bassin versant sont de 2080 DT pour 2,33 ha, soit 892,70 DT/ha. Cette valeur est très élevée pour une agriculture en sec dans les systèmes jessours.
La répartition des charges pour les différentes exploitations est acceptable pour certaines (1, 5, 9 et 10) par contre pour le reste, les charges sont considérées très élevées. Parmi les causes de cette augmentation :
- L'âge des arbres fruitiers (jeune) qui représentent 35,53 % des effectifs totaux du micro- bassin versant, ces jeunes plantes nécessitent des entretiens comme l'irrigation durant 3 à 4 années et la taille de formation.
- La forte densité des arbres 163 pieds/ha diminue la réserve hydrique donc il y aura une chute de production pour les années autres des années pluvieuses.
- La petite surface des exploitations agricoles.
2.1.2. Les marges brutes végétales
La production végétale du micro-bassin versant est caractérisée par des variations en fonction des aléas climatiques. La valeur de la production du micro bassin versant pour une bonne année est égale à la production animale (tableau 24).
2.2. La production animale
L`élevage dans les zones montagneuses est une activité traditionnelle, activité héritée du passé nomade. C'est une tradition conservée par les exploitants du micro-bassin versant de genre familial pour satisfaire les besoins de la famille en lait et en viande. Il joue le rôle d'épargne de la famille.
Tous les exploitants sont pour l'augmentation de l'effectif du cheptel, mais le risque des années de sécheresse, les prix élevés de l'alimentation (orge, concentré, grignon ), la propriété privée des impluviums et le mode de vie urbaine les obligent à réduire le nombre.
2.2.1. Les charges animales
La valeur des charges animales est estimée à 460 DT pour l'élevage ovin et caprin.
Cette charge est acceptable pour les années humides ou normales parce que l'alimentation (concentré, orge grignon d'olives,..... ) du cheptel est considérée comme élément supplémentaire, mais cette charge devient lourde pour les années de sécheresse (tableau 26).
Tableau 26: Effectif et productions animales pour une année normale
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(Source : nos enquêtes)
A : effectif
B : productions (DT)
C : charges opérationnelles (DT)
D : marges brutes animales (DT)
D'après le tableau 27, on remarque l'importance de revenu extra-agricole, il contribue pour 86 % (Fig 16) du revenu de la famille. Les principales activités non agricoles se situent au niveau de l'émigration, le commerce et l'administration. La marge brute des exploitations du micro bassin versant ne contribue que par un pourcentage de 14 % du revenu familial.
Le revenu familial est très important pour les exploitations 6, 7, 8 et 9 ayant les valeurs suivantes : 2870 DT, 3920, 2495 et 6235 DT, par contre les autres exploitations ont un revenu faible.
On constate aussi que la portion de l'élevage par rapport à la production agricole est de 29 % (fig 17), elle est importante pour les régions montagneuses arides
Tableau 27: Evaluation des productions des exploitations (végétales et animales)
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(Source : nos enquêtes)
PBE : Produit brut des exploitations
CBE : Charges opérationnelles
MBE : Marges brutes des exploitations
RNA : Revenu non agricole
RF : Revenu de la famille
Fig. 16 : Répartition du revenu familial du micro-bassin versant
Rebiaa14%
86%
Revenu extra-agricole Production brute végétale
29%
71%
Production brute végétale Production brute animale
Fig. 17 : Répartition de la production agricole du micro-
bassin versant Rebiaa
1. Introduction
La comparaison des projets ou variantes d'un même projet se base sur l'analyse de la nature des investissements et son classement parmi les deux catégories suivantes :
· Les projets qui sont techniquement incompatibles ;
· Les projets qui sont techniquement compatibles.
Les projets sont techniquement incompatibles, la réalisation de l'un exclut l'autre, c'est le cas de plusieurs variantes exclusives d'un même projet.
Les projets sont compatibles si l'on peut techniquement en envisager la réalisation simultanée.
Le projet de développement des systèmes des jessours du micro-bassin Rebiaa est un projet à trois scénarios ou trois variantes exclusives, donc le choix d'un scénario exclut les autres. Donc ce projet peut être classé dans la catégorie des projets techniquement incompatibles.
Le projet a pour but d'améliorer la production et la valorisation des eaux de ruissellement, donc c'est un projet de production.
2. Hypothèses générales
Compte tenu de l'approche participative adoptée, imposant d'impliquer les usagers locaux des ressources naturelles à toutes les étapes de procédure de développement d'une part et la nécessité d'apporter des solutions techniques prouvées, acceptées par la population locale et viables d'autre part, la conception des scénarios de simulation, de l'optimisation, de l'exploitation des ressources en eaux de ruissellement dans le micro-bassin versant Rebiaa à Zammour doit prendre en considération les stratégies des acteurs locaux à court, à moyen et à long terme. Le choix de scénarios repose sur les hypothèses principales suivantes :
· Le problème de la région en terme de mobilisation de la ressource eau est le délaissement des techniques traditionnelles. Une réhabilitation accompagnée d'innovations de ces systèmes va permettre une durabilité, la reproduction de ces systèmes et l'amélioration du niveau de vie.
· Les ressources potentielles en eau de ruissellement ne sont pas totalement exploitées à cause de la destruction des unités hydrauliques élémentaires (UHE). L'amélioration du niveau de maîtrise de ces ressources, en faisant non seulement accroître la part récoltée mais aussi en assurant une répartition intra-annuelle et inter-annuelle (en cas d'excédent important) permettrait d'offrir des opportunités pour l'intensification du système. L'irrigation est rendue possible grâce à la
récolte et au stockage des eaux de ruissellement dans des réservoirs (Fesguia ou Mejel). Les techniques souterraines d'économie d'eau (poches en pierres, ect.) devront accroître remarquablement l'efficacité de l'usage de l'eau (water use efficiency) (Chahbani, 1992).
· La réalisation de l'analyse nécessite une disponibilité abondante d'informations et des données collectées soit par des enquêtes spécifiques auprès de la population cible, soit par la consultation des études faites dans la zones, soit en opérant des entretiens avec les services techniques.
· La période considérée pour le calcul est de trente ans, période jugée suffisante pour un système agricole basée essentiellement sur l'arboriculture (Sghaier et al, 2002) (tableau 12 en annexes).
· La production arboricole est estimée sur la base des travaux menés par l'IRA et le CRDA dans les zones montagneuses (tableau 28 en annexes) avec le type d'année.
· Les charges de l'exploitation sont en corrélation avec le type d'année et estimées sur la base des enquêtes aux près des exploitants (tableau 29 en annexes).
· Le taux d'actualisation retenu est celui estimé par la banque centrale de la Tunisie pour l'année 1997 qui est de 10,8 %.
3. Prise en compte du risque
Etant donné l'irrégularité de régime pluviométrique, la variabilité des rendements et la variabilité des prix, on opère dans un contexte à des nombreux éléments aléatoires, c'est le contexte des régions montagneuses arides du sud-est tunisien.
En 1997, CHEN et BAKER ont introduit, dans un modèle de programmation linéaire, la variabilité à travers la notion de déviation ou les écarts obtenus en différentes périodes par rapport au résultat moyen.
Ils ont également introduit le risque dans un modèle de programmation linéaire au niveau des contraintes moyennant un coefficient d'aversion au risque.
En Tunisie, EL AMAMI (1990) a tenté, moyennant un modèle de programmation quadratique d'introduire le risque dans le comportement de l'agriculteur vis à vis de l'irrigation d'appoint des céréales. ZEKRI (1994) a introduit aussi le risque dans un modèle de programmation multi-objectifs au niveau des contraintes.
Sghaier et Chahbani, 1996 ont introduit le risque en prenant en compte la probabilité d'apparition de différents types d'années (année sèche, année normale et année humide) L'introduction du risque dans les modèles de simulation de l'analyse coût/bénéfice s'est effectuée en introduisant la probabilité d'apparition de trois types d'année sur une période de 30 ans de la station de Beni Khédache.
La succession chronologique de différentes catégories d'années pluviométriques a été respectée parce que les rendements, les prix et les recettes sont en fonction de la pluviométrie et du stade végétatif de l'arbre.
Ainsi les probabilités respectives d'avoir une année sèche, normale et humide sont de 13 %, 40 % et 47 % (tableau 12 en annexes).
4. Présentation des scénarios
les scénarios proposés sont :
> Scénario 1 : Stratégie d'amélioration de l'exploitant avec contraintes, c'est un scénario qui simule la stratégie des agriculteurs en prenant en considération leurs contraintes socio-économiques. C'est un scénario intermédiaire qui part des projets autonomes des exploitants sans aucune intervention technique ;
> Scénario 2 : Stratégie d'amélioration des exploitants sans contraintes. Il s'agit de simuler la stratégie des exploitants si les contraintes socio-économiques du scénario 1 sont résolues ;
> Scénario 3 : Scénario technique, il tente de traduire un aménagement technique intégré du micro-bassin versant en tenant compte des stratégies des exploitants manifestées au niveau des scénarios 1 et 2.
Dans ce scénario certains UHE seront équipés par :
> des évacuateurs tubulaires des eaux de débordement de telle sorte que le déversement des unités puisse se faire sans risque de destruction lors des pluies torrentielles ;
> la variante des poches en pierres sera utilisée pour les arbres productifs ;
> des citernes d'eau seront préconisées. Ces citernes sont à programmer dans les UHE à grands impluviums. Le dimensionnement de ces citernes a été effectué en fonction de la surface de leur impluvium et de telle sorte qu'elles puissent être remplies au moins une fois durant les années sèches.
Les citernes sont à installer dans les UHE suivant : 7, 9,12, 23, 27, 29, 40, 48, 52 et 53 (Fig 18 et 19 en annexes)
Le potentiel de stockage d'eau durant les différents types d'années pluviométrique est présenté dans les tableaux 20 et 21.
4.1. Evaluation comparative des scénarios (technique)
Les scénarios S1, S2 et S3 traduisent respectivement le projet des agriculteurs et le point de vue technique. Il préconise le maintien du même nombre des jessours que celui de la situation actuelle de référence. Celui-ci donne une idée sur la concordance entre le point de vue exploitant et chercheur.
Malgré, le maintien des jessours, il y a des changements au niveau des exploitations à envisager. Les exploitants recommandent au niveau du scénario S2 d'éliminer les Jessours 3 pour être fusionné avec 4, fusionner 1 et 2 en un seul jesr et fusionner aussi les jessours 40, 41, 42 et 43 en deux jessours seulement. Cette fusion se fait proportionnellement aux impluviums de ces jessours. Mais ce changement au niveau des unités hydrauliques qui semblent augmenter la capacité de rétention, va engendrer avec les pluies torrentielles la destruction des barrages.
Concernant la superficie utile (SAU), seul le scénario technique recommande un agrandissement par des aménagements appropriés, qui porte la SAU de 2,33 ha à 2,83 ha au niveau des exploitations 2, 5 et 6.
Le nombre des citernes reste équivalent à la situation de référence (20 citernes) avec une capacité de 390 m3 pour le scénario S1 et S2. le scénario technique préconise d'ajouter 10 autres citernes portant la capacité de stockage d'eau de 380 m3 soit 97,43 % en plus (tableau 28).
Sur le plan de l'effectif arboricole, des changements majeurs sont proposés par les exploitants et le scénario technique S3. En effet, l'orientation des exploitants est vers l'augmentation de certaines espèces en intercalaire avec les oliviers comme les figuiers et les vignes. Le tableau 30 montre les caractéristiques des différents scénarios.
Tableau 30: Caractéristiques techniques des différents scénarios
Caractéristiques techniques |
Situation |
Scénarios proposés |
||
S1 |
S2 |
S3 |
||
Nombre de jessours |
62 |
62 |
62 |
62 |
Superficie cultivée en ha |
2,33 |
2,33 |
2,33 |
2,83 |
Effectif arboricole |
380 |
380 |
420 |
434 |
Nombre des citernes |
20 |
20 |
20 |
30 |
Capacités des citernes m3 |
390 |
390 |
390 |
770 |
Nombre de poche en pierre |
- |
- |
120 |
200 |
Nombre d'évacuateur tubulaire |
- |
- |
2 |
8 |
Densité arboricole (pieds/ha) |
163 |
163 |
180 |
152 |
D'après les résultats du tableau 28, on constate que malgré l`accroissement de la SAU, la densité arboricole diminue dans le scénario 3.
Par ailleurs, l'analyse du scénario 2 montre une adhésion variable de la part des exploitants aux innovations techniques proposées. L'acceptabilité des exploitants est remarquable surtout vis à vis des techniques d'irrigation souterraine.
Certains d'entre eux sont moins convaincus du rôle du tube évacuateur dans la protection des jessours contre la destruction. Ils croient au rôle des évacuateurs traditionnels (Menfess ou Masraf). (voir photo ci-dessous).
Déversoir traditionnel
(Menfess)
Photo 13 : Déversoir traditionnel
4.2. Evaluation économique des scénarios
L'estimation des coûts d'investissement et des charges d'exploitation est basée sur les données de nos enquêtes et sur les normes adoptées par les services techniques agricoles (tableau 31 en annexes)
Les normes techniques de production sont issues des données sur la région et sur le micro- bassin versant et des cahiers des charges adoptées par les services (tableau 28 en annexes), par contre les prix seront ceux du marché local (tableau 29 en annexes).
4.2.1- Les investissements de trois scénarios Tableau32: Les investissements actualisés
Scénarios |
Investissement actualisé (DT) |
Investissement sans |
I= 10,8 % |
||
S1 |
9194 |
11060 |
S2 |
10450 |
12700 |
S3 |
19555 |
24030 |
Avec :
i = 10,8 % taux d'actualisation national (banque centrale, 1997)
Les investissements pour les scénarios S1 et S2 semblent acceptables par les
agriculteurs par rapport à S3, ce dernier va rencontrer les problèmes suivants : - la capacité d'autofinancement des exploitants est limitée ;
- les exploitants doivent investir un montant de 24030 DT (valeur non actualisée) durant quatre années pour une superficie agricole qui ne dépasse pas les trois hectares ;
- Absence des organismes et des institutions qui peuvent financer et subventionner la réalisation de S3.
4.2.2- Charges d'exploitations
Tableau 33 : Les charges actualisées
Scénarios |
Charges d'exploitations |
Charges d'exploitations |
I= 10,8 % |
||
S1 |
24655 |
7623 |
S2 |
25830 |
9176 |
S3 |
28805 |
9033 |
Le classement des charges d'exploitations de trois scénarios selon leur valeur par rapport aux recettes donne les valeurs non actualisées suivantes :
- 11,12 % de la valeur de production pour S1 ;
- 9,91 % de la valeur de production pour S2 ;
- 9,17 % de la valeur de production pour S3.
D'après ces données, on remarque une augmentation des rendements et une stabilisation de la production pour S3, ce qui influe sur la valeur des charges d'exploitation par rapport aux recettes.
Les valeurs des charges d'exploitation sont élevées pour S1 et S2 vu la pratique d'une agriculture en sec. La valeur des charges pour S3 est acceptable suite à l'irrigation d'appoint régulière des arbres fruitiers et les charges d'entretien des nouveaux équipements.
4.2.3- Charges totales (investissement + charges
d'exploitation)
Tableau 34 : Les charges totales
actualisées
Scénarios |
Charges totales |
Charges totales |
I= 10,8 % |
||
S1 |
35715 |
16817 |
S2 |
38530 |
19626 |
S3 |
52835 |
28588 |
Les valeurs des charges totales font apparaître l'importance des investissements pour S3. Donc c'est un problème d'autofinancement. Par contre, les autres scénarios ont un taux d'investissement acceptable par rapport à la valeur des charges totales (valeurs non actualisées)
- 30,96 % de la valeur de la charge totale pour S1 ;
- 32,96% de la valeur de la charge totale pour S2 ;
- 45,48 % de la valeur de la charge totale pour S3.
4.2.4- Les recettes
Le projet de développement des systèmes des jessours du micro-bassin versant Rebiaa est un projet qui vise l'amélioration des productions, donc le projet qui assure les meilleures productions est à choisir et le tableau suivant présente les recettes de trois scénarios.
Tableau 35 : Les recettes actualisées
Scénarios |
Recettes |
Recettes actualisées |
I= 10,8 % |
||
S1 |
221566 |
60033 |
S2 |
260433 |
66785 |
S3 |
314067 |
83329 |
Le scénario technique S3 augmente les rendements des spéculations végétales (tableaux 36, 37 et 38 en annexes).
4.2.5- Critère de la somme des flux financiers actualisés (VAN)
La technique de l'actualisation nous permet de pondérer la valeur de flux monétaire en fonction de l'année où ils apparaissent. C'est aussi d'apprécier de façon plus précise la valeur actuelle des flux des coûts et des recettes apparaissant sur une longue période.
Pour comparer divers projets, La méthode la plus simple est de comparer la valeur actuelle de leurs échéanciers (Guide pratique d'analyse de projets Manuel Bridier, Serge Michailof, 1984) :
Tableau 39 : La valeur actualisée nette
Scénarios |
VAN |
I=10,8 % |
|
S1 |
39003 |
S2 |
42562 |
S3 |
49406 |
Fig. 20 : Répartition des bénifices nets de trois scénarios
8000,00 |
Série1 Série2 Série3
La comparaison porte sur les trois scénarios, d'après les résultats le choix portera sur le scénario dont le flux financier actualisé cumulé est le plus élevé.
D'après le tableau 39, le scénario 3 présente pour un taux d'actualisation (i = 10,8 %) une valeur actualisée nette de 49406 (DT). On remarque que les valeurs du VAN ne sont pas élevées au niveau du scénario technique à cause des grands investissements d'infrastructure à rentabilité éloignée (tableau 40, 41 et 42 en annexes). On constate que ce scénario présente une VAN négative due essentiellement aux conditions climatiques sévères qui ont régné au début de la réalisation du projet et ont, en conséquence inhibé la production et augmenté les charges.
4.2.6- Critère du taux de rentabilité interne TRI
a) définition
Le taux de rentabilité interne est un taux d'actualisation qui annule la somme des flux financiers actualisés (positifs ou négatif)
n Rt Cet It
- -
Tel que : 0
=
1 (1 ) n
t
+ i
=
Le taux de rentabilité interne donne une indication sur le taux maximum d'intérêt que le projet peut supporter, si la totalité des besoins de financement est couverte par des emprunts et le tableau ci-après donne une idée sur les variations du TRI selon les 3 scénarios :
Tableau 43 : Le taux de rentabilité interne
Scénario |
TRI % |
S1 |
32,8 |
S2 |
23,6 |
S3 |
18,6 |
Le critère TRI est utilisé pour choisir entre les projets incompatibles, d'après le tableau 43 le scénario 1 présente un taux de rentabilité le plus élevé, donc le plus préférable.
Théoriquement, le TRI est un outil critiquable, donc on ne peut pas juger que le scénario technique S3 qui a un TRI de 16,74 % est non acceptable vu la nature des investissements d'infrastructure (citerne d'eau, poche en pierre et évacuateur tubulaire).
Les deux autres scénarios se caractérisent par des faibles investissements par rapport au scénario technique et par une mauvaise contribution à la valorisation des eaux de ruissellement sur le plan :
- Augmentation de l'exploitation et la valorisation des eaux de ruissellement ; - Protection des jessours contre la destruction pendant les pluies torrentielles ; - L'économie de l'eau par l'irrigation d'appoint ;
- Amélioration de la production des arbres fruitiers ;
- Protection des infrastructures qui se trouvent à la partie avale.
Ce scénario3 présente donc un grand intérêt sur le plan social et économique ce qui se traduit par une amélioration du niveau de vie de la population locale à long terme vus les infrastructures installées dans le micro-bassin. De plus ce scénario prend en considération la protection de l'environnement.
Par contre, les deux autres scénarios donnent des avantages à courts termes liés aux types d'années (années sèches, années normales et années pluvieuses).
4.2.7- Test de sensibilité de la solution de base aux différents scénarios
Tableau 44 : Test de sensibilité
Scénarios |
TRI |
VAN |
|
Solution de base |
|||
S1 |
32,8 |
39003 |
|
S2 |
23,6 |
42562 |
|
S3 |
18,6 |
49406 |
|
- TA +2% |
32,8 |
31485 |
|
- TA-2% |
32,8 |
49293 |
|
S1 |
- Recette - 10% |
5,8 |
33585 |
- Charge +10% |
19,1 |
38315 |
|
- TA +2% |
23,6 |
33722 |
|
- TA-2% |
23,6 |
54782 |
|
S2 |
- Recette - 10% |
2,7 |
36534 |
- Charge +10% |
8,46 |
41733 |
|
- TA +2% |
18,6 |
38886 |
|
- TA-2% |
18,6 |
63940 |
|
S3 |
- Recette - 10% |
1,57 |
41885 |
- Charge +10% |
12,8 |
48590 |
Le tableau de sensibilité réalisé montre que les résultats sont sensibles à une variation des recettes et des charges de #177; 10 % (voir tableaux 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55 et 56 en annexes).
4.2.8 - Choix d'un scénario
Le développement durable est le progrès économique obtenu sans érosion du capital naturel, c'est à dire que les actifs écologiques sont maintenus constants tandis que l'économie poursuit les objectifs sociaux jugés appropriés (Pearce, future, 1988).
Un développement qui détruit les ressources naturelles dont il dépend ne mérite pas le nom d'un développement (Commission mondiale de l'environnement et du développement, 1987). La méthode de la valeur actuelle nette et celle du taux de rentabilité interne, apparemment équivalentes, toutefois une divergence importante qui entraîne dans certains cas des résultats contradictoires. Cette divergence provient de l'écart entre le taux d'actualisation (méthode de la valeur actuelle nette) et le taux de rentabilité interne. L'utilisation de la méthode de la valeur actuelle au taux t implique le réinvestissement des cash flows à ce même taux tous au long de la durée du projet. L'utilisation de la méthode du taux de rentabilité interne suppose
de la même manière que les cash flows sont réinvestis à un taux égal aux taux de rentabilité interne lui même.
L'analyse comparative de trois scénarios révèle que le scénario1 et 2 ont pour VAN ( 39003 DT, 42562 DT) sont sensiblement inférieures à celle du scénario 3 ( 49406 DT). Dans ce cas le scénario 3 est préféré. Le scénario 1 est le plus profitable avec un taux de rentabilité TRI de 32,8 % et une VAN de 39003 DT, il présentait l'avantage de générer des cash flows immédiatement, ce qui est incontestablement un avantage par contre le scénario technique offre le niveau de rentabilité le plus bas 18,6 %,. Ceci est du aux lourds investissements qu'il engage.
Sur le plan technique, économique et environnemental le scénario technique semble offrir plus d'opportunité pour l'amélioration et le développement durable. Parmi les avantages de ce scénario, une rentabilité meilleure mais plus lointaine et un moyen pour protéger les jessours au moment des inondations et une prise en compte des années de sécheresse par le stockage d'une quantité importante pour l'irrigation d'appoint à travers les poches en pierre.
Les inconvénients de ce scénario sont liés essentiellement au niveau élevé d'investissement envisagé, ceci poserait probablement le problème de financement.
Le scénario intermédiaire, semble également offrir une bonne position entre les deux scénarios 1 et 3, mais il ne donne aucun avantage comme celui du scénario 1 sur le plan valorisation et protection du patrimoine.
Finalement, le choix dépend en fait de l'investisseur lui même et de sa patience.
Les faibles potentialités en eau, ainsi que la précarité des conditions climatiques que rencontre l'agriculture des régions montagneuses arides ont poussé les populations locales à diversifier leurs productions et les sources de leurs revenus. La diversification des sources de revenu constitue un élément de sécurité qui conditionne la viabilité de l'unité de production. Mais cette situation engendre deux grands problèmes graves :
> Le développement des activités extra-agricoles notamment l'émigration et le commerce a pour conséquence la désaffectation des populations vis-à-vis de l'activité agricole avec l'ancien système de culture ;
> Le retard enregistré dans l'installation des
infrastructures par rapport à la plaine
s'est traduit par un exode
vers l'extérieur et l'abandon du patrimoine jessours.
La dynamique d'espace est liée à la dégradation de la valeur d'échange des productions de la région. En effet cet espace, géographiquement défini, est à la fois un espace socio- économique et un espace écologique. La demande des agriculteurs au capital naturel (ressources en sol, en eau, etc.) n'est plus adaptée à ce que la régénération leur fournissait dans le cadre d'une exploitation plus respectueuse des équilibres. En outre, la perte d'une grande quantité d'eau de ruissellement et la modification des modes d'exploitation contraint les agriculteurs à abandonner en partie la gestion traditionnelle de certaines ressources naturelles : c'est le cas de la petite hydraulique progressivement délaissée dans notre zone d'étude à Zammour.
Localement le rôle de ces ouvrages dans la maîtrise des eaux de ruissellement apparaît minime, mais on leur reconnaît à l'échelle du bassin versant une efficacité irréfutable. Toutefois, ces ouvrages nécessitent pour être fonctionnels, un entretien périodique et une optimisation de l'exploitation de ces eaux de ruissellement.
Malgré leurs situations dans des zones très accidentées où les superficies à vocation agricole sont limitées, morcelées généralement, les agriculteurs ont valorisé des petites surfaces pour produire dans un double objectif de consommation et garantie d'un revenu agricole familiale. Ces techniques ont un rôle hydro morphologique et agronomique important, ces techniques connaissent trois autres problèmes (climatiques, socio-économiques, techniques) à savoir :
1) les problèmes climatiques
- Une pluviométrie faible et irrégulière quant à sa quantité et sa répartition en fonction des saisons de l'année ;
- Le caractère torrentiel et brutal des précipitations ;
- Un bilan hydrique déficitaire le long de l'année.
2) les problèmes socio-économiques
- L'émigration des jeunes et développement des activités extra-agricoles.
- L'exode de la population rurale des zones montagneuses vers les plaines et délaissement de l'activité agricole ;
- La faiblesse des productivités et des productions ;
- La faible contribution du revenu agricole dans le revenu de la famille.
3) les problèmes techniques
- La surface des impluviums est plus grande que l'air de rétention du jesr ; - La capacité de rétention est inférieure au volume d'eau y arrivant ;
- Augmentation de la sédimentation après l'érosion ;
- Des déversoirs mal entretenus ;
- Une forte densité des arbres fruitiers ;
- Une sous exploitation des eaux de stockage par la technique traditionnelle de puisage pour l'irrigation d'appoint.
Face à la situation précédente, l'intervention au niveau des ces systèmes est nécessaire pour sauvegarder et conserver le patrimoine de Jessours, les Fesguias et les Majels dans une région qui tente de développer le secteur du tourisme.
Mais ce que nous venons de préciser n'élimine pas le rôle des actions anthropiques dans la maîtrise des eaux de ruissellement. Bien au contraire, l'homme, par ces interventions, a contribué à une importante accélération de l`érosion hydrique. Les jessours, connus depuis l'antiquité, tout en ayant un rôle hydro morphologique non négligeable, comportent pas mal de défaillances qui sont à l'origine de leur débordement (destruction). Ce débordement est la cause principale de la destruction des barrages et des terrasses. En effet, malgré l'entretien permanent de ces ouvrages de petite hydraulique, le risque de destruction des jessours est toujours présent, particulièrement lors des fortes pluies, c'est à dire au moins une fois tous les cinq ans. D'ailleurs, cette destruction a toujours existé, mais les hommes étaient toujours là pour réparer les dégâts (brèche, trous, ravins, etc...). Ils étaient obligés d'assurer l'entretien des jessours, car ces derniers constituaient un moyen de sauvegarder leurs ressources et leur patrimoine agricole (les jessours). L'abandon aboutit à la destruction et la disposition de tous ces ouvrages de petite hydraulique.
Les mesures anti-érosives dans ces djebels, essentiellement les oeuvres de l'Etat, sont
inefficaces malgré l'importance des moyens utilisés. Une nouvelle conception de l'aménagement est nécessaire pour lutter contre l'érosion hydrique. Cette conception se base sur l'aménagement intégral des impluviums, Ce travail doit s'effectuer par micro bassin versant de quelques km2 d'une part et la création d'un organisme (office) qui se chargera de l'application de cette nouvelle politique pour une meilleure exploitation des eaux de ruissellement.
Compte tenu des problèmes cités auparavent, il est intéressant d'impliquer les usagers locaux des ressources naturelles à tous les étapes de procédure de développement d'une part et la nécessité d'apporter des solutions techniques prouvées et acceptées par la population locale d'autre part. Une intervention s'avère nécessaire à travers la simulation de trois scénarios de développement du système productif pour la valorisation des grandes quantités d'eaux perdues dans le micro bassin versant Rebiaa, dans ces scénarios on a introduit le risque à travers la probabilité d'apparition de trois types d'années (année sèche, année normale et année humide) sur une période de 30 ans. L'analyse comparative de trois scénarios, nous a montré le besoin de la région aux nouvelles techniques qui sont bien testés et brevetées. Cette intervention est nécessaire pour mieux sauvegarder ce patrimoine et donner une nouvelle allure pour les cultures en sec dans les zones montagneuses.
Sur le plan de l'organisation structurelle de la collectivité des zones rurales montagneuses, il serait judicieux de créer un comité de développement, au niveau des groupements, qui constituerait une sorte d'interlocuteur entre les agriculteurs et les organismes de développement pour la recherche des crédits afin d'introduire ces nouvelles techniques.
On suggère d'organiser des programmes d'informations et des sessions de formations continues au près des agriculteurs. L'objectif serait de rassurer les bénéficiaires en les soutenant continuellement dans l'application des nouvelles techniques pour mieux valoriser les eaux de ruissellements.
La seule organisation non gouvernementale dans la région est l'AJZ. L'intervention de cette organisation reste souvent limitée. Ces aides se limitent au niveau de la construction des citernes d'eau et la réparation des brèches dans les tabias.
Des nouveaux investissements seront nécessaires pour permettre aux exploitations de progresser pour que l'effort des agriculteurs ne reste pas vain.
Quoi qu'il en soit, il est claire que les investissements nécessaires pour l'ensemble du micro- bassin seront plus importants que ce que pourront fournir les capitaux propres des ces agriculteurs. Une aide étatique aussi bien financière que technique restera toujours donc nécessaire. En se basant sur les résultats de notre modèle de simulation, nous proposons une
politique de crédit particulière à la région qui prend en considération la faible rentabilité économique de ces exploitations.
Compte tenu des conditions climatiques, d'autres perspectives pourraient être avancées en appuyant sur les particularités et les atouts de la région. Le développement des activités traditionnelles par la valorisation des activités artisanales et la mise en place de programme de formation et de constitution d'associations et coopératives de production(en particulier dans les activités de la femme). La restauration et la valorisation du patrimoine architectural ancien régional comme les habitats troglodytes et des qsour peuvent être des points d'attraction pour les touristes. Le projet IRZOD faisant un exemple dans les changements en terme de participation de la population locale et en terme d'amélioration des conditions de vie de la population.
Une étude plus approfondie s'avère nécessaire pour atteindre ces questions tout en adoptant d'autres méthodes et outils de travail menant l'affinement des résultats et permettant de mieux appréhender le processus du développement rural.
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Tableau 12 : Données pluviométriques de 30 ans (station de Beni khedache)
Années |
S |
O |
N |
D |
J |
F |
M |
A |
M |
J |
JUI |
AO |
Total |
C.P |
1969 |
2 |
0 |
22 |
4 |
14 |
15 |
26 |
16 |
3 |
1 |
0 |
0 |
84 |
AS |
1970 |
161 |
82 |
9 |
10 |
3 |
0 |
12 |
58 |
0 |
0 |
0 |
0 |
333 |
AH |
1971 |
8 |
0 |
0 |
35 |
22 |
8 |
8 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
80 |
AS |
1972 |
18 |
63 |
8 |
0 |
8 |
25 |
99 |
61 |
36 |
0 |
0 |
0 |
318 |
AH |
1973 |
0 |
14 |
10 |
29 |
16 |
18 |
28 |
15 |
0 |
0 |
0 |
0 |
119 |
AS |
1974 |
0 |
0 |
17 |
144 |
0 |
19 |
66 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
246 |
AH |
1975 |
16 |
0 |
0 |
18 |
31 |
93 |
3 |
30 |
22 |
0 |
0 |
0 |
211 |
AN |
1976 |
22 |
31 |
16 |
138 |
189 |
102 |
160 |
0 |
51 |
13 |
0 |
0 |
720 |
ATH |
1977 |
0 |
31 |
2 |
10 |
5 |
15 |
22 |
8 |
0 |
0 |
0 |
0 |
92 |
AS |
1978 |
36 |
0 |
32 |
3 |
41 |
24 |
12 |
0 |
11 |
0 |
0 |
39 |
198 |
AN |
1979 |
0 |
22 |
13 |
0 |
0 |
72 |
204 |
37 |
0 |
0 |
0 |
0 |
348 |
AH |
1980 |
28 |
7 |
0 |
0 |
9 |
87 |
37 |
14 |
1 |
0 |
0 |
0 |
183 |
AN |
1981 |
12 |
0 |
96 |
28 |
3 |
46 |
3 |
0 |
2 |
4 |
0 |
1 |
195 |
AN |
1982 |
0 |
1 |
0 |
6 |
42 |
15 |
28 |
37 |
1 |
0 |
0 |
0 |
130 |
AN |
1983 |
9 |
37 |
67 |
86 |
5 |
26 |
29 |
0 |
0 |
5 |
0 |
0 |
264 |
AH |
1984 |
1 |
33 |
0 |
67 |
3 |
10 |
29 |
11 |
6 |
0 |
0 |
1 |
161 |
AN |
1985 |
8 |
70 |
10 |
18 |
25 |
4 |
10 |
4 |
9 |
0 |
0 |
0 |
158 |
AN |
1986 |
12 |
0 |
0 |
75 |
0 |
0 |
39 |
5 |
0 |
0 |
0 |
0 |
131 |
AN |
1987 |
0 |
8 |
104 |
104 |
0 |
12 |
12 |
6 |
4 |
0 |
0 |
0 |
250 |
AH |
1988 |
0 |
10 |
41 |
69 |
6 |
0 |
2 |
0 |
2 |
4 |
0 |
0 |
134 |
AN |
1989 |
4 |
1 |
71 |
28 |
24 |
43 |
19 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
190 |
AN |
1990 |
0 |
6 |
8 |
0 |
318 |
0 |
14 |
32 |
89 |
0 |
0 |
0 |
467 |
ATH |
1991 |
4 |
0 |
72 |
17 |
26 |
19 |
25 |
4 |
11 |
0 |
0 |
0 |
174 |
AN |
1992 |
14 |
3 |
1 |
9 |
62 |
11 |
126 |
11 |
13 |
0 |
0 |
0 |
250 |
AH |
1993 |
0 |
1 |
0 |
48 |
30 |
32 |
15 |
1 |
13 |
0 |
0 |
0 |
140 |
AN |
1994 |
6 |
1 |
30 |
20 |
132 |
25 |
15 |
60 |
10 |
0 |
0 |
0 |
297 |
AH |
1995 |
16 |
44 |
1 |
55 |
46 |
1 |
23 |
36 |
0 |
0 |
0 |
0 |
222 |
AH |
1996 |
54 |
125 |
2 |
79 |
2 |
39 |
62 |
3 |
13 |
3 |
0 |
0 |
383 |
ATH |
1997 |
7 |
1 |
19 |
0 |
45 |
8 |
19 |
11 |
0 |
2 |
0 |
3 |
114 |
AN |
1998 |
64 |
0 |
0 |
14 |
6 |
10 |
55 |
21 |
26 |
0 |
0 |
0 |
195 |
AH |
Moyenne |
16 |
22 |
22 |
36 |
36 |
29 |
36 |
17 |
10 |
1 |
0 |
2 |
227 |
CP : classe pluviométrique
Moy : moyenne mensuelle et annuelle AS : année sèche
AN : année normale AH : année humide ATH : année très humide
N° jesr |
Surface de |
Capacité de |
surface |
surface en m2 |
Anneé sèche |
||||||
1 |
40 |
20 |
0,625 |
6250 |
75 |
||||||
2 |
30 |
10,5 |
0,95 |
9500 |
114 |
||||||
3 |
60 |
30 |
2,65 |
26500 |
318 |
||||||
4 |
80 |
24 |
3,9 |
39000 |
468 |
||||||
5 |
85 |
42,5 |
0,625 |
6250 |
75 |
||||||
6 |
400 |
600 |
27,37 |
273700 |
3284 |
||||||
7 |
5 |
0,15 |
1,45 |
14500 |
174 |
||||||
8 |
150 |
120 |
2,3 |
23000 |
276 |
||||||
9 |
200 |
120 |
2,7 |
27000 |
324 |
||||||
10 |
130 |
65 |
27,82 |
278200 |
3338 |
||||||
11 |
500 |
300 |
3,75 |
37500 |
450 |
||||||
12 |
450 |
313 |
3,25 |
32500 |
390 |
||||||
13 |
100 |
30 |
31,37 |
313700 |
3764 |
||||||
14 |
130 |
52 |
31,445 |
314450 |
3773 |
||||||
15 |
200 |
140 |
32,22 |
322200 |
3866 |
||||||
16 |
300 |
180 |
0,575 |
5750 |
69 |
||||||
17 |
100 |
30 |
0,425 |
4250 |
51 |
||||||
18 |
250 |
150 |
1,53 |
15300 |
184 |
||||||
19 |
50 |
30 |
0,225 |
2250 |
27 |
||||||
20 |
60 |
150 |
0,74 |
7400 |
88,8 |
||||||
21 |
100 |
30 |
1,355 |
13550 |
162,6 |
||||||
22 |
100 |
40 |
0,525 |
5250 |
63 |
||||||
23 |
150 |
105 |
1,15 |
11500 |
138 |
||||||
24 |
100 |
35 |
1,325 |
13250 |
159 |
||||||
25 |
100 |
80 |
1,675 |
16750 |
201 |
||||||
26 |
600 |
30 |
35,95 |
359500 |
4314 |
||||||
27 |
50 |
15 |
1,05 |
10500 |
126 |
||||||
28 |
150 |
195 |
3,95 |
39500 |
474 |
||||||
29 |
150 |
75 |
2,325 |
23250 |
279 |
||||||
30 |
400 |
120 |
4,8 |
48000 |
576 |
||||||
31 |
200 |
120 |
5,335 |
53350 |
640 |
||||||
32 |
300 |
210 |
36,6 |
366000 |
4392 |
||||||
33 |
150 |
52,5 |
1,05 |
10500 |
126 |
||||||
34 |
450 |
270 |
0,525 |
5250 |
63 |
||||||
35 |
250 |
125 |
1,225 |
12250 |
147 |
||||||
36 |
70 |
42 |
1,325 |
13250 |
159 |
||||||
37 |
240 |
288 |
43,465 |
434650 |
5215,8 |
||||||
38 |
300 |
135 |
0,575 |
5750 |
69 |
||||||
39 |
200 |
80 |
0,875 |
8750 |
105 |
||||||
40 |
80 |
24 |
0,425 |
4250 |
51 |
||||||
41 |
150 |
60 |
0,625 |
6250 |
75 |
||||||
42 |
100 |
20 |
0,84 |
8400 |
100,8 |
||||||
43 |
150 |
75 |
0,225 |
2250 |
27 |
||||||
44 |
150 |
60 |
0,625 |
6250 |
70 |
||||||
45 |
450 |
270 |
47,9 |
479000 |
5748 |
||||||
46 |
40 |
16 |
0,955 |
9550 |
114,6 |
||||||
47 |
50 |
40 |
1,055 |
10550 |
126,6 |
||||||
48 |
50 |
24 |
1,175 |
11750 |
141 |
||||||
49 |
50 |
15 |
0,235 |
2350 |
28,2 |
||||||
50 |
700 |
840 |
2,925 |
29250 |
351 |
||||||
51 |
100 |
30 |
2,785 |
27850 |
334 |
||||||
52 |
300 |
90 |
5,025 |
50250 |
603 |
||||||
53 |
250 |
150 |
3,735 |
37350 |
448,2 |
||||||
54 |
150 |
195 |
4,135 |
41350 |
496,2 |
||||||
55 |
150 |
52,5 |
4,57 |
45700 |
548,4 |
||||||
56 |
600 |
240 |
56,115 |
561150 |
6733,8 |
||||||
57 |
50 |
35 |
0,51 |
5100 |
61,2 |
||||||
58 |
100 |
40 |
0,075 |
750 |
90 |
||||||
59 |
400 |
160 |
0,785 |
7850 |
94,2 |
||||||
60 |
150 |
45 |
57,75 |
577500 |
6930 |
||||||
61 |
60 |
18 |
0,19 |
1900 |
22,8 |
||||||
62 |
100 |
0 |
57,975 |
579750 |
6957 |
(Source : nos enquêtes)
N° jesr |
Surface de |
Capacité de |
surface |
surface en m2 |
Année |
||||||
1 |
40 |
20 |
0,625 |
6250 |
287,5 |
||||||
2 |
30 |
10,5 |
0,95 |
9500 |
437 |
||||||
3 |
60 |
30 |
2,65 |
26500 |
1219 |
||||||
4 |
80 |
24 |
3,9 |
39000 |
1794 |
||||||
5 |
85 |
42,5 |
0,625 |
6250 |
287,5 |
||||||
6 |
400 |
600 |
27,37 |
273700 |
12590,2 |
||||||
7 |
5 |
0,15 |
1,45 |
14500 |
667 |
||||||
8 |
150 |
120 |
2,3 |
23000 |
1058 |
||||||
9 |
200 |
120 |
2,7 |
27000 |
1242 |
||||||
10 |
130 |
65 |
27,82 |
278200 |
12797,2 |
||||||
11 |
500 |
300 |
3,75 |
37500 |
1725 |
||||||
12 |
450 |
313 |
3,25 |
32500 |
1495 |
||||||
13 |
100 |
30 |
31,37 |
313700 |
14430,2 |
||||||
14 |
130 |
52 |
31,445 |
314450 |
14464,7 |
||||||
15 |
200 |
140 |
32,22 |
322200 |
14821,2 |
||||||
16 |
300 |
180 |
0,575 |
5750 |
264,5 |
||||||
17 |
100 |
30 |
0,425 |
4250 |
195,5 |
||||||
18 |
250 |
150 |
1,53 |
15300 |
703,8 |
||||||
19 |
50 |
30 |
0,225 |
2250 |
103,5 |
||||||
20 |
60 |
150 |
0,74 |
7400 |
340,4 |
||||||
21 |
100 |
30 |
1,355 |
13550 |
623,3 |
||||||
22 |
100 |
40 |
0,525 |
5250 |
241,5 |
||||||
23 |
150 |
105 |
1,15 |
11500 |
529 |
||||||
24 |
100 |
35 |
1,325 |
13250 |
609,5 |
||||||
25 |
100 |
80 |
1,675 |
16750 |
770,5 |
||||||
26 |
600 |
30 |
35,95 |
359500 |
16537 |
||||||
27 |
50 |
15 |
1,05 |
10500 |
483 |
||||||
28 |
150 |
195 |
3,95 |
39500 |
1817 |
||||||
29 |
150 |
75 |
2,325 |
23250 |
1069,5 |
||||||
30 |
400 |
120 |
4,8 |
48000 |
2208 |
||||||
31 |
200 |
120 |
5,335 |
53350 |
2454,1 |
||||||
32 |
300 |
210 |
36,6 |
366000 |
16836 |
||||||
33 |
150 |
52,5 |
1,05 |
10500 |
483 |
||||||
34 |
450 |
270 |
0,525 |
5250 |
241,5 |
||||||
35 |
250 |
125 |
1,225 |
12250 |
563,5 |
||||||
36 |
70 |
42 |
1,325 |
13250 |
609,5 |
||||||
37 |
240 |
288 |
43,465 |
434650 |
19993,9 |
||||||
38 |
300 |
135 |
0,575 |
5750 |
264,5 |
||||||
39 |
200 |
80 |
0,875 |
8750 |
402,5 |
||||||
40 |
80 |
24 |
0,425 |
4250 |
195,5 |
||||||
41 |
150 |
60 |
0,625 |
6250 |
287,5 |
||||||
42 |
100 |
20 |
0,84 |
8400 |
386,4 |
||||||
43 |
150 |
75 |
0,225 |
2250 |
103,5 |
||||||
44 |
150 |
60 |
0,625 |
6250 |
287,5 |
||||||
45 |
450 |
270 |
47,9 |
479000 |
22034 |
||||||
46 |
40 |
16 |
0,955 |
9550 |
439,3 |
||||||
47 |
50 |
40 |
1,055 |
10550 |
485,3 |
||||||
48 |
50 |
24 |
1,175 |
11750 |
540,5 |
||||||
49 |
50 |
15 |
0,235 |
2350 |
108,1 |
||||||
50 |
700 |
840 |
2,925 |
29250 |
1345,5 |
||||||
51 |
100 |
30 |
2,785 |
27850 |
1281,1 |
||||||
52 |
300 |
90 |
5,025 |
50250 |
2311,5 |
||||||
53 |
250 |
150 |
3,735 |
37350 |
1718,1 |
||||||
54 |
150 |
195 |
4,135 |
41350 |
1902,1 |
||||||
55 |
150 |
52,5 |
4,57 |
45700 |
2102,2 |
||||||
56 |
600 |
240 |
56,115 |
561150 |
25812,9 |
||||||
57 |
50 |
35 |
0,51 |
5100 |
234,6 |
||||||
58 |
100 |
40 |
0,075 |
750 |
34,5 |
||||||
59 |
400 |
160 |
0,785 |
7850 |
361,1 |
||||||
60 |
150 |
45 |
57,75 |
577500 |
26565 |
||||||
61 |
60 |
18 |
0,19 |
1900 |
87,4 |
||||||
62 |
100 |
0 |
57,975 |
579750 |
26668,5 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 16: Capacité de rétention pour la lame d'eau Lr=0,208mm
N° jesr |
Surface de |
Capacité de |
surface |
surface en m2 |
Année |
||||||
1 |
40 |
20 |
0,625 |
6250 |
1300 |
||||||
2 |
30 |
10,5 |
0,95 |
9500 |
1976 |
||||||
3 |
60 |
30 |
2,65 |
26500 |
5512 |
||||||
4 |
80 |
24 |
3,9 |
39000 |
8112 |
||||||
5 |
85 |
42,5 |
0,625 |
6250 |
1300 |
||||||
6 |
400 |
600 |
27,37 |
273700 |
56929,6 |
||||||
7 |
5 |
0,15 |
1,45 |
14500 |
3016 |
||||||
8 |
150 |
120 |
2,3 |
23000 |
4784 |
||||||
9 |
200 |
120 |
2,7 |
27000 |
5616 |
||||||
10 |
130 |
65 |
27,82 |
278200 |
57865,6 |
||||||
11 |
500 |
300 |
3,75 |
37500 |
7800 |
||||||
12 |
450 |
313 |
3,25 |
32500 |
6760 |
||||||
13 |
100 |
30 |
31,37 |
313700 |
65249,6 |
||||||
14 |
130 |
52 |
31,445 |
314450 |
65405,6 |
||||||
15 |
200 |
140 |
32,22 |
322200 |
67017,6 |
||||||
16 |
300 |
180 |
0,575 |
5750 |
1196 |
||||||
17 |
100 |
30 |
0,425 |
4250 |
884 |
||||||
18 |
250 |
150 |
1,53 |
15300 |
3182,4 |
||||||
19 |
50 |
30 |
0,225 |
2250 |
468 |
||||||
20 |
60 |
150 |
0,74 |
7400 |
1539,2 |
||||||
21 |
100 |
30 |
1,355 |
13550 |
2818,4 |
||||||
22 |
100 |
40 |
0,525 |
5250 |
1092 |
||||||
23 |
150 |
105 |
1,15 |
11500 |
2392 |
||||||
24 |
100 |
35 |
1,325 |
13250 |
2756 |
||||||
25 |
100 |
80 |
1,675 |
16750 |
3484 |
||||||
26 |
600 |
30 |
35,95 |
359500 |
74776 |
||||||
27 |
50 |
15 |
1,05 |
10500 |
2184 |
||||||
28 |
150 |
195 |
3,95 |
39500 |
8216 |
||||||
29 |
150 |
75 |
2,325 |
23250 |
4836 |
||||||
30 |
400 |
120 |
4,8 |
48000 |
9984 |
||||||
31 |
200 |
120 |
5,335 |
53350 |
11096,8 |
||||||
32 |
300 |
210 |
36,6 |
366000 |
76128 |
||||||
33 |
150 |
52,5 |
1,05 |
10500 |
2184 |
||||||
34 |
450 |
270 |
0,525 |
5250 |
1092 |
||||||
35 |
250 |
125 |
1,225 |
12250 |
2548 |
||||||
36 |
70 |
42 |
1,325 |
13250 |
2756 |
||||||
37 |
240 |
288 |
43,465 |
434650 |
90407,2 |
||||||
38 |
300 |
135 |
0,575 |
5750 |
1196 |
||||||
39 |
200 |
80 |
0,875 |
8750 |
1820 |
||||||
40 |
80 |
24 |
0,425 |
4250 |
884 |
||||||
41 |
150 |
60 |
0,625 |
6250 |
1300 |
||||||
42 |
100 |
20 |
0,84 |
8400 |
1747,2 |
||||||
43 |
150 |
75 |
0,225 |
2250 |
468 |
||||||
44 |
150 |
60 |
0,625 |
6250 |
1300 |
||||||
45 |
450 |
270 |
47,9 |
479000 |
99632 |
||||||
46 |
40 |
16 |
0,955 |
9550 |
1986,4 |
||||||
47 |
50 |
40 |
1,055 |
10550 |
2194,4 |
||||||
48 |
50 |
24 |
1,175 |
11750 |
2444 |
||||||
49 |
50 |
15 |
0,235 |
2350 |
488,8 |
||||||
50 |
700 |
840 |
2,925 |
29250 |
6084 |
||||||
51 |
100 |
30 |
2,785 |
27850 |
5792,8 |
||||||
52 |
300 |
90 |
5,025 |
50250 |
10452 |
||||||
53 |
250 |
150 |
3,735 |
37350 |
7768,8 |
||||||
54 |
150 |
195 |
4,135 |
41350 |
8600,8 |
||||||
55 |
150 |
52,5 |
4,57 |
45700 |
9505,6 |
||||||
56 |
600 |
240 |
56,115 |
561150 |
116719,2 |
||||||
57 |
50 |
35 |
0,51 |
5100 |
1060,8 |
||||||
58 |
100 |
40 |
0,075 |
750 |
156 |
||||||
59 |
400 |
160 |
0,785 |
7850 |
1632,8 |
||||||
60 |
150 |
45 |
57,75 |
577500 |
120120 |
||||||
61 |
60 |
18 |
0,19 |
1900 |
395,2 |
||||||
62 |
100 |
0 |
57,975 |
579750 |
120588 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 17: Capacité de rétention pour la lame d'eau Lr=0,322mm
N° jesr |
Surface de |
Capacité de |
surface |
surface en |
Année très |
||||||
1 |
40 |
20 |
0,625 |
6250 |
2012,5 |
||||||
2 |
30 |
10,5 |
0,95 |
9500 |
3059 |
||||||
3 |
60 |
30 |
2,65 |
26500 |
8533 |
||||||
4 |
80 |
24 |
3,9 |
39000 |
12558 |
||||||
5 |
85 |
42,5 |
0,625 |
6250 |
2012,5 |
||||||
6 |
400 |
600 |
27,37 |
273700 |
88131,4 |
||||||
7 |
5 |
0,15 |
1,45 |
14500 |
4669 |
||||||
8 |
150 |
120 |
2,3 |
23000 |
7406 |
||||||
9 |
200 |
120 |
2,7 |
27000 |
8694 |
||||||
10 |
130 |
65 |
27,82 |
278200 |
89580,4 |
||||||
11 |
500 |
300 |
3,75 |
37500 |
12075 |
||||||
12 |
450 |
313 |
3,25 |
32500 |
10465 |
||||||
13 |
100 |
30 |
31,37 |
313700 |
101011,4 |
||||||
14 |
130 |
52 |
31,445 |
314450 |
101252,9 |
||||||
15 |
200 |
140 |
32,22 |
322200 |
103748,4 |
||||||
16 |
300 |
180 |
0,575 |
5750 |
1851,5 |
||||||
17 |
100 |
30 |
0,425 |
4250 |
1368,5 |
||||||
18 |
250 |
150 |
1,53 |
15300 |
4926,6 |
||||||
19 |
50 |
30 |
0,225 |
2250 |
724,5 |
||||||
20 |
60 |
150 |
0,74 |
7400 |
2382,8 |
||||||
21 |
100 |
30 |
1,355 |
13550 |
4363,1 |
||||||
22 |
100 |
40 |
0,525 |
5250 |
1690,5 |
||||||
23 |
150 |
105 |
1,15 |
11500 |
3703 |
||||||
24 |
100 |
35 |
1,325 |
13250 |
4266,5 |
||||||
25 |
100 |
80 |
1,675 |
16750 |
5393,5 |
||||||
26 |
600 |
30 |
35,95 |
359500 |
115759 |
||||||
27 |
50 |
15 |
1,05 |
10500 |
3381 |
||||||
28 |
150 |
195 |
3,95 |
39500 |
12719 |
||||||
29 |
150 |
75 |
2,325 |
23250 |
7486,5 |
||||||
30 |
400 |
120 |
4,8 |
48000 |
15456 |
||||||
31 |
200 |
120 |
5,335 |
53350 |
17178,7 |
||||||
32 |
300 |
210 |
36,6 |
366000 |
117852 |
||||||
33 |
150 |
52,5 |
1,05 |
10500 |
3381 |
||||||
34 |
450 |
270 |
0,525 |
5250 |
1690,5 |
||||||
35 |
250 |
125 |
1,225 |
12250 |
3944,5 |
||||||
36 |
70 |
42 |
1,325 |
13250 |
4266,5 |
||||||
37 |
240 |
288 |
43,465 |
434650 |
139957,3 |
||||||
38 |
300 |
135 |
0,575 |
5750 |
1851,5 |
||||||
39 |
200 |
80 |
0,875 |
8750 |
2817,5 |
||||||
40 |
80 |
24 |
0,425 |
4250 |
1368,5 |
||||||
41 |
150 |
60 |
0,625 |
6250 |
2012,5 |
||||||
42 |
100 |
20 |
0,84 |
8400 |
2704,8 |
||||||
43 |
150 |
75 |
0,225 |
2250 |
724,5 |
||||||
44 |
150 |
60 |
0,625 |
6250 |
2012,5 |
||||||
45 |
450 |
270 |
47,9 |
479000 |
154238 |
||||||
46 |
40 |
16 |
0,955 |
9550 |
3075,1 |
||||||
47 |
50 |
40 |
1,055 |
10550 |
3397,1 |
||||||
48 |
50 |
24 |
1,175 |
11750 |
3783,5 |
||||||
49 |
50 |
15 |
0,235 |
2350 |
756,7 |
||||||
50 |
700 |
840 |
2,925 |
29250 |
9418,5 |
||||||
51 |
100 |
30 |
2,785 |
27850 |
8967,7 |
||||||
52 |
300 |
90 |
5,025 |
50250 |
16180,5 |
||||||
53 |
250 |
150 |
3,735 |
37350 |
12026,7 |
||||||
54 |
150 |
195 |
4,135 |
41350 |
13314,7 |
||||||
55 |
150 |
52,5 |
4,57 |
45700 |
14715,4 |
||||||
56 |
600 |
240 |
56,115 |
561150 |
180690,3 |
||||||
57 |
50 |
35 |
0,51 |
5100 |
1642,2 |
||||||
58 |
100 |
40 |
0,075 |
750 |
241,5 |
||||||
59 |
400 |
160 |
0,785 |
7850 |
2527,7 |
||||||
60 |
150 |
45 |
57,75 |
577500 |
185955 |
||||||
61 |
60 |
18 |
0,19 |
1900 |
611,8 |
||||||
62 |
100 |
0 |
57,975 |
579750 |
186679,5 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 28: Rendements des arbres fruitiers
Espèce |
Rendement moyen / pied |
||
Année humide |
Année normale |
Année sèche |
|
Olivier |
50 litres d'huiles |
30 litres d'huiles |
10 litres d'huiles |
Figuier |
30 kg |
20 kg |
10 kg |
Amandier |
10 kg ( vert |
7 kg ( vert |
2 kg ( sèche ) |
Pistachier |
4 kg |
3 kg |
1 kg |
Pommier |
30 kg |
20 kg |
5 kg |
Vigne |
2 kg |
1,2 kg |
0,5 kg |
Source : enquête CRDA, MA, IRA, 1997
Tableau 29: Prix de vente
Espèces |
Prix moyen (DT/ unité) |
Olivier |
1,5 DT/litre |
Figuier |
0,4 DT/kg |
Amandier |
0,350 |
Pistachier |
3 DT/kg |
Pommier |
0,3 DT/kg |
Vigne |
0,5 DT/kg |
Source : enquête CRDA, MA, IRA, 1997
Tableau 31: Coûts unitaires des investissements et des équipements
Equipements et investissements |
Coûts moyen |
Réservoir (Fesguia ou Mejel) |
40DT/m3 |
Flotteur drainant |
200 DT |
Evacuateur tubulaire |
150 DT |
Poche en pierre fossé |
160 DT |
Poche en pierre individuelle |
5,5 DT/unité |
Plantation |
8 DT/unité |
Traction mécanique |
25 DT/heure |
Source : Chahbani, 1997
Tableau 36: Scénario n°1 (situation actuelle avec contraintes) (Source : nos enquêtes)
Année |
Olivier |
Prix |
Tot 1 |
Figuier |
Prix |
Tot 2 |
Amandier |
Prix |
Tot 3 |
Pistachier |
Prix |
Tot 4 |
Pommier |
Prix |
Tot 5 |
Vigne |
Prix |
Tot 6 |
TOTAL |
1 |
1350 |
1.9 |
2565 |
480 |
0.4 |
192 |
48 |
0.5 |
24 |
10 |
3 |
30 |
20 |
0.3 |
6 |
4.5 |
0.5 |
2.3 |
2819 |
2 |
3450 |
1.5 |
5175 |
1440 |
0.4 |
576 |
240 |
0.5 |
120 |
40 |
3 |
120 |
120 |
0.3 |
36 |
18 |
0.5 |
9.0 |
6036 |
3 |
1350 |
1.9 |
2565 |
1100 |
0.4 |
440 |
48 |
0.5 |
24 |
10 |
3 |
30 |
20 |
0.3 |
6 |
4.5 |
0.5 |
2.3 |
3067 |
4 |
3450 |
1.5 |
5175 |
1440 |
0.4 |
576 |
240 |
0.5 |
120 |
40 |
3 |
120 |
120 |
0.3 |
36 |
18 |
0.5 |
9.0 |
6036 |
5 |
1350 |
1.9 |
2565 |
480 |
0.4 |
192 |
48 |
0.5 |
24 |
10 |
3 |
30 |
20 |
0.3 |
6 |
4.5 |
0.5 |
2.3 |
2819 |
6 |
3450 |
1.5 |
5175 |
1440 |
0.4 |
576 |
240 |
0.5 |
120 |
40 |
3 |
120 |
120 |
0.3 |
36 |
18 |
0.5 |
9.0 |
6036 |
7 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
8 |
7194 |
1.5 |
10791 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
12386 |
9 |
1962 |
1.9 |
2728 |
810 |
0.4 |
324 |
134 |
0.5 |
67 |
18 |
3 |
54 |
35 |
0.3 |
11 |
4.5 |
0.5 |
2.3 |
4186 |
10 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
11 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
9116 |
12 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
13 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
14 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
15 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
9116 |
16 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
17 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
18 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
19 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
9116 |
20 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
21 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
22 |
7194 |
1.5 |
10791 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
12386 |
23 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
9116 |
24 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
25 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
9116 |
26 |
5450 |
1.5 |
8175 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
9770 |
27 |
7194 |
1.5 |
10791 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
12386 |
28 |
3706 |
1.5 |
5559 |
1620 |
0.4 |
648 |
469 |
0.5 |
234.5 |
54 |
3 |
162 |
140 |
0.3 |
42 |
13.5 |
0.5 |
6.8 |
6652 |
29 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
9116 |
30 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2430 |
0.4 |
972 |
670 |
0.5 |
335 |
72 |
3 |
216 |
210 |
0.3 |
63 |
18 |
0.5 |
9.0 |
9116 |
Tableau 37: Recettes scénario 2 (stratégie d'amélioration sans contraintes) (Source : propre enquête)
Année |
Olivier |
Prix |
Tot 1 |
Figuier |
Prix |
Tot 2 |
Amandier |
Prix |
Tot3 |
Pistachier |
Prix |
Tot4 |
Vigne |
Prix |
Tot5 |
Pommier |
Prix |
Tot 6 |
TOTAL |
1 |
1350 |
1.9 |
2565 |
480 |
0.4 |
192 |
48 |
0.5 |
24 |
10 |
3 |
30 |
9 |
0.5 |
4.5 |
35 |
0.3 |
10.5 |
2826 |
2 |
3450 |
1.5 |
5175 |
1440 |
0.4 |
576 |
168 |
0.5 |
84 |
40 |
3 |
120 |
36 |
0.5 |
18 |
210 |
0.3 |
63 |
6036 |
3 |
1350 |
1.9 |
2565 |
480 |
0.4 |
192 |
48 |
0.5 |
24 |
10 |
3 |
30 |
9 |
0.5 |
4.5 |
35 |
0.3 |
10.5 |
2826 |
4 |
3450 |
1.5 |
5175 |
1440 |
0.4 |
576 |
168 |
0.5 |
84 |
40 |
3 |
120 |
36 |
0.5 |
18 |
210 |
0.3 |
63 |
6036 |
5 |
1350 |
1.9 |
2565 |
480 |
0.4 |
192 |
48 |
0.5 |
24 |
10 |
3 |
30 |
9 |
0.5 |
4.5 |
35 |
0.3 |
10.5 |
2826 |
6 |
3450 |
1.5 |
5175 |
1440 |
0.4 |
576 |
168 |
0.5 |
84 |
40 |
3 |
120 |
36 |
0.5 |
18 |
210 |
0.3 |
63 |
6036 |
7 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
8 |
7524 |
1.5 |
11286 |
6540 |
0.4 |
2616 |
470 |
0.5 |
235 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
14497 |
9 |
1962 |
1.9 |
2728 |
2180 |
0.4 |
872 |
94 |
0.5 |
47 |
18 |
3 |
54 |
9 |
0.5 |
4.5 |
70 |
0.3 |
21 |
4726 |
10 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
11 |
5244 |
1.5 |
7866 |
6540 |
0.4 |
2616 |
329 |
0.5 |
165 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
11007 |
12 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
13 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
14 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
15 |
5244 |
1.5 |
7866 |
6540 |
0.4 |
2616 |
329 |
0.5 |
165 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
11007 |
16 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
17 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
18 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
19 |
5244 |
1.5 |
7866 |
6540 |
0.4 |
2616 |
329 |
0.5 |
165 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
11007 |
20 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
21 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
22 |
7524 |
1.5 |
11286 |
6540 |
0.4 |
2616 |
470 |
0.5 |
235 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
14497 |
23 |
5244 |
1.5 |
7866 |
6540 |
0.4 |
2616 |
329 |
0.5 |
165 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
11007 |
24 |
3706 |
1.5 |
5559 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
7654 |
25 |
5244 |
1.5 |
7866 |
6540 |
0.4 |
2616 |
329 |
0.5 |
165 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
11007 |
26 |
5244 |
1.5 |
7866 |
6540 |
0.4 |
2616 |
329 |
0.5 |
165 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
11007 |
27 |
7524 |
1.5 |
11286 |
6540 |
0.4 |
2616 |
470 |
0.5 |
235 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
14497 |
28 |
7524 |
1.5 |
11286 |
4360 |
0.4 |
1744 |
188 |
0.5 |
94 |
54 |
3 |
162 |
22.5 |
0.5 |
11.3 |
280 |
0.3 |
84 |
13381 |
29 |
5244 |
1.5 |
7866 |
6540 |
0.4 |
2616 |
329 |
0.5 |
165 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
11007 |
30 |
5244 |
1.5 |
7866 |
6540 |
0.4 |
2616 |
329 |
0.5 |
165 |
72 |
3 |
216 |
36 |
0.5 |
18 |
420 |
0.3 |
126 |
11007 |
Tableau 38: Recettes scénario 3 (scénario technique) (Source : nos enquêtes)
Année |
Olivier |
Prix |
Tot 1 |
Figuier |
Prix |
Tot 2 |
Amandier |
Prix |
Tot 3 |
Pistachier |
Prix |
Tot 4 |
Pommier |
Prix |
Tot 5 |
Vigne |
Prix |
Tot 6 |
TOTAL |
1 |
1962 |
1.9 |
3728 |
816 |
0.4 |
326.4 |
120 |
0.5 |
60 |
20 |
3 |
60 |
36 |
0.3 |
10.8 |
9 |
0.5 |
4.5 |
4190 |
2 |
4142 |
1.5 |
6213 |
2064 |
0.4 |
825.6 |
408 |
0.5 |
204 |
90 |
3 |
270 |
172 |
0.3 |
51.6 |
36 |
0.5 |
18 |
7582 |
3 |
1962 |
1.9 |
3728 |
816 |
0.4 |
326.4 |
120 |
0.5 |
60 |
20 |
3 |
60 |
36 |
0.3 |
10.8 |
9 |
0.5 |
4.5 |
4190 |
4 |
4142 |
1.5 |
6213 |
2064 |
0.4 |
825.6 |
408 |
0.5 |
204 |
90 |
3 |
270 |
172 |
0.3 |
51.6 |
36 |
0.5 |
18 |
7582 |
5 |
1962 |
1.9 |
3728 |
816 |
0.4 |
326.4 |
120 |
0.5 |
60 |
20 |
3 |
60 |
36 |
0.3 |
10.8 |
9 |
0.5 |
4.5 |
4190 |
6 |
4142 |
1.5 |
6213 |
2064 |
0.4 |
825.6 |
408 |
0.5 |
204 |
90 |
3 |
270 |
172 |
0.3 |
51.6 |
36 |
0.5 |
18 |
7582 |
7 |
5668 |
1.5 |
8502 |
2187 |
0.4 |
874.8 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
10038 |
8 |
7412 |
1.5 |
11118 |
3483 |
0.4 |
1393 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13605 |
9 |
3706 |
1.9 |
7041 |
1377 |
0.4 |
550.8 |
235 |
0.5 |
117.5 |
36 |
3 |
108 |
63 |
0.3 |
18.9 |
59 |
0.5 |
30 |
7125 |
10 |
7412 |
1.5 |
11118 |
2187 |
0.4 |
874.8 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
12654 |
11 |
7194 |
1.5 |
10791 |
3483 |
0.4 |
1393 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13278 |
12 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2187 |
0.4 |
874.8 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
9057 |
13 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2700 |
0.4 |
1080 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
9262 |
14 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2700 |
0.4 |
1080 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
9262 |
15 |
7194 |
1.5 |
10791 |
4300 |
0.4 |
1720 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13605 |
16 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2700 |
0.4 |
1080 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
9262 |
17 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2700 |
0.4 |
1080 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
9262 |
18 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2700 |
0.4 |
1080 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
9262 |
19 |
7194 |
1.5 |
10791 |
4300 |
0.4 |
1720 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13605 |
20 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2700 |
0.4 |
1080 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
9262 |
21 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2700 |
0.4 |
1080 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
9262 |
22 |
7412 |
1.5 |
11118 |
4300 |
0.4 |
1720 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13932 |
23 |
8284 |
1.5 |
12426 |
4300 |
0.4 |
1720 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
15240 |
24 |
5014 |
1.5 |
7521 |
2700 |
0.4 |
1080 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
9262 |
25 |
7412 |
1.5 |
11118 |
4300 |
0.4 |
1720 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13932 |
26 |
7412 |
1.5 |
11118 |
4300 |
0.4 |
1720 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13932 |
27 |
7412 |
1.5 |
11118 |
4300 |
0.4 |
1720 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13932 |
28 |
7412 |
1.5 |
11118 |
2700 |
0.4 |
1080 |
517 |
0.5 |
258.5 |
90 |
3 |
270 |
196 |
0.3 |
58.8 |
147.5 |
0.5 |
74 |
12859 |
29 |
7412 |
1.5 |
11118 |
4300 |
0.4 |
1720 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13932 |
30 |
7412 |
1.5 |
11118 |
4300 |
0.4 |
1720 |
799 |
0.5 |
399.5 |
162 |
3 |
486 |
301 |
0.3 |
90.3 |
236 |
0.5 |
118 |
13932 |
Tableau 40: Résultats financiers de scénario 1 (S1)
Années |
Invest (I) |
charges ( C) |
Recettes ( R) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
2300 |
615 |
2819 |
-95,75 |
1,00000 |
-95,75 |
1 |
2100 |
680 |
6036 |
3256,00 |
1,10800 |
2938,63 |
2 |
3000 |
780 |
3067 |
-712,75 |
1,22766 |
-580,57 |
3 |
1760 |
600 |
6036 |
3676,00 |
1,36025 |
2702,44 |
4 |
1900 |
760 |
2819 |
159,25 |
1,50716 |
105,66 |
5 |
970 |
6036 |
5066,00 |
1,66993 |
3033,66 |
|
6 |
970 |
6652 |
5682,25 |
1,85028 |
3071,01 |
|
7 |
580 |
12386 |
11806,00 |
2,05012 |
5758,70 |
|
8 |
670 |
4186 |
3515,55 |
2,27153 |
1547,66 |
|
9 |
755 |
6652 |
5897,25 |
2,51685 |
2343,10 |
|
10 |
755 |
9116 |
8361,00 |
2,78867 |
2998,20 |
|
11 |
980 |
6652 |
5672,25 |
3,08985 |
1835,77 |
|
12 |
980 |
6652 |
5672,25 |
3,42355 |
1656,83 |
|
13 |
980 |
6652 |
5672,25 |
3,79330 |
1495,33 |
|
14 |
980 |
9116 |
8136,00 |
4,20297 |
1935,77 |
|
15 |
870 |
6652 |
5782,25 |
4,65689 |
1241,65 |
|
16 |
870 |
6652 |
5782,25 |
5,15984 |
1120,63 |
|
17 |
870 |
6652 |
5782,25 |
5,71710 |
1011,40 |
|
18 |
870 |
9116 |
8246,00 |
6,33455 |
1301,75 |
|
19 |
870 |
6652 |
5782,25 |
7,01868 |
823,84 |
|
20 |
870 |
6652 |
5782,25 |
7,77670 |
743,54 |
|
21 |
900 |
12386 |
11486,00 |
8,61658 |
1333,01 |
|
22 |
780 |
9116 |
8336,00 |
9,54717 |
873,14 |
|
23 |
780 |
6652 |
5872,25 |
10,57827 |
555,12 |
|
24 |
780 |
9116 |
8336,00 |
11,72072 |
711,22 |
|
25 |
780 |
9770 |
8990,00 |
12,98656 |
692,25 |
|
26 |
700 |
12386 |
11686,00 |
14,38910 |
812,14 |
|
27 |
700 |
6652 |
5952,25 |
15,94313 |
373,34 |
|
28 |
980 |
9116 |
8136,00 |
17,66499 |
460,57 |
|
29 |
980 |
9116 |
8136,00 |
19,57280 |
415,68 |
|
Total |
11060 |
24655 |
221566 |
185851 |
43216 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 41: Résultats financiers de scénario 2 ( S2)
Années |
Invest ( I ) |
Charges(C ) |
Recettes ( R) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
1600 |
1320 |
2826 |
-94,00 |
1,00000 |
-94,0 |
1 |
2700 |
980 |
6036 |
2356,00 |
1,10800 |
2126,4 |
2 |
3000 |
850 |
2826 |
-1024,00 |
1,22766 |
-834,1 |
3 |
5400 |
980 |
6036 |
-344,00 |
1,36025 |
-252,9 |
4 |
800 |
2826 |
2026,00 |
1,50716 |
1344,3 |
|
5 |
960 |
6036 |
5076,00 |
1,66993 |
3039,6 |
|
6 |
960 |
7654 |
6694,25 |
1,85028 |
3618,0 |
|
7 |
960 |
14497 |
13537,00 |
2,05012 |
6603,0 |
|
8 |
960 |
4726 |
3766,30 |
2,27153 |
1658,0 |
|
9 |
870 |
7654 |
6784,25 |
2,51685 |
2695,5 |
|
10 |
960 |
11007 |
10046,50 |
2,78867 |
3602,6 |
|
11 |
960 |
7654 |
6694,25 |
3,08985 |
2166,5 |
|
12 |
980 |
7654 |
6674,25 |
3,42355 |
1949,5 |
|
13 |
780 |
7654 |
6874,25 |
3,79330 |
1812,2 |
|
14 |
780 |
11007 |
10226,50 |
4,20297 |
2433,2 |
|
15 |
780 |
7654 |
6874,25 |
4,65689 |
1476,1 |
|
16 |
780 |
7654 |
6874,25 |
5,15984 |
1332,3 |
|
17 |
780 |
7654 |
6874,25 |
5,71710 |
1202,4 |
|
18 |
850 |
11007 |
10156,50 |
6,33455 |
1603,4 |
|
19 |
850 |
7654 |
6804,25 |
7,01868 |
969,4 |
|
20 |
850 |
7654 |
6804,25 |
7,77670 |
875,0 |
|
21 |
760 |
14497 |
13737,00 |
8,61658 |
1594,3 |
|
22 |
760 |
11007 |
10246,50 |
9,54717 |
1073,2 |
|
23 |
760 |
7654 |
6894,25 |
10,57827 |
651,7 |
|
24 |
760 |
11007 |
10246,50 |
11,72072 |
874,2 |
|
25 |
760 |
11007 |
10246,50 |
12,98656 |
789,0 |
|
26 |
760 |
14497 |
13737,00 |
14,38910 |
954,7 |
|
27 |
760 |
13381 |
12621,25 |
15,94313 |
791,6 |
|
28 |
760 |
11007 |
10246,50 |
17,66499 |
580,0 |
|
29 |
760 |
11007 |
10246,50 |
19,57280 |
523,5 |
|
Total |
12700 |
25830 |
260433 |
221903 |
47159 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 42: Résultats financiers de scénario 3 (S3)
Années |
Invest ( I ) |
Charges ( C) |
Recettes ( R) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
3730 |
635 |
4190 |
-175,50 |
1,00000 |
-175,50000 |
1 |
3200 |
850 |
7582 |
3532,20 |
1,10800 |
3187,90614 |
2 |
4600 |
890 |
4190 |
-1300,50 |
1,22766 |
-1059,32894 |
3 |
12500 |
950 |
7582 |
-5867,80 |
1,36025 |
-4313,76042 |
4 |
980 |
4190 |
3209,50 |
1,50716 |
2129,50340 |
|
5 |
980 |
7582 |
6602,20 |
1,66993 |
3953,57402 |
|
6 |
980 |
10038 |
9057,85 |
1,85028 |
4895,38172 |
|
7 |
980 |
13605 |
12625,00 |
2,05012 |
6158,18971 |
|
8 |
980 |
7125 |
6144,90 |
2,27153 |
2705,18354 |
|
9 |
980 |
12654 |
11673,85 |
2,51685 |
4638,27255 |
|
10 |
980 |
13278 |
12298,00 |
2,78867 |
4409,98269 |
|
11 |
980 |
9057 |
8076,85 |
3,08985 |
26 13,99440 |
|
12 |
980 |
9262 |
8282,05 |
3,42355 |
2419,13845 |
|
13 |
980 |
9262 |
8282,05 |
3,79330 |
2183,33795 |
|
14 |
980 |
13605 |
12624,80 |
4,20297 |
3003,77820 |
|
15 |
980 |
9262 |
8282,05 |
4,65689 |
1778,44911 |
|
16 |
980 |
9262 |
8282,05 |
5,15984 |
1605,09847 |
|
17 |
980 |
9262 |
8282,05 |
5,71710 |
1448,64483 |
|
18 |
980 |
13605 |
12624,80 |
6,33455 |
1993,00698 |
|
19 |
980 |
9262 |
8282,05 |
7,01868 |
1180,00107 |
|
20 |
980 |
9262 |
8282,05 |
7,77670 |
1064,98291 |
|
21 |
980 |
13932 |
12951,80 |
8,61658 |
1503,12522 |
|
22 |
980 |
15240 |
14259,80 |
9,54717 |
1493,61514 |
|
23 |
980 |
9262 |
8282,05 |
10,57827 |
782,93077 |
|
24 |
980 |
13932 |
12951,80 |
11,72072 |
1105,03461 |
|
25 |
980 |
13932 |
12951,80 |
12,98656 |
997,32365 |
|
26 |
980 |
13932 |
12951,80 |
14,38910 |
900,11160 |
|
27 |
980 |
12859 |
11879,05 |
15,94313 |
745,08905 |
|
28 |
980 |
13932 |
12951,80 |
17,66499 |
733,19052 |
|
29 |
980 |
13932 |
12951,80 |
19,57280 |
661,72429 |
|
Total |
24030 |
28805 |
314067 |
261232 |
54742 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 45: Résultats financiers de scénario 1 (S1) (TA= 12,8%)
Années |
Invest ( I ) |
Charges ( C) |
Recettes ( R) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
2300 |
615 |
2819 |
-96 |
1,00000 |
-95,7500 |
1 |
2100 |
680 |
6036 |
3256 |
1,12800 |
2886,5248 |
2 |
3000 |
780 |
3067 |
-713 |
1,27238 |
-560,1689 |
3 |
1760 |
600 |
6036 |
3676 |
1,43525 |
2561,2278 |
4 |
1900 |
760 |
2819 |
159 |
1,61896 |
98,3656 |
5 |
970 |
6036 |
5066 |
1,82619 |
2774,0845 |
|
6 |
970 |
6652 |
5682 |
2,05994 |
2758,4540 |
|
7 |
580 |
12386 |
11806 |
2,32361 |
5080,8817 |
|
8 |
670 |
4186 |
3516 |
2,62103 |
1341,2832 |
|
9 |
755 |
6652 |
5897 |
2,95653 |
1994,6543 |
|
10 |
755 |
9116 |
8361 |
3,33496 |
2507,0744 |
|
11 |
980 |
6652 |
5672 |
3,76184 |
1507,8400 |
|
12 |
980 |
6652 |
5672 |
4,24335 |
1336,7376 |
|
13 |
980 |
6652 |
5672 |
4,78650 |
1185,0511 |
|
14 |
980 |
9116 |
8136 |
5,39917 |
1506,8969 |
|
15 |
870 |
6652 |
5782 |
6,09027 |
949,4244 |
|
16 |
870 |
6652 |
5782 |
6,86982 |
841,6883 |
|
17 |
870 |
6652 |
5782 |
7,74916 |
746,1775 |
|
18 |
870 |
9116 |
8246 |
8,74105 |
943,3645 |
|
19 |
870 |
6652 |
5782 |
9,85991 |
586,4405 |
|
20 |
870 |
6652 |
5782 |
11,12198 |
519,8941 |
|
21 |
900 |
12386 |
11486 |
12,54559 |
915,5408 |
|
22 |
780 |
9116 |
8336 |
14,15143 |
589,0573 |
|
23 |
780 |
6652 |
5872 |
15,96281 |
367,8707 |
|
24 |
780 |
9116 |
8336 |
18,00605 |
462,9556 |
|
25 |
780 |
9770 |
8990 |
20,31082 |
442,6212 |
|
26 |
700 |
12386 |
11686 |
22,91061 |
510,0694 |
|
27 |
700 |
6652 |
5952 |
25,84316 |
230,3220 |
|
28 |
980 |
9116 |
8136 |
29,15109 |
279,0976 |
|
29 |
980 |
9116 |
8136 |
32,88243 |
247,4270 |
|
Total |
11060 |
24655 |
221566 |
185851 |
35515 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 46: Résultats financiers de scénario 2 ( S2) (Taux= 12,8%)
Années |
Invest ( I ) |
Charges ( C ) |
Recettes ( R) R-C-I |
(1+i) ^n |
R-C-I act |
|
0 |
1600 |
1320 |
2826 |
-94,0 |
1,0000 |
-94,000 |
1 |
2700 |
980 |
6036 |
2356,0 |
1,1280 |
2088,652 |
2 |
3000 |
850 |
2826 |
-1024,0 |
1,2724 |
-804,788 |
3 |
5400 |
980 |
6036 |
-344,0 |
1,4352 |
-239,680 |
4 |
800 |
2826 |
2026,0 |
1,6190 |
1251,420 |
|
5 |
960 |
6036 |
5076,0 |
1,8262 |
2779,560 |
|
6 |
960 |
7654 |
6694,3 |
2,0599 |
3249,730 |
|
7 |
960 |
14497 |
13537,0 |
2,3236 |
5825,842 |
|
8 |
960 |
4726 |
3766,3 |
2,6210 |
1436,952 |
|
9 |
870 |
7654 |
6784,3 |
2,9565 |
2294,668 |
|
10 |
960 |
11007 |
10046,5 |
3,3350 |
3012,477 |
|
11 |
960 |
7654 |
6694,3 |
3,7618 |
1779,516 |
|
12 |
980 |
7654 |
6674,3 |
4,2434 |
1572,872 |
|
13 |
780 |
7654 |
6874,3 |
4,7865 |
1436,174 |
|
14 |
780 |
11007 |
10226,5 |
5,3992 |
1894,086 |
|
15 |
780 |
7654 |
6874,3 |
6,0903 |
1128,727 |
|
16 |
780 |
7654 |
6874,3 |
6,8698 |
1000,644 |
|
17 |
780 |
7654 |
6874,3 |
7,7492 |
887,096 |
|
18 |
850 |
11007 |
10156,5 |
8,7411 |
1161,931 |
|
19 |
850 |
7654 |
6804,3 |
9,8599 |
690,093 |
|
20 |
850 |
7654 |
6804,3 |
11,1220 |
611,784 |
|
21 |
760 |
14497 |
13737,0 |
12,5456 |
1094,966 |
|
22 |
760 |
11007 |
10246,5 |
14,1514 |
724,061 |
|
23 |
760 |
7654 |
6894,3 |
15,9628 |
431,895 |
|
24 |
760 |
11007 |
10246,5 |
18,0060 |
569,059 |
|
25 |
760 |
11007 |
10246,5 |
20,3108 |
504,485 |
|
26 |
760 |
14497 |
13737,0 |
22,9106 |
599,591 |
|
27 |
760 |
13381 |
12621,3 |
25,8432 |
488,379 |
|
28 |
760 |
11007 |
10246,5 |
29,1511 |
351,496 |
|
29 |
760 |
11007 |
10246,5 |
32,8824 |
311,610 |
|
Total |
12700 |
25830 |
260433 |
221903,3 |
38039,3 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau47: Résultats financiers de scénario 3 (S3) (Taux = 12,8%)
Années |
Invest ( I ) |
Charges ( C ) |
Recettes ( R ) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
3730 |
635 |
4189,5 |
-175,5 |
1,0000 |
-175,50 |
1 |
3200 |
850 |
7582,2 |
3532,2 |
1,1280 |
3131,38 |
2 |
4600 |
890 |
4189,5 |
-1300,5 |
1,2724 |
-1022,10 |
3 |
12500 |
950 |
7582,2 |
-5867,8 |
1,4352 |
-4088,35 |
4 |
980 |
4189,5 |
3209,5 |
1,6190 |
1982,44 |
|
5 |
980 |
7582,2 |
6602,2 |
1,8262 |
3615,29 |
|
6 |
980 |
10037,9 |
9057,9 |
2,0599 |
4397,14 |
|
7 |
980 |
13605,0 |
12625,0 |
2,3236 |
5433,35 |
|
8 |
980 |
7124,9 |
6144,9 |
2,6210 |
2344,46 |
|
9 |
980 |
12653,9 |
11673,9 |
2,9565 |
3948,50 |
|
10 |
980 |
13278,0 |
12298,0 |
3,3350 |
3687,60 |
|
11 |
980 |
9056,9 |
8076,9 |
3,7618 |
2147,05 |
|
12 |
980 |
9262,1 |
8282,1 |
4,2434 |
1951,77 |
|
13 |
980 |
9262,1 |
8282,1 |
4,7865 |
1730,29 |
|
14 |
980 |
13604,8 |
12624,8 |
5,3992 |
2338,28 |
|
15 |
980 |
9262,1 |
8282,1 |
6,0903 |
1359,88 |
|
16 |
980 |
9262,1 |
8282,1 |
6,8698 |
1205,57 |
|
17 |
980 |
9262,1 |
8282,1 |
7,7492 |
1068,77 |
|
18 |
980 |
13604,8 |
12624,8 |
8,7411 |
1444,31 |
|
19 |
980 |
9262,1 |
8282,1 |
9,8599 |
839,97 |
|
20 |
980 |
9262,1 |
8282,1 |
11,1220 |
744,66 |
|
21 |
980 |
13931,8 |
12951,8 |
12,5456 |
1032,38 |
|
22 |
980 |
15239,8 |
14259,8 |
14,1514 |
1007,66 |
|
23 |
980 |
9262,1 |
8282,1 |
15,9628 |
518,83 |
|
24 |
980 |
13931,8 |
12951,8 |
18,0060 |
719,30 |
|
25 |
980 |
13931,8 |
12951,8 |
20,3108 |
637,68 |
|
26 |
980 |
13931,8 |
12951,8 |
22,9106 |
565,32 |
|
27 |
980 |
12859,1 |
11879,1 |
25,8432 |
459,66 |
|
28 |
980 |
13931,8 |
12951,8 |
29,1511 |
444,30 |
|
29 |
980 |
13931,8 |
12951,8 |
32,8824 |
393,88 |
|
Total |
24030 |
28805 |
314067 |
261232 |
43864 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 48: Résultats financiers de scénario 1 (S1) (TA=8,8%)
Années |
Invest ( I) |
charges ( C) |
Recettes ( R) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
2300 |
615 |
2819 |
-95,8 |
1,0000 |
-95,750 |
1 |
2100 |
680 |
6036 |
3256,0 |
1,0880 |
2992,647 |
2 |
3000 |
780 |
3067 |
-712,8 |
1,1837 |
-602,115 |
3 |
1760 |
600 |
6036 |
3676,0 |
1,2879 |
2854,229 |
4 |
1900 |
760 |
2819 |
159,3 |
1,4012 |
113,649 |
5 |
970 |
6036 |
5066,0 |
1,5246 |
3322,926 |
|
6 |
970 |
6652 |
5682,3 |
1,6587 |
3425,681 |
|
7 |
580 |
12386 |
11806,0 |
1,8047 |
6541,849 |
|
8 |
670 |
4186 |
3515,6 |
1,9635 |
1790,450 |
|
9 |
755 |
6652 |
5897,3 |
2,1363 |
2760,511 |
|
10 |
755 |
9116 |
8361,0 |
2,3243 |
3597,239 |
|
11 |
980 |
6652 |
5672,3 |
2,5288 |
2243,043 |
|
12 |
980 |
6652 |
5672,3 |
2,7514 |
2061,620 |
|
13 |
980 |
6652 |
5672,3 |
2,9935 |
1894,871 |
|
14 |
980 |
9116 |
8136,0 |
3,2569 |
2498,080 |
|
15 |
870 |
6652 |
5782,3 |
3,5435 |
1631,787 |
|
16 |
870 |
6652 |
5782,3 |
3,8553 |
1499,804 |
|
17 |
870 |
6652 |
5782,3 |
4,1946 |
1378,496 |
|
18 |
870 |
9116 |
8246,0 |
4,5637 |
1806,855 |
|
19 |
870 |
6652 |
5782,3 |
4,9653 |
1164,522 |
|
20 |
870 |
6652 |
5782,3 |
5,4023 |
1070,333 |
|
21 |
900 |
12386 |
11486,0 |
5,8777 |
1954,169 |
|
22 |
780 |
9116 |
8336,0 |
6,3949 |
1303,533 |
|
23 |
780 |
6652 |
5872,3 |
6,9577 |
843,995 |
|
24 |
780 |
9116 |
8336,0 |
7,5700 |
1101,195 |
|
25 |
780 |
9770 |
8990,0 |
8,2361 |
1091,534 |
|
26 |
700 |
12386 |
11686,0 |
8,9609 |
1304,111 |
|
27 |
700 |
6652 |
5952,3 |
9,7495 |
610,522 |
|
28 |
980 |
9116 |
8136,0 |
10,6074 |
767,011 |
|
29 |
980 |
9116 |
8136,0 |
11,5409 |
704,974 |
|
Total |
11060 |
24655 |
221566 |
185851 |
53632 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 49: Résultats financiers de scénario 2 ( S2) (Taux=8,8%)
Années |
Invest( I) |
Charges ( C ) |
Recettes ( R ) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
1600 |
1320 |
2826 |
-94,000 |
1,0000 |
-94,000 |
1 |
2700 |
980 |
6036 |
2356,000 |
1,0880 |
2165,441 |
2 |
3000 |
850 |
2826 |
-1024,000 |
1,1837 |
-865,052 |
3 |
5400 |
980 |
6036 |
-344,000 |
1,2879 |
-267,099 |
4 |
800 |
2826 |
2026,000 |
1,4012 |
1445,852 |
|
5 |
960 |
6036 |
5076,000 |
1,5246 |
3329,486 |
|
6 |
960 |
7654 |
6694,250 |
1,6587 |
4035,790 |
|
7 |
960 |
14497 |
13537,000 |
1,8047 |
7501,017 |
|
8 |
960 |
4726 |
3766,300 |
1,9635 |
1918,155 |
|
9 |
870 |
7654 |
6784,250 |
2,1363 |
3175,717 |
|
10 |
960 |
11007 |
10046,500 |
2,3243 |
4322,409 |
|
11 |
960 |
7654 |
6694,250 |
2,5288 |
2647,184 |
|
12 |
980 |
7654 |
6674,250 |
2,7514 |
2425,804 |
|
13 |
780 |
7654 |
6874,250 |
2,9935 |
2296,411 |
|
14 |
780 |
11007 |
10226,500 |
3,2569 |
3139,948 |
|
15 |
780 |
7654 |
6874,250 |
3,5435 |
1939,956 |
|
16 |
780 |
7654 |
6874,250 |
3,8553 |
1783,048 |
|
17 |
780 |
7654 |
6874,250 |
4,1946 |
1638,831 |
|
18 |
850 |
11007 |
10156,500 |
4,5637 |
2225,481 |
|
19 |
850 |
7654 |
6804,250 |
4,9653 |
1370,349 |
|
20 |
850 |
7654 |
6804,250 |
5,4023 |
1259,512 |
|
21 |
760 |
14497 |
13737,000 |
5,8777 |
2337,142 |
|
22 |
760 |
11007 |
10246,500 |
6,3949 |
1602,285 |
|
23 |
760 |
7654 |
6894,250 |
6,9577 |
990,883 |
|
24 |
760 |
11007 |
10246,500 |
7,5700 |
1353,574 |
|
25 |
760 |
11007 |
10246,500 |
8,2361 |
1244,094 |
|
26 |
760 |
14497 |
13737,000 |
8,9609 |
1532,995 |
|
27 |
760 |
13381 |
12621,250 |
9,7495 |
1294,560 |
|
28 |
760 |
11007 |
10246,500 |
10,6074 |
965,976 |
|
29 |
760 |
11007 |
10246,500 |
11,5409 |
887,846 |
|
Total |
12700 |
25830 |
260433 |
221903,3 |
59604 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 50: Résultats financiers de scénario 3 (S3) (Taux = 8,8%)
Années |
Invest ( I ) |
Charges ( C ) |
Recettes ( R ) |
R-C-I |
(1+i) ^n |
R-C-I act |
0 |
3730 |
635 |
4190 |
-176 |
1,0000 |
-175,500 |
1 |
3200 |
850 |
7582 |
3532 |
1,0880 |
3246,507 |
2 |
4600 |
890 |
4190 |
-1301 |
1,1837-1098,633 |
|
3 |
12500 |
950 |
7582 |
-5868 |
1,2879-4556,051 |
|
4 |
980 |
4190 |
3210 |
1,4012 |
2290,455 |
|
5 |
980 |
7582 |
6602 |
1,5246 |
4330,561 |
|
6 |
980 |
10038 |
9058 |
1,6587 |
5460,743 |
|
7 |
980 |
13605 |
12625 |
1,8047 |
6995,667 |
|
8 |
980 |
7125 |
6145 |
1,9635 |
3129,563 |
|
9 |
980 |
12654 |
11674 |
2,1363 |
5464,546 |
|
10 |
980 |
13278 |
12298 |
2,3243 |
5291,095 |
|
11 |
980 |
9057 |
8077 |
2,5288 |
3193,921 |
|
12 |
980 |
9262 |
8282 |
2,7514 |
3010,171 |
|
13 |
980 |
9262 |
8282 |
2,9935 |
2766,701 |
|
14 |
980 |
13605 |
12625 |
3,2569 |
3876,323 |
|
15 |
980 |
9262 |
8282 |
3,5435 |
2337,246 |
|
16 |
980 |
9262 |
8282 |
3,8553 |
2148,204 |
|
17 |
980 |
9262 |
8282 |
4,1946 |
1974,452 |
|
18 |
980 |
13605 |
12625 |
4,5637 |
2766,333 |
|
19 |
980 |
9262 |
8282 |
4,9653 |
1667,972 |
|
20 |
980 |
9262 |
8282 |
5,4023 |
1533,063 |
|
21 |
980 |
13932 |
12952 |
5,8777 |
2203,552 |
|
22 |
980 |
15240 |
14260 |
6,3949 |
2229,861 |
|
23 |
980 |
9262 |
8282 |
6,9577 |
1190,346 |
|
24 |
980 |
13932 |
12952 |
7,5700 |
1710,947 |
|
25 |
980 |
13932 |
12952 |
8,2361 |
1572,562 |
|
26 |
980 |
13932 |
12952 |
8,9609 |
1445,369 |
|
27 |
980 |
12859 |
11879 |
9,7495 |
1218,433 |
|
28 |
980 |
13932 |
12952 |
10,6074 |
1221,015 |
|
29 |
980 |
13932 |
12952 |
11,5409 |
1122,257 |
|
Total |
24030 |
28805 |
314067 |
261232 |
69568 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 51: Résultats financiers de scénario 1 (S1) ( Recettes - 10%)
Années |
Invest ( I ) |
Charges ( C) |
Recettes ( R) |
R- 10% |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
2300 |
615 |
2819 |
2537 |
-378 |
1 |
2537 |
1 |
2100 |
680 |
6036 |
5432 |
2652 |
1,108 |
4903 |
2 |
3000 |
780 |
3067 |
2761 |
-1019 |
1,227664 |
2249 |
3 |
1760 |
600 |
6036 |
5432 |
3072 |
1,36025171 |
3994 |
4 |
1900 |
760 |
2819 |
2537 |
-123 |
1,5071589 |
1684 |
5 |
970 |
6036 |
5432 |
4462 |
1,66993206 |
3253 |
|
6 |
970 |
6652 |
5987 |
5017 |
1,85028472 |
3236 |
|
7 |
580 |
12386 |
11147 |
10567 |
2,05011547 |
5437 |
|
8 |
670 |
4186 |
3767 |
3097 |
2,27152794 |
1658 |
|
9 |
755 |
6652 |
5987 |
5232 |
2,51685296 |
2379 |
|
10 |
755 |
9116 |
8204 |
7449 |
2,78867308 |
2942 |
|
11 |
980 |
6652 |
5987 |
5007 |
3,08984977 |
1938 |
|
12 |
980 |
6652 |
5987 |
5007 |
3,42355355 |
1749 |
|
13 |
980 |
6652 |
5987 |
5007 |
3,79329733 |
1578 |
|
14 |
980 |
9116 |
8204 |
7224 |
4,20297344 |
1952 |
|
15 |
870 |
6652 |
5987 |
5117 |
4,65689457 |
1286 |
|
16 |
870 |
6652 |
5987 |
5117 |
5,15983918 |
1160 |
|
17 |
870 |
6652 |
5987 |
5117 |
5,71710182 |
1047 |
|
18 |
870 |
9116 |
8204 |
7334 |
6,33454881 |
1295 |
|
19 |
870 |
6652 |
5987 |
5117 |
7,01868008 |
853 |
|
20 |
870 |
6652 |
5987 |
5117 |
7,77669753 |
770 |
|
21 |
900 |
12386 |
11147 |
10247 |
8,61658087 |
1294 |
|
22 |
780 |
9116 |
8204 |
7424 |
9,5471716 |
859 |
|
23 |
780 |
6652 |
5987 |
5207 |
10,5782661 |
566 |
|
24 |
780 |
9116 |
8204 |
7424 |
11,7207189 |
700 |
|
25 |
780 |
9770 |
8793 |
8013 |
12,9865565 |
677 |
|
26 |
700 |
12386 |
11147 |
10447 |
14,3891046 |
775 |
|
27 |
700 |
6652 |
5987 |
5287 |
15,9431279 |
376 |
|
28 |
980 |
9116 |
8204 |
7224 |
17,6649857 |
464 |
|
29 |
980 |
9116 |
8204 |
7224 |
19,5728042 |
419 |
|
Total |
11060 |
24655 |
199410 |
163695 |
54029 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 52: Résultats financiers de scénario 2 ( S2) (Recettes - 10%)
Années |
Invest ( I ) |
Charges ( C ) |
Recettes ( R ) |
R- 10% |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
1600 |
1320 |
2826 |
2543 |
-377 |
1 |
-377 |
1 |
2700 |
980 |
6036 |
5432 |
1752 |
1,108 |
1582 |
2 |
3000 |
850 |
2826 |
2543 |
-1307 |
1,227664 |
-1064 |
3 |
5400 |
980 |
6036 |
5432 |
-948 |
1,360251712 |
-697 |
4 |
800 |
2826 |
2543 |
1743 |
1,507158897 |
1157 |
|
5 |
960 |
6036 |
5432 |
4472 |
1,669932058 |
2678 |
|
6 |
960 |
7654 |
6889 |
5929 |
1,85028472 |
3204 |
|
7 |
960 |
14497 |
13047 |
12087 |
2,0501 1547 |
5896 |
|
8 |
960 |
4726 |
4254 |
3294 |
2,27152794 |
1450 |
|
9 |
870 |
7654 |
6889 |
6019 |
2,516852958 |
2391 |
|
10 |
960 |
11007 |
9906 |
8946 |
2,788673078 |
3208 |
|
11 |
960 |
7654 |
6889 |
5929 |
3,08984977 |
1919 |
|
12 |
980 |
7654 |
6889 |
5909 |
3,423553545 |
1726 |
|
13 |
780 |
7654 |
6889 |
6109 |
3,793297328 |
1610 |
|
14 |
780 |
11007 |
9906 |
9126 |
4,202973439 |
2171 |
|
15 |
780 |
7654 |
6889 |
6109 |
4,656894571 |
1312 |
|
16 |
780 |
7654 |
6889 |
6109 |
5,159839184 |
1184 |
|
17 |
780 |
7654 |
6889 |
6109 |
5,717101816 |
1069 |
|
18 |
850 |
11007 |
9906 |
9056 |
6,334548813 |
1430 |
|
19 |
850 |
7654 |
6889 |
6039 |
7,018680084 |
860 |
|
20 |
850 |
7654 |
6889 |
6039 |
7,776697533 |
777 |
|
21 |
760 |
14497 |
13047 |
12287 |
8,616580867 |
1426 |
|
22 |
760 |
11007 |
9906 |
9146 |
9,547171601 |
958 |
|
23 |
760 |
7654 |
6889 |
6129 |
10,57826613 |
579 |
|
24 |
760 |
11007 |
9906 |
9146 |
11,72071888 |
780 |
|
25 |
760 |
11007 |
9906 |
9146 |
12,98655651 |
704 |
|
26 |
760 |
14497 |
13047 |
12287 |
14,38910462 |
854 |
|
27 |
760 |
13381 |
12043 |
11283 |
15,94312792 |
708 |
|
28 |
760 |
11007 |
9906 |
9146 |
17,66498573 |
518 |
|
29 |
760 |
11007 |
9906 |
9146 |
19,57280419 |
467 |
|
Total |
12700 |
25830 |
234390 |
60275,1882 |
40480 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 53: Résultats financiers de scénario 3 (S3) (Recettes - 10%)
Années |
Invest ( I ) |
Charges ( C) |
Recettes ( R) |
R-10% |
R-C-I |
(1+I)^n |
R-C-I act |
0 |
3730 |
635 |
4190 |
3771 |
-594 |
1,0000000 |
-594 |
1 |
3200 |
850 |
7582 |
6824 |
2774 |
1,1080000 |
2504 |
2 |
4600 |
890 |
4190 |
3771 |
-1719 |
1,2276640 |
-1401 |
3 |
12500 |
950 |
7582 |
6824 |
-6626 |
1,3602517 |
-4871 |
4 |
980 |
4190 |
3771 |
2791 |
1,5071589 |
1852 |
|
5 |
980 |
7582 |
6824 |
5844 |
1,6699321 |
3500 |
|
6 |
980 |
10038 |
9034 |
8054 |
1,8502847 |
4353 |
|
7 |
980 |
13605 |
12245 |
11265 |
2,0501155 |
5495 |
|
8 |
980 |
7125 |
6412 |
5432 |
2,2715279 |
2392 |
|
9 |
980 |
12654 |
11388 |
10408 |
2,5168530 |
4136 |
|
10 |
980 |
13278 |
11950 |
10970 |
2,7886731 |
3934 |
|
11 |
980 |
9057 |
8151 |
7171 |
3,0898498 |
2321 |
|
12 |
980 |
9262 |
8336 |
7356 |
3,4235535 |
2149 |
|
13 |
980 |
9262 |
8336 |
7356 |
3,7932973 |
1939 |
|
14 |
980 |
13605 |
12244 |
11264 |
4,2029734 |
2680 |
|
15 |
980 |
9262 |
8336 |
7356 |
4,6568946 |
1580 |
|
16 |
980 |
9262 |
8336 |
7356 |
5,1598392 |
1426 |
|
17 |
980 |
9262 |
8336 |
7356 |
5,7171018 |
1287 |
|
18 |
980 |
13605 |
12244 |
11264 |
6,3345488 |
1778 |
|
19 |
980 |
9262 |
8336 |
7356 |
7,0186801 |
1048 |
|
20 |
980 |
9262 |
8336 |
7356 |
7,7766975 |
946 |
|
21 |
980 |
13932 |
12539 |
11559 |
8,6165809 |
1341 |
|
22 |
980 |
15240 |
13716 |
12736 |
9,5471716 |
1334 |
|
23 |
980 |
9262 |
8336 |
7356 |
10,5782661 |
695 |
|
24 |
980 |
13932 |
12539 |
11559 |
11,7207189 |
986 |
|
25 |
980 |
13932 |
12539 |
11559 |
12,9865565 |
890 |
|
26 |
980 |
13932 |
12539 |
11559 |
14,3891046 |
803 |
|
27 |
980 |
12859 |
11573 |
10593 |
15,9431279 |
664 |
|
28 |
980 |
13932 |
12539 |
11559 |
17,6649857 |
654 |
|
29 |
980 |
13932 |
12539 |
11559 |
19,5728042 |
591 |
|
Total |
24030 |
28805 |
282660 |
229825 |
46409 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 54: Résultats financiers de scénario 1 (S1) ( Charges + 10%)
Années |
Invest ( I) |
charges ( C ) |
C+10% |
Recettes ( R) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
2300 |
615 |
677 |
2819,3 |
-157,3 |
1,000000 |
-157,3 |
1 |
2100 |
680 |
748 |
6036,0 |
3188,0 |
1,108000 |
2877,3 |
2 |
3000 |
780 |
858 |
3067,3 |
-790,8 |
1,227664 |
-644,1 |
3 |
1760 |
600 |
660 |
6036,0 |
3616,0 |
1,360252 |
2658,3 |
4 |
1900 |
760 |
836 |
2819,3 |
83,3 |
1,507159 |
55,2 |
5 |
970 |
1067 |
6036,0 |
4969,0 |
1,669932 |
2975,6 |
|
6 |
970 |
1067 |
6652,3 |
5585,3 |
1,850285 |
3018,6 |
|
7 |
580 |
638 |
12386,0 |
11748,0 |
2,050115 |
5730,4 |
|
8 |
670 |
737 |
4185,6 |
3448,6 |
2,271528 |
1518,2 |
|
9 |
755 |
831 |
6652,3 |
5821,8 |
2,516853 |
2313,1 |
|
10 |
755 |
831 |
9116,0 |
8285,5 |
2,788673 |
2971,1 |
|
11 |
980 |
1078 |
6652,3 |
5574,3 |
3,089850 |
1804,1 |
|
12 |
980 |
1078 |
6652,3 |
5574,3 |
3,423554 |
1628,2 |
|
13 |
980 |
1078 |
6652,3 |
5574,3 |
3,793297 |
1469,5 |
|
14 |
980 |
1078 |
9116,0 |
8038,0 |
4,202973 |
1912,5 |
|
15 |
870 |
957 |
6652,3 |
5695,3 |
4,656895 |
1223,0 |
|
16 |
870 |
957 |
6652,3 |
5695,3 |
5,159839 |
1103,8 |
|
17 |
870 |
957 |
6652,3 |
5695,3 |
5,717102 |
996,2 |
|
18 |
870 |
957 |
9116,0 |
8159,0 |
6,334549 |
1288,0 |
|
19 |
870 |
957 |
6652,3 |
5695,3 |
7,018680 |
811,4 |
|
20 |
870 |
957 |
6652,3 |
5695,3 |
7,776698 |
732,3 |
|
21 |
900 |
990 |
12386,0 |
11396,0 |
8,616581 |
1322,6 |
|
22 |
780 |
858 |
9116,0 |
8258,0 |
9,547172 |
865,0 |
|
23 |
780 |
858 |
6652,3 |
5794,3 |
10,578266 |
547,8 |
|
24 |
780 |
858 |
9116,0 |
8258,0 |
11,720719 |
704,6 |
|
25 |
780 |
858 |
9770,0 |
8912,0 |
12,986557 |
686,2 |
|
26 |
700 |
770 |
12386,0 |
11616,0 |
14,389105 |
807,3 |
|
27 |
700 |
770 |
6652,3 |
5882,3 |
15,943128 |
369,0 |
|
28 |
980 |
1078 |
9116,0 |
8038,0 |
17,664986 |
455,0 |
|
29 |
980 |
1078 |
9116,0 |
8038,0 |
19,572804 |
410,7 |
|
Total |
11060 |
24655 |
27121 |
221566 |
183386 |
42453 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 55: Résultats financiers de scénario 2 ( S2) (Charges + 10%)
Années |
Invest ( I) |
Charges ( C) |
C+10% |
Recettes ( R) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
1600 |
1320 |
1452 |
2826 |
-226 |
1 |
-226 |
1 |
2700 |
980 |
1078 |
6036 |
2258 |
1,108 |
2038 |
2 |
3000 |
850 |
935 |
2826 |
-1109 |
1,227664 |
-903 |
3 |
5400 |
980 |
1078 |
6036 |
-442 |
1,36025171 |
-325 |
4 |
800 |
880 |
2826 |
1946 |
1,5071589 |
1291 |
|
5 |
960 |
1056 |
6036 |
4980 |
1,66993206 |
2982 |
|
6 |
960 |
1056 |
7654,25 |
6598,25 |
1,85028472 |
3566 |
|
7 |
960 |
1056 |
14497 |
13441 |
2,0501 1547 |
6556 |
|
8 |
960 |
1056 |
4726,3 |
3670,3 |
2,27152794 |
1616 |
|
9 |
870 |
957 |
7654,25 |
6697,25 |
2,51685296 |
2661 |
|
10 |
960 |
1056 |
11006,5 |
9950,5 |
2,78867308 |
3568 |
|
11 |
960 |
1056 |
7654,25 |
6598,25 |
3,08984977 |
2135 |
|
12 |
980 |
1078 |
7654,25 |
6576,25 |
3,42355355 |
1921 |
|
13 |
780 |
858 |
7654,25 |
6796,25 |
3,79329733 |
1792 |
|
14 |
780 |
858 |
11006,5 |
10148,5 |
4,20297344 |
2415 |
|
15 |
780 |
858 |
7654,25 |
6796,25 |
4,65689457 |
1459 |
|
16 |
780 |
858 |
7654,25 |
6796,25 |
5,15983918 |
1317 |
|
17 |
780 |
858 |
7654,25 |
6796,25 |
5,71710182 |
1189 |
|
18 |
850 |
935 |
11006,5 |
10071,5 |
6,33454881 |
1590 |
|
19 |
850 |
935 |
7654,25 |
6719,25 |
7,01868008 |
957 |
|
20 |
850 |
935 |
7654,25 |
6719,25 |
7,77669753 |
864 |
|
21 |
760 |
836 |
14497 |
13661 |
8,61658087 |
1585 |
|
22 |
760 |
836 |
11006,5 |
10170,5 |
9,5471716 |
1065 |
|
23 |
760 |
836 |
7654,25 |
6818,25 |
10,5782661 |
645 |
|
24 |
760 |
836 |
11006,5 |
10170,5 |
11,7207189 |
868 |
|
25 |
760 |
836 |
11006,5 |
10170,5 |
12,9865565 |
783 |
|
26 |
760 |
836 |
14497 |
13661 |
14,3891046 |
949 |
|
27 |
760 |
836 |
13381,25 |
12545,25 |
15,9431279 |
787 |
|
28 |
760 |
836 |
11006,5 |
10170,5 |
17,6649857 |
576 |
|
29 |
760 |
836 |
11006,5 |
10170,5 |
19,5728042 |
520 |
|
Total |
12700 |
28413 |
260433 |
219320 |
46241 |
(Source : nos enquêtes)
Tableau 56: Résultats financiers de scénario 3 (S3) (Charges + 10%)
nnées |
Invest ( I) |
Charges ( C) |
C+10% |
Recettes ( R) |
R-C-I |
(1+i)^n |
R-C-I act |
0 |
3730 |
635 |
698,5 |
4190 |
-239 |
1 |
-239 |
1 |
3200 |
850 |
935 |
7582 |
3447,2 |
1,108 |
3111 |
2 |
4600 |
890 |
979 |
4190 |
-1389,5 |
1,227664 |
-1132 |
3 |
12500 |
950 |
1045 |
7582 |
-5962,8 |
1,360251712 |
-4384 |
4 |
980 |
1078 |
4190 |
3111,5 |
1,507158897 |
2064 |
|
5 |
980 |
1078 |
7582 |
6504,2 |
1,669932058 |
3895 |
|
6 |
980 |
1078 |
10038 |
8959,85 |
1,85028472 |
4842 |
|
7 |
980 |
1078 |
13605 |
12527 |
2,05011547 |
6110 |
|
8 |
980 |
1078 |
7125 |
6046,9 |
2,27152794 |
2662 |
|
9 |
980 |
1078 |
12654 |
11575,85 |
2,516852958 |
4599 |
|
10 |
980 |
1078 |
13278 |
12200 |
2,788673078 |
4375 |
|
11 |
980 |
1078 |
9057 |
7978,85 |
3,08984977 |
2582 |
|
12 |
980 |
1078 |
9262 |
8184,05 |
3,423553545 |
2391 |
|
13 |
980 |
1078 |
9262 |
8184,05 |
3,793297328 |
2158 |
|
14 |
980 |
1078 |
13605 |
12526,8 |
4,202973439 |
2980 |
|
15 |
980 |
1078 |
9262 |
8184,05 |
4,656894571 |
1757 |
|
16 |
980 |
1078 |
9262 |
8184,05 |
5,159839184 |
1586 |
|
17 |
980 |
1078 |
9262 |
8184,05 |
5,717101816 |
1432 |
|
18 |
980 |
1078 |
13605 |
12526,8 |
6,334548813 |
1978 |
|
19 |
980 |
1078 |
9262 |
8184,05 |
7,018680084 |
1166 |
|
20 |
980 |
1078 |
9262 |
8184,05 |
7,776697533 |
1052 |
|
21 |
980 |
1078 |
13932 |
12853,8 |
8,616580867 |
1492 |
|
22 |
980 |
1078 |
15240 |
14161,8 |
9,547171601 |
1483 |
|
23 |
980 |
1078 |
9262 |
8184,05 |
10,57826613 |
774 |
|
24 |
980 |
1078 |
13932 |
12853,8 |
11,72071888 |
1097 |
|
25 |
980 |
1078 |
13932 |
12853,8 |
12,98655651 |
990 |
|
26 |
980 |
1078 |
13932 |
12853,8 |
14,38910462 |
893 |
|
27 |
980 |
1078 |
12859 |
11781,05 |
15,94312792 |
739 |
|
28 |
980 |
1078 |
13932 |
12853,8 |
17,66498573 |
728 |
|
29 |
980 |
1078 |
13932 |
12853,8 |
19,57280419 |
657 |
|
Total |
24030 |
31686 |
314067 |
258352 |
53839 |
(Source : nos enquêtes)
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Fiche 1: informations
générales
1- Exploitation et famille : Localisation de l'exploitation :
* Imadat :
* Délégation : .
* Lieu dit de l'habitation actuelle :
Identification de l'exploitation :
* Nom et prénom de l'exploitant :
2- Le Foncier :
Mode d'acquisition :
- Propriété : .
- Location : .
- Héritage :
- Cherka :
3- Equipement agricole : 1- Matériel agricole :
* Tracteur
* Equipement de labour
* Animaux de trait
5-
Mode de plantation :
* Type d'association : mélange mono-variétale
6- Investissement agricole :
|
|
|
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7- Charges variables(D) :
* traction :
- mécanique (heure) - animale (1/2j)
* travail agricole :
- familial
- salarié : ~~~~~~~~
Aménagement d'autres unités
Ménage
Secteur agricole
? intrants :
- fertilisation :
- produit de traitement photo sanitaire .
- irrigation d'appoint m3/an
Arbre productif arbre jeune
Période moyen
Source .
- Semences
8- Revenu de famille
Revenu agricole
Revenu extra-agricole |
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Mois |
arboricole |
Céréaliculture |
Elevage |
Autres |
émigration |
administration |
commerce |
autres |
9- Affection des revenues
Fiche 2 : Ressources disponibles
1- Ressource en sol :
Parcelle
surface
Mode de faire valoir
Observation coût/ha
Surface maximale disponible =
2- Ressources en eaux disponibles : * irrigation d'appoint : ( eau souterraine)
Mois
Irrigation d'appoint Max (m3)
Coût (D)
- - - - - |
* capacité de stockage de majel ou fesguia ( citerne )
Citerne |
Capacité de stockage Max ( m3) |
Utilisation agricole |
Coût d'irrigation/m3 |
- |
Fiche 3 : information sur l'unité hydraulique élémentaire
* Numéro de jesr (UHE) sur la carte :
* Nom de l'exploitant : .
* Relief : pente forte pente moyenne pente faible
* Surface d'impluvium :
* Hauteur de rétention Max. :
* Surface de rétention Max.
* Capacité de rétention :
* Type de déversoir : Menfess masraf
* Etat de chaque barrage : fonctionnel détruit
* Nombre
d'arbre total et par espèce/ UHE
Espèce |
Nombre en production |
variété |
- olivier - amandier - figuier - pistachier - pommier - palmier - vigne |
||
Total |
- densité des arbres =
Pour les majels et fesguias :
* la capacité de stockage Max :
* vers où (jessr) s'effectue le débordement : *combien de fois/an rempli d'eau
Pour une bonne année
Pour une moyenne année
Pour une mauvaise année
Pour la
parcelle
* nombre et n° des jesrs deverseurs :
* nombre et n° des jesrs récepteur s : * la quantité d'eau de l'impluvium :
insuffisante suffisante surplus
* combien de fois/an remplit
d'eau :
Pour une bonne année :
Pour une moyenne année :
Pour une mauvaise année :
Type d'ouvrage de jesr : UHE
Coût
Type d'ouvrage
Banquette manuel
Fesguia
Cordon en pierre sèche
Seuil en pierres
*destruction de barrage : oui non
forte précipitation : moyenne faible
Information sur le système d'exploitation des eaux pluviales :
* la répartition de l'eau dans micro-bassin versant équitable : oui non
pourquoi ?
*est ce que la position de UHE dans le micro bassin versant est bonne : oui
non
pourquoi ?
*d'après vous, quelles sont les jessours qui ont une mauvaise position dans micro B.V ? pourquoi ? *quel est l'effet de ceci sur le rendement en pourcentage ou en portion * quelle est la position préférable des UHE ?
* pourquoi ?
* D'après vous, quelles sont les propositions et les techniques qu'on peut utiliser pour avoir une répartition équitable de l'eau ?.....pour avoir les minimums de dégâts ou risques de destruction des tabias.
Techniques proposées Conséquence
*quelle est la quantité d'eau nécessaire pour un meilleur rendement ?
* les périodes préférables de pluie ?
*en cas d'insuffisance de pluie comment pallier ces déficits ?
*d'après vous, quelle sont les propositions pour l'économie de l'eau ?
Techniques proposées Coût d'installation
-
-
* que pensez vous des nouvelles techniques :
- la poche en pierre :
- les techniques d'évacuation de l'eau de crue :
en cas de débordement de barrage de son voisin en amont, quels sont les dégâts ou les gains ?
* En cas de dégâts, à combien vous valorisez ou estimez le coût de réparation ?
* En cas de gain, à combien vous valorisez ou estimez
l'augmentation de rendement ?
* Quel est l'effet de sédiments sur
l'UHE :
Tableau 1
Différentes parties de jesr UHE |
Effet de sédiment |
Valorisation de l'effet de |
- terrasse - plantation capacité de rétention de barrage - barrage - culture annuelle |
Quel est l'effet de l'érosion sur UHE ?
Effet de l'érosion |
Estimation des dégâts |
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En jrs de travail |
en argent |
matériaux |
subvention de l'Etat |
|
- |
Fiche 4 : technico-économique et élevage
Nature de cheptel |
Effectif |
Valeur de |
|||||||
Reste |
mort |
vente( D) |
|||||||
- ovins - - caprins |
|||||||||
Utilisation Production |
Autoconsommation |
Vente |
Coût (D) |
||||||
o o o o |
laines (kg) fumier (T) miel |
Mode de conduite d'élevage
*Alimentation de bétail se base sur
Parcours fourrages concentré
*Consommation du cheptel
Aliments |
Ovins |
Caprins |
Camelins |
Volailles |
Prix unitaires (D) |
Coût (D) |
Fourrages |
||||||
- paille |
||||||
- foin |
||||||
-grignon |
||||||
Concentré |
||||||
-orge |
||||||
-blé |
Fiche 5 : technico-économique Arboriculture
Plantation
Variété |
Effectif |
||
1 |
2 |
3 |
|
- |
1 : début de production
2 : moy. De production
3 : plein production
2- Production par variétés
Variétés |
Olivier |
Figuier |
Amandier |
||||||
Production |
max. |
moy |
min |
Max |
moy |
min |
max |
moy |
min |
Début de prod. Moyen de prod. Plein de prod. |
3-Charges de production Charges de production
Eléments |
Quantité |
Valeur DT |
Plans |
||
Fumure organique |
||
Taille |
||
Récolte |
||
Traction animale( 1/2j) |
||
Traction mécanique(heure) |
||
Main o. salarié |
||
Main o . familiale |
||
Irrigation d'appoint |
||
Autres |
||
Total |
La période de retour d'une année
à Rendement maximum à Rendement moyen
à Rendement minimum
*Choix d'espèces :
Rustiques rémunératrices
Traditionnellement connus le moins exigent en eau
Fiche 6 : technico-économique Culture annuelle
1- Production
Variété |
Production |
||
max |
Moy |
min |
|
- orge - blé -autres - |
Charges de production
Eléments |
Quantité |
Valeur DT |
Plans Fumure organique Taille Récolte Traction animale Traction mécanique Main o. salarié Main o . familiale Autres |
||
Total |
4-Valeur de production
Production |
Prix unitaire |
Valeur |
|||||||
Max |
|||||||||
Moy |
|||||||||
Min |
La période de retour d'une année
à Rendement maximum à Rendement moyen
à Rendement minimum
Fiche7 : de projet (scénarios de développement)
Projets :
1. Envisagez-vous d'augmenter la superficie de votre exploitation ? Oui Non Sans intérêt
Pourquoi ?
2. Envisagez-vous la construction d'autres Jessrs ou Tabias ? Oui Non Sans intérêt
Pourquoi ?
3. Envisagez-vous de diminuer la superficie de votre spéculation ? Oui Non Sans intérêt
Pourquoi ?
4. Quels seront vos projets pour améliorer le revenu agricole ? .
* Scénario n°1
Projets avec contraintes
Coût (D)
* Scénario technique
Projets sans contraintes
Coût (D)
Contraintes :
1. Quels sont les problèmes et difficultés que vous rencontrez au sein de votre exploitation ? * Contraintes techniques
Lesquelles ?
* Contraintes financières
Lesquelles ?
* Contraintes naturelles
Lesquelles ?
Suggestions :
Pour faire améliorer le système de·culture ?
Fig. 10 : Carte du Micro Bassin-Versant Rebiaa
Echelle
127
Fig. 11 : Les Jessours détruits dans le Micro Bassin-Versant REBI Zammour Béni-khédache
Fig. 12 : Sens de déversement de l'eau dans le Micro Bassin-Versant REBI Zammour Béni-khédache
129
Fig. 13 : Répartition des exploitants dans le Micro Bassin-Versant REBI Zammour Béni-khédache
Légende
Exploitant 1 Exploitant 2 Exploitant 3 Exploitant 4 Exploitant 5 Exploitant 6
Exploitant 7 Exploitant 8 Exploitant 9 Exploitant 10 Exploitant 11 Multi exploitants
Fig. 18 : Carte des citernes d'eau dans le Micro Bassin-Versnat REBI Zammour Béni-khédache
Légende
Majel existant Fesguia existant
131
Fig. 19 : Carte des citernes d'eau à créer dans le Micro Bassin-Versnat REBI Zammour Béni-khédache
Légende
Fesguia à créer
Fig 21 : Plan topographique du Micro-Bassin Versant REBI Zammour Béni-khédache
133